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Résultats de recherche pour centre commercial

(872 résultats)
Il y a 3 ans et 51 jours

URW va miser sur la publicité ciblée dans ses centres commerciaux

Le groupe va créer une division dédiée à l'analyse des données de fréquentation de ses plus de 50 centres commerciaux en Europe et à la commercialisation, auprès des enseignes qu'ils hébergent, de campagnes publicitaires ciblées, donc plus lucratives."Au travers de différents capteurs, que ce soit des beacons, le wi-fi, des caméras qui peuvent être dans nos écrans (...) on a développé une capacité à mieux comprendre qui visite nos centres et comment", a expliqué à l'AFP le président du directoire d'URW, Jean-Marie Tritant."Ce sont des données anonymisées mais qui permettent de mieux décomposer notre clientèle et son comportement. Ce qui permet d'avoir une communication beaucoup plus ciblée pour les enseignes (...) On va pouvoir dire combien de gens ont été exposés à une communication et combien cela a généré, par exemple, de trafic dans les boutiques", a-t-il ajouté.Le groupe prévoit de dégager 75 millions d'euros de chiffre d'affaires de cette activité d'ici 2024 et 200 millions en 2030.Il envisage par ailleurs de développer davantage de projets immobiliers mixtes, incluant également des logements, alors que son coeur de métier reste les centres commerciaux et les bureaux."C'est principalement de la densification, c'est-à-dire qu'on va densifier les sites, on va récupérer des zones de parking, des extensions sur les toits... ce sont des parcelles déjà artificialisées dont on peut mieux gérer la finalité et permettre cette mixité d'usage qui va devenir de plus en plus nécessaire et importante", a détaillé Jean-Marie Tritant.URW réitère son objectif de se séparer d'ici fin 2023 de la plupart de ses actifs aux États-Unis, une vingtaine de centres commerciaux valorisés à 12 milliards d'euros fin 2021. Mais le calendrier de ces cessions n'a pas été dévoilé.Ces actifs, issus de l'absorption en 2018 du groupe Westfield, ont lourdement endetté URW et causé un changement houleux de direction en 2020, quand les opposants à cette acquisition ont pris le pouvoir.En Europe, URW doit encore céder 1,5 milliard d'actifs d'ici à la fin 2022 pour poursuivre son désendettement. Il vise pour 2024 un ratio d'endettement de 40%, contre 43,3% fin 2021.
Il y a 3 ans et 52 jours

Référence Chantier : Le Porzo

Un peu d’histoire… Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit qui relie les villes de Nantes et de Brest et emprunte les vallées de l'Erdre, de l’Isac, de l’Oust, du Blavet, du Doré, du Kergoat, de l’Hyères et de l’Aulne ; ces rivières sont reliées par trois canaux de jonction franchissant des lignes de partage des eaux. Sa construction remonte à la première moitié du XIXe siècle et sa longueur totale est de 364 km. D’abord construit pour désenclaver le Centre-Bretagne et faciliter l’activité économique et industrielle, il a laissé aujourd’hui place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur voiliers, vedettes et autres bateaux motorisés, l'outil industriel et commercial s'étant mué en axe touristique. A partir de Pontivy pour se rendre à Nantes, les plaisanciers doivent utiliser un canal devenu artificiel. Le bief de partage n’étant plus alimenté par l’étang, en 1995 la Région Bretagne a dû construire une station de pompage au bord du blavet de la ville de Porzo pour récupérer l’eau du blavet et alimenter le bief de partage.Focus Cycle de l’eau – Approche « Preferred SOLUTION Partner »Être porteur de solution pour ses clients permet à Wilo France de se différencier, d’apporter une valeur ajoutée et une approche globale en tant que partenaire de transfert des fluides. Ainsi, l’approche globale « Preferred SOLUTION Partner » a permis aux équipes de Wilo France, avec le concours de leurs collègues de la Division Services pour toutes les prestations de services, de remporter un appel d’offre public pour le transfert d’eau du canal de Nantes à Brest avec une application de surpression dans un ouvrage en position horizontale et d’installer deux pompes de forage Wilo-EMU 24’’. La première pompe a été installée en 2020, la seconde en fin d’année 2021.Pour Ludovic Audic, Chargé de missions Génie Mécanique et Automatique Région Bretagne : « Les fournisseurs de pompes avec un tel débit aujourd’hui sont rares. Les pompes qui ont été fournies par la société Wilo, sont des pompes capables de pompés jusqu’à 750m3/h. »
Il y a 3 ans et 52 jours

Amélioration des délais de paiement des entreprises en 2021 mais l'impact de la crise sanitaire n'est pas encore neutralisé

Dans le détail, le secteur de la restauration et les grandes entreprises affichent aujourd’hui les délais les plus longs. Tandis qu’à l’échelle des territoires, les entreprises de Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne Franche-Comté forment le top 3 des « meilleurs payeurs ».Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le vaste plan de soutien aux entreprises de 230 milliards d’euros déployé pour faire face à la crise Covid a permis de maintenir les activités et les emplois. Il a aussi soulagé les trésoreries des entreprises qui ont pu continuer à régler leurs factures à temps. Si le pic d’activité de l’été 2020 au lendemain du premier confinement a fait flamber les délais de paiement, la solidarité entre les entreprises et le travail du comité de crise - mis en place dès mars 2020 pour dénouer les cas les plus difficiles - ont contribué à un retour rapide à des comportements de paiement plus vertueux. Un sentiment de soulagement prévalait donc à l’issue de 2021 après avoir surmonté une crise inédite, révélant au passage l’extraordinaire résilience de nos entreprises. Mais l’enthousiasme doit aujourd’hui laisser place à la sobriété et la prudence au regard de ce début d’année 2022 et du contexte de la guerre en Ukraine. Au drame humain qui se noue à nos portes s’ajoutent les conséquences économiques indirectes pesant sur les capacités de production, les chiffres d’affaires, les marges et donc les trésoreries et les délais de paiement. L’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, la confiance érodée des consommateurs pourraient aussi fragiliser la reprise des secteurs le plus durement fragilisés par la crise sanitaire comme la restauration et le commerce. Il est donc encore trop tôt pour savoir si dans ce contexte, les factures pourront être réglées à l’échéance des 60 jours de délais maximum. » L’impact de la crise sanitaire pas encore neutralisé mais la France rejoint les bons élèves européens Après un bond des retards à l’été 2020 (14 jours) lorsque l’économie connaissait un très fort rebond post confinement, la situation des délais de paiement s’est améliorée tout au long de 2021 pour atteindre 12,5 jours de retard en moyenne. Si la France ne renoue pas encore avec ses niveaux d’avant crise sanitaire, elle se détache de nouveau très nettement de la moyenne européenne (13,6 jours). Les délais s’améliorent dans tous les secteurs, à l’exception de la restauration durement touchée par la crise et les confinements successifs L’industrie et la construction étaient parvenues à contenir la flambée des délais de paiement en 2020 en dépit du contexte sanitaire. En 2021, les deux secteurs se démarquent avec des retards moyens qui touchent la barre symbolique des 10 jours, et passent même en deçà pour la construction. Le commerce affiche des retards de règlement sous 14 jours en 2021 après avoir dépassé 15 jours au cours de l’été 2020, voire 20 jours pour les ETI du secteur. Le secteur des services aux entreprises, qui présentait un retard de paiement moyen de plus de 18 jours à l’été 2020 s’améliore très nettement tout au long de 2021 pour repasser sous la barre des 15 jours (14,6 jours). La branche information-communication a franchi la barre des 20 jours de retard en été 2020. En 2021, le délai moyen retombe sous 15 jours. Une dynamique portée en particulier par les activités d’édition et de services informatiques. Les transports logistiques, qui affichaient plus de 18 jours de retard en moyenne en été 2020 ont amélioré leurs délais de plus de deux jours en 2021. Le secteur hébergement-restauration a sans conteste été le plus impacté par la crise sanitaire. Alors qu’on y observe traditionnellement des retards supérieurs de 3 à 4 jours à la moyenne de l’ensemble des activités, l’écart s’est encore creusé pendant la crise. A l’été 2020, alors que les retards moyens dépassent 14 jours à l’échelle nationale, ils grimpent à 21 jours dans le secteur. La situation s’améliore progressivement mais les délais de paiement dépassent toujours 20 jours au terme de 2021. Le secteur des services aux particuliers présentait des retards tout juste sous le seuil de 20 jours durant l’été 2020. Grâce aux bonnes performances des activités coiffeurs, soins de beauté et corporels, le secteur revient à des retards moyens inférieurs à 16 jours au terme de 2021. A échelle régionale, la Bretagne meilleure élève, l’Ile-de-France ferme la marche Au pic des difficultés à l’été 2020, les comportements de paiement d’une région à l’autre étaient très hétérogènes avec des retards moyens pouvant varier du simple au double. La Bretagne maintenait ainsi des délais de report de règlement aux alentours de 11 jours tandis que l’Ile de France affichait un retard moyen de plus de 20 jours. En 2021, caractérisée par une dynamique générale d’amélioration, les comportements tendent à s’homogénéiser. La Bretagne reste la « meilleure élève » avec un retard moyen qui passe sous la barre des 10 jours. Elle est suivie des régions Pays de la Loire, Bourgogne Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire, qui présentent toutes des seuils inférieurs à 11 jours. L’Ile-de-France ferme la marche avec 17,5 jours de retard en moyenne, précédée de près par la Corse (16 jours). La région PACA (13 jours) et les Hauts-de-France (12,4 jours) restent également au-dessus de la moyenne nationale. Des délais de plus en plus contrastés entre petites et grandes entreprisesA l’été 2020, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, ont vu leurs délais de paiement s’emballer. Amorcée dès l’automne 2020, l’amélioration de ces délais s’est poursuivie en 2021, à des rythmes cependant variables. Sur l’année, les retards reculent dans les entreprises de moins de 200 salariés, se stabilisent pour celles de 200 à 999 salariés, mais augmentent chez les plus grandes. Dans ces conditions, les délais de paiement sont de plus en plus contrastés selon la taille des entreprises. On observe ainsi un écart de 5 jours de retard en 2021 entre les structures de moins de 50 salariés et celles de plus de 1000 salariés (vs. 4,4 en 2020).Comment la facturation électronique pourrait diminuer les retards de paiement, en particulier chez les grandes entreprises ? Traditionnellement, le respect des délais de paiement est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise. Entre une structure de moins de 3 salariés et une organisation de plus de 1000 salariés, on observera généralement un écart de retard de paiement de 4 à 5 jours. Ces comportements sont cependant liés à des réalités différentes. Un retard de 3 à 4 semaines est a fortiori le signe de tensions de trésorerie pour une petite entreprise. A l’inverse, pour les entreprises de grandes tailles, il pourrait être lié à des process de facturation excluant des anomalies d’écritures ou des documents incomplets. L’obligation de passer à la facturation électronique – qui concernera l’ensemble des acteurs économiques à l’horizon 2026 - pourrait donc en réalité permettre de réduire ces délais. Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises traitant avec le secteur public, quelle que soit leur taille, doivent transmettre leurs factures sous format électronique ; une exigence bientôt généralisée au secteur privé. A partir de juillet 2024, la facturation électronique s'imposera à l’ensemble des échanges B2B. Toutes les entreprises devront alors être en mesure de recevoir une facture électronique. Les grandes entreprises auront également obligation d'émettre des factures électroniques. Cette obligation sera étendue aux ETI à partir du 1er janvier 2025 et aux TPE-PME au 1er janvier 2026. Outre une réduction des coûts, cette mesure devrait aussi permettre de fluidifier les échanges et potentiellement de réduire les retards de paiement. »Note de contexte : la mesure des retards de paiement par AltaresAltares et les membres du réseau mondial Dun & Bradstreet ont initié un programme exclusif de collecte et d’analyse des retards de paiement des clients. Depuis près de 50 ans aux États-Unis et 40 ans en France et en Europe, le programme DunTrade® s’alimente des informations provenant directement de la comptabilité-client de 15 000 sociétés participantes.Il s’appuie sur une observation factuelle de la réalité des paiements par une analyse en permanence des retards de paiement par rapport aux conditions contractuelles. Le périmètre international compte plus de 650 millions d’expériences commerciales réelles par an (relations fournisseur client). En France, chaque année, plus de 35 millions d'expériences commerciales sont analysées couvrant ainsi les comportements de paiement de plus de 2 millions d'entreprises. Altares est contributeur du Rapport de l’Observatoire des délais de paiement édité par la Banque de France et qui dresse chaque année un état des lieux de l’évolution des conditions de paiement des entreprises et acteurs publics.
Il y a 3 ans et 61 jours

A Lyon, Ikea va ouvrir un magasin pas comme les autres

NOUVEAU CONCEPT. Alors que le géant du meuble suédois a ouvert des magasins en plein de coeur Paris, il s'attaque désormais à Lyon. A partir du 31 mars, il sera présent au centre commercial Westfield La Part-Dieu avec un concept un peu particulier.
Il y a 3 ans et 61 jours

Crues des Alpes-Maritimes : la concertation a rassemblé 10% des habitants

"Ca montre qu'il y a une envie de la part des gens de rebondir après la crise qu'ils ont vécue", a insisté M. Fesneau samedi dans un entretien à l'AFP. Au total, 1.421 des quelque 15.000 habitants des vallées de la Roya, de la Vésubie et de la Tinée, où les crues d'octobre 2020 ont fait 10 morts et huit disparus, ont participé à cette concertation. Un chiffre "très au-dessus de la moyenne pour des exercices similaires", selon la synthèse consultée par l'AFP.A partir de ces propositions, déjà partagées avec les maires, des discussions vont maintenant s'engager avec les collectivités territoriales, appelées à les financer. "Car l'idée est bien que ce soit l'Etat et les collectivités locales qui décident des projets à financer", a expliqué M. Fesneau.Sur les 572 millions d'euros consacrés à la reconstruction, l'Etat a réservé 50 millions d'euros à ces projets participatifs, financement qui pourra plus que doubler grâce aux collectivités et à l'Union européenne.Les projets retenus seront présentés à l'automne. "L'important c'est d'assumer nos choix et de les assumer publiquement", a plaidé M. Fesneau, selon qui le coût ne sera pas le seul critère : "La panoplie des projets choisis doit correspondre à l'envie du territoire, au-delà de la reconstruction stricte".Quatre axes principaux se sont dégagés, avec le souci de "vallées vivantes", notamment en redonnant vie aux centres historiques des villages par la réhabilitation des logements et l'accueil de nouveaux habitants.Deuxième axe, le besoin de "connexions adaptées" entre vallées. Ainsi faut-il "désenclaver le territoire, numériquement et physiquement", avec le développement d'un réseau haut débit ou la modernisation des lignes ferroviaires.Pour désenclaver Casterino, toujours isolé depuis les crues, à 1.550 m d'altitude dans la Roya, c'est un téléphérique qui a été suggéré, pour rejoindre les hôtels et le site de ski de fond du hameau.Dans le cadre d'un "autre équilibre avec la nature", les habitants appellent à une transition énergétique, notamment en développant les énergies renouvelables et en soutenant de nouveau la filière bois.Enfin, pour encourager une "nouvelle attractivité", une diversification de l'offre d'hébergement touristique semble nécessaire, toute comme la création de zones d'activités commerciales, d'une zone franche, ou la mise en valeur du patrimoine culturel.
Il y a 3 ans et 62 jours

CAP3000 remporte aux MIPIM Awards 2022 le trophée du "Best Shopping Centre" au monde

