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Il y a 3 ans et 31 jours

Politique environnementale : Une approche globale pour des résultats probants

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine KP1 affiche ses ambitions à l’horizon 2031 : réduire de moitié son impact carbone. [©KP1] Lorsque l’on découvre la dernière unité de production de KP1, située à Vernouillet, à proximité de Dreux (28), on est d’abord frappé par la netteté, la lisibilité et la propreté des lieux. L’implantation des différentes zones : coffrage, armature, coulage, étuvage, stockage… est conçue pour optimiser les circulations, les approvisionnements et la maintenance. Le tout dans une suite logique d’enclenchement des diverses tâches. Sur ce site comme sur les autres unités du groupe, la question environnementale est au cœur des préoccupations. Un travail de fond engagé depuis plusieurs années et à différents niveaux. En toute logique, KP1 tient à communiquer sur ces sujets, à une époque où il est de bon ton de dénigrer le matériau “béton”. Le fait de proposer des systèmes préfabriqués en béton précontraint représente déjà, à la base, un argument fort : moins de béton et moins d’acier impliquent donc moins de carbone. L’ambition affichée par KP1 est de réduire de 50 % son impact CO2 à l’horizon 2031. Cet objectif répond aux évolutions sociétales en matière d’empreinte carbone. Et va au-delà des exigences fixées par le calendrier de la RE 2020. L’implantation géographique des différentes unités, qui assure des parcours de livraison réduits, va aussi dans le bon sens. Le site KP1 de Vernouillet (28) se distingue par sa netteté, sa lisibilité et sa propreté. [©ACPresse] « L’approche systèmes constructifs préfabriqués que nous prônons depuis des années prend aujourd’hui tout son sens avec la RE 2020 », annonce Florent Goumarre, directeur marketing de KP1. Pour anticiper les exigences de la RE 2020, qui se déploie par paliers réguliers depuis le 1er janvier 2022, les équipes de KP1 travaillent sur le développement de systèmes préfabriqués bas carbone. Leur ambition : accompagner les prescripteurs et les entreprises de gros œuvre, en proposant pour leurs chantiers des solutions à la fois concrètes, performantes, économiques et ne bousculant pas les habitudes de mises en œuvre. Quelques exemples, parmi une gamme très fournie, démontrent de manière concrète ce défi. L’atout du recyclage Le recyclage et la préservation des ressources est aujourd’hui au centre de chaque stratégie de développement. Ceci est très vrai chez KP1, comme le rappelle Florent Goumarre, commençant sa démonstration avec les aciers. « Aujourd’hui, 68 % des aciers que nous utilisons sont issus de matières recyclées. Notre objectif est d’atteindre les 100 %. Nous travaillons aussi à limiter et à réemployer nos rebuts, ainsi qu’à réduire les coûts environnementaux liés à notre process industriel, comme l’étuvage, l’éclairage, les sources d’énergie… » L’entrevous EMR est issu des travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’entreprise CPA Recyclage. [©KP1] Autre exemple, le plancher “Silence”, constitué de poutrelles, d’entrevous et de rupteurs, est 30 % moins impactant au niveau environnemental que son équivalent en dalle pleine. Dans la même veine, le nouvel entrevous EMR, constitué à 100 % de matière issue du recyclage et destiné aux planchers sur vide sanitaire, est le fruit de travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’industriel CPA Recyclage. Cette solution affiche un poids carbone de 1,76 kgeqCO2/m2 de plancher, soit trois fois moins qu’un système traditionnel. Elle vient compléter la gamme EcoVS actuelle, qui intégré déjà une part de matière recyclée… Ainsi, entre l’EMR et l’EcoVS, ce sont 40 M de bouteilles plastiques qui sont recyclés chaque année. Pour diminuer au maximum son impact carbone, KP1 a fait aussi le choix du circuit court, car 30 km séparent le lieu de recyclage situé à Pont-d’Ain, dans l’Ain, du site de production des entrevous EMR. Enfin, la plupart des chutes peuvent être réutilisées. Ce qui aide à fortement limiter les déchets de chantier. Une démarche globale Toujours dans cette logique de réduction de l’empreinte carbone, la gamme baptisée “Impakt” est composée d’entrevous 100 % en matière recyclée, d’une prédalle à impact réduit et, prochainement, d’un prémur développé avec le ciment H-UKR (0 % clinker), fourni par Hoffmann Green Cement. « Nous allons plus loin aujourd’hui, en explorant de nouveaux ciments, qui permettront d’atteindre encore de meilleures performances structurelles et environnementales », reprend Florent Goumarre. La prédalle Impakt, un des produits phares de la gamme éponyme. Elle présente un poids carbone de 16 kgeqCO2/m2, soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard. [©KP1] Cette gamme présente comme atout premier de réduire l’empreinte environnementale de tous les types de bâtiments, qu’ils soient résidentiels collectifs, tertiaires, établissements scolaires et de santé, équipements publics… Les prédalles atteignent un poids carbone de 16 kgeqCO2/m², soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard évaluée à 24 kgeqCO2/m². Ce résultat est obtenu par la technologie du béton précontraint, qui permet d’utiliser la juste quantité de matière (acier et béton), tout en garantissant des caractéristiques techniques performantes. De plus, ce résultat est lié à l’emploi du ciment CEM II à plus faible teneur en clinker (environ 80 %), comparativement au ciment CEM I (> 95 %) utilisé d’habitude en préfabrication.  Des sites en constante évolution Fort de plusieurs années de travaux, KP1 a des rejets neutres dans les sols, l’air et l’eau. Située en banlieue lyonnaise, l’usine de Grigny est l’une des illustrations concrètes de cette stratégie industrielle, déclinée sur l’ensemble des sites du groupe. Cette unité vient de se doter d’un nouveau silo, qui accueille le ciment bas carbone de la nouvelle prédalle. De plus, elle vient d’optimiser son système de traitement des eaux usées. Responsable sécurité/qualité/environnement du site de Grigny, Adeline Ravaux détaille cette installation nouvelle : « cet investissement d’environ 50 000 € est l’un des éléments de la démarche environnementale engagée à tous les niveaux ». Ce projet a permis de rénover en profondeur les équipements : filtres-presses, armoire de commande, station pH, canalisations souterraines. Station de traitement des eaux de process du site KP1 de Grigny (69). [©KP1] Après avoir nettoyé les machines qui ont servi à fabriquer les différents produits de la gamme, les eaux usées sont récupérées directement via un canal. Dans un premier temps, les eaux sont séparées des granulats grâce à une vis sans fin. Elles sont ensuite collectées dans une piscine sous agitation permanente, afin d’en améliorer le retraitement. Etape suivante, les eaux sont pompées vers un filtre-presse, qui a pour fonction d’éliminer les matières en suspension. Pouvant être chargées en hydrocarbure, les boues sont récupérées sous l’installation dans une benne étanche, qui est acheminée chez un sous-traitant à des fins de traitement. Les eaux enfin clarifiées sont dirigées vers une cuve à traitement pH, l’injection d’acide sulfurique permettant de ramener le pH 12 à un pH neutre (de l’ordre de 7). Et la responsable QSE de conclure : « les eaux ainsi neutralisées sont renvoyées dans le milieu naturel, en l’occurrence le Rhône situé à proximité de l’usine ». Gérard Guérit Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 46 jours

Béton[s] le Magazine 98

Daté janvier-février 2022 A LIRE DANS CETTE EDITION : EN COUVERTURE. Les bétons en travaux souterrains TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Chantier à l’international – Mauritanie – Sénégal. La digue protectrice de Grand Tortue – Partie#2 ZOOM SUR. Coffrages sur mesure. Adaptabilité et créativité FONDAMENTAUX. Jurique. Sécurité incendie et locaux professionnels BETON D’ANTAN. Constantin Brodzki. Le “style CBR”, moderne et brutaliste Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 46 jours

104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés

Spie batignolles outarex parachève la transformation du quartier Léon Blum sur la commune d’Issy-les-Moulineaux en livrant une opération immobilière mixte de plus de 10 000 m², qui s’est inscrite dans une démarche environnementale forte. L’ensemble des réflexions menées entre tous les acteurs engagés sur le choix des techniques constructives et des matériaux raisonnés a permis l’obtention de la certification NF Habitat HQE, des labels E+C- niveau E2C1, BBC Effinergie, Bâtiment Bas Carbone et Bâtiment biosourcé niveau 3. Le nouveau bâtiment ccomprend un immeuble en R+9 offrant 104 logements sociaux, du studio jusqu’au 5 pièces, ainsi qu’un groupe scolaire de 3 200 m² sur deux niveaux. 111 places de stationnement ont également été aménagées en sous-sol. Au-delà de l’enjeu environnemental, c’est aussi la complexité technique d’imbriquer dans un même projet deux usages complètement différents qui a stimulé le travail de l’architecte Brenac & Gonzalez & Associés et de Spie batignolles outarex, en charge de la construction en tous corps d’état. Les méthodes de construction et les matériaux employés ont été choisis en fonction des usages et nécessitaient sur cette opération de s’agréger de façon optimale tant sur le plan fonctionnel, technique qu’esthétique au service du confort de chaque type d’utilisation. Tandis que le groupe scolaire s’élève depuis un socle réalisé en béton architectonique tramé avec des voiles verticaux en béton jusqu’au second niveau, c’est ensuite une structure bois qui a été privilégiée pour les niveaux de logements, du R+2 au R+9. Le bois a également été employé pour la réalisation des planchers et murs de la partie résidentielle par l’entreprise Mathis, tandis que les flux circulatoires intégrant cage d’escalier et ascenseur sont en béton. Au sein de l’école, un escalier hélicoïdal de 2 étages dit monumental, à la fois technique et design, a été réalisé pour animer l’espace. Les équipes ont eu recours à une solution innovante de coffrage en polystyrène expansé pour béton proposée par la société Arbloc. Maîtrise d’ouvrage : Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP) Maîtrise d’oeuvre : Cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés Entreprise générale : Spie batignolles outarex et son co-traitant Mathis pour la structure en bois. Lot fondations : Spie batignolles fondations Lot cloisons et faux-plafonds : Spie batignolles partésia Lot menuiserie intérieure : Spie batignolles sedib Photo : Spie batignolles – Germain Hazard / Royal Spark
Il y a 3 ans et 46 jours

104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés

Spie batignolles outarex parachève la transformation du quartier Léon Blum sur la commune d’Issy-les-Moulineaux en livrant une opération immobilière mixte de plus de 10 000 m², qui s’est inscrite dans une démarche environnementale forte. L’ensemble des réflexions menées entre tous les acteurs engagés sur le choix des techniques constructives et des matériaux raisonnés a permis l’obtention de la certification NF Habitat HQE, des labels E+C- niveau E2C1, BBC Effinergie, Bâtiment Bas Carbone et Bâtiment biosourcé niveau 3. Le nouveau bâtiment ccomprend un immeuble en R+9 offrant 104 logements sociaux, du studio jusqu’au 5 pièces, ainsi qu’un groupe scolaire de 3 200 m² sur deux niveaux. 111 places de stationnement ont également été aménagées en sous-sol. Au-delà de l’enjeu environnemental, c’est aussi la complexité technique d’imbriquer dans un même projet deux usages complètement différents qui a stimulé le travail de l’architecte Brenac & Gonzalez & Associés et de Spie batignolles outarex, en charge de la construction en tous corps d’état. Les méthodes de construction et les matériaux employés ont été choisis en fonction des usages et nécessitaient sur cette opération de s’agréger de façon optimale tant sur le plan fonctionnel, technique qu’esthétique au service du confort de chaque type d’utilisation. Tandis que le groupe scolaire s’élève depuis un socle réalisé en béton architectonique tramé avec des voiles verticaux en béton jusqu’au second niveau, c’est ensuite une structure bois qui a été privilégiée pour les niveaux de logements, du R+2 au R+9. Le bois a également été employé pour la réalisation des planchers et murs de la partie résidentielle par l’entreprise Mathis, tandis que les flux circulatoires intégrant cage d’escalier et ascenseur sont en béton. Au sein de l’école, un escalier hélicoïdal de 2 étages dit monumental, à la fois technique et design, a été réalisé pour animer l’espace. Les équipes ont eu recours à une solution innovante de coffrage en polystyrène expansé pour béton proposée par la société Arbloc. Maîtrise d’ouvrage : Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP) Maîtrise d’oeuvre : Cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés Entreprise générale : Spie batignolles outarex et son co-traitant Mathis pour la structure en bois. Lot fondations : Spie batignolles fondations Lot cloisons et faux-plafonds : Spie batignolles partésia Lot menuiserie intérieure : Spie batignolles sedib Photo : Spie batignolles – Germain Hazard / Royal Spark Cet article 104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 59 jours

