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Il y a 3 ans et 179 jours

Le rachat d'Equans par Bouygues en quatre chiffres

EXPLICATIONS. Le groupe Bouygues vient d'effectuer une acquisition conséquente auprès du groupe Engie, celle d'Equans, pour près de 7 milliards d'euros. Découvrez les enjeux essentiels de cette opération en quatre chiffres.
Il y a 3 ans et 180 jours

Avec le rachat d'Equans, Bouygues change de visage

Dans la nuit de vendredi à samedi, Engie, géant français de l'énergie, a annoncé avoir choisi Bouygues face à deux autres compétiteurs pour lui céder Equans, sa filiale regroupant divers services techniques pour les entreprises et collectivités - gestion de l'énergie dans les bâtiments, ventilation, climatisation, chauffage, numérique, électricité ou encore sécurité incendie.Ce rachat - le plus gros dans l'histoire du groupe créé en 1952 par Francis Bouygues - "est un changement complet et profond de dimension, qui va déplacer son centre de gravité", résume lundi à l'AFP une source proche du dossier.Historiquement connu pour la construction, son premier métier, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1, en passe de fusionner avec M6). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.L'intégration d'Equans - avec pas moins de 74.000 salariés et 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires - va faire quadrupler de taille cette branche et en faire "le premier métier de Bouygues", soulignait ce dernier dans son communiqué samedi.Le groupe présidé par Martin Bouygues insistait notamment sur "le marché porteur des services multi-techniques", qui se trouve "à la convergence des transitions énergétique, numérique et industrielle"."Ces métiers-là sont un bon complément par rapport au BTP classique, et génèrent surtout une marge plus importante, avec des contrats de maintenance sur plusieurs années qui offrent une certaine visibilité. Et dans ce business, Bouygues était en peu en queue de peloton, avec une marge opérationnelle pour Bouygues Energies & Services plutôt modeste, à 2% en 2019", souligne Eric Lemarié, analyste actions chez Bryan, Garnier & Co.Prix "astronomique"Ce rachat "fait sens" également pour Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud, "d'un point de vue géographique car Bouygues s'implante de manière assez importante dans ce business au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique. Et aussi d'un point de vue économique car on connait, notamment avec la transition écologique, les besoins de transformation dans les énergies et on sait qu'une croissance va être là".Il souligne aussi que ces métiers "ont moins de cyclicité. On a vu récemment dans l'immobilier qu'il peut y avoir des gros trous d'air".Cependant, M. Rozier juge qu'il y a également "beaucoup de questions sur la rentabilisation de cette acquisition: le prix est juste astronomique, avec des contraintes de conservation d'emplois et de créations d'emplois".Bouygues s'est en effet "engagé à ne mettre en oeuvre aucun plan de départs contraints en France et en Europe" pendant cinq ans, et à "la création nette de 10.000 emplois" sur la même période."Certes Bouygues n'a pas de dette" mais dans son pôle Energies & Services "le niveau de marge est plutôt inférieur à 3%. Or, le +business plan+ proposé se base sur des marges quasiment à 5%: alors d'accord il y aura peut-être des synergies, mais on se demande comment ils vont opérer pour que l'ensemble arrive à ce modèle de rentabilité jamais atteint jusqu'à présent", estime Frédéric Rozier.Le prix payé pour Equans "est cher, même si ce n'est pas tous les jours qu'on a un deal comme Equans à se mettre sous la main", renchérit Eric Lemarié.Si le titre chutait à la Bourse de Paris lundi (-5,96% à 15H12, à 33,47 euros), c'est parce que "le marché pense que Bouygues a payé un prix trop élevé, qu'il y a des risques d'intégration parce que l'entité est de taille importante et qu'elle est vraisemblablement composée d'une multitude de métiers différents, ce qui peut éventuellement compliquer l'exécution du deal", selon lui.M. Lemarié met aussi en avant le fait que "le deal ne sera finalisé qu'au deuxième semestre 2022 et qu'aujourd'hui on a peu de chiffres officiels, on rentre donc dans une période d'incertitudes, ce qui n'est jamais bon boursièrement parlant".
Il y a 3 ans et 186 jours

Bouygues formalise son offre pour acheter Equans, filiale d'Engie

Un conseil d'administration doit avoir lieu cette semaine chez Engie pour débattre des offres présentées."Ce projet de rachat d'Equans s'inscrit dans la démarche stratégique de Bouygues visant à faire émerger un acteur majeur des services multitechniques", précise le groupe dans un bref communiqué, ajoutant qu'il ne compte pas recourir à une augmentation de capital pour financer cette acquisition.Bouygues avait annoncé fin août être intéressé par le rachat d'Equans, qui regroupe la majorité des activités de services techniques d'Engie (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...)."Géographiquement, les marchés d'Equans, Europe et Etats-Unis, correspondent aux endroits où l'on souhaite se développer", avait alors argumenté Olivier Roussat, directeur général du groupe.Engie, détenu à 23,64% par l'Etat français, a lancé début septembre le processus de vente de sa filiale, sous l'oeil vigilant du gouvernement à l'approche de la présidentielle.Plusieurs offres sont en lice, dont celles du groupe français Eiffage et du fonds Bain Capital, allié au financier français Marc Ladreit de Lacharrière, fondateur du holding diversifié Fimalac.Spie, groupe de services multitechniques aux entreprises et collectivités, s'est retiré de la course mi-octobre.Avec 74.000 salariés, Equans représente un chiffre d'affaires de près de 12 milliards d'euros, selon Engie, qui espère tirer cinq à six milliards d'euros de cette opération.Sur le premier semestre 2021, le chiffre d'affaires du pôle Energies & Services du groupe Bouygues s'est élevé à 1,9 milliard d'euros.
Il y a 3 ans et 192 jours

