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Résultats de recherche pour diagnostic

(1200 résultats)
Il y a 1 ans et 338 jours

"Nous militons pour la création d'un diplôme en diagnostic immobilier" (Y. Ainouche)

ÉDITIONS SPÉCIALES. Yannick Ainouche, président de la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers au sein de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) et président-directeur général d'Exim, revient sur le diagnostic de performance énergétique. Pour Batiactu, le spécialiste parle des défis de la filière dans une vidéo.
Il y a 1 ans et 344 jours

Coût des travaux et instabilité des aides : la rénovation globale boudée par les Français

Selon l’étude publiée en juillet 2022 par le service statistique du ministère de la Transition Ecologique, « au total, sur les 30 millions de résidences principales que compte la France au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements (5% du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du diagnostic de performance énergétique). À l’opposé, environ 5,2 millions de logements (17% du parc) seraient des « passoires énergétiques » (étiquettes F et G) ».
Il y a 1 ans et 344 jours

Cycle Up réalise le diagnostic du Palais de Justice de Paris

Cycle Up, la plateforme spécialisée dans le réemploi des matériaux de construction, a réalisé un diagnostic PEMD d’un bâtiment du Palais de Justice de Paris. A la clé, des centaines d’équipements et de matériaux à réemployer.
Il y a 1 ans et 345 jours

Fiabilisation du DPE : le projet du Gouvernement et de la DHUP manque de réalisme et ne sera pas soutenable

Après plusieurs mois de réunions de travail pour fiabiliser le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) auxquelles les principales fédérations professionnelles de la filière du diagnostic immobilier ont participé activement, le Gouvernement et la Direction de l’Habitat, l’Urbanisme et des Paysages (DHUP) ont présenté un projet d’arrêté définissant les critères de certification des opérateurs de DPE et des organismes de formation et de certification.
Il y a 1 ans et 345 jours

Comment réaliser le diagnostic de l’état d’un béton ?

Le béton évolue dans le temps et, parfois, des dégradations peuvent apparaître sur les constructions. Il faut alors effectuer un diagnostic de l’état du béton. La spécialité d’Abdelkrim Ammouche, directeur technique et scientifique au Lerm (groupe Setec).
Il y a 1 ans et 345 jours

Réglementation

Photo : ShutterStockFilière REP du bâtiment : pour une meilleure valorisation des déchets La filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) a été étendue aux produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) le 1er janvier 2023. Mise en place par l'État, elle vise à renforcer le maillage des points de collecte des déchets du bâtiment sur le territoire, améliorer la traçabilité des déchets ainsi qu'à développer le réemploi et le recyclage. Cette nouvelle obligation, exigée par la loi AGEC, doit permettre à tous les acteurs qui mettent à disposition des produits et matériaux de construction (fabricants, importateurs, distributeurs) de traiter leurs déchets au plus près des chantiers. La reprise de ces déchets est ensuite assurée et financée par un éco-organisme agréé par les pouvoirs publics, en échange du versement d'une écocontribution pour chaque produit mis sur le marché. Les quatre éco-organismes agréés vont ainsi avoir à structurer de nouvelles filières pour répondre à des objectifs ambitieux de développement du réemploi et du recyclage tout en encourageant l'éco-conception. Pour en savoir plus : Organisme Coordonnateur Agréé pour la filière Bâtiment Diagnostic PEMD : mise en place d'une plateforme numérique dédiée et d'une formation pour répondre à la montée en compétences des acteurs Suite à une évolution réglementaire introduite dans la loi AGEC, le diagnostic Produits, Equipements, Matériaux, Déchets (PEMD) remplace le diagnostic déchets à partir du 1er juillet 2023. Pierre angulaire d'une bonne stratégie de valorisation de la matière suite à une déconstruction ou une rénovation, le diagnostic a été longtemps déconsidéré. La mise en place du diagnostic PEMD vise à lui redonner ses lettres de noblesse et en faire le point de départ de la valorisation des ressources. Renforcement des exigences du diagnostic, focus réemploi et mise en visibilité des gisements sont maintenant au programme. Le nouveau diagnostic PEMD concerne les déconstructions, mais est également étendu aux réhabilitations significatives de plus de 1 000 m² ou concernant au moins un bâtiment abritant une activité agricole, industrielle ou commerciale associée à l'utilisation, au stockage, à la fabrication ou la distribution de substances dangereuses (article R. 4411-6 du code du travail). Il implique aussi un changement de regard sur les composants constituant un ouvrage existant : ils représentent dorénavant une somme de ressources, composée de produits, équipements ou matériaux dont on analyse le potentiel de réemployabilité, et de déchets pouvant être recyclés. Associée au dispositif, la plateforme PEMD, développée et gérée par le CSTB pour le compte des pouvoirs publics, s'adresse en premier lieu aux maîtres d'ouvrage afin de leur permettre de respecter leurs obligations réglementaires : transmettre le diagnostic PEMD, mettre en visibilité gratuitement les gisements PEM potentiellement réemployables et déchets valorisables, transmettre le récolement d'une opération de démolition ou de rénovation. La plateforme PEMD sera disponible à l'adresse suivante à partir du 1er juillet 2023 : plateformepemd.developpement-durable.gouv.fr. Par ailleurs, ce contexte favorise l'émergence d'un nouveau métier, celui de diagnostiqueur PEMD, dont les compétences ont été définies par décret. En partenariat avec le SEDDRe et le cabinet de conseil Recovering, le CSTB Formations a développé une formation certifiante qui délivre le titre professionnel de diagnostiqueur PEMD. En savoir plus : Formation certifiante : Devenir Diagnostiqueur PEMD (Produits, Equipements, Matériaux et Déchets) Solutions & Performances - Numéro 12 : « Économie circulaire » Le numéro 12 de Solutions & Performances est consacré à l'économie circulaire. PDF 4.44 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 345 jours

Économie circulaire : le bâtiment entre dans la ronde

Photo : ShutterStockLimiter la ponction sur les ressources naturelles, réduire les déchets, augmenter la durée de vie des produits, décarboner la filière de la construction et valoriser les compétences locales font partie des enjeux de l'économie circulaire. Principaux leviers à activer pour y répondre, l'éco-conception, le réemploi et le recyclage se mettent en ordre de marche. Le CSTB s'emploie à développer des solutions pour massifier ces pratiques et accompagner tous les acteurs impliqués dans l'acte de construire. Le secteur du bâtiment est l'un des plus gros consommateurs de ressources et d'énergie, un important émetteur de gaz à effet de serre, mais aussi un gros producteur de déchets. Il en génère chaque année 46 millions de tonnes, dont près de 90 % sont issus de la déconstruction et de la rénovation. Dans ce contexte, il est nécessaire de généraliser l'économie circulaire qui repose sur la réduction de la consommation des matières premières et du coût de leur transport avec un approvisionnement local, l'éco-conception des produits et des ouvrages, le réemploi des produits en fin de vie et le recyclage des déchets, désormais considérés comme des ressources. Encouragée par les récentes évolutions réglementaires, la mise en œuvre de ces pratiques implique cependant la levée de certains freins (techniques, normatifs, assurantiels, économiques), la connaissance des flux de matières et des gisements ainsi que la mobilisation de tous les acteurs de la filière. Évolutions réglementaires Depuis l'entrée en vigueur de la RE2020, le réemploi est fortement encouragé, les matériaux réemployés n'étant pas intégrés dans le calcul de l'impact carbone. Dans le même temps, la loi AGEC a fait évoluer le diagnostic Déchets en diagnostic Produits, Equipements, Matériaux, Déchets (PEMD) qui devient le véritable point de départ d'une stratégie de valorisation de la matière. La plateforme PEMD associée, développée par le CSTB, facilitera la mise en visibilité des gisements puis permettra le récolement en fin de chantier par les maîtres d'ouvrage. Également portée par la loi AGEC, la filière REP a été étendue aux produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) le 1er janvier 2023, en vue d'améliorer la collecte, le tri et la valorisation des déchets. Ces dispositifs réglementaires nationaux s'accompagnent également d'initiatives locales et s'inscrivent dans un contexte européen dynamique, où la France peut jouer le rôle de fer de lance. Les enjeux du développement du réemploi et du recyclage Le développement de ces pratiques jusqu'ici embryonnaires fait face à des nombreux enjeux. Pour le réemploi, il s'agit principalement de préciser le rôle et les responsabilités de chaque partie prenante de cette nouvelle chaîne d'acteurs en cours de structuration. La pérennité des modèles économiques est essentielle et reposera certainement sur une forme de massification des process de reconditionnement. Le recyclage repose sur le développement de nouvelles filières, plus complexes, pour limiter la production de déchets tout en offrant une matière recyclée de qualité constante, économiquement compétitive et répondant aux exigences de performance des futurs produits qui l'intégreront. Dans ce contexte, l'innocuité sanitaire des produits réemployés ou recyclés doit aussi être renforcée pour valoriser l'ensemble des bénéfices de l'économie circulaire. Montée en puissance de l'éco-conception Face à l'intérêt croissant des maîtres d'ouvrage pour l'économie circulaire et à la nécessité d'anticiper pour sécuriser les futures filières de valorisation, le CSTB renforce ses actions autour de l'éco-conception. Cela passe par l'accompagnement à l'innovation et les activités d'évaluation qui attestent de la performance des produits intégrant des matières recyclées, biosourcées et géosourcées ou issus du réemploi. La certification QB34 sécurise notamment les performances des produits intégrant des matières plastiques recyclées dans les profilés de fenêtres en PVC. La réalisation de guides méthodologiques partagés et reconnus par les assureurs et les bureaux de contrôle facilite également le réemploi. Enfin, Ecoscale, la nouvelle évaluation environnementale de la circularité des produits et équipements proposée par le CSTB, permet aux industriels de valoriser des performances objectivées par une tierce partie indépendante et reposant sur de solides bases scientifiques. Elle permet également aux maîtres d'ouvrage et prescripteurs d'intégrer davantage ces enjeux dans leurs projets. Solutions & Performances - Numéro 12 : « Économie circulaire » Le numéro 12 de Solutions & Performances est consacré à l'économie circulaire. PDF 4.44 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 345 jours

Économie circulaire : le bâtiment entre dans la ronde

Le nouveau numéro de Solutions & Performances, la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré à l'économie circulaire. Ainsi, la rubrique Tendances aborde ses différents enjeux : limiter la ponction sur les ressources naturelles, réduire les déchets, augmenter la durée de vie des produits, décarboner la filière de la construction et valoriser les compétences locales. La rubrique Réglementation évoque l'extension de la filière REP aux produits et matériaux de construction du bâtiment et l'entrée en vigueur du diagnostic PEMD au 1er juillet 2023. La rubrique Environnement présente Ecoscale, la nouvelle évaluation environnementale de la circularité du CSTB. La rubrique Parole d'experts est consacrée à la présentation de la plateforme PEMD développée par le CSTB et à l'éco-conception des produits de construction. La parole aux professionnels recueille les témoignages de représentants d'industriels et d'artisans de la filière. Ils nous parlent notamment de leur collaboration avec le CSTB, de son expertise et des marques de qualité qu'il délivre. La rubrique Pathologies, proposée par notre partenaire l'Agence Qualité Construction, est consacrée à la maîtrise des risques et à la fiabilisation des pratiques associées au réemploi. La rubrique Prévention, proposée par notre partenaire l'OPPBTP, fait un focus sur le tri et le traitement des déchets de chantier suite à la mise en place de la nouvelle filière REP PMCB. Enfin, les rubriques Innovations, qui présente notamment une start-up spécialisée dans la revalorisation des matériaux de construction en caractérisant des gisements réemployables sur des chantiers de déconstruction, et Focus pour aller plus loin sur la formation Diagnostiqueur PEMD. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 12 : « Économie circulaire » Le numéro 12 de Solutions & Performances est consacré à l'économie circulaire. PDF 4.44 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 357 jours