Paris : Freyssinet au secours de Freyssinet

Une des contraintes imposées par l’architecte des Monuments historiques est de laisser la nef centrale libre de toutes réalisations pour en mesurer toute la dimension. Au premier plan, la zone “Sud” des restaurants. [©ACPresse] Une mini-Silicon Valley au cœur de Paris : telle est l’ambition de Xavier Niel, le patron de Free, à travers le projet “French Tech”. Le complexe est implanté au sein de la Halle Freyssinet, une ancienne gare de marchandises située dans le XIIIe arrondissement de la capitale, construite à la fin des années 1920 et inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 2012. Réalisée par l’entreprise Mercier, Limousin & Compagnie, dont Eugène Freyssinet était associé et directeur technique, la Halle a été réalisée en béton armé et précontraint. Elle se développe sur 310 m de long pour 59,20 m de large, et est divisée en trois nefs : une centrale de 25 m de large et deux latérales de 18 m et 16,20 m. A cela s’ajoutent deux auvents de 8,30 m et 4,50 m de part et d’autre du bâtiment. Quelque 13 000 m2 de voûtes, en partie ajourées, constituent la couverture. Confiée au cabinet Wilmotte & Associés Architectes, l’opération vise à transformer cette ancienne gare en un vaste incubateur d’entreprises. En fait, Xavier Niel veut en faire la plus grande pépinière numérique du monde. Dans le détail, le projet, d’une surface de 34 034 m2, se divise en trois parties distinctes. Au Nord, en prolongement d’un vaste parvis minéral, le forum de rencontre et de partage numérique comprendra un “Fab lab” (atelier de prototypage avec imprimantes 3D en accès libre), un auditorium de 370 places et des salles de réunion. Une construction classée Décapage de la peau du béton par cryogénisation. [©ACPresse] Le cœur de la Halle sera dédié aux espaces de travail des start-up, organisés en 24 villages (8 par niveau) intégrés sous les nefs latérales. Le cabinet d’architecture a voulu un lieu en réminiscence avec son histoire ferroviaire, l’imaginant sous la forme de conteneurs occupant une bonne partie de cet espace intérieur central. Enfin, le dernier tronçon, le plus au Sud, hébergera un restaurant multifonctionnel, ouvert 24 h/24. Deux passages publics transversaux et traversants permettront l’intégration totale de la nouvelle Halle dans son environnement urbain. Construction classée, plusieurs contraintes ont été imposées par l’architecte des Monuments historiques. Le premier était de laisser la nef centrale libre de toutes réalisations, ceci pour permettre d’en mesurer visuellement toute la dimension sur ses 310 m de long. Le second point touchait la structure même du bâtiment : il était indispensable de conserver la lecture du béton… Lire aussi : Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil La rénovation et le réaménagement de la Halle Freyssinet sont traités en lots séparés. Le lot 5, celui dédié à la réparation des bétons, a ainsi été confié à l’entreprise… Freyssinet, dont le nom originel était “Société technique pour l’utilisation de la précontrainte (Stup)”, créée par Eugène Freyssinet et Edmé Campenon. D’un point de vue structurel, la Halle présente une conception répétitive : quatre poteaux à section variable (plus fine en tête) support deux poutres-chenaux de 10 m de portée. Cette longueur donne sa trame au bâtiment. Diagnostiquer avant de commencer Peu de carbonatation et un taux de chlorure quasi nul, des fissures présentes avec des dépôts de calcite, des épaufrures et des armatures apparentes, et des réparations antérieures assez visibles : tel est l’état général des bétons de la Halle. [©ACPresse] Minimalistes, comme Eugène Freyssinet savait le faire, les voûtes, très fines, entre 5 cm et 10 cm d’épaisseur, sont posées sur les poutres-chenaux. Ce système est repris en pied par des tirants noyés dans du béton. Les trois travées respectent le même schéma constructif. « La totalité des éléments constitutifs ont été coulés en place, précise Vincent Deniel, ingénieur travaux principal Freyssinet. Cela se voit du fait de la présence de veines de bois à la surface des bétons, empreintes des coffrages d’antan et d’anciennes réparations de béton d’origine. » La première mission de l’entreprise de réparation a été de diagnostiquer l’état général des bétons. Une mission menée en partenariat avec Studiolo, un spécialiste de la conservation du patrimoine. S’ils ne souffraient de pathologies gênantes ou de nature à affecter la pérennité du bâtiment, ces bétons n’en étaient pas moins affectés par la marque du temps. « D’une manière globale, il y a peu de carbonatation et le taux de chlorure est quasi nul. Des fissures sont présentes avec des dépôts de calcite, tout comme des épaufrures et des armatures apparentes. Des enduits ciments sont cloqués et les réparations additionnelles antérieures restent assez visibles », détaille Vincent Deniel. Et de poursuivre : « En revanche, l’intégralité des meneaux des fenêtres étaient très abîmés et ne permettaient pas leur remise en état. Nous en avons reconstruit 312 ». Techniquement parlant, les bétons ont une résistance oscillant entre 15 et 25 MPa, avec une porosité comprise entre 12 et 18 %. Trois mortiers à l’essai L’intégralité des 312 meneaux abîmés a été reconstruit à l’identique. [©ACPresse] Avant de lancer les travaux proprement dit, l’entreprise Freyssinet a dû se caler sur les obligations émises par l’architecte des Monuments historiques. A savoir, réparer le béton tout en préservant au maximum l’original, respecter les teintes initiales, refaire des liserés des planches de coffrage sur les bétons réparés, ne pas percer (sauf percement pour fixations définitives). Quelques prélèvements ont servi à définir la nature des mortiers de réparation. Ceux-ci devaient aussi présenter quelques caractéristiques particulière : ciment PMES, projetable, à la teinte, matriçage et posséder un module d’élasticité proche du béton d’origine. Un vrai casse-tête… « Nous avons testé trois solutions : le 734 Lankorep Patrimoine, le Sika Monotop 412 N et un mortier sur mesure développé par ECP. » Seul, le produit ECP était proposé au marché. Le premier ne convenait pas au mode opératoire choisi. Le second présentait une teinte trop foncée. Quant au troisième, malgré plusieurs tentatives, le bon compromis n’a pas été trouvé, notamment pour ce qui concerne le module d’élasticité. In fine, Freyssinet s’est rabattu sur le Foreva M110, un mortier labellisé par l’entreprise, qui autorise différents niveaux de teintes. Au total, quatre ont été choisies : une “extérieure”, deux “intérieures” et un “meneau”, toutes déclinées au fur et à mesure du chantier suivant les besoins. Décapage à – 80 °C De part et d’autre du bâtiment prennent place des auvents, dont les bétons ont quelque peu souffert… [©ACPresse] Les réparations ont débuté par un décapage des parois. En tout, il y avait près de 30 000 m2 de faces visibles sur le site. L’opération a été sous-traitée à l’entreprise Cryologie qui, comme son nom le laisse deviner, emploie la technique du froid extrême pour ses interventions. Le process consiste à projeter sur la peau du béton, à une pression de 3 bar, de pelées (petits cylindres de 3 mm de diamètre) de glace et du gaz carbonique à – 80 °C, le tout additionnée d’un peu de sable fin. A l’air libre, la glace va se sublimer (passer de l’état solide à l’état gazeux), créant ainsi une surpression local. Ceci provoque un décapage de la surface du béton sur une épaisseur de l’ordre de 500 µm. De quoi éliminer la sorte de badigeon (mélange de plâtre et de chaux) présent depuis l’origine à la surface du béton. En tant que tel, les réparations ont suivi un cheminement classique : purge des bétons malades (opérée avant même le décapage), traitement des armatures (les aciers ont aussi été cryogénisés), puis passivation à l’aide du 760 Lankopassiv. Suit alors la reconstitution du béton, en prenant soin de laisser libre une épaisseur de 2 cm pour assurer la finition et garantir l’uniformité de la teinte. Pour finir, le dernier volet de la remise en état voit l’application d’un hydrofuge sur les bétons extérieurs et le nez des auvents. « Nous avons pris le produit testé avec le Laboratoire de recherche des Monuments historiques, conclut Vincent Deniel. A savoir, le Sikagard 700 S. » Repères Maîtrise d’ouvrage : Xavier Niel/SEDCN Maître d’ouvrage délégué : Redman Maîtrise d’œuvre : Wilmotte & Associés Architectes Architecte des Monuments historiques : 2BDM Architectes Lot “Réparation des bétons” : Freyssinet Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 62 jours

Doka, gamme ErgonomiX pour alléger votre charge de travail

Doka Ergonomix Pour préserver la santé et le bien-être des compagnons sur le long terme, les conditions de travail sur les chantiers doivent être améliorées. Afin d’alléger votre charge de travail et réduire les TMS, Doka France vous propose la gamme ErgonomiX, une offre de solutions de coffrage et d’étaiement pour contribuer à la réussite de votre projet. Ergonomix – gamme de 6 produits Associant légèreté, robustesse et ergonomie, cette gamme vous permet d’améliorer la productivité ainsi que la sécurité sur vos chantiers ! La gamme ErgonomiX comprend déjà 6 produits :  Le nouveau coffrage manuportable DokaXlight – Ultra-léger : 22,6 kg par panneau 0,75 x 1,50 m ;La tour d’étaiement intuitive Tour Excellence – Niveau sécurité MDS1 et moins de 15 kg/pièce ;L’étai poids plume Eurex 20 LW – 20% de poids en moins qu’un étai standard ;La poutrelle Alu 20 – seulement 6,4 kg/ml ;L’étai Eurex 60 – Tirant poussant en aluminium avec 8.55 kg/m pour 5.50 m ;Et le bracon de stabilisation DokaRex – Jusqu’à 30% plus léger qu’un bracon concurrent. Doka – spécialiste du coffrage et de l’étaiement s’investit chaque jour dans le secteur de la construction pour apporter conseils, solutions et expertises en terme de coffrage et d’étaiement. Avec plus de 160 sites de vente et de logistique dans plus de 60 pays, Doka dispose d’un réseau de distribution performant pour apporter conseils avec un service client et une assistance technique sur place. Doka emploie 7 300 personnes dans le monde et est une société du groupe Umdasch, qui est synonyme de fiabilité et d’expérience depuis plus de 150 ans.  En France, c’est plus de 140 collaborateurs répartis dans 4 agences avec chacune un entrepôt à Paris, Nantes, Lyon et Marseille. Plus d’infos sur Doka.fr
Il y a 3 ans et 66 jours

Peri lance ses premiers escaliers de chantier

Peri lance ses premiers escaliers de chantier. [©Peri] Peri diversifie son offre. En plus de la fabrication et de la distribution de coffrages, d’échafaudages et d’étaiements, l’industriel souhaitait apporter encore plus de sécurité sur les chantiers. Ceci, à travers une ligne inédite d’équipements durables et qualitatifs. C’est dans ce cadre que s’inscrivent ses nouveaux escaliers de chantiers, intégrés à la gamme Sécurité. Cette dernière comprend déjà les barrières Prokit ou encore les tapis de circulation, lancés fin 2021. Les escaliers Peri permettent une circulation sécurisée entre les différents étages d’un bâtiment en construction. Ou encore le franchissement simple des talus. Avec leur largeur de 1 m, ils offrent beaucoup d’aisance dans les déplacements, sans aucune contrainte d’espace. Ceci, contrairement aux solutions standards qui affichent une largeur de 70 cm… Ici, c’est un vrai confort qui est offert au quotidien à l’utilisateur. L’ensemble des pièces constitutives est galvanisé à chaud pour assurer une protection anti-corrosion et donc assurer une plus grande durabilité. Ces escaliers sont repliables pour faciliter le transport et la manutention. Ils existent en différents modèles, déclinés en 3, 6, 9, 12, 15 et 18 marches. Petit plus : ces escaliers peuvent se connecter entre eux pour répondre à toutes des configurations de chantiers.
Il y a 3 ans et 67 jours

Reckli et Keim invitent les maîtres d’œuvre au “Concrete Show”

Les responsables d’opérations Reckli France et les chargés d’affaires Keim France, dont (au centre face) Cécile Moura, chargée du marketing et de la communication chez Reckli France, et (centre, gauche) Virginie Grelot, responsable marketing et communication chez Keim France. [©Photocall] « Reckli fabrique des matrices de coffrages et Keim, des peintures et des lasures minérales. Nous avons uni nos savoir-faire pour lancer un procédé appelé Reckli Color by Keim », explique Cécile Moura, chargée du marketing et de la communication chez Reckli France. Et Virginie Grelot, responsable marketing et communication chez Keim France, de poursuivre : « C’est assez naturellement que ce partenariat entre Reckli et Keim s’est noué. Deux PME allemandes, qui se retrouvaient souvent sur des chantiers. Un accord entre un fabricant de couleurs et un industriel des textures. Nous avons formulé un produit adapté à leur matrice et au béton matricé, qui est très texturé. C’est un procédé global, pour accompagner la maîtrise d’œuvre dans la sélection de sa matrice de coffrage et dans l’application d’une lasure pour embellir le béton. Mais aussi le protéger ». Un afterwork convivial Ainsi, courant mars, s’est déroulée à la galerie Sakura, dans le IVe arrondissement de Paris, une soirée de démonstration avec les équipes Reckli et Keim. « Nous avons décidé de faire trois évènements dans l’année : un à Paris en mars, un à Nantes en juin et un dernier à Marseille en octobre. Des rendez-vous à destination des maîtres d’œuvre. Le but est de promouvoir un nouveau produit pensé par rapport aux besoins des architectes », reprend Cécile Moura. A la galerie Sakura, se mêlaient exposition du moment, échantillons de matrices et de bétons, photos de projets. Très conviviale, la soirée a privilégié le contact entre les responsables d’opérations Reckli France, les chargés d’affaires Keim France et les prescripteurs. A suivre en juin… pour les maîtres d’œuvre qui ont manqué la session parisienne. Courant mars, s’est déroulée à la galerie Sakura, dans le IVe arrondissement de Paris, une soirée de démonstration avec les équipes Reckli et Keim. [©Reckli]Les démonstrations des spécialistes Reckli France et Keim France se sont déroulées dans l’exposition de la galerie Sakura. [©Reckli]Les démonstrations des spécialistes Reckli France et Keim France se sont déroulées dans l’exposition de la galerie Sakura. [©Reckli]
Il y a 3 ans et 67 jours