Surcoût et retard pour la très attendue nouvelle route du littoral à la Réunion

Entamé en 2014, ce chantier titanesque reliant Saint-Denis (nord) à La Possession (ouest) devait être livré en 2020-2021. Il ne sera cependant pas terminé avant 2027 ou 2028, et le montant des travaux atteindra finalement 2,2 milliards d'euros au lieu du 1,6 milliard initialement prévu, a indiqué mercredi Huguette Bello, présidente du conseil régional, au cours d'une assemblée plénière spéciale de la Région.Les élus régionaux ont d'ailleurs estimé que la Région n'avait pas la capacité financière de finir seule la route. Ils ont décidé de "négocier auprès de l'Etat une contribution financière complémentaire".Par ailleurs, la collectivité régionale risque aussi d'avoir à verser près d'un milliard d'euros d'indemnités diverses au groupement de BTP (Bouygues et Vinci) attributaire du marché de construction de cette route "interminable", a souligné Huguette Bello.Ces montants sont "aussi irréalistes que scandaleux" a estimé la présidente de Région. La collectivité va poursuivre les tentatives de conciliation avec le groupement et "portera ces affaires en justice", si un accord n'est pas trouvé.Au cours de cette séance spéciale, la Région devait notamment déterminer si les 2,7 km manquants pour terminer l'ouvrage devaient être construits en digue ou en viaduc, comme le reste de l'ouvrage. Mais à l'unanimité, majorité et opposition comprises, les conseillers régionaux ont décidé d'attendre de nouvelles expertise pour prendre une décision.Baptisée nouvelle route du littoral (NRL), l'ouvrage long de 12,7 km construits sur la mer est destiné à remplacer l'actuelle route à quatre voies entre Saint-Denis (nord) et la côte ouest.Cet axe de circulation, vital pour l'économie de l'île, régulièrement saturé, est également souvent fermé en raison de chutes de rochers venant de la falaise instable qui le surplombe, ou quand les conditions de mer sont dangereuses.Ce chantier sans fin avait provoqué l'agacement du président de la République Emmanuel Macron, qui avait en octobre 2019 déploré: "nous n'avons collectivement pas su être au rendez-vous".
Il y a 3 ans et 196 jours

Premier « Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP »

Elle permet de s’adapter aux nouveaux besoins et également de repenser les problématiques liées à la prévention et de toujours améliorer la performance des entreprises. Avoir une vision claire des tendances d’innovation est ainsi devenu une nécessité stratégique pour l’ensemble des acteurs du secteur du BTP.Dans cette optique, Impulse Partners, CCCA-BTP et l’OPPBTP, acteurs engagés au service du secteur du BTP, se sont associés pour réaliser et publier un « Observatoire des tendances d’innovation du BTP ». Celui-ci décrypte les grandes tendances d’innovation, leurs impacts sur les métiers, la sécurité, la prévention et la formation.Son objectif est de permettre à tous les acteurs de la filière, qu’ils soient industriels, constructeurs, entreprises, grandes ou petites, mais aussi centres de formation, fédérations et organisations professionnelles, de comprendre et d’appréhender au mieux les principaux champs d’innovation à l’oeuvre dans le secteur, pour en faire un vecteur de transformation positive et durable. Pour cela, il sera enrichi régulièrement et diffusé chaque année.Les objectifs majeurs de l'innovationGrâce à une étude approfondie des acteurs de l’innovation dans le BTP, l’Observatoire révèle que les grandes tendances d’innovation se concentrent autour de trois objectifs majeurs :Accroître la productivité des entreprisesTrois tendances majeures transforment les métiers du BTP : les solutions de construction hors site permettent de réaliser 80 % de la production en usine, ce qui fait évoluer massivement les métiers, les méthodes de production et les risques qui y sont associés. Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages (capteurs IoT, plateformes BOS…) offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le smart building avec une très haute valeur ajoutée pour les métiers concernés. Enfin, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique constituent l’un des leviers de la modernisation des métiers et renforcent la sécurité sur les chantiers.Réaliser des ouvrages de meilleure qualitéLa qualité des ouvrages repose sur leur conformité au cahier des charges, leur performance et l’impact environnemental des chantiers. Les solutions favorables à l’emploi du matériau bois, de plus en plus sollicité, bouleverse les chaînes de valeur traditionnelles et exigent des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…). Les plateformes et outils pour le réemploi constituent également un levier de transformation majeur, en particulier pour la filière déconstruction. Par ailleurs, les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité accompagnent les professionnels dans une démarche de lean management et de contrôle qualité continu, vecteurs de productivité et de prévention des risques.Améliorer la sécurité sur les chantiersEnfin, l’amélioration de la sécurité sur les chantiers exige une anticipation des risques en amont ainsi qu’une gestion de ceux-ci au cours des travaux. Pour y parvenir, les EPI connectés et les dispositifs de détection des accidents (capteurs, robots caméra, intelligence artificiels) mobilisent un grand nombre d’acteurs de l’innovation, du fait de leur très fort impact sur la réduction du risque d’accident. En outre, les outils digitaux pour la formation des professionnels, tels que les outils e-learning ou utilisant la réalité virtuelle, permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.Un Observatoire de l’innovation qui s’inscrit dans les missions du CCCA-BTP et de l’OPPBTPAfin de s’adapter aux évolutions majeures qui impactent le secteur (transition écologique, digitalisation…), l’innovation est au coeur des enjeux du BTP. Le CCCA-BTP et l’OPPBTP sont tous deux mobilisés pour accompagner son développement et aider l’ensemble des acteurs à s’en saisir pour en tirer tous les bénéfices. D’une part, le CCCA-BTP, premier acteur de l’apprentissage en France, a pour mission d’anticiper les métiers de demain et l’évolution des compétences pour adapter les parcours de formation et ainsi mieux répondre aux besoins des entreprises de la construction. D’autre part, en tant qu’organisme de branche, l’OPPBTP se positionne comme un moteur pour détecter, accompagner et promouvoir l’innovation au profit de l’ensemble des acteurs du secteur. L’analyse des tendances d’innovation sous l’angle de la santé-sécurité lui permet d’adapter les actions de prévention à mener au plus proche des problématiques émergentes. Dans ce cadre, l’Observatoire des tendances d’innovation du BTP représente un précieux outil de veille pour décrypter les tendances de la filière. Il permet à la fois de mettre en lumière le rôle de la formation dans l’évolution des compétences et d’apprécier les conséquences de l’innovation sur les métiers et les problématiques de sécurité. Sa promotion auprès de tous les acteurs est essentielle pour leur permettre d’évoluer collectivement vers une plus grande performance opérationnelle.Une méthodologie basée sur une étude des acteurs de l’innovation dans le BTPLe CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners ont décidé d’appuyer cet Observatoire sur les 222 start-up recensées au sein de l’écosystème d’Impulse Partners. En effet, celles-ci se développent depuis plusieurs années à un rythme accéléré et leurs champs d’action constituent un précieux révélateur des transformations en cours dans le BTP. L’ensemble des start-up a été regroupé en 41 champs d’innovation. Pour chacun de ces champs d’innovation, l’observatoire détaille les enjeux majeurs et les principaux outils et solutions développés par les innovateurs pour y répondre. La dynamique économique de chaque champ d’innovation a également été mesurée selon trois indicateurs clefs : le nombre de start-up, le chiffre d’affaires cumulé des acteurs et le volume de fonds levés par ceux-ci. Par ailleurs, l’observatoire donne une estimation du potentiel de transformation pour la filière, sur le plan des métiers, de l’impact en matière de prévention, ainsi qu’en termes de besoins nouveaux de formation pour les professionnels.Enfin, les partenaires ont également interrogé plusieurs professionnels représentant des grandes entreprises, entreprises de tailles intermédiaires, fédérations ou organisations représentatives de toute la profession :David Amadon, Directeur technique de la CAPEB Nationale ;Guillaume Bazouin, Responsable start-up et programme intrapreneuriat au sein de Leonard ;Mathieu Boussoussou, Responsable innovations durables au sein d’Eiffage Construction ;Valérie Cassous, Membre du directoire et directrice communication du groupe Cassous ;Jonathan Chemouil, Directeur innovation technique au sein de Demathieu Bard ;Dominique Chevillard, Directeur technique et de la recherche de la FNTP ;Christian Cremona, Directeur technique et R&D au sein de Bouygues Construction ;Isabelle Dubois-Brugger, R&D et Innovation Manager au sein de LafargeHolcim ;Marc Esposito, Directeur du Lab GSE ;Antoine Gibour, Directeur stratégie, marketing et innovation au sein de Léon Grosse ;Claire Guidi, Chargée de mission FFB ;Philippe Robart, Directeur technique de l’OPPBTP.Ces interviews ont largement guidé la structuration de l’observatoire et ont permis de collecter l’avis du marché sur les innovations recensées.Des tendances structurées autour de trois principaux objectifs : la productivité, la qualité et la sécuritéL’étude des 41 champs d’innovation et les échanges avec les entreprises ont permis aux trois partenaires de mettre en évidence trois objectifs majeurs à toutes démarches d’innovation dans le BTP, non exclusifs les uns des autres : atteindre un plus haut niveau de productivité, de qualité et de sécurité. Pour avancer dans chacune de ces directions, les acteurs peuvent mettre en oeuvre différents leviers d’action qui rassemblent plusieurs champs d’innovation complémentaires.Une plus grande productivité des entreprisesL’un des principaux défis pour le secteur du BTP est sa faible productivité. Il s’agit de l’un des seuls secteurs de l’économie dont la productivité n’a pas augmenté ces 20 dernières années, mais a au contraire baissé en Europe. Sur l’ensemble de la chaîne de valeur, industriels, concepteurs, constructeurs, exploitants de bâtiments et d’infrastructures cherchent à réduire leurs coûts pour consolider leurs marges. La productivité est donc le premier objectif majeur qui pousse à innover dans le secteur.L’observatoire fait ressortir six principaux leviers d’action : la maîtrise des coûts du foncier, des matières premières, de la main-d’oeuvre, des frais généraux des entreprises, des coûts d’usage des ouvrages, ainsi que la réduction du poids économique des équipements et de la logistique. Il révèle également que les trois champs d’innovation en faveur d’une plus grande productivité des entreprises les plus dynamiques sur le plan économique sont :✓ Les outils d’édition et de partage du jumeau numérique, qui permettent de partager l’information entre les différentes parties prenantes d’un projet de construction et d’assurer un suivi continu de l’information sur le cycle de vie d’un ouvrage. Ils s’imposent sur les grands projets de construction depuis plusieurs années et constituent l’un des principaux leviers de la transformation digitale et industrielle du secteur.