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Résultats de recherche pour concepteurs

(714 résultats)
Il y a 3 ans et 327 jours

AGC propose deux nouvelles épaisseurs dans sa gamme de verre float Planibel Clearvision

Par l’introduction de deux nouvelles épaisseurs, la gamme Clearvision propose désormais une échelle d’épaisseurs allant de 3 mm à 19 mm, permettant aux concepteurs architecturaux, décorateurs et aux créateurs de mobilier d’adopter un verre hautement transparent en épaisseurs plus importantes pour les panneaux vitrés de grande taille.Planibel Clearvision est fabriqué à Boussois en France (3 à 12 mm) et à Cuneo en Italie (4 à 19 mm). Pour les versions de 15 et 19 mm, une technologie spécialement développée assure une épaisseur parfaitement uniforme, rendant le verre plus facile à travailler et à transformer (découpe, façonnage, perçage, assemblage en verre feuilleté, etc.). De plus, l’aspect extra-clair et neutre du produit est conservé quelle que soit l’épaisseur. Même en 15 et en 19 mm, Clearvision reste parfaitement neutre – une preuve de la très grande pureté de ce verre.Planibel Clearvision est certifié Cradle toCradle™ au niveau Bronze, conformément à la volonté d’AGC de développer des produits ayant un impact positif sur l’environnement pendant l’ensemble de son cycle de vie. En souscrivant aux standards du C2C, AGC est en mesure de fabriquer des produits de grande qualité dans le souci de la santé des personnes et l’environnement, de manière à soutenir ses clients dans leurs décisions d’achat socialement et environnementalement responsables. Plus de 75 % des produits AGC sont certifiés Cradle to Cradle™.
Il y a 3 ans et 335 jours

Le plus haut château de sable au monde construit au Danemark

Du haut de ses 21,16 mètres et richement décoré, il toise de plus de trois mètres un château construit en Allemagne en 2019, détenteur jusque-là du titre dans le Guinness des records avec 17,66 mètres.Situé dans la station balnéaire de Blokhus, à la pointe nord du Jutland, le château a été construit selon la forme d'une pyramide pour ne pas s'effondrer, une méthode couramment utilisée par les experts de ces constructions fragiles.Son créateur, le néerlandais Wilfred Stijger, qui a été secondé par trente des meilleurs sculpteurs de sable au monde, a voulu représenter le pouvoir du coronavirus sur le monde depuis le début de la pandémie.Le virus "dirige notre monde, nous dit ce qu'il faut faire et nous empêche d'être avec notre famille et nos amis", a déclaré M. Stijger en présentant son oeuvre.Au total, 4.860 tonnes de sable danois ont été utilisées pour construire la forteresse. L'édifice a pu être dressé grâce à une construction en bois cachée à l'intérieur du château de sable.Afin de le rendre plus adhésif, le sable contient approximativement 10% d'argile. Et une couche de colle a été appliquée une fois l'ouvrage terminé pour que l'édifice résiste pendant la majeure partie de l'hiver, sur cette côte battue par les vents.La bactérie du coronavirus figure au sommet du château, écrasant les gens rampant en dessous, lesquels font tout leur possible pour la vaincre, selon les explications de l'artiste.D'autres motifs plus balnéaires ont également été sculptés: planche à voile, kite-surf, maisons de plage, poissons et phare...Selon ses concepteurs, le château devrait tenir jusqu'à ce qu'une forte gelée la fasse disparaître en février ou mars.Les constructions en sable sont devenues une tradition à Blokhus, et les sculptures tiennent généralement jusqu'en janvier, lorsque l'hiver commence.
Il y a 3 ans et 336 jours

Bruno Léger, réélu Président du SNFA

Les convives ont pu suivre tout d'abord la partie statutaire de l'Assemblée Générale comprenant notamment l'annonce de la réélection du Président du SNFA, Bruno Léger, et la présentation du nouveau Bureau du SNFA. Le deuxième temps fort s'est ensuite articulé autour de trois tables rondes dédiées à l'économie circulaire, la RE 2020 et la communication, et animées par des intervenants de renom.Bruno Léger, réélu Président du SNFAC’est lors d’un Conseil d’Administration Extraordinaire, qui a précédé l’Assemblée Générale du 25 juin, que les administrateurs du SNFA ont réélu, à la majorité absolue, Bruno Léger (Ouest Alu) en tant que Président du SNFA.C’est à ce titre que Bruno Léger s’est exprimé dans son rapport moral disponible ici.Le nouveau bureau du SNFACette année 2021 a été marquée par de nombreuses élections au sein du Bureau du SNFA et c’est une nouvelle équipe qui vient accompagner Bruno Léger :LEGER Bruno (Ouest Alu) Président du SNFACHARRETIER Sylvain (Tiaso) Président de la section CloisonsGENIN Jean-Luc (Horizal) Président de la section Garde-CorpsLAMBALLE Dominique (FenêtréA) Président de la section Fenêtres et PortesREINERT Aymeric (Profils Systèmes) Président de la section Concepteurs GammistesSCHEMEL Benoît (FBS Vérandas) Président de la section Vérandas et PergolasTHOMASSON Dominique (Coveris) Président de la section Fenêtres et FaçadesVINCENT Olivier (Groupe Valfidus) TrésorierTrois tables rondes pour parler d’actualitéLa filière est au cœur de grandes évolutions réglementaires et environnementales. Pour accompagner les acteurs du marché et les adhérents du SNFA, l’organisation professionnelle a décidé d’apporter un regard expert sur 3 sujets qui font l’actualité de sa filière : l’Économie Circulaire, la Règlementation Énergétique et Environnementale 2020 et les nouveautés de sa communication.Chaque table ronde était composée de personnalités de renom dans la profession, qui ont éclairé les participants sur ces thèmatiques complexes, dont l’actualité évolue très vite.Sur le volet économie circulaire, la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire) est celle qui engage la plus grande évolution, notamment avec l’arrivée, au 1er janvier 2022, de la Responsabilité Elargie du Producteur (REP) appliquée aux produits et matériaux de construction du bâtiment. En effet, ce sont 46 millions de tonnes de déchets qui sont estimés pour cette REP, soit trois fois plus que la somme des déchets estimée pour l’ensemble des REP existantes. Cette réglementation impose la création d’un éco-organisme pour répondre aux objectifs de collecte, tri et recyclage de déchets. Pour valoriser la filière aluminium du bâtiment, le SNFA participe, en tant qu’actionnaire, à la création de l’un de ces éco-organismes, nommé VALOBAT. Pour atteindre cette ambition, ce dernier peut s’appuyer entres autres sur des entreprises de l’économie sociale et solidaire, qui gèrent aujourd’hui le démantèlement des menuiseries. Depuis plusieurs mois, le SNFA travaille de concert avec l’ensemble des acteurs qui participent à l’économie circulaire, dans l’objectif de réduire l’impact environnemental des déchets dans le secteur du bâtiment.Table ronde : Règlementation Énergétique et Environnementale 2020Intervenants :Bruno Hertrich – FFBBenoît Mangin – K.LineSandra Bertin – SNFANicolas Loppin - SNFALa nouvelle réglementation à la fois Energétique et Environnementale est suivie de très près par le SNFA. C’est en considérant chaque bâtiment selon sa typologie et son utilisation qu’une contribution parois vitrées adaptée (fenêtres, façades-rideaux, vérandas) permettra d’optimiser ses performances en termes d’isolation, de facteur solaire et de transmission lumineuse. Les apports solaires ont un rôle majeur à tenir dans la construction que ce soit pour baisser la consommation de chauffage ou pour accéder à la lumière naturelle par exemple.C’est dans un contexte où des discussions sont en cours avec le gouvernement, sur notamment l’habillage des bâtiments tertiaires par des façades-rideaux, que cette table ronde s’est tenue. Depuis 50 ans, cette technique offre des possibilités infinies, comme l’optimisation des surfaces de plancher, une grande diversité architecturale de l’image du bâtiment et une pose rapide. Des améliorations sont bien évidemment possibles pour atteindre les seuils énergétiques et environnementaux tout en continuant à être conforme à d’autres règlementations : acoustique, sécurité, incendie, sismique,…. Cette technique ne doit pas être écartée de la Règlementation Énergétique et Environnementale 2020 (RE2020) mais bel et bien intégrée !Enfin, le SNFA est également à la manœuvre sur le volet environnemental. Il est particulièrement actif dans la création de FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) collectives dont le poids CO2 des profilés aluminium est fortement réduit grâce à des billettes aluminium de provenance maîtrisée, produites par une énergie renouvelable ou avec du contenu recyclé.Aussi, un projet collaboratif de création d’un configurateur est en cours et permettra de réaliser à partir de FDES collectives du SNFA appelées « mères », des FDES « Filles » dites « projet » dans le but d’optimiser les données aux spécificités réelles (composants et dimensions) installées.Table ronde : CommunicationIntervenants :Grégoire Chamousset – AluvalNicole Pérez – HBSSandra Bertin – SNFADiane Boulmier – SNFAEn un peu moins de deux ans, le SNFA a réalisé un virage fort en termes de communication. L’organisation professionnelle tient aujourd’hui une posture institutionnelle et porte des messages clés comme l’environnement, le recyclage, la filière métiers et la valorisation des propriétés du matériau aluminium. Messages qui concernent l’ensemble des métiers représentés par le SNFA. Cette évolution est également marquée par, à la fois une communication de masse traditionnelle, et une communication hyper-ciblée digitale. Les résultats de cette nouvelle stratégie de communication sont visibles. Au total, ce sont 20,6 millions d’individus qui ont été atteint par les messages fédérateurs du SNFA en 2020, grâce à de la publicité TV, Radio, digitale et presse spécialisée.En conclusion de cette table ronde, le SNFA a présenté en exclusivité la création de son portail digital nommé bâtir-en-alu.fr qui sera mis en ligne à l’automne 2021. Espace d’accueil et de redirection qui permettra de guider les professionnels, les particuliers et les futures recrues vers la juste information. Affaire à suivre !
Il y a 3 ans et 342 jours

Un atelier montagnard RT 2012 très lumineux

A Serre-Chevalier, non loin du Parc National des Ecrins, se trouve l’atelier d’ébénisterie Monts & Merveilles, une entreprise au carrefour de la création d’intérieur et de l’ébénisterie d’exception. Le propriétaire Clément Goudet, ébéniste menuisier de profession et originaire de la région, est revenu s’installer sur ses terres natales après 10 ans de métier et une expérience en architecture d’intérieur à Paris. Afin d’encourager ses clients à se projeter dans leurs futurs projets, il a imaginé son atelier comme un chalet haut de gamme, accueillant et chaleureux, avec une imposante charpente en mélèze et une ossature bois labellisées bois local. L’espace est organisé selon les deux savoir-faire de l’entreprise : le premier niveau est occupé par les ateliers de productions et le deuxième est réservé aux architectes d’intérieur. Grâce aux nombreuses ouvertures latérales et à la grande façade vitrée à l’arrière du bâtiment, les collaborateurs bénéficient de conditions de travail optimales, avec un fort apport en luminosité naturelle pour les ateliers de production ainsi que d’une vue imprenable sur les montagnes pour les architectes au premier étage. Clément Goudet souhaitait que la grande façade vitrée puisse assurer le lien avec l’atelier depuis l’extérieur, en se faisant oublier et en créant une perspective sur la charpente du bâtiment, que les passants peuvent apercevoir depuis la route.  Le verre ECLAZ ONE de Saint-Gobain a été sélectionné pour sa grande transmission lumineuse et son esthétique associées à des profilés en acier très fins. La grande surface vitrée de la façade sur un bâtiment implanté dans un climat très froid était un défi majeur pour cette construction. Avec un coefficient de transmission thermique amélioré de 10% par rapport au double vitrage performant habituel, le vitrage a permis de répondre à cet impératif. Grâce à son isolation thermique renforcée et à sa haute transmission lumineuse (80%) pour optimiser l’apport naturel de la chaleur solaire, il permet de réduire les frais de chauffage. Le bâtiment a été conçu selon la RT 2012 avec une étanchéité à l’air performante et une faible consommation d’énergie. La grande transparence du vitrage apporte aussi un confort visuel et une grande luminosité aux salariés de l’Atelier afin de leur permettre de travailler dans des conditions optimales.  Concepteurs : Architecture Gilles Garrigou et Clément Goudet Photo : Thibaut Blais
Il y a 3 ans et 363 jours

Lignotrend : Acoustique optimale pour la salle municipale de Cham

Une salle municipale est un lieu de festivités, de rencontres et de communication. Dès sa conception, l'acoustique intérieure est donc un aspect fondamental. Le niveau sonore ne doit pas devenir désagréable lorsque plusieurs personnes se réunissent. La salle municipale de Cham en Bavière (Allemagne) est conçue avec des matériaux contemporains comme le béton, la pierre naturelle et le verre. Il était dès lors important d'atténuer ces surfaces réfléchissant le son. Pour cette raison, les concepteurs ont habillé les plafonds et les murs des pièces particulièrement fréquentées comme le grand foyer, le restaurant et les salles de réunion avec des panneaux acoustiques Ligno® Acoustique light de Lignotrend. Le bois raffiné en sapin blanc sans noeud des éléments garantit une sonorité optimale et une architecture moderne intemporelle.
Il y a 3 ans et 363 jours

Concours de design BetteAir

Bette fait appel à tous les esprits créatifs pour concevoir une salle de bain-douche Walk-in avec BetteAir, première dalle de douche au monde. Les architectes, les concepteurs de salles de bains et même les étudiants peuvent laisser libre cours à leur créativité dans ce concours de design BetteAir. Ils pourront gagner une présentation personnelle sur les réseaux sociaux de l'entreprise familiale devant un public exclusif, mais aussi une dalle de douche BetteAir.
Il y a 3 ans et 363 jours

Immeuble bas carbone en bois et terre cuite

A Toulouse, cette opération de grande envergure, composée notamment d’une tour de 30 mètres en R+10 : le complexe immobilier Wood’Art / La Canopée, signé Dietrich | Untertrifaller Architectes en collaboration avec Seuil Architecture, en R+10 (31 mètres de haut) réalisée à 76% bois (ossature et plancher) représente l’un des plus importants projets grande hauteur édifié en bois à ce jour en France. Initié par ADIVBOIS et opéré par OPPIDEA, ce complexe immobilier ultra performant au plan environnemental ne constitue pas uniquement une démonstration technique : son modèle constructif innovant réunit tous les ingrédients pour être reproductible. Construit sur 100% de sa parcelle, ce projet aux volumes compacts aurait pu laisser craindre une massivité écrasante et brutale. Grâce à l’imagination débordante de ses concepteurs, c’est au contraire avec une légèreté déconcertante et une fantaisie savamment dosée que l’opération s’inscrit dans son environnement. Une prouesse architecturale obtenue à travers un ingénieux jeu de découpage et d’épannelage des bâtiments en R+5, R+8 et R+10, ainsi qu’à une audacieuse écriture en façade. “Nous avons imaginé une seconde peau de lamelles de terre cuite qui apporte un effet rassurant, enveloppant, protecteur en même temps qu’elle offre une image vivante et vibrante aux bâtiments”, explique l’architecte autrichien Michael Untertrifaller. “La terre cuite collait parfaitement à la variation que nous recherchions”, ajoute Philippe Goncalves de Seuil Architecture. “Il a fallu relever de nombreux défis techniques, se souvient Philippe Bontemps, responsable R&D, bois et bas carbone au bureau d’étude Terrell. La maîtrise de la sécurité incendie, la stabilisation des tours ou encore l’étanchéité à l’eau font partie des sujets qui nous ont beaucoup mobilisés.” Car il y a peu de références réglementaires sur lesquelles s’appuyer pour mener à bien ce projet bois XXL très novateur. “A titre d’exemple, lors de la conception en 2017, le DTU 31-4 qui encadre la mise en œuvre des façades à ossature bois n’existait pas encore”, indique l’ingénieur. Il a donc été nécessaire de multiplier les avis de chantier. ”Terreal a été identifié très tôt dans le projet, dès la phase concours afin de pré-valider les hypothèses techniques, notamment sur la mise en œuvre des panneaux de terre cuite en façade qui dépassent les hauteurs réglementaires.”
Il y a 3 ans et 363 jours

Comment assurer une gestion professionnelle de ses chantiers de BTP?

