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Résultats de recherche pour fontaine

(419 résultats)
Il y a 4 ans et 96 jours

Château médiéval disparu et jeu de paume à Villers-Cotterêts

Destiné à accueillir la future Cité internationale de la langue française, le château de Villers-Cotterêts fait l’objet depuis 2019 d’un chantier de restauration d’envergure. Au cours de l’été 2020, une première fouille menée par les archéologues de l’Inrap et du service archéologique de l’Aisne a porté sur les abords du logis royal et la cour du jeu de paume. Une deuxième fouille se déploie actuellement dans la Cour des Offices, sur une surface de 3700 m². Une des principales problématiques des archéologues concerne le château médiéval, arasé au début du XVIe siècle, dont ni le plan, ni l’évolution au cours du Moyen Âge ne sont documentés par des archives. Les fouilles archéologiques menées entre mai et août 2020 ont permis de reconstituer en grande partie son plan. Les archéologues ont ainsi montré que le logis Renaissance prenait appui à son arrière (nord) sur la semelle du château médiéval et qu’il a été construit avec les pierres retaillées de ce dernier. Ils ont également mis au jour les vestiges d’une tour carrée, un grand fossé défensif (large de 13-14 m et profond de 6,5 m) ainsi qu’un réseau de canalisations. Un autre grand fossé protégeait la basse-cour médiévale. Les archéologues y ont mis au jour de nombreuses fosses, un puisard et des latrines mais aussi, au centre, un grand bâtiment. De plan rectangulaire, long de 18 m et large de 5 m, il comprend au moins trois pièces. Il est daté de la fin du Moyen Âge mais sa fonction reste pour l’instant inconnue. À Villers-Cotterêts, François Ier érige une demeure royale au cœur du Valois et de la forêt giboyeuse de Retz, dans le cadre d’un vaste programme de construction de châteaux royaux. Afin d’ériger les deux grandes ailes des Offices, le fossé sud de la basse-cour est comblé et le grand bâtiment est arasé. La fouille a remis au jour les murets soutenant des galeries connues par des plans et gravures des XVIe et XVIIe siècles et situées le long des murs des Offices. Les archéologues ont également exhumé une canalisation en terre cuite glaçurée participant du système d’adduction d’eau et qui, venant de la forêt, alimentait le château, les fontaines et son fossé sec. La fontaine apparaît sur les plans anciens mais il n’en reste plus que le socle et la cuve centrale. La cour de l’ancien logis de François Ier accueillait un jeu de paume, connu grâce au plan réalisé par Jacques Androuet du Cerceau vers 1570. L’âge d’or de ce jeu de balle, très prisé par François Ier et par la Cour, s’étend de la fin du XVe au premier tiers du XVIIe siècle. Celui de Villers-Cotterêts est ceinturé par les façades de la cour centrale, bordées de galeries. Les rebonds spectaculaires des esteufs (balles) sur ces parois, exigeaient de la part des participants une grande dextérité qui « épate la galerie ». Les archéologues ont mis au jour le radier de pierre, initialement couvert par un dallage de terre cuite que l’on appelle le « carreau » (d’où l’expression « rester sur le carreau »). Au centre de la façade est, le mur présente un biseau, nommé tambour, qui permet de surprendre l’adversaire en produisant des rebonds aléatoires. Parmi les cinq jeux de paume ayant fait l’objet d’une fouille archéologique en France, celui de Villers-Cotterêts est le plus ancien. Il appartient à une époque où les règles et l’architecture du jeu commencent à se fixer. Les trois jeux de paume précédemment mis au jour par l’Inrap à Versailles (celui de Louis XIII), Marseille et Rennes datent du XVIIe et XVIIIe siècles. Aménagement : Centre des Monuments Nationaux Contrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (Drac Hauts-de-France) Recherche archéologique : Inrap/service archéologique de l’Aisne Responsables scientifiques : Bénédicte Guillot, Inrap ; Thierry Galmiche (département de l’Aisne) Responsable scientifique jeu de paume : Aurélie Raffin, Inrap Photo : Fosse latrine rectangulaire construite en pierres de taille. Le conduit d’alimentation est creusé dans le contrefort (front nord). M. Poux, Inrap  
Il y a 4 ans et 97 jours

L’Office Public d’Aménagement et de Construction de l’Oise rénove un immeuble à Sérifontaine

Un immeuble hébergeant quatre familles se refait une beauté dans la commune de Sérifontaine.
Il y a 4 ans et 103 jours

Catherine Chevillot succède à Marie-Christine Labourdette à la tête de la Cité de l’archi

Catherine Chevillot, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée Rodin depuis 2012, devient présidente de la Cité de l’architecture et du patrimoine à compter du 8 mars 2021. Elle succède à Marie-Christine Labourdette, nommée à la présidence du château de Fontainebleau. Catherine Chevillot est […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 103 jours

L'Ecole normale supérieure de Renzo Piano, l'oasis du plateau de Saclay

Catherine Chevillot, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée Rodin depuis 2012, devient présidente de la Cité de l’architecture et du patrimoine à compter du 8 mars 2021. Elle succède à Marie-Christine Labourdette, nommée à la présidence du château de Fontainebleau. Catherine Chevillot est […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 108 jours

Patrimoine et architecture : jeu de bonneteau au sein du ministère

Direction générale des Patrimoines et de l’Architecture, présidence de la cité de l’Architecture et du Patrimoine et présidence du château de Fontainebleau : les nominations viennent d’être rendues publiques par le ministère de la Culture. Jean-François Hébert est nommé directeur général des Patrimoines et de l’Architecture. Il remplace Philippe Barbat, en poste depuis 2018. Jean-François Hébert a présidé la Cité des sciences et de l’industrie de 2002 à 2007 avant...
Il y a 4 ans et 109 jours

Roselyne Bachelot nomme un nouveau patron pour diriger le patrimoine

Comme nouveau directeur général des Patrimoines et de l'Architecture, "il s'attachera à mettre en œuvre la nouvelle organisation de cette direction, à accompagner les acteurs publics et privés du secteur confrontés à la crise sanitaire et à donner sa pleine efficacité au plan de relance en faveur du patrimoine qui atteint le niveau historique de 614 millions d'euros", a précisé le communiqué de la rue de Valois.Avec l'incendie de Notre-Dame de Paris en avril 2019 et les pertes d'emploi générées dans les territoires par la crise du Covid, le sujet du patrimoine, plébiscité par une majorité de Français, est devenu plus qu'avant un enjeu économique, politique et social. Jean-François Hébert dirigeait depuis 2009 l'établissement public de Fontainebleau, dont l'histoire récente a été marquée par une forte hausse de la fréquentation, des travaux de restauration, l'ouverture du théâtre de Napoléon III et la création du festival de l'histoire de l'art.Il remplace Philippe Barbat, "aux fonctions duquel il a été mis fin, à sa demande", précise le communiqué. M. Barbat a eu à gérer les chantiers législatifs de la souscription nationale pour Notre-Dame de Paris et de la restitution de biens culturels au Bénin et au Sénégal.
Il y a 4 ans et 119 jours

Rénovation de deux bâtiments du campus universitaire de Fontainebleau

Deux bâtiments du campus universitaire de Fontainebleau feront peau neuve d’ici 2022.
Il y a 4 ans et 151 jours

Il y a 300 ans, un gigantesque incendie ravageait Rennes

En ce dimanche 22 décembre 1720, tout est calme à Rennes. La ville, l'une des plus importantes du royaume de France avec ses 40.000 habitants, grâce notamment à l'implantation du Parlement de Bretagne au XVIe, présente une architecture en pans de bois avec des ruelles denses et tortueuses.Rue Tristin, une artère en plein centre-ville désormais disparue, un feu part de l'atelier d'un menuisier. Rapidement, l'incendie devient incontrôlable. Mais pourquoi n'a-t-il pas été contenu comme cela a été le cas ailleurs ?"On a préparé la période hivernale: dans les maisons, il y a beaucoup de bois de chauffage mais aussi des denrées alimentaires hautement inflammables comme des matières grasses, du saindoux, du suif...", avance Gilles Brohan, animateur du patrimoine à l'office de tourisme de Rennes.La nuit est tombée et on est dimanche, un jour chômé où l'on a parfois l'habitude de boire plus que de raison... Aucune véritable aide n'est à attendre des secours, le corps des pompiers n'existant pas encore.Attisée par un fort vent, une "mer de feu", selon les témoignages, consume la cité. Au bout de quelques jours, l'intendant, ancêtre du préfet, ordonne même de... détruire des maisons pour créer des pare-feux.Fin décembre, la pluie, tant attendue, tombe enfin. Le feu est maîtrisé le 30. Si le bilan humain se limite à une dizaine de victimes - la plupart des habitants ayant eu le temps de s'échapper -, le centre n'est plus qu'un amas de ruines fumantes: un millier de maisons détruites, soit 40% de la ville, tandis qu'une trentaine de rues sont rayées de la carte."En Europe, à l'époque moderne, l'incendie de Rennes fut un événement exceptionnel. Si les incendies urbains étaient loin d'être rares, très peu amenèrent une destruction aussi importante", relève l'historien australien David Garrioch, cité dans "Rennes 1720. l'incendie" (PUR).1720, annus horribilisPlace désormais à la reconstruction de la ville. Après avoir dépêché pour s'y atteler un militaire en la personne d'Isaac Robelin, une nomination qui peut faire écho à celle du général Jean-Louis Georgelin pour la restauration de Notre-Dame de Paris, c'est finalement l'architecte du roi Jacques Gabriel qui est nommé, une décision qui flatte l'ego des notables bretons.La reconstruction, qui va durer jusqu'en 1760, s'appuie sur un plan orthogonal, "avec des îlots qui se coupent à angle droit", formant "une ville rationnelle qui tranche avec l'imbrication médiévale", souligne M. Brohan."Le tour de force de Gabriel est qu'il va densifier tout en aérant la ville, qui va gagner en salubrité, en lumière, en espaces publics, avec deux places royales, conçues dans l'esprit des Lumières du XVIIIe", ajoute-t-il.Pour ne pas revivre le traumatisme du feu, les Rennais, très pieux dans cette ville où couvents et congrégations sont en nombre, vont se protéger symboliquement: les niches à vierge, dont beaucoup sont encore visibles, se multiplient.Mais Rennes n'en a pas pour autant totalement fini avec les flammes. En 1994, à la suite d'une manifestation de marins-pêcheurs, le Parlement de Bretagne, monument le plus emblématique de la capitale bretonne, brûle... alors qu'il avait été presque miraculeusement épargné en 1720.Et là où à Londres, "The monument", une impressionnante colonne dorique, rappelle le terrible incendie de 1666, il a fallu attendre 1993 pour qu'un monument commémoratif soit inauguré à Rennes: la fontaine de l'artiste italien Claudio Parmiggiani, installée sur une place où le feu a été stoppé.Reste que cet incendie ponctue une "année 1720 absolument épouvantable", rappelle l'historien Georges Provost, avec en plus une crise financière majeure et la peste en Provence. Une "annus horribilis" 300 ans avant celle de 2020 marquée par une épidémie mondiale, une crise économique et des attentats islamistes.
Il y a 4 ans et 154 jours

Les 7 éléments clés de l’aménagement d’une place

Ce qui ressort le plus dans l’aménagement d’une place, c’est que sa conception n’est qu’une petite fraction de ce qui entre dans sa composition. Pour qu’elle soit un succès, une place doit tenir compte d’une foule de facteurs qui vont au-delà de ses dimensions physiques.   Une image et une identité Historiquement, les places se trouvaient au centre des villes, et elles ont traditionnellement contribué à façonner leur identité. Parfois, une fontaine était utilisée pour donner à la place une image forte : pensez à la majestueuse fontaine de Trevi à Rome ! L’image de nombreuses places était étroitement liée aux grands édifices civiques situés à proximité, tels que les cathédrales, les hôtels de ville ou les bibliothèques. Aujourd’hui, créer une place qui devient le lieu le plus significatif d’une ville – qui donne une identité à des communautés entières – est un énorme défi.   Un lieu attractif Toute grande place est entourée de « lieux de rencontre ». Il peut s’agir de cafés en plein air, de fontaines ou de sculptures. Ces attractions n’ont pas besoin d’être grandes pour faire de la place un succès. En fait, certaines des meilleures places civiques disposent de nombreuses petites attractions telles qu’un chariot de vendeurs ou une aire de jeux qui, une fois réunies, attirent les gens tout au long de la journée.   Des commodités Une place doit être dotée d’équipements qui la rendent confortable pour les gens. Un banc ou une poubelle qui sont placés au bon endroit peuvent faire une grande différence dans la façon dont les gens choisissent d’utiliser un lieu. L’éclairage peut renforcer l’identité d’une place tout en mettant en valeur des activités, des entrées ou des chemins spécifiques. L’art public peut être un excellent moyen d’attirer les enfants de tous âges. Qu’il soit temporaire ou permanent, un bon aménagement contribuera à établir un cadre convivial pour l’interaction sociale.   Une conception flexible L’utilisation d’une place change au cours de la journée, de la semaine et de l’année. Pour répondre à ces fluctuations naturelles, il faut faire preuve de souplesse. Au lieu d’une scène permanente, par exemple, une scène rétractable ou temporaire pourrait être utilisée. De même, il est important de disposer sur place d’un espace de rangement pour les chaises, tables, parasols et jeux mobiles afin de pouvoir les utiliser à tout moment lors des événements.   Une stratégie saisonnière Une place prospère ne peut pas s’épanouir avec une seule stratégie de conception ou de gestion. Les patinoires, les cafés en plein air, les marchés, les expositions d’horticulture, l’art et la sculpture permettent d’adapter l’utilisation de l’espace d’une saison à l’autre.   Les accès Pour réussir, une place doit être facile d’accès. Les meilleures places sont toujours facilement accessibles à pied : Les rues avoisinantes sont étroites, les passages pour piétons sont bien marqués, les feux sont réglés pour les piétons et non pour les véhicules, la circulation est lente et les arrêts de transport en commun sont situés à proximité. Une place entourée de voies de circulation rapide sera coupée des piétons et privée de son élément le plus essentiel : les gens. Par ailleurs, les accès doivent être en bon état. Vous devez d’abord vous assurer que votre pavage est de qualité. Les rues pavées donnant accès à votre place doivent également être entretenues et nettoyées régulièrement pour que la circulation des passants soit agréable.   Une bonne gestion Les meilleurs endroits sont ceux où les gens reviennent sans cesse. La seule façon d’y parvenir est de mettre en place un plan de gestion qui comprenne et favorise les moyens de maintenir la place sûre et animée. Par exemple, un bon gestionnaire prend en compte les utilisateurs existants et potentiels et adapte les événements aux deux types de personnes. Il se familiarise tellement avec les habitudes d’utilisation du parc que les poubelles sont vidées au bon moment et que les stands de rafraîchissement sont ouverts au moment où les gens en ont le plus besoin. Le bon gestionnaire crée un sentiment de confort et de sécurité sur la place en l’entretenant de manière à ce que les gens se sentent assurés que quelqu’un est aux commandes.
Il y a 4 ans et 157 jours

