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Résultats de recherche pour fluides

(406 résultats)
Il y a 4 ans et 98 jours

Loire-Atlantique : Des panneaux sur mesure pré-équipés de réseaux fluides

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Smart Cast produit des panneaux coffrants sur lesquels sont imprimés les tracés des réseaux fluides et électriques, à noyer dans la dalle. [©Smart Cast] Pour pouvoir augmenter sa capacité de production, Smart Cast a fait l’acquisition de nouveaux locaux de 1 000 m2 à Thouaré-sur-Loire. Des locaux qui accueillent aussi une nouvelle fileuse automatique, conçue et fabriquée par LF Technologies de Saint-Hilaire-de-Riez. Ainsi, l’industriel a doublé ses capacités de production, pouvant désormais équiper dix logements par jour « Nous produisons des panneaux coffrants sur lesquels sont imprimés les tracés des réseaux d’électricité et de plomberie, explique Augustin Masurel, gérant de Smart Cast. Ainsi, sur le chantier, il devient simple de repérer les réseaux et d’assembler les panneaux en conséquence. » Cette solution exclusive, Smart Cast la commercialise sur tout le territoire français, ainsi qu’en Suisse. « Pour nous, l’export est une source de développement. Ceci, à travers les opportunités que nous offrent nos partenaires. » Un essor qui passe aussi par le recrutement. « Le recrutement de plusieurs collaborateurs a complété l’investissement dans nos lignes de production et dans de nouveaux locaux. Nous sommes désormais dix. Ce qui nous permet de concevoir des panneaux sur mesure, en fonction des besoins de nos clients. » Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 99 jours

Anhydritec : « L’année 2021 sera celle de l’évolution majeure de la Thermio+ »

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Francis Augustin, directeur marketing et commercial Europe d’Anhydritec. [©Anhydritec]    Anhydritec existe depuis 7 années. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru ? Et le futur ? Francis Augustin : Anhydritec s’inscrit dans la continuité de La Chape Liquide, marque née il y a 30 ans. Marque forte aussi, qui s’est “générisée” au fil du temps. Pour beaucoup, Chape Liquide et chape fluide sont des synonymes. Aujourd’hui, notre politique est de mettre en avant le nom Anhydritec et d’estomper La Chape Liquide, au profit des marques que sont Thermio+, Excelio, Initio Classic… En rejoignant le groupe espagnol Minersa, en 2013, nous nous sommes enrichis, réciproquement. Tout en réalisant une intégration verticale, aboutissant à une meilleure maîtrise de nos matières premières. Avec Minersa, nous sommes passés d’une approche par pays à une stratégie transversale. Chaque marché se nourrit des expériences de tous. Ainsi, Excelio en est un exemple emblématique : l’expérience sur les chapes adhérentes, répandues aux Pays-Bas, a été le point de départ du développement d’Excelio. A commencer par le Royaume-Uni, marché où ce type de solutions n’existait pas. Nous allons continuer notre stratégie d’innovation et de différenciation en Europe. La Slovaquie est le prochain pays sur notre liste. En revanche, en Allemagne, l’adoption de l’innovation est plus lente, car ce marché est très réglementé et apparaît plus conservateur. Pourtant, c’est là que sont nées les chapes fluides anhydrite, il y a plus de 50 ans. Enfin, en France, nous restons n° 1, dans notre domaine d’activité. Quelque 230 centrales à béton proposent nos solutions et près de 600 entreprises applicatrices sont agréées Anhydritec. Vous lancez des technologies additionnelles. En quoi consistent-elles ? SP ou “Sans pellicule/sans ponçage” est la première technologie additionnelle que nous avons lancée. C’est une solution intéressante, en termes de gain de temps pour les entreprises applicatrices. Ce principe est demandé ou attendu, en particulier par des pays matures, comme la France ou le Royaume-Uni. Nous en poursuivons le développement avec deux nouvelles technologies. Tout d’abord, la solution SA ou “Séchage accéléré”. Son développement a nécessité 3 années de travail, dont 2 ans de tests sur le terrain. SA est commercialisée depuis 2 ans maintenant. Son action : faire sécher la chape plus vite, en provoquant une évacuation plus rapide de l’humidité. Le processus se fait, entre autres, via une modification de la structure interne de la chape. L’autre technologie additionnelle s’appelle R+R ou “Recouvrement plus rapide”. Cette fois-ci, il s’agit de permettre de recouvrir la chape plus tôt, malgré une humidité résiduelle plus importante : 2 % dans le cas du carrelage contre 1 % pour les autres chapes anhydrite sans R+R. Cette solution est sous Avis technique depuis le printemps 2019. SA et R+R sont des complémentaires. Elles sont proposées avec les chapes fluides Classic et Thermio+. D’autres technologies additionnelles verront le jour dans le futur… Au-delà de ces “compléments”, Anhydritec prépare-t-il le lancement de nouvelles chapes fluides ? L’année 2021 sera celle de l’évolution majeure de la Thermio+. Cette chape fluide anhydrite avait été lancée à l’occasion de la mise en application de la RT 2012. Avec l’arrivée de la RE 2020, elle sera disponible dans une nouvelle génération. D’autres chapes sont aussi au programme, mais pour plus tard. Beaucoup de choses nouvelles sont proposées depuis quelques mois. Une innovation majeure par an est un bon rythme. Une nouveauté, c’est 50 % de recherche en laboratoire, 50 % de tests sur chantiers. A quoi il faut ajouter 50 % à 100 % de temps additionnels pour accompagner le déploiement sur le terrain ! Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 105 jours

Nouvelle génération de manomètres électroniques compacts et robustes testo

Mesures rapides et manipulation aisée garanties Installer, contrôler, entretenir des installations frigorifiques et des pompes à chaleur nécessitent des outils de mesure qui facilitent le travail au quotidien des professionnels par une technologie fiable et intelligente. Avec leur grand écran graphique et leur boîtier compact et robuste, la nouvelle génération de manomètres électroniques de Testo est plus rapide, plus sûre, plus maniable et plus flexible que jamais pour réaliser des mesures sans fil par Bluetooth® 5.0. testo 550s et testo 557s, le premier choix pour toutes les tâches Compacts et fiables, les nouveaux manomètres électroniques testo 550s et testo 557s avec blocs de vannes à 2 ou 4 voies rendent les mesures sur les installations frigorifiques et de climatisation plus rapides et faciles que jamais. L’utilisateur visualise d’un seul coup d’œil toutes les données de mesure grâce au grand écran graphique. Les menus guidés l’accompagne pas à pas tout au long de la mesure et permettent la détermination automatique de tous les paramètres importants de l’installation tels que la surchauffe, le contrôle de chute de pression, le tirage au vide… Les sondes Bluetooth® pour la température, la pression et l’humidité se connectent sans fil et automatiquement à l’appareil. Associées avec l’App testo Smart, elles offrent encore plus de flexibilité pour mesurer et réaliser la documentation rapidement et aisément sur site. testo 550i, le plus petit manomètre entièrement smart et sans fil Premier manomètre entièrement numérique, testo 550i permet au technicien de commander entièrement, à l’aide de l’App testo Smart et d’un smartphone/tablette, les travaux de service et de maintenance quotidiens sur les installations de climatisation et frigorifiques ainsi que sur les pompes à chaleur. Plus petit manomètre électronique du marché, il est équipé d’un bloc de vannes à 2 voies et d’un crochet stable pour réaliser des mesures de manière précise, rapide et confortable. Comme tous les appareils de la gamme, il est équipé d’un boîtier robuste, résistant à l’eau et à la poussière (indice de protection IP 54). App testo Smart, l’appli à tout faire L’App testo Smart permet au technicien de disposer de toutes les applications des nouveaux manomètres électroniques sur son smartphone/ tablette. Evitant toute erreur, tous les programmes de mesure importants sont installés dans le système, tout comme les fluides frigorigènes appropriés pour les différentes installations. Le guidage intuitif de l’utilisateur rend les mesures plus rapides et faciles. Les fonctions de documentations intégrées permettent de générer des rapports directement sur site et d’envoyer les protocoles numériques avec des photos directement par email (fichier PDF ou CSV). Nouveau vacuomètre testo 552i, sans fil et sans flexible Parallèlement au lancement de ses nouveaux manomètres, Testo élargit sa gamme de Smart Probes avec un nouveau vacuomètre qui permet de mesurer le vide, rapidement et sur un seul raccord de service : testo 552i. Il se connecte automatiquement aux manomètres électroniques testo 550s et testo 557s via Bluetooth ainsi qu’au testo 550i via l’App testo Smart et émet une alarme directement dans l’App en cas de valeur critique. Afin de proposer des ensembles prêts à l’emploi répondant à toutes les installations, les nouveaux manomètres électroniques sont proposés en 5 kits.
Il y a 4 ans et 117 jours

La RATP déploie une solution digitale avec Suez pour améliorer la performance environnementale de son réseau et de son patrimoine

Engagé dans sa transition environnementale, le Groupe RATP s’est fixé d’ambitieux objectifs, en diminuant par 2 ses émissions de gaz à effet de serre, avec l’optimisation de sa consommation d’eau et la réduction de 20% de sa consommation d’énergie d’ici 2025. Dans le cadre de cet engagement, le Groupe RATP déploie le projet OPEN (Outil de Pilotage Eau et Energie), qui comprend la centralisation les données issues de plus de 1.000 compteurs communicants installés sur 115 sites et 369 gares et stations. Ce projet s’appuie sur la solution « ON’connect fluids™ » de SUEZ, une plateforme digitale permettant de collecter de manière automatique, continue et fiable les données relatives aux consommations multi-fluides d’eau et d’énergie. Cette vision centralisée et continue permet une meilleure réactivité dans la détection des anomalies notamment des fuites d’eau, facilite la mise en œuvre d’actions correctives et l’évaluation de leur impact sur la performance énergétique des bâtiments.Une solution digitale innovante pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires en matière de performance énergétique des bâtimentsLa solution « ON’connect™ fluids » s’appuie sur deux expertises clés du Groupe SUEZ, l’IoT à travers les compteurs et objets connectés, et le traitement avancé des données. Elle permet aux acteurs publics et privés de répondre aux nouvelles exigences règlementaires en matière de performance énergétique des bâtiments, (notamment le Décret Tertiaire qui impose d’ici 2050 une diminution de 60% des consommations énergétiques des sites tertiaires dont la superficie est supérieure à 1.000 m², tels que les écoles, bureaux, commerces, complexes sportifs ou hôpitaux).ON’connect™ fluids centralise dans un tableau de bord personnalisable à la fois les données collectées par les compteurs communicants des différents fluides (eau, gaz et électricité), et celles issues de divers capteurs environnementaux (température, CO₂,…). Déployée pour la première fois à grande échelle, cette solution permet aux entreprises de mutualiser leurs besoins autour d’une seule plateforme, favorisant ainsi l’efficacité opérationnelle et la définition de plans d’actions pour réduire l’impact environnemental de leur patrimoine.« Grâce à ce nouvel outil, nous allons pouvoir optimiser la performance environnementale de nos infrastructures. Cette démarche s’inscrit dans notre stratégie plus globale pour bâtir une ville plus connectée et plus durable. Pour concrétiser ses engagements, le Groupe RATP s’est donné des objectifs ambitieux en matière environnementale :réduire de 20% ses consommations d'énergie d'ici 2025 par voyageur-kilomètre par rapport à l’année de référence 2015 et réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. » Marie-Claude Dupuis, Directrice Stratégie, Innovation et Développement du Groupe RATP« Pionnier en matière de déploiement de compteurs connectés, avec plus de 5 millions de compteurs dans le monde, notre Groupe développe un savoir-faire unique dans la conception et l’intégration d’infrastructures communicantes, et le traitement des données environnementales. Nous sommes fiers de mettre cette expertise au service de la RATP pour l’accompagner dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux. Cette collaboration s’inscrit pleinement dans notre plan stratégique Shaping SUEZ 2030, et illustre notre ambition de faire éviter 20 millions de tonnes de CO₂ par an à nos clients en 2030. » Diane Galbe, DGA Groupe - BU Smart & Environmental Solutions et Stratégie de SUEZ
Il y a 4 ans et 118 jours

Collet : Etre au service des industriels

Grégoire Collet représente la 4e génération de la famille à la tête de l’entreprise éponyme. [©Collet] L’année 2020 a été compliquée pour le BTP. Est-ce aussi le cas pour vous ? Nous avons un mode de fonctionnement un peu particulier. Nous sommes sous-traitants dans des domaines très diversifiés, que sont la route, le bâtiment, les lubrifiants, l’automobile, la cosmétologie, les engrais… Ce large panel nous a permis de passer entre les gouttes. D’autant que certains évènements industriels survenus au cours des 15 derniers mois ont été plutôt favorables aux sous-traitants que nous sommes… A ce jour, l’activité “bâtiment/produits bitumineux” chez Collet se porte bien. Pour le bâtiment, quelles sont les solutions bitumineuses que vous proposez ? Notre entreprise bénéficie de 75 ans d’expérience dans ce domaine. Je représente la 4e génération de la famille à sa tête. Nous avons toujours fait du bitume. Depuis le début, ce produit est utilisé pour l’imperméabilisation et la protection des bétons et fondations. Ou encore pour des applications dérivées, tels le collage d’éléments sur béton comme les panneaux d’isolants, voire le roofing avec les primaires d’adhérence pour étanchéité bitumineuse. Cependant, vous ne trouverez pas de produits portant le nom de Collet sur le marché. Nous les produisons pour le compte de grandes marques du bâtiment, en sous-traitance. Leur popularité ne s’est jamais démentie. Ils sont appelés “Noir de fondation” sur les chantiers. Vous produisez aussi des granualts en PSE destinés à la composition de bétons spéciaux. Nous produisons des billes de polystyrène expansé utilisées comme granulats dans les bétons dits “allégés”. Nous avons trois références dans ce domaine. Le plus connu est le Styrobéton, qui a déjà une trentaine d’années d’existence. Il bénéficie d’un Avis technique, ainsi que d’une accréditation Socotec relative aux formes de pente. Ce sont des billes expansées, calibrées et enrobées d’un additif, permettant leur meilleure dispersion. Le produit est installé sur le marché avec un volume conséquent, et est utilisé par les majors du secteur. Les billes bénéficient de deux autres références plus récentes… Le Styro Light Form est construit sur le même concept que le Styrobéton, mais avec des billes d’un diamètre supérieur. Il est employé en remplissage de fissures ou de désordres, ou en tant que ravoirage. Depuis 2016, nous avons aussi lancé le Styro Light Fluide. Comme son nom l’indique, il permet d’obtenir une matrice de béton allégé très fluidifiée, d’une consistance moins plastique, ce qui est en facilite la mise en œuvre. C’est un marché nouveau qui se développe. Selon l’évolution des ventes de ce produit en 2021, nous envisageons d’engager une démarche de certification visant à un Avis technique. C’est sans doute notre solution du futur. Il était évident qu’il nous fallait une gamme répondant à l’explosion du concept des chapes fluides sur le territoire français. Quels sont les leviers pour faire progresser le Styro Light Fluide ? A l’heure actuelle, l’ensemble de la gamme Styrobéton est commercialisé par notre distributeur. Cette gamme est d’ailleurs proposée sous notre propre marque : Collet-Cobil. Je pense qu’à travers la communication, mais surtout les références chantiers, le Styro Light Fluide va vite se faire connaître et convaincre ses futurs utilisateurs.
Il y a 4 ans et 120 jours