Les chefs d’entreprises qui œuvrent dans le BTP ont intérêt à assurer la gestion des chantiers de construction qui leur sont confiés. C’est primordial pour garantir un résultat de qualité répondant aux attentes des clients et surtout pour maîtriser les coûts. De nombreux indicateurs doivent particulièrement attirer l’attention des entrepreneurs. De plus, il existe différents outils à leur disposition pour assurer un suivi rigoureux. Les solutions ne manquent alors pas. Contrôler les ressources matérielles et humaines Pour qu’une infrastructure soit viable, il est nécessaire d’avoir le matériel adéquat pour la construire. En plus des matériaux qui vont directement constituer le bâtiment, il y a aussi différents outils. Pour que les travaux puissent se dérouler correctement, tout doit être complet selon les plans et selon les tâches à réaliser. Il est donc important de gérer le matériel de manière rigoureuse, sous peine de prendre du retard ou de perdre de l’argent. Les entrepreneurs ont donc intérêt à effectuer des inventaires réguliers. Par ailleurs, pour se faciliter le travail, autant avoir un responsable du matériel attitré. Son assistance sera d’une grande aide lorsqu’il faudra savoir la localisation exacte de chaque outil. Par ailleurs, aucun mur ne pourra se dresser non plus sans les efforts des équipes de travailleurs. Chaque corps de métier possède un rôle précis et une zone d’intervention claire. Le chef de chantier se doit de les mener à la baguette tel un orchestre. Il est conseillé de répartir les tâches à l’avance et de donner des instructions précises. Des réorganisations peuvent être faites en cours de route, en fonction des priorités. Cependant, l’anticipation est de mise pour éviter les ralentissements trop importants. Si ces deux types de ressources (matérielles et humaines) sont gérés en harmonie, l’entreprise de BTP devrait limiter ses pertes et optimiser ses profits. Ne pas négliger le côté administratif Il est vrai que le domaine de la construction et des travaux publics est un secteur assez technique. De nombreux entrepreneurs négligent alors certaines opérations administratives, pourtant essentielles au bon suivi des travaux. C’est en réalisant des contrôles comptables réguliers qu’il est possible de mieux gérer son budget. Il faudra aussi penser à l’état des stocks ou la réalisation des prévisions pour anticiper les commandes auprès des fournisseurs. Les chefs d’entreprises du BTP peuvent être débordés en voulant maîtriser tous ces éléments. C’est pour cette raison que recruter des employés supplémentaires, comme des comptables ou des logisticiens, peut être une solution. Néanmoins, augmenter ses effectifs n’est pas toujours faisable par manque de trésorerie. L’utilisation des outils numériques spécialisés constitue une solution fiable et surtout moins coûteuse. Cependant, les concepteurs sont nombreux à se concurrencer de ce côté-là. Il sera nécessaire de prendre le temps de bien prospecter. Le meilleur logiciel suivi de chantier BTP doit être ergonomique et aussi polyvalent. Certains programmes permettent même la mise en place d’un ERP complet ou Enterprise Resource Planning. Attention à ne pas trop compter sur des produits low-cost. Effectivement, tout dépend également des besoins de chaque entrepreneur.
Il y a 4 ans et 4 jours

Les architectes grands oubliés de la commission Rebsamen visant à lever les freins à la construction

Le gouvernement peut-il chercher à lever les freins qui pèsent sur la construction de logements neufs sans prendre en compte leurs concepteurs ?Alors même que les 25.000 entreprises d’architecture qui établissent permis de construire et d’aménager sur l’ensemble du territoire, sont, avec les maîtres d’ouvrage, les premiers impliqués sur les sujets que doivent aborder cette commission, leurs représentants n’ont pas encore été sollicités pour intégrer cette commission. Cette liste révèle à nouveau un réel problème de coordination interministérielle dans les prises de décisions. Notre profession dépendant du Ministère de la Culture, est une fois de trop oubliée du ministère de la Transition écologique.Seuls six professionnels à cette heure feront remonter les problèmes du terrain dont Alexandra François-Cuxac, past-présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), et Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB). Depuis le début de la pandémie et le premier confinement, nos organisations professionnelles se rencontrent et alertent pourtant ensemble les pouvoirs publics sur la crise qui allait frapper le secteur de la construction.Ne donner la parole qu’aux maitre d’ouvrages et entreprises sur ce sujet c’est oublier le troisième maillon, central, qu’est la maitrise d’oeuvre. A la sortie des confinements subis par les Français dans des conditions parfois difficiles, la qualité des logements est un sujet encore plus brûlant qu’il ne l’a jamais été et le rapport Lemas indiquait il y quelques mois combien cette qualité dépend du travail des architectes. Comment le gouvernement peut aujourd’hui imaginer évoquer le logement neuf sans interroger ses concepteurs ?La profession d’architecte s’est toujours montrée force de propositions. Ainsi, l’Unsfa 1ère organisation professionnelle représentative des architectes, avec plus de 50 ans d’expérience a fait de nombreuses propositions pour accroitre le nombre de logements, dans un souci de qualité d’usage du cadre de vie et du paysage, dont récemment pour la loi Elan et au sein des groupes de travail d’objectifs 500.000 logements.Elle participe activement au sein du Conseil Supérieur de la Construction et de l’Efficacité Energétique (CSCEE), du Plan Bâtiment Durable ou du CESE et est donc toute qualifiée et volontaire pour travailler au sein de cette commission et à la réussite de celle-ci.Il est encore temps pour le Premier ministre et la ministre déléguée au Logement de compléter cette commission avec Monsieur Rebsamen, que nous avons par ailleurs saisi. La première séance plénière de la commission Rebsamen ne se tient que le mardi 8 juin prochain et la remise des recommandations en septembre prochain.
Il y a 4 ans et 5 jours

Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve

Le gouvernement a annoncé le profil des la commission Rebsamen. [©ACPresse] Le Premier ministre Jean Castex et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, annonçaient le 17 mai dernier la création d’une commission. Cette dernière a pour objet « la relance durable de la construction de logements ». Le gouvernement vient d’établir la composition de cette dernière et ses grands objectifs. Présidée par François Rebsamen, maire de Dijon, la commission rassemble près de 32 membres. Parmi lesquels, des élus, des parlementaires. Mais aussi des professionnels du secteur et des organismes, à l’image de Nexity, Bouygues Immobilier ou encore la FFB, l’USH… En effet, depuis plusieurs mois, le marché de la construction neuve enregistre une forte perte de vitesse. « Les chiffres de la construction, permis de construire, mises en vente et commercialisation, témoignent d’une forte baisse de la production de logements neufs, explique Jean Castex, dans sa lettre de relance. Près de 384 000 logements ont été autorisés au cours des douze derniers mois pour 457 000 logements autorisés en février 2020. Toute la chaîne de la construction, de l’autorisation jusqu’à la mise en vente, se trouve en repli. Et met fin à la dynamique positive qui était observée depuis plusieurs années. » Un marché en forte baisse Pour le gouvernement, le constat est particulièrement flagrant dans les zones tendues où la demande est importante. « Sans un rebond rapide, ce ralentissement aura des effets durables sur l’offre de logements disponibles pour nos concitoyens, avec un effet d’éviction des plus modestes vers des marchés de l’immobilier et de la location plus accessible. » De manière générale, la profession n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur le sujet et les répercussions d’une telle dégringolade. Lire aussi : Construction neuve : 2021, péril en la demeureMaPrimeRénov, loi Pinel, construction neuve… Emmanuelle Wargon fait le point La commission Rebsamen aura pour but de proposer des mesures concrètes pour lever les barrières qui freinent la construction neuve. Tant d’un point de vue pratique que réglementaire. « Au-delà de la délivrance des permis de construire, la commission pourra aussi interroger le droit de l’urbanisme et les dispositifs concourant à la libération du foncier […] Il est aussi nécessaire de recenser les freins réglementaires qui ralentissent la chaîne de la construction au détriment du logement des Français et de proposer les mesures de simplification souhaitables […] Le travail de la commission pourra aussi intégrer les enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols, de densification du bâti existant et de conversion de bureaux en logements en zones tendues. » L’ensemble des conclusions et des propositions seront remises au plus tard le 15 septembre 2021. Les grands oubliés s’interrogent Après l’annonce des profils qui composent la commission Rebsamen, l’Union nationale des syndicats français d’architectes (Unsfa) s’est étonnée de ne pas avoir été incluse. « Le gouvernement peut-il chercher à lever les freins qui pèsent sur la construction de logements neufs sans prendre en compte leurs concepteurs ? », s’interroge l’Unsfa dans un communiqué de presse. Pour l’union, cet “oubli” cristallise un problème de coordination interministérielle entre le ministère de la Culture, dont dépendent les architectes et le ministère de la Transition écologique dans les prises de décisions. « Les 25 000 entreprises d’architecture qui établissent permis de construire/d’aménager sur l’ensemble du territoire, sont, avec les maîtres d’ouvrage, les premiers impliqués sur les sujets que doivent aborder cette commission. Leurs représentants n’ont pas encore été sollicités pour l’intégrer ! » De son côté, la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC) a fait part de sa déception. Elle constate que la commission ne représente que la promotion privée et le logement social. « Une fois n’est pas coutume, le gouvernement est tourné vers le tout métropole, en oubliant la construction de maisons individuelles qui représente 50 % de la construction neuve, ainsi que les territoires ruraux et péri-ruraux », indique la fédération dans un communiqué de presse. Et Damien Hereng, président de la FFC de conclure : « Nous ne pouvons que regretter ces choix qui vont a contrario des attentes des Français, qui souhaitent dans leur grande majorité vivre en maison individuelle. Et du soutien au développement économique de milliers d’artisans qui travaillent hors métropoles ! ».
Il y a 4 ans et 8 jours

AGC Glass Europe et Schüco, partenaires pour Fineo

En construction, les exigences sans cesse plus rigoureuses en matière de durabilité et de viabilité future suscitent une demande accrue de technologies et de matériaux intelligents et novateurs. Parmi les réponses, il y a notamment le recours au vitrage isolant sous vide pour les systèmes de fenêtres ou de façades.Karl Stefan Dewald, responsable de l’activité Façades de Schüco, déclare à propos de cette coopération stratégique : « AGC Glass Europe est pour nous un partenaire idéal, en qui nous trouverons un soutien pour répondre aux futures demandes du marché et des consommateurs. »Serge Martin, CEO de FINEO® Glass, confirme : « Nous sommes ravis et honorés d’engager ce partenariat avec Schüco, un acteur de premier plan du vitrage de qualité et un leader de son marché. Travailler ensemble sur un produit innovant comme FINEO représente une opportunité pour tous deux. Nous avons la conviction d’être en mesure de proposer ensemble des solutions d’exception, combinant performances, durabilité et une grande qualité de design. »Résultat d’une technologie de pointe, le vitrage isolant sous vide FINEO d’AGC Glass Europe est un vitrage ultra-mince (épaisseur totale à partir de 6 mm), associant des performances thermiques et acoustiques inégalées, ainsi qu’une exceptionnelle transmission lumineuse.À la pointe des techniques, le Groupe Schüco poursuit les normes de qualité les plus élevées et entend proposer en toutes circonstances des solutions de toute première qualité. Schüco et FINEO® ne pouvaient que se rencontrer, leurs exigences communes faisant de ce fabricant un partenaire idéal pour AGC Glass Europe. Outre les atouts de confort et de conformité aux exigences des concepteurs et architectes en matière de minceur et de faible poids en construction, les systèmes de façades et fenêtres de Schüco faisant appel au vitrage isolant sous vide FINEO® répondent à toutes les exigences actuelles en matière de durabilité et d’économies d’énergie – grâce notamment aux performances optimales d’isolation thermique de FINEO® et à sa totale recyclabilité.
Il y a 4 ans et 11 jours

France Color Diffusion : « DrainColor, ce sont des solutions clefs en main de bétons drainants »

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Alain et Catherine Oliveira, fondateurs et dirigeants de France Color Diffusion. [©France Color Diffusion] Comment s’organise la présence sur le marché de France Color Diffusion ? Catherine Oliveira : Nous sommes concepteurs et fabricants de solutions pour l’aménagement des sols extérieurs. Nous distribuons nos produits sous la marque DrainColor. Notre concept consiste à apporter une solution autonome de fabrication de béton drainant coloré.  Nous travaillons en partenariat avec des usines qui produisent pour notre compte les liants hydrauliques et les sacs de granulats. Ceci, tout en respectant les brevets que nous avons déposés. Nous proposons un kit “prêt à fabriquer”. Il comprend un liant hydraulique, c’est-à-dire la base cimentaire, cinq sacs de granulats, des adjuvants et des pigments. Le tout est pré-dosé pour réaliser 1 m2de béton drainant coloré sur 8 cm d’épaisseur. Pour faciliter la mise en œuvre, nous avons aussi créé des kits outils complets. Et nous proposons des formations sur site ou au sein de nos locaux.  Pour l’essentiel, notre marché est composé de professionnels, mais nous sommes désormais référencés dans des enseignes nationales et touchons donc une clientèle de particuliers. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

