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Résultats de recherche pour charbon

(449 résultats)
Il y a 3 ans et 116 jours

Écully : le chemin de Charbonnières rouvre au public

Une enveloppe de 500 k€ sera nécessaire au projet de réaménagement du chemin de Charbonnières à Écully.
Il y a 3 ans et 163 jours

BLUE’AIR : Nouvelle gamme de purificateurs AUTOGYRE – Respirez un air pur, c’est bon pour la santé

Dans une maison, la qualité de l’air intérieur est un facteur important pour la santé des occupants. Nous respirons l’air de nos espaces intérieurs environ 80% du temps. Les activités humaines, les animaux, les plantes, les matériaux de construction, de décoration, les équipements… dégagent des polluants – composés organiques volatiles (COV) ou particules biologiques (pollens, virus, moisissures, poussières…) – nocifs pour la santé comme pour le bâti. Pour optimiser la qualité de l’air intérieur et limiter la propagation des éléments allergènes ou toxiques, les purifi cateurs d’air sont l’une des solutions. Equipés d’un ventilateur, ces appareils aspirent l’air de la pièce à traiter pour le fi ltrer et l’assainir. AUTOGYRE, fabricant spécialisé dans le traitement de l’air depuis plus de 60 ans, a développé une nouvelle gamme de purifi cateurs BLUE’AIR. Composée de 2 modèles, cette gamme permet de traiter di érents volumes d’air, des petites pièces jusqu’à 16 m2 comme des grandes jusqu’à 50 m2. PURIFICATEURS BLUE’AIR Une triple filtration pour éliminer 95% des particules Pour limiter la pollution intérieure et capturer les polluants, les purifi-cateurs BLUE’AIR d’AUTOGYRE aspirent l’air vicié et le purifie grâce à une triple filtration. En effet, ils éliminent jusqu’à 95% des particules présentes dans l’air grâce à : -Un préfiltre qui arrête les grosses particules en suspension (cheveux,poussières…). -Un filtre haute densité HEPA 11 qui bloque les microparticules du niveau du micron et donc les bactéries. -Un filtre à charbon actif qui absorbe formaldéhydes, substances toxiques et mauvaises odeurs. Performance, design et simplicité D’un design épuré et compact, les purificateurs BLUE’AIR d’AUTOGYRE misent sur l’efficacité et la facilité d’utilisation. BLUE’AIR S : le compact Simple et efficace, le modèle BLUE’AIR S se distingue par sa petite taille et son design discret. Idéal pour les pièces jusqu’à 16 m2 , le purificateur dispose d’une minuterie réglable sur 2, 4 ou 8 H, de 3 vitesses de ventilation et d’un signal de remplacement du filtre (+/- 2 200 H). BLUE’AIR XL : le malin Avec un débit d’air de 400 m3/h, le BLUE’AIR XL convient pour les pièces jusqu’à 50 m2. Il est doté d’un panneau d’affichage numérique au design élégant et d’un détecteur de sources de pollution. Grâce à ce dernier, le purificateur adapte   automatiquement sa vitesse d’absorption (moyenne ou grande) selon la source de pollution détectée. Sur le haut de l’appareil, un bandeau lumineux indique la qualité de l’air (rouge ou vert) et lorsque l’air est purifi é (bleu), l’appareil se remet en petite vitesse. Le BLUE’AIR XL dispose d’une minuterie réglable (2, 4 ou 8 H), d’un signal de remplacement du filtre, d’une veilleuse et d’une sécurité enfant.  
Il y a 3 ans et 124 jours

La part du renouvelable dans la consommation d'énergie en Allemagne a chuté en 2021

Les panneaux solaires, l'éolien et les autres sources d'énergies renouvelables ont représenté 42% de la consommation d'énergie dans la première économie européenne, après avoir atteint 45,3% en 2020, selon un communiqué de l'agence publique de l'environnement UBA, publié cette semaine.En cause, une "consommation globale ayant augmenté", dans un contexte de reprise économique, alors que la production d'énergies renouvelables a "baissé de 5%" sur un an, a indiqué l'organisme.L'éolien, qui représente "la moitié" de l'ensemble des renouvelables en Allemagne, a connu un revers très important, de 11%, en raison du manque de vent, "particulièrement au premier trimestre", a-t-il détaillé.La consommation d'énergie solaire a quant à elle "seulement augmenté de 1%", malgré la mise en service de "nombreuses nouvelles installations", en raison d'un "temps moins ensoleillé" qu'en 2020 dans le pays.Seul progrès : l'augmentation de 9% sur un an de la consommation d'énergies renouvelables pour le chauffage, selon l'UBA.Au total, l'énergie provenant de sources durables a représenté en 2021 un total de 237 milliards de kW/h, contre 250 milliards de kWh l'an dernier.Ces chiffres sont publiés une semaine après la prise de fonction du nouveau gouvernement allemand dirigé par le social démocrate Olaf Scholz, avec les libéraux et les Verts.Cette coalition composite compte relever les objectifs de l'Allemagne en terme de transition écologique, avec 80% d'énergies renouvelables d'ici 2030.Le gouvernement est par ailleurs à la fois engagé dans la sortie du nucléaire, dès 2022, et du charbon, en 2030.Or, le cap des 80% "ne pourra pas être atteint au rythme actuel de développement" des infrastructures, a alerté Dirk Messner, le président de l'UBA, cité dans un communiqué."Nous avons besoin de mesures rapidement applicables dans les prochaines années pour construire davantage d'installations éoliennes et photovoltaïques", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 129 jours

Le décret interdisant l'installation d'équipements de chauffage fonctionnant au charbon ou au fioul à compter du 1er juillet 2022 est paru

"Pour pouvoir être installé dans un bâtiment, y compris en remplacement d'un équipement existant, un équipement de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire" doit respecter un niveau d'émissions de gaz à effet de serre "inférieur à 300 gCO2eq / kWh PCI", indique le texte.Les nouvelles normes s'appliquent à compter du 1er juillet 2022, précise le décret.Ce plafond revient "à exclure l'installation d'équipements neufs fonctionnant au charbon ou au fioul, qui conduirait à pérenniser pour plusieurs années des modes de chauffage fortement émetteurs de gaz à effet de serre", indique dans un communiqué le ministère de la Transition écologique."En revanche, les propriétaires d'équipements existants fonctionnant au fioul ou au charbon pourront continuer à les utiliser sans changement de combustible, les entretenir et les faire réparer pour maintenir leur efficacité", précise-t-on de même source.Le sujet, sensible, concerne des millions de Français, notamment en zones rurales.Le fioul domestique est "la 3e énergie de chauffage en France", chauffant "près de 4 millions de bâtiments dont plus de 3 millions de maisons individuelles en résidence principale", selon un communiqué de la filière biofioul, alternative au fioul domestique fossile.Ces maisons chauffées au fioul se trouvent "principalement dans des territoires ruraux et périurbains que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas", selon des données de l'Ademe citées par le communiqué.L'utilisation de ce type d'énergie est particulièrement importante dans des zones où les températures hivernales sont basses, comme la façade Est, et les régions Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, entre autres.Les acteurs impliqués dans le développement du biofioul saluent un texte ambitieuxLa Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage (FF3C), organisation représentative regroupant les professionnels de la distribution des énergies hors réseaux ; la Fédération Française des Pétroliers Indépendants (FFPI) ; la Fédération Française des Producteurs d’Oléagineux et de Protéagineux (FOP) ; Esterifrance, le syndicat des esterificateurs français ; Uniclima, le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques ; l’Union Nationale Artisanale Couverture Plomberie Chauffage (UNA CPC) de la CAPEB ; l’Union des Métiers du Génie Climatique, Couverture et Plomberie (UMGCCP) de la FFB saluent ce Décret amorçant une transition du fioul domestique 100 % fossile vers le biofioul, biocombustible liquide de chauffage incorporant une part croissante d’énergie renouvelable sous forme d’ester méthylique de colza (EMC).76 % des consommateurs prêts à opter pour du biofioul Un sondage a été réalisé par Opinion Way en juillet 2021 auprès d’utilisateurs de fioul afin de recueillir leur avis sur leur mode de chauffage actuel et leur intérêt vis-à-vis d’un biocombustible liquide. Parmi les principaux enseignements de ce sondage :99 % des répondants trouvent le chauffage au fioul efficace.68 % n’envisagent pas de changer d’énergie de chauffage ; 32 % y pensent mais « sans urgence », d’ici 2 à 5 ans pour 21 % d’entre eux.45 % ont déjà entendu parler du biofioul ; 76 % seraient prêts à opter pour du biofioul et 58 % se disent prêts à opter dès à présent pour une chaudière biocompatible utilisant du biofioul.Le biofioul, énergie des territoiresLe biofioul est une énergie liquide stockable, composée d’une part d’énergie renouvelable, prioritairement sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). Le choix du colza tient aux nombreux atouts de cette plante dont la France est l’un des premiers producteurs en Europe : 80 000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire. Sa graine, composée à parts équivalentes d’huile (notamment valorisée en biofioul) et de matière riche en protéines (notamment valorisée pour l’alimentation animale), offre des réponses prometteuses et complémentaires aux enjeux des transitions agroalimentaire, énergétique et environnementale, dont celui de la souveraineté protéique de la France.
Il y a 3 ans et 129 jours

Exclusion du chauffage au fioul et au charbon : le décret est paru

INTERDICTION. Le texte rendant impossible l'installation d'appareils de chauffage au fioul et au charbon vient de paraître au Journal officiel. Il instaure un seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre à respecter pour tout équipement neuf.
Il y a 3 ans et 130 jours

Total Energies va construire la centrale solaire de Prony Resources (nickel) en Nouvelle-Calédonie

Le projet, dont le coût n'a pas été dévoilé, prévoit en phases successives l'installation d'une centrale solaire d'une puissance installée totale de 160 MW, ainsi que des capacités de stockage de batteries de 340 MWh, en remplacement d'une grande partie de l'électricité produite actuellement à partir de charbon qui alimente le site minier, souligne un communiqué commun.La première centrale, d'une puissance de 30 MW, sera mise en service en 2023. La majeure partie des installations seront situées sur des terrains appartenant à l'usine hydrométallurgique du Grand Sud de Prony, une surface de quelque 150 hectares.Les deux partenaires seront liés par un contrat d'achat d'électricité renouvelable (PPA) d'une durée de 25 ans.Le projet couvrira près des deux tiers des besoins en électricité du site et permettra d'éviter chaque année l'émission de près de 230.000 tonnes de CO2, indique le communiqué.Prony s'engage à "accompagner son fournisseur et partenaire industriel historique Enercal dans la conversion au gaz de sa centrale thermique au plus tard en 2025", à développer "un programme de serres solaires" pour les tribus kanaks du grand sud, et sur place, "à installer des panneaux surélevés", pour protéger la végétation et le maquis minier, a expliqué le président de Prony Resources Antonin Beurier, cité dans le communiqué.Actuellement, le groupe émet 25 tonnes de Co2 par tonne de nickel produit et prévoit de réduire ses émissions directes et liées à l'achat d'électricité à 16 tonnes en 2025, selon une publication du groupe.Le directeur-général de Total Energies Renouvelables France, Thierry Muller a lui aussi indiqué que les deux sociétés s'engageaient à "protéger les ressources naturelles et la biodiversité ainsi qu'à améliorer la vie des communautés locales".A fin septembre, la capacité brute de production d'électricité renouvelable de Total Energies est de 10 GW et le groupe souhaite atteindre une capacité de production et stockage de 35 GW en 2025 et de 100 GW en 2030.Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des intérêts locaux néo-calédoniens et à 49% par le négociant suisse Trafigura allié à la direction du groupe, a repris au printemps les mines calédoniennes du groupe brésilien Vale. Il a bénéficié d'un soutien financier de l'Etat français.Il vient d'annoncer un méga-contrat avec le constructeur automobile Tesla, devenu son premier client pour le nickel destiné aux batteries électriques. Mercedes-Benz est également son client.
Il y a 3 ans et 132 jours

Avec plusieurs réacteurs à l'arrêt, la vigilance électrique est de mise en janvier

Les prévisions météorologiques tempèrent toutefois les craintes quant à la sécurité d'alimentation: la survenue d'épisodes de froid sévère et durable, sources des pics de consommation, "apparaît très peu probable" au cours de la première quinzaine du mois et pour la suite "peu probable" (avec cependant un degré d'incertitude plus élevé), note RTE jeudi dans une note d'analyse sur l'équilibre entre l'offre et la demande.Pour autant, le gestionnaire des lignes à haute tension a relevé son "niveau de vigilance", et prévoit une série de mesures dans un contexte de crise énergétique européenne et de tensions sur l'offre en France.Le pays, qui tire 70% de son courant de l'atome, subit une moindre disponibilité de son parc nucléaire lié à un calendrier de maintenance chargé, en outre perturbé par les confinements de 2020. EDF a aussi dû à la mi-décembre arrêter deux réacteurs à Chooz (Ardennes) et prolonger l'arrêt de Civaux (Vienne), après la détection de défauts sur des circuits de sécurité.RTE évalue ainsi la disponibilité prévisionnelle entre 43 et 51 gigawatts pour janvier (sur une capacité de production nucléaire totale de 61 GW), soit "le niveau le plus bas jamais atteint pour le parc nucléaire à cette période de l'année".L'année 2022 devrait débuter avec 12 réacteurs à l'arrêt (sur 56), avant une amélioration en cours de mois, sauf aléa. EDF en comptait jusqu'à 17 à la mi-décembre.Le gouvernement, lui, a demandé de prendre des mesures pour améliorer à court terme la sécurité d'approvisionnement, et un audit indépendant sur la maîtrise industrielle et l'optimisation des arrêts de réacteurs (avec un point d'étape attendu d'ici à la mi-mars).L'électricien a annoncé avoir "réoptimisé" son planning de maintenance, ce qui devrait se ressentir à partir de février seulement, estime Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE, en charge du pôle Stratégie, prospective et évaluation."Coupures maîtrisées"Quant à la consommation électrique, la hausse des prix liée à la crise de l'énergie en Europe n'a pas conduit à un recul marqué de la demande et RTE maintient sa prévision de -1% à -2% par rapport à la période précédant la crise sanitaire.C'est ainsi que la France, traditionnellement exportatrice d'électricité, a dû en importer depuis novembre, et ce, à des niveaux parfois proches des capacités techniques maximales comme entre les 20 et 22 décembre.Aujourd'hui le pays dispose de stocks hydrauliques satisfaisants. RTE rappelle en outre l'existence de deux dernières centrales à charbon, à Saint-Avold et Cordemais: ces unités pourraient être utilisées en début d'hiver, mais leurs limites légales d'utilisation les rendraient assez vite indisponibles.Dans ce contexte tendu, RTE dispose d'un panel de mesures exceptionnelles pour la suite de l'hiver. D'abord l'interruption de grands consommateurs industriels et une légère baisse de la tension sur les réseaux, "probables" en cas de grand froid (de l'ordre de 4°C en dessous des normales saisonnières) ou de faible production éolienne en Europe."En dernier ressort", en cas de froid durable couplé à l'absence de vent pour l'éolien, ou de nouvelle dégradation des capacités, notamment nucléaires, RTE pourra aussi "potentiellement recourir à des coupures ciblées de consommateurs", prévient-il.Ces "coupures momentanées ne sont en rien un +blackout+ mais des opérations que nous contrôlons, mises en oeuvre avec les distributeurs et les administrations de l'État", insiste Jean-Paul Roubin, directeur de l'exploitation de RTE, évoquant une mesure rarissime, dont le dernier exemple remonte aux années 1990 dans un contexte de mouvement social.Un "délestage (...) localisé, limité à deux heures consécutives", et épargnant les consommateurs sensibles, en particulier le secteur de la santé, précise RTE.RTE publiera fin janvier un diagnostic actualisé pour février. Dans l'intervalle, les consommateurs peuvent suivre la situation en temps réel sur le site Ecowatt.
Il y a 3 ans et 144 jours

Plan BIM 2022 : Bilan des actions et prolongation

NUMÉRIQUE. Yves Laffoucrière, président du Plan BIM2022, accompagné de Gilles Charbonnel, président d'ADN Construction, ont dressé lors d'une rencontre, le bilan des actions menées et posé les premières lignes de leur prolongation à venir. Batiactu fait le point.
Il y a 3 ans et 152 jours

La France très en retard dans le développement des énergies renouvelables

"Sur les énergies renouvelables, je pense qu'on ne dit pas assez (...) qu'on est très en retard; on est très très en retard", a déclaré Jean-François Carenco lors du colloque annuel de l'Union française de l'électricité (UFE)."Si on avait suivi la feuille de route des énergies renouvelables telle qu'elle était prévue il y a deux ans, on n'aurait pas de crise. Je pense qu'on n'aurait pas de crise si on avait 3 gigawatts de plus", a-t-il jugé, en allusion à la crise actuelle de l'énergie, dont les prix ont flambé."Prenons conscience que c'est notre faute à nous", a-t-il exhorté. "A force d'écouter tous ceux qui râlent en oubliant que l'énergie électrique, pour qu'on l'ait, c'est des milliers de morts dans les mines de charbon, c'est des dizaines, des centaines de villages engloutis"."Et maintenant (...) parce que quelqu'un dit 'c'est pas beau' on dit 'ah la la' ? Ça me tord les tripes. Parce que ça met en danger tous nos emplois, pour toute la France, toute l'Europe", a jugé l'ancien préfet.Le développement des énergies renouvelables a en effet pris du retard en France, alors que le pays s'est fixé des objectifs ambitieux.La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), feuille de route officielle de la France, prévoit de doubler la capacité installée des énergies renouvelables électriques en 2028 par rapport à 2017.Mais les projets font souvent face à des oppositions de riverains, de défenseurs du patrimoine ou de la biodiversité, ou encore de pêcheurs lorsqu'il s'agit de parcs en mer.Les renouvelables ont aussi concentré les critiques d'une partie de la droite et de l'extrême-droite dans la pré-campagne pour la présidentielle de 2022.Xavier Bertrand, candidat malheureux à l'investiture LR, s'est plusieurs fois attaqué au développement des éoliennes dans sa région, les Hauts-de-France. Marine Le Pen (RN) envisage pour sa part de les "démonter".
Il y a 3 ans et 152 jours