Cycle Up réalise le diagnostic extraordinaire de la Comédie-Française

Cycle Up, la plateforme spécialisée dans le réemploi des matériaux de construction, a réalisé un diagnostic PEMD dans l’atelier de décors de la Comédie Française. A la clé, des centaines d’équipements et de matériaux à réemployer.
Il y a 1 ans et 360 jours

L'interdiction de louer est "une opportunité pour les jeunes acheteurs" (Optimhome)

MARCHÉ IMMOBILIER. Le baromètre annuel du réseau de mandataires immobiliers fait apparaitre l'importance nouvelle que revêt le diagnostic de performance énergétique auprès des acheteurs. Le marché s'en trouve déjà impacté.
Il y a 1 ans et 364 jours

Les amis digitaux de la déconstruction

Du diagnostic PEMD à leur valorisation finale, les éléments de la déconstruction sont répertoriés et tracés à chaque étape, avec un usage croissant du numérique.
Il y a 2 ans et 7 jours

L'actuel mode de calcul du DPE pénalise indûment les petites surfaces alertent les diagnostiqueurs

Deux fédérations du diagnostic immobilier : la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers à travers son président Yannick Ainouche, et la FIDI, représentée par Lionel Janot, ont adressé vendredi 28 avril une lettre à Monsieur le Ministre délégué chargé de la Ville et du Logement, Olivier Klein, au sujet de la méthodologie de calcul 3CL du DPE, entré en vigueur le 1er juillet 2021.
Il y a 2 ans et 7 jours

DPE : les petits logements indûment pénalisés, alertent les diagnostiqueurs

LETTRE OUVERTE. Deux fédérations de diagnostiqueurs immobiliers ont écrit au ministre du Logement, Olivier Klein, pour proposer des solutions à la pénalisation jugée "indue" des petites surfaces avec le mode de calcul actuel du diagnostic de performance énergétique.
Il y a 2 ans et 13 jours

hellio d crypte les obligations des propri taires et les droits des locataires

Dans le contexte actuel où les économies d’énergie représentent un véritable enjeu financier et environnemental, le diagnostic de performance énergétique (DPE), qui renseigne sur la performance énergétique et climatique d’un logement, est devenu crucial pour évaluer l’impact d’une maison ou d’un appartement sur l’environnement. Encadré par la loi, le DPE détermine les étiquettes réglementaires du bien. Des informations désormais fondamentales, notamment pour le gel des loyers et/ou l’interdiction de location des passoires énergétiques (classées F et G au DPE).
Il y a 2 ans et 33 jours

Le groupe EX’IM annonce le rachat d’Avicéa et renforce son pôle marché public & tertiaire

EX’IM, spécialiste du diagnostic immobilier, repérages amiante et qualité de l’air, a annoncé le 6 avril le rachat d’Avicéa, une agence référente sur le secteur tertiaire et services de l’Etat. Ce rachat a pour objectif de renforcer le pôle « marché public & tertiaire » du groupe EX’IM, dans sa capacité d’innovation et d’expertise pointue concernant les bâtiments publics « Services de l’Etat », et professionnels « tertiaires ».
Il y a 2 ans et 34 jours

Quand le DPE est "aberrant" pour certains bâtiments patrimoniaux (ABF)

CRITIQUE. Les acteurs du patrimoine alertent une nouvelle fois sur le caractère "aberrant", dans certains cas, du diagnostic de performance énergétique.
Il y a 2 ans et 36 jours

Le gouvernement renforce la formation des diagnostiqueurs de performance énergétique (DPE)

Le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein a annoncé mardi 4 avril le renforcement des formations initiale et continue des techniciens qui réalisent les Diagnostic de performance énergétique (DPE) des bâtiments, ainsi que des contrôles.
Il y a 2 ans et 36 jours

Diagnostic de performance énergétique : le décret certification modifié d'ici l'été

DPE. Le diagnostic de performance énergétique subit de graves dysfonctionnements, comme l'ont révélé plusieurs études et enquêtes. Le gouvernement annonce des mesures visant à y remédier en harmonisant et en renforçant les formations initiale et continue des professionnels. Leurs représentants sont, eux, dubitatifs.
Il y a 2 ans et 36 jours

Le catalogue d'appareils de mesure et de diagnostic laser Condtrol 2023 vient de sortir

Suite au lancement du site français CONDTROL détaillant l’intégralité de la gamme d’outils de mesure et de diagnostic laser, un catalogue « papier » est désormais proposé aux revendeurs, artisans et utilisateurs de la marque CONDTROL.
Il y a 2 ans et 43 jours

Fiabilisation du DPE : les professionnels du Diagnostic Immobilier appellent le Gouvernement à aller plus loin

Après 9 mois de réunions de travail pour fiabiliser le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) auxquelles SIDIANE a participé activement, le Gouvernement et la DHUP ne proposent qu’une seule et unique solution : le renforcement de la formation des diagnostiqueurs moyennant la création d’un dispositif coûteux et inapplicable pour les entreprises du secteur.
Il y a 2 ans et 44 jours

APPAREILS DE MESURE ET DE DIAGNOSTIC LASER – LE CATALOGUE CONDTROL 2023 VIENT DE SORTIR

Suite au lancement du site www.condtrol.fr détaillant l’intégralité de la gamme d’outils de mesure et de diagnostic laser, un catalogue « papier » est désormais proposé aux revendeurs, artisans et utilisateurs de la marque CONDTROL. Trois mois après le lancement du site www.condtrol.fr, c’est au moyen, cette fois, d’un support papier de 84 pages que… Lire la suite APPAREILS DE MESURE ET DE DIAGNOSTIC LASER – LE CATALOGUE CONDTROL 2023 VIENT DE SORTIR
Il y a 2 ans et 50 jours

Passoires thermiques : nouvel arrêté en faveur de l'interdiction de location des logements les plus énergivores

Le décret n° 2021-19 du 11 janvier 2021 modifie le critère de performance énergétique relatif aux caractéristiques du logement décent en intégrant un seuil maximal de consommation d'énergie finale. Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, les logements dont la consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation...), estimée par le diagnostic de performance énergétique (DPE) et exprimée en énergie finale par mètre carré et par an, est supérieure à 450 kWh/m² ne peuvent plus être proposés à la location. Cette mesure ne s'applique, pour l'instant, qu'aux nouveaux contrats de location conclus à partir du 1er janvier 2023, mais concernera tous les logements de classe G en 2025, tous les logements de classe F en 2028 et, enfin, les habitats de classe E en 2034. Par ailleurs, conformément à l'article 158 de la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience, un audit énergétique devra être réalisé en cas de vente d'un logement de classe D, E, F ou G ayant une consommation énergétique primaire d'au minimum 331 kWh/m² par an à partir du 1er avril 2023. Révision du NF DTU 31.2 relatif à la construction de maisons et bâtiments à ossature bois Une révision du NF DTU 31.2 est en cours. Elle concerne la possibilité d'y introduire les isolants à base de fibres de bois. Cette démarche est initiée suite à la décision de la CCFAT de passer dans le domaine traditionnel les panneaux ou rouleaux à base de fibres de bois pour l'isolation thermique par l'intérieur de mur de locaux chauffés à faible et moyenne hygrométrie. Révision du NF DTU 27.1 relatif aux revêtements par projection pneumatique de fibres minérales de laitier avec liant Le NF DTU 27.1 du mois d'août 2019 a été révisé et remplacé par une nouvelle version datée d'octobre 2022. Le document propose des clauses types de spécifications de mise en œuvre pour les travaux d'exécution de projection pneumatique de laine minérale de laitier avec liant hydraulique sur toute surface de parois, structures et conduits non exposés aux précipitations et de forme quelconque. La surface peut être en béton, terre cuite, à base de bois, acier, plâtre, matériaux synthétiques et peintures. Ce document avait été révisé une première fois en août 2019, annulant et remplaçant ainsi la norme NF P15-202 de février 2004. Cette révision faisait état de l'augmentation de l'épaisseur d'une passe (de 120 à 140 mm), sans obligation de pose d'armature intermédiaire, et du temps de séchage entre chaque passe (48 heures minimum). La masse volumique du mélange projeté après séchage avait également été redéfinie et élargie selon la fonction recherchée : thermique (115 à 185 kg/m3, au lieu de 140 kg/m3), protection incendie (200 à 400 kg/m3 au lieu de 200 kg/m3). En savoir plus : NF DTU 27.1 Revêtements par projection pneumatique de fibres minérales de laitier avec liant Solutions & Performances - Numéro 11 : « Produits isolants » Le numéro 11 de Solutions & Performances est consacré aux produits isolants. PDF 4.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 50 jours

Empreinte carbone des bâtiments : l'isolation en première ligne

Le secteur du bâtiment représente un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France, soit environ 150 millions de tonnes de CO2, dont 100 millions pour le parc existant et 50 millions pour les produits de construction. Dans ce contexte, l'isolation est un levier essentiel pour améliorer la performance énergétique des bâtiments et réduire ainsi leur empreinte carbone. Conformément à la loi Climat et Résilience, il est désormais interdit de proposer à la location des logements dont le seuil maximal de consommation d'énergie dépasse les 450 kWh/m². Cette mesure, qui s'étendra progressivement à tous les habitats mal isolés relevant des classes G, F et E du diagnostic de performance énergétique (DPE), a pour but d'amener à une rénovation énergétique massive du bâti sur les dix prochaines années. Destinée à réduire de façon drastique le nombre de passoires thermiques, cette évolution réglementaire permettra également aux usagers de diminuer leurs dépenses énergétiques et d'améliorer leur confort. RE2020 et isolation La RE2020, qui met l'accent sur la performance de l'enveloppe du bâtiment et son isolation, a renforcé ses exigences au regard de l'indicateur Bbio par rapport à la RT2012. Indice de bonne conception climatique, celui-ci renseigne sur l'efficacité énergétique globale d'une construction neuve quels que soient les modes de chauffage et de refroidissement qui seront mis en œuvre et rappelle l'importance d'une isolation performante dès la conception du projet. Dans sa méthode de calcul des performances énergétique et environnementale des constructions de bâtiments d'habitation, d'immeubles de bureaux ou de locaux d'enseignement primaire et secondaire, la RE2020 remet également au premier plan les règles Th-Bat relatives aux performances thermiques. Privilégier la rénovation globale Chaque année, moins de 100 000 logements font l'objet d'une rénovation globale, ce qui représente seulement 0,3% du parc bâti. Les rénovations « par gestes » restent en effet majoritaires et ont, en toute logique, moins d'efficacité en termes de performance énergétique et de décarbonation des bâtiments. Porté par le CSTB, le projet Renostandard, devenu Restore dans le cadre de la deuxième phase du programme PROFEEL1, vise au déploiement à grande échelle de la rénovation globale performante des maisons individuelles de construction similaire en développant des solutions innovantes et réplicables de réhabilitation pour les groupements professionnels. Ce projet permet à la fois d'enrichir et de sécuriser l'offre de rénovation globale et de mieux faire comprendre ses enjeux aux particuliers qui bénéficient de nouvelles méthodes d'accompagnement et d'outils d'aide à la décision. En complément, SEREINE, projet également issu de PROFEEL et piloté par l'AQC, permet de mesurer la qualité des travaux de rénovation ou de construction des maisons individuelles et les gains en termes d'efficacité énergétique. La poussée des matériaux biosourcés La RE2020, en intégrant l'analyse de cycle des bâtiments, et donc la prise en compte du poids carbone des produits de construction, incite à l'intégration des matériaux bas carbone dans les systèmes d'isolation. Avec son référentiel Tremplin, l'ACERMI facilite le recours à ces isolants émergents en certifiant leur performance thermique. On assiste ainsi au développement de solutions qui font l'objet d'évaluation type ATec/ATEx qui utilisant des maériaux biosourcés ou intègrant l'usage de matières recyclées (coton, polyester à base de bouteilles recyclées, paille hachée, polystyrène expansé et polyurétane à base de chutes, canne à sucre, laine minérale recyclée...). Un premier pas vers l'éco-conception, en attendant de pouvoir comparer la performance environnementale des tous les produits de construction mis en œuvre sur un seul et même projet. PROFEEL est un programme porté par les organismes professionnels du bâtiment et financé par les certificats d'économie d'énergie. Il a vocation à faciliter et fiabiliser la rénovation énergétique des bâtiments existants pour répondre aux enjeux de la transition énergétique. Solutions & Performances - Numéro 11 : « Produits isolants » Le numéro 11 de Solutions & Performances est consacré aux produits isolants. PDF 4.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 58 jours