Un nouveau théâtre dans l'Arkansas associe matériaux durables et design moderne

Projet unique dans la communauté théâtrale américaine, cette nouvelle installation réunit deux théâtres ultramodernes, le premier espace de répétition dédié de la compagnie, des bureaux, un espace éducatif et communautaire, des ateliers sur place pour les décors, les accessoires et les costumes, huit appartements dédiés aux artistes invités, des terrasses extérieures sur trois niveaux et un café/bar ouvert toute la journée, le tout dans un quartier attractif entre la place du centre-ville de Fayetteville et le campus de l’Université de l’Arkansas.« Grâce au soutien du Walton Family Foundation’s Design Excellence Program pour la création d’excellents bâtiments publics, nous avons pu travailler avec notre “dream team” d’architectes et de concepteurs de théâtre chez Marvel & Charcoalblue », a déclaré Martin Miller, directeur général de Theatre Squared. « Notre communauté aime la façon dont ce lieu est connecté avec le centre-ville, en une matérialité organique accessible mais innovante, une transparence vers la rue et une éthique d’ouverture à tous. »Construit par Baldwin & Shell, le théâtre voit ses deux volumes enveloppés de béton architectural. La scène principale est conçue pour une isolation acoustique parfaite, et les espaces artistiques imaginés de façon innovante par Marvel Architects et Charcoalblue, loin d’être dissimulés, dépassent en fait de la façade. Le studio, l’espace de répétition et la scène principale sont tous bien visibles depuis la rue, de sorte que, quel que soit l’endroit où l’observateur se trouve, il lui apparaisse clairement que la vocation du bâtiment est de créer et de vivre une expérience théâtrale intense. Le nouveau théâtre a donc été conçu pour être parfaitement silencieux, avec des murs de 24 pouces et des espaces entre l’acier et le béton qui empêchent les vibrations de se diffuser. Même le système de climatisation a été pensé pour être totalement silencieux. La scène et les sièges du théâtre Ouest ont été conçus de manière à ce qu’une personne parlant à un volume normal sur scène puisse être parfaitement audible de n’importe quel siège du théâtre, y compris depuis le balcon.Réfléchi dans une optique de durabilité, le projet dépasse même les normes nationales grâce à des matériaux de construction réutilisés, des lumières entièrement LED, des meubles fabriqués à partir d’arbres sur site, et des services améliorés. Derrière le bâtiment, le patio extérieur desservant les nouveaux appartements réservés aux artistes est construit à partir de briques récupérées d’une structure vieille de 150 ans qui se trouvait autrefois près de l’ancien dépôt de Fayetteville. Du béton moulé entre des planches de pin d’Arkansas et du bois modifié Kebony Shou Sugi Ban, carbonisé par Delta Millworks, constituent la façade du bâtiment. Une fois le béton coulé, le pin a été réutilisé comme finition intérieure dans le théâtre et la salle de répétition Spring.Avec le nouveau bâtiment Theatre Squared comme actif culturel principal, la ville de Fayetteville a également reçu une subvention dans le cadre du programme d’excellence en matière de conception, afin d’élaborer une série d’espaces ouverts au sein d’un corridor culturel interactif de près de 5 hectares, créant ainsi un quartier artistique totalement intégré pour la communauté.
Il y a 4 ans et 35 jours

Trace Software pousse encore plus loin la conception photovoltaïque avec l'application PV archelios PRO

Une gamme complète pour les professionnels du PV Comme les professionnels du PV n’ont pas tous les mêmes besoins en matière de conception, Trace Software a choisi de lancer en juin 2020 une nouvelle offre archeliosTM PRO élargie et adaptée à la taille de leurs projets et à leur activité (bureaux d’études, installateurs, développeurs ...) :archeliosTM PRO Free : conception de projets jusqu’à 36 kWc sans 3DarcheliosTM PRO Silver : conception d’installations jusqu’à 100 kWcarcheliosTM PRO Gold : dimensionnement de projets d’une puissance maximale d’1 MWcarcheliosTM PRO Platinum : dimensionnement de projets complexes illimitésSelon la version choisie, conception rapide, puissance de calcul, précision dans la simulation de production, environnement 3D, optimisation des installations ou encore outils 3D pour la conception sont autant de fonctionnalités qui dotent les utilisateurs d’un outil puissant et unique sur le marché des logiciels PV.Plus de possibilités de calcul et de modélisation sur la version 2021Parmi toutes les évolutions apportées sur la version 2021, les utilisateurs pourront bénéficier de plus de possibilités pour la prise en compte de paramètres règlementaires, tels que la limitation de la puissance injectée ou encore les seuils de production, mais aussi pour l’optimisation de projets de centrales solaires de grande envergure.Optimisations pour les grandes centrales Pour les concepteurs de centrales solaires, la capacité et les performances de calcul ont été largement optimisées afin de permettre la gestion de projets plus importants (jusqu’à 100 MWc soit un gain d’un facteur 10 par rapport à la version précédente). De plus l’export et la synchronisation entre SketchUp et archeliosTM PRO sont plus rapides et la sauvegarde des projets est désormais non bloquante (possibilité de travailler pendant la sauvegarde).Limitation de la puissance injectée Les utilisateurs pourront dorénavant répondre simplement aux exigences imposées sur certains projets. La prise en compte de la limitation de la puissance injectée est intégrée et affichée sur les rapports. Les pertes de production qui en découlent pourront être aussi visualisées.Seuils de production - Adaptation à l’arrêté tarifaire 202Le logiciel intègre la prise en compte de l’évolution des tarifs par seuil de production (nouvel arrêté tarifaire français 2021 en attente de publication).Evolutions sur la fonctionnalité 3D MaLes utilisateurs de la version archeliosTM PRO Platinum bénéficient d’une utilisation illimitée* du module 3D Map. Ils disposent ainsi d’une plus grande flexibilité de modélisation 3D de l’environnement sur les projets, avec l’assurance d’un crédit 3D Map toujours disponible. Dans la version 2021 d’archeliosTM PRO, les terrains issus de 3D Map sont modélisés avec une texture pour un rendu au plus proche de la réalité, et pour une visualisation réaliste de l’environnement. Le concepteur peut prendre en compte les paramètres de terrain sans contraintes de déplacement pour les sites les plus éloignés. Cette fonctionnalité permet aussi aux donneurs d’ordre de se projeter avec un projet personnalisé qui peut faire la différence lors la prise de décision finale.* en illimité sur la version Platinum uniquement, sur la base d’une utilisation standard jusqu’à 100KM2Mise à jour des bases de données météoLes bases de données météo par défaut (MétéoNorm) ont été actualisées afin d’intégrer des données plus récentes et fiables. Lors de la création du projet, le logiciel propose automatiquement la station météo la plus récente.Export de donnéesDes modèles de rapport d'étude archeliosTM PRO au format XLSX (générés à partir du rapport CSV) sont disponibles afin de guider le concepteur dans la représentation des données de son installation.Grâce aux développements permanents réalisés sur le logiciel archeliosTM PRO, Trace Software et Cythelia Energy dotent les professionnels du photovoltaïque d’un outil qui va au delà de la conception PV standard. Le logiciel se positionne non seulement comme un réel outil de management de projet mais aussi comme un support marketing.
Il y a 4 ans et 40 jours

APPLICATION PV ARCHELIOS™ PRO : TRACE SOFTWARE POUSSE ENCORE PLUS LOIN LA CONCEPTION PHOTOVOLTAÏQUE

Saint-Romain de Colbosc (76), le 28 avril 2021 – Trace Software International et sa filiale solaire Cythelia Energy ont le plaisir d’annoncer la sortie de la toute dernière version de la gamme de logiciels photovoltaïques archelios PRO. Application de la solution PV archelios Suite, archelios PRO permet de dimensionner tout type de projet solaire, de quelques kWc à plusieurs dizaines de MWc, sur toiture, en ombrière ou au sol. Une gamme complète pour les professionnels du PV Comme les professionnels du PV n’ont pas tous les mêmes besoins en matière de conception, Trace Software a choisi de lancer en juin 2020 une nouvelle offre archelios PRO élargie et adaptée à la taille de leurs projets et à leur activité (bureaux d’études, installateurs, développeurs …) : archelios PRO Free : conception de projets jusqu’à 36 kWc sans 3D archelios PRO Silver : conception d’installations jusqu’à 100 kWc archelios PRO Gold : dimensionnement de projets d’une puissance maximale d’1 MWc archelios PRO Platinum : dimensionnement de projets complexes illimités Selon la version choisie, conception rapide, puissance de calcul, précision dans la simulation de production, environnement 3D, optimisation des installations ou encore outils 3D pour la conception, sont autant de fonctionnalités qui dotent les utilisateurs d’un outil puissant et unique sur le marché des logiciels PV. Plus de possibilités de calcul et de modélisation sur la version 2021. Parmi toutes les évolutions apportées sur la version 2021, les utilisateurs pourront bénéficier de plus de possibilités pour la prise en compte de paramètres règlementaires, tels que la limitation de la puissance injectée ou encore les seuils de production, mais aussi pour l’optimisation de projets de centrales solaires de grande envergure. Optimisations pour les grandes centrales Pour les concepteurs de centrales solaires, la capacité et les performances de calcul ont été largement optimisées afin de permettre la gestion de projets plus importants (jusqu’à 100 MWc soit un gain d’un facteur 10 par rapport à la version précédente). De plus l’export et la synchronisation entre SketchUp et archelios PRO sont plus rapides et la sauvegarde des projets n’est plus bloquante pour travailler pendant la sauvegarde. Limitation de la puissance injectée  Les utilisateurs pourront dorénavant répondre simplement aux exigences imposées sur certains projets. La prise en compte de la limitation de la puissance injectée est intégrée et affichée sur les rapports. Les pertes de production qui en découlent pourront être aussi visualisées. Seuils de production – adaptation à l’arrêté tarifaire 2021 Le logiciel intègre la prise en compte de l’évolution des tarifs par seuil de production (nouvel arrêté tarifaire français 2021 en attente de publication). Evolutions sur la fonctionnalité 3D Map  Les utilisateurs de la version archelios PRO Platinum bénéficient d’une utilisation illimitée* du module 3D Map. Ils disposent ainsi d’une plus grande flexibilité de modélisation 3D de l’environnement sur les projets, avec l’assurance d’un crédit 3D Map toujours disponible. Dans la version 2021 d’archelios PRO, les terrains issus de 3D Map sont modélisés avec une texture pour un rendu au plus proche de la réalité et pour une visualisation réaliste de l’environnement. Le concepteur peut prendre en compte les paramètres de terrain sans contraintes de déplacement pour les sites les plus éloignés. Cette fonctionnalité permet aussi aux donneurs d’ordre de se projeter avec un projet personnalisé qui peut faire la différence lors la prise de décision finale. * en illimité sur la version Platinum uniquement, sur la base d’une utilisation standard jusqu’à 100 Km2 Mise à jour des bases de données météo Les bases de données météo par défaut (MétéoNorm) ont été actualisées afin d’intégrer des données plus récentes et fiables. Lors de la création du projet, le logiciel propose automatiquement la station météo la plus récente. Export de données Des modèles de rapport d’étude archelios PRO au format XLSX (générés à partir du rapport CSV) sont disponibles afin de guider le concepteur dans la représentation des données de son installation. Grâce aux développements permanents réalisés sur le logiciel archelios PRO, Trace Software et Cythelia  Energy dotent les professionnels du photovoltaïque d’un outil qui va au-delà de la conception PV standard. Le logiciel se positionne non seulement comme un réel outil de management de projet mais aussi comme un support marketing. À propos de Trace Software International et Cythelia Energy Depuis plus de 30 ans, Trace Software édite des solutions logicielles pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires, pour les professionnels du bâtiment et de l’énergie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins de la conception jusqu’à l’exploitation, en passant par le dimensionnement des réseaux. La société dispose d’une présence à l’international via des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine, et des distributeurs agréés. Depuis plus de 20 ans Cythelia Energy accompagne ses clients sur leurs projets solaires photovoltaïques et smart grids. Leurs missions couvrent l’ensemble du cycle de vie des projets, depuis l’aide à la décision jusqu’à la mise en œuvre des solutions et leur suivi dans le temps. Le centre R&D de Cythelia Energy, développe la suite logicielle archelios commercialisée dans le monde entier. Cythelia Energy et Trace Software appartiennent au Groupe Trace, expert dans les solutions pour la conception électrique, le bâtiment, le BIM et l’énergie. Contact presse Trace Software International : Karine Pinson – kpinson@trace-software.com
Il y a 4 ans et 41 jours

Enscape enrichit Enscape 3.0 à destination des architectes

La nouvelle mouture d’Enscape s’offre un tout nouveau look qui aidera les architectes à concevoir et à visualiser leurs projets de manière plus intuitive. [©Enscape] Fournisseur allemand de logiciels de rendus et de visualisation 3D en temps réel pour les architectes, Enscape enrichit Enscape 3.0. Avec une interface utilisateur entièrement repensée et très intuitive, les concepteurs peuvent créer des rendus en quelques clics, sans aucune formation préalable. Ce logiciel permet de réaliser des visualisations 3D de haute qualité, à partir de données de planification existantes. De plus, des vidéos, des images panoramiques… peuvent être dérivées automatiquement. Les nouvelles fonctionnalités d’Enscape 3.0 L’objectif d’Enscape 3.0 est d’offrir la possibilité d’intégrer les visualisations réalistes dès le début du processus de conception. Ainsi le plug-in Enscape 3.0 les génère en un seul clic, sans étapes intermédiaires, ni exportation ou importation de différents formats de fichiers. Toutes les modifications apportées dans le logiciel de CAO sont instantanément visibles. Les nouvelles fonctionnalités d’Enscape 3.0 s’articulent autour de 5 axes. D’abord, une refonte de l’interface utilisateur, pour un fonctionnement intuitif avec des pas à pas. Puis, une plus grande diversité de ressources. Egalement, une meilleure gestion des téléchargements avec plus de moyens de partager, de gérer et d’organiser les téléchargements. Ensuite, un rendu par lots pour Vectorworks, qui permet désormais un rendu des groupes d’images en une seule fois. Enfin, une amélioration du rendu des surfaces réfléchissantes. « Rendre le bâtiment mais aussi tout ce qui l’entoure et le compose, tangibles, c’est ce que nous rendons possible avec Enscape 3.0. Nos clients du monde entier sont enthousiastes à l’égard de sa simplicité et de son intuitivité. Les architectes et les designers peuvent intégrer des visualisations architecturales dans leur processus de planification et ainsi optimiser le processus de conception »,souligne Christian Lang, Pdg d’Enscape.
Il y a 4 ans et 48 jours

Europan 16 : c'est parti !