Le bureau d'études Construire renouvelle l'apport de l'ingénierie dans le BTP

Il propose de revenir à une conception plus traditionnelle de l'ingénieur : un professionnel qui s'efforce de faire progresser les technologies et le savoir-faire de son époque.L'ingénieur traditionnel est beaucoup plus rentable que l'ingénieur machine. Il cherche la meilleure solution par le bon sens et l'intuition, qu'elle soit standard ou non. Il utilise les normes comme un guide et non comme un frein.Lorsque la meilleure solution n'est pas standard, elle le devient. Ainsi, il gagne un temps précieux non seulement pour lui-même, mais également pour l'intégralité des équipes de construction.Une ingénierie traditionnelle et innovanteConstruire défend une ingénierie traditionnelle dont l'objectif est de perfectionner encore et toujours. C'est cette passion et cette soif de progrès technologique qui ont donné envie à Axel Sundermann et Xavier Laborde, lassés par le management entravant des grands groupes du BTP, de créer leur propre bureau d'études.Les capacités techniques de Construire permettent d'atteindre un niveau de flexibilité architecturale pour répondre au plus près aux souhaits du client.Le modèle développé par ConstruireConstruire défend la synergie architectes / ingénieurs, ticket gagnant du BTP. Cette alliance associe les 2 compétences complémentaires indissociables de la valorisation et de l'optimisation des projets : l'artiste qui fournit le rêve et le réalisateur.La mise en place de passerelles entre la réflexion architecturale et technique permet de configurer des détails constructifs en cohérence avec les concepts architecturaux.Inversement les ingénieurs développent des innovations techniques pour donner une plus grande dimension à la conception architecturale, comme ce fut le cas pour la construction en containers des années 90. Cette phase d'élaboration nécessite un important travail collaboratif dans lequel l'implication de l'ensemble des intervenants, y compris la maîtrise d'ouvrage, est indispensable.Construire promeut la construction paille et la construction en container maritime et développe d'autres techniques innovantes de construction écologique plus performantes que les techniques traditionnelles.Une ingénierie qui optimise la rentabilité des projets architecturauxPlus un projet est complexe techniquement, plus les économies réalisées grâce au savoir-faire des ingénieurs de Construire sont importantes ! Construire imagine et propose des solutions qui permettent d'optimiser les délais et les coûts de réalisation sans pertes en qualités architecturales.Construire s'appuie sur la modélisation numérique 4D, la réalité augmentée, des algorithmes d'optimisation de géométrie, de reconstruction numérique de l'existant à partir de photos ou vidéos et sur des calculs éléments finis. Ces outils viennent en support d'une bonne compréhension préalable des principes mathématiques et physiques qui constituent la base du savoir-faire des ingénieurs de Construire.Ceci permet à la fois d'optimiser les gains pendant la construction et de maintenir la qualité de l'ouvrage tout au long de sa vie. La rentabilité est optimale avec la solution la plus simple.L'évaluation par les ingénieurs de Construire peut permettre une réduction des coûts sans perte de qualité sur la durée de vie d'un ouvrage pouvant aller jusqu'à plus de 50 % par rapport au standard.Le prix cumulé d'un projet de la première pierre jusqu'au démantèlement est un indicateur assez fiable du coût écologique car il représente les dépenses énergétiques et donc écologique réelle de toutes les étapes. Un projet moins cher est un projet qui endommage moins la planète.Les ingénieurs de Construire pensent que construire écologique signifie améliorer la rentabilité et donc construire moins cher à qualité constante. Cette vision va à l'encontre des idées reçues, qui prétendent que l'écologie implique un surcoût.Les prestations de ConstruireElles vont des études en amont jusqu'au suivi des travaux.Les ingénieurs de Construire interviennent aussi bien en ingénierie générale qu'en ingénierie mono-technique : structure, énergie, électricité, VRD, fluides CVC, économie de la construction, bâtiments connectés, OPC.Construire souhaite devenir la référence de la réalité augmentée au service des particuliers. Celle-ci permet au client de visualiser sans surcoût le résultat architectural achevé avant même que les travaux n'aient commencé et donc de définir le projet au plus proche des besoins du client.Elle peut être utilisée par exemple dans le contexte d'une restructuration d'intérieur (agrandissement de salon, création de baies vitrées, …) ou dans le cadre de la construction ou de l'extension d'une maison individuelle.Construire développe la réalité augmentée au service des entreprises. Cette technique leur permet d'avoir accès à toutes les données relatives aux projets et aux différents composants à chaque étape de la réalisation sur place pendant la construction. Le maçon visualise chacun des parpaings qu'il doit installer de façon transparente, la réalité étant visible en vue de fond. Plus besoin de plans 2D en noir et blanc dont l'impression fini par coûter plus que les ingénieurs qui les dessinent !Construire souhaite également développer la réalité augmentée sur les marchés publics encore largement dominé par les plans 2D, 3D ou BIM traditionnels.Indépendants, pragmatiques et créatifs, les ingénieurs de Construire ont pour ambition d'allier innovation technique, simplicité, durabilité et réductions des coûts.
Il y a 4 ans et 121 jours

Webinar Armacell : comment prendre les bonnes décisions lors de la conception d'un bâtiment tertiaire ?

Qualité de l'air intérieur, efficacité énergétique, sécurité incendie, confort acoustique, respect des normes sanitaires, réduction de la consommation d'énergie, optimisation des coûts, règlementations, certifications … les enjeux et défis de la construction sont nombreux.Comment alors prendre les bonnes décisions pour optimiser le rapport coût/bénéfices ?Les bâtiments tertiaires ont d'importantes répercussions sur notre environnement urbain. Leurs équipements en chaudières, groupes froids, groupes de ventilation, fluides spéciaux ou médicaux, représentent des kilomètres de réseau à isoler. Bien les isoler c'est d'une part améliorer l'efficacité énergétique mais également limiter les risques de rupture et donc de maintenance. C'est aussi, avec des solutions adaptées, une gestion efficace du confort acoustique, de l'hygiène et de la sécurité incendie.Ceci contribue à garantir un environnement plus sûr, plus confortable et plus durable.Laissez-vous guider par les experts techniques d'Armacell et découvrez ses solutions au travers de cas concrets des plus exigeants.Inscrivez-vous à leur prochain webinar, toutes vos questions trouveront une réponse.
Il y a 4 ans et 127 jours

iQspot reçoit le label international “Solar Impulse Efficient Solution” !

iQspot reçoit le label international “Solar Impulse Efficient Solution” ! “Solar Impulse Efficient Solution” est le premier label qui évalue la rentabilité économique des solutions et des produits développés pour protéger l’environnement. Grâce à une évaluation stricte effectuée par des experts indépendants, et basée sur des normes élevées de durabilité et de rentabilité, ce label reconnu à l’international est un vrai gage de reconnaissance et de qualité pour les solutions sélectionnées. “Nous sommes très heureux et fiers de voir notre solution iQspot récompensée par ce prestigieux label. Le processus de labellisation est en effet particulièrement rigoureux ! Des experts externes ont évalué notre solution en profondeur, selon 5 grands axes, pour en évaluer tant la performance que la viabilité technique, environnementale et socio-économique. C’est une belle récompense qui vient saluer des années de R&D et le déploiement de la solution dans 1 million de m² d’immobilier tertiaire partout en France, pour réduire de 10 à 20% leur consommation énergétique dès les premières semaines d’utilisation.” précise Julien Bruneau, co-fondateur et CEO d’iQspot. Depuis 3 ans, iQspot propose aux foncières et gestionnaires immobiliers de collecter automatiquement et en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments. L’objectif final ? Connaître de manière exhaustive et fine les consommations d’un bâtiment pour faciliter leur diminution. Pour cela, des capteurs basse consommation sont installés sur les compteurs (électricité, gaz, eau, réseaux chaud/froid…) et collectent les données en continu. Puis, les algorithmes analysent ces datas pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter immédiatement les gestionnaires en cas de dérive ou d’anomalie de consommation. iQspot détecte ainsi automatiquement les comportements inhabituels, et permet de mesurer l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi complet tous fluides en temps réel. La solution iQspot rejoint ainsi le #1000Solutions Challenge, une initiative de la Fondation Solar Impulse pour convaincre les décisionnaires politiques et économiques de fixer des politiques énergétiques et des objectifs environnementaux plus ambitieux, nécessaires à la diffusion à grande échelle de ces solutions sur le marché. Les 1000 solutions labellisées font partie du portefeuille #1000Solutions qui sera présenté aux décideurs des entreprises et des gouvernements par Bertrand Piccard, Président de la Fondation Solar Impulse. A propos d’iQspot iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr A propos du label “Solar Impulse Efficient Solution” “Solar Impulse Efficient Solution” est un label international, qui récompense les solutions à impact positif, alliant protection de l’environnement et viabilité financière. Il est attribué suite à une évaluation stricte réalisée par des experts externes indépendants et se base sur des normes élevées de durabilité et de rentabilité. Son objectif ? Encourager le développement et accélérer la commercialisation de solutions agissant concrètement sur la réduction des émissions de CO2, la maîtrise des consommations d’eau, d’énergie… En savoir + : https://solarimpulse.com/efficient-solutions
Il y a 4 ans et 138 jours

Leslie Laroche, nouvelle secrétaire générale des Canalisateurs

Précédemment chargée de projets au sein des Canalisateurs, elle maîtrise déjà l'ensemble des expertises qui font la force de ses entreprises dans les domaines de l'eau et de l'assainissement, du gaz et des fluides divers et de la réhabilitation des réseaux. En charge des commissions Économie et Formation depuis 2015, elle a aussi travaillé sur de nombreux projets de communication, mobilisant des acteurs et des compétences multiples.Un parcours résolument dédié à la responsabilité environnementaleFemme de conviction, engagée pour la protection de l'environnement, Leslie Laroche est titulaire d'un Master 2 en Économie et Gestion de l'Environnement, avec une expertise dans les domaines de l'économie des ressources naturelles, les politiques publiques environnementales, l'aménagement du territoire et le développement économique.Leslie Laroche a débuté sa carrière à l'ADEME lors d'un stage en 2013 en qualité de chargée de mission Rénovation Énergétique et travaillé en particulier sur la rénovation énergétique du parc de logement privé en Midi-Pyrénées. Elle a ensuite occupé le poste de chargée d'études économiques au sein de la CERC (Cellule Economique Régionale de la Construction) Nouvelle-Aquitaine et produit des études et publications sur des thématiques liées à la construction (conjoncture, perspectives d'activité, emploi-formation, développement durable, …).
Il y a 4 ans et 141 jours

Pompes à chaleur : quel fluide choisir pour limiter l'effet de serre ?

Suivant les industriels asiatiques, la plupart des marques de pompes à chaleur en Europe choisissent le R32. Pourtant, son GWP élevé en fait un fluide de transition qui pourrait disparaître avant 2030.
Il y a 4 ans et 162 jours

Le bâtiment Wave de Vinci labellisé Ready to Services 3 étoiles

Initié par la Smart Building Alliance (SBA), le label « Ready to Services » favorise une évolution des pratiques pour faire du SmartBuilding une plateforme de services apportant confort, performance énergétique et sécurité des données. Le bâtiment Wave de Vinci Energies à Euratechnologies, vient d’être labellisé R2S (Ready to Services) 3 étoiles, niveau le plus élevé de la certification délivré par Certivea. C’est le premier en France à atteindre ce niveau de certification. Le CD2E, accélérateur de l’éco transition basé à Loos-en-Gohelle, a accompagné, en partenariat avec AMEXIA cabinet conseil du groupe Projex en matière de développement durable, de SmartBuilding et de BIM, VINCI Energies pour préparer l’audit de labellisation. Le Cluster a pu, grâce à ses outils, simuler les performances du bâtiment en lien avec le référentiel et challenger VINCI Energies pour viser les 3 étoiles. Ce bâtiment était en exploitation, il a donc parfois fallu demander des principes d’équivalence et attirer l’attention de Vinci Energies sur les spécificités du label et de leur bâtiment. Grâce aux échanges réguliers et à l’accompagnement du CD2E, les outils nécessaires à l’obtention des 3 étoiles ont pu être mis en place. L’ensemble des entreprises locales de VINCI Energies mobilisées sur le projet (Delporte, Santerne Fluides, C2C, NAE, Lesot, Axians et Smart Building Energies) ont permis au bâtiment WAVE de bénéficier d’une connectivité performante avec une architecture réseau informatique intégrée au bâtiment, d’équipements techniques et d’interfaces favorisant l’interopérabilité, tout en garantissant la sécurité des systèmes. Le suivi des consommations énergétiques et l’optimisation des services sont pilotés via une plateforme Web, spécialement développée par les équipes de VINCI Energies. Facilement duplicable, cette plateforme est déjà déployée dans d’autres bâtiments tertiaires. Vainqueur du Grand Prix SIMI 2019 Immeubles de bureaux neufs de moins de 5 000 m2, WAVE accueille 100 collaborateurs depuis fin 2019 autour des promesses du SmartBuilding : évolutivité des espaces, confort des occupants, connectivité et performance énergétique.
Il y a 4 ans et 170 jours

iQspot passe le cap des 1 million de m² de bâtiments connectés en France en 2020 !