Prévention : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine L’évolution constante des EPC et des EPI contribue à la réduction régulière des chutes de hauteur, première cause d’accidents et de décès dans le BTP. [©ACPresse] Il suffit de regarder des photos de chantiers prises il y a 30 ou 40 ans pour constater le fossé qui sépare ces périodes de l’époque actuelle, en termes de sécurité et de protection des personnes. Qu’il s’agisse d’équipements de protection individuelle (EPI) ou de protection collective (EPC), on est peu à peu passé du “bricolage” à un environnement très réglementé et sécurisé. Une évolution est liée à l’acceptabilité du port régulier des équipements de sécurité. Tous les corps de métiers en ont bénéficié. Et, dans une concurrence accrue, les entreprises de toutes tailles ont intégré l’intérêt de moyens de prévention optimisés et définis dès l’amont des travaux. Le temps où l’achat d’EPC/EPI était perçu comme une dépense s’éloigne. Ces équipements participent même à la rentabilité d’une opération : réduction des risques et aussi de la fatigue pour le personnel. Soit, au final, de meilleures conditions de travail et, avantage côté entreprises, plus de productivité. EPC : Lutter contre les chutes de hauteur Pour les petits chantiers sont proposés des “kits” d’échafaudages sur remorque, permettant d’assurer de façon simple la sécurité des interventions. [©Beta Diffusion] Une règle fondamentale : les EPC doivent toujours être privilégiés lorsque la situation le permet. Les EPI les remplacent, lorsqu’une solution collective s’avère impossible à mette en œuvre. Ils sont aussi des compléments indispensables, quels que soient les cas de figure. Face au risque majeur que sont les chutes de hauteur – première cause d’accidents graves et de décès dans le BTP -, les échafaudages de pied se sont progressivement imposés. Et ont beaucoup évolué avec les années. La mise en œuvre d’échafaudages à montage/démontage en sécurité s’est banalisée, rendant impossible les situations à risques. Pour les petits chantiers, les fabricants proposent des kits transportables sur une remorque, qui permettent d’échafauder la façade d’une maison courante. Par ailleurs, des avancées sont constatées pour assurer la continuité du maintien des protections collectives tout au long de la réalisation d’un chantier. Autre exemple allant dans le même sens, un coffrage développé par Hussor supprime l’usage d’une échelle ou d’une passerelle d’accès. Malgré toutes les initiatives et innovations concernant les EPC, les préventeurs estiment qu’il est possible d’aller plus loin. Ceci, via une réflexion globale associant conception des matériels, organisation des chantiers, modes opératoires et formation du personnel. Ils poussent à mieux développer des solutions de bon sens, toutes basées sur le principe de limitation du temps de travail en hauteur. La préfabrication répond à cette démarche, le développement spectaculaire des murs à coffrage intégré (MCI) aussi. Tout comme l’intégration de potelets de garde-corps dans les prédalles, les assemblages au sol, l’usage de drones en phase d’études… EPI : Une réponse pour tous les cas de figure La réalité augmentée s’immisce au niveau des lunettes de sécurité, intégrées au casque de chantier ou non. [©Daqri] Le confort et l’ergonomie sont les points sur lesquels les EPI ont le plus progressé. Les systèmes d’arrêt des chutes sont plus simples d’usage. Ils ont gagné en légèreté comme en performances. Les casques combinés avec des lunettes ou des masques rétractables sont devenus la norme. Et la plupart d’entre eux intègrent des “logements”, permettant de fixer des équipements, tels qu’écran facial, masque de soudeur ou coquilles anti-bruits. Dans le BTP, les blessures aux mains représentent 25 % des accidents avec arrêt et 25 % des accidents graves. Le port de gants adaptés est donc prioritaire. Les fabricants s’évertuent à proposer des gammes destinées à chaque métier, même si les modèles les plus spécifiques ne sont pas toujours disponibles chez les fournisseurs et négociants spécialisés… Sans nul doute, la chaussure de sécurité est l’EPI le plus universelle. Depuis une dizaine d’années, des progrès importants sont constatés en matière de confort et d’esthétique, tout en conservant les qualités de base qu’on doit en attendre : protection contre l’écrasement, la perforation, les brûlures et les contusions. En 2022, les verres des lunettes de sécurité sont devenus transparents, indéformables, ininflammables, résistants aux chocs et à l’abrasion. Ils ne forment pas d’éclats coupants en cas de rupture. Ils sont insensibles à la buée et ne déforment plus la vision. Mieux encore, un concept innovant de réalité augmentée intègre sur les lunettes une technologie holographique, permettant de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes, sans interférer avec le champ visuel du porteur. Et les EPI passent au 2.0 Plusieurs fabricants commercialisent des semelles connectées, visant surtout à prévenir les risques de chutes. [©Traxxs] Les objets connectés s’imposent aussi dans le monde du BTP. Très loin de l’image de “gadget” à laquelle ils sont parfois rattachés, ils ouvrent au contraire de nouvelles perspectives pour la prévention des risques. Ils présentent l’atout d’être assez peu onéreux et donc économiquement gérables sur des chantiers courants. Quelques exemples parmi plusieurs applications… La start-up française Rcup propose une solution de semelles connectées. Installées dans les chaussures, les semelles vibrent pour prévenir leur propriétaire en cas de port de charges trop lourdes ou d’approche d’un danger, tel qu’un engin de chantier. Les semelles sont aussi géolocalisées. Elles permettent de mieux identifier les zones de sécurité. Enfin, elles sont capables de détecter les chutes de plain-pied, en envoyant une alerte pour une intervention rapide. Autre approche, la société Parade a développé une gamme de chaussures équipées d’une fonction Dati (dispositif d’aide au travailleur isolé). Un capteur installé dans le talon permet une détection du risque de chute. Cad 42 commercialise des gilets intelligents et des capteurs, liés à une application, pour sécuriser les chantiers, définir des zones de danger ou détecter la présence d’un travailleur sous un cône de grue…  Le Japonais Biodata teste, à l’heure actuelle, une montre thermique, qui calcule la température corporelle et anticipe les “coups de chaleur”. Enfin, T2S intègre dans un EPI un système d’alerte pour travailleur isolé. En cas d’accident, l’EPI se connecte au réseau GSM et envoie une alerte à un service dédié. Le produit est en phase de test. Les grands espoirs de l’assistance physique Plusieurs fabricants travaillent à la mise au point d’exosquelettes, qui peuvent se décliner pour des applications diverses. [©Foc Innovation] On a beaucoup écrit sur les exosquelettes, développés à l’origine pour des raisons médicales, mais qui ont vite suscité l’intérêt du BTP. Le principe est simple : assister la contrainte physique lors du port de charges lourdes. Cette aide concernant les bras, les jambes, le bassin… Un moyen supplémentaire de réduire la fatigue et, à terme, les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un exosquelette peut se décliner sous plusieurs formes. La plus sophistiquée est souvent constituée d’une structure en carbone (donc assez légère), portée par un opérateur appelé à soulever des charges lourdes. L’appareil est équipé d’une batterie et de servo-moteurs. On trouve ensuite des modèles conçus pour les travaux “bras en hauteur”. C’est un système mécanique passif qui ne nécessite pas de batterie et de servo-moteurs. Porté par l’opérateur, il est adapté à toutes les interventions qui nécessitent de travailler mains et bras en hauteur. Dernière forme de l’exosquelette, le bras “zéro gravité”. Dans ce cas, l’appareil n’est plus porté par le compagnon, il compense le poids de l’outil, par exemple, un marteau perforateur, utilisé par l’opérateur. Néanmoins, les préventeurs estiment que les exosquelettes présentent certaines limites, du moins dans leur définition actuelle. Ils ont l’inconvénient de reporter la contrainte physique sur d’autres parties du corps. Ces solutions restent pour l’instant assez coûteuses et doivent encore être considérées comme des prototypes avancés. Leur banalisation sur les chantiers devrait encore prendre quelques années. Gérard Guérit Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 67 jours

Fouille préventive : 17 bracelets en bronze découvert

A Muzillac, une fouille préventive, prescrite par la Drac de Bretagne a été décidée en prévision de la création d’un lotissement privé et motivée par un diagnostic archéologique réalisé par Dominique Pouille, ingénieur de recherches à l’INRAP. La fouille menée par Éveha, bureau d’études archéologique privé, a été dirigée par Marine Gourmelon. Anne-Marie Fourteau et Anne Villard-Le Tiec en ont assuré le contrôle scientifique pour la DRAC-SRA. Elle a permis la découverte inédite d’un enclos fossoyé curviligne occupé au début de l’âge du Fer. Ce périmètre abrite contre le bord interne ouest un petit enclos quadrangulaire au centre duquel se trouvait une sépulture. Elle ne s’inscrit pas dans un tumulus, comme beaucoup d’entre elles dans une partie du Morbihan et du Finistère entre la fin du VIIe siècle et le Ve siècle av. J.-C., elle a pu être protégée et valorisée par une superstructure, probablement en bois, dont la tranchée quadrangulaire périphérique suggère la présence. Du dépôt funéraire, est conservé un exceptionnel ensemble de 17 bracelets en bronze retrouvés empilés contre le bord du coffrage. En revanche, le squelette et les autres éléments organiques ont été totalement dissous par l’acidité du sol. Ces bracelets à bossettes appartiennent à un type de parures bien connu des sépultures du Morbihan, où elles apparaissent en grand nombre sur les avant-bras et parfois sur les chevilles à la fin du VIIe siècle et au VIe siècle av. J.-C. Cette sépulture s’intègre dans une série de tombes de femmes richement parées de bracelets et d’anneaux de jambes déclinés en de multiples variantes. La quantité importante de métal mobilisée et la qualité de ces bijoux traduisent la richesse et le rang social éminent de leurs détentrices. Photo : Vue de l’ensemble funéraire © Éveha, 2022  
Il y a 3 ans et 67 jours

Vendée : La matrice prend son envol

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Building Partner Coffrages produit désormais des matrices sur mesure. [©Building Partner Coffrages] Derrière Building Partner Coffrages se cachent plusieurs spécialistes du coffrage. Des entités telles qu’Arles Coffrages, Coffrages Gaillard ou SFMB Coffrages. De quoi couvrir l’ensemble du territoire, tout en assurant une proximité régionale. Aujourd’hui, ce groupe s’enrichit d’une activité inédite : la création, la fabrication et la pose de matrices. « Nous concevons et fabriquons des moules en silicone et des matrices polyuréthane, explique Corentin Boissinot, responsable développement commercial. Les clients nous communiquent les contraintes liées au calepinage. A nous d’y adapter notre produit. De même, sur une banche qui a des rehausses et des sous-hausses, notre solution ne compte aucun joint horizontal. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire Ainsi, l’originalité de Building Partner Coffrages est de créer des matrices à la demande du client. « Nous pouvons partir d’un simple dessin ou d’une forme. Ainsi, pour le collège de Luçon, en Vendée, nous avons récupéré des pierres sur chantier que nous avons posées en fond de moule et que nous avons retaillées pour créer nos négatifs. » Enfin et surtout, la marque assure la pose de ses propres matrices. « Nous nous déplaçons sur site pour préparer les banches et y appliquer nos matrices, dans le respect du cahier des charges fourni par l’entreprise, reprend Corentin Boissinot. Ce service permet un gain de temps pour les clients, avec l’assurance d’une excellente qualité de mise en œuvre. » Comme pour le coffrage, la solution de matriçage est, dès aujourd’hui, disponible sur l’ensemble du territoire national. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 68 jours

Nouveau laser rotatif connecté GRL 650 CHVG Professional Bosch : Une résistance extrême aux conditions les plus rudes

Une conception robuste pour une utilisation dans des conditions difficiles et par mauvais temps Bosch lance sur le marché un nouveau laser rotatif à laser vert longue portée : le GRL 650 CHVG Professional. Précis et facile à utiliser, il offre aux professionnels du bâtiment, du génie civil, des travaux publics, aux façadiers ou encore aux paysagistes une portée de travail jusqu’à 650 m de diamètre. Particulièrement robuste, il supporte les conditions et les environnements de chantier les plus rudes. Son boîtier, y compris le compartiment à piles/batterie, résiste aux chocs et aux poussières, et est étanche aux projections d’eau (IP 68), ce qui permet une utilisation même par mauvais temps. Les poignées latérales protègent efficacement le laser rotatif en cas de chutes  ou de renversement du trépied, jusqu’à 2 m. Un laser vert pour une meilleure visibilité Polyvalent, le laser rotatif GRL 650 CHVG Professional Bosch est idéal pour les travaux de mise à niveau en extérieur – terrassement, pose de coffrage pour béton, aménagement paysager, ravalement de façades… – mais aussi en intérieur : pose de plafonds et de murs, installation de systèmes de chauffage et climatisation… La technologie de laser vert lui assure une excellente visibilité quelles que soient les conditions d’éclairage sur le chantier. Une connectivité pour un travail plus rapide Le GRL 650 CHVG Professional Bosch peut être connecté par Bluetooth à un Smartphone pour être piloté, contrôlé et personnalisé via l’application Levelling Remote. L’écran intégré à commande intuitive permet d’avoir une vue d’ensemble des paramètres et de piloter le laser rotatif à distance pour gagner du temps. Grâce à la fonction «uCal», l’assistant de calibrage, le calibrage est facile, rapide et précis (± 1,5 mm par 30 m). Il suffit de suivre les instructions pas à pas de l’application. L’application Levelling Remote permet de garder en mémoire des valeurs d’inclinaison et d’utiliser la fonction de double pente, en ajustant les valeurs de pente sur les axes X et Y de ± 8,5 %. Pour les inclinaisons supérieures à 8,5 %, le professionnel peut passer en mode manuel. D’autres fonctionnalités sont également disponibles : l’angle de balayage, la vitesse de rotation et le système d’avertissement de chocs automatique (ADS). Ce dernier limite la sensibilité de l’appareil, empêchant qu’il ne se déclenche à cause des vibrations engendrées par des véhicules de chantier par exemple. Enfin, très pratique, le « mode masquage » de l’application évite les interférences avec les autres appareils connectés présents sur le chantier. Une détection rapide du faisceau de laser vert grâce à la cellule de réception LR65G Le laser rotatif GRL 650 CHVG Professional Bosch fonctionne avec une cellule de réception de grande qualité, la LR 65 G Professional. Cette dernière est équipée d’une longue fenêtre de réception (125 mm) et ses deux écrans LED rétro-éclairés – un à l’avant et l’autre à l’arrière – facilitent la lecture de la position du faisceau laser. Lorsque la fonction « CenterFind » est activée, le laser rotatif trouve automatiquement le centre du récepteur, il est alors aligné sur celui-ci et l’inclinaison est affichée en pourcentage. Par ailleurs, grâce à la nouvelle fonction « CenterLock », le laser rotatif peut conserver sa position exacte d’alignement au centre du récepteur tout au long de la journée. De conception robuste, cette cellule est idéale pour les chantiers les plus rudes. Elle est dotée de touches en caoutchouc très résistantes, d’une très bonne protection contre l’eau et la poussière (IP67) et d’un revêtement softgrip protecteur. Elle peut être tenue en main, suspendue par un crochet ou fixée à des surfaces métalliques. Une alimentation Dual Power Grâce à une double alimentation, le GRL 650 CHVG Professional est toujours prêt à fonctionner. Il offre une grande autonomie (50 à 60 h selon la batterie) et permet une utilisation prolongée avec une batterie 18 V ou des piles alcalines. Il est compatible avec toutes les batteries du système Bosch Professional 18 V jusqu’à 8,0 Ah.
Il y a 3 ans et 68 jours

