Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour contraintes

(1457 résultats)
Il y a 2 ans et 140 jours

TERREAL lance une nouvelle tuile de tradition « Plate Origine » pour une rénovation authentique des toitures ancestrales

TERREAL, spécialiste des solutions innovantes en terre cuite pour l’enveloppe du bâtiment, enrichit sa gamme Vieilles Tuiles de Tradition avec le lancement de la tuile « Plate Origine ». Produite à l’usine des Mureaux dans les Yvelines à partir d’argiles géo-sourcées localement, cette nouvelle tuile a été développée pour répondre spécifiquement aux contraintes de la […]
Il y a 2 ans et 142 jours

KP1 et Trimble France renouvellent leur partenariat

« La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients », souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. [©KP1] L’industriel du béton KP1 et Trimble France, éditeur de logiciels, consolident leur contrat de partenariat stratégique signé en 2021. Et le prolongent ainsi jusqu’au 31 décembre 2027. Cette collaboration renouvelée confirme l’accélération de l’utilisation des nouvelles technologies de modélisation au sein des différentes activités de KP1 (dont sa filiale Bâtiments). Les solutions logicielles mises en œuvre, basées sur les modèles, tels que Tekla Structures et Trimble Connect, couvrent l’ensemble du processus de conception, d’ingénierie et d’exécution. Lire aussi : Trimble : Tekla passe en version 2022  Optimisation des process de production de KP1 Ces outils permettent de modéliser des systèmes préfabriqués complets, comprenant les éléments béton, leurs ouvertures et réservations, les armatures, les systèmes de levage, d’étaiement… Tout en intégrant les contraintes de fabrication et de chantier. Ils optimisent et rationalisent aussi les process de production de KP1, depuis la conception des modèles jusqu’à la fourniture des données pour les machines à commande numérique dans les unités de préfabrication. En passant par les informations nécessaires pour les achats et la facturation. Lire aussi : Gard : Des villas aux planchers chauffants/rafraîchissants pour KP1 et ThermAK  « La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients, souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. Nos deux équipes travaillent en étroite collaboration pour développer des fonctionnalités spécifiques aux process de KP1, à sa méthodologie et à ses produits. Les objectifs : gagner en performance industrielle à partir des plans transmis par nos bureaux d’études. Mais aussi faciliter la mise en œuvre et le suivi de chantier des entreprises grâce à des plans de qualité détaillés et explicites qui simplifieront leur compréhension. Ces solutions logicielles sont complètes assurant une parfaite liaison entre le bureau d’études, le site industriel et le client. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 146 jours

Éocène lance la construction du 1er programme de villas bois hors-site de la Métropole de Montpellier

De gauche à droite, Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, fondateurs d'EOCENE, et Eric PENSO, maire de la commune et Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à la Culture et Patrimoine historique - Photo : Antoine CAUPERT.Organisé en présence des élus de la Ville et de la Métropole, cet événement marque l’avènement d’une nouvelle ère dans la construction d’habitations individuelles groupées plus durables et qualitatives pour un coût maîtrisé.“A l’heure où les défis liés au développement durable et à l’accès au logement sont les plus grands, nous sommes heureux d’initier aujourd’hui la construction du premier ensemble de maisons bois hors-site en partenariat avec la Ville de Clapiers et la Métropole de Montpellier.” expliquent Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, associés et co-fondateurs de la société de promotion immobilière ÉOCÈNE. “Avec une première maison témoin déjà construite et 16 autres unités à venir, nous allons prouver que la démarche industrielle innovante d’ÉOCÈNE est capable de répondre efficacement à des cahiers des charges exigeants en termes de qualité, de maîtrise des prix et de respect de l’environnement”.Au cœur du futur écoquartier du Castelet à Clapiers, les 17 maisons individuelles ossature bois construites en usine répondront en effet aux contraintes particulièrement exigeantes de la nouvelle Réglementation Environnementale 2020. Elles seront assemblées en un temps record - 3 fois plus vite que la moyenne pour une livraison fin septembre 2023 - grâce au système constructif hors-site innovant PANOMUR® développé dans la région montpelliéraine depuis une dizaine d’années.La première villa de l'ensemble Mile Davis en cours de construction - Photo : Antoine CAUPERT.Un système constructif innovant, qualitatif et durableConçus à partir de matériaux biosourcés et locaux, comme l’ossature en bois français en circuit court, équipées de panneaux solaires et de bornes de recharges pour véhicules électriques, les villas Miles Davis sont construites à 80% dans l’usine ÉVOLUSUD située à Miramas (13). En plus de conditions de travail améliorées pour les professionnels du bâtiment à l’abri des caprices de la météo, cette approche industrielle offre de très nombreux avantages : optimisation des process, meilleure coordination du travail entre les corps de métiers, recyclage des chutes de matériaux, limitation des nuisances pour le voisinage. En complément du système constructif, un logiciel a été créé pour faciliter les échanges d’information entre professionnels du bâtiment (plan, bilan, études, notices descriptives, contrats d’assurance, fiches techniques…) et offrir une traçabilité totale sur les matériaux utilisés, l'empreinte carbone, les intervenants et leur historique d’interventions sur le chantier.Vue d'un lot de villas Miles Davis au coeur de l'écoquartier du Castelet (34). © EOCENEUn écoquartier vert et équipéUnique dans la région, l’ensemble de villas Miles Davis comprendra 17 maisons individuelles du T4 au T5 (de 90 à 140 m²) réparties en 3 îlots au cœur de l’écoquartier du Castelet (Clapiers) pour un prix de vente inférieur à celui du marché sur la commune (autour de 3.800 €/m²). “A ce jour 16 unités sur 17 ont déjà trouvé preneur !” soulignent les fondateurs d’ÉOCÈNE. En plus d’une grande aire de jeux pour enfants, de nombreux espaces verts ainsi que des jardins familiaux prévus sur ce nouvel espace de vie de 14 ha, les habitants des villas “Miles Davis” profiteront de la proximité de nombreux équipements collectifs préexistants (crèche, centre de loisirs municipal, école maternelle et élémentaire, collège...) et à partir de 2025 de la future ligne 5 de tramway.
Il y a 2 ans et 147 jours

Loi Energies renouvelables : les supermarchés veulent être aidés pour pouvoir s'adapter

Rassemblant l'ensemble des acteurs de la distribution (comme Carrefour, Decathlon, E. Leclerc, Intermarché, Ikea, Metro ou Picard) pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux, Perifem alerte sur les "conséquences économiques lourdes" de la loi ENR, qui a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Mais la fédération n'en conteste pas le fond.Dans le détail, elle note que "l'installation d'ombrières photovoltaïques" pourrait concerner "l'intégralité des places de stationnement pour les parkings de plus de 1.500 mètres carrés", contre 2.500 prévus dans le texte avant le débat parlementaire. Ce qui a pour conséquence d'élargir le dispositif à 21.000 magasins concernés par l'obligation."Les obligations sur les sites neufs sont aussi devenues plus exigeantes avec une obligation de couvrir 50% de la toiture en panneaux photovoltaïques d'ici 2027 (contre 30% précédemment), et ce de façon rétroactive pour l'ensemble des toitures existantes", dit encore Perifem.Selon les professionnels, ces mesures coûteront au secteur 2 d'euros chaque année, un montant qui, pour les plus petits, pourrait être rédhibitoire. Perifem demande donc "des mesures d'incitation", comme l'aide à l'emprunt, "un dispositif de suramortissement" ou encore "le recours à des certificats d'économie d'énergie".En outre, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques sur certains parkings de supermarchés "excéderont les besoins propres des sites", la production dépassant parfois "le seuil d'obligation d'achat", au-delà duquel "les conditions de vente des surplus d'énergie produites ne sont pas claires et difficiles à mettre en œuvre".Dernier point, la "mise en œuvre difficile de certains aspects de la loi" selon Perifem, qui évoque "des contraintes techniques s'appliquant aux parkings ou aux toitures" qui ne sont pas prises en compte. La fédération rappelle aussi que l'obligation de couverture des parkings doit "cohabiter avec les obligations de diversité et de végétalisation des parkings, mais aussi d'infiltration de l'eau dans les sols".La loi ENR entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.
Il y a 2 ans et 148 jours

Au-delà de leur régime de retraite, électriciens et gaziers craignent pour leur statut

Créé en 1946, au moment de la nationalisation des entreprises du secteur, ce statut permet à Olivier Guerin, 55 ans, d'envisager de partir à la retraite dans les deux ans après une carrière débutée à 18 ans, compte tenu de la pénibilité.Avec la réforme, l'échéance pourrait s'éloigner pour cet agent, "pur produit d'Enedis" et fils d'agent GDF.Aussi loin qu'il se souvienne, le statut et ses avantages, comme le tarif agent, "a toujours été sur la sellette", dit-il. "J'ai fait ma première manifestation sur les épaules de mon père, je devais avoir cinq ans". "Dès le départ, ce statut a été attaqué. Il a subi des attaques permanentes de la part notamment de politiques qui le trouvaient trop généreux", confirme à l'AFP Stéphane Sirot, historien spécialiste des syndicats et auteur du livre "Electriciens et gaziers en France; une histoire sociale, XIXe-XXIe siècles" (éditions Arbre bleu).Dans la ligne de mire notamment, ce fameux "tarif agent", qui permet de payer environ 10% de la facture d'énergie d'un particulier. Parmi les autres avantages, un système performant de couverture maladie et d'oeuvres sociales aidant les salariés.Le statut a aussi contribué à façonner une "identité commune" forte dans la branche, bien utile quand il faut mobiliser les agents après une tempête. Cela favorise l'action syndicale.Ces avantages permettent d'attirer et de fidéliser dans la profession qui a aussi ses servitudes, dit Stéphane Chérigié, secrétaire national de la CFE-Energie: "Quand on recrute un jeune cadre, on lui dit +tu seras peut-être un petit peu moins payé qu'ailleurs, mais tu as le tarif agent, tu as les activités sociales, le régime de retraite+, c'est un peu comme ça qu'on fait briller les yeux".Ensuite, par contre, le déroulement de carrière est "modéré et très lissé", autrement dit moins enviable que "dans d'autres grosses boîtes privées", dit-il.Marqué par 35 ans de système d'astreintes, Olivier Guerin se sent "broyé" physiquement, entre les heures à genoux devant les coffrets électriques et des interventions exigeantes physiquement en haut des pylônes, à toute heure du jour et de la nuit."Un arbre qui s'est couché sur la ligne, un véhicule qui est rentré dedans. En cinq minutes, on vous demande d'être réactif et de bouger pour partir sur l'intervention", explique Olivier Guerin."Panade énergétique"Ces contraintes sont à l'origine du statut, selon Stéphane Chérigié : "quand après guerre, on a nationalisé les industries d'électricité et de gaz, il fallait vraiment mettre le paquet sur ces industries-là, parce qu'il y avait besoin de reconstruire des réseaux électriques, pour qu'on puisse faire tourner l'industrie, etc..."La réforme du gouvernement met fin au régime spécial de retraite de l'énergie, mais officiellement ne touche pas au statut.Il n'empêche: cela "amènera à la destruction du statut des IEG (industries électriques et gazières) dans son ensemble ensuite", prédit Amélie Henri, secrétaire nationale CFE-Unsa énergies pour EDF, deuxième syndicat du secteur."D'ici cinq à dix ans, avec cette réforme, c'est la fin. Ils savent qu'ils vont casser notre statut, notre comité d'entreprise, et notre tarif particulier, c'est un jeu de dominos", dénonce aussi Frédéric Ben, délégué CGT Storengy.Sylvain Badinier, de la CFDT Chimie-énergie, pronostique la même cascade : "au bout de quatre ou cinq ans, assez rapidement, il va y avoir une partie importante des salariés qui ne sera plus au régime de retraites des IEG donc cela préfigure la négociation d'une nouvelle convention collective, comme à la SNCF".Pour l'historien Stéphane Sirot, le statut des IEG risque aussi de souffrir de la proportion croissante d'ingénieurs et de techniciens qualifiés dans les grandes entreprises du secteur. Les tâches autrefois dévolues aux ouvriers sont externalisées à des entreprises hors statut."Aujourd'hui, vu la panade énergétique dans laquelle on se trouve, il ne serait pas inintéressant de sauvegarder le service public de l'électricité et du gaz", conclut Stéphane Chérigié.
Il y a 2 ans et 149 jours

PLASTOR récompense les plus beaux chantiers en vitrification 2021

Comme chaque année, les professionnels du parquet, partenaires de Plastor, ont l’occasion de participer aux Trophées de la Vitrification. Cet évènement permet de distinguer des chantiers d’exception, en valorisant leur aspect technique et décoratif, mais également la qualité du travail et le savoir-faire des artisans participants. Les parquets des chantiers primés ont bénéficié d’une protection et des performances des produits et systèmes Plastor.Les lauréats primés pour cette 13ème édition sont :– 1er Prix : La mairie de Rosheim (67), réalisée par l’entreprise Seb le Parqueteur (67).– 2ème Prix : Le Café de la Tour à Ploërmel (56), réalisé par l’entreprise Essentiel Parquet (56).– 3ème Prix : L’école de Bischoffsheim (67), réalisée par l’entreprise Seb le Parqueteur (67). Plastor – Mairie de Rosheim 1er PRIX : MAIRIE DE ROSHEIM (67) – Entreprise Seb le Parqueteur (67) Sébastien Jariel – Dirigeant de l’entreprise« Après plus de 20 ans d’expérience dans la rénovation, le ponçage et la vitrification des parquets, en mars 2020 j’ai décidé de créer ma société Seb Le Parqueteur à Hersbach. Je prépare, pose, répare et rénove tous types de parquets, quelle que soit leur essence. J’interviens aussi bien chez les particuliers, les commerçants que dans des lieux collectifs. » « La mairie de Rosheim souhaitait réaliser des travaux de réhabilitation et de réaménagement. L’entreprise Menuiserie Hoffbeck et fils a répondu à l’appel d’offre et a été retenue pour participer au chantier. Le gérant de cette entreprise fait souvent appel à mes services et ce fut le cas pour ce chantier. J’ai travaillé en sous-traitance pour la rénovation du parquet en chêne à bâton rompu de la salle de réception et de la salle de mariage, d’une surface totale de 250 m2, ainsi que la salle du patrimoine de 30 m2 située au rez-de-chaussée.J’ai utilisé plusieurs grains pour les différentes phases de ponçage (40, 60, 80 et 120). Après avoir passé une couche de fond dur PRIM’SO Plastor, j’ai appliqué une première couche de vitrificateur PUR-T®3 DUO satiné incolore, conseillé par ma commerciale Plastor. J’ai procédé à un léger égrenage avant de passer la seconde couche.Je préfère cette finition car elle atténue les rayures et offre un aspect chaleureux au bois. De plus, ce vitrificateur en phase aqueuse est plus agréable à appliquer car il ne dégage pas d’odeur. Pour réaliser la finition, j’ai utilisé un rouleau de 50. Très pratique, il permet de gagner du temps sur de grandes surfaces. Je suis très satisfait du résultat obtenu.Avec Plastor, je suis sûr du résultat, je travaille avec eux depuis 2011. Je connais bien la qualité de leurs produits et les équipes Plastor sont à l’écoute et très réactives. Lorsque j’ai un doute, j’appelle sans hésiter ma commerciale ou le service technique. » Seb le Parqueteur134 Grande Rue – 67130 Hersbach – Tél : 06 42 00 69 09 – www.sebleparqueteur.fr Plastor – Café de la Tour à Ploërmel 2ème PRIX : CAFÉ DE LA TOUR À PLOËMEL (56) – Entreprise Essentiel Parquet (56)Christophe CHESNAIS – Dirigeant de l’entreprise« En 2019, j’ai créé mon entreprise Essentiel Parquet à Néant-sur-Yvel. Nous sommes spécialisés dans le ponçage et la rénovation de parquets, d’escaliers… pour les particuliers, les professionnels et les collectivités. » « Le propriétaire du restaurant Le Café de la Tour, situé au cœur du centre-ville de Ploërmel, a fait de nombreux travaux de rénovation et d’aménagement et c’est par le bouche-à-oreille qu’il a fait appel à nos services. Il souhaitait rénover le parquet en châtaignier présent au rez-de-chaussée et à l’étage, dans la salle de restauration, ce qui représentait 160 m2 de surface.Pour redonner une nouvelle jeunesse au parquet, j’ai entièrement poncé les surfaces avant d’appliquer une couche de fond dur PRIM’SO Plastor. J’ai ensuite passé 2 couches de vitrificateur PUR-T®3 DUO satiné incolore. Cette finition satinée permet de faire ressortir le veinage naturel du bois.Pendant ma formation au métier du bois, j’ai utilisé les produits Plastor. Lorsque j’ai lancé mon activité, j’ai donc continué à travailler avec la marque. Je connais bien les produits, leur qualité et le résultat que l’on peut obtenir. De plus, j’ai un très bon relationnel avec mon commercial. Il est toujours de très bons conseils et réactif pour répondre à mes besoins. Lorsque je passe une commande, elle est traitée dans les meilleurs délais. » ESSENTIEL PARQUET27 Grande Touche – 56430 Néant-sur-Yvel – Tél : 06 43 35 10 12 – www.e-parquet.fr Plastor – Ecole de Bischoffsheim 3ème PRIX : ÉCOLE DE BISCHOFFSHEIM (67) – Entreprise Seb le Parqueteur (67)Sébastien Jariel – Dirigeant de l’entreprise « L’école de Bischoffsheim a été récemment rénovée. Une extension a été créée pour relier les 2 bâtiments principaux. J’ai réalisé la pose et la vitrification du parquet sur chant en chêne dans 8 salles (4 salles dans chaque bâtiment).Le parquet était tout neuf. Les travaux ont été effectués en 2 phases avec une surface de 250 m2 puis une autre de 350 m2. Pendant la première phase, j’ai cohabité avec le carreleur et le peintre, également présents sur le chantier.Pour le parquet sur chant, les lames étaient assemblées et scotchées en format standard en usine. J’ai commencé par un ponçage très fort avec du grain 40 en diagonale pour enlever les désaffleurs des lames de parquet afin d’obtenir une surface lisse. Les ponçages suivants ont été réalisés dans le sens du bois avec du grain 60 et 80, puis les bords ont été faits avec du grain 80. J’ai utilisé du liant de rebouchage Plastor, mélangé à de la sciure de bois très fine obtenue lors du ponçage au grain 80, pour reboucher les imperfections et les interstices entre les lames. Un léger égrenage au grain 80 a été nécessaire avant l’application de la couche de fond dur Prim’So Plastor.Pour l’application de la première couche de vitrificateur PUR-T®3 DUO satinée incolore, j’ai utilisé un rouleau de 50, très pratique pour vitrifier de grandes surfaces et il fallait que le chantier avance vite.Entre 2 couches de vitrification, j’ai légèrement égrené la surface pour enlever les impuretés et les fibres de bois relevées. Je voulais une surface parfaitement propre. Ensuite, j’ai passé une seconde couche pour obtenir une surface lisse et une finition parfaite. » Seb le Parqueteur134 Grande Rue – 67130 Hersbach – Tél : 06 42 00 69 09 – www.sebleparqueteur.fr Les produits PLASTOR utilisés par les lauréats Liant de rebouchage Le liant de rebouchage est une résine synthétique à mélanger à la sciure de ponçage, la plus fine possible. Il est destiné au rebouchage des joints et des imperfections du bois. Il convient également pour le surfaçage des parquets en bois sur chant, bois de bout, parquets en lames ou en panneaux, quelle que soit l’essence. Il est compatible avec toutes les teintes et finitions de la gamme Plastor. Fond dur PRIM’SO Doté d’un haut pouvoir pénétrant qui lui permet de former une base d’accrochage idéale pour la finition, le fond dur universel PRIM’SO est compatible avec tous les vitrificateurs Plastor (en phase aqueuse et en phase solvant). Sa fonction bouche-pores neutralise les anti-oxydants pour assurer le parfait séchage de tous les vitrificateurs parquet.D’un grand confort d’utilisation, PRIM’SO sèche rapidement et est sans odeur gênante. Par ailleurs, il donne une légère couleur miel au parquet et convient pour tous types d’essences, aussi bien sur bois neufs que sur bois anciens. Vitrificateur PUR-T®3 DUO Le PUR-T®3 DUO Plastor est un vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour les pièces à fortes contraintes et lieux publics. Constitué d’un mélange 90/10, il est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il permet de conserver la tonalité claire des bois lorsqu’il est utilisé directement sur bois brut. Il est parfaitement adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences.Enfin, il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant.
Il y a 2 ans et 151 jours