Fontainebleau : présentation du projet « quartier des Subsistances »

La friche militaire du quartier de Bréau à Fontainebleau se transformera en un lieu d’exception dénommé « quartier des Subsistances ».
Il y a 4 ans et 161 jours

Paris lance des initiatives contre le réchauffement climatique

"Nous sommes convaincus que c'est par l'action très concrète, à l'échelle locale qu'on fait bouger et qu'on trouve des solutions pour réduire l'élévation de la température", a plaidé vendredi la maire PS de Paris Anne Hidalgo, au cours d'un forum sur le climat à Paris.Il faut porter de "nouvelles propositions" pour "la préservation de notre planète" et répondre ainsi à "l'espoir de la jeunesse", a poursuivi l'édile en clôture du forum, convaincue que "c'est un nouvel élan qu'il faut donner à l'Accord de Paris".Ainsi, la Ville de Paris va lancer son GIEC, "une instance scientifique qui va regrouper experts en sciences sociales et chercheurs indépendants, de très haut niveau. Jean Jouzel [climatologue français et proche d'Anne Hidalgo] participera à sa création et à la définition de sa composition", a annoncé à l'AFP l'adjoint EELV chargé du Plan Climat, Dan Lert, évoquant un "GIEC Paris" inspiré, à l'échelle de la capitale, du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat mis en place à l'initiative de l'ONU.Cette instance, qui pourra être saisie "par les élus, les associations, les citoyens", "permettra d'éclairer les décisions de la Ville de Paris", a précisé M. Lert."Quels sont les quartiers de la capitale qui sont les plus impactés par le réchauffement climatique?", "quelles sont les rues à végétaliser en priorité?", "quels sont les quartiers où on doit accélérer la transition parce qu'il n'y a pas assez d'espaces verts, qu'il y a des noeuds routiers?", sont autant de questions auxquelles le GIEC devra répondre."A Paris, entre 2004 et 2018, nos émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 25%. Désormais, notre défi, c'est l'accélération des politiques de transition écologique. On doit réussir en dix ans ce qu'on a fait en quinze ans", rappelle Dan Lert.Autre nouveauté: sur le modèle de La Rochelle, Paris va créer son "opérateur de compensation carbone". Concrètement, "je suis Parisien et demain je dois prendre l'avion. Je pourrai grâce à cet opérateur de la Ville compenser les émissions causées par mon voyage en finançant des projets bas-carbone à Paris ou dans le bassin parisien", suggère un cadre de la mairie.Des volets aux fenêtresCes annonces surviennent à la veille du cinquième anniversaire de l'Accord de Paris, dans lequel les pays s'engageaient à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C, si possible 1,5°C.Or "la France a un retard net sur sa trajectoire: en 2019, la température moyenne du globe est déjà à +1°C et à Paris, elle est à +2,2 par rapport à 1880. Il faut accélérer!", insiste l'élu.Ainsi, l'Hôtel de Ville a décidé de mettre en place une nouvelle "stratégie d'adaptation" face aux événements climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, en assurant une "végétalisation" de la ville, "la réouverture d'un tronçon de la Bièvre (un ruisseau enterré il y a plus d'un siècle) au cours du mandat", en multipliant "les parcours ombragés" dans les rues, en mettant "en place une centaine de fontaines à boire dès l'an prochain" ou encore en proposant un plan pour poser des volets aux fenêtres des logements.En outre, "nous allons lancer un plan solaire avec installation de panneaux sur nos bâtiments publics (écoles, collèges, équipement sportifs et stades)", ajoute Dan Lert.Annoncée il y a plusieurs mois, l'Académie du climat (lieu de formation, de rencontres entre les associations, d'ateliers...) ouvrira ses portes "en septembre dans la mairie du IVe arrondissement et accueillera des jeunes de 9 à 25 ans", a indiqué l'adjoint à l'Education Patrick Bloche.
Il y a 4 ans et 167 jours

Fontainebleau : des logements sociaux réhabilités

La rénovation des logements sociaux de Fontainebleau avance malgré la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 175 jours

Cybel Extension recrute des pros du bâtiment

Cybel Extension, premier réseau national spécialiste de la conception et de la réalisation d’extensions de maisons individuelles et de garages clé en main recrute. Le réseau vient de mettre en place une plateforme entièrement dédiée au recrutement : recrutement.cybel-extension.com. La marque, créée en 2015 par deux professionnels du bâtiment et de la rénovation, se développe de façon raisonnée – 4 à 5 ouvertures par an – sur le territoire national, avec cohérence, et compte aujourd’hui 24 agences concessionnaires.   Un réseau à taille humaine pour créer son agence tout en étant accompagné Déjà 24 agences développent l’enseigne Cybel Extension un peu partout en France, et en 5 ans, de beaux projets se sont concrétisés. Didier Fontaine, président de Cybel Extension, revient sur l’origine de la création du réseau : « Tout est parti d’un constat, confirmé par une étude terrain de 18 mois : une offre diffuse, pas toujours claire, des acteurs non spécialisés … pour un marché porteur (un permis de construire sur deux concerne un agrandissement de maison) ». Cybel Extension s’adresse aux professionnels du bâtiment passionnés par leur métier, ayant une solide expérience de la conduite de travaux et la volonté d’entreprendre pour améliorer l’habitat individuel. Le réseau a pour objectif d’intégrer de nouveaux contractants généraux indépendants issus du secteur du bâtiment, qui ont envie de créer leur propre activité tout en bénéficiant de conseils et d’actions collectives. La tête de réseau met en place des actions de formation continue, un accompagnement sur-mesure et favorise l’échange par une disponibilité et une écoute permanentes. Ce qui s’avère nécessaire habituellement, le devient d’autant plus en période de crise. Bénéficier de l’apport collectif et du soutien d’une équipe professionnelle et innovante aide à la prise de décision et permet de se sentir moins seul en tant qu’entrepreneur. A propos du fonctionnement du réseau, Cécile Genest, directrice marketing et développement explique : « Plan de communication, outils marketing, stratégie de positionnement … nous travaillons en permanence avec des experts pour des objectifs de trafic clients, de performances et de notoriété. » « En fait, nous mutualisons nos forces et compétences pour favoriser la croissance de chaque agence et par conséquent du réseau. » poursuit Cécile Genest. L’équipe Cybel Extension intègre architecte, designer, techniciens dessinateurs, tous spécialistes de l’extension ; un service marketing, une centrale d’achats et un backoffice pour la gestion administrative. Severine Menet – concessionnairede l’agence Cybel Extension dans le Maine-et-Loire (49) «Cybel Extension est précurseur et innovant dans la conception et la réalisation d’extensions de maisons et de garages clé en main. C’est une marque devenue forte en 5 ans et qui se différencie sur le marché par son bureau d’études intégré, créatif, gage de professionnalisme. Le réseau, aux compétences et aux valeurs humaines reconnues, nous apporte un soutien en marketing, communication, nous permet d’accéder au statut de contractant général et favorise l’échange collaboratif ».   Le contexte actuel ne fait que renforcer l’envie et le besoin d’améliorer son habitat Après plusieurs semaines à vivre chez soi et « entre soi », les besoins d’agrandissement pour un bureau, un salon, une cuisine ou une suite parentale se sont révélés. Quand un couple, une famille, possède une maison et a pour projet d’habiter « plus grand » et si possible sans changer d’environnement ni d’infrastructures, l’option d’une extension de la maison se présente comme une solution à étudier de près. « Nous pensons très fortement que de plus en plus de Français sont adeptes du « bien vivre chez soi » et du « consommer local », ce qui favorise la sollicitation de professionnels de proximité pour améliorer son habitat » précise Cécile Genest. Les projets réalisés par les concessionnaires concernent l’ouverture et l’agrandissement d’une cuisine sur le jardin, la création d’une suite parentale, d’un bureau (le développement du télétravail augmente sensiblement ce type de demande), d’un espace de consultation pour les professionnels du médical ou du para-médical, d’une piscine couverte, d’un atelier de bricolage … et toute autre extension qui permet à la famille de grandir, de travailler chez soi, ou d’apporter un bien-être supplémentaire. Extension d’une maison à Vannes Cybel Extension en chiffres Création en 2015 1er réseau national expert en agrandissement de maisons et création de garages clé en main + 20% de croissance annuelle Une équipe support de 14 collaborateurs 24 agences 34 M€ de CA cumulé à 09-2020 + de 450 extensions réalisées
Il y a 4 ans et 186 jours

Des restaurations bâclées du patrimoine culturel en Turquie suscitent l'inquiétude

La Tour de Galata, un monument emblématique d'Istanbul construit au 14ème siècle, est le dernier édifice dont la rénovation a fait l'objet d'une telle controverse. La démolition de l'un de ses murs au marteau-piqueur en août a été interrompue de justesse après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo de cette scène qui a suscité l'indignation.Le ministre de la Culture, Nuri Ersoy, avait alors tenté d'éteindre la polémique en assurant que les travaux au marteau-piqueur avaient été menés sur des murs "ne faisant pas partie de la construction originale", tout en promettant des sanctions contre les responsables du chantier.Des mosaïques romaines endommagées par une restauration bâclée, du béton coulé au milieu d'un amphithéâtre antique, des citadelles historiques qui paraissent désormais flambant neuves: la liste des monuments mal rénovés s'est allongée ces dernières années.Pour Osman Köker, fondateur de la galerie Birzamanlar, un lieu d'exposition sur la diversité culturelle du pays, "une grossièreté" envers des édifices anciens, tendant à effacer les traces des minorités non-musulmanes, a toujours existé en Turquie.Profits avant toutPourtant, le tableau fut autrement plus reluisant au début des années 2000, à l'aube du pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre. "Dans le cadre des efforts pour l'adhésion à l'Union européenne, la restauration des monuments à haute valeur symbolique était alors privilégiée", explique M. Köker.Ainsi, en 2011, la restauration réussie de l'église arménienne d'Ahtamar, dans l'est de la Turquie, avait reçu de nombreux éloges.Mais l'éloignement d'Ankara de l'UE ces dernières années et le durcissement du pouvoir islamo-conservateur de M. Erdogan ont changé la donne, souligne Korhan Gumus, architecte spécialisé en protection du patrimoine."Les appels d'offres de rénovation ne sont désormais attribués par le gouvernement qu'à des groupes privilégiés. Ceux-ci ont instauré un monopole et voient les projets avant tout comme un moyen de générer des profits", déplore-t-il.Il impute ces dérives à "un système qui gère les rénovations uniquement par le biais des appels d'offres, sans réflexion préalable sur l'histoire ou l'environnement"."On se contente d'une restitution de l'original, ce qui donne des résultats caricaturaux. Or, les monuments comportent souvent des parties ajoutées au cours des siècles par différentes civilisations qu'il faudrait conserver", ajoute-il.Sollicité par l'AFP, le ministère de la Culture n'a pas réagi aux critiques.Décisions arbitrairesC'est Mahir Polat, directeur du Département de l'héritage culturel à la mairie d'Istanbul, qui a tiré la sonnette d'alarme sur la destruction au marteau-piqueur d'un mur de la Tour de Galata.La mairie, dirigée par une figure de l'opposition, a déposé une plainte, mais la demande de M. Polat d'inspecter le site a été rejetée par le ministère de la Culture, qui pilotait les travaux."Lorsque la restauration n'est perçue que comme une activité de chantier, on rate le but de conservation", estime M. Polat.Le tableau est aussi assombri selon lui par certaines "décisions arbitraires", qui court-circuitent les organismes en charge de la protection du patrimoine.Il dit ainsi avoir découvert en juillet qu'une fontaine historique à Uskudar, dans la partie asiatique d'Istanbul, avait disparu du jour au lendemain dans le cadre de l'élargissement d'une route.La municipalité du district, dirigée par le parti au pouvoir, avait décidé selon lui de "déplacer" la fontaine sans avoir obtenu les permis nécessaires."La valeur historique d'un monument n'a de sens que dans le lieu où il se trouve. Vous ne pouvez pas le transporter comme un objet quelconque". "On n'a d'ailleurs pas de nouvelles de cette fontaine depuis", ajoute-t-il.Pour Tugba Tanyeri Erdemir, chercheuse à l'Université de Pittsburgh, la Turquie privilégie "une mise sous domination du patrimoine culturel plutôt que sa conservation"."Nous l'avons vu avec les décisions de reconversion de la basilique de Sainte-Sophie et de l'église de la Chora", souligne-t-elle.La reconversion récente de ces édifices en mosquées avait suscité des inquiétudes sur le sort de leurs mosaïques byzantines."La mémoire d'une ville est intimement liée à son espace. Nous n'avons pas su vivre avec les édifices anciens dans le passé", déplore M. Polat. "J'espère que nous nous rendrons un jour compte que nous avons un trésor entre nos mains".
Il y a 4 ans et 199 jours