Würth lance le support Os’App pour plate-forme de travail amovible

L’Os’App est la dernière innovation matériels signée Würth. [©Würth] Dernière innovation chez Würth : l’Os’App. Ce dispositif breveté permet de créer un point d’appui démontable pour la pose de plates-formes de travail, de podiums, de caissons et de platelages. Ceci, lors de la construction de cages d’escaliers, d’ascenseurs ou de gaines techniques. Il a été conçu pour des voiles en béton armé de 15 cm d’épaisseur au minimum. La résistance requise doit être d’au moins 13 MPa à 28 j, pour un béton de classe C25/30. Léger avec ses 3,7 kg, l’Os’App est rapide à mettre en œuvre, sans outil supplémentaire. Il permet de faire une installation sans perçage, ce qui diminue les TMS, en utilisant les trous de passage des entretoises des coffrages. Mais les perçages sont aussi possibles, avec un diamètre de 40 mm. Ici, pas de tiges ou de chevilles à recéper, il suffit juste de reboucher les trous après extraction des Os’App. Enfin, côté pratique, chaque élément Os’App est livré avec une douille de centrage. Cette dernière s’adapte à la plupart des empreintes laissées par les cônes du coffrage.
Il y a 3 ans et 72 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 – Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique – Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques ? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon – ici l’Isotec RT+, modèle MVI – n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante – à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.  4 – Les particularités des prédalles et des balcons  Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension  Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études : info@plakagroup.fr
Il y a 3 ans et 82 jours

La strato-conception : Une innovation 3D pour le BTP

La strato-conception pourrait devenir une nouvelle alternative pour le secteur de la construction. [©Cirtes] La strato-conception pourrait devenir une nouvelle alternative pour le secteur de la construction. La technique appartient à la famille de la fabrication additive, dont fait partie l’impression 3D. Là où cette dernière dispose en couches le béton sous forme fluide, la strato-conception consiste en la décomposition automatique de l’objet en une série de couches complémentaires appelées strates. Dans lesquelles sont ensuite placés des inserts de positionnement et des renforts. Chacune des strates est empilée, puis fabriquée par micro-fraisage1 rapide, par découpe au laser ou au fil. Placés à l’extérieur de l’objet, ces inserts et renforts servent de points de positionnement et de liens entre les strates. La strato-conception permet un gain de temps et offre une liberté dans le choix de la forme, du matériau ou de la taille. Elle peut donc être utilisée pour la fabrication au sein de nombreux secteurs comme la construction, la mécanique ou même l’art. La strato-conception au service du BTP C’est le cas de Peduzzi, entreprise du BTP dans les Vosges, qui a adopté la technologie de la fabrication additive en fin d’année 2021. La filiale du groupe Livio aspire à devenir un pionnier dans le bâtiment, grâce à la strato-conception en béton. En effet, la machine permet de produire des modèles prédéfinis, des moules, des coffrages et de l’outillage… Lire aussi : Impression 3D béton : La genèse de la construction durable ? L’industriel a remarqué les mêmes avantages qu’avec l’impression 3D. La fabrication peut s’effectuer de façon industrielle, sans gaspiller les matériaux. De plus, la société est assistée par le centre d’ingénierie, de recherche et de transfert européen (Cirtes). Celui-ci l’accompagnera dans le développement de son atelier dédié à la strato-conception. Cela, en mettant à disposition des jeunes ingénieurs de l’InSic, une école créée par le Cirtes en 2001. Peduzzi devient alors la première à utiliser cette innovation dans l’industrie du BTP. Elle a d’ailleurs mobilisé 800 000 € d’investissement pour installer l’imprimante dans son site de production situé à Fresse-sur-Moselle (88).
Il y a 3 ans et 89 jours

Würth innove avec Préci'Force « évolution » pour un serrage et desserrage sans effort

Grâce à son témoin de serrage et à sa technologie de roulements à billes, la Préci’force « Évolution » est une invention révolutionnaire qui permet d’assurer un serrage optimal et constant, mais surtout de réduire de 80% les efforts au desserrage. En plus, elle est réutilisable. Augmentation du rendement, réduction de la pénibilité et des risques de TMS… autant d’avantages qui sauront satisfaire les professionnels au mieux.L’écrou PRÉCI’FORCE « ÉVOLUTION » a été conçu pour le serrage et le desserrage sans effort des tiges de coffrage dans la réalisation de voiles/murs béton.Cet écrou en acier C45 zingué possède un filetage intérieur de Ø23 mm pas Dywidag, adapté aux tiges de coffrage standard, ainsi qu’une butée à rouleaux qui permet de réduire drastiquement les efforts au desserrage.Les + produits : Gain de temps : réduit le temps très coûteux de rotation des grues et le coût de main d’œuvre pour les opérations de serrage / desserrage des tiges de banches. Technologie de roulements à billes qui facilite le desserrage (réduction des efforts de 80%) : prévention des TMS et de la pénibilité au travail. Serrage maîtrisé : la Préci’Force permet un serrage optimal et constant qui évite la déformation des structures : voile ou mur. Sécurité par contrôle visuel : lorsque la platine entre en contact avec le panneau, il ne reste qu’un ou deux tours de clé à donner pour finaliser le serrage. Vous êtes assurés d’effectuer un serrage optimal, tout en réduisant les efforts au desserrage. Le temps ainsi gagné (jusqu’à 7 fois plus d’écrous desserrés en 1h) permet une augmentation de la productivité et des économies en coût de main d’œuvre. Solution durable et économique : la Préci’Force est réutilisable et donnée pour une utilisation de 20 000 cycles de serrage / desserrage.Caractéristiques techniques :Écrou de banche pour tige artéon,Surplat : 36 mm,Filetage intérieur : Ø 23 mm pas Dywidag,Matière : acier C45 zingué,Équipé d’une butée à rouleaux.
Il y a 3 ans et 108 jours

Alphi dévoile son coffrage pour dalles HorizontAL

L’HorizontAL, le futur coffrage pour dalles signé Alphi. [©ACPresse] Pour l’industriel du coffrage Alphi, la Suisse constitue l’un de ses levers de croissance. D’autant plus que la frontière est très proche, située à moins de 70 km de son siège social, ce qui facilite les échanges. D’ailleurs, Alphi réalise déjà 15 % de son chiffre d’affaires dans ce pays. C’est donc pour aller plus loin qu’il développe depuis quelques mois déjà un nouvel outil coffrant, qui devrait arriver sur le marché dans les mois qui viennent. Son nom est déjà connu : l’HorizontAL. Lire aussi : Alphi : La maison du “prendre soin” Il s’agit d’un coffrage pour dalles inédit, dont la première particularité est d’être pré-équipé d’une peau coffrante. Alphi avait profité du salon Construction Days, organisé en septembre dernier, à Lyon, pour le dévoiler en avant-première. La seconde particularité de l’HorizontAL est d’intégrer une tête de décintrement. « Le produit est en phase de test, en particulier sur le chantier de l’opération To-Lyon, sous la conduite du groupe Vinci », détaille Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi. Destiné à remplacer le MaxiDalle L’élément centrale de l’HorizontAL est un panneau coffrant prêt à l’emploi de 150 cm x 100 cm, dont le poids est proche de 24 kg. Celui-ci est en mesure de reprendre une dalle de béton de 30 cm d’épaisseur. Et si l’entreprise veut aller au-delà et jusqu’à 50 cm, elle aura à sa disposition un panneau plus petit, de 100 cm x 75 cm. Destiné à une utilisation en bâtiment, l’HorizontAL pourra travailler jusqu’à une hauteur de 3,80 m. Et Alexandre Souvignet, de conclure : « Ce nouveau coffrage sera officiellement lancé à l’occasion du salon Batimat, tout début octobre prochain. A ce moment-là, nous aurons aussi un beau retour d’expérience… A terme, l’HorizontAl est destiné à remplacer le MaxiDalle. »
Il y a 3 ans et 121 jours

Coffrages sur mesure : adaptabilité et créativité

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Malgré les tourments créés par les difficultés d’approvisionnement, les fabricants de coffrages sur mesure rivalisent d’adaptabilité et de créativité pour modeler le béton. Aidés en cela par les idées toujours plus originales des architectes et par la technicité sans cesse accrue des bétons. Tour d’horizon des acteurs de ce secteur spécialisé. Agilbois : Entre chantiers et transition douce Agilbois, qui va changer de gérant dans l’année, intervient sur tout le territoire français. [©Agilbois] Dix-sept ans après sa création, Agilbois poursuit sa route et continue d’élargir son horizon. Elle est installée dans le Puy-de-Dôme, à proximité d’une sortie autoroute. Cette situation géographique « nous permet une intervention facile au niveau national, précise Pascal Gilbertas, gérant d’Agilbois. Présents sur les chantiers où la technique, la maîtrise et le savoir-faire prévalent, nous avons au fil du temps créé avec nos clients un réel partenariat de confiance. En 2021, nous avons réalisé une de nos meilleures années avec des chantiers allant de Bordeaux à Genève, de Paris à Porto-Vecchio, en passant par Marseille. » Pour Porto-Vecchio, en Corse, il s’agissait de la construction d’une luxueuse villa à la géométrie complexe. « Nous avons fourni des coffrages et des moules pour la fabrication de tous les voiles, corniches, acrotères et porte-à-faux. Sur ce chantier, la complexité résidait d’abord dans la forme des pièces, mais aussi dans le fait qu’il s’agissait de préfabrication foraine. Nos moules devaient résister dans le temps, en offrant toujours les mêmes qualités mécaniques, géométriques et de finition. » Progressivement, au cours de cette année 2022, Pascal Gilbertas, créateur d’Agilbois, laissera la main à son neveu, Romain Gilbertas. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 121 jours

Rhône : Alphi sur la tour To-Lyon

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Alphi a fourni un large panel d’équipements de coffrage pour la construction de la tour To-Lyon. [©Alphi] Imaginée par l’architecte Dominique Perrault, la tour To-Lyon a été pensée comme un symbole de la mixité urbaine, en phase avec la transformation du quartier de la Part-Dieu. Placé sous la maîtrise d’ouvrage de Vinci Immobilier, ce projet mixte comprend un immeuble de grande hauteur de 170 m, composé de 66 000 m2 de bureaux. Et un hôtel 4* de nouvelle génération de 168 chambres, appuyant ainsi l’attractivité économique et touristique de Lyon. Mais aussi des commerces en pied d’immeuble pour animer le quartier et s’adapter aux différents usagers. Et enfin, une place basse, qui propose une galerie commerciale, directement connectée à la gare de La Part-Dieu. Cette même place basse a été pensée pour accueillir tout type de mobilités (parking voitures, vélos, dépose-minute…). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes La conception de cet ouvrage de 43 étages intègre une démarche environnementale et propose une performance énergétique de haute qualité. Sa façade plissée créera reliefs et profondeur. Et deviendra le prochain grand symbole architectural du paysage lyonnais. Pour réaliser ces travaux, Vinci Construction France a en particulier opté pour les équipements issus de l’offre Alphi. Au programme :  coffrages TopDalle Eco et VerticAL, étaiements TourEchaf et poutrelles AL100. De quoi permettre la réalisation les clavetages des poutres préfabriquées, la réalisation des poutres en place et le coulage des quelque 60 000 m2 de planchers béton. A noter aussi l’utilisation de 1 200 m2 du tout nouveau coffrage de dalles par panneaux proposé par Alphi : le système HorizontAL. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 121 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #2

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La construction d’un seul caisson s’étale sur une durée moyenne de 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives.[©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim est le nom du vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer, qui se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique… Il est opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, et sa réalisation est confiée au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem. Si côté mauritanien est gérée la construction de toute la fondation sous-marine du dispositif brise-lame protecteur du terminal [lire Béton[s] le Magazine n° 97, p. 30 pour connaître tous les détails de cette construction], c’est à 220 km au Sud qu’a été implantée l’aire de préfabrication des caissons. Une zone gagnée en totalité sur la mer et accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 12 ha et doit être rétrocédée à l’issue des travaux. L’aire de préfabrication se divise en quatre secteurs distincts : la ligne principale de construction des caissons, les bancs de préfabrication des prédalles et des poutres, l’atelier de coupe et de façonnage des armatures et enfin, la zone de production du béton. La construction d’un seul caisson s’étale en moyenne sur 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives, dont la première est le coulage du radier, au niveau des stations n° 1 ou n° 2. Celui-ci présente une épaisseur de 80 cm et nécessite la mise en œuvre de 1 465 m3 de béton, en continu, durant 30 h. Un coffrage glissant montant à une vitesse de 14 cm/h S’en suit la réalisation des parties verticales du caisson. « Les voiles périphériques présentent une épaisseur de 50 cm, tandis que les murs de refend intérieurs sont de 40 cm seulement », confirme Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. Et de poursuivre : « Les voiles sont hauts de 27 m et coulés en continu durant 8 j environ à l’abri d’un coffrage glissant. Celui-ci monte à une vitesse moyenne de 14 cm/h ». L’opération absorbe près de 3 600 m3 de béton. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 122 jours

Béton[s] le Magazine n° 98 vous emmène six pieds sous terre

Retrouvez le n° 98 dans la boutique Six pieds sous terre. Le clin d’œil était trop tentant, quand on aborde les travaux souterrains. Sachant que les tunnels et autres galeries, creusés en ce moment dans le cadre des chantiers du Grand Paris, se situent à une profondeur bien plus importante… Toujours est-il que ce sont les bétons utilisés pour ces travaux particuliers qui sont mis en avant. Au programme, p. 22 et suivantes : bas carbone, retour d’expérience, projection et bétons architectoniques. Sans oublier les prestations de formation, qui se développent en ce moment. Pour ceux qui sont claustrophobes, un petit tour à Dakar semble être une meilleure idée, histoire de visiter, p. 34, l’aire de préfabrication des caissons de la digue de protection du terminal gazier de Grand Tortue (Partie #2). Mais là, il ne faut pas être agoraphobe… Si les coffrages des caissons sont gigantesques, il en existe aussi des plus petits, construits sur mesure par quelques spécialistes du domaine. Qui fait quoi ? C’est à découvrir dans le dossier “zoom sur…”, en p. 44. Dans la même rubrique, un second focus met l’accent sur les additions pour bétons, en p. 50. Quant au Laboratoire de la Matière, il parle durabilité, listant les avantages et les inconvénients de l’utilisation des bétons bas carbone (p. 59). Et pour bien finir, quoi de mieux que d’en savoir plus sur le “style CBR”, initié par l’architecte polono-belge Constantin Brodzki ? Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 125 jours