Quimper, Pont Aven, Niort, Limoges... On connaît les villes françaises qui se prêtent au jeu de la seizième édition du concours d'idées biennal Europan. Les jeunes architectes, paysagistes et urbanistes européens ont jusqu'au 17 septembre 2021 pour envoyer leurs projets. Très attendu par les jeunes concepteurs désireux de se […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 49 jours

Le classicisme serein de David Chipperfield au musée des beaux-arts de Zurich

Quimper, Pont Aven, Niort, Limoges... On connaît les villes françaises qui se prêtent au jeu de la seizième édition du concours d'idées biennal Europan. Les jeunes architectes, paysagistes et urbanistes européens ont jusqu'au 17 septembre 2021 pour envoyer leurs projets. Très attendu par les jeunes concepteurs désireux de se […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 54 jours

Palmarès du paysage : les paysagistes concepteurs à l’honneur

En mars 2021, la FFP dévoilait 15 projets récompensés dans la cadre de son inédit “Palmarès... Cet article Palmarès du paysage : les paysagistes concepteurs à l’honneur est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 61 jours

Enscape 3.0, la solution de rendu temps réel pour les architectes, plus intuitive et réaliste

L'objectif d'Enscape est d'offrir la possibilité d'intégrer les visualisations très réalistes dès le début du processus de conception. L'élément qui se démarque dans cet outil est ce qui est appelé « source unique de vérité » (single source of truth, en anglais) : les utilisateurs - qu'ils soient architectes, concepteurs ou architectes d'intérieur - travaillent directement dans leur programme de Conception Assistée par Ordinateur (CAO) pour la réalisation de leur modèle 3D. À partir de ce dernier, le plug-in Enscape 3.0 génère la visualisation en un seul clic, sans étapes intermédiaires ni exportation ou importation de différents formats de fichiers. Toutes les modifications apportées dans le logiciel de CAO sont instantanément visibles dans Enscape 3.0.« J'apprécie particulièrement l'utilisation d'Enscape pour son ergonomie et son extrême simplicité d'utilisation. Pour l'ambitieux projet Biotope à Lille par exemple, les rendus que nous avons créés étaient parfaits pour représenter ce que nous pensions être le meilleur pour le design. Enscape a été un outil absolument essentiel pour déterminer les décisions à prendre au cours de ce projet », témoigne Olivier Riauté, architecte-infographiste et fondateur de l'agence française KeurK Architecture.Plus qu'un outil de conception - Enscape 3.0 est un outil de travailEnscape est plus qu'un simple outil de conception. Le plug-in simplifie l'intégralité du flux de travail, dès la première esquisse.« Rendre le bâtiment mais aussi tout ce qui l'entoure et le compose, y compris l'ameublement, tangibles avant que l'ensemble ne devienne une réalité, c'est ce que nous rendons possible avec Enscape 3.0. Nos clients du monde entier sont particulièrement enthousiastes à l'égard de sa simplicité et de son intuitivité. Les architectes et les designers peuvent intégrer des visualisations architecturales dans leur processus de planification et ainsi optimiser le processus de conception », souligne Christian Lang, PDG d'Enscape.Une interaction parfaite entre le modèle 3D, les fonctions, les données BIM et la simulation : voilà ce que permet Enscape. En mode BIM, les informations stockées à partir du modèle CAO, telles que les propriétés du produit, les dimensions ou les prix, sont également affichées dans la visualisation. Il est alors possible de répondre aux questions des clients directement, sans avoir à passer du modèle original à la représentation 3D.Enscape peut aussi afficher des vues orthographiques en 2D, telles que des plans d'étage, des coupes et des élévations, directement à côté de l'illustration en 3D. Pour les clients et l'ensemble des équipes impliquées dans la construction, l'outil est souvent d'une grande aide pour expliciter l'intention de la conception. En mode Collaboration, toutes les parties-prenantes du projet peuvent positionner des annotations directement dans la visualisation et ainsi communiquer des demandes de changement. Les visualisations peuvent être exportées non seulement sous forme de vidéos mais aussi de photos, ce qui offre une valeur ajoutée considérable, même pour les présentations sur papier. En mode Blanc, le modèle est en outre affiché sous forme de modèle numérique en tons blancs.Enscape propose également une large gamme d'objets photoréalistes, tels que des personnes, des meubles et des plantes, provenant de différentes régions géographiques, ce qui permet une représentation ultraréaliste dans le plan et dans la visualisation. Les objets personnalisés peuvent être stockés dans la bibliothèque de ressources, une caractéristique particulièrement intéressante pour les architectes d'intérieur.Les nouvelles fonctionnalités d'Enscape 3.0 en un coup d'œil :Refonte de l'interface utilisateur : un fonctionnement intuitif - la nouvelle interface utilisateur guide les utilisateurs pas à pas ;Plus grande diversité de ressources : les éléments provenant de régions et de cultures spécifiques font désormais partie de la bibliothèque et sont constamment mis à jour ;Gestion des téléchargements : de meilleurs moyens de partager, gérer et organiser les téléchargements ;Rendu par lots pour Vectorworks : un gain de temps - permet désormais un rendu des groupes d'images en une seule fois ;Amélioration du rendu des surfaces réfléchissantes.Le plug-in Enscape 3.0 est compatible avec les logiciels de CAO Autodesk Revit, Rhino, ArchiCAD, Vectorworks et SketchUp. Grâce à son prix abordable de licence et à sa facilité d'utilisation, Enscape convient aussi bien aux petits cabinets d'architectes qu'aux grands bureaux.
Il y a 4 ans et 74 jours

« Réinventer la ville » : les solutions des participants du CementLab

Afin de nourrir et amplifier cette démarche fédérative, des rencontres sont, en effet, régulièrement organisées. Les start-up viennent y présenter leur solution auprès des différents acteurs de la chaîne de construction au sens large : du chercheur à l'entreprise générale, en passant par l'architecte, le bureau d'études, l'industriel producteur de matériaux, les constructeurs et promoteurs, etc. Le workshop du 25 mars a d'ailleurs connu un grand succès, avec la participation d'environ 80 personnes. Suite aux interventions de qualité de la première partie du CementLab, les participants ont sollicité en nombre les start-up, afin d'échanger avec eux, dans un second temps, dans les coffee-rooms privées.L'industrie cimentière engagée dans la réflexion et la mise en œuvre de la ville de demainL'industrie cimentière est engagée depuis des décennies dans la réflexion autour du renouvellement du modèle urbain, et notamment sur le pouvoir d'innovation de la construction béton. Incontournable en raison de ses performances physiques et de sa durabilité, le béton est un matériau de prédilection dans le domaine de la construction, sachant s'ajuster aux contraintes et exigences techniques, économiques et environnementales des concepteurs et constructeurs mais aussi des utilisateurs finaux des infrastructures.Dans ce contexte, l'industrie cimentière sait qu'il est indispensable de repenser la ville autour des usages, dans une logique d'utilisation économe des espaces et des ressources.Les professionnels de la filière travaillent donc à des approches innovantes, afin de toujours mieux répondre aux évolutions de la société pour mieux vivre, mieux se déplacer, et favoriser les évolutions de l'urbanisme. La réutilisation des friches, les corridors écologiques urbains ou encore les toits végétalisés, sont autant d'exemples de la ville de demain qui devra se développer et se densifier en harmonie avec la nature. La question de la gestion des eaux se pose également dans le cadre de la préservation des ressources, de la gestion des risques d'inondation ou encore de l'imperméabilisation des sols urbains et de la saturation des réseaux d'assainissement. Toutes ces questions auxquelles l'innovation peut apporter des solutions pertinentes et durables. Des start-up innovantes et leurs solutions pour « Réinventer la ville »Le renouvellement du modèle urbain nécessite de repenser la ville autour des usages, dans une logique d'utilisation économe des espaces et des ressources. Dans ce cadre, 3 start-up ont pu ainsi venir exposer les solutions qu'elles proposent pour "Réinventer la ville" :Tellux : La start-up Tellux propose, à destination des bureaux d'études, des entreprises et des aménageurs de fonciers dégradés ainsi qu'aux propriétaires de sites pollués, une technologie qui détermine la contamination des sols plus vite et plus précisément qu'avec les méthodes dites traditionnelles. La solution développée par Tellux permet aux acquéreurs et aux propriétaires de foncier de limiter au maximum les risques et d'optimiser les opérations lors des projets de dépollution.Sitowie : La start-up Sitowie simule la dégradation des constructions et l'impact des opérations de maintenance. La start-up prend en compte l'environnement, les usages, les propriétés des matériaux, les conditions d'exécution et les efforts mécaniques pour anticiper le comportement réaliste des bâtiments dans le temps.BUILDRZ : Buildrz propose de simplifier l'acte de construire, depuis l'idée jusqu'au bilan financier et à l'enveloppe 3D du bâtiment. Buildrz permet de tester son projet urbain via la réalisation d'une simulation 3D de bâtiment, afin de vérifier que celui-ci est conforme aux règles d'urbanisme et de vérifier sa faisabilité financière. Des témoignages d'experts et spécialistesOutre les pitchs des start-up, Bellevilles, la foncière responsable ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale), a fait l'objet d'une présentation.Bellevilles participe à la revitalisation de territoires délaissés (villes moyennes, villages, banlieues, zones périurbaines) à travers l'acquisition, la programmation et la réhabilitation de logements, commerces, tiers lieux et espaces d'activités. Bellevilles est un outil immobilier au service de projets responsables, inclusifs, mixtes, écologiques à fort impact social. Leur objectif est de faire émerger des alternatives immobilières hors du commun au service des territoires et de l'utilité sociale.En complément de ce témoignage, celui de la Banque des Territoires qui rassemble au sein d'une même structure des expertises de conseil et de financement à destination des acteurs territoriaux pour faciliter la réalisation de leurs projets. Elle s'engage auprès des collectivités et entreprises publiques locales, des organismes de logement social, des professions juridiques et des entreprises et acteurs financiers pour rendre les territoires plus durables, plus connectés, plus inclusifs et plus attractifs. Elle apporte son appui aux grands projets innovants partout en France.Le CementLab en cinq pointsUn laboratoire d'idées dédié au ciment et à son usage, et plus largement à tous les acteurs de la construction (cimentiers, carriers, producteurs de béton, constructeurs, promoteurs, architectes, bureaux d'études et d'ingénierie, économistes, etc.)Comprendre et analyser les enjeux de la transition numérique et écologique pour adapter l'offre et les bonnes pratiques nécessaires aux impératifs du marché.Favoriser une dynamique d'échanges et de rencontres entre industriels, start-up et chercheurs pour encourager le transfert de technologie et l'innovation dans une démarche de développement durable et d'économie circulaire.Saisir les opportunités de solutions convergentes et les unir pour passer de l'idée à la réalisation concrète sur le terrainUne démarche initiée par le SFIC (Syndicat français de l'industrie cimentière) et pérennisée par des rencontres régulières ainsi qu'une plateforme dédiée : https://cementlab.infociments.fr
Il y a 4 ans et 74 jours

L'ingénierie française mise en lumière

Chaque année depuis 2006, le Grand Prix National de l'ingénierie (GPNI) met en valeur la créativité et l’ingéniosité des concepteurs d’un projet ou d’un produit dans l’industrie ou la construction. L’édition 2021 est lancée et les inscriptions seront cloturées le 31 mai.
Il y a 4 ans et 75 jours

Atelier Déambulons, un savoir-faire unique et original

A partir d’une ressource locale, Atelier Déambulons manufacture et mets en œuvre des lamelles de bambou qui se prêtent à toutes les audaces architecturales, à l’intérieur comme à l’extérieur. En témoigne une variété de réalisations qui ont toutes pour elles l’originalité des concepteurs. Maquette de structure géante – Prototype Atelier Déambulons a créé ces maquettes […] L’article Atelier Déambulons, un savoir-faire unique et original est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 75 jours

Tout sur les Bfup

“Les Bfup : bétons fibrés à ultra hautes performances. Dessiner, calculer, construire” contient les éléments d’une méthode permettant d’associer à la forme produite son analyse et sa mise en œuvre. [©Editions Eyrolles] L’ouvrage “Les Bfup : bétons fibrés à ultra hautes performances. Dessiner, calculer, construire” de Jean-Marc Weill, architecte et ingénieur, a nécessité 18 mois d’écriture. Un temps long pour tenter de mettre bout à bout une vingtaine d’années d’expérimentation autour de ces matériaux. En effet, ce guide de conception et de réalisation de systèmes constructifs en Bfup s’appuie sur l’analyse des retours d’expériences de projets réalisé ou en cours. Ceci, en partenariat avec des architectes, des entreprises et des industries.  Démocratiser le Bfup En fait, l’ouvrage contient les éléments d’une méthode permettant d’associer à la forme produite son analyse et sa mise en œuvre. « Il me semblait important et intéressant de tenter de “démocratiser” le savoir-faire relié à ce matériau », indique Jean-Marc Weill. Richement illustré de graphiques et de photographies, cet outil pédagogique se destine aux ingénieurs-concepteurs et aux architectes. De plus, il aide à lire les normes. Et enfin, il intègre les principales caractéristiques du Bfup en matière de composition, de comportement à l’état frais et de mise en œuvre. Une invention majeure Mais revenons sur ces bétons nouvelle génération. En effet, les Bfup constituent l’une des inventions majeures de la fin du XXe siècle dans le domaine de la construction. On les doit notamment aux recherches de l’ingénieur Pierre Richard, directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Depuis près de 25 ans, les Bfup ont permis la réalisation d’ouvrages restés longtemps impensables ou irréalisables. Trois paramètres indispensables caractérisent la recette de ce succès :– l’amélioration de la résistance et de la compacité des matériaux cimentaires ;– la réduction des défauts induits par les granulats naturels ;– l’incorporation de fibres conférant au matériau une capacité résistante post-fissuration et donc un comportement pseudo-ductile. Editeur : Editions EyrollesAuteur : Jean-Michel WeillPrix : 41,90 €TTChttp://www.editions-eyrolles.com
Il y a 4 ans et 78 jours

Les Paysagistes-Concepteurs organisent la première édition du Palmarès du Paysage

Vendredi 19 mars s’est déroulée la première cérémonie du Palmarès du Paysage. Elle récompense les paysagistes-concepteurs dans de nombreuses catégories. Ce nouveau prix organisé par la Fédération Française du Paysage (FFP) vise à affirmer les spécificités de ce métier alors que d’autres acteurs de la maîtrise d’œuvre focalisent généralement plus l’attention : les architectes et urbanistes. Le Palmarès récompense des projets dans de nombreuses catégories afin de rendre...
Il y a 4 ans et 83 jours