Blue’Air : la nouvelle gamme de purificateurs par Autogyre

Pour optimiser la qualité de l’air intérieur et limiter la propagation des éléments allergènes ou toxiques, les purificateurs d’air sont l’une des solutions. Équipés d’un ventilateur, ces appareils aspirent l’air de la pièce à traiter pour le filtrer et l’assainir.AUTOGYRE, fabricant spécialisé dans le traitement de l’air depuis plus de 60 ans, a développé une nouvelle gamme de purificateurs BLUE’AIR. Composée de 2 modèles, cette gamme permet de traiter différents volumes d’air, des petites pièces jusqu’à 16 m2 comme des grandes jusqu’à 50 m2.Purificateurs BLUE’AIRUne triple filtration pour éliminer 95% des particulesPour limiter la pollution intérieure et capturer les polluants, les purificateurs BLUE’AIR d’AUTOGYRE aspirent l’air vicié et le purifie grâce à une triple filtration. En effet, ils éliminent jusqu’à 95% des particules présentes dans l’air grâce à :Un préfiltre qui arrête les grosses particules en suspension (cheveux,poussières...).Un filtre haute densité HEPA 11 qui bloque les microparticules du niveau du micron et donc les bactéries.Un filtre à charbon actif qui absorbe formaldéhydes, substances toxiques et mauvaises odeurs.Performance, design et simplicitéD’un design épuré et compact, les purificateurs BLUE’AIR d’AUTOGYRE misent sur l’efficacité et la facilité d’utilisation.BLUE’AIR S : le compactSimple et efficace, le modèle BLUE’AIR S se distingue par sa petite taille et son design discret. Idéal pour les pièces jusqu’à 16 m2 , le purificateur dispose d’une minuterie réglable sur 2, 4 ou 8 H, de 3 vitesses de ventilation et d’un signal de remplacement du filtre (+/- 2 200 H).BLUE’AIR XL : le malinAvec un débit d’air de 400 m3/h, le BLUE’AIR XL convient pour les pièces jusqu’à 50 m2. Il est doté d’un panneau d’affichage numérique au design élégant et d’un détecteur de sources de pollution. Grâce à ce dernier, le purificateur adapte automatiquement sa vitesse d’absorption (moyenne ou grande) selon la source de pollution détectée.Sur le haut de l’appareil, un bandeau lumineux indique la qualité de l’air (rouge ou vert) et lorsque l’air est purifié (bleu), l’appareil se remet en petite vitesse.Le BLUE’AIR XL dispose d’une minuterie réglable (2, 4 ou 8 H), d’un signal de remplacement du filtre, d’une veilleuse et d’une sécurité enfant.
Il y a 3 ans et 158 jours

NuwardTM, la solution SMR d’EDF pour construire un monde bas carbone

Les SMR constituent un atout dans la décarbonation du mix énergétique mondial ainsi qu’une solution industrielle durable et flexible pour répondre aux enjeux de pays qui ont fait le choix du nucléaire et qui souhaitent remplacer leurs centrales charbon arrivées en fin de vie.
Il y a 3 ans et 160 jours

Le Groupe Lorillard donne une nouvelle dimension à sa production bois et se dote d’une nouvelle cabine de laquage unique en France

Le Groupe Lorillard qui fête ses 85 ans cette année, vient honorer cet anniversaire avec l’acquisition d’une nouvelle cabine de laquage. Outil unique et exceptionnel de par ses dimensions et sa technologie de pointe, cette cabine propulse le Groupe dans une dimension industrielle beaucoup plus ambitieuse. Partie intégrante de son ADN, l’ambition est pour le Groupe Lorillard un argument de croissance. 85 ans plus tard, et un ADN immuable, le Groupe investit massivement – 17 millions d’euros – dans son outil de production bois pour s’assurer la position légitime de N° 1 sur ce marché en France, en matière de savoir-faire. Cette expertise est notamment possible grâce à la singularité des moyens que le Groupe a acquis. Pour exemple, cette nouvelle cabine de laquage est la seule, actuellement en France, capable de laquer de façon industrielle un châssis de menuiserie de 4 mètres par 3 mètres. AUGMENTER LA CAPACITÉ DE PRODUCTION Sur les 40 000 m² d’ateliers de l’usine de Chartres, 1000 m² sont dédiés à l’installation de la nouvelle cabine de laquage bois – contre 340 m² auparavant pour la précédente cabine – afin d’augmenter la capacité de production. Et pour être plus précis, Thierry Luce – Président du Groupe Lorillard – explique « De 50 menuiseries bois par jour en 3-8, le Groupe est passé depuis le mois d’octobre à 90 menuiseries par jour avec ses 2 nouveaux robots et la possibilité de faire croitre la cadence à 125 menuiseries par jour avec un troisième robot. ». Au sein de ces 1000 m², la nouvelle unité de production rassemble un système de dépoussiérage automatique par flux d’air filtré, 2 cabines de laquage robotisées dont une pour l’impression et l’autre pour la finition, 3 tunnels de séchage infrarouge, ainsi qu’un système de recyclage des boues de peintures et eaux usées. Mais cette nouvelle cabine de laquage bois n’est que les prémices d’un projet bien plus conséquent visant à augmenter la volumétrie de fabrication des menuiseries bois. Pour ce faire, 1,5 millions d’euros viennent également d’être investis dans la commande d’un nouveau centre d’usinage. Automatisé et robotisé, en double cabine, pour l’usinage des dormants en bois, il sera en place à l’horizon fin 2022. Puis une troisième phase d’investissement en 2023 viendra doubler la capacité de production des dormants. TECHNOLOGIE DE POINTE Le système automatisé et les technologies intégrées à cette nouvelle cabine offrent au Groupe une technique de laquage de qualité bien supérieure à ce qui se fait sur le marché. L’ergonomie de la ligne avec son poste de pilotage centralisé, le scannage des menuiseries et le système de puce NFC (Near Field Communication) a intégré dans la production des notions d’instantanéité, de sécurité, d’économie, de traçabilité et d’efficacité prépondérantes pour une industrialisation de pointe. Ainsi le scannage de la menuiserie rassemble toutes ces caractéristiques et va permettre de définir la quantité, le type et le coloris de la peinture à appliquer. La puce NFC quant à elle, permettra de suivre étape par étape l’évolution du process de finition. En pratique, en entrée de cabine, toutes les menuiseries sont scannées. Elles sont placées sur des balancelles qui sont, elles, équipées d’une puce NFC. Les menuiseries sont d’abord dépoussiérées puis un premier flow-coat de préservation est appliqué par aspersion ; il permettra de préserver la menuiserie des insectes, champignons et moisissures. Le système aiguille ensuite la menuiserie vers une zone de séchage de préservation. Un deuxième flow-coat d’imprégnation est appliqué. L’aiguillage se fait automatiquement en fonction des finitions souhaitées : pour une finition lasure transparente, c’est u Balancelles équipées d’une puce NFC sur lesquelles sont placées les menuiseries. Les menuiseries sont par la suite égouttées. Cette étape d’égouttage est nécessaire pour préparer les menuiseries à recevoir la teinte finale. L’hygrométrie de cette zone est notamment régulée à 60% pour permettre d’optimiser l’égouttage afin que les menuiseries ne sèchent pas trop vite. Les boues de peintures et les eaux usées qui en proviennent sont récoltées et traitées avec un coagulant et un floculant permettant de séparer les éléments. Un filtre à charbon et un filtre à particules les nettoient avant leur rejet dans les égouts. Menuiseries séchées dans un tunnel à infrarouge de 11 kW Après égouttage, les menuiseries sont de nouveau séchées dans un tunnel à infrarouge de 11 kW (lampes halogènes). Ce séchage à coeur qui s’exécute de l’intérieur vers l’extérieur, est efficace en 30 minutes au toucher et à coeur en 1h 30. Avec une température ambiante de 25°C, cette méthode de séchage est 3 fois moins énergivore et ne nécessite pas le refroidissement du tunnel entre chaque menuiserie. Cette technique offre véritablement une qualité de séchage supérieure avec moins de défaut lors des manutentions ou lors des opérations sur les menuiseries après peinture. Elle autorise également la palettisation des menuiseries 6h après la sortie de la cabine, là où il fallait habituellement attendre un minimum de 12h pour éviter les phénomènes de collage entre les fenêtres. Deux autres cabines équipées de robots sont dédiées à la pulvérisation intermédiaire et à la pulvérisation de finitions. Réalisée par des robots anthropomorphes à 6 axes, la pulvérisation est appliquée par 2 pistolets automatiques airmix. Le calcul des trajectoires est automatique et précis, et, un système de débitmètre évalue la quantité de peinture par menuiserie. Leur grande amplitude de travail les habilite à peindre des cadres de 4m par 3m. Robot anthropomorphe à 6 axes équipé de 2 pistolets automatiques airmix 2 autres tunnels de séchage infrarouge de 22 kW sont dédiés au séchage des menuiseries des cabines de pulvérisation et finition. Un contrôle qualité, réalisé par un personnel qualifié, finalise le processus de laquage qui est garanti jusqu’à 10 ans pour les finitions opaques et 5 ans pour les lasures transparentes. Le séchage infrarouge à coeur s’exécute de l’intérieur vers l’extérieur, il est efficace en 30 minutes au toucher et à coeur en 1h 30. Avec une température ambiante de 25°C, cette méthode de séchage est 3 fois moins énergivore et ne nécessite pas le refroidissement du tunnel entre chaque menuiserie. En quelques chiffres, cette nouvelle cabine de laquage ce sont 1000 m² de panneaux sandwich, 25 tonnes d’ossature porteuse, 400 mètres de rail, 750 mètres de chaine avec 8 moteurs d’entraînement, 80 balancelles équipées de puces NFC, 1 menuiserie toutes les 7 minutes. Mais c’est également et surtout un laquage et un process industriel plus vertueux qui s’inscrivent le cadre d’une stratégie environnementale. En effet, cette nouvelle technologie de séchage infrarouge à coeur génère un gain énergétique en divisant par 3 la consommation électrique du site. Outre les mesures déjà mises en place comme l’optimisation des coûts énergétiques du transport et l’approvisionnement de bois issus de forêts gérées durablement, le Groupe utilise des produits classés A+ pour les émissions de Composés Organiques Volatils (COV), recycle les eaux et les boues de peintures de la cabine, exécute un laquage automatisé, précisément dosé et ciblé afin d’éviter le gaspillage et génère des économies de peintures. Assurément ces process engendrent un gain de productivité mais on le voit, le Groupe Lorillard a également à cœur de réduire son impact environnemental.
Il y a 3 ans et 165 jours

BOSCH PROFESSIONAL – Nouvelles perceuse-visseuse et perceuse-visseuse à percussion sans-fil Biturbo : Les premiers outils dotés du système électronique de détection d’angle

Une progression de travail ultra rapide Bosch lance sur le marché les premières perceuse-visseuse et perceuse-visseuse à percussion sans-fil BITURBO : la GSR 18V-150 C Professional et la GSB 18V-150 C Professional. Leur moteur haute performance sans charbon combiné à la batterie ProCORE18V (5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah), offre un rendement très élevé. Avec un couple maximal de 150 Nm et jusqu’à 2 200 tours par minute, les deux outils garantissent une progression de travail rapide dans de multiples matériaux, notamment le bois, le métal et la maçonnerie. Dans les applications de vissage doux, leur couple est de 84 Nm, soit 15 % de plus que le meilleur modèle du marché. Puissantes, avec la batterie ProCore18V de 8,0 Ah, ils peuvent ainsi visser jusqu’à 12 vis mesurant 12 x 400 mm dans du bois tendre, une performance inégalée jusqu’à présent.   La fonction « Electronic Angle Detection » (EAD), une première sur le marché La GSR 18V-150 C Professional et la GSB 18V-150 C Professional BITURBO Bosch sont parfaitement adaptées à la construction de maisons bois, de toits, de charpentes et toutes les applications nécessitant de grands diamètres de vissage et de perçage. Grâce à la nouvelle fonction électronique de détection d’angle, couvreurs et menuisiers peuvent réaliser facilement et avec une grande précision le vissage des contre-lattages, de l’isolation thermique… Ces vissages doivent suivre un angle précis par rapport à l’inclinaison d’un toit ou d’une pente. Jusqu’ici il fallait utiliser un gabarit, mais avec cette fonction EAD intégrée  les vissages inclinés avec de longues vis sont un vrai jeu d’enfant. L’utilisateur appuie sur la touche EAD à l’avant de la machine et peut choisir parmi 2 angles courants prédéfinis de 45° et 60°. Un 3ème mode, symbolisé par un Smartphone, permet de personnaliser l’angle de vissage via la connectivité Bluetooth de l’outil couplée à l’application Toolbox sur un Smartphone. Pour activer la fonction EAD, l’utilisateur choisit une valeur d’inclinaison puis place l’outil sur la pente jusqu’à ce que la valeur soit enregistrée. Une LED intégrée à l’arrière de l’outil s’allume en vert dès que l’angle réglé est atteint. Si l’angle est plus bas ou plus élevé de plus de ±3 degrés, la LED s’allume en jaune afin d’ajuster en conséquence. Artisans et professionnels sont sûrs de ne pas se tromper dans l’angle d’inclinaison, le vissage est très précis.   Une protection élevée de l’utilisateur Pour une utilisation plus sûre, les GSR et GSB 18V-150 C Professional BITURBO Bosch se caractérisent également par une protection élevée de l’utilisateur grâce au KickBack Control. Si l’outil se coince ou tourne brusquement sur son axe de perçage, le capteur intégré coupe le moteur en une fraction de seconde. Elle évite les risques de blessures. Si le KickBack Control n’est pas nécessaire pour certaines applications, par exemple lors du perçage avec une scie cloche, les utisateurs peuvent activer et désactiver la fonction selon leurs travaux de vissage ou de perçage.   Des outils robustes et ergonomiques D’une grande fiabilité et d’une grande robustesse, les  les GSR et GSB 18V-150 C Professional BITURBO sont dotées d’un mandrin métallique et d’un mécanisme d’engrenage tout en métal, ce qui accroît la longévité des machines. Leur design compact et ergonomique leur confère une bonne prise en main. Une poignée supplémentaire garantit aux artisans de toujours avoir leur outil sous contrôle. Elle peut être verrouillée dans 36 positions pour une flexibilité maximale. Les perceuse-visseuse et perceuse-visseuse à percussion sans-fil Biturbo Brushless Bosch fonctionnent de manière optimale avec les batteries ProCORE18V haute performance de 5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah. Elles sont compatibles avec les anciens outils électroportatifs et chargeurs de même catégorie de voltage.   Prix de vente conseillés : GSR 18V-150 C en L-Boxx : à partir de 309 € H.T (version solo) GSB 18V-150 C en L-Boxx : à partir de 309 € H.T (version solo) Points de vente : Négoces en matériaux, Fournitures industrielles
Il y a 3 ans et 201 jours

Les règles d’or à retenir pour réussir votre ramonage de cheminée

Quel que soit le type de votre appareil de chauffage (insert, granulés ou poêle à bûches), le ramonage de cheminée reste une intervention obligatoire. Pour ce faire, il est important les règles essentielles, afin de garantir la sécurisation et la performance de votre dispositif. Dans cette optique, le mieux est de faire appel à un ramoneur professionnel pour vous assurer la réussite de cette opération. De plus, il saura vous donner des conseils avisés sur la fréquence idéale pour programmer le nettoyage de votre conduit. De la même manière, il vous indiquera le meilleur moment de l’année pour l’exécuter et les risques encourus en cas de manquement aux prescriptions règlementaires. Planifier un ramonage périodique pour votre sécurité Négliger le ramonage de votre cheminée revient effectivement à exposer votre installation ainsi que votre santé à des risques de danger potentiel. A savoir : Les incendies qui surviennent en période de chauffe, engendrées par l’accumulation de suie et d’autres particules le long de votre conduit. En effet, si ces dépôts n’ont pas été débarrassés au préalable, ils peuvent s’embraser. Le feu commence ainsi par consumer votre canal avant de se propager dans le reste de votre maison. Les intoxications au monoxyde de carbone qui sont causées par l’obstruction de votre dispositif par des branchages, des résidus de chauffage… Raison pour laquelle il est judicieux de nettoyer votre cheminée avant son utilisation. Autrement, les émanations gazeuses ainsi que les rejets toxiques ne seront pas évacués correctement. De plus, ce gaz a la particularité d’être à la fois inodore et incolore ce qui peut facilement surprendre les habitants et causer une centaine de victimes par an. Outre ces dommages irréversibles, vous devrez vous acquitter d’une contravention de 3è catégorie qui peut vous couter jusqu’à 450 euros. Parallèlement, d’autres préjudices financiers s’ajouteront à votre déboire, car votre compagnie d’assurance a le droit de refuser votre indemnisation. En effet, un mauvais entretien et l’absence d’un certificat de ramonage délivré par un professionnel agréé vous privera des remboursements prévus à cet effet. Respecter les étapes indispensables Pour connaître la fréquence idéale pour préserver au mieux le bon fonctionnement de votre appareil de chauffage, il est recommandé de vous adresser auprès de votre mairie. Vous y trouverez effectivement le nombre de ramonage imposé selon les stipulations du Règlement Sanitaire Départemental (R.S.D.). En général, vous avez l’obligation d’effectuer cette opération une à deux fois par an, en fonction de votre mode de combustion (fioul, charbon, bois). Si vous disposez d’un appareil à gaz, un seul entretien périodique suffit largement. En notant au passage que cette intervention devrait être prise en charge par un professionnel certifié. Ce qui ne vous empêche pas de passer quelques coups de brosse de temps en temps, pour optimiser le rendement de votre système de chauffage. Bref, un conduit mal entretenu faute de ramonage de cheminée diminue sensiblement la performance de votre installation. Sans parler des dangers potentiels auxquels vous vous exposez, que ce soit en termes financiers ou par rapport à votre bien-être. Dans tous les cas, même si vous estimez que votre poêle à bois ne rejette que très peu de résidus, vous devez obligatoirement faire appel à un ramoneur agréé  pour garantir son bon fonctionnement.
Il y a 3 ans et 167 jours

COP 26 : la Fédération Cinov appelle à ce que les objectifs fixés restent fidèles à l’Accord de Paris