Landes : Etchart reconstruit le barrage de la Nasse

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les premiers coulages de béton ont été effectués en janvier dernier, afin de reconstruire le barrage de la Nasse, à Léon. [©Cemex] Près du village de Léon, le barrage et la passerelle pédestre de la Nasse font peau neuve. Situés au milieu de la réserve naturelle du courant d’Huchet, ces deux édifices jouent un rôle essentiel. L’un régule le niveau de l’eau de la rivière, l’autre permet son franchissement. Construits en 1983, ces ouvrages étaient plus que vétustes. Réalisé en 2017, un diagnostic a mis en évidence des problèmes concernant la structure et son mode de fonctionnement. Un chantier débuté en octobre 2022 Le chantier de reconstruction a débuté en octobre 2022. Il est réalisé par le groupement composé d’Etchart Génie civil et maritime, de Montieux TP, d’Eviaa Marine et d’ID Verde. « Les travaux en rivière et de génie civil ont consisté à la création d’un nouveau barrage et de trois contre-seuils en palplanches, déclare Antoine Philippo, conducteurs de projets chez Etchart. Le génie civil du barrage est ensuite effectué en 2 phases, via des caissons de palplanches réalisés par les équipes de FFT Fondations. Ceci, afin de permettre à nos équipes de travailler dans la rivière et au sec. Elle fait office de fondation profonde à l’ouvrage béton. » Les radiers et les voiles sont coulés avec un béton CXB Génie Civil C30/37 XF1, formulé par Cemex. De quoi répondre aux contraintes de résistances et de classes d’exposition du barrage. A eux seuls, les radiers ont englouti 100 m3 de béton, mis en œuvre à l’aide d’une grue autoportée et avec une pompe à béton munie d’une flèche de 36 m. Lire aussi : Duhalde, “Notre partenariat avec Materrup va dans le bon sens” En ce qui concerne le génie civil, un clapet hydraulique sera installé, afin de réguler le niveau d’eau de l’étang. L’ensemble des seuils sera habillé d’un bardage bois, afin de s’intégrer au mieux dans l’environnement naturel. Des travaux qui doivent s’achever avant la période estivale. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 152 jours

La reconversion de bureaux en logements devrait rester limitée, selon la Banque de France

ETUDE. Un document de huit pages de l'institution décrypte la tendance de ces transformations de biens immobiliers. Les contraintes économiques et administratives pourraient peser sur ce genre de programmes.
Il y a 2 ans et 161 jours

Les marchés immobiliers français : bilan et perspectives

Knight Frank dresse le bilan des marchés en 2022 et livre quelques perspectives pour 2023.Bureaux en Ile-de-France : reprise à deux vitessesHausse de 16% de la demande placéeL’année 2022 s’est achevée sur une note positive avec 616.000 m² de bureaux loués ou vendus aux utilisateurs au 4e trimestre soit une hausse de 26% par rapport au trimestre précédent.Pour Guillaume Raquillet, directeur de l’agence Bureaux chez Knight Frank France : «Ce volume porte à 2,19 millions les m² de bureaux commercialisés en 2022, un résultat supérieur de 16% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. Au nombre de 62 en 2022 contre 56 en 2021 et 22 en 2020, les prises à bail de bureaux de plus de 5.000 m² ont directement contribué à la belle performance du marché francilien. Représentant un volume de près de 710.000 m², soit une hausse de 25% sur un an, celles-ci jouent toutefois un rôle moins déterminant qu’avant le déclenchement de la crise sanitaire, confirmant l’impact sur la consommation de surfaces de bureaux du télétravail et des politiques de rationalisation immobilière des entreprises. »En 2022, la surface moyenne des prises à bail supérieures à 5.000 m² s’est ainsi réduite de 13% par rapport à celle des transactions signées lors des dix années précédant l’épidémie de Covid-19.Paris QCA impressionnePour Guillaume Raquillet : « Alors que l’activité locative tarde à se redresser dans plusieurs secteurs d’Ile-de-France, l’attractivité du quartier central des affaires n’a presque jamais été aussi élevée. 462.000 m² y ont ainsi été commercialisés en 2022, soit 6% de moins seulement que le record historique de 2006 ! »Signe fort d’attractivité, le QCA a également bénéficié de la demande d’entreprises installées en périphérie qui, déménageant dans la capitale, compensent le niveau plus élevé des coûts immobiliers par la réduction parfois drastique des surfaces prises à bail.Enfin, si la demande de bureaux des entreprises de la Tech s’est nettement essoufflée au 2nd semestre, Paris a continué de bénéficier de la demande des opérateurs de coworking.2022 a également été une bonne année pour l’immobilier d’enseignement. Ainsi, portés par la hausse constante des effectifs, les écoles de commerce et les grands groupes privés ont poursuivi leur expansion en Ile-de-France avec 5 opérations de plus de 5.000 m² recensées dans la région dont 4 dans le Croissant Ouest et à La Défense.Regain d’activité dans l’OuestA l’Ouest, Neuilly-Levallois est l’un des marchés qui a le mieux résisté à la crise sanitaire. En 2022, ce dernier a même réalisé l’une de ses meilleures performances, avec 152.000 m² de bureaux placés soit une hausse de 39% par rapport à la moyenne décennale. La Défense tire également son épingle du jeu. 208.000 m² de bureaux y ont été commercialisés en 2022 dont une part significative émanant d’entreprises originaires d’autres pôles tertiaires, comme l’Ouest avec ARKEMA (auparavant installée à Colombes) ou le QCA.Pour Guillaume Raquillet : « Paris et certains secteurs tertiaires de l’Ouest ont su capter la demande d’utilisateurs prêts à changer de secteur géographique. Dans le reste de la région, les reports d’entreprises ont été beaucoup plus rares, et la demande placée constituée très majoritairement, voire exclusivement, de mouvements d’utilisateurs endogènes. »2023, année du sursaut en 1ère couronne ?Leur capacité d’attraction encore limitée et le nombre restreint de grandes transactions (10 en 2022 contre 14 en moyenne chaque année entre 2010 et 2019) expliquent la performance médiocre des secteurs de 1ère couronne, en particulier du Sud et de l’Est dont les volumes placés en 2022 ont été inférieurs de 17 et 39% à la moyenne décennale. Le bilan est bien plus honorable dans le Nord avec 170.000 m² pris à bail.L’année qui vient de débuter pourrait-elle inverser la tendance et remettre la 1ère couronne sous les feux des projecteurs ?Pour Guillaume Raquillet : « En période de crise économique, l’immobilier constitue un levier efficace de réduction des coûts, que les entreprises n’hésitent pas à actionner en optant pour les bureaux offrant le meilleur rapport qualité-prix. Alors que de fortes turbulences économiques sont attendues en 2023, les marchés de 1ère couronne pourraient donc bénéficier d’un regain d’intérêt en raison de leurs très nombreuses opportunités de bureaux neufs, parfaitement connectés aux nouvelles lignes du métro du Grand Paris et aux loyers compétitifs. »L’offre immédiate historiquement élevéeA la fin du 4e trimestre 2022, l’offre immédiate totalise 4,3 millions de m² en Ile-de-France, soit une hausse de 6% sur un an et un volume historiquement élevé. Le dynamisme de l’activité locative constaté dans certains secteurs tertiaires n’a donc pas compensé l’importance des libérations de surfaces et des livraisons.Pour Guillaume Raquillet : « En 2021, 1,2 million de m² de bureaux avaient été livrés en Ile-de-France, volume quasi record gonflé par les livraisons initialement prévues en 2020 mais reportées en raison du premier confinement. En 2022, les livraisons ont diminué mais sont restées importantes, totalisant 900.400 m² dont 50% n’ont pas encore été pris à bail et qui entreront donc directement en concurrence avec les immeubles à livrer en 2023. »Le taux de vacance est désormais de 7,7% contre 7,3% il y a un an et 5% avant le déclenchement de la crise sanitaire.Part importante des projets incertainsSi l’année 2023 sera bien moins offreuse que 2022 avec « seulement » 770.000 m² de bureaux neufs-restructurés à livrer (dont 70% encore disponibles), le répit ne sera que de courte durée puisque le cumul des opérations attendues en 2024 et 2025 pourrait s’élever à 2,6 millions de m². Toutefois, ce volume est constitué pour moitié de projets non encore lancés, dont un certain nombre devraient être décalés, redimensionnés ou tout simplement annulés dans les secteurs tertiaires souffrant d’une vacance déjà élevée. C’est le cas de la 1ère Couronne Nord et de la 1ère Couronne Sud qui, en cumulant projets en chantier et à lancer, totalisent près d’un million de m² à livrer d’ici la fin de 2025 dont 83 % sont encore disponibles.Transformations de bureaux : des débouchés variésL’année écoulée a confirmé l’essor des changements d’usages, avec un nombre certes limité mais croissant d’opérations, dans certaines communes des Hauts-de-Seine notamment, et une hausse de la taille moyenne des surfaces de bureaux transformées.Pour Guillaume Raquillet : « Si l’on parle plus fréquemment de transformations de bureaux, les débouchés sont plus variés que les seuls logements, incluant résidences gérées et hôtellerie, locaux d’enseignement et sites de logistique urbaine pour lesquels les besoins sont élevés et l’intérêt des investisseurs de plus en plus marqué. »Commerces en France : entre expansion et rationalisationMenaces sur la consommationEn 2023, la consommation des ménages devrait stagner sous l’effet d’une inflation toujours élevée et de la détérioration de la situation économique. Le recul du pouvoir d’achat, la dégradation du marché de l’emploi et le projet de réforme des retraites devraient en outre accentuer les risques sociaux.Pour Antoine Salmon, Directeur du département Commerces locatif chez Knight Frank France : « Les tensions inflationnistes pourraient s’atténuer au fil des mois et l’activité économique repartir à la hausse en 2024 et 2025. D’ici là, les Français auront tendance à arbitrer leurs dépenses au profit de biens essentiels tels que l’énergie et les produits alimentaires. »La baisse du pouvoir d’achat et la migration des consommateurs vers le discount favorisent depuis quelques années l’expansion des enseignes à bas prix : entre 2019 et 2022, le nombre cumulé de magasins de six grandes enseignes discount (ACTION, STOKOMANI, CENTRAKOR, GIFI, B&M ET NORMAL) est ainsi passé de 1.540 à un peu plus de 2.000 en France, soit une hausse de 33% sur la période.Pour Antoine Salmon : « Les enseignes discount ne sont pas les seules à se développer. Les plans d’expansion restent dynamiques dans d’autres domaines, celui de la restauration en particulier : sur quelque 170 projets significatifs de développement recensés par Knight Frank en 2022, près d’un tiers concernent la restauration, portée par le succès de la restauration rapide et du modèle de la franchise. »Entre expansion et rationalisationParmi les secteurs dynamiques, mentionnons également celui des mobilités, qui bénéficiera en 2023 de l’extension des aides nationales à l’achat d’un vélo, du médical ou encore du sport et des loisirs. En revanche, le quick commerce, très actif en 2021, a stoppé son développement. Le nombre d’ouvertures de dark stores s’est fortement réduit : sur les quelque 220 locaux existants en France à fin 2022, une quarantaine seulement ont ouvert en 2022 dont la quasi-totalité au 1er semestre.S’il reste très exposé aux arbitrages des ménages, le secteur de l’habillement conserve quant à lui une place centrale sur le marché immobilier des commerces. Quelques grandes enseignes affichent par exemple de solides ambitions, telles PRIMARK ou MANGO.Le secteur de la mode reste toutefois chahuté, et a d’ailleurs connu en 2022, avec la disparition de CAMAIEU, la liquidation la plus importante recensée depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Jusqu’à présent, les défaillances ont été relativement limitées. Pour autant, certaines des enseignes ayant fait l’objet d’une reprise restent fragiles.Pour Antoine Salmon : « En 2023, l’impact sur le marché des commerces des diverses charges pesant sur les enseignes sera important. Celles-ci fragiliseront certains acteurs et pousseront les enseignes, dont une très large majorité ne bénéficient pas du plafonnement de l’ILC, à renégocier davantage leurs coûts immobiliers. Plus généralement, les prochains mois verront une accélération des opérations de rationalisation, ce qui se traduira sans doute par un accroissement du nombre de fermetures liées à la volonté des enseignes de réduire la voilure en se délestant des magasins les moins performants. »Le magasin conserve un rôle centralPour Antoine Salmon : « Le magasin conserve une place centrale dans les stratégies de distribution. Toutefois, face à l’alourdissement des charges et à la hausse de la part des ventes en ligne, la tendance au « moins mais mieux » gagne en importance, incitant certaines enseignes à concentrer leurs investissements sur un nombre plus réduit de magasins, plus adaptés aux nouvelles attentes des consommateurs et à la phygitalisation du commerce. »Dans ce contexte, le rôle des flagships reste déterminant. Dans un environnement de marché de plus en plus globalisé et concurrentiel, le magasin est en effet un levier essentiel de fidélisation, de connaissance client et de différenciation, qui permet en outre de proposer une offre allant bien au-delà de la seule vente de produits.Grandes manœuvres dans le centre de ParisPour Antoine Salmon : « En 2022, 38 ouvertures de boutiques de luxe ont été recensées dans la capitale, soit cinq de plus qu’en 2021 et neuf de plus qu’en 2020. Des projets emblématiques ont notamment été inaugurés à l’exemple de celui de Cartier au 13 rue de la Paix, de Dior au 30-32 avenue Montaigne ou encore de Chanel au 21 rue du Faubourg Saint-Honoré. Cette tendance se prolongera en 2023 et 2024, à l’exemple des ouvertures attendues de SAINT LAURENT avenue des Champs-Elysées et avenue Montaigne, ou de GUCCI et ALEXANDER MCQUEEN rue Saint-Honoré. »La hausse du nombre d’arrivées de nouvelles enseignes étrangères témoigne également de l’attractivité du marché parisien. Sur les 44 recensées en France en 2022, 30 se sont implantées dans la capitale contre 26 l’année précédente, dans des secteurs variés comme les nouvelles mobilités, la décoration, la beauté, la restauration et surtout l’habillement (BROWNIE, ARKET, STUSSY, MACKAGE, GANNI, etc.).Pour Antoine Salmon : « La solidité du marché parisien des commerces est également illustrée par l’évolution de la vacance commerciale. Entre la fin de 2021 et la fin de 2022, le taux de vacance moyen des 12 grands axes analysés par Knight Frank a perdu près de deux points, les baisses les plus significatives concernant la rue du Faubourg Saint-Honoré et la rue Saint-Honoré, la rue des Francs Bourgeois, le boulevard Saint-Michel et la rue de Rivoli. »Ce constat positif peut néanmoins être nuancé : lors des six derniers mois, la vacance commerciale s’est en effet stabilisée (- 0,5 point) et reste parfois élevée, comme sur l’avenue de l’Opéra ou le boulevard Saint-Michel.Ensembles commerciaux : la fin confirmée des grands projetsPour Antoine Salmon : « Tous formats confondus, un peu moins de 350.000 m² de nouveaux ensembles commerciaux ont été livrés en 2022 en France, soit une baisse de 37% sur un an et de 42% par rapport à la moyenne des cinq années précédant la crise sanitaire. Constitué de 60% de créations ex nihilo, le volume des nouveaux m² ouverts en 2022 est même inférieur de 14% au point bas de 2020, qui avait vu le report de plusieurs projets en raison du déclenchement de l’épidémie de Covid-19. »Si les ouvertures de centres commerciaux ont légèrement progressé sur un an, les volumes de nouveaux retail parks ont quant à eux reculé de 41% par rapport à 2021.Pour Antoine Salmon : « L’année 2022 semble marquer un nouveau jalon dans l’histoire du commerce de périphérie. Comme pour d’autres d’actifs, l’urgence écologique et l’évolution des modes de vie imposent ainsi de transformer le parc immobilier, même si tous les sites ne sont pas mutables en raison de contraintes parfois importantes. »Investissement en immobilier d’entreprise : le marché attend sa correctionDécrochage brutal au 4e trimestrePour Antoine Grignon, Directeur du département Investissement chez Knight Frank France : « Les sommes engagées sur le marché français ont totalisé 25,4 milliards d’euros en 2022, soit un volume inférieur de 4% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. »Toutefois, après avoir progressé lors de chacun des trois premiers trimestres de 2022, les volumes ont brutalement décroché en fin d’année avec 5,1 milliards d’euros investis dans l’Hexagone au 4e trimestre, soit une baisse de 54% par rapport à la même période en 2021.Le recul de l’activité est particulièrement évident sur le segment des grandes opérations. Ainsi, sur les 65 transactions supérieures à 100 millions d’euros actées en France en 2022, seules 13 l’ont été au 4e trimestre 2022 pour un volume de 2 milliards d’euros. 24 avaient été comptabilisées au 4e trimestre 2021 pour un volume presque trois fois plus important. Fait inhabituel, seule une minorité des grandes transactions de la fin de 2022 ont été signées en Ile-de-France. Par ailleurs, si l’activité y a également ralenti au 4e trimestre, la province a mieux résisté en 2022 avec un peu moins de 10 milliards d’euros investis, volume quasi stable sur un an. Bureaux : moins bonne performance depuis 2013Les bureaux ont rassemblé 13,6 milliards d’euros en 2022 contre 16,2 milliards un an auparavant. Il s’agit aussi de leur moins bonne performance depuis 2013. Alors qu’ils rassemblaient en moyenne 67% de l’ensemble des volumes investis sur le marché français de l’investissement d’entreprise depuis dix ans, leur part est tombée à 54% l’an passé.Sur les 10,6 milliards d’euros investis sur le marché des bureaux d’Ile-de-France en 2022 (- 17% sur un an), c’est dans les secteurs périphériques que la chute a été la plus forte. C’est le cas en 1ère couronne, où les sommes engagées l’an passé atteignent un peu moins d’1,5 milliard d’euros, volume inférieur de 56% à celui de 2021 et de 39% à la moyenne décennale.La solidité du marché parisien tranche avec l’essoufflement constaté dans la plupart des secteurs de périphérie. Paris accroît ainsi sa part dans les volumes investis, comptant pour près de 60% des sommes engagées en bureaux en Ile-de-France en 2022 contre 45% en moyenne depuis dix ans. Dans le quartier central des affaires, les volumes investis ont été supérieurs de 8% à ceux de 2021.Enfin, après un 3e trimestre peu animé, l’année 2022 s’est achevée sur une note positive pour le marché des bureaux en région. Les volumes y sont repartis à la hausse au 4e trimestre grâce à la finalisation de plusieurs transactions significatives, à Lyon notamment. Sur l’ensemble de 2022, un peu plus de trois milliards d’euros ont été investis sur les marchés tertiaires régionaux, soit une baisse de 16% sur un an.Troisième meilleure année de l’histoire pour les commercesPour Antoine Grignon : « 5,7 milliards d’euros ont été investis sur le marché français des commerces en 2022, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne décennale et la troisième meilleure performance de son histoire après 2014 et 2019. Ce résultat tient à un nombre élevé de grandes transactions, 16 supérieures à 100 millions d’euros ayant été recensées en France en 2022 contre quatre seulement en 2021. »Tous les formats commerciaux ont contribué au très beau résultat de 2022. Pour les parcs d’activités commerciales, l’année écoulée a même été historique, avec 1,5 milliard d’euros investis soit une hausse de 78% par rapport à la moyenne décennale.Pour Antoine Grignon : « Les parcs d’activités commerciales continueront de bénéficier en 2023 de leur positionnement « triple A » : Attractivité des rendements pour des investisseurs chahutés par la nouvelle donne financière, Attractivité des coûts d’occupation pour des enseignes accélérant la rationalisation de leur immobilier afin de préserver leur rentabilité, et enfin Attractivité des prix pour des consommateurs au pouvoir d’achat rogné par l’inflation. »Les centres commerciaux rassemblent quant à eux 1,3 milliard d’euros, montant élevé encore gonflé au 4e trimestre par la cession d’un portefeuille de galeries pour un peu plus de 100 millions d’euros et la vente à MRM par ALTAREA des centres de Flins-sur-Seine dans les Yvelines et d’Ollioules dans le Var.Enfin, la fin d’année a été plus terne pour les rues commerçantes. Ce segment de marché a tout de même rassemblé 2,1 milliards d’euros en 2022, soit 38% des volumes investis en commerces en France contre 44% en moyenne depuis dix ans. 2023 s’annonce déjà comme une bonne année, plusieurs transactions majeures étant notamment attendues sur quelques-uns des axes les plus prestigieux de la capitale.Industriel : une baisse à relativiserEn 2022, le marché des locaux industriels n’a pas suivi la tendance positive du marché des commerces. Avec près de 6 milliards d’euros l’an passé, les sommes engagées sur le marché de l’immobilier industriel ont ainsi diminué de 14% par rapport à 2021. La baisse doit néanmoins être relativisée : le résultat de 2022 est le deuxième meilleur de l’histoire et dépasse de 79% la moyenne décennale.Comme en 2021, la logistique a joué un rôle moteur l’an passé, illustré au 4e trimestre par la cession par RENAULT à ARGAN de sa plateforme de 153.000 m² de Fouchères dans l’Yonne, emblématique de l’intérêt pour les opérations de sale and leaseback. Malgré un tassement des ventes en ligne depuis la fin des mesures de restriction sanitaire, l’importance du ecommerce continue par ailleurs de soutenir l’intérêt des investisseurs pour les actifs dédiés à la livraison du dernier kilomètre. En 2022, l’engouement des investisseurs pour les data centers s’est également accentué et perdurera en 2023 compte tenu des besoins croissants en matière de stockage de données.Quelles perspectives pour 2023 ?« Depuis la fin du 2e trimestre, une correction des taux de rendement prime a certes été actée, avec une compression de 25 à 50 points de base pour les bureaux et les commerces parisiens les mieux situés, et de 100 points de base pour les meilleurs entrepôts logistiques. Or, l’activité ne retrouvera réellement de la fluidité qu’à la condition d’un ajustement encore plus franc des valeurs et d’une reconstitution de la prime de risque immobilière » indique Antoine Grignon. Le contexte financier, économique et géopolitique demeurant très incertain, il est difficile de prévoir quand pourrait survenir cette reprise. Mais si les conditions de marché devenaient plus favorables au 2nd semestre 2023, ceci ne se traduirait sans doute pas dans le total des volumes investis avant 2024 compte tenu de la sélectivité accrue des investisseurs et de l’allongement des durées de négociation. Par ailleurs, « lorsqu’elle adviendra, la reprise sera sans doute très inégale, bénéficiant en premier lieu aux classes d’actifs ayant subi la décompression la plus marquée, à ceux répondant aux stratégies de diversification des investisseurs ainsi qu’aux biens les plus adaptés à la demande des utilisateurs et performants sur le plan environnemental » conclut Antoine Grignon.
Il y a 2 ans et 161 jours