Le 17 mars, CAP 3000 s’est vu décerner le prix du « Best Shopping Centre » au monde, grâce à son extension achevée en 2021 qui a ouvert le centre sur la mer en développant l’offre de restauration & lifestyle.Centre commercial régional, CAP3000 a su se métamorphoser et innover pour anticiper et répondre aux nouvelles attentes des enseignes et des clients finaux. Le temps de présence sur site de nos clients a plus que doublé, attirant une clientèle locale et internationale, dont davantage de jeunes et de familles. CAP3000 propose 300 boutiques et restaurants, vue mer avec pour principales nouveautés :une offre de restauration variée de 25 nouvelles enseignes,une offre bien-être et sport d’exception,un nouveau mail premium, luxe et créateurs : Le Corso,un nouveau concept de magasin de seconde main de luxe : Corso Collector,des nouveaux concepts tournés vers l’omnicanalité, l’innovation et l’accompagnement des enseignes, à l’image de Capsule@CAP3000 et de MY ESHOP@CAP3000, première marketplace de centre commercial. CAP3000 est le premier centre commercial au monde labellisé BiodiverCity et BREEAM « Excellent » pour son extension. Avec 4 000 emplois il est le 4e employeur des Alpes Maritimes. Cette récompense vient en complément de celle obtenue lors du SIEC 2021 en octobre, c’est donc un doublé gagnant pour CAP3000.
Il y a 3 ans et 62 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 66 jours

Lorenove dresse le bilan de sa convention annuelle des concessionnaires

La convention 2022 du réseau de concessionnaires Lorenove, qui s’est tenue en janvier dernier, a, cette année encore, proposé un format inédit afin de dominer les contraintes sanitaires mais sans s’affranchir de leur respect. Ainsi, la convention nationale s’est muée en 3 rendez-vous régionaux à Massy le 19/01, Lyon le 20/01 et Angers le 21/01, en remplacement de la convention annuelle. Lors de chacune des 3 réunions, l’équipe tête de réseau, ainsi que Thierry Luce, Président du Groupe Lorillard, et Pierre Lorillard, Directeur Général délégué au commerce, au marketing et à la communication, sont allés à la rencontre des 60 points de vente du réseau répartis sur les 3 dates. En synthèse, le bilan de l’année 2021, la stratégie de l’enseigne et du réseau, le développement des points de vente, l’offre de produits, les actions mises en place dans le cadre du plan de communication étaient les grands sujets attendus et évoqués. Rendez-vous annuels récurrents, des opérations promotionnelles seront planifiées cette année pour animer les points de vente et favoriser la rénovation des anciennes menuiseries. Elles seront relayées par un dispositif mixant des leviers de communication traditionnelle et digitale. 2022 marquera également le retour de Lorenove à la télévision, en utilisant un dispositif télévisuel innovant, permettant de cibler les téléspectateurs destinataires du spot télé en paramétrant certains critères (géographiques, centres d’intérêts, CSP, etc.), afin d’adresser les messages à une audience captive. En synthèse, ce dispositif combine la puissance d’un média de masse et la précision du digital. Au total, l’activation des différents leviers retenus permettra d’agir de façon tactique sur la notoriété de la marque, sa visibilité, l’acquisition de contacts et leur conversion. Les réunions ont aussi été l’occasion de remettre les Trophées de la Performance qui récompensent l’engagement des concessionnaires chaque année. Mais le plan stratégique qui se dessine sur les 3 prochaines années a laissé percevoir des changements factuels qui s’appuieront sur un mouvement disruptif et des évolutions novatrices. Le recrutement s’externalise Avec l’objectif de 100 points de vente d’ici 3 ans, Lorenove se fixe un cap pour le recrutement de nouveaux partenaires. Les profils recherchés demeurent des menuisiers mais l’enseigne est tout aussi intéressée par des profils d’entrepreneurs ayant l’envie de réorienter leur avenir professionnel. Cependant, cette expertise de recrutement sera désormais externalisée afin que la tête de réseau se dédie entièrement à l’animation, l’accompagnement et le suivi des concessionnaires. La formation, fil conducteur d’une amélioration continue Doté d’une école de formation le Groupe Lorillard a toujours placé la formation au centre de sa politique d’amélioration. Ces dernières années Lorenove a consacré des investissements pour une montée en compétences des membres du réseau par une offre de formations sur des sujets variés : commerce, pose, technique, finance, etc. Ces efforts s’étaient poursuivis en 2021 avec des nouveaux modules de formations portant sur les gammes de menuiseries mais également des modules s’adressant à tous les types de profils rencontrés dans le réseau : assistants commerciaux, commerciaux chevronnés, dirigeants, etc. La formation 2022 se voudra différenciante. Proposée à l’intégralité des effectifs du réseau – près de 500 personnes – et à l’appui de son école de formation mais également avec l’intervention de formateurs extérieurs au sein de l’école Lorillard, le panel de formations va s’élargir aux sujets et métiers inhérents au marché de la menuiserie. Réglementation, gestion de point de vente, développement commercial, vente et technique de pose de porte, porte de garage, volet, store et portail sont autant de formations qui seront proposées. L’objectif visé étant la parfaite maîtrise des diverses composantes du marché de la menuiserie. Des étapes clés jalonnent le chemin formatif, tel un fil conducteur d’amélioration : état des lieux des savoirs, formations, validation des acquis et contrôles sur la durée pour une parfaite connaissance des sujets. Cette offre de formation différenciante brigue une évolution notable du réseau. Elle entre dans la mise en œuvre d’une stratégie de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences que Lorenove a nouvellement établie, pour développer une pépinière de ressources humaines, disposées à servir l’évolution et les besoins du réseau. L’achat et le référencement des produits centralisés La tête de réseau va désormais centraliser le référencement et les achats des produits connexes à la menuiserie chez les partenaires industriels spécialisés. Jusqu’à présent, chaque concessionnaire travaillait en direct auprès de différents fournisseurs référencés et chaque achat du réseau était considéré comme individualisé. La tête de réseau a dès à présent la fonction stratégique d’acheteur pour mutualiser les volumes de produits dont le réseau a besoin et offrir, tout d’abord aux clients du réseau, la meilleure solution du marché et aux concessionnaires les meilleurs avantages. 2022, le printemps LORENOVE D’autres changements, portant sur la gamme des produits de Lorenove, vont être amorcés dans le courant 2022. Ces changements, que l’on pourrait tout aussi qualifier d’évolutions commerciales, vont permettre à la marque d’harmoniser son offre mais également de se différencier sur le marché par un clivage commercial au sein de ses gammes. L’enseigne qui « dépoussière » son offre commerciale pourrait bien enchérir son mouvement disruptif sur des changements emblématiques. Une réflexion est conduite pour traduire en image et en concepts cette révolution de l’enseigne. Les Trophées de la Performance Illustration de la bonne santé du réseau, chaque année, les Trophées de la Performance de Lorenove viennent récompenser les efforts et le travail des concessionnaires. Cette année, le Trophée du meilleur chiffre d’affaires Concessions a été remis à SEVESTRE MENUISERIES (Bourges, région ouest), avec un CA facturé record. Le Trophée de la meilleure progression des achats de menuiseries Lorenove à ATLANTIQUE CONCEPT HABITAT (Eysines, région sud), avec une augmentation de 105 %. Le Trophée de la meilleure performance web à HABICONFORT (Montluçon – région sud), avec 100% des contacts traités et un excellent taux de transformation. Le Trophée de la meilleure expérience client en magasin à GL2 HABITAT (Pacy sur Eure, région nord / Ile de France), avec un nouveau showroom ouvert en mars 2021 réunissant visibilité, accessibilité, atmosphère propice et mise en avant de l’univers Lorenove. Le Trophée coup de cœur à FENÊTRES ET BAIES (Nantes – région ouest), pour son implication dans le réseau et au sein du Comité H2E, notamment en partageant des informations terrain, de la concurrence, tout en s’impliquant dans la vie du réseau. « Les moments de convivialité ont été très restreints, mais l’essentiel est que nous ayons pu échanger en direct avec les membres du réseau, ce qui n’était pas arrivé sous cette forme depuis 2 ans car la convention 2021 était sous format digital », conclu Marion Macchi, Chef de Projet communication du réseau Fenêtres Lorenove. Pour répondre à ce besoin d’union et pour mieux se retrouver, pour la première fois, une convention à mi année sera organisée en juillet. Elle permettra de faire un bilan des 6 premiers mois et d’évoquer l’avancée des dossiers en cours.
Il y a 3 ans et 74 jours

Seine-et-Marne : restauration du parking du centre commercial de l’Abreuvoir à Combs-la-Ville

À Combs-la-Ville, la réfection du parking de l’Abreuvoir est essentielle pour le centre commercial du quartier.
Il y a 3 ans et 81 jours

Essonne : pose de la première pierre du projet d’extension du centre commercial Évry 2

La livraison de l’extension du centre commercial Évry 2 est prévue pour le printemps 2023, avec une inauguration attendue pour l’été de la même année.
Il y a 3 ans et 89 jours

Vinci Autoroutes met en service 53 points de recharge électrique rapide et ultra-rapide sur son réseau

Ces dernières semaines, 53 points de recharge supplémentaires ont été mis en service - dont 38 ultra-rapides - sur 11 aires, ainsi que sur le parking de covoiturage d’Orléans Nord. Gérées et exploitées par VINCI Autoroutes ou par ses partenaires commerciaux, ces nouvelles bornes, disponibles 24h/7j, sont compatibles avec tous types de véhicules. Elles viennent densifier le maillage du réseau VINCI Autoroutes qui, avec 348 points de recharge en service sur 99 aires, est aujourd’hui le réseau autoroutier le mieux équipé en France. L’ensemble de ces nouveaux points de recharge sont géolocalisés sur l’application Ulys, qui recense aujourd’hui plus de 33 000 bornes en France. Le paiement de la recharge est possible à l’acte.Des stations de recharge en service sur près des deux tiers des aires de services du réseau VINCI AutoroutesPoursuivant le déploiement de bornes électriques sur son réseau, VINCI Autoroutes a mis en service, depuis la fin de l’année 2021, 53 nouveaux points de charge, répartis sur les 12 sites suivants :sur le pourtour méditerranéen :sur l’A7 : Lançon-de-Provence Est et Ouest (dont 4 points ultra-rapides) ainsi que Sorgues (dont 6 points ultra-rapides, > 150 kW) ;sur l’A9 : Narbonne Vinassan-Nord (dont 6 points ultra-rapides) ainsi que Béziers Montblanc Sud et Nord (avec une borne de 50 kW chacune) ;sur l’A10, en direction de la façade atlantique : Poitou-Charentes Nord (dont 4 points ultra-rapides) ainsi que Val Neuvy (une borne de 50 kW). A ces aires s’ajoute le parking de covoiturage d’Orléans Nord, qui dispose notamment de 6 points ultra-rapides ;en région Centre-Val de Loire (A71) : Bourges Sainte-Thorette (dont deux ultra-rapides) et Chaumont-sur-Tharonne (une borne de 50 kW) ;l’aire de la Bruche, sur le nouveau Contournement Ouest de Strasbourg, avec notamment 6 points de charge ultra-rapides.Chacune des stations électriques propose a minima un point de recharge universel avec trois connecteurs (type 2, combo 2 et CHAdeMO) adaptés à tous les véhicules – afin de recharger tous les types de véhicules électriques actuellement en circulation. Disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, elles proposent une assistance téléphonique pour accompagner les utilisateurs qui en auraient besoin.Le paiement se fait, au choix, soit par carte prépayée ou badge via l’un des principaux opérateurs de mobilité offrant des abonnements en France ou en Europe, soit à l’acte, par carte bleue pour les bornes affichant le logo VINCI Autoroutes, ou par smartphone pour les bornes des partenaires présents sur les aires.Une nouvelle étape dans la densification du maillage électrique sur le réseau VINCI AutoroutesLe réseau de bornes de recharge est déployé en lien avec les opérateurs spécialisés et les enseignes commerciales des aires. Il offre à date 348 points de recharge installés sur 99 aires de services (soit près de 6 aires sur 10 d’ores et déjà équipées). VINCI Autoroutes s’est fixé pour objectif d’équiper 100% des aires de services de son réseau d’ici 2023.L’installation de ces nouvelles bornes illustre la volonté de VINCI Autoroutes de contribuer activement à la décarbonation des usages de la route afin de réduire l’empreinte carbone du secteur des transports. En multipliant le nombre de bornes de recharge présentes sur son réseau, VINCI Autoroutes souhaite apporter un service de qualité aux automobilistes ayant opté – ou souhaitant le faire - pour l’électrique, tant pour les déplacements urbains que pour les trajets de moyenne et longue distance.
Il y a 3 ans et 90 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 96 jours

Rapport de branche du négoce des matériaux de construction sur l'exercice 2021

Emploi : malgré la crise, une hausse des effectifs et des perspectives d’emploi soutenuesL’enquête réalisée en 2021 pour l’exercice 2020 s’est faite auprès des 3.551 entreprises de la branche - dont 77 % de moins de 11 salariés - ce qui a permis de dégager un taux de représentativité global de 50 % des salariés et de 19 % des entreprises.L’un des principaux constats de cette analyse a montré que les chiffres de la branche de l’année 2020 sont en légère hausse tant sur le nombre d’entreprises (3.551 entreprises contre 3.301 en 2019) que sur les effectifs salariés (78.350 salariés, soit une hausse de 1,5 % comparé à 2019).À ces chiffres assez encourageants pour la branche, s’ajoute une donnée positive sur les perspectives de recrutement en 2020 puisque 40 % des entreprises envisageaient de recruter dans les prochains mois dans un cadre d’emploi pérenne (95 % des salariés sont en CDI et 96,5 % à temps plein). 10 % des entreprises ont indiqué rencontrer des difficultés de recrutement. Par ailleurs, les perspectives de recrutement se concentrent essentiellement sur les métiers de la force de vente, le management et ceux des chauffeurs-livreurs.Ainsi, malgré la crise sanitaire et une proportion de 60 % des salariés ayant connu au moins une période de chômage partiel (2% en 2021), le secteur reste dynamique. Par ailleurs, 20 % des salariés ont connu au moins une période de télétravail en 2020 (proportion qui a chutée de moitié en 2021 passant à 10%).Pour Stéphanie GAZEL, Secrétaire Générale Affaires Sociales et Formation de la Fédération des Distributeurs de Matériaux de Construction : « Pour cette édition du rapport de branche, portant sur les données 2020, nous avons souhaité prendre la mesure de l’impact de la pandémie sur l’organisation du travail dans les entreprises de la distribution des matériaux de construction. Ce contexte difficile s’est traduit par des périodes de chômage partiel mais nous constatons cependant une légère hausse des effectifs sur l’année. Les perspectives de recrutement témoignent également d’un dynamisme certain dans l’ensemble de la branche. »Les autres données marquantes de cette enquête Emploi :Il est intéressant de noter la répartition des emplois selon le sexe. Bien que la part des femmes ne représente que 25 % en moyenne, on constate qu’elle est plus importante dans les entreprises de moins de 11 salariés (30%) par rapport aux entreprises de 20 à 49 salariés (23%) et 50 à 299 salariés (23%).L’âge moyen des salariés de la branche est de 42 ans. Un âge moyen identique pour les hommes et pour les femmes.L’ancienneté moyenne des salariés de la branche est de 10 ans, soit une légère baisse comparée à 2019 (- 0,5 an). La répartition des salariés selon l’ancienneté est quasiment identique entre les hommes et les femmes.Formation : l’apprentissage largement plébiscitéEn termes de formation, l’année 2020 est marquée par une hausse sans commune mesure du nombre de contrats d’apprentissage (+ 85%) alors que les contrats de professionnalisation connaissent une baisse assez nette par rapport à 2019.Ainsi, en 2020, on compte 1.794 apprentis contre 970 en 2019 alors que les contrats de professionnalisation subissent une baisse passant de 711 contrats de professionnalisation signés en 2019 à 517 en 2020. On peut notamment expliquer cette évolution par une substitution d'une partie des contrats de professionnalisation par des contrats d’apprentissage, observable dans d'autres branches.Les autres données remarquables en 2020 sur les chiffres Formation :Sur les contrats de professionnalisation : 82 % des contrats de professionnalisation ont été signés par des entreprises de 300 salariés et plus.2 salariés sur 3 en contrat de professionnalisation suivent une formation en commerce et vente.Les BTS représentent plus de 40 des formations en contrats de professionnalisation inscrites au RNCP.Sur l'apprentissage : 558 entreprises ont signé des contrats d’apprentissage en 2020 soit 3,2 contrats en moyenne par entreprise.Plus de la moitié des contrats ont été signés par des entreprises de 300 salariés et plus.Près de 70 % des apprentis sont des hommes, soit une part nettement inférieure à celle des hommes dans le total des salariés (75 %) et donc une part supérieure d’apprenties femmes (31 %) par rapport au total des salariées (25 %).Près d’un apprenti sur deux suit une formation de commercial alors que les vendeurs conseils qui représentent 24 % des salariés sont peu représentés parmi les apprentis (2 % seulement).Sur le Plan de développement des compétences : En 2020, 1 621 stagiaires ont été formés dans les entreprises de moins de 11 salariés. 464 entreprises sont concernées avec une moyenne de 3,5 stagiaires par entreprise et les formations les plus suivies sont la conduite d’engins et le CACES ainsi que des formations de comptabilité gestion.Dans les entreprises de 11 salariés et plus (dont 39 % de 20 à 49 salariés), 4 909 stagiaires ont été formés en 2020. 420 entreprises sont concernées avec une moyenne de 11, 5 stagiaires par entreprise et les formations les plus suivies sont celles en lien avec les achats, le commerce et le marketing (27 %) devant la conduite d’engins et le CACES (25 %).
Il y a 3 ans et 101 jours