iQspot passe le cap des 1 million de m² de bâtiments connectés en France en 2020 ! La société bordelaise iQspot agit concrètement en faveur de la transition énergétique immobilière, en plaçant des capteurs dans les bâtiments tertiaires pour collecter en temps réel les consommations de tous les fluides et alerter des éventuelles anomalies. En 2020, la société annonce avoir doublé la surface de bâtiments connectés et pilotés, pour atteindre le million de m², et cela en dépit de la crise sanitaire ! Une tendance forte qui montre l’implication croissante des foncières et gestionnaires de parcs immobiliers en faveur des sujets énergétiques et environnementaux. Le seul acteur en France à proposer un suivi tous fluides en temps réel. Depuis 3 ans, iQspot propose aux foncières et gestionnaires immobiliers de collecter en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments. L’objectif final ? Connaître de manière exhaustive et fine les consommations d’un bâtiment pour faciliter leur diminution. Pour cela, des capteurs basse consommation sont installés sur les compteurs (eau, gaz, électricité, réseaux chaud/froid…) et collectent les données en continu. Puis, les algorithmes analysent ces datas pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter les gestionnaires en temps réel des éventuelles dérives de consommation. iQspot détecte ainsi automatiquement les comportements inhabituels, et permet aussi de mesurer l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi complet tous fluides en temps réel. Grâce à ses capteurs, iQspot permet de réduire de 10% à 20% la consommation énergétique des bâtiments tertiaires, dès les premières semaines d’installation. Les sujets énergétiques et environnementaux, au cœur des préoccupations. “Nous avons observé une tendance, qui se confirme et même s’accélère en 2020. Les foncières et gestionnaires immobiliers se préoccupent de plus en plus des sujets énergétiques et environnementaux. Prise de conscience collective et réglementation drastique ont fait évoluer les pratiques et les demandes.” observe Julien Bruneau, Co-fondateur et CEO d’iQspot. La publication du décret tertiaire en juillet 2019, oblige en effet tous les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie égale ou supérieure à 1 000 m² à réduire leur consommation d’énergie de 40% d’ici 2030. Une réglementation mise en place pour contraindre les propriétaires immobiliers et leurs locataires à améliorer la performance de leurs bâtiments, et qui sanctionnera d’une amende allant jusqu’à 7500 euros en cas de non-conformité. Grâce aux alertes instantanées et aux données détaillées sur chaque fluide, les gestionnaires repèrent immédiatement les fuites d’une canalisation ou d’une chasse d’eau, les espaces qui restent allumés la nuit, les équipements de chauffage et climatisation non éteints les soirs et week-ends (jusqu’à 30% des consommations thermiques inutiles !), les zones sur-alimentées… pour agir sur le terrain rapidement. Un nouveau bureau à Station F (Paris) et des recrutements à venir. “En 2020, nous avons eu le plaisir de franchir la barre des 1 million de m² de bâtiments connectés en France. C’est un signal fort qui nous réjouit, car il montre l’implication des gestionnaires dans la maîtrise des consommations de leurs bâtiments. Pour répondre à la demande croissante, nous avons ouvert un bureau à Paris en juillet dernier. Il accueille 2 collaborateurs sur des postes de Responsable des Opérations et Responsable Commerciale. La moitié des actifs de bureaux sont à Paris. Il devenait indispensable de nous implanter physiquement là-bas pour gérer avec plus de proximité nos clients et futurs clients” précise Julien Bruneau. A noter, l’antenne parisienne prend ses bureaux au cœur de Station F. Le choix de ce lieu fait suite à la sélection d’iQspot par Impulse Partners, pour rejoindre l’accélérateur “Bâtiment et Construction”, un écosystème d’innovations dédié à relever les grands défis de la construction parmi lesquels la performance énergétique et environnementale et la réduction des coûts. iQspot entend bien poursuivre cette dynamique en 2021, en multipliant par 2 le nombre de bâtiments connectés et en recrutant de nouveaux collaborateurs pour son antenne parisienne. A propos iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr
Il y a 4 ans et 173 jours

Lancement des travaux du premier bâtiment de logements étudiants en bois du Campus urbain de Paris-Saclay

Première résidence étudiante en bois du Campus urbain de Paris-Saclay, elle sera conçue sur le modèle des « hacker houses » conçues par Seed Up. Après une consultation lancée en août 2018, l'EPA Paris-Saclay a retenu le groupement* mené par Demathieu Bard Immobilier (DBI) pour la réalisation d'un programme de 122 logements privés, soit 233 lits, pour étudiant de 5 509 m² Surface Plancher Construit (lot S1.2). Située au sud de la ZAC du quartier de l'Ecole polytechnique, à Palaiseau, à proximité notamment des écoles de Telecom Paris et Telecom Sud Paris, cette résidence sera livrée en septembre 2022. Après la sélection d'un groupement de maîtrise d'œuvre mené par l'agence d'architecture Atelier WOA, l'EPA Paris-Saclay et Demathieu Bard Immobilier ont signé en fin d'année 2019 une promesse synallagmatique de vente. E, L'EPA Paris-Saclay et Demathieu Bard Immobilier ont signé, en novembre 2020, un acte authentique de vente permettant le lancement du chantier.Une résidence étudiante conçue sur le modèle des « hacker houses »Cette résidence étudiante proposera un programme de gestion innovant mêlant logements étudiants « classiques » et un programme pour « hackers ». La résidence sera gérée par Global Exploitation et intègrera environ 40 lits à destination de Seed Up, gestionnaire pour la partie « Hacker house ».Les étudiants, logeant dans cette résidence, pourront ainsi formuler le souhait d'être intégré au sein d'un logement en colocation géré par Seed Up. Ces derniers réaliseront des missions commanditées par des entreprises et des grands comptes du territoire (codage informatique, recherche,…). En contrepartie, les étudiants membres de ce programme bénéficieront d'une réduction, voire d'une gratuité totale de leur loyer et pourront même percevoir une rémunération.Au sein des locaux, la résidence offrira des espaces dits « hackers » au sein desquels les étudiants de Seed Up auront accès à des équipements de pointe comme un studio de musique, un fablab, un espace reprographie ou encore un atelier mécanique.La résidence proposera à l'ensemble des étudiants y vivant une grande diversité de typologies de logements de sorte à répondre à la diversité des profils étudiants. Ainsi, 12 typologies seront proposées, allant du T1 au T7. Des espaces communs ouverts à tous les résidents seront proposés en rez-de-chaussée du bâtiment : espace de détente, cuisine commune, espace de travail, salle de sport.Un bâtiment bas-carbone et exemplaire en matière environnementaleLe projet conçu par l'Atelier WOA, conformément au cahier des charges fixé par l'EPA Paris-Saclay, respectera des ambitions environnementales élevées.Le bâtiment sera conçu en structure majoritairement en bois (seuls les noyaux et l'infrastructure du bâtiment seront en béton) avec des façades en ossature bois. Ainsi, près de 80% de la structure du bâtiment sera en bois et matériaux biosourcés.Cela va dans le sens de l'implication de l'EPA Paris-Saclay dans le Pacte Bois Biosourcés signé le 5 novembre dernier, par lequel l'EPA s'engage à réaliser 40% de Surface de Plancher de ses constructions en bois et biosourcés avec un objectif d'utilisation de 30% de bois d'origine France et 100% du bois utilisé gérées durablement (certifié FSC ou PEFC ou équivalent).Le projet, à terme, sera certifié NF Habitat HQE niveau « Excellent », obtiendra le label BBCA et Biosourcé de niveau 2 et sera labellisé E+C- au niveau E3C2. Il sera à ce titre, le premier projet du Campus urbain à être certifié E3C2 et BBCA.*Le groupement se compose de Demathieu Bard Immobilier (opérateur-mandataire), Seed Up (gestionnaire de hacker houses) et Global Exploitation (via sa filiale SuitEtudes). Le groupement est accompagné de l'Atelier WOA (Architecte et MOE d'exécution), Pouget Consultants (BET fluides et thermique) META Atelier Acoustique (BET acoustique) mais également de Sylva Conseil pour la construction bois et GERA'nium pour la dimension environnementale.
Il y a 4 ans et 184 jours

Gestion des fluides : Nicoll et Aliaxis à la conquête de la prescription et du neuf

Spécialisée dans la gestion des fluides depuis 60 ans, la société Nicoll, intégrée au groupe Aliaxis depuis 2003, fait évoluer ses marques et sa stratégie pour devenir leader sur ses marchés.
Il y a 4 ans et 184 jours

Dans l’Oise, CuB’Drive : Pour un béton fabriqué à domicile

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 CuB’Drive propose de fabriquer sur place les besoins en bétons, quelle que soit la quantité.[©Cube] Cherchant un moyen d’offrir de nouveaux services à ses clients, CuBe a acheté un malaxeur mobile à matériaux à l’industriel italien Blend. Celui-ci permet de fabriquer in situ des bétons de voirie, fluides, fibrés, désactivés ou très classiques. « C’est un camion équipé d’un mélangeur permettant d’associer eau, ciment, granulats, adjuvants et fibres. Tout ce qui permet de concevoir une large gamme de formulations de bétons, explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” de CuBe. Nous avons nommé ce concept CuB’Drive, puisqu’il permet de livrer sur place une quantité définie de béton. Sans payer de supplément pour les m3 non remplis ou manquants. » La facturation se fait en litres. C’est donc une solution idéale pour les artisans – notamment les maçons – et les paysagistes, qui n’ont besoin que d’un volume réduit de béton.  « Le CuB’Drive est destiné aux chantiers de petites tailles ou ceux situés en bordure des zones de chalandise de nos centrales. Typiquement, un maçon n’aura pas besoin d’envoyer un camion-plateau pour acheter un petit volume de béton. Nous pouvons même envisager de mettre sur pied des tournées de livraison, permettant de réduire les coûts de transport. » Pour l’heure, le camion complète le dispositif de CuBe en Picardie, s’appuyant sur un chauffeur et un commercial dédié. « Pour le moment, le démarrage des ventes est satisfaisant. Il faut que nos clients découvrent le concept. Mais dès qu’ils y ont “goûté”, ils y reviennent. D’autant que le CuB’Drive permet de commander plusieurs types de bétons à la fois, le camion pouvant multiplier les formulations », conclut Patrice Verschaeve. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 188 jours

Ouverture d’un nouveau centre Alfa Laval d’application et d’innovation pour la manipulation des fluides au Danemark

Alfa Laval, a global leader in heat transfer, centrifugal separation and fluid management, is opening a cutting-edge application and innovation center in Kolding, Denmark. This center will strengthen the company’s technological leadership in the area of ​​hygienic fluid transfer and will place Alfa Laval at the forefront of customer engagement, product innovation and customer process optimization. The investment in this new 1,600 square meter application and innovation center meets Alfa Laval’s strategic objective: to accelerate product innovation and generate customer interest in pumps, valves and Alfa Laval cleaning and mixing equipment used in the food and pharmaceutical industries.  “It’s about optimizing our customers’ production,” explains  Mikkel Nordkvist, vice-president of the “hygienic transfer of fluids” division and responsible for industrial management. “Customers can observe, in person or by direct connection, the operation of Alfa Laval equipment in their actual conditions of use. Carrying out tests with Alfa Laval industry experts helps increase efficiency, improve hygiene and reduce costs in a sustainable way by saving energy, water and cleaning products . This is the perfect opportunity to guarantee overall performance. «   “The center offers a unique environment for developing technologies and equipment for the fluid transfers of tomorrow. Numerous test benches equipped with state-of-the-art hardware and software allow us to drive innovation by conducting rigorous proof-of-concept experiments on new equipment for the food and pharmaceutical industries at numerous points of service, all within conditions close to reality ”, says Rikke Kau Breinholt, vice-president of the division“ hygienic transfer of fluids ”and responsible for research and development at Alfa Laval. “Customer test results also allow us to refine our equipment and bring new products and customer-focused product improvements to market more quickly. Accelerating product development and innovation then allows us to offer more value to our customers. «   Did you know that…  Alfa Laval has several competence and test centers around the world, including four in Denmark: in Soborg (decanters for food and water applications), in Aalborg (marine applications), in Nakskov (membrane filtration applications) and now in Kolding (fluid handling)? Presentation of Alfa Laval The Alfa Laval company is active in the fields of energy, marine, as well as food and water. It offers its expertise, products and services to many industries in around 100 countries. She is committed to optimizing processes, creating responsible growth and fostering progress by going the extra mile to help her clients achieve their business and sustainability goals. Alfa Laval’s innovative technologies are dedicated to the purification, refining and reuse of materials, thus promoting a more responsible use of natural resources. They help improve energy efficiency, heat recovery and water treatment as well as reduce emissions. Alfa Laval thus accelerates not only the success of its customers, but also that of people and the planet. To improve the world, every day. All this,  Advancing better TM . Alfa Laval has 17,500 employees. In 2019, its sales amounted to around 4.4 billion euros. Alfa Laval is listed on the Nasdaq OMX stock exchange. www.alfalaval.com www.alfalaval.com/ApplicationKolding For more information, please contact the following person: Mikkel Nordkvist Vice-president of the hygienic handling of fluids division and responsible for industrial management Telephone: +45 31 12 69 25 Email address:  mikkel.nordkvist@alfalaval.com Rikke Kau Breinholt Vice President of the Hygienic Fluid Handling Division and Head of Research and Development Telephone: +45 28 95 43 34 Email address:  rikkekau.breinholt@alfalaval.com Marianne Hojby Head of Marketing Communications Alfa Laval Nordic A / S Mobile: +45 28 95 44 71 Email address:  marianne.hojby@alfalaval.com
Il y a 4 ans et 194 jours

Inovalis et Pitch Promotion annoncent la livraison de « Convergence », le plus grand siège de Danone dans le monde