Les Jardins de Stains, une opération pilote offrant des logements solidaires labellisés Passivhaus à Stains (93)

Alors que l’opération les Jardins de Stains, est inaugurée ce jour, c’est toute une opération pilote, fondée sur une démarche sociologique inédite pour améliorer l’accès au parc social en France, qui se concrétise !Si à première vue les deux bâtiments de 59 logements locatifs neufs, situés rue Jean Durand à Stains, ressemblent à un ensemble immobilier comme les autres, il s’agit pourtant d’un projet remarquable à plus d’un titre !Il l’est tout d’abord, par la diversité des partenaires impliqués : L’EPT Plaine Commune, la Ville de Stains, Seine-Saint-Denis habitat, l’aménageur Plaine Commune Développement, l’association Action Tank Entreprise & Pauvreté, Linkcity, Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Atelier d’architecture Pascal Gontier.L’ensemble de ces acteurs ont décidé d’unir leurs forces et leurs savoir-faire respectifs vers un même but : produire des logements sociaux écologiques, qualitatifs et plus abordables.Pour y parvenir, ils ont mis en œuvre pour la première fois en France une démarche reposant sur une analyse fine des bases de données de demandeurs de logements, afin de proposer une programmation sur mesure : la bonne combinaison entre typologie, surface et mode de financement.Intégrés dans l’Ecoquartier intercommunal de la ZAC des Tartres, Les Jardins de Stains incarnent un nouveau modèle d’habitat social plus inclusif à travers l’amélioration du reste-pour-vivre des habitants (ce qu’il reste à une personne ou à un ménage lorsqu’on a enlevé toutes les dépenses incompressibles).À retenirAu-delà des enjeux de l’habitat social en France, ce projet pilote dont l’ambition est d’être réplicable, donne à repenser les méthodes traditionnelles de programmation et de conception immobilière des logements.Réinventer la méthode de détermination de la programmation pour rendre les logements sociaux plus accessiblesInverser le processus habituel en partant d’abord des besoins en logements non adressés ou mal satisfaits sur le territoire, puis en intégrant dans un second temps les contraintes économiques, administratives et politiques, pour aboutir à une programmation locative sociale qui contribue à réduire les inégalités d’accès au logement sur le territoire.Réinventer la méthode de conception immobilière pour rendre les logements sociaux plus abordablesUn pilotage par le coût global des futurs logements (coûts tout au long du cycle de vie du bâtiment, de sa conception, son exploitation à sa démolition) dans le cadre d’une méthode de conception intégrée prenant en compte les usages. La co-conception permet de rompre les silos entre les acteurs de la chaîne de valeur du logement : tous les acteurs sont mobilisés dès le début de la phase de conception et réunis autour de l’objectif de réduction du coût d’usage des logements et d’augmentation du reste-pour-vivre des futurs habitants.
Il y a 2 ans et 163 jours

Nouveautés Fabemi Terrasse & Jardin 2023 – Des créations utiles au décor

L’hiver, mûrissent les projets d’aménagement extérieur qui feront honneur au printemps. Acteur majeur des matériaux de construction en béton, Fabemi répartit sa production entre trois métiers : Terrasse & Jardin, Voirie & Réseaux et Gros Œuvre. Cette année, l’offre de l’activité Terrasse & Jardin s’enrichit d’un parement de mur stylé et de deux pavés vieillis circulables, tandis que l’activité Voirie & Réseaux propose un pavé drainant circulable résistant et adapté à tous les concepts actuels de réalisations du domaine privé ou public. Des produits tous fabriqués en France. Pavé Tholet Parement de mur THOLET : Dehors ou dedans, il crée l’ambiance ! Les parements de murs ne cessent de se renouveler. Parfaitement imité de la pierre de l’Aveyron, le nouveau parement THOLET se distingue par son authenticité et son relief graphique qui s’adaptent à toutes les envies créatives. Conçu pour s’assembler à la perfection, le parement de mur THOLET se caractérise par un grain cuivré et chaleureux. En extérieur comme en intérieur, il habille et protège les murs avec élégance. La lumière, solaire ou électrique, sublime son relief irrégulier. Pavé Tolède Pavés TOLÈDE et MAUBEC : Le charme du vieilli martelé Le succès ne saurait tarder pour les nouveaux pavés carrossables TOLÈDE et MAUBEC qui viennent enrichir les collections déjà très variées de pavés multiformats, finition vieillis martelés. Les pavés martelés TOLÈDE et MAUBEC reproduisent sur leur surface une version moderne des coups de marteau que portait l’artisan pour vieillir le matériau. Utilisés pour tracer des voies circulables, ils s’intègrent avec une égale élégance dans un paysage urbain ou un parc arboré. TOLÈDE, avec ses 17 formats, se prête à un calepinage graphique et original. Réunissant 3 pavés grands formats, MAUBEC convient pour un pavage aux lignes sobres, dans un extérieur contemporain ou classique. Sa mise en œuvre est rapide grâce aux grands formats. TOLÈDE et MAUBEC affichent une Classe de résistance T5 : circulation de véhicules d’une charge totale inférieure ou égale à 3,5 tonnes, dans la limite de 25 véhicules par jour et par sens. Pavé Carus Pavé drainant CARUS : Un véritable atout  pour lutter contre l’imperméabilisation des sols Les perturbations climatiques qui se multiplient provoquent d’importants dégâts, notamment à cause de l’imperméabilisation des sols en milieu urbain. Celle-ci engendre de multiples problématiques liées à la gestion de l’eau et à des réseaux sous-dimensionnés : ruissellement, inondation…  En favorisant le cycle naturel de l’eau et en permettant son infiltration directe par l’ouverture des joints, le nouveau pavé drainant circulable CARUS Fabemi apporte une solution concrète pour rétablir la perméabilité des sols. Le pavé drainant CARUS Fabemi à écarteurs intégrés répond parfaitement aux contraintes urbaines et environnementales d’infiltration des eaux de pluie. Les ergots distanceurs intégrés répondent aux recommandations contenues dans le DP136 du Guide de mise en œuvre des revêtements drainants préfabriqués en béton (V3-sept2020). Le remplissage des ouvertures par gravillons nécessite l’utilisation d’un matériau de granulométrie 2/4, 2/6 ou 4/6 exempt de fine. Le pavé drainant CARUS Fabemi admet la circulation des voitures (Classe de trafic T3-4 – charge totale inférieure ou égale à 3,5 T), dans la limite de 150 véhicules par jour et par sens. www.fabemi.fr
Il y a 2 ans et 163 jours

ITE-SHOP lance ses nouveaux accessoires faciles et ajustables pour des chantiers encore plus rapides

Afin de proposer des équipements toujours plus faciles et adaptés aux contraintes de chantier, ITE-Shop a entièrement conçu et développé ces nouvelles solutions qui viennent compléter le catalogue en ligne - www.ite-shop.com - et les accessoires exclusifs de la marque (ISODEPORT RT+ et ISODEPORT Volet). Soucieux d’améliorer et de faciliter la vie des artisans sur les chantiers, ITE-Shop ne cesse d’imaginer des outils et des accessoires plus malins et plus économiques. Grâce à ses accessoires universels, plus besoin de s’équiper de la même pièce en plusieurs dimensions, les pièces s’ajustent aux différentes configurations directement sur le chantier. Le site de vente en ligne français www.ite-shop.com propose un catalogue complet pour les travaux d’Isolation Thermique par l’Extérieur, de l’isolant à la quincaillerie, l’outillage, ou encore les équipements d’échafaudage.ISODEPORT GC : une seule équerre pour répondre à 100% des besoinsConçue pour le déport de garde-corps en tableau ou en façade, le déport de gonds de volets ou tout autre charge moyennes ou lourdes, l’équerre ISODEPORT GC est une équerre à rupture de ponts thermiques de 120 mm, fournie avec un talon de 20 mm empilable pour d’adapter aux dimensions standards des isolants en 120 et 140 mm. Pour les épaisseurs spéciales, il suffit d’emboîter d’autres talons si besoin ou de couper proprement le corps de l’équerre, marqué tous les 10 mm pour assurer une précision de travail.Fabriquée en Polyamide 6-6 avec 30% de fibre de verre, l’équerre ISODEPORT GC assure une résistance de charge jusqu’à 2.138 kg sur un point de fixation, soit la meilleure résistance du marché selon le rapport d’essais réalisés par le CSTB (Rapport d’essais n° DSSF 21-06582).Pour faciliter la pose, le kit comprend un gabarit de perçage autocollant et la visserie nécessaire (sous avis technique) pour tout support (plein ou creux).ISODEPORT BM70 et BM100 : des blocs de montage à haute densité ajustablesLes nouveaux blocs de montage ISODEPORT BM70 et BM100 sont fabriqués en polystyrène expansé haute densité à 150 kg/m3 pour supporter en toute sécurité les charges légères telles que les points lumineux, les boîtes aux lettres ou encore les colliers de descentes.Conçus et produits en France, ils s’ajustent à toutes les épaisseurs grâce à des traits demarquage tous les 10 mm (découpe au fil chaud ou à la scie à main). Les blocs ISODEPORT BM70 et BM100 viennent se fixer directement dans l’épaisseur de l’isolant en PSE, en laine de roche, en fibre de bois ou en liège. Pour répondre à tous les besoins, ITE-Shop propose deux formats de bloc :ISODEPORT BM70 : bloc circulaire de 70 mm de diamètre avec une résistance de charge jusqu’à 20 kg (force de compression Pa sur toute la surface de 0.65 kN). ISODEPORT BM100 : bloc carré de 100 x 100 mm avec une résistance de charge jusqu’à 25 kg (force de compression Pa sur toute la surface de 1.00 kN).
Il y a 2 ans et 169 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 169 jours

La boîte à colis connectée boksPRO, l’indispensable des professionnels du BTP

Facile à installer, à utiliser, compatible avec tous les acteurs de la livraison et accessible 7j/7, 24h/24, la boksPRO répond à la problématique de la gestion de colis des professionnels. Cette solution clé en main assure le suivi, la gestion (à distance), la réception et l’envoi de colis en toute sécurité, et ce, sans interrompre les équipes dans l’exécution de leurs tâches. Pour accompagner la consigne qui intègre une technologie propriétaire embarquée, une application mobile ainsi qu’un espace web dédié sont disponibles afin d’accéder à l’intégralité des fonctionnalités.Garantir la sécurité des colis et la productivité des équipes La gestion de marchandises constitue une problématique majeure pour les entreprises du BTP. Entre potentielles égarement des marchandises, suivis chronophages des livraisons ou pertes de temps à récupérer les colis, l’organisation liée à la gestion des colis en entreprise est aujourd’hui loin d’être optimale La perte de temps peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 10% du temps de travail entre les interruptions pendant l’exécution de leurs tâches et les pertes de temps lié aux déplacements pour récupérer la multitude de colis livrés. Alors que les marchandises réceptionnées sont essentielles à la journée de travail, il devient aujourd’hui primordial de trouver une solution efficiente pour la gestion des livraisons. La gamme de boîtes à colis connectées, signée Boks, s’adapte aux contraintes de chacun en proposant trois dimensions : M (215 litres), L (768 litres) et XL (2778 litres pouvant accueillir une palette industrielle). Indépendamment de la taille de la consigne, le fonctionnement reste identique à toutes les boîtes à colis Boks. Les livreurs déposent les colis à l’aide d’un code à usage unique généré par le destinataire, qui récupère son colis par la suite grâce à son smartphone et un mode d’ouverture en Bluetooth. Ainsi la récupération des marchandises se gère au moment le plus opportun, sans être obligé d’interrompre une tâche, ni de multiplier les allers-retours en point-relais ou au bureau de Poste. Il en résulte donc une hausse non négligeable de la productivité. La souscription à l’abonnement Service +, adaptée aux besoins croissants des professionnels, permet d’avoir des fonctionnalités supplémentaires telles que l'ajout d’un bridge WiFi qui permet d’activer l’ouverture de la boîte à colis à distance (en 1 clic sur l’application mobile) ou encore de recevoir toutes les notifications d’ouverture en temps réels. Un vrai plus pour profiter au maximum de cette boîte à colis nouvelle génération. Frédéric Labroue, responsable d’unité d’opérations Aquitaine de l’opérateur TDF, témoigne : « Nous travaillons avec Boks depuis quelques temps un peu partout en France. Leur réactivité et leur écoute sont vraiment appréciables dans notre activité. Cela compte beaucoup ! Ils savent s’adapter à nos besoins et c’est très utile dans notre quotidien au travail. »Thierry Potier, gérant de Plier en 4, entreprise BTP basée à Cognac, témoigne : “J’ai une boksPRO depuis 2 ans maintenant et je l’utilise plusieurs fois par semaine. Cela me libère un temps considérable et m’assure de recevoir mes colis en temps et en heure, même ceux de grandes dimensions. Et tout ça en mon absence. Le système de code et l’application sont très simples d’utilisation, en quelques secondes on génère des codes d’ouverture pour les livreurs ! C’est un outil indispensable pour tous les professionnels qui reçoivent des livraisons.”
Il y a 2 ans et 170 jours

Fabricants, quelles clés pour une collaboration réussie dans vos projets?

Fabricant de la construction, un rôle central dans l’écosystème Fabricant, acteur clé des projets du BTP  En tant que fabricant de la construction, les architectes, ingénieurs et entreprises de la construction ont besoin de vos produits et de leurs données, pour réaliser des projets de qualité. Ils sont la base de tout projet de construction. Néanmoins, vous avez également besoin de ces acteurs pour qu’ils achètent vos produits et fassent tourner votre business. Vous l’aurez compris, la solution pour faciliter les tâches de chacun réside dans la collaboration.  Votre rôle à l’ère du numérique On le répète : collaborer est le maître mot dans la réussite des projets de tous les acteurs du BTP. Mais, à l’ère du numérique, comment s’y prendre ? Aujourd’hui, les méthodes pour parvenir à vos clients ne sont pas les mêmes qu’il y a quelques années. Alors, pour travailler “en son temps”, la transformation digitale de vos produits et l’usage du BIM sont une nécessité. Et bonne nouvelle, cette méthodologie assure une collaboration optimale avec les utilisateurs de vos produits.   En effet, les architectes, ingénieurs et constructeurs ont besoin de vos produits sous format digital. Pourquoi ? Car cela leur garantit des objets 3D qualitatifs, ainsi que des données sur chacun des produits. Qui dit besoin, dit offre. En proposant vos produits fabricants en format BIM, vous pourrez commercialiser vos produits sur le marché et faire entrer plus de business au sein de votre entreprise.  Qu’attendent de vous les utilisateurs de vos produits ?  Architectes, en quête d’objets BIM de qualité Saviez-vous que 90% des architectes souhaitent que les fabricants de la construction soient impliqués dans le processus de spécification de leurs projets ? Et que 88% d’entre eux considèrent cette collaboration comme indispensable à leur succès ? C’est ce que confirme une étude de l’AIA (American Institute of Architects) datée de 2021.  Les architectes utilisent de plus en plus le BIM afin d’accéder dès le début d’un projet aux informations clés pour mener à bien ces missions. Chaque maquette numérique d’un bâtiment peut contenir des centaines voire des milliers d’objets BIM. En ayant accès à vos objets fabricants déjà prêts en 3D de qualité et fonctionnels, les architectes vont gagner un temps considérable. Cela garantira également à l’architecte mais aussi à son client et au maître d’ouvrage, une visualisation du résultat final fidèle à la réalité.  Aussi, grâce à vos objets digitalisés qualitatifs, lorsque l’architecte devra choisir un fabricant de la construction pour son projet, il fera directement appel à vous. Un réel différenciant par rapport à la concurrence !  Ingénieurs, à l’affût de données fiables Dans un projet de construction, l’ingénieur joue un rôle clé dans la conception, l’installation et la maintenance d’un bâtiment. Il examine l’état, la faisabilité et l’efficacité énergétique des projets. Pour ne pas se perdre parmi la multitude d’informations que cela représente, l’ingénieur a également recours au BIM. Le “I” de BIM, à savoir l’information, lui est primordial car cela représente une source unique de données. Il faut comprendre qu’il est très difficile de choisir un produit sur un catalogue papier, en raison des contraintes réglementaires imposées sur les fiches techniques. Il vous appartient donc de les fournir en choisissant un canal de digitalisation plus approprié pour faciliter sa prise de décision.  Et comment vous assurez-vous que ces ingénieurs fassent appel à vous? En étant visibles ! C’est en ajoutant vos objets sur une plateforme publique telle que bimandco.com, que les ingénieurs voient tous vos produits et leurs données, et peuvent les télécharger gratuitement. Une solution qui bénéficie à tout le monde ! Alors, prêt à réussir votre collaboration pour vos projets de construction actuels et futurs? Notre équipe chez BIM&CO vous accompagne dans la digitalisation de vos produits, pour leur garantir une meilleure visibilité et vous faciliter la mise en lien avec les bonnes personnes. Découvrez la suite dans notre article de blog complet
Il y a 2 ans et 173 jours