CINOV lance le trophée de la féminisation des métiers de l'ingénierie, du conseil et du numérique

La Fédération CINOV annonce le lancement du trophée de la féminisation qui récompensera à la fin de l'année une femme ingénieure au parcours exemplaire. Directrices, dirigeantes de TPE/PME, spécialistes de l'innovation, responsables de grands projets, apprenties, les femmes ont investi toutes les fonctions et sont souvent trop rares et trop peu représentées au sein des métiers de l'ingénierie et du numérique notamment.A travers ce trophée, CINOV souhaite valoriser le profil d'une femme ingénieure-conseil et ainsi mettre à l'honneur les talents féminins des entreprises de la branche BETIC (prestataires de services intellectuels de l'ingénieur, du conseil et du numérique).« La féminisation de la branche revêt un enjeu triple pour les mois et années à venir : casser les clivages instaurés dès le plus jeune âge pour mettre à la portée des femmes et jeunes femmes des métiers majoritairement masculinisés ; leur offrir l'opportunité d'accéder équitablement aux postes pour lesquels leur légitimité de talent et non de genre est incontestable et enfin instaurer une mixité durable dans chaque profession, indispensable à la compétitivité des bureaux d'études. » Magali Delhaye-Cottave, Vice-Présidente en charge de la Communication pour la Fédération CINOV.Les dossiers de candidature seront disponibles au téléchargement dès la mi-mai et les candidatures feront l'objet d'une présélection préalable basée sur l'étude du caractère innovant ou prometteur de la démarche professionnelle des postulantes.Le trophée de la féminisation CINOV est un projet réalisé avec le soutien de l'OPCO Atlas, Concepteurs d'avenirs et de nombreuses écoles de la branche BETIC.
Il y a 4 ans et 89 jours

14 acteurs de la construction Bois se rassemblent au sein du « Groupe Feu » pour élaborer une nouvelle solution de façade bois

Piloté par Bois HD, le centre d’ingénierie de l'école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés, le collectif s’est constitué dans l’objectif de développer des solutions complémentaires à celles du guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » édité depuis 2016. Une quinzaine de réunions de travail et des expérimentations menées par le laboratoire Efectis - agréé en résistance & réaction au feu - ont permis d’obtenir un Essai LEPIR 2 (Local Expérimental Pour Incendie Réel à 2 niveaux) qualifiant, en décembre 2020. Une réglementation qui pousse les entreprises à se regrouper pour développer de nouvelles solutionsLa réglementation impose l’obtention d’une appréciation de laboratoire attestant de la non propagation du feu par les façades. Cette appréciation est liée à la réalisation d’un Essai LEPIR 2 dont le coût est estimé à 40 000 €. Un budget difficile à réunir pour des entreprises de la filière bois.Durant 3 ans, le “Groupe Feu” a ainsi rassemblé l’association Ingénierie Bois Construction (bureaux d’étude bois), l’organisation professionnelle UICB (Union des Industriels et Constructeurs Bois) et les entreprises Bouygues Construction (78), CMB (79), Construction Bois EMG (22), FP Bois (40), Groupe ISB (35), Lignalpes (74), Maître Cube (75), PIVETEAUBOIS (85), Protac (22), Siniat (84) Sivalbp (74) et Techniwood (75).Cette mutualisation des expertises et des moyens avait pour objectif d’élaborer une solution optimisée d’un “complexe” : l'ensemble du mur, composé de la structure, du parement extérieur/intérieur et de l’isolation, en structure et bardage bois. Cette dernière devait permettre d’obtenir une appréciation de laboratoire relative au comportement au feu d’un élément de façade selon le §5.3 de l’IT249 : 2010 et conforme à l’arrêté du 7 août 2019 du ministère de l’intérieur et du logement.Après une recherche des facteurs influençants par des essais petite échelle, de la modélisation numérique et un premier essai LEPIR 2 d’orientation réalisé en février 2020, le “Groupe Feu” a obtenu, en décembre dernier, un essai LEPIR 2 qualifiant sur la conception de façade.Les atouts de la solution développée par le “Groupe Feu” :Limitation du débord des déflecteurs à 50 mm maximumUtilisation du bardage bois avec un classement de réaction au feu minima D-s2-d0Affranchissement du dispositif d’obturation de la lame d’airMise en œuvre des isolants bio-sourcés avec un parement à minima Euroclasse DEmploi de plusieurs types de bardage, y compris en aspect claire-voie si pose horizontaleCette appréciation de laboratoire est nominative et donc réservée en exclusivité aux membres du groupe. La solution constitue une alternative aux propositions recensées dans le guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » et qui répondent à l’objectif de limiter la propagation du feu d’un niveau à l’autre d’un bâtiment ou de manière latérale.Yves-Marie Ligot, dirigeant d'un bureau d'études techniques spécialisé dans la construction bois et représentant de l’association IBC au sein du « Groupe Feu » est à l’origine du regroupement. Il revient sur les raisons qui ont conduit à cette démarche collaborative : « Les solutions référencées dans le guide sont efficaces techniquement mais difficiles à mettre en œuvre d’un point de vue opérationnel. Elles génèrent des coûts supplémentaires et compliquent la prescription. A titre d’exemple, l’installation de déflecteurs pour écarter la flamme de la façade augmente la dimension extérieure d’un bâtiment et le marque d’un point de vue esthétique. Le « Groupe feu » a permis de réunir des industriels, des concepteurs et des fabricants afin de trouver une solution « universelle ». Cette dernière permet de mettre en valeur le matériau bois en bardage et doit désormais être appliquée dans le cadre de projets concrets. Les retours d’expériences des différents participants permettront de procéder, au besoin, à des ajustements. Tous les acteurs qui ont pris part à cette démarche ont confirmé leur satisfaction. En fonction des évolutions règlementaires, le groupe pourrait ainsi être réactivé dans la perspective de nouveaux projets collectifs.La solution développée permet désormais aux entreprises du groupe d’enrichir leur offre dédiée aux bâtiments de grande hauteur, à certains établissements recevant du public et aux bâtiments d’habitation de 3ème famille. Ces derniers représentent une part importante du marché pour les entreprises de construction de la filière bois.Bois HD : un rôle de structuration et de pilotageCréé en 2012 par l’école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés (Nantes), le centre d’ingénierie Bois HD accompagne chaque année 120 entreprises dans leurs projets de recherche, de développement et d’innovation. Ses activités sont réparties entre essais, innovation, ingénierie, modélisation et formation continue. L’objectif : stimuler la filière bois en contribuant à l’amélioration des produits et des process. Une démarche professionnelle récompensée par une augmentation de la portée et de la flexibilité de l’accréditation délivrée par le Comité français d'accréditation (Cofrac).Bois HD a été associé dès les prémices du projet afin d’en assurer le montage et la coordination.Amélie Roux, ingénieure R&D en charge du projet, détaille : “Nous sommes tout d’abord intervenus pour structurer le projet : établir le budget, mobiliser des participants, mettre en place un contrat de partenariat, organiser les échanges et déterminer les différentes phases. La réalisation d’un essai LEPIR 2 dans un laboratoire agréé nécessite la création d’une façade complète de deux niveaux - 7,10 m de hauteur par 5, 60 m de largeur - pour un coût d’environ 40 000 €. Grâce à la mutualisation des moyens, nous avons pu disposer d’un budget global de 100 000 € qui a permis d’engager les études, l’élaboration des prototypes, l’essai d’orientation et, finalement, l’essai qualifiant. Ce “Groupe feu” est un très bel exemple de collaboration au sein d’une filière bois qui monte en puissance, notamment dans la perspective des JO 2024.”Les différentes étapes du projet : septembre 2017 : lancement du groupe de travailfévrier 2018 – septembre 2018 : recherche de solutions, détermination des contraintes acceptables (surcoûts, aspect esthétique, pérennité des solutions…)octobre 2018 – mai 2019 : détermination et analyse des critères influençants (via simulation numérique par Efectis et réalisation d’un essai moyenne échelle type SBI chez Efectis - Belfast, en avril 2019),juin 2019 – janvier 2020 : conception du prototype de façadefévrier 2020 : réalisation de l’essai LEPIR 2 d’orientation chez Efectisavril 2020 – novembre 2020 : révision de la conception de la façade en fonction des résultats de l’essai d’orientationdécembre 2020 : Réalisation de l’essai LEPIR 2 qualifiant chez Efectis
Il y a 4 ans et 96 jours

Le biomimétisme, source d'inspiration pour les bétons et la ville du futur

Biomimétisme, béton et futur urbain Le concept du biomimétisme vise à s’inspirer de la nature et des organismes vivants en observant leur fonctionnement pour faire évoluer les technologies vers plus de sobriété, d’efficacité, d’économie de ressources, de respect de l’environnement et de la biodiversité. Le biomimétisme doit permettre d’exploiter la connaissance du vivant pour concevoir de nouveaux matériaux de construction et imaginer de nouvelles solutions architecturales et urbanistiques, en parfaite adéquation avec les attentes actuelles, les besoins des générations futures et les défis à relever dans les prochaines décennies. Incontournable en raison de ses performances physiques et de sa durabilité, le béton est un matériau de prédilection dans le domaine de la construction, sachant s’ajuster aux contraintes et exigences techniques, économiques et environnementales des concepteurs et constructeurs mais aussi des utilisateurs finaux des infrastructures. La ville est l’exemple idéal pour exploiter le concept du biomimétisme. Elle doit être aménagée comme un écosystème assurant des fonctions biologiques et offrir des services écosystémiques. Elle devra se développer et se densifier en harmonie avec la nature, offrir un cadre de vie agréable, produire son énergie, valoriser ses déchets, accueillir la biodiversité, purifier l’air et l’eau… Un concours récompensant la réflexion et l’inventivité des futurs ingénieurs En renouvelant, pour cette 7ème fois, leur concours d’idées auprès des écoles d’ingénieurs et des IUT Génie Civil, le SNBPE et CIMbéton réaffirment leur engagement pour la valorisation des bétons et l’optimisation des méthodes constructives tout en suscitant l’inventivité des futurs professionnels du secteur. Les candidats, par équipe de 2 à 6 élèves, sont invités à concevoir leur dossier autour d’une double réflexion, au choix : dresser un panorama d’innovations exploitant la logique de biomimétisme pour concevoir des projets architecturaux et urbanistiques à base de béton mettant en symbiose l’humain et la nature ; imaginer des méthodes de construction et des solutions en béton innovantes, vertueuses et réalistes basées sur le biomimétisme qui pourraient être développées au cours des prochaines décennies pour créer la ville du futur.Les projets pourront couvrir aussi bien la construction, neuve que la maintenance, la réparation ou la restructuration d’ouvrages en béton. Le jury, composé de professionnels adhérents au SNBPE et de CIMbéton, ainsi que de représentants de l’enseignement du Génie Civil, s’attachera à noter l’inventivité des candidats, leur capacité à établir un projet qualitatif répondant à un socle technique réaliste, innovant et environnemental, tout en mettant en lumière la dimension universelle du béton dans une logique du mariage béton et biomimétisme. A l’issue des délibérations du jury, deux équipes lauréates seront désignées, l’une dans la catégorie IUT Génie Civil, l’autre pour les écoles d’ingénieurs. La clôture de remise des dossiers est fixée au 3 septembre 2021 pour une remise des Trophées prévue fin septembre lors du Colloque Le Pont, lieu de rencontre incontournable du secteur Génie Civil… sous réserve de conditions sanitaires ! Au-delà d’une gratification de 1 500 euros, les lauréats bénéficieront d’une visibilité auprès de plus de 300 professionnels attendus au colloque et via la presse spécialisée. Calendrier 2021*L’édition 2021 du concours SNBPE / CIMbéton se déroulera suivant ce calendrier : Mars 2021 : lancement et appel à candidature 3 septembre 2021 : Clôture des dossiers 10 septembre 2021 : annonce des résultats 28/29 septembre 2021* : remise des trophées aux lauréats à l’occasion du Colloque Le Pont (Toulouse) * Sous réserve des conditions sanitaires
Il y a 4 ans et 109 jours

RE2020, c’est pour le 1er janvier 2022

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du Logement, a réuni par visioconférence les principaux représentants du monde de la construction afin d’annoncer les dernières décisions concernant la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs. L’entrée en vigueur de la RE2020 sera finalement fixée au 1er janvier 2022, après une publication des textes d’ici la fin du premier semestre. Conservant un calendrier rapide de mise en œuvre, cette date laisse les quelques mois nécessaires à l’ensemble de la filière et notamment aux concepteurs et promoteurs pour mettre leurs projets à venir en conformité avec les nouvelles exigences. La mise en œuvre de la RE2020 sera par ailleurs l’occasion de simplifier les formalités administratives au moment du dépôt du permis de construire. De la même manière et afin d’assurer que la trajectoire fixée par la RE2020 permet aux innovations et développements industriels nécessaires de se déployer à temps, les autres jalons prévus par la RE2020 sont décalés d’un an (les dates de 2024, 2027 et 2030 devenant 2025, 2028 et 2031). Les ministres ont pu, lors des annonces du 24 novembre dernier, souligner la place croissante que seront amenés à prendre le bois et les matériaux biosourcés dans le futur de la construction. Emmanuelle Wargon a cependant tenu à souligner devant les acteurs réunis ce jour que la réglementation repose sur une exigence de résultat et non de moyens, permettra de faire place à la diversité des modes constructifs et favorisera la mixité des matériaux. Au-delà de l’usage de matériaux qui stockent le carbone (bois et biosourcés), cette nouvelle réglementation encouragera le recours aux matériaux géosourcés (comme la pierre de taille ou la terre crue) et aux matériaux plus usuels (brique et béton notamment) qui se seront décarbonnés, ainsi que l’introduction de davantage de mixité des matériaux. Emmanuelle Wargon a annoncé également l’ouverture d’un Appel à manifestations d’intérêt (AMI) dédié à la mixité des matériaux, financé par le Programme d’investissements d’avenir (PIA 4).   Tableau : les émissions liées à l’utilisation d’énergie lors de la phase «chantier» seront prises en compte avec des seuils qui globaliseront l’Ic_composants et les émissions de la phase chantier.  
Il y a 4 ans et 110 jours

Le gouvernement annonce un report de 6 mois de la RE2020 et détaille les conditions d'entrée en vigueur