✓ Les outils digitaux collaboratifs de suivi de chantier. Simples, mobiles et adaptés aux process et méthodes actuelles, ces outils digitaux permettent de digitaliser et d’optimiser le travail du chef ou du directeur de chantier pour assurer un suivi de l’avancement des tâches et partager les informations entre tous les acteurs.✓ Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages, tels que les capteurs IoT ou les plateformes Building Operating Systems. Ces dispositifs permettent d’optimiser les consommations énergétiques, d’organiser une meilleure gestion des déchets, d’assurer un confort aux usagers et de réduire les coûts d’exploitation. Ils ont également un fort potentiel de transformation des métiers du BTP vers des métiers à très haute valeur ajoutée.✓ Par ailleurs, l’observatoire fait ressortir les solutions de construction hors site parmi les champs d’innovation à fort potentiel de transformation des métiers du secteur, puisqu’elles permettent de réaliser 80 % de la production, ce qui développe fortement la productivité.Des ouvrages de meilleure qualitéLe deuxième enjeu majeur pour le secteur est l’amélioration de son niveau global de qualité. Les exigences de la maîtrise d’ouvrage se renforçant dans de nombreux domaines, cette exigence de qualité ne s’évalue plus seulement sur la simple conformité à un cahier des charges fonctionnel, mais aussi sur un nombre croissant de critères de performance (dont l’impact environnemental). Cette qualité s’évalue bien sûr sur l’ouvrage lui-même sur toute sa durée de vie, mais aussi au travers de critères propres aux chantiers (impact sur l’environnement, nuisances…).✓ Les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité apparaissent comme étant à la fois les solutions innovantes les plus dynamiques et parmi les plus transformatrices du secteur. Elles permettent de détecter les erreurs de mise en oeuvre éventuelles, pour les corriger rapidement, afin d’en réduire les coûts et d’assurer que le construit est conforme au conçu.Parmi les champs d’innovation pour une meilleure qualité des ouvrages les plus dynamiques économiquement, on trouve également :✓ Les solutions pour la qualité de l’air : pour améliorer la santé et le confort des occupants, des capteurs IoT, des plateformes d’analyse des données et de simulation de la qualité de l’air se développent. Cette dynamique a par ailleurs été renforcée par le contexte de la crise sanitaire qui a placé cette problématique au coeur des enjeux du bâtiment.✓ Les solutions pour l’usage de nouvelles énergies sur les chantiers tels que les solutions hydrogène, les biocarburants ou l’électrification des engins et matériels, qui permettent de réduire les consommations d’énergie non renouvelables et les émissions de gaz à effet de serre.Enfin, les champs d’innovation pour la qualité au plus haut potentiel de transformation du secteur sont :✓ Les solutions favorables à l’emploi du matériaux bois, de plus en plus sollicité du fait de ses atouts écologiques et environnementaux. La construction bois est souvent synonyme de construction industrialisée et bouleverse à ce titre les chaînes de valeur traditionnelles. Le chantier bois exige par ailleurs des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…) pour des acteurs qui historiquement ont une meilleure maîtrise de la construction en béton.✓ Les plateformes et outils pour le réemploi. Le réemploi constitue un challenge important pour les fabricants de matériaux et leurs distributeurs, mais aussi un levier de transformation majeur pour la filière déconstruction, afin de permettre un démontage propre et sélectif des matériaux pouvant être réemployés.Un accroissement de la sécurité sur les chantiersLa sécurité sur les chantiers est un enjeu de progrès continu pour toutes les entreprises du BTP. Le secteur comporte en effet encore de nombreux risques contre lesquels des politiques de prévention, renforcées par l’innovation, peuvent être efficaces. Plusieurs champs d’innovation favorables à la productivité et à la qualité ont aussi un impact positif sur la sécurité. De plus, certains champs d’innovation peuvent être totalement focalisés sur ces enjeux de sécurité. Les deux leviers d’action identifiés pour accroître la sécurité sur les chantiers sont l’anticipation des risques en amont, ainsi que leur gestion pendant les travaux.L’observatoire fait ressortir trois champs d’innovation, qui sont à la fois les plus dynamiques et les plus transformateurs pour le secteur en matière de sécurité :Les EPI connectés : les équipements de protection individuelle sont de plus en plus connectés, afin de renforcer la sécurité des compagnons au-delà des protections dites classiques. Ils permettent, par exemple, d’alerter en cas de situations de danger (fuites de gaz, éboulement, etc.), de réduire les accidents Homme/machine, ou d’effectuer un suivi en temps réel des compagnons.Les dispositifs de détection des accidents : grâce à des outils tels que des capteurs, des robots caméras ou l’intelligence artificielle, de nombreux dispositifs permettent de réduire les accidents sur site en analysant les situations à risque, ou d’intervenir rapidement s’ils ont lieu.Les outils digitaux pour la formation des professionnels : on estime aujourd’hui à 430 000 les besoins annuels en formation initiale et continue. Ces nouveaux outils ont pour objectif de massifier la formation et de la rendre la plus impactante possible au travers de nouvelles méthodes pédagogiques (outils e-learning, formations en réalité virtuelle et augmentée, outils d’ancrage qui cumulent présentiel et digital…). Ils permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.« Innover aujourd’hui dans notre secteur c’est aussi repenser les enjeux de prévention et de sécurité pour en faire des atouts pour la performance des entreprises. C’est aussi intégrer très tôt les besoins de formation et d’évolution de compétences. C’est le sens de notre partenariat avec l’OPPBTP et le CCCA-BTP dans la réalisation de cet observatoire. » Antoine Thuillier, Associé Impulse Partners.« En tant qu’Organisme de prévention des risques du BTP, nous sommes convaincus que la performance des chantiers rime avec prévention et que l’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail. Sachons-nous saisir collectivement de cet observatoire des tendances d’innovation dans le BTP pour faire grandir la performance opérationnelle de nos chantiers et de nos opérateurs. » Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.« Le digital est un facilitateur, un accélérateur. Il est d’une aide précieuse dans le parcours de formation des jeunes et des professionnels qui se forment tout au long de leur vie professionnelle. Mais au-delà de la transformation intrinsèque des métiers, le digital peut être également un facilitateur de l’articulation et de la coordination dans la réalisation des projets : un catalyseur de productivité. Il favorise le décloisonnement entre les métiers, pour gagner en polyvalence et en transversalité et contribue également à une plus grande ouverture entre les sujets (smartcity, bien être, etc.) » Franck Le Nuellec, Directeur Marketing, Développement et Innovation Stratégique de CCCA-BTP.Le rapport complet de l’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP est disponible ici.
Il y a 3 ans et 201 jours