Vétusté, infiltrations, travaux : ce qu'il faut savoir sur les risques d'effondrements

FOCUS. Plus de la moitié des bâtiments à usage d'habitation collective ayant plus de 50 ans, avec des modes constructifs différents en fonction des époques et des régions, le risque d'effondrement doit être pris au sérieux. La surveillance périodique et les diagnostics préventifs restent indispensables.
Il y a 2 ans et 72 jours

Pourquoi acheter une passoire énergétique peut être une bonne affaire

IMMOBILIER. Pour y vivre ou pour le louer, acheter un bien avec un mauvais classement au diagnostic de performance énergétique (DPE) peut être une solution. Attention cependant, tous les biens classés E, F ou G ne sont pas des "bons plans". Tour d'horizon avec des professionnels de l'immobilier et de l'investissement.
Il y a 2 ans et 77 jours

Le casse-tête des locations de passoires thermiques en montagne

"Il n'y aura plus personne (...) 90% des lits de la station sont dans ce cas de figure", alerte Jean Mounicq, maire d'Aragnouet, bourgade des Hautes-Pyrénées dont dépend la plus haute station de ski du massif.Nichés au pied de falaises à près de 2.000 mètres d'altitude, la plupart des logements du site relèvent des catégories F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE), selon une estimation de la société de conseil en rénovation Heero.Si ces appartements énergivores, presque tous des meublés touristiques, échappent encore à l'interdiction locative progressive instaurée par la loi Climat, ils y seront bientôt soumis, a annoncé en octobre Olivier Klein, ministre délégué à la ville et au logement, sur BFM Business. "Il faut qu'on travaille pour que ce soit les mêmes règles", a-t-il estimé.L'échéance exacte est encore incertaine, mais fait grincer des dents collectivités et professionnels du tourisme, déjà impactés par la raréfaction de la neige et la flambée des coûts de l'énergie.Boom des années 1970-80Construits dans les années 1970-1980 les logements de Piau Engaly, ensembles semi-circulaires de quatre ou cinq étages, se fondent dans le paysage escarpé de la station, bordée par le parc naturel des Pyrénées et la réserve du Néouvielle."Quand vous êtes sur les pistes, vous ne voyez pas les bâtiments", sourit le maire d'Aragnouet, en regardant les skieurs dévaler les pistes, sous le soleil.Ici comme dans la plupart des stations de ski françaises, la problématique énergétique est omniprésente, selon une étude de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) publiée en janvier.Elle montre que "la part des logements énergivores (étiquettes F ou G) est beaucoup plus importante dans les communes stations de ski (38%) que dans l'ensemble des communes métropolitaines (21%)".Cette prévalence s'explique par l'impact des faibles températures extérieures, et par la mauvaise qualité de construction de ces logements à vocation touristique, massivement bâtis dans les années 1970-80, en plein essor du ski."A l'époque, en trois ou six mois, on sortait un immeuble. Maintenant, il nous faut trois ans, relève le maire. Alors bien sûr, il n'y avait pas les mêmes normes.""Ces résidences ont été construites comme toutes celles de l'époque, elles ne sont pas forcément mal faites", explique Thibaut Vergé, gestionnaire de copropriétés. Mais "ici, il tombe en moyenne quatre mètres de neige par an", pointe-t-il, ce qui plombe leur performance énergétique.Délais intenablesSelon la Fnaim, "plus des 3/4 des logements dans les communes stations de ski" pourraient être interdits à la location d'ici 2034, en fonction de leur catégorie DPE. A Piau, le problème pourrait se poser dès 2025 pour les moins bien classés.Leur interdiction à la location menacerait la survie de la station car, mis à part deux résidences, ils datent tous d'avant les années 1980, selon le maire.Le site étant "assez reculé, en fond de chaîne", l'accès n'y est pas facile et la clientèle vient "de loin", principalement de la côte Atlantique et loge donc sur place et dans les environs, précise le gestionnaire de la station, Colin Dorignac.Or "Piau est une station qui a de l'avenir en terme de potentiel neige. Donc c'est primordial pour nous d'engager des travaux de rénovation", ajoute-t-il.Si certains propriétaires les ont déjà initiés, d'autres "n'ont pas changé, on a encore des radiateurs grille-pain", admet Jean Mounicq, qui a écrit en février à l'ensemble des co-propriétaires pour leur faire part des interdictions à venir."Je suis de ceux qui pensent qu'il faut qu'on le fasse (...) mais on ne peut pas tout d'un coup décider qu'à telle date, dans trois ans tout doit être fait, sinon vous ne pourrez plus louer", tonne-t-il.Selon Loïc Cantin, président de la Fnaim, une telle mesure doit être accompagnée. "Il faut un traitement égalitaire", estime-t-il, regrettant la non éligibilité aux aides des propriétaires de meublés touristiques. "S'il n'y a pas d'aides majeures, déplore le maire, ce sera financièrement impossible !"
Il y a 2 ans et 77 jours

DPE : un "séminaire national" programmé pour faire monter en qualité les diagnostiqueurs

FIABILITÉ. Les pouvoirs publics veulent accompagner les professionnels du diagnostic immobilier dans une montée en compétences, afin de fiabiliser les diagnostics de performance énergétique (DPE).
Il y a 2 ans et 82 jours

Le Programme Profeel entame sa deuxième phase avec Restore pour une rénovation globale et performante de la maison individuelle

Projet ambitieux, il a pour objectif de tester, développer et enrichir des solutions techniques intégrées, innovantes et réplicables pour faciliter le déploiement à grande échelle de la rénovation globale performante de maisons individuelles. Les ressources déjà produites pour Renostandard sont mises à la disposition des professionnels de la rénovation sur le site du programme Profeel.De Renostandard à Restore : les travaux du programme Profeel dédiés à la rénovation globaleLe programme PROFEEL, né en 2019 de la mobilisation de 16 organisations professionnelles du Bâtiment, a permis de produire de nombreux outils et ressources innovants à destination des professionnels et des particuliers pour déclencher et sécuriser les travaux de rénovation énergétique des bâtiments. RENOSTANDARD a été l’un des 9 projets de la première phase du programme, et l’un des quatre portés par le CSTB. Il a été mené en collaboration avec 9 groupements de professionnels réunissant des artisans, des architectes, des bureaux d’études, des entreprises du bâtiment, des fabricants ou encore des associations techniques, accompagnés par des experts du CSTB. L’objectif était de concevoir des solutions types de réhabilitation globale, adaptables et réplicables, optimisées pour des maisons de construction similaire présentes en grand nombre sur un ou plusieurs territoires (échelles régionales et nationales). Portant un enjeu fort de massification en matière de rénovation, les travaux de RENOSTANDARD se poursuivent désormais au sein du projet RESTORE, pour la période 2022-2024, se basant sur les ressources et travaux déjà produits, afin d’aider les professionnels à définir et porter des offres techniques structurées et fiables de rénovation performante, en une ou plusieurs étapes.Rénostandard : des solutions intégrées innovantesIsolation thermique préfabriquée, nouveaux matériaux (dont isolants biosourcés ajouter exemple) réorganisation des espaces pour améliorer l’usage…RENOSTANDARD a permis de faire émerger des innovations techniques adaptées aux spécificités (contexte historique, constructif, architectural, etc.), qualités et défauts de plusieurs typologies de maisons standardisées. Il a posé les premières étapes de faisabilité technique de nouvelles solutions, process et outils.Ces travaux ont débouché sur 11 concepts de rénovation globale, associés chacun à une typologie de maison (Pavillon de banlieue d’entre-deux guerres, Longère en milieu rural…), présentés au sein de fiches synthétiques et de courtes interviews vidéo des groupements concepteurs.Chaque projet a proposé une ou plusieurs approches de rénovation globale à l’échelle de la maison et a également intégré des innovations techniques à l’échelle des lots. Ils incluent en particulier de nouvelles solutions préfabriquées hors site pour diminuer les temps de réalisation des chantiers ainsi que des innovations pour le traitement des interfaces.En complément, un rapport rassemble les principaux enseignements sur les solutions innovantes d’isolation thermique développées par les 9 groupements concepteurs. Il regroupe des recommandations de principes formulées par une vingtaine d’experts du CSTB.Des outils numériques ont également été produits dans le cadre du projet et notamment un outil en ligne de diagnostic transverse, à destination des professionnels de l’accompagnement à la rénovation. Disponible en libre accès, il permet aux professionnels en visite chez le propriétaire d’une maison de le sensibiliser aux qualités et défauts de son logement pour l’aider à mieux comprendre l’ensemble des bénéfices d’une rénovation performante, au-delà des seules économies énergie. Ce protocole de diagnostic numérisé est donc, à la fois centré sur l’habitant et ses attentes et besoins, mais aussi sur la conception globale de son logement avec ses avantages et ses contraintes. Cette démarche RENOSTANDARD d’accompagnement des particuliers vers la rénovation globale a été testée par URBANIS auprès d’une centaine de propriétaires, dans 25 départements. Elle a également permis d’initier le développement (toujours en cours) d’un outil de projection pour les propriétaires afin de leur permettre de visualiser l’avant/après de leur projet de rénovation, avec une ambition : encourager la prise de décision d’entamer une démarche de rénovation.Les outils RENOSTANDARD s’adressent donc à une diversité importante de professionnels : artisans, entreprises de travaux, fabricants de nouvelles solutions, maîtres d’œuvre et accompagnateurs à la rénovation. Ils sont mis à disposition sur le site de PROFEEL : Réno Standard, un projet issu du programme PROFEEL.Restore : tester et enrichir les solutions de rénovation globale sur les territoiresAu sein des 8 projets de la 2e phase du programme PROFEEL (2022-2024, 37,7 M€), RESTORE dispose d’un budget de 6,7 millions d’euros.Pour Olivier Greslou, Directeur du Projet RESTORE : « RESTORE est un projet ambitieux qui va nous permettre de poursuivre et enrichir le travail mené sur RENOSTANDARD. L’enjeu est de développer et de fiabiliser à l’épreuve du terrain des offres techniques intégrées, performantes et réplicables à grande échelle, afin de stimuler le déploiement de la rénovation performante de la maison individuelle sur plusieurs territoires. Ces offres permettraient de proposer des rénovations ambitieuses, réalisées par des groupements d’entreprise, sur la base de techniques et process maîtrisés adaptés aux spécificités des maisons. »Le projet se décline en 4 axes opérationnels.Des chantiers pilotes pour tester les solutionsL’un des axes de RESTORE est de tester sur le terrain les solutions de rénovation développées dans RENOSTANDARD et de confirmer leur champ d’application à travers des chantiers pilotes, afin d’évaluer leur performance effective en conditions réelles, leurs contraintes de mise en œuvre et leur potentiel de massification. L’identification des premiers chantiers correspondants à des typologies de maisons individuelles standardisées qui présentent de forts enjeux de rénovation telles que : la « Maison du nord » (Maison de ville en brique, mitoyenne ou semi-mitoyenne), le « Pavillon à fermettes » en Normandie (doté d’une charpente à fermettes industrielles) ou encore la « Maison de première couronne (années 50-60) » (Maison compacte de la Reconstruction avec une toiture à 4 pans) a d’ores et déjà démarré. L’objectif est d’initier la conception des projets au premier semestre 2023 et de pouvoir démarrer les chantiers courant 2023. Au total, une douzaine de chantiers seront lancés entre 2023 et 2024 pour 3 à 5 typologies qui représentent 10% du parc de maisons individuelles en France, soit 2 millions de maisons. Une fois les chantiers effectués, la performance et la durabilité des rénovations réalisées seront évaluées, ainsi que les gains potentiels en termes de coûts, de temps de travaux, de facilité de mise en œuvre et d’amélioration de la qualité de vie des occupants.Explorer de nouvelles pistes pour faciliter la massificationAu-delà du prisme de la typologie des maisons, le projet RESTORE a pour ambition d’élargir la recherche entamée dans RENOSTANDARD de nouvelles solutions techniques et approches multi-lots pour faciliter et promouvoir la performance globale en rénovation de maisons individuelles : la rénovation performante par étapes, les interfaces ou le low-tech, par exemple. Des solutions à imaginer afin de pouvoir couvrir 50% du parc de maisons individuelles (soit environ 10 millions de maisons).Faciliter la structuration de filières locales de rénovation globaleL’un des enjeux du projet RESTORE est de pouvoir diffuser et déployer de nouvelles offres techniques à l’échelle de territoires. Afin qu’un nombre important de professionnels puissent s’approprier ces offres pour concevoir et réaliser de futurs chantiers, PROFEEL souhaite s’appuyer sur plusieurs relais locaux de la démarche : les groupements de professionnels qui ont collaboré au projet RENOSTANDARD ainsi que des collectivités locales partenaires, en interaction avec des réseaux locaux et régionaux. Le développement de partenariats avec ces collectivités, pour les accompagner dans leurs politiques de rénovation, est un axe important pour structurer la rénovation sur leurs territoires. Par exemple, la Métropole de Lille est d’ores et déjà impliquée dans l’expérimentation RESTORE qui sera menée sur plusieurs chantiers pilotes supervisés par La Fabrique des Quartiers dans le courant de l’année 2024.Développer un outil numérique global pour faciliter le diagnostic et la prise de décisionL’un des autres objectifs de RESTORE est de pouvoir, sur la base de l’outil de diagnostic transverse de RENOSTANDARD, développer un outil numérique opérationnel et « clé en main » à destination des professionnels du diagnostic et de l’accompagnement à la rénovation. Ce dernier faciliterait la réalisation d’un diagnostic global de la maison et l’interaction avec le maître d’ouvrage pour définir les principales orientations de son projet de rénovation. Il pourrait être relié à la BDNB (Base de Données Nationale des Bâtiments) afin d’enrichir le diagnostic et l’analyse des performances du logement.
Il y a 2 ans et 85 jours

