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Il y a 2 ans et 89 jours

Technologie ultra performante contre le calcaire avec garantie de résultats

Depuis plus de 30 ans, EXPERTIMA Technologies, basée à Martigues (Bouches-du-Rhône), travaille sur le traitement physique de l’eau. Après 20 ans de R&D, son fondateur et ses ingénieurs ont conçu et développé une nouvelle technologie contre l’entartrage : le Procédé NT, breveté en 2006 et le Procédé NT-F breveté en 2019.Produits depuis 16 ans en Provence, ces équipements confirment leurs qualités : performances, aucun entretien, respect de l’environnement et de la qualité sanitaire des eaux.Un nouveau brevet déposé en Octobre 2019, après 3 années d’analyse des données SAV et de recherches, permet de traiter une palette encore plus large de qualités d’eau, avec des variations de TH et de pH qui influencent fortement l’entartrage des installations, et avec des performances encore plus élevées.Cette nouvelle technologie sans zinc permet au fabricant de s’affranchir des remarques soulevées par le rapport de l’ANSES (de Janvier 2019) sur les procédés comportant des anodes ou des catalyseurs en zinc.Toutes les unités anticalcaire conçues par EXPERTIMA Technologies disposent d’une attestation de conformité sanitaire (ACS), renouvelée tous les 5 ans.Aujourd’hui, EXPERTIMA Technologies possède une expérience acquise sur un parc de plus de 30.000 appareils suivis et en fonctionnement. Ils équipent intégralement la tour CMA CGM, à Marseille, et sont utilisés dans de nombreux bâtiments hospitaliers et de santé, en industrie, en marine et en habitat collectif.EXPERTIMA Technologies s’engage pendant 5 ans renouvelables sur l’efficacité anticalcaire de ses produits, de la petite à la grande installation.Assistance Technique en Ingénierie de l’eau, Ingénierie sanitaire et process thermo-hydrauliquesEXPERTIMA Technologies propose une gamme complète d’appareils de 0,2 m3/h à 500m3/h pour maintenir des installations pérennes.EXPERTIMA Technologies accompagne les ingénieurs (hydrauliciens, thermiciens) et techniciens, des BE et des entreprises de pose et d’exploitation pour protéger efficacement leurs installations, partout en France, et même à l’international.Forte de son expérience en bâtiments collectifs et sur les grands sites tertiaires et industriels, EXPERTIMA Technologies développe sa gamme domestique sous une marque spécifique pour le logement individuel.Une gamme spécifique pour l’habitat individuel : CALCÉO
Il y a 2 ans et 90 jours

GAP Référencement passe à la vitesse supérieure

Après deux séminaires dans la sympathique station balnéaire du Grau du Roi, le nouvel objectif fût de trouver un lieu plus grand, croissance oblige.Ce sont donc les 18 et 19 janvier 2023 dans "la ville aux arènes" de Nîmes que les 80 personnes ont déposé leurs envies et leurs valises pour deux jours d’un séminaire riche en rencontres et en conseils.Un séminaire à l’esprit « collaboratif »Cette convention de deux jours était placée sous le signe de la rencontre, des échanges sur les différents services clés du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT et de la convivialité.Ce séminaire fut d’abord humain avec la présentation des nouveaux adhérents. Un moment un peu plus long que prévu, au regard de leur nombre important, mais aussi de la richesse des échanges. Si nous défendons des valeurs communautaires et identitaires, nous ne manquons jamais une occasion de le prouver. Ainsi, chaque nouveau membre dispose d’un temps pour se présenter au travers son histoire, de ses attentes et de ses objectifs. Un moyen de briser la glace, mais également de comprendre les besoins de l’adhérent dans le but de bénéficier de l’entraide de ses nouveaux équipiers.Il fut ensuite technique avec l’intervention de différents animateurs du réseau, chacun dans son domaine de prédilection. L’objectif étant d’apporter aux adhérents des conseils et des méthodes actionnables dès le retour dans leur entreprise.De bonnes pratiques pour mieux gérer son équipe, son entrepôt, ses clients ou encore mieux communiquer en local. Autant d’actions à mettre en place de manière simple et pragmatique pour devenir plus performant et rentable.La surprise Michael Aguilar, en guest-starC’est bien connu, chez GAP RÉFÉRENCEMENT, on aime la différence.Et si on devait décrire le réseau par un seul mot, le terme "différent" viendrait instantanément à l’esprit de nos adhérents ou des professionnels du secteur.Proposer des approches différentes dans le management des entreprises est un des fondamentaux du réseau. C’est donc en toute logique que Jordan Khalifa a sollicité Michael Aguilar (conférencier au 350K abonnés sur LinkedIn) pour venir à la rencontre des dirigeants avec comme thématique principal "Faisez la différence".Oui, vous avez bien lu, "Faisez la différence". Il n’y a là aucune faute, juste de la pure vérité dans la manière d’anticiper, d’agir, de vivre, de changer son mode de fonctionnement, de diriger pour ne pas devenir meilleur… Mais être LE meilleur.Une intervention remarquée et remarquable, saluée par les 80 personnes. Leur écoute plus que studieuse et les sourires figés sur leurs visages pendant la conférence ont témoigné du bon moment passé.Une expérience unique et sympathique qui a fait la différence, merci Michael Aguilar.Un nouveau "GAP dating" professionnelFort du succès du premier "GAP dating" de septembre 2022, nous avons renouvelé l’expérience en adaptant la formule. Cette fois-ci, les fournisseurs ont été remplacés par des professionnels de la formation, de l’informatique, du management, de la communication, du recrutement, des achats, … et autres fonctions supports d’une société.Avec 10 ateliers, les groupes d’adhérents ont pu balayer différents sujets de la vie d’entreprise dans le but de poser des questions concrètes pour obtenir les réponses adaptées à leurs situations.Un nouveau moment d’échanges bienvenu où chacun s’est senti libre d’exprimer ses difficultés du quotidien en repartant avec des solutions à mettre en œuvre. Les résultats seront évoqués au prochain séminaire.Les achats au cœur du réseauEnfin, cette convention s’est terminée sur un point stratégique, les achats. C’est le sujet que tout le monde attend. Avec plus de 30M€ négociés en 2022, GAP RÉFÉRENCEMENT est devenu, en l’espace de 2 ans, un réseau respecté et très ambitieux au vu de son développement, surtout avec les 50 à 60M€ en prévision pour 2023.Si nous avons parlé de prix et de BFA (Bonus de Fin d'Année), nous avons également parlé de relations fournisseurs avec les adhérents. Délai de livraison, qualité produit, service SAV, suivi commercial, … l’échange sur les achats a aussi été le moment de prendre la même direction, voire la même décision.Fidèle au dicton "seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin", la réussite du réseau est sans aucun doute due à son esprit d’équipe. Le sujet des achats démontre une nouvelle fois que chez GAP RÉFÉRENCEMENT, c’est l’unité qui fait la force.Cet évènement à l’image de notre réseau "identitaire et communautaire" a une nouvelle fois marqué les esprits de manière positive. De nos jours, il n’est pas évident de faire déplacer les professionnels alors lorsque vous réussissez à réunir 90% de votre réseau, vous pouvez juste conclure "notre séminaire est utile et apprécié", merci à tous pour votre présence et votre participation.Pour Eric Beyne - Directeur commercial du réseau : On vit un moment fort. De toute ma carrière, je n’ai jamais vu ou connu une telle croissance en si peu de temps. Nous sommes passés de 25 à 50 adhérents en seulement six mois. Si on ajoute que le réseau a seulement trois ans d’existence, on mesure tout le travail et l’énergie que cela demande.On nous pose souvent la question "Comment expliquer cette croissance ?". Je réponds toujours la même chose, par notre différence, tout simplement.Nous essayons de proposer des projets simples, pragmatiques à nos adhérents en défendant en permanence leur identité. Mon équipe travaille tous les jours pour valoriser leur entreprise, les aider à se structurer, s’organiser pour devenir plus fort et plus compétitif. Cette convention a été une nouvelle fois à la hauteur de nos espérances. Imaginez que 90 % de nos adhérents se sont déplacés sur deux jours. Cela montre l’intérêt qu’ils portent aux informations reçues lors de ces moments privilégiés.Enfin, mon plus grand bonheur est de voir les adhérents s’inviter entre eux pour expliquer comment ils s’organisent pour traiter un sujet d’entreprise. Chacun donne son savoir-faire pour recevoir en retour, et ceci vaut tout l’or d’un réseau."
Il y a 2 ans et 92 jours

Interview avec Michel Gallo, gérant et fondateur d'Expertima Technologies

Créée en 1989, soit il y a plus de 33 ans, EXPERTIMA Technologies est spécialisée dans l’expertise et l’ingénierie de l’eau et de l’environnement. Ses ingénieurs travaillent également sur des procédés physiques de traitement de l’eau contre le calcaire, qui est un fléau dans les canalisations et les générateurs d’eau chaude sanitaire en milieu collectif (bâtiments) et domestique.Forte de 15 années d’expérience dans le domaine du traitement physique de l’eau, sans produit chimique, et en concurrence directe avec les adoucisseurs à sel, EXPERTIMA Technologies développe sa propre conception et fabrication d’appareils spéciaux, en circuit court, et particulièrement en Provence. Dès 2006, les premières unités anticalcaire sont produites et mises en place en France. Un Brevet est déposé à l’INPI et validé.Les retours de résultats sont bons à la satisfaction de ses Clients sur plus de 20.000 unités.En 2019, un nouveau Brevet est déposé pour traiter des eaux très difficiles, et de qualités variables, ce que ne permet pas la technologie des adoucisseurs à sel.Une rupture technologique a lieu avec ce nouveau Brevet qui conduit à des résultats exceptionnels. Plus de 30.000 unités sont commercialisées à ce jour en milieu collectif et domestique et soumises à une traçabilité interne car la garantie de résultats donnée à tous nos clients est de 5 ans, ce qui est exceptionnel, si l’on compare à une garantie légale et commerciale de 2 ans que l’on rencontre sur tous les produits courants.La Société est implantée en Suisse, au Bénélux, en Roumanie / Bulgarie, et en Tunisie depuis plus de 3 ans pour certains, à travers des Importateurs agréés, et formés par nos soins à notre savoir-faire sur le plan hydrodynamique.La Société EXPERTIMA Technologies finance sa propre R & D depuis plus de 10 ans. Antérieurement, elle avait fait appel à l’ANVAR qui l’avait soutenue avec succès.Avec l’application du dernier brevet, et les excellents résultats anticalcaire, la Société développe son réseau en France et à l’International.EXPERTIMA Technologies a toujours été bénéficiaire dans ses activités, et dispose d’une structure financière solide et familiale.
Il y a 2 ans et 96 jours

Retraites : le report de l'âge dans toutes les têtes, maigre chance qu'il soit examiné par l'Assemblée

Entre rappels au règlement et suspensions de séance, les débats n'avancent guère sur la question du financement du système. Et les mines sont fatiguées au bout de deux semaines très houleuses de discussions.A minuit, où qu'en soient les échanges, le rideau tombera au Palais Bourbon.Une motion de censure déposée par le RN, mais qui ne présente aucun risque de faire chuter le gouvernement, sera examinée juste après, en présence de la Première ministre Elisabeth Borne. Le texte partira ensuite au Sénat.Il y a "très peu de chances que nous allions jusqu'au bout du texte" ce vendredi, a déploré sur franceinfo Franck Riester, ministre des Relations avec le Parlement. "On ne sait même pas si on va pouvoir aller jusqu'à l'article 7" qui prévoit le report de 62 à 64 ans de l'âge légal.A qui la faute ? Chacun se rejette la responsabilité.Franck Riester accuse la gauche de "bloquer le débat démocratique". Plus de 1.500 amendements restent à discuter avant cet article 7, la plupart venant des députés LFI - les autres formations de la Nupes ayant, elles, retiré les leurs pour avancer."Nous souhaitons que cette épreuve de vérité dure encore" malgré le couperet fixé par la Constitution, a lancé François Ruffin (LFI) dans l'hémicycle, en invitant à ouvrir l'Assemblée la semaine prochaine."Renoncez à vos vacances à Courchevel", a renchéri son collègue Antoine Léaument, sous les huées du camp présidentiel.Jeudi soir, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a jugé "incompréhensible" le retrait d'amendements à gauche, et appelé les députés à ne pas se "précipiter" vers l'article 7. "Hâte de se faire battre ?", a-t-il demandé.Le candidat malheureux à la présidentielle, qui n'est plus député, a été au centre d'un ping-pong vendredi matin entre son camp et la majorité présidentielle. "Quelles sont les instructions pour aujourd'hui ?", a raillé Jean-René Cazeneuve (Renaissance). "Vous n'êtes plus La France insoumise mais La France indécise", a taclé le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.La Nupes est divisée sur l'opportunité d'aller au vote sur l'article 7, comme l'en pressent les syndicats qui ont organisé jeudi une cinquième journée de mobilisation.Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a reconnu sur France 2 "des divergences tactiques" au sein de l'alliance de gauche, mais qui "ne sont pas insurmontables", car "nous sommes tous opposés à cette réforme".Les manifestations ont rassemblé jeudi 1,3 million de personnes selon la CGT et 440.000 selon le ministère de l'Intérieur. C'est le chiffre le plus faible depuis le début de la mobilisation, dans l'attente du 7 mars où les syndicats menacent de mettre le pays "à l'arrêt" si le gouvernement ne retire pas la réforme."Faire plier""Le 7 mars, nous vous ferons plier", a promis Matthias Tavel (LFI). Avec ses collègues, il a demandé à nouveau "des réponses" sur les carrières longues et le minimum de pension, épinglant un ministre du Travail préférant "faire des mots croisés" en séance.Le ton est monté avec le RN également, Marine Le Pen accusant l'exécutif d'avoir pour "objectif" de "faire baisser les pensions", ce qu'a récusé Gabriel Attal."Vous n'avez pas de solution à proposer aux Français, et les Français le voient", a accusé le ministre, s'attirant les foudres de l'extrême droite.Vendredi à minuit, ce sera la première fois que la lecture d'un texte sera interrompue car le délai constitutionnel aura été atteint."Ca va être sport", estime un élu Renaissance. "L'enjeu, c'est qui va imposer son récit ? LFI en disant qu'on fait exprès de pas aller au bout du texte, ou nous ?"Ces deux dernières semaines, la tension a culminé avec l'exclusion pour 15 jours du LFI Thomas Portes (pour une photo le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt) et l'accusation d'"assassin" lancée par Aurélien Saintoul (LFI) au même ministre du Travail.
Il y a 2 ans et 96 jours