Les réseaux ont aussi leur chantier 4.0

Qui a dit que le Chantier 4.0 n’existait pas ? Le groupe Colas, Syslor et Bouygues Telecom ont réalisé une expérimentation en conditions réelles pour évaluer l’apport de la 5G aux solutions de réalités augmentées sur des chantiers de travaux pour les réseaux en sous-sol (eau, gaz, électricité, fibres…).
Il y a 3 ans et 212 jours

Bousculé, l'immobilier de bureaux mise sur son intégration dans la ville

Dans cet espace de 9.000 mètres carrés à deux pas de la gare Saint-Lazarre, les entreprises, essentiellement des start-up, peuvent louer un abonnement pour des salles ou des postes de travail sur des périodes assez réduites, en moyenne 18 mois, à des prix autour de 800 euros le poste de travail par mois, sur un engagement court."On propose de la flexibilité et de la simplicité. Les entreprises peuvent s'engager que pour six mois si elles veulent, et les salariés n'ont qu'à venir pour brancher leur ordinateur et profiter des services et animations. C'est pratique pour des entreprises en croissance, qui ne veulent pas d'un bail trop long et contraignant", décrit à l'AFP Stéphane Bensimon, le dirigeant de Wojo.Contrairement aux grandes tours d'immeubles dans les quartiers affaires, qui peinent à revenir à leur taux de remplissage d'avant-crise, son espace a vite rebondi et retrouvé une forte affluence. M. Bensimon rêve désormais d'implanter des espaces jusque dans des hôtels."Il y a de l'accueil 24/24, des restaurants, des salles de réunion. Avec la perte de client en voyages d'affaires, les hôteliers se montrent plus ouverts", juge-t-il.Plusieurs espaces ont déjà été installés dans des établissements du groupe Accor, qui détient Wojo à égalité avec Bouygues Immobilier."Le modèle de la tour des années 1960 dans lequel on amasse des gens dans un espace sans aucun service autre que la cantine est terminé", estime Philippe Bourguignon co-fondateur du Shack, un lieu de travail et de vie intégrée près d'Opéra, à Paris.Il espère développer ses projets de bureaux intégrés dans des magasins vacants des centres commerciaux, ou encore en profitant des espaces vides sous-loués par des grandes entreprises en raison du télétravail.Dans les métiers ou le télétravail s'est fortement développé, "pour faire revenir les collaborateurs, il faut que l'on soit mieux au bureau qu'à la maison", a également affirmé Loic Daniel, managing director à Nexity Immobilier mardi au cours d'une conférence lors du salon international de l'immobilier (Mipim).FlexibleAu delà de l'activité et de l'animation, la localisation joue aussi un grand rôle pour l'attractivité des bureaux."Avant même la pandémie, il y avait une forte demande pour les bureaux en centre-ville", observe Staffan Ingvarsson, dirigeant de Stockholm Business Region, chargé de l'attractivité de la capitale suédoise. "Quand on s'éloigne, cela devient plus dur. Plus les bureaux sont loin, plus il faut faire des efforts pour attirer des gens, avec des services."Mais le modèle flexible ne convient pas à tous les types d'emploi."Avec le télétravail, les entreprises sont tentées de réduire beaucoup les surfaces, en ayant recours au flex office, où aucun salarié n'a de place attribuée. Le bureau reste la deuxième dépense des entreprises, derrière les salaires", rappelle Ingrid Nappi, professeur de management et chercheur à l'ESSEC sur la chaire immobilier et développement durable."Or, tous les salariés ne souhaitent pas cette organisation", dit-elle, s'appuyant sur la troisième étude "mon bureau post Covid", qu'elle dirige, et qui a été présentée mardi au Mipim. "Le flex n'est adapté qu'à certains secteurs d'activités, avec notamment les CSP+, mais pas aux usagers de bureaux qui y passent toute la journée, comme les agents de maîtrise ou les employés qui veulent avoir leur place attitrée."
Il y a 3 ans et 217 jours

Pouvoir d’achat : Bouygues promet un geste sur les bas salaires dès le mois de décembre

Face à l’envolée des prix de l’énergie et de l’essence, le groupe Bouygues SA (Bouygues Construction, Colas, Bouygues immobilier…) annonce, pour les bas salaires, des revalorisations collectives qui apparaîtront sur la fiche de paie de décembre.
Il y a 3 ans et 221 jours

Fabrice Denis, nouveau Dg du pôle “Construire Autrement” de Bouygues Bâtiment

Fabrice Denis vient d’être nommé directeur général du pôle “Construire Autrement”. [©Bouygues Bâtiment] Fabrice Denis vient de prendre la direction générale du pôle “Construire Autrement” de Bouygues Bâtiment France Europe. Cette nomination est en étroite corrélation avec la stratégie bas carbone du groupe de BTP. En effet, Bouygues souhaite accélérer la transformation de ses procédés de construction, afin d’apporter des réponses sur le long terme aux attentes de ses clients. C’est pour cela que le nouveau pôle “Construire Autrement” a été créé. Il a pour mission de réunir et de mobiliser les ressources logistiques et organisationnelles du groupe. Ceci, afin de limiter l’impact environnemental des projets. Et ainsi, de construire plus durable. « Nous devons répondre aux besoins et attentes de nos clients : préserver notre avenir, mais aussi celui de la planète. Bénéficier d’une croissance rentable, mais contributive. En bref, faire plus et mieux avec moins. Cela implique de “Construire Autrement” !, insiste Fabrice Denis.  L’organisation du pôle “Construire Autrement” Ce pôle inédit va voir la mise en place d’une nouvelle organisation basée sur trois piliers. D’abord, les directions ingénierie des différentes unités présentes sur l’ensemble de l’Europe vont permettre un déploiement des solutions innovantes des projets. Ensuite, deuxième pilier : la transformation, qui renforcera l’engagement de Bouygues Bâtiment France Europe sur quatre thématiques différentes et interdépendantes : l’environnement, l’industrialisation et la logistique, la construction bois et enfin, les produits et l’innovation. Dernier pilier : le pôle “Construire Autrement” pourra s’appuyer sur l’expertise de la société Elan. Cette dernière étant spécialisée dans les domaines du carbone, de l’économie circulaire, de la biodiversité, de l’énergie et des certifications. Pourvu de 130 collaborateurs, Elan accompagne promoteurs, maîtres d’ouvrage et investisseurs dans leurs projets. « Grâce à ce pôle, nous allons renforcer et accélérer les efforts engagés ces dernières années. Mais au-delà de l’organisation, nous misons sur notre état d’esprit collectif », continue Fabrice Denis.  Le parcours de Fabrice Denis  Diplômé de l’Ecole spéciale des travaux publics (ESTP) en 1993, le nouveau Dg débute sa carrière en qualité d’ingénieur travaux au sein de Rabot Dutilleul. En 2000, il rejoint le groupe Bouygues au poste de chef de projet. Il dirige ensuite l’activité industrie de sa filiale GFC Construction, à Lyon. En 2010, Fabrice Denis intègre Bouygues Bâtiment International et s’envole vers l’Asie pour devenir directeur général de Byme Hong Kong. Et ce, jusqu’à 2015. Il prend ensuite le poste de directeur général de Dragages Singapour, en charge de l’Asie du Sud-Est. En 2017, il revient en France et devient directeur Europe centrale de la filiale Bouygues Bâtiment France Europe. A partir de septembre 2019, il prend la tête de la direction générale stratégie construction bois, toujours au sein du groupe.  Charline David
Il y a 3 ans et 229 jours