Champion, champion de la protection

Champion propose un espace dédié aux EPI. [©Champion] Le groupe Champion place l’univers des équipements de protection individuelle (EPI) au cœur de sa stratégie. En mettant en avant ses différents produits. Il propose des espaces chaleureux dédiés dans leurs points de vente. Des services sur mesure, tels que la personnalisation des vêtements professionnels. A savoirgilets à haute visibilité de signalisation ou casques avec possibilité de mettre des noms. La protection anti-chutes avec vérification des harnais sur l’état général, le fonctionnement, la résistance. Ou encore la protection auditive avec les casques anti-bruits, les bouchons jetables, moulés ou sur mesure. Ceci, grâce au diagnostic fait par un technicien Champion qui se rend sur le site du travailleur. Ainsi que par l’accompagnement d’experts EPI, formés au Syndicat national des acteurs du marché de la prévention et de la protection (Synamap). Neufs experts EPI « Dans le domaine de la sécurité des salariés, il ne s’agit pas de commander en ligne des vêtements, des gants ou des chaussures de sécurité. Il est essentiel que nos clients puissent trouver des réponses claires et précises à leurs interrogations en matière d’équipements de protection individuelle », détaille Antony Pereira, directeur marketing et commercial de Champion. Et de poursuivre : « Nos neuf experts EPI, répartis sur l’ensemble de nos points de vente, sont formés pour apporter des conseils techniques. Leur niveau de compétences permet d’accompagner les entreprises dans l’évaluation des types d’EPI qu’elles doivent adopter pour leurs équipes ». Lire aussi : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque Risques à prévenir, conditions de travail, tâches à réaliser, composition des produits utilisés, normes en vigueur sont autant d’éléments à prendre en ligne de compte. « Tous les critères sont étudiés. Que ce soit les nuisances sonores, le maniement d’outils ou de produits dangereux, le risque de chute ou de projection. Notre rôle consiste à apporter des conseils personnalisés et des solutions sur mesure. En témoignent nos prestations à la demande pour les moulages des protections auditives avec prise d’empreinte. » Ou encore la validation de conformité et le renouvellement des harnais pour le travail en hauteur, le paquetage des colis pratique pour les grandes entreprises… Des show-rooms attractifs Champion joue avec les matières, les couleurs et les stocks pour mettre en scène ses différents articles. [©Champion] Champion joue avec les matières, les couleurs et les stocks pour mettre en scène ses différents articles. Les espaces sont délimités par du parquet pour une ambiance chaleureuse. Et il y a des mannequins d’expositions afin de mettre en valeur les EPI et mieux se projeter. Le groupe Champion se démarque aussi par la disponibilité immédiate des références, dont 20 000 modèles sont en stock. De même, pour la satisfaction de ses clients, il propose 7 000 solutions sélectionnées auprès des fournisseurs spécialistes de renommée dans l’univers EPI. Les gammes de protection individuelle en environnement de travail sont diversifiées et pour toutes les parties du corps. On y retrouve les lunettes, les masques pour la tête, les pantalons de travail, les vêtements anti-froid pour le corps et enfin, des rangers et des chaussures de sécurité pour les pieds. Ainsi, Champion propose des vêtements aux matières légères, ergonomiques, résistantes et pour toutes les morphologies, avec des styles modernes et colorés. Disponibles sur son site Internet ou via le guide de choix et de conseils. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 89 jours

passoires thermiques et dpe quelles obligations pour 2023

Découvrez les nouvelles obligations pour les passoires thermiques de classe énergie F ou G et comment établir un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
Il y a 2 ans et 95 jours

Landes : Etchart reconstruit le barrage de la Nasse

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les premiers coulages de béton ont été effectués en janvier dernier, afin de reconstruire le barrage de la Nasse, à Léon. [©Cemex] Près du village de Léon, le barrage et la passerelle pédestre de la Nasse font peau neuve. Situés au milieu de la réserve naturelle du courant d’Huchet, ces deux édifices jouent un rôle essentiel. L’un régule le niveau de l’eau de la rivière, l’autre permet son franchissement. Construits en 1983, ces ouvrages étaient plus que vétustes. Réalisé en 2017, un diagnostic a mis en évidence des problèmes concernant la structure et son mode de fonctionnement. Un chantier débuté en octobre 2022 Le chantier de reconstruction a débuté en octobre 2022. Il est réalisé par le groupement composé d’Etchart Génie civil et maritime, de Montieux TP, d’Eviaa Marine et d’ID Verde. « Les travaux en rivière et de génie civil ont consisté à la création d’un nouveau barrage et de trois contre-seuils en palplanches, déclare Antoine Philippo, conducteurs de projets chez Etchart. Le génie civil du barrage est ensuite effectué en 2 phases, via des caissons de palplanches réalisés par les équipes de FFT Fondations. Ceci, afin de permettre à nos équipes de travailler dans la rivière et au sec. Elle fait office de fondation profonde à l’ouvrage béton. » Les radiers et les voiles sont coulés avec un béton CXB Génie Civil C30/37 XF1, formulé par Cemex. De quoi répondre aux contraintes de résistances et de classes d’exposition du barrage. A eux seuls, les radiers ont englouti 100 m3 de béton, mis en œuvre à l’aide d’une grue autoportée et avec une pompe à béton munie d’une flèche de 36 m. Lire aussi : Duhalde, “Notre partenariat avec Materrup va dans le bon sens” En ce qui concerne le génie civil, un clapet hydraulique sera installé, afin de réguler le niveau d’eau de l’étang. L’ensemble des seuils sera habillé d’un bardage bois, afin de s’intégrer au mieux dans l’environnement naturel. Des travaux qui doivent s’achever avant la période estivale. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 96 jours

le dpe nouveau critere de valorisation ou devalorisation d un bien

Ignoré par le grand public il y a encore quelques années, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) se présente désormais comme un critère primordial de choix dans la recherche immobilière, selon une étude SeLoger, qui l'a d'ailleurs ajouté comme critère de recherche sur son site.
Il y a 2 ans et 98 jours

"Le DPE est devenu un vrai critère de négociation pour les acquéreurs" (SeLoger)

IMMOBILIER. Le diagnostic de performance énergétique impacte fortement le marché immobilier, note SeLoger. Les acheteurs sont plus avertis, et les vendeurs sont contraints de revoir le prix des biens énergivores à la baisse.
Il y a 2 ans et 99 jours

Zéro Artificialisation Nette : quel avenir pour la maison individuelle ?