Après une première pierre posée en décembre 2018, l’immeuble est livré le 19 octobre 2020. Convergence présente 25.090 m² de bureaux répartis sur 7 étages et 257 m² de commerce. Construit par Eiffage Construction, l’ensemble immobilier a fait l’objet de la signature d’un BEFA (Bail en État Futur d’Achèvement) par Danone pour une durée ferme de 12 ans.Au 17 rue des Deux Gares à Rueil-Malmaison, Convergence occupe une situation stratégique, à seulement quelques mètres de la station du RER A, à l’entrée du quartier tertiaire Rueil-sur-Seine, et à proximité du cœur de ville avec ses commerces.Une architecture ambitieuse pour le nouveau flagship de DanonePlusieurs défis avaient été lancés à Inovalis et Pitch Promotion dans le cahier des charges. Le concept même de l’immeuble était crucial pour pouvoir répondre à la mission de Danone qui prône une vision : « One Planet One Health ». Il fallait que cette ambition se traduise dans l’architecture extérieure et dans les aménagements. Son concepteur, le studio ORY.architecture, a fait le pari d’une architecture organique et ouverte, visant une intégration cohérente au cœur d’un quartier en pleine mutation.Vue de la rue, la façade propose des ondulations, évocatrices des organismes vivants. Elles sont interrompues par une percée visuelle, dans le travers du bâtiment. Le soubassement de l’immeuble est marqué par des poteaux en V qui dessinent une sorte de dentelle. Ils confèrent une identité forte au rez-de-chaussée. Ce dernier étant exclusivement consacré aux fonctions d’accueil, de commerce et de restauration.Son ouverture sur la ville, à deux pas de la gare de RER, a été clairement voulue. C’est pourquoi son intégration dans les espaces verts a été soigneusement pensée. Le square et les jardins de l’allée Armand Camus qui bordent l’immeuble ont tous deux été généreusement plantés, en pensant non seulement aux salariés, mais aussi aux riverains.À l’intérieur, les mêmes formes douces et fluides s’associent aux jeux de lumière naturelle, à la qualité des matériaux et à l’omniprésence du bois pour évoquer la nature et la santé. Organisés autour du square paysagé, les sept niveaux de bureaux sont reliés à deux halls d’accès baignés de lumière naturelle. Tous les espaces de Convergence répondent ainsi aux nouveaux usages du travail collaboratif. Ils sont parfaitement adaptés à la flexibilité et l’évolutivité réclamées par les utilisateurs.Conçu pour être agréable à vivre par ses utilisateurs, le design intérieur de Convergence est totalement orienté sur le bien-être, la qualité d’accueil et le confort de vie. Confiés au Studio Jean-Philippe Nuel, son architecture intérieure et ses aménagements incarnent les valeurs de son locataire : optimisme, générosité et bien-être...Convergence physique et culturelle des équipes DanoneLa qualité architecturale et les prestations de Convergence ont répondu en tous points aux attentes d’un acteur de premier plan, Danone. Ainsi, ce sont près de 1.600 personnes qui vont converger très bientôt vers cette nouvelle implantation, qui devient le plus grand siège de Danone dans le Monde.Seront réunies les divisions des « produits laitiers et d’origine végétale », des « eaux minérales naturelles » et de la « nutrition médicale », ainsi que des fonctions transversales : les ressources humaines, les finances, le secrétariat général, les services informatiques et quelques équipes internationales.Danone a dédié le 7e et dernier étage de l’immeuble, doté des plus grandes terrasses de l’immeuble, à des espaces particulièrement innovants dans leur aménagement : la factory, la place du village, l’auditorium, la salle Planète... Cette « convergence » physique et culturelle sur un seul site a pour objectif de favoriser les échanges entre les équipes et susciter de nouvelles synergies.« Cette réalisation illustre parfaitement notre engagement d’investir dans un immobilier neuf de qualité, en adéquation avec les objectifs des utilisateurs les plus exigeants. L’ensemble répond au cahier des charges de nos critères d’investissement en termes de profil, de localisation et de commercialisation » déclare Khalil Hankach, directeur général délégué d’Inovalis SA.« La livraison de Convergence marque une étape importante sur cet ambitieux projet, que nous avons réalisé avec notre partenaire Inovalis pour l’une des plus grandes entreprises françaises. Convergence démontre notre capacité à réaliser des ensembles attractifs pour des utilisateurs de premier plan et traduit parfaitement nos convictions sur le futur du bureau. Intégré à son environnement et le tissu urbain alentour, cet ensemble offrira aux salariés des conditions de travail uniques répondant aux nouveaux usages », ajoute Eugénie de Silguy, Directrice Immobilier d’Entreprise de Pitch Promotion.« Convergence incarne pleinement cette nouvelle génération de siège que Danone souhaite proposer à ses collaborateurs, un cadre de travail de qualité, des espaces favorisant une meilleure collaboration, dans un esprit de convivialité et cela, au service d’une croissance durable pour l’entreprise. Nous sommes impatients de voir nos équipes y emménager », précise Philippe Amiotte, Directeur Immobilier de Danone.L’art pour égayer le quotidienDans le cadre de cette opération, Inovalis et Pitch Promotion ont confié à l’artiste Sake STC, figure de proue de la scène du graffiti, la réalisation d’une sculpture magistrale qui sera installée au centre du square courant décembre. Cette œuvre «Atlas», d’une hauteur de 3 mètres, a été réalisée en résine, fibre de verre et inox. Très colorée, elle poursuit la démarche de l’artiste intitulée « Statue Art Crimes » combinant des sculptures classiques comme Poséidon ou Apollon avec l’art illégal de son adolescence, le street-art. Une collaboration artistique a aussi pu être nouée avec deux graffeurs rueillois. En compagnie d’un troisième auteur, ils se sont vu confier la décoration des parkings souterrains.Une intégration réussie dans le tissu localConvergence contribue grandement à la métamorphose d’un quartier majeur de Rueil-Malmaison. Le chantier, mené à un rythme soutenu, dans un tissu urbain déjà dense, a permis de faire naître un immeuble de dernière génération de plus de 25.000 m². Les travaux ont nécessité de charrier 350 tonnes de fer et métaux recyclés, 20.000 tonnes de béton recyclé, 18 tonnes de bois et de déchets verts.En récompense de ces efforts, le quartier à proximité de la gare de RER bénéficie d’une nouvelle identité urbaine. En remerciant la municipalité de la ville, Khalil Hankach n’a d’ailleurs pas manqué de souligner que désormais, « c’est une nouvelle page d’histoire qui s’ouvre dans ce quartier ».Détails du projetAssistant maître d’ouvrage : Aupera, filiale du Groupe Inovalis AdvenisMaître d’ouvrage délégué : SNC Pitch PromotionPreneur : Danone SAArchitecte : ORY.architectureArchitecte d’intérieur : Studio Jean-Philippe NuelEntreprise construction : Eiffage ConstructionAménagement bureaux Danone : CDBSurface utile brute locative : 25.253 m² (24.997 m² de bureaux et 255 m² de commerces)Niveaux : R+7 et 2 niveaux de sous-solsStationnement : 330 places, aires dédiées aux deux roues et enclos à vélosServices : Restaurant, café contemporain, auditorium, fitnessTerrasses : 1.468 m²Patio : 1.097 m²
Il y a 4 ans et 204 jours

Tout savoir sur le métier de plombier

Le plombier répare, monte  et est en charge d’entretenir les canalisations de nos maisons et bâtiments. Il se charge également de suivre de près l’état des appareils sanitaires et d’effectuer des réparations si besoin. Professionnel de nos fuites, le plombier intervient aussi bien auprès des particuliers que des professionnels. Les missions du plombier Généralement, nous connaissons le plombier comme le réparateur des fuites dans nos canalisations. Mais ce professionnel intervient sur de nombreux chantiers. Il est en charge des installations, réparations, mises en place, poses, vérifications de tout ce qui se rapporte aux canalisations d’eau et de gaz. Il est également connu sous le nom d’installateur sanitaire et veille à ce que tout fonctionne correctement. Outre ces missions de base, le  plombier intervient dans les structures même des installations. En se basant sur un plan, il revoit le parcours des canalisations et vérifie les dimensions des canaux et tubes. Il installe également les appareils sanitaires aux endroits adaptés. Quelles formations et études ? Le métier de plombier demande une parfaite maîtrise du domaine. Il est possible d’accéder au métier avec un CAP. Mais il faut suivre certaines formations et études pour accéder à des tâches plus complexes dans le domaine. Pour ce qui est des formations : Pour le niveau CAP, il y a le CAP MIS pour devenir monteur en installations sanitaires Pour ceux disposant d’un niveau BAC, le choix est large : Bac pro TFCA pour devenir technicien du froid du conditionnement de l’air Bac pro TMSEC pour être technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques BP métiers de la piscine En ce qui concerne les études, le choix est assez large : CAP installateur sanitaire BEP technique des installations sanitaires et thermiques MC zinguerie BTS fluides énergies environnement BP équipement sanitaire BMS bâtiment BM plombier sanitaire Les indispensables pour pratiquer le métier Le métier d’un plombier n’est parfois pas de tout repos. Il faut ainsi avoir une excellente condition physique. En effet, le plombier doit parfois travailler dans des postures inconfortables durant des heures. Il doit aussi avoir une bonne hygiène de vie. Le plombier peut faire face à des situations complexes. La concentration est ainsi importante pour votre sécurité mais aussi celle des clients. A l’instar des pompiers, les plombiers doivent aussi être disponibles à n’importe quelle heure. En effet, un problème peut survenir à n’importe quel moment. Et l’intervention doit se faire dans les plus brefs délais. Le plombier peut aussi être amené à travailler en hauteur et en extérieur peu importe les conditions climatiques. Ce qui oblige à posséder des nerfs d’acier et de la patience. Le salaire  d’un plombier Le plombier travaille environ au SMIC. Il est payé entre 1300 et 1425 euros par mois selon la personne. Cette grille salariale n’est toutefois pas généralisée. Les salaires diffèrent en fonction des régions, interventions et des compétences du plombier. Certains plombiers touchent jusqu’à 3500 euros par mois. L’expérience acquise sur le terrain joue toujours en faveur de l’expert car c’est ce qui lui permet de fixer un salaire élevé. Le métier de plombier est l’un des métiers qui proposent une large possibilité d’évolutions. Où trouver des professionnels certifiés ? Il est parfois difficile de trouver un plombier Toulouse par exemple, surtout lorsque l’on cherche des vrais professionnels. La recherche sur internet peut néanmoins être très efficace, à condition de bien vérifier les avis clients. Les grandes enseignes restent aussi de bonne source. Souvent, les plombiers se fournissent en outils auprès des celles-ci. C’est sans surprise qu’on y rencontre souvent des experts en la matière.
Il y a 4 ans et 212 jours

Les innovations majeures sur les climatisations

Représentant un grand enjeu dans le domaine de la transition énergétique, la climatisation représente un risque pour l’environnement, et ce, à cause des fluides frigorigènes qu’elle utilise. En effet, l’émission importante de gaz à effet de serre des climatisations pousse l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie et les constructeurs à trouver des solutions innovantes majeures en termes de climatisation. Les climatisations à technologie Inverter améliorée La technologie Inverter des climatisations est principalement connue pour sa capacité à régler automatiquement la vitesse et la puissance du climatiseur en fonction de la température d’une pièce. Cette technologie entraîne, dans ce sens, une optimisation de la consommation d’énergie. En effet, l’utilisation d’un climatiseur doté de cette technologie réduit la consommation énergétique de 20 à 25 %. Ainsi, comme le redémarrage du moteur ne se fait plus, il n’y aura pas de consommation d’énergie supplémentaire. Par conséquent, la technologie Inverter empêche la dérivation de la température intérieure en l’équilibrant. Ainsi, lorsque la température extérieure est élevée, le climatiseur Inverter fournit plus de puissance et quand la température extérieure est plus basse, le climatiseur fournit moins de puissance. Cela est possible grâce à l’adaptation de la vitesse de rotation du climatiseur. En plus, bien que ces climatisations soient assez chères à l’achat, elles sont, à la base, conçues avec des matériaux solides qui garantissent leur pérennité. Les climatisations solaires Actuellement, le souci environnemental se trouve au cœur de tous les problèmes. Ainsi, pour pouvoir lutter contre le changement climatique, les marques commencent aujourd’hui à s’intéresser de plus en plus aux énergies renouvelables. En plus, user de ce type d’énergie permet de profiter d’un air frais tout en économisant. C’est alors là que l’idée des climatisations solaires est née. En utilisant l’énergie du soleil pour rafraîchir, la facture énergétique peut être nettement réduite. Le principe de la climatisation solaire est simple. Il consiste à produire du froid en usant de la chaleur. De manière plus explicite, les climatisations solaires sont dotées de capteurs solaires. Ces derniers vont chauffer l’eau pour l’amener à évaporation avant que celle-ci soit convertie en froid. C’est une solution écologique et économique qui peut s’adapter à toute entreprise et à tout foyer. En effet, comme la climatisation solaire n’utilise pas de fluide frigorigène, elle réduira considérablement son impact sur le réchauffement climatique. Les climatisations au gaz R32 Le gaz R32 est un fluide frigorigène qui consomme trois fois moins d’énergie que les fluides frigorigènes classiques R410A. Mais même en consommant moins, le gaz R32 reste performant. Comparé au R410A, le gaz R32 serait même encore plus performant. Les appareils fonctionnant avec du gaz R32 appartiennent généralement à la classe énergétique A+++. De ce fait, en optant pour ces climatisations, les utilisateurs bénéficient de plus de 80 % d’énergie gratuite. En plus, généralement conçues avec un design sobre, une façade lisse et une faible épaisseur, les climatisations au gaz R32 s’harmonisent parfaitement avec n’importe quelle décoration d’intérieur. En outre, ce nouveau gaz offre également un fonctionnement avec un faible niveau sonore, soit de 19 décibels. En somme, cette innovation permet donc aussi de concevoir des climatiseurs de plus en plus silencieux, adéquats pour un environnement de travail. Voilà donc toutes les innovations majeures sur les climatisations. Toutes ces solutions ont été étudiées et élaborées de manière à réduire l’impact des climatiseurs sur le changement climatique. Certaines marques conçoivent même aujourd’hui des climatisations fonctionnant uniquement avec l’eau. En somme, ce sont, toutes, des solutions à la fois économiques et écologiques. Ces innovations majeures sont principalement issues d’une décision et d’un choix écoresponsables. Par conséquent, elles méritent amplement d’être prisées tant au niveau des foyers qu’au niveau des entreprises.
Il y a 4 ans et 219 jours

Le Marocain Aptex dans le giron de Chryso

L’entité commune Chryso-Aptex apportera aux clients marocains une offre complète de solutions d’adjuvantation. [©Chryso] Chryso vient de signer un accord portant sur une prise de participation majoritaire dans la société marocaine Aptex. L’industriel des adjuvants poursuit sa stratégie de croissance dans des pays bénéficiant d’une forte dynamique du secteur de la construction et du marché du béton à forte valeur ajoutée. Il va ainsi renforcer sa présence au sein du Royaume chérifien, où le groupe est établi depuis 30 ans. Et y bénéficie d’une solide réputation auprès des clients. En effet, Chryso a développé une très bonne connaissance des enjeux locaux du marché de la construction. «  Par cette prise de participation majoritaire, nous pérennisons notre relation de long terme avec nos clients marocains. Et renforçons notre ancrage local au Maroc. Nous accélèrerons ainsi le déploiement de nouvelles technologies. Et accompagnerons les industriels dans le développement de matériaux de construction performants et respectueux de l’environnement »,indique Thierry Bernard, président de Chryso. Une entité commune Chryso-Aptex Quant à Aptex, cet acteur local opère depuis 2018 dans  le domaine de la chimie de la construction. Le Marocain est doté d’une unité de production et d’un laboratoire applicatif, situés à Casablanca. «  Nous nous réjouissons de nous associer à une structure internationale, offrant d’importants moyens de développements et d’une forte culture de l’innovation »,a commenté Mohamed Benlyamani, fondateur d’Aptex. L’entité regroupée dans une entreprise commune Chryso-Aptex apportera aux cimentiers, industriels du BPE et de la préfabrication… une offre complète de solutions d’adjuvantation. Mais aussi de produits décoratifs pour béton, d’additifs pour ciment. Et enfin, de chapes fluides, ainsi que des services dédiés. Cependant, l’opération reste soumise à l’approbation des autorités réglementaires compétentes. La réalisation définitive de cette transaction devrait intervenir au cours de la fin du 4etrimestre 2020.
Il y a 4 ans et 231 jours