Mobilisation en baisse contre la réforme des retraites tandis que les débats patinent à l'Assemblée

En pleines vacances scolaires, à l'exception de l'Ile-de-France et de l'Occitanie, la mobilisation s'annonce en baisse, les syndicats se projetant vers le 7 mars, où ils ont promis de "mettre la France à l'arrêt"."Je crois que la journée est réussie déjà", avec "beaucoup de participants", a cependant estimé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. "Le mécontentement, la détermination et la combativité sont intacts", a-t-il assuré depuis Albi, où les numéros un des huit principaux syndicats manifestent, pour "braquer le projecteur" sur cette France des villes moyennes très mobilisées.Dans ces villes "la question des retraites c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase", en plus des problèmes de pouvoir d'achat, et du sentiment d'un déclin des services publics, a affirmé Philippe Martinez, son homologue de la CGT. "Les élus ne peuvent pas être indifférents quand il y a autant de monde dans la rue", a-t-il déclaré."Des quiches"A Montpellier, les rangs étaient beaucoup plus clairsemés que pour la 4e journée de mobilisation samedi (7.200 participants contre 20.000 selon les autorités). Même chose à Toulouse, où les organisateurs ont compté 65.000 manifestants, et la police 14.000 (contre 100.000 et 25.000 samedi). Au Havre, il étaient 5.800 selon la préfecture, 20.000 selon les syndicats (7.800 et 20.000 samedi).Dans le cortège marseillais, où l'intersyndicale a fait état de 90.000 manifestants, et les autorités de 7.000 (contre 140.000 et 12.000 samedi), Isabelle Marilier, retraitée de 75 ans, a dénoncé une "tromperie" du gouvernement sur la pension minimale à 1.200 euros: "On nous prend pour des quiches !".Les perturbations sont limitées dans les transports, avec 14% de grévistes à la SNCF et un trafic normal dans le métro parisien. Néanmoins, des vols ont été annulés et des agents d'EDF ont baissé la production d'électricité, sans provoquer de coupures de courant. Dans l'éducation, le ministère a fait état de 7,67% d'enseignants en grève (contre 14,17% le 7 février) avec deux zones sur trois en vacances.La police attend entre 450 et 650.000 personnes dans la rue, dont 40 à 70.000 à Paris.Faute de réussir à infléchir l'exécutif, l'intersyndicale a adressé un courrier aux parlementaires, hormis ceux du RN, pour leur demander de rejeter la réforme "et plus particulièrement son article 7", qui porte le recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans."On bloque tout"Après plusieurs jours d'empoigne stérile, les députés abordent la dernière ligne droite des débats jusqu'à vendredi minuit, heure couperet de l'examen du texte avant sa transmission au Sénat.Pour accélérer, la gauche a décidé de retirer des milliers d'amendements depuis mercredi. Mais entre 4.000 et 5.000 restaient encore à examiner à la mi-journée avant que les députés arrivent à l'article sur la mesure d'âge.Si certains espèrent "passer au vote le plus vite possible" sur l'article 7, à l'instar du socialiste Philippe Brun, une partie de la gauche redoute qu'un scrutin ne "porte un coup au mouvement social", selon le communiste André Chassaigne."Ils ont peur du vote", a répliqué Aurore Bergé (Renaissance), convaincue que la majorité "aura les voix" pour faire passer cet article clé qui "revient à voter la réforme"."C'est lamentable ce qui se passe au Parlement", "il faut que ça avance", a déclaré à Albi le président de la CFTC Cyril Chabanier, à l'unisson de l'intersyndicale.De son côté, le RN a déposé mercredi une motion de censure, pour savoir qui est "pour ou contre la réforme", a affirmé sa cheffe de file Marine Le Pen.Et répondre ainsi à Emmanuel Macron qui ironisait en Conseil des ministres mercredi sur des oppositions qui "n'ont plus de boussole".Vote ou pas, les syndicats ont déjà en vue la journée du 7 mars. "On va essayer d'en faire une immense journée de mobilisation", a dit M. Berger. "Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s'arrêter partout", a appuyé Jean-Luc Mélenchon (LFI) depuis le cortège de Montpellier.D'autres actions sont prévues le lendemain lors de la journée internationale des droits des femmes. Les principales organisations de jeunesse annoncent aussi une journée de mobilisation le 9.De quoi donner des envies de grèves reconductibles à partir du 7 mars. Si l'intersyndicale n'y a pas appelé, certaines confédérations comme Solidaires y sont favorables. Les syndicats de la RATP l'ont déjà annoncé ainsi que la CGT éboueurs.
Il y a 2 ans et 97 jours

Artificialisation : les députés dégainent leur propre "loi Zan"

POLITIQUE. Au lendemain du début des travaux au Sénat sur la proposition de loi Zan, les députés de la majorité ont déposé un texte sur le même sujet. Celui-ci reprend largement les positions du gouvernement.
Il y a 2 ans et 98 jours

crise du logement des deputes proposent une loi anti airbnb

Les députés socialistes ont annoncé, ce 14 février, avoir déposé une proposition de loi pour combattre la « niche fiscale » de plateformes comme Airbnb, accusées d'accentuer la « crise du logement en zones touristiques ».
Il y a 2 ans et 98 jours

Retraites : premier revers du gouvernement à l'Assemblée, malgré des ouvertures de Borne

Coup de théâtre dès l'article 2: après trois jours de débats marqués par de très vifs incidents, l'Assemblée a rejeté l'"index seniors" par 256 voix contre 203, et 8 abstentions. 38 députés LR ont voté contre.Une claque pour le gouvernement, accueillie par des vivats et des chants des élus de la Nupes, vite rabroués par la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet."Ce soir, toute la gauche et le FN célèbrent" ce vote, a déploré le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui les a traités de "Tartuffe"."Si la Nupes retire ses amendements inutiles, il est encore possible de mettre en échec le gouvernement sur l'article 7 et l'allongement de l'âge légal à 64 ans avant la fin de la semaine !", a pour sa part réagi la dirigeante du Rassemblement national, Marine Le Pen.Ce vote négatif promet encore trois jours de suspense et de tension au Palais Bourbon, où les débats s'arrêteront vendredi, avec ou sans vote global, pour un transfert du texte au Sénat. Sans garantie sur la tenue d'un vote et même d'un débat sur l'article 7, qui repousse l'âge légal de départ de 62 à 64 ans.Cet épisode nocturne est une nouvelle preuve également de la grande complexité de l'équation du gouvernement, qui mise sur un accord avec LR pour faire adopter le texte au Parlement malgré la persistance du mouvement social, avec une cinquième journée d'action jeudi.Mardi après-midi, Elisabeth Borne avait lâché du lest sur le volet des carrières longues, en annonçant que les salariés éligibles à ce dispositif, c'est-à-dire ayant commencé à travailler avant 21 ans, n'auraient pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à la retraite, dès lors qu'ils auront atteint l'âge de départ anticipé requis.Matignon a ensuite précisé qu'il serait possible de partir sans décote avec ces 43 ans de cotisations.Dans le projet initial, certains salariés en carrière longue devaient cotiser 44 ans.Un nouveau geste du gouvernement envers LR, dont la direction tente de contenir les députés réfractaires à l'adoption du texte.Au premier rang desquels le vice-président du parti Aurélien Pradié, qui en séance mardi soir reprochait encore à Olivier Dussopt de "n'apporter aucune réponse aux questions des parlementaires" et l'avertissait d'un futur "problème démocratique majeur".Déposé dans la soirée, l'amendement du gouvernement prévoit un possible départ à 63 ans pour ceux ayant travaillé 4 ou 5 trimestres avant 21 ans, ainsi que de futures mesures par décret, ce qui a laissé les LR dans l'expectative.Il reste aussi "500 millions d'euros à trouver" pour financer ces mesures, a chiffré le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, sur LCI mardi soir.Les débats n'ont guère avancé, la majorité présidentielle, se sentant fragile, ayant plutôt ralenti la cadence. Dans la journée, Elisabeth Borne avait une nouvelle fois exhorté la gauche à retirer les "amendements de blocage" pour permettre "un vrai débat de fond".Plus de 14.200 amendements restent à examiner d'ici vendredi soir, et 18 articles du projet de loi.La Nupes a retiré plus de 1.000 amendements depuis lundi.Première visée par ces accusations d'obstruction: La France insoumise, fragilisée par les différents incidents de séance, le dernier en date ayant conduit le député Aurélien Saintoul à présenter ses "excuses publiques" au ministre Olivier Dussopt, traité d'"assassin"."Dernière sommation"LFI est également sous la pression de ses partenaires de la Nupes ainsi que des syndicats. Mais la présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot a refusé de s'engager à retirer des amendements, défendant "une stratégie de résistance parlementaire mouvante".En parallèle, une cinquième journée d'actions attend l'exécutif jeudi, organisée à l'appel des huit principaux syndicats. Une "dernière sommation", dixit Laurent Escure (Unsa), avant une nouvelle journée le 7 mars, après les vacances scolaires, qui pourrait enclencher des grèves reconductibles.Jeudi, les numéros un de l'intersyndicale (CFDT-CGT-FO-CFE-CGC-CFTC-Unsa-Solidaires-FSU) défileront à Albi, symbole de cette France des petites villes très mobilisée contre la réforme. A Paris, la manifestation partira de Bastille en direction de la place d'Italie.Après 963.000 manifestants, selon les autorités, plus de 2,5 millions selon les syndicats samedi, l'affluence devrait être moindre jeudi. Au plan national, une source policière dit attendre entre 450 et 650.000 personnes, dont 40 à 70.000 personnes à Paris.Les perturbations s'annoncent limitées dans les transports, avec 4 TGV sur 5 en circulation et un trafic normal dans le métro parisien. Seul 1 TER sur 2 circulera en revanche dans les régions et à Paris, et le service sera partiellement perturbé sur certains trains de banlieue.De même, 30% des vols à Orly seront annulés, et des aéroports en région affectés.
Il y a 2 ans et 99 jours

Dans le bâtiment en Turquie, une multitude de normes mais trop peu respectées

L'énormité des bilans qui enflent de jour en jour suscite des interrogations sur l'état des constructions dans un pays très exposé aux tremblements de terre et réputé pour la vigueur du secteur du bâtiment. Selon un décompte officiel, plus de 12.000 bâtiments ont été détruits ou endommagés en Turquie, où près de 20.000 personnes ont été tuées.Compte tenu de l'intensité de la première secousse qui a ébranlé le sud du pays (7.8), "on pouvait redouter des dégâts, mais pas ce qu'on observe aujourd'hui", relève le Pr Mustafa Erdik, expert joint par l'AFP."Même quand les immeubles s'effondrent, les gens sont normalement capables de trouver des poches dans lesquelles s'abriter jusqu'aux secours", insiste cet ingénieur sismique, président de la Turkish Earthquake Foundation."Ici on observe un effondrement en crêpes avec des étages qui s'empilent les uns sur les autres" - laissant très peu de chances de survie aux occupants.Béton de mauvaise qualitéL'écroulement est généralement dû à la mauvaise qualité du béton, trop mouillé, avec une proportion d'eau et de gravier trop importante par rapport au ciment.Et les tiges d'aciers sont souvent trop fines pour tenir les colonnes, qui affectent la solidité de l'édifice, dénonce le professeur Zihni Tekin.Mais cet ingénieur et consultant rattaché à l'Université technique d'Istanbul met aussi en cause la faible qualification des ingénieurs et architectes du pays."On a ouvert des universités privées partout en Anatolie (...) Mais le niveau de formation y est très bas. Ils ne savent pas faire un calcul", tempête-t-il, affirmant que la plupart des diplômés "seraient tout juste bons à faire le café".Les autorités sont les premières à prendre leurs aises avec les normes édictées ou pas au niveau requis pour exercer leur contrôle, poursuit-il.Le corpus général, calqué sur celui de la Californie, a pourtant été régulièrement révisé depuis le séisme de 1999 à Izmit (nord-ouest, 17.000 morts), la dernière fois en 2018."Sur le papier, les normes sont respectées, avec des contrats confiés à des sociétés privées chargées de les contrôler", rapporte l'architecte stambouliote Aykut Köksal."Mais chaque constructeur passe le sien", note-t-il, dans une sorte de négociation entre les deux parties laissant à l'entrepreneur trop de latitude.Négligence et cupiditéLa bureaucratie et l'empilement de démarches finit aussi par diluer les responsabilités, souligne le Pr Erdik: "Les étapes et les signataires sont si nombreux à la fin qu'il est difficile d'identifier les responsables".Pour y remédier, il suggère d'imposer à tous ces acteurs une assurance obligatoire contre les mauvaises pratiques qui garantirait l'indemnisation des victimes et responsabiliserait les entrepreneurs."Ca se passe comme ça ailleurs dans le monde et ça devrait être ainsi en Turquie", estime-t-il.Cette négligence et la cupidité de certains constructeurs est dénoncée avec rage depuis lundi par la population. Selon la chaîne de télévision privée NTV, la première plainte en justice a été déposée vendredi à Diyarbakir (sud-est) et d'autres commencent à suivre.Vendredi, le promoteur de la luxueuse résidence Renaissance – 250 appartements avec piscine - dans la province d'Hatay (sud), Mehmet Yasar Coskun, complètement effondrée sur ses habitants, a été arrêté à l'aéroport d'Istanbul alors qu'il essayait de prendre la fuite.En Turquie, le secteur du bâtiment a fait flamboyer l'économie depuis les années 2000 et l'arrivée au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan et de son parti, l'AKP (Justice et développement, islamo-conservateur).Selon le rapport budgétaire général du secteur pour l'année 2020 (avant la pandémie) et l'Institut turc des statistiques, le nombre d'entreprises opérant dans le secteur immobilier a augmenté de 43% en dix ans (de 88.700 à 127.000). Dont une écrasante majorité de très petites entreprises (99.220).Un programme de "transformation urbaine" censé mettre aux normes les plus vieux logements leur a largement profité ainsi que le développement de résidences touristiques.Et la promesse vendredi du chef de l'Etat de "reconstruire dans l'année les logements détruits" par le séisme n'est pas de nature à calmer la frénésie immobilière dans le pays.Pour le Pr Erdik, ce ne sont pas tant les grandes tours rutilantes de plusieurs dizaines d'étages, comme il en a poussé à Istanbul, qui sont inquiétantes mais "plutôt les immeubles de six, sept, huit étages, souvent construits par de petites sociétés, voire par les familles elles-mêmes".Depuis lundi, son téléphone, dit-il, ne cesse de sonner avec, au bout du fil, des promoteurs qui lui demandent d'expertiser d'urgence la solidité de leurs tours.
Il y a 2 ans et 103 jours