Lancement du chantier controversé de la tour Triangle, un des projets-phares de Paris

La Tour Triangle, projet pharaonique chiffré à 660 millions d'euros, commence à sortir de terre dans le XVe arrondissement. Des silos de plusieurs mètres de haut y ont fait leur apparition sur le site des travaux.Une fois terminé, ce gratte-ciel de 180 mètres et 42 étages, dont la livraison est prévue au premier semestre 2026, doit devenir le troisième immeuble le plus haut de Paris, derrière les tours Eiffel et Montparnasse."Ça participe de la philosophie de développement du groupe, qui est un opérateur des grandes villes", s'est félicité auprès de l'AFP le président d'URW, Jean-Marie Tritant. "Cette tour fait une couture urbaine entre Issy-les-Moulineaux et Paris, elle participe à l'évolution de la ville de demain".Le projet, lancé en 2008, a été validé en 2015 sous la mandature d'Anne Hidalgo malgré la vive opposition de ses alliés écologistes et d'élus de droite dont Philippe Goujon, le maire (LR) du XVe."Le quartier va être sinistré pendant plusieurs années", s'est-il indigné auprès de l'AFP, dénonçant déjà un "ballet ininterrompu de camions qui vont délivrer du béton, quatre grues géantes..."Le parquet de Paris a ouvert en juin une enquête préliminaire pour "favoritisme" autour de la concession sur laquelle doit être bâtie la tour.Prévue essentiellement pour des bureaux, qui occuperont les trois quarts de ses 91.000 mètres carrés de surface, elle abritera également un hôtel de 130 chambres, une crèche et des commerces, mais est conçue comme "réversible", c'est-à-dire facilement transformable en logements.Redresser la barreSigne de sa fragilité financière, le groupe a réduit à 30% sa participation au chantier en lançant une coentreprise avec l'assureur Axa pour réduire ses coûts.En 2021, la foncière, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon, a vu ses résultats s'éroder encore, largement à cause des restrictions anti-Covid en Europe pendant le premier semestre.Son chiffre d'affaires s'est établi à 1,72 milliard d'euros, soit moins qu'en 2020 (-3,7%, -1,6% à périmètre constant), tandis que son résultat net récurrent, indicateur de référence pour les foncières, a rétréci à 1,01 milliard (-4,9%).Mais le groupe a redressé la barre, avec un taux de vacance qui a nettement reculé au second semestre (à 7%, -1,3 point en un an), grâce aux réouvertures permises par la campagne de vaccination."C'est quand même une entreprise qui a subi un énorme +stress test+ en 2020 et 2021. On a fermé à plusieurs reprises les centres commerciaux, l'activité événementielle, et là, on voit une reprise", note Florent Laroche-Joubert, analyste chez Oddo BHF.L'activité événementielle du groupe, qui possède plusieurs parcs d'expositions dont celui de Villepinte (Seine-Saint-Denis), s'est relevée avec 32 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 6 en 2020.Bye bye USA ?Mais le groupe est toujours corseté par une dette de 22,6 milliards d'euros (contre 24,2 milliards fin 2020), produit de l'absorption en 2018 du groupe Westfield et de son large portefeuille aux Etats-Unis, jamais totalement digérée.Il n'engage ainsi plus de nouveaux investissements seul, et a promis de céder pour 4 milliards d'actifs en Europe d'ici à la fin de l'année.Il en est pour l'heure à 2,5 milliards, la dernière cession en date étant une part de 45% dans le centre commercial Carré Sénart, en région parisienne, reprise par les filiales assurances de la Société Générale et BNP Paribas."La deuxième partie de cet effort, c'est la réduction drastique de notre exposition au marché américain", explique à l'AFP Jean-Marie Tritant, qui avait pris la tête d'URW après une fronde d'actionnaires menée par Xavier Niel, premier actionnaire du groupe, et Léon Bressler, l'ancien patron, opposés à l'acquisition de Westfield."On aura engagé dans le courant de l'année 2022 la sortie de tout ou partie des Etats-Unis", a assuré Jean-Marie Tritant lors d'une conférence téléphonique.A la Bourse de Paris, vers 09h40, le titre URW prenait 5,79% à 70,48 euros dans un marché en légère hausse de 0,13%.
Il y a 3 ans et 101 jours

Les propositions de la Filière Béton aux candidats à la présidentielle

La Filière Béton se mobilise pour proposer des solutions sociétales et politiques auprès des candidats aux élections présidentielles 2022. La Filière Béton se mobilise pour la construction décarbonée. Dans le cadre de l’élection présidentielle 2022, elle souhaite faire connaître des solutions sociétales et politiques auprès des candidats. Plus particulièrement, elle évoquera des solutions de dynamisation de l’activité dans les territoires. Favorable à la RE 2020, la filière s’est engagée dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, suivant la même trajectoire que la Stratégie nationale Bas Carbone. Notamment au niveau de l’industrie du ciment qui a diminué de 39 % son impact carbone entre 1990 et 2018. De nombreux investissements sont en cours pour permettre à la profession d’atteindre – 80 % d’ici 2050. Ainsi, les propositions de la Filière Béton, pour les candidats à la présidentielle, s’articulent autour de plusieurs axes. La ville de demain en ligne de mire Tout d’abord, la Filière Béton s’est focalisée sur le logement. Cela, dans l’optique de construire plus, mieux et à coût maîtrisé. Parmi ses recommandations, elle demande aux pouvoirs publics d’investir au-delà des 650 M€ prévus pour le recyclage des friches, afin de faciliter la construction d’habitations. En parallèle, la Filière souhaite engager une réflexion collective autour de la sécurité pour élaborer de nouveaux outils permettant de simuler de façon optimale la prévention des incendies. Elle insiste aussi sur la nécessaire tenue d’un sommet pour la relance de la construction. Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Ensuite, la Filière a voulu mettre l’accent sur la question de l’urbanisme. En effet, la ville de demain devra faire face à différentes problématiques comme la limitation de l’étalement urbain, les catastrophes naturelles. Ou encore, la hausse démographique et le besoin d’un retour à la nature dans les villes. La Filière Béton incite pour privilégier les solutions béton qui permettent de concevoir de manière durable et résiliente. Et ainsi, favoriser le confort des citoyens, tout en évitant la création d’îlots de chaleur. Les axes stratégiques de la Filière Béton Le troisième axe centré sur l’économie circulaire ouvre la discussion sur la dynamisation du territoire, ou encore l’approvisionnement durable et le maillage des sites de production et d’extraction de matières premières. Pour la Filière Béton, la commande publique, la valorisation du caractère local des produits et des emplois ou l’économie de la fonctionnalité sont autant de leviers à actionner. L’objectif est de limiter l’empreinte carbone des constructions de leur début à leur fin de vie. Lire aussi : Cerema : Un label pour accompagner l’économie circulaire Favoriser l’économie circulaire nécessite aussi la rénovation et le développement de nombreux axes de circulation. Cela, afin de garantir la croissance économique, commerciale et la sécurité. Dans son quatrième axe, consacré aux réseaux, la Filière demande la création de galeries multi-réseaux, d’intégrer des réseaux en sous-sols, de développer de nouvelles mobilités. Mais aussi, de rénover les ponts/infrastructures et de favoriser les axes ferroviaires et maritimes. Enfin, la gestion de l’eau constitue le dernier axe. L’urbanisation croissante a réduit l’infiltration naturelle et a augmenté le ruissellement. C’est pourquoi, pour protéger les zones urbanisées, approvisionner et retraiter l’eau destinée aux citoyens, la Filière rappelle la pertinence technique de ses solutions.
Il y a 3 ans et 110 jours

Le centre commercial Leclerc de Saint Just en Chaussée choisit Portalp pour sécuriser et fluidifier les accès de son magasin

 Depuis près de 60ans, Portalp, fabricant français de portes automatiques sur-mesure, propose une offre globale de produits et services pour la sécurité et l’accès des bâtiments dans de nombreux secteurs dont le commerce. C’est pour cette expertise et pour la proximité que fournit son réseau français de 26 agences régionales que le centre commercial Leclerc, […]
Il y a 3 ans et 111 jours

Le centre commercial Leclerc de Saint-Just-en-Chaussée choisit Portalp pour sécuriser et fluidifier les accès de son magasin

Depuis près de 60 ans, Portalp fabricant français de portes automatiques sur-mesure, propose une offre globale de produits et services pour la sécurité et l’accès des bâtiments dans de nombreux secteurs dont le commerce. C’est pour cette expertise et pour la proximité que fournit son réseau français de 26 agences régionales que le centre commercial Leclerc, situé à Saint-Just-en-Chaussée (Oise), a fait appel à Portalp pour le remplacement des deux portes d’accès au magasin. Des portes SAS sur-mesure D’une superficie de 6500 m2 le centre commercial de Saint-Just-en-Chaussée, composé d’un supermarché Leclerc et d’une galerie marchande, accueille chaque jour près de 2500 clients. A l’origine, il était équipé de deux portes tambours rendant difficile l’accès avec un chariot. De plus, ce système s’avérant en panne régulièrement, Monsieur Deschamps, Directeur du centre, a souhaité  le remplacer pour bénéficier de portes mieux adaptées au fort trafic. Il a fait appel à Portalp qui lui a proposé une solution sur-mesure pour conserver, au maximum, la structure existante encore fonctionnelle Les portes SAS automatiques composées, chacune, de quatre vantaux fixes et de deux vantaux mobiles s’ouvrant en même temps pour fluidifier l’accès ont remplacé les installations dysfonctionnelles. « La problématique technique était de s’adapter au diamètre des deux structures cintrées existantes« , explique Christophe Ferrero, technico commercial Portalp. En amont de la fabrication de ces produits spécifiques, l’expertise de Mohamed Touach conducteur de travaux Portalp a été capitale dans la prise de cotes et la vérification de celles-ci avant leur transmission au bureau d’études pour la réalisation du plan d’exécution. « Une fois celui-ci dessiné, il est à nouveau contrôlé et validé avec le client. Et comme ce sont des portes automatiques sur-mesure, le plan est très détaillé pour que les techniciens réalisent la pose dans les règles de l’art » ajoute Lionel Landois, chef des ventes Ile-de-France Portalp. Avant la pose des deux nouvelles portes SAS coulissantes Portalp, le sol a été carrelé pour une meilleure planéité, les rails cintrés des portes d’origine enlevés et remplacés par ceux de Portalp qui ont été scellés dans une réservation pour maintenir les portes en partie basse. Compte tenu de la grande largeur de passage et pour être en conformité avec la norme EN 16005, la sécurité  des clients est assurée par trois détecteurs situés de part et d’autre, des portes SAS cintrées ainsi qu’un supplémentaire au milieu du passage libre. Un délai de fabrication et de pose très court « Le délai de fabrication de ces portes automatiques sur-mesure est de seulement 8 semaines et il faut compter 12 semaines de l’étude à la livraison. C’est ce qui fait notre spécificité chez Portalp » indique Christophe Ferrero. L’installation de chaque porte SAS a été réalisée par cinq techniciens en une semaine. Pour faciliter et optimiser le temps de pose sur chantier, la structure aluminium des portes, dont chaque vantail pèse 120 kg, est pré-assemblée et pré-percée en usine. « Afin d’optimiser la durée de vie et la fiabilité de ces deux nouvelles structures, nous avons proposé à Monsieur Deschamps un contrat de maintenance assuré par notre équipe régionale qui intervient 7 jours /7, 24 h/ 24. Une offre qu’il a immédiatement accepté car celle-ci lui permet de bénéficier en plus d’une extension de garantie à cinq ans » conclut Christophe Ferrero. Cette offre de maintenance complète le service que Portalp propose tout au long d’un projet à ses clients. De l’accompagnement à l’étude en passant par la fabrication sur mesure et made in France, les équipes expérimentées de Portalp fournissent une offre globale et complète au secteur des petites et grandes enseignes. http://www.portalp.com/
Il y a 3 ans et 111 jours

Le marché de l’immobilier logistique s’envole en 2021

Avec une hausse significative de 34% par rapport à l’année 2020 et de 12% par rapport à l’année 2019, le secteur connaît une évolution très favorable. Point à date sur ce marché en pleine expansion malgré la crise sanitaire et qui, selon les régions, affiche des résultats bien au-delà des prévisions initiales. Quelques faits marquants : Plus de 3.700.000 m² transactés (bâtiments ICPE de plus de 10.000m²), soit une augmentation de la demande placée de 34 % par rapport à 2020 et 12 % par rapport à 2019La région des Hauts-de-France représente à elle-seule 28 % du marché globalLes opérations de plus de 50.000 m² sont de retour et représentent 28 % du marchéLes opérations de construction (clé en main) représentent environ 45 % du marché global Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché (50% des transactions)La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s’accélère : on observe une pénurie de terrains de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l’hexagone. Les prix ont donc été multipliés par 3 sur certains secteursLes coûts de construction et les loyers progressentLes taux de capitalisation prime sont de l’ordre de 3,5%.Chiffres clefs et tendances Sur l’année 2021, EOL comptabilise 3,7 millions m² de surfaces placées (dont 1.271.000 m² sur le dernier trimestre) pour 143 transactions. Des chiffres en forte hausse par rapport à 2020 (2.785.000 m² et 107 transactions), mais également par rapport à l’année 2019 (3.377.000 m² et 112 transactions).Les 4 marchés de la dorsale (Lille, Paris, Lyon et Marseille) représentent 70 % de la demande placée, ce résultat est principalement lié à la performance exceptionnelle des Hauts-de-France et à la bonne performance de l’Ile-de-France. Le manque d’offre disponible et l’absence de développement limitent les performances de Lyon et Marseille. Malgré le peu de fonciers disponibles et l’absence de projets de développement à court terme, l’Ile-de-France affiche une performance satisfaisante avec plus de 800.000 m² placés (+ 45 % par rapport à 2019), essentiellement sur des immeubles existants (61 % des transactions). Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France : La région des Hauts-de-France bat encore un record inédit avec 1.070.000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français).Pour Laurent Sabatucci, directeur associé, fondateur EOL : « Près de 3500 emplois au cours de l’année 2021 ont été créés et la logistique a généré un investissement privé de plus 500 millions d’euros. La région Hauts-de-France a mené une stratégie « logistique friendly » et a séduit de grands acteurs, rappelons-nous des opérations de Seb et La Redoute qui ont marquées l’année 2021. »Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) : 400.000 m² transactés en 2021. 3ème région de France en termes de demande placée loin derrière les Hauts-de-France et l’Ile-de-France, Lyon souffre du manque de développement et d’un stock d’offres disponibles très faible. Très forte tension sur l’offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%). Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clés en main ont été commercialisés. Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) : 288.000 m² placés. 5ème région de France en termes de demande placée. Une baisse continue du taux de vacance (4%). Des loyers en hausse. A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) :Avec plus de 300.000 m² conclus en 2021, cette région confirme sa position de pôle majeur et occupe la 4ième place des régions en termes de demande placée derrière les Hauts-de-France, Paris et Lyon.Le nombre d’opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable.Les loyers sont en hausse modérée. Le marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) : 70.000 m² transactésPeu de transactions et très peu d’offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées. Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché qui reste atone (85.000 m²) compte tenu du manque d’offres disponibles.Un taux de vacance toujours faible.EOL acteur de référence du secteur en France et à l’internationalEn France, au global, EOL a conclu 570.000 m² de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110.000 m² pour le compte de La Redoute à Cambrai (59).En Europe, après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20 Ha en Pologne pour y développer un projet de plus de 80.000 m2pour l’un de ses clients français.EOL poursuit l’accélération de la décarbonation des entrepôts EOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd’hui d’accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. L’application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.
Il y a 3 ans et 116 jours