Face à l’urgence de la situation, la Commission Développement Durable de Cinov émet le vœu que l’ensemble des décisionnaires – au premier rang desquels les États – accélèrent et renforcent les progrès engagés d’ici la COP 27 qui aura lieu dans un an en Égypte, pour que les objectifs fixés restent fidèles à ceux figurant dans l’Accord de Paris.Présent à Glasgow pour la COP 26 cette année, Idriss Kathrada, président de la Commission Développement Durable de la Fédération Cinov, a pu assister aux échanges et participer à certaines tables-rondes pour exprimer le point de vue de la branche BETIC sur les questions liées au changement climatique et à la nécessaire accélération de la transition écologique.Un constat alarmant partagé par la Fédération CinovS’appuyant sur le discours inaugural d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, dont elle partage les grandes orientations, la Fédération Cinov considère qu’une augmentation de 2,7 degrés – telle qu’estimée par le dernier rapport sur les plans nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre – serait catastrophique pour la planète.A rebours de ces estimations alarmantes, qui doivent pousser l’ensemble des décisionnaires à agir rapidement, Cinov rappelle son attachement aux ambitions qui figuraient en 2015 dans l’Accord de Paris. Selon Idriss Kathrada, « les scénarii du secrétaire général de l’ONU sont terrifiants. Il nous faut d’urgence nous recentrer sur nos objectifs initiaux, tels qu’ils figuraient dans l’Accord de Paris sur le Climat, et qui fixaient le seuil de réchauffement en deçà de 2 degrés Celsius, de préférence à 1,5 degré. » Et de rappeler « qu’il en va de notre avenir et de notre survie collective : il faut donc urgemment nous donner les moyens de cette ambition. »Des avancées notables qu’il conviendra d’accélérer et de renforcerSi la Fédération Cinov regrette le bilan en demi-teinte de la COP 26, elle salue toutefois de réelles avancées, notamment en ce qui concerne l’engagement des États – à travers leurs Contributions Nationales Déterminées (CDN) – de passer de +3,2° à +2,7° puis, avec les déclarations complémentaires concernant le méthane, la reforestation et la diminution de la place du charbon, à +2,4°, bien que ce chiffre demeure trop élevé.Le respect et le relèvement du niveau de financement de l’adaptation par plusieurs pays sont également très importants pour mieux reconnaître et répondre aux effets du changement climatique. Aussi, la Fédération Cinov salue le partenariat noué entre la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union Européenne pour aider l’Afrique du Sud à sortir du charbon. Cité en exemple le 13 novembre par le Commissaire européen à l’Action climatique et vice-président de la Commission Européenne Frans Timmermans, ce partenariat pourrait préfigurer d’autres accords de ce type pour accélérer la transition énergétique dans des pays tiers.Enfin, Cinov se réjouit que les Solutions fondées sur la Nature (SfN), en relation avec la biodiversité, soient pleinement reconnues comme mobilisables pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. La Fédération considère en effet que la lutte contre les conséquences du changement climatique est indispensable, mais qu’il est aussi essentiel de travailler sur l’adaptation audit changement. Pour cela, Cinov plaide pour l’investissement dans les SfN (forêts, sols, agroécologie, mangrove…), le développement des capacités d’extraction de dioxyde de carbone de l’atmosphère et le renforcement des mécanismes d’échanges de droits carbone, notamment pour pallier leurs limites physiques.2022-2030 : plus que huit ans pour inverser la tendanceLa Fédération Cinov partage les ambitions de la COP 26 qui insistent sur la nécessité d’une décarbonation de près de 50% à l’échelle mondiale d’ici 2030 – une date devenue aussi importante que 2050, a fortiori si l’on souhaite conserver l’objectif de l’Accord de Paris d’un seuil de réchauffement inférieur à 2°C.En sa qualité d’acteur du secteur privé, Cinov soutient pleinement l’agenda de l’année à venir afin de rehausser le niveau d’ambition et de déploiement dans la « course au zéro carbone », tant en France que dans le reste du monde. « En France, cela se traduit par exemple par l’engagement pour le déploiement de la RE2020 dans le secteur du bâtiment, le Contrat de Relance de Transition Écologique dans les territoires, et le bilan GES avec des objectifs fondés sur la SNBC ou sur la science, dans le prolongement de la dernière version de la norme ISO 14064-1 pour les entreprises et collectivités » détaille Idriss Kathrada, président de la Commission Développement Durable de la Fédération Cinov.« Dans le reste du monde, ce soutien s’appuie notamment sur les initiatives de la Global Alliance for Buildings and Construction (GABC) et de Construction 21, qui accompagnent le relèvement du niveau d’exigence et la diffusion des bonnes pratiques » explique M. Kathrada. Le soutien de la Fédération Cinov passe également par la promotion de la Charte sur le Climat de la Fédération internationale des ingénieurs-conseils (FIDIC) – dont est membre Cinov aux côtés de 100 associations nationales et régionales d’ingénierie.
Il y a 3 ans et 174 jours

COP26 : ce que contient le Pacte de Glasgow sur le climat

La COP26 prévoit de protéger la biodiversité, renoncer au charbon, arrêter les subventions aux énergies fossiles, réduire les émissions de méthane et financer la transition énergétique des pays en développement.
Il y a 3 ans et 177 jours

"Pas question" de délocaliser définitivement l'activité d'Ascoval en Allemagne, prévient Le Maire

"Je me suis battu avec beaucoup d'énergie, avec les syndicats, avec les ouvriers, pour sauver cette usine" et "il n'est pas question de délocaliser définitivement l'activité en Allemagne", a assuré M. Le Maire sur RMC.Des représentants des syndicats CGT et CFDT ont averti mercredi que l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) projetait de délocaliser temporairement 40% de sa production sur des sites allemands, à cause du prix de l'énergie.Sans confirmer, la direction de Saarstahl, propriétaire d'Ascoval depuis quatre mois, a fait état de l'explosion des prix de l'énergie, et admis qu'elle étudiait des "options temporaires" pour "limiter les effets négatifs" de ces hausses."Nous serons extrêmement vigilants à ce qu'Ascoval soit le moins impacté possible par la conjoncture", a réagi mercredi soir le ministère de l'Economie, précisant que des discussions étaient en cours avec l'entreprise."Nous travaillons à des solutions", a confirmé jeudi Bruno Le Maire, assurant qu'"Ascoval restera française" et qu'"il n'est pas question de la laisser tomber"."Ascoval est une magnifique usine, qui est le symbole de ce que peut être une aciérie décarbonée en Europe, donc il n'est pas question de la laisser tomber", a-t-il insisté.Un peu plus tôt, la ministre chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, avait jugé "absurdes" les menaces de délocalisation vers des sites plus polluants, pour "une question ponctuelle de prix de l'électricité"."Le contrat qui lie l'aciérie d'Ascoval avec EDF va changer au 1er janvier, c'est-à-dire qu'il va être sur un coût d'électricité qui est stabilisé et donc ça va permettre de travailler", a souligné Agnès Pannier-Runacher sur Franceinfo.Elle a aussi fait valoir qu'Ascoval allait bénéficier d'aides publiques venant tout juste d'être votées dans le projet de loi de finances pour compenser la hausse de l'électricité aux entreprises très consommatrices, et "faire en sorte que le prix de la compensation carbone soit plus important cette année". "Plutôt que de rembourser la tonne de carbone (non émis, NDR) sur le prix 2020, on se base sur la réalité de la tonne carbone aujourd'hui", a-t-elle dit.Une réunion à Bercy jeudi soir avec SaarstahlDes responsables du sidérurgiste allemand Saarstahl vont participer jeudi soir à Bercy à une réunion de travail "afin que le maximum de production reste à l'usine Ascoval" de Saint-Saulve (Nord), dont l'activité est "temporairement" menacée par la hausse des coûts de l'électricité, a indiqué le ministère de l'Industrie."Nous recevons Saarstahl à Bercy pour une réunion de travail (...) l'état d'esprit est constructif" a indiqué une source au cabinet de la ministre chargée de l'Industrie Agnès Pannier Runacher.La direction de Saarstahl, propriétaire d'Ascoval depuis quatre mois, a admis mercredi qu'elle étudiait des "options temporaires" pour "limiter les effets négatifs" de l'explosion des coûts de l'énergie sur son activité.Selon la CGT et la CFDT, Ascoval, dont l'aciérie fonctionne à l'électricité et n'émet pas de CO2, projetterait dans ce cadre de délocaliser temporairement 40% de sa production vers des sites allemands, qui eux fonctionnent au charbon ou minerai de fer bien moins cher, et donc d'une meilleure compétitivité, même s'ils sont très émetteurs de CO2.Une telle décision, si elle était confirmée, aurait un impact sur "la majorité de l'effectif" d'Ascoval, qui serait forcé à de l'activité partielle au moins temporairement, admet-on à Bercy.
Il y a 3 ans et 179 jours

Emmanuel Macron annonce 1,9 milliard d'euros supplémentaires pour la filière hydrogène

En annonçant à Béziers (Hérault) que 1,9 milliard d'euros supplémentaires allaient être consacrés à cette filière dans le cadre du plan d'investissement France 2030, le chef de l'Etat a estimé que le développement de l'hydrogène était "une bataille pour l'industrie, pour l'écologie et pour la souveraineté".Remplaçant le pétrole ou le charbon, l'hydrogène, en permettant à l'industrie lourde de réduire ses émissions de CO2, va "réconcilier l'aventure industrielle, la croissance, avec la décarbonation de nos économies. Le +en même temps+ est possible", a-t-il expliqué lors d'une visite de l'entreprise Genvia.La jeune société, née en mars 2021 et vue comme une "pépite d'avenir", est issue de la recherche publique (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) et du groupe para-pétrolier Schlumberger.Elle développe, avec une quarantaine de brevets déposés, des électrolyseurs haute température permettant de produire de l'hydrogène à partir de la molécule d'eau (H20), mais aussi de l'électricité à partir d'hydrogène, avec une efficacité supérieure à celle des procédés déjà existants.Lors de sa visite, le président a annoncé aux salariés que la société avait été sélectionnée par l'Union européenne dans le cadre de ses programmes IPCEI (Projet important d'intérêt européen commun), qui lui permettront de recevoir une aide spécifique de 200 millions d'euros."C'est un tout nouveau continent qui s'ouvre devant nous", a ajouté M. Macron, qui voit la France du milieu du XXIe siècle comme un pays de production d'hydrogène décarboné, une nouvelle source d'énergie qui remplacera le pétrole, notamment pour l'industrie lourde."Construire la souveraineté" énergétique"Si nous savons être des leaders de la production de l'hydrogène, alors nous construirons la souveraineté" énergétique, a insisté le chef de l'Etat. Il mise sur le nucléaire français, qui n'émet pas de CO2, pour y arriver, à la différence de l'Allemagne qui fait reposer son plan hydrogène sur l'importation d'électricité photovoltaïque depuis des pays chauds."Il n'y a jamais de fatalité. On ne répond jamais aux difficultés du temps en ayant la nostalgie d'un passé qui n'est plus, mais en redoublant de capacité à résister et à ne pas céder, à penser l'avenir dans ses dynamiques nouvelles. C'est exactement ce que la France doit faire aujourd'hui", a affirmé Emmanuel Macron.Le chef de l'Etat, qui n'a pas encore annoncé s'il était candidat ou non à un second mandat en 2022, cherche à se présenter comme le chef de file du camp progressiste face à des candidats qui affirment que la France est un pays en déclin.Il répond aussi à certains "décroissants" qui estiment que la crise écologique ne peut se résoudre que par l'abandon de certaines activités.Pour lui, la société de demain, "ce n'est pas moins consommer, ce n'est pas renoncer à des activités , ce n'est pas renoncer à des choses, c'est par l'innovation réussir à concilier les deux", a-t-il dit.Emmanuel Macron a été accueilli par le maire d'extrême droite de Béziers, Robert Ménard, qui l'a remercié pour le soutien apporté à Genvia, qui doit agrandir son site.Dans une région particulièrement touchée par le chômage, son discours sur l'industrie de demain porte aussi sur les "compétences", le président se disant attaché à ce que "les parents puissent se dire que leurs enfants ont un avenir dans l'industrie".
Il y a 3 ans et 180 jours

Adoption du pacte de Glasgow pour le climat à la COP26 : une dynamique à poursuivre

Cette COP était particulièrement importante car, comme le rappelle le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié en août 2021, le monde n'est pas sur la bonne voie pour rester en dessous des 2 °C voire 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l'ère préindustrielle, objectif à long terme de l'Accord de Paris. Les deux semaines de négociations ont permis d'aboutir le 13 novembre à l'adoption du « Pacte de Glasgow pour le climat », permettant notamment de finaliser les règles d'application de l'Accord de Paris, mais ne répondant pas totalement aux ambitions qui étaient fixées.Le Pacte de Glasgow pour le Climat a permis d'aboutir sur plusieurs points importants qui étaient en discussion :Finalisation de l'Accord de Paris, le rendant pleinement opérationnel, six ans après son adoption, par des règles robustes :Adoption de l'article 6, qui prévoit des mécanismes autorisant les Parties à échanger des réductions d'émissions afin d'atteindre leur CDN, sans double-comptage ;Adoption du cadre de transparence renforcée (article 13) : les Parties devront désormais rapporter leurs émissions de gaz à effet de serre de la manière la plus détaillée possible et de façon comparable.Atténuation : le Pacte de Glasgow pour le climat demande aux Parties de rehausser leur ambition dès 2022 dès lors que leur contribution déterminée au niveau national ne serait pas dans la trajectoire de l'Accord de Paris. L'ensemble des contributions nationales seront désormais transmises au secrétariat des Nations-Unies, et feront l'objet d'un rapport de synthèse annuel.Adaptation : création d'un programme de travail 2022-2023 visant à la mise en œuvre de l'objectif mondial d'adaptation. Les pays développés s'engagent à doubler la finance pour l'adaptation d'ici 2025 par rapport au niveau de 2019.Biodiversité : la contribution des écosystèmes en tant que puits et réservoirs de gaz à effet de serre et l'importance de les protéger pour atteindre l'objectif des 1,5° sont ancrées dans les décisions. La France regrette néanmoins que les « Solutions fondées sur la nature », qui permettent d'agir sur la lutte contre le changement climatique ou la gestion des risques naturels grâce aux écosystèmes, n'apparaissent pas dans le texte.Pour la première fois dans un document de la Convention climat, la réduction des énergies fossiles est mentionnée dans la déclaration finale. Néanmoins, la France regrette que le terme "disparition progressive" du charbon ait été remplacé in extremis par "diminution progressive".Malgré des avancées sur les pertes et les préjudices (notamment l'adoption des fonctions du Réseau de Santiago, qui visent à faciliter la mise en œuvre de mesures de soutiens, et l'accès aux mesures d'assistance), les pays les plus vulnérables jugent celles-ci insuffisantes. De nouvelles discussions sont déjà à l'ordre du jour de la COP27.La France s'est également engagée dans plusieurs coalitions pour accélérer sa lutte contre le changement climatique :Fin des financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles d'ici fin 2022La France a rejoint l'accord mettant fin aux financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles d'ici fin 2022. Cette déclaration concerne à la fois l'aide publique française au développement bilatérale et les financements à l'export. Elle fait écho à la dynamique initiée par la France à travers la coalition internationale Export Finance for Future (E3F).La France a également rejoint la coalition internationale Beyond Oil and Gas (BOGA). En créant une communauté internationale de pratiques, cette alliance aide les Gouvernements à respecter leur engagement en faveur d'une élimination progressive de la production de pétrole et de gaz.Réduction des émissions de méthane de 30% par rapport à 2020 d'ici 2030Plus de 100 pays ont rejoint le Gobal Methane Pledge, lancé par les États-Unis et l'Union européenne en septembre 2021. Cet engagement mondial, qui vise à réduire les émissions de méthane (2e gaz à effet de serre, après le CO2) de 30 % d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2020, est le premier en la matière. « Si on réduit de 30% les émissions de méthane, d'ici 2030, c'est comme si on se débarrassait de tous les bateaux, de tous les avions, de tous les camions qui sont sur terre, en termes d'émissions » a précisé John Kerry.Soutien financier à la transition énergétique en Afrique du SudL'Afrique du Sud, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Union européenne ont annoncé le lancement d'un partenariat pour la transition énergétique juste en Afrique du Sud. L'Afrique du Sud s'engage à décarboner sa production d'électricité (fermeture des centrales à charbon) et à investir dans la mobilité électrique et l'hydrogène, tandis que les cinq partenaires promettent un soutien financier de 8,5 milliards de dollars sur les 3 à 5 prochaines années.Rehaussement de la contribution de la France pour la finance climat à hauteur de 7 milliards de dollars par anS'agissant de l'objectif des 100 milliards de dollars annuels pour les pays en développement, la France a rehaussé sa contribution à 7 milliards de dollars (6 Md€) par an, dont un tiers pour l'adaptation. Elle a aussi annoncé une contribution au Fonds pour les pays les moins avancés d'un montant de 20 millions d'euros.Soutien aux « Glasgow Breakthroughs » pour rendre l'innovation et les technologies propres abordables pour les pays en développement d'ici 203042 pays, dont la France, se sont engagés à soutenir les « Glasgow Breakthroughs » (avancées de Glasgow), visant à rendre l'innovation et les technologies propres abordables pour les pays en développement d'ici 2030. Les cinq secteurs d'activité les plus émissifs sont concernés : électricité, acier, hydrogène, véhicules, agriculture.Accélération des investissements et la coopération internationale pour les réseaux électriques vertsLe Royaume-Uni, l'Inde, la France, les États-Unis et l'Australie, en lien avec l'Alliance solaire internationale, ont lancé l'initiative Green Grids Initiative-One Sun One World One Grid afin d'accélérer les investissements et la coopération internationale pour les réseaux électriques verts.Arrêt de la déforestation et de la dégradation des terres d'ici 2030Une centaine de chefs d'États et de gouvernements ont adopté une déclaration sur les forêts et l'utilisation des terres. Les pays signataires, dont la France, s'engagent ainsi à stopper et inverser la déforestation et la dégradation des terres d'ici 2030. Un engagement financier collectif sur 2021-2025 de 12 milliards de dollars, le « Global Forest Finance Pledge », est publié (1 Md pour l'UE, 800 M pour la France).Parallèlement, 12 pays, dont la France, ont présenté un engagement pour la protection du bassin du Congo (2e forêt tropicale du monde) et ont annoncé un financement à hauteur de 1,5 milliards de dollars pour les 5 prochaines années.Réaffirmation du soutien à la Grande muraille verteLes chefs d'État et de Gouvernement de la Grande muraille verte ont réaffirmé leur soutien à l'initiative lancée lors du One Planet Summit de janvier 2021. Près de la moitié des 19 milliards de dollars promis pour la construction de la Grande muraille verte ont déjà été engagés.Troisième déclaration de l'initiative Because the Ocean pour accélérer les efforts visant à supprimer les émissions de gaz à effet de serre issues du transport maritime internationalL'initiative Because the Ocean (BTO), signée en 2015 à la COP21 par 23 pays, dont la France, a lancé sa troisième déclaration. Elle y réaffirme notamment que la protection de l'océan est indispensable à lutte contre le changement climatique et propose d'accélérer les efforts visant à supprimer les émissions de gaz à effet de serre issues du transport maritime international.Signature de la « Clydebank Declaration » pour soutenir la création de corridors verts entre deux portsLa France a signé la « Clydebank Declaration » visant à soutenir l'établissement de corridors verts (routes maritimes zéro émission) entre deux ports. Pour y parvenir, la déclaration s'appuie sur la collaboration internationale et la mise en place de partenariats entre les acteurs concernés : armateurs, ports, énergéticiens… L'objectif collectif des signataires est la mise en place d'au moins 6 corridors d'ici 2025.Ralliement à la coalition sur l'ambition climatique de l'aviation internationale, pour réduire les émissions du secteur aérienLa France a rejoint la nouvelle coalition sur l'ambition climatique de l'aviation internationale (International Aviation Climate Ambition Coalition) lancée le 10 novembre lors de la journée dédiée au transport, avec la signature d'une déclaration sur l'ambition climatique. Les signataires s'engagent notamment à promouvoir des mesures spécifiques pour réduire les émissions du secteur aérien (carburants durables, régime de compensation et de réduction de carbone pour l'aviation internationale, nouvelles technologies).Signature d'un appel à l'action sur les infrastructures de recharge pour véhicules électriques dans le but d'atteindre le zéro émission du transport routierLa France a signé le 10 novembre, avec d'autres États, des villes, régions, entreprises, un « Call to action » sur les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques. S'inscrivant dans l'ambition commune d'atteindre le zéro émission du transport routier, cet Appel doit inciter les acteurs à déployer ces infrastructures.
Il y a 3 ans et 184 jours