Loi Zan : Christophe Béchu propose une alternative au "droit à l'hectare"

AMÉNAGEMENT. Auditionné par les sénateurs, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a réaffirmé son apposition au "droit à l'hectare" contenu dans la proposition de loi déposée à la Haute assemblée. Il suggère plutôt un "1% rural" soumis à critère de densité. Explications.
Il y a 2 ans et 107 jours

Les points chauds des joutes sur les retraites à l'Assemblée

Plus de 20.000 amendements ont été déposés avant l'arrivée lundi de la réforme des retraites dans l'hémicycle, laissant peu d'espoirs d'un examen complet d'ici le 17 février, date limite avant sa transmission au Sénat.Le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ, tout comme l'allongement accéléré de la durée de cotisation à 43 ans, "ça n'est plus négociable", a déjà prévenu la Première ministre Elisabeth Borne, tout en laissant entrevoir quelques ouvertures sur d'autres points.Les 64 ans, "c'est non"Les groupes de la Nupes (LFI, PS, PCF, EELV) ont déposé quelque 13.000 amendements, où ils déclinent notamment leurs pistes alternatives de financements, comme le rétablissement de l'impôt sur la fortune ou la taxation des dividendes.Mais leur seul objectif, "c'est le retrait de la réforme", explique le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud, pour qui le recul de l'âge légal est un "impôt sur la vie". "S'ils mettent un peu plus de miel dans la cuillère, on s'en fout. S'ils maintiennent la mesure d'âge, c'est non".Le petit groupe indépendant Liot fait également de cette mesure le motif principal de son opposition, et propose à la place des mesures incitatives via des surcotes, ainsi qu'une hausse de la taxation du capital.Le recul à 64 ans sera aussi une cible privilégiée des députés du RN, qui plaideront par ailleurs pour une relance de la politique familiale.Carrières (trop) longuesC'est l'un des points de cristallisation: dans certains cas, des salariés ayant commencé à travailler avant 21 ans devront cotiser 44 ans pour une retraite pleine, et non 43 ans comme dans le cas commun d'ici 2027.Le groupe LR a fait de la correction de cette "injustice" sa demande centrale, devenue même une condition de certains de ses membres pour soutenir la réforme.Des députés du camp présidentiel ne verraient pas d'un mauvais œil un geste de l'exécutif sur ce point, malgré un coût financier élevé.Le cas des femmesAutre sujet majeur de contestation: le fait que les femmes, plus exposées à des parcours hachés, seront amenées à allonger davantage leur carrière en moyenne que les hommes avec le recul de l'âge légal. Des demandes vont affluer de nombreux bancs, y compris de la majorité, pour corriger le tir.Les députés Modem demandent que la prise en compte des indemnités de congés maternité dans le calcul des pensions, déjà possible pour les naissances après 2012, soient étendue aux cas antérieurs.Autres alliés des macronistes, malgré une poignée d'hésitants, les députés Horizons demandent des majorations des durées d'assurance pour les aidants familiaux et la facilitation des rachats de trimestres de cotisations pour les périodes de stages.Le gouvernement propose justement, via des amendements, d'allonger dans le temps cette possibilité de rachat, pour les années de stage ou d'études, et de prendre en compte les trimestres d'apprentissage dans les carrières longues.Emploi des seniorsLes mesures prévues pour améliorer l'emploi des seniors laissent beaucoup de députés sur leur faim, y compris dans le camp présidentiel. La réforme prévoit un "index" mesurant l'emploi des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, assorti d'une sanction financière, mais seulement en cas de non-publication.Les oppositions ont vivement critiqué cette absence de contrainte, qui rendra le dispositif inutile selon elles. Un amendement écologiste propose ainsi de le renommer "index feuille de salade".Elisabeth Borne a toutefois dit qu'il était possible "d'aller plus loin", vers d'éventuelles sanctions. Et s'est dite favorable à un seuil de 50 salariés, comme le demandent de nombreux députés, y compris Renaissance.Le Modem plaide aussi pour une modulation de certaines cotisations patronales en fonction des taux d'emploi des plus de 55 ans."Revoyure"Les députés Modem, Horizons et LR insistent en outre pour insérer une "clause de revoyure", pour un bilan de "mi-parcours" en 2027 des effets de la réforme.
Il y a 2 ans et 110 jours

Travailler mieux pour faire accepter de travailler plus longtemps ?

"Nous discutons avec les partenaires sociaux et nous travaillons aussi en lien avec les Français pour adapter la vie professionnelle aux conditions de l'époque", a assuré vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur franceinfo.Le gouvernement doit "faire en sorte que les conditions de travail, que l'organisation du travail en France s'améliorent", a abondé le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester sur France2.Et son collègue au Budget, Gabriel Attal, d'indiquer quelques jours plus tôt entendre les revendications des manifestants sur "la qualité de vie au travail".Le débat gauche-droite sur la "valeur travail" est revenu sur le devant de la scène depuis que l'écologiste Sandrine Rousseau a évoqué un "droit à la paresse". Des propos vertement balayés par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin: ce dernier a dénoncé un "profond mépris de la valeur travail que défendent les ouvriers et les classes populaires"."Reconnaissance"Le patron de la CFDT Laurent Berger refuse de tomber dans le "piège" de M. Darmanin revenant à "dire qu'il y aurait d'un côté ceux qui pensent qu'il faut travailler (...) et puis les autres, les feignants".Il a regretté que la Première ministre Élisabeth Borne n'ait pas "parlé de travail" lors de son passage sur France2 jeudi.Or, avait-il expliqué lundi, "le travail a de la valeur ; aujourd'hui beaucoup dans le monde du travail souffrent d'un problème de reconnaissance" par "les salaires, les bonnes conditions de travail, la non altération physique et psychique du travail. Il aurait fallu commencer par ça".L'exécutif, qui peine à gagner "la bataille de l'opinion", surtout sur le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, allume donc un nouveau contre-feu: pression sur la SNCF et la RATP pour améliorer carrières et salaires, expérimentation de la semaine de 36 heures sur quatre jours à l'Ursaff de Picardie, mise en avant des négociations pour augmenter la rémunération des enseignants...Mais cela ne semble pas suffire. "Parmi ceux qui considèrent qu'ils effectuent un travail pénible - c'est quand même un tiers des salariés -, le taux d'adhésion à la réforme est à 12%" seulement, a relevé vendredi le politologue de l'Ifop Jérôme Fourquet sur BFMTV."Pack" travail"Quand vous avez plus d'une personne sur deux qui ne se sent pas bien dans son travail, forcément si vous lui dites +il va falloir travailler deux ans de plus+, c'est très brutal", a reconnu jeudi la députée Renaissance Stéphanie Rist, rapporteure du projet de loi retraites.Elle aurait d'ailleurs préféré que le gouvernement élabore "un pack entier sur le travail, avec des mesures qui permettent de rassurer". Il faut "s'attaquer" au nouveau rapport des Français au travail, a expliqué Mme Borne aux députés de la majorité, les enjoignant à faire "des propositions" dans le texte retraites ou celui, prévu au printemps, sur le plein-emploi.Le gouvernement a déjà déposé une série d'amendements adoucissant sa réforme pour certaines catégories, ou pour allonger dans le temps la possibilité de rachat de trimestres de cotisations au titre des années de stage ou d'études supérieures.Mais certains points pourraient ne pas s'intégrer dans le texte budgétaire choisi par l'exécutif pour faire passer sa réforme, comme la pénibilité et l'emploi des seniors.Dans l'immédiat, oppositions et majorité ont des propositions pour sanctionner davantage les entreprises récalcitrantes ou abaisser aux plus petites entreprises l'application rendue obligatoire de "l'index seniors", qui vise à décrire la politique de l'entreprise à l'égard des salariés plus âgés.Autant de dispositions qui pourraient être intégrées dans le projet de loi "plein emploi" du ministre du Travail Olivier Dussopt annoncé pour le printemps. Il prévoit notamment la transformation de Pôle emploi en France Travail ou un nouveau dispositif d'insertion des allocataires du RSA.
Il y a 2 ans et 112 jours

Contournement de Beynac : le département va déposer un nouveau dossier pour achever les travaux

Les travaux de démolition du chantier du contournement de Beynac (Dordogne) auraient dû démarrer le 9 janvier. Les élus du conseil...-Travaux publics
Il y a 2 ans et 125 jours

De Notre-Dame-des-Landes à Bure, les projets contestés par les défenseurs de l'environnement

Voici quelques cas emblématiques :Cigéo à BureEn 2000, le projet Cigeo est implanté à Bure dans la Meuse. Il vise à enterrer à 500 mètres sous terre 85.000 m3 des déchets les plus radioactifs du parc nucléaire français d'ici 2035-2040.Différents collectifs écologistes et anti-nucléaires combinent occupation, manifestations et batailles juridiques.En juillet 2022, le gouvernement signe la déclaration d'utilité publique pour le projet, mais des opposants déposent en septembre un recours devant le Conseil d'État.SivensLe 26 octobre 2014, le corps d'un militant écologiste de 21 ans, Rémi Fraisse, est retrouvé sur le chantier du barrage de Sivens (Tarn), après des affrontements d'opposants au projet avec les forces de l'ordre.Cinq mois plus tard, le projet est abandonné au profit d'une retenue d'eau réduite de moitié. Le gouvernement fait évacuer le site occupé pendant seize mois par des "zadistes".LGV Lyon-TurinVieux de plusieurs décennies, le chantier de LGV Lyon-Turin et son tunnel de 57,5 km, est toujours en cours et en France, la question des voies d'accès de 150 km entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne n'est toujours pas tranchée.A l'hiver 2018-2019, plusieurs manifestations réunissent successivement à Turin des dizaines de milliers de partisans et d'opposants au projet.Le projet de LGV du Sud-Ouest (GPSO), dont le chantier est prévu entre Bordeaux, Dax et Toulouse, est également critiqué par des élus et des militants en Nouvelle-Aquitaine.Europacity dans le Val-d'OiseLe projet Europacity, un mégacomplexe de commerces et de loisirs prévu à Gonesse (Val d'Oise) qui hérissait défenseurs de l'environnement, syndicats agricoles et petits commerçants, a été enterré fin 2019 par Emmanuel Macron.Mais, le devenir de 280 hectares de terres agricoles du Triangle de Gonesse avec notamment le projet de gare de métro du Grand Paris et l'extension du marché de Rungis restent un point de crispation entre les élus locaux et militants écologistes.Center ParcsFace aux interminables procédures judiciaires et à l'occupation du terrain par des "zadistes", le groupe Pierre et Vacances renonce à son projet de construction d'un Center Parcs dans la forêt de Chambaran (Isère) en 2020.En 2022, la justice bloque un projet du même type à Poligny (Jura) et refuse celui d'extension du Center Parcs Les Bois-Francs (Eure).Toujours en court, le projet du Rousset (Saône-et-Loire) est également contesté localement.Projet minier Montagne d'Or en GuyaneLe projet Montagne d'Or, porté par le consortium russo-canadien Nordgold-Orea mining, prévoit une exploitation minière de 8 km2 à ciel ouvert en forêt équatoriale.Le collectif Or de Question, qui rassemble 30 associations guyanaises et 120 ONG opposées au projet, dénonce la déforestation et les millions de tonnes de déchets générés.En février 2022, le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution une partie de l'ancien code minier, qui ne tenait pas suffisamment compte des conséquences environnementales du projet, ouvrant ainsi une voie de recours."Méga-bassines" des Deux-SèvresA l'automne 2022, plusieurs milliers d'opposants se mobilisent contre des chantiers de retenue d'eau dans les Deux-Sèvres (à Mauzé-sur-le-Mignon puis Sainte-Soline).Le vaste projet compte 16 retenues visant à stocker plusieurs centaines de milliers de m3 d'eau pour l'irrigation durant l'été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver, lorsque la ressource est abondante.Le remplissage de la réserve de Mauzé-sur-le-Mignon a démarré à la mi-décembre.
Il y a 2 ans et 125 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 126 jours

Le sable Lafarge de Sandrancourt à la Conciergerie

Le sable Lafarge de Sandrancourt a été choisi pour réaliser les sculptures de l&#8217;artiste Théo Mercier, lors de l’exposition “The Sleeping Chapter” présentée à la Conciergerie, à Paris, en décembre dernier. [©Holcim] Le sable Lafarge de Sandrancourt (78) a été choisi pour réaliser les sculptures de l&#8217;artiste plasticien Théo Mercier, lors de l’exposition “The Sleeping Chapter” présentée à la Conciergerie, à Paris, en décembre dernier. «&nbsp;Lafarge souffre d’un déficit d’image. Pourtant, nous menons une politique active de décarbonation et de RSE. Ainsi, nous sommes toujours contents d’accompagner des artistes pour attirer l’attention du grand public. Lorsque nous avons été contactés par Théo Mercier, qui cherchait du sable, nous avons tout de suite répondu présents&nbsp;», se souvient Claude Etienne, responsable granulats pour la région Nord chez Lafarge. C’est ainsi que la carrière Sandrancourt a fourni quelque 70 t de sable, livrées entre le 22 et le 24 septembre dernier, de 23 h 00 à 6 h 00 du matin. Théo Mercier a fait découvrir des sculptures en sable qui rappellent la pierre de la Conciergerie, comme des prolongements métaphoriques de son histoire. [©Holcim] Lire aussi&nbsp;: Lafarge La Malle malmenée par des militants écologistes Des big bags de sable livrés en pleine nuit Quelque 70 t de sable ont été livrées à la Conciergerie. [©Holcim] « L’équipe de Théo a jugé que notre sable était le plus performant par rapport à ce qu’elle avait déjà vu. Ainsi, des big bags de 1 t ont été livrés par grue avec un mât télescopique. Nous les avons déposés dans la salle des Gens d’armes. » Ensuite, des sculpteurs sur sable ont pris le relais pour réaliser in situ la cinquantaine d’œuvres imaginées par l’artiste. « J’avais besoin d’un sable très fin avec un peu de charges argileuses. Et la proximité de la carrière était aussi fondamentale », reprend Théo Mercier. Mais pourquoi le sable ? « A la fois, parce que c&#8217;est une ressource très utilisée dans le monde et qui commence à manquer dans certains pays. Mais aussi parce qu’il a trait à l’enfance : les bacs à sable, les châteaux de sable sur la plage… » Ainsi, à la Conciergerie, sous les voûtes de la salle des Gens d’armes, gisaient une cinquantaine de sculptures de lits fraîchement défaits, veillés par une dizaine de chiens de sable. « Lafarge est fier d’avoir été le mécène de cette exposition », insiste Claude Etienne, responsable granulats pour la région Nord chez Lafarge. [©Holcim] Retour à Sandrancourt Des sculpteurs sur sable ont pris le relais pour réaliser in situ la cinquantaine d’œuvres imaginées par Théo Mercier. [©Holcim]A la Conciergerie, sous les voûtes de la salle des Gens d’armes, gisaient une cinquantaine de sculptures de lits fraîchement défaits, veillés par une dizaine de chiens de sable. [©Holcim] Dans ce paysage à la fois désert et vivant, Théo Mercier invitait le visiteur à une déambulation dans l’épaisseur de la nuit, le sommeil paradoxal et le rêve conscient. Le plasticien a fait découvrir des sculptures en sable qui rappellent la pierre du palais de la Cité, comme des prolongements métaphoriques de son histoire. Des lits défaits dont on sent encore les mouvements et les souffles à travers leurs plis. Des chiens en sable comme fidèles compagnons des dormeurs sont au centre de cette installation à la fois lumineuse et sonore autour des rêves et du sommeil. «&nbsp;Lafarge est fier d’avoir été le mécène de cette exposition. Et surtout d’avoir fourni la matière première des sculptures : le sable, « d’une qualité rare », selon les sculpteurs qui ont œuvré aux côtés de Théo Mercier&nbsp;», conclut Claude Etienne. A la fin de l’exposition, le sable a été lavé, les sculptures se sont délitées. Et les camions Lafarge sont venus récupérés cette matière première, qui est repartie dans la carrière à son emplacement initial, à Sandrancourt. La boucle était bouclée. M. C. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 127 jours