Paris veut se refaire une beauté

Après de nouvelles pistes cyclables et la rénovation de grandes places (de la Bastille, d'Italie, Nation,...), Anne Hidalgo, réélue en juin maire de la capitale, compte poursuivre son objectif de rénover en réduisant la place de la voiture et adapter la ville au changement climatique.Cette ambition doit bientôt s'appliquer aux petits objets de la rue: la mairie ouvre une consultation pour "rationaliser" et renouveler le mobilier urbain en lançant des concours de design, pour une restitution finale prévue en septembre 2021.La majorité socialiste veut ainsi s'attaquer à un grief régulier, celui d'une ville sale et mal entretenue. "Paris s'enlaidit d'année en année avec une constance effrayante", fustige l'opposante Nelly Garnier, élue LR au Conseil de Paris. "Les millions utilisés pour la rénovation des grandes places n'a servi qu'à en faire des lieux plus dysfonctionnels, et pas végétalisés", ajoute-t-elle, "c'est un échec absolu"."Paris est la plus belle ville du monde ? Les Parisiennes et les Parisiens ne semblent aujourd'hui plus tout à fait d'accords avec ce constat", reconnaît Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Maire de Paris chargé notamment de l'urbanisme et de l'architecture.Paris, presque vide de touristes étrangers depuis huit mois en raison de la pandémie du Covid-19, a vu son paysage chamboulé: des terrasses de cafés étendues à coup de palettes de bois bancales, et des pistes cyclables temporaires délimitées avec des plots et blocs de béton jaunes fluo, même sur la mythique avenue de l'Opéra, que certains estiment défigurée.Des aménagements faits "dans l'urgence au détriment de l'esthétique", convient Emmanuel Grégoire. Mais l'élu, qui a développé sa vision dans une note pour la fondation Jean Jaurès, y voit aussi une "accélération extrêmement forte" de la rénovation urbaine de la capitale.Si l'exécutif parisien souhaite "préserver et prolonger" l'esthétique qui fait la renommée de Paris, il dit aussi refuser "tout conservatisme qui nous mènerait à faire de Paris une ville-musée, plongée dans le formol".Forêt ou "cendrier" ?Il ne s'agit donc pas de supprimer les colonnes Morris, ces hauts piliers de réclame, ou les fontaines Wallace, icônes du Paris haussmannien de la Belle époque. "Cette esthétique incroyable fonctionne toujours", considère l'urbaniste Jean-Christophe Choblet, qui travaille pour la mairie de Paris. "Mais ça n'empêche pas des formes contemporaines", ajoute-t-il.Pour commencer, explique Emmanuel Grégoire, "il faut rationaliser, simplifier le mobilier urbain pour clairement supprimer ceux qui ne semblent pas indispensables aux usages de la ville," lance-t-il, mentionnant notamment les panneaux de circulation - "à l'heure de l'ultra développement du GPS, est-il utile d'avoir à Montparnasse un panneau qui vous indique comment aller à République en voiture?""Il faut repenser la place de la nature sur l'espace public", ajoute M. Grégoire qui évoque l'installation de "poubelles végétalisées", de "bancs anti-voitures" ou de "brumisateurs".L'urbaniste Morgane Delarc, qui a étudié de récents aménagements parisiens, souligne que le mobilier urbain permet d'obtenir une "continuité patrimoniale" d'un quartier à l'autre.Pour coordonner ce long chantier, qui doit passer par de nouvelles règles inclues dans la réforme du plan local d'urbanisme, la mairie souhaite nommer un architecte en chef, un designer en chef et un paysagiste en chef.Le rôle de ce dernier sera de travailler sur la "végétalisation de l'espace public", la mairie compte installer de petites forêts sur une poignée de grandes places parisiennes."Mme Hidalgo ment, ce n'est pas possible de planter des arbres" en plein Paris, récuse l'opposante Nelly Garnier. "On fait des dessins d'architectes, puis vous allez vous retrouver avec un pot en plastique qui va devenir moitié cendrier, moitié poubelle"."La véhémence a toujours été une caractéristique des débats sur l'esthétique parisienne", répond Emmanuel Grégoire, rappelant qu'au lancement des travaux en 1887 de nombreux artistes et intellectuels avaient dénoncé, "l'érection de l'inutile et monstrueuse Tour Eiffel" devenue depuis l'emblème mondialement connu de Paris.
Il y a 4 ans et 201 jours

Un campus international des arts dans l’ancienne grande Ecurie du Roi du château de Fontainebleau

Le groupement International Arts Campus dont le projet a été sélectionné pour mener à bien la requalification du quartier des Héronnières et de son proche environnement, à l’issue de l’appel à projet lancé fin 2018 par l’établissement public du château de Fontainebleau. Cet ensemble patrimonial de premier plan, construit sous le règne de Louis XV par l’architecte Gabriel pour accueillir la grande Ecurie du Roi, a été affecté au ministère de la Guerre à la fin du Second Empire et sensiblement modifié pour répondre aux nouveaux usages du lieu. Occupé par le ministère de la Défense jusqu’en 2001, il a été transféré au ministère de la Culture puis rattaché au domaine national de Fontainebleau en 2006. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 2008. Ce quartier est constitué de 11 bâtiments formant un quadrilatère entourant un bâtiment central d’une surface bâtie d’environ 12 000 m2. Il est situé sur la frange Sud-Est du domaine national, jouxte au sud-ouest la forêt domaniale et, à l’Est, les terrains militaires du clos des Ebats. Inoccupés parce que ne correspondant à aucun besoin, ni présent ni futur du château, soumis à des actes de vandalisme, les bâtiments se sont fortement dégradés, compromettant gravement leur sauvegarde. Dans l’attente de leur restauration, des mesures d’urgence pour les sécuriser et les mettre hors d’eau et hors d’air ont été prises entre 2014 et 2015. L’objectif poursuivi par l’établissement était de revitaliser ce quartier grâce à un projet porté par des investisseurs privés qui le sauveraient de la ruine en y installant des activités respectueuses de son cadre patrimonial et de la place qu’il occupe au sein du domaine. Novateur, respectueux du patrimoine et de son environnement, et économiquement viable, ce projet consiste à faire des Héronnières le cœur d’un campus international d’excellence dédié aux arts, au design et au management culturel. Interdisciplinaire et interculturel, il constituera un pôle d’enseignement et d’apprentissage, de co-création et d’innovation unique en son genre. A compter de 2025, si le calendrier des travaux le permet, il accueillera chaque année quelque 10 000 étudiants sur des cycles différenciés, dont 3 000 simultanément. Dotés d’un Master, ces étudiants proviendront d’universités étrangères installées sur tous les continents. Le campus proposera également des académies d’excellence et hébergera une résidence d’artistes et de startups culturelles. Le projet de campus international des Arts est porté par un groupement réunissant la SAS International Arts Campus, les architectes Francis Metzger (Agence MA2, Bruxelles) et Christian Marina (Agence MPA, Paris), l’entreprise spécialisée dans les monuments historiques Pradeau-Morin (groupe Eiffage), le constructeur-promoteur Pitch (groupe Altaréa Cogedim), des partenaires éducatifs, culturels et artistiques ainsi que des professionnels du secteur des industries culturelles et créatives.
Il y a 4 ans et 201 jours

Le street art fait sa révolution à Versailles, ville royale

"L'idée était d'embellir la ville par tous les moyens", argue l'instigateur de cette politique culturelle, François de Mazières, maire de Versailles depuis douze ans et passionné d'art. L'ancien président de la Cité de l'architecture et du patrimoine plaide pour l'art urbain, "le plus démocratique qui soit (...) qui se donne gratuitement à voir à tout le monde".L'élu espère notamment démontrer aux quelque 10 millions de visiteurs annuels du château de Versailles que la ville ne se résume pas à l'imposante bâtisse du XVIIe siècle.Ainsi, près de l'église où a été baptisé Louis XIV, des coulures noires esquissent des silhouettes sur les passages cloutés, clin d'oeil de l'artiste Emmanuel Braudeau à Jackson Pollock.Plus loin, des illustrations des Fables de la Fontaine égayent des armoires électriques, des trompe-l'oeil de magasins d'époque habillent les murs nus du centre-ville, une dizaine d'immenses fresques peintes par des artistes internationaux annoncent l'un des plus grands quartiers HLM de la ville, Bernard de Jussieu.Et au coin de certains immeubles ont fleuri d'ironiques châteaux, têtes couronnées voire... guillotinées, oeuvres à l'esthétique de jeu vidéo rétro du célèbre artiste Invader.D'abord "étonné" puis "réticent", François de Mazières salue finalement le travail facétieux du mosaïste, même s'il avertit: "La beauté de cette ville vient aussi du fait que depuis des siècles, il y a des règles qui s'appliquent"."Trop coloré"Une réglementation drastique dont le maire fait lui-même les frais et qui rend toute intervention sur cet "univers protégé (...) dérogatoire". "De temps en temps, les Architectes de France me disent non", s'amuse-t-il."Au départ, on m'a dit que mes oeuvres étaient un peu trop colorées pour la rue du Vieux Versailles", renchérit Cyklop, qui a peint 25 poteaux représentant des personnages historiques revisités en Lego, de Louise Michel à Madame de Maintenon en passant par Louis XV.Mais le maire ayant adhéré à leur esthétique pop, les potelets se sont taillé une place de choix dans la ville, à la grande joie des habitants, qui les trouvent "sympas", "rigolos" et "funs pour une ville ancienne comme Versailles"."A chaque fois qu'on fait quelque chose, on prend un risque", estime celui qui s'est déjà attiré les foudres de l'opposition, notamment en raison de la commande d'une oeuvre de 200.000 euros, un banc long de 90 mètres au sein du jardin des étangs Gobert.Mais d'un point de vue budgétaire, le maire se défend de toute démesure.Versailles est "une ville pauvre de gens riches", estime-t-il. Sur 2.600 hectares, 800 sont occupés par le château qui ne rapporte rien à la Ville, 450 par le ministère des Armées avec 2.500 logements de militaires et 350 à l'Office national des forêts.La surface dédiée aux activités économiques "est historiquement faible" dans la ville royale. C'est pourquoi les trompe-l'oeil sont réalisés par les étudiants des deux écoles d'art de Versailles, souvent dans le cadre de leur scolarité.De même, le coût des fresques du quartier HLM sont intégrés au budget de rénovation thermique des immeubles. "L'idée est que le fait d'investir artistiquement n'ait pas davantage d'impact économique", explique Mimouna Khaldi de Quai 36, qui représente les artistes muralistes étant intervenus dans le quartier Bernard de Jussieu.De la cité HLM au centre-ville historique, François de Mazières vante la diversité de quartiers de Versailles qui demeure "une ville incubatrice de la création artistique, y compris au XXIe siècle".
Il y a 4 ans et 215 jours

Vinci Construction France à l’honneur du Geste d’Or 2020

Chaque année, le concours du Geste d’Or récompense les chantiers dits “exemplaires” du patrimoine d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le 29 octobre dernier, la 10e édition s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, à Paris. Le Geste d’Or distingue les réalisations remarquables sur plusieurs critères. Notamment, le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Comme en 2019, Vinci Construction France a fait sensation et s’est démarqué en recevant 8 distinctions. Retour sur le palmarès du leader français du BTP. Trois Gestes d’Or  Le groupe spécialisé dans le bâtiment en France se positionne sur tous les fronts. Il réalise, rénove, restructure et réhabilite. Ainsi, il a décroché 3 Gestes d’Or à travers ses filiales Bateg, Dumez Ile-de-France et GTM Bâtiment. Réalisation de La Tour Saint-Gobain. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] • Le Geste d’Or “Architecture, innovation et matière” a été attribué à l’opération de la tour Saint-Gobain (Paris La Défense), réalisée par Bateg. Cette tour s’élève à 165 m, sur 44 niveaux et comptabilise quelque 49 000 m2 de surface. Elle  abrite le siège du groupe Saint-Gobain. Les planchers ont été réalisés avec un béton précontraint par post-tension. Les verticaux ont été conçus un à un, de manière traditionnelle avec des banches. Par ailleurs, « l’architecture se distingue par son prisme sommital en porte-à-faux. Avec sa composition en trois parties : un pied, un corps, une tête, qui transforme la tour en personnage ». Une belle métaphore qui définit bien cet immeuble de grande hauteur (IGH) à la particularité toute “cristalline“. En effet, le socle et la tête de la tour « se parent d’un système de verre agrafé, qui a pour effet d’augmenter la luminosité́ et d’intensifier l’impression de légèreté́ ». • La restructuration du 7 rue de Madrid, à Paris, a reçu le Geste d’Or “Architecture, urbanisme et société”. Les travaux de ce bâtiment historique du XIXe siècle ont été menés par Dumez Ile-de-France. Restructuration du 7 rue de Madrid, Paris VIIIe. [©Guillaume Maucuit Lecomte] Pour les équipes, « l’enjeu principal était de valoriser ce bâtiment patrimonial édifié́ en 1876. Tout en y associant des touches de modernité́. A travers une architecture soucieuse de protéger l’existant ». Une verrière a donc été installée, ainsi que des espaces végétalisés. Ceci, dans le but d’apporter plus de lumière et de confort à l’édifice. En plus, un nouveau bâtiment de 4 étages a été construit. Et ce, tout en bois. De quoi favoriser la biodiversité. • Enfin, le dernier Geste d’Or attribué à Vinci Construction France est celui de la “Surélévation, étanchéité, chantiers” pour la réhabilitation de la résidence Beauregard, à Poissy (78). Sa filiale GTM Bâtiment a porté ce projet en deux temps. Tout d’abord, les équipes ont réhabilité 180 logements sociaux. Puis, l’entreprise s’est penchée sur la réalisation de 33 logements en surélévation. Ces maisons ont été construites grâce à des modèles 3D préfabriqués en structure bois. Réhabilitation de la Résidence Beauregard, Poissy (78). [©L’image contemporaine] Deux Care d’Or Vinci Construction France a aussi remporté 2 Care d’Or, nouveaux prix de l’édition 2020. La distinction salue « les projets offrant des nouveaux lieux de vie et ayant été pensés pour répondre au mieux aux besoins des futurs occupants ». • Le chantier de la Maison des avocats a reçu le Care d’Or “Architecture, travaux publics et grands travaux”. Cette réalisation est signée Petit, autre filiale du groupe de BTP. Construite sur le parvis du nouveau Palais de Justice dans le quartier des Batignolles, à Paris, la Maison des avocats dispose d’une surface de 7 000 m2 et compte 8 étages avec sous-sol. Les planchers sont en porte-à-faux sur plus de 25 m. Une façade en verre double peau sculpte l’ensemble. • Le second Care d’Or “Réhabilitation et restructuration” a été remis à la caserne des Minimes. Maison des Avocats, Paris XVIIe. [©Sergio Grazia pour Renzo Piano Building Workshop]Réhabilitation de la Caserne des Minimes, Paris, 3e. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] En dehors de ces cinq projets primés, Vinci Construction France a aussi été distinguées au concours du Geste d’Or 2020 pour : – La rénovation de la Maison Albar Hôtels Le Vendôme, Paris IXe arrondissement  (Geste d’Argent) ; – La restauration de l’église Notre-Dame-de-Lorette, Paris IXe arrondissement (Geste d’Argent) ; – La restauration de la fontaine Médicis et de ses bassins, Paris VIe arrondissement (Geste d’Argent). Rénovation de Maison Albar Hotels Le Vendome, Paris, IXe. [©L’image contemporaine]Restauration de l’église Notre-Dame de Lorette, Paris, IXe. [©Shoootin]Restauration de la Fontaine Médicis et de ses bassins, Paris, VIe. [©GovinSorel]
Il y a 4 ans et 226 jours