Aux Pays-Bas, une église transformée en un espace multiculturel monumental

L’église néo-romane De Petrus, à Vught aux Pays-Bas, a été préservée d’une démolition et transformée en un espace multiculturel monumental à l’initiative de la ville et de la fondation De Petrus. Cette mue architecturale a été entreprise par l’agence Molenaar & Bol & vanDillen Architecten. Son objectif prioritaire était d’accroître la superficie de l’édifice, sans le dénaturer, afin d’accueillir une bibliothèque, un musée, un café et une boutique. Elle a ainsi imaginé une mezzanine qui se tisse autour des piliers de la structure pour préserver la verticalité originelle de l’église*. Accrochant le regard dès le seuil franchi, ce plancher aux lignes fluides et ondulantes a pu être créé grâce au plafond monolithique ELEGANZA de Knauf Armstrong installé en sous-face. Au-delà du design, cette solution innovante a permis de résoudre des problématiques techniques liées à l’acoustique de cet espace spécifique et à l’intégration des réseaux. La finition sans joints apparents d’ELEGANZA offre une esthétique lisse, épurée et raffinée. Elle assure une continuité avec le haut de la mezzanine et les escaliers pour une harmonie d’ensemble. Ajustables, ses panneaux épousent les lignes voluptueuses de ce lieu. Photo KNAUF ARMSTRONG – photographe Eisma Media
Il y a 4 ans et 232 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 239 jours

Le Groupe Ramery engage une nouvelle étape de son développement

En 2019, il affichait un chiffre d'affaires de 532 M€, comparable à celui de 2018. Solide et résilient, le groupe familial entame une nouvelle étape de son histoire. Depuis le 17 septembre dernier, Matthieu Ramery en assure la présidence, entouré d'un comité de direction renouvelé.Nouvelle gouvernance, nouvelle organisationEn 2007, Michel Ramery, fondateur du groupe éponyme, confiait à Philippe Beauchamps une double mission : impulser à l'entreprise une nouvelle dynamique et accompagner sa transmission à son fils, Matthieu. 13 années plus tard, la mission est accomplie. Matthieu Ramery a ainsi pris la Présidence du Groupe, le 17 septembre 2020, réaffirmant sa volonté de le maintenir dans le giron familial.Philippe Beauchamps demeure à ses côtés en qualité de Directeur Général, en charge des relations extérieures.Pour poursuivre le développement du groupe, Matthieu Ramery s'entoure d'une nouvelle équipe dirigeante composée de 7 membres aux profils complémentaires :Jérôme Boudier EnergieXavier Deltour Travaux publics – Enveloppe Bâtiment Hauts de FrancePascal Foulon Métiers fonctionnelsLaurent Gibello Contractant & CommerceJean-Louis Robart Bâtiment Normandie & Aquitaine QSSE & Développement Durable MatérielOlivier RomainEnvironnement & MatériauxChristophe ThiébautImmobilierUn groupe solide et résilientPour conforter sa structure financière, le Groupe Ramery a engagé ces dernières années, notamment en 2019, une démarche volontariste visant à retrouver l'équilibre de ses entités les plus fragiles et à accroître sa rentabilité. Les résultats sont au rendez-vous. En 2019, avec un chiffre d'affaires de 532 M€, comparable à celui de 2018, le groupe a affiché un résultat d'exploitation en hausse de 40% passant de 12,8 M€ à 18 M€.Solide, il a pu affronter la crise sanitaire avec le soutien de ses partenaires bancaires et de l'Etat. Dès mai 2020, les premiers chantiers ont repris, participant ainsi à la relance du secteur avec une attention particulière apportée aux délais de règlement des fournisseurs, tout comme les collectivités ont veillé à réduire les leurs. A ce stade, et sous réserve d'aléas climatiques et de recrudescence de la Covid-19, l'année en cours devrait se clôturer avec un chiffre d'affaires en recul de 15% environ, avec une prévision de résultat à l'équilibre.Quelques chantiers emblématiques décrochés en 2020Le court Suzanne Lenglen de Roland Garros (6M€ - conception réalisation - couverture du stade existant)La Chambre des métiers d'Arras (11,7 M€ - construction d'un nouveau bâtiment)L'EHPAD de Saint Amand les Eaux (31 M€ - marché global de performance - 287 lits).Le centre aquatique de Lens (31M€ - marché global de performance).TOTAL Établissement des Flandres à Mardyck (500 K€/an pendant 5 ans - contrat de nettoyage industriel et Gestion Déléguée des Déchets).ECO-MOBILIER (2M€/ an pendant 6 ans - renouvellement du contrat dépt 59/62 de collecte et transformation de déchets d'ameublement - 40 à 50 KT par an)Villa Cofféa - construction ensemble immobilier de 97 logements, parkings, commerces à Mérignac (7,8M€ - gros œuvre étendu).ORANO Cycle LA HAGUE – Projet DFG RESINES bâtiment nucléaire (11,6 M€ travaux de génie civil )Le carrefour du Fer à Cheval à Croix (1,3M€ lot voirie, assainissement, aménagement)Usine Blédina à Steenvoorde (830k€ Voierie Réseaux Divers de la nouvelle unité de filtration)Oncolille Nouveau Centre de recherche en cancérologie à Lille (4, 7M€ CREM – ventilation, gestion des fluides, exploitation et maintenance)Rive Gauche à Haubourdin (15 M€ Programme immobilier 79 logements)
Il y a 4 ans et 243 jours

Cermix : Le challenger

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Vanessa Crenn, directrice du marché mortiers spéciaux chez Cermix. [©DR] A la base, Cermix est issu de la scission des activités de Desvres (groupe Koramic), un groupe historique spécialisé dans le monde du carrelage. La nouvelle entité voit le jour en 2015, avec deux familles de produits : des solutions de pose de carrelage et des mortiers spéciaux. Cette dernière gamme est plutôt orientée vers le gros œuvre et les travaux publics. « Ce n’est pas le même public – marché, typologie client… – que notre activité historique, mais c’est le même savoir-faire », explique Vanessa Crenn, nouvellement arrivée à la direction du marché mortiers spéciaux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 251 jours

TSD : Au-delà du métier, gérer les risques périphériques

Retrouvez cet article dans le n° 83 de Béton[s] le Magazine Pour les travaux de découpe des bétons, quelque 10 équipes de 2 personnes interviennent dans un rayon de 300 km autour du siège. [©Gérard Guérit] Implantée en périphérie de Tours, l’entreprise TSD a été créée en 1990 par Georges Gallerand, son dirigeant actuel. Initialement limité au sciage du béton, l’entrepreneur développe à partir de 2003 une activité de démolition lourde. A l’origine de cette démarche, l’annonce par le gouvernement de l’époque de la démolition de 250 000 logements HLM vétustes. Ce qui signifiait alors des besoins importants, en termes de moyens. Ces opérations mettront du temps à se mettre en place. Mais l’idée est lancée.  A ce moment, Georges Gallerand investit dans deux grosses pelles de démolition, une chargeuse, un concasseur…. Ceci, pour un total de 1 M€. Une somme importante pour une petite entreprise. Une croissance le plus souvent continue permet d’atteindre 50 salariés en 2019. Dont 10 équipes de 2 personnes dédiées exclusivement aux activités de sciage. L’entreprise possède les qualifications 1 113 (démolition technicité supérieure) et 1 143 (démolition par sciage et carottage technicité supérieure). Les équipes interviennent dans un rayon de 300 km autour du siège. Elles disposent chacune d’un fourgon équipé en camions-atelier. La moyenne d’âge est d’environ 40 ans. Le personnel est stable, ce qui permet d’assurer des formations et sensibilisations dans la durée. Et aussi pour les nouveaux arrivants qui sont appelés à suivre un parcours spécifique. Dans cette activité “naturellement” à risques, le personnel intègre très vite les mesures de prévention, liées à l’activité “sciage”. De l’avis du dirigeant, c’est au niveau des risques périphériques, que doivent porter en permanence les actions de prévention et de sensibilisation.   A l’école du sciage Appréhender le fonctionnement global d’un bâtiment, un principe de base qui doit être assimilé par les opérateurs.[©TSD] Il y a les risques “évidents”, et ceux auxquels on ne pense pas de prime abord. Ce sont ces derniers qui nécessitent la plus grande vigilance. Georges Gallerand explique : « Les travaux de sciage présentent par nature un danger réel, le personnel en est conscient et a intégré les procédures de sécurité liées à l’usage des carotteuses, des scies murales et des scies à câble. C’est au niveau des risques “périphériques” que nous devons en permanence faire porter notre attention ». Ces risques se situent d’abord au niveau de la manutention des blocs découpés. Par exemple, un voile en béton de 20 cm d’épaisseur, découpé pour la création d’une porte de distribution pèse 1 t. Ce sont donc les retraits des éléments découpés et fractionnés, les manutentions et la planification de ces opérations, qui doivent être pilotées. Lorsque les conditions d’accès et d’évacuation le permettent, l’entreprise utilise des palans, des chariots élévateurs, voire des moyens plus lourds lors d’interventions sur des ouvrages d’art. Les manutentions manuelles restent minoritaires et sont retenues en dernier recours. Pour pouvoir maîtriser tous les aspects de ce métier très spécifique, les nouveaux embauchés passent d’abord 12 mois en alternance entre le centre de formation de découpe du béton et l’entreprise. Mise en place par le Sned (Syndicat national des entreprises de démolition), cette formation qualifiante “CQP Scieur-carotteur du béton” apprend aux stagiaires à appréhender la compréhension de la structure du bâti, la connaissance de l’outil diamanté et du matériel associé, l’organisation et la préparation des chantiers, la manutention, le levage, l’évacuation des blocs et la gestion des déchets. Cette formation intègre aussi la prévention des risques physiques, l’habilitation électrique, le montage et démontage des échafaudages roulants et fixes, et les méthodologies de découpe en fonction des spécificités de chaque ouvrage. Cette démarche sur un an implique un investissement important de la part de l’entreprise, ainsi que la volonté d’un partenariat durable avec ses nouveaux employés. Des outils et des moyens Le traitement des bétons est réalisé soit directement sur chantier, soit sur une plate-forme de recyclage interne à l’entreprise. Accolé aux bureaux du siège de l’entreprise, l’atelier de maintenance résume à lui seul la multiplicité des cas de figure, chaque chantier étant un cas particulier. Des carotteuses électriques et hydrauliques, des scies murales électriques et hydrauliques, des scies à sol pour la découpe des bétons et des enrobés, des scies à câbles, des groupes électrogènes, des chargeurs de toute taille… justifient l’emploi à plein temps de mécaniciens pour la maintenance, les réparations et l’entretien. L’entreprise a investi dans un deuxième robot de démolition, pouvant être équipé de brise-roche, de grappins, de pinces et de godets. Elle possède au total une cinquantaine d’engins pour les travaux de démolition, soit des mini-pelles, des pelles, des mini-chargeuses, des mini-tombereaux... Tous les salariés sont en possession des Caces nécessaires à la conduite des différents engins, ainsi que des habilitations pour les chantiers particuliers : habilitation électrique, nucléaire, amiante SS4. Les chefs d’équipes sont formés en SST (sauveteurs secouristes du travail). Les équipes dédiées au sciage des bétons disposent d’une dizaine de fourgons, qui parcourent chacun 30 000 km/an. Le risque routier est au cœur des actions de prévention : sensibilisations aux risques liés à la consommation de cannabis, à l’alcool, à l’usage du téléphone… Le traitement des bétons découpés est une autre problématique de l’entreprise. TSD possède des concasseurs pour traiter les bétons sur chantier. Lorsque cette solution n’est pas possible, les bétons sont envoyés vers une plate-forme de recyclage, propriété de l’entreprise ou vers une plate-forme extérieure. Les bétons sont alors concassés et revendus, essentiellement pour des usages de remblais. « Dans la mesure du possible, nous nous efforçons de collecter les eaux de sciage, afin de les filtrer », explique Georges Gallerand. Les boues obtenues sont compressées dans des presses, puis éliminées sous forme de briquettes vers des décharges spécialisées. Des chantiers très préparés et contrôlés Le personnel de chantier est équipé de lunettes, de protections auditives, de combinaisons, de casques, de gants et de chaussures de sécurité, fournis par l’entreprise et régulièrement renouvelés.[©TSD] Sur les opérations très techniques, l’analyse des risques revêt un rôle primordial, d’où l’élaboration d’un PPSPS, en liaison avec le coordonnateur SPS et les animateurs sécurité. Des repérages sont réalisés en amont de chaque chantier, afin d’appréhender la structure de l’ouvrage, de déterminer les procédures de découpe, de manutention, d’évacuation… Et les moyens qui vont avec. « Les phases de manutention sont vraiment les plus dangereuses, insiste Georges Gallerand. C’est d’ailleurs tout l’art de notre métier. Nous réalisons des modélisations en 3D, tout est défini avec précision selon un phasage rigoureux. » Le matériel électrique est équipé de protections 30 mA en tête de ligne et la consignation de l’ensemble des fluides (électricité, gaz, eau…) est demandée pour toutes les phases de découpe. « En effet, même si les réseaux sont en théorie repérés, l’implantation réelle peut parfois varier par rapport aux plans d’origine, des modifications et des rajouts peuvent avoir été réalisés avec les années »,souligne l’entrepreneur. L’outillage électro-portatif, et en particulier les meuleuses, fait l’objet de formations et de rappels vis-à-vis des risques liés à son utilisation : inertie, éclatement des disques… Le personnel de chantier dispose de lunettes, de protections auditives, de combinaisons, de casques, de gants et de chaussures de sécurité, fournis par l’entreprise et régulièrement renouvelés. Les scies à câbles, très utilisées pour les découpes d’épaisseurs supérieures à 50 cm, nécessitent une prévention particulière, une rupture du câble pouvant provoquer des blessures très graves. En phase de fonctionnement, un périmètre de sécurité est mis en place tout autour des machines, le personnel dédié est formé à ce mode de découpe, ainsi qu’au contrôle permanent de l’usure des câbles. D’une façon générale, l’entreprise garde une dynamique d’investissement des matériels, pour plus de sécurité et confort pour ses opérateurs. « Nous réagissons très rapidement à tout comportement inadapté, conclut Georges Gallerand. Et nous n’hésitons pas à sanctionner et à re-sensibiliser, dès lors que nous constatons des manquements à la prévention. » Gérard Guérit Retrouvez cet article dans le n° 83 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 287 jours