Jessica Jung est la nouvelle directrice générale de Rénovation Privée

Portrait de Jessica Jung, la directrice générale de Rénovation Privée. [©Bouygues] Unité opérationnelle de Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Rénovation Privée est le spécialiste des projets de rénovation tertiaires et résidentiels privés. L’entité sera désormais dirigée par Jessica Jung. Sa mission principale sera de développer l’entreprise sur le marché de la rénovation, en accord avec les défis climatiques. En effet, Rénovation Privée compte bien proposer des solutions innovantes pour répondre aux exigences environnementales du marché. Jessica Jung devra mettre en place un accompagnement global dans le processus de réalisation des projets immobiliers, qu’ils soient destinés à un usage professionnel ou privé.  « Je suis profondément et personnellement impliquée dans la transformation de nos manières d’agir face à l’urgence climatique, souligne Jessica Jung. La rénovation, plus frugale en matières premières, nous offre un rôle à jouer de premier plan, pour réaliser des bâtiments plus respectueux de la planète et du bien-être des personnes. » De plus, Jessica Jung est fière de représenter les femmes dans le secteur du BTP. Il est important de révéler l’ensemble des talents féminins du secteur et de laisser la place à chacun de s’épanouir. Jessica Jung sera sous la tutelle de Thierry Roulet, directeur général de Bouygues Bâtiments Ile-de-France, et d’Albin Dargery, directeur général en charge du pôle tertiaire privé.  Son parcours Diplômée de l’Ipag Business School en 2000 avec la spécialisation audit et contrôle de gestion, Jessica Jung intègre par la suite Bouygues Construction en tant que contrôleur financier. Elle évoluera au sein du groupe. Tout d’abord, au poste de chef de projet “Sap”1, puis en tant que secrétaire générale. En 2012, elle devient directrice commerciale “ouvrages fonctionnels” Rhône. Et en 2015, directrice de grands projets toujours au sein de Bouygues Bâtiment Sud-Est. Enfin, c’est en 2018 qu’elle rejoint la région Ile-de-France au poste de directrice de production. Jessica Jung a pris ses fonctions de directrice générale au sein de Rénovation Privée, le 1erjuillet 2021.  Charline David 1Progiciel d’applications de systèmes et produits de traitement des données.
Il y a 3 ans et 235 jours

A Genève, un nouveau quartier pour "désenclaver" une maison de retraite bâti par Bouygues

CONTRAT. Le groupe Bouygues Construction, via sa filiale suisse, a été désigné pour réaliser un programme immobilier à Genève, autour d'une maison de retraite, pour la pérenniser et mieux l'intégrer à la vie du quartier.
Il y a 3 ans et 245 jours

A son tour, Spie se positionne pour acquérir la filiale d'Engie, Equans

ACQUISITION. Equans est de plus en plus convoitée, notamment par des groupes de construction. Après Eiffage et Bouygues, c'est au tour de Spie de montrer son intérêt pour la filiale d'Engie spécialisée dans les services à l'énergie.
Il y a 3 ans et 247 jours

Bouygues Construction compte sur une nouvelle DRH

CARNET-NOMINATION. Le groupe Bouygues Construction, qui vient de changer de P-DG, accueille également une nouvelle directrice des ressources humaines.
Il y a 3 ans et 249 jours

La 5G et la réalité augmentée catalyseurs de la digitalisation des chantiers

Si l’intervention sur les réseaux enterrés, donc invisibles, peut parfois s’avérer complexe, il est primordial pour la bonne exécution des travaux de détenir les dernières informations ou documents à jour et ce, pendant toute la durée du chantier.Afin de répondre aux besoins métier des entreprises de travaux public, Syslor a développé une solution de réalité augmentée permettant de visualiser sur un smartphone les réseaux enfouis. Sur l’un des chantiers de Colas, l’utilisation de cette solution connectée en 5G a permis de réaliser les tracés, d’accélérer les travaux d’excavation mais aussi d’identifier clairement les zones à risque. En fin de chantier, une capture vidéo des travaux a permis d’assurer un récolement plus agile et de qualité pour mieux satisfaire aux obligations légales de la réglementation DT/DICT.L’ensemble des informations recueillies tout au long des travaux a également assuré la création du jumeau numérique du chantier pour la planification des futures interventions.Grâce à la 5G de Bouygues Telecom, les chefs de chantiers Colas sur site ont pu échanger avec leur mobile directement et plus rapidement des fichiers très volumineux pour un maximum d’efficacité et de qualité. Ce gain de temps permet un plus grand confort de travail en optimisant la synchronisation des données garantissant ainsi une mise à jour rapide des dernières versions du projet.« Ce projet concrétise notre vision de la Construction 4.0. Les technologies numériques clefs (AR/VR/computer vision, big data, et Ia Blockchain) vont nous apporter une grande efficience par l’exploitation des données, au service de la qualité, de la sécurité et de l’environnement. Le haut-débit sur les chantiers va donc être essentiel. Nous pensons que la faible latence permettra la téléopération des engins et la mise en œuvre de systèmes intelligents de sécurité active », souligne David Lerouge, directeur Innovation du Groupe Colas.« La vision de Syslor est de permettre la capture en 3D, la cartographie et la visualisation en réalité augmentée de l’environnement avec un smartphone et une antenne GNSS apportant la précision centimétrique. La 5G démultiplie les bénéfices de notre innovation : les échanges chantier-bureau sont simplifiés, la remontée d’information se fait quasi-instantanément… tout devient encore plus fluide et plus simple pour le chef de chantier », déclare Sébastien Graziotin, directeur Commercial Syslor.« Grâce aux capacités de la 5G, nous permettons aux entreprises comme Colas d’exploiter dès à présent le potentiel de la 5G pour améliorer concrètement leur efficacité opérationnelle et entrer dans l’ère des chantiers 4.0 », souligne Stéphane Allaire, directeur du Programme 5G de Bouygues Telecom.
Il y a 3 ans et 249 jours