Inventer l’espace de travail de demain

L’école La Fontaine lance son concours national de design 2020 sur le thème : « Inventer l’espace de travail de demain ». Pour les étudiants. Jusqu’au 31 janvier 2021. Avec la crise sanitaire, nos méthodes de travail ont changé subitement, et nous avons dû nous adapter à un nouveau mode de vie. Les designers jouent […] L’article Inventer l’espace de travail de demain est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 229 jours

Le notariat élit David Ambrosiano à sa présidence, les débats relancés sur l'ouverture de la profession

"David Ambrosiano, 50 ans, notaire à Fontaine - Isère -, a été élu président du Conseil supérieur du notariat", a annoncé dans un communiqué cette institution, qui chapeaute l'ensemble de la profession en France.M. Ambrosiano, qui succède au notaire parisien Jean-François Humbert, a immédiatement demandé à suspendre l'ouverture en cours de la profession, dans la lignée des précédentes prises de position du Conseil.Cette libéralisation, très relative, a eu lieu dans le cadre de la "loi Macron", adoptée en 2015 quand l'actuel président de la République était ministre de l'Economie.Elle a, concrètement, débouché sur la création de plusieurs centaines de nouveaux offices de notaires, alors que les nouveaux arrivants devaient jusqu'alors hériter d'une étude déjà existante, à de très rares exceptions près.Cette ouverture suscite l'opposition, vive au début puis plus contenue par la suite, des instances de la profession qui craignent les conséquences économiques d'une ouverture à la concurrence jugée trop brusque."Une pause dans les créations est nécessaire pour permettre le développement des offices créés récemment, et ne pas casser notre maillage territorial unique", a demandé mardi M. Ambrosiano.Peu avant l'été, l'Autorité de la concurrence, qui fournit régulièrement au gouvernement une feuille de route pour mener cette ouverture, a déjà promis de tenir compte des effets de la crise sanitaire et économique du coronavirus sur la profession.Le notariat a, néanmoins, récemment subi une défaite juridique devant le Conseil d'Etat à ce sujet. L'institution a refusé ce mois-ci d'annuler les dernières créations d'offices, décidées fin 2018 par le gouvernement en suivant l'avis de l'Autorité de la Concurrence.
Il y a 4 ans et 252 jours

Une écocrèche dans le Nord, par l'architecte Amélie Fontaine

De tous les programmes, la maison demeure le plus essentiel et le plus personnel. En présentant un kaléidoscope de 400 réalisations d’exception de l’ère moderne, du début du XXe siècle à nos jours, cet ouvrage révèle la diversité et la richesse de la création architecturale en matière d’habitat. P […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 258 jours

Le réseau Tryba poursuit sa croissance

D'ores et déjà, Tryba a en cours : 14 ouvertures et 7 reprises de fonds de commerce, pour le deuxième semestre 2020. 36 secteurs géographiques sont encore disponibles sur toute la France, en concessions classiques ou en “Carré”.Tryba, marque nationale, stable et pérenne, affiche une dynamique d'expansion forte, depuis sa création, il y a 40 ans. Le réseau, forgé sur les 4 valeurs fondamentales de la marque (l'excellence, la performance, le respect mutuel et l'engagement), compte plus de 300 Espaces-conseil, répartis sur toute la France. S'appuyant sur la puissance industrielle du Groupe Atrya, groupe familial alsacien, qui figure parmi les leaders européens dans le domaine de la fabrication et de la distribution de menuiseries PVC, bois et aluminium, Tryba est la fois concepteur, fabricant, et installateur. Au final, ces 3 métiers constituent bien 3 expertises au service des clients de la marque.Pour répondre davantage encore aux attentes des consommateurs en quête de fabrication française, de durabilité et d'éco-performance, Tryba a continué d'étoffer son maillage territorial en ouvrant 12 Espaces-conseil en France au premier semestre 2020.Très bon démarrage en 2020 : 12 ouvertures au 1er semestre 2020Tryba souhaite être au plus près des consommateurs et rendre ses magasins accessibles à tous. Les 12 ouvertures du premier semestre 2020 viennent donc renforcer la proximité locale de la marque sur des secteurs jusque-là disponibles et trop éloignés des autres magasins du réseau.Répartis sur toute la France, au travers de 10 régions et 12 départements, les 12 ouvertures de ce début d'année, malgré un contexte imprévu dû au confinement de début 2020, sont en parfaite corrélation avec les ambitions de croissance de la marque, et vont permettre de dépasser les objectifs de développement fixés pour l'année 2020. Preuve que l'enseigne Tryba attire toujours et encore de nouveaux chefs d'entreprise !Dorénavant, les clients pourront aller à la rencontre de Tryba dans les villes suivantes : En magasin principal :Vernon (27),Pontivy (56),Saint-Nazaire (44),Vierzon (18),Cannes (06)En magasin secondaire :Dol-de-Bretagne (35),Riom (63),Marignane (13),Fargues-Saint Hilaire (33),Lannemezan (65),Champagne-au-Mont-d'Or (69),Boulogne-sur-Mer (59)En conclusion, pour ce premier semestre 2020, malgré le contexte particulier du début de l'année, Tryba a créé 5 Espaces-conseil à titre de magasin principal, et 7 magasins secondaires. La fin d'année devrait être toute aussi dynamique, puisqu'au total ce seront 25 nouveaux Espaces-conseil qui devraient ouvrir sur la totalité de l'année 2020.36 villes encore disponibles sur toute la France :Cependant, Tryba, en tant que réseau mature comptant le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France, ne souhaite pas s'arrêter là ! Avec 36 secteurs géographiques encore disponibles sur 9 régions, la marque au célèbre Sumo ambitionne de s'implanter, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne.Elle souhaite installer un Espace-conseil dans les zones de chalandise de 150000 à 200000 habitants, comme à Laval ou Nevers, ou un « Carré Tryba », dans des zones de chalandises de 70000 habitants, comme à Aurillac ou Châtellerault.En effet, le modèle de franchise participative, instauré en 2013, dénommé « Carré Tryba », continue de se développer. On en compte aujourd'hui 18, dont 10 sont devenus concessionnaires, en 3 ans maximum.Véritables opportunités, ces secteurs géographiques exclusifs ont pour but de permettre à des entrepreneurs motivés de devenir leur propre patron tout en étant formés et accompagnés par un réseau solide, qui a prouvé sa pérennité, sa rentabilité et sa notoriété.Secteurs exclusifs disponibles pour l'implantation d'espaces-conseil en 2020 – 2021:Hauts-de-France : Lille (59) et Abbeville (80)Normandie : Cherbourg (50), Saint Lô (50), Dieppe (76) et Rouen Sud (76)Bretagne : Rennes (35)Pays de la Loire : Laval (53) et Les Herbiers (85)Nouvelle-Aquitaine : Bressuire (79), Niort (79), Agen (47), Villeneuve sur Lot (47), Mont-de-Marsan (40) et Angoulême (16)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Epinal (88), Chaumont (52) et Bar-le-Duc (55)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03) et Roanne (42)Bourgogne - Franche-Comté : Nevers (58) et Beaune (21)Secteurs disponibles pour l'implantation de "Carré" Tryba :Normandie : Coutances (50)Bretagne : Redon (35)Pays de la Loire : Mayenne (53) et Pornic (44)Centre : Loches (37), Chinon (37) et Châtellerault (86)Nouvelle-Aquitaine : Cognacq (16)Grand Est : Boulay-Moselle (57)Auvergne - Rhône-Alpes : Moulins (03) et Aurillac (15)Bourgogne - Franche-Comté : Fontaine-les-Dijon (21) et Avallon (89)La marque offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l'hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante. En effet, les reprises de fonds de commerce ont le vent en poupe dans le réseau Tryba, avec 11 rachats de concessions ayant eu lieu en 2019, et autant prévues en 2020. Avec 40 ans d'existence pour la marque, certains concessionnaires ont rejoint le réseau il y a longtemps, et la marque trouve alors un repreneur à celui qui quitte le réseau, notamment pour cause de départ à la retraite, après une belle carrière aux côtés de l'enseigne.Des concessions avec une rentabilité de 8 à 10% Un espace-conseil Tryba réalise, au bout de 3 ans, un chiffre d'affaires de 1350000 euros, pour un revenu net à disposition du concessionnaire à hauteur de 8 à 10% du chiffre d'affaires. Les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif et étendu. Chaque nouvelle concession ouvre un magasin ayant pignon sur rue, avec un showroom permettant de mettre en valeur les produits Tryba et de faire la différence sur la qualité de produits proposés et fabriqués sur mesure en France par les usines Tryba.Un accompagnement fort pour se lancer dans une aventure maitriséeGrâce à un accompagnement important et constant, l'un des points forts de Tryba, la marque intègre aujourd'hui 80% d'entrepreneurs qui ne sont pas issu du secteur de la menuiserie. La formation poussée, voulue et dispensée par le franchiseur, est donc essentielle pour que le partenariat soit gagnant-gagnant pour les deux parties.La marque accompagne donc les entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d'une concession, au travers de toutes les étapes du projet, que ce soit :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter,Des informations transparentes sur l'enseigne de franchise Tryba, ses méthodes et son expérienceLa découverte du métier avec un stage de découverte « vismavie » en concession pilote,La recherche et la négociation de locaux adaptés,La recherche de financement,La création de la société,La formation du concessionnaire à son nouveau métier.A chaque nouvel arrivant, Tryba dispense dès son arrivée dans le réseau, une formation initiale gratuite de trois semaines sur tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatiques… Il bénéficie également de l'accompagnement soutenu et gratuit sur le terrain de la cellule ouverture, composée de 4 formateurs. Ceux-ci se déplacent sans frais chez le nouvel entrepreneur, pendant 6 mois, avec l'organisation de rendez-vous bi-mensuels en agence, pour lui transmettre dans la durée, tout le savoir-faire de Tryba, et lui permettre de se perfectionner à son rythme. Par la suite, un animateur technico-commercial prend le relais et rend visite toutes les 3 semaines au concessionnaire.L'équipe d'animateurs réseau a été renforcée et en compte désormais 9, répartis par grandes régions. Véritable lien entre Tryba et le terrain, il s'occupe en moyenne de 20 concessionnaires.En parallèle, de nombreux outils permettent également de se former en continu : formations produits et pose chaque année, programmes e-learning …Un réseau qui se digitalise en 20202020 c'est l'année d'une grande dynamique digitale dans le réseau Tryba. Alors que le déploiement de la nouvelle solution intégrée CRM Métier démarre en Septembre, c'est aussi l'occasion pour les équipes de ventes de se digitaliser : Nouveau PC-tablette vendeur intégrant la signature électronique et réunissant tous les outils digitaux en un seul ; nouvelle application mobile pour prendre en photos ses réalisations et les publier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Avec le Pack Digital lancé en début d'année, tout est également fait par Tryba pour booster la visibilité web locale des concessions : gestion du référencement web de la concession, campagnes e-marketing, accompagnement réseaux sociaux. Et les résultats sont au rendez-vous : +30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.
Il y a 4 ans et 283 jours