Mapei : « Etre une marque qui compte »

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Christophe Jeauneau, directeur général de Mapei France. [©ACPresse] Où en est Mapei au niveau de son développement en France ? En 2019, Mapei France a réalisé un chiffre d’affaires de 101,3 M€ sur l’ensemble de ses activités. Ce chiffre est en forte progression, sachant que nous avions fini l’année 2018 à 93 M€. Aujourd’hui, nous proposons seize lignes de produits, réparties sur l’ensemble de nos clientèles cibles. Tout d’abord la distribution professionnelle, qui génère 50 % de notre activité. Puis, la distribution en Grandes surfaces de bricolage, qui compte pour 25 %. Les clientèles “adjuvants pour bétons”, “adjuvants pour ciments”, “produits pour travaux souterrains” et “sols industriels et décoratifs” se placent en 3e position et permettent de réaliser les derniers 25 %. Les mortiers constituent une ligne de produits vendue à plusieurs types de clientèles et réseaux de distribution. Je veux que Mapei soit une marque, qui compte dans le paysage du BTP en France.  Côté nouveautés, nous lançons deux gammes de ragréages de sols, l’une dédiée aux soliers, l’autre aux carreleurs. Et, durant le second semestre, une offre inédite de mortiers de réparation verra la jour… Vous avez ouvert un Mapei World, à Paris. Que vous apporte ce lieu ?  Durant l’année 2019, nous y avons organisé 115 évènements, réunissant plus de 800 personnes. Il s’agissait de rencontres thématiques Mapei, techniques, sportives ou artistiques, de réunions co-conduites par nos clients et partenaires, de rendez-vous collaboratifs ou encore de visites de prescription.  Grâce à Mapei World, nous sommes au cœur de Paris, près de nos clients, prescripteurs et des grands projets comme le Grand Paris, auquel nous participons. Mapei World est un lieu de vie, d’échanges et de formation.  Cette année, nous allons encore augmenter notre vitesse de croisière à travers des “afterworks” autour des sujets donnés, organisés chaque mois. Ainsi que des petits déjeuners sur des thématiques transversales pour partager la vision d’intervenants experts. Ceci, avec des partenaires, des clients, des prospects ou encore des architectes… Mapei s’est engagé dans la démarche Fret 21. Quelles sont les modifications que cela entraîne ? Cette démarche nous amène vers de nouvelles exigences, par rapport aux choix de nos prestataires ou à notre organisation interne. Le premier exemple est la mise en place de ferroutage pour le transport, entre nos sites, de nos matières premières. Nous avons fait évoluer notre charte logistique et mis en place des points fixes de dépose.  C’est surtout un engagement environnemental. Notre rôle ne s’arrête pas à la fabrication de produits pour la construction. L’intégration de matériaux biosourcés fait partie de nos préoccupations. Ce n’est pas seulement du marketing, mais une action beaucoup plus profonde… Vous avez intégré la société Tecnopol il y a quelques mois. Pourquoi ce choix ? Il s’agit d’élargir notre offre vers de nouveaux métiers pour rendre la marque encore plus attractive pour les donneurs d’ordre.  Tecnopol est un spécialiste de l’étanchéité pour le bâtiment et l’industrie. Une activité en rapport avec les problématiques que nous traitons avec nos produits minéraux, mortiers de réparation en tête.  Les produits Tecnopol seront disponibles en distribution professionnelle sous la marque Mapei. Mais resteront proposés sous leur marque originelle auprès des spécialistes de l’étanchéité.  Mapei propose des chapes fluides. Mais pas encore en France… Jusqu’à quand ? Dans notre offre “adjuvants”, nous proposons des solutions pour chapes fluides depuis longtemps déjà. Par contre, même si le sujet nous intéresse beaucoup, le lancement d’une offre de chapes fluides n’est pas programmé à court terme en France. Mais il y a des projets en cours au niveau de la R&D… Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 299 jours

Spie Batignolles : Le cap des 3 Md€ pour 2022

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Jean-Charles Robin, président de Spie Batignolles : « Le groupe est indépendant. Ses cadres et ses collaborateurs détiennent son capital à hauteur de 70 % ». [©ACPresse] Un chiffre d’affaires de 3 Md€ à l’horizon 2022. Voilà l’ambition du groupe de BTP Spie Batignolles. En 2019, le chiffre atteint a été de 2,1 Md€. Le défi est donc audacieux… Entreprise “historique” du secteur de la construction, bâtie autour d’une marque patrimoniale, Spie Batignolles a plus d’un siècle d’existence. En termes d’organisation, le groupe est structuré autour de 5 métiers : Bâtiment (43 %), Tavaux publics (24 %), Génie civil et Fondations (19 %), Energie Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 299 jours

Plaka France : « L’innovation est un axe essentiel de notre stratégie de développement »

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France. [©Plaka] Présent depuis près de 40 ans sur l’Hexagone, Plaka France conçoit, fabrique et distribue des accessoires techniques et des produits pour le gros œuvre. « Nous proposons des solutions innovantes pour que nos clients gagnent en efficacité sur les chantiers, explique Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France. A travers nos technico-commerciaux, nous sommes présents sur l’ensemble du territoire français. » Dans le monde du béton, l’industriel s’adresse aussi bien à la préfabrication qu’au chantier, avec une gamme technique de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 299 jours

Côte-d’Or : Dijon accueille une nouvelle école d’ingénieurs en construction durable

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les étudiants de l’ESTP Dijon s’installeront sur le campus universitaire en 2021. [©Graamarchitecture] Début novembre dernier, l’école d’ingénieurs ESTP Paris a inauguré à Dijon son deuxième campus régional. Après son implantation à Troyes, il y a deux ans, c’est dans les anciens locaux de la CPAM que l’ESTP Paris a accueilli plus de 200 personnes pour l’inauguration de son nouveau campus accrédité par la Commission des titres ingénieurs (CTI). « Cette nouvelle étape dans la vie de notre école est la concrétisation de notre projet de développement ESTP 2030, explique François-Xavier Clédat, président du conseil d’administration de l’école. Projet qui vise à répondre à l’évolution des métiers de la construction au sens large. Ainsi qu’au besoin de recrutement de cadres. Et à donner l’opportunité à des étudiants, qui n’ont pas forcément la possibilité ou la volonté de se déplacer en région parisienne de bénéficier de nos formations en région. » Dès septembre 2021, l’ESTP Paris s’installera sur le campus universitaire dans un nouveau bâtiment construit par la Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Splaad). D’une surface plancher de 10 309 m2, le bâtiment s’élèvera sur 4 étages et regroupera de nombreux espaces. Tout d’abord, 8 laboratoires de recherche et d’enseignement, un amphithéâtre de 400 places, des espaces mutualisés (de détente et associatifs, salles de réunion). Puis, quelque 44 salles d’enseignement, des espaces administratifs. Enfin, le show-room On Dijon – qui se transformera en Fab Lab pour les étudiants en fin de cursus d’ici 5 ans -, des grandes terrasses accessibles et un parking souterrain de 90 places.
Il y a 4 ans et 299 jours

Saint-Gobain Weber : Ragréage turbo pour l’hôpital Louis Mourier

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Le ragréage Weberfloor 4032 se met en œuvre sur une épaisseur allant de 1 à 10 mm. [©ACPresse] A Colombes (92), l’hôpital Louis Mourier intègre un petit bâtiment dédié à l’hébergement et aux séjours longs. Construit il y a quelques années, le lieu est aujourd’hui en cours de réhabilitation. C’est la Société d’enduits et de ravalement (Ser) qui assure les travaux neufs. « Notre intervention débute une fois les sols débarrassés que leur ancien revêtement, indique Eric Feruglio, gérant de Ser. Notre challenge est de restituer les locaux le plus vite possible. » A savoir, livrer une pièce avec un sol plan, revêtement final posé. Et “le plus vite possible” n’est pas qu’une expression sur le chantier. L’étape centrale de l’intervention est la mise à niveau et à l’horizontale du sol de chaque chambre à rénover. Il n’y a que quelques millimètres à rattraper, d’où l’utilisation d’un mortier de ragréage à la place d’une chape fluide. Le choix de l’entreprise s’est porté sur le tout nouveau Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 299 jours

Sika : La ViscoChape joue à domicile

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. La chape a été coulée sur un primaire d’accrochage, la réserve de la dalle limitant les options. [©SNC] Il est un proverbe qui dit : “On n’est jamais mieux servi que par soi-même”. Pour les bureaux de sa centrale de Communay (69), SEBM, société du groupe Martel, l’a appliqué à la lettre. Afin d’en réaliser l’aménagement, la centrale a en effet fourni, pour elle-même, 90 m2 de chape fluide ciment. « Nous avons fait le choix d’une pose dite “adhérente,” explique Richard Guillet, gérant de la Société nouvelle de carrelage (SNC), en charge du coulage. Habituellement, sur ce type de bâtiments, la pose est désolidarisée, il nous suffit de couler la chape. Mais la réserve entre la dalle et le niveau fini était trop réduite. Nous avons donc posé en adhérent, en utilisant un primaire d’accrochage, le weberfloor 4716. » La chape a ensuite été coulée sur une épaisseur de 35 mm. Une pose de chape adhérente C’est la ViscoChape C2O-F4 de Sika, qui a été choisie pour ce chantier à domicile. [©SNC] La chape en question est une ViscoChape C20-F4 de chez Sika. « SEBM propose cette solution à ses clients, il était donc logique que nous nous fournissions sur place. D’autant que nous travaillons depuis un an avec Sika pour nos chantiers du quotidien », indique Richard Guillet. Et même si la centrale n’était qu’à quelques mètres du chantier, les moyens mis en œuvre pour sa livraison sont restés identiques à ceux utilisés pour les chantiers plus distants. En effet, les Avis techniques des chapes balisent le mode de fourniture…  « La chape a été livrée par l’intermédiaire d’une toupie, qui alimentait notre pompe à chape fluide. Une Putzmeister SP 20 THF. Deux compagnons se sont ensuite chargés de couler la Viscochape. Evidemment, la proximité de la centrale a facilité l’approvisionnement et nous avons pu réaliser l’ensemble des travaux en à peine 4 h. Et pas de trace du moindre problème de rhéologie », sourit Richard Guillet. Pionnier de la chape fluide sur Lyon Longs de 15 m, les bureaux ont nécessité un joint scié de pré-fissuration. « Nous avons fait ce joint le lendemain du coulage. Après séchage et dans la foulée de l’aménagement des murs, nous avons réalisé la pose du carrelage. » Couler la chape, puis poser le carrelage, SNC y est un habitué. « Nous coulons des chapes fluides depuis 25 ans, nous faisons partie des pionniers de cette solution dans la région du Grand Lyon. » Installé à Brindas, commune située à l’Ouest de Lyon, l’entreprise compte sept compagnons chapistes, organisés en trois équipes, chacune avec sa pompe à chape (deux Putzmeister et une Turbosol). Pour un total de 7 000 m3 coulés par an. « Nous avons également une dizaine de poseurs de carrelage. Les équipes travaillent en complément, même si toutes nos chapes ne sont pas forcément pour nos propres poses de carreaux », conclut Richard Guillet. De même que des chantiers aussi proches de la centrale de production de la chape restent une exception… Yann Butillon
Il y a 4 ans et 299 jours

Unecp : « La chape est une part essentielle des travaux de nos adhérents »

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Nadège Ombé Njiamo est la secrétaire générale de l’Unecp. [©Unecp] En octobre 2019, vous avez organisé la première Journée des carreleurs au CFA de Blanquefort (33). Au cœur de l’évènement, des ateliers liés à la chape, à la fois nombreux et très suivis. La chape est-elle devenue un élément essentiel de votre organisation ?  Nadège Ombe Njiamo : Au fil du temps, la chape est en effet devenue une part essentielle des travaux de nos adhérents. Il faut d’abord rappeler que nous avons souhaité que les ateliers de cette Journée soient le plus participatif possible. Le but était de créer des échanges entre les acteurs de la filière, les entreprises, les apprentis, les contrôleurs techniques, les donneurs d’ordres et les partenaires. Dans cette optique, la présence d’ateliers autour de la chape a permis aux participants de découvrir ou de confirmer les spécificités et les avantages de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 299 jours

Quoi de neuf dans les produits liés aux chapes fluides ?