L’économie de l’hydrogène laisse entrevoir une nouvelle dynamique énergétique mondiale

La croissance rapide de l’économie mondiale de l’hydrogène pourrait apporter des changements géoéconomiques et géopolitiques importants en générant une vague d’interdépendances inédites, selon une nouvelle analyse de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). D’après le rapport intitulé « Geopolitics of the Energy Transformation: The Hydrogen Factor », l’hydrogène serait en train de modifier la géographie du commerce de l’énergie et de régionaliser les relations énergétiques, comme en témoigne l’émergence de nouveaux centres d’influence géopolitique construits autour de la production et de l’utilisation de l’hydrogène, alors que le commerce traditionnel du pétrole et du gaz est en déclin.Sous l’effet de l’urgence climatique et des engagements des pays à réduire leurs émissions nettes à zéro, l’IRENA estime que l’hydrogène couvrira jusqu’à 12 % de la consommation mondiale d’énergie d’ici 2050. La croissance du commerce et des investissements ciblés sur un marché dominé par les combustibles fossiles et actuellement évalué à 174 milliards d’USD va probablement stimuler la compétitivité économique et modifier le panorama de la politique étrangère avec la conclusion d’accords bilatéraux très éloignés du type de relations qui caractérisaient le marché des hydrocarbures au XXe siècle.« L’hydrogène pourrait s’avérer être le chaînon manquant vers un avenir énergétique sans danger pour le climat », signale Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA. « L’hydrogène profite clairement de la révolution des énergies renouvelables, l’hydrogène vert s’imposant comme le joker qui permettra d’atteindre la neutralité climatique sans compromettre la croissance industrielle et le développement social. Mais l’hydrogène n’est pas le nouveau pétrole. Et la transition ne consiste pas à changer de carburant mais à changer de système, d’où des perturbations politiques, techniques, environnementales et économiques. »« C’est l’hydrogène vert qui amènera toutes sortes de nouveaux participants sur le marché, diversifiera les itinéraires et les sources d’approvisionnements et entraînera une déconcentration du pouvoir vers une multitude d’acteurs. Avec la coopération internationale, le marché de l’hydrogène pourrait être plus démocratique et plus inclusif, et offrir de nouvelles perspectives aussi bien aux pays développés qu’aux pays en développement. »L’IRENA estime que plus de 30 % de l’hydrogène pourrait être dédié au commerce transfrontalier d’ici 2050, un pourcentage plus élevé que pour le gaz naturel aujourd’hui. Des pays qui ne sont pas des acteurs traditionnels du négoce d’énergie établissent des relations bilatérales autour de l’hydrogène. Alors que de plus en plus d’intervenants et de nouvelles classes d’importateurs et d’exportateurs nets émergent sur la scène mondiale, il est peu probable qu’on assiste à une militarisation et à une cartellisation du commerce de l’hydrogène, contrairement à ce qu’on observe avec l’influence géopolitique du pétrole et du gaz.Le commerce transfrontalier d’hydrogène est appelé à se développer considérablement. En effet, plus de 30 pays et régions prévoient déjà aujourd’hui une forte activité commerciale. Certains pays qui se projettent en tant que futurs importateurs, comme le Japon et l’Allemagne, misent déjà sur la diplomatie dans le domaine de l’hydrogène. Les exportateurs de combustibles fossiles considèrent de plus en plus l’hydrogène propre comme un moyen intéressant de diversifier leur économie. C’est le cas, par exemple, de l’Australie, d’Oman, de l’Arabie saoudite ou des Émirats arabes unis. Néanmoins, des stratégies de transition économique plus larges s’imposent car l’hydrogène ne compensera pas les pertes de revenus du pétrole et du gaz.Le potentiel technique de production d’hydrogène dépasse largement la demande mondiale estimée. Les pays les plus capables de produire de l’électricité renouvelable bon marché seront les mieux placés pour produire de l’hydrogène vert compétitif. Alors que certains pays comme le Chili, le Maroc ou la Namibie sont aujourd’hui des importateurs nets d’énergie, ils sont en passe de devenir des exportateurs d’hydrogène vert. Tirer parti du potentiel de régions comme l’Afrique, les Amériques, le Moyen-Orient et l’Océanie pourrait limiter le risque de concentration des exportations, mais de nombreux pays auront besoin de transferts de technologie, d’infrastructures et d’investissements à grande échelle.La géopolitique de l’hydrogène propre se déroulera probablement en différentes étapes. D’après le rapport, on assistera dans les années 2020 à une grande course au leadership technologique. Mais la demande ne devrait décoller qu’au milieu des années 2030. À ce moment-là, l’hydrogène vert concurrencera les coûts de l’hydrogène fossile à l’échelle mondiale, un phénomène annoncé encore plus tôt dans des pays comme la Chine, le Brésil et l’Inde. L’hydrogène vert était déjà abordable en Europe lors de la flambée des prix du gaz naturel en 2021. La remise à neuf des gazoducs devrait encore stimuler la demande et faciliter le commerce de l’hydrogène.Les pays dotés d’un vaste potentiel d’énergie renouvelable pourraient devenir des sites d’industrialisation verte et utiliser leur potentiel pour attirer des industries très énergivores. De plus, prendre part à la chaîne de valeur de l’hydrogène peut stimuler la compétitivité économique. La fabrication d’équipements comme les électrolyseurs et les piles à combustible, en particulier, pourrait stimuler l’activité. La Chine, le Japon et l’Europe ont déjà acquis une longueur d’avance dans la production, mais l’innovation transformera encore le paysage manufacturier actuel.L’hydrogène vert peut renforcer l’indépendance, la sécurité et la résilience énergétiques en réduisant la dépendance aux importations et la volatilité des prix et en renforçant la flexibilité du système énergétique. Cependant, les matières premières nécessaires à l’hydrogène et aux technologies renouvelables posent la question de la sécurité matérielle. Les pénuries et les fluctuations de prix pourraient se répercuter sur les chaînes d’approvisionnement en hydrogène et avoir une incidence négative sur les coûts et les revenus.Façonner les règles, les normes et la gouvernance de l’hydrogène pourrait conduire à une concurrence géopolitique ou ouvrir une nouvelle ère de coopération internationale renforcée. En particulier, aider les pays en développement à déployer des technologies de l’hydrogène vert et à développer les industries de l’hydrogène permettrait d’éviter d’accentuer encore les écarts en matière de décarbonisation au niveau mondial et favoriserait l’équité et l’inclusion en créant des chaînes de valeur locales, des industries vertes et des emplois dans les pays riches en énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 117 jours

Évolution des filières de recyclage : quel avenir pour le service public de gestion des déchets ?

La plupart de ces mesures, dont AMORCE a souvent été à l’origine, vont dans le bon sens. Mais des arbitrages précipités et rarement concertés avec les collectivités en charge depuis des décennies de la gestion des déchets laissent craindre des résultats en trompe-l’œil.Certaines décisions risquent en effet d’entraîner des conséquences beaucoup moins positives pour l’avenir du service public, pour la fiscalité locale, et un fort risque de démobilisation des élus et des acteurs territoriaux trop souvent mis devant le fait accompli. Cette déstabilisation progressive du service public de gestion des déchets a connu un nouveau point d’orgue avec la décision récente de bouleverser la filière des emballages.100 % des échéances reportées sur les nouvelles filières de recyclage aux dépens des collectivités et des contribuables locauxEn cette rentrée 2022, AMORCE fait d’abord le constat amer que si l’augmentation massive de la taxe sur le stockage des déchets (TGAP) a été effective dès le début du mandat, sans un jour de retard en 2018, aucune des nouvelles filières de collectes sélectives (jouets, sport et loisirs, bricolage, jardinerie…) qui devaient justement permettre de réduire le stockage des déchets n’est opérationnelle au 1er janvier 2022 comme le prévoyait la loi Agec. Pendant 4 ans, la TGAP aura ainsi rapporté des centaines de millions d’euros au budget de l’État sur le dos des collectivités, y compris les plus vertueuses en matière de recyclage.Le constat est le même pour la filière de recyclage des emballages professionnels de la restauration qui devait initialement être mise en place au 1er janvier 2021 et qui a été reportée de deux ans. Pire encore, 12 ans après la loi Grenelle qui prévoyait déjà un dispositif financier pour gérer les déchets du bâtiment, la mise en place de la filière a de nouveau été reportée d’un an sous la pression des metteurs sur le marché à l’aube de la campagne présidentielle. Et ce, sans aucune concertation avec les collectivités locales concernées qui ont été mises devant le fait accompli. Ces reports successifs laissent des dizaines de milliers de tonnes de déchets à la charge des collectivités et des contribuables locaux.Des changements de règles du jeu pour la filière des emballages et d’autres filières existantes qui risquent de fragiliser lourdement l’organisation du service public de gestion des déchetsConcernant les filières déjà en fonctionnement (emballages, déchets électriques et électroniques, déchets dangereux …), AMORCE déplore une simplification dangereuse des cahiers des charges des éco-organismes, pourtant déjà en situation monopolistique. Les contrats avec les éco-organismes sont de plus en plus déséquilibrés et fragilisent l’action des collectivités. AMORCE déplore également l’affaiblissement de l’ambition initiale de la loi Agec sur les objectifs environnementaux, avec très peu de moyens supplémentaires de coercition pour l’État en cas de non-atteinte de ces objectifs, alors que ce dernier sait être beaucoup plus sévère avec les obligations des collectivités locales.Mais c'est surtout la décision récente de donner à l’éco-organisme le contrôle exclusif de la plupart des flux de déchets d’emballages en plastique, à l’exception des bouteilles et flacons, qui pose question sur les objectifs visés. Une décision prise sans véritable concertation, ni évaluation environnementale et économique, et sans garantie que cela améliore le recyclage des nouveaux plastiques que doivent désormais trier les Français. Ce faisant, les collectivités apparaissent à nouveau comme les variables d’ajustement des stratégies industrielles des metteurs sur le marché en quête de résine, alors qu’elles ont dû investir des centaines de millions d’euros d'argent public, payé par les contribuables, dans de nouveaux centres de tri aujourd’hui remis partiellement en cause. AMORCE dénonce enfin le développement souterrain des automates de consignation des bouteilles en plastique, dernier gisement de déchets qui pourrait encore être trié par les collectivités, le seul ayant de la valeur et faisant baisser le coût du service public des déchets. Le développement de ces automates sur le territoire entre contradiction complète avec l’accord établi avec le gouvernement dans la loi Agec sur le report de ces dispositifs face à l’opposition de nombreux acteurs.Un risque important de démobilisation des collectivités et des élus locauxLes collectivités locales, qui ont été jusqu’ici des acteurs majeurs de l’économie circulaire à l’échelle des territoires, se sentent de plus en plus otages des stratégies commerciales et industrielles nationales ou internationales qui sont très éloignées des préoccupations des citoyens et des enjeux environnementaux de long terme. Sans visibilité sur l’avenir, et impactés financièrement par des décisions ne prenant pas en compte le service public de première nécessité de gestion des déchets, les élus locaux sont de plus en plus nombreux à s’interroger sur leur motivation à s’engager dans les filières de recyclage et à signer les futurs contrats avec les éco-organismes.AMORCE appelle donc le gouvernement à un rééquilibrage des échanges et des décisions entre industriels et collectivités en matière de gestion des déchets, pour éviter la démobilisation, voire le retrait massif des collectivités de nombreuses filières de collecte sélective et de recyclage, dont elles sont la clé de voute. AMORCE présentera dans les prochaines semaines ses propositions en ce sens aux candidats à l’élection présidentielle.
Il y a 3 ans et 124 jours

Avec la création du pôle Edilians Energie Environnement dirigé par Olivier Delattre, Edilians mise sur la technicité du toit pour se développer

Tout en continuant de se concentrer sur son métier historique, Edilians, leader français de la tuile terre cuite, anticipe le futur en mettant en place une nouvelle organisation. Avec la création du pôle Edilians Energie Environnement et la nomination d’Olivier Delattre à sa direction, l’entreprise se dote d’une équipe dédiée au marketing stratégique et au développement d’une offre systèmes complète au service de l’éco-habitat. Olivier Delattre nommé à la tête d’Edilians Energie Environnement A 51 ans, Olivier Delattre vient de prendre la direction du nouveau pôle Edilians Energie Environnement. Membre du comité exécutif, il a en charge le marketing stratégique et la RSE. Il aura pour mission de créer des synergies entre la tuile et tous les éléments de la toiture que sont le solaire, l’isolation, la ventilation, l’étanchéité et la collecte des eaux pluviales. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’ICAM et d’un MBA de l’EM Lyon Business School, il bénéficie d’une solide expérience de près de 30 ans dans l’industrie des matériaux de construction en France et à l’international. En 1993, il débute sa carrière en audit interne chez Lafarge, groupe dans lequel il occupe ensuite différentes fonctions de marketing, d’innovation et de développement. En 2014, il rejoint le groupe Knauf Insulation aux postes de Directeur Développement International Produits Marchés puis Directeur Innovation. « Je suis ravi et fier de rejoindre le leader français de la tuile terre cuite et de porter son ambition de façonner un avenir durable en plaçant la toiture au cœur de l’éco-habitat » souligne Olivier Delattre. Pascal Casanova, Président d’Edilians déclare « c’est avec grand plaisir que nous accueillons Olivier Delattre dont la nomination démontre notre engagement en faveur du développement durable et de l’éco-habitat ». Une organisation commerciale France et Export repensée En parallèle à la création du pôle Edilians Energie Environnement, Edilians renforce son engagement de proximité auprès de ses clients couvreurs et négociants. Cette volonté s’illustre par une réorganisation de l’équipe commerciale en s’appuyant sur l’expertise de collaborateurs présents dans l’entreprise depuis plusieurs années. Pilotée par Frédéric Fabien, celle-ci repose désormais sur : • deux Directeurs des Ventes France, Stéphane Ducruet pour le Nord et l’Est et Pierre-Jean Raynaud pour la zone Ouest et Sud, • ainsi que sur Carine Mereni, Directrice des Ventes Export. Quant à Thierry Fajardo, il reste Directeur Régional des Ventes pour la région Sud Ouest. Enfin, pour définir et mettre en œuvre la stratégie commerciale France et Export, Olivier Lafore est nommé Directeur Stratégie Commerciale et Grands Comptes Négoces. http://www.edilians.com/
Il y a 3 ans et 127 jours

Les puces de Montreuil à l'est de Paris auront lieu 4 jours par semaine pendant les travaux