Publication des grands enseignements du Bilan mondial de l'action climat par secteur 2021

Six ans après l’adoption de l’Accord de Paris, cette publication propose une synthèse unique de l’action climat au niveau mondial dans les grands secteurs d’émissions : énergie, transports, bâtiments, industrie, déchets, usage des sols.À l'heure où les États doivent rehausser leurs engagements à Glasgow, Climate Chance poursuit ainsi sa mission d’observation de la mise en œuvre des actions annoncées, de suivi de l’évolution des émissions et d’analyse des stratégies des acteurs par rapport aux objectifs climatiques internationaux."Retour vers le futur. 2021 : la grande accélération de l’action climat… et des émissions"La reprise mondiale des émissions laisse entrevoir des profils régionaux bien distinctsLa dépendance au charbon trace une ligne de fracture entre les régions qui s’en détournent (États-Unis, Europe) où la reprise des émissions n’efface pas la baisse due à la pandémie, et les régions où le charbon a conservé le soutien des pouvoirs publics (Asie-Pacifique). À tel point qu’il est la cause principale du rebond des émissions à des niveaux supérieurs à ceux de 2019.L’adoption des énergies renouvelables et de la mobilité bas carbone accélère dans les grandes économiesDes transitions relatives s’opèrent à l’échelle régionale avec l’adoption accélérée d’énergie renouvelable et de la mobilité électrique. En revanche, il n’y a toujours pas de transition observable à l’échelle globale à proprement parler. Plutôt qu’une substitution nette des modes de production et de consommation bas carbone à des modes carbonés et émissifs, la tendance de la période reste à l’accumulation des énergies fossiles et bas carbone, du parc de véhicules thermiques et électriques, des nouvelles constructions aux normes et du bâti ancien à rénover, etc.L’électrification des usages et la décarbonation du mix électrique sont aujourd’hui désynchroniséesL’efficacité du « tout électrique » pour le climat ne peut être assurée que par un mix électrique dominé par les énergies bas carbone. Or, si la production d’origine renouvelable est au plus haut en 2020, les mix des grands marchés que sont la Chine, l’Inde, les États-Unis et dans une moindre mesure l’Europe, restent majoritairement dépendants du charbon et du gaz.La demande en biens et services bas carbone dépasse la capacité d’adaptation des chaînes d’approvisionnement de l’économie mondialeTrop lentes pour le climat, les transitions régionales vont trop vite pour les chaînes d’approvisionnement mondiales. C’est donc un moment charnière d’adaptation à marche forcée de l’économie mondialisée aux nouvelles exigences d’un monde bas carbone auquel nous assistons, dans un contexte de restrictions et de pénuries provoquées par la pandémie et ses conséquences.Boussole des engagements depuis l’Accord de Paris, la « neutralité carbone » intègre les stratégies de relance et de croissance des grandes entreprisesLes grands groupes privés se saisissent du concept de la « neutralité carbone » et formulent des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de plus en plus souvent associés à des plans d’action détaillés. Y compris dans des secteurs très carbonés comme les compagnies pétrolières et minières. Il reste néanmoins à vérifier que cet engagement à trente ans ne masque pas les retards dans les mesures à 10 ans, alors que c’est la rapidité de la baisse qui est le socle des scénarios de stabilisation du climat sous les deux degrés.Ruptures d'approvisionnement et engagements à la ‘neutralité carbone’ poussent les entreprises à la concentration et à l'intégration verticale des filièresL’adaptation des acteurs aux pénuries multiples et à l’économie bas carbone se lit également à travers la concentration progressive de certains marchés autour de quelques acteurs dominants, et l’intégration verticale des filières entre fournisseurs de matières premières et fabricants de produits finis. La fin de mécanismes d’aides publiques à la production d’énergie et l’explosion des Power Purchase Agreement renforcent l’émergence d’un « marché de gros », plutôt favorable aux grands énergéticiens qu’aux entreprises municipales et aux coopératives citoyennes.Les technologies de ruptures gagnent en crédibilité pour les secteurs qui ne parviennent pas à se décarbonerÀ la faveur de la reprise économique et des plans de relance, l’hydrogène bas carbone et la capture du carbone (CCUS), ont bénéficié d’investissements massifs en 2020 et d’un regain d’intérêt politique. À l’heure actuelle, leur utilisation à des fins de décarbonation demeure toutefois marginale, et leur développement repose beaucoup sur les énergies fossiles.Entre investissements verts et bruns, les États orientent la reprise d’une manière ambigüeFace aux pressions sur les chaînes d’approvisionnements en biens et matières premières stratégiques à la transition, les États occidentaux tentent de reconstituer des écosystèmes industriels régionaux orientés vers les technologies bas carbone. Aux côtés de plans de sauvetage, souvent sans contreparties climatiques pour des industries émettrices, une partie des plans de relance portés dans le G20 tente d’orienter la reprise vers la transition.Souvent moteurs de l’accélération de l’action climat, les gouvernements locaux adaptent le tempo de la transition aux besoins et capacités de leurs territoiresPour l’approvisionnement en énergie renouvelable, la transformation de la mobilité urbaine, la gestion des déchets ou l’encadrement de la construction et de l’approvisionnement énergétique des bâtiments, les gouvernements locaux peuvent accélérer la création d’un environnement favorable à la transition. À l’inverse, les réticences de certains États américains à l’abandon des énergies fossiles dans les bâtiments ou la mobilité montrent que les gouvernements locaux peuvent freiner la transition lorsqu’elle menace les intérêts économiques de leurs territoires.Avec l’activisme actionnarial, la société civile élargit son répertoire d’actionAprès les marches et grèves pour le climat, puis l’émergence d’une culture militante non-violente propre à ce sujet, l’activisme actionnarial fait entrer la lutte climatique au cœur des assemblées générales des grandes entreprises, au point de parvenir à intégrer des conseils d’administration. Dans un autre registre, le travail continu des ONG indonésiennes commence à porter ses fruits en renforçant la culture normative dans la filière huile palme.
Il y a 3 ans et 185 jours

En Inde, rentabiliser le désert grâce à l'énergie solaire

Pour l'heure, l'Inde est le troisième plus gros émetteur de carbone du monde. Environ 70% de son électricité provient de centrales à charbon.Mais le Premier ministre Narendra Modi a annoncé lundi que le pays allait porter, d'ici 2030, sa part d'énergies renouvelables de 100 gigawatts (GW) actuellement à 500 GW, soit plus que toute sa production électrique actuelle. A cette date, 50% de l'énergie du pays devra être propre, a-t-il promis, tout en affirmant que l'Inde visait la neutralité carbone à l'horizon 2070.D'une surface équivalente à la République de Saint-Marin, la ferme de Bhadla est située dans l'État désertique du Rajasthan. Avec ses 325 jours d'ensoleillement par an, c'est l'endroit idéal pour entamer cette révolution énergétique indienne.Le projet est présenté par ses promoteurs comme un modèle de haute technologie, d'innovation et de collaboration public-privé.Au Rajasthan, "nous disposons d'énormes espaces où aucune herbe ne pousse. Maintenant on n'y voit plus le sol: on ne voit plus que des panneaux solaires. C'est une transformation gigantesque", se félicite Subodh Agarwal, un des responsables de la politique énergétique de "l'État-désert", tel que le Rajasthan est surnommé."État solaire"Au cours de la prochaine décennie, "ce sera un Rajasthan différent. Ce sera l'État solaire du Rajasthan", s'enthousiasme-t-il.La construction de Bhadla, en plein désert, a eu un impact minimal sur l'habitat humain et l'agriculture. Quelques centaines de personnes veillent sur les installations mais ce sont des robots qui enlèvent la poussière et le sable sur les 10 millions de panneaux photovoltaïques.D'autres méga-projets sont en cours. Au Gujarat, Narendra Modi a lancé l'an dernier, dans un autre désert, la construction d'un parc d'énergies renouvelables de la taille de Singapour. Plusieurs des plus grandes fortunes d'Inde, comme Mukesh Ambani et Gautam Adani, les deux hommes les plus riches d'Asie, commencent à investir lourdement dans le secteur.Il y a urgence: selon un rapport publié en 2019, 21 des 30 villes à l'air le plus pollué du monde se trouvent en Inde. Et le pays de 1,3 milliard d'habitants à l'urbanisation effrénée est de plus en plus vorace en énergie.Au cours des 20 prochaines années, l'Inde devra ajouter à son système de production électrique actuel des capacités équivalentes à celles de l'Europe pour répondre à la hausse vertigineuse de sa demande nationale, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Et si les capacités indiennes en énergies renouvelables ont été multipliées par cinq au cours de la dernière décennie, elles devront encore être quintuplées pour atteindre l'objectif de 500 GW en 2030.Vinay Rustagi, directeur du cabinet de consultants en énergie renouvelable Bridge to India, est sceptique. Selon lui, le gouvernement indien cherche surtout "à montrer au monde que nous sommes sur la bonne voie"."Malheureusement, je crois qu'il n'existe aucune façon pour nous d'atteindre cet objectif", regrette-t-il.Remodeler le système énergétiqueCar même si installer des panneaux solaires est relativement bon marché, remodeler de fond en comble le système énergétique indien nécessitera encore beaucoup de temps et d'efforts, préviennent les experts.Ainsi, pour l'heure, environ 80% des panneaux sont importés de Chine, les capacités de production nationales étant très insuffisantes.Et si les projets d'énergie solaire géants comme celui de Bhadla sont présentés comme des succès, ils pourraient se heurter à terme à des problèmes d'acquisition de terres, et à la multiplication des procès intentés par des propriétaires expropriés.Certains experts estiment donc que l'avenir de l'énergie solaire en Inde passera plutôt par la multiplication des petites unités de production.Comme celles que le médecin et agriculteur Amit Singh a installé dans son village de Bhaloji, au Rajasthan.Alors que le village était frappé par des coupures de courant à répétition et par les pénuries d'eau, le Dr Singh a eu une idée. "Depuis toujours je voyais le soleil et ses rayons, et je me suis demandé: pourquoi ne pas le maîtriser pour générer de l'électricité?" raconte-t-il à l'AFP.Il a commencé par installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de son dispensaire, ce qui a permis de couvrir la moitié des besoins en électricité de l'établissement. Il a ensuite dépensé ses économies pour installer une centrale d'un mégawatt dans sa petite exploitation agricole familiale.Cette mini-centrale solaire a coûté 35 millions de roupies (400.000 euros). Un investissement qui s'avérera rentable dans un délai raisonnable puisque chaque mois, elle rapporte 400.000 roupies (4.600 euros) en ventes au réseau électrique indien. "J'ai l'impression de contribuer au développement de mon village", se félicite M. Singh.Arunabha Ghosh, expert en politique climatique auprès du Conseil de l'énergie, de l'environnement et de l'eau, estime essentiel de faire baisser les coûts de ce type de petite installation."Quand un paysan est capable de générer de l'électricité à l'aide d'une centrale solaire près de sa ferme et de pomper de l'eau, quand un habitant de la campagne peut faire tourner une usine textile grâce à des panneaux solaires placés sur le toit, alors nous pouvons amener la transition énergétique au plus près des gens", estime-t-il.
Il y a 3 ans et 185 jours

L'Afrique du Sud alloue 2,8 milliards d'euros à des projets d'énergie propre

Ces 25 projets (12 fermes d'éoliennes et 13 centrales photovoltaïques) confiés au secteur privé porteront les capacités de production d'électricité du pays à 2.583 mégawatts (MW), soit 4,5% de plus qu'actuellement, a indiqué le ministre de l'Energie, Gwede Manthashe.Les premiers de ces projets ne verront le jour qu'en avril 2024 au plus tôt.L'Afrique du Sud, le pays le plus industrialisé du continent, éprouve de grandes difficultés à satisfaire ses besoins en énergie. Les coupures de courant, qui font partie du quotidien depuis 2007, sont un désastre pour la croissance économique dans un pays où plus d'un actif sur trois est au chômage.Avec une production d'électricité qui dépend à 80% de centrales thermiques au charbon, pour la plupart vieillissantes et mal entretenues, l'Afrique du Sud est le douzième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Ces émissions ont augmenté de 10% entre 2000 et 2017, selon les chiffres du gouvernement.Le pays cherche à mettre en avant ses efforts pour développer les énergies propres avant le sommet de la COP26 sur le climat, qui démarre dimanche à Glasgow.
Il y a 3 ans et 186 jours

A la COP climat, les renouvelables voudraient prendre la relève

Éolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?"115 pays continuent à subventionner les énergies fossiles", souligne Rana Adib, provoquant des distorsions au détriment du photovoltaïque et de l'éolien, qui sont pourtant "l'option au moindre coût", dit-elle. "Les gouvernements doivent cesser ces investissements, qui sont des actifs irrécupérables pour le futur, et in fine le contribuable paie".Selon un rapport du FMI, plus de 11 millions de dollars sont consacrés chaque minute aux subventions aux fossiles (5.900 milliards de dollars en 2020, 6,8% du PIB mondial), contribuant à saper les objectifs climatiques.Villes et entreprises à la manœuvre"L'énergie fossile n'est pas mentionnée une seule fois dans l'accord climat de Paris, alors qu'elle produit 75% du CO2. C'est déjà un souci", dit Rana Adib. "Les négociations à la COP ce sont les ministres de l'Environnement. Où sont les ministres de l'Economie, de l'Energie?"Venue de la société civile et même de l'ONU, "il y a une mobilisation contre les fossiles, mais on ne donne pas la même voix à ce qui doit les remplacer: on vient donc faire entendre celle des énergies renouvelables" (ENR).Dans la "zone de l'action" du centre de conférence de Glasgow, où se déroule la COP (Conférence des parties à la Convention de l'Onu sur le climat), on "réseaute", on échange, en marge des tractations entre Etats."Le climat est une question transverse, et la COP un des rares événements où l'on croise tout le monde". A commencer par les villes."Ces 50 dernières années les gouvernements ont géré l'approvisionnement énergétique. Or les ENR sont une solution décentralisée."Aujourd'hui 25% de la population urbaine vit dans une ville avec un projet renouvelable.Le Cap, qui ne pouvait choisir lui-même son fournisseur, a poursuivi l'Etat en justice, Barcelone a en premier imposé du solaire au bâtiment, d'autres interdisent le diesel, dit la directrice de Ren21. Les élus locaux "sont plus près des citoyens, et, disons-le, moins la cible du lobbying des entreprises fossiles"."Beaucoup de gouvernements affichent des objectifs, mais ne créent pas de cadres réglementaires", souligne-t-elle. Quant aux plans de relance post-Covid, ils accordent six fois plus d'investissements aux hydrocarbures qu'aux renouvelables."Changer les perceptions"Autre levier: les entreprises. Les contrats passés directement auprès de fournisseurs d'énergie renouvelable ont crû de 18% de 2019 à 2020. Pour des raisons environnementales et de coût, note Ren21.Pour ces promoteurs des renouvelables, celles-ci doivent sortir du seul argument climat. En 2020, 83% des nouvelles capacités électriques sont renouvelables, largement du fait de leur coût, insistent-ils.Pour des questions de résilience aussi, l'armée américaine s'est lancée dans le solaire et le vent, et le pays a vu un essor des "mini-réseaux" depuis l'ouragan Katrina.Mais quid de l'irrégularité du solaire ou de l'éolien?"Il y a des solutions de flexibilité", répond Rana Adib. Avant même de développer le stockage, "ce qui compte c'est diversifier ces ressources" avec la géothermie, l'hydroélectricité, la biomasse, les énergies marines..., explique-t-elle."Il faut changer les perceptions, travailler pour rendre les ENR obligatoires, s'appuyer sur les citoyens, montrer l'intérêt social: au Danemark, les agriculteurs, d'abord dérangés par les éoliennes, ont été rémunérés."Mais les renouvelables ont leurs bémols: impact environnemental des barrages, soutenabilité des biocarburants, recyclabilité des équipements..."Il faut en parler franchement", dit Rana Adib.Pour garder le réchauffement mondial à 1,5°C, il faudrait d'ici 2030 installer chaque année quatre fois plus de capacités solaires et éoliennes qu'en 2020, année record, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Il y a 3 ans et 216 jours

La transition énergétique progresse trop lentement pour limiter le réchauffement climatique à 2°C

Des progrèsBoom des renouvelablesLes énergies renouvelables sont désormais la 2e source d'électricité dans le monde, à 26% du total en 2019, après le charbon mais avant le gaz ou le nucléaire.Éolien et photovoltaïque ont vu leurs prix dégringoler, et ont crû depuis 1990 à des taux annuels moyens de 22% et 36%. Même en 2020, année Covid, 260 gigawatts (GW) de capacités ont été ajoutés, dont la moitié en Chine, dépassant le précédent record annuel de 30%, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).Mais cela ne suffit pas. La part des combustibles fossiles dans la consommation d'énergie finale (électricité, carburants, gaz et charbon utilisés directement dans les usines...) est aussi élevée qu'il y a dix ans: charbon, pétrole et gaz représentaient 80,2% en 2019 (80,3% en 2009).Virage dans l'autoPoussés par les normes ou encore le déclin du diesel, les constructeurs sont dans l'après-moteur thermique.Volvo, Jaguar, Lancia seront bientôt 100% électriques, Stellantis (Peugeot, Fiat etc) ne développe plus de moteur à essence.Mais les électriques composent moins de 5% des ventes de neuf (7,5% en Europe). La star reste le SUV: 42% du marché en 2020, un record qui lui a fait émettre plus de CO2 qu'en 2019, tandis que les autres secteurs voyaient leurs émissions fondre, note l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ambitions dans l'hydrogeneChine, Japon, UE, Australie... des dizaines de pays et nombre d'entreprises sont lancés dans la course à l'hydrogène décarboné, c'est-à-dire produit sans recourir aux hydrocarbures et donc à même de vraiment verdir industrie et transports lourds.Mais la demande et la baisse des coûts doivent être mieux soutenues, appelle l'AIE, et les investissements quadrupler d'ici 2030.Un prix au carboneA mi-2021, 47 juridictions (pays, province ou groupement de pays/province), soit 60% du PIB mondial, disposaient d'un prix du carbone (taxe ou marché de quotas), selon I4CE, l'Institut de l'économie pour le climat.Cependant, ce prix oscille entre 1 et 123 dollars par tonne de CO2 et reste inférieur à 10 dollars pour plus de 75% des émissions couvertes. Or les prix devraient être entre 40 et 80 dollars pour suffisamment dissuader du recours aux fossiles.Engagements a foisonLes entreprises multiplient les promesses et comme des États, s'engagent à la neutralité carbone d'ici 2050. Mais leur impact reste difficile à évaluer.Des inquiétudesRelance grisePour le réseau d'experts Ren21, "2020 aurait pu changer la donne", mais les plans de relance des États accordent six fois plus d'investissements aux fossiles qu'aux renouvelables.Les émissions de CO2, après un recul de 7%, devraient atteindre un niveau record d'ici 2023 et continuer à croître, si les investissements ne sont pas réorientés.Émergents a la peineL'investissement dans les énergies vertes recule depuis quelques années dans les pays émergents et en développement (hors Chine), et le Covid n'a rien arrangé.Ces régions affichent à peine 20% des investissements nécessaires à leur décarbonation, selon l'AIE: elles "abritent deux tiers de la population mondiale, génèrent 90% de la croissance des émissions mais reçoivent 20% des financements consacrés aux énergies propres".Indétrônable charbonAvec la reprise, la demande de charbon, 1er vecteur du réchauffement, devrait dépasser son niveau de 2019, du fait des besoins électriques de l'Asie.Aujourd'hui, 82% des projets de centrales sont concentrés en Chine (55%), Inde, Vietnam, Indonésie, Turquie, Bangladesh. Depuis 2015, le nombre de projets a cependant baissé de 76%, selon le think tank E3G et 44 pays ont promis de ne plus ouvrir de sites. Pékin, premier bailleur public, a annoncé en septembre qu'il ne construirait plus de centrales charbon à l'étranger."Il est temps que le secteur privé - qui finance 87% du charbon à l'étranger - suive", pointe Kevin Gallagher, de la Boston University.Foret peau de chagrinLes forêts primaires tropicales ont perdu en 2020 une surface équivalente à la Hollande, selon Global Forest Watch. En cause, l'agriculture, la coupe de bois, l'activité minière, les incendies.En Amazonie brésilienne, la déforestation en 2020 a transformé ce puits de carbone fondamental en émetteur net de CO2.
Il y a 3 ans et 221 jours