Bouygues également sur les rangs pour Equans, filiale d'Engie

Engie a lancé sa nouvelle entité fin juin, afin de faire sortir de son giron cette structure qui regroupe la majorité de ses activités de services techniques, couvrant de nombreux métiers (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...)."Nous nous intéressons à Equans", a indiqué Olivier Roussat, directeur général du groupe Bouygues en marge de la présentation des résultats d'entreprises."Géographiquement les marchés d'Equans, Europe et Etats-Unis, correspondent aux endroits où l'on souhaite se développer", a argumenté ensuite M. Roussat lors d'une rencontre avec des analystes."Sur le marché, quand on est chez un client et que le travail est délivré correctement, les positions sont gardées: le taux de récurrence est assez élevé", explique-t-il, privilégiant donc "la croissance externe" pour intégrer plus en profondeur le marché et sa promesse de taux de marge "de 5%".Avec 74.000 salariés, Equans représente un chiffre d'affaires de près de 12 milliards d'euros, selon Engie.Sur le premier semestre 2021, le chiffre d'affaires du pôle Energies & Services du groupe Bouygues s'est élevé à 1,9 milliards d'euros."Entre quatre milliards" de chiffre d'affaires annuel pour cette branche de Bouygues, "et 12 milliards, il y a une différence mais la mécanique est la même", a poursuivi M. Roussat.Equans, qui fonctionne comme une entité autonome au sein d'Engie depuis le 1er juillet, a vocation à sortir du giron de l'énergéticien, qui souhaite se recentrer sur les énergies renouvelables et les infrastructures."Nous n'avons pas encore décidé si nous allons vendre à un (groupe) stratégique ou des (groupes) stratégiques, ou à un fonds, ou des fonds, ou même mettre sur le marché l'entité", avait indiqué la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'une audition à l'Assemblée nationale, fin juin.
Il y a 3 ans et 251 jours

Après Eiffage, Bouygues affiche aussi son intérêt pour Equans, nouvelle entité d'Engie

VIE ÉCONOMIQUE. Au mois de juillet dernier, Eiffage faisait savoir qu'il était intéressé par la nouvelle entité créée par Engie, Equans. Cette entreprise dédiée aux services techniques est aujourd'hui également convoitée par le groupe Bouygues.
Il y a 3 ans et 252 jours

Eiffage retrouve son rythme de 2019

Au premier semestre, le groupe, numéro 3 français du BTP derrière Bouygues et Vinci, a dégagé un bénéfice net de 260 millions d'euros, alors qu'il avait perdu 8 millions en 2020. Sa performance est inférieure de 30 millions d'euros par rapport à 2019, une année "particulièrement dynamique dans tous les métiers", rappelle Eiffage dans un communiqué.Sur les cinq dernières années, seul 2019 fait mieux au niveau du bénéfice net.Le chiffre d'affaires s'est établi quant à lui à 8,7 milliards d'euros, en hausse de 1,9% par rapport à 2019. Il a rebondi de 25,8% par rapport au premier semestre 2020, dont la chute avait été liée aux conséquences des mesures contre le Covid-19.Les deux grandes branches d'activité d'Eiffage, les chantiers de BTP et les concessions autoroutières, connaissent toutefois des dynamiques différentes.Porté par "un carnet de commandes historiques fin 2020", la branche "travaux" a dépassé son niveau de 2019. Elle a été portée par les infrastructures et la branche "Energie systèmes", alors que la construction est en baisse par rapport son niveau de 2019.A la fin juin, le carnet de commandes était en baisse de 3%, mais assurait toujours 13 mois d'activités à Eiffage. Le groupe reste "vigilant" sur le coût et l'approvisionnement des matériaux, où la situation est moins inquiétante qu'en début de l'année, ainsi que sur celui de la main d'oeuvre, a expliqué au cours d'une conférence pour les analystes Benoît de Ruffray, le PDG."Il faut faire attention à ne pas prendre trop d'activités" de chantiers et "ne pas réussir à mettre les équipes derrière: on est donc plus sélectif" dans les recherches de contrats, a-t-il continué.A l'inverse des travaux, "les concessions ont continué à être affectées par les limitations de déplacements", note le groupe dans le communiqué. Le trafic sur les autoroutes APRR est encore en baisse de 17,1% sur deux ans. Pour le reste de l'année, le groupe ne pense pas pouvoir atteindre le même résultat opérationnel qu'en 2019, malgré "une augmentation sensible", par rapport à 2020.Par ailleurs, Eiffage a annoncé sa décision de devenir l'actionnaire unique d'A'liénor en faisant usage de son droit de préemption sur les 35% du capital d'A'liénor détenu par Sanef. A'liénor est le concessionnaire de l'autoroute A65 qui relie la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques.Le montant de la transaction, qui comprend aussi l'acquisition de 100% de l'exploitant, Sanef Aquitaine, s'élève à 222 millions d'euros, financés par la trésorerie disponible d'Eiffage. "Le co-actionnaire d'A'liénor était vendeur, et on a saisi l'occasion. Ensuite, il était important pour nous de prendre aussi le contrôle de la société d'exploitation" a expliqué M. de Ruffray.
Il y a 3 ans et 255 jours

Bénéfice net de 408 millions d'euros pour Bouygues au 1er semestre qui relève ses perspectives pour 2021