Rédigée par Vincent Le Rouzic, directeur des études de La Fabrique de la Cité, cette nouvelle note souligne la difficulté de concilier l’objectif de préservation des sols, les besoins de production de logement et les aspirations d’une majorité de Français à vivre en habitat individuel.Elle propose des pistes de solutions pour répondre à l’objectif de sobriété foncière. Une grande majorité des Français approuverait des mesures de rénovation du parc de logements existants malgré les difficultés qu’un tel projet représente. Par ailleurs les initiatives de densification douce progressent dans certains territoires.Pour Vincent Le Rouzic : « A rebours de certaines idées reçues, une large majorité de Français plébiscite les "tiny gardens", soit des jardins de moins de 500 m². Pourtant, en 2021, la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles était encore de 947 m². Réduire la taille des jardins dans les nouveaux projets de logements individuels ouvrirait donc des perspectives pour réinventer la maison individuelle à l'heure de la lutte contre l'artificialisation de sols. »Cette publication est la troisième note issue du chantier ouvert par La Fabrique de la Cité sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).Ce sujet d’étude se poursuivra en 2023.L’année 2022 aura-t-elle constitué un tournant historique pour la filière des maisons individuelles françaises ? Probablement oui. La liquidation judiciaire de Geoxia, le constructeur de l’emblématique maison Phénix, constitue certainement l’événement majeur symbolisant le brusque retournement de ce marché. En parallèle, l’objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) sème la zizanie. Les nouvelles dispositions réglementaires issues de la loi Climat et résilience viennent percuter l’imaginaire du pavillon avec jardin, considéré lui aussi comme surface artificialisée. Dès lors, quel est le champ des possibles pour les maisons individuelles à l’heure de la lutte contre l’artificialisation des sols ?La maison individuelle, première source de l’artificialisation des solsLa question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en oeuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon[1] , alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90% des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).[1] Discours de clôture d’Emmanuelle Wargon, 14 octobre 2021, pour les conclusions de la démarche « Habiter la France de demain: réconcilier les contraires » : https://www.youtube.com/watch?v=ZxTlBHq3DvoPour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols[2] retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.[2] L’article 192 de la loi Climat et résilience retient les fonctions biologiques, hydriques et climatiques, et le potentiel agronomique.Des Français partagés entre désir de maison individuelle et protection des solsLa Fabrique de la Cité a commandé auprès de l’institut Kantar Public un sondage d’opinion sur la perception de l’artificialisation des sols[3] . Il ressort des résultats que la lutte contre l’artificialisation des sols est un sujet d’importance pour 88% des Français. Une large majorité des Français (59%) considère le sujet comme prioritaire. Toutefois, les Français demeurent attachés à la maison individuelle : d’après le même sondage, 79% préféreraient dans l’idéal vivre dans ce type de logement, une constante depuis plusieurs décennies (autour de 75% à 80%).Ces résultats montrent l’expression d’aspirations en apparence contradictoires, tant il apparaît difficile de concilier la lutte contre l’artificialisation des sols avec le plébiscite de l’idéal de la maison individuelle. Est-ce à dire qu’une partie des Français aspirerait à concilier maison individuelle et sobriété foncière ? C’est en tout cas cette voie médiane que nous allons à présent chercher à explorer.[3] L’institut Kantar Public a réalisé en juin 2022, pour La Fabrique de la Cité, une enquête quantitative en ligne élaborée sur la base d’un échantillon global de 1 400 interviews représentatif de la population française. https:// www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2022/10/Etude-complete70CF24_Fabrique-de-la-cite-LesFrancais-et-les-villes-moyennes_0208.pdfQuelles marges de manœuvre pour concilier maison individuelle et sobriété foncière ?Miser sur le parc existant et la densification douce ?D’après le sondage réalisé par Kantar Public, la plupart des Français sont conscients de certaines mesures à prendre pour lutter contre l’artificialisation des sols. Une très large majorité est favorable à ce que la rénovation et l’installation dans des logements anciens soient encouragés (78%).Par ailleurs, des initiatives cherchent à mettre au goût du jour diverses formes de densification douce des maisons individuelles avec grand jardin. C’est par exemple le cas de l’expérimentation de la démarche BIMBY (« Build in my backyard ») visant à accompagner les propriétaires occupants à construire dans leur jardin un nouveau logement. Cette démarche a été testée avec un relatif succès à Périgueux, sur le territoire de l’agglomération du Creusot-Montceau ou des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) des Vosges Centrales et du Grand Nevers.Vers un plébiscite du tiny garden ?Considérer que la lutte contre l’artificialisation de sols est importante n’est pas ipso facto contradictoire avec l’idéal de la maison individuelle. Tout dépend de quelle maison il s’agit et notamment de son impact tant qualitatif que quantitatif sur les sols, plaçant le jardin au cœur de la réflexion.D’après les dernières données disponibles (Gadet, 2022), la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles s’élevait à 947 m² en 2021. Or, selon le sondage Kantar Public, dans l’idéal, il est suffisant pour 37% des Français d’avoir un petit jardin (inférieur à 250 m²), et pour 34% d’entre eux d’avoir un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²). Seuls 12% des Français déclarent vouloir un grand jardin (500 à 1.000 m²) et 8% un très grand jardin (supérieur à 1.000 m²). Il y aurait donc un décalage entre les aspirations des Français et les produits classiques proposés par les professionnels de la construction de maisons individuelles.Sur le plan qualitatif, une revue de littérature réalisée par Flégeau (2020) sur le lien entre formes urbaines et biodiversité révèle les nombreuses lacunes et imprécisions de la littérature scientifique consacrée à ce sujet. En l’état actuel de la littérature scientifique (Flégeau, 2020), il n’est pas possible d’établir un lien systémique entre taille des jardins et biodiversité : d’un côté, des études comme celle de R. Smith et ses co-auteurs (2006) sur l’agglomération de Sheffield, au Royaume-Uni, ont montré que les grands jardins pouvaient accueillir davantage d’arbres d’une hauteur supérieure à deux mètres, des potagers et des sites de compostage ; de l’autre, des études avancent que le critère le plus important est non pas la taille, mais la gestion qui est faite de la parcelle (Flégeau, 2020). Concernant le stockage carbone des jardins familiaux, cela dépend de nombreux paramètres. Toutefois, d’après l’INRAE (2020), la conversion de sols agricoles en jardins familiaux peut se traduire par une augmentation des stocks de carbone, en raison d’apports organiques généralement importants.Vers un continuum entre logements individuels et collectifs ?La distinction classique entre habitat individuel et logement collectif peut également être revisitée en la considérant non plus comme une opposition mais comme un continuum. Il existe en effet de nombreuses formes de logements intermédiaires, que cela soit les copropriétés plus ou moins horizontales, les diverses formes d’habitat participatif proposant de « vivre ensemble chacun chez soi », ou encore les petits collectifs proposant de généreux espaces extérieurs privatifs. Ces solutions peuvent contribuer à répondre aux enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols acceptables pour les Français.En effet, le sondage Kantar Public permet d’identifier trois leviers principaux à l’acceptation d’habiter en collectif chez ceux qui préfèrent le logement individuel: (1) ne pas être gêné par le voisinage (32%), (2) avoir accès à un espace extérieur privatif (24%) et (3) faire des économies de chauffage ou d’énergie (19%). Si le dernier levier pourrait progresser dans le contexte de l’actuelle crise énergétique, les deux autres leviers concernent au premier chef la qualité architecturale des logements proposés. Dans cette perspective, les différentes initiatives prises par le gouvernement[4] pour mettre à l’agenda politique la question de la qualité des logements sont cohérentes. Et des exemples existent pour traduire de façon opérationnelle des formes urbaines individuelles compatibles avec les objectifs de protection des sols.[4] On peut citer le Rapport Lemas sur la qualité des logements sociaux de janvier 2021, le Rapport Girometti-Leclercq de septembre 2021 sur le référentiel sur la qualité du logement, préfigurant le lancement du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » porté conjointement par le ministère de la Culture et le ministre chargé du Logement.Retrouvez la note complète ici.
Il y a 2 ans et 99 jours

Eurobridge : Sécurité et entretien des ponts en Europe

Au programme de la conférence Eurobridge : l’entretien et la sécurité des ponts en Europe. [©Eurobridge] C’est à Bruxelles, en Belgique qu’aura lieu la conférence Eurobridge. Elle se déroulera le 14 avril 2023 à l’hôtel Le Plaza et portera sur l’entretien et la sécurité des ponts en Europe. Elle visera à mettre en avant les questions relatives à l’entretien des ouvrages d’art dans le respect de l’environnement. Ceci, avec un œil sur l’empreinte carbone, ainsi que sur la formation des nouveaux professionnels du secteur. Un événement placé sous la présidence de la Fédération de l’industrie européenne de la construction (Fiec). Trois tables rondes ponctuent la journée Les ponts sont les éléments essentiels des voies de communication, routières ou ferroviaires. Il est indispensable de les maintenir en bon état de service. La maintenance d’un pont commence toujours par la parfaite connaissance de son état. Le diagnostic permet d’établir les actions correctives. Les méthodes de surveillance et de gestions sont diverses. Trois tables rondes jalonneront cette journée de conférence avec, en filigrane, toutes ces problématiques. Lire aussi : L’AFGC met à l’honneur le pont de Plougastel – Albert Louppe Dans la 1e table ronde – L’inspection et la gestion des ponts – seront présentés quelques exemples originaux mis en place dans certains pays d’Europe. La 2e table ronde – Les impacts environnementaux des ponts – proposera de développer le Green Deal1. Et l’objectif de la neutralité carbone en 2050, en particulier dans le domaine de la maintenance des ponts. Des ouvrages mal entretenus, par les perturbations de trafic que provoque leur réparation ou leur reconstruction, sont des sources de dépense d’énergie et d’émission de carbone très importantes. Le bon entretien courant des ponts participe aussi à l’économie d’énergie et à la préservation des ressources. Ainsi, seront mis en avant des exemples de démarches originales, engagées par les gestionnaires de certains pays, afin de participer à l’objectif fixé pour 2050. La formation à de nouveaux métiers Dans la 3e table ronde – De nouveaux métiers pour la gestion des ponts – sera exposée la maintenance des ponts, par la surveillance, le diagnostic et l’études des actions correctives qu’elle génère. Cela va faire émerger de nouveaux métiers nouveaux. Il faudra adapter les formations actuelles des techniciens et ingénieurs vers ces nouvelles spécialités. L’apprentissage va sans aucun doute devenir la règle, dans tous les métiers. Grâce au dispositif Erasmus-Pro, les jeunes apprentis vont pouvoir, comme les étudiants, compléter leurs études à l’étranger. Quelques témoignages sur différents pays seront présentés. La recherche de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques nécessite des personnels adaptés et compétents. La formation est un élément essentiel pour permettre cette recherche et la mise en œuvre de ces techniques. C’est en particulier pour les ponts, l’assurance d’une bonne gestion et de la pérennité des ouvrages. 1Le Green Deal européen est un ensemble d’initiatives politiques en faveur de l’écologie s’étalant sur un peu moins de 30 ans et conduit par un objectif principal de neutralité carbone à horizon 2050. Détails de l’inscription ici Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 103 jours

EDEC des économistes de la construction et des géomètres : le ministère du Travail, la FIIAC et Atlas s’engagent pour l’attractivité de la branche

Cet Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences* doit permettre de répondre aux forts besoins en recrutement de la filière face aux mutations environnementales et technologiques, avec 3.000 postes à pourvoir d’ici 2030.Des métiers en forte tension dans la brancheLa branche professionnelle FIIAC, qui compte 4.400 entreprises et 16.500 salariés, est confrontée à d’importantes problématiques de recrutement, avec 1.300 postes actuellement à pourvoir et 3.000 postes qui le seront d’ici à 2030 sur différentes typologies de métiers : Economistes de la construction, Assistants à Maître d’Ouvrage, Métreurs vérificateurs, Maître d’œuvre, Opérateur (trice) Géomètre, Technicien (ne) Géomètre, Technicien(ne) Géomètre chargé de projets en foncier, en topographie, et en infrastructure, Ingénieur (e) Géomètre d’études.Ses professions sont directement concernées par les mutations environnementales et technologiques actuelles. L’apparition de nouveaux procédés technologiques influe sur les besoins de recrutement, les profils recherchés, l’organisation du travail et les conditions d’exercice de ces métiers. La transition écologique et la priorité donnée à la rénovation énergétique des bâtiments ont également un impact sur le niveau et la structure d’emploi de la branche et sur les compétences attendues.Pour Solange Chappelart, Directrice Branches et Partenariats, l’engagement d’Atlas était une évidence : « Nous travaillons au quotidien avec la branche des économistes et des géomètres pour répondre au mieux à ses besoins et à ses ambitions. Atlas s’engage aux côtés de l’État pour anticiper les mutations des métiers et les défis liés aux transitions numérique et écologique.Répondre aux enjeux du secteur à l’horizon 2030Cet accord vise à établir un diagnostic des besoins en recrutement et en compétences des salariés à l’horizon 2030, et à accompagner les entreprises de la branche pour diversifier leur mode de recrutement et satisfaire leur besoin de main d’œuvre.Pour Philippe Gronnier et Yves Sarrat, Coprésidents de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de la FIIAC : « Au regard des mutations de la branche, il est indispensable de mettre en place des actions concrètes pour favoriser l’attractivité des métiers, notamment auprès des jeunes qui constituent aujourd’hui 26% des salariés, et pour favoriser l’évolution des compétences de l’ensemble des collaborateurs. Certifications, expérimentations et formations innovantes sont autant de solutions à déployer pour permettre l’emploi durable des salariés. »La structuration des ressources humaines de la branche est également un axe prioritaire de cet accord pour accompagner les entreprises dans leur recrutement et les salariés dans leur gestion de carrière.Le montant global de ce projet EDEC des Économistes de la Construction – Assistance à Maîtrise d’Ouvrage et des Géomètres, s’élève à 380.000 €, avec un soutien de l’État à hauteur de 33%.Pour Bruno Lucas, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle : « Les mutations économiques engendrées par les transitions écologique et numérique ont un impact important sur les besoins en emploi et en compétences de cette filière. Avec cet EDEC, l’Etat joue pleinement son rôle en s’engageant auprès des partenaires sociaux pour permettre à la branche de mettre en œuvre les actions nécessaires afin de répondre à ses besoins de recrutement et de montée en compétences. »*L’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) est un accord annuel ou pluriannuel conclu entre l’État et une ou plusieurs organisations ou branches professionnelles pour la mise en œuvre d’un plan d’actions négocié qui a pour objectifs d’anticiper les conséquences des mutations économiques, sociales et démographiques sur les emplois et les compétences et d’adapter les formations et les certifications à ces mutations.Les EDEC ont vocation à encourager et soutenir des projets visant à sécuriser, maintenir, développer l’emploi et les compétences dans des branches professionnelles, des secteurs d’activité, des filières ou des territoires fragilisés par les évolutions économiques, devant être soutenus ou faisant l’objet d’actions publiques prioritaires. Les actions de prospective et d’ingénierie de formation et de certification qu’ils soutiennent doivent permettre d’outiller les branches professionnelles, leurs opérateurs de compétence (OPCO) et toute autre organisation professionnelle ou interprofessionnelle afin d’accompagner entreprises et salariés dans l’amélioration de leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la construction de parcours de formation et de mobilité professionnelle ainsi que dans les transformations liées aux transitions numérique et écologique.
Il y a 2 ans et 106 jours