L'ONU appelle à mettre le paquet sur des énergies propres et accessibles à tous

"Nous avons un double impératif: mettre fin à la précarité énergétique et limiter le changement climatique", a asséné Antonio Guterres à l'occasion du Dialogue de haut niveau sur l'énergie organisé en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Et il existe une solution: les énergies propres.Plus de 35 États, des organisations et des entreprises comme TotalEnergies, Schneider Electric et Google, ont détaillé vendredi leur feuille de route dans ce domaine, dans des "Energy Compacts" dont le montant total s'élève à plus de 400 milliards de dollars.Ces engagements, déjà connus pour la plupart, visent aussi bien à travailler sur des technologies comme l'hydrogène qu'à étendre l'accès à l'électricité dans les pays émergents.Plusieurs d'entre eux, comme ceux du Malawi ou du Danemark, ont fait de l'accès à des procédés de cuisson des aliments non polluants, autres que le charbon de bois, le bois ou le kérosène, une priorité.Selon l'ONU, près de 760 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'électricité et environ 2,6 milliards ne cuisinent pas avec des énergies propres.Dans le même temps, les émissions provenant de l'énergie représentent 75% des émissions de gaz à effet de serre.Réduire les subventions au pétrole"L'an dernier, la part des énergies renouvelables dans la production mondiale d'électricité s'est hissée à 29%", a rappelé M. Guterres à l'entame de ce Dialogue de haut niveau, le premier consacré à l'énergie depuis 40 ans. Et "dans la plupart des pays, le solaire photovoltaïque est désormais la source d'énergie la moins chère".Mais les progrès sont encore trop lents. Il faudrait d'ici 2025 diviser par deux le nombre de personnes sans accès à l'électricité et apporter des solutions propres pour cuisiner à un milliard de personnes, a avancé le responsable.Pour décarboner les énergies, il faudrait multiplier par quatre les énergies solaires et éoliennes d'ici 2030 et arrêter dès cette année de construire des centrales à charbon.Autre objectif: tripler les investissements dans les énergies renouvelables et les économies d'énergies à 5.000 milliards de dollars par an, en utilisant par exemple les subventions aux énergies fossiles pour les renouvelables.Selon une étude publiée vendredi par le Fonds monétaire international (FMI), les subventions directes et indirectes aux combustibles fossiles se sont élevées à 5.900 milliards de dollars en 2020 dans le monde, soit environ 6,8% du PIB mondiale.Pour les économistes de l'organisation, ces subventions "entraînent une surconsommation de combustibles fossiles".Il faut mettre en place des prix qui reflètent "pleinement" les coûts réels de ces énergies fossiles, mais aussi les coûts environnementaux, a recommandé Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI.Augmenter les coûts du carburant est "bien évidemment très difficile", a reconnu la responsable. "Mais ne rien faire va poser des problèmes bien plus importants."Afin de ne pas creuser les inégalités, les investissements dans les énergies propres doivent aussi s'accompagner de formations aux nouveaux métiers des énergies renouvelables et de protection sociale pour ceux affectés par la transition énergétique, a souligné M. Guterres.Pour Jennifer Layke de l'ONG World Resources Institute, la présentation des "Energy Compacts" permet de proposer à d'autres États et organisations un exemple sur lequel s'appuyer et "s'engager dans une action collective". Elle permet aussi à la société civile de demander plus facilement des comptes sur l'avancée des projets.Mais "pour vraiment faire une différence pour le climat", souligne-t-elle auprès de l'AFP, "on a encore un long chemin à parcourir pour atteindre le niveau de transformation nécessaire en matière de transition énergétique".
Il y a 3 ans et 225 jours

L'administration Biden mise gros sur l'énergie solaire aux États-Unis

En 2020, les panneaux photovoltaïques et les centrales solaires thermiques ont produit un peu moins de 80 gigawatts (GW) aux Etats-Unis, soit de quoi répondre à 3% de la demande en électricité du pays.Pour atteindre les ambitions présentées dans un rapport du ministère de l'Energie mercredi, il faudrait quadrupler le déploiement de l'énergie solaire en moins de dix ans: en l'augmentant de 15 GW en 2020 à 30 GW chaque année d'ici 2025, puis à 60 GW par an entre 2025 et 2030.Cela nécessite "des réductions de coûts importantes", "le soutien des politiques publiques" et "une électrification à grande échelle" de l'énergie solaire, a reconnu le ministère.Le réseau électrique, initialement plutôt conçu pour les centrales à charbon, à gaz ou nucléaire, doit notamment fortement évoluer pour s'adapter à l'énergie intermittente du soleil.Et les Etats-Unis doivent compter sur des panneaux solaires fabriqués en grande partie en Chine.Électricité propre en 2035L'administration de Joe Biden souhaite que l'électricité ne soit plus, dans son ensemble, une source d'émissions polluantes d'ici 2035 et mise pour ce faire sur les vastes plans d'investissement dans les infrastructures encore en discussion au Congrès.Dans son arsenal de mesures, le président américain compte aussi sur l'énergie du vent et a donné son impulsion à plusieurs grands projets d'éoliennes en mer.Mais le rapport diffusé mercredi "met en lumière le fait que l'énergie solaire, notre source d'énergie propre la moins chère et à la croissance la plus rapide, pourrait produire suffisamment d'électricité pour alimenter toutes les maisons aux Etats-Unis d'ici 2035 et employer dans le même temps jusqu'à 1,5 million de personnes", a commenté la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, dans un communiqué.Cela "nécessite un déploiement massif et équitable d'énergies renouvelables et de solides politiques de décarbonation - exactement ce qui est énoncé dans la loi soutenue par les deux partis sur l'investissement dans les infrastructures et l'emploi et dans le programme +Build Back Better+ ("Reconstruire en mieux") du président Biden", a-t-elle ajouté.Selon le scénario développé par ses services, l'énergie solaire représenterait 37% de l'électricité en 2035, le reste étant fourni par l'énergie éolienne (36%), l'énergie nucléaire (11%-13%), l'énergie hydroélectrique (5%- 6%), la biomasse et la géothermie (1%).Il s'agirait d'un tournant majeur par rapport au schéma actuel: en 2020, l'énergie renouvelable fournissait 21% de l'électricité aux Etats-Unis, le reste étant produit par le gaz naturel (40%), le nucléaire (20%) et le charbon (19%).Crédits d'impôtDans une lettre adressée aux responsables politiques, près de 750 entreprises du secteur de l'énergie solaire ont insisté sur la nécessité d'étendre les politiques de soutien en place et de les installer sur le long terme.Quadrupler le rythme actuel des installations d'ici 2030 représente "une course contre la montre", affirment-ils en demandant notamment un renforcement de l'actuel crédit d'impôt sur les investissements dans le solaire.En visite mardi dans le New Jersey et à New York pour évaluer les dégâts de la meurtrière tempête Ida, le locataire de la Maison Blanche a une nouvelle fois appelé à agir sans tarder contre le changement climatique, en particulier pour adapter les infrastructures vieillissantes à la multiplication redoutée d'événements météorologiques extrêmes.Pour le spécialiste du secteur énergétique Dan Pickering, les objectifs fixés mercredi par l'administration sont plus "une source d'inspiration" que des ambitions "pragmatiques"."Des milliers de milliards de dollars vont être dépensés pour tenter d'y parvenir. Il est absolument essentiel de fixer un cap de façon efficace", a-t-il estimé sur Twitter.L'ONG environnementale NRDC a pour sa part, sur le réseau social, "exhorté le Congrès à financer entièrement les investissements dans l'électricité propre dans le processus budgétaire actuel pour faire de ce plan une réalité".
Il y a 3 ans et 234 jours

Fischer France fête 60 ans d’innovations sur le marché de la fixation

Créée en 1961 et basée à Strasbourg, fischer France est la 3ème filiale du groupe fischer. Avec près de 100 salariés et un chiffre d’affaires de 49,3 millions d’euros, l’entreprise n’a cessé depuis plus de 6 décennies de bousculer le marché français de la fixation avec de nombreuses innovations. Aujourd’hui, les produits fischer sont plébiscités aussi bien par les professionnels que les bricoleurs. Le savoir-faire, l’étendue des gammes et des services proposés, les technologies de pointe utilisées et les techniques de fixations d’avant-garde développées pour le domaine du bâtiment et de l’industrie ont permis à fischer de se forger une solide réputation de spécialiste des techniques de fixation. L’entreprise participe ainsi régulièrement à la construction de grands ouvrages : la Grande Arche à Paris, la Tour 2BA et Mozart à Paris, les tunnels du Mont Blanc, de la Défense, de la Croix Rousse, du Puymorens, BPNL, le projet Grand Paris Express…Jean-Marc Berg, Président de fischer France depuis 2018, après plus de 12 ans passés au sein de la société aux postes de Directeur Technique Marketing, Directeur de la division Systèmes dédiés, Directeur Général Adjoint et Directeur Général, a à cœur de poursuivre la digitalisation des solutions techniques, de développer les offres produits et services connexes, tout en privilégiant l’investissement dans la R&D et les innovations.fischer France : une expertise reconnueCréateur de solutions, fischer France est devenu au fil des décennies un acteur moteur sur le marché de la construction. Bénéficiant de l’expertise et de la puissance d’un groupe international (avec 50 filiales et une distribution mondiale des produits), l’entreprise sert en France plus de 11000 clients.Avec plus de 14000 références, fischer permet de répondre aux particuliers comme aux professionnels des différents corps de métier. De la fixation (acier, nylon, chimique, supportage, isolation), la chimie du bâtiment (mousse, mastic, silicone, colle), la visserie, les forets, la protection incendie aux accessoires de terrasse, fischer couvre l’ensemble des besoins en termes de solutions de fixations pour différents domaines d’applications et dans tous les matériaux de construction. L’entreprise, qui développe et fabrique elle-même ses produits, a su, grâce à son savoir-faire et sa capacité d’innovation, imposer de nouvelles références en matière de solutions de fixations. La 1ère cheville à expansion en 1956, le 1er scellement chimique par injection mis sur le marché en 1975, le 1er ancrage à verrouillage de forme en 1978, la nouvelle génération de chevilles en nylon SX en 2000 ou encore la première cheville nylon bi-matière DUOPOWER en 2016 sont autant de solutions qui ont marqué le marché de la fixation.Parmi les nouveautés fischer de ces dernières années : Le Ciment Express. Unique sur le marché, astucieux et économique, le Ciment Express de fischer est une pâte de réparation présentée sous forme de cartouche. Prête à l’emploi, elle offre un véritable gain de temps aux utilisateurs et limite les gaspillages liés au surplus de fabrication de ciment. De haute qualité, le Ciment Express s’utilise en rénovation, sur de nombreux matériaux de construction tels que le béton, la brique, le parpaing, la tuile, la pierre…, et pour différentes applications en intérieur comme en extérieur : jointoiement de carrelage, de parpaings…, bouchage de fissures sur des maçonneries, du béton, des briques…, fixation de tuiles, réparation de bords détériorés sur de la pierre... Il garantit une excellente adhérence sur tous les matériaux de construction. Après séchage, il est parfaitement étanche à la pluie et résiste aux intempéries, et ce, quelques heures seulement après son application.La gamme de fixation DuoLine. Véritable innovation technologique, cette gamme regroupe toutes les meilleures caractéristiques techniques. Fabriquées à partir d’une combinaison de 2 matières, les chevilles DUOPOWER, DUOTEC et DUOBLADE aux couleurs rouges et grises assurent un ancrage optimal et parfaitement sûr. Les principes de fonctionnement fréquemment éprouvés, associés à la combinaison de 2 matières, permettent d’élargir le champ d’applications avec une capacité de charges nettement supérieure à celles des chevilles nylon traditionnelles et une plus grande sécurité.uoPower : Cette cheville nylon multi-matériaux s’adapte elle-même au matériau de construction dans lequel elle va s’ancrer. Elle s’expanse, se déploie ou forme un nœud en fonction du support, que ce soit un matériau plein, creux ou en plaque afin d’obtenir la meilleure adhérence et des valeurs de charges supérieures aux chevilles nylon classiques. Elle garantit une fixation parfaitement sûre, solide et durable. Elle s’introduit facilement dans le forage sans se tordre et assure ainsi une bonne perception du couple de serrage. Polyvalente, elle couvre un large champ d’application, convient pour les vis à bois, les vis à bois agglomérés et les vis à double filet, et fonctionne dans de nombreux matériaux (béton, maçonneries pleines ou creuses, panneaux de particules, plaques de plâtre…). DuoTec : Cette cheville à bascule pour matériaux creux convient pour les applications suivantes : fixation de lustres, suspensions, spots et plafonniers... dans des plaques de plâtres, des panneaux en fibre de plâtre, des panneaux de bois (OSB – aggloméré, stratifié MDF), des panneaux en acier et des panneaux plastiques. Intelligente, elle fonctionne également comme une cheville à expansion si le matériau rencontré s‘avérait être plein. Bi-matière, renforcée de fibres de verre de haute qualité, elle garantit une bonne capacité de répartition des charges, dans les plaques de plâtre sans endommager le matériau. Pour une sécurité optimale, une fois la cheville à bascule placée dans le forage, une douille blanche renforcée en fibre de verre s’insère également dans l’entrée du trou pour offrir une capacité de charges de cisaillement encore plus élevée. Compacte, elle est facile à mettre en œuvre même dans des cavités étroites et isolées (≥ 50 mm) et bénéficie d’un diamètre de perçage réduit (10 mm).DuoBlade : Compacte, cette cheville autoforeuse convient pour tous les travaux d’agencement intérieur, les applications légères : pose de tableaux, luminaires, détecteurs de fumée, stores… dans des plaques de plâtre simples, doubles couches et permet même la fixation sans perçage dans les plaques haute résistance. La partie rouge en polyéthylène (PE) offre une sécurité supplémentaire au corps de base en nylon gris de haute qualité fischer. Elle assure l’effet d’expansion, lors du vissage de la vis, pour supporter des valeurs de charge élevées. La pointe en métal autoforeuse, dotée de trois lames tranchantes, assure un perçage aisé, très précis et propre sans endommager le support. Légèrement inclinée, elle permet de guider facilement la cheville lors d’un montage dans un matériau de faible épaisseur. Les ergots anti-rotation empêchent la cheville de tourner dans le support lors de l’installation ou de l’éventuel démontage des éléments à fixer. Ils augmentent également la capacité de charges en fixations verticales et optimisent la répartition des charges.Le corps en nylon de la cheville dispose d’un pas de filetage autotaraudeur tranchant pour une bonne prise et un verrouillage optimal de la cheville. La collerette plate permet une mise en œuvre en attente ou traversante.La DUOBLADE offre un confort lors de la mise en œuvre avec un couple de serrage relativement faible qui augmente de manière importante à la fin du processus de vissage (blocage). L’utilisateur ressent alors que la cheville « tire » et la sensation de blocage, c’est le « feel good factor ».La gamme DUOLINE va continuer de se développer et s’enrichir d’une nouvelle référence à la fin de l’année.La gamme GreenLine. Cette gamme est le parfait exemple de la capacité d’innovation de fischer et de sa volonté d’apporter des solutions toujours performantes, tout en minimisant l’impact sur l’environnement. Elle est la première gamme de fixations au monde issue de matières premières renouvelables. Les produits GreenLine offrent les mêmes performances, la même sécurité et capacité de charges que les produits similaires traditionnels fischer. De qualité allemande, ils sont fabriqués avec 50 à 80 % de matières premières renouvelables. La gamme se compose de 7 familles de produits qui permettent de réaliser de multiples applications dans de nombreux matériaux de construction : la cheville universelle UX Green, la cheville à expansion SX Green, la cheville pour plaques de plâtre GK Green, la cheville à frapper N Green, la fixation dans matériaux isolants FID Green, la cheville pour béton cellulaire GB Green et la résine d’injection chimique tous matériaux FIS Green 300 T.Avec la qualité éprouvée du nylon fischer, les chevilles UX Green, SX Green, GK Green, N Green, FID Green et GB Green sont fabriquées avec plus de 50 % de matières premières d’origine végétale. L’huile de ricin est ici utilisée comme matériau de base pour le polyamide. Cette huile n’est pas utilisée pour l’alimentation de l’homme et des animaux, et n’entre donc pas en concurrence avec les surfaces agricoles. Les chevilles GreenLine ont été testées et contrôlées par le centre TÜV Rheinland DIN CERTCO et appartiennent à la catégorie « Biosourcés 50-85 % ». Leur emballage est plus respectueux de l’environnement puisqu’il est fabriqué avec 90 % de papier recyclé.Quant à la résine FIS Green 300 T, elle est la première résine de scellement à contenir plus de 50 % de matières premières d’origine végétale. Sa formulation sans styrène a été entièrement revisitée pour contenir des composants organiques, à la place de composants chimiques complexes, qui permettent de répondre aux différentes fonctions des résines réactives, des additifs, des plastifiants et des polymères thermoplastiques.Sûre, cette résine bi-composant est adaptée à la fixation de charges lourdes dans différents matériaux et présente les mêmes caractéristiques techniques et de performances que ses homologues traditionnels. Elle bénéficie d’une EPD (Déclaration environnementale de produit). Classée A+, elle peut être utilisée en intérieur et détient une évaluation technique européenne (ETE) pour les fixations dans la maçonnerie et le béton non fissuré.Et parce que limiter l’impact de ses produits sur l’environnement est important pour fischer, l’entreprise entend compléter cette gamme écoresponsable avec de nouvelles références qui seront commercialisées à la fin de l’année.Le foret creux aspirant FHD. Accessoire idéal pour une utilisation dans les espaces intérieurs sensibles, où la poussière doit impérativement être évitée, il offre des chantiers plus propres et sains, et limite les poussières dans l’air. Les trous forés sont conformes aux homologations dans le béton et béton armé, la pierre naturelle, la brique pleine et la brique silico-calcaire. Les 4 taillants en carbure assurent un forage rapide, même dans le fer à béton. La tête du foret dispose d’une pointe de centrage et de 2 trous d’aspiration/d’évacuation des poussières, qui garantissent l’extraction immédiate de la poussière lors du perçage, via la tige cylindrique creuse. La progression du foret dans le matériau est plus rapide et sans frottements. Le foret creux aspirant FHD est pris en compte par les évaluations ETE des systèmes composites chimiques et il est compatible avec toutes les marques de marteaux perforateurs à emmanchements SDS Plus et SDS Max. Enfin, il s’utilise avec un aspirateur classe M et est disponible en 11 diamètres.L’aspirateur universel eau et poussières FVC 35 M. Avec une cuve de 35 L à double paroi très robuste, cet aspirateur de chantier associé au foret creux aspirant FHD, contribue à offrir un environnement de travail propre et sain. Conforme à la classe de filtration M, avec une capacité de rétention de poussière de 99,9%, il collecte les poussières les plus nocives, directement à la sortie du trou de forage et via le manchon d'évacuation du foret aspirant. Doté d'un puissant moteur, il offre des performances d'aspiration élevées. Grâce à un système de nettoyage automatique du filtre, il garantit le maintien, sans interruption, d'une forte puissance d'aspiration pour un travail continu. Des chocs électromagnétiques nettoient alternativement les cartouches de filtre pour obtenir une filtration toujours optimale. Gamme de vis à béton Ultracut. Cette gamme complète reflète également la capacité d’innovation de fischer. Elle s’utilise dans le béton fissuré et non fissuré, la pierre naturelle dense, les maçonneries pleines et le béton cellulaire. Grâce à une reprise de charges lourdes, elle convient à de nombreuses applications pour tous les corps de métier : la construction métallique, la construction bois et les assemblages bois/béton, les installations temporaires de chantiers, sanitaire, chauffage, électricité… La vis à béton Ultracut dispose d’un filetage renforcé spécial avec une zone coupante sur sa partie avant. Cette géométrie spéciale du filetage facilite la pénétration de la vis en profondeur, réduit l’effort de vissage, assure de fortes capacités de charges de traction, tout en diminuant le nombre de points d’ancrage. Une zone ductile sous la tête permet une légère déformation pour un plaquage optimal. Ajustable, l’Ultracut peut être dévissée au maximum 2 fois et est idéale pour la pose d’éléments de chantiers temporaires puisqu’elle est réutilisable après vérification avec la jauge de contrôle (en option).Pratique, pour les perçages verticaux au sol ou au plafond, la pose s’effectue sans nettoyage du forage. Dans la gamme, la vis à béton Ultracut FBS II A4 en acier inoxydable offre un niveau élevé de résistance à la corrosion, avec une haute performance dans les zones humides et les applications en extérieur. Son embout rouge renforcé permet une installation encore plus rapide, sans effort, et plus sécurisée. Sa géométrie spéciale en dent de scie permet une coupe rapide dans le béton. Par ailleurs, cette vis à béton répond aux exigences de la classe de résistance au feu R120, bénéficie d’un ATE Option 1 pour béton fissuré, et d’une catégorie de performances sismiques C1 et C2.Les Clés à choc sans-fil FSS 18V. Compatibles avec le système de batteries CAS (Cordless Alliance System), elles sont utilisables avec les mêmes batteries et chargeurs que les outils d’une douzaine de fabricants d’outillage électroportatif. Puissant et bénéficiant d’une technologie de batterie haute performance, ce système CAS permet aux utilisateurs de passer d’un outil à l’autre. Robuste et très résistante, les clés à choc fischer sont dotées d’un boîtier spécial qui garantit une dissipation thermique et une longévité optimale des outils. La FSS 18V400 BL dispose d’un couple de 400 Nm et d’un moteur haute qualité sans charbon, à faible frottement, qui garantit un fonctionnement efficace, une faible usure, et une progression rapide du travail. Elle permet la pose de vis à béton de diamètres 6 à 10. Le couple est réglable en 12 positions. La FSS 18V 600, avec un couple élevé de 600 Nm, est idéale pour les installations avec des vis à béton de diamètres 10 à 14 et des applications exigeantes.Une gamme de vis à bois Power-Fast II. Plus techniques, ces vis ont une accroche et une pénétration plus faciles et plus rapides. Leur revêtement est plus respectueux de l’environnement (zingué blanc sans chrome VI (Cr3)) et leur géométrie spéciale font qu’elles sont compatibles avec les chevilles nylon. Elles disposent du marquage CE et bénéficient de l’Évaluation Technique Européenne (ETE). L’empreinte de la tête de vis est profonde et les fraisoirs à facettes inversés assurent une découpe parfaite des épissures de bois. Grâce à la nouvelle géométrie brevetée du filetage à angle asymétrique sans vrille de coupe, au moletage, aux doubles filets sur les premiers pas de vis et au revêtement anti-frottement haute performance, le vissage est nettement plus rapide et sans effort. Les doubles filets permettent une évacuation rapide de la poussière de perçage. Le filetage, jusqu’à la pointe, garantit un centrage très précis de la vis et une accroche immédiate dans le bois, sans aucun pré-perçage, ni risque de glisser. Elles sont disponibles en tête fraisée, tête ronde et tête fraisée bombée en filetage partiel et filetage total.Goujon d'ancrage FNB II HDG : Ce goujon fischer permet des montages traversants ou non, pour les fixations dans le béton non fissuré. Sa double profondeur d’ancrage (standard et réduite) et son long filetage le rendent extrêmement flexible, facile et rapide à mettre en œuvre. En outre, il offre une capacité de charges maximales, attestée par l’Evaluation Technique Européenne ETA-18/0101 (Option 7) pour le béton non fissuré, et dispose d’une résistance au feu R120.Evalué pour une utilisation en zones humides et les applications extérieures (ETE), le goujon FBN II HDG en acier galvanisé est recommandé pour fixer des constructions métalliques, des profilés, des platines, des garde-corps, des mains-courantes, des chemins de câbles, des escaliers, des constructions en bois… Son long filetage autorise des fixations déportées.Le couple formé par la bague et le cône d’expansion fournit une capacité de charges en traction maximales dans le béton non fissuré avec des entraxes et des distances aux bords très faibles. Les très faibles entraxes et distances aux bords autorisent la fixation de petites platines proches des bords pour plus d’applications.Le goujon FNB II HDG bénéficie d’une galvanisation à chaud d’une épaisseur minimum de 50 μm respectant les dispositions de la EN ISO 10684:2011. La durabilité du revêtement a été évaluée selon la EAD 330232-00-0601 et peut s’étendre jusqu’à 50 ans (en fonction des catégories de corrosivité C1, C2, C3, C4, C5, CX).Il peut être installé avec seulement quelques coups de marteau et quelques tours d’écrou suffisent pour appliquer le couple de serrage.Toutes ces innovations sont issues d’une volonté constante de comprendre les besoins des clients et d’apporter les meilleures solutions en termes de qualité, de fiabilité, de sécurité, de performances et de respect de l’environnement. La célébration des « 60 ans d’innovations » de fischer France est l’occasion pour son Président Jean-Marc Berg de présenter à l’ensemble de ses collaborateurs français, les axes de développement pour l’avenir.
Il y a 3 ans et 241 jours