Outre la transformation du rond-point situé au-dessus du périphérique en esplanade végétalisée, le projet porté par la mairie, pour un coût estimé à 100 millions d'euros, prévoit la construction d'une double halle à la place du parking extérieur occupé aujourd'hui trois jours par semaine par les puces.A partir de juin 2023 et pendant quatre ans, les puciers iront occuper 320 emplacements tout le long d'une avenue voisine menant à la porte de Vincennes, a indiqué Olivia Polski, l'adjointe au commerce de la maire PS Anne Hidalgo.Alors que ce marché se tient aujourd'hui du samedi au lundi, les commerçants pourront pendant la phase transitoire aussi exercer le vendredi, afin de "s'y retrouver économiquement" et que la délégation de service public (DSP) soit "équilibrée" entre les recettes des droits de place et les charges, a expliqué Mme Polski.Le redéménagement vers la halle, qui doit être livrée à l'automne 2026, est prévu pour mai ou juin 2027, selon l'adjointe socialiste qui mettra en place une commission de règlement à l'amiable (CRA), comme sur les chantiers du tramway, pour compenser sur justificatif les éventuelles pertes de recettes des commerçants.La halle, qui suscite l'inquiétude des quelque 390 commerçants, dont 250 titulaires et 140 "volants", doit permettre "de garder les commerçants et d'améliorer la présentation et l'attractivité pour le client", a affirmé à l'AFP le maire du XXe arrondissement Eric Pliez."On ne veut en faire ni un centre commercial ni un marché de luxe", a insisté le maire, qui veut que les puces, connues des amateurs de fripes et de brocante, "gardent un caractère populaire".Le projet présenté fin 2021, qui prévoyait 240 emplacements dans la halle en contrepartie d'une ouverture cinq jours sur six, sera rediscuté à partir de fin janvier, selon le président du syndicat des puciers Djamel Zidani, qui veut aboutir à un "vrai marché aux puces avec 350 emplacements".La mairie doit vendre le terrain au promoteur Nexity qui construira le lot, racheté ensuite pour 26 millions d'euros par la mairie.
Il y a 3 ans et 132 jours

SMAC cède Resipoly et Eurosyntec au groupe MAPEI

Cette vente s’inscrit pleinement dans la stratégie de SMAC qui se recentre sur son cœur de métier, à savoir son activité de travaux : étanchéité, bardage, façade architecturale, rénovation énergétique ainsi que l’entretien et la maintenance de l’enveloppe du bâtiment.En cohérence avec cette stratégie, SMAC avait initié dès 2020 la vente de ses filiales industrielles, dont la cession de RESIPOLY et d’EUROSYNTEC marque l’achèvement. Il s’agit pour SMAC d’une réelle opportunité. L’entreprise souhaite ainsi se concentrer sur sa raison d’être, à savoir : concevoir, construire et entretenir de manière éco-responsable l’enveloppe du patrimoine immobilier d’aujourd’hui et de demain. Il est en effet à noter que le secteur du bâtiment représente plus de 40 % de l’énergie totale consommée et génère plus de 20 % des émissions globales de gaz à effet de serre.Construire et rénover les enveloppes des bâtiments qui modèlent nos villes et nos paysages constituent un enjeu environnemental fort. À travers ses choix stratégiques, SMAC s’engage pleinement pour relever ce défi via ses activités de travaux et de services, jouer un rôle d’acteur majeur de la ville durable et contribuer à l’amélioration de la vie quotidienne des citoyens.Rappelons qu’au début du mois de mars, SMAC a finalisé la vente d’AXTER, son pôle de production et de commercialisation de membranes, et en avril la vente de SKYDÔME et ESSEMES Services spécialisées dans la production, la commercialisation et l’installation de lanterneaux.
Il y a 3 ans et 135 jours

Wavin réinvente son centre de formation Wavin Academy

Le fabricant se pose comme objectif de mettre en place des centres de formation dans l’ensemble des pays où il est implanté. Dans le cadre du déploiement de ce nouveau concept international, Wavin France a entièrement repensé son centre de formation Wavin Academy situé en Auvergne, au siège de Varennes-sur-Allier (03). Après plusieurs mois d’études et de travaux, la Wavin Academy ouvrira ses portes à l’automne2021 et permettra des sessions de formations pointues dans un cadre parfaitement adapté. Dans le prolongement des formations jusqu’alors proposées dans son centre Technopole, la Wavin Academy propose des formations théoriques et techniques dans un tout nouveau cadre où une large place est destinée à la mise en situation des solutions Wavin.Des formations sur mesure pour partager le savoir-faire WavinAvec plus de 600 m2 répartis sur 2 bâtiments, le nouveau centre Wavin Academy a été pensé pour s’adapter à toutes les configurations de formation : amphithéâtre, ateliers pratiques destinés aux solutions TP et Construction, fosses de mises en situation des solutions TP…La Wavin Academy propose des formations accessibles, claires et ludiques à l’ensemble des acteurs impliqués dans les chaînes de décision et de mises en œuvre : maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, entreprises de Travaux Publics et de la construction, distributeurs et installateurs (plombiers, chauffagistes...). Elle répond aux besoins de formation des partenaires du fabricant pour s’assurer du bon déroulement des chantiers. Wavin y apporte un enseignement concret dans des ateliers reproduisant les environnements de chantiers tels qu’ils sont pratiqués en réel.Au cœur de ce nouveau centre, un éclairage complet est proposé sur les solutions Wavin pour les Travaux Publics (tubes polypropylène, bassins de rétention, boites d’inspection et regards de visite Tegra, avaloirs de chaussée…) et pour le Bâtiment (hydrodistribution, raccords multicouches, planchers chauffants, plafonds climatiques, systèmes de régulation de chauffage, multiconnecteurs…). Les produits sont présents physiquement pour les voir et les toucher.Le déploiement de la Wavin Academy témoigne de la volonté d’accompagnement de ses partenaires par le fabricant. De la formation au suivi des chantiers, de la préconisation des produits à leur mise en œuvre, les équipes du bureau d’études et commerciales Wavin s’attachent à développer une relation de proximité avec leurs partenaires à chaque étape du chantier.Au cœur de la Wavin Academy, en situation de chantier ou à distance via Teams ou des webinars, les équipes Wavin n’ont de cesse de se consacrer à la formation des professionnels du Bâtiment et des Travaux Publics pour une mise en œuvre technique des solutions dans les règles de l’art comme dans le respect des cadres normatifs et législatifs.C’est pourquoi, chaque partenaire Wavin peut faire appel aux équipes de la Wavin Academy pour demander la mise en place de formation sur mesure au siège du fabricant voire chez le client ou encore directement sur le chantier. Idéalement situé, en plein cœur de la France en Auvergne, la Wavin Academy est très facile d’accès grâce à sa proximité avec Vichy et Clermont-Ferrand.Des formations pour les acteurs de demainParce que les étudiants constituent l’avenir du secteur, Wavin propose également des sessions de formation au sein des CFA TP tels que le CFA d’Egletons et CFA de Mallemort. En 2020, malgré un contexte sanitaire particulier, 150 étudiants ont été formés par Wavin. Ces formations sont venues compléter celles de 400 professionnels des Travaux Publics et du Bâtiment. Pour un encadrement parfait et un accompagnement idéal, les sessions de formation de la Wavin Academy sont dispensées en moyenne sur 2 jours.
Il y a 3 ans et 150 jours

La SNCF veut développer les commerces dans ses gares en misant sur la diversité et la qualité

Depuis le 1er avril, c'est lui qui pilote la gestion de l'ensemble de l'offre commerciale dans les 3.000 gares de France, du marchand de journaux à la galerie marchande.Avec, pour commencer, un audit: "ces gares, pour la première fois, on les a pensées en fonction du nombre de voyageurs bien sûr, mais aussi de ce qui se passe à cinq minutes à pied ou sept minutes en voiture. La façon dont on va faire vivre la gare va dépendre de son environnement", détaille-t-il.Il s'agit aussi de sonder les attentes des voyageurs. "Le parcours en gare contribue à près de 20% de la satisfaction des clients", relève-t-il. "Ce qui nous remonte, c'est la diversification des enseignes, l'ambiance, et le fait que ça contribue à leur occupation ou leur distraction pendant le temps passé en gare.""Les gens nous disent que les gares sont souvent perçues comme des lieux de passage un peu froids et, les commerces, c'est ce qui donne de la chaleur et du rapport humain", poursuit-il.Les revenus tirés des commerces servent à entretenir et rénover les gares, et aussi à faire baisser le "toucher de quai" payé par les opérateurs ferroviaires pour s'y arrêter.L'idée est donc de trouver le bon équilibre entre le sandwich rapide et le restaurant, le marchand de journaux, la supérette, le cabinet médical, l'atelier de réparation de vélos... et aussi entre les voyageurs et ceux qui ne prennent pas le train (20% de la fréquentation à Paris-Montparnasse). Avec éventuellement des baux provisoires permettant de tester des formules nouvelles."Il n'y a pas de formule magique. Ca dépend des gares." Meilleur accueilIl reprend le mantra de sa patronne Marlène Dolveck, la directrice générale de SNCF Gares & Connexions (le gestionnaire des gares, filiale de SNCF Réseau): "Notre seule volonté, c'est de donner envie de prendre le train et, la première étape, c'est la gare. C'est ça qui est le moteur de l'action.""On n'en est qu'au début de l'histoire", seules quelques gares ayant été aménagées jusqu'à présent, et certaines boutiques ayant mis la clef sous la porte pour cause de pandémie, estime M. Poli.Concrètement, il veut "mieux travailler avec les élus locaux" et avec les commerçants.Sa société promet de chouchouter ces derniers, en échange d'engagements sur la qualité, avec une charte sur l'accueil, et d'efforts sur la fidélisation des clients et sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)."On va pondérer beaucoup plus ces critères-là dans la façon dont on construit les appels d'offres", avance-t-il, citant le tri des déchets ou la favorisation de l'apprentissage."Je préfère faire venir une nouvelle marque plutôt que quelqu'un qui est déjà installé, même si ça a un coût pour nous", ajoute le responsable.Les commerces en gare apportaient avant le Covid-19 quelque 250 millions d'euros de redevance, sur un chiffre d'affaires de 1,6 milliard pour SNCF Gares & Connexions."L'idée, c'est d'augmenter" ce montant, indique Raphaël Poli, qui dit n'avoir pas encore d'objectifs précis. "On a des demandes tant d'élus que de commerçants de venir s'installer en gare."Mais "la priorité, c'est la sécurité des flux" de voyageurs, insiste-il. "Une gare n'est pas un centre commercial, clairement."Le projet de transformation de la Gare du Nord, à Paris, était "une exception", soupire-t-il. La SNCF a d'ailleurs préféré arrêter le projet, particulièrement controversé, de son agrandissement, lancé par des équipes précédentes avec la foncière d'Auchan.Cette mauvaise expérience ne condamne pas pour autant l'alliance avec des foncières pour valoriser des bâtiments importants, dit-il, mettant en avant les succès de Saint-Lazare et Montparnasse à Paris, ou de Rennes. Mais "il n'y a pas de politique généralisée de partenariat".
Il y a 3 ans et 153 jours

Nos conseils pour préparer un produit nettoyant pour la cuisine

La cuisine est un lieu où on vit et où on crée. Il s’agit littéralement d’un endroit où les différents éléments se rencontrent. C’est probablement aussi pour cela que c’est l’endroit qui exige le plus d’attention en termes d’entretien et de nettoyage. Comment faire pour le cœur de votre ménage reste toujours en parfaite condition ? Si vous ne faites pas partie des amateurs des produits chimiques qui, à long terme, finissent toujours par dégrader les traitements de surface et qui sont surtout une charge pour l’environnement, nous vous invitons à apprendre comment préparer un nettoyant maison qui prendra soin des éviers de cuisine, de la vaisselle et des meubles de la cuisine. Son principal atout réside dans le fait qu’il est non seulement respectueux des équipements de la cuisine, mais aussi et surtout de la nature. La cuisine est un lieu où on vit et où on crée. Il s’agit littéralement d’un endroit où les différents éléments se rencontrent. C’est probablement aussi pour cela que c’est l’endroit qui exige le plus d’attention en termes d’entretien et de nettoyage. Comment faire pour le cœur de votre ménage reste toujours en parfaite condition ? Si vous ne faites pas partie des amateurs des produits chimiques qui, à long terme, finissent toujours par dégrader les traitements de surface et qui sont surtout une charge pour l’environnement, nous vous invitons à apprendre comment préparer un nettoyant maison qui prendra soin des éviers de cuisine, de la vaisselle et des meubles de la cuisine. Son principal atout réside dans le fait qu’il est non seulement respectueux des équipements de la cuisine, mais aussi et surtout de la nature. Qu’est-ce qui se cache dans les nettoyants ? Lorsque vous vous baladez dans une droguerie ou au rayon droguerie de votre centre commercial, votre attention sera certainement attirée par divers flacons et bouteilles de toutes les couleurs et de toutes les formes qui vous promettent un ménage hygiéniquement propre. Il suffira « juste » de payer un prix différent en fonction des différents produits. Lorsque vous y regardez cependant de plus près, vous vous rendrez compte que leur composition est pratiquement identique et qu’en plus, vous avez déjà chez vous la majorité de leurs ingrédients. Vos éviers, votre vaisselle et vos meubles de cuisine peuvent donc briller de propreté pour bien moins cher, sans avoir besoin de produits chimiques et en ayant en plus un parfum naturel. À la base de la plupart des produits nettoyants, vous ne trouverez en effet rien d’autre que du vinaigre + « quelque chose » et un parfum. Parmi les autres produits nettoyants naturels que vous avez généralement dans vos tiroirs ou dans votre réfrigérateur, citons encore le jus de citron et le bicarbonate de soude. Un produit de premier secours qui n’est pas destiné qu’aux éviers de cuisine Achetez un flacon pulvérisateur (vous en trouverez pour quelques euros au rayon des produits ménagers), une bouteille de vinaigre ordinaire et des huiles essentielles pour que le produit sente bon. Pour la cuisine, nous vous recommanderions par exemple une huile au parfum de mandarine (qui réduit le stress), de citron (qui vous rend plus optimiste) ou d’orange (qui vous tranquillise). Vous pourrez également miser sur des parfums boisés (sapin, cèdre, pin sylvestre). Notre produit nettoyant universel pour la cuisine sera capable d’éliminer les impuretés, les traces de graisse et les traces de nourriture séchée qui se trouvent dans l’évier ou sur les différentes surfaces de votre cuisine. Comment préparer ce produit nettoyant ? Dans un récipient, mélanger 125 ml de vinaigre, 250 ml d’eau et ajouter 20 gouttes d’huile essentielle. Avant d’utiliser ce produit, il faudra toujours bien le mélanger. Appliquer le produit sur la surface à traiter à l’aide du pulvérisateur et frotter ensuite la surface avec un chiffon doux. Pour la plaque vitrocéramique et pour un nettoyage plus approfondi de l’évier Cuisiner sur une plaque vitrocéramique fait partie des tendances de ces dernières années. Les cuisinières à gaz classiques ont perdu beaucoup de leur popularité. Sur les plaques vitrocéramiques, il est conseillé d’utiliser une « pâte », soit un produit plus dense grâce auquel vous éliminerez plus facilement les impuretés « incrustées » sans pour autant endommager les surfaces. Cette pâte est également idéale pour nettoyer les éviers de cuisine et en éliminer les éventuelles taches et impuretés séchées. Cette pâte améliorera également la brillance naturelle des éviers en inox. Pour préparer cette pâte nettoyante, vous aurez besoin de jus de citron et de bicarbonate de soude. Vous pourrez à nouveau améliorer l’atmosphère de votre cuisine en y ajoutant quelques gouttes d’huiles essentielles (3 à 5 gouttes suffiront). Comment procéder ? Presser le jus d’un petit citron et y mélanger ensuite progressivement le bicarbonate de soude jusqu’à ce que vous obteniez une pâte épaisse. Pour finir, ajouter de l’huile essentielle et bien mélanger. Appliquer ensuite cette pâte sur les surfaces à traiter, laisser agir quelques instants et éliminer ensuite les impuretés en frottant la surface en faisant des mouvements circulaires. Un nettoyant à base de sable pour les éviers en céramique Toutes les surfaces ne sont cependant pas aptes à affronter l’intensité de l’acide citrique. En alternative au nettoyant pâteux, vous pourrez utiliser du bicarbonate de soude, du carbonate de sodium et un peu d’huile essentielle. L’avantage de ce produit maison est que vous pourrez le conserver plus longtemps. Vous aurez besoin des ingrédients suivants : 1 tasse de bicarbonate de soude, 1 tasse de carbonate de sodium et 15 à 20 gouttes d’huile essentielle. Bien mélanger le tout et placer ensuite dans un récipient muni d’un couvercle. Lors de l’utilisation, appliquer la poudre sur la surface à traiter et utiliser un chiffon humide pour former une sorte de « bouillie ». Laisser agir et frotter ensuite la surface pour en éliminer les impuretés. Rincer enfin la surface et la sécher avec un chiffon.
Il y a 3 ans et 157 jours