Le groupe avait subi une perte nette de 244 millions d'euros lors des six premiers mois de l'année passée, fortement perturbés par le Covid-19.Au premier semestre 2021, le bénéfice net est largement supérieur à son niveau de 2019, où il s'était établi à 225 millions d'euros. Le chiffre d'affaires est également remonté à hauteur de son niveau d'avant-crise, avec 17,4 milliards d'euros, en hausse de 18% par rapport à l'année passée.Les activités "n'ont pas été remises en cause par la pandémie, [les] perspectives de marché sont porteuses à moyen-long terme" a assuré Olivier Roussat, directeur général, cité dans le communiqué.Le groupe met en avant d'"excellents résultats semestriels" dans un environnement encore affecté par la pandémie.Tous les secteurs du groupe ont profité du rebond de l'activité économique en 2021.La croissances des activités de construction a été porté par la France (+35%) pour s'établir à 12,8 milliards d'euros.Pour TF1, les revenus ont augmenté de 28% sur un an. Concernant le projet de fusion entre la chaîne et M6, "les groupes Bouygues et RTL ont signé début juillet les accords relatifs au projet de rapprochement", une "première étape".Bouygues précise également que "la contribution d'Alstom au résultat net du premier semestre 2021 du groupe s'élève à 219 millions d'euros".En 2019 et 2020, la contribution d'Alstom aux résultats était respectivement de 33 et 35 millions d'euros. Bouygues ne possède désormais plus que "0,16% du capital social" du constructeur ferroviaire, contre 15% en février 2020.Au titre des perspectives, le groupe estime désormais que "le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel courant devraient être très proches du niveau de 2019", seuil qu'il ne pensait pas atteindre en début d'année.Alstom et les télécoms construisent le rebond de Bouygues au premier semestreLe géant français du BTP Bouygues a connu un haut niveau de bénéfices au premier semestre, à 408 millions d'euros, porté par ses performances dans les télécoms ainsi que par la vente de l'essentiel de ses parts d'Alstom, a-t-il annoncé jeudi.Le groupe avait subi une perte nette de 244 millions d'euros lors des six premiers mois de l'année passée, fortement perturbés par le Covid-19.En 2021, son chiffre d'affaires, à 17,4 milliards d'euros, et sa marge opérationnelle, à 2,7%, sont revenus autour de leur niveau de 2019.Le groupe a également revu à la hausse ses perspectives 2021, estimant désormais que "le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel courant devraient être très proches du niveau de 2019", seuil qu'il ne pensait pas atteindre en début d'année.Cadeau de départ d'AlstomLe niveau des bénéfices est même largement supérieur à celui de 2019 (225 millions), grâce à Alstom.Bouygues a finalisé au cours du premier semestre la vente de ses actions dans le constructeur ferroviaire, en mars puis juin. Ces opérations ont permis une contribution de 219 millions d'euros dans les résultats nets du semestre, contre 33 millions en 2019.Bouygues ne possède désormais plus que "0,16% du capital social" d'Alstom, contre 15% en février 2020.Les télécoms ont aussi confirmé leur bonne dynamique commerciale. La contribution de la filiale Bouygues Telecom au résultat net s'est élevée à 199 millions d'euros.L'opérateur a confirmé vouloir atteindre une "couverture nationale", c'est-à-dire "au moins 60% de la population" sur la 5G, même si "pour l'instant, il n'y a pas de grand engouement comme il y a eu pour la 4G", a affirmé Olivier Roussat, directeur général du groupe Bouygues au cours d'une conférence de presse.Bouygues Telecom continue d'accentuer ses efforts dans la fibre et dans l'expansion de la 4G à des zones rurales pas encore desservies.Il compte désormais 14,5 millions de clients abonnés au mobile, avec 258.000 nouveaux clients sur le trimestre, et 1,9 million d'abonnés à la fibre de bout en bout, soit un gain de 346.000 nouveaux clients sur le semestre.La construction repasse dans le vertLes activités de construction reviennent, elles, timidement dans le vert, avec une contribution de cinq millions au bénéfice net de l'ensemble du groupe. En 2020, la pandémie et l'arrêt de l'économie avaient engendré une perte de 384 millions d'euros dans cette branche.L'entreprise a confirmé ses perspectives dans la branche construction, mais prévoit désormais "une croissance plus limitée" sur l'immobilier.A l'inverse, sa filiale Colas, spécialiste des travaux routiers et troisième branche des activités "construction", reste nettement dans le rouge, sa contribution plombant les résultats du groupe de 108 millions d'euros.Colas a annoncé jeudi sa volonté d'acquérir Destia, leader du marché des infrastructures routières en Finlande, prévoyant de concrétiser l'opération pour la fin de l'année. "Cela correspond à la stratégie de développement géographique, en Europe du Nord, Etats-Unis et Allemagne", a détaillé M. Roussat.Des finances "très solides"Bouygues a également fait part d'un niveau d'endettement net à la fin juin "historiquement faible", à 2,8 milliards d'euros, une amélioration de plus de 1,1 milliard en un an."La trésorerie disponible atteint un niveau record pour une fin de premier semestre", à 11,8 milliards d'euros, précise aussi le communiqué du groupe.Par ailleurs, concernant le projet de fusion entre TF1 et M6, "les groupes Bouygues et RTL ont signé début juillet les accords relatifs au projet de rapprochement", une "première étape" dans l'opération. Le calendrier de la fusion est inchangé, avec une conclusion prévue fin 2022, sous réserve de l'accord du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et de l'Autorité française de la concurrence.
Il y a 3 ans et 255 jours

Rachat de Destia : Colas prend pied en Finlande

Fidèle à sa stratégie de croissance externe ciblée, la filiale du groupe Bouygues vient de signer un protocole d’accord visant à acquérir le finlandais Destia. Le chiffre d'affaires de ce spécialiste des infrastructures routières, ferroviaires et énergétiques s’élevait à 564 millions d’euros 2020.
Il y a 3 ans et 256 jours

Pénuries de matériaux : Bouygues construction envisage une régularisation en 2022

RÉSULTATS. Les activités construction du groupe Bouygues ont retrouvé, au premier semestre 2021, leurs niveaux d'avant-crise. Si la division souffre, pour l'instant, peu des pénuries, elle regrette la lenteur de délivrance des permis de construire.
Il y a 3 ans et 266 jours

Construction d’un nouveau bâtiment pour l’Hôpital Nord-Ouest-Villefranche

Avec son nouveau bâtiment de consultations de chirurgie et d’anesthésie, l’HNO souhaite sécuriser et simplifier le circuit des nombreuses personnes consultant en anesthésie et en chirurgie.Aujourd’hui installées dans le bâtiment Duquesne (1982), les consultations externes sont dispersées dans des locaux devenus exigus avec le développement de l’activité ces dernières années.Une situation inconfortable pour les patients comme pour les professionnels qui devient problématique en période de pandémie. Les mesures de distanciation physiques sont difficiles à mettre en place dans des espaces trop étroits, les locaux ne permettent pas de circuits de marche en avant et l’imbrication des espaces de consultation et des espaces d’hospitalisation limite fortement les possibilités de différenciation des flux.La construction d’un nouveau bâtiment : Une réponse au besoin de sécurité et de fluiditéLongeant l’extrémité ouest du bâtiment principal de l’hôpital, le Duquesne, cette nouvelle construction permet une meilleure gestion des flux visiteurs et répond aux préoccupations sanitaires actuelles. L’accès direct permettra aux patients de se rendre en consultations sans traverser le cœur de l’hôpital. Avec une entrée et des sorties distinctes la marche en avant sera favorisée. Les contacts entre patients entrants