Fast Formation Beissier : l'apprentissage des enduits en 1/2 journée

Parce qu'il est parfois difficile de mobiliser ses forces vives sur une journée face à un calendrier de chantiers chargé ou pour répondre au développement de nouvelles activités, Beissier initie, depuis février 2020, un nouveau concept de formations d'1/2 journée.Cette phase de découverte des enduits assure aux stagiaires d'aborder bien entendu une partie théorique ainsi qu'une connaissance des produits phares des gammes BAGAR ou PRESTONETT, mais leur apporte aussi toutes les clés de la réussite en pratique puisqu'elle fait également la part belle aux types d'applications (mécanique ou manuelle) de chaque gamme.Débutant à 8 h 30 pour se finir à 12 h 30, ces Fast Formations Beissier sont dispensées sur le site de La Chapelle la Reine (77) au sein de l'Académie Beissier, pourvu notamment de 5 cabines d'application spécialement réalisées avec différents matériaux y reproduisant toutes les configurations chantier possibles.Précisons enfin que, plus flexible, le calendrier de ces Fast Formations (coût de 150 euros HT pris en compte par le 1 % formation) permet à Beissier de s'adapter parfaitement aux contraintes de planning d'intervention sur chantier des professionnels.L'entreprise Reux basée à Fontainebleau (77) qui a suivi, avec 5 de ses peintres, une Fast Formation Beissier le 26 février dernier, confirme tout son intérêt et sa satisfaction. Contenus, qualité de la formation, de l'écoute comme des moyens matériels, ces 5 collaborateurs se sont unanimement félicités des précieux apports de cette demi-journée.Un autre témoignage d'une formation suivie le 10 juin confirme également tout l'intérêt de ces nouveaux modules : "Sur une demi journée, j'ai pu profiter d'un apprentissage m'assurant une maîtrise de l'application des enduits airless. Cela m'a permis de réaliser parfaitement et rapidement mon premier chantier en maison individuelle !"Inscription sur : https://www.beissier.fr/demande-dinformations/
Il y a 4 ans et 301 jours

Vinci remporte un contrat de 726 millions d'euros pour rénover un tunnel à Montréal

Le groupement d'entreprises baptisé "Renouveau La Fontaine" est constitué à 50% des filiales de Vinci Eurovia et Dodin Campenon Bernard et à 50% de la société Pomerleau, a précisé le géant du BTP dans un communiqué.L'objectif des travaux, qui vont se dérouler de début 2021 à juillet 2025, est de rénover le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine et ses voies d'accès. "Inauguré en 1967, le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine est le plus long tunnel immergé du Canada, traversant le fleuve Saint-Laurent sur une longueur de 1,5 km", explique le communiqué. "C'est un axe de transport névralgique de l'agglomération montréalaise reliant la partie est de l'île de Montréal à la ville de Longueuil, avec un trafic de 120.000 véhicules par jour", souligne-t-il."La rénovation vise à améliorer la sécurité du tunnel, tout en décongestionnant la circulation actuelle et en favorisant le covoiturage et les transports en commun", détaille Vinci.Les entreprises de BTP vont notamment moderniser l'ensemble des infrastructures ainsi que les équipements électriques et électromécaniques du tunnel. Elles vont aussi "déployer de nouvelles technologies pour augmenter la sécurité des opérateurs et des usagers (équipements de sécurité incendie et ventilation de désenfumage)", peut-on lire dans le document.Concernant les voies d'accès, le groupement va entre autres élargir l'autoroute A20 pour ajouter une nouvelle voie de bus et de covoiturage.
Il y a 4 ans et 313 jours

L'ampleur du trou d'air de l'économie française au printemps sera dévoilée vendredi

Dans sa dernière prévision à la mi-juin, l'Institut national des statistiques évaluait le plongeon à 17% par rapport au trimestre précédent, tandis que la Banque de France l'a estimé début juillet à 14% sur la même période et que le consensus des analystes de l'agence Factset est de 15,3%.La raison principale de cet effondrement: six semaines de confinement en avril et mai, après deux en mars qui avaient déjà fait chuter le PIB de 5,3% au premier trimestre.Aujourd'hui encore, "c'est dur de jauger quelle sera exactement la perte d'activité parce qu'on est dans un climat très instable", explique Arno Fontaine, économiste France chez Natixis, qui prévoit un plongeon compris entre 15% et 16%.Quoi qu'il en soit, le chiffre de l'Insee restera dans ses annales comme un record absolu depuis que l'Institut a commencé à compiler cet indicateur de référence en 1949.Les deux plus fortes baisses trimestrielles du PIB avaient jusque-là été enregistrées au premier trimestre 2020 et au deuxième trimestre 1968, affecté à l'époque par la grève générale en mai, mais qui avait été suivi par un rebond de +8% à l'été.La remontée devrait cette fois être d'autant plus vigoureuse que la dégringolade fut abyssale: l'Insee prévoit +19% pour le troisième trimestre, Natixis +16% et la Banque de France +14%.Plusieurs indicateurs publiés la semaine dernière confortent l'idée d'une reprise dynamique.L'activité du secteur privé s'est ainsi nettement redressée en juillet, en particulier dans les services, selon un indicateur provisoire publié par le cabinet Markit.D'après le cabinet de conseil BCG, la France connaîtrait même la "reprise la plus forte d'Europe".Côté emplois, "le plus dur est devant nous"L'Insee a aussi fait état d'un regain de confiance en juillet des chefs d'entreprise, qui jugent bonnes les perspectives d'activité dans la plupart des secteurs."En mai et juin, c'est la consommation qui a fait rebondir l'activité, l'investissement pas du tout", relève de son côté Philippe Waechter, directeur de la recherche chez Ostrum Asset Management."Il y a une composante qui rebondit fortement, c'est la consommation des ménages", relève aussi M. Fontaine.Et pourtant, le moral de ces mêmes ménages, qui avait commencé à se redresser en juin suite au déconfinement, a de nouveau fléchi en juillet, a rapporté mercredi l'Insee.Et si la consommation a dans l'ensemble bien repris, le début des soldes a été "peu dynamique", a relevé la fédération Procos du commerce spécialisé.En conséquence, la part des Français qui estime qu'il est opportun d'épargner augmente pour le troisième mois consécutif, d'après l'Insee, et alors que la mobilisation des 100 milliards d'euros d'épargne supplémentaires prévus cette année jouera un rôle décisif dans la reprise.Côté entreprises, "il y a plus de difficultés bien sûr pour l'investissement", car "elles ont acquis énormément de dette pendant la période de confinement", note M. Fontaine."Les entreprises ont des niveaux d'activité qui sont très faibles et l'incertitude étant très forte, elles n'ont aucune envie d'investir", constate aussi M. Waechter."C'est ça l'élément-clé des prochains mois, et associé à cela, leur comportement sur l'emploi", souligne cet économiste."Je continue à estimer que le plus dur est devant nous" en matière d'emplois et de faillites, a déclaré pour sa part mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.Aussi le gouvernement se refuse-t-il pour l'instant à revoir sa prévision de recul du PIB pour l'année 2020, qu'il chiffre à 11%, alors que l'Insee ne s'attend qu'à 9%.La situation sur le front de l'emploi s'annonce notamment compliquée avec l'arrivée de 700.000 jeunes sur le marché du travail à la rentrée et un risque de multiplications de faillites et de plans sociaux avec l'arrêt d'un certain de dispositifs d'aides, dont le chômage partiel pour la plupart des secteurs.
Il y a 4 ans et 314 jours

Chronologie et ambitions du projet de rénovation de la gare du Nord à Paris

2017-2020 : Les dates-clé du projetLe projet autorisé le 6 juillet 2020 a été déclaré d'intérêt général au terme d'un processus démocratique et en respectant toutes les obligations légales qui s'imposaient :Février 2017 : loi sur le Grand Paris. La loi autorise expressément SNCF Gares & Connexions à procéder à la rénovation de la Gare du Nord en faisant appel à un investisseur privé. Il est spécifié qu'il n'y aura pas de mobilisation d'argent public et que cet investisseur privé supportera seul le financement et les risques de l'opération qui mobilise des investissements à hauteur de 600 millions d'euros.Mai 2017 - Février 2019 : Lancement et déroulement d'un appel d'offres public européen. Au terme de cette procédure concurrentielle, qui est aujourd'hui définitive car elle n'a pas été contestée, SNCF Gares & Connexions a désigné Ceetrus comme co-investisseur pour créer la SA Gare du Nord 2024.Juin - Juillet 2017 : Déroulement de la première concertation publique, prévue par les dispositions applicables au projet.9 Juillet 2018 : Présentation à la presse du projet par SNCF, Ceetrus et la Ville de Paris.24 Octobre 2018 - 26 février 2019 : Ouverture de la procédure de droit d'initiative permettant de demander l'organisation d'une concertation préalable au titre du code de l'environnement par la commission nationale du débat publique.Mars - Avril 2019 : Seconde concertation publique organisée volontairement par la SA Gare du Nord 2024.Octobre 2019 : Avis favorable de la Commission Nationale d'Aménagement Commercial.Novembre 2019 à Janvier 2020 : Déroulement de l'enquête publique, au terme de laquelle la Commission d'enquête publique a rendu un avis favorable au projet le 25 février 2020.6 Juillet 2020 : Délivrance du permis de construire par le Préfet de la Région d'Ile-de-France Le dossier de permis de construire a donc reçu l'avis favorable de la commission d'enquête publique et des services instructeurs, des architectes des bâtiments de France, des responsables des monuments historiques mais aussi de la Préfecture de police de Paris.Une méthode concertée avec les parties prenantes dont la ville de ParisDès le lancement du projet en mai 2017, un comité de coordination partenarial a été mis en place, réunissant l'Etat, la Ville de Paris, la Mairie du 10ème arrondissement, Ile de France Mobilités et la RATP. Il a donc permis d'associer étroitement l'ensemble des acteurs à chacune des étapes du projet.La Ville de Paris, à l'instar des participants au comité partenarial a été consultée dans la définition du programme. Pendant la phase d'analyse des projets, plus de 200 réunions ont été organisées avec l'ensemble des services de la Ville. Elles ont abouti à plusieurs accords structurants.Un Projet Urbain Partenarial conclu le 9 mai 2019 entre la Ville de Paris et la SA Gare du Nord 2024 porte sur l'amélioration des espaces publics dans le quartier de la Gare du Nord et l'amélioration de la desserte de la gare. La SA Gare du Nord 2024 s'est engagée à financer à hauteur de 6.509.375 euros TTC (soit 75 % du coût total estimé des travaux, soit 8,7 millions d'euros) les équipements publics autour de la gare du Nord.Un protocole signé en juillet 2019 entre la Ville de Paris, la SA Gare du NORD 2024 et SNCF Gares & Connexions acte des accords stratégiques sur la solidarité, l'intermodalité (notamment la création de 2.000 places de stationnement pour vélos en plus du nombre équivalent de places créées directement par la Ville de Paris), la qualité de la programmation commerciale et culturelle, les dimensions du bâtiment ou encore sur les apports et innovations écologiques de la future Gare du Nord.La SA Gare du NORD 2024 a également pris l'engagement de mettre en place des modalités de concertation avec la mairie de Paris et la mairie du 10ème arrondissement et d'information transparente et régulière des riverains sur les avancées du projet. Dans une lettre transmise à SNCF Gares & Connexions le 7 mai 2020, la Ville de Paris a formulé le souhait de travailler autour des 5 chantiers suivants : « un calendrier phasé selon les priorités et contractualisé entre les parties prenantes » ;« l'abandon de la séparation des flux d'entrée et de sortie » ; « la dé-densification du projet » ; « une plus grande ouverture sur le quartier » ; « l'amélioration de l'intermodalité ».De nombreuses réunions organisées en mai et juin 2020 regroupant les services de la Ville de Paris, Ceetrus et SNCF Gares & Connexions ont débouché sur des propositions d'évolution saluées par l'ensemble des parties prenantes du projet lors d'une réunion tenue sous l'égide du Préfet de la Région d'Ile-de-France le 23 juin 2020 en présence des représentants de la Ville de Paris, de la mairie du 10ème arrondissement, de Ceetrus, de la SA Gare du Nord 2024 et de SNCF Gares & Connexions. La Ville de Paris n'a toutefois pas signé le protocole qui actait l'accord des parties.SNCF Gares & Connexions et la SA Gare du Nord 2024 souhaitent poursuivre le dialogue avec la Ville de Paris pour aboutir à un nouvel accord acceptable par toutes les parties.A l'issue de ce processus, le Préfet de la Région d'Ile-de-France, fort de la parfaite régularité du dossier et de son instruction, a délivré le permis de construire le 6 juillet 2020.Les points forts du projet de rénovationD'après les enquêtes clients menées par SNCF Gares & Connexions, les voyageurs comme les riverains font face à de sérieuses difficultés aussi bien à l'intérieur (inconfort de l'attente, manque de lisibilité des espaces) qu'à l'extérieur de la gare (insécurité, malpropreté, multiplication des trafics illicites).Le projet a pour objectif de placer la gare du Nord au niveau des autres grandes gares européennes, tant en termes d'équipements, d'accessibilité, d'intermodalité que de capacité. Et, ce avec une perspective d'une entrée en service pour les Jeux Olympiques de 2024.La modernisation de l'infrastructure ferroviaire : La Gare du Nord est une infrastructure vitale pour Paris, l'Île-de-France, les Hauts de France et le Nord de l'Europe. Rénovée en 2001 pour accueillir 500 000 visiteurs, elle se trouve être largement saturée aujourd'hui avec plus de 700 000 personnes la fréquentant chaque jour. Les estimations montrent que la fréquentation de la gare du Nord devrait progresser pour atteindre près de 900 000 personnes par jour en 2030 (en raison de l'augmentation annuelle de fréquentation des RER B et D, des reports attendus suite au prolongement du RER E vers l'Ouest, ainsi que de l'augmentation continue des déplacements par TGV, Eurostar et Thalys). Le projet va améliorer les liaisons entre la gare de surface TRANSILIEN et la gare souterraine banlieue. Il est vital pour le développement du transport ferroviaire en Ile-de-France comme vers l'Europe du Nord.Le renforcement de l'intermodalité : Le projet renforce la place accordée vélo (+ 2.000 places en plus de celles que la Ville de Paris s'est engagée à créer).Un modèle de développement durable : Le Projet entend s'affirmer comme un modèle de développement durable, ancré dans le souhait de relance verte des Français. Il a ainsi été conçu pour limiter au maximum son impact sur l'environnement et mettre en œuvre une démarche développement durable ambitieuse tout au long de sa vie.La SA Gare du Nord 2024 ambitionne une construction bas carbone, qui se traduira notamment par l'obtention de 4 certifications parmi les plus exigeantes : BREEAM Outstanding, Well Gold, Label Énergie Carbone (E+C-) niveau E3C1 et Biodiversity.Afin de réduire la consommation en ressources et en énergies, le projet aura recours à des panneaux photovoltaïques et à au nouveau système de récupération des eaux de pluie.Une fois rénovée, la gare offrira aux habitants du quartier un nouvel espace vert de 11.400 m² dont 6.000 m2 accessibles à tous. Ce parc paysager en toiture représentera un îlot de fraicheur au sein de la Gare et du quartier. Il permettra de créer une zone perméable et favorisera le retour de la biodiversité avec plus de 10.000 m² de végétaux, dont 150 arbres nouvellement plantés.Une nouvelle vie dans la gare pour les voyageurs et les habitants du quartier.En 2018, lors de la présentation du projet, la Ville de Paris indiquait que la gare du Nord « sera plus accueillante, plus verte, plus sûre, et mieux intégrée à son quartier ».A ce titre, la gare du Nord :améliorera l'accueil de tous les voyageurs, avec une priorité pour ceux atteints de handicaps, notamment grâce à la création de plus de 100 nouveaux ascenseurs et escalators ;comprendra une offre de services et de commerces de proximité de qualité, complémentaires de ceux existants dans le quartier ; par ailleurs, l'organisation de la gare du Nord facilitera l'accès aux services essentiels comme un cabinet médical, La poste, ou à ceux correspondant aux nouveaux besoins des voyageurs, comme un atelier de réparation de vélo ou encore des vestiaires ;comprendra des jeux pour les enfants, de terrains de sport et de tables de pique-nique, ainsi que des fontaines à eau ;offrira une programmation culturelle de qualité.Un projet permettant la création de 800 emplois pendant la phase des travaux et de plus de 2.000 emplois dans la phase d'exploitation de la gare du Nord rénovée.
Il y a 4 ans et 342 jours