Soprofen dévoile les heureux gagnants de la 3ème édition de son concours photos

L’édition 2022 de la campagne photos organisée tous les ans par SOPROFEN a rendu son verdict fin décembre. Intitulée « soyez fiers de vos réalisations », cette opération a mis une nouvelle fois en évidence le savoir-faire de l’ensemble des clients du fabricant mais aussi la qualité de ses solutions de fermeture (volets roulants, portes de garage) et de protection solaire. Parmi la centaine de chantiers recensés en France et en Belgique, SOPROFEN a réalisé près de 25 reportages photos mettant en avant majoritairement les brise- soleil orientables, les screens, les portes de garage, les coffres extérieurs et volets traditionnels de la marque. A l’issue du concours, un tirage au sort a désigné les 10 plus belles réalisations dont les heureux gagnants ont reçu chacun l’un des nombreux cadeaux mis en jeu. Parmi eux, citons les trois premiers Grand Prix : &#8211; Transparence Conception basé à Limonest (69) pour une sublime villa contemporaine équipée de brise-soleil orientables, &#8211; Renov’Aktion situé à Bazet (65) en périphérie de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, pour l’installation de brise-soleil orientables dans une maison contemporaine, &#8211; Gangitech installé à Walcourt (Belgique) avec la mise œuvre très réussie, sur une vieille bâtisse, d’une porte de garage sectionnelle Carsec Pro grise. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition qui se tiendra du 15 mars au 15 septembre 2023. Rappelons que les participants peuvent concourir dans les trois catégories (volets roulants, portes de garage, protections solaires) et déposer jusqu’à trois visuels par chantier qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un habitat collectif ou d’un bâtiment tertiaire, en neuf comme en rénovation. Plus d’informations sur le site internet www.soprofen.fr/campagne-photo, spécialement créé pour l’occasion. www.soprofen.fr
Il y a 2 ans et 127 jours

2023, une année dense pour la filière du diagnostic immobilier

Pour Yannick Ainouche, Président de la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim : « Avec les évolutions réglementaires, les diagnostiqueurs sont devenus la pierre angulaire de la politique publique en matière de rénovation énergétique. Rien ne peut plus se faire sans eux : le DPE bien sûr, mais aussi l’Audit énergétique, DTG, PPT, Carnet de santé du logement, Accompagnateur Rénov… »Tour d’horizon des prochaines échéances réglementaires1er janvier 2023 : une nouvelle version pour le DPELe DPE évolue. Parmi les changements, l’apparition d’une information qui devient essentielle : la consommation en énergie finale dès la première page qui permettra de savoir si un logement peut être remis en location ou non. La nouvelle version du DPE est aussi davantage sécurisée pour éviter de futures modifications.On rappelle qu’à partir du 1er janvier, il devient également impossible d’utiliser un DPE produit avant 2018.1er janvier 2023 : l’état des risques à fournir dès la première visiteL’état des risques et pollutions (ERP) encore revu et corrigé. Changement climatique oblige, le document s’enrichit d’un nouveau risque, le recul du trait de côte. Ce n’est pas la seule nouveauté, désormais, dès la petite annonce immobilière, on trouvera une information sur les risques, et dès la première visite l’état des risques devra être remis au potentiel acquéreur/locataire.1er janvier 2023 : le carnet d’information du logementLe Carnet d’information du logement (Cil) est arrivé au 1er janvier. Ce carnet à remplir par le propriétaire (éventuellement le maître d’ouvrage) en cas de construction, de rénovation ou de vente, ne concerne que la performance énergétique et rien que la performance énergétique.1er janvier 2023 : haro sur les pires passoires énergétiquesLes pires passoires énergétiques, celles qui consomment plus de 450 kWh/m²/an en énergie finale, doivent disparaître. « Il ne faut pas s’attendre à une grande saignée dans les parcs locatif, car l’interdiction de location sur ces logements touche uniquement les nouveaux baux signés à partir du 1er janvier. On estime qu’au grand maximum, 150.000 à 200.000 logements sont concernés. » indique Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim.1er janvier 2023 : le Plan pluriannuel de travauxLe Plan pluriannuel de travaux (PPT) offre de la visibilité aux copropriétaires sur les travaux à mener dans l’immeuble pour les dix ans à venir ; à la fois pour son entretien et sa sauvegarde, mais aussi pour sa rénovation. Ce PPT devient obligatoire en 2023 pour les copropriétés de plus de 200 lots et de plus de quinze ans. Les moyennes copropriétés (51 à 200 lots) et les petites copropriétés (50 lots maxi) sont respectivement concernées en 2024 et 2025.1er janvier 2023 : MonAccompagnateurRénov’ devient obligatoirePour aider, conseiller, aiguiller les ménages, l’État a lancé en 2022 MonAccompagnateurRénov’. A partir de 2023, le recours à cet accompagnateur devient obligatoire pour certains travaux financés sur les deniers publics. Dès janvier, les propriétaires qui se lancent dans une rénovation globale doivent faire appel à cet accompagnement dès que le montant des travaux dépasse 5.000 euros TTC. A partir de septembre, on ajoute les travaux de deux gestes ou plus bénéficiant des subsides de l’État dont le coût est supérieur à 5.000 euros TTC et qui font l’objet d’une demande d’aide avec un montant supérieur à 10.000 euros.1er février 2023 : MaPrimeRénov’ revue à la hausseLe gouvernement a annoncé, peu avant les fêtes, que les plafonds des travaux soutenus par la prime de transition énergétique seraient revus à la hausse. Parmi les autres changements de MaPrimeRénov’ attendus en 2023, l’exclusion des chaudières gaz dès janvier (même les plus performantes), et la possibilité de financer le reste à charge grâce à un éco-PTZ avec une procédure simplifiée.1er avril 2023 : L'audit énergétiqueObligatoire pour tous les logements F et G en monopropriété qui sont mis en vente, cet audit va beaucoup plus loin que le DPE avec plusieurs scénarios de travaux précis, des estimations de coûts, mais aussi des estimations de gains énergétiques…1er mai 2023 : La REP bâtimentL’économie circulaire gagne tous les déchets du bâtiment. Espérée d’abord pour janvier 2022, puis 2023, la REP (responsabilité élargie des producteurs) devrait finalement se mettre en place à partir du printemps. Plus de 40 millions de tonnes de déchets chaque année à collecter, trier et valoriser. Même les plus dangereux comme l’amiante.31 décembre 2023 : Dernier délai pour les DPE dans les grosses coprosLes copropriétés de plus de 200 lots ont jusqu’au 31 décembre pour réaliser leur DPE à l’immeuble puisque celui-ci est obligatoire dès le 1er janvier 2024. Peu importe le système de chauffage ou de refroidissement, tous les bâtiments avec un permis de construire déposé avant le 1er janvier 2013 sont ciblés. Les moyennes copros (de 51 à 200 lots) seront concernées en 2024 et enfin les plus petites (50 lots maximum), l’année suivante.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n’a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la profession.Un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, avec la création d’une carte « D » délivrée par une autorité indépendante.
Il y a 2 ans et 127 jours

La boîte à colis connectée boksPRO, l’indispensable des professionnels du BTP

Facile à installer, à utiliser, compatible avec tous les acteurs de la livraison et accessible 7j/7, 24h/24, la boksPRO répond à la problématique de la gestion de colis des professionnels. Cette solution clé en main assure le suivi, la gestion (à distance), la réception et l’envoi de colis en toute sécurité, et ce, sans interrompre les équipes dans l’exécution de leurs tâches. Pour accompagner la consigne qui intègre une technologie propriétaire embarquée, une application mobile ainsi qu’un espace web dédié sont disponibles afin d’accéder à l’intégralité des fonctionnalités.Garantir la sécurité des colis et la productivité des équipes La gestion de marchandises constitue une problématique majeure pour les entreprises du BTP. Entre potentielles égarement des marchandises, suivis chronophages des livraisons ou pertes de temps à récupérer les colis, l’organisation liée à la gestion des colis en entreprise est aujourd’hui loin d’être optimale La perte de temps peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 10% du temps de travail entre les interruptions pendant l’exécution de leurs tâches et les pertes de temps lié aux déplacements pour récupérer la multitude de colis livrés. Alors que les marchandises réceptionnées sont essentielles à la journée de travail, il devient aujourd’hui primordial de trouver une solution efficiente pour la gestion des livraisons. La gamme de boîtes à colis connectées, signée Boks, s’adapte aux contraintes de chacun en proposant trois dimensions : M (215 litres), L (768 litres) et XL (2778 litres pouvant accueillir une palette industrielle). Indépendamment de la taille de la consigne, le fonctionnement reste identique à toutes les boîtes à colis Boks. Les livreurs déposent les colis à l’aide d’un code à usage unique généré par le destinataire, qui récupère son colis par la suite grâce à son smartphone et un mode d’ouverture en Bluetooth. Ainsi la récupération des marchandises se gère au moment le plus opportun, sans être obligé d’interrompre une tâche, ni de multiplier les allers-retours en point-relais ou au bureau de Poste. Il en résulte donc une hausse non négligeable de la productivité. La souscription à l’abonnement Service +, adaptée aux besoins croissants des professionnels, permet d’avoir des fonctionnalités supplémentaires telles que l'ajout d’un bridge WiFi qui permet d’activer l’ouverture de la boîte à colis à distance (en 1 clic sur l’application mobile) ou encore de recevoir toutes les notifications d’ouverture en temps réels. Un vrai plus pour profiter au maximum de cette boîte à colis nouvelle génération. Frédéric Labroue, responsable d’unité d’opérations Aquitaine de l’opérateur TDF, témoigne : « Nous travaillons avec Boks depuis quelques temps un peu partout en France. Leur réactivité et leur écoute sont vraiment appréciables dans notre activité. Cela compte beaucoup ! Ils savent s’adapter à nos besoins et c’est très utile dans notre quotidien au travail. »Thierry Potier, gérant de Plier en 4, entreprise BTP basée à Cognac, témoigne : “J’ai une boksPRO depuis 2 ans maintenant et je l’utilise plusieurs fois par semaine. Cela me libère un temps considérable et m’assure de recevoir mes colis en temps et en heure, même ceux de grandes dimensions. Et tout ça en mon absence. Le système de code et l’application sont très simples d’utilisation, en quelques secondes on génère des codes d’ouverture pour les livreurs ! C’est un outil indispensable pour tous les professionnels qui reçoivent des livraisons.”
Il y a 2 ans et 127 jours

Forte mobilisation contre la réforme des retraites attendue jeudi par les syndicats et le gouvernement

"Ce sera une très très forte mobilisation. Il faut que ce soit du niveau de 1995, même de 2010", a déclaré dimanche sur France 3 le numéro un de la CGT, Philippe Martinez.Dans le Journal du dimanche, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a exhorté "un million" de Français "à déferler dans la rue" jeudi. La CGT "fait tout pour" qu'il y ait plus d'un million de Français au rendez-vous, a déclaré Philippe Martinez qui souhaite également "des grèves dans les entreprises publiques et privées".Il a précisé se fier au "nombre de cars commandés pour aller aux manifestations", aux "préavis de grève déposés depuis longtemps" dans les services publics et les transports, et aux nombreux salariés "qui nous appellent pour nous demander comment on fait grève"."Les grandes entreprises publiques vont avoir des manifestations très fortes et des taux de grévistes très forts", a aussi anticipé sur LCI le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux."Je ne sais pas comment ça va se passer dans le privé mais je ne sens pas la même chose, sur les retraites en tout cas", a aussitôt tempéré le dirigeant de la première organisation patronale."Dans les entreprises, les salariés du privé ne nous parlent pas de la réforme des retraites, ils nous parlent de salaires", a-t-il précisé alors que l'inflation a renoué en 2022 avec des niveaux inédits depuis les années 1980.De son côté, le ministre du Travail Olivier Dussopt "pense qu'il y aura du monde dans la rue parce qu'il y a une mobilisation portée par de nombreuses organisations"."Les organisations syndicales ont une légitimité lorsqu'elles appellent à la grève ou à la manifestation", a poursuivi le ministre interrogé sur France Inter/France Télévisions et Le Monde. "C'est un droit. Je souhaite que ça ne se traduise pas par un blocage du pays car plein de gens souhaitent continuer à travailler".Le projet du gouvernement vise à reporter progressivement à 64 ans l'âge de départ à la retraite, au lieu de 62 ans actuellement, tout en accélérant l'allongement de la durée de cotisation.Les principaux syndicats, unanimement opposés à cette réforme, ont annoncé une première journée de grèves et manifestations le 19 janvier. L'ensemble de la gauche a appelé à rejoindre la mobilisation.Selon un sondage Ifop pour le JDD, 68% des Français sont hostiles au projet, et 51% soutiennent le mouvement social.Une pétition en ligne lancée par les syndicats sur le site change.org contre une réforme "injuste et brutale" avait dépassé dimanche en fin de matinée les 330.000 signataires, selon la CGT."Il faut équilibrer le système pour en garantir la durabilité et le faire de manière juste. Toutes les mesures que nous avons travaillées avec les partenaires sociaux et la Première ministre garantissent cette justice", a plaidé le ministre du Travail, faisant valoir la revalorisation des petites retraites à 1.200 euros minimum.Le président du MoDem, François Bayrou, a, lui, demandé dimanche au gouvernement de faire plus de pédagogie et de "réfléchir à des améliorations" de son texte sur les retraites pour convaincre les Français.
Il y a 2 ans et 130 jours