"Chaufferie de la Défense": la cour d'appel de Versailles confirme l'annulation des poursuites

La cour a reconnu "le caractère déraisonnable de la procédure" portant ainsi "atteinte au droit à un procès équitable, au principe du contradictoire, à l'équilibre des droits des parties ainsi qu'au droit de la défense", a déclaré la présidente de la 9e chambre.Cinq chefs d'entreprise, dont deux ont aujourd'hui 98 et 83 ans, devaient comparaître en janvier lors d'un procès très attendu, après vingt ans d'enquête.Ils étaient accusés d'avoir faussé, entre 1999 et 2003, l'attribution du juteux marché du chauffage et de climatisation de La Défense, estimé à plusieurs centaines de millions d'euros.Mais rebondissement exceptionnel : au premier jour du procès, le 11 janvier, le tribunal a décidé d'annuler toute la procédure d'enquête, estimant que le droit des prévenus à être jugés dans un délai raisonnable n'avait pas été respecté et avait porté atteinte à leur défense.Cette "durée non raisonnable prive deux des principaux prévenus de leur capacité à se défendre pleinement" du fait "des troubles liés au grand âge et de leur état de santé", avait justifié le président de la chambre Olivier Protard.Le parquet avait alors fait appel, arguant notamment qu'il n'y avait pas "d'excuse de vieillesse" à accorder.Mercredi, la cour d'appel de Versailles a donné raison au tribunal judiciaire de Nanterre."Après Nanterre la cour d'appel de Versailles remet les pendules à l'heure. On ne peut pas en France, juger un centenaire 25 ans après les faits", a déclaré à l'AFP Me Baratelli, représentant les intérêts de Jean Bonnefont, ancien dirigeant des ex-Charbonnages de France."Nous saluons la lucidité et le sens du droit des magistrats de la cour", ont réagi auprès de l'AFP Emmanuel Mercinier et Emmanuel Daoud, avocats de l'homme d'affaires Antoine Benetti, ainsi que Me François Saint-Pierre, avocat de Bernard Forterre, l'ex-numéro 3 de la Compagnie générale des Eaux-Vivendi.
Il y a 3 ans et 243 jours

Le procès de la "chaufferie de La Défense" bientôt annulé ?

En janvier, cinq chefs d'entreprises, dont deux ont aujourd'hui 98 et 83 ans, devaient comparaître devant le tribunal correctionnel de Nanterre.Ils étaient accusés d'avoir faussé, entre 1999 et 2003, l'attribution du juteux marché du chauffage et de climatisation du quartier d'affaires de La Défense, estimé à plusieurs centaines de millions d'euros.Mais rebondissement exceptionnel: au premier jour du procès, le 11 janvier, le tribunal a décidé d'annuler toute la procédure d'enquête, estimant que le droit des prévenus à être jugés dans un délai raisonnable n'avait pas été respecté et avait porté atteinte à leur défense.En cause: une enquête de près de vingt ans dont la "durée non raisonnable prive deux des principaux prévenus de leur capacité à se défendre pleinement" du fait "des troubles liés au grand âge et de leur état de santé", avait justifié le président de la chambre.Le procès avait donc été annulé. Mais trois jours plus tard, le parquet avait fait appel, arguant notamment qu'il n'y avait pas "d'excuse de vieillesse" à accorder.Dans cet appel, examiné le 16 avril, le parquet général a demandé l'annulation du jugement du tribunal de Nanterre et l'expertise médicale des deux anciens chefs d'entreprises, afin d'établir "si leur état est compatible avec leur comparution personnelle à l'audience" ou si "leur état de santé physique et mentale leur permet de donner valablement mandat à leur conseil pour se faire représenter en justice".Mercredi, la cour d'appel de Versailles a donné raison au tribunal judiciaire de Nanterre."Après Nanterre la cour d'appel de Versailles remet les pendules à l'heure. On ne peut pas en France, juger un centenaire 25 ans après les faits", a déclaré à l'AFP Me Baratelli, représentant les intérêts de Jean Bonnefont, ancien dirigeant des ex-Charbonnages de France."Nous saluons la lucidité et le sens du droit des magistrats de la cour", ont réagi auprès de l'AFP Emmanuel Mercinier et Emmanuel Daoud, avocats de l'homme d'affaires Antoine Benetti, ainsi que Me François Saint-Pierre, avocat de Bernard Forterre, l'ex-numéro 3 de la Compagnie générale des Eaux-Vivendi.
Il y a 3 ans et 251 jours

Recyclage des déchets plastiques en Afrique : enjeux socio-économiques et environnementaux

DOUNTIO SAHA Ursula Doriane est enseignante de formation en thermique et énergétique, entrepreneure dans le domaine de l’énergie renouvelable, dans le recyclage des déchets plus précisément en installation et entretien des bio digesteurs pour la production du Biogaz, en installation solaire, en production et vente du charbon écologique et des pavés écologiques. Son entreprise créée […]
Il y a 3 ans et 262 jours

L'hydrogène bleu ne marquerait pas de points dans la lutte contre le changement climatique

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. Présentée comme une alternative viable et plus respectueuse de l'environnement, la production d'hydrogène dit "propre" engendrerait pourtant des émissions de gaz à effet de serre encore plus élevées que celles du charbon, selon un article universitaire. C'est plus exactement sa version "bleue" qui est épinglée par certains scientifiques.
Il y a 3 ans et 297 jours

Plusieurs filières du bâtiment et de l'énergie toujours en désaccord avec le gouvernement sur le vrai impact carbone de l'électricité

Pendant des années, le calcul du contenu carbone de l'électricité a reposé sur une méthode saisonnalisée par usage conduisant à un facteur d'émission dont la dernière valeur au lancement du label E+C- était de 210gCO2/kWh. Cette méthode reconnait le caractère saisonnier de l'usage chauffage et son impact sur le facteur d'émission Carbone de l'électricité produite durant l'hiver qui nécessite le recours à des moyens pilotables utilisant des sources carbonées (les centrales à fioul, à charbon ou les cycles combinés à gaz naturel).Utilisée comme référence réglementaire dans le label E+C-, cette méthode a fait l'objet de travaux de mise à jour en 2020 au sein du GT électricité de la base carbone de l'ADEME et une nouvelle formule de calcul a été entérinée. Le facteur d'émission carbone du kWh d'électricité consommé pour l'usage chauffage passe ainsi de 210g à 132gCO2/kWh (référentiel année 2020). Invoquant l'absence de consensus sur l'ancienne méthode saisonnalisée et bien qu'elle soit le fruit d'un compromis entre les acteurs en 2016 dans le cadre des travaux d'élaboration du label E+C-, l'administration a, sans concertation avec les professionnels, imposé une méthode qui ne reconnaît plus le caractère saisonnier de l'usage chauffage. Cette méthode conduit à un facteur d'émission carbone du kWh de chauffage électrique de 79gCO2/kWh (encore en attente d'intégration dans la base carbone), valeur réglementaire qui s'appliquera pour l'instant à la RE2020 et au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Désormais deux méthodes de calcul vont donc coexister au sein de la Base Carbone de l'ADEME : la méthode mensuelle par usage retenue à dessein par les pouvoirs publics - pour servir l'objectif de décarbonation par la seule électricité et la méthode saisonnalisée par usage reconnue par la grande majorité des acteurs du GT électricité de l'ADEME comme la formule la plus représentative de l'impact réel des systèmes de chauffage électrique sur les émissions de CO2 du mix électrique en hiver pour l'usage chauffage. Tel est donc le paradoxe de la Base Carbone : la réglementation va désormais s'appuyer sur une méthode qui ne fait consensus que dans la seule filière électrique et l'administration.En fixant unilatéralement le contenu carbone de l'électricité à 79gCO2/kWh, les pouvoirs publics font le choix de la décarbonation par la seule électricité alors que l'électrification massive va mobiliser de nouveaux moyens de production et imposer le renforcement des réseaux ainsi que des moyens de production pilotables pour satisfaire la pointe hivernale. Pour le Président de Coénove, Bernard Aulagne, « Cette électrification massive ainsi poussée ne saurait pourtant constituer la seule voie vers la neutralité carbone. Ainsi que l'a déjà montré Coénove, une autre voie est possible, celle qui conjugue l'efficacité énergétique et le verdissement du gaz dont le facteur d'émission carbone du biométhane est de 44gCO2/kWh. »« Toutes les filières ont un rôle à jouer pour réussir la transition énergétique. » Conclut Bernard Aulagne.
Il y a 3 ans et 311 jours

Loire-Atlantique : EDF abandonne la reconversion en biomasse de la centrale de Cordemais

RENOUVELABLES. La centrale à charbon de Cordemais, en Loire-Atlantique, ne sera finalement pas convertie en installation biomasse, ont annoncé l'électricien national et le ministère de la Transition écologique. La raison : le coût trop élevé du projet et le retrait d'un partenaire industriel.
Il y a 3 ans et 320 jours

La plupart des énergies renouvelables plus abordables que les combustibles fossiles les moins chers