Wirtgen Group innove sur World of Concrete de Las Vegas

Train de pose de béton Wirtgen, avec le nouvel alimentateur latéral WPS 102i au premier plan. [©Wirtgen Group] Las Vegas n’est pas seulement le rendez-vous des amateurs de casinos. Les amoureux du béton y tiennent aussi salon… Cette année, World of Concrete s’est tenu du 18 au 20 janvier, réunissant quelque 37 000 visiteurs professionnels et plus de 1 000 exposants. Un des grands moments du show fut la démonstration du train de pose de béton Wirtgen, dont le tout nouvel alimentateur latéral WPS 102i constituait le point d’orgue. Quand une chaussée est réalisée avec une armature posée au préalable, l’alimentation en béton doit se faire par le côté. C’est là qu’intervient le WPS 102i. Constituant la première machine du train de pose, il se déplace devant la machine à coffrage glissant et la machine de traitement de surface. Il répartit de manière homogène le béton sur toute la largeur de travail. L’épaisseur de pose maximale est de 500 mm pour des largeurs comprises entre 4 et 12 m. Le WPS 102i peut être commandé avec précision par palpage sur fil de guidage, via des applications 3D sans fil de guidage ou avec le Wirtgen Autopilot 2.0. L’Inset SP 94i en avant-première Autre première, la machine à coffrage glissant Inset SP 94i avec TeleMold. S’inscrivant dans la gamme des 10 m, elle se destine à la construction d’autoroutes et de zones aéroportuaires. Quant au système TeleMold, il permet de changer la largeur de travail (+/- 1 m de chaque côté) de manière rapide et flexible. Cette rapidité de modulation augmente sa disponibilité et sa durée d’utilisation de la machine. TeleMold est aussi disponible sur les machines à coffrage glissant SP 64i, SP 94i et SP 124i. Enfin, Wirtgen a dévoilé les nouvelles fonctionnalités de sa SP 15i. Destiné à la réalisation de bordures et autres glissières, cet équipement dispose désormais d’une extension de plate-forme de travail. Ceci offre aux utilisateurs une meilleure vue sur la zone de pose, sur l’alimentation en béton, sur la trémie et sur la chambre de compactage. Autre nouveauté, le “coffrage curb depressor” est doté d’un compartiment à réglage hydraulique. Il est utilisé pour abaisser le profil de bordures, par exemple au niveau des entrées. Cela réduit de manière significative les reprises manuelles.
Il y a 3 ans et 125 jours

Nouvelle génération de poutrelles sans étais GP signée KP1

La gamme de poutrelles sans étais GP est rapide en mettre en œuvre. [©KP1] KP1 révolutionne le marché du vide sanitaire, avec sa nouvelle gamme de planchers à poutrelles/entrevous GP. Cette gamme est une véritable alternative à la dalle portée sur coffrage perdu ou terre-plein et dédiée aux planchers bas des bâtiments non résidentiels. Elle permet de réaliser des portées sans étais records jusqu’à 7,50 m. Elle se distingue par deux références de poutrelles nouvelle génération : GP 156 et GP 185. Complémentaires aux poutrelles sans étais KP1 existantes (gamme LS), GP 156 et GP 185 s’associent aux entrevous isolants Isoleader et aux entrevous coffrants EMX, EMS EcoVS déjà proposés. Pour garantir les longues portées sans étais, la gamme GP se dote aussi de nouveaux entrevous isolants IsoGP. De plus, elle est plus rapide à mettre en œuvre et présente un poids carbone réduit de l’ordre de 30 % en comparaison d’une construction dalle portée sur coffrage perdu.
Il y a 3 ans et 128 jours

Les Trophées du béton Ecoles dévoilent ses lauréats

Parmi les vainqueurs, Majoie Tsadok Kpoviessi remporte le premier prix dans la section projet de fin d’études. [©EFB] Les Trophées béton Ecoles dévoilent ses vainqueurs. Créé en 2012, ce concours vise à révéler, parrainer et offrir une visibilité aux talents des écoles d’architecture en France. Pour cette 10e édition, la compétition s’est déclinée en deux catégories. La première, appelée PFE (projet fin d’études), récompense les élèves qui ont su tirer profit des qualités esthétiques, environnementales et techniques du béton. La seconde catégorie, dite “Studio”, cherche à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton, selon un modèle graphique libre (dessin, peinture…). Parmi les 117 postulants individuels ou collectifs, 12 projets ont donc été sélectionnés par un jury. Jury présidé par Alexandre Grutter, directeur du département architecture à l’Insa de Strasbourg. Ainsi, le 13 janvier dernier, les participants retenus ont présenté leur projet à la maison de l’architecture d’Ile-de-France. A l’issue de cet oral, 5 lauréats, dont 3 dans la catégorie PFE et deux dans la Studio, ont été choisis. Majoie Tsadok Kpoviessi remporte le premier prix dans la section projet de fin d’études. Il a imaginé ce que pourrait être le musée ethnographique d’histoire et d’art de Porto-Novo, la capitale du Bénin. Son projet reflète l’identité de la ville, en tenant compte des enjeux urbains, de sa population et de son climat. A l’image d’un “activateur culturel”. Ici, Majoie a choisi du béton latérite (terre de barre rouge présente au Bénin). Il a ainsi réussi à mêler le béton et les matériaux locaux disponibles sur place. Les 5 lauréats des Trophées du béton Ecoles Quentin Risaletto obtient la deuxième place du PFE avec son programme nommé “Spatiovores”. [©EFB] La deuxième place revient à Quentin Risaletto. Ce dernier a développé un programme nommé “Spatiovores” pour éviter les inondations sur les infrastructures du Grand Manchester, au Royaume-Uni. En effet, ce projet à visée énergétique est incarné ici par une culture de miscanthus, qui apporte une réponse résiliente face aux vulnérabilités du site. L’enjeu est qu’elle puisse être la dynamique d’un espace agricole productif et ouvert, ponctué par des édifices. Lire aussi : EFB : le béton entre les mains des futurs experts de la construction Enfin, Guillaume Porche se place en troisième position, grâce au projet d’historial sur la guerre de 1914-1918, à Vauquois (55). Pour son lieu de mémoire, Guillaume a fait le choix d’un béton de site réalisé à partir des déblais de gaize issus des excavations. Ceci, pour construire le bâtiment. Concassée, cette roche remplace les granulats et teint le béton en ocre grisé. Le projet de l’historial participe au processus mémoriel de Vauquois : l’histoire du lieu ne tombe ainsi pas dans l’oubli.En parallèle, Nicolas Nugue et le binôme Zaïd Chafaqi et Clément Perret se partagent la première marche de la catégorie “Studio”. Le premier s’est inspiré de la fabrique de rhum Bacardi de Félix Candela, à Mexico. Il a ainsi transformé la structure de base avec des éléments préfabriqués en Bfup. Et ce, pour créer un espace de rencontre, qui pourrait accueillir des activités. De leur côté, Zaïd Chafaqi et Clément Perret se sont penchés sur une réinterprétation de la première église en béton armé. Ils ont donc misé sur un béton brut de décoffrage pour remodeler l’Eglise du Raincy (93) des frères Perret. Enfin, le jury a décidé de donner une mention spéciale au projet de fin d’études de Loris Bied. Ce dernier a travaillé sur le centre social et culturel de la ville de Beausoleil, près de Monaco. Un bâtiment qui mêle économie de matière et de coût, respect de l’environnement dans lequel il se trouve et performance technique.
Il y a 3 ans et 130 jours

Podcast #9 – Comment réaliser un béton matricé ?

Raconté par Nadia Zanoun – Production & réalisation : Sivagami Casimir Retrouvez cet article dans le n° 79 de Béton[s] le Magazine I – Qu’est-ce qu’un béton matricé ? L’objectif d’un béton matricé est de donner une forme à la matière. La matrice permet donc de “modeler” le béton, souvent pour l’obtention de parements rappelant des éléments naturels, comme le bois ou la pierre. La matrice offre aussi la possibilité de créer des formes géométriques à la surface du béton. De plus, les industriels proposent des créations sur mesure, en fonction des besoins des clients, mais aussi pour répondre aux souhaits des architectes.  ACPresse · Béton Pratique – Comment réaliser en béton matricé – Raconté par Nadia Zanoun – Production & réalisation : Sivagami Casimir II – Comment préparer sa matrice ? La première chose à faire est de bien choisir sa matrice. Il s’agit d’un moule amovible, en polyuréthane, dont la dureté et la souplesse doivent être adaptées au nombre de réemplois à effectuer. Ceux-ci allant en général de 10 à 100.  Il faut ensuite préparer le coffrage sur lequel la matrice sera collée. Le support coffrant doit être propre, sec et dégraissé. Il peut aussi être poncé pour obtenir une planéité parfaite. Dans l’organisation du chantier, des coffrages sont mobilisés de façon spécifique pour les bétons matricés. A la réception de la matrice sous forme de rouleaux, il est nécessaire de la stocker à plat et de la laisser reprendre sa forme pendant 48 h. Elle stabilisera ainsi son niveau dimensionnel. Passé ce délai, il convient de réaliser un montage à blanc, afin de bien vérifier le plan de calepinage et les joints. Il est possible de recouper la matrice avec un simple cutter pour un ajustement parfait.  Ensuite, la matrice peut être collée sur la surface coffrante avec le produit conseillé par le producteur de la matrice. Il est important d’éviter les surépaisseurs de colle, afin d’éviter tout désordre sur le parement final. Il convient ensuite de lester, de façon homogène, la matrice sur toute la surface et de laisser sécher la colle durant 48 h. III – Comment procéder au coulage du béton ? Une fois la matrice collée sur le coffrage, il est indispensable d’appliquer sur la matrice un agent de démoulage spécifique, conseillé par le fabricant. En effet, la nature poreuse de la matrice impose de la “nourrir” en surface. Pour cela, il faut appliquer au chiffon une cire en pâte. Cette opération doit être renouvelée tous les 10 à 20 démoulages. La dernière étape avant le coulage sera de pulvériser sur l’ensemble un agent de démoulage pauvre en solvant. Cette opération sera renouvelée à chaque décoffrage.  Pour le coulage, le choix de la formule béton est important. Il convient de réaliser de beaux bétons, qui suivent bien les contours de la matrice. Le béton sera donc fluide, au minimum un S4, voire un S5 et quelques fois un béton auto-plaçant s’imposera. C’est la matrice, qui dicte le choix du béton : plus le dessin est complexe, plus les rainures sont profondes, plus le béton devra être fluide. Dans tous les cas, l’utilisateur des matrices devra se rapprocher de son fournisseur de béton prêt à l’emploi pour qu’il réalise une formulation “de parement”, enrichie en éléments fins.  IV – Quelle est la procédure pour le démoulage ? D’un point de vue technique, le démoulage ne pose pas de problème particulier. Mais il est important de respecter un temps de séchage constant sur la durée du chantier. Dans les cas de matrices dites “classiques”, le phasage idéal étant de démouler le matin, d’enchaîner avec la préparation du coulage suivant et de couler les bétons en début d’après-midi. Ainsi, le temps de séchage reste le même pour chaque pièce.  Pour pérenniser l’esthétique des bétons matricés, il conviendra ensuite d’appliquer une protection de type anti-graffitis ou encore une lasure qui, en plus d’assurer une protection, apportera de la couleur et mettra en valeur les reliefs du parement béton.  Sujet réalisé en collaboration avec Benoît Baulande, directeur technique de GCP Applied Technologies. Retrouvez cet article dans le n° 79 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 130 jours

Pour son 60e anniversaire, Sateco s’offre un nouveau logo

« En 2022, François Guilleteau, le Pdg, a souhaité travailler à relooker notre image institutionnelle. Afin qu’elle colle davantage à ce que Sateco est devenu », indique Nadia Quesada, responsable marketing et communication. [©Sateco] En 60 ans, les outils Sateco se sont réinventés pour plus d’ergonomie et de sécurité. Ainsi pour cet anniversaire, l’industriel s’offre un relooking avec un changement de logo et une nouvelle application SatecoTuto. Il s’agit du premier outil digital gratuit de formation et d’information. Ceci, pour l’utilisation des équipements de coffrages et de sécurité de la marque. « Ceci, pour accompagner notre évolution et nos actions sur le marché français. Mais aussi pour nous permettre de déployer nos projets à l’international », peut-on lire dans le communiqué de presse. D’autre part, Sateco s’est offert un changement d’identité visuelle avec un nouveau logo. « En 2022, François Guilleteau, notre Pdg, a souhaité travailler à relooker notre image institutionnelle, afin qu’elle colle davantage à ce que Sateco est devenu : un groupe avec 2 usines en France et une implantation sur le territoire en position de leader. Mais aussi un développement à l’international mis en œuvre depuis le rachat de la filiale HK Services. Et enfin, en 2022 de nouveaux axes de développement », indique Nadia Quesada, responsable marketing et communication de la marque. Un tout nouveau logo pour Sateco Lancement de la nouvelle application SatecoTuto. [©Sateco] Ce logo est un engagement pour le futur. Le carré et le monde sont inscrits en son sein, associés à la police de caractère historique, connu et reconnu par tous les utilisateurs du BTP. « Il fallait réinterpréter l’image de Sateco avec des valeurs modernes. C’est pourquoi, compte tenu des marges de progression de l’entreprise, il était logique de le faire évoluer avec un look plus contemporain, explique Nadia Quesada. Le logo doit être à l’image de l’entreprise tournée vers l’innovation et le futur. » Le nouveau design figure l’univers de la construction, avec la banche – rectangle rouge – en son centre. Mais on peut aussi laisser une libre interprétation avec certains éléments du logo. Le rond sur l’extrémité peut représenter un arbre (RSE) ou un homme : l’humain étant au cœur des préoccupations de l’industriel. « Le logo en flat design, dans le monde digital d’aujourd’hui est très facile à manipuler et à utiliser sur le web. Mais aussi en termes de signalétique sur nos produits. » Le logo historique datait de 1960 et avait déjà subi quelques modifications en 2006, « afin de donner une nouvelle dynamique à notre image, notamment pour l’activité coffrage », reprend Nadia Quesada. Puis, en 2010, la charte graphique avait été complétée par l’apparition de carrés de couleur qui schématisaient l’évolution des activités, avec l’innovation et le service. En 2012, nouvelle mouture du logo institutionnelle. 
Il y a 3 ans et 135 jours