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du Logement, a réuni par visioconférence ce jeudi 18 février les principaux représentants du monde de la construction afin d'annoncer les dernières décisions concernant la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs, la RE2020.Après l'annonce des principales orientations par Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon le 24 novembre dernier, ces dernières décisions viennent clore une phase de consultation riche et intense, au cours de laquelle le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) a rendu un avis et ses recommandations. Les ministres remercient l'ensemble des acteurs pour leurs contributions, qui ont permis de procéder à plusieurs ajustements du projet de réglementation afin d'en assurer sa mise en œuvre et son succès, tout en conservant son ambition initiale.En particulier, l'entrée en vigueur de la RE2020 sera finalement fixée au 1er janvier 2022, après une publication des textes d'ici la fin du premier semestre. Conservant un calendrier rapide de mise en œuvre, cette date laisse les quelques mois nécessaires à l'ensemble de la filière et notamment aux concepteurs et promoteurs pour mettre leurs projets à venir en conformité avec les nouvelles exigences. La mise en œuvre de la RE2020 sera par ailleurs l'occasion de simplifier les formalités administratives au moment du dépôt du permis de construire.De la même manière et afin d'assurer que la trajectoire fixée par la RE2020 permet aux innovations et développements industriels nécessaires de se déployer à temps, les autres jalons prévus par la RE2020 sont décalés d'un an (les dates de 2024, 2027 et 2030 devenant 2025, 2028 et 2031).Globalement, les exigences fixées par la RE2020, reflet des orientations du Gouvernement pour la transition écologique dans le secteur du bâtiment, demeurent inchangées, qu'il s'agisse de sobriété énergétique, de sortie des énergies fossiles, d'amélioration du confort d'été ou de décarbonation de la construction tout le long du cycle de vie. La concertation a permis de procéder à plusieurs ajustements.En matière d'énergiePour ménager la transition prévue à l'entrée en vigueur, des permis de construire pour des maisons individuelles chauffées au gaz pourront encore être obtenus jusqu'à fin 2023 lorsqu'un permis d'aménager prévoyant une desserte en gaz a déjà été délivré. Un régime spécifique sera également prévu pour encourager le développement des réseaux de chaleur, qui constitue un enjeu stratégique de la politique nationale de décarbonation du chauffage des bâtiments.En parallèle, la réflexion sur des mécanismes spécifiques de développement du biométhane pour les projets de construction se poursuivra.En matière de constructionLes ministres ont pu, lors des annonces du 24 novembre dernier, souligner la place croissante que seront amenés à prendre le bois et les matériaux biosourcés dans le futur de la construction. Emmanuelle Wargon a cependant tenu à souligner devant les acteurs réunis ce jour que la réglementation repose sur une exigence de résultat et non de moyens, permettra de faire place à la diversité des modes constructifs et favorisera la mixité des matériaux. Au-delà de l'usage de matériaux qui stockent le carbone (bois et biosourcés), cette nouvelle réglementation encouragera le recours aux matériaux géosourcés (comme la pierre de taille ou la terre crue) et aux matériaux plus usuels (brique et béton notamment) qui se seront décarbonnés, ainsi que l'introduction de davantage de mixité des matériaux.A cet égard, des ajustements concernant les seuils de l'impact carbone de la construction ont été présentés, qui, tout en conservant une pleine cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone, permettent d'assurer qu'à l'horizon 2031 (dernier jalon fixé par la RE2020), des modes constructifs variés auront leur place et que, sous réserve de leurs engagements de décarbonation, tous les matériaux continueront d'être utilisés, selon leurs atouts respectifs.Des travaux de normalisation au niveau français et européen seront par ailleurs engagés sur la méthode d' « analyse en cycle de vie dynamique » retenue pour la réglementation pour décompter les émissions carbone tout au long de la durée de vie du bâtiment et prendre en compte le stockage temporaire du carbone.Afin d'accompagner la trajectoire ambitieuse que fixe la RE2020 et d'encourager l'innovation constructive, Emmanuelle Wargon annonce également l'ouverture d'un Appel à manifestations d'intérêt (AMI) dédié à la mixité des matériaux, financé par le Programme d'investissements d'avenir (PIA 4).Enfin, la réunion avec les parties prenantes a également été l'occasion d'échanger sur les enjeux d'industrialisation des processus et modes constructifs et des questions de compétitivité de la filière, à partir de la présentation par Robin Rivaton et Bernard Michel de leur rapport le sujet.Les professionnels du bâtiment vigilantsPour la FFB, les derniers arbitrages du gouvernement sur la règlementation environnementale 2020 (RE2020) vont dans le bon sens.De fait, affichant des ambitions qui restent très élevées, cette règlementation viendra renforcer la qualité environnementale des logements neufs et incitera les filières à innover. Elle constitue toutefois un pari sur l’avenir : certaines exigences à horizon 2028 / 2031 restent inatteignables avec les technologies actuelles et nécessitent de fortes évolutions de tous les métiers du bâtiment et dans l’industrie.Devant cette incertitude, la FFB se félicite de la mise en place d’une clause de revoyure « au fil de l’eau ». Elle permettra, en fonction des retours terrain recensés dans un observatoire ad hoc, d’adapter les exigences, à la hausse comme à la baisse.En revanche, la FFB regrette la stigmatisation du gaz et souhaite que les travaux pour la prise en compte du gaz vert se poursuivent.Pour Olivier Salleron, président de la FFB,« Dans sa nouvelle version, la RE2020 reste très ambitieuse et la FFB se félicite que la clause de revoyure permette, dans les prochaines années, d’adapter les exigences 2028 et 2031 à l’aune du retour d’expérience. Nous allons nous engager pour relever le challenge. Il faudra toutefois s’assurer de mesures d’accompagnement suffisantes pour permettre à nos clients de supporter les surcoûts associés à cette nouvelle marche et à nos entreprises de se structurer, se former et s’équiper en conséquence. »Historique de la réglementation thermique (RT)La première réglementation thermique a vu le jour en 1974, à la suite du choc pétrolier, avec pour objectif de fixer des limites de consommation énergétique pour les bâtiments résidentiels neufs. Au rythme d'environ une par décennie, les réglementations thermiques se sont succédé jusqu'à la réglementation thermique 2012 (RT2012), en application depuis le 1er janvier 2013 et aujourd'hui toujours en vigueur. Ces réglementations sont devenues plus exigeantes avec le temps et ont couvert des champs de plus en plus vastes. Chauffage, surface vitrée, ventilation ou encore isolation, elles ont néanmoins toujours gardé pour objectif quasi exclusif de réduire les consommations énergétiques. En signant l'Accord de Paris en 2015, la France a pris un engagement important dans la lutte contre le changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer et l'effort se répartir parmi les différents secteurs. Cette ambition a été réaffirmée dans la loi énergie-climat qui prévoit d'atteindre la neutralité carbone en 2050. C'est un défi pour l'ensemble des secteurs et notamment celui du bâtiment, qui, représente plus de 25 % des émissions nationales en 2019, (en 2e position après les transports). Aussi, l'État, avec l'aide des acteurs du secteur, a lancé un projet inédit pour prendre en compte dans la réglementation non seulement les consommations d'énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction du bâtiment : la réglementation environnementale 2020 (RE2020). Cette nouvelle réglementation, qui viendra remplacer la RT2012, émerge de la volonté de l'État et du dialogue avec les acteurs qui ont décidé d'agir collectivement pour réduire les émissions du bâtiment. La RT2012 s'était grandement inspirée d'une expérimentation qui l'a précédée, à travers le label bâtiment basse consommation (BBC). De la même manière, l'État a lancé en 2017 l'expérimentation E+/C-, pour caractériser les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone, servant ainsi de point de départ pour élaborer la RE2020.Pour la première fois, les acteurs de la construction ont pu travailler sur un indicateur carbone en cycle de vie, ce qui a permis de calibrer la réglementation environnementale. La RE2020 est désormais prête pour entrer en vigueur au 1er janvier 2022.
Il y a 4 ans et 111 jours

L’UFL met à jour son guide d’achat des grues mobiles

L’UFL met régulièrement à jour son guide d’achat des grues mobiles. [©UFL] L’Union française du levage (UFL) est un organisme engagé depuis ses débuts dans la promotion des solutions conformes à la réglementation routière. Pour cela, l’UFL met en œuvre régulièrement une analyse comparative des grues mobiles disponibles sur le marché. Les équipes de l’UFL se servent de la documentation fournie par les concepteurs. Le premier guide d’achat est sorti en 2019. Son actualisation permet aux professionnels du secteur du levage d’être au courant des dernières nouveautés ou innovations. Le nouveau guide propose une liste des grues selon plusieurs critères : la longueur de la flèche, le poids total, la configuration pneumatique, ainsi que les équipements possibles à embarquer. Un guide des grues mobiles pour les professionnels du levage « Ce guide d’achat, ainsi que le précédent, démontrent que les constructeurs fabriquent des matériels permettant de rouler conformément à la règlementions routière. Les professionnels du levage n’ont plus d’excuses et pas le choix. Ils doivent circuler en conformité avec la réglementation. Il n’y a ainsi que des avantages pour nos prestations et pour garantir toute atteinte à la responsabilité de nos chefs d’entreprise »,déclare Michel Licausi, président de l’UFL. Le travail des équipes pour réaliser ce guide n’est pas exhaustif. En effet, les options proposées par les constructeurs sont nombreuses. Le guide d’achat recense les matériels les plus courants et les plus utilisés sur le marché. Ce document a aussi un deuxième rôle, qui est de sensibiliser les professionnels aux réglementations en vigueur. Les équipes de l’UFL souhaitent rétablir une concurrence loyale pour le secteur du levage.   Charline David 
Il y a 4 ans et 112 jours

Réinventer Paris 3, j’y pense, je baille et puis j’oublie

Parmi les initiatives pour résorber la crise de l’habitat, voici Réinventer Paris 3, qui « s’attaque » vaillamment aux bureaux vacants de la capitale pour les convertir en logements. Depuis le 9 février 2021 en effet, les propriétaires, concepteurs et architectes sont invités à « imaginer à quoi ressembleront les habitations de demain grâce aux locaux vides d’aujourd’hui ». […] L’article Réinventer Paris 3, j’y pense, je baille et puis j’oublie est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 112 jours

TraceParts & BIM&CO proposent aux fabricants la création et la publication unifiées des données CAO & BIM

Les fabricants pourront dorénavant publier sur la plateforme TraceParts, directement depuis les outils développés par BIM&CO, sans coûts supplémentaires.   Saint-Romain, France – le 10 février 2021 Les fabricants de la construction doivent aujourd’hui fournir de nombreuses données aux différents métiers du BTP. La multitude de formats géométriques et de données produits demandée rendent la phase de création et de maintenabilité de ces éléments complexes. Pour faire face à ces besoins, les processus sont souvent dupliqués et engendrent alors des coûts de gestion de projets et de services supplémentaires. Les délais de mise sur le marché des données produits se voient rallongés et il devient difficile de les maintenir dans le temps. C’est pour répondre à ces difficultés que TraceParts et BIM&CO ont choisi d’unir leurs forces dans le but de rendre cette transition plus facile pour leurs clients actuels et à venir. Ce partenariat TraceParts/BIM&CO permet en effet aux fabricants qui le souhaitent de faire modéliser leurs produits et de les diffuser dans une multitude de formats BIM et CAO (STEP, SOLIDWORKS, CATIA, AutoCAD 3D, Revit, Inventor…) en s’appuyant sur un processus unique et en bénéficiant d’une visibilité accrue. Les objets CAO sont automatiquement transformés à partir des données BIM et publiés sur la plateforme de contenu CAO TraceParts. Cela permet au fabricant d’avoir une plus grande diffusion de ses produits, mais aussi de réduire les coûts de création et de maintenance de ses données dans le temps. Un concept qui séduit déjà puisque de nombreux fabricants étaient en attente d’une solution qui leur permette de gérer plus aisément l’ensemble de leurs données à partir d’un seul et unique outil. Le fabricant de solutions HVAC France Air voit en cette solution un réel gain de productivité. Juliette FORTE, Expert Support Technique, précise :  « Il nous est déjà arrivé d’être confrontés à un litige sur un chantier, en raison d’une référence obsolète du modèle CAO utilisé par le client. Cette expérience nous a prouvé à quel point la mise à jour régulière de nos fichiers était cruciale. La solution de gestion de contenu proposée par BIM&CO se révèle être un véritable PIM pour notre quotidien et permet à nos équipes d’être plus efficaces sur la qualité des données tout en simplifiant le workflow de diffusion ! »   Antoine PIGEON, Directeur Commercial de TraceParts commente : « En publiant leurs catalogues depuis les outils BIM&CO, les fabricants ont également la possibilité de les rendre disponibles sur TraceParts.com, dans plus de 60 formats. Ils profitent par la même occasion de nos 30 ans d’expérience et d’une diffusion auprès d’une audience de plus de 29 millions d’ingénieurs et de concepteurs sur TraceParts et son réseau de sites partenaires TraceParts Publishing Network – c’est-à-dire autant de prescripteurs potentiels ! ». Les outils d’analyse et de statistique fournis par TraceParts et BIM&CO permettent en effet aux fabricants d’analyser les performances de leurs catalogues BIM ou CAO, mais également d’accéder aux profils des ingénieurs et concepteurs. Un moyen malin pour eux d’étendre le nombre de leurs prospects, d’identifier de nouveaux prescripteurs, ainsi que des pays prometteurs en matière de ventes. La diffusion des produits sur TraceParts et leur analyse statistique sous forme de rapport sera gratuite. Cependant la mise à disposition des données utilisateurs sera elle soumise à un abonnement annuel. Baptiste MULLIE, CEO de BIM&CO complète : « Les solutions de gestion de contenu BIM&CO permettent de convertir les modèles BIM en CA0 à la volée, et ce, en toute facilité, puisque le processus sera complètement transparent. Les fabricants pourront centraliser leur bibliothèque et structurer la publication digitale de l’ensemble de leurs produits au sein d’un seul et même workflow. Au-delà de l’aspect pratique, cette solution simplifiée représente un gain de temps, mais surtout d’argent puisque la diffusion sur TraceParts.com est totalement gratuite pour nos clients actuels et futurs ! » Pour en savoir plus sur les modalités de diffusion de catalogues CAO & BIM rendez-vous sur TraceParts.com ou bimandco.com.     À propos de TraceParts TraceParts est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de contenu numérique 3D pour l’ingénierie. Appartenant au groupe Trace fondé en 1990, l’entreprise fournit de puissantes solutions web, telles que des bibliothèques de composants CAO, des catalogues électroniques et des configurateurs de produits. TraceParts propose des services de marketing numérique pour aider les fabricants de composants, les fournisseurs d’impression 3D, les éditeurs de logiciels et les fournisseurs de matériel informatique à promouvoir leurs produits et services et à générer des prospects B2B de grande qualité. Le portail TraceParts est accessible gratuitement à des millions d’utilisateurs CAO dans le monde entier. Il donne accès à des centaines de catalogues de fournisseurs et à plus de 100 millions de modèles CAO et fiches techniques qui répondent parfaitement aux besoins spécifiques des processus et des opérations de conception, d’achat, de fabrication et de maintenance.   À propos de BIM&CO – bimandco.com/fr – @bimandco BIM&CO évolue dans le monde de la digitalisation de la construction, en particulier dans le BIM, Building Information Modeling.   BIM&CO est un éditeur de logiciels SaaS qui propose aux acteurs de la construction et aux fabricants, des solutions de gestion et partage de leurs objets BIM. BIM&CO apporte un vrai gain opérationnel, en gérant l’ensemble des objets BIM constituant la maquette numérique, telle une base de données, et en assurant leur compatibilité avec les standards et logiciels du marché.   Son positionnement « au-delà des standards », s’appuie sur sa technologie d’harmonisation des données et permet aux clients de bénéficier pleinement de la valeur du BIM : réduire les erreurs, réaliser des calculs rapidement, connecter et documenter pour mieux exploiter, accélérer et automatiser les échanges avec les fournisseurs, ou encore mieux choisir les produits dont le projet a besoin.   BIM&CO est un acteur global, présent à Paris, Bologne, Madrid et en Asie. BIM&CO s’appuie sur son réseau de partenaires pour construire une communauté de spécialistes.   Contact Presse BIM&CO : press@bimandco.com
Il y a 4 ans et 117 jours