Selon un nouveau rapport de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la part des énergies renouvelables dont le coût est inférieur à celui de l'option à base de combustibles fossiles la plus compétitive a doublé en 2020. Le coût de 62% de l'ensemble de la production d'énergie renouvelable ajoutée l'année dernière, soit 162 gigawatts (GW), était inférieur à celui des nouvelles centrales à base de combustibles fossiles les moins chères.Le rapport Coût de la production d’énergie renouvelable en 2020 montre que le coût des technologies renouvelables a continué de baisser significativement d'année en année. Le solaire thermique à concentration (CSP) a baissé de 16%, l'éolien terrestre de 13%, l'éolien offshore de 9 % et le solaire photovoltaïque de 7%. Ces niveaux de coûts rendent également les énergies renouvelables de plus en plus compétitives par rapport aux centrales au charbon existantes. Dans le contexte d'une stratégie d'économie à zéro émission nette, la rentabilité des énergies renouvelables à faible coût offre aux pays développés et en développement un solide argument en faveur de l'abandon de la filière charbon. Les nouveaux projets d'énergies renouvelables ajoutés en 2020 permettront aux pays émergents d'économiser jusqu'à 156 milliards USD sur l'ensemble de leur durée de vie.« Aujourd'hui, les énergies renouvelables sont la source d'électricité la moins chère », a affirmé le directeur général de l'IRENA, Francesco La Camera. « Les énergies renouvelables offrent aux pays concernés la possibilité d'échapper progressivement à leur dépendance au charbon grâce à une solution économiquement attrayante leur garantissant de pouvoir répondre à la demande énergétique croissante sans renoncer à réduire les coûts, créer des emplois, stimuler la croissance et atteindre leurs objectifs en matière de climat. Je suis heureux de constater que de plus en plus de pays choisissent d'introduire les énergies renouvelables dans leurs économies, et suivent la voie de l'IRENA pour atteindre l'objectif du zéro émission nette à l'horizon 2050. »« Nous avons déjà largement dépassé le point d'inflexion pour le charbon », a ajouté M. La Camera. « Après le récent engagement du G7 à atteindre zéro émission nette et à mettre fin au financement mondial du charbon à l'étranger, il appartient désormais au G20 et aux économies émergentes d'appliquer ces mesures. Nous ne pouvons pas nous permettre une transition énergétique à deux vitesses, dans laquelle certains pays deviendraient rapidement verts tandis que d'autres resteraient prisonniers de l'ancien système à base de combustibles fossiles. En ce sens, la solidarité mondiale a un rôle essentiel à jouer, aussi bien sur le plan de la diffusion de la technologie que des stratégies financières et du soutien à l'investissement. Nous devons faire en sorte que dans la transition énergétique, personne ne soit laissé pour compte. »Les projets d'énergies renouvelables ajoutés l'année dernière réduiront les coûts du secteur de l'électricité d'au moins 6 milliards USD par an dans les pays émergents, par rapport aux combustibles fossiles à un niveau de production équivalent. Les deux tiers de ces économies proviendront de l'éolien terrestre, et dans une moindre mesure de l'hydroélectricité et du solaire photovoltaïque. À cette réduction des coûts s'ajoutent les avantages économiques et le recul des émissions de carbone. Les quelque 534 GW de capacité renouvelable ajoutés dans les pays émergents depuis 2010 à des coûts inférieurs à l'option charbon la moins chère réduisent chaque année les coûts de l'électricité d'environ 32 milliards USD. Sur la période 2010-2020, il s'est produit une amélioration spectaculaire de la compétitivité des technologies solaires et éoliennes, puisque la CSP, l'éolien offshore et le solaire photovoltaïque ont tous rejoint l'éolien terrestre dans la fourchette de coûts des nouvelles capacités à base de combustibles fossiles, lesquelles offrent une solution de moins en moins intéressante. En l'espace de dix ans, le coût de l'électricité a baissé de 85% pour le solaire photovoltaïque à échelle industrielle, 68% pour le solaire thermique à concentration (CSP), 56% pour l'éolien terrestre et 48% pour l'éolien offshore. Avec des prix d'enchères record de 1,1 à 0,03 USD/kWh aujourd'hui, le prix du solaire photovoltaïque et de l'éolien terrestre est continuellement plus bas que celui des nouvelles options au charbon les moins chères sans aucun soutien financier. Le rapport de l'IRENA montre par ailleurs que les nouvelles énergies renouvelables sont également plus performantes que les centrales au charbon existantes en termes de coûts d'exploitation, et rendent l'électricité issue du charbon de moins en moins intéressante. Aux États-Unis, par exemple, 149 GW ou 61% de la capacité totale de production à base de charbon coûte plus chère que la nouvelle capacité renouvelable. Le retrait et le remplacement de ces centrales par des énergies renouvelables réduiraient les dépenses de 5,6 milliards USD par an et économiseraient 332 millions de tonnes de CO2, atténuant ainsi d'un tiers les émissions de carbone aux États-Unis. En Inde, 141 GW de la capacité installée au charbon est plus chère que la nouvelle capacité renouvelable. En Allemagne, aucune centrale au charbon existante n'a des coûts d'exploitation inférieurs à ceux d'une nouvelle installation de production à base de solaire photovoltaïque ou d'éolien terrestre.À l'échelle mondiale, plus de 800 GW de l'ensemble des centrales au charbon existantes coûte plus chère que les nouveaux projets solaires photovoltaïques ou éoliens terrestres mis en service en 2021. Le démantèlement de ces centrales pourrait entraîner une réduction des coûts de production d'électricité de 32,3 milliards USD par an et éviter l'émission d'environ 3 Gt de CO2 par an, soit 9% des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie en 2020 ou l'équivalent de 20% de la réduction nécessaire d'ici 2030 pour limiter l'augmentation de température à 1,5 °C selon la voie décrite dans l'ouvrage Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l'IRENA.Les perspectives à l'horizon 2022 prévoient une nouvelle baisse des coûts mondiaux de l'énergie renouvelable, l'éolien terrestre devenant 20 à 27% moins cher que la nouvelle option de centrale au charbon la plus rentable. 74% de tous les nouveaux projets solaires photovoltaïques mis en service sur les deux prochaines années, et qui ont fait l'objet d'appels d'offres ou de ventes aux enchères, auront un prix d'adjudication inférieur à celui des nouvelles centrales au charbon. Cette tendance confirme que les énergies renouvelables à faible coût ne constituent pas seulement l'épine dorsale du système électrique, mais qu'elles permettront aussi l'électrification d'utilisations finales comme les transports, les bâtiments et l'industrie, et ouvriront la voie vers une électrification compétitive indirecte grâce à l'hydrogène renouvelable.
Il y a 3 ans et 325 jours

Inauguration au Chili de la plus grande centrale solaire thermique d'Amérique latine

Sur une zone circulaire de plus de 700 hectares, 10.600 miroirs entourent une tour de 250 mètres de hauteur dont le sommet est bombardé par les rayons du soleil.Un réservoir contenant des sels fondus est ainsi chauffé à plus de 560 degrés pour produire de la vapeur qui entraîne une turbine générant 110 mégawatts d'électricité propre.Cette infrastructure est combinée à une centrale photovoltaïque adjacente, et les deux fournissent ensemble un total de 210 mégawatts d'énergie renouvelable.Ce projet, baptisé "Cerrado dominador" (la colline dominante), a la particularité de pouvoir fonctionner 24h/24, même en l'absence de soleil, car les sels fondus génèrent de l'énergie pendant 17,5 heures."Cela va nous permettre d'économiser plus de 600.000 tonnes d'émissions de CO2 par an. C'est l'équivalent de ce qu'émettent 300.000 voitures en un an", s'est félicité le président chilien Sebastian Piñera lors de l'inauguration du projet, dont la construction a débuté en 2014.Ce projet des sociétés espagnoles Abengoa et Acciona a été construit près de la municipalité de Maria Elena, à environ 200 kilomètres à l'est de la ville côtière d'Antofagasta, au milieu du désert d'Atacama, à environ 3.000 mètres d'altitude.M. Piñera a déclaré qu'il s'agissait d'une nouvelle étape dans l'engagement du Chili à renouveler sa matrice énergétique d'ici 2050 et à atteindre à cette date la neutralité carbone prévue par l'accord de Paris sur le climat, c'est-à-dire être un pays sans émissions nettes de CO2."Le Chili était un pays pauvre en énergies du passé, nous avions peu de pétrole, peu de charbon, peu de gaz, mais est immensément riche en énergies du futur. Nous avons les déserts avec le rayonnement le plus élevé du monde (...), les meilleurs vents du monde, l'énergie géothermique qui provient des volcans, l'énergie marémotrice qui provient de la mer", a déclaré le président chilien.Le Chili souhaite également devenir une référence dans la production d'hydrogène vert, qui fait l'objet d'un large consensus dans le monde en tant que combustible destiné à remplacer les combustibles fossiles polluants.Lors du forum sur le climat CEM12/MI6, que le Chili a accueilli virtuellement, le pays s'est engagé aux côtés du Royaume-Uni, de l'Australie et de l'Union européenne, à promouvoir l'hydrogène vert comme carburant.
Il y a 3 ans et 327 jours

Le CSTB participe au BIM World 2021 à Paris

Les salons en présentiel font leur retour ! Les 23 et 24 juin se tiendra le BIM World 2021 à Paris Expo Porte de Versailles. L'événement réunit tous les acteurs du numérique pour la construction, l'immobilier et l'aménagement du territoire. Le CSTB ainsi que SITOWIE et EPIDHERM, start-ups du CSTB'Lab, participeront à ce grand rendez-vous. Recherche d'un accompagnement dans la transition numérique, de services numériques innovants ou déploiement du BIM (Building Information Management) dans vos projets ? Venez sur notre stand à la rencontre de nos experts pour découvrir nos offres, comme le BIM-CIM au service des aménageurs et des collectivités, et échanger sur la démarche BIM GEM au service de la mise en place d'un jumeau numérique. Cette édition abordera parmi les grandes thématiques : Construction, matériaux & performance environnementale, Rénovation, énergie & performance d'exploitation, Quartiers, smart territoires & performances d'usages ou encore Réglementation et label RE2020 pour laquelle le CSTB tiendra une conférence. Rendez-vous au BIM World et congrès Low Carbon, les 23 et 24 juin, Paris Expo Porte de Versailles, Paris. Stands CSTB : E28/F29, Hall 6 Au programme Le CSTB sera mobilisé pour accueillir ses clients et aussi pour animer des ateliers et conférences organisées par Bim World et Low Carbon, des ateliers et faire des démonstrations. Mercredi 23 juin À 11 h – Salle 3 Conférence « Le numérique au service de la rénovation énergétique » Intervenants : Julien Hans, directeur Energie Environnement CSTB, Frédéric Gailliot, directeur marketing Vertuoz, Engie Solutions, Tomas Blaha, Channel Sales Manager, Central and Eastern Europe, Geoslam À 11 h - Salle 2 Conférence « Loi Agec, Loi Climat… Décryptage de l'actualité réglementaire et législative, impacts pour le bâtiment » Intervenants : Sylvain Laurenceau, responsable économie circulaire CSTB, Amélie Diaz, Responsable des études et de la prospective, Institut National de l'Économie Circulaire Juliette Simonetto, Chargée de mission et développement, Institut National de l'Économie Circulaire. De 15h à 15h30 – Espace Talk Rouge Atelier « Comment prendre le virage de la RE2020 » Intervenant : Marine Vesson, ingénieure expertise environnement CSTB À 16h – Studio vert Conférence « L'Europe du BIM : quels projets pour quelles exigences stratégiques ? » Nicolas Naville, chef de mission division Développement des usages numériques CSTB, représentant Digiplace, Sara ANGOTTI, cheffe de projet affaires européennes de la construction, DHUP, Pierre BENNING, co-directeur, PN MINnD, Atlas À 17h – salle 6 Conférence « Accélérer la transition numérique du marché : bilan et prochaines étapes du Plan BIM 2022 » Intervenants : Etienne Crépon, président du CSTB, Emmanuel Acchiardi, sous-directeur de la qualité et du développement durable dans la construction Ministère de la Transition écologique et solidaire, Gilles Charbonnel, président ADN Construction et Yves Laffoucrière, président Plan BIM 2022 Jeudi 24 juin De 10h30 à 11h - Espace Talk Rouge Atelier : Approche et enjeux BIM GEM CSTB au service du jumeau numérique Intervenant : Audrey Vial, référente thématique BIM GEM CSTB De 15h à 15h30 - Espace Talk Rouge : Déploiement du BIM dans les collectivités territoriales : applications concrètes autour du cas d'usage de la gestion du Covid dans les ERP Intervenants : Thibaut Delval, chef de division adjoint maquette & ingénierie concourante CSTB + Christophe Sauvage, chef du service Maintenance nord CD92 À 15h – Salle 2 Conférence : « Europe : quels indicateurs pour la performance environnementale des bâtiments ? » Intervenant : Sylvianne Nibel, ingénieure études et recherche en bâtiments et quartiers durables CSTB, Estelle Réveillard, directrice Alliance HQE/GBC, Nadège Oury, chargée de mission, Alliance HQE/GBC Formations Devenir Référent BIM L'offre de formations BIM et maquette numérique Logiciels Élodie, logiciel d'évaluation de la performance globale des bâtiments AcouBAT by CYPE, logiciel de simulation des performances acoustiques des bâtiments CYPETherm Cometh Logiciel de simulation dynamique des performances thermiques et énergétiques des bâtiments Éditions L'offre BIM et maquette numérique
Il y a 3 ans et 332 jours

En 10 ans, la part des énergies fossiles dans la consommation mondiale n'a pas bougé

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. La proportion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) dans la consommation d'énergie mondiale a stagné entre 2009 et 2019, passant respectivement de 80,3% à 80,2%. Sur le même laps de temps, les renouvelables sont passées de 8,7% à 11,2% du total, pendant que le secteur de l'électricité a connu "des progrès considérables".
Il y a 3 ans et 333 jours

Église de la Trinité: lancement du plus gros chantier de restauration du patrimoine de la ville de Paris

Construite entre 1861 et 1867 par l'architecte Théodore Ballu, cette église massive évoque l'architecture religieuse typique du Second Empire: monumentale, avec un clocher qui culmine à 65 m de hauteur, et pompeuse, avec une riche ornementation.Fragilisée par des pierres de mauvaise qualité, elle aura connu la malédiction de trois campagnes de restauration qui n'auront fait qu'accélérer les dégradations de ses façades.C'est dès ses premières années que certains matériaux se dégradent, en raison notamment de la pollution provenant en partie des poussières de charbon issues de la Gare Saint-Lazare proche.Une première restauration est menée quinze ans après sa construction, une autre entre 1921 et 1924, une dernière s'achève il y a 36 ans. L'insertion de ragréages à base de ciment métallique accélère la détérioration.Pollution, mauvaise qualité des pierres choisies; ce sont les mêmes pathologies principales que rencontrent de nombreuses églises parisiennes construites à la fin du XIXe siècle, observe la mairie de Paris."Avec son échafaudage à 70 mètres du sol, ce chantier bat tous les records pour la Ville. Il est le plus important qui a démarré lors de la précédente mandature et qui se terminera à la suivante, en 2027", a déclaré à l'AFP Karen Taïeb, adjointe à la maire socialiste en charge du patrimoine et des relations avec les cultes.20,2 millions d'euros du chantier de la Trinité seront financés par la Ville et 3,8 millions d'euros par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d'Ile-de-France.La première tranche, qui se terminera en octobre 2023, comprend notamment la restauration extérieure et intérieure du campanile, des deux tours lanternes, du mur pignon nord avec sa balustrade.
Il y a 3 ans et 334 jours

La part des énergies fossiles au niveau mondial n'a pratiquement pas diminuée en dix ans

Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables.Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.Au sein du G20, quatre Etats, plus l'UE, s'étaient fixé en 2020 des objectifs de déploiement de renouvelables incluant tous les usages et secteurs (électricité, transport, chauffage, refroidissement, industrie): Allemagne, Italie, France et Grande-Bretagne, ces deux derniers peinant d'ailleurs à les atteindre."Nous sommes loin du changement de paradigme nécessaire à un avenir énergétique propre, plus sain et plus équitable", souligne le rapport."Avec des subventions aux carburants fossiles qui atteignent 550 milliards de dollars en 2019 - près du double par rapport aux investissements dans les renouvelables - les promesses d'action climatique des dix dernières années se révèlent être surtout des paroles en l'air", estime la directrice de REN21, Rana Adib."L'année 2020 aurait pu changer la donne", mais les plans de relance post-Covid accordent six fois plus d'investissements aux fossiles qu'aux renouvelables.Le secteur de l'électricité en revanche a fait "des progrès considérables". Aujourd'hui, la quasi-totalité des nouvelles installations électriques sont renouvelables, et plus de 256 gigawatts (GW) ont été ajoutés en 2020, dépassant le précédent record de près de 30%.Dans un nombre croissant de régions, dont certaines parties de la Chine, UE, Inde et États-Unis, il est désormais moins coûteux de construire des parcs éoliens ou photovoltaïques que d'exploiter les centrales au charbon existantes, plaide REN21."Les gouvernements ne doivent pas se contenter de soutenir les énergies renouvelables mais aussi mettre rapidement hors service les centrales à combustibles fossiles", insiste Mme Adib. "Pour cela, il faut faire de l'adoption des énergies renouvelables un indicateur clé de performance pour toutes les activités économiques, budgets et marchés publics. Chaque ministère devrait ainsi avoir des objectifs et plans à court et long termes".
Il y a 3 ans et 338 jours

Pour le climat mondial, il faut soutenir le déploiement des EnR dans les pays en développement selon l'AIE

L'investissement dans les énergies vertes recule depuis quelques années dans les pays émergents et en développement (hors Chine), et la crise du Covid n'a rien arrangé: il faudrait en multiplier le montant actuel par sept, pour le faire passer de 150 milliards de dollars par an à plus de 1.000 milliards annuels d'ici 2030 et ainsi mettre le globe sur la voie de la neutralité carbone à 2050, a calculé l'AIE dans un rapport publié mercredi."Nous sommes engagés dans une course à la neutralité carbone: ce n'est pas une course entre pays, mais contre le temps", dit à l'AFP son directeur, Fatih Birol: "il n'y aura pas de vainqueur si tout le monde ne franchit pas la ligne d'arrivée".Or "les régions en développement, qui abritent deux tiers de la population mondiale, génèrent 90% de la croissance des émissions mais reçoivent 20% des financements consacrés aux énergies propres", ajoute-t-il. "Si nous n'agissons pas rapidement pour accélérer ces investissements, ce sujet deviendra la ligne de faille la plus critique dans la lutte contre le réchauffement".Appel au G7A ce stade des plans énergétiques connus, les émissions de CO2 de ces économies d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique latine devraient croître ces 20 prochaines années, quand celles des économies avancées baisseront et celles de la Chine se stabiliseront.Industrialisation et urbanisation rapide vont entraîner un boom de la demande de construction, transports, climatisation... Et 760 millions de personnes sont encore sans électricité.Le rapport de l'AIE, produit avec la Banque mondiale et le Forum économique mondial, souligne l'importance des financements privés pour ces investissements intensifs en capital.Mais action internationale et fonds publics devront jouer le rôle de catalyseurs, ajoute-t-il, dans des environnements peu favorables, où le capital est cher (sept fois plus qu'en Amérique du nord): finances nationales réduites, système bancaire déficient, instabilité monétaire, manque de visibilité..."L'argent ne manque pas dans le monde, mais il ne va pas là où il est le plus nécessaire" souligne M. Birol. "Les gouvernements doivent donner à toutes les institutions financières internationales le mandat stratégique consistant à financer les transitions énergétiques dans les pays en développement".L'économiste appelle les dirigeants du G7, qui entament vendredi un sommet de trois jours, à s'en saisir: "le G7 peut en donner le coup d'envoi, envoyer un signal".Quant aux 100 milliards de dollars annuels de financements climatiques, que les pays du Nord se sont engagés à verser au Sud dans le cadre des négociations climat de l'ONU et de l'accord de Paris, c'est "un plancher", souligne l'AIE.Moins cher au Sud qu'au NordIl y a un avantage économique, insiste l'AIE : réduire les émissions depuis un pays développé coûte deux fois plus cher que dans une région en développement, où souvent il n'est pas nécessaire d'en passer par la transformation de secteurs entiers.Le prix des renouvelables a aussi chuté. Le coût d'installation a reculé de 40-55% entre 2015 et 2019 pour le photovoltaïque, au Brésil, Mexique, en Inde et Afrique du Sud, de 15-30% pour l'éolien. Il reste malgré tout élevé pour d'autres, Afrique sub-saharienne ou Indonésie -- même si les frais au démarrage se trouvent ensuite compensés par de moindres charges opérationnelles ou économies de combustible."L'Asie et l'Afrique sont critiques, et les doter en électricité propre, renouvelable, est une priorité", dit Fatih Birol.Car l'Asie en particulier a tout un programme charbon, pour alimenter d'immenses centrales électriques dont la moyenne d'âge a juste 15 ans (contre 40 pour les centrales américaines)."Ces centrales génèrent de l'argent pour les gouvernements et sociétés de services: il nous faut donc trouver des incitations financières innovantes pour leur mise à la retraite anticipée".Innovations pour réformer les marchés bancaires, donner plus de pouvoir aux PME... les sujets sont multiples."La collaboration public-privé doit être renforcée", a appelé Borge Brende, du Forum économique mondial, annonçant la création de "coalitions" pour favoriser investissements, financements novateurs, partenariats directs entre énergéticiens et clients privés...
Il y a 3 ans et 340 jours