Les élus locaux en première ligne pour déployer les énergies renouvelables

Où s'implanter? Comment mieux répartir les sites, aujourd'hui concentrés dans le Nord et l'Est? Comment favoriser l'adhésion locale?La loi nouvelle loi demandera aux élus de définir des "zones d'accélération" pour l'implantation d'infrastructures d'énergies renouvelables (EnR)."Nous faisons le pari de remettre les collectivités dans le siège conducteur", a expliqué à l'AFP la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher."Pour la première fois, nous créons un système de planification mettant les élus locaux au centre du jeu, en les réunissant pour traiter concrètement le sujet de l'installation des projets EnR dans leurs territoires afin qu'ils soient mieux acceptés et qu'ils se les approprient", a-t-elle poursuivi."En revanche, si des collectivités ne proposent pas de zones d'accélération, elles ne pourront pas imposer de zones d'exclusion".En clair: les élus locaux auront intérêt à dire où ils veulent des éoliennes, sinon le marché s'imposera.L'État se donne six mois pour fournir à chaque département ses données: production, gisements de vent ou de biomasse, contraintes... Les communes ou intercommunalités auront alors six mois pour envoyer leurs propositions.Il faudra ensuite un nouveau semestre, au mieux d'ici la mi-2024, pour voir "si ces schémas départementaux collent avec" les objectifs de la France dans les renouvelables."Sinon, nous demanderons aux maires de proposer des territoires alternatifs", ajoute la ministre, qui a écrit aux préfets pour les préparer et escompte "des zones d'accélération dans tous les départements".Pour France Énergie Éolienne, la voix du secteur, c'est "un profond changement de méthode, qui place désormais les élus locaux en coresponsables de la réussite de la transition énergétique et de la sécurité d'approvisionnement" du pays.Partager les profitsAujourd'hui, pour un projet éolien terrestre, le maire est obligatoirement interrogé lors de l'enquête publique; idem pour les grands champs photovoltaïques. Le préfet n'est cependant pas obligé d'en tenir compte pour l'autorisation.Pour autant, la profession l'affirme: les projets "Far West", portés dans les années 1990 par des développeurs seulement soucieux de convaincre les propriétaires de terrains, c'est fini.Même quand il s'agit de terrains privés, "la porte d'entrée est la commune. On ne rencontre jamais les propriétaires sans voir le maire avant", explique Joseph Fonio, président France de RWE Renouvelables. "Dans la majorité des cas, nous sommes bien accueillis"."L'essentiel de nos actions vise à faire que ces projets soient soutenus localement: par la coconstruction, l'association à l'investissement, le financement d'initiatives en faveur de la biodiversité ou du patrimoine", énumère-t-il, évoquant des pratiques similaires en Italie ou en Allemagne.Mais l'élu ne peut pas tout, "si la population n'en veut pas, que fait-on?," demande Nicolas Garnier, délégué général d'Amorce, principale association de collectivités sur les sujets eau, énergie, déchets, soulagé que le "droit de veto" des maires sur les projets ait pour l'instant disparu du texte: "trop de pression" sur l'élu.En revanche, on doit lui donner les moyens de susciter l'adhésion, en plus du revenu fiscal, plaide M. Garnier.Les défenseurs des renouvelables regrettent ainsi que le partage des profits avec les riverains des installations (via une baisse de la facture électrique) ait disparu du texte de loi.Autre piste souvent évoquée mais pas retenue: la vente directe d'énergie renouvelable aux communes."Comme il est fier d'attirer une usine et l'emploi, l'élu doit pouvoir assumer pleinement un site énergétique: c'est une manne et la lutte contre le changement climatique", souligne Nicolas Garnier."Jusqu'en 1946, les unités de production électrique étaient portées par les communes: barrages, turbines...", rappelle-t-il. Mais depuis, "la politique énergétique a si bien marché qu'elle a déconscientisé" l'opinion, ajoute-t-il, s'interrogeant sur la nécessité d'en arriver à des objectifs plus contraignants.En Allemagne, où les Länder ont grande latitude en matière d'énergie, certains rechignent toujours vis-à-vis des renouvelables, comme la Bavière avec l'éolien. Berlin a donc proposé une loi pour contraindre les retardataires.
Il y a 2 ans et 174 jours

Avant les JO, de nombreux chantiers pour Anne Hidalgo

Pour ses voeux mardi à l'Hôtel de Ville, l'ex-candidate du PS à l'Elysée a voulu montrer, avec humour, que la page de son échec à la présidentielle (1,75%) était tournée : "l'essentiel, c'est de participer", "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts", a-t-elle dit en citant Coubertin et Nietzsche.Son rebond porte un nom: les JO, à l'été 2024, sont censés donner un coup d'accélérateur à tous les chantiers parisiens. Malgré l'échéance, certains restent en souffrance.Urbanisme : nouveau plan...Le début d'année doit voir l'issue des négociations, au sein de la majorité de gauche, sur le futur PLU. Il y a divergence entre les communistes, qui veulent pouvoir continuer à construire, et les écologistes, qui souhaitent préserver des espaces non bâtis et s'opposent à la densification.Pour l'adjoint PCF au logement Ian Brossat, le PLU est une opportunité de créer du logement social par la coercition, pour les logements neufs, les nouveaux immeubles de bureaux ou ceux convertis en logements.L'opposante Maud Gatel (MoDem) craint que "l'obligation de consacrer une part du bien tel qu'il est à du logement" décourage les propriétaires et entraîne une "dévalorisation du bâti"....et blocages"Paris restera la plus belle ville du monde grâce aux projets d'urbanisme qui verront le jour", promet Anne Hidalgo.Ce ne sera pas, dans l'immédiat, grâce au projet "One" qui promettait de végétaliser et piétonniser l'axe majestueux entre Trocadéro et Tour Eiffel. Après l'abandon des constructions au pied de la Dame de Fer, face à l'émoi provoqué par l'abattage prévu d'une vingtaine d'arbres, c'est l'opposition de la préfecture à la fermeture de certaines voies qui bloque.Les chantiers n'ont donc pas débuté et "pour la mise en oeuvre avant les JO, ça paraît difficile", a reconnu l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire en décembre. "Nous continuerons à nous battre" sur ce dossier, a assuré mardi Anne Hidalgo, la Ville s'étant pourvue en cassation.Dans l'Est parisien, le chantier de la porte de Montreuil s'écrit aussi en pointillés, les écologistes refusant le projet décidé sous l'ancienne mandature.La réfection d'une autre porte, celle de La Chapelle où s'édifie l'Arena, seul nouvel équipement construit intramuros en vue des JO, doit en revanche débuter prochainement.ZTL a minima ?Dans le centre, la mise en place de la zone à trafic limité (ZTL), visant à interdire la circulation automobile de transit, avait été reportée de 2022 à 2024. La préfecture a sorti le frein à main, évoquant de "fortes réserves".Jeudi, l'adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard a affirmé à l'AFP qu'il n'y aurait "pas de nouveau report: la ZTL se fera avant les JO". Mais son périmètre "dépendra en partie de la préfecture de police", reconnaît-il. Les pistes cyclables, elles, sont plébiscitées. En 2023, 45 nouveaux kilomètres de pistes verront le jour à Paris, a indiqué Anne Hidalgo, annonçant des "olympistes" pour relier les sites des JO.Première "forêt urbaine"Lors de la campagne de 2020, Anne Hidalgo avait promis des "petites forêts urbaines" derrière l'Opéra Garnier, gare de Lyon et devant l'Hôtel de Ville. Exit les deux premières, face aux contraintes techniques et budgétaires. La troisième reste à l'étude.En revanche, celle en cours d'aménagement place de la Catalogne (XIVe) "sera inaugurée cette année", tandis que les travaux débuteront pour une autre dans le XXe arrondissement, selon Anne Hidalgo.En 2022, l'élue PS affirme avoir fait planter "18.000 arbres autour du périphérique, 12.000 dans les bois et 8.000 dans nos rues et nos jardins". Un bilan régulièrement contesté pour son aspect quantitatif mais pas qualitatif."Anne Hidalgo abat plus de 1.000 arbres par an (...). Le premier geste écologique est de préserver nos arbres, pas de les couper et d'en replanter après", a fustigé sur Twitter le groupe LR et apparentés."Il faut donner la priorité à l'entretien de l'existant", abonde Maud Gatel (MoDem), approuvant en revanche les "rues aux écoles" piétonnisées et végétalisées. En 2023, Anne Hidalgo prévoit d'en aménager 20 nouvelles, pour arriver à cent en fin de mandat.
Il y a 2 ans et 175 jours

Corrigés de l'inflation, les prix de l'immobilier ont baissé "presque partout" (Fnaim)

CONJONCTURE. La "décélération" des prix des logements anciens devrait se poursuivre en 2023, estime Loïc Cantin, nouveau président de la Fnaim. Pour le réseau d'agences, le danger réside dans le blocage des crédits, qui risque de gripper, par ricochet, un marché locatif déjà soumis à des "contraintes réglementaires fortes".
Il y a 2 ans et 175 jours

Stradal lance le DDSelect, une solution de traitement des pollutions des eaux pluviales

Plus performant, le DDSelect répond à l’ensemble des besoins et contraintes des collectivités en matière de lutte contre les pollutions urbaines.Décantation hydrodynamique : une innovation majeureDès 2019, Stradal s’est associé à Hydro International, spécialiste mondial du traitement des pollutions, pour concevoir et fabriquer le First Defense, la première solution de traitement des pollutions des eaux par décantation hydrodynamique, intégrée à une enveloppe béton haute performance. Aujourd’hui, fort de ses 3 années sur le terrain et des retours d’expérience suite à l’installation de plus de 200 décanteurs hydrodynamiques en France, Stradal a conçu une nouvelle génération de décanteurs, le DDSelect.Ce décanteur hydrodynamique innovant cible les Matières En Suspension (MES) grâce à un système de décantation qui traite les particules de taille médiane de 63 μm, avec un abattement supérieur à 80% des MES et de leurs polluants associés.Il est décliné dans une gamme comprenant 12 produits : 6 dimensions et deux niveaux de performance pour coller au plus près aux besoins des collectivités.Le béton bas carbone : un matériau haute performance et plus écologiqueLe DDSelect est intégré dans une enveloppe en béton bas carbone haute performance qui permet une diminution de 30% de l’empreinte écologique par rapport au béton classique. Il assure une parfaite étanchéité et résiste aux sollicitations tout au long de sa durée de vie estimée à plus de 50 ans.Par ailleurs, il est 100% recyclable, et est issu d’une filière de proximité et de matériaux locaux.Ultra compact et dimensionné au plus juste, le décanteur hydrodynamique DDSelect permet une emprise au sol extrêmement réduite. C’est un ouvrage sur-mesure, personnalisable à la demande : angle, diamètre, matériaux, hauteur… Il est ainsi 10 fois moins volumineux qu’un décanteur lamellaire et 30 fois moins qu’un bassin de décantation. Le DDSelect peut s’installer sur un réseau existant, permettant de limiter les travaux, les investissements et de valoriser le patrimoine.Plus d’une centaine de décanteurs DDSelect déjà en opérationAvec des volumes de traitement pouvant aller jusqu’à 1.400 litres d’eau par seconde, le DDSelect permet de prendre en charge des projets de toute taille partout en France. Une vingtaine de références ont déjà été installées dans l’Eurométropole de Strasbourg. Des réalisations sont en cours dans de nombreuses collectivités comme Arcachon et sur le littoral où l’enjeu en matière de traitement et de qualité de l’eau en lien avec l’activité humaine est particulièrement fort.La décantation hydrodynamique pour cibler toutes les pollutionsPour traiter les polluants présents dans les eaux pluviales, une des solutions les plus efficaces2 est la décantation hydrodynamique. Elle associe deux forces : la gravité et la force centrifuge et repose sur le procédé de séparation par effet vortex : un procédé de séparation liquides/solides qui permet une rétention des particules minérales ou organiques les plus fines.Cette technologie permet de traiter à la fois les MES (Matières En Suspension) et leurs micropolluants associés ainsi que les macro-déchets (mégots, canettes, emballages plastiques…).
Il y a 2 ans et 177 jours

Protection des réseaux d’eau potable : Watts propose une gamme complète de solutions antipollution pour répondre aux exigences de l’arrêté du 10/09/2021

Applicable dès le 1er janvier 2023, l’arrêté du 10 septembre 2021 définit les situations exigeant la mise en place de dispositifs de protection des réseaux d’adduction et de distribution d’eau potable contre les pollutions par retours d’eau. Celle-ci, de même que leur entretien, incombe à tous les acteurs des installations en eau, du concepteur aux propriétaires des réseaux intérieurs (lieux de travail, logement collectif, Etablissement Recevant du Public…). Pour aider chacun à respecter les dispositions de l’arrêté, Watts, fournisseur leader en protection anti-pollution des réseaux d’eau au travers de sa marque Socla, dispose d’une large gamme de solutions parfaitement adaptées aux contraintes de chaque installation. Parmi elles : son offre complète de clapets anti-retour et de disconnecteurs hydrauliques à la pointe de la technologie. Que dit l’arrêté relatif à la protection des réseaux d’eau potable ? Distribuée au travers d’un réseau de plus en plus complexe et de canalisations maillées entre elles, l’eau potable est exposée à des variations de débit et de pression. En cas de siphonage ou de refoulement, ces phénomènes peuvent entraîner un retour d’eau. Autrement dit, une inversion du sens normal de circulation de l’eau susceptible de polluer l’eau potable par des eaux impropres à la consommation humaine ou des fluides circulant dans les réseaux intérieurs. Afin d’éviter toute contamination, l’arrêté impose que tout équipement raccordé à un circuit d’eau potable soit pourvu de dispositifs de protection correspondant au niveau de risque du fluide (classé sur une échelle de 1 à 5 selon sa dangerosité). Conformes aux exigences de sécurité sanitaire, accessibles, démontables et contrôlables, ils doivent être placés à différents points du réseau. Au plus près des équipements : une protection fiable assurée par les disconnecteurs de type BA et CA Contre les retours de fluide pollués de la catégorie 3 à la catégorie 4 présentant respectivement un certain danger pour la santé du fait de substances toxiques ou un risque toxicologique, Watts préconise les disconnecteurs à zone de pression réduites contrôlables Socla de type BA et non contrôlables de type CA. Le disconnecteur contrôlable BA2860 protège les réseaux d’eau potable en interrompant l’alimentation d’eau par auto-vidange et mise à l’égout du fluide de niveau 4 en cas de danger de retour dans la canalisation principale. Il comprend : – trois zones de pression (amont, intermédiaire et aval), – deux dispositifs de non-retour indépendants séparant la zone intermédiaire de chacune des autres zones, normalement fermés hors eau, – un dispositif de décharge à l’air libre installé avec un entonnoir muni d’une garde d’air. Situé dans la zone intermédiaire, il est normalement ouvert en situation hors eau. D’une grande fiabilité de fonctionnement, le disconnecteur contrôlable BA2860 garantit un haut niveau de sécurité dans un grand nombre de réseaux qu’il soit professionnel (chimie, agro-alimentaire…), sanitaire (milieu hospitalier, traitement de l’eau…), technique (chauffage, climatisation…) ou incendie. Le disconnecteur non contrôlable CA 2096 convient plus particulièrement pour les installations à moindres risques, en contact avec des fluides de catégorie 3 (chauffage domestique inférieur à 70 Kw, installation de pompes à chaleur, équipements de laboratoire…). Il se compose de deux clapets de non-retour séparés par une chambre communiquant avec l’atmosphère. La fermeture de cette chambre est obtenue par un obturateur lié au clapet amont. En cas de dépression à l’amont de l’appareil ou de surpression à l’aval avec fuite au deuxième clapet, la chambre intermédiaire est mise à l’atmosphère, ce qui entraîne la séparation des circuits amont et aval et interdit tout retour d’eau polluée. Au niveau des piquages : une sécurité garantie grâce aux disconnecteurs d’extrémité HA Pour éviter tout retour d’eau polluée par des fluides de catégorie 2/3 dans le réseau par disconnexion en cas de siphonage ou de surpression, le disconnecteur d’extrémité HA216 s’intercale sur tous les robinets de puisage et d’arrosage entre le flexible et le nez du robinet. A double protection, il est équipé, dans le sens de l’écoulement, d’un clapet de non-retour à ressort avec obturateur à guidage axial et d’un système casse-vide dont l’étanchéité est assurée par une membrane. C’est ce dernier qui assure une vidange de l’aval à l’arrêt du débit et évite, en cas de dépression sur le réseau d’eau potable, toute contamination par fuite éventuelle du clapet de non-retour. Non générateur de coups de bélier, il bénéficie en plus d’une grande robustesse. Au point de livraison : l’efficacité des clapets antipollution EA Recommandés pour le montage après le compteur d’eau, le clapet antipollution EA 251 protège le réseau d’eau potable de toute contamination par des liquides pollués ne représentant pas un risque toxique ou microbiologique pour la santé humaine (fluides de catégorie 2). Accompagné obligatoirement d’un robinet d’arrêt, il se compose d’un corps en laiton, d’un clapet anti-retour à ressort avec obturateur à double guidage axial et de deux prises de pression sous forme de bossage taraudés qui délimite deux zones différentes : – Amont ou d’entrée pour le contrôle de l’étanchéité du clapet ainsi que le prélèvement pour vérification de la qualité de l’eau distribuée, – Aval ou de sortie pour la vidange de l’installation et le prélèvement intérieur pour contrôle de la qualité de l’eau utilisée. Fonctionnant dans toutes les positions par des températures de -10°C à 65°C en continu (maximum 80°C pendant 1h), il s’installe au point de livraison, au niveau des piquages. Outre la mise en place de dispositifs de protection sur les réseaux d’eau intérieurs, l’arrêté du 10 septembre 2021 exige enfin leur entretien et leur maintenance par un professionnel qualifié a minima une fois par an. Une procédure simplifiée grâce au service dédié de Watts, le CRAN, ou encore son application DigiscoTM qui permet de planifier les interventions sur les disconnecteurs de type BA, CA et clapets EA à brides. De plus, l’application offre la possibilité de remplir et d’envoyer les formulaires de contrôle directement depuis son smartphone. De quoi avoir l’assurance pour tous les acteurs de l’alimentation en eau (bureaux d’études, installateurs, exploitants du réseau…) de disposer d’une installation toujours parfaitement conforme aux dispositions réglementaires en vigueur ! www.wattswater.fr
Il y a 2 ans et 180 jours

Près de 80 panneaux acoustiques posés dans les bureaux tertiaires de la gare de Nantes

De l’acoustique à grande vitesseLes collaborateurs ont emménagé récemment dans ces locaux fraichement rénovés. Dans ce style très industriel et moderne, les panneaux TEMPO ont une vue privilégiée sur les chemins de fer.Dans cette ambiance feutrée, on entend à peine la valse des trains qui prend vie derrière ces grandes fenêtres.“Nous avons remporté l’appel d’offre lancé par EIFFAGE pour la pose des plafonds suspendus acoustiques dans des bureaux. Le projet était particulièrement intéressant du fait des plafonds métalliques ondulés et des contraintes feu et acoustique à respecter. La pose s’annonçait donc méticuleuse et nécessitait une réflexion sur le meilleur support structurant. Ce dernier devait répondre aux exigences d’alignement et devait porter les éléments électriques, CVC et acoustiques.Pour ce projet, notre choix s’est porté naturellement vers les produits TEMPO de chez DIGITEX car ils sont faciles à suspendre, s’alignent aisément grâce aux systèmes d’accroche suggérés par Matthieu LETELLIER. Par ailleurs, cette gamme propose un large panel de coloris. Aujourd’hui, l’alliance des rails de type Mupro® (rappelant les voies de chemins de fer) et des panneaux acoustiques DIGITEX, offre une cohérence architecturale tout en assurant un confort acoustique. »Claire BOUCHER et Jean-François CANFRERE - Société DUFISOL - Plafonds suspendus et solutions acoustiques.
Il y a 2 ans et 181 jours

La transformation de bureaux en logements : 800 projets autorisés chaque année en France, soit plus de 1.200.000 m² convertis