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Comparée à une chape traditionnelle, la XXs d’Edilteco est 50 % plus légère. [©Edilteco] Retrouvez tous les produits liés au secteur de la chape fluide. BASF : La MasterFiber 236 est aussi destinée aux chapes Les fibres MasterFiber 236 n’impactent pas la rhéologie du mélange grâce à leur rigidité.[©BASF] Avec la MasterFiber 236 bénéficiant d’une ETPM, BASF intensifie son activité dans le domaine des dalles et chapes fluides. En complément de son rôle structurel dans les bétons, cette fibre macro-synthétique adresse désormais aux professionnels de la chape. Les qualités intrinsèques des fibres MasterFiber 236 en font un complément aux chapes et dalles fluides. En effet, ces fibres n’impactent pas la rhéologie du mélange grâce à leur rigidité. Leur forme ondulée permet un très bon ancrage et enrobage dans la matrice. Et leurs propriétés mécaniques favorisent les reprises d’efforts. Les fibres se répartissent facilement et de manière homogène dans les bétons et chapes. De plus, il n’y a pas d’épis de fibre en surface de la chape après le passage de la batte, car les MasterFiber 236 s’orientent bien dans le sens de l’écoulement. Elles sont transparentes et peuvent être ajoutées aux matériaux secs ou bien après l’eau et les adjuvants. Brinkmann : L’EstrichBoy se réinvente Présenté lors de la dernière Bauma, en avril 2019, l’EstrichBoy DC 450 de Brinkmann est distribué en France via le réseau de vente de Lancy.[©ACPresse] Pas moins de cinquante années au compteur et l’EstrichBoy DC 450 de Brinkmann continue de se réinventer. Ce transporteur de chapes à air comprimé dispose d’un nouveau tableau de commande, orienté vers l’opérateur et lui permettant d’avoir accès à toutes les fonctions, tout en restant à côté de l’équipement. L’afficheur est protégé par une plaque en verre résistante aux rayures, aux chocs, à l’eau et à la saleté. Mais qui peut néanmoins être changée individuellement en cas de besoin. Ce tableau dispose notamment d’un indicateur de carburant. Afin que la machine puisse fonctionner plus longtemps sans avoir à refaire le plein de carburant, le volume du réservoir fait désormais 70 l (soit 20 % de mieux que la génération précédente), ce qui est suffisant pour durer une journée entière sur un chantier “classique”. Le pot d’échappement a également été revu, avec une sortie à l’exact opposé de l’opérateur. Réduisant d’autant les rejets désagréables. Edilteco : La chape légère XXs arrive sur le marché Comparée à une chape traditionnelle, la XXs d’Edilteco est 50 % plus légère.[©Edilteco] Fin, 2019, Edilteco a lancé sa nouvelle chape légère XXs, prête à l’emploi et compatible avec tous les revêtements de sol. Fibrée, cette dernière permet d’améliorer l’affaiblissement acoustique des sols, tout en ne les surchargeant pas. En effet, comparée à une chape traditionnelle, elle est 50 % plus légère. Elle doit sa légèreté à la présence de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (diamètre 2 – 3 mm). De plus, la XXs admet une épaisseur d’application minimale de 1 cm (en pose adhérente sur béton). Sa simplicité d’utilisation et son faible poids lui permettent d’être utilisée pour des chapes adhérentes ou désolidarisées. Mais aussi pour des rattrapages de niveaux, des formes de pentes, et pour la mise à niveau des planchers. Côté phonique, ses performances en matière d’affaiblissement acoustique (17 dB en épaisseur 5 cm) permettent une absorption efficace des bruits de chocs. Priomix : Des pompes plus mobiles Le système Mover de Priomix se monte au niveau des roues de la remorque pour permettre de la manœuvrer sur chantier sans effort.[©ACPresse] Qu’on se le dise, une pompe à chapes sur remorque pèse un peu plus lourd qu’une valise à roulettes ! Chez Priomix, une telle machine affiche sans complexe ses 750 kg… Autant dire qu’essayer de la manœuvrer à la main relève de la gageure. Et pour peu que le terrain soit boueux, présente des obstacles ou des pentes, on se retrouve face à un véritable défi… C’est pour répondre à cette problématique particulière que Priomix propose son système baptisé Mover. Ce dispositif est constitué de deux galets ou rouleaux à friction à mettre en contact avec les roues de la remorque. Cette action permet dans un premier temps d’immobiliser la machine, car les galets sont office de freins. Ensuite, pour déplacer la remorque, il suffit de mettre en fonctionnement la radiocommande, qui pilote les puissants moteurs électriques 12 V destinés à entraîner les galets. La pompe à chapes peut alors se déplacer vers l’avant, vers l’arrière, vers la droite ou la gauche. Simple et efficace ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 299 jours

Anhydritec : Le musée des Arts Décoratifs revoit ses planchers

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. La pompe est positionnée dans la cour du palais du Louvre, dans une zone sécurisée. [©ACPresse] Avec 9,6 millions de visiteurs enregistrés en 2019, le Louvre parisien reste le musée le plus fréquenté au monde. Il se doit donc de tout mettre en place pour assurer le meilleur confort de visite possible. Située dans l’aile de Marsan du palais du Louvre (côté rue de Rivoli), le musée des Arts Décoratifs est ainsi aujourd’hui en travaux. Le chantier ne concerne que 1 800 m2 de planchers sur les 16 000 m2 que compte le musée.  Outre le besoin de redonner au lieu tout son lustre, l’intervention voit surtout la remise en l’état des sols. « S’agissant d’un bâtiment ancien, nous avons constaté des différences de niveaux atteignant 6 cm et plus entre les points hauts et bas », explique Octavio de Andrade, chargé d’affaires Inter Service Dallage (ISD), entreprise responsable des travaux. Soit une épaisseur maximale de ragréage de près de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 299 jours

Ça bouge dans les chapes fluides. Dossier

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Le ragréage Weberfloor 4032 est déversé sur le sol à l’avancement, par petites quantités. [©ACPresse] Qu’elles soient à base de ciment ou de sulfate de calcium (anhydrite), les chapes fluides ont le vent en poupe. Chape année, elles grignotent des parts de marché face aux chapes dites “traditionnelles”. Preuve de cette tendance de fond, l’historique Union des entrepreneurs de carrelage du bâtiment vient de modifier son nom et se dénomme à présent Union nationale des entrepreneurs carreleurs, chapistes et projeteurs de polyuréthane. « La chape et le polyuréthane sont deux éléments essentiels des marchés de nos adhérents. Il est donc normal que notre syndicat affiche ces différents savoir-faire », confirme Nadège Ombe Njiamo secrétaire générale de l’Unecp-FFB. Les choses vont même plus loin puisque les chapes fluides, jusqu’à peu encore considérées comme des technologies innovantes, s’apprêtent à basculer dans le traditionnalité. Sachant que les premières d’entre elles sont arrivées sur le marché il y a près de 30 ans, il était temps… Mais qu’on se rassure, la bascule sera très progressive et ne concernera, pour commencer, que quelques types de chapes, qui verront ainsi disparaître leur besoin d’Avis techniques. Ne reste plus qu’à publier les textes de mise en œuvre de ces chapes fluides “traditionnelles”, avant le 31 décembre 2021. En attendant, l’ancienne et la nouvelle école s’affrontent, par chantiers interposés. Cette nouvelle approche a ainsi été retenue par le musée des Arts décoratifs, dans l’enceinte même du Louvre. Mais aussi par la Comédie de Clermont-Ferrand ou encore l’hôpital Louis Mourier, à Colombes (92). Certains bétonniers adoptent même les chapes fluides, pour eux-mêmes ! Très instructif… Dossier réalisé par Yann Butillon et Frédéric Gluzicki Mini-sommaire Unecp : « La chape est une part essentielle des travaux de nos adhérents »Entre changements et évolutionsAnhydritec : Le musée des Arts Décoratifs revoit ses planchersChryso, de plus en plus actif dans la chapeSika : La ViscoChape intervient à domicileTechnisol joue la Comédie à Clermont-FerrandSaint-Gobain – Weber : Ragréage turbo pour l’hôpital Louis MourierQuoi de neuf, côté produits et équipements ?
Il y a 4 ans et 299 jours

Technisol joue la Comédie à Clermont-Ferrand

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Le chantier de la Comédie est implanté sur l’ancien site de la gare routière de Clermont-Ferrand. [©Technisol] Préfecture du Puy-de-Dôme, la ville de Clermont-Ferrand était l’une des rares villes de taille moyenne, en France, à ne pas disposer d’un lieu majeur dédié à la culture. Etait, car fin 2017, la première pierre de la Comédie de Clermont-Ferrand a été posée. Dessiné par l’architecte portugais Eduardo Souto de Moura, lauréat du prix Pritzker en 2011, le lieu, certifié “Scène nationale”, disposera d’une salle de 850 places à son ouverture, au printemps 2020. Les travaux comprennent la rénovation et la réutilisation en hall d’accueil de l’ancienne gare routière, réalisation de Valentin Vigneron dans les années 1960. Un site classé. Outre la scène principale et le hall, l’ensemble comptera aussi une brasserie et une salle dite de “tous les possibles” : cube transformable en une seconde scène, un lieu d’exposition et de conférence, voire en boîte de nuit. L’ensemble de ces lieux, notamment le hall d’accueil, la salle transformable et la brasserie Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 299 jours

Les chapes fluides : Entre changements et évolutions

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Bétons des Fins propose les chapes fluides Prontopp Azo de Knopp et Viscochape de Sika. [©Bétons des Fins] Retrouvez toutes actualités liées au secteur des chapes fluides. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 301 jours

Haute-Saône : Une année de développement durable pour LD Contrôles

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les équipes de LD Contrôles Bourgogne et Grand-Est. [©LD Contrôles] Réunis pour un repas de fin d’année entre les agences de Bourgogne et du Grand-Est, les collaborateurs de LD Contrôles se sont réjouis de leurs bons résultats. Et d’une nette tendance à la transition énergétique. « L’agence de Bourgogne a été créée le 1er janvier 2019 et montre déjà de très bons retours, souligne Guillaume Rebillard, directeur des deux agences. Nous avons aussi noté le développement des opérations liées aux énergies renouvelables. » Parcs éoliens (Les Coteaux, dans le Doubs et Sarry, dans l’Yonne), barrages hydro-électriques (Mathay, dans le Doubs et Vraincourt, dans la Haute-Marne), usine de méthanisation (Saint-Baraing, dans le Jura et Raze, en Haute-Saône), centrale solaire (Vadans, dans le Jura) ou encore de co-génération (Reichstett, dans le Bas-Rhin), les sujets ont été nombreux au cours de l’année. « Notre équipe étant constituée de jeunes et futurs parents, cette dynamique nous touche et nous conforte à enclencher une démarche responsable. Ce sont des sujets qui nous intéressent à la fois en termes de technicité, mais aussi d’impact sur l’avenir de nos enfants. » Des sujets nouveaux, mais des compétences déjà présentes dans les deux agences. « Ce sont des idées neuves à apporter, des techniques à étudier, mais au niveau du savoir-faire, nous étions déjà parés. » Des chantiers en droite ligne avec les ambitions de développement durable des deux agences. « Nous avons installé des bacs de décantation et des circuits de tri sélectif pour réduire au maximum notre empreinte environnementale. Nous utilisons aussi une rectifieuse, qui se substitue au surfaçage au soufre nocif pour l’environnement. Les échantillons testés sont ensuite concassés et valorisés en matériaux recyclés. Travailler sur ce type de chantiers est au cœur de nos ambitions personnelles. » C’est aussi un marché porteur pour l’avenir des agences.
Il y a 4 ans et 301 jours

Haut-Rhin : Des parements signés GCP Applied Technologies

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les bétons de l’hôpital Emile Muller de Mulhouse bénéficient d’un traitement matricé. [©GCP Applied Technologies] L’hôpital Emile Muller de Mulhouse, l’un des centres hospitaliers les plus importants de la région, a fait sa mue fin 2018. Ceci, pour accueillir un tout nouveau pôle Femme-Mère-Enfant. Un centre qui compte désormais onze salles d’accouchement de niveau 3, avec un service de réanimation et un service de soins intensifs en néonatologie. Mais aussi cinq salles d’échographie et quatre blocs opératoires. D’un point de vue architectural, l’hôpital compte 2 000 m2 de façades en béton matricé. Des décors préfabriqués par BCS Préfabrication, à l’aide à la matrice Pieri Roche 90 ter de GCP Applied Technologies. « Nous avons fourni au préfabricant 67 m2 de cette matrice, qui est celle qui compte les reliefs les plus marqués chez nous, indique Florian Dorian, responsable commercial de la zone Grand-Est. Ce sont des matrices qui sont réutilisables une centaine de fois. » En complément, l’industriel a aussi livré 2 000 m2 de Pieri Protec HDL. « C’est un égalisateur de parement minéral mat, à base de résine acrylique et de ciment. Il a pour fonction de rendre homogènes les couleurs des parements, qui ont été préfabriquées sur une longue période, et dans des conditions météorologiques différentes. Car la couleur des parements n’était pas unie à la base. » D’habitude appliqué au rouleau, l’égalisateur a été, cette fois, mis en œuvre au pistolet par l’entreprise Sofater, spécialiste de l’utilisation de ce type de produits.
Il y a 4 ans et 301 jours

Bas-Rhin : Les collaborateurs de Bouygues participent à des chantiers solidaires

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les collaborateurs de Bouygues Bâtiment Nord-Est ont participé à la rénovation des locaux du Secours populaire de Nancy. [©Bouygues Bâtiment Nord-Est] Bouygues Bâtiment Nord-Est collabore avec la start-up “L’engagement Simone” pour proposer à ses employés de mettre leurs compétences au service d’associations locales. A Nancy, Strasbourg et Roubaix, ceux-ci participent à des chantiers solidaires, visant à la rénovation et à l’amélioration de l’habitat. Les interventions sont réalisées sur le temps personnel et professionnel, sur une durée d’un à deux mois. Pour exemple, Bouygues Bâtiment Nord-Est s’est engagé auprès du foyer Notre-Dame-de-Strasbourg, qui accompagne les jeunes demandeurs d’asile et les réfugiés. Ceci, dans le cadre de la réhabilitation des pôles “jeunesse” et “asile réfugiés” de l’une de ses résidences strasbourgeoises. Plus qu’un chantier, l’objectif est aussi de montrer des techniques de rénovation aux jeunes résidents. « Cette action de mécénat de compétence répond à un besoin d’engagement largement exprimé par nos collaborateurs. Une part importante du métier de Bouygues Bâtiment Nord-Est porte sur la réhabilitation de logements. Il était naturel de mobiliser ce savoir-faire au service d’associations locales, qui accueillent et hébergent des populations en difficultés. Les résidents sont invités à participer aux travaux de rénovation aux cotés de nos collaborateurs. Cette implication collective crée de véritables moments de rencontres, de convivialité, voire de complicité, résume Thibault Gandon, directeur des ressources humaines chez Bouygues Bâtiment Nord-Est.
Il y a 4 ans et 302 jours

Parc départemental des Chanteraines : Une rénovation des voiries en circuit (presque) fermé

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Bétons avec incrustation de granulats de spilite. [©Cimbéton] Inauguré en 1978, le parc départemental des Chanteraines est un espace vert d’une centaine d’hectares, à cheval sur les communes de Gennevilliers et de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Ce poumon vert est vécu comme un espace naturel, au cœur d’un secteur très urbanisé. Et fortement maillé par un réseau de routes, d’autoroutes et de voies ferrées. Il comprend deux étangs réalisés sur d’anciennes gravières, une ferme pédagogique, démontée et remontée pierre par pierre depuis le Vexin voisin. Le lieu est même devenu une réserve ornithologique de choix, avec la présence de 120 à 150 espèces d’oiseaux, migrateurs ou non. Dans cet environnement créé de toutes pièces, mais qui apparaît si naturel, le département des Hauts-de-Seine a décidé en 2018 de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 302 jours