S'amuser pour mieux acheter, le nouveau crédo des centres commerciaux

La volonté de mettre du loisir au milieu des commerces n'est pas complètement nouvelle: déjà en 2019, la société Reed Midem, qui organise le Mapic, avait annoncé que le salon serait désormais couplé avec un autre événement nommé LeisurUp, dédié aux loisirs."Le Covid est passé par là et ça a été un moteur d'accélération de cette tendance", indique à l'AFP Nathalie Depetro, directrice du Mapic.Avec les confinements, de nombreux Français ont en effet pris le pli des achats en ligne et ne voient plus l'intérêt de se déplacer jusqu'au centre commercial, sauf pour pouvoir y faire autre chose que leurs achats habituels."On est passé d'un commerce de besoin, à un commerce dit d'envie", estime Christian Dubois, expert en distribution au sein du cabinet de conseil Cushman & Wakefield.Cette année, 50% de la zone d'exposition du Mapic est ainsi dédiée aux opérateurs de loisirs. Au milieu des stands où s'échangent cartes de visite et promesses de contrats, les promoteurs et investisseurs en costume peuvent ainsi se lancer dans une partie de jeux vidéo. Certains envoient des ballons sur un mur où est représentée une cage de football ou tirent autour d'eux avec un fusil en plastique, lunettes de réalité virtuelle sur les yeux.Malgré la pandémie, qui a beaucoup pesé sur les activités de loisirs, "on sent vraiment un engouement des centres commerciaux pour nos installations", commente Peggy Parisot, responsable marketing et communication de la société NeoXperience, qui crée des "arènes" de jeux vidéo."Les clients cherchent une solution clé en main", pour remplir des espaces vides, ajoute-t-elle. Et plus les installations sont faciles à installer et à désinstaller, plus le centre commercial peut créer un sentiment de surprise pour le consommateur.
Il y a 3 ans et 164 jours

Korus fête ses 30 ans et réaffirme sa signature « Partout au bon endroit »

L’occasion de revenir sur le développement de cette ETI française indépendante qui a su s’adapter aux évolutions et aux attentes de son marché, tout en préservant une valeur fondamentale : placer l’utilisateur au centre de ses préoccupations pour lui permettre d’être « partout au bon endroit ».En 1991, Charles Marcolin crée Korus à La Murette en Isère en s’appuyant sur un concept technologique innovant : l’automate bancaire. Dès 1998, la société élargit son savoir-faire à l’aménagement d’espaces des agences bancaires. Korus se développe ainsi rapidement en s’ouvrant à de nouveaux secteurs au fil des années : espaces commerciaux (retail), secteur médical, espaces tertiaires, hôtellerie, loisirs…En 30 ans, le métier a aussi beaucoup évolué. Il y a encore 10 ans, les bureaux ou les points de vente d’une société s’intégraient principalement dans un projet immobilier. Désormais, Korus imagine des espaces de travail et de services qui répondent d’abord à une vision stratégique : marque employeur, culture managériale (dont la « symétrie des attentions »), expérience client - collaborateur... Korus conçoit et réalise ainsi des espaces de travail performants du point de vue économique, commercial, environnemental, identitaire mais aussi social et sociétal. L’objectif est de créer des lieux de vie qui apportent un retour sur investissement mesurable, notamment en termes de « valeur d’usage ».C’est aussi pourquoi Korus profite de cet anniversaire pour réinventer son identité visuelle. La société adopte un nouveau logo avec un K stylisée en plusieurs lignes qui s’articulent les unes avec les autres. Une façon d’illustrer la faculté de Korus à s’adapter et à proposer des solutions audacieuses. Avec une nouvelle signature : « Partout au bon endroit ». Car chez Korus, ce n’est pas tant l’espace qui importe, mais l’équilibre qu’il nous apporte.Pour Charles Marcolin, fondateur et PDG de Korus : « Depuis la création de Korus, nous plaçons l’utilisateur au centre de nos préoccupations. Certes, nous utilisons des méthodes et des outils innovants pour mieux prendre en compte les besoins et les attente des utilisateurs, mais il ne faut pas se limiter à cela. Sinon, le risque est que tous les bureaux se ressemblent ! Notre défi, c’est donc aussi de créer des espaces de travail et de services qui ne ressemblent à aucun autre, qui reflètent l’identité d’une entreprise, sa marque, ses valeurs, son histoire... »Afin d’accompagner ses clients dans un souci permanent d’innovation, Korus a mis en place une démarche de R&D, avec pour ambition d’être agréée par le ministère de la Recherche en 2022 (agrément Crédit d’Impôt Recherche). Engagée depuis 2018, cette stratégie a permis de créer de nouveaux outils, comme K’SCAN (enquête en ligne permettant de recueillir les besoins des occupants ou futurs occupants) et THESAURUS (audit de mesure de la valeur d’usage d’un bâtiment), deux dispositifs sans équivalent aujourd’hui sur le marché. En 2022, Korus développera une nouvelle offre autour des enjeux du réemploi et du recyclage (problématique majeure sur les chantiers) ainsi qu’une nouvelle gamme de mobilier « philosophique », Philomob (avec Les Traducteurs). Ou l’art de créer des mobiliers qui facilitent les temps de travail en collectif…En 2021, la transformation du siège International de Korus à Milan illustre parfaitement cette évolution(voir les photos ci-dessous Avant/Après).En 30 ans, Korus s’est développé tout en préservant une proximité avec ses clients. D’où la création de directions régionales, à Rennes, Paris, Strasbourg, Bordeaux et Grenoble. Korus s’est fortement déployé à l’international avec des agences en Italie, Luxembourg, Espagne et Allemagne. Ce développement est piloté depuis le siège de Korus International, installé à Milan. Korus réalise près de 30M€ dans la péninsule. Pour conforter sa place parmi les leaders du marché, Korus a aussi procédé à des croissances externes avec les rachats de deux sociétés ces cinq dernières années, Superbuild (devenue la direction régionale Grands Projets, à Paris) et LBC (Le Bureau Contemporain), qui dispose de deux showrooms (à Marne-la-vallée et au cœur de Paris). Cette dernière conserve au sein du groupe une marque reconnue, fortement appréciée par ses clients depuis 40 ans.Désormais, Korus poursuit le développement de son expertise et propose une offre de plus en plus large concernant l’immobilier d’entreprise, intégrant, via un partenariat stratégique, la gestion et l’animation des espaces. Ce développement via un écosystème de partenaires va s’amplifier encore en 2022, avec le lancement d’une JV (joint-venture) avec un grand acteur du retail mobilier.
Il y a 3 ans et 167 jours

Alfortville : réhabilitation du centre commercial du Grand Ensemble

La requalification du centre commercial constitue la dernière étape du projet de rénovation urbaine du quartier du Grand Ensemble.
Il y a 3 ans et 170 jours

Construire sans artificialiser les sols, le nouveau dilemme des zones commerciales

Sur le principe, tout le monde ou presque est d'accord qu'il faut arrêter de remplacer champs et forêts par du béton. "D'un point de vue citoyen, on sait qu'il faut bien se calmer un peu", assure auprès de l'AFP Jean-Michel Pacaud, président du conseil de surveillance du promoteur JMP Expansion.Avec l'abandon de grands projets comme Europacity en banlieue parisienne ou Val Tolosa près de Toulouse, après de longs recours en justice, les promoteurs ont aussi bien compris que ce type d'installations risquait d'être mal accueilli par le public.Il n'empêche que la loi Climat est restée en travers de la gorge de nombreux professionnels de l'immobilier commercial. Pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette d'ici 2050", elle a interdit la construction de nouveaux ensembles commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés et soumis à une dérogation du préfet les constructions de plus de 3.000 mètres carrés.En pratique, il devient donc difficile de construire de nouveaux centres commerciaux sur des terres non-artificialisées.Est-ce vraiment si grave, dans un pays où la plupart des villes moyennes ont déjà au moins un centre commercial ?Pour les professionnels de l'immobilier commercial, la réponse est oui. D'abord parce que le marché des "retail parks", les espaces commerciaux à ciel ouvert, est en pleine expansion: c'est un modèle qui fonctionne bien en périphérie des villes. Mais surtout parce que jusqu'à présent, beaucoup de centres commerciaux finançaient leurs rénovations par des agrandissements: en mettant plus de magasins, on s'assurait d'une rentrée d'argent pour les travaux de modernisation du bâtiment existant.Construire sur des lieux déjà artificialisésPour continuer sur ce modèle, les promoteurs doivent se tourner vers d'autres solutions. Certains construisent par exemple sur leurs parkings. Mais supprimer le parking comprend un risque, estime Pierre Rochard, du cabinet Arthur Lloyd: celui de voir la fréquentation chuter.Une autre solution consiste à s'implanter sur des friches, à l'image par exemple du Shopping Promenade d'Arles: un centre commercial d'environ 20.000 mètres carrés ouvert en octobre 2019 et géré par Frey, qui s'est installé sur le site d'une ancienne usine de pâtes Lustucru."Sur les friches industrielles, il y a quand même une grosse problématique liée à la dépollution. Il y a plus de potentiel aujourd'hui sur la restructuration de zones commerciales", commente auprès de l'AFP Antoine Frey, PDG de la foncière du même nom, qui développe aussi un projet de ce type à Strasbourg.Avec l'étalement urbain, de nombreux centres commerciaux de périphérie ont notamment été rattrapés par la ville et peuvent être transformés en y ajoutant des logements collectifs, des bureaux ou des espaces de loisirs, qui permettent de financer le projet. Altarea construit par exemple un écoquartier à Bobigny, avec une trentaine de commerces, sur le site de l'ancien centre Bobigny 2, démoli cette année."Ce type de projet ne peut se faire que dans de grandes agglomérations", nuance Pierre Rochard.Car dans des zones moins denses, les habitants ne verront pas forcément l'intérêt à s'installer en périphérie dans des logements collectifs, alors que des maisons individuelles ou des logements plus proches des villes sont disponibles.Malgré ces solutions, un sentiment d'injustice demeure pour de nombreux professionnels de l'immobilier commercial qui estiment que les entrepôts d'e-commerce auraient aussi dû être visés par la loi.
Il y a 3 ans et 173 jours

Malgré la reprise, l'immobilier commercial toujours fragilisé par la pandémie

Des secteurs en difficulté, d'autres en plein boomLe commerce n'a pas été touché de manière uniforme par la pandémie. L'alimentaire par exemple en a plutôt profité, les supermarchés étant restés ouverts. L'équipement de la maison a aussi bien tenu : les Français se sont équipés pour télétravailler et beaucoup ont redécoré ou aménagé leur lieu de vie après y avoir passé de longs mois confinés. Selon la Fédération de promotion du commerce spécialisé (Procos), c'est l'un des seuls secteurs à avoir dépassé ses ventes d'avant-crise.En revanche, la mode - qui connaissait déjà des difficultés structurelles - et la beauté/santé ne remontent par encore la pente. Leur activité en magasin a baissé d'environ 20% sur les dix premiers mois de 2021 par rapport à 2019.Une reprise inégale selon les formatsAu total, les magasins dits "non essentiels" ont été fermés entre trois et six mois et demi depuis mars 2020. Les centres commerciaux ont été les plus touchés car ils ont dû fermer progressivement à partir de février jusqu'à la fin du troisième confinement, avant de se voir imposer en août le pass sanitaire, dans les régions où l'épidémie circulait le plus. Les magasins ont encore du mal à retrouver leurs niveaux de fréquentation d'avant-crise : seules les zones commerciales à ciel ouvert en périphérie des villes ont tiré leur épingle du jeu."Avec le télétravail, les Français se sont mis à consommer plus proche de chez eux, donc souvent en périphérie des villes", analyse auprès de l'AFP Christian Dubois, du cabinet Cushman & Wakefields. Être situés en plein air plutôt que dans des lieux clos, plus anxiogènes en période de pandémie, aurait aussi joué en leur faveur selon le spécialiste."Tensions sur les loyersLes confinements ont réveillé des tensions entre bailleurs et commerçants sur les loyers. Chaque confinement a été différent : pour le premier, il a fallu trouver des accords à l'amiable. Certains bailleurs ont fait des gestes mais d'autres ont été plus durs envers leurs locataires. Avec pour résultat une multitude de procédures juridiques engagées.Pour le deuxième confinement, l'État a créé un crédit d'impôt pour inciter les bailleurs à faire des remises sur les loyers. Lors du troisième, il a promis de prendre en charge les loyers de certains magasins fermés mais l'aide n'a pas encore été versée. Selon le Comité national des centres commerciaux (CNCC), le taux de loyers impayés était encore de 20% au troisième trimestre 2021."On comprend le stress vis à vis des actionnaires mais cela ne doit pas légitimer des attitudes excessives", assure à l'AFP Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, qui évoque des menaces de mettre fin aux contrats ou de saisies sur comptes bancaires.La crise a tout de même poussé de nombreux bailleurs à se recentrer sur le taux d'effort des magasins : le ratio entre leur chiffre d'affaire et le montant de leur loyer.À l'avenir, Christian Dubois estime que les centres commerciaux qui sauront s'entendre avec leurs locataires autour de leur taux d'effort seront ceux qui s'en sortiront de manière pérenne.Autrement, certains commerçants pourraient mettre la clé sous la porte. Selon les données de l'entreprise d'analyse de données Codata, la vacance commerciale en 2020 a ainsi dépassé le seuil de 10%, une première. Même chose sur les huit premiers mois de 2021. La vacance commerciale s'est surtout développée dans les petits centres commerciaux et les grands centres-villes, qui ont plus souffert de la baisse du tourisme international et du télétravail.
Il y a 3 ans et 173 jours

Sète : début du chantier du centre commercial dans le quartier de l’Île de Thau

Les travaux de réhabilitation du centre commercial dans le quartier de l’Île de Thau sont en cours.
Il y a 3 ans et 176 jours