Après la polémique sur la fiabilité des DPE, la création d'une carte D pour les diagnostiqueurs immobiliers divise la filière

Elles souhaitent la création de cursus de formation initiale et continue adaptés aux exigences professionnelles en France afin que les étudiants s’engagent massivement dans les métiers du diagnostic immobilier, indispensables pour une transition énergétique du logement et du bâti réussie. Elles demandent un système de contrôle des diagnostiqueurs renforcé par rapport à celui en vigueur.D'après les deux organisations professionnelles, "qui peut croire qu’une carte professionnelle réglerait la question des qualifications professionnelles des diagnostiqueurs et rétablirait la confiance parfois malmenée entre eux et leurs clients ? Surtout que la certification des techniciens existe."Selon ses promoteurs, la carte D serait une carte professionnelle du diagnostiqueur lui permettant d’exercer son activité, de monter son entreprise, de souscrire à une assurance RC pro. Le diagnostiqueur devrait la produire à ses clients en début de mission.Pour SIDIANE et la FIDI, la carte D n’apporterait que de la confusion en créant un niveau supplémentaire « au dessus » de la certification. Est-ce bien réaliste ? Poursuivre le travail d’amélioration de la certification nous semble beaucoup plus efficace et réalisable dés 2023.En outre, alors qu’il manque des diagnostiqueurs bien formés pour couvrir l’ensemble des besoins du marché, l’obtention de cette carte empêcherait des diagnostiqueurs indépendants de se lancer dans le métier alors qu’ils ont été formés et certifiés par un organisme indépendant.Plus de formations d’Etat disponibles et plus de Contrôles-sanctionsPour Lionel JANOT, président de la FIDI : « La carte D est une mauvaise réponse à deux vrai défis : celui des filières de formation professionnelle initiale et continue des diagnostiqueurs et celui du contrôle in situ de ces professionnels du diagnostic immobilier. »Depuis 2007, les diagnostiqueurs se sont professionnalisés sur l’ensemble des secteurs de la transaction, de la location et des travaux. Aujourd’hui, ils sont certifiés par des organismes accrédités par le COFRAC. Près de 5 millions de diagnostics sont réalisés chaque année. Ce chiffre augmente et devra continuer d’augmenter : le marché a besoin de milliers de diagnostiqueurs supplémentaires formés, compétents, certifiés.C’est pourquoi la FIDI et SIDIANE appellent de leurs vœux des mesures structurantes et durables pour le renforcement de la professionnalisation des métiers du diagnostic permettant une confiance accrue en la filière.Concernant la formation au métier de diagnostiqueur, la FIDI et SIDIANE demandent :la mise en place sur tous les territoires de métropole et d’outre-mer d’une filière post-bac pour former en 2 ans des techniciens diagnostiqueurs. Avec possibilité de bachelor et de masters pour ceux qui voudraient aller plus loin et développer des spécialisations ;l’évaluation indépendante des organismes de formation des diagnostiqueurs et la publication et l’accessibilité à tous des résultats ;la création de cycles de formations permanentes ;l’instauration d’un dispositif de tutorat pour les nouveaux entrants.Concernant le contrôle des diagnostiqueurs, les deux organisations professionnelles veulent revoir, pour les intensifier, les process et les contrôles liés à la certification.Pour Président de SIDIANE, Jean-Christophe PROTAIS : « aujourd’hui, les contrôles sur sites ne sont pas suffisants, avec une occurrence de sept ans, sur un nouveau diagnostic. Ce dispositif ne permet pas de vérifier la qualité du travail du diagnostiqueur et ne peut servir de base à une sanction. Oui, il faut donner les outils aux organismes de certification les rendant capables de sanctionner les diagnostiqueurs qui font mal leur travail. Le risque de sanction des professionnels permettra de purger le métier des diagnostiqueurs les moins professionnels et cela permettra de rétablir la confiance dans la profession. »Pour les deux syndicats professionnels, c’est bien parce que la majorité des diagnostiqueurs immobiliers sont des professionnels compétents, engagés, responsables et honnêtes que le Gouvernement et le Législateur leur ont confié la mission clé de pivot de la rénovation énergétique. Il est donc impératif de prendre très au sérieux les avertissements et le « choc de défiance » provoqué par la médiatisation et la politisation des défis que pose la fiabilité du DPE.
Il y a 2 ans et 106 jours

Création d'une carte D : la CDI FNAIM lance une plate-forme d'échanges ouverte à tous les diagnostiqueurs

Car si « la filière souhaite rétablir la confiance, elle doit travailler sur la concrétisation d'un cadre réglementaire permettant de garantir les compétences et le savoir-faire du diagnostiqueur. » indique Yannick Ainouche, Président de la CDI FNAIM.Il poursuit : « Nous souhaitons avancer vite, aussi, la CDI FNAIM va lancer début janvier une plateforme collaborative qui sera accessible à tous les diagnostiqueurs. Lieu d'échanges, elle aura vocation à concrétiser ensemble les contours de la carte D et à réfléchir à ce que nous voulons faire de notre filière dans l'intérêt général. Chacun pourra s'exprimer, et nous nous assurerons de porter l'ensemble de la parole des diagnostiqueurs à l'attention du ministre. »Une carte D co-construite avec l'ensemble de la professionDès le 9 janvier, la CDI FNAIM mettra en ligne une plateforme participative accessible à tous les diagnostiqueurs de France. L'objectif est simple : mener collectivement une réflexion démocratique avec un appel à contributions afin de construire les contours de la carte D et ses implications.Plusieurs sujets très concrets seront lancés de manière hebdomadaire afin que chacun puisse apporter ses idées.Par exemple :Quelles seront les garanties proposées par cette carte professionnelle, pour les particuliers comme pour les professionnels ?Quels seront les prérequis pour obtenir la carte D ?Comment fonctionnera l'autorité indépendantes qui délivrera la carte D ?Quelles seront les règles à respecter et les sanctions en cas de manquement au règlement ?Etc.Les sujets seront proposés sous la forme de conversation ouverte où chacun pourra exposer son point de vue. L'objectif est ainsi de créer un consensus pour permettre d'intégrer l'avis des diagnostiqueurs dans la création de la carte D.La CDI FNAIM souhaite également inclure à ce projet le règlement des prestations des diagnostiqueurs à la vente, c'est-à-dire chez le notaire, comme pour les agents immobiliers, avec une base tarifaire qui serait un pourcentage sur le prix de vente. Les diagnostiqueurs n'auront ainsi plus à gérer de longs processus de recouvrement de leurs factures, qui sont légion dans cette profession. Une question qui sera aussi débattue sur la plateforme.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l'instauration d'un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d'éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n'a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la professionUn système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d'entreprise et la certification de personne.La création d'une véritable branche professionnelle, avec la création d'une carte « D » délivrée par une autorité indépendante
Il y a 2 ans et 110 jours

Les aides à la rénovation énergétique boostées en 2023

Quel est l'impact de cette évolution pour les particuliers ? Quels sont les travaux à réaliser en 2023 et lesquels bénéficient d’aides de l’Etat ? Préservation du Patrimoine Energie fait un point de la situation à date.Des aides renforcées en 2023, particulièrement pour les travaux de rénovation globaleDans un contexte où l’énergie est plus que jamais un enjeu majeur et une préoccupation pour les Français, il n’a jamais été aussi important d’avoir des logements performants. Les travaux de rénovation énergétique sont une réponse forte à cet enjeu et pour réduire l’empreinte carbone des logements.Dès le 1er février 2023, les montants des travaux finançables via MaPrimeRénov’ seront revalorisés pour tenir compte de la hausse des prix et favoriser les rénovations globales. Les plafonds seront ainsi revalorisés de 30.000 € à 35.000 €.Cette évolution des aides a pour objectif d’encourager les particuliers à mener leurs projets de rénovation globale mais l’enveloppe budgétaire allouée est encore faible face à l’enjeu de la transition énergétique.Au-delà du dispositif MaPrimeRénov’, la prime CEE (Certificats d’Economie d’Energie) aussi appelée Prime énergie devrait augmenter au bénéfice des particuliers cette année.Pour Sébastien Vernay, Directeur Général de Préservation du Patrimoine Energie : « Au regard de l’augmentation de l’obligation, et du retard constaté sur l’année 2022, le marché des CEE devrait retrouver sa dynamique en 2023. Ainsi, les aides pour les particuliers devraient augmenter et nous pouvons espérer voir se multiplier les initiatives comme celles de la prime Coup de Boost Fioul qui valorise le Coup de Pouce Chauffage déjà mis en place. »Ce qui change en janvier 2023 :Les propriétaires-bailleurs qui engagent des travaux de rénovation énergétique permettant de sortir leur bien des classes G, F et E, bénéficient d’un avantage fiscal et peuvent ainsi déduire le coût de leurs travaux de rénovation énergétique de leurs revenus. Pour encourager les travaux, ce déficit foncier a doublé, passant de 10.700€ à 21.400€.A compter du 1er janvier 2023, les logements de France métropolitaine dont la consommation annuelle d’énergie finale dépasse 450 KWH/m² habitables sont interdits à la location. Cela concerne 90.000 logements en France qui sont interdits à la location.Préservation du Patrimoine Energie, partenaire pour la rénovation énergétiqueSi 9 Français sur 10 disent avoir l’envie de réaliser des travaux de rénovation[1], nombreux sont ceux qui ne passent pas à l’action à cause de l’investissement nécessaire mais également à cause de la complexité du marché et la multiplicité des acteurs lors d’un parcours de rénovation. Pour répondre à cette préoccupation, Préservation du Patrimoine a créé sa filiale énergie. Du diagnostic énergétique aux démarches administratives en passant par l’éligibilité aux aides financières, les particuliers sont accompagnés de A à Z et ce avec un seul et unique interlocuteur, expert de la rénovation énergétique, également en charge et garant du suivi des travaux jusqu’à la fin du projet.L’activité Énergie de Préservation du Patrimoine intervient sur tous les travaux de rénovation visant à réaliser des économies d’énergies chez les particuliers, notamment via le photovoltaïque (panneaux solaires) et l’aérothermie (pompes à chaleur). En 2022, Préservation du Patrimoine a ainsi permis à ses clients de réaliser des économies de plus de 1.889.000€ sur leur facture annuelle (soit 850€ d’économies annuelles en moyenne par foyer et par an) et les travaux réalisés ont permis d’éviter plus de 18.000 tonnes d’émissions de CO2.Pour Sébastien Vernay : « Nous avons constaté que les particuliers rencontrent des difficultés lorsqu’ils souhaitent réaliser des travaux. A qui s’adresser ? Comment bénéficier des aides ? Comment s’assurer de la qualité des travaux ? Ça peut être un vrai défi de se lancer dans des travaux. Nous avons lancé notre offre pour répondre à ces questions. Nous conseillons les particuliers sur les travaux à réaliser, nous nous occupons également pour eux des tâches administratives nécessaires pour recevoir les aides. Les chantiers de rénovation énergétique réalisés par Préservation du Patrimoine ont ainsi bénéficié de 426.400 € de primes (via MaPrimeRénov’ et primes CEE) que nous avons reversées aux particuliers. Après la pose de nos produits, nous assurons également un suivi sur les performances des installations. »
Il y a 2 ans et 113 jours