La Caisse des Dépôts récompense 12 projets « pour la recherche en architecture et paysage »

Ouvert aux doctorants, aux enseignants-chercheurs et aux professionnels, cet appel à candidatures vise à distinguer pour la cinquième année consécutive des projets de recherche qui s’inscrivent dans l’une des thématiques suivantes : Agir pour préserver les équilibres climatiques et écologiques ; Accompagner la transformation territoriale ; Renforcer la cohésion sociale. Les chercheurs lauréats poursuivront leurs travaux grâce à une dotation annuelle de 15 000 € accordée par la Caisse des Dépôts. Par cet accompagnement, la Caisse des Dépôts entend valoriser les pratiques de recherche et d'innovation portées par les diplômés au sein des écoles, par les enseignants et par les agences, collectifs ou autres structures professionnelles. Les résultats de ces recherches constitueront un foyer de réflexion pour mieux anticiper les évolutions futures en matière d'architecture et de paysage. Les 12 projets lauréats ont été distingués par un jury composé d’universitaires, de professionnels et de représentants des pouvoirs publics. Les 12 lauréats poursuivront leurs travaux de recherche à partir de septembre 2020. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’une thèse académique, d’un rapport d’étude sur des projets expérimentaux ou de livrables à destination du grand public. Les lauréats s’engagent à présenter chaque année un état d’avancement de leur projet de recherche qui conditionne le renouvellement de ce soutien. Les 12 lauréats de l’appel à candidatures 2020Nom(s) du/des lauréat(s)Titre du projet de rechercheÉtablissement de rattachementType de candidatureBARRAULT ThibautMELONI GiaimePRESSACCO CyrilL'épaisseur de l’architecture, Études sur les formes contemporaines de l’isolation.ENSA Paris-EstProfessionnelsBENABDELJELIL MeryamLa « Smart City », une transition du concept à la pratique. Quel(s) avenir(s) pour la mobilité ?ENSA Paris La VilletteThèse de doctoratCAMPEDEL SimonLe patrimoine des maisons de ville en midi toulousain face à la transition écologique. Manuel rétroactif de construction durable.ENSA ToulouseThèse de doctoratEMERY MarionLa contestation des projets d’autoroutes urbaines - 1956-1973. Paris en regard des grandes villes étasuniennes et européennes, San Francisco et Londres.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratFONTAINE AmélieAgriculture en territoires habités : matrice et conflits – Construire des outils de cohabitationENSAP LilleThèse de doctoratKERAVEL SoniaLes enjeux de la représentation photographique dans la pratique des paysagistes concepteursENSP Versailles MarseilleHDRLENOIR AstridConstructions de l'urgence, architectures du provisoire face au temps longENSA Paris Val-de-SeineThèse de doctoratMIHAYLOVA Katerina FIORI SandraFermes U+ : faire architecture pour l’agriculture paysanneENSA LyonProfessionnelsPERRON AntoineLa machine contre le métier. Les architectes et la critique de l'industrialisation du bâtiment (France, 1940-1980).ENSA Paris BellevilleThèse de doctoratPETKOVA NataliaForm follows material. Le cas de l'architecture contemporaine en pierre massive.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratSERRE MarionSALVIA GabrieleLe tiers foncier, une ressource pour les centres anciensENSA MarseilleProfessionnelsRUE Mathilde L’agroforesterie comme processus d’élaboration paysagère. Des agriculteurs-habitants engagés dans la transition écologique ?ENSP Versailles MarseilleThèse de doctorat
Il y a 4 ans et 350 jours

[Livre] Réédition de « Bâtir en Terre » de Romain Anger et Laetitia Fontaine

Il est possible de construire un habitat écologique où il est agréable d’y vivre. Des alternatives au béton et à ses fâcheuses conséquences sur la santé et l’environnement sont multiples. Le livre « Bâtir en Terre » de Romain Anger et Laetitia Fontaine en est une, il montre les qualités inestimables de la terre dans la construction. […]
Il y a 4 ans et 357 jours

Ubalt Architectes : 18 Juillet

À Paris, dans le 20ème arrondissement, les architectes Mylène Vasse et Nastasia Potel ont réinventé un appartement des années 1970 avec fantaisie. Situé au dernier étage d'un immeuble datant des années 1970, cet appartement de 62 mètres carrés est un plateau traversant caractérisé par son contexte et sa double vue. Attentives au potentiel de ce petit espace, Mylène Vasse et Nastasia Potel ont valorisé sa distribution, sa luminosité et sa vue sur la ville, en créant transparences, reflets et perspectives. L’appartement s’articule autour d’une grande salle de séjour prolongée par une terrasse, qui fait également office d’entrée, de cuisine et de salle à manger. Cette pièce trois en un s’organise selon un axe nord-sud pour souligner la distribution de l’appartement traversant. La table bleu pâle entourée de six chaises délicates et le banc extrudé du sol rose clair produisent une dynamique visuelle forte et façonnent l’esprit du lieu. Pour accéder aux deux chambres et à la pièce d’eau, il est nécessaire de traverser un dressing installé dans un espace fermé par un rideau argenté aux reflets irisés, qui dialogue avec une cloison habillée de miroirs couleur or rose ou gris. La salle de bains est recouverte de terrazzo moucheté noir et blanc du sol au plafond, tandis que les chambres très minimalistes affichent une blancheur immaculée. Avec cet écrin graphique, les fondatrices de la jeune agence parisienne Ubalt Architectes dévoilent les grandes lignes de leur langage architectural. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Ubalt Architectes. Photographies : © Yohann FontaineLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 18 jours

Dossier : Retour sur 5 expositions design de 2019

Alors que la plupart des musées et des galeries restent encore fermés durant cette période exceptionnelle de déconfinement, la rédaction de Muuuz revient sur cinq événements design qui ont marqué l’année 2019. « Fontaines » à la Galerie de SèvresSuite à sa résidence à la Manufacture de Sèvres, le jeune designer français Arthur Hoffner était célébré à la Galerie de Sèvres (1er arrondissement) du 19 juin au 28 septembre 2019. A l'occasion de cette manifestation, il réinventait une nouvelle fois la fontaine d'intérieur. . « Moderne Maharahag. Un mécène des années 1930 » au MADEn 2019, le MAD – ancien musée des arts décoratifs – rendait hommage au plus dandy des maharajah : Yeshwant Rao Holkar II. Amoureux de la modernité européenne, cet esthète venu d'Indore a construit le Palais Manik Bagh, premier édifice moderniste de la région. Quand raffinement oriental rencontrait l'avant-garde du Vieux Continent. . « Le monde nouveau de Charlotte Perriand » à la Fondation Louis VuittonDisparue il y a vingt ans, la designer et architecte Charlotte Perriand a fait l'objet d'une grande rétrospective à la Fondation Louis Vuitton en 2019. Longtemps demeurée dans l'ombre de ses confères masculins, Le Corbusier en tête de file, elle reprenait la place qui lui a toujours été due grâce à cette exposition d’ampleur. . « Utopia, art et design italiens » à la galerie Tornabuoni ArtA la galerie Tornabuoni Art (3ème arrondissement), la manifestation « Utopia, art et design italiens, imaginée par la galerie en collaboration avec l’architecte français Charles Zana, mettait à l’honneur l’effervescence créative dans l’Italie d’après-guerre. Cet événement inédit explorait ainsi les synergies entre art et design italiens. . « Éternel » à la Carpenters Workshop GalleryDans le vaste espace parisien de la Carpenters Workshop Gallery (4ème arrondissement), l’architecte-designer italien Vincenzo De Cotiis s’exposait pour la première fois en France. A l’occasion de cet accrochage monographique, il présentait des pièces d’exception, à la fois brutes et sensuelles, qui témoignaient de l'évolution de sa pratique du design vers l'art. La Rédaction
Il y a 5 ans et 24 jours

Ubalt Architectes : INSEP x ADIDAS

Depuis janvier 2020, l'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance (INSEP) bénéficie de nouvelles infrastructures, à la fois fonctionnelles et graphiques, conçues par Ubalt Architectes. Le studio parisien d’architecture Ubalt Architectes s’est associé à l’agence événementielle Ubi Bene pour rénover plusieurs espaces de l’INSEP dans le cadre de son partenariat avec la marque de sport adidas. Les équipes Ubalt Architectes ont pensé l’esprit du lieu autour des couleurs communes à l’INSEP et adidas, le blanc et le bleu. Du choix des couleurs à la sélection des matériaux, les architectes ont ainsi décidé de puiser leur inspiration dans les univers graphiques des deux entités pour mieux illustrer ce co-branding. Tout l’enjeu de la réhabilitation a donc consisté à concevoir un lieu fonctionnel à l’identité visuelle forte. Destinées à accueillir des sportifs de haut niveau, les nouvelles infrastructures de l’INSEP se composent de plusieurs espaces aux formes géométriques simples : une maison de vie, une salle de réunion, des vestiaires et des couloirs. La maison de vie des jeunes sportifs est un espace ouvert structuré selon les différentes activités des athlètes. Au centre de la salle est installée une grande cage de tôle déployée, qui comprend des tables hautes réservées aux repas ou aux moments de travail. De part et d’autre de la cellule, il y a une salle de jeu et un solarium. Avec son sol bleu, sa tôle déployée et son mobilier en carrelage immaculé, la salle de réunion baptisée du nom de la célèbre athlète française Micheline Ostermeyer répond à la décoration de la pièce principale. Dans les couloirs remaniés de la Halle Pajol, le bleu domine, rappelant une fois encore le partenariat entre l’institut français et la firme allemande. Les architectes ont recouvert les murs, les bancs et les douches des vestiaires de carrelage blanc, tandis que le grès du sol remonte le long du mur. Seules quelques touches discrètes de bleu contrastent avec les teintes sobres de la pièce. Tous les nouveaux espaces de l’INSEP sont animés par un subtil jeu d’associations de lignes graphiques, de matériaux bruts et de couleurs franches, qui crée l’esprit du lieu. L’endroit se veut fonctionnel, mais devient singulier grâce à la grande liberté prise par Ubalt Architectes pour réinterpréter le complexe sportif à l’image des deux structures. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Ubalt Architectes et celui de l’agence événementielle Ubi Bene. Photographies : Yohann Fontaine Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 111 jours

Ecole Jean-de-la-Fontaine à Saint-Ouen, signée DGM. Une fable ?