Quand Caracas était la capitale de l'architecture des années 1950

En une décennie magique, la capitale vénézuélienne a vu naître des joyaux : l'Université centrale du Venezuela, classé au Patrimoine mondial, "l'oeuvre totale" de la Villa Planchart du designer italien Gio Ponti, ou encore l'hôtel Humboldt, bijou Bauhaus.A l'époque, le pétrole et l'argent coulent à flots. Surfant sur un budget florissant, le dictateur Marcos Perez Jimenez (1953-1958) lance le pays dans une politique de grands travaux, construisant ponts, autoroutes, ministères, logements..."Indépendamment des critiques légitimes qu'on peut lui faire" sur les droits humains et la démocratie, "Perez Jimenez était un excellent gestionnaire de travaux publics", explique à l'AFP l'architecte et professeur Oscar Rodriguez Barradas. "Il y avait aussi une dimension nationaliste avec +Nous on peut le faire+".La période coïncide aussi "avec l'arrivée d'immigrés européens et d'une main d'oeuvre très qualifiée capable de mener à terme les projets", souligne-t-il.NuagesA tout seigneur, tout honneur : l'hôtel Humboldt, "notre Corcovado" s'enthousiasme M. Rodriguez, domine Caracas à 2.150 mètres d'altitude, sur la ligne de crête de l'Avila, le massif séparant Caracas de la mer.Il a été construit en 1956 pour des raisons inavouables : Perez Jimenez voulait un téléphérique pouvant transporter "800 militaires par heure" du port jusqu'au centre en cas de troubles, rappelle Carlos Salas, le directeur de l'hôtel.On décide alors d'un "espace de détente" au sommet pour justifier le téléphérique et le dictateur passe commande à un jeune architecte à la mode, Tomas Sanabria.Elève du fondateur du Bauhaus, Walter Gropius, à l'université d'Harvard, Sanabria réussit un des plus beaux bâtiments de ce style du continent.Encore aujourd'hui, l'hôtel n'est accessible que par téléphérique ou par une piste réservée aux 4X4. De la ville, seule sa tour est visible mais à l'approche, c'est sa base qui impressionne avec ses lignes pures et ses voûtes ressemblant à des vagues."L'hôtel flotte entre les nuages", résume le directeur. L'intérieur du bâtiment, parfaitement restauré par l'Etat vénézuélien après des années d'abandon, est composé de grands espaces lumineux que les nuages, poussés par des vents puissants, semblent traverser. Rouvert à une clientèle huppée (340 dollars la nuit), l'hôtel espère devenir Patrimoine mondial en 2022.L'héritage de Perez Jimenez s'observe aussi au coeur de la ville avec notamment le Centre Simon Bolivar (1954): deux tours jumelles et de longs bâtiments ministériels, signés par l'architecte vénézuélien Cipriano Dominguez et qui témoignent d'"un langage à la Le Corbusier avec des aspirations qui vont au-delà de leur fonction" de bureaux pour canaliser l'activité du centre ville, souligne Oscar Rodriguez.Avec ses immenses parkings et "cascades d'escaliers", il était aussi l'expression de la civilisation de l'automobile, alors signe de modernité et de richesse.PapillonLe Vénézuélien Armando Planchart fait justement fortune avec ses concessions de voitures américaines vendues à une classe moyenne émergente.Son épouse Anala le convainc de faire construire une maison sur les hauteurs de Caracas. Abonné à la prestigieuse revue Domus du designer et architecte italien Gio Ponti, ils décident de l'embaucher : ce sera la Villa Planchart (1957).Les Planchart donnent carte blanche à Ponti qui ébauche la maison de ses rêves pour créer ce "papillon sur la colline", selon son expression."Ponti n'a presque pas eu de limites quant aux ressources et aux volontés des commanditaires", souligne leur nièce Carolina Figueredo, qui gère la fondation Planchart.Inondée de lumière par un patio intérieur et des fenêtres "traversantes", la maison ne comprend presque aucune porte, mais des séparations claires entre les espaces. Ponti a pratiquement tout dessiné : charnières, poignées de portes, vaisselle, lampes, chaises.... C'est "+l'oeuvre totale+ parce qu'en plus de l'architecture et du design, il a prévu le placement des collections ou des oeuvres" signées Calder, Leger, Buffet, Cabré ou Reveron, explique Carolina.Ponti a positionné les fenêtres qui fonctionnent comme des tableaux pour offrir des vues sur l'Avila.Seul désaccord, la bibliothèque où le propriétaire veut exposer ses trophées de chasse africains peu appréciés par le designer. Ponti résout le problème avec une coquetterie : un mur tournant digne d'un James Bond, qui permet d'occulter ou d'exhiber les têtes de buffles et d'antilopes !"Ponti était enchanté par le résultat, mais aussi par Caracas" pour laquelle il a dessiné un vaste projet urbain qui n'a jamais vu le jour, explique Carolina Figueredo.AirLe grand architecte vénézuélien de l'époque est sans aucun doute Carlos Raul Villanueva, qui a excellé dans les rares maisons d'habitation qu'il a dessinées, mais surtout comme architecte de bâtiments publics.Son chef-d'oeuvre reste l'Université centrale du Venezuela (UCV)."C'est une utopie construite", résume sa fille Paulina Villanueva, architecte. Au total, une quarantaine de bâtiments, dont un hôpital, des salles de cours, de conférence, des bibliothèques, des esplanades.S'y promener est un émerveillement avec des édifices différents mais qui forment une unité. Les espaces intérieur et extérieur s'entremêlent. Les passages couverts, avec des toits paraissant suspendus dans l'air, sont une des trouvailles de l'architecte."Ce sont des lieux de vie et d'échange, tu te promènes sans jamais perdre le contact avec l'extérieur, l'air, la lumière", détaille Paulina Villanueva. "Mon père pensait que l'architecture était la construction du lieu de vie de l'homme. Le lieu ne s'impose pas, mais accompagne, stimule", explique-t-elle.Véritable "chef d'orchestre", Villanueva y a intégré des oeuvres d'artistes de renom, Vasarely, Arp, Lam, Leger ou Narvaez.Point d'orgue : la "Aula magna", vaste auditorium orné des "Nuages" d'Alexander Calder.Mais avec la crise économique sans pareille qui frappe le Venezuela depuis 2013, l'université se dégrade. Trous dans les murs et les plafonds, fresques abimées, fenêtres cassées, végétation et infiltrations d'eau... En 2020, un pan d'un passage couvert s'est écroulé."Nous parlons de 25 ans d'abandon. Ca fait mal ! Les professeurs ne gagnent pas 10 dollars par mois. Il n'y a pas d'ampoules, les étudiants en achètent et les enlèvent quand ils partent pour pas qu'on les vole", s'écrie Paulina, tantôt les larmes aux yeux, tantôt en colère."Pour mon père l'université était sa seconde maison, son oeuvre la plus chère, il n'aurait pas compris son état actuel", dit-elle.A l'image de l'UCV, de nombreux bâtiments de cette époque dorée sont en mauvais état. D'autres ont été dévoyés comme "L'Hélicoide" (1958), centre commercial transformé en prison, ou tout simplement rasés (Villa Diamantina de Ponti)."C'était une génération d'architectes, d'intellectuels qui avaient une vision d'avenir", résume Paulina Villanueva. "Ils pensaient que cet avenir était possible. Malheureusement, cela ne l'a pas été".
Il y a 3 ans et 178 jours

Au Mapic de Cannes, l'immobilier commercial met le lien social au centre de sa stratégie

Le rendez-vous revient en version physique après une édition 2020 exclusivement numérique, confinement oblige. 4.000 participants de 42 pays sont attendus au Palais des festivals et des congrès - soit un peu moins de la moitié de l'édition 2019 - et les conférences pourront aussi être suivies en ligne.Pendant trois jours, 1.000 représentants d'enseignes et de marques rencontreront des promoteurs immobiliers et investisseurs et se pencheront sur les tendances du secteur grâce au programme de conférences.Elles s'articuleront autour du thème "People and places: a new chapter" ("Personnes et lieux: un nouveau chapitre")."Le besoin de socialiser, de vivre une émotion, n'a jamais été plus fort que depuis qu'on a vécu ce moment difficile des confinements", analyse Nathalie Depetro, directrice du Mapic, auprès de l'AFP.Les commerces physiques doivent donc selon elle appuyer sur cette dimension de lien social, difficile à retrouver en achetant devant un écran, pour attirer à nouveau du public. "Et qui dit lien social dit loisirs, restauration et événementiel", ajoute Mme Depetro.La pandémie a ainsi renforcé une tendance déjà existante: celle de mélanger le commerce avec ces activités, en créant par exemple des installations sportives ou des espaces jeux et en augmentant la surface occupée par les restaurants.Cette année, la moitié de la surface d'exposition du salon sera dédiée à des enseignes de loisirs, de restauration ou de culture, désireuses de s'installer dans des espaces commerciaux.Se réinventer pour retrouver les clients"Revisiter la façon dont a été imaginé l'aménagement des lieux commerciaux, c'est obligatoire, sinon il n'y aura pas de trafic", estime Mme Depetro.En effet, avec la crise sanitaire, le commerce spécialisé a perdu 10% de son activité en magasins entre les dix premiers mois de 2021 et la même période en 2019, selon les chiffres de la fédération Procos. La fréquentation peine à reprendre, en particulier dans les centres commerciaux, qui ont dû fermer entre février et mai et imposer le passe sanitaire dans certaines zones en fonction du risque épidémique.Certains secteurs comme la beauté ou l'habillement ont plus souffert que les autres. "Tous les promoteurs s'accordent à dire qu'il faut limiter la part du textile", explique à l'AFP Gontran Thuring, délégué général du Comité national des centres commerciaux (CNCC).Pour reconquérir les clients, les professionnels de l'immobilier commercial n'ont qu'un mot à la bouche: "l'omnicanalité", le fait de pouvoir vendre et communiquer de manière à la fois physique et numérique.Plutôt que de voir le numérique comme l'ennemi à abattre, ils tentent d'en faire un outil complémentaire, en s'aidant par exemple des réseaux sociaux et des données collectées en ligne pour mieux connaître les clients, et personnaliser l'expérience d'achat."Un des enjeux très importants, c'est la capacité des enseignes et des lieux de commerce d'échanger ces données", assure Mme Depetero.Ce passage au e-commerce permet aussi aux enseignes de réduire la taille de leurs magasins, pour en faire des vitrines de la marque ou des boutiques éphémères, dans lesquelles on peut aussi récupérer des articles en "click and collect".Mais au-delà de la "complémentarité" affichée entre vente en magasins et vente en ligne, quelques rivalités subsistent. Les professionnels de l'immobilier commercial n'ont notamment pas tous digéré l'interdiction dans la loi Climat de construire de centres commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés pour limiter l'artificialisation des sols, alors que les entrepôts de e-commerce y ont échappé.
Il y a 3 ans et 181 jours

Rénovation du stade Bauer à Saint-Ouen, un équilibre entre foot populaire et rentabilité

Construite en 1909, l'enceinte n'a pas bougé depuis l'agrandissement de 1975 et se trouve dans un état de "vétusté indigne", déplore le maire PS de Saint-Ouen (48.000 habitants au nord de Paris) Karim Bouamrane.Faute d'argent, les différentes municipalités ont laissé dans les cartons les nombreux projets de rénovation.Si bien qu'en 2018, lorsque le Red Star accède en Ligue 2, le club est contraint de s'exiler à Beauvais (Oise) pour jouer ses matches car le stade ne répond pas aux exigences professionnelles. Loin de ses supporteurs, le Red Star, l'un des plus vieux clubs français (1897), est relégué en National (3e niveau) dès l'année suivante.La goutte de trop pour le président du club Patrice Haddad, qui menace de plier bagages tandis que l'influent Collectif "Red Star Bauer" milite pour rester à Saint-Ouen.Une rénovation est finalement décidée et, "pour avoir un projet qui n'altère pas les finances de la ville, il fallait vendre", explique M. Bouamrane qui a cédé le stade le 18 mai au groupe immobilier Réalités pour 26,5 millions d'euros.Destination de loisirsUne enceinte de 10.000 places verra le jour, surplombée par la "Bauer Box", un ensemble immobilier de 30.000 m2 composés de bureaux, commerces et services.Les travaux (35 millions d'euros) se font par phases pour permettre à l'équipe de jouer. Entamés l'été dernier, ils s'achèveront au printemps 2024."Notre objectif est d'ouvrir le stade sur la ville, d'en faire un équipement utile aux habitants", a mis en avant Yoann Choin-Joubert, PDG du groupe Réalités, lors de la présentation du projet."Avec la Bauer Box nous créons l'opportunité d'avoir sur ce territoire une nouvelle destination unique de loisirs vivant 7 jours sur 7", se réjouit le nouveau bailleur. Une "vision" qui agace les supporteurs historiques: ils ont claqué la porte du comité de pilotage. "C'est l'enfouissement du stade sous un centre commercial", grince l'un d'eux."On aurait souhaité une rénovation simple mais on est réaliste, ce n'est pas gratuit de faire un stade. Le nouveau propriétaire n'est pas un philanthrope", temporise le responsable du groupe des ultras Vincent Chutet-Mezence.Dans l'impasse, la municipalité a organisé une médiation pour obtenir une adhésion populaire."Le stade fait partie de notre patrimoine et notre histoire. Nous sommes engagés auprès des supporteurs pour qu'il n'y ait pas de naming (adosser un sponsor au nom du stade), qu'on respecte une architecture à l'anglaise", explique l'édile de Saint-Ouen qui se décrit comme "un supporteur passionné et raisonné".Le groupe Réalités, qui a dû abandonner le projet du Yellopark de Nantes, a accepté d'amender son projet en augmentant la tribune Nord où se trouve le kop et surtout d'occulter la baie vitrée du restaurant donnant sur cette tribune.GentrificationPour le président du Red Star Patrice Haddad, "la nouvelle enceinte permettra de grandir, rayonner et accéder à la L2".Selon le publicitaire, le club défend toujours "une vision d'un football humaniste et accessible. Le nouveau stade Bauer sera une locomotive d'un territoire en croissance".Le nouveau public du stade calque celui de Saint-Ouen, estime Nicolas Maisetti, politologue et observateur de l'évolution de la tribune depuis 10 ans. "On voit des gens de classe moyenne supérieure blanche trentenaire et très école de commerce", affirme-t-il.Loin de l'image du bastion communiste et des chants antifascistes qui émanent des gradins depuis des décennies."Aujourd'hui, je suis mal à l'aise quand on me demande qui est Rino Della Negra", attaquant des années 40, engagé dans la Résistance et fusillé par l'occupant allemand à 21 ans, confie le chercheur et membre du kop qui porte le nom du footballeur."Il n'y a plus de respect pour l'histoire du club mais l'idée que c'est hype (tendance) d'aller au Stade Bauer, c'est de l'encanaillement facile, c'est triste pour le foot populaire", se désole M. Maisetti. Néanmoins, "il reste le noyau dur qui est dans une logique de partage et de transmission de l'histoire et qui a permis d'obtenir des modifications du projet auprès du nouveau propriétaire", tempère cet amoureux du Red Star.
Il y a 3 ans et 184 jours

YUE City, ou la métamorphose d’un centre commercial, par Atelier DYML

En 2020, l’agence de Shangaï Atelier DYML a livré YUE City à Guangzhou, dans la province du Guangdong, en Chine, un projet consistant en la restructuration et rénovation d’un centre commercial existant ayant très mal vieilli. Un centre commercial de 280 000 m² reconstruit sur lui-même ? Communiqué. YUE City est situé à côté de […] L’article YUE City, ou la métamorphose d’un centre commercial, par Atelier DYML est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 191 jours

La mairie de Paris rachète un immeuble pour sauver un dancing gay

"Faire du logement social dans le Marais a un coût", a reconnu auprès de l'AFP Ian Brossat, adjoint PCF au logement qui a fait valoir le droit de préemption de la Ville afin d'acquérir le 11-13 rue au Maire.Le conseil d'arrondissement de Paris Centre a validé lundi le projet de rachat, acté fin septembre et qui doit encore recevoir le feu vert du Conseil de Paris, du 16 au 19 novembre, pour être effectif. En juin, les élus parisiens avaient voté à la quasi-unanimité le principe d'un rachat."Le dossier a une valeur très symbolique, pas seulement parce que cette délibération nous permet de faire du logement social dans un quartier qui en manque cruellement, mais aussi par la présence du Tango", souligne Ian Brossat.En 2019, l'ex-IIIe arrondissement dans lequel se trouve l'immeuble comptait 8% de logements sociaux, contre 21% pour l'ensemble de la capitale.Le bâtiment de 4 étages - 343 m2 de surface habitable - va être loué par la Ville à Elogie-Siemp, l'un de ses bailleurs sociaux, pour 65 ans et un loyer capitalisé de 3,1 millions d'euros.Mais l'objectif était d'abord de sauver, dans le local commercial de 200 m2 situé au rez-de-chaussée, l'un des "plus anciens dancings de Paris", le Tango, "qui a fait danser toutes les fins de semaine les communautés LGBTQI+" depuis 1997, avait expliqué le maire de Paris Centre, Ariel Weil. Un lieu à vocation conviviale depuis la fin du XIXe siècle, "de guinguette à cabaret, de bal musette à discothèque".Les travaux pour mettre aux normes le bâtiment - menuiseries, façade et couverture - vont donner à la mairie quelques mois pour "revoir le projet", a indiqué Jean-Luc Romero-Michel, adjoint aux droits humains également impliqué dans le projet. "L'idée est de garder un lieu festif LGBT" qui bénéficiera d'un "prix du loyer modéré", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 191 jours