2023, une année dense pour la filière du diagnostic immobilier

Pour Yannick Ainouche, Président de la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim : « Avec les évolutions réglementaires, les diagnostiqueurs sont devenus la pierre angulaire de la politique publique en matière de rénovation énergétique. Rien ne peut plus se faire sans eux : le DPE bien sûr, mais aussi l’Audit énergétique, DTG, PPT, Carnet de santé du logement, Accompagnateur Rénov… »Tour d’horizon des prochaines échéances réglementaires1er janvier 2023 : une nouvelle version pour le DPELe DPE évolue. Parmi les changements, l’apparition d’une information qui devient essentielle : la consommation en énergie finale dès la première page qui permettra de savoir si un logement peut être remis en location ou non. La nouvelle version du DPE est aussi davantage sécurisée pour éviter de futures modifications.On rappelle qu’à partir du 1er janvier, il devient également impossible d’utiliser un DPE produit avant 2018.1er janvier 2023 : l’état des risques à fournir dès la première visiteL’état des risques et pollutions (ERP) encore revu et corrigé. Changement climatique oblige, le document s’enrichit d’un nouveau risque, le recul du trait de côte. Ce n’est pas la seule nouveauté, désormais, dès la petite annonce immobilière, on trouvera une information sur les risques, et dès la première visite l’état des risques devra être remis au potentiel acquéreur/locataire.1er janvier 2023 : le carnet d’information du logementLe Carnet d’information du logement (Cil) est arrivé au 1er janvier. Ce carnet à remplir par le propriétaire (éventuellement le maître d’ouvrage) en cas de construction, de rénovation ou de vente, ne concerne que la performance énergétique et rien que la performance énergétique.1er janvier 2023 : haro sur les pires passoires énergétiquesLes pires passoires énergétiques, celles qui consomment plus de 450 kWh/m²/an en énergie finale, doivent disparaître. « Il ne faut pas s’attendre à une grande saignée dans les parcs locatif, car l’interdiction de location sur ces logements touche uniquement les nouveaux baux signés à partir du 1er janvier. On estime qu’au grand maximum, 150.000 à 200.000 logements sont concernés. » indique Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim.1er janvier 2023 : le Plan pluriannuel de travauxLe Plan pluriannuel de travaux (PPT) offre de la visibilité aux copropriétaires sur les travaux à mener dans l’immeuble pour les dix ans à venir ; à la fois pour son entretien et sa sauvegarde, mais aussi pour sa rénovation. Ce PPT devient obligatoire en 2023 pour les copropriétés de plus de 200 lots et de plus de quinze ans. Les moyennes copropriétés (51 à 200 lots) et les petites copropriétés (50 lots maxi) sont respectivement concernées en 2024 et 2025.1er janvier 2023 : MonAccompagnateurRénov’ devient obligatoirePour aider, conseiller, aiguiller les ménages, l’État a lancé en 2022 MonAccompagnateurRénov’. A partir de 2023, le recours à cet accompagnateur devient obligatoire pour certains travaux financés sur les deniers publics. Dès janvier, les propriétaires qui se lancent dans une rénovation globale doivent faire appel à cet accompagnement dès que le montant des travaux dépasse 5.000 euros TTC. A partir de septembre, on ajoute les travaux de deux gestes ou plus bénéficiant des subsides de l’État dont le coût est supérieur à 5.000 euros TTC et qui font l’objet d’une demande d’aide avec un montant supérieur à 10.000 euros.1er février 2023 : MaPrimeRénov’ revue à la hausseLe gouvernement a annoncé, peu avant les fêtes, que les plafonds des travaux soutenus par la prime de transition énergétique seraient revus à la hausse. Parmi les autres changements de MaPrimeRénov’ attendus en 2023, l’exclusion des chaudières gaz dès janvier (même les plus performantes), et la possibilité de financer le reste à charge grâce à un éco-PTZ avec une procédure simplifiée.1er avril 2023 : L'audit énergétiqueObligatoire pour tous les logements F et G en monopropriété qui sont mis en vente, cet audit va beaucoup plus loin que le DPE avec plusieurs scénarios de travaux précis, des estimations de coûts, mais aussi des estimations de gains énergétiques…1er mai 2023 : La REP bâtimentL’économie circulaire gagne tous les déchets du bâtiment. Espérée d’abord pour janvier 2022, puis 2023, la REP (responsabilité élargie des producteurs) devrait finalement se mettre en place à partir du printemps. Plus de 40 millions de tonnes de déchets chaque année à collecter, trier et valoriser. Même les plus dangereux comme l’amiante.31 décembre 2023 : Dernier délai pour les DPE dans les grosses coprosLes copropriétés de plus de 200 lots ont jusqu’au 31 décembre pour réaliser leur DPE à l’immeuble puisque celui-ci est obligatoire dès le 1er janvier 2024. Peu importe le système de chauffage ou de refroidissement, tous les bâtiments avec un permis de construire déposé avant le 1er janvier 2013 sont ciblés. Les moyennes copros (de 51 à 200 lots) seront concernées en 2024 et enfin les plus petites (50 lots maximum), l’année suivante.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n’a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la profession.Un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, avec la création d’une carte « D » délivrée par une autorité indépendante.
Il y a 2 ans et 114 jours

DPE et rénovation énergétique : les propriétaires immobiliers se mobilisent

C'est pourtant sur la base de ces diagnostics que seront retirés du marché locatif plus de 2 millions de logements dans les deux années à venir et plus de 11 millions d'ici à 2034. Un chiffre vertigineux qui ne peut qu'inquiéter propriétaires et locataires.Le nouveau DPE, mis en place par la loi Climat et Résilience, tient compte désormais du niveau de CO2 dégagé par les biens immobiliers, mais aussi du niveau d'isolation et du système de chauffage. Adieu chaudières au gaz et au fioul. Les logements classés G sont désormais considérés comme « indécents » et impropres à la location.Ces biens seront retirés du marché locatif parce que les propriétaires n'ont ni le temps ni l'argent pour engager de lourds travaux de mise aux normes, dans un contexte de pénurie de matériaux et de main d'œuvre.Les propriétaires, conscients de l'enjeu environnemental et de leur responsabilité dans cette évolution, sont prêts à consentir à beaucoup d'efforts. Mais l'addition est trop lourde en l'état.La voix des propriétaires doit être entendue. L'UNPI représente 25 millions de propriétaires immobiliers.Pour Christophe Demerson, le président de l'UNPI : « On ne peut pas faire peser le poids de la rénovation énergétique sur les seuls propriétaires immobiliers, déjà surtaxés par une hausse historique des impôts locaux. L'impact de la rénovation énergétique touchera tout le monde : propriétaires et locataires ! Entre les biens retirés du marché locatif et les loyers à la hausse pour compenser les frais liés à la rénovation, il n'y aura aucun gagnant ! »Face à l'inquiétude grandissante et aux nombreuses alertes remontant de tout le territoire, l'UNPI lance un grand appel à la mobilisation : une pétition pour mettre le gouvernement face à la réalité et face à ses responsabilités.Dans cette pétition, l'UNPI demande que tous les travaux de rénovation énergétiques engagés par les propriétaires immobiliers - occupants comme bailleurs - soient intégralement déductibles fiscalement.Retrouvez la pétition en ligne destinée à Elisabeth Borne : unpi-agir.org/dpe
Il y a 2 ans et 117 jours

Après l'incendie mortel de Vaulx-en-Velin, les sinistrés en attente d'un relogement pérenne

"Le but est de s'assurer que tout le monde ait un logement convenable, adapté à sa famille", explique Laëtitia Berriguiga, présidente du collectif des sinistrés, créé quelques jours après le drame.Dans la nuit du 15 au 16 décembre, peu après 3H00, un incendie s'est déclaré dans cette copropriété de sept étages située dans un quartier populaire en cours de rénovation urbaine. La fumée et les flammes se sont propagées depuis le rez-de-chaussée. Dix personnes sont décédées, dont quatre enfants."Pendant une bonne heure on pensait que c'était fini pour nous", raconte Hedi, 58 ans. Le jour du drame, il s'est réfugié avec sa femme et trois enfants dans une chambre, couchés au ras-du-sol pour pouvoir respirer. La famille avait acheté un appartement au 5e étage de la résidence du Rhône en 1989.La plupart des sinistrés avaient été relogés dans l'urgence dans l'internat d'un lycée. Aujourd'hui, ils sont dans des logements provisoires pas toujours adaptés: appartements prêtés par des bailleurs sociaux, hôtels ou solution de secours dans leur famille.Une cellule spéciale pour le relogement doit traiter le cas de 31 familles, soit environ 90 personnes, selon la mairie de Vaulx-en-Velin."La moitié des familles a une proposition de logement ou est relogée. Et la moitié a reçu des propositions qui pourraient ne pas convenir", explique à l'AFP la maire (PS) Hélène Geoffroy. "L'objectif est qu'à fin janvier nous ayons réglé le maximum de situations"."Ici pour un temps ça va, c'est propre, c'est calme, c'est juste que c'est un peu petit", constate Loulou Abdallah, locataire de l'immeuble sinistré, relogée comme plusieurs autres familles dans un immeuble de logements sociaux dans un quartier à proximité. On lui a proposé une solution plus durable, mais l'appartement était "vieux", "humide", inadapté pour une de ses filles qui a de l'asthme.De son côté, Anissa vit encore à l'hôtel, avec sa famille, dont quatre enfants, certains en bas âge. "On attend aujourd'hui des propositions qui seraient cohérentes et à la hauteur de ce qu'on a vécu", souhaite cette propriétaire depuis 2001. "On est sous pression et notre détresse n'est pas prise en compte", estime-t-elle.Accident, vétusté du bâtiment ? L'enquête sur le départ du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes se poursuit, sans interpellation à ce stade, selon le parquet de Lyon.Copropriétés vétustesL'incendie a aussi relancé un débat sur l'entretien de ces résidences où les copropriétaires sont des personnes à revenus modestes, qui peinent parfois à payer les charges. Sans compter les questions de sécurité publique qui viennent se mêler au débat.Placée sous administration judiciaire, la résidence du Rhône, comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde concernant une douzaine de copropriétés vétustes dans le quartier. Les travaux prévus n'avaient pas commencé."L'immédiateté essentielle c'est de reloger les familles dans les meilleures conditions possibles, le plus rapidement possible. Le deuxième sujet, c'est l'accompagnement du quartier, sa restructuration urbaine, l'accélération des travaux dans la copropriété", résume Mme Geoffroy.Quelques jours après le drame, l'édile avait été reçue à Matignon où elle avait plaidé pour une évolution rapide de la loi sur les copropriétés, afin de donner aux collectivités locales la possibilité de prendre la main en cas de défaillance des intermédiaires, syndics ou administrateurs judiciaires.Autre sujet, ces quartiers construits à partir des années 1970 "ne permettent pas à la police d'intervenir de façon correcte", souligne Hélène Geoffroy. Les dalles de parking et les allées peu accessibles aux véhicules favorisent notamment l'installation de points de deal.Que va-t-il advenir de l'immeuble gravement endommagé ? Les premières expertises laissent entrevoir des "travaux assez longs", selon la mairie, dans l'attente d'un diagnostic complet.Pour Hedi, "c'est l'investissement d'une vie qui est parti comme ça. A deux ans de la retraite".
Il y a 2 ans et 117 jours

Pyrénées-Atlantiques : des travaux de diagnostics spécialisés sur le pont Henri-Grenet à Bayonne

Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, des travaux de diagnostics sont nécessaires à l’entretien du pont Henri-Grenet à...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 118 jours

Hello Watt répond à la CDI Fnaim : comparer DPE et consommation a-t-il un sens ?