Au gré des fluctuations des cycles immobiliers, la transformation des bureaux en logements a été régulièrement envisagée, mais jusqu’alors peu concrétisée. D’un phénomène de niche à une véritable question de société, le sujet est au cœur du débat à l’heure où la logique d’hybridation des modes de travail se confirme et que, parallèlement, une nouvelle crise du logement émerge. Réhabiliter l’existant est une première piste pour répondre à cette problématique. La mise en œuvre de ces projets demeure toutefois complexe à différents niveaux, notamment réglementaire.Sébastien Lorrain, Directeur Résidentiel chez CBRE France, décrypte le phénomène de la transformation des bureaux en logements et livre son analyse des enjeux et opportunités pour les investisseurs, à Paris, comme dans les territoires.Transformation de bureaux en logements, où en est-on ?Quelle dynamique en Ile-de-France et dans les territoires ?Pourquoi cette tendance est plus que jamais un véritable sujet de d’actualité ?Quel est l’intérêt des investisseurs pour le sujet ?Comment identifier la faisabilité de ce type d’opérations et les opportunités ?Les principaux enseignementsAvec plus de 4 millions de m² d’offre immédiate disponible (soit plus d’1 million de m² supplémentaire par rapport à 2019), les surfaces de bureaux vacants peuvent être un début de réponse à la crise du logement en Ile-de-France.En France, plus de 4.000 opérations de transformation de locaux en logements sont autorisées chaque année, représentant seulement 13% des autorisations de permis de construire octroyées entre 2013 et 2021. La transformation de bureaux en logements représente en moyenne 18% de ces conversions d’actifs.En France, près de 800 opérations de transformations de bureaux en logements sont autorisées chaque année, soit plus de 1.200.000 m² convertis ce qui permet la création de plus de 2.000 logements chaque année (2% des logements totaux créés chaque année).L’Ile-de-France, confrontée à des fortes pressions sur le logement, est la première région concernée par cette tendance, et représente 20% du nombre et du volume de m2 concernés par ces conversions, suivie de très près par la région Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA.La compression des taux initiée depuis 10 ans a eu pour conséquence la convergence des taux de rendement entre les différentes classes d’actifs : l’écart de rendement entre le bureaux prime (Paris QCA) et le résidentiel prime (Paris) était de 120 pb fin 2012, il n’était plus que de 50 pb à fin 2021.Les transformations de bureaux en logements attirent de plus en plus les investisseurs privés : notamment des fonds value-add et des fonds dédiés au recyclage urbain (Hab'initio d'Ampère Gestion et CDC Habitat, Harvestate Office Conversion Fund I). Par ailleurs, la quasi-totalité des investisseurs se pose ou se posera la question de la transformation pour certains actifs de leur propre patrimoine. La part des opérations value-add dans les volumes investis en bureaux était de 20% en moyenne.Le contexte de marché est aujourd’hui propice au recyclage urbain et à la conversion. L’identification d’opportunités reste néanmoins difficile et complexe. CBRE a développé une cartographie interactive nommée « Office Convertor » permet d’identifier les communes où la transformation de bureaux en logements serait envisageable.Malgré un assouplissement du cadre réglementaire pour le changement d’usage avec la loi ELAN, des contraintes demeurent quant à la mutation des usages d’un bâtiment. Ces dernières n’empêchent pas pour autant des interventions publiques fortes, sur certains territoires.
Il y a 2 ans et 182 jours

Sous-location illégale sur Airbnb : la responsabilité de la plateforme confirmée en appel

Dans un arrêt consulté par l'AFP, la cour est allée dans le sens d'un jugement du tribunal judiciaire de Paris du 5 juin 2020, qui retenait la responsabilité de la plateforme en cas de publication d'un contenu illicite, estimant qu'"il lui appartenait de s'assurer du caractère licite des annonces publiées sur son site".Elle a ainsi à nouveau condamné Airbnb Ireland - le siège européen de l'entreprise se trouvant à Dublin -, solidairement avec une locataire qui avait sous-loué sans autorisation son logement situé dans le quartier prisé du Marais, dans le 4e arrondissement de Paris, en 2016 et 2017, pendant 534 jours."Cette décision constitue un réel socle juridique confirmant la volonté des juridictions françaises de responsabiliser les plateformes face aux abus (…) qui sont susceptibles de s'y produire", s'est félicité Me Jonathan Bellaïche, avocat de la propriétaire, auprès de l'AFP. La décision, a-t-il relevé, rappelle "que ces géants du web disposent des moyens nécessaires pour assurer la diffusion d'un contenu respectant nos principes juridiques".La plateforme et la locataire devront verser à la propriétaire la somme de 32.399,61 euros, soit la différence entre le montant des sous-loyers encaissés frauduleusement (51.936 euros) et celui des 20 mois de location (19.540 euros) réglés à la propriétaire sur la période.Dans une déclaration à l'AFP, Airbnb France, pour qui "cette affaire relève strictement d'un litige privé entre un propriétaire et un locataire", affirme envisager "toutes les options pour contester cette décision".La cour a estimé pour sa part qu'Airbnb avait "largement contribué à la violation par la locataire de ses obligations contractuelles qui lui interdisaient de sous-louer le logement sans l'accord de la bailleresse" en "ne réclamant pas" à la locataire de prouver la légalité de cette sous-location et en lui fournissant une "aide logistique" sans laquelle le logement n'aurait pas été sous-loué "à un tel rythme". La responsabilité de la plateforme est "d'autant plus grande que cette société, par sa renommée internationale, offre à ses +hôtes+ la possibilité de diffuser leurs annonces auprès d'un très large public" et qu'elle "dispose des moyens de procéder" aux "vérifications" du caractère licite des annonces sur son site, note la cour dans son arrêt.Pour la cour, qui confirme ainsi l'appréciation du tribunal judiciaire, Airbnb est bien un "éditeur" et non un "simple hébergeur": cette société "joue un rôle actif" dans la rédaction des annonces en "imposant à ses +hôtes+ de nombreuses contraintes", "assorties de sanctions", "quant à l'utilisation de sa plateforme" et "supervise et contrôle" le contenu des annonces via des "consignes précises".
Il y a 2 ans et 183 jours

Quels bénéfices pour les fermes sur le toit ? Christine Aubry, AgroParisTech

Avec l'essor de l'agriculture urbaine se développe la tendance des toitures végétalisées. En participant à la biodiversité, elles verdissent le bâtiment mais présentent certaines contraintes à prendre en compte. Entretien avec Christine Aubry, ingénieure en agronomie et chercheuse à l'Université AgroParisTech.
Il y a 2 ans et 191 jours

Carré Amiot, un nouveau conservatoire au cœur de Bourg-en-Bresse

L’ancien bâtiment, qui date de 1881, est un collège qui faisait partie de la donation de Joseph-Maria Carriat, sur lequel et compte tenu des recommandations des ABF et de l’architecte Daniel Rubin, agence Canal Architecture, sont venus se rajouter deux blocs ainsi qu’un ensemble de verrières. La conception architecturale met en évidence un jeu de matières où se mélangent avec élégance et respect du bâtiment d’origine, le métal, le verre, les parements et les matériaux pierre et briques utilisés autrefois. Destiné à recevoir des représentations musicales et théâtrales, l’ensemble des édifices abrite 25 salles au traitement acoustique particulièrement soigné. Afin de répondre à une utilisation plus régulière, l’auditorium de 184 places bénéficie d’un équipement sono complet, ouvrant l’espace aux entreprises désireuses de créer des événements propres à leur activité.Moderniser sans dénaturer l’architecture originelleUne des principales contraintes du projet consistait à ne pas dénaturer le bâtiment traditionnel auquel une majorité des Burgiens était attachée, tout en le projetant dans la modernité et dans une utilisation nécessitant des performances acoustiques, énergétiques et sécuritaires élevées. L’exigence de performance énergétique s’est exprimée par la conception de bâtiments sans climatisation et aux habillages intérieurs intégrants 240 millimètres de laine de verre recouverts de 3 couches de plâtre. Comme le souligne l’architecte Daniel Rubin « il n’y avait pas d’exigence environnementale particulière. Le projet Carré Amiot intègre des éléments constructifs qui répondent aux performances de la RT2012 ainsi qu’à celles que l’on trouve dans la RE2020 ».En parallèle, compte tenu de son activité et de sa situation géographique, plein centre-ville, Carré Amiot a fait l’objet d’études spécifiques afin de traiter efficacement la performance acoustique avec l’utilisation de menuiseries en acier de la gamme Forster dépassant les 40dB. Soucieux de construire un ensemble cohérent et ouvert sur les espaces environnants, un effort particulier a permis de privilégier au maximum la lumière naturelle. Ainsi, l’entrée principale de l’édifice est équipée d’une façade vitrée monumentale de 60m de longueur par 4 m de hauteur, privilégiant une transparence modulable grâce à l’intégration de rideaux dans le double vitrage. Les fenêtres en acier, situées en majorité aux étages des bâtiments, ont été équipées de vitrages de 50mm d’épaisseur (44.2 / 27 / 66.2) avec stores intégrés, associant ainsi performance phonique et gestion des apports lumineux. Soumis aux exigences réglementaires des bâtiments recevant du public, les menuiseries en acier situées à l’intérieur du complexe architectural permettent de lutter efficacement contre les éventuels risques d’incendies. A ce titre, les 60 portes de la gamme Forster ont été traitées pare-flamme 30 minutes et coupe-feu 1 heure pour les 50 parties fixes qui constituent la bande filante intérieure.L’acier, matériau de prédilection pour les projets de haute technicitéPour répondre tout autant aux exigences esthétiques et réglementaires, le matériau acier a naturellement trouvé sa place dans le projet Carré Amiot. « La complexité architecturale consistait à jumeler le bâtiment d’origine avec les deux blocs qui ont été rajoutés. Les liaisons entre les façades et les verrières qui englobaient les 3 bâtiments ainsi que les contraintes auxquelles il fallait répondre en termes d’acoustique et de risques d’incendies ont été particulièrement pointues » développe Philippe Thévenet, directeur commercial du groupe Blanchet. Le savoir-faire de l’entreprise s’est exprimé notamment dans la fabrication et la mise en œuvre de 60 portes en acier (façade extérieure et portes séparatives intérieures des bureaux), de 30 fenêtres 2 vantaux de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeur et de 50 châssis fixes de 3m de hauteur par 1,50 de largeur constituant un bande filante intérieure, à l’arrière de la façade mur rideau en aluminium. Comme le souligne Daniel Rubin, « J’ai trouvé de l’élégance dans les systèmes de menuiseries en acier proposés par Forster et notamment dans leur système de rupture de pont thermique qui présentent des formes alvéolaires tout à fait originales et pertinentes. De même, l’acier offre des caractéristiques en termes d’esthétique et d’inertie parfaitement homogènes avec des bâtiments historiques tels que celui du projet Carré Amiot. Il fallait respecter les hauteurs importantes sur les fenêtres. L’acier est donc intéressant car il y a de l’élancement et une inertie importante pour reproduire, presque à l’identique, le design des menuiseries des anciens bâtiments. Il faut également souligner la qualité de l’accompagnement dont nous avons bénéficié avec l’équipe Forster et notamment dans la définition et le choix des solutions techniques à mettre en œuvre. Cette aide est indispensable, surtout sur les projets intégrants des contraintes liées à la sécurité des biens et des personnes et plus spécifiquement dans le traitement d’ensembles menuisés pare-flamme et coupe-feu. » Intervenants :Conception : agence Canal Architecture – Daniel RubinBET : Bétom et TPFI (Patrick Vidoni - Monsieur Bazard)Menuiseries extérieures : groupe BlanchetSolutions techniques utilisées de la gamme Forster :Unico – Presto – Fuego LightSolutions Pare-flamme 30 minutes et Coupe-feu 1 heureFenêtres OF2 avec petits bois de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeurPortes 1 et 2 vantaux avec béquilles et bâton maréchalFixes en bande filanteCouleur des menuiseries : Bronze 19 et grège BTR 206 (Akzo Nobel)
Il y a 2 ans et 203 jours

Knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois.A travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.Point conjoncturel, bilan 2022 et perspectives 2023Après une année 2021 de reprise très soutenue, l’exercice 2022 a été marqué par la demande de travaux en aménagement intérieur, plâtrerie et isolation, même si ceux-ci ont quelque peu fléchi au cours du second trimestre.Si la croissance du marché de la plaque de plâtre, cloisons et doublages, a ralenti après une année 2021 exceptionnelle (+15%), Knauf y revendique pour sa part une année 2022 stable, en dépit des problèmes rencontrés suite à une cyber-attaque mondiale.Et Christine Muscat, Directeur Général Knauf de développer :« Notre volume d’affaires tricolore est en légère croissance pour l’ensemble de notre Offre Globale vs 2021. Les plafonds en laine de bois Knauf affichent également une belle performance, avec une progression de +5% des ventes. Il en est de même des isolants PSE Knauf pour les façades, qui revendiquent une progression de +10%. Le volume des autres solutions d’isolants Knauf est quant à lui stable par rapport à 2021 ».Et de conclure :« Outre notre Offre Globale, Knauf s’engage vers toujours plus de services et de digitalisation afin d’accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs face notamment aux défis de la RE2020 et de la décarbonation ».Concernant les perspectives générales 2023, une année sous le signe d’une forte inflation, elles s’annoncent plus difficiles que l’exercice 2022 dans le logement neuf malgré une tendance annuelle encore positive (mise en chantier de logements +2,1% dans le diffus, 12 mois glissants à la fin du T3 2021 - +8,9% en 2021).Un ralentissement s’avère donc inéluctable. Quant au non-résidentiel, après un redémarrage plus tardif, la tendance commence juste à fléchir (+5,7%). Si les carnets de commande demeurent importants, les prix de l’énergie notamment ont atteint des sommets inédits, diffusant la crise à tous les secteurs et entraînant une inflation record.Aussi, la construction neuve ne devrait pas produire de croissance et la rénovation, portée par l’efficacité énergétique, poursuivra certainement sa tendance 2022 à +3% pour devenir le secteur moteur du bâtiment.Knauf renforce ses équipes au service des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvreKnauf s’engage toujours plus pour accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs afin de relever les défis de la RE2020 et de la décarbonation. Ainsi, 5 personnes dédiées viennent renforcer les actions de prescription déjà menées chez Knauf, pour répondre aux projets les plus ambitieux dès l’étape de conception. Sous la direction de Jean-Philippe Estner (architecte ENSAIS), Kamélia Halhali (Île-de-France Ouest / Ouest), Catherine Lillemann (Île-de-France Est / Nord), François Dassé (Sud-Ouest) Alain Boujemaaoui (Rhône-Alpes/Sud-Est) constituent la toute nouvelle équipe Prescription Knauf.Celle-ci aura pour mission d’assister efficacement tous les intervenants d’un projet dans toutes les phases d’études. Les chargés de prescription interviendront en amont, auprès des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études et économistes, afin de leur proposer les solutions Knauf les mieux optimisées pour leurs projets. Ils seront les garants des prescriptions des systèmes d’aménagement intérieur, des gammes de plafonds acoustiques, mais aussi de l’Offre Globale Knauf. L’objectif est ainsi de répondre efficacement à toutes les sollicitations, mais aussi d’identifier les projets futurs pour lesquels les solutions Knauf sont particulièrement adaptées.De nouveaux services digitaux Knauf dédiés a la prescription et aux plaquistesDans cette logique d’accompagnement et de développement de services, Knauf étoffe son offre à destination des professionnels du bâtiment avec une nouvelle application dédiée aux architectes, bureaux d’études et économistes : Planner Suite Knauf. Cet outil constitue pour ces acteurs, un outil 3 en 1 de productivité ultime de la planification de leurs projets.Accessible comme application sur le web ou comme Plug-in BIM disponible pour Revit et ArchiCAD, Planner Suite Knauf leur permet de rechercher et insérer aisément les produits et systèmes Knauf adaptés à leurs projets d’aménagement intérieur, ainsi que toutes les spécifications pertinentes par une simple recherche ou via une configuration multicritères, avec importation possible dans la maquette BIM.En posant quelques questions simples, sa fonction de recherche donne un aperçu des produits et systèmes qui correspondent aux besoins spécifiques, comme la résistance au feu ou l’affaiblissement acoustique. Il prend également en compte d’autres facteurs, tels que la disponibilité régionale, pour garantir que seuls les produits et systèmes pertinents pour l’emplacement du projet sont recommandés - une donnée particulièrement utile pour les projets transfrontaliers. Planner Suite Knauf valide immédiatement les données relatives aux systèmes proposés avec une vérification en continu de la validité des systèmes sélectionnés, pour une maquette BIM toujours à jour.La version Plug-in BIM les alerte également s’ils utilisent des produits qui ne sont plus commercialisés et leur recommande, de manière proactive, les alternatives possibles.Planner Suite Knauf leur permettra également, dans sa prochaine version, un processus d’appel d’offres simplifié, en fournissant les textes de cahiers des charges à télécharger et est leur facilitera aussi la rédaction de leurs appels d’offres grâce au configurateur intégré (à l’aide de descriptifs types d’ouvrages). Cette nouvelle version quantifiera aussi les métrés de manière automatisée pour le DCE.Par ailleurs, Knauf s’inscrit, depuis octobre 2022, en partenaire de BiM Cloisons, une entreprise qui facilite le travail des professionnels plaquistes 2.0. Conçu par des plaquistes pour les plaquistes, BiM Cloisons.Knauf constitue en effet un outil de dernière génération permettant une mobilité sans précédent et un accès universel aux données et documents générés avec, à la clé, plus de réactivité, plus de précision et plus de productivité.Avec l’aide d’un configurateur à l’interface intuitive et au design novateur, BiM Cloisons.Knauf s’impose comme compagnon digital idéal et 360°, assurant notamment la préconisation des choix technico-économiques les plus pertinents en fonction des contraintes de chaque chantier, en comparant et variantant, en quelques clics, les ouvrages les mieux adaptés techniquement et économiquement.BiM Cloisons.Knauf offre un accès rapide à la base de données Knauf Aménagement Intérieur. Un panel qui concentre à ce jour les systèmes Knauf les plus couramment utilisés en cloisons et contre-cloisons, doublages collés et plafonds démontables et non démontables pour les logements, les ERP et le tertiaire. Notons que le périmètre est appelé à se compléter pour présenter l’intégralité des solutions Knauf en Aménagement Intérieur.BiM Cloisons.Knauf s’adapte à toutes les phases de chantier, BIM ou non. Il assure un démarrage rapide des projets Revit® sous gabarits BIM Cloisons, afin de générer rapidement les métrés, les devis, les dossiers techniques et plans de repérage. Il s’impose également comme véritable atout concurrentiel grâce aux vues 3D dotées d’un niveau de détail très élevé.Enfin, en automatisant les processus de gestion, en générant en un clic tous les documents de gestion indispensables, BiM Cloisons.Knauf assure également la maîtrise des budgets et des évolutions, grâce à une mise à jour instantanée de toutes les données, supprimant ainsi les tâches redondantes et les saisies inutiles.BiM Cloisons.Knauf est donc un outil complet et polyvalent qui facilite le travail des plaquistes 2.0.Knauf : une longue tradition du biosourcéL’usine Knauf Fibre, qui vient de fêter cette année son 100ème anniversaire, constitue l’incarnation parfaite d’une longue tradition du biosourcé. Site certifié chaîne de contrôle PEFC, elle est la seule unité industrielle française de production de laine de bois. En 2021, elle a réalisé quelque 2,5 millions de m2 de panneaux monolithes et composites dédiés à l’isolation en sous-face de dalles (gamme Knauf Fibra®) et à l’isolation acoustique des plafonds et murs (gamme Organic).Dans une démarche d’éco-conception, la R&D Knauf est parvenue à encore augmenter le pourcentage de matériaux biosourcés en optimisant la composition des produits et leur procédé de fabrication. Ces améliorations ont permis de réduire les impacts de réchauffement climatique (total équivalent CO2) pour l’ensemble du cycle de vie des produits. Les FDES des produits concernés ont ensuite été recalculées, mises à jour et revérifiées par une tierce partie. Elles sont disponibles sur knauf.fr et sur la base INIES, ce qui favorise leur utilisation pour la construction bas carbone, notamment la RE2020.Et Knauf va encore plus loin. Dans la même lignée, afin d’apporter toujours plus de garanties aux concepteurs de bâtiments, Knauf s’est récemment rapproché de Karibati, expert du bâtiment biosourcé, pour certifier les produits Organic et Knauf Fibra® éligibles au label « Produit Biosourcé - Filière Française ».Une labellisation qui permet d’ailleurs aux maîtres d’ouvrages de bénéficier de « points » ou de « crédits » supplémentaires dans le cadre de certifications environnementales de chantier type « LEED » ou « BREEAM », ou encore de valoriser la quantité de bois utilisée dans les certifications d’ouvrage, par exemple pour les projets de construction ou de rénovation labélisés « Bâtiment Biosourcé » ou « BBCA » (Bâtiment Bas Carbone).Les produits Knauf concernés* (panneaux mono-composants, 100% laine de bois, certains complexes isolants mixant laine de bois, PSE et/ou laine de roche) deviennent ainsi les seuls produits en France à justifier de cette labellisation Karibati dans leurs catégories respectives : Knauf Fibra® pour l’isolation des sous-faces de dalles des logements collectifs, bâtiments tertiaires et ERP, les dalles Organic pour les parements intérieurs acoustiques et décoratifs. Notons que ce certificat « Produit Biosourcé et Filière Française » peut être librement téléchargé sur knauf.fr et que cette labellisation positionne sans équivoque les gammes Organic et Knauf Fibra® sélectionnées comme des « solutions biosourcées » pouvant ainsi pleinement répondre aux référentiels d’éco-construction comme le « Guide des matériaux biosourcés et commande publique » d’avril 2020.ThermaSoft® natura !Avec le lancement de la nouvelle solution d’isolation intérieure Knauf ThermaSoft® natura en début d’année, Knauf confirmait sa volonté d’élargir ses propositions d’isolants biosourcés. Si la période de référencement s’est avérée particulièrement longue, les retours terrain sont très positifs de la part des installateurs concernant les qualités du produit. Depuis août, la montée en puissance est exponentielle et devrait atteindre 300 000 m² vendus en 2022.
Il y a 2 ans et 203 jours