Peri France fait l’état des lieux de ses activités

Peri France contribue à la tour Mirabeau en cours de construction, à Marseille (13). [©Peri France] Spécialiste du coffrage de l’étaiement et de l’échafaudage, Peri France a dressé le bilan de 2021 et ses perspectives pour l’année 2022. Depuis la pandémie, les activités de tout le secteur de la construction ont été chamboulées. Cependant la filiale française a su remonter la pente. « L’année 2021 s’est bien terminée, au-dessus des prévisions, en termes de chiffre d’affaires et de résultats », déclare Jean-Michel Gueguen, Dg de Peri France. Une année forte en réalisations En 2021, Peri France a participé à plus de 2 450 réalisations. Leurs systèmes de coffrages et d’échafaudages sont ainsi utilisés dans tous les secteurs de la construction. Parmi ces projets, il contribue à la tour Mirabeau en cours de construction, à Marseille (13). Cette réalisation utilise les coffrages de dalle Skymax, les protections de façade LPS et les étais Multiprop. Cette tour devrait comporter 21 étages. En parallèle, Peri France a participé à de nombreuses opérations du Grand Paris Express. En témoignent celles de Cuchets, à Villejuif (94) et de 10003P, à Saint-Maur (94) ou celles de la Porte-Maillot et de Eole/Pereire. « Le Grand Paris représente environ 10 % de notre activité », souligne Jean-Michel Gueguen. Les nouveautés de Peri France Par ailleurs, de nouveaux produits ou services ont été lancés en 2021. Parmi ceux-ci figure le Peri Panel, un panneau de coffrage de 15 mm en polypropylène. Ses propriétés recyclables proposent une bonne alternative au contreplaqué, touché par les pénuries de matières premières. Lire aussi : Peri : « Nous sommes impactés par la pénuries de matières premières » De plus, son poids réduit la maniabilité et évite les risques de blessures, tout en assurant une bonne résistance. Peri France propose aussi un nouveau service, tout d’abord dédié aux panneaux manuportables Duo. Puis, étendu aux Peri Panel. Ces derniers permettent la récupération et le recyclage des produits endommagés. Ces solutions peuvent ainsi être rapportées à Meaux (77) ou Rognac (13), les lieux de collecte. Peri France a aussi contribué à la gare de la Porte-Maillot. [©Peri France] Les perspectives et avenir « Pour ce qui est de nos perspectives, elles restent dans la lignée de 2021. En 2022, l’entreprise va, en plus de son activité dans le génie civil et le résidentiel, mettre l’accent sur le secteur tertiaire, avec le coffrage Skymax en particulier. L’année 2022 va aussi être la période du retour aux salons professionnels, que nous attendons avec impatience. Et sur lesquels nous serons présents, à commencer par Batimat et Bauma. »
Il y a 3 ans et 137 jours

Hussor donne du coffre

La PME alsacienne de systèmes de coffrage vient de consolider son actionnariat pour répondre à ses ambitions quinquennales de développement.
Il y a 3 ans et 138 jours

Alphi acquiert le Suisse Adria

Alphi acquiert le Suisse Adria. [©Alphi] Dans le cadre de sa croissance externe, le groupe Alphi a fait l’acquisition de 100 % des titres la société Adria, spécialiste de l’étaiement en Suisse depuis 1927. « Un rapprochement naturel des deux entités qui, au-delà de leur expertise métier, partagent un sens aigu du service client », indique Alphi. Avec Adria, le spécialiste savoyard du coffrage et des étaiements intègre en son sein une entreprise presque centenaire, ayant une expertise forte dans l’étaiement et le matériel pour la construction. Fusion avec Alphi Suisse Entreprises familiales à l’origine, Alphi et Adria se rejoignent aussi sur leurs valeurs. Les activités d’Alphi Suisse, filiale créée en 2013, fusionnent avec celles d’Adria pour proposer une offre encore plus large et plus structurée. Avec Adria, Alphi étend son champ d’action sur la Suisse romande et alémanique. Le renforcement des équipes commerciales et la création d’un bureau d’études concourront à améliorer encore le service client. Avec la mutualisation des compétences et du matériel, les clients d’Adria disposeront, en outre, de l’intégralité de l’offre Alphi. Ce qui lui permettra de répondre à tous les types de chantiers. Le parc matériel proposé à la location pour les chantiers suisses double ainsi de taille.
Il y a 3 ans et 149 jours

Snaam : L’expertise d’un spécialiste des armatures

La T Box de Snaam intègre un renfort dans l’axe longitudinal sur sa face arrière pour rigidifier le boîtier. [©Snaam] Au-delà des armatures, l’industriel propose un catalogue complet de produits pour les chantiers : boîtes de réservations, coupleurs, distanciers et boîtes d’attente. A ce niveau, l’offre s’articule autour de trois types de produits fabriqués dans deux usines du groupe : Snaam Saint-Priest (69) et Technobat (49). « Ces deux sites bénéficient de la certification Afcab Boîtes d’attente pour le béton armé », confirme Jean-François Barrère, responsable technique et développement du groupe Snaam. La boîte d’attente Start est le modèle à support amovible. « C’est notre produit historique. Son boîtier est réalisé en PVC recyclé et permet de créer une engravure dans le béton conforme à l’Eurocode 2 pour une meilleure reprise de bétonnage. Son profil est ouvert pour faciliter son extraction. » Son avantage est aussi de pouvoir être posée sur des voiles courbes, car le boîtier PVC est suffisamment souple pour pouvoir être cintré. « La boîte d’attente Start est certifiée Afcab avec l’option LPPVE pour les prédalles suspendues des ouvrages situés en zones sismiques ou non sismiques, détaille Jean-François Barrère. La règle magnétique RMP permet de créer une engravure conforme au Fascicule de documentation FD P 18-720. » La boîte d’attente T Box est le modèle à support incorporé de la gamme. Elle intègre un renfort dans l’axe longitudinal de la boîte sur sa face arrière pour rigidifier le boîtier. Sa tôle est gaufrée pour garantir une meilleure accroche du béton. « Nous proposons en complément, pour les coffrages métalliques, des fixations magnétiques dédiées qui permettent de garantir le bon espacement entre les armatures, d’une boîte à l’autre, détaille Luc Rozier, directeur commercial produits du Groupe Snaam. L’autre particularité est la présence d’un perçage pré-découpé sur la face arrière pour installer des entretoises destinées à plaquer le boîtier contre le coffrage au moment de la fermeture des banches. Ainsi, aucun risque de voir de la laitance ou du béton s’immiscer entre le couvercle du boîtier et la peau coffrante. » La P Box est le 3emodèle de boîtes d’attente. Plus simple, elle est plate sur sa partie arrière, car prévue pour une utilisation sur les tables coffrantes en préfabrication. La P Box est aussi plus fine, même si déclinée en deux épaisseurs, pour répondre à la demande de l’industrie du béton.  Dernière particularité des boîtes d’attente du Groupe Snaam, elles emploient toutes des aciers de nuance B500B, référence obligatoire pour toute utilisation en zone sismique.
Il y a 3 ans et 185 jours

Alphi : La maison du “prendre soin”

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, Alexandre et Philippe Souvignet, respectivement Pdg et directeur général d’Alphi. [©ACPresse] “Prendre soin”. Pour Alexandre Souvignet, Pdg de la société Alphi, ces deux mots constituent une véritable philosophie d’entreprise. Ils en sont même à l’origine. « Quand mon père, Edmond, a fondé Alphi, en 1995, il avait une idée très précise en tête. Il voulait créer des outils qui protègent les compagnons sur les chantiers. » C’est-à-dire des coffrages pour dalles, dont le poids reste acceptable, sans pénibilité dans leur mise en œuvre, qui ne provoquent pas de TMS sur le long terme… Mais aussi des coffrages fabriqués en France, avec une matière première française. Si Pechiney, le champion national de l’aluminium, a disparu depuis cette époque, la doctrine n’a pas bougé. Le “prendre soin” – ou “Care Management”, en anglais – continue à guider Alphi dans ses choix comme dans ses décisions stratégiques.  Inauguré mi-octobre dernier, le tout nouveau siège de l’entreprise en est une parfaite illustration. « Nous commencions à être quelque peu à l’étroit dans nos anciens bureaux,reprend Alexandre Souvignet. Nous avions besoin de locaux plus spacieux, très identifiables, en adéquation avec notre développement et nos ambitions. »Le cahier des charges a été défini sur cette base. S’y est ajoutée une volonté d’être en phase avec son temps, d’où une réalisation HQE.  Comment bien vivre ensemble ? Si la conception avançait bon train, un petit grain de sable faisait grincer les rouages.« Quelque chose me gênait, manquait à ce projet… »Une réalisation, aussi belle soit-elle, ne peut pas être une fin en soi. « Nous nous sommes posé une question simple : comment – bien – vivre ensemble dans ce bâtiment ? » Alphi existe par et pour ses clients. Mais aussi à travers ses collaborateurs. « Nous avons alors associé l’ensemble du personnel à ce projet. Ceux qui travailleront au siège comme ceux basés sur nos autres sites. »Des visites ont été organisées au sein d’entreprises innovantes, pour voir comme y est appliquée la notion du “vivre ensemble”. Les collaborateurs ont beaucoup échangé, imaginé des choses, donné leurs avis, leurs idées…  Lire aussi : Alphi inaugure son futur Pour Alphi, le résultat – son nouveau siège – est opérationnel depuis quelques mois, implanté sur la commune de Méry, juste à côté d’Aix-les-Bains, en Savoie. « La localisation du nouveau siège de l’entreprise est très proche de l’ancienne adresse, insiste Alexandre Souvignet. Il était important que nos collaborateurs ne perdent pas en confort et en habitudes d’accès. »Le “prendre soin”, toujours, qui permet de garder intact la motivation de chacun. Une coach est même présente dans les locaux, à mi-temps. Elle aide les collaborateurs à exprimer leur potentiel, à développer leur talent. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Adresse*Code postal*Ville*Pays*Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"12":{"price":false,"value":false},"13":{"price":false,"value":false},"14":{"price":false,"value":false},"15":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"12":[],"13":[],"14":[],"15":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 3 ans et 185 jours

Juridique : L’intégration de matériaux recyclés dans la construction

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet.[©ACPresse] Le secteur du BTP génère 230 Mt/an de déchets. Dans le bâtiment, plus de 90 % de ces déchets proviennent de la déconstruction et de la réhabilitation. Les enjeux de leur réutilisation sont l’économie de ressources limitées, le gain en compétitivité et la préservation de l’environnement. A ce titre, le tri des déchets à la source, avec valorisation et traçabilité, semble la solution la plus crédible. Un objectif de réutilisation ou recyclage de 70 % a d’ailleurs été fixé par le gouvernement.  I – Traitement des déchets La loi anti-gaspillage et relative à l’économie circulaire (Agec) du 10 février 2020 a précisé le “principe de responsabilité élargie du producteur (Rep1)”, selon lequel tout producteur de déchets devient contraint, non plus simplement à gérer les déchets produits. Mais aussi à participer à l’éco-conception des produits, à favoriser l’allongement de leur durée de vie, et à contribuer au traitement et au recyclage de ses déchets. Ceci, notamment par la mise en place collective, par les producteurs, “d’éco-organismes agréés auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière”. Il est ainsi fait obligation au fabricant d’un produit qui génère des déchets de financer sa fin de vie. La loi Agec soumettra les produits et matériaux de construction à ce principe de Rep au plus tard le 1er janvier 2023. Un décret en Conseil d’Etat va venir en définir les modalités d’application, ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise. II – Réutilisation des déchets Le réemploi est l’utilisation à nouveau d’un bien pour un usage identique à son usage initial (châssis, coffrages, vitrages par exemple). La réutilisation permet à un déchet d’être utilisé à nouveau pour un usage différent (réutilisation de poutres en bois pour du mobilier ou des cloisons). Le recyclage, lui, est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet (granulats recyclés réintroduits dans du béton, laitiers sidérurgiques incorporés dans du ciment…). Si un tri des produits de construction est effectué par un opérateur habilité, ceux destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet2. Ils échappent ainsi naturellement à toute obligation au titre de la Rep ou d’une simple valorisation et traçabilité des déchets.  La mise en œuvre des obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ourecyclés relève, pour l’instant, de la compétence des conseils régionaux, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire. Néanmoins, la pratique inclut de façon presque systématique la stipulation de ces obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ou recyclés dans les appels d’offres de lots dédiés. Tout comme leur intégration dès le projet architectural, le sourcing de fournisseurs locaux, la conclusion de contrats de cession entre maîtres d’ouvrage producteurs et maîtres d’ouvrage utilisateurs, et la désignation d’un bureau de contrôle.  Par ailleurs, les pouvoirs publics font preuve d’une volonté générale d’aide au développement de ces pratiques, telle par exemple une tolérance de 10 % de hauteur supplémentaire des bâtiments par rapport au plan local d’urbanisme (PLU) en cas d’utilisation de matériaux recyclés. Attention cependant, réemploi et réutilisation supposent une expertise technique (du matériau comme du procédé constructif associé), afin d’apporter une nouvelle garantie sans surprime d’assurance, d’une part. Et afin de respecter les normes techniques applicables3, d’autre part. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [1]Code de l’environnement, art. L.541-10.2id., art. L.541-4-4. 3Notamment NF EN 206/CN et NF EN 15804/CN. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Leborgne dévoile son nouvel huileur Nanovib

Leborgne dévoile son nouvel huileur de banches de la gamme Nanovib. [©Leborgne] Leborgne poursuit son engagement pour ses clients. Le spécialiste des outils pour professionnels élargit sa gamme Nanovib. L’industriel propose un nouvel huileur de banches à manche télescopique. Cet outil est destiné à améliorer les conditions de travail des compagnons. Sa conception s’appuie sur la méthode “Design Centré Utilisateur”, qui place les professionnels au centre du développement du produit. Pour ce faire, Leborgne a sollicité les conseils d’experts de la prévention, de l’OPPBTP, et de la SIST-BTP, entre autres. Un huileur plus pratique Par cette démarche, l’industriel a voulu se démarquer des produits traditionnels. En effet, l’huileur propose des caractéristiques plus pratiques. En premier lieu, sa largeur de 55 cm et sa portée allant jusqu’à 5 m permettent une répartition égale de l’huile de décoffrage sur les banches. Lire aussi : Leborgne : Burineur 30 % plus léger Cette dernière est appliquée sans surdosage. L’uniformisation de l’huilage offre une finition propre, lisse et homogène du béton. De plus, le manche léger et résistant de 2 à 3,50 m de long permet au professionnel de garder une bonne posture. Limitant ainsi les potentiels troubles musculo-squelettiques de l’épaule. Désormais, le recours aux plates-formes individuelles roulantes ne fait plus partie des projets de Leborgne…
Il y a 3 ans et 214 jours