Livret A : la Banque de France propose un taux à 3%, une première depuis 2009

Le ministre a ainsi emboîté le pas au gouverneur de la Banque de France qui lui avait proposé ce même chiffre un peu plus tôt, comme le veut la procédure. Si la formule de calcul, prenant en compte d'une part la hausse des prix - qui a atteint 5,9% en décembre selon l'Insee - et d'autre part les taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme, avait été appliquée à la lettre, le taux aurait même été porté à 3,3%.Mais le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a préféré arrondir légèrement à la baisse, invoquant dans un communiqué des "circonstances exceptionnelles"."C'est quand même fois trois en un an", a argumenté Bruno Le Maire sur France 2.Encore à son niveau plancher de 0,5% il y a un an, le taux du Livret A avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%.Pour la Banque de France, il est souhaitable "que les mouvements de taux du livret A restent progressifs plutôt que trop volatils, et ceci à la hausse comme un jour potentiellement à la baisse".Moins connu que son aîné, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) bénéficie également de cette revalorisation à 3%.Ménager la chèvre et le chouxLes quelque 500 milliards d'euros déposés par les Français sur les livrets A et LDDS, dont la majeure partie est centralisée par la Caisse des dépôts (CDC), sont destinés en partie à financer le logement social, l'économie sociale et solidaire ou encore les économies d'énergie dans les logements. Si le relèvement du taux est une bonne nouvelle pour les épargnants, il est moins bien vécu par nombre d'acteurs publics, dont les prêts auprès de la CDC sont souvent indexés sur ce taux.Un taux "trop élevé serait très défavorable" au "financement du logement social et de la politique de la ville", argue la Banque de France. Les "organismes de logement social (...) sont en bonne situation financière", pointait cependant mardi le directeur général de la Caisse des dépôts Eric Lombard devant la commission des finances de l'Assemblée nationale.La remontée du taux est accueillie froidement aussi par les établissements bancaires qui conservent dans leurs coffres une partie des dépôts de l'épargne réglementée.Les banques craignent qu'une hausse trop importante "du taux du livret A ne le rende très attractif et incite trop d'épargnants à se détourner des placements en assurance", avance Eric Dor, directeur des Études économiques à l'école de commerce IESEG. Parmi les rendements annoncés depuis le début de l'année par les gestionnaires des fonds euros en assurance-vie, aucun n'atteint pour l'instant la barre des 3%.Promotion du LEPLes quelque 55 millions de livret A, plafonnés à 22.950 euros, n'étaient garnis qu'au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.Idem pour le Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages les plus modestes. Malgré un nombre de nouveaux LEP record en 2022 - plus de deux millions -, la majeure partie des ménages éligibles n'en a pas encore ouvert.La Banque de France affirme soutenir "fortement cet instrument". Le gouverneur a d'ailleurs choisi de lui appliquer pleinement la formule de calcul du taux, en proposant de le passer de 4,6% à 6,1%, un niveau plus vu depuis plus de 35 ans. "Nous serons le seul pays en Europe qui proposera à ses compatriotes un livret d'épargne garanti à un taux supérieur à l'inflation", a affirmé Bruno Le Maire, encourageant les 10 millions de Français qui n'ont pas de LEP alors qu'ils y sont éligibles, à en ouvrir un.L'argent déposé sur ce livret, plafonné à 7.700 euros, est, comme pour le Livret A et le LDDS, garanti par l'Etat et exonéré d'impôts et de prélèvements sociaux.Seuls sont éligibles les contribuables qui ne déclarent pas plus de 21.393 euros pour une personne seule, des ménages modestes qui peinent souvent à épargner.
Il y a 2 ans et 130 jours

Le taux du Livret A relevé à 3%, une première depuis 2009

Le ministre a ainsi emboîté le pas au gouverneur de la Banque de France qui lui avait proposé ce même chiffre un peu plus tôt, comme le veut la procédure. Moins connu que son aîné, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) bénéficie également de cette revalorisation à 3%. Un épargnant disposant de 10.000 euros sur un de ces deux produits gagnera désormais 300 euros en année pleine, contre 200 euros au taux actuel. Si la formule de calcul, prenant en compte d'une part la hausse des prix - qui a atteint 5,9% en décembre selon l'Insee - et d'autre part les taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme, avait été appliquée à la lettre, le taux aurait même été porté à 3,3%. Mais le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a préféré arrondir légèrement à la baisse, invoquant dans un communiqué des "circonstances exceptionnelles". Cette petite différence prive les titulaires d'un Livret A ou d'un LDDS de 1,5 milliard d'euros d'intérêts supplémentaires en année pleine.Encore à son niveau plancher de 0,5% il y a un an, le taux du Livret A avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%."Ménager la chèvre et le chou"Les quelque 500 milliards d'euros déposés par les Français sur les Livrets A et LDDS sont destinés en partie à financer le logement social, l'économie sociale et solidaire ou encore les économies d'énergie dans les logements.Si le relèvement du taux est une bonne nouvelle pour les épargnants, il est moins bien vécu par nombre d'acteurs publics, dont les prêts auprès de la Caisse des dépôts (CDC) sont souvent indexés sur ce taux.L'Union sociale pour l'habitat (USH), représentant les organismes HLM, a salué dans un communiqué une décision "équilibrée" tout comme la Fédération bancaire française (FBF), concernée au premier chef puisque les établissements bancaires distribuent les produits d'épargne réglementée.Mais en passant de 0,5% à 3% en un an, les charges d'intérêts des organismes de logement social "se trouveront alourdies de 3,75 milliards d'euros en année pleine, impactant très lourdement leurs résultats d'exploitation et leur capacité à investir", commente l'USH.Quant aux banques, elles craignent que la hausse "du taux du livret A ne le rende très attractif et incite trop d'épargnants à se détourner des placements en assurance", avance Eric Dor, directeur des Études économiques à l'école de commerce IESEG.Parmi les rendements annoncés depuis le début de l'année par les gestionnaires des fonds euros en assurance-vie, aucun n'atteint effectivement pour l'instant la barre des 3%. Cette hausse peut inciter les ménages à épargner et donc "pénaliser la consommation au moment où elle est étale en raison de la hausse des prix", observe également Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne.Promotion du LEPLes quelque 55 millions de livret A, plafonnés à 22.950 euros, n'étaient garnis qu'au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.La possession de Livrets d'épargne populaire (LEP), réservés aux ménages les plus modestes, est aussi à la traîne. Malgré un nombre de nouveaux LEP record en 2022 - plus de deux millions -, la majeure partie des ménages éligibles n'en a pas encore ouvert. La Banque de France affirme soutenir "fortement cet instrument". Le gouverneur a d'ailleurs choisi de lui appliquer pleinement la formule de calcul du taux, en proposant de le passer de 4,6% à 6,1%, un niveau jamais atteint depuis plus de 35 ans. "Nous serons le seul pays en Europe qui proposera à ses compatriotes un livret d'épargne garanti à un taux supérieur à l'inflation", a affirmé Bruno Le Maire, encourageant les quelque 10 millions de Français qui n'ont pas de LEP alors qu'ils y sont éligibles, à en ouvrir un. L'argent déposé sur ce livret, plafonné à 7.700 euros, est, comme pour le Livret A et le LDDS, garanti par l'Etat et exonéré d'impôts et de prélèvements sociaux.Seuls sont éligibles les contribuables qui ne déclarent pas plus de 21.393 euros pour une personne seule, des ménages modestes qui peinent souvent à épargner.
Il y a 2 ans et 131 jours

L'Académie des beaux-arts lance un nouveau concours réservé aux architectes

CONCOURS. La première édition d'une nouvelle compétition d'architecture vient d'être lancée par l'institution artistique, membre de l'Institut de France. Les intéressés ont jusqu'au 15 mars 2023 pour déposer leur candidature.
Il y a 2 ans et 135 jours

Les demandes d'aide pour le chauffage au bois pourront être déposées dès le 27 décembre

A partir de cette date, les Français qui se chauffent au bois pourront demander à recevoir un chèque de 50 à 200 euros du gouvernement.
Il y a 2 ans et 135 jours

Rockwool poursuit ses actions dans la lutte contre le logement indigne et toutes formes de discrimination

Créé en 2012 par l’Association QUALITEL dans le cadre de sa mission de promotion de qualité de l’habitat, le Fonds de dotation QUALITEL s’engage en faveur du logement des plus défavorisés en soutenant financièrement des initiatives novatrices. Pour sa 11e édition, l’appel à projets du Fonds de dotation QUALITEL a connu un véritable succès avec 177 candidatures déposées parmi 4 axes d’intervention : l’hébergement, l’accompagnement et l’éducation, la recherche et le numérique. Leur répartition est toujours très axée sur l’hébergement avec 53 % des dossiers, dont un vivier fort des besoins d’hébergement d’urgence et temporaire, l’accompagnement et la formation qui représentent 27 % des dossiers, ainsi que le numérique (13 %) et la recherche (8 %) qui prennent davantage d’ampleur chaque année. Le prix récompense 25 lauréats qui se verront répartir une dotation totale de 196 500 €, une aide financière essentielle et précieuse pour concrétiser leur projet en faveur du logement digne et de qualité pour tous.Au regard de l’actualité, un prix a également été spécialement créé lors de cette 11e édition de l’appel à projet pour soutenir une association venant en aide aux ressortissants ukrainiens.Depuis sa création, ROCKWOOL a pour vocation d’assurer les besoins fondamentaux de l’être humain. Parmi eux, celui de disposer d’un habitat sûr et commode est essentiel. C’est pourquoi, face aux enjeux du logement, ROCKWOOL a décidé de s’impliquer auprès du Fonds de dotation QUALITEL en soutenant cette année : La création de la nouvelle communauté de L’Arche à Aix-en-Provence pour accueillir 18 adultes en situation de handicap mental au sein d’un habitat partagé avec 12 assistants.Le développement de l’habitat intergénérationnel solidaire sur le territoire du Puy-de-Dôme pour pallier l’isolement des personnes âgées et remédier à la difficulté de logement des jeunes, par le service Partage 1 Toit du SIRA.La création d’une équipe mobile pluridisciplinaire d’intervention sociale pour accompagner les publics fragiles dans leurs difficultés à la bonne gestion de leur logement et prévenir les ruptures dans les parcours résidentiels sur le territoire de Montluçon (03) par l’association Viltaïs.« Le mal-logement est une cause nationale qui tient particulièrement à cœur à ROCKWOOL. Alors que le nombre de passoires thermiques en France a été réévalué cette année à 5,2 millions, ces logements abritent un grand nombre de familles en situation de grande précarité. Une précarité plus que jamais accentuée par la flambée des prix de l’énergie. Notre engagement au côté du Fonds de dotation QUALITEL est donc plus qu’une évidence. ROCKWOOL a pour vocation d’améliorer le confort de vie dans de nombreuses familles, cela passe par un soutien renforcé à des initiatives sociales innovantes qui œuvrent pour réduire les inégalités face au logement et luttent contre toutes les formes de discrimination », déclare Rafaël Rodriguez, Directeur général de ROCKWOOL France et Europe du sud.
Il y a 2 ans et 138 jours

Les avantages de la location de bennes pour vos chantiers

Les avantages de louer une benneUn avantage pour vos financesLouer une benne présente plusieurs avantages. La location de ce matériel permet de se débarrasser de grandes quantités de déchets facilement sans avoir à subir les coûts d'achat, d'entretien, de stockage et d'assurance. La location benne en île de france par exemple où l'espace de stockage est limité et coûteux se révèle très intéressante. Ce bénéfice est d'autant plus important si la tâche nécessitant une benne n'est que ponctuelle.Les bennes disponibles sur le marché existent en de nombreuses tailles différentes et différents modèles. Que ce soit une benne ouverte, une benne fermée ou une multibenne, vous n'aurez donc aucun mal à trouver celle dont la capacité convient à vos besoins.Un avantage pour l'environnementDe plus, louer une benne facilite le tri puis le recyclage de vos déchets. Vous pourrez ainsi suivre le processus de valorisation de vos débris qui seront traités dans le respect des normes environnementales. Les déchets pouvant bénéficier d'une seconde vie seront triés tandis que les autres seront transférés à des centres de traitement qui se chargeront de leur gestion.Un avantage pour les professionnels du BTPDans le secteur du BTP et de la construction, les chantiers génèrent régulièrement des déchets de plusieurs types : gravats, débris, etc... Dans ce cas, la location benne à gravats en complément d'une benne pour les autres types de déchets s'avère la solution la moins coûteuse et permet de non seulement respecter ses obligations civiles mais aussi de vous faciliter le travail.Comme il est possible de louer plusieurs bennes pour un chantier et que les sociétés de location proposent des rotations régulières, vous gagnez du temps sur les chantiers et éviter les coûts d'achat du matériel. En bénéficiant de l'expertise des sociétés spécialisées dans ce service, le tri et la collecte de vos déchets de chantier ne sont plus une inquiétude.Un autre intérêt de la location est que vous n'avez pas à vous soucier du transport de la benne. Il est en effet possible de la faire déposer sur le chantier le jour J et de faire appel à un chauffeur pour acheminer les bennes pleines vers les lieux de tri de déchets. Bénéficier de l'expertise d'un chauffeur qualifié vous évitera bien des complications et vous fera gagner beaucoup de temps.Alors pour vous prochains chantiers, n'hésitez plus à faire appel aux services de location de bennes pour vous faciliter la vie.
Il y a 2 ans et 139 jours