Une rénovation frugale de maison pierre avec vue sur les Pyrénées dans le Tarn (FR-81)

Cette réhabilitation d’une maison du XVIe siècle située au milieu d’une forêt, a été réalisée par les architectes de Plan Común et offre une vue imprenable sur le versant nord des Pyrénées.     [De l’architecte] Conformément aux contraintes budgétaires et à l’idée d’une transformation à partir de presque rien, l’intervention est concentrée dans la partie […]
Il y a 2 ans et 204 jours

Cemex recycle 100% des matériaux minéraux de démolition de l'immeuble Lightwell à La Défense afin de les réutiliser pour sa reconstruction

Les 7000 m3 de matériaux minéraux issus de la démolition du bâtiment sont totalement revalorisés par CEMEX et transformés en granulats recyclés. Une partie de ces matériaux secondaires est destinée à la production du béton prêt à l’emploi qui sera mis en œuvre dans le cadre de certains travaux de restructuration du même édifice.Un exemple remarquable d'économie circulaireDepuis mai dernier, CEMEX reçoit les matériaux de démolition sur sa plateforme dédiée à l'économie circulaire et située sur le port de Gennevilliers. Une fois réceptionnés, ils sont scrupuleusement triés puis transformés en granulats. Ces granulats recyclés sont ensuite directement acheminés vers l'unité de production CEMEX de Nanterre où ils entrent dans la composition du béton prêt à l'emploi livré sur le chantier Lightwell.La proximité du site de production est un réel atout pour la gestion du chantier. Les matériaux continueront d’être réceptionnés à Gennevilliers jusqu'à début 2023, tandis que les livraisons de béton prêt à l'emploi, pour un total de 6.000 m3 , se feront jusqu'en octobre 2023.Le recyclage et la valorisation des matériaux de construction sont des leviers essentiels de la stratégie Future in Action de CEMEX, le programme de l'entreprise visant à atteindre l'excellence en matière de développement durable par le biais de l'action climatique, de l'économie circulaire et de la gestion des ressources naturelles. Dans toute sa région EMEA*, CEMEX recycle et récupère chaque année plus de 10 millions de tonnes de déchets, de matériaux de construction et de sous-produits d'autres industries.Une offre « gagnant-gagnant-gagnant »Un partenariat entre les entreprises Lesueur TP, Petit et CEMEX a naturellement pris forme devant la volonté de chaque partie prenante de concrétiser une démarche circulaire. L'entreprise de démolition souhaitait en effet disposer d'un exutoire garantissant la revalorisation de la matière, l'entreprise de construction voulait utiliser un béton prêt à l'emploi fabriqué à base de granulats recyclés, tandis que CEMEX, fournisseur de matériaux, disposait d'une solution de proximité pour répondre à l’ensemble des attentes.Pour Janina Baigus, responsable des solutions durables chez CEMEX France : «Nous avons su adapter notre offre commerciale aux spécificités du chantier, notamment pour l’enlèvement du béton, qui sera réalisé par des camions-malaxeurs abaissés spécialement conçus par l'entreprise Petit, du fait des contraintes d'accès au chantier.»Cette offre circulaire de produits et services adaptés aux spécificités du chantier contribue à l'atteinte des hauts niveaux de performance environnementale visés par le projet Lightwell : certifications HQE « Exceptionnel », BREEAM « Excellent », et BBC-Effinergie Rénovation RT – 40%.Une fois restructuré, cet immeuble de 10 étages proposera 35.000 m² d'espaces de travail et de services dont un business center avec un auditorium modulable de 200 places ainsi qu’un espace Wellness Center ouvert sur l’extérieur, dédié au sport et au bien-être. Lightwell offrira également 1.000 m² de terrasses extérieures végétalisées et aménagées, dont un rooftop de 500 m².*EMEA : Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie
Il y a 2 ans et 205 jours

MAF ATLANTIQUE met son expertise en portes et cloisons résistantes au feu, au service du chantier ISSY CŒUR DE VILLE

Issy cœur de ville, c’est un projet d’éco-quartier initié en 2016 par la ville d’Issy Les Moulineaux (92) dont la livraison a débuté en juin dernier. 17 270 m2 de commerces et services, 40 900 m2 de bureaux… un chantier gigantesque confié au promoteur Altaréa avec le cabinet d’architecture Valode & Pistre. En entreprise générale : Bouygues Construction. À l’ouvrage et mandatée par Bouygues Construction, pour les portes automatiques et les portes et parois vitrées anti incendie, dans les parties Bureaux et Infra/Mail/Commerces : l’entreprise RECORD. Celle-ci choisit d’emblée de s’associer à MAF ATLANTIQUE pour lui confier la conception et la fabrication des ouvrages résistants au feu dont il est spécialiste. Résultat : 450 m2 de surfaces vitrées fabriquées sur mesure pour ce projet d’envergure. Rdc IMC : menuiserie vitrée acier EI60 B1- Hall : cloison acier vitrée EI60 + Porte 1 vantail RdC B1 : Paroi monumentale bord à bord EI60 + partie ouvrante 2 vantaux vitrés acier E30. Lorsqu’il est contacté par Record en 2019 pour concevoir et fabriquer différents ouvrages feu de deux super-entités du projet Issy Cœur de Ville, MAF Atlantique accepte de relever le défi. Il s’agit certes d’un très grand chantier auquel la PME guérandaise peut répondre. Mais, c’est surtout l’occasion pour son DG Guillaume Leborgne, et ses équipes, de s’attaquer à un superbe défi technique d’ouvrages feu complexes et sur-mesure.   Record, n’étant pas spécialiste des normes anti incendie et ne possédant pas les PV et certifications feu, a spontanément choisi d’associer MAF Atlantique au projet. Il lui propose d’être son partenaire pour la conception et la fabrication des ouvrages feu, il se charge de l’installation. À la clé : 450 m2 de surfaces vitrées résistantes au feu incluant portes battantes et cloisons vitrées conçues et fabriquées sur mesure par MAF Atlantique, en partenariat avec Record.  » Nous ne pouvions répondre à cet appel d’offre sans s’appuyer sur un fabricant partenaire spécialisé dans les normes anti-incendie comme MAF Atlantique, avec qui nous avions déjà travaillé. Ce projet s’est d ’ailleurs mené en toute transparence et en bonne intelligence entre nos deux entreprises et Bouygues Construction, » déclare François-Xavier Vlin, directeur régional de Record. Au total MAF Atlantique a fourni 36 unités de portes battantes E et EI avec acoustique.Également, différentes tailles de menuiseries vitrées avec châssis fixe acier pour parois bord à bord, toutes installées en intérieur (rez-de-chaussée, niveaux et sous-sols) par Record. Elles équipent, pour la majorité, la super-entité BUREAUX du chantier qui regroupe 3 ensembles de bureaux (répartis dans 3 bâtiments B1, B2, B3). Elles équipent également, dans la super entité INFRA/MAIL/COMMERCES, au niveau des ERP, la salle polyvalente, les parkings, les sas, les paliers, les escaliers et les locaux techniques. Pour Guillaume Leborgne, directeur de MAF Atlantique,    » Ce partenariat avec Record prouve que la mutualisation des compétences et la complémentarité des savoir-faire deviennent une vraie force, le projet étant davantage motivant lorsqu’il est partagé et qui plus est lorsque le suivi de chantier se passe bien et en confiance avec les partenaires. Il démontre aussi que notre PME est reconnue pour sa spécificité dans la protection incendie, mais aussi pour sa capacité à être force de proposition et à concevoir des ouvrages sur mesure, pour des chantiers d’envergure. «  La construction vitrée architecturale résistante feu : la spécialité de MAF Atlantique Les ouvrages résistant au feu, exigés dans le cahier des charges, devaient s’adapter aux contraintes techniques des matériaux, des emplacements et des volumes à équiper, mais aussi aux souhaits d’esthétisme voulus par les architectes. Les bureaux d’étude de MAF Atlantique, Record et Bouygues ont travaillé de concert et en bonne entente, pour définir les spécificités techniques et les adaptations des ouvrages à concevoir. Afin d’être en harmonie avec les valeurs et l’esthétisme du projet souhaité par l’architecte, MAF Atlantique a proposé une menuiserie en acier JANISOL© C4 (pour sa pérennité), un remplissage en simple vitrage ou double pour le hall principal, avec finition thermolaquage teinte RAL, condition intérieur. Pour assurer la tenue des portes lors de la pose par Record, MAF Atlantique a adapté des impostes spécifiques. En fonction des exigences des lieux, les portes et cloisons intérieures sont toutes normées E (Pare flamme) ou EI (coupe-feu) associées à leur performance en minutes de 30 ou 60 pour l’étanchéité au feu (E) ou l’isolation thermique (I). Les châssis des cloisons sont fixes et montés, selon le besoin, en bord à bord. Les portes sont en 1 vantail ou 2 vantaux.  » MAF est allé au-delà du simple schéma technique en proposant différents échantillons pour la teinte des miroiteries, les poignées et paumelles, pour répondre aux exigences esthétiques des architectes notamment sur la couleur des vitres intérieures selon l’exposition au soleil. En plus de leur réactivité, nous avons aussi apprécié leur efficacité logistique dans des lieux fréquentés et peu accessibles, pour la livraison d’ouvrages complexes. » poursuit François-Xavier Vlin. B2 : Cloison vitrée 2 vantaux de 2,83 m x 3 m de hauteur. RdC B1 : Paroi monumentale EI60 de 34,58 m de long x 2,9 m de haut + partie ouvrante en 2 vantaux vitrés acier E30 – 1,8 m x 2,4 m. Trois exemples d’ouvrages techniques réalisés par MAF Atlantique : Au rez-de chaussée du bâtiment 1, l’installation d’une paroi monumentale de 34,58 m de long x 2,90 m de haut, composée de menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 en bord à bord. Adjointe, une partie ouvrante en 2 vantaux vitrés acier E30 – 1 800 x 2 400 mm. Dans le bâtiment 2, une cloison de 2,83 m x 3 m de haut, composé de menuiseries vitrées avec châssis fixe EI60 et une porte EI260 à 2 vantaux de 1 800 x 2 400mm. A l’étage du bâtiment 1, une paroi de 8,36 m x 2, 7 m en menuiserie vitrée avec châssis fixe acier EI60 + une partie ouvrante en vantail simple vitré acier E30 – 1 100 x 2 200 mm. Ouvrages MAF Atlantique / Issy Coeur DE VILLESUPER ENTITÉ BUREAUXINFRA/MAIL/COMMERCE (IMC)B1 – RDC – Menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 – 5 720 x 2 900 mm + partie ouvrante en 2 vantaux vitrés acier E3 –1 800 x 2 400 mm – Différentes tailles de menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 en bord à bord dont une paroi monumentale de 34 580 de long x 2 900 mm de haut + partie ouvrante en 2 vantaux vitrés acier E30 – 1 800 x 2 400 mmRDC : – Porte acier vitrée E30 2 vantaux  B1- Hall : – Menuiserie vitrée avec châssis fixe acier EI60 – 2 000 x 1 500 mm en double vitrageIMC : – Menuiserie vitrée avec châssis fixe acier EI60 – 3 400 x 1 200 mm  B1- R+1 : – Paroi menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 de8 360 x 2 700 mm + partie ouvrante en vantail simple vitré acier E30 – 1 100 x 2 200 mmParking sous-sol 2 : – 2 Portes acier vitrées E30 2 vantaux + 1 porte à 1 vantail – Menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 – 3 500 x 1400 mm  B2 – RDC : – Cloison de 2 830 x 3 000 mm de hauteur en menuiseries vitrées avec châssis fixe EI60 + Porte EI260 2 vantaux – 1800 x 2400mmEscalier Monumental accès Bâtiment 1 : – Menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 en bord à bord de 4 860 de long x 2 700 mm de haut.  B3 – 6 Portes acier vitrées E30, 1 vantail avec serrure électrique– 1 100 x 2 650 mmSalle Polyvalente : – Ensemble EI60 composé d’une porte 2 vantaux avec châssis fixes latéraux – 5 900 x 2 500 mm À PROPOS DE MAF ATLANTIQUE Implantée depuis 18 ans à Guérande, en Loire-Atlantique, MAF Atlantique fabrique tous types de menuiseries – acier, bois et aluminium – vitrées prêtes à poser, avec une forte expertise dans le domaine des menuiseries coupe-feu. Dirigée par Guillaume Leborgne, l’entreprise dispose d’un bureau d’études intégré qui réalise des plans et des solutions uniques à chaque projet. Dotée d’outils industriels performants, MAF Atlantique fabrique avec précision des ouvrages de haute qualité. Destinées à la protection des personnes et des biens, les menuiseries produites par MAF Atlantique sont particulièrement adaptées aux établissements recevant du public (ERP). Filiale depuis 2015 du Groupe ACIEO (400 collaborateurs, 7 sociétés, 90 M€ de CA), MAF Atlantique possède la force d’un groupe industriel et la souplesse d’une PME. MAF Atlantique en chiffres Créée en 2004 3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021 Outil de production de 1 500m2 Marquage NF disponible sur 18 références Membre de la French Fab Pour en savoir plus : MAF Atlantique – contact presse : Agence Com4 – scruz@com-4.fr – 02 40 73 50 51
Il y a 2 ans et 208 jours

Dossier détails : surélévations

    En milieu urbain, face à la rareté et à l'étroitesse du foncier, les opérations de surélévation sont devenues fréquentes. Quelle que soit l'échelle du projet, la démarche est souvent avantageuse : gagner de la surface à moindres frais, en se jouant des contraintes réglementaires. Plus […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 209 jours

Le renouveau du site Richelieu de la BNF, par l'Atelier Gaudin

    En milieu urbain, face à la rareté et à l'étroitesse du foncier, les opérations de surélévation sont devenues fréquentes. Quelle que soit l'échelle du projet, la démarche est souvent avantageuse : gagner de la surface à moindres frais, en se jouant des contraintes réglementaires. Plus […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 210 jours

Une villa de verre et d'acier suspendue dans un parc, par Véronique Descharrières et Lionel Leotardi

    En milieu urbain, face à la rareté et à l'étroitesse du foncier, les opérations de surélévation sont devenues fréquentes. Quelle que soit l'échelle du projet, la démarche est souvent avantageuse : gagner de la surface à moindres frais, en se jouant des contraintes réglementaires. Plus […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 211 jours

Carrelages grand format : des solutions innovantes pour améliorer les conditions de travail

Depuis quelques années, la tendance est au format XXL pour les carrelages. Il s'agit de carreaux dont les dimensions sont supérieures à 60 cm x 60 cm et dépassent souvent le mètre carré. Ces augmentations de format entraînent des difficultés en termes de transport, manutention, découpe et pose. Elles imposent la plupart du temps d'avoir recours à deux personnes pour manipuler les carreaux et les poser. Ces contraintes conduisent parfois les artisans à décliner ce type de chantier. Face à ce constat, l'UNA Maçonnerie-Carrelage de la CAPEB, l'Iris-ST et des équipementiers ont engagé, en partenariat avec l'OPPBTP, une étude ergonomique sur les conditions de travail des artisans carreleurs pour la pose de carreaux de grand format. Les objectifs : lister les problématiques rencontrées et identifier des solutions innovantes pour améliorer les conditions de travail. L'observation, une étape fondamentale En 2019, une première phase observatoire a été menée sur deux chantiers avec un ergonome de l'OPPBTP. En parallèle, un relevé des caractéristiques des chantiers (neuf-rénovation – individuel-collectif) et des matériaux mis en œuvre, ainsi qu'un recensement des équipements existants ont été réalisés. Cela a permis d'obtenir des résultats concrets sur l'organisation d'un chantier, les postures de travail des carreleurs et les contraintes rencontrées. À l'issue de cette première phase, l'UNA Maçonnerie-Carrelage, l'Iris-ST et l'OPPBTP ont réuni des équipementiers, des industriels et des start-up afin de leur présenter les résultats de cette étude. Trois des équipementiers, Probst, Robotile et Raimondi, se sont engagés à collaborer dans la recherche de solutions. Des équipements ont été expérimentés sur trois chantiers en 2021. En savoir plus : OPPBTP - Carrelages grand format : des solutions innovantes pour améliorer les conditions de travail Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 212 jours

FIS V Zero, la première résine sans substances nocives ! fischer France engagé avec EcoTree dans le reboisement des forêts françaises dans le cadre d’une campagne inédite 

Depuis plus de 60 ans, fischer parfait sa démarche environnementale à bien des niveaux car limiter l’impact des produits utilisés dans l’industrie, la construction, la décoration… sur l’environnement et la santé des utilisateurs est une vraie nécessité. En tant que pionnier dans le domaine des solutions de fixation durables, fischer a mis au point la première résine sans substances nocives :  FIS V Zero.Avec une formule chimique brevetée, sans peroxyde de benzoyle, la FIS V Zero est plus respectueuse de l’homme et de l’environnement. Puisqu’aucune substance dangereuse n’entre dans sa composition, elle est exempte de pictogrammes de danger et de fiche de données de sécurité. De plus, les cartouches usagées peuvent être jetées avec les déchets ménagers habituels.Au cours du premier semestre, pour soutenir le lancement de la résine sans substances nocives FIS V Zero et accentuer son engagement en faveur de l’environnement et du développement durable, fischer s’est associé à EcoTree et Papier Ensemencé. Ces partenariats inédits, avec des acteurs qui œuvrent pour l’environnement et dont les missions sont vertueuses, prennent tout leur sens avec la résine FIS V Zero fischer.  SOUTENIR DES DÉMARCHES ENVIRONNEMENTALES VERTUEUSESActeur français engagé, EcoTree œuvre à la préservation et à la valorisation des forêts françaises ainsi qu’à la protection de la biodiversité. fischer s’est engagé à ses côtés pour participer au reboisement.Ainsi, en achetant la résine FIS V Zero, les utilisateurs ont contribué au reboisement de forêts françaises, gérées par EcoTree. Ce sont 2000 arbres, 1000 pins maritimes et 1000 chênes sessiles dits « chênes noirs », qui ont été plantés dans la forêt de Berné (Morbihan).Fidèle à sa démarche de développement durable, fischer a souhaité faire évoluer ses supports de communication, favorisant des matériaux recyclés, recyclables et biodégradables, en s’associant à Papier Ensemencé, une start-up qui conçoit des solutions de communication éco-responsables. Aussi, pour promouvoir l’opération sur la résine FIS V Zero, ancrée dans une démarche environnementale, fischer a opté pour un flyer ensemencé, 100% biodégradable. Une fois le flyer humidifié et planté, les graines qu’il renferme donnent naissance à de belles fleurs des champs. Véritable alternative au recyclage, le papier ensemencé est l’illustration parfaite du zéro déchet !À travers cette belle opération FIS V Zero et l’aide des nombreux distributeurs partenaires, fischer a mis en exergue l’art de mixer innovation et environnement. Des partenariats vertueux que l’entreprise entend bien renouveler. FIS V Zero : PLUS RESPECTUEUSE DE L’HOMME ET DE L’ENVIRONNEMENT Innovante, la résine FIS V Zero fischer est exempte de peroxyde de benzoyle, une substance couramment utilisée dans les scellements chimiques et classée comme allergisante, irritante pour les yeux et dangereuse pour l’environnement. fischer a remplacé ce composé par des substances plus respectueuses de l’environnement et un nouveau procédé de durcissement breveté.Grâce à cette formulation classée A+, la résine répond aux exigences les plus élevées pour maintenir une bonne qualité de l’air intérieur avec de faibles émissions de COV (Composés Organiques Volatils) comme le confirme le certificat Eurofins Indoor Air Comfort Gold, ce qui la rend idéale pour une utilisation dans des pièces fermées.UNE RÉSINE POLYVALENTELa résine FIS V Zero fischer convient à toutes les applications de fixation chimique courantes dans le domaine du bâtiment comme du bricolage. Elle permet le scellement de fers à béton, la fixation de garde-corps, de stores bannes, de mains- courantes, d’éléments de charpente, de constructions métalliques, d’équipements de jardins, de cuisines et de sanitaires… et est agréée pour tous les matériaux de construction (brique pleine, brique pleine silico-calcaire, bloc creux en béton léger, maçonnerie creuse…). Avec la FIS V Zero, l’ancrage se fait sans contrainte d’expansion, ce qui permet des distances aux bords et des entraxes réduits.  D’une résistance au feu R120, elle dispose d’ETE pour béton fissuré et non-fissuré, maçonnerie creuse et pleine et reprise de fers à béton.Flexible, cette résine d’injection peut être utilisée tout l’année sur les chantiers, dans des trous de forage inondés et par des températures de -10°C à 40°C. Son temps de durcissement est de 60 minutes à une température de 22 °C.PLUS DE CONTRAINTE DE RECYCLAGE ET DE STOCKAGE Pratiques, que l’on soit professionnel du bâtiment ou particulier, les cartouches usagées de la FIS V Zero peuvent être jetées avec les déchets ménagers habituels.Et, puisqu’aucune substance nocive n’entre dans sa composition, elle est la seule résine à être exempte de pictogrammes de danger sur l’étiquette et de fiche de données de sécurité, ce qui lève les contraintes de logistique et de stockage liées aux produits chimiques. Comme les autres scellements d’injection, la FIS V Zero s’injecte dans le trou de perçage nettoyé. Lors de l’extrusion du produit, les 2 composants (résine et durcisseur stockés séparément) sont mélangés et activés dans le bec mélangeur. Les cartouches ouvertes peuvent être réutilisées. www.fischer.fr
Il y a 2 ans et 215 jours