En Loire-Atlantique, le Prix « APERÇUS 2021 »

Le CAUE de Loire-Atlantique organise la 3ème édition du Prix « APERÇUS » visant à valoriser la création et l’innovation dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme et de l’aménagement en Loire-Atlantique. Les concepteurs et maîtres d’ouvrage du département sont invités à déposer leur candidature en ligne jusqu’au 15 avril 2021. Tous les deux ans, […] L’article En Loire-Atlantique, le Prix « APERÇUS 2021 » est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 120 jours

Découvrez les lauréats des Ajap 2020 (2/2)

RÉCOMPENSES. Dix-neuf jeunes professionnels - quinze architectes et quatre paysagistes concepteurs - ont été désignés lauréats des Ajap, les Albums de jeunes architectes et paysagistes. Découvrez dans cette deuxième série les dix lauréats restants, dont les quatre paysagistes.
Il y a 4 ans et 123 jours

Découvrez les lauréats des Ajap 2020 (1/2)

RÉCOMPENSES. Dix-neuf jeunes professionnels - quinze architectes et quatre paysagistes concepteurs - ont été désignés lauréats des Ajap, les Albums de jeunes architectes et paysagistes. Découvrez les neuf premiers d'entre eux.
Il y a 4 ans et 128 jours

Les AJAP 2020 dévoilés !

Le palmarès des AJAP 2020 vient enfin d’être dévoilé pour cette nouvelle session qui récompense les jeunes architectes et paysagistes concepteurs de moins de 35 ans et ayant réalisé un projet ou participé à un concours en France. Découvrez les candidats sélectionnés. Félicitation aux lauréats de la session 2020 des AJAP qui sont : Dans la catégorie Architectes : -A6A : Roberto DE UNA, Michel HARDOIN, Antoine RAGONNEAU – Bordeaux -Atelier BOTEKO : Léa CASTEIGT –...
Il y a 4 ans et 130 jours

Un ancien tribunal d’instance doté de deux systèmes de plafond Hunter Douglas Architectural

Ce sont les lames HeartFelt® et les panneaux de grille en chêne massif qui ont été choisis pour composer le plafond de ce bâtiment, lui conférant ainsi une allure nouvelle, en accord avec sa nouvelle fonction. Désormais, la « Old Court House » accueille en effet les bureaux de la distillerie familiale de scotch whisky William Grant & Sons.Une transformation spectaculaire, pour une nouvelle vieCe n’est que depuis 2019 que l’ancien tribunal de première instance de Richmond, un bâtiment contruit dans les années 1970, accueille les bureaux de l’entreprise William Grant & Sons. Connu sous le nom d'Old Court House, l’édifice avait en effet été acquis par le promoteur immobilier Exton Estates et le fond de pension British Airways pour son potentiel, avant d’être sujet à une rénovation et un réaménagement spectaculaires, puis d’être vendu en mai 2018 au distillateur familial de whisky écossais.D’une grande valeur architecturale, le tribunal d’instance avait été construit dans un style contemporain et moderniste. En charge du projet de rénovation, les architectes de l’agence ESA architecture ont permis à l’édifice de conserver une grande partie de son individualité et de son caractère. Et ce malgré les importants travaux de rénovation, qui ont depuis permis à la Old Court House de faire partie des bâtiments de la catégorie de A selon la classification britannique (les bâtiments neufs ou ayant subi une rénovation de qualité, présentant des finitions de haute qualité, des systèmes de pointe, une accessibilité exceptionnelle et une présence certaine sur le marché) et de bénéficier de la mention « excellent » de la certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method - méthode d’évaluation environnementale des bâtiments).Ainsi l’intérieur du bâtiment, de près de 3 350m2 de surface, est transformé : les architectes lui ont permis d’acquérir un design spectaculaire, plein d'élégance et de sophistication. Et pour trouver les plafonds architecturaux adéquats, le bureau d’architecture s’est tourné vers le fabricant Hunter Douglas Architectural.Deux systèmes Hunter Douglas Architectural, pour des plafonds performants et designCe sont donc deux des nombreux systèmes du fabricant qui ont été installés. Au total, Hunter Douglas Architectural a fourni 150 m2 de panneaux de grille en bois massif de chêne européen de 20 mm x 68 mm, ainsi que 250m2 de panneaux HeartFelt® dans différents tons de gris.Pour Justyna Rzeszotarska, Cheffe de projet chez ESA architecture, ce sont les attraits esthétique et la bonne acoustique de ces systèmes qui ont motivé ce choix. Au sujet du système multi-primé HeartFelt®, elle explique : « Les plafonds HeartFelt® ont ajouté de la chaleur à l'intérieur du bâtiment, tout en améliorant l'acoustique. Nous avons choisi quelques tons de gris, car ils s'harmonisent avec le reste de la palette de matériaux et créent ainsi une toile de fond pour les activités de bureau. » Les panneaux de feutre ont également été utilisés de manière inhabituelle dans certains lieux ouverts informels, dans lesquels les employés peuvent se réunir pour travailler en groupe ou se rendre s'ils ont besoin d'un espace privé. En effet, dans ces pièces, ils ont été installés de manière à créer un design circulaire spécifique. Justyna Rzeszotarska précise : « Ces formes circulaires ajoutentun élément original et permettent de réduire encore plus la réverbération.Panneaux HeartFelt® : différents types de pose, pour différentes ambiancesLes panneaux de grilles en bois massif, quant à eux, ont été installés dans les zones d’échange et le bar pour créer un espace élégant, en complétant le parquet en chêne massif. La Cheffe de projet ajoute : « Nous voulions des plafonds attrayants en bois massif dans les espaces dans lesquels les membres du personnel et leurs invités peuvent se retrouver, se détendre et assister à une présentation. » Les panneaux ont été installés avec un espace de 120 mm, un support acoustique noir et des spots incorporés, pour assurer un environnement confortable aux usagers. Un luminaire sur mesure suspendu en dessous du plafond accroche le regard, sa forme dynamique contrastant avec le rythme calme de la grille.Les panneaux de grille en chêne massif Hunter Douglas Architectural, dans l’espace bar de William Grant & sonsPour Juliette Halliday, Directrice des ventes Royaume-Uni chez Hunter Douglas Architectural, le choix des plafonds complète l'esthétique grandiose du bâtiment : « Il y a des caractéristiques de conception frappantes dans l'ensemble de l'ancien palais de justice ; HeartFelt® et les panneaux de grille en bois massif participent à cet aspect unique et complètent l’esthétique globale du bâtiment. Nous sommes heureux d'avoir joué notre rôle dans cette rénovation spectaculaire ».HeartFelt® et panneaux de grille en bois massif : exigence de durabilité et liberté de conceptionAvec la durabilité comme fil rouge, l’entreprise de produits architecturaux propose des solutions dont la fabrication est basée sur le principe Cradle to Cradle. Ainsi, les panneaux HeartFelt® sont fabriqués à partir de fibres de polyester thermoformées 100% recyclables, ce qui leur vaut le certificat C2C Bronze du Cradle to Cradle Products Innovation Institute. Quant aux panneaux de grille en bois massif, ils sont certifiés C2C Silver et le bois est issu de forêts gérées durablement (certifications FSC et PEFC). Des caractéristiques en accord avec la mention « excellent » de la certification BREEAM dont jouissent les nouveaux locaux de William Grant & sons, à Richmond.Côté design, la gamme de plafonds à grilles en bois massif de Hunter Douglas Architectural permet de concevoir des plafonds uniques. Elle est composée de plus de vingt essences différentes ; côté finitions, outre la laque transparente standard, il existe de nombreux teintures et coloris disponibles. De plus, architectes et concepteurs peuvent choisir leurs propres dimensions de grilles, et ajouter des luminaires, des aérations ou des haut-parleurs dans le plafond. Tous les panneaux sont ainsi fabriqués sur mesure hors site. Ainsi, la quantité de coupe nécessaire au stade de l'installation est minimisée et les coûts d'installation sont réduits. Les panneaux du système de plafond linéaire HeartFelt® permettent également de jouir d’une grande liberté de conception. Ils existent dans des longueurs allant jusqu'à 6 mètres et sont fixés par un système de support spécial qui permet également une utilisation en tant que revêtement mural. Ils sont disponibles dans une large gamme de tailles de panneaux, de largeurs de joints et de hauteurs de montage et dans dix teintes.Ces systèmes disposent également de divers avantages en matière de sécurité. Ainsi le bois massif, imprégné, permet d'atteindre une tenue au feu de classe B-s2, d0 conformément à la norme EN13501-1 ; dans certains cas, des classes plus élevées sont également disponibles sur demande. Le système de plafond linéaire modulaire en feutre, lui, est conforme aux réglementations relatives à l'utilisation dans des bâtiments non polluants et il répond à la norme européenne EN 15251 pour les intérieurs et à la certification incendie EN 13501 Classe B, S1, d0.
Il y a 4 ans et 133 jours

Sanijura : Colombine

Avec l’ensemble Colombine, Sanijura confirme sa belle réputation. Ici, la marque joue des contrastes, afin d’insuffler confort et finesse à la salle de bain. Un miroir vertical très contemporain se marie avec une élégante tablette en chêne massif, tandis que le plan de toilette en verre givré s’accorde avec une sous-table en chêne massif ajouré. Le tout est éclairé par deux suspensions bubble noires, créant une ambiance lumineuse agréable. Alliant belles matières et sens du confort, les concepteurs imaginent un équipement à la fois décoratif et fonctionnel.Robuste et chaleureux, le chêne massif est devenu indissociable de l’univers Sanijura qui en maîtrise toutes les déclinaisons. Colombine en est une nouvelle fois l’illustration, puisque cet ensemble fait la part belle à ce beau matériau. D'une longueur de 140 cm, le meuble vasque se distingue en effet par sa structure en chêne massif ajourée et graphique. L'intérieur du meuble est également rétroéclairé, pour laisser passer la lumière entre les traverses de la structure. Le meuble de bain aux formes graphiques se voit associé d’une table en verre givré noir, d'un miroir au cadre en bois laqué et d'une tablette en chêne massif. Minimaliste, l’ensemble Colombine apportera une touche de caractère à la salle de bain. Un ensemble en passe de devenir iconique. À propos de SanijuraConnue pour ses équipements de salle de bain, Sanijura développe depuis plus d’un siècle des produits d’exception en portant une attention particulière aux demandes les plus complexes de sa clientèle. C’est d’ailleurs en répondant à un appel d’offre pour des armoires à pharmacie en 1960 que Sanijura a inventé la première armoire de toilette française. La créativité de Sanijura s’est ensuite illustrée dans la création de meubles modulaires et clé en main.Le choix de la rédaction Associant design raffiné et qualités techniques, l’équipement de salle de bain Colombine apporte douceur et sensualité à cet espace intime. Une jolie prouesse que la rédaction de Muuuz salue en lui attribuant le Muuuz International Award 2020 de la catégorie « Équipement intérieur / Équipement du bain ».Pour en savoir plus, visitez le site de Sanijura. Visuels : © SanijuraLa rédaction  
Il y a 4 ans et 133 jours

eggersmann : Vancouver

eggersmann réalise toutes ses cuisines à la demande faisant du sur mesure son standard de fabrication. Cela lui permet de proposer une multitude de formes, de matières, de coloris et d’associations, faisant de chaque cuisine une pièce à vivre unique. Conçue ainsi, l’évolution du modèle de cuisine Vancouver allie design contemporain et technicité de l’équipement. Parmi les divers modèles réalisés par eggersmann, sa dernière évolution de Vancouver sort du lot grâce à sa sobriété qui dissimule une forte technicité, ses matériaux nobles combinés, son agencement réussi, ses multiples rangements et ses deux grands plans de travail fins et articulés.Les cuisines eggersmann offrent une multitude de formes, de matières et de possibilités, permettant ainsi de laisser libre cours à l’imagination de leurs concepteurs. Malgré la diversité des concepts réalisés, la collection Vancouver se caractérise par sa configuration sur mesure, son mobilier fonctionnel et sa modernité.Un espace convivial à la fois luxueux et intemporel, résolument haut de gamme.À propos d’eggersmannEntreprise familiale créée en 1908 spécialiste des cuisines haut de gamme, eggersmann fabrique actuellement des cuisines contemporaines pour une clientèle exigeante. L’entreprise allemande dispose d’un parc de machines des plus sophistiquées et précises, permettant de réaliser sur mesure des équipements remarquables. Avec ses 108 employés, le fabricant produit environ 5 000 cuisines par an. Forte de ses 30 adresses partenaires, la France et ses DOM-TOM représente pour eggersmann depuis l’année 2011 le premier marché européen à l’export.Le choix de la rédactionVancouver est une cuisine à la fois minimaliste et conviviale, ce qui lui vaut d’être lauréate du Muuuz International Award 2020 dans la catégorie « Équipement intérieur / Cuisine contemporaine ». Pour en savoir plus, visitez le site d’eggersmann. Visuels : © eggersmannLa rédaction
Il y a 4 ans et 137 jours