Aéroport d’Orly : La seconde vie de la piste 3

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine La reconstruction de la piste 3 de l’aéroport d’Orly a vu la valorisation de quelque 200 000 t de béton de l’ancienne piste démolie. [©ACPresse] Reconstruire en quasi-totalité l’une des pistes principales d’un aéroport international en fonctionnement est loin de s’inscrire dans un concours d’improvisation. Située au Sud de Paris, la plate-forme d’Orly a vu le jour à la toute fin de la Première Guerre Mondiale. Mais son essor en tant l’aéroport civil ne commence qu’au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, tandis, qu’Air France quitte Le Bourget pour rejoindre Orly en 1952. Orientée Est/Ouest, longue de 2 000 m, la piste 08-26 – dite piste 3 – a été construite en 1947, ainsi qu’une aérogare provisoire. Elle est rallongée vers l’Ouest en 1959 pour atteindre ses 3 320 m actuels. Longeant l’aérogare Sud (devenue Orly 4 depuis peu), la piste 3 croise le tracé de la piste n° 2 à la moitié de sa longueur. Au début des années 1990, elle a subi plusieurs cycles de maintenance pour en prolonger la durée de vie. Avec le temps, Aéroports de Paris constate une dégradation de plus en plus importante des dalles en béton constituant la structure de la piste 3, sur une bonne partie de sa longueur. En fait, les deux tiers Ouest sont concernés, selon une expertise, dont le risque pourrait d’être de réduire la sécurité des vols. Des travaux lourds s’imposent… Ils se sont déroulés durant la seconde moitié de l’année 2019, entre le 28 juillet et le 2 décembre, soit 18 semaines en continu. Un scénario préféré à une option, plus courte d’une semaine, mais nécessitant deux interventions. Tout le trafic reporté sur la piste 4 Les dalles en béton du taxiway W 31 ont été fragmentées pour en neutraliser le battement. [©ACPresse] Le chantier a été divisé en Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 303 jours

iQspot réduit la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 15% !

iQspot réduit la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 15% ! 95% du parc de bâtiments tertiaires (bureaux professionnels, commerces, établissements d’enseignement, établissements de santé, locaux sportifs, locaux culturels, entrepôts,…) n’est pas équipé de moyens d’analyse en temps réel des consommations énergétiques. Pourtant, tous les ans, les réglementations RSE contraignent les propriétaires et les locataires à fournir des reportings de plus en plus exigeants. Et la tendance est à la hausse selon les dernières directives du décret tertiaire ! Pour répondre à ce besoin réglementaire et environnemental, iQspot a développé une solution clé en main qui permet d’avoir accès aux consommations énergétiques des parcs immobiliers et d’être alerté en temps réel des anomalies de consommation pour mieux en maîtriser la performance. Après trois années d’utilisation de la solution, Imodam revient sur une collaboration efficace qui lui a permis de réaliser 15% d’économies dès la première année. Le seul acteur sur le marché à collecter les données multi-fluides en temps réel. Depuis 2015, iQspot a développé une solution légère et clé en main par abonnement destinée aux foncières et gestionnaires immobiliers pour collecter en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments et ainsi faciliter les diminutions de consommation. La solution capte et agrège en continu les données émises par des capteurs basse consommation installés sur les compteurs (eau, gaz, électricité, réseaux chaud/froid…), puis les algorithmes analysent les données pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter les gestionnaires en temps réel. iQspot détecte ainsi automatiquement les consommations inhabituelles, mesure l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration et étudie le comportement des bâtiments en fonction de la météo, pour agir efficacement en faveur de la transition énergétique immobilière. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi aussi complet  tous fluides en temps réel. « iQspot est la seule solution du marché, à notre connaissance, permettant réellement une lecture instantanée des consommations. Les autres solutions examinées proposaient au mieux un relevé journalier, au pire des factures mensuelles : inopérant dans tous les cas pour analyser ce qui se passe et agir sur le terrain.” précise Cédric Jounel, Directeur Technique d’Imodam Une solution qui répond à une obligation réglementaire et qui crée de la valeur. Suite à la publication du décret tertiaire en juillet 2019, tous les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie supérieure ou égale à 1000m² ont l’obligation de réduire de -40% d’ici 2030 (puis -50% d’ici 2040 et -60% d’ici 2050), leur consommation d’énergie finale. Le 10 avril 2020, un nouvel arrêté est paru précisant notamment les modes de calcul pour réduire la consommation en fonction de l’année de référence choisie par l’assujetti. En cas de non-atteinte des objectifs, une mise en demeure sera effectuée entraînant une amende pouvant aller jusqu’à 7500€. Les sanctions reposent également sur le « Name & Shame », qui va répertorier le nom des sociétés qui ne se seraient pas acquittées de leurs obligations. Un dispositif qui aura un réel impact sur la valorisation des actifs d’une entreprise. Ces mesures drastiques correspondent en outre à une pression de plus en plus forte des preneurs à bail et obligent les foncières et gestionnaires immobiliers à muscler leurs actions pour répondre aux obligations et à améliorer la performance de leurs bâtiments. [Zoom sur le Business Case iQspot x Imodam] 15% d’économies d’énergie sur le parc d’actifs d’Imodam réalisées dès la première année d’utilisation de la solution d’iQspot. Le cabinet Imodam gère le patrimoine immobilier de nombreux fonds et investisseurs (immeubles de bureaux, commerces et habitations de standing…), soit environ 70 actifs sur Paris et la région parisienne. Afin de certifier et améliorer la note BREEAM In-Use de ses actifs, Imodam cherchait un outil de suivi et de pilotage des fluides (énergie, eau) qui relève les consommations et surveille les données en temps réel. Il souhaitait pouvoir prévenir avec beaucoup de réactivité ses équipes et acteurs sur le terrain (facility, agents CVC, plombiers…) de la présence éventuelles d’anomalies de consommation. Imodam a fait appel à iQspot, seul acteur du marché à proposer un pilotage des données multi-fluides en temps réel. Dès la première année, 15% d’économies avaient été réalisées, grâce à la détection de chasses d’eau qui fuyaient ou par le remplacement des éclairages des parties communes par des LED par exemple. Outre ces économies très significatives, Imodam a également été satisfait de pouvoir rendre compte aux locataires des économies effectuées et de l’intérêt des investissements réalisés. Cédric Jounel, Directeur Technique d’Imodam ajoute même : « Nous avons équipé notre premier immeuble en 2017, puis avons continué chaque année depuis. Nous avons commencé par installer la solution pour relever les consommations d’électricité, puis celles d’eau, et enfin celles des réseaux urbains. Nous avons donc pris une grosse avance sur le décret tertiaire à venir et les déclarations à faire sur la plateforme OPERAT.” _______________________________________________________________________________________________________________ À PROPOS iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr
Il y a 4 ans et 314 jours

Schöck assoit son expertise en construction passive avec toujours plus de références labélisées

Ce fervent défenseur de la Qualité de l'Enveloppe multiplie ainsi les références en constructions passives, dont l’isolation renforcée, le traitement des ponts thermiques et l’étanchéité à l’air constituent les impondérables pour prévenir de manière optimale les pertes de chaleur et d’énergie. Garantir en toutes saisons un haut niveau de confort aux habitants, tout en respectant l’environnement par des rejets de GES minimes grâce à la faible consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation (source également d’économie pour les ménages) : tel est le leitmotiv qui motive Schöck à plébisciter les labels passifs.Résidence Solatium à Vandœuvre-lès-Nancy (54) labellisée par la Fédération Française de la Construction Passive : 14 logements locatifs destinés à des personnes âgéesMise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KXT (pour les balcons en porte-à-faux) et QXT (pour les loggias sur appuis) Schöck est intervenu sur la réalisation de ce bâtiment regroupant deux programmes sociaux (25 studios pour l’Agence de Réinsertion Sociale - résidence Myosotis - et 14 logements pour séniors via Meurthe et Moselle Habitat - résidence Solatium -) et signé de l’atelier Rolf Matz Architecture, spécialisé dans l’architecture bioclimatique, les bâtiments passifs et l’éco-construction à haute performance énergétique. Comme le souligne Lionel Mahuet, Directeur général de Meurthe-et-Moselle Habitat, Maître d’ouvrage du projet, le choix d’une conception selon le standard européen de bâtiment passif, le label Passivhaus, se nourrit « d’une démarche environnementale très ambitieuse pour préserver les ressources naturelles mais aussi de la nécessité de réduire les charges de nos locataires, de jouer à la baisse sur leur facture énergétique et à la hausse sur leur pouvoir d’achat.»La particularité de cette réalisation s’avère avoir été modélisée au préalable en 3 D, présentant l’avantage selon l’architecte-ingénieur Rolf Matz de « mieux appréhender l’interaction des différents corps d’état et ainsi d’optimiser certains postes, comme l’a été celui des fluides par exemple ». A l’issue de cette étude 3D : un CCTP des plus détaillés qui a permis aux entreprises d’y répondre avec exactitude, pour atteindre la performance passive optimale visée. Si le projet prévoyait initialement balcons et coursives en structure métallique, Schöck, jouant son rôle de conseil, a préconisé l’usage du béton, finalement retenu. C’est ainsi qu’au niveau des liaisons mur-dalle loggia (20 au total), Schöck a mis en œuvre ses rupteurs structurels modèle Schöck Isokorb® QXT. Ils assurent la continuité de l’isolation du bâtiment là où celle-ci serait interrompue par une liaison structurelle entre la dalle intérieure et la dalle de loggia, tout en reprenant l’effort tranchant. Par ailleurs, 28 ml de balcons en porte-à-faux ont été traités avec des rupteurs Schöck Isokorb® KXT. Notons que, pour ces deux modèles de rupteurs, la gamme "XT" a été sélectionnée, disposant d’une épaisseur du corps isolant de 120 mm au lieu des 80 mm traditionnels : une référence déjà certifiée par le Passivhaus Institut en Allemagne. Ainsi, la pose de rupteurs, associée aux performances des menuiseries en pvc triple vitrage passives certifiées (avec occultation par brises soleil orientables) et d’une VMC double flux, induit un besoin de chauffage annuel de 7.47 kWh/m² (très inférieur donc à 15 kWh/m2 par an, premier critère pour obtenir le label Passivhaus). Le test d’étanchéité à l’air se révèle également exceptionnel avec pour le standard passif : 0.60 vol/h, soit 0.15 vol/h pour le bâtiment Solatium et 0,14 vol/h pour Myosotis. Caractéristiques techniques de la résidence Solatium, couplée à la résidence Myosotis Sources : Rolf Matz Architecture Surface de plancher : 1 900 m² Mode constructif : mur maçonné structure béton TTest d’étanchéité à l’air : 0.14 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 7.47 kWh/m²/an Bâtiments Certifiés passifs par la Fédération Française de la Construction Passive en janvier 2018Logements labellisés par Propassif à Colmar (68) : 48 en réhabilitation et 30 en construction, rue du Luxembourg, quartier de l’Europe Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) et Schöck Isokorb® QS (liaison béton-acier) Les logements de la rue du Luxembourg à Colmar incarnent l’exemple parfait de la polyvalence des rupteurs Schöck, aussi efficaces en neuf qu’en rénovation, pour un traitement optimal des ponts thermiques en isolation thermique par l’extérieur. A l’origine, un bâtiment typique des années 60 se distinguant surtout par sa vétusté : « C‘était avant que le PHCCA et l’Agence d’architecture DeA architectes Mulhouse ne se décident pour une forme originale de rénovation-construction : la barre est scindée, une partie détruite pour laisser l’ensemble respirer, et le tout repensé entièrement pour laisser la place à l’un des plus grands ensemble Passivhaus en France » explique Propassif. Ainsi, dans la partie rénovée comme dans la partie neuve, plus de 180 rupteurs Schöck Isokorb® type KST, KST-ZST et KST-QST (reprenant, selon leurs dispositions, les efforts de traction, les efforts de compression et les efforts tranchants) ont été positionnés au niveau des balcons, en jonction entre la structure métallique porteuse et la dalle en béton. En effet, cette gamme de rupteurs Schöck, constitués d’éléments en acier inoxydable traversant un corps isolant en néopor, interrompt le flux de chaleur dans l’élément métallique : les supports, habituellement d’un seul tenant, sont désolidarisés et le rupteur mis en place dans l’espace intermédiaire assure la reprise des efforts structurels et la continuité de l’isolation thermique. Solution économique particulièrement facile à mettre en œuvre par simple liaison vissée, Schöck Isokorb® KST présente l’avantage d’éviter les pertes d’énergie et de chaleur tout en limitant également les risques liés à l’humidité et la condensation, à savoir l’apparition de moisissures. Le caractère “invisible” des rupteurs une fois posés (se substituant aux poteaux porteurs) séduit aussi par l’esthétique qu’il offre : des façades parfaitement isolées thermiquement qui demeurent élégantes ! Cet allègement visuel se double aussi d’une réduction des coûts globaux d’exploitation. Par ailleurs, une soixantaine de rupteurs Schöck Rutherma® Q a été utilisée pour les liaisons béton-béton dans certaines zones du bâtiment. Caractéristiques techniques du bâtiment rénové Sources : Propassif Superficie : 2 244 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm - Enduit 0,325 W / (mK) 10 mm // Valeur U = 0,179 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.34 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 11 kWh/m²/anCaractéristiques techniques du bâtiment neuf Sources : Propassif Superficie : 3 552 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm // Valeur U = 0,18 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.54 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 13 kWh/m²/an Ilot résidentiel labellisé par Propassif France à Thionville (57) : 18 logements en R+4 Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) Autre référence labellisée par Propassif : l’ilot résidentiel de 18 logements à Thionville, conçu par ASP Architecture, agence reconnue pour son expertise en architecture à forte valeur ajoutée environnementale, avec pour maître d’ouvrage Batigère, acteur majeur du logement social dans la région Grand-Est.Là aussi, en vue d’éviter les déperditions thermiques, traiter les points de rosée et se conformer aux critères du label passif, l’ancrage de la structure métallique des balcons sur mur béton s’est opéré par l’intermédiaire des rupteurs Schöck Isokorb® KST. Ces derniers ont été fixés par des sabots métalliques : une simplicité et une rapidité de mise en œuvre très appréciées sur les chantiers. Concluons en valorisant le fait que pour toutes ces réalisations passives, l’enveloppe du bâtiment se doit d’être homogène, continue et sans ponts thermiques (induisant une désolidarisation des parties saillantes des bâtiments telles les loggias, balcons et acrotères). Schöck allie performance de ses solutions et excellence de ses services. Il propose ainsi non seulement des rupteurs possédant l’agrément de l’Institut Passivhaus, mais accompagne également les projets de leur conception à leur livraison pour garantir en toute confiance leur certification passive.