Alphi inaugure son futur

Alphi a inauguré son nouveau siège social le 21 octobre 2021. [©ACPresse] Le spécialiste du coffrage horizontal Alphi vient d’inaugurer son nouveau siège social. Implanté à Méry, commune située juste à côté d’Aix-les-Bains, en Savoie, le bâtiment a été conçu comme un espace de “bien travailler et bien vivre ensemble”. Il est ainsi le résultat de la démarche du “Care Management”, prônée par la direction d’Alphi depuis plusieurs années déjà. « Lorsque l’on “prend soin” de ses équipes, on prend soin de ses clients, de ses fournisseurs, mais aussi de son territoire », résume Alexandre et Philippe Souvignet, co-dirigeants de l’entreprise. Ainsi, l’ensemble des collaborateurs a été impliqué dans la création du nouveau siège pour concevoir un véritable lieu de partage. Les open spaces favorisant les échanges cohabitent avec les pièces fermées, propices à la concentration… Un chiffre d’affaires de 50 M€ d’ici à 3 ans Se développant sur une superficie globale de 1 500 m2, le nouveau siège multiplie par deux l’espace disponible en comparaison aux anciens locaux. Toute la surface n’est pas occupée pour le moment, laissant ainsi une bonne réserve pour accompagner le développement d’Alphi.« Nous avons doublé notre chiffre d’affaires en trois ans. Celui-ci est passé de 15 à 28 M€ et atteindra les 30 M€ à fin 2021 », reprend Alexandre Souvignet. Et de poursuivre : « Notre ambition est à présent de devenir une entreprise de taille intermédiaire, c’est-à-dire une ETI avec un chiffre d’affaires de 50 M€. C’est notre plan à trois ans ».  Etre reconnaissable entre tous Le nouveau siège de l’entreprise se veut le symbole de cette stratégie, de cette “CroisSens”. « La performance financière doit être la conséquence d’un projet d’entreprise et jamais une fin en soi », martèle Alexandre Souvignet. Une croissance qui s’inscrit pleinement dans le “Care Management”.  Avec un “A” de couleur bleue courant sur toute la hauteur de sa façade, le bâtiment réussit le pari d’être reconnaissable entre tous. En plus d’être ancré dans son territoire. Une autre volonté affirmée d’Alphi. Découvrez dans Béton[s] le Magazine n° 97 – Novembre/Décembre 2021 ce qui se cache derrière la stratégie et le “prendre soin” prôné par Alphi… 
Il y a 3 ans et 221 jours

Kross Builder, le chariot zéro effort d’Alphi

Le Kross Builder est un chariot de manutention 100 % électrique, apte à transporter une charge utile de 270 kg au maximum. [©ACPresse] Prendre soin. Un leitmotiv pour Alphi. Dès l’origine de l’entreprise, c’était un fil conducteur, en particulier dans la conception des produits. Ainsi, le tout nouveau Kross Builder s’inscrit en droite ligne dans cette logique. Ce petit véhicule de transport sur chantier vise à éliminer la pénibilité liée à la manutention. Donc à supprimer les risques d’accidents à court terme et les TMS à long terme. « Bien entendu, le Kross Builder permet aux entreprises de BPE d’optimiser la productivité des phases de coffrage et d’étaiement sur leurs chantiers », souligne Davylyn Khambay, responsable développement produits innovants et spéciaux chez Alphi.  Le Kross Builder est issu d’un développement réalisé par K-Ryole, une jeune start-up industrielle française. Il s’agit d’un chariot de manutention 100 % électrique, apte à transporter une charge utile de 270 kg au maximum. L’engin peut circuler dans tous les espaces d’un chantier, en sous-sol comme dans les étages. Y compris sur des terrains boueux ou accidentés. Il peut franchir des rampes ou des bordures jusqu’à 16 cm de haut.  Lire aussi : Alphi réorganise son capital pour mieux se développer Mais sa véritable force est de bénéficier d’une technologie d’annulation d’effort. « Le système est intégré au timon,explique Davylyn Khambay. Un simple appui ou une simple traction permet de mettre en mouvement le Kross Builder. Faisant oublier son poids global de 500 kg en charge. Les moteurs électriques réagissent instantanément et sans aucun effort de l’opérateur. » Le Kross Builder, disponible à la vente et à la location L’inclinaison de la benne jusqu’à 70° du Kross Builder simplifie le chargement et le déchargement. [©ACPresse] Pilotage sans certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (Cases), le chariot offre une autonomie électrique de 2 à 4 j. Aucune maintenance particulière n’est nécessaire, sauf à vérifier et ajuster la pression des pneumatiques, de type tubeless (moins sensibles aux crevaisons). Et, une fois par an, une vidange du circuit hydraulique est à prévoir. Tout comme un contrôle des anneaux de levage.  Pour répondre à ses besoins spécifiques, Alphi a apporté quelques adaptations au Kross Builder. Et ce, au niveau de la benne de transport. Cette dernière intègre à présent différentes extensions permettant le transport d’étais, de poutrelles ou d’éléments pour tours d’étaiement. L’inclinaison de la benne jusqu’à 70° simplifie le chargement et le déchargement. L’opérateur n’a plus à se baisser pour saisir les objets, qui sont à sa hauteur.  Disponible depuis la mi-septembre chez Alphi, qui en a la distribution exclusive pour la France, le Kross Builder est proposé aussi bien à la vente qu’à la location. 
Il y a 3 ans et 223 jours

La Bourse de Commerce, un écrin en béton pour l’art contemporain

Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault [©Vladimir Partalo] Retrouvez bientôt en exclusivité la video sur la Bourse de Commerce Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault. Son ouverture a eu lieu au printemps dernier. La Bourse de Commerce est le 3esite permanent de la collection d’art contemporain de l’entrepreneur français. Comme les deux précédents, le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise, il a été rénové et aménagé par l’architecte japonais Tadao Ando. Accompagné, cette fois, de Niney et de Marca Architectes et Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Pour le bâtiment parisien, Tadao Ando « a très vite eu l’intuition d’un cylindre dans la rotonde de la Bourse du Commerce », se souvient Thibault Marca, de Niney et Marca Architectes. Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. « Je pense que le béton est un matériau qui représente le XXIe siècle. Nous l’avons utilisé dans une forme géométrique simple au cœur d’un bâtiment pluri-centenaire. Non seulement la structure de ce bâtiment est conservée, mais elle reste vivante grâce à la création d’une nouvelle architecture », indique Tadao Ando. Un cylindre en écho à la circularité du bâtiment Il faut laisser glisser sa main sur ce béton lisse pour deviner combien ce travail a été minutieux et rigoureux. Lors de sa dernière visite du chantier, Tadao Ando a déclaré que ce béton figurait parmi les plus beaux qu’il ait jamais vus. Le cahier des charges pour le béton était de proposer une formulation innovante, qui puisse surprendre le public, tout en gardant le geste de l’architecte Tadao Ando. C’est-à-dire la reconstitution d’un béton à partir d’un calepinage de tatamis. « Le challenge consistait à proposer une solution démontable, car François Pinault n’est pas propriétaire du lieu. Il n’était donc pas question d’un voile massif en béton. Il a fallu imaginer une structure métallique habillée de part et d’autre, d’une peau de 12 cm d’épaisseur sur une hauteur de 9,33 m. Nous avons utilisé des bétons auto-plaçants, provenant de la centrale Unibéton d’Aubervilliers », explique Roland Merling, responsable national de la prescription chez Ciments Calcia. La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. [©Vladimir Partalo/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]La majestueuse verrière plafonne à 35 m de hauteur, datant de 1889. [©Marc Domage/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. Les ajouts techniques ont été réalisés, tout en préservant la structure « Celui-ci prend naissance en sous-sol, puis émerge au rez-de-chaussée, en s’immisçant à travers les trémies de la structure existante par la mise en œuvre d’une douzaine de poteaux. Ceci, pour éviter une réalisation massive et permettre de conserver la structure. Pour le plancher métallique, une dalle en béton a été coulée sur le dessus. Le cylindre est ici hybride, espace scénographique et symbolique, mais aussi technique. Il gère ainsi le climat, la lumière, l’acoustique… », insiste Thibault Marca. Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. Une formule de béton sur mesure Pour ce chantier d’exception, Unibéton et Ciments Calcia ont conçu une formule de béton sur mesure, qui a répondu à la complexité du coulage liée aux banches et aux armatures. Cette formule a aussi permis d’obtenir une teinte gris clair spécifique et homogène pendant toute la période de coulage, sur plusieurs mois. « Une caractérisation du béton avait lieu au départ de la centrale. Et ensuite, une deuxième lors de la mise en place à la pompe. » Quelque 650 m3 de béton esthétique ont été mis en œuvre, pour un total de 4 500 m3 pour la globalité du chantier. Composé de 863 panneaux perforés, le cylindre présente quatre ouvertures identiques. Autour de lui, un escalier en béton dessert quatre niveaux d’exposition, dont un en sous-sol. Il offre aux visiteurs des points de vue variés sur le bâtiment historique. Une fois avancé au centre de ce vaste espace, le visiteur lève naturellement le regard vers la majestueuse verrière, qui plafonne à 35 m de hauteur. Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Le geste de l’architecte Tadao Ando reconstitue un béton à partir d’un calepinage de tatamis. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. Restaurée, la verrière laisse aujourd’hui la lumière du jour inonder l’intérieur du bâtiment. Elle remet en valeur le panorama marouflé de 1889, qui dépeint le commerce mondial sur les 1 400 m² de la voûte. Cette œuvre qui renvoie près d’un siècle et demi dans le passé peut désormais être observée de plus près. En montant sur une coursive qui entoure la cime du cylindre de béton, conférant à ce dernier une fonction tant pratique qu’esthétique. Une attente forte de l’acoustique Etant donné la position de la Bourse de Commerce, au centre de Paris, dans un lieu exigu, il n’y pas eu de grues. Aussi les banches ont, elles, été transportées à la main. Il ne devait y avoir aucun défaut lors du décoffrage. Pas question non plus de détruire certaines banches comme souvent sur d’autres chantiers. Une grande rigueur était de mise. Les critères du cahier des charges mettaient en avant la maîtrise maximale de l’acoustique. « Comme il y a un vide entre les deux voiles, nous avons imaginé des pièges à sons. Certains écarteurs de banche ont été munis d’amortisseurs acoustiques. En plus de la réalisation d’un gommage de la peau du béton, outre le lissage de l’entièreté de la teinte du béton, a permis de casser le renvoi unidirectionnel des ondes sonores et de le provoquer de façon multidirectionnelle. Et de participer à l’amélioration de l’acoustique du lieu », conclut Roland Merling.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 234 jours

Nouvelle direction chez Doka France

Nouvelle direction chez Doka France avec l’arrivée de Nicolas Ensminger (à gauche), au poste de directeur général, et de Thierry Demingeon, comme directeur commercial. [©Doka] Doka France se fixe un nouveau cap, avec un changement de taille pour sa direction. A savoir, l’arrivée de Nicolas Ensminger en tant que directeur général, et de Thierry Demingeon au poste de directeur commercial. En effet, Nicolas Ensminger, qui a déjà une forte expertise dans le marché de la construction en France et aussi en Europe, s’appuie sur une carrière riche orientée dans les domaines du bâtiment et des travaux publics. Il a occupé différents postes à hautes responsabilités chez Hilti et Sto. Avant de devenir directeur général chez Knauf. « Forts de notre offre produits et services reconnus, nous aurons à cœur d’assurer notre réussite et nos succès futurs, en plaçant la satisfaction de nos clients et l’excellence de nos opérations au centre de nos efforts », insiste Nicolas Ensminger. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie mécanique et civil de l’Ecole centrale de Nantes et d’un MBA de HEC « Quant à Thierry Demingeon, nous avons le plaisir de le retrouver chez Doka France » , souligne le coffreur dans son CP. En effet, diplômé d’un DUT génie civil et après avoir débuté sa carrière en tant que chef de chantier, il a travaillé 16 ans chez Hilti. Jusqu’à occuper le poste de directeur régional des ventes. Il a, une première fois, intégré Doka France en 2004 en tant que directeur commercial. De 2009 à 2016, il a lancé sa propre entreprise dans l’industrie du coffrage. Puis, a décidé de rejoindre à nouveau la famille Doka en tant que directeur grands comptes. « Sa connaissance approfondie du secteur est un atout précieux pour accélérer la croissance de Doka France et affirmer son rôle de partenaire auprès des clients », conclut le communiqué.
Il y a 3 ans et 240 jours

Edilteco® France sera présent au salon Artibat, dans le Pôle Gros Œuvre

Cette nouvelle version Politerm® R est conçue avec du polystyrène recyclé et s'inscrit dans une démarche d'économie circulaire et responsable.EDILTECO® récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication afin de réintégrer le PSE dans les processus de production.Les chutes sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves.Politerm® R permet d'isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc.Autre solution de sol exposée sur le stand : LA CHAPE XXs®, chape légère et fibrée qui se destine à l'amélioration de l'affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol.LA CHAPE XXs® est conçue à base de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l'adjuvant EIA (Diamètre 2 - 3 mm).La densité du mélange - 1200 kg/m3 - est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures.Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d'une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques.Sa simplicité de mise en oeuvre va permettre de l'utiliser pour de nombreux usages : chapes adhérentes ou désolidarisées, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation acoustique aux bruits de chocs, dressage de surface et mise à niveau des planchers ; en toiture à pente nulle ou pente jusqu'à 15 %, avec recouvrement par membrane étanche (DTU 43.1).Autre avantage, LA CHAPE XXs® peut être utilisée à partir d'une faible épaisseur : 1 cm en pose adhérente sur béton, 2 cm en pose désolidarisée sur bois, 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.). Pour l'applicateur c'est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l'assurance d'une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d'usages multiples.Pour la façade, les gammes « best-seller » ECAP® et EDIL-Therm® PSE dans une version sans fixatif seront exposées.Pour finir la nouvelle gamme planchers présentera : Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes. Conçues en T inversé avec un crantage bi-alterné sur le dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles.Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l'utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage.Conçue dans les règles de l'art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l'ensemble des exigences du référentiel DTU 23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d'excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps.Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles. Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d'un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai.Elles permettent d'atteindre de grandes portées 5,10 m de long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l'attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes.DELTIVOUTAIN + CI – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre son correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main.Brevetée, cette solution bénéficie aujourd'hui d'un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d'isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1 «Planchers et accessoires de plancher» qui ont examiné respectivement ce procédé.Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d'assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l'isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en oeuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation.Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d'une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l'économie d'éléments structurels devenus inutiles.Artibat est depuis 31 ans le salon de référence pour les professionnels du bâtiment. Partenaire des artisans et des majors du BTP, EDILTECO® suit une politique d'innovation basée sur des objectifs apportant gain de performances aux produits, tout en augmentant la simplicité et la rapidité d'application.Ces trois journées de rencontres et d'échanges seront donc l'opportunité pour EDILTECO® de révéler le potentiel et les compétences de ses solutions et innovations.
Il y a 3 ans et 242 jours