Semin lance "Les talentueuses" le premier trophée dédié aux femmes du bâtiment

Devenue ETI, l’entreprise a su s’imposer comme l’un des spécialistes mondiaux des solutions pour l’aménagement intérieur de l’habitat. La société dont le cœur de métier est la fabrication d’enduits à destination des plâtriers et des peintres consacre un budget de 6,5 millions d’euros par an pour la R&D et la transition écologique.Caroline SEMIN attache une grande importance à l’égalité homme/femme. Débordante d’imagination, elle a imaginé un évènement unique, “Les talentueuses”, le premier trophée mettant à l’honneur les femmes dans le bâtiment. Cette première édition se tiendra le 15 juin 2023 dans un lieu parisien. Durant la cérémonie, six candidates réparties dans six catégories seront récompensées et une septième lauréate parmi ces catégories se verra décerner le prix “Coup de cœur”.Elles viennent du bâtiment, Elles ont du talent, Mettons-les en lumièreParce que Caroline SEMIN souhaite mettre les femmes du Bâtiment à l’honneur, SEMIN organise “LES TALENTUEUSES”, le 1er trophée dédié aux femmes du Bâtiment, bousculant les codes, bravant les idées reçues.Les femmes font aujourd’hui leurs places et apportent leurs différences. Ce trophée a pour ambition de valoriser et récompenser les plus talentueuses et les plus valeureuses d’entre elles.Un jury présidé par Caroline SEMIN accompagnée de femmes et d’hommes, toutes et tous experts dans leurs domaines aura le plaisir d’évaluer et de décerner les prix." Comme dans tous les métiers, les femmes peuvent apporter quelque chose de différent. Elles sont sources d’enrichissement quel que soit le secteur dans lequel elles évoluent. Les trophées “Les talentueuses” sont une façon de faire bouger les lignes, et en ce sens, je suis fière d’en être la 1ère Présidente du Jury ". Caroline SEMIN, Présidente Générale du Groupe SEMINDes trophées répartis selon 6 catégoriesLa première édition des Trophées “Les talentueuses” se tiendra le jeudi 15 juin 2023 à Paris. Durant l’évènement, six lauréates seront récompensées parmi les six catégories des trophées :Le trophée ACTIVE récompensera le parcours exemplaire d’une femme travaillant dans le secteur de la distribution de matériaux quelle que soit sa fonction et son à âgeLe trophée ENTREPRENEUSE sera remis à la candidate qui, par sa vision et ses qualités managériales, a su faire rayonner et réussir son entrepriseLe trophée APPRENTIE sera décerné à une jeune femme qui a osé se lancer avec courage et passion dans le bâtimentLe trophée EXPERIMENTÉE sera attribué à la lauréate ayant cumulée au moins dix ans d’expériences réussies quelque soit le secteur d’activité du bâtimentLe trophée ENGAGÉE distinguera celle qui a su s’engager avec succès pour une cause relevant de la Responsabilité Sociale de son entrepriseLe trophée INFLUENCEUSE récompensera une femme qui valorise les métiers du bâtiment sur les réseaux sociauxÀ la fin de la cérémonie, le Prix “Coup de cœur” sera remis à une candidate enregistrée parmi les six catégories représentées.Un site dédié aux inscriptionsToutes les femmes travaillant dans le bâtiment peuvent d’ores et déjà s’inscrire, et ce jusqu’au 15 mars inclus sur le site dédié de l’évènement sur les-talentueuses.semin.com. Pour prétendre à candidater, elles sont invitées à répondre à un questionnaire en mettant en avant leur implication dans le bâtiment. Une fois toutes les candidatures déposées sur le site, un jury de femmes et d’hommes, toutes et tous experts dans leurs domaines, aura le plaisir d’évaluer et décerner les prix. Enfin, chacune des lauréats recevra également une dotation de 500 euros. Notons que l’inscription des participantes est gratuite.
Il y a 2 ans et 142 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 142 jours

Réouverture de la villa Savoye

Le CMN, en concertation avec la conservation régionale des monuments historiques, a souhaité que l’intervention reste dans le cadre d’une stricte réparation du dernier état historique connu du monument. Elle a été menée sous la maîtrise d’œuvre de Laurent Alberti, architecte urbaniste en chef de l’Etat, conservateur de la villa Savoye. Pour traiter l’ensemble des pathologies identifiées par le constat d’état, sur les murs, sols, portes, menuiseries et tablettes du 1er étage, plus d’une dizaine d’artisans ont œuvré sur ce chantier. La mise en couleurs a nécessité 210 litres des huit nuances de peintures issues de la gamme « Salubra », un nuancier de 43 couleurs que Le Corbusier formalisa en 1931, et qui combine différentes ambiances nommées « Claviers de couleurs ». L’ensemble des parquets, revêtements dévolus aux chambres, a été traité pour uniformiser leur aspect et intensifier leur protection. Les sols carrelés ont été nettoyés et le revêtement de la rampe a été changé entièrement. Les portes intérieures et donnant sur l’extérieur ont été restaurées sur site ou en atelier et complétées des rosaces et poignées manquantes. L’intervention sur la verrière de la rampe qui donne sur le jardin terrasse s’est concentrée sur le traitement des principaux points de corrosion et a nécessité la dépose de quelques vitres. Lors de la repose, plusieurs de ces vitres ont été changées avant la remise en peinture des mastics. Dans le souci d’améliorer la perception de l’espace originel du hall d’entrée, le mobilier destiné à l’accueil-billetterie a été installée derrière le guéridon.
Il y a 2 ans et 146 jours

Les permis de construire de logements en baisse sur les trois derniers mois mais en légère hausse sur un an

Un nombre "exceptionnel" de demandes de permis avaient été déposé en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020, ainsi qu'en août 2022 "avant la date limite d'éligibilité à l'aide à la relance de la construction durable", a précisé le ministère."Ces hausses exceptionnelles, liées à des comportements d'anticipation, ont eu pour contrepartie de fortes baisses des autorisations dans les mois qui ont suivi", a-t-il ajouté.La RE2020 a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve. Elle incite à construire en utilisant des matériaux dits "biosourcés", comme le bois, plutôt que les plus classiques béton ou acier, dont la fabrication est polluante et oblige les nouveaux logements à être mieux isolés et à avoir un impact modéré sur le climat.Toutefois le nombre de permis de construire délivrés entre décembre 2021 et novembre 2022 a augmenté de 5,6% par rapport à la même période il y a un an.Ces 12 derniers mois, "491.200 logements ont été autorisés à la construction, soit 25.900 de plus qu'au cours des 12 mois précédents", a souligné le ministère.Le nombre d'autorisations de logements en résidence a connu "la plus forte progression" des différentes catégories de logements avec une augmentation de 16,6% sur un an. Celles des logements collectifs ordinaires affichent une hausse de 13,6%, et celles des logements individuels groupés de 11,9%. Les logements individuels purs, déjà en baisse sur la période novembre 2021 à octobre 2022, ont continué de décroître (-10,4%).
Il y a 2 ans et 146 jours

"Le rêve de Catuche" : transformer un égout dangereux en rivière dans un "barrio" de Caracas

Le quartier porte le nom de la rivière ("quebrada") qui le traverse.Pendant des années, des maisons se sont empilées de manière anarchique autour du cours d'eau dans cette zone normalement inconstructible...Jusqu'au drame en 1999. Des pluies diluviennes ont fait sortir la rivière de son lit, emportant 400 maisons du quartier pour un bilan de 11 morts.200 familles ont été relogées en amont de la zone, dans des immeubles construits sur des terrains sécurisés et copiant un peu l'organisation du quartier avec passerelles et couloirs reliant les habitations. Une réussite, selon les heureux élus interrogés.Toutefois, 200 autres familles ont attendu en vain la construction d'autres édifices et ont fini, lassées d'attendre, par réoccuper les zones inconstructibles avant que d'autres le fassent avant eux.En octobre, la coulée de boue d'une rivière sortie de son lit a fait plusieurs dizaines de morts à Tejerias, à 60 kilomètres de Caracas, après des pluies diluviennes. Selon les autorités, celles-ci étaient dues au dérèglement climatique et les experts estiment que les zones à risques comme Catuche le sont plus aujourd'hui qu'hier.Le projet "Rêve de Catuche" consiste notamment à reconquérir la zone de l'égout avec des places et un chemin, créer un "corridor écologique", renforcer les berges et interdire de nouvelles constructions, le tout afin d'éviter une nouvelle catastrophe."Des gens arrivent et occupent un espace qui ne devrait pas l'être. L'eau peut monter à tout moment (...), emporter votre maison (...), Nous ne voulons pas que d'autres familles, subissent à nouveau" le même drame, explique Mercedes Perez, ancienne du quartier, qui habitait en aval de la "quebrada". Relogée avant le drame de 1999, elle se souvient d'avoir "vécu dans la peur d'être prisonnière des eaux".Elle veut notamment que les habitants "arrêtent de jeter des ordures dans la rivière". "Réfrigérateurs et matelas", selon Mercedes Perez, mais aussi d'innombrables sacs et emballages plastique, vêtements et déchets organiques sont visibles.Penser en couleurs"Cela bouche l'égout et quand les eaux montent, la rivière sort de son lit. C'est ça qu'on veut éviter".La collecte d'ordures avec des camions est impossible dans le dédale des maisons. Il n'existe qu'un seul container pour les déposer à l'extérieur du quartier.Depuis plusieurs années, des étudiants en architecture de Caracas, encadrés par des enseignants de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, participent au projet de réaménagement en concertation avec les habitants."Il faut penser en couleurs", lance l'architecte français Marc Bourdier aux étudiants regroupés sur un petit terrain près de la rivière: "Rappelez-vous : c'est un espace commun mais c'est aussi un endroit de passage"."L'idée est de proposer des solutions sur les espaces bordant la rivière afin que l'espace commun soit utilisé par tous et ne soit pas à nouveau envahi", souligne Florinda Amaya.Une gageure alors que la pression pour se loger est très forte.A moins de 100 mètres des étudiants, Teodosio Ramirez, 62 ans, lampe à souder en main, construit pour des habitants une échelle-escalier qui passe au-dessus du chemin longeant l'égout.Avec du matériel de récupération (bois et ferraille) et du ciment, ils sont en train d'ajouter un étage à leur petite maison. "La maison grandit comme la famille", confie Teodosio.Derrière le petit édifice, en montant par un escalier, apparait un grand trou dans la montagne provoqué par les pluies et le ravinement. Nul besoin d'être un expert pour comprendre pourquoi la zone est inconstructible...Ca n'émeut pas outre mesure Teodosio qui vit dans le quartier depuis 1971 et a pourtant "tout perdu le 14 décembre 1999. Ma maison est tombée". Il en a reconstruit une non loin.Un des éléments clés du projet ce sont "les berges. Il y a tout un travail pour qu'elles ne soient pas réoccupées par des maisons. Et un travail des ingénieurs et des botanistes pour les faire tenir, même lors d'une nouvelle inondation", explique l'architecte Claudio Secci, soulignant que l'enracinement de certaines plantes renforce le terrain."Il faut que (la rivière) soit une richesse pour nous", s'enthousiasme Mercedes, citant les fruits et légumes poussant le long des berges: "avocats, citrons, pamplemousses, ignames, piments...". "On veut pouvoir marcher sur le chemin vert sans salir ses chaussures. On veut vivre dans un endroit sain et beau", s'exclame-t-elle: "On veut une rivière propre pour pêcher la truite!".
Il y a 2 ans et 148 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer

Pour fischer la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation la responsabilité le sérieux. Véritable philosophie du groupe elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale initiée depuis plus de 60 ans cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentauxLe bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires - clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés.Gestion de l’énergie et des émissionsPour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques... Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production Des produits responsablesDu choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable.La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle.Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment.Parmi les dernières innovations :La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton.La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand.Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling).La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.
Il y a 2 ans et 152 jours

A La Défense, la plus grande tour de bureaux d'Europe économise l'électricité

"L'efficacité énergétique, ça fait trois ou quatre ans qu'on en parle", explique le directeur technique Ludovic Levavasseur, 52 ans qui accompagne le changement, déjà bien engagé avec près de 40% de consommation en moins entre octobre 2021 et octobre 2022.Invisible sur la facture, car le prix du kWh a augmenté en parallèle, la baisse va continuer, assure-t-il, notamment grâce aux milliers de détecteurs de présence implantés progressivement dans les 170.000 m2 de bureaux.Heure par heure, jour après jour, ces automates communiquent avec l'ordinateur d'une modeste pièce aveugle du sous-sol où Nicolas Puype, 42 ans, surveille. Salarié du prestataire de maintenance Engie Solutions, il est depuis trois ans le "manager énergie" du bâtiment.Six à 7.000 personnes travaillent dans les sept bâtiments de Cœur Défense, avec une tendance à la baisse liée au télétravail.Sans les voir, Nicolas Puype assiste au ballet de leurs arrivées et départs, instantanément transmis au système de gestion technique du bâtiment (GTB)."Je sais presque tout ce qui se passe, sans me déplacer, je n'ai même pas besoin de caméra", confesse l'automaticien qui va jusqu'à deviner quel train les gens ont emprunté pour gagner le quartier d'affaires.Sur ses écrans, les ascenseurs montent, les lumières s'allument, les ventilo-convecteurs démarrent, et la courbe de consommation électrique grimpe, puis s'effondre en fin de journée.Quand un bureau est inoccupé, il est automatiquement éteint.Nicolas Puype ne dicte pas la température, pas plus qu'il ne la règle à distance, mais il a l’œil.Sur un écran à sa droite, toute la production d'énergie est synthétisée, la moindre anomalie signalée. Des graphiques en couleurs se superposent, la consommation du jour, celle de la veille.Tous les capteurs de Cœur Défense, et les ordinateurs que Nicolas Puype surveille, ont une mission finalement simple: ne chauffer, n'éclairer que lorsque que les travailleurs sont présents. "Si déjà vous ne consommez que ce que vous devez consommer, vous êtes tranquilles", commente Thierry Chambon, directeur général d'Energisme, société qui vend un logiciel de maîtrise d'énergie.Tout électriqueLe gratte-ciel, reconnaissable à ses deux tours de 40 étages aux bords arrondis culminant à 161 mètres et à ses baies vitrées formant un damier blanc changeant, est occupé à 80%.Impossible par définition d'y arrêter le chauffage ou la climatisation, ni bien sûr d'ouvrir les fenêtres.Pour respirer, il faut pulser de l'air neuf, chaud ou froid selon la saison, alimenter 42.000 points d'éclairage, 76 ascenseurs, 11 escalators, 14.000 stores, plus de 8.000 ventilo-convecteurs, etc.Tout est électrique. Des groupes électrogènes de sécurité démarrent en cas de coupure. La facture électrique est donc le deuxième poste de dépenses pour la tour, après la sécurité et la sûreté incendie.Et à l'heure où les tarifs s'envolent, l'homme de la situation, c'est M. Puype : "Ici c'est un paquebot. Une fois que ça dérive, pour rattraper c'est un peu tard, c'est pour ça que je surveille au jour le jour", dit-il.En 2021, l'immeuble a remplacé ses six groupes froids à récupérateurs de chaleur. Un matériel qui produit tout le chaud et le froid dont la tour a besoin, le réseau urbain ne servant qu'en appoint.Ces équipements dataient de l'inauguration en 2001. Neufs, ils sont plus performants et c'est cet investissement qui a permis la spectaculaire baisse de consommation électrique de l'an dernier.Pour l'an prochain, la baisse attendue, de 10 à 15%, sera moins facile: "On va essayer", assure Frédéric Galvez, directeur général adjoint Property Management chez BNP Paribas Real Estate qui gère 2.000 immeubles en France, dont Coeur Défense.Reste l'isolation. "Ce serait un investissement colossal, monstrueux, coûtant presque le prix de l'immeuble (acheté 1,8 milliard d'euros en 2017, ndlr)", dit-il. "Cela obligerait à déposer toute la coque, à faire sortir les locataires et laisser le propriétaire sans revenu pendant le chantier".Pour l'heure, la tour réfléchit plutôt à s'équiper en photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 152 jours