L’agence DGM & associés a livré à la ville de Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), en août 2019, le groupe scolaire Jean-de-La-Fontaine. L’équipement de 4 985 m² SDP (12M€) compte une école maternelle, une école élémentaire, un centre de loisirs et de nombreux […] L’article Ecole Jean-de-la-Fontaine à Saint-Ouen, signée DGM. Une fable ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 123 jours

Un atelier de faïencerie du xviiie siècle exhumé à Rouen

Une équipe de l’Inrap intervient depuis fin septembre 2019 sur la rive gauche de la Seine à Rouen, à l’emplacement de l’ancien CFA Lanfry, dans le cadre d’un projet immobilier porté par le groupe Edouard Denis. Cette fouille permet d’étudier les vestiges d’une manufacture de faïence du XVIIIe siècle et de la filature qui lui a succédé au XIXe siècle. Dans les archives, peu d’indications sont fournies sur la faïencerie, en dehors de l’existence de deux fours, que les archéologues ont refait sortir de terre. Plutôt bien conservés, ces deux fours forment un ensemble solidaire, comprenant des parties souterraines – chambre de chauffe et alandier/foyer, ainsi que des pièces dites de service. Deux d’entre elles s’organisent autour des foyers et servent à leur entretien. Elles communiquent par des escaliers avec d’autres salles situées à l’arrière, destinées à la préparation des fournées. L’usure des revêtements de sol révèle le cheminement des ouvriers. Le bâtiment des fours dans sa totalité est estimé à 15 mètres de longueur sur 8,80 mètres de largeur ; de manière inattendue, les fours eux-mêmes sont aménagés directement au contact de la rue Saint-Julien. Diverses zones d’activité se dessinent à proximité des fours. Au nord, une vingtaine de fosses regorgent de matériel d’enfournement brisé, de morceaux de fours détériorés et de fragments de vaisselle, de vases, de fontaines murales, de jardinières et de bénitiers à différents stades de leur élaboration, certains portant déjà les décors peints. Au nord-ouest, une rangée de bacs, maçonnés ou simplement creusés dans le sable du sous-sol, sont enduits d’un revêtement blanc. Après leur abandon, ils sont comblés par des rebuts de fabrication. Au sud, les vestiges d’une maçonnerie circulaire indiquent l’emplacement probable d’un moulin à broyer les émaux. Sur le même alignement, un long bâtiment de plus de 20 mètres de longueur sur 6 mètres de largeur est divisé en quatre pièces ; l’une d’entre elles au moins livre un dépôt d’argile. Des bacs à argile ont été également retrouvés autour de ce bâtiment. Enfin à l’ouest, à la limite du jardin de la faïencerie, les archéologues ont identifié plusieurs fosses circulaires contenant des résidus argileux. Après la cessation d’activité du dernier faïencier en 1796, une filature est construite. Cet établissement est constitué d’un très grand atelier de près de 40 mètres sur 15 mètres, divisé en deux nefs par une ligne de piliers. S’y accolent des structures imposantes en calcaire destinées à servir de socle à de lourdes machines. Un bâtiment de plus petit gabarit est prolongé par une cave profonde et une autre plus modeste qui a servi de soute à charbon. Photo : La salle de préparation des fournées en cours de fouille, au premier plan la chambre de chauffe et l’alandier du four nord Paola Calderoni, Inrap Aménagement : Groupe Edouard Denis Contrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (Drac Normandie) Recherche archéologique : Inrap Responsable scientifique : Paola Caledroni, Inrap
Il y a 5 ans et 170 jours

Bilan de la 2ème édition du salon ROCALIA

A l’occasion de sa 2nde édition qui s’est déroulée les 3, 4 et 5 décembre à Lyon-Eurexpo, en complémentarité avec Paysalia, Rocalia montre son positionnement de rendez-vous professionnel unique en France pour le secteur pierre naturelle. Organisé par GL events Exhibitions, avec la revue Pierre Actual comme partenaire associé, il a rassemblé 148 fournisseurs, représentant 256 marques, avec pour objectif de valoriser la filière pierre naturelle française. 29 912 visiteurs ont fréquenté Rocalia et Paysalia, soit une progression de +13,2% par rapport à 20171, et participé aux nombreuses animations proposées. Les entreprises exposantes connaissent une progression de 18,4 %, avec notamment 34% de nouveaux exposants. Les principaux acteurs du marché de la pierre (producteurs, distributeurs, constructeurs de machines…) étaient ainsi présents, qu’ils soient français ou étrangers. La dynamique Rocalia se développe également à l’international, avec 36 % de fournisseurs internationaux, venus principalement d’Italie, d’Espagne, de Belgique, du Portugal et du Maroc. Cette internationalisation se traduit également au niveau du visitorat, avec 9,28 % de visiteurs étrangers. Le Forum Rocalia, au cœur du salon, a ainsi proposé aux visiteurs des démonstrations et conférences sur des thématiques d’actualité. L’occasion de se tenir au courant des dernières nouveautés, mais également de rencontrer et d’échanger avec des intervenants experts sur les qualités de la pierre naturelle, ses applications variées et l’innovation qui est en marche dans la filière. La journée thématique du Patrimoine, organisée le mercredi 4 décembre, a également rencontré un vif succès avec une visite commentée du Grand Hôtel-Dieu de Lyon, par Didier Repellin, Architecte en Chef des Monuments Historiques, attirant architectes et collectivités. Diversité des matières, des grains, des couleurs, des veinages, des finitions… La pierre naturelle est un matériau qui séduit designers, architectes et décorateurs. Les créations de ces derniers étaient ainsi à l’honneur sur Rocalia au sein de la Rocalia Design Expo, mais aussi à travers le concours « Construire en pierre naturelle au XXIe siècle », dont les lauréats ont été récompensés, le mardi 3 décembre, sur le Forum Rocalia. GRAND PRIX – Office tourismme de Plainfaing Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : communauté d’agglomération de Saint-dié-des-vosges Maîtrise d’œuvre : christophe aubertin architecte Entreprise de la pierre : Carrières de champenay Altan bâtiments Matériau : Grès rose de Champenay PRIX SPECIAL DU JURY ) Fontaine de la place de l’Atre Nature du chantier : aménagement urbain Maître d’ouvrage : ville d’épinal Maîtrise d’œuvre : B.E. urbicus – BLD water design Entreprise de la pierre : Graniterie de petitjean – Eurovia – Lor’espace Matériau : Granit gris bleu des vosges – Granit rouge corail de senones PRIX INNOVATION – Champagne Deutz Delas Frères Chai et Caveau Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : cChampagne Deutz Delas Frères Maîtrise d’œuvre : C.F.Svenstedt Architectes Entreprise de la pierre : Atelier Graindorge – Stono/Printemps de la pierre – Carrières de provence Matériau : Pierre des Estaillades et de Fonvielle PRIX AMENAGEMENTS URBAINS – Aménagement d’espaces publics de Montauban Nature du chantier : aménagement urbain Maître d’ouvrage : Grand Montauban, ville de Montauban Maîtrise d’œuvre : christophe aubertin architecte Entreprise de la pierre : Dessein de ville (mandataire) PRIX BÂTIMENT – Hôtel & spa Royal Champagne Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : privé Maîtrise d’œuvre : G.Pace Architecte Entreprise de la pierre : Rocamat Matériau : Pierre d’Euville, Pierre de Rocherons-comblanchien Rendez-vous du 30 novembre au 2 décembre 2021 à Eurexpo Lyon pour la 3ème édition de Rocalia
Il y a 5 ans et 205 jours

Dossier : 5 installations urbaines à découvrir à Paris

Controversées hier, appréciées aujourd’hui, les installations disposées par des artistes contemporains dans les rues de la capitale provoquent souvent des débats médiatiques avant de se fondre dans le paysage urbain. Après la récente polémique du Bouquet of Tulips de Jeff Koons, la rédaction de Muuuz vous propose une visite des installations urbaines les plus remarquées et remarquables de Paris ! Les Colonnes de Buren, 1986Baptisés « Colonnes de Buren », Les Deux Plateaux est une installation réalisée par l’artiste français Daniel Buren en 1986 dans la Cour d’Honneur du Palais Royal (1er arrondissement). Suite à une commande publique lancée par le ministre de la Culture Jack Lang en 1983, le plasticien conçoit une œuvre très urbaine : un ensemble de 260 cylindres en marbre habillés des célèbres rayures Buren et disposés selon deux plans. Aujourd’hui star des feed Instagram, Les Deux Plateaux ont pourtant fait couler beaucoup d’encre dans les années 1980. Le projet a longtemps suscité des controverses médiatiques et des recours juridiques menés par des détracteurs fermement opposés à l’implantation d’une œuvre contemporaine dans un site historique classé. En plus de trente ans, les colonnes ont fini par mettre tout le monde d’accord. . La Fontaine Stravinsky, 1983La Fontaine Stravinsky est le fruit de la collaboration entre Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, couple iconique de l’art contemporain. Construite en 1983 sur une place adjacente au Centre Pompidou (4ème arrondissement), l’installation rend hommage au musicien russe Igor Stravinsky. Elle comprend en effet seize sculptures monumentales mécanisées faisant chacune référence à une composition de l’artiste. A la fois animé, colorée et hybride, le chef-d’œuvre a pu voir le jour grâce au financement public et au soutien de Claude Pompidou. . Bouquet of Tulips, Jeff Koons, 2019 – Jardin des Champs Elysées Après trois ans de polémique, le Bouquet of Tulips de l’artiste américain Jeff Koons prend désormais place sur un carré de pelouse du Jardin des Champs Elysée. Le bouquet de fleur monumental avait été imaginé par l’artiste en 2016 comme un cadeau à un Paris récemment touché par les attentats. Une attention qui ne semble pas être au goût de tous et qui, une fois inaugurée, continue de faire parler d’elle. Si l’artiste y voit des références à la Statut de la liberté et au Bouquet de l’amitié de Picasso, grand nombre de français considère ce présent comme une preuve d’opportunisme et décrie le manque de raffinement de la sculpture. Elle a d’ailleurs été vandalisée la semaine dernière, et nettoyée depuis. Jamais un bouquet de fleurs n’aura autant fait débat ! . Le Bel costumé, Jean Dubuffet, 1998 – Jardin des Tuileries Le Jeu de Paume, le Louvre ou encore le Musée de l’Orangerie, nombreuses sont les institutions artistiques qui rythment la vie du Jardin des Tuileries. C’est dans ce contexte d’effervescence culturelle qu’en décembre 1998, l’Etat et le Fond National d’Art Contemporain Direction de l’Architecture et du Patrimoine demandent à une dizaine de sculpteurs de peupler le parc parisien d’œuvres contemporaines. Parmi elles, Le Bel Costumé de Dubuffet interloque les passants par sa forme biscornue et ses couleurs primaires. Cette sculpture de 4 mètres de haut issue du cycle de l’Hourloupe de l’artiste est un agrandissement en époxy d’une maquette imaginée en 1973. Roi de l’art brut, Dubuffet enchante les promenades dominicales du 1er arrondissement grâce à ce personnage naïf et attachant. . Cœur de Paris, Joana Vasconcelos, 2019 – Porte de Clignancourt Installée à l’occasion de la Saint-Valentin dans le cadre de l’accompagnement artistique du prolongement du Grand Paris, le Cœur de la plasticienne franco-portugaise Joana Vasconcelos célèbre son amour pour Paris ainsi que ses racines portugaises. Culminant à 9 mètres de haut, l’installation se compose d’un mat et d’un gros cœur rouge revêtu de 3 800 azulejos, carreaux de faïence typique de la péninsule ibérique. Egayant le quartier de la Porte de Clignancourt, l’œuvre a tout même fait grincer des dents les locaux qui condamne son prix de 650 000 euros financé avec l’agent des contribuables. Pas que de l’amour donc pour Joana Vasconcelos.   La Rédaction
Il y a 5 ans et 216 jours

Dossier : Cinq jeunes designers français

Deux filles, trois garçons. Thomas Ballouhey, Fabien Cappello, Elise Fouin, Léonard Kadid et Hélène Labadie incarnent la crème de la crème des jeunes designers français. Une génération qui voyage, s'expose, crée librement. Zoom sur les cinq créateurs français du moment à suivre de très prés. Thomas BallouheyDiplômé de la Design Academy d'Eindhoven (Pays-Bas), Thomas Ballouhey a récemment installé son atelier dans la ville néerlandaise. Tel un archéologue du présent, le designer s'intéresse aux matériaux et aux modes de production. Dans sa série « Ways of Altering » [Manières d'altérer], par exemple, il associe des objets industriels – bancs, tabourets, tréteaux, entre autres – à des matériaux divers – carton, élastiques, polystyrène – et enduit le tout d'époxy et de sable pour produire des meubles hétéroclites dont l'aspect rudimentaire les fait s'apparenter à des trésors passés. Un résultat saisissant qui questionne les moyens de production de masse actuels. En octobre dernier, il participait à la cinquième édition de la Biennale Émergences à Pantin (93), puis à l'exposition collective « La Totale » au Studio Orta – Les Moulins (77). . Fabien CappelloAprès des études de design à l'ECAL (Suisse) et au Royal College of Art (Royaume-Uni), le jeune Français fonde son studio éponyme en 2010 à Londres. Il se fait rapidement connaître pour son utilisation créative de la fabrication et des ressources locales, ce qui lui vaut de partir en résidences en Corée, au Portugal et en Italie. De son apprentissage auprès des artisans locaux il construit sa propre approche du design et se tourne vers des modes de production sériels. Depuis 2015, il a installé son studio dans le centre historique de Mexico (Mexique), une métropole dynamique qui l'inspire quotidiennement. . Elise FouinElise Fouin étudie l'orfèvrerie à l'Ecole Boulle (Paris), avant de se former au design de mobilier. Une double formation qui la conduit à développer un style singulier bien à elle. Pour le Salone del Mobile (Milan) de 2016, la designer française réalise ainsi une scénographie immersive faite de textiles multicolores baptisée Sunbrellacanapy. Egalement textile, son luminaire Saika réalisé en collaboration avec le maître artisan nippon Yoshishige Tanaka est une création contemplative unique qui met en valeur les savoir-faire ancestraux, le hyogu – art de traiter le papier washi –, et le kakejiku – peinture sur papier ou sur soie enroulée sur un bâton. Une pièce qui a fait une forte impression en 2018 au salon parisien Maison & Objet. . Léonard KadidAujourd'hui concepteur de produits, Léonard Kadid s'est d'abord formé à l'architecture. Sur les bancs de l'université d'une part, à Ecole Polytechnique de Lausanne (Suisse) et à l'Ecole d'Architecture de la Ville et des Territoires Paris-Est. Auprès des grands noms de l'architecture d'autre part, Muoto, Dominique Perrault et Cigüe, Herzog & de Meuron. Son studio basé à Paris se concentre donc sur des projets divers, de l'architecture à la conception d'objet. En résulte des pièces travaillées telles que le système de table TAL conçu pour la scénographie de l'exposition « Réinventer la Seine » au Pavillon de l'Arsenal (4ème arrondissement) en 2017. . Hélène LabadieDéjà quatre ans que la jeune Française a obtenu son master design d'objet à L'ESAD de Reims avec les félicitations du jury. Comme projet de fin d'études, elle a imaginé des fontaines d'apparat en verre. Un coup de maître pour un premier projet. Depuis, Hélène Labadie se donne une liberté d'artiste et signe des pièces créatives inspirées du septième art. Exposée au Bon Marché Rive Gauche en 2018, sa série de contenants « Les Noirs » dévoile la dimension anthropomorphique de son travail. Sa sensibilité artistique la pousse désormais vers la création de pièces sculpturales. . Photographies : 1) Thomas Ballouhey, Ways of Altering © Ronald Smits, Design Academy Eindhoven2) Fabien Cappello, Chambre With a view, Hôtel Dos Casas, 20173) Elise Fouin et Yoshishige Tanaka, Saika, 20184) Léonard Kadid, Tal table, 20175) Hélène Labadie, Les Noirs, 2018 Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 233 jours