SALON ARTIBAT, EDILTECO® FRANCE PRÉSENTE SON NOUVEAU POLITERM® R

EDILTECO® France sera exposant du salon Artibat, au sein du Pôle Gros Œuvre, Hall 10A – Stand D52. Le fabricant y présentera notamment le nouveau Politerm® R, procédé d’agrégat isolant idéal pour élaborer une multiplicité de formules de chapes, de mortiers et bétons légers thermo-acoustiques. Cette nouvelle version Politerm® R est conçue avec du polystyrène recyclé et s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et responsable. EDILTECO® récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication afin de réintégrer le PSE dans les processus de production. Les chutes sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves. Politerm® R permet d’isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc. Autre solution de sol exposée sur le stand : LA CHAPE XXs®, chape légère et fibrée qui se destine à l’amélioration de l’affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol. LA CHAPE XXs® est conçue à base de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (Diamètre 2 – 3 mm). La densité du mélange – 1200 kg/m3 – est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures. Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d’une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques. Sa simplicité de mise en oeuvre va permettre de l’utiliser pour de nombreux usages : chapes adhérentes ou désolidarisées, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation acoustique aux bruits de chocs, dressage de surface et mise à niveau des planchers ; en toiture à pente nulle ou pente jusqu’à 15 %, avec recouvrement par membrane étanche (DTU 43.1). Autre avantage, LA CHAPE XXs® peut être utilisée à partir d’une faible épaisseur : 1 cm en pose adhérente sur béton, 2 cm en pose désolidarisée sur bois, 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.). Pour l’applicateur c’est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l’assurance d’une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d’usages multiples. Pour finir la nouvelle gamme planchers présentera : Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes. Conçues en T inversé avec un crantage bi-alterné sur le dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles. Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l’utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage. Conçue dans les règles de l’art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l’ensemble des exigences du référentiel DTU 23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d’excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps. Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles. Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d’un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai. Elles permettent d’atteindre de grandes portées 5,10 m de long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l’attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes. DELTIVOUTAIN + CI – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre son correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main. Brevetée, cette solution bénéficie aujourd’hui d’un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d’isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1 «Planchers et accessoires de plancher» qui ont examiné respectivement ce procédé. Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d’assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l’isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en œuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation. Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d’une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l’économie d’éléments structurels devenus inutiles.
Il y a 3 ans et 242 jours

Spie batignolles devient constructeur imprimeur de solutions 3D

« La technique de l'impression 3D s'inscrit pleinement dans notre stratégie d'innovation visant à accélérer la transformation de nos métiers. L'intégration définitive de cette brique d'innovation dans notre activité est issue de la réussite de deux POC (proof of concept). Les enjeux auxquels l'impression 3D peut répondre sont nombreux et présagent d'un marché en très forte croissance au cours des années à venir. C'est dans cette perspective que Spie batignolles a décidé de s'équiper d'une première imprimante 3D destinée à produire des éléments pour nos besoins en propre et pour le compte d'autres clients » - explique Jean-Charles Robin, président de Spie batignolles.« L'acquisition d'un système industriel XtreeE par notre partenaire Spie batignolles permettra de développer rapidement l'emploi d'éléments imprimés en 3D sur des projets de construction, afin de gagner en productivité et de réduire de plus de 50% l'empreinte carbone de certains éléments massifs en béton (voussoirs, piles ou murs). Une telle réduction de l'empreinte carbone peut être atteinte en optimisant la forme des éléments, désormais fabricables à coûts maîtrisés grâce à l'impression 3D, et en utilisant des matières imprimables bas carbone » indique Jean-Daniel Kuhn, directeur général et cofondateur d'XtreeE.De la R&D à la productionFort de premiers tests concluants avec l'impression de coffrage de nœuds de poutres et de boîtes de réservation mis en œuvre sur ses chantiers, Spie batignolles a souhaité se doter d'un système d'impression 3D en propre afin d'étendre le champ des possibles sur un marché à fort potentiel.La stratégie du groupe repose ainsi sur deux axes principaux :1er axe : le développement d'une nouvelle activité d'imprimeur au travers d'un catalogue de composants imprimables standards ou sur-mesure pour le compte de tiers.2ème axe : les gains de productivité sur les chantiers du groupe avec l'impression d'éléments facilement réplicables (boîtes de réservation par exemple).Une partie du temps robot sera également dédié à la Recherche et au Développement de nouveaux produits en lien avec XtreeE et l'écosystème de la construction.« L'impression 3D répond aussi à un enjeu environnemental car la technique permet d'économiser de la matière. C'est une véritable réponse aux enjeux de pénurie de matériaux et de délais d'approvisionnement. La technique offre de belles perspectives de développement avec l'emploi de matières recyclées par exemple. Nous n'en sommes qu'aux prémisses, notamment en matière de règlementation technique pour l'obtention d'ATEX », précise Frédéric Gaurat, directeur technique chez Spie batignolles.Un potentiel d'impression considérableLa cellule d'impression 3D béton acquise au mois de juillet dernier par Spie batignolles auprès de son partenaire XtreeE comprend un bras robotisé sur lequel vient se connecter le système d'impression issu de la technologie brevetée par la start-up. Ce système d'impression multi-matériaux peut imprimer du béton, mais pas seulement : mortiers, matériaux à base de terre, plâtre et géopolymères font également partie des possibilités.Le robot sera installé sur un piédestal de 2m de hauteur pour permettre une impression 3D à 360° sur un rayon de 5 m et offrir un large volume imprimable allant jusqu'à 5 m de hauteur.L'imprimante 3D sera livrée et installée en novembre sur la plateforme matériel de Spie batignolles située à Ollainville (91) et la production démarrera en janvier 2022 après une phase de formation et de montée en compétence des équipes.Les 2 ingénieurs dédiés à cette nouvelle activité de production s'appuieront sur le savoir-faire d'XtreeE et poursuivront ainsi le partenariat démarré en 2020 entre la start-up et Spie batignolles.Par cette acquisition et le lancement de sa nouvelle activité, Spie batignolles s'engage pleinement dans le BTP 4.0 et poursuit l'industrialisation de ses métiers au service de leur performance.
Il y a 3 ans et 242 jours

Spie batignolles : Constructeur imprimeur de solutions 3D

« La technique de l'impression 3D s'inscrit pleinement dans notre stratégie d'innovation visant à accélérer la transformation de nos métiers. L'intégration définitive de cette brique d'innovation dans notre activité est issue de la réussite de deux POC (proof of concept). Les enjeux auxquels l'impression 3D peut répondre sont nombreux et présagent d'un marché en très forte croissance au cours des années à venir. C'est dans cette perspective que Spie batignolles a décidé de s'équiper d'une première imprimante 3D destinée à produire des éléments pour nos besoins en propre et pour le compte d'autres clients » - explique Jean-Charles Robin, président de Spie batignolles.« L'acquisition d'un système industriel XtreeE par notre partenaire Spie batignolles permettra de développer rapidement l'emploi d'éléments imprimés en 3D sur des projets de construction, afin de gagner en productivité et de réduire de plus de 50% l'empreinte carbone de certains éléments massifs en béton (voussoirs, piles ou murs). Une telle réduction de l'empreinte carbone peut être atteinte en optimisant la forme des éléments, désormais fabricables à coûts maîtrisés grâce à l'impression 3D, et en utilisant des matières imprimables bas carbone » indique Jean-Daniel Kuhn, directeur général et cofondateur d'XtreeE.De la R&D à la productionFort de premiers tests concluants avec l'impression de coffrage de nœuds de poutres et de boîtes de réservation mis en œuvre sur ses chantiers, Spie batignolles a souhaité se doter d'un système d'impression 3D en propre afin d'étendre le champ des possibles sur un marché à fort potentiel.La stratégie du groupe repose ainsi sur deux axes principaux :1er axe : le développement d'une nouvelle activité d'imprimeur au travers d'un catalogue de composants imprimables standards ou sur-mesure pour le compte de tiers.2ème axe : les gains de productivité sur les chantiers du groupe avec l'impression d'éléments facilement réplicables (boîtes de réservation par exemple).Une partie du temps robot sera également dédié à la Recherche et au Développement de nouveaux produits en lien avec XtreeE et l'écosystème de la construction.« L'impression 3D répond aussi à un enjeu environnemental car la technique permet d'économiser de la matière. C'est une véritable réponse aux enjeux de pénurie de matériaux et de délais d'approvisionnement. La technique offre de belles perspectives de développement avec l'emploi de matières recyclées par exemple. Nous n'en sommes qu'aux prémisses, notamment en matière de règlementation technique pour l'obtention d'ATEX », précise Frédéric Gaurat, directeur technique chez Spie batignolles.Un potentiel d'impression considérableLa cellule d'impression 3D béton acquise au mois de juillet dernier par Spie batignolles auprès de son partenaire XtreeE comprend un bras robotisé sur lequel vient se connecter le système d'impression issu de la technologie brevetée par la start-up. Ce système d'impression multi-matériaux peut imprimer du béton, mais pas seulement : mortiers, matériaux à base de terre, plâtre et géopolymères font également partie des possibilités.Le robot sera installé sur un piédestal de 2m de hauteur pour permettre une impression 3D à 360° sur un rayon de 5 m et offrir un large volume imprimable allant jusqu'à 5 m de hauteur.L'imprimante 3D sera livrée et installée en novembre sur la plateforme matériel de Spie batignolles située à Ollainville (91) et la production démarrera en janvier 2022 après une phase de formation et de montée en compétence des équipes.Les 2 ingénieurs dédiés à cette nouvelle activité de production s'appuieront sur le savoir-faire d'XtreeE et poursuivront ainsi le partenariat démarré en 2020 entre la start-up et Spie batignolles.Par cette acquisition et le lancement de sa nouvelle activité, Spie batignolles s'engage pleinement dans le BTP 4.0 et poursuit l'industrialisation de ses métiers au service de leur performance.
Il y a 3 ans et 243 jours

Impression 3D béton : Spie batignolles passe à la vitesse supérieure

Fort de premiers tests concluants avec l&rsquo;impression de coffrage de nœuds de poutres et de boîtes de réservation aux côtés d&rsquo;XtreeE en 2020, Spie batignolles poursuit son partenariat avec la start-up et passe à la vitesse supérieure avec l&rsquo;acquisition en propre d&rsquo;une cellule d&rsquo;impression 3D béton. La stratégie du groupe repose sur deux axes principaux : le développement d&rsquo;une nouvelle activité d&rsquo;imprimeur au travers d&rsquo;un catalogue de composants imprimables standards ou sur-mesure pour le compte de tiers et les gains de productivité sur les chantiers du groupe avec l&rsquo;impression d&rsquo;éléments facilement réplicables (boîtes de réservation par exemple). Une partie du temps robot sera également dédié à la Recherche et au Développement de nouveaux produits en lien avec XtreeE et l&rsquo;écosystème de la construction. Le système d&rsquo;impression multi-matériaux peut imprimer du béton, mais pas seulement : mortiers, matériaux à base de terre, plâtre et géopolymères font également partie des possibilités. Le robot sera installé sur un piédestal de 2m de hauteur pour permettre une impression 3D à 360° sur un rayon de 5 m et offrir un large volume imprimable allant jusqu&rsquo;à 5 m de hauteur. Il sera installé en novembre sur la plateforme matériel de Spie batignolles située à Ollainville (91) et la production démarrera en janvier 2022 après une phase de formation et de montée en compétence des équipes.
Il y a 3 ans et 243 jours

Impression 3D béton : Spie batignolles passe à la vitesse supérieure

Fort de premiers tests concluants avec l&rsquo;impression de coffrage de nœuds de poutres et de boîtes de réservation aux côtés d&rsquo;XtreeE en 2020, Spie batignolles poursuit son partenariat avec la&hellip;Cet article Impression 3D béton : Spie batignolles passe à la vitesse supérieure est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 249 jours

DokaRex, le bracon de stabilisation ergonomique

Nouveau bracon de stabilisation DokaRex de Doka. [©Doka] DokaRex un nouveau bracon de stabilisation signé Doka. Il est proposé en 4 formats, dont un en acier et trois en aluminium. Les plages de longueurs sans interruption vont de 1,80 m à 10,20 m. Ce bracon permet de reprendre de fortes charges admissibles, jusqu’à 2,5 t pour DokaRex 750. Et, en fonction du modèle, il est télescopique d’un côté ou des deux. DokaRex est livré prêt à l’emploi. Son installation est rapide et sans efforts de montage, libérant ainsi du temps de grue. Et il est jusqu’à 30 % plus léger en comparaison à des produits équivalents du marché. Par exemple, le DokaRex 450 pèse seulement 20,2 kg. Ainsi, il intègre la gamme Doka ErgonomiX et vient en réponse aux préoccupations des TMS sur les chantiers. Soutenir les éléments préfabriqués et les coffrages La sécurité est toute aussi importante : la manipulation du DokaRex se fait grâce à des poignées proches du sol. Les tubes sont munis d’une sécurité anti-chutes et l’ancrage rapide aux éléments préfabriqués, toujours depuis le sol, se fait grâce à un cliquet. Avec son filetage fin, l’ajustement est précis, simple et sécuritaire. Enfin, DokaRex se veut pratique à utiliser au quotidien, grâce à son revêtement spécial, conçu pour faciliter le nettoyage et réduire l’adhérence du béton. Disponible à la vente et à la location, DokaRex peut être utilisé de deux façons. D’une part, en soutien sur des éléments préfabriqués (en béton, en bois, en acier). D’autre part, sur les coffrages de voile (Framax, Frami, Top 50 et DokaXlight), par l’intermédiaire d’un simple kit d’adaptation.