Incendie à Vaulx-en-Velin : marche blanche et minute de silence pour les victimes

Proches et voisins des familles endeuillées ont défilé avec des ballons blancs avant de s'arrêter devant l'immeuble sinistré pour déposer des fleurs et observer une minute de silence.L'incendie, dans lequel sont morts six adultes et quatre enfants, est survenu à 03H00 dans ce bâtiment de sept étages, dans un quartier populaire en pleine rénovation urbaine. Plusieurs témoins ont dénoncé dans les médias la vétusté des locaux, le défaut des dispositifs anti-incendie et la présence d'un point de deal.L'enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes. La résidence "Le Rhône", comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde lancé en 2018 pour une douzaine de copropriétés vétustes du quartier, selon les informations disponibles sur le site de la mairie.Des études menées dans cette résidence avaient "mis en lumière de nombreuses difficultés techniques et financières traduisant des désordres sur les équipements (ascenseurs), les réseaux d'eau et électrique, pouvant poser la question de la sécurité des habitants notamment en cas d'incendie", selon un compte rendu municipal de décembre 2019.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy a déploré le délai de "quatre ans" entre l'obtention des financements et le lancement des travaux de rénovation. Lors d'une rencontre avec la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon, elle a aussi plaidé pour que le gouvernement lance une réflexion sur l'accompagnement des copropriétaires "modestes" qui rencontrent "parfois des difficultés pour entretenir et payer les charges".
Il y a 2 ans et 152 jours

Grève SNCF : le ministre de l'Economie Bruno Le Maire réclame une solution "dans les prochaines heures"

"Ce que nous attendons de la direction de la SNCF aujourd'hui, c'est qu'elle trouve une solution dans les prochaines heures, je dis bien dans les prochaines heures. C'est ça la responsabilité de la direction de la SNCF, elle a le soutien de l'Etat, elle doit trouver les voies et moyens de sortir de ce conflit", a déclaré M. Le Maire sur Sud Radio."C'est un mouvement qui me met en colère, en colère pour les clients qui sont privés de vacances de Noël", a insisté le ministre. Selon la SNCF, la grève des contrôleurs entraînera samedi 24 et dimanche 25 décembre la suppression de deux TGV sur cinq, ce qui affecterait quelque 200.000 voyageurs.Depuis novembre, la compagnie ferroviaire publique peine à nouer le dialogue avec le collectif de contrôleurs à l'origine de ce mouvement social. Ils réclament une meilleure reconnaissance. Indépendants des syndicats, ils ont quand même dû s'appuyer sur ces derniers pour déposer des préavis. La direction a déjà proposé d'augmenter la "prime de travail" des chefs de bord (nom officiel des contrôleurs) de 600 euros par an, ainsi qu'une indemnité supplémentaire de 600 euros brut par an. Des propositions que les grévistes ont jugées insuffisantes."Nous devons être dans un pays où les règles sont respectées. Les règles c'est qu'il y a un président de l'entreprise publique qui doit discuter avec les représentants des salariés légitimes, responsables, qui s'appellent les syndicats", a insisté Bruno Le Maire."Je dis à un moment donné, assez avec ces grèves à répétition alors même qu'il y a eu des augmentations de salaires, assez avec les blocages alors même qu'il y a eu des ouvertures qui ont été faites vis-à-vis des grévistes, et assez avec ces difficultés pour nos compatriotes qui sont déjà en pleine crise inflationniste, (...) qui vivent leur premier Noël sans Covid, et qui ont droit à du repos et à de la sérénité."
Il y a 2 ans et 153 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer 

« La durabilité associe des aspects tels que la protection de l’environnement, la technologie et l’innovation ainsi que la réussite économique et la responsabilité sociale. Chez fischer, nous considérons cette interaction comme un défi pour vivre, travailler et prospérer en accord avec la nature. »Professeur Klaus Fischer – Propriétaire du groupe d’entreprises fischer  ©fischer Respect de l’environnement, bien-être des collaborateurs ou encore pérennité financière sont des défis quotidiens pour les entreprises. La RSE guide les investissements tant elle pousse à inscrire le développement économique dans une démarche environnementale et sociale. Pour fischer, la RSE est bien au cœur des investissements.&nbsp;Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays, fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation, la responsabilité, le sérieux. Véritable philosophie du groupe, elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale, initiée depuis plus de 60 ans, cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.&nbsp; Le développement durable chez fischer, une histoire qui dure «&nbsp;Pour une entreprise, le développement durable est une action responsable qui vise la réussite économique à long terme en accord avec l’environnement et la société. »&nbsp;Devise fischer&nbsp; Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentaux &#8211; Le bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Inspirer les personnes, apporter une qualité de vie au travail, et donner les valeurs et les outils pour atteindre au mieux les objectifs fixés : ce sont les facteurs clés de la réussite de l’entreprise familiale. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à l’amélioration des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…&#8211; L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires &#8211; clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.&#8211; Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources.&nbsp;85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes.&nbsp;Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique.&nbsp;En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés.&nbsp;Autre mesure, sur le site de production en Allemagne, l’eau de source est utilisée pour le refroidissement indirect des installations de production et l’arrosage des espaces verts.&nbsp; ©Fischer &#8211; Gestion de l’énergie et des émissionsL’efficacité énergétique et la réduction des émissions (CO2, sonores, polluantes) sont au cœur de la stratégie de développement durable de fischer.Pour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques,&nbsp;fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité.&nbsp;Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées.&nbsp;Les éclairages conventionnels sont substitués par la technologie LED, les systèmes de ventilation, de pompage et de production sont remplacés par des systèmes plus performants…&nbsp;L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques&#8230;&nbsp;Depuis 2018, tous les sites allemands sont alimentés en électricité verte, qui provient entièrement de centrales utilisant des sources d’énergie renouvelables.Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production.Enfin, les émissions sonores des usines de production ainsi que les émissions de substances polluantes, via les ventilations, sont rigoureusement analysées afin de ne pas nuire à l’environnement et aux zones résidentielles avoisinantes.&nbsp;&#8211; Des produits responsablesSelon les idées du concept japonais Kaizen (amélioration continue), le groupe fischer a développé une philosophie visant à améliorer les procédures de l’entreprise et à éviter le gaspillage.&nbsp;La conception de chaque produit fischer suit ainsi ce processus afin d’apporter aux utilisateurs la meilleure solution d’ancrage en termes de qualité et d’usage.&nbsp;Du choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising,&nbsp;fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables.&nbsp;Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables.&nbsp;La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables.&nbsp;fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant&nbsp;des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.Outre la formulation des produits, fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum.&nbsp;Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable. Pour l’implantation en magasin, fischer accorde une attention aux matériaux qu’il utilise. Les matières plastiques et le PVC sont délaissés progressivement pour des outils à base de carton ou de PVC recyclé, qui ne comportent pas d’encres solvantées.&#8211; La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle. ©Fischer &#8211; Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.  Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su, grâce à son savoir-faire et à sa capacité d’innovation, imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment, c’est pourquoi fischer œuvre en permanence à l’amélioration de la qualité de ses produits. Parmi les dernières innovations :&#8211; La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton. Avec un seul produit, les utilisateurs peuvent réaliser de nombreuses applications dans le béton fissuré, non fissuré et la maçonnerie, sismiques C1 ou C2 et des ancrages dans des forages inondés.&#8211; La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. Universelle, polyvalente et aussi performante qu’une résine traditionnelle, elle dispose de nombreuses ETE.&#8211; La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand, qui regroupent les meilleures caractéristiques techniques pour couvrir un large champ d’application. &#8211; Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.  https://www.fischer.fr/fr-fr
Il y a 2 ans et 154 jours

Le Conseil constitutionnel censure une disposition sur les arrêts de travail dans le budget de la Sécurité sociale

Pilule du lendemain gratuite, hausse des prix du tabac, internat des médecins généralistes allongé d'un an... Les mesures emblématiques de la loi de financement de la Sécurité sociale, adoptée définitivement par le Parlement le 2 décembre, sont validées.Feu rouge, en revanche, devant l'article 101, qui prévoyait que les arrêts de travail prescrits en téléconsultation par un autre professionnel que le médecin traitant ou un médecin vu au cours des 12 derniers mois ne seraient plus remboursés.Selon le Conseil constitutionnel, ces dispositions "peuvent avoir pour effet de priver l'assuré social (...) du versement des indemnités journalières alors même qu'un médecin a constaté son incapacité physique de continuer ou de reprendre le travail".Pour cette raison, l'article visé n'est pas conforme au 11e alinéa du préambule de la Constitution de 1946, selon lequel "tout être humain qui (…) se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence", estiment les sages de la rue de Montpensier dans leur décision.Le Conseil constitutionnel a par ailleurs censuré 11 autres dispositions considérées comme des "cavaliers sociaux", qui n'avaient pas leur place selon lui dans un budget de la Sécurité sociale. Ces mesures pourront cependant être reprises dans d'autres textes.C'est notamment le cas de l'article 39, qui prévoyait que les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes et les infirmiers avaient "vocation à concourir à la permanence des soins".Même chose pour l'article 42, qui visait à limiter la possibilité, pour certains établissements de santé, laboratoires de biologie médicale et établissements médico-sociaux, de recourir à l'intérim avec des personnels en début de carrière.Les Sages ont en revanche donné tort aux députés de gauche qui avaient déposé un recours sur les conditions d'adoption du texte via l'arme constitutionnelle du 49.3. Ce faisant, "aucune exigence constitutionnelle n'a été méconnue" par l'exécutif, affirme le Conseil.Le budget de la Sécu ne prévoit pas de coup de rabot sur l'hôpital, mais des économies d'environ un milliard sur le médicament, 250 millions sur les laboratoires d'analyses, 150 millions sur l'imagerie, et autant sur les complémentaires santé.Sans le juger insincère, le Conseil constitutionnel relève qu'il est fondé sur des prévisions de croissance ambitieuses, à +1% du PIB. Or la hausse du produit intérieur brut devrait ralentir à +0,3%, selon les dernières projections de la Banque de France."Si, ainsi que pourraient le laisser penser de récentes prévisions, il apparaissait en cours d'année que ces prévisions (...) étaient remises en cause, il appartiendra au gouvernement de soumettre au Parlement les ajustements nécessaires dans une loi de financement de la sécurité sociale rectificative", préviennent les sages.
Il y a 2 ans et 154 jours

Guerre de l'immobilier à Monaco : le tribunal suprême rejette une demande de récusation

Via sa société Esperanza, M. Pastor avait déposé fin novembre une requête en récusation visant Didier Linotte, président du tribunal suprême de Monaco, mettant en cause son "impartialité" dans le traitement d'un contentieux portant sur un important projet immobilier, "l'esplanade des pêcheurs".Les enjeux financiers sont considérables, le prix du m2 à Monaco étant parmi les plus élevés au monde. Et sur cette bande de terre de 2km2 déjà ultra urbanisée, qui s'étend le long de la mer, chaque surface libre est âprement disputée.Ce qui est le cas pour "l'esplanade des pêcheurs", d'une superficie d'environ 13.000 m2, enjeu d'une bataille féroce entre le groupe Caroli, qui entend y construire un complexe immobilier et culturel, et celui de M. Pastor. Pour rejeter cette demande de récusation, le tribunal suprême a jugé que les éléments présentés par Esperanza "concernant les relations entretenues par M. Linotte avec des autorités, des avocats et des entreprises monégasques, ne sont pas de nature à créer un doute légitime sur son impartialité dans la procédure".Cette requête s'appuyait sur des documents (vidéos, échanges de mails confidentiels, etc.) en lien avec des projets immobiliers diffusés à l'automne 2021 par un site internet intitulé "les dossiers du Rocher".Ces documents ciblaient quatre proches du prince Albert II, baptisés "le G4" par le site : outre Didier Linotte, il s'agit de Thierry Lacoste, son avocat et ami d'enfance, de Claude Palmero, expert-comptable et administrateur de ses biens, et de Laurent Anselmi, son chef de cabinet.Dans cette affaire des "Dossiers du Rocher", les quatre mis en cause ont déposé plainte, ainsi que Patrice Pastor, accusé d'être le commanditaire de ce site. Fin octobre, deux hommes, soupçonnés d'avoir participé à cette campagne, ont été mis en examen à Paris.Pour argumenter sa requête qui a trait à un litige concernant "l'esplanade des pêcheurs", Patrice Pastor évoquait des documents publiés par les "dossiers du Rocher" faisant état de liens entre le groupe Caroli et les membres du G4. En conséquence, le richissime homme d'affaires estimait que "l'examen serein et impartial" de son recours contre un déclassement du site était "objectivement impossible" de la part de M. Linotte.Le tribunal suprême de Monaco, qui a compétence en matière constitutionnelle et administrative, est composé de cinq membres et de deux suppléants.
Il y a 2 ans et 155 jours