Maisons paysannes de France – Les lauréats 2019

Depuis 34 éditions, le Prix René Fontaine – concours «Architecture & Patrimoine» de Maisons Paysannes de France – récompense des réalisations dans les catégories «bâti ancien et savoir-faire» et «bâti ou extension contemporains». Les architectes lauréats en 2919. Maison viticole […] L’article Maisons paysannes de France – Les lauréats 2019 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 237 jours

Nadia Candet : Private Choice 2019

La collection éphémère et intimiste Private Choice fait la part belle à des pièces d'exception. Pour sa huitième édition, l'exposition se tient dans deux appartements haussmanniens historiques et s'articule autour du thème « Affinités/Affinities ». Un événement confidentiel qui invite à découvrir et à acquérir les dernières nouveautés de l'art et du design. Du 14 au 20 octobre, la collection privée imaginée par Nadia Candet, fondatrice de Private Choice, présente une sélection inédite d'œuvres d'art et d'objets design. De l'artiste américain Larry Bell au jeune designer français Arthur Hoffner, c'est une véritable immersion dans la création contemporaine internationale que nous propose l'événement. Le parcours de l'exposition s'organise selon la disposition des deux appartements situés à proximité du Grand Palais, où se déroule en parallèle la Foire Internationale d'Art Contemporain. La galerie conçoit pour la première fois un cheminement dans deux espaces aux ambiances distinctes. Véritable « white cube », l'appartement qui ouvre l'exposition présente une esthétique épurée et un aménagement minimaliste, alors que le second offre un décor plus chargé à l'extravagance assumée. Au deuxième étage, un grand salon haussmannien devient pour l'occasion l'écrin d'œuvres protéiformes : des créations de l'artiste serbe Vladimir Veličković, des sculptures poétiques de la créatrice française Agnès Debizet et des vases de la designer franco-russe Alissa Volchkova. De même, le petit salon mélange les genres. Ici, les célèbres Vapor Drawings de Larry Bell côtoient les tables organiques de Julien Lagueste. La scénographie est aussi ponctuée par des installations contemporaines originales, du néon Dreamland d'Eric Michel aux luminaires d'Assi Joseph Meidan, en passant par les compositions hétéroclites de Michael Zelehoski.Tout au long de sa déambulation, le visiteur est invité à contempler des pièces de design incontournables. Une fontaine d'apparat signée Arthur Hoffner, les lampes-perles en verre de Murano de Jean-Michel Othoniel, ou encore la table basse en marbre minimaliste de SMENT, pour n'en citer que quelques-uns. La nouveauté de l'édition 2019 est l'aménagement d'une chambre d'enfants où se rencontrent objets de la petite enfance et créations surréalistes. On y trouve notamment l'innovant berceau Argo en bois de noyer et cuivre. Issu de la collaboration entre le studio design Noir Vif et l'atelier d'ébénisterie Ludwig & Dominique, ce lit de naissance a récemment été récompensé par le Prix Liliane Bettencourt Dialogues pour son isolation contre les ondes électromagnétiques. A ses côtés, les livres brodés de Brankica Zilović et les dessins oniriques d'Amélie Barnathan confèrent à la chambre une atmosphère d'étrangeté tout à fait particulière. Ce rendez-vous propose un parcours intimiste en marge de l'effervescence de la FIAC. Pour en savoir plus, visitez le site de Private Choice Photographies : Théo Baulig
Il y a 5 ans et 239 jours

[vidéo] Une fontaine de glace amène de l’eau dans le désert de l’Himalaya

Sonam Wangchuk est un ingénieur indien, un innovateur mais aussi un réformiste de l’éducation. Il a trouvé une solution qui permet de fournir de l’eau aux agriculteurs d’une zone désertique à 3 500 mètres d’altitude entre les chaînes de l’Himalaya et du Kunlun.   Dès le printemps, les agriculteurs ladakhi des régions montagneuses arides du Ladakh luttent contre […]
Il y a 5 ans et 248 jours

Paris Fashion Week : Les plus belles scénographies

L'époque où les vêtements étaient les seules stars des défilés est bel et bien révolue. Depuis plusieurs années maintenant, les créateurs misent de plus en plus sur des décors tous plus inventifs et décadents, dans l'espoir de marquer les anales de la mode à tout jamais. L'occasion pour nous de revenir sur les plus belles scénographies de l'édition printemps-été 2020. Louis Vuitton au Louvre Grande habituée des performances au Louvre, la maison menée d'une main de maître par Nicolas Ghesquière présente une collection haute en couleurs dans un écrin de bois issu de forêt française – et qui sera par la suite récupéré par l'entreprise ArtStock pour être réutilisé ultérieurement. Mais le clou du spectacle résidait dans un écran géant diffusant une vidéo de l'artiste pop expérimentale SOPHIE réinterprétant pour l'occasion son titre « It's Okay to Cry ». Silhouette androgyne et couleurs saturées accompagnaient ainsi les mannequins dans leur défilé. . Yves Saint Laurent à la Tour Eiffel C'est sur la fontaine du Trocadéro que les nouveaux modèles d'Yves Saint Laurent ont été présentés au public. Au programme : show laser et Tour Eiffel scintillante. De quoi rappeler ce qui fait l'essence de la marque, dirigée par Anthony Vaccarello depuis maintenant trois ans, à savoir les couleurs sombres et les matières étincelantes. Un show mémorable dans un cadre d'exception. . Chanel au Grand Palais L'un des shows les plus attendus était sans doute celui de Chanel, premier depuis la disparition de Karl Lagarfeld. Pour présenter sa nouvelle collection, la firme investit une nouvelle fois le Grand Palais et fait défiler ses mannequins sur... les toits de Paris ! Une reconstitution du panorama de la capitale plus vraie que nature qui rend homme aux origines de la maison française. . Dior à l'Hippodrome de Longchamp Autre maison, autre ambiance. Si YSL mise sur une esthétique futuriste, Dior puise son inspiration dans la nature. Transformant l'Hippodrome de Longchamp en une forêt éphémère composée de 160 arbres de 60 variétés différentes, la marque iconique tente d'éveiller les consciences sur l'écologie. Une incitative à saluer lorsque l'on connaît l'impact de la mode sur la planète... . Courrèges au Canal Saint-Martin La pluie n'a pas effrayé la créatrice allemande Yolanda Zobel à la tête de Courrèges depuis trois saisons ! C'est en effet autour du Canal Saint Martin que les mannequins tout de fluo vêtus ont défilé, guidé par de simples néons tubulaires définissant le parcours. Un lieu significatif, constamment exploité par la jeunesse parisienne, qui s'inscrit dans l'esprit de la maison française. Photographies : Chanel, Dior © Victor BoykoYves Saint Laurent © Pascal Le SegretainLouis Vuitton © GoRunway.comCourrèges © Victor Virgile
Il y a 5 ans et 256 jours

Appel à projets : 10 sites pour réinventer le patrimoine

A l’occasion des journées européennes du patrimoine, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et Franck Riester, ministre de la Culture, ont lancé l’appel à projets « Réinventer le patrimoine ». Piloté par Philippe Augier, maire de Deauville, dans le cadre de sa mission confiée par le Premier Ministre concernant la mise en valeur touristique du patrimoine de France, il a vocation à accompagner les collectivités pour offrir une seconde vie à leur patrimoine laissé vacant. Le château fort de Sedan, transformé en complexe hôtelier ; le hangar Y à Meudon, reconverti en espace événementiel et le Quartier des Héronnières de Fontainebleau sont emblématiques de cette ambition. L’appel à projets doit permettre de sélectionner 10 sites à valeur patrimoniale ou architecturale et de soutenir leur réhabilitation en projets hôteliers, culturels, évènementiels ou tiers-lieux, en facilitant la rencontre d’intérêts publics et privés à travers un fonds d’ingénierie d’un montant d’1 million d’euros. Les collectivités ont jusqu’au 15 novembre pour envoyer leurs candidatures et peuvent récupérer le cahier des charges sur le site d’Atout France : www.atout-france.fr. Photo : château fort de Sedan – Clelie Mascaret – Wikimedia Commons
Il y a 5 ans et 256 jours

Fibra Architectures au pavillon de l’Arsenal

Au lendemain des admonestations de Greta Thunberg devant les représentants de l’ONU, le pavillon de l’Arsenal inaugurait Fibra architectures. L’exposition initiée par Dominique Gauzin-Müller et Laëtitia Fontaine rend compte des initiatives architecturales qui mettent en œuvre des matériaux à base de fibres végétales. Cinquante projets qui montrent comment bâtir autrement. L’exposition itinérante, accompagnée d’un ouvrage paru aux éditions MUSEO, met en lumière les édifices...
Il y a 5 ans et 278 jours

The Stella Collective : Zoobibi

Pour sa toute première adresse, l'enseigne australienne dédiée à l'art de vivre Zoobibi s'offre un oasis conjuguant modernité et tradition en plein cœur de Melbourne (Australie) imaginé par le studio The Stella Collective, emmené par la décoratrice d'intérieur Hana Hakim.  Un vent chaud tout droit venu du Moyen-Orient souffle sur la ville de Melbourne. La décoratrice d'intérieur Hana Hakim – fondatrice du studio The Stella Collective – offre un concept-store aux couleurs de son enfance alepienne avec élégance et modernité à l'enseigne australienne dédiée à l'art de vivre Zoobibi. Loin de vouloir s'enfermer dans les clichés orientalistes, la créatrice délaisse les couleurs chamarrés pour la douceur des différents tons de crème et de rose poudré réchauffés par quelques touches de terracota dans les espaces de la boutique. Faisant la part belle aux éléments naturels, les murs se parent d'enduit à la chaux, les blocs de roches deviennent des banquètes, tandis que le marbre vient se poser sur les plateaux des tables et présentoirs érigés sur des piliers pareil à de colonnes antiques. Si le lieu est principalement dédié à la présentation des pièces d'artisans et de jeunes créateurs dénichés aux quatre coins du Moyen-Orient et de l'Asie, il fait aussi office de salon de thé aménagé autour d'une fontaine. Cet oasis installé sur un sol de mosaïque en terre cuite a été pensé par Hana Hakim à la manière d'un sanctuaire propice au luxe, au calme et à l'hospitalité dans la continuité des traditions, en souvenir d'une période d'insouciance passée à Alep (Syrie) dans le jardin de sa maison familiale détruite pendant la guerre. Disposant de belles hauteurs sous plafond – percé de puits de lumière – l'ensemble emprunte l'esthétique des architectures islamiques avec la présence d'une succession d'arcs décoratifs dont la séparation de l'espace détente et du showroom se fait simplement par la présence de longs rideaux. On s'y croirait presque ! Pour en savoir plus, visitez le site de The Stella Collective Photographies : Sean Fennessy
Il y a 5 ans et 331 jours

Événement : Les Fontaines d’Arthur Hoffner

Suite à sa résidence à la Manufacture de Sèvres, le jeune designer français Arthur Hoffner est célébré à sa galerie parisienne (1er arrondissement) du 19 juin au 28 septembre 2019. A l'occasion de cette exposition, il continue de réinventer la fontaine d'intérieur et présente ses trois dernières variations. Lauréat du concours Cinna en 2011, du Prix du Public à la Design Parade de la Villa Noailles en 2017 et de FoRTE (Fonds Régional des Talents Emergents) en 2018, Arthur Hoffner est le nouveau visage du design contemporain. Déjà à Hyères (83), ce jeune créateur français de 29 ans avait fait sensation lorsqu'il avait exposé ses premières recherches autour des ustensiles d'apparat et notamment de la fontaine. En 2019, il réalise des pièces d'exception, uniques ou en édition limitée, et fait de la fontaine un objet design propice à la délectation visuelle et à l'utilisation domestique. « En tant que designer, il s'agira d'assumer le jeu de cet ustensile d'apparat dont l'usage n'est autre que la contemplation. Et d'envisager le design comme malicieuse source de plaisir.», Arthur Hoffner, designer. Sous le regard d'Hoffner, la fontaine devient une association originale de formes, de matériaux et de tons hétéroclites. Selon la déclinaison, il allie la précieuse porcelaine de Sèvres – bleue, blanche ou or – au marbre et au laiton. Un socle de roche, un entonnoir en céramique, un tuyau métallique et parfois une fausse éponge. Autant d'éléments disparates qui font de la fontaine d'intérieur une composition sculpturale illusionniste : « Par cette nouvelle définition des composants et des matériaux qui constituent la fontaine d'intérieur, je tente de véritablement l'insérer dans le paysage domestique. », explique-t-il. Avec humour, créativité et détournement, le designer prodige repense sans cesse la fontaine à travers des créations composites toujours plus étonnantes. La collection présentée à la galerie redéfinit l'imaginaire archaïque de cet objet suranné en transformant sa charge symbolique. A la fois décorative, sophistiquée et hétérogène, la fontaine selon Hoffner fascine par son esthétique recherchée, sa dimension ludique indéniable et sa manière d'éveiller les sens. Et après ses fontaines, quelle sera la prochaine folie créative d'Arthur Hoffner ? Nous l'attendons avec impatience. Photographies : Gérard Jonca / Manufacture et Musée Pour en savoir plus, visitez le site de Arthur Hoffner