Accademia Full Body, la collection qui fait revivre la tradition des sols vénitiens antiques

Les six différentes variantes chromatiques, dont les noms rendent hommage aux grands peintres vénitiens du passé, se modulent sur des couleurs dans des gradations combinables entre elles, qui explorent les nuances du beige dans Canaletto et Tintoretto, les tonalités du gris dans Bellini et Tiepolo et les intensités des noirs dans Veronese et Tiziano. Disponible dans les formats traditionnels – 120x60, 60x60 cm et, à partir du printemps 2021, dans les dimensions 150x75, 75x75, 100x100 cm aussi –, la trame granulaire caractéristique d'Accademia Full Body camoufle le joint en permettant ainsi la création de surfaces à l'aspect continu et de grand impact. La collection est présentée dans deux finitions différentes: Levigato Lucidato, réfléchissante, qui s'apparente au terrazzo à la vénitienne d'origine pour un style plus classique et Soft, opaque, pour un look plus moderne. La texture d'Accademia Full Body est rendue unique et originale par le nouveau service exclusif sur demande qu'Ariostea met à la disposition des architectes et des concepteurs, qui peuvent recréer l'effet du terrazzo à la vénitienne en grès cérame en mélangeant des couleurs et des granulométries complètement personnalisées.Sur demande, Accademia Full Body peut être réalisée sur ACTIVE SURFACES, les plaques photocatalytiques avec un effet antibactérien et antiviral, antipollution, anti-odeur et autonettoyant.
Il y a 4 ans et 140 jours

Le club industriel Sekoya dévoile les lauréats du second appel à solutions lancé sur sa plateforme

Depuis la création de la plateforme, neuf partenaires représentatifs de l'ensemble de la chaîne de valeur de la construction ont rejoint l'initiative pour former le club industriel Sekoya afin d'apporter leur expertise en matière de carbone et favoriser la mise en œuvre de solutions décarbonées. Sont ainsi rassemblés plusieurs grands groupes majors dans leur secteur : Covivio, Gerflor, GRDF, Legrand, Saint-Gobain et Vicat ainsi que l'Union Sociale pour l'Habitat qui représente les organismes de logement social, le CSTB, principal centre de recherche et d'expertise du secteur et le CEEBIOS, le Centre d'études et d'expertises en biomimétisme, dernier entrant du club.Le premier appel à solutions, qui a récompensé 5 lauréats en janvier 2020, a permis d'initier une vingtaine de collaborations avec les partenaires du club : de l'étude de faisabilité à l'association des solutions à des réponses à appels d'offres ou à des projets. Le deuxième appel à solutions portait sur 2 thématiques : conception et construction bas carbone, usages et exploitation bas carbone. Durant les trois mois de candidature, 56 solutions ont été déposées sur la plateforme, en provenance de plusieurs pays, dont des pays hors Union européenne. Ce jeudi 17 décembre, les 10 start-ups pré-sélectionnées ont présenté leur innovation devant le jury. Les solutions se situent toutes à la jonction de plusieurs piliers du développement durable et jouent habilement de plusieurs des atouts suivants : énergies renouvelables en neuf comme en rénovation, matériaux de construction stockant du carbone, économie circulaire et écomobilités urbaines douces. Le club Sekoya a nommé 6 entreprises lauréates :ESITC CaenLe Pavé Coquillage est une solution innovante, pérenne et locale pour répondre à des préoccupations économiques et environnementales. La formulation du pavé drainant intègre des coproduits coquilliers marins dans sa composition, limitant par ailleurs l'utilisation de ressources naturelles.CarbonCureLa technologie de CarbonCure permet de minéraliser chimiquement les déchets de CO2 pendant le processus de fabrication du béton afin que celui-ci soit plus écologique et plus solide.www.carboncure.comNielsen conceptLe Mobilypod, un abri vélo sécurisé, connecté, multi-services répond à une des principales craintes usagers : la peur du vol. Ces abris sont réalisés à base de conteneurs maritimes recyclés, transformés par un atelier de réinsertion par le travail, et autonomes en énergie.www.nielsenconcept.comBluedigoBluedigo est une marketplace B2B de mobilier de bureau d'occasion et éco-responsable. La raison d'être de Bluedigo est d'aider les entreprises à créer des espaces de travail à impact positif.www.bluedigo.frCelsius EnergyCelsius Energy connecte les bâtiments neufs ou existants à l'énergie de leur sous-sol. Ils fournissent une chaleur bas carbone et une climatisation ou un rafraichissement naturel durable.www.celsiusenergy.comSasminimumSon produit, le Pavé, est un matériau qui se présente sous forme de plaques. Recyclé et recyclable, il est fabriqué localement à partir de déchets plastiques récupérés sur le territoire Français.www.sasminimum.comLe coup de cœur du jury est :AxibioPoint d'apport volontaire connecté dédié à la collecte de biodéchets. Doté d'un contrôle d'accès innovant alimenté par un panneau solaire, il permet l'enregistrement du poids déposé par les usagers. Les données restituées sur le web permettent l'animation cette nouvelle collecte sélective.www.axibio.frLes autres start-ups présentes et pré-sélectionnées étaient :Caeli EnergieCaeli Energie est spécialisée dans la conception et la fabrication de climatiseurs résidentiels à forte efficacité énergétique et faible impact environnemental.www.caeli-energie.comLanceyUn radiateur électrique avec stockage intégré et une batterie centralisée capable d'alimenter l'ensemble des appareils électriques de la maison et d'emmagasiner l'énergie produite par les panneaux solaires ainsi que l'énergie à faible teneur en carbone (éolienne et solaire) tirée du réseau national en période de faible demande.www.lancey.frUpcycleCette solution proposée aux acteurs du quartier est une solution clé en main de compostage des biodéchets. L'entreprise propose des animations, pré-collectes en point d'apport volontaire, collectes en remorque électrique, compostages électromécanique ainsi que la valorisation du compost dans les espaces vert ou l'agriculture urbaine.www.upcycle.orgPar ce deuxième appel à solutions, Sekoya répond à sa vocation d'identifier des solutions bas carbone et d'accompagner leurs concepteurs dans une mise en œuvre à grande échelle en leur permettant d'intégrer de futurs appels d'offres. Non exclusives, ces innovations œuvrent au service d'un développement durable partagé et favoriseront les interactions entre tous les acteurs du secteur.
Il y a 4 ans et 141 jours

L'alliance HQE-GBC édite les résultats du test HQE Performance Économie Circulaire

Inédit, ce test démontre notamment tout l'intérêt de la méthode multicritère d'analyse de cycle de vie (ACV) et du nouvel outil d'analyse des flux de matières (MFA).Un référentiel communEn janvier 2018, l'Alliance HQE-GBC publiait un cadre de définition de l'économie circulaire dans le bâtiment proposant 15 leviers (annexe), pour disposer d'un référentiel commun à tous les acteurs de la profession, des fabricants de produits aux concepteurs de bâtiments, maitres d'ouvrage et aménageurs.Pour en tester la pertinence et la robustesse scientifique, l'Alliance a lancé, en 2019, en partenariat avec Cerqual, Certivéa, le CSTB, EVEA, INIES et le soutien financier de l'ADEME, un test dans le cadre du programme d'innovation collaborative HQE Performance.Objectifs : identifier des indicateurs et tester de nouveaux outils favorisant l'intégration concrète de l'économie circulaire dans le bâtiment.Le Test HQE Performance Économie Circulaire a ainsi permis d'évaluer 23 projets : 7 bâtiments rénovés ou réhabilités et 16 bâtiments neufs. Il a été mené sur différentes typologies de bâtiments : 9 bureaux, 6 résidentiels collectifs, 5 tertiaires et 3 maisons individuelles.Des outils complémentairesLe test s'est articulé autour de différents outils complémentaires, dont certains couramment utilisés par les acteurs de la construction : les Profils économie circulaire des certificateurs, l'Analyse de Cycle de Vie (ACV) avec les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) et Profils Environnementaux Produits (PEP) issus de la Base INIES.À ceux-là, sont venus s'ajouter une comparaison des scénarios de fin de vie et l'analyse des flux de matières (MFA), permettant d'intégrer de nouveaux indicateurs, plus spécifiques de la démarche d'économie circulaire appliquée au bâtiment.Principales conclusionsLe Test HQE Performance Économie Circulaire montre, d'une part, qu'il est possible de disposer de véritables indicateurs de circularité des produits de construction et équipements, tant en construction neuve qu'en rénovation, sans effort supplémentaire par rapport à l'expérimentation E+C-.D'autre part, le test a validé la complémentarité de deux méthodes :La méthode multicritère de l'ACV, exprimant des indicateurs autres que celui du seul carbone, tels que l'épuisement des ressources, la nature et les impacts des déchets dangereux et non dangereux.La méthode MFA bâtiment, prenant en compte des indicateurs de quantités de matières secondaires valorisées en entrée et de matières secondaires valorisables en sortie (par le réemploi ou la réutilisation et le recyclage).Enfin, le test a également permis de mettre en exergue quelques pistes pour que le bâtiment s'inscrive dans une logique d'économie circulaire :Éviter les produits de construction et équipements superflus : comme pour l'énergie, la meilleure valorisation de matière est celle que nous ne produisons pas ; écoconcevoir, et mutualiser le plus possible en créant des synergies avec son milieu ;Utiliser le moins possible de matières premières rares (indicateurs ACV épuisement des ressources abiotiques non fossiles) ;Réemployer et réutiliser tout en garantissant une performance technique des produits de construction et équipements déjà présents sur les opérations ou à proximité (ACV en rénovation) ;Avoir une production faible de déchets (indicateurs ACV déchets non dangereux, dangereux et radioactifs) ;Valoriser un maximum les déchets produits (scénario de fin de vie) ;Avoir un maximum de matières secondaires en entrée et en sortie tout en veillant à l'équilibre des flux entre les entrées et les sorties (indicateurs MFA) ; avoir une intensité de transport d'approvisionnement (entrée) et vers les exutoires (sortie) la plus faible possible (indicateurs MFA).Un guide et les 23 fiches projets sont disponibles à cette adresse.Focus sur la méthode d'analyse des flux de matières (MFA)L'analyse des flux de matières (MFA) est une méthode quantitative qui permet de déterminer le flux de matière et d'énergie. Elle a été élaborée par le bureau d'études EVEA, en partenariat avec Cerqual, INIES et l'Alliance HQE-GBC.Elle vise à représenter schématiquement les flux de matières en reposant sur le principe de conservation de la matière développé par Lavoisier : la somme des ressources entrantes est égale à la somme des ressources sortantes.Le MFA permet de calculer les indicateurs de circularité sur la vie d'un bâtiment, en s'appuyant sur des indicateurs existants dans les FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) et PEP (Profil Environnemental Produit), facilement accessibles aux opérateurs.Outre l'analyse des flux entrants dans le bâtiment (produits de construction et équipements), ainsi que les flux sortants, il permet de définir les matières réemployées, réutilisées et recyclées en entrée et réemployables, réutilisables, recyclables en sortie (les matières secondaires). Le MFA propose également un garde-fou avec un indicateur d'intensité de transport pour définir s'il est pertinent de recycler la matière.Cadre de définition de l'économie circulaire dans le bâtiment : 15 leviers pour agirPour aider les acteurs du secteur du bâtiment et de l'immobilier à mieux appréhender l'économie circulaire et agir, l'Alliance HQE-GBC a publié « le cadre de définition de l'économie circulaire pour le bâtiment ». Ce document, fruit d'une co-construction interprofessionnelle forte et utilisable par tous, a été co-signé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, le Ministère de la cohésion des territoires, l'ADEME, le CSTB et l'Association OREE. Ce cadre de définition fait le lien avec celui de référence du bâtiment durable pour tous.
Il y a 4 ans et 147 jours

Stream Building : une structure mixte en bois/béton

Lauréat de l’Appel à Projets Urbains Innovants « Réinventer Paris », lancé par la Mairie de Paris en 2015, Stream Building est un projet manifeste adapté aux nouveaux modes de travail et de vie contemporains, développé par l’agence d’architecture PCA-STREAM, qui propose un programme évolutif offrant des espaces modulables et réversibles. Il est le fruit d’un travail de co-conception inédit engageant de nombreux acteurs publics et privés, aménageurs, investisseurs, concepteurs et associations de riverains. Situé au sein du quartier des Batignolles, le bâtiment s’insère dans un projet plus large, celui du Grand Paris. Conformément aux ambitions de l’appel à projets, la conception du Stream Building met en œuvre plusieurs innovations environnementales, à commencer par la construction d’une structure mixte en bois/béton. Il existera deux types de structure : – Jusqu’au R+5 : structure mixte avec charpente bois et plancher béton. Le noyau central sera réalisé en béton et toute la périphérie en poteaux poutres bois. – En R+6 et R+7 : plancher CLT en bois avec d’imposants panneaux de bois massif. Il s’agit d’un choix constructif bien maîtrisé par Spie batignolles Ile-de-France, qui est à l’origine de la construction du siège social de l’INPI réalisé entièrement en bois, entre autres opérations menées avec le même type de matériaux. Le bilan carbone très positif du bois comme élément structurant a été déterminant dans le choix des matériaux utilisés. Cette structure mixte bois/béton présente également l’avantage d’être plus rapidement exécutée qu’une construction tout béton. Le groupement s’appuie également sur la maquette numérique grâce à l’utilisation du BIM, que le groupe Spie batignolles déploie de plus en plus fréquemment concernant les opérations d’envergure. Pour valider tous les choix de matériaux et de décoration intérieure, les partenaires du groupement ont aménagé un témoin déporté à Meudon, comparable à une maison. Celui-ci accueille, sur une surface de 200 m², une zone de bureaux, un palier ascenseur, un sanitaire de bureaux, un espace tisanerie et une chambre d’hôtel de 25 m². Cette opération vise l’obtention des certifications suivantes pour la partie bureaux : – La certification « NF Bâtiments Tertiaires Démarche HQE » (Version Millésime 2015). Cette certification devrait être assortie d’un « Passeport » délivré par CERTIVEA au niveau « Exceptionnel HQE ». – La labellisation « EFFINERGIE + ». – La certification BREEAM International New Construction 2016 recherchée au niveau « Excellent » (score >70%). – La labellisation BBCA et E+ C-. Pour cette opération, Covivio accompagné des Assurances du Crédit Mutuel (co-investisseur) et Hines (co-promoteur), maîtres d’ouvrage, ont renouvelé leur confiance en Spie batignolles ile-de-france à la suite de plusieurs chantiers menés en étroit partenariat, engagé en tant que mandataire solidaire au sein d’un groupement d’entreprises.