Qu'est-ce que la "petite série" ? Découvrez-le avec 3DExperience Make et Ligérium 3D Group

Qu'est-ce que la fabrication en petites séries ? La fabrication en petites séries consiste à fabriquer de nombreux produits différents en petites quantités. Elle privilégie la variation, l'agilité et la capacité de réagir rapidement aux opportunités. Elle est à l'opposé de la fabrication à haut volume, où l'accent est mis sur la fabrication d'un très grand nombre de produits identiques. La fabrication en petites séries n'est pas un concept nouveau, mais les contraintes des techniques de production manuelle ont toujours limité son utilisation. Les progrès de la conception assistée par ordinateur, de l'usinage automatisé et de l'impression 3D ont permis de surmonter ces limites en offrant une vitesse, une flexibilité et un contrôle supérieurs. Des technologies de plus en plus abordables comme celles-ci aident les entreprises à produire des biens en faibles volumes qui peuvent être facilement adaptés et personnalisés en réponse à l'évolution rapide du monde actuel. La fabrication en petites séries a traditionnellement été privilégiée par les petites entreprises et les artisans, en grande partie parce qu'ils ne pouvaient pas se permettre les investissements élevés en machines et en bâtiments nécessaires à la production de masse. Aujourd'hui, les grandes entreprises se rendent compte des avantages de la fabrication en petites séries. Cette méthode s'inscrit dans la tendance croissante à créer de multiples mini-usines à proximité des clients plutôt que de servir le monde entier à partir d'une méga-usine centralisée.
Il y a 2 ans et 215 jours

Cedeo enrichit son outil de chiffrage Solu+

Solu+ : aider les professionnels à être plus performantSolu + est un outil de chiffrage qui permet de dimensionner et chiffrer précisément les produits et la main d’œuvre nécessaires à la réalisation de chantiers en neuf et en rénovation. Les professionnels l’utilisent pour faire leurs devis, chiffrer leurs chantiers et sélectionner les meilleures solutions. Solu + leur permet de soumettre à leur client une ou plusieurs solutions et devis si besoin.Facile à utiliser, seulement quelques étapes suffisent à réaliser le chiffrage du chantier :Sélection du ou des ouvrages concernés ;Saisie des caractéristiques du chantier ;Obtention rapide d’une solution technique de pro tenant compte des normes et DTU en vigueur ;Comparaison des prix, des mises en oeuvre et des performances ;Consultation des tarifs CEDEO personnalisés chiffré en prix net et finalisation de la commande en ligne ;Impression du rapport détaillé (avec ou sans prix) et export du chiffrage dans le devis Tolteck.Enfin tout au long de la saisie des éléments nécessaires au chiffrage, le professionnel bénéficie de points d’informations sur la configuration du chantier et des solutions et peut aussi vérifier la disponibilité et les délais de livraison des produits.10 parcours sont déjà disponibles pour les membres de CEDEO Boost : Chaudière murales gaz ; PAC air/eau ; Radiateurs/sèches-serviettes ; Planchers chauffants ; Cabine de douche Concerto ; Calcul de puissance chaud/froid…Accessible sur PC, tablette et smartphone, Solu + est gratuit et exclusivement réservé aux membres de CEDEO Boost.Solu+ : toujours plus de nouveautésSolu + permet de chiffrer rapidement des monosplit / multisplit pour le résidentiel ou le petit tertiaire ; les unités souhaitées (murale, console, cassette, plafonnier et gainable) ; les supports muraux ou supports au sol ; les pompes de relevage ; les liaisons frigorifiques ; les câbles électriques et disjoncteurs et la régulation associée.L’outil facilite le travail du professionnel en permettant de :combiner des monosplits et des multisplits dans le même parcours pour le chiffrage de l’installation ;dimensionner le groupe extérieur selon le la température de base extérieure de la commune saisie ;configurer les diamètres et les longueurs des liaisons frigorifiques et des câbles électriques selon les contraintes du chantier.CEDEO propose également un nouveau chiffrage sur la ventilation et, dans les prochains mois, des chiffrages sur la robinetterie encastrée, les pompes eau froide.
Il y a 2 ans et 216 jours

Rendez-vous Ecominéro : Ouvrez vos agendas !

Où, comment, pourquoi valoriser ses déchets de chantier : Ecominéro répond à toutes ces interrogations… [©ACPresse] Ecominéro prépare ses rendez-vous de décembre 2022. Créé par les industriels et les syndicats de la filière minérale, l’éco-organisme poursuit ses actions pour accompagner le déploiement de la Rep PMCB1. Dans un mois – C’est-à-dire dès le 1er janvier 2023 -, la mise en œuvre de cette Responsabilité élargie des producteurs sera opérationnelle. En ce sens, Ecominéro offre de nouveaux rendez-vous en présentiel et en distanciel avec, pour objectif, d’échanger autour de cette obligation de collecte, de recyclage et de valorisation des déchets. Lire aussi : Recyclage : Ecominéro affiche son barème pour 2023 Ecominéro en distanciel Ainsi, la direction client et opération d’Ecominéro propose, pour commencer, une série de webinaires destinés aux opérateurs et aux producteurs. Accessibles en distanciel, ils se dérouleront tout au long du mois de décembre : • Mardi 6 décembre de 10 h 30 à 12 h 00, • Jeudi 8 décembre de 9 h 00 à 10 h 30, • Mardi 13 décembre de 17 h 00 à 18 h 30, • Mardi 20 décembre de 15 h 00 à 16 h 30. Des dates et des horaires très variés pour s’adapter aux agendas et contraintes de chacun. Ecominéro en présentiel Ecominéro organise aussi, avec son partenaire Ecomaison, des séances d’information sur la Rep PMCB. En présentiel cette fois-ci. Ses actions se dérouleront : • Lundi 5 décembre, à Rennes, • Mercredi 7 décembre, à Toulouse, • Jeudi 8 décembre, à Bordeaux • Lundi 12 décembre, à Nancy. Pour tous ces évènements, l’inscription est gratuite, mais obligatoire, sur le site d’Ecominéro, en suivant ce lien. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux ! 1Produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment.
Il y a 2 ans et 217 jours

Troisième évacuation d'immeubles à Lille après un effondrement meurtrier

"A l'appel d'une locataire, les pompiers sont intervenus au 52 rue Esquermoise" dans le Vieux-Lille, "ils ont décidé de faire évacuer immédiatement" cet immeuble et le bâtiment mitoyen pour des vérifications, a indiqué mardi soir la mairie de Lille dans un communiqué. Selon une source proche des secours, les pompiers avaient constaté des fissures. Les accès à une dizaine d'immeubles ont été bloqués vers 13H00, incluant les boutiques situées au rez-de-chaussée, contraintes de fermer pour l'après-midi, ont raconté à l'AFP plusieurs habitants et commerçants présents sur place.Parmi les résidents touchés, Téo Cahagne, 22 ans, venu dans l'après-midi "récupérer quelques affaires" après un appel de son propriétaire. Mais après des vérifications, les services ont "conclu que, si des travaux dans la cave sont nécessaires, pour autant l'immeuble ne présentait pas de difficultés particulières", a précisé la mairie. "L'ensemble des locataires, propriétaires et commerçants" ont pu réintégrer les lieux, a-t-elle indiqué.Depuis l'écroulement de deux immeubles qui a fait un mort rue Pierre Mauroy, deux opérations d'évacuation avaient déjà eu lieu dans le centre historique. Trois immeubles ont été évacués la semaine dernière rue de la Monnaie, avant trois autres évacués en pleine nuit samedi, rue Lepelletier. Les habitants de cette rue ont pu depuis regagner leurs logements, selon la mairie, mais 12 habitants de la rue de la Monnaie restent eux relogés à l'extérieur.Sur cette zone, l'alerte avait été donnée par un syndic, sur la base d'un "rapport fait par le propriétaire il y a un an, et qui n'avait pas donné lieu aux travaux nécessaires", selon la mairie. Les services municipaux y ont constaté "des désordres importants"."Selon les experts, on ne pourra pas revenir avant un an. On a ouvert notre chocolaterie il y a six mois, et on doit tout recommencer ailleurs. Heureusement la mairie nous aide", avait raconté dimanche à l'AFP l'un des commerçants concernés, le chocolatier Christian Roux.
Il y a 2 ans et 217 jours

Place à la couleur au nouvel Espace Social Commun de Rennes grâce aux tuiles émaillées d’EDILIANS

Porté par la volonté commune du Département d’Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et de la Caisse d’Allocations Familiales, le nouvel Espace Social Commun (ESC) finit de voir le jour au nord de Rennes, dans le quartier de Maurepas. Celui-ci vise à centraliser dans un lieu unique un ensemble de services publics destinés à soutenir les habitants et à faciliter leurs démarches administratives. Lauréate du concours lancé par le département, l’agence d’architecture Beal & Blanckaert a souhaité conférer à ce nouvel établissement une échelle humaine. L’objectif est double : marquer le quartier de Maurepas d’une nouvelle institution majeure, tout en reflétant l’ambition publique initiale, synonyme d’accueil et d’accompagnement. Un pari réussi grâce à une décomposition de l’ensemble en quatre grandes maisons, rythmées en toiture et en façade par des tuiles émaillées Stretto Huguenot d’Edilians. UN PROJET COMPLEXE FIDÈLE À LA DIVERSITÉ ARCHITECTURALE DU QUARTIER Pour Beal & Blanckaert, l’enjeu majeur était de « donner une échelle humaine à cette réalisation afin d’éviter l’effet d’un établissement trop imposant » dans un quartier emblématique du renouvellement urbain rennais. D’où l’idée de « décomposer le programme en plusieurs maisons pour lui donner un caractère résidentiel tout en unifiant le tout à l’aide d’un matériau que nous souhaitions vibrant » explique Antoine Beal. Répartis sur une parcelle de 2.000 m2, les quatre pavillons de 2 à 5 étages, symbolisant la pluralité des services de l’ESC Simone IFF, se composent d’une structure poteau- poutre béton avec des façades à ossature bois revêtues de tuiles terre cuite. Au-delà de répondre à l’une des exigences du cahier des charges du département qui souhaitait une construction bas-carbone, le choix de l’architecte d’intégrer de la tuile en bardage et en toiture permet de jouer sur une colorimétrie bâtiment par bâtiment et ainsi de « concilier en même temps unité et diversité ». LA STRETTO HUGUENOT ÉMAILLÉE POUR CRÉER UNE MATÉRIALITÉ CHATOYANTE Ayant déjà expérimenté la tuile terre cuite en bardage, c’est tout naturellement que l’agence Beal & Blanckaert s’est intéressée une nouvelle fois à ce matériau. Par sa grande dimension (265 x 370 mm) et sa compatibilité de mise en œuvre sur tous les types de toiture y compris en faible pente (environ 75% à l’ESC Rennes), ainsi qu’en bardage, la tuile Stretto Huguenot s’est imposée. « Mais plus encore ce sont la large palette de teintes personnalisables ainsi que la qualité des émaux développés par Edilians qui ont définitivement séduit aussi bien l’architecte que le maître d’ouvrage », souligne Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription. En effet, pour différencier les maisons, chacune possède une tonalité légèrement différente. Cette variation chromatique, réalisée de façon aléatoire à l’aide d’un logiciel spécifique paramétré de manière fine par les architectes, s’exprime au travers de 13 coloris parmi lesquels 3 nuances de verts, 4 rouges, 3 bleus. Afin d’éviter une uniformité totale en toiture et de respecter les contraintes budgétaires du chantier, à cela s’ajoute une déclinaison de 3 blancs à raison de : 20% de tuiles émaillées monocuisson, en Blanc Platine, fabriquées dans l’usine Edilians de St Germer de Fly, et 80% de tuiles double cuisson de la gamme Ultra dans une variation de blanc chaud et froid. Placées principalement en couverture, ces tuiles émaillées blanches présentent un avantage certain en termes de luminosité et de pouvoir réfléchissant en ayant un impact positif global sur le confort et l’efficacité énergétique du bâtiment.Assurant une continuité d’une façade à l’autre, cet effet de pixellisation, qui part d’une teinte très foncée au sol pour se dégrader progressivement vers les blancs, offre ainsi cette matérialité chatoyante à l’échelle du piéton voulue par l’architecte. UNE GESTION MAÎTRISÉE DE L’ÉNERGIE GRÂCE À UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE SOLAIRE MAX Pour contribuer à atteindre l’objectif de performance énergétique de -30% attendu par l’ESC Rennes, 100 tuiles Solaires Max 16 cellules ont été installées directement sur les liteaux d’un pan de toiture de l’un des pavillons. En coloris rouge, elles s’intègrent en toute discrétion aux tuiles Stretto Huguenot et permettent une production énergétique optimale à raison de 59 Wc par tuile, soit près de 6000 Wc. De quoi contribuer à rendre l’espace social plus autonome en énergie ! UNE PROUESSE TECHNIQUE DE L’ÉTUDE À LA MISE EN ŒUVRE Si l’ESC Rennes constituait un véritable défi au niveau esthétique quant au choix des couleurs, il l’était également d’un point de vue dimensionnel. Raison pour laquelle, afin d’éviter toute mauvaise surprise sur le chantier, un important travail d’approche technique et de calepinage a été réalisé très en amont par l’agence Beal & Blanckaert et sa cheffe de projet Hélène Verniers, en fonction de la spécificité de chacune des façades. En étroite collaboration, l’architecte, l’entreprise de pose Loire Atlantique Toiture et Eric Martinat, Directeur Développement Produits d’Edilians, ont ainsi étudié : l’implantation précise des tuiles en façades afin de faciliter leur mise en œuvre et de minimiser le travail de coupe en jouant sur les tuiles et demi-tuiles, l’habillage de la façon la plus discrète possible autour des menuiseries, le traitement des points singuliers pour répondre notamment à la demande de l’architecte en ce qui concerne l’écoulement des eaux pluviales. Une fois achevé cet accompagnement personnalisé, la mise en œuvre des 2.700 m2 de tuiles émaillées Stretto Huguenot dont 1.100 m2 en façade s’est effectuée sans encombre grâce au plan de calepinage minutieusement préparé par l’architecte imprimé en très grand format. Ainsi, pour chaque façade, Loire Atlantique Toiture a trié les tuiles par coloris puis, rangée par rangée dans le bon ordre, avant de les poser à joints croisés, avec un pureau de plus ou moins 14 cm. Quant aux tuiles Solaire Max, même si leur installation constituait une première pour l’entreprise « cela s’est très bien passé. La pose est très simple, de même que le raccordement électrique Plug & Play. C’est presque un jeu d’enfant finalement ! Et ce d’autant plus que nous avions bénéficié au préalable d’une formation technique d’Edilians sur le site pour nous expliquer le fonctionnement », détaille Romain Rouaud qui a repris l’entreprise familiale depuis 5 ans. Le résultat est à la hauteur des enjeux : « l’entreprise Loire Atlantique Toiture a vraiment effectué un travail impeccable. Une mise en œuvre aussi soignée d’un produit noble tel que la tuile, c’est véritablement de l’art » déclare Eric Martinat, enthousiaste. Une composition artistique tant dans la palette de coloris que dans la qualité de finition qui interpellent les habitants du quartier de Maurepas qui confient « trouver cela vraiment très beau ». A propos d’EDILIANS : Leader français de la toiture en terre cuite (9 appellations terroir, 96 modèles et 380 coloris de tuiles) et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée des solutions toitures innovantes au coeur de l’éco-habitat. Edilians fait partie d’Edilians Group : 1700 collaborateurs 400 M€ de CA en 2021 16 sites industriels (France et Europe) 7 marques commerciales edilians.com
Il y a 2 ans et 217 jours

Novade annonce l'intégration avec Autodesk Construction Cloud

Cette intégration supprime les barrières entre les différentes équipes d'un projet de construction en permettant l'échange des données entre les plateformes Novade et BIM 360 de la suite Autodesk Construction Cloud.« Cette intégration entre Novade et Autodesk marque le début d'une longue série de relations entre Novade et différents acteurs technologiques. Notre but est de proposer un véritable écosystème connecté pour le secteur de la construction ». Explique Denis Branthonne, CEO de Novade. « Les entreprises technologiques doivent évoluer avec leur temps - nos clients veulent que leurs données se déplacent de manière transparente entre leurs systèmes et leurs applications. Plus nous pourrons aider l'industrie de la construction à éliminer les frictions liées à la donnée, plus vite l'industrie réalisera sa transformation numérique ».Novade digitalise tous les processus de construction sur le terrain tels que les inspections de sécurité, les fiches d'accueil, le suivi qualité ou les journaux de chantier. Autodesk BIM 360® est adopté par de nombreux acteurs de la construction à travers le monde et facilite la collaboration entre les équipes d'un projet, de la conception à la construction jusqu'à l'exploitation et la maintenance du site. Ces deux outils ont largement été adoptés par les plus grandes entreprises de la construction et de services ainsi que par les promoteurs immobiliers à travers l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient.En connectant les plateformes Autodesk et Novade, les utilisateurs peuvent désormais partager les données collectées sur chantier avec Novade, directement avec les utilisateurs sur BIM 360. De même, les utilisateurs de Novade sur le terrain peuvent désormais travailler avec les dernières versions des plans issus de BIM 360 et ainsi éviter les problèmes liés à l'utilisation des mauvaises versions.« Les projets de construction évoluent rapidement, les équipes sur le chantier et celles dans les bureaux doivent rester synchronisées pour s'assurer que tout le monde travaille sur des données à jour » déclare James Cook, responsable des intégrations chez Autodesk Construction Solutions. « En permettant aux clients d'échanger toutes les données et les documents du projet entre la plateforme de management projet BIM 360 et l'application terrain Novade, les équipes bureau et chantier peuvent renforcer la collaboration et minimiser les erreurs de communication et la ressaisie ». Tiong Seng, un des leaders de la construction à Singapour, est l'un des premiers à adopter l'intégration Autodesk de Novade. Colin Tan, Directeur Général de Tiong Seng Contractors Pte Ltd, déclare : « Pouvoir partager des informations entre nos logiciels existants est essentiel pour réduire les contraintes de notre industrie. Mes équipes disposent désormais d'une visibilité complète sur les projets ainsi que sur l'avancement, qu'elles soient sur site ou hors site, avec un accès au suivi qualité et sécurité en temps réel ».Pour permettre aux entreprises de la construction d'optimiser facilement la quantité colossale de données qu'elles collectent et gèrent, les entreprises technologiques cherchent des moyens de synchroniser, de partager et de rendre accessible leurs données.Pour résoudre ce problème, Novade a récemment lancé Novade Connect, un ensemble d'intégrations logicielles permettant une connexion « plug and play » avec les leaders du digital.
Il y a 2 ans et 219 jours

Qualité de l'air intérieur : concilier renouvellement d'air et performance énergétique