Pourquoi cette étude ?Dans sa mission de favoriser la transition énergétique des ménages, Hello Watt propose une application gratuite de suivi de sa consommation énergétique via les compteurs Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz.Pour compléter son offre et suite à l’annonce des restrictions qui seraient appliquées aux passoires thermiques, Hello Watt a cherché à estimer le DPE des logements dont la consommation était connue.Cependant, contre toute attente l’équipe data a conclu que connaître la consommation d’un logement ne permettait pas d’estimer le DPE de façon fiable.Comment est calculé le DPE ?Suite à cette étude, de nombreux acteurs du diagnostic ont réagi avec plus ou moins de virulence, le principal reproche étant qu’on ne peut pas comparer directement DPE et consommation, car le DPE se fonde sur un usage standard du logement.La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié un communiqué de presse en ce sens, et un article de diagnostiqueur-immobilier.fr rappelle à juste titre que le ministère de la transition énergétique indique : « cette estimation ne peut être comparée aux factures réelles des usagers ».Comme le résume bien l’article de infodiag en réaction à l'étude, dans le cadre du DPE-3CL 2021 qui est la méthode utilisée pour pour les diagnostics qu'y a étudié : « on s’intéresse uniquement aux performances du bâti et de ses équipements, peu importe qui occupe le bien. Qu’une personne vive dans son pavillon deux mois de l’année, ou qu’elle soit présente 365 jours /365, sept jours sur sept, 24h sur 24, peu importe, l’estimation reste la même. Le législateur en a voulu ainsi pour faciliter la comparaison entre les biens à l’achat ou la location. »Donc le DPE, même s’il est exprimé en kWh/an, ignore délibérément les facteurs pouvant influencer la consommation qui ne sont pas liés au bâtiment lui-même. Certains postes de dépense sont même totalement exclus comme la cuisine ou l’électroménager.Cela dégrade sa fiabilité en tant qu’indicateur de consommation, et en échange en fait un meilleur indicateur pour guider la rénovation des bâtiments.Alors comparer DPE et consommation a-t-il un sens?Suite à la publication de l’étude, certains acteurs se sont insurgés car comparer une consommation réelle et un DPE n’aurait aucun sens. Cependant, il s’agit là exactement de la méthode de « DPE sur facture » qui était utilisable jusqu’au 1er Juillet 2021.Alors certes la nouvelle méthode 3CL est censée être plus fiable et mieux représenter la qualité énergétique du bâtiment, mais Hello Watt défend qu’il est très pertinent de la comparer avec la consommation réelle aussi bien individuellement qu’en moyenne.Après tout, on rénove les logements dans le but de réduire leur consommation d’énergie avant tout plutôt que pour augmenter une note, et il y a d’autres moyens de réduire la consommation comme la sensibilisation des particuliers ou la mise en place d’outils de suivi de la consommation.À quoi s’attend-on en comparant DPE et consommation moyenne par classe ?Même si à l’échelle d’un unique logement les usages peuvent faire varier la consommation bien plus que l’efficacité énergétique du logement, en effectuant une moyenne sur un grand nombre de logements on s’attendrait à ce que ces variations s’annulent.Par exemple, la classe C regroupe les logements donc la consommation estimée (pour les usages pris en compte par le DPE) est entre 110 et 180 kWh/an/m² pour un usage standard.Si l’usage standard qui est pris en compte par la méthode 3CL est un comportement moyen réaliste, alors on s’attend à ce que la consommation moyenne d’un logement de classe C pour les usages pris en compte par le DPE soit d’environ 145 kWh, et on peut rajouter 50% pour les usages non pris en compte (électroménager, numérique… d’après l’ADEME, les usages pris en compte pour le DPE représentent en moyenne 66% de la consommation des logements) ce qui nous amène à 217 kWh/an.Pour la classe F on s’attend à une consommation moyenne de 375 kWh/an/m², soit 562 kWh/an/m² une fois tous les usages intégrés.Qu’observe-t-on en termes de consommation moyenne par classe DPE ?Dans l’étude présentée ici, 462 logements sont considérés, contre les 221 de l’étude initiale. En revanche, Hello Watt se limite aux classes C à F car les autres classes contiennent moins de 20 logements, ce qui pourrait fausser les moyennes.Hello Watt s’attendait à ce que les logements mieux classés en termes de DPE consomment moins, et c’est le cas, heureusement ! Le graphique ci-dessous montre que les logements mal notés consomment plus que les logements bien notés.En revanche, la tendance est finalement assez faible :Si on reprend les estimations d'Hello Watt, pour la classe C les 195 kWh/an/m² sont assez proches des 217 estimés.Par contre pour la classe F Hello Watt s’attendait à avoir une consommation de 562 kWh/an/m², et on en est très loin puisque les logements F ne consomment que 256 kWh/an/m² en moyenne.C’est encore plus flagrant si on considère la médiane :La moitié des logements classés C consomme plus de 195 kWh/an/m², et l’autre moitié moins.Et pour les logements labellisés F, la moitié consomme plus de 219 kWh/an/m² et la moitié moins.Autrement dit, presque la moitié des logements F consomment moins que la moitié des logements C !Que signifie cette différence importante entre moyenne et médiane pour la classe F ? La consommation moyenne de cette classe est tirée vers le haut par quelques rares logements très énergivores, mais la plupart des logements de cette classe a une consommation comparable aux logements des autres classes, ce que reflète la médiane.On voit que (dans les classes les plus courantes C à F) même en moyenne, les logements avec un DPE plus élevé ne consomment pas beaucoup plus que les logements avec un DPE plus faible.Pourquoi les logements moins bien notés ne consomment pas beaucoup plus ?Comme dit dans l’étude originale, une possibilité serait que le DPE soit mal conçu ou mal appliqué. Une autre hypothèse serait que les usages varient de façon à contrer l’impact de la performance énergétique du logement.Kézaco ? Par exemple, peut-être que les logements F ne consomment pas plus que les logements C parce qu’ils sacrifient leur confort pour chauffer moins. On rejoint là l’idée de précarité énergétique.Une autre formulation de cette dépendance entre isolation et usages est l’effet rebond, qui part du constat qu'après des travaux de rénovation, le confort augmente mais la consommation ne diminue pas autant qu’espéré.On voit donc que ces résultats ne sont pas nécessairement en contradiction avec l’intérêt des DPE ! Le DPE est un indicateur de la performance énergétique du logement, qui a un impact sur la consommation mais également sur le confort des habitants.Qu’observe-t-on en termes de dispersion ?En statistiques, on distingue les indicateurs de tendance centrale, comme la moyenne ou la médiane, et les indicateurs de dispersion comme la variance, l’écart-type ou l’écart interquartile.Là où les indicateurs de tendance centrale lissent les disparités pour indiquer des tendances, les indicateurs de dispersion permettent de quantifier la proximité des mesures.Le graphique suivant donne, pour chaque classe DPE, la consommation médiane mais aussi les premiers et troisièmes quartiles, et les 5ème et 95ème percentiles.On voit immédiatement que la différence de médiane entre les classes est insignifiante par rapport à la très grande variance au sein d’une même classe. Une explication possible est que les habitudes de consommation d’une personne à l’autre sont tellement grandes que finalement le DPE n’a que peu d’influence sur la consommation.On voit également que plus la classe DPE est mauvaise, plus l’incertitude est grande.Que peut-on dire à une personne qui aurait un DPE C ? On peut lui dire qu’elle a une chance sur deux que sa consommation soit comprise entre 137 et 234 kWh/an/m².Mais que dire à une personne qui aurait un DPE F ? Elle a une chance sur deux que sa consommation soit entre 107 et 387 kWh/an, ce qui est une fourchette énorme, et il reste tout de même une chance sur deux qu’elle soit hors de la fourchette !Autrement dit, un quart des logements F consomment moins de 107 kWh/an/m², ce qui est le seuil entre les classes B et C !Faut-il modifier le DPE pour qu’il reflète mieux la consommation ?On a établi la pertinence de comparer DPE et consommation, et on a établi que le DPE était un mauvais prédicteur de la consommation, aussi bien de façon absolue (le DPE est souvent éloigné de la consommation) qu’en moyenne (les logements mal classés ne consomment pas beaucoup plus que les logements bien classés).Quelles conclusions en tirer ? Jusqu’en 2021, Les DPE pouvaient utiliser la méthode sur facture qui par définition correspondait exactement à la consommation. Quelles seraient les conséquences d’un retour à la méthode sur facture ?Une des principales variables qui n’est pas prise en compte par le DPE est l’intermittence : une résidence secondaire mal isolée (par exemple un chalet de montagne) aura une consommation moyenne basse donc un très bon DPE sur facture, mais un mauvais DPE 3CL. Si on se fonde sur les DPE pour prioriser les rénovations énergétiques, cela signifie :En se basant sur le DPE 3CL, on rénove en priorité les logements mal isolés, peu importe qu’ils soient utilisés de façon saisonnière ou non.En se basant sur la consommation ou un DPE sur facture, on rénove en priorité les logements qui consomment le plus.Le choix entre ces alternatives est politique par nature, et il n’est présenté ici que de manière simplifiée et comme une expérience de pensée. Notamment le DPE est certes utilisé dans plusieurs domaines et notamment l’identification des passoires thermiques, mais les travaux de rénovation sont précédés d’un audit énergétique qui obéit à des règles différentes et est beaucoup plus précis.De nombreuses autres variables entrent en compte comme le confort des occupants, les possibilités de fraude, la qualité des DPE 3CL, les autres usages résidentiels de l’énergie comme le chauffage des piscines ou le rechargement des véhicules électriques.En conclusionHello Watt, par sa position, a la chance d’avoir accès simultanément aux données de consommation et DPE pour un grand nombre de logements, mais leur jeu de données peut comporter des biais difficiles à quantifier. Comme relevé par Libération, leur échantillon n’est pas représentatif de la population, par exemple il se compose uniquement de logements ayant réalisé un DPE récemment, et on peut supposer que les utilisateurs de l’application Hello Watt sont plus soucieux de leur consommation énergétique. Cette base de données contient peut-être également moins de résidences secondaires qu’attendu, ce qui pourrait biaiser les résultats.Même en supposant que cet échantillon n’est pas biaisé, le lien entre performance du logement et consommation est complexe, donc beaucoup de phénomènes pourraient expliquer la disparité entre DPE et consommation, aussi bien pour les logements individuels qu’en moyenne.Divers acteurs analysent chaque composante de cette chaîne, des propriétés des matériaux isolants à l’influence des rénovations sur le comportement (effet rebond) en passant par la répétabilité des diagnostics.Il est dans l’intérêt de notre planète et dans notre intérêt à tous, Hello Watt, particuliers, diagnostiqueurs et pouvoirs publics d’agir sur les variables qui sont à notre portée :Améliorer l’information aux usagers sur leur consommation réelle et futureInciter à améliorer le confort des logements et réduire leur consommationMaximiser la fiabilité des diagnosticsLutter contre la précarité énergétique