En Belgique, stocker l'électricité pour gérer les pics de consommation et épargner le climat

Bien caché derrière un talus herbeux, le site raccordé au réseau public contribue désormais à la réserve électrique de la Belgique, et à réguler ainsi la fréquence sur le réseau européen, tout interconnecté.Avec ses 100 mégawattheures (MWh) de stockage équivalant aux besoins de 8.000 foyers, il remplit une fonction de stabilisation encore largement assurée aujourd'hui par des centrales au fioul ou au gaz.Pour sortir des énergies fossiles, "le stockage en batteries est crucial car il permet de mieux intégrer les énergies renouvelables, en atténuant les effets négatifs de leur intermittence", et en optimisant les infrastructures, explique Jean-Philippe Deckers, responsable d'Elia, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension belge."Il aura un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique, et fait partie de notre vision", a-t-il ajouté, en inaugurant les lieux jeudi à Deux-Acren, entre Bruxelles et Tournai.Accolés à une ligne à haute tension, les 40 conteneurs remplis de batteries Tesla au lithium-ion produites dans le Nevada, stockent et déstockent l'électricité du réseau, à la demande.La technologie au lithium-ion a été choisie pour sa maturité, explique Michael Coudyser, directeur général de Corsica Sole, un acteur pionnier du photovoltaïque et du stockage, qui a conçu et exploite ce site: "on sait que ces batteries vont durer au moins dix ans".Les talus anti-bruit préservent les voisins du bourdon des ventilateurs. Un moindre mal "à côté du moteur d'avion" qu'il fallait actionner pour mobiliser le dépôt de fioul adjacent, dit-il. Cette cuve doit être déposée prochainement.Clé de la transition"Si nous voulons nous séparer du gaz, qui fait que le prix de l'électricité explose, il faut du stockage", souligne M. Coudyser, qui rappelle là une particularité du marché européen de l'électricité, dont les prix sont aujourd'hui liés à ceux du gaz quand la demande est forte.Mais au-delà, stocker et déstocker l'électricité sera un des grands sujets de la transition énergétique car il déterminera l'essor des énergies renouvelables, en lissant leurs variations de puissance au sein d'une même journée, quand un nuage passe au dessus du champ de panneaux solaires ou que le vent ralentit...Le stockage permet également de conserver l'énergie produite aux heures de basse consommation et de la réinjecter aux heures de forte demande. Idem sur une semaine, pour la stocker le dimanche, journée de moindre consommation.La Grande-Bretagne, une île qui mise fortement sur les énergies vertes, l'a bien compris, et est très en avance sur le stockage."Un monde sans énergies fossiles est nécessaire et un monde 100% renouvelable est possible. Mais si on veut beaucoup d'énergie renouvelable, il faudra beaucoup de stockage également," résume M. Coudyser.Mais cela coûte cher: 33 millions d'euros pour le site de Deux-Acren, dont 80% pour les batteries, financés sans subventions. Il faudra environ 7 ans pour le rentabiliser, avec des ventes sur le marché de l'électricité.Pour pouvoir le construire en moins d'un an, la société de gestion Mirova, filiale de Natixis-BPCE spécialisée dans le développement durable et déjà actionnaire de Corsica Sole, a avancé la somme, avant l'arrivée de la banque Edmond de Rothschild."Les besoins de développer les renouvelables n'ont jamais été aussi immenses dans cette période de crise énergétique, de besoin de souveraineté énergétique et de lutte contre les problématiques climatiques, et cela ne se fera pas sans des investissements majeurs", commente Raphaël Lance, de Mirova.Pour autant, pas question à ce stade d'envisager un stockage sous cette forme de volumes trop important: trop coûteux, soulignent les acteurs de l'énergie, qui misent plutôt, comme Corsica Sole, sur l'hydrogène pour pouvoir un jour stocker plus massivement les énergies venues du vent et du soleil.
Il y a 2 ans et 159 jours

Christian Estrosi défend ses "grands projets" pour la ville de Nice

Rappelant que la plupart des projets avaient été validés dès son élection en 2008, M. Estrosi a souligné devant élus et médias qu'il s'agissait de "la poursuite d'une vision à long terme" pour la cinquième ville de France.Il a notamment défendu l'aménagement de la Promenade du Paillon, qui vise à prolonger la Coulée verte, une zone arborée d'1,3 km de long réservée aux piétons, mais qui nécessite la destruction quasiment achevée du TNN, un bâtiment construit en 1989, et celle à venir du Palais des congrès Acropolis."Lorsque j'ai été élu en 2008, nous avons planifié l'aménagement de la Promenade du Paillon, bien avant les indicateurs du GIEC", le groupe d'expert de l'ONU sur le climat, a-t-il indiqué.En février, le tribunal administratif de Nice a rejeté le recours en référé introduit par Martine Bayard, la fille de l'architecte du théâtre, Yves Bayard, qui espérait suspendre la destruction. Les activités du TNN ont été transférées dans deux sites.Pour remplacer l'Acropolis dont la "déconstruction" débutera en janvier, la ville construira un Parc des expositions et des congrès sur l'emplacement actuel du Marché d'intérêt national (MIN), appelé à déménager.L'absence jusqu'en 2025 d'une structure capable d'accueillir de grands congrès fait cependant craindre aux professionnels de l'hôtellerie notamment, des pertes irréversibles de clientèle, au profit de villes comme Barcelone, Milan ou Cannes.Mais M. Estrosi s'est voulu rassurant: "Pour les trois prochaines années, nous avons sécurisé 200.000 nuitées, sur les 300.000 que procurent les congrès".A terme, les retombées directes et indirectes du futur Parc des expositions "pourraient atteindre 500 millions d'euros par an", a-t-il encore promis.Le MIN devait lui déménager mais un autre recours devant le tribunal administratif de Nice déposé par l'association environnementale Capre 06 bloque son transfert.De ce fait, l'opérateur retenu pour construire le nouveau MIN, Bouygues, est "désireux de résilier ce contrat" et demande une indemnité de quinze millions d'euros "pour les frais engagés", explique l'ancien ministre."Je refuse d'entrer dans le chantage", a ajouté M. Estrosi, précisant que la métropole allait "convenir avec nos juristes un montant de résiliation beaucoup plus raisonnable".
Il y a 2 ans et 161 jours

Compte personnel de formation : l'amendement du gouvernement provoque des remous

Lors de la réunion à huis clos du groupe dans la matinée, le rapporteur général du budget Jean-René Cazeneuve s'est étonné d'avoir découvert cet amendement dans le projet de loi de finances que le gouvernement a soumis au 49.3 en nouvelle lecture à l'Assemblée, ont rapporté des participants à l'AFP.Déposé samedi, l'amendement en question n'a pas été discuté en commission à l'Assemblée. Il prévoit une forme de "ticket modérateur" par les salariés voulant utiliser leurs droits accumulés sur leur CPF.La mesure a provoqué des réactions, notamment de la CFDT pour qui un "reste à charge pour les salariés, c'est non". "Cela marque un renoncement clair à la liberté d'utilisation du CPF" et "c'est surtout une entaille à ce qu'est le CPF", "un dispositif à la main du salarié pour construire son parcours professionnel", selon un communiqué mardi de la centrale syndicale.Présente à la réunion Renaissance, la ministre déléguée à la Formation professionnelle Carole Grandjean a répondu à M. Cazeneuve que la mesure figurait dans la "lettre plafond" entre ministères. Le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester s'est lui excusé sur la forme auprès des députés."C'est une méthode qui ne doit pas se reproduire", a averti la patronne du groupe Aurore Bergé.Plusieurs députés ont aussi regretté le fond de l'amendement, alors que le CPF a été conçu comme un outil de liberté.Après le déclenchement dimanche de l'arme constitutionnelle du 49.3 par Elisabeth Borne pour faire passer le projet de budget de l'Etat sans vote, un motion de censure a été déposée par les députés LFI. Elle sera débattue et mise au vote mardi soir à partir de 21H30. Son très probable rejet vaudra adoption du texte en nouvelle lecture.Un dernier 49.3 est attendu jeudi, pour la lecture définitive du budget 2023.
Il y a 2 ans et 161 jours

Lafarge La Malle malmenée par des militants écologistes

La cimenterie Lafarge de La Malle (13) a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. [©Holcim]. Samedi 10 décembre 2022, la cimenterie de La Malle, implantée à Bouc-Bel-Air (13), a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. Ceux-ci reprochent l’impact sur le climat de cette usine. De son côté, Lafarge fait part de son incompréhension&nbsp;: «&nbsp;S’attaquer au leader de la décarbonation des matériaux de construction revient à attaquer tous les acteurs de l’industrie mobilisés dans notre pays en faveur de la transition écologique, déclare Loïc Leuliette, porte-parole de Lafarge. A l’heure de la réindustrialisation de la France, cette attaque est d’autant plus regrettable au regard de l’implication de notre entreprise dans les territoires. » Un site exemplaire en matière de transition écologique Lire aussi&nbsp;: L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse En effet, le site de La Malle Bouc-Bel-Air du groupe Lafarge est un modèle français et européen dans la production de matériaux de construction bas carbone. A l’heure actuelle, il mène deux projets lauréats du fonds décarbonation de France Relance. Tout d’abord, la “Formulation bas carbone”, qui vise à la production pérenne de l’argile calcinée pour des ciments innovants et bas carbone. Ensuite, “l’Energie décarbonée”, qui est un atelier de traitement pour le recyclage de biomasse issue de “fines de bois”. Cette ressource est ensuite utilisée comme combustibles alternatifs décarbonés pour les opérations de production. Le Sfic au soutien de Lafarge Pour sa part, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a apporté son soutien à Lafarge. Il a dénoncé l’attaque avant de rappeler l’importance de l’industrie cimentière pour l’économie circulaire. Chaque année, ce sont plus de 1,5 Mt de déchets qui sont valorisés dans les 25 cimenteries françaises. Et quelque 1,8 Mt de CO2 d’origine fossile sont ainsi économisés. L’industrie cimentière française représente 25 000 emplois, le plus souvent locaux. Le Sfic met en lumière les efforts fournis par la filière en matière de transition écologique. Il a assuré son soutien à tous ses adhérents, dont l’usine de La Malle fait partie. De son côté, Lafarge a déposé une plainte. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 162 jours

L'enseigne Bricoman rejoint l'éco-organisme Valobat

Actuellement, le gisement de déchets du bâtiment représente environ 46 millions de tonnes de déchets par an en France soit l’équivalent de la quantité totale des déchets annuelle des ménages français. Par comparaison, la filière REP ou Responsabilité Élargie du Producteur des emballages ménagers représente environ 5 millions de tonnes de déchets produits annuellement.L’entrée en vigueur à partir du 1er janvier 2023 de la REP impose à toutes les entités responsables de la mise sur le marché français de produits ou matériaux du bâtiment de financer ou d’organiser la prévention et la gestion des déchets issus de leurs produits et matériaux en fin de vie.Chaque année, c’est environ 2 millions de tonnes de CO2 qui pourraient être évitées grâce à une meilleure gestion des déchets du bâtiment tout en participant à la diminution des dépôts sauvages.Ainsi et conformément à la réglementation qui vise à accélérer l’économie circulaire dans le secteur du bâtiment, Bricoman à fait le choix de s’associer à Valobat, l’éco-organisme créé par et pour les acteurs du bâtiment et pour assurer toute la chaîne de collecte, traitement et recyclage des déchets.Ce service de reprise des déchets sera mis en place courant 2023 dans 23 des 38 magasins Bricoman pouvant accueillir les bennes de collectes. Les 15 magasins1 ne pouvant pas installer de dispositif sur leur site proposeront un partenaire de collecte à moins d’un kilomètre.Comment est financé ce nouveau service ?La collecte est financée par une éco-contribution payée par les industriels fabricants, distributeurs ou importateurs de produits et matériaux de construction. Les Clients et non clients de l’enseigne, qu’ils soient professionnels du bâtiment ou particuliers pourront se rendre chez Bricoman pour déposer gratuitement leurs déchets triés du bâtiment.Des zones de tri seront ainsi implantées sur les parkings de nos magasins pour collecter les déchets suivants : métal, plastique, verre, gravats, bois, fractions minérales et de plâtre. Les modalités d’accès et horaires d’accueil de ces zones de reprise des déchets restent à définir pour proposer le service le plus utile et adapté à nos clients.1Selon faisabilité des magasins : surface de vente, implantation sur une zone commerciale avec parking mutualisé.
Il y a 2 ans et 163 jours

Le taux réglementé des nouveaux PEL grimpe à 2% au 1er janvier, annonce Bercy

Le ministre Bruno Le Maire "annonce la revalorisation à 2%, contre 1% aujourd'hui, des plans d'épargne logement (PEL) ouverts à partir du 1er janvier 2023", indique un communiqué de Bercy."C'est un nouveau soutien à l'épargne des Français après la hausse des taux du Livret A" à 2% depuis le 1er août, complète M. Le Maire, cité dans le communiqué.Le PEL est un produit hybride: il sert à constituer une épargne destinée à l'achat d'un bien immobilier ou à la réalisation de travaux, puis au financement de ce projet.Il affiche donc deux taux: un premier définissant la rémunération de l'épargne qui y est déposée (1% brut depuis le 1er août 2016) et un second bloquant un taux d'emprunt, de 1,20% supérieur (depuis le 1er février 2015), pour les 15 années à venir.A fin 2021, le nombre de PEL s'élevait à 12,2 millions, selon les données de la Banque de France, pour un encours total de 296,1 milliards d'euros.Il s'agit par ailleurs "de la première hausse du taux du PEL depuis 22 ans", précise le ministère.Le nouveau taux ne concernera que les PEL ouverts en 2023. Contrairement à d'autres produits réglementés comme le Livret A, les taux d'un PEL restent en effet ceux en vigueur le jour de la signature, permettant au détenteur de "bloquer" un taux.Le ministre a suivi la recommandation du Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, en charge du calcul du nouveau taux chaque année au plus tard le 5 décembre.De part leur taux d'emprunt à 2,20%, les PEL signés avant la fin d'année 2022 pourraient par ailleurs devenir intéressants pour financer un crédit à moyen terme.Le marché immobilier est confronté depuis le début de l'année à une remontée rapide des taux d'emprunt, dans le sillage des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE): de 1,10% en moyenne fin décembre dernier à 1,84% attendus en novembre, au dernier pointage de la Banque de France.