Les effets nocifs de la pollution de l’air intérieur sur la santé des occupants ne sont plus à démontrer. Le renouvellement d’air et la ventilation sont donc fondamentaux afin de satisfaire les exigences de confort et de santé des occupants.Afin d'atteindre les objectifs ambitieux en matière d'économie d'énergie et de lutte contre le réchauffement climatique, l’enjeu majeur est de maintenir un environnement intérieur de qualité (confort thermique, qualité d'air intérieur - QAI, confort acoustique) tout en réduisant les consommations énergétiques du bâtiment.La nécessité d’une bonne qualité de l’air et du renouvellement d’airNous passons aujourd'hui 90% de notre temps en milieux clos (logements, entreprises, crèches, écoles, transports…) où l'air intérieur peut révéler un taux de pollution jusqu’à dix fois plus élevé que l’air extérieur. Les effets nocifs de la pollution de l’air intérieur sur la santé des occupants ne sont plus à démontrer : syndrome du bâtiment malsain, asthme, effets cocktails, effets sur les performances du travail. On estime aujourd’hui le coût des effets socio-économiques d’une mauvaise qualité de l’air intérieur en France à 19 milliards d’euros par an pour 6 polluants seulement (voir sources 1). Véritable problématique sociétale car liée à la santé publique, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI) passe par une ventilation performante avec des systèmes qui doivent répondre à un double défi : celui d’assurer un renouvellement de l’air suffisant tout en limitant au maximum l’impact énergétique. Pour ce faire, il faut travailler sur la réduction des consommations énergétiques directes liées à la consommation des auxiliaires et celles indirectes liées au renouvellement d'air (besoins de chauffage et de refroidissement).Les leviers d’action sont au nombre de trois : Agir sur la consommation électrique des ventilateurs avec l’utilisation de moteurs à commutation électronique (EC), dont la vitesse régulée permet de réduire sa consommation, et l'optimisation des rendements des ventilateurs. Optimiser le renouvellement d’air. Cela s’effectue de deux façons principalement : via la notion de balayage (amenée d'air dans les pièces de vie et extraction dans les locaux pollués), très présente en France, et via la modulation des débits en habitat et en tertiaire. Cette modulation permet d’adapter les débits d'air au besoin réel.Récupérer l’énergie sur l’air extrait en utilisant des échangeurs de chaleur (à plaque ou à roue) entre l'air extrait et l'air neuf et en utilisant l’air extrait comme source pour les appareils multifonctions (pompe à chaleur ou chauffe-eau thermodynamiques). Quels sont les enjeux du renouvellement de l’air ? Le premier enjeu est de satisfaire les exigences de santé et de confort des occupants en amenant l’air neuf de l’extérieur, en évacuant l’air vicié et en diluant les polluants. Le deuxième enjeu est de contribuer à la préservation du bâtiment en évitant les risques de condensation et donc le développement de moisissures. Le renouvellement d’air peut se faire de trois façons : les infiltrations d’air résultant de la perméabilité du bâtiment. Non maîtrisables, elles sont aujourd’hui incompatibles avec les exigences d'étanchéité à l'air des bâtiments. l’ouverture des fenêtres qui permet d'amener de façon ponctuelle un débit d'air élevé, notamment après un pic d’activité. Cependant, cette méthode reste étroitement liée à l’usager et aux contraintes extérieurs (climatique, acoustique, effraction…). Il n'est donc pas possible de s’en remettre à cette seule solution pour assurer une bonne QAI. un système de ventilation pour assurer le renouvellement d’air des bâtiments. Grâce à un apport d'air localisé, une maîtrise des débits et un traitement complet du bâtiment, cette solution est la plus probante et la plus efficiente. Ces systèmes de ventilation doivent satisfaire à des exigences portant notamment sur la performance énergétique, la sécurité incendie, le confort acoustique, le développement durable. Le cas échéant, ils doivent également être compatibles avec le bon fonctionnement des appareils à combustion, afin d'éviter les inversions de tirage. Il existe plusieurs leviers d'action afin d'améliorer l'efficacité du système de ventilation pour préserver une bonne QAI tout en réduisant les consommations énergétiques. Épurer l’air, un levier d’amélioration de la QAI bien connu Une première solution consiste à épurer l'air, soit avec différents types de média filtrant (fibres de verre, fibres, filtres avec traitement électrets…), soit par d'autres technologies (ionisation, photocatalyse, etc.). Cela va ainsi permettre de réduire le niveau de particules de l'air venant de l'extérieur, les pollens, les micro-organismes, les germes ou autres bactéries pénétrants dans les locaux (épuration intégrée à la ventilation) ou présents dans l'air ambiant (épurateur d'air autonome). Toutefois, à l'inverse d'un système de ventilation qui extrait tous les polluants de l'air sans distinction, l'épuration d'air ne traite qu'une famille cible de polluants (chimiques, bactériens ou particulaires). Il faut donc associer plusieurs techniques d'épuration si l'on veut traiter tout le panel des polluants. De plus, certains polluants ne sont pas traités par l'épuration (CO2 par exemple). L'épuration ne peut donc pas être à elle seule la solution. Elle doit être associée à une ventilation performante. La ventilation intelligente, un levier d'avenir La définition donnée par l'AIVC (sources 2) pour la ventilation intelligente des bâtiments est la suivante : "La ventilation intelligente est un processus d'ajustement permanent du système de ventilation au cours du temps, et éventuellement selon l'emplacement, pour fournir la qualité d'air intérieur (QAI) souhaitée tout en minimisant la consommation d'énergie et la facture énergétique, ainsi que d'autres inconvénients non liés à la QAI, comme par exemple l'inconfort thermique ou le bruit". Un système de ventilation intelligente réagit notamment à la présence d’occupants, à des critères de QAI, des besoins du réseau électrique, de température ou d’humidité relative extérieure, à de la pollution intérieure ou au fonctionnement d’autres systèmes. D’après une étude du CETIAT concernant les bâtiments tertiaires (sources 3), le taux d’occupation moyen d’un bureau est de 40 % et de 10 % pour une salle de réunion, ce qui tend à prouver l’intérêt de recourir à la modulation des débits. Cette modulation va être liée à des capteurs d’humidité (ce qu’on connaît surtout dans le secteur résidentiel avec les systèmes hygroréglables), de détection de présence (dans les toilettes et dans les bureaux dans le tertiaire), un comptage optique et des capteurs de CO2. La modulation de débit peut se faire soit par zone, au niveau des terminaux ou d'une branche complète du réseau aéraulique, soit à l'échelle complète du bâtiment en agissant directement sur le ventilateur. Afin de vérifier et de valoriser l'efficacité des systèmes de modulation de débit, différentes certifications existent tant au niveau français (NF, QB) qu'européen (Eurovent, Passivhaus). Les performances des produits et les valeurs annoncées par les fabricants sont ainsi contrôlées par un organisme tiers indépendant. Les équipements de ventilation, une fois installés, doivent être vérifiés. Dans le résidentiel neuf, la réglementation environnementale RE2020 a inscrit dans ses textes l’obligation de vérification des systèmes de ventilation par un professionnel indépendant. Un indicateur de conformité sera inscrit dans l’attestation RE2020, l’usager pourra donc avoir une information précise sur la conformité de son installation.La QAI est l’affaire de tous lors de la construction d’un bâtiment : de la programmation à la phase d’exploitation et au fonctionnement, tous les corps de métiers liés à la construction des bâtiments sont acteurs de cette qualité d'air intérieur. On perçoit depuis quelques temps que l'impact des bâtiments sur la santé et le bien-être des occupants prennent une place de plus en plus importante au sein de l'opinion publique, au même titre que la performance énergétique.1 : Rapport ANSES-CSTB, avril 2014 - https://www.oqai.fr/fr/campagnes/cout-socio-economique-de-la-pollution-de-l-air-interieur - Polluants étudiés : benzène, radon, trichloroéthylène, CO, particules, fumée de tabac environnementale2 : F. DURIER, R. CARRIÉ et M. SHERMAN. "Qu'est-ce que la ventilation intelligente (smart ventilation) ?". Ventilation Information Paper n° 38, mai 2018 - https://www.aivc.org/sites/default/files/VIP38_french.pdf3 : Note Technique CETIAT NTV 2000/071, "Modulation de débit", 176 pages, Septembre 2000Tribune de Benoît Golaz, chargé d'affaires Systèmes Aérauliques Ventilation au CETIAT (Linkedin)
Il y a 2 ans et 219 jours

Eqiom : Une démarche environnementale très globale

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. [©ACPresse] Comme pour la plupart des acteurs du béton, les dirigeants d’Eqiom doivent faire face au défi de la décarbonation. Christophe Bignolas, directeur général d’Eqiom Bétons, en détaille les modalités : « Près de 90 % de l’empreinte carbone de 1 m3 de béton provient du ciment, d’où l’intérêt de développer trois grands axes. D’une part, utiliser un clinker bas carbone, voire zéro carbone. Puis, viser à réduire la part de clinker dans le ciment. Enfin, diminuer le pourcentage de ciment dans le béton, jusqu’à des limites réalistes, en termes de normes et de résistance des matériaux ». Lire aussi : La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons Cette politique environnementale se décline aussi au niveau des centrales, implantées pour certaines, dans ou à proximité, de centres urbains denses. Comme souvent, les dirigeants ont dû mettre au point des solutions qui satisfassent toutes les parties : la production de béton prêt à l’emploi, la circulation des toupies, mais aussi celle des riverains. En parallèle, Eqiom s’intéresse au développement des véhicules électriques, au remplacement du gazole par du bio-fioul, aux progrès de l’hydrogène… Toutes les pistes qui peuvent permettre de participer, à terme, à la réduction des pollutions en milieu urbain. Ces démarches sont complétées par des développements importants au niveau des économies d’énergie en production. En remplaçant le coke de pétrole et le charbon par des déchets combustibles, par ailleurs difficiles à valoriser. Toujours au niveau de la production, l’avenir s’écrit au travers du programme K6, qui devrait permettre d’atteindre la neutralité carbone par captage du CO2. Intégrer des centrales dans des sites urbains L’intégration de centrales à béton dans un site urbain nécessite des approches très fines, en termes travail visuel et de limitation des nuisances. [©Eqiom] Plusieurs centrales à béton Eqiom sont situées dans des sites urbains et le long de voies navigables, dans une logique de proximité des chantiers et d’acheminement des sables et graviers par voie d’eau. De telles implantations nécessitent des approches très fines, tant au niveau de l’intégration dans le site que de la limitation des nuisances. Des paramètres liés à la sécurité doivent aussi être pris en compte. En effet, certains de ces sites sont situés sur des quais en partie ou en totalité accessibles au public, dans un contexte de mutualisation des espaces. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Par exemple, l’intégration dans le site de Pais-Tolbiac se traduit par des équipements de hauteur limitée, des volumes discrets et des teintes “pastel” qui permettent de se fondre dans le décor. L’organisation linéaire du process favorise l’intégration le long des quais de la Seine, les différentes zones inaccessibles au public sont délimitées pour éviter toute intrusion, incident ou accident. Récemment, un trottoir pavé a même été mis en place le long de la centrale, pour assurer une continuité totale aux joggeurs du quartier. Les contraintes de bruit et d’empoussièrement sont traitées de longue date. Tout ce qui est produit passe par un filtre dépoussiéreur. Les malaxeurs sont encapsulés. Les camions ne doivent pas utiliser leurs avertisseurs sonores… « Ces sujets sont acquis et ne sont dorénavant plus un problème », indique Christophe Bignolas. Réutiliser les bétons de déconstruction L’implantation d’une centrale au milieu d’un espace laissé public impose des mesures de prévention spécifiques. [©Gérard Guérit] En majorité, les bétons de déconstruction sont réutilisés en remblaiement de carrière et en application routière. La direction d’Eqiom a développé l’économie circulaire autour de plusieurs axes. Tout d’abord, la maîtrise des impacts industriels sur les sites de production. Puis la mise en place d’une logistique qui privilégie le transport par bateau. Enfin, le développement d’une offre de solutions constructives durables. L’ensemble des process de conception et de production est concerné. En particulier pour ce qui concerne la production de bétons bas carbone, mais aussi vis-à-vis de l’utilisation des granulats recyclés. Dans ce cadre, Eqiom a implanté en Ile-de-France une plate-forme de valorisation des bétons issus de chantiers de démolition de la région. « Le vrai défi est de voir comment nous pourrions atteindre 100 % de revalorisation des bétons de déconstruction et ceci, de façon réaliste, explique Christophe Bignolas. Lorsque qu’il y a incorporation dans des ouvrages plus techniques, tels ceux du bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte que ces bétons de déconstruction peuvent être moins bons au plan qualitatif que des granulats neuves. De par leur composition, forme et teneur en fines, impliquant un dosage en ciment plus important. Une démarche qui va à l’encontre du but recherché en termes de décarbonation. Nous estimons qu’il est possible d’intégrer jusqu’à 10 % de bétons recyclés dans le BPE. Sachant que leur utilisation n’est pas possible pour tous les bétons. » Par ailleurs, le recyclage concerne les eaux de lavage (malaxeurs, toupies, équipements…) qui sont traitées, filtrées et réintroduites dans le circuit de fabrication. En général, chaque centrale possède deux circuits d’eau, dont un dédié à la récupération des eaux pluviales. Capter le CO2 très en amont Plate-forme de recyclage des bétons de déconstruction de Gennevilliers (92). [©Eqiom] La politique environnementale d’Eqiom se veut offensive à tous les niveaux. La recherche de la neutralité carbone passe par des projets très importants au niveau des unités de production. A ce jour, trois sites – Lumbres dans le Nord, Herning, en Alsace, et Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura – sont en cours de modernisation. L’objectif est de diminuer de façon importante la consommation des fours qui utilisent, en temps normal, du coke de pétrole et du charbon. Des combustibles plus intéressants au niveau économique que le gaz ou le fioul. « Nous arrivons ainsi à réduire de 70 % notre consommation de ces combustibles fossiles, explique Christophe Bignolas. La méthode consiste à les remplacer par des déchets difficilement valorisables , comme les papiers, les résidus de l’industrie, les solvants… La seule contrainte est de devoir  adapter les brûleurs. » Les avantages sont nombreux : utilisation de combustibles locaux, de combustibles plus économiques, d’une empreinte carbone moindre du fait d’une part de biomasse. Cela permet aussi l’intégration des concepts d’économie circulaire… Sans oublier que l’on évite ainsi que ces déchets soient brûlés, par ailleurs, dans un incinérateur. Lire aussi : K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2 Néanmoins, ces installations, même optimisées, restent émettrices de CO2. Le programme dénommé K6 va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à liquéfier et à stocker le CO2dans des sites de séquestration en mer du Nord. Un dossier de candidatures a été déposé au niveau de l’Union européenne. Sept projets ont été retenus. Le seul pour la France est celui d’Eqiom. Gérard Guérit Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 221 jours

Saône-et-Loire : Kronimus embellit Paray-Le-Monial

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine Le boulevard Dauphin Louis, axe important de la ville de Paray-Le-Monial, a été rénové avec les produits Kronimus. [©Kronimus] Lire aussi : Kronimus lance City Linea Verde Située au cœur du Charolais, la ville de Paray-Le-Monial (71), autrement connue sous le nom de la “cité du Sacré-Cœur”, a entrepris plusieurs travaux de réaménagement ces dernières années. Au printemps 2021, le boulevard Dauphin-Louis, l’un des principaux axes touristiques, a été rénové. Auparavant caractérisé par un grand terre-plein central et des voies de chaque côté, l’espace a été réaménagé. A présent, une voie de circulation et des places de stationnement sur les côtés de la chaussée constituent le boulevard renouvelé. Les travaux concernent aussi des trottoirs partagés entre piétons et espaces verts. « La réorganisation de ce lieu était la suite logique d’un projet plus grand, précise Pascal Davoust, responsable des services techniques de la ville. Les objectifs premiers étaient d’offrir des aménagements de qualité, faciliter l’accessibilité des commerces et permettre à ces derniers de rester dans le centre-ville. Sans oublier l’intérêt touristique. » Des aspects techniques et esthétiques Plusieurs solutions Kronimus ont ainsi été mises en place pour rénover le boulevard. Plus de 2 600 m2 de pavés Barretto (épaisseur de 10 cm) et 1 000 m2 de pavés K4 ont été posés. Les raisons de ces choix ? Des aspects techniques et esthétiques qui répondent aux attentes du projet.  « Les contraintes de stationnement nous ont poussé à choisir les pavés K4 pour leur grande résistance, déclare Roch Dury, directeur d’Ingérop. Ces choix apportent ainsi une diversité unique sur le projet et évitent l’uniformité. » Autre particularité, ils ont été sélectionnés grâce à leurs modularités afin de les déposer et reposer sans reconstituer les sols. De plus, avec des dimensions, de couleurs et des traitements différents, Krominus a permis à la ville de positionner sur des pavés de teintes anthracite, blanche et jaune clair. Un design unique qui permet au centre-ville historique de conserver sa couleur initiale tirant sur le jaune. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 222 jours

La rénovation énergétique, source d'inégalités ?

Mercredi, lors d'un colloque à Paris dans le cadre de la Journée nationale contre la précarité énergétique, les intervenants ont longuement évoqué la nécessité de rénover massivement les logements, pour réduire leur consommation d'énergie et desserrer les contraintes pesant notamment sur les ménages modestes. Mais la nécessité, dans la plupart des cas, d'avancer les frais bloque encore beaucoup de familles.Le gouvernement l'a compris et a dégainé, au fil des années, des dispositifs pour en tenir compte.Ainsi, MaPrimeRénov', son aide-phare, est plus généreuse avec les ménages à faibles revenus, tandis que les plus riches en sont quasiment exclus.Mais il faut tout de même avancer les frais, et dans la plupart des chantiers, il subsiste un reste à charge, difficile à assumer pour les familles modestes."Quand on dit à des gens qui vivent avec 5 euros par jour et par personne qu'il y a un reste à charge de 5, 10 ou 20.000 euros parfois, c'est juste pas possible. Même s'il y a les trois quarts de trouvés en termes de financement", a détaillé Franck Billeau, directeur du réseau Eco-Habitat, association d'aide à la rénovation."Pour tous ceux qui sont dans les passoires thermiques, et notamment pour ceux qui sont dans une situation de pauvreté, donc ceux qui sont dans la situation la plus difficile et surtout aussi ceux qui émettent davantage de gaz à effet de serre, là, il faut tendre vers le zéro reste à charge", a plaidé sur France Inter Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.Prêt à taux zéroPour pallier cette difficulté, le ministre délégué au Logement Olivier Klein a annoncé mi-novembre le lancement d'un prêt à taux zéro accompagnant MaPrimeRénov'.Plafonné à 30.000 euros, il vise à mieux aider les plus modestes, et rejoint un précédent prêt, le "prêt avance rénovation", qui permettait de rembourser la somme empruntée au moment de la revente du bien ou de la succession.De quoi réduire le reste à charge, mais pas encore à zéro."Avant même de faire une rénovation lourde, il faut engager d'autres frais, par exemple pour un audit énergétique. C'est autant de frais qu'un ménage va avoir du mal à débourser", note Carine Sebi, professeure à Grenoble Ecole de Management et spécialiste de la rénovation énergétique."Faire une rénovation, c'est très compliqué, et on peut toujours remettre en cause l'investissement par rapport au rendement de celui-ci, parce que vous avez plein de paramètres qui vont rentrer en compte, et que l'amortissement se fait parfois sur 20, 30, 40 ans", ajoute-t-elle.Valeur vertePour les propriétaires les mieux lotis, qui ont les moyens d'engager une rénovation, le retour sur investissement peut être plus rapide que prévu: les logements aux meilleures performances énergétiques commencent en effet à se vendre plus cher sur le marché immobilier, tandis que les maisons les plus énergivores perdent de la valeur, selon une étude de 2021 des notaires de France. On parle de "valeur verte".Les propriétaires les plus modestes peuvent au contraire voir leur patrimoine perdre de sa valeur faute de pouvoir faire des travaux... trop onéreux pour eux.Du côté des locataires, en revanche, la valeur verte est de nature à inciter les propriétaires à rénover, estime Carine Sebi, du fait de l'interdiction progressive, à partir de 2023, de louer des logements trop énergivores.Les inégalités au sein des locataires sont néanmoins un peu lissées par le logement social.Avec 46% des logements sociaux de métropole classés A, B ou C pour leur consommation d'énergie (sur une échelle allant de A à G) en 2021, contre 25% pour la France entière, les bailleurs sociaux sont en effet les meilleurs élèves de la rénovation.