L'interdiction de remplacement de chaudières fioul suscite l'inquiétude et le mécontentement des foyers équipés

Alors que le décret fixant les modalités est attendu “très prochainement”, Hellio révèle les résultats d'une enquête réalisée conjointement avec FioulReduc, site internet indépendant de vente de fioul à prix bas, également auditionné pour le rapport du député. Conscient que ce changement va impacter bon nombre d'utilisateurs et soucieux de proposer à chaque ménage le système de chauffage le mieux adapté, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie a souhaité s'intéresser au comportement des consommateurs de fioul ainsi qu'à leurs attentes. Cette étude, à laquelle 1.018 consommateurs de fioul ont répondu en ligne entre le 8 et le 26 mars 2021¹, dévoile que près d'1 consommateur de fioul domestique sur 2 souhaite conserver ce mode d'énergie pour se chauffer. De manière générale, le décret portant sur l'interdiction de remplacement de chaudières fioul suscite de l'inquiétude et du mécontentement chez 68% des consommateurs.Les principales dispositions déjà connues du décret relatif à l'interdiction des chaudières au fioul et au charbonEn novembre 2018, le Premier Ministre, Edouard Philippe, fixait l'intention de renouvellement de toutes les chaudières fioul d'ici 10 ans². Dans cet objectif et après une consultation publique en début d'année à laquelle Hellio a participé, la publication au journal officiel du texte définitif relatif à l'interdiction des chaudières au fioul et au charbon est attendue dans les semaines à venir.Ce décret vise les systèmes de chauffage utilisant des combustibles très fortement émetteurs en gaz à effet de serre. Cette interdiction porte sur l'installation d'équipements de chauffage dans les bâtiments résidentiels et tertiaires (écoles, commerces, hôpitaux…).Concrètement, à la mi-2022, il sera impossible de faire installer dans un logement ou une entreprise une nouvelle chaudière au fioul émettant plus de 250g de CO2 par kWh, soit l'intégralité des chaudières fonctionnant au fioul actuel 100% fossile. Il sera toutefois possible de faire réparer les équipements en place.Des exceptions sont prévues, notamment dans le cas d'une impossibilité technique de remplacement, ou lorsqu'il n'existe pas de solution de raccordement à des réseaux de chaleur ou de gaz.Le choix de rester au fioul guidé par la satisfaction de son équipement en placeSelon les résultats de l'enquête, le profil des consommateurs de fioul est le suivant : leur foyer est composé de 2,3 personnes en moyenne, ils sont en majorité retraités, avec un âge moyen de 61 ans. Le revenu moyen de leur foyer est de 37 343 € et ils dépensent en moyenne 1 632 € en fioul chaque année.Ces consommateurs apprécient le fioul avant tout pour son confort de chauffe (36%), sa simplicité dans la gestion au quotidien (27%) et sa fiabilité (20%). Selon eux cependant, le principal inconvénient du fioul est son prix variable à 36%. L'impact environnemental du fioul figure également parmi les inconvénients cités.Face à cette mesure réglementaire ne portant que sur les nouvelles installations, près d'un répondant sur deux déclare que cette interdiction ne va pas les pousser à changer d'énergie dans les 5 années à venir. La principale motivation invoquée par les consommateurs est le bon fonctionnement de leur installation avec 47% des réponses exprimées. Autre réponse significative, 17% répondent ne pas avoir les moyens de changer d'énergie de chauffage. Ils sont également 17% à déclarer que, selon leur situation (géographique, raccordement…), le chauffage fioul est la solution la moins coûteuse pour eux.“À l'heure actuelle, ma chaudière fonctionne correctement avec une révision régulière faite par un plombier. De plus, habitant à la montagne, je ne vois pas quel autre moyen de chauffage je pourrais adopter, l'électricité est trop onéreuse”, indique cet utilisateur du Puy-de-Dôme lors de l'enquête.Cette décision gouvernementale suscite de l'inquiétude pour 36% des consommateurs et du mécontentement pour 32% d'entre eux, comme en témoigne ce consommateur de Haute-Garonne : “J'ai bénéficié d'aides pour mettre une chaudière fioul à condensation. Cela paraît incohérent que cet équipement soit maintenant bientôt interdit.”Les perspectives de l'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioulPour 15% des répondants se chauffant au fioul, l'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul va les pousser à changer d'équipement de chauffage, à plus ou moins court terme. Leur choix se porterait à 52% vers une pompe à chaleur, 32% pour une chaudière à granulés de bois et 12% pour une chaudière gaz.La possibilité d'utiliser du biofioul (fioul comportant des biocarburants afin de le rendre plus écologique en diminuant son taux de soufre et ses émissions de CO2) en remplacement du fioul suscite la curiosité d'une majorité de consommateurs (51%). Les réserves évoquées à ce sujet concernent la compatibilité de leur matériel, le surcoût lié à ce produit et son impact écologique.Les aides financières : un élément déclencheurAfin d'atteindre son objectif de changement de toutes les chaudières fioul dans les 10 prochaines années, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides financières.Celles-ci semblent jouer un rôle déclencheur dans la volonté de changement de systèmes de chauffage des ménages. Sur les 15% de répondants déclarant vouloir changer de chaudière pour passer du fioul à une autre énergie, les aides financières actuelles représentent la plus grande motivation (41%).Pourtant, si ces dernières sont citées comme un outil essentiel dans la volonté de changement de mode de chauffage, 69% des consommateurs de fioul déclarant ne pas encore envisager le renouvellement de leur équipement au fioul souhaitent avoir davantage de moyens financiers et plus d'un tiers attendent plus d'informations et de conseils (28%).Rappel des aides au changement de chaudièreMaPrimeRénov'Cette aide publique permet de financer les travaux d'isolation, de chauffage, de ventilation ou d'audit énergétique d'une maison individuelle ou d'un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent avoir été effectués par des entreprises labellisées RGE. Depuis le 1er octobre 2020, MaPrimeRénov' est accessible à l'ensemble des propriétaires, quels que soient leurs revenus, qu'ils occupent leur logement ou qu'ils le mettent en location. Son montant varie en fonction des niveaux de revenus classés en 4 catégories : bleu (ménages très modestes), jaune (ménages modestes), violet (revenus intermédiaires), rose (revenus élevés). Hellio est mandataire de l'Anah depuis juillet 2020.Le Coup de Pouce chauffageLes dispositifs “Coups de pouce” sont des primes financières forfaitaires allouées à la réalisation de travaux d'économie d'énergie en échange d'exigences de qualité et de garantie de performance énergétique. Créé par le Ministère de la transition écologique en janvier 2019, le dispositif “Coup de pouce Chauffage” aide les ménages à changer leur chaudière peu performante pour un équipement à haute performance énergétique ou utilisant des énergies renouvelables. Hellio, signataire de la charte d'engagement de ce “Coup de pouce” accompagne les ménages dans ces changements. Le “Coup de pouce Chauffage” est cumulable avec MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéro.“Cette tendance conforte l'idée selon laquelle les aides financières sont un instrument essentiel des politiques publiques sur l'efficacité énergétique. Une visibilité sur le long terme de ces aides est indispensable à la fois pour les ménages et pour les professionnels de la rénovation énergétique. C'est particulièrement le cas pour les entreprises de fourniture de fioul dont l'activité va devoir être réorganisée. Outre cette stabilité, on dénote également un besoin d'écoute, d'information et de compréhension des citoyens des évolutions liées à la transition énergétique. Le remplacement des équipements fioul en 10 ans ne se fera pas sans les ménages qui veulent être conseillés, informés mais aussi libres dans le choix de l'énergie et de l'équipement ! Hellio revendique depuis plusieurs années une stabilité des aides financières, et développe les compétences de ses conseillers en rénovation énergétique dans cette perspective”, insiste Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques pour Hellio. “Après une phase de surprise et d'agacement face à des déclarations politiques et médiatiques parfois un peu stigmatisantes et imprécises, nos clients commencent à intégrer les mesures annoncées par le gouvernement. Une majorité considère cependant avec pragmatisme qu'il n'y a pas d'urgence à tout changer puisque leur chaudière fonctionne encore bien mais envisage volontiers une transition vers le biofioul. Ceux qui sont contraints ou décidés à quitter le fioul souhaitent aujourd'hui plus d'aides financières et un meilleur accompagnement pour ne pas sacrifier le confort et la simplicité qu'ils ont toujours connu avec le fioul”, résume Hervé Degrève, fondateur de FioulReduc.Pour télécharger l'étude complète : cliquez ici(1) - Méthodologie : FioulReduc et Hellio ont organisé conjointement une consultation auprès des 124.000 clients de FioulReduc répartis sur toute la France, à laquelle 1 018 personnes ont répondu en ligne entre le 8 et le 26 mars 2021.(2) - Carburants, 17 novembre, chauffage… Les annonces d'Édouard Philippe sur RTL
Il y a 3 ans et 349 jours

L’Agence Internationale de l’Energie demande la fin des énergies fossiles

Selon l’Agence Internationale de l’Energie, pour respecter l’accord de Paris, il faut rapidement organiser une sévère décroissance de l’emploi du gaz, du fioul et du charbon à travers le monde
Il y a 3 ans et 352 jours

Nouveaux marteaux-perforateurs Biturbo – La liberté du sans-fil et la puissance du filaire

Des outils extrêmement compacts et puissants Dans la gamme d’outils BITURBO Brushless, Bosch lance de nouveaux perforateurs sans-fil, les plus puissants de leur catégorie : le GBH 18V-34 CF professional (SDS plus 4kg), le GBH 18V-36 C Professional (SDS Max 5kg) et le GBH 18V-45 C Professional (SDS-Max 8kg). Ils ont été optimisés pour offrir une efficacité maximale. Le moteur sans charbon haute performance BITURBO Brushless, associé aux nouvelles batteries ProCORE18V (5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah), permet de disposer d’une puissance et d’une autonomie sans précédent pour couvrir les applications les plus exigeantes dans le béton, la brique, la pierre… Plus légers, grâce à un système d’entraînement optimisé, et 20 % plus compacts que les perforateurs de même catégorie, les perforateurs BITURBO Brushless, offrant le même rapport poids/puissance qu’un outil filaire la mobilité en plus, vont révolutionner les travaux de perçage et de burinage. Des performances de forage élevées Les perforateurs sans-fil BITURBO Brushless Bosch se distinguent par leur puissance. Le GBH 18V-34 CF SDS Plus Professional dispose d’une force de frappe de 5,8 Joules, pour percer des trous de 12 à 30 mm, et le GBH 18V-36 C SDS Max Professional d’une force de frappe de 7 Joules pour percer des trous de 14 à 36 mm. Enfin, le GBH 18V-45 C SDS Max Professional déploie 12,5 Joules, permettant de forer des trous de 20 à 40 mm. Ces performances de forage (GBH 18V-45 C Professional) ont été confirmées par un institut indépendant : avec une seule charge de batterie, il couvre une distance moyenne de forage de 4,27 m avec un Ø de foret de 25 mm. Aucun autre perforateur sans-fil de cette catégorie n’égale cette endurance. Outre leur puissance, les perforateurs BITURBO Brushless Bosch sont plus légers et bénéficient d’une conception à la fois robuste et compacte. Le mécanisme de transmission optimisé contribue à réduire le poids des machines, les rendant plus légères que les outils filaires comparables, et ce même avec une batterie ProCORE18V 12,0 Ah. Connectivité et nouvelle interface utilisateur Avec les perforateurs BITURBO Brushless Bosch, électriciens, plombiers, chauffagistes, artisans du bâtiment… disposent d’outils intelligents. Grâce à un affichage interactif sur l’outil et des fonctions de connectivité Bluetooth via Smartphone, ils peuvent contrôler leur machine, l’état de la batterie et adapter l’outil à leur besoin en personnalisant leur réglage via 3 modes de travail différents : – Le mode «Auto» pour des performances maximales, par exemple lors du perçage du béton, – Le mode «Doux» pour le travail sur des matériaux fragiles tels que les carreaux ou la maçonnerie, – Le mode «Favoris» dans lequel les performances de perçage peuvent être définies via l’application. Des protections élevées pour l’utilisateur De nouvelles fonctions électroniques sont également disponibles et peuvent être configurées sur les perforateurs BITURBO Brushless Bosch. La fonction Soft Start permet un démarrage progressif pour le perçage via l’«Electronic Precision Control» (EPC) mais aussi pour le burinage avec l’«Adaptive Speed Control» (ASC). Les artisans peuvent ainsi travailler de manière plus précise lors des travaux de perçage comme de burinage. Les perforateurs sans-fil BITURBO Brushless offrent une protection élevée de l’utilisateur grâce aux fonctions «Vibration Control» et «KickBack Control», qui arrête automatiquement le moteur en cas de blocage soudain de l’accessoire dans le matériau. Cela évite un rebond inattendu et réduit le risque de blessure. Enfin, le verrou d’interrupteur pour les applications continues en mode burin sert également de verrou de transport. Compatibles avec le système 18V Bosch Les perforateurs BITURBO Brushless Bosch fonctionnent de manière optimale avec les batteries ProCORE18V haute performance de 5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah. Avec le Professional 18V System, Bosch assure la compatibilité avec ses anciens outils électroportatifs et chargeurs de même catégorie de voltage. Dans la gamme BITURBO, Bosch propose également des meuleuses d’angle et des scies, capables désormais de couvrir des applications réservées aux outils filaires jusqu’ici. Prix de vente conseillés : GBH 18V-34 CF : à partir de 599 euros H.T GBH 18V-36 C : 649 euros H.T GBH 18V-45 C : 979 euros H.T Points de vente : Négoces en matériaux, Fournitures industrielles
Il y a 3 ans et 359 jours

Energie photovoltaïque en Pologne: du soleil au pays du charbon

Longtemps derrière les puissances européennes du solaire, les Polonais ont mis depuis peu les bouchées doubles pour équiper leurs toits d'installations PV, dans un pays qu'on associe rarement au ciel bleu, mais plutôt au smog au dessus des villes et villages chauffés au charbon, dit "l'or noir" national.Les coûts montant en flèche de l'extraction du charbon, des émissions du CO2 et, par conséquent, de l'énergie, semblent avoir commencé à peser sur les porte-monnaies et la conscience du gouvernement et des Polonais."Mieux respirer"Andrzej Machno, 74 ans, compte parmi les premiers à Skawina (sud) à avoir troqué sa vieille chaudière à charbon contre des panneaux photovoltaïques et capteurs thermiques solaires, serrés désormais sur le toit de sa maison familiale."La mairie s'y est investie et on a saisi l'occasion. D'autres ont suivi. C'était un choix excellent", dit à l'AFP l'ancien hôtelier, l'oeil vif et bonne posture, jouant avec son petit-fils dans un jardin fleuri aux premiers rayons du printemps.Même s'il doit compléter ses installations avec une chaudière à gaz, en hiver, les économies sur les factures lui suffisent déjà pour pouvoir rembourser bientôt le crédit contracté pour l'opération."On arrive maintenant à mieux respirer à Skawina", dit M. Machno qui a passé sa vie dans cette ville, symbolisée et polluée durant des décennies par une importante usine d'aluminium, fermée depuis."Ruée au photovoltaïque""On a une ruée aux micro-installations photovoltaïques en Pologne", déclare à l'AFP Ryszard Wnuk, expert en énergies renouvelables à l'Agence nationale pour l'économie d'énergie (KAPE).Et de souligner qu'environ 70% du parc solaire en Pologne est constitué d'équipements de puissance moyenne de 8 kW. L'étape de grandes centrales solaires photovoltaïques commence seulement à se dessiner.En cinq ans, ce pays de 38 millions d'habitants est passé de seulement 187 mégawatt (MW) de puissance installée en photovoltaïque, à 3.935 MW en 2020, l'année où ce chiffre a crû de 155%, selon les statistiques locales.La croissance mondiale moyenne dans ce secteur était de 22% en 2020, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)."On est loin au-delà des prévisions qui tablaient seulement sur 5.700 MW en 2030", souligne-t-il.Un système simple et avantageux de subventions publiques, environ 1.100 EUR de la part de l'Etat ou, dans certains cas, même davantage offerts par certaines communes, ainsi qu'une solution commode de stockage par opérateur du réseau du surplus d'électricité produit en autoconsommation, "sont aussi à la source du phénomène", estime l'expert.Mot difficile: photovoltaïque"Il y a dix ans, personne en Pologne ne savait prononcer correctement le mot photovoltaïque!", rappelle à l'AFP Dawid Zielinski, 36 ans, le PDG de la société Columbus Energy.Cette ancienne start-up créée il y a sept ans, compte parmi les acteurs majeurs du photovoltaïque et énergie verte en Pologne, emploie 3.500 personnes, est cotée à la Bourse de Varsovie et affiche des ambitions internationales."Aujourd'hui, tout le monde sait que le photovoltaïque, les éoliennes et d'autres énergies renouvelables sont le seul chemin juste pour ne pas payer bientôt de gigantesques factures d'électricité", souligne cet homme débordant d'énergie, rencontré au siège du groupe.Les pérovskitesC'est en quête de solutions du futur, que M. Zielinski a investi dans le lancement imminent de la première chaîne au monde de production industrielle de nouveaux modules photovoltaïques basés sur des cellules en pérovskites.Ces structures atomiques, répandues dans la nature et faciles à obtenir en laboratoire se sont avérées, au fil des recherches internationales, dotées de l'aptitude à former des cellules photovoltaïques dont l'efficacité égale celle des panneaux en silicium.Il y a huit ans, Olga Malinkiewicz, alors doctorante polonaise à l'Institut des sciences moléculaires (ICMol) de l'Université de Valence, en Espagne, a inventé la technologie bon marché de pose de couches de pérovskites par simple impression à jet d'encre.Depuis, la vision de panneaux solaires légers, souples, à taux de transparence et à teinte variables, qu'on peut poser facilement sur un ordinateur portable, une voiture, un drone, un vaisseau spatial ou un bâtiment, même à l'intérieur, anime les esprits des chercheurs entre Tokyo et Oxford, en passant par Wroclaw (sud-ouest de la Pologne) où Mme Malinkiewicz a installé sa société Saule Technologies.Sa découverte, remarquée par la revue Nature, lui vaut notamment le prestigieux prix du concours Photonics 2, organisé par la Commission européenne, et un autre du MIT.Pourtant, sourit Andrzej Machno, le photovoltaïque a aussi ses inconvénients: "avant je devais charger six tonnes de charbon par mois dans la chaudière puis décharger les cendres alors que maintenant je reste assis, je bois de la bière et j'ai pris du poids!".