Bientôt un nouveau centre commercial à Persan

La construction de la future zone commerciale de Persan a commencé. Elle devrait être opérationnelle fin 2022.
Il y a 3 ans et 193 jours

Le marché de l'immobilier logistique progresse fortement (+35%) au 3e trimestre 2021

Avec une hausse significative de 35% au troisième trimestre, le secteur connaît une belle évolution. Les terrains dédiés à la logistique se font rares. Les prix ont même été multipliés par 3 en douze mois sur certains secteurs et les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an. Autre fait marquant de ce trimestre : le retour des opérations de très grande taille, supérieures à 50 000m2. Zoom sur un marché qui a su rebondir après la crise sanitaire et qui, selon les régions, annoncent des résultats bien au-delà des prévisions initiales.Le 3ème trimestre confirme une belle année pour le secteur de la logistique en FranceSi le contexte économique est revenu plus ou moins à la normale, il en ressort tout de même quelques spécificités : Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché : ils réalisent à eux seuls plus de 65% des transactions sur les immeubles existants. La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s'accélère : il n'y a plus de terrain de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l'hexagone. Les prix des terrains dédiés à la logistique ont donc été multipliés par 3 sur certains secteurs. Les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an.Les taux de capitalisation prime sont proches de 3,5%.EOL confirme sa place d'acteur de référence du secteur En 2021, EOL comptabilise 2 479 000 m² de surfaces placées pour 93 transactions et ce, en l'espace de 9 mois seulement. Des chiffres à peu près équivalents à 2019 (2 449 000 m² pour 85 transactions) contre 1 818 000 m²pour 65 transactions en 2020.En France, au global, EOL a conclu 570 000 m2 de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110 000 m2 pour le compte de La Redoute à Cambrai (59)En Europe, Après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20ha en Pologne pour y développer un site de plus de 40 000 m2 pour l'un de ses clients français.EOL accélère la décarbonation des entrepôtsEOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd'hui d'accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. Avec l'application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France :La région des Hauts-de-France bat un record historique avec près de 880 000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français) pour seulement 25 transactions (en l'espace de 9 mois).Le choix politique d'accueillir des opérations logistiques de grande taille aboutit à des résultats exceptionnels et la stratégie « logistique friendly » de cette région s'est avérée très pertinente. Cela lui a permis d'attirer des projets d'envergure, notamment 2 opérations de plus de 100 000m2 pour le compte de SEB et de La Redoute.« Nous estimons que la logistique aura créé dans cette région plus de 2500 emplois au cours des 9 premiers mois et généré un investissement privé de plus 500 millions d'euros » indique Laurent Sabatucci - directeur associé, fondateur EOL.Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) :Très forte tension sur l'offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%).Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clefs en main ont été commercialisés.Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) :Un rebond important au 3ème trimestre.Une baisse continue du taux de vacance (4%).Des loyers en hausse.A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) : L'activité reste très soutenue en Centre Val de Loire. Ce secteur est devenu plus important que Marseille ou Lyon.Le nombre d'opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable. Les loyers sont en hausse modéréeLe marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) :Peu de transactions et très peu d'offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées.Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché devenu marginal compte tenu du manque d'offres disponibles et du peu de transactions.Un taux de vacance toujours en baisse.
Il y a 3 ans et 200 jours

iBAT poursuit sa croissance et réalise un tour de financement de 2.1 millions d’euros pour aider les TPE du BTP à se digitaliser

Pour accompagner le développement de son activité, et, notamment, le déploiement de sa solution auprès des PME/TPE, pour poursuivre le développement de sa solution et apporter toujours plus de performance à ses clients, la société toulousaine a finalisé un nouveau tour de financement en 2021.PRO BTP Innovation entre ainsi au capital d'IBAT. Les partenaires bancaires d'IBAT, BPI France, Caisse d'Epargne et la Banque Populaire Occitane (Next-Innov), contribuent à ce tour, de même que la région Occitanie.Mélanie Lehoux, fondatrice et CEO d'IBAT annonce : « Nous sommes très heureux de la confiance renouvelée de nos partenaires financiers en cette période décisive pour l'avenir du secteur du BTP. La croissance et le développement des petites et moyennes entreprises va passer par une nécessaire digitalisation et nous sommes fiers de pouvoir innover et leur proposer des solutions qui répondent à ces enjeux. Nous sommes également fiers que la vision et la stratégie d'IBAT, créateur de marge, aient convaincu PRO BTP Innovation, notre nouveau partenaire en capital, dont l'investissement vient en soutien de la croissance de l'entreprise pour l'accompagner sur le long-terme. »PRO BTP Innovation bénéficie d'une connaissance approfondie des enjeux du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (« BTP ») et du besoin d'innovation de ses acteurs.IBAT compte parmi ses clients nombre d'acteurs du BTP, dont, pour n'en citer que quelques-uns, Demathieu Bard, GCC, Spie Batignolles, Eurovia, Paris Ouest, ETPO. La proposition de valeur de l'entreprise s'adresse désormais aussi aux acteurs du BTP de plus petite taille, pour lesquels l'innovation représente un levier déterminant.Nouvelle offre IBAT et nouvelles fonctionnalitésIBAT a mis sur le marché au mois de mai 2021 une nouvelle version de son application de gestion des achats destinée aux PME, TPE et artisans : IBAT Achat Zen. Cette application a été voulue comme un véritable hub qui vient faciliter la relation entre les professionnels du BTP et leurs fournisseurs.Les entreprises peuvent désormais, en quelques clics, trouver les fournisseurs à proximité de leurs chantiers, passer leur commande à tous leurs fournisseurs depuis une seule et même application, réaliser des demandes de devis, puis piloter leurs achats et valider leurs factures. Elles gagnent ainsi beaucoup de temps dans leurs tâches administratives et maîtrisent en temps réel leurs dépenses. Elles peuvent alors se concentrer davantage sur leur cœur de métier.Les applications IBAT au service des professionnels du BTPIBAT s'est donné pour mission d'alléger la charge administrative des professionnels du BTP. Elle commercialise depuis 2017 des solutions numériques pour optimiser l'ensemble des dépenses sur chantier.Les outils d'IBAT apportent de réels gains de temps et financiers dans la gestion des 3 dépenses de l'entreprise : la main d'œuvre, les achats et la sous-traitance.IBAT ACHAT : l'application de commande en ligne multifournisseurs et de digitalisation des process achats,IBAT TEMPS : l'outil de planification, pointage et gestion des équipes travaux,IBAT CONSULT : l'application de consultation numérique pour la réalisation des appels d'offres des chantiers.
Il y a 3 ans et 205 jours

Taverny : la seconde sortie du centre commercial des Portes de Taverny vient d’être aménagée

Après plusieurs mois de travaux, le centre commercial des Portes de Taverny dispose désormais de deux sorties.
Il y a 3 ans et 209 jours

La Voix des Artisans aux élections aux Chambres de Métiers et de l’Artisanat

En effet, les listes présentées par l’U2P sont majoritaires dans 9 régions sur 12 dans l’hexagone (voir résultats ci-après).Ce résultat démontre que les artisans ont largement partagé les priorités mises en avant par la liste U2P-La Voix des Artisans : assurer un service de proximité à chaque artisan, répondre aux besoins en compétences des entreprises artisanales, développer les activités artisanales au centre des villes et des villages, simplifier les formalités administratives.En outre, les artisans ont affirmé par ce vote qu’ils défendent un artisanat indépendant et qu’ils refusent que leurs intérêts soient confondus avec ceux des entreprises de plus grande taille.Les élus de l’U2P au sein des Chambres de métiers et de l’artisanat mettront toute leur énergie et leur sens des responsabilités au service des femmes et des hommes de l’artisanat au cours des cinq années à venir. Ils s’attacheront à respecter les engagements pris devant les électeurs (rappelés ci-après) et à poursuivre ainsi le développement de l’artisanat.L’U2P remercie très sincèrement les chefs d’entreprise et conjoints collaborateurs de l’artisanat qui ont voté pour ses candidats, même s’il faut déplorer un taux de participation historiquement bas : autour de 11%. La complexité des modalités électorales de même que les dysfonctionnements relatifs à l’envoi du matériel électoral et au site de vote en ligne, ne sont pas étrangers à ce phénomène.Dominique Métayer, Président de l’U2P, ajoute : « Cette victoire est le résultat d’une mobilisation courageuse d’un grand nombre de ressortissants de nos organisations professionnelles, femmes et hommes, qui ont l’artisanat chevillé au corps et qui ont la volonté d’aider très concrètement leurs collègues. J’y vois aussi la confirmation que l’action de l’U2P est bien perçue par les artisans et que nos engagements pour l’avenir répondent à leurs attentes. Il nous faut maintenant regarder l’horizon des élections présidentielle et législatives afin de placer l’artisanat et les entreprises de proximité au cœur des politiques publiques du prochain quinquennat. »Résultats partiels des listes « la voix des artisans »Régions où les listes présentées par l’U2P l’ont emporté :Bourgogne-Franche-Comté ; Bretagne ; Grand Est ; Hauts-de-France ; Normandie ; Pays de la Loire ; Nouvelle-Aquitaine ; Occitanie ; Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Martinique (concernant les autres départements et régions d’outre-mer, DROM, les organisations membres de l’U2P étaient réparties sur plusieurs listes).Région où les résultats restent incertains :CorseRappel des engagements des candidats des listes U2P « La Voix des Artisans »Assurer un service de proximité à chaque artisan, au plus près de son lieu d’activité, par l’intermédiaire de la Chambre de niveau départemental et des commissions territoriales de proximité ;Garantir une gestion performante des Centres de formation d’apprentis -CFA afin qu’ils répondent efficacement aux besoins en compétences des entreprises artisanales ;Mener une politique active de développement des activités artisanales dans le centre des villes et des villages ;lacer au cœur de notre action la simplification des formalités administratives, notamment en défendant le principe d’une déclaration unique et simplifiée pour toutes les administrations ;Renforcer l’accompagnement des artisans, des porteurs de projet et des créateurs-repreneurs d’entreprise artisanale ;Défendre auprès des collectivités territoriales un aménagement commercial et urbain adapté à l’activité des artisans et qui ne fasse pas obstacle à leurs déplacements (restrictions de trafic et zones à faible émission -ZFE-) ;Mutualiser les moyens des CMA pour optimiser le service aux artisans ; s’opposer à la fusion des CMA et des CCI pour continuer à défendre les besoins spécifiques des entreprises artisanales.
Il y a 3 ans et 209 jours

A Oslo, le trésor de Munch s'installe dans un nouvel écrin

Adieu le bâtiment vieillot, obsolète, mal sécurisé et excentré dans l'est de la ville. Ce vendredi, le musée Munch prend ses nouveaux quartiers dans l'hypercentre à l'intérieur d'une tour spacieuse, moderne et... décriée."C'est peut-être le plus grand musée consacré à un seul artiste", souligne le directeur du musée, Stein Olav Henrichsen, en faisant le tour du propriétaire.Avec ses 13 étages et ses 26.313 m2, le nouvel édifice baptisé "Lambda" offre cinq fois plus d'espaces d'exposition que la bâtisse tristounette qui abritait jusqu'à présent le trésor national dans le quartier populaire de Tøyen.Célibataire endurci et sans enfants, Edvard Munch (1863-1944) a légué son oeuvre à la municipalité d'Oslo choisie sur le tard aux dépens de l'Etat norvégien. Légataire initial, l'Etat était tombé sous la coupe de l'Allemagne nazie qui voyait dans ce pionnier de l'expressionnisme un représentant de l'"art dégénéré".En bordure de fjord, juste derrière l'opéra, le nouveau musée dessiné par le cabinet d'architectes espagnol Herreros répare une injustice historique en donnant à l'artiste l'écrin que son oeuvre mérite.Quelque 500.000 personnes sont attendues --et plus d'un million espérées-- pour venir contempler les quelque 200 oeuvres présentées en permanence sur un espace de 4.500 m2.Au milieu des récurrences lugubres telles que l'angoisse, le désespoir et la mort, quelques bouffées moins déprimantes: l'amour, des autoportraits, des paysages.... Au teint blafard des corps nus, malades ou sans vie, répondent les couleurs rougeoyantes des crinières ou des cieux.Il y a bien sûr "Le Cri", motif emblématique dont le musée possède plusieurs exemplaires (une peinture, un dessin, six lithographies et de multiples esquisses), et d'autres oeuvres majeures comme "Vampire", "La Madone" ou "L'enfant malade".Mais aussi d'innombrables pièces méconnues, des sculptures, des photographies, un film et des tableaux monumentaux ("Le Soleil", "Les Chercheurs") qu'il a fallu, au moment de la construction, hisser à travers une fente spéciale, ensuite rebouchée."Munch voulait avoir un musée. Il désignait ses oeuvres comme ses enfants et il voulait qu'elles soient toutes rassemblées au sein d'une collection", explique la conservatrice, Trine Otte Bak Nielsen. "Je pense qu'il serait très heureux de voir ce qu'on a fait".Un 'bâtiment brutal'L'édifice ne fait pourtant pas l'unanimité. Son sommet oblique fait tiquer et les lumineuses baies vitrées promises sur les planches à dessin sont désormais cachées par des rails en aluminium que certains apparentent à de hideuses "glissières de sécurité".Dès 2019, l'historien de l'art Tommy Sørbø avait pris la plume pour dénoncer un "saccage" d'Oslo, une "catastrophe annoncée". Il persiste et signe aujourd'hui, "en tout cas pour l'extérieur et l'entrée"."Le hall ressemble à un aéroport, un entrepôt, un hôtel ou un bâtiment commercial", dit-il à l'AFP. "Absolument rien dans le choix des couleurs et des matériaux n'annonce que l'endroit abrite un des plus grands artistes au monde".La direction, elle, fait le dos rond. Le musée, assure-t-elle, doit provoquer, tout comme l'oeuvre de Munch l'avait fait en son temps."Le bâtiment convient très bien à la collection car c'est un bâtiment monumental, c'est un bâtiment brutal, situé au coeur de la ville et qui oblige à la réflexion", estime M. Henrichsen.Les maudites "glissières de sécurité" sauront-elles au moins dissuader les esprits mal intentionnés? Au fil des ans, l'oeuvre de Munch a fait l'objet de multiples vols et cambriolages en Norvège.L'un des coups d'éclat les plus spectaculaires avait vu des malfaiteurs s'emparer du "Cri" et de "La Madone" dans l'ancien musée Munch en 2004. Une opération visant à divertir la police au lendemain d'un hold-up sanglant dans une banque et qui connaîtra heureusement une happy end: les deux chefs d'oeuvre seront retrouvés."C'est probablement le bâtiment le plus sûr de Norvège mais vous ne vous en rendrez pas compte: la sécurité est très discrète car nous voulons que l'attention puisse se porter sur l'art", affirme M. Henrichsen."Je peux le proclamer publiquement: il n'y aura pas de vol ici".
Il y a 3 ans et 210 jours

Tagh Behesht, à Mashhad, en Iran, les jardins suspendus de RVAD Studio

L’agence RVAD Architecture Studio, fondée à Téhéran en 2020 par Hannaneh Misaghi (elle) et Hasan Dehghanpour (lui), propose à Mashhad, deuxième plus grande ville d’Iran, un « centre commercial » inspiré des bazars et de la tradition des jardins suspendus. Communiqué. La méthodologie de conception du projet repose sur une enquête sur l’histoire architecturale des bazars en […] L’article Tagh Behesht, à Mashhad, en Iran, les jardins suspendus de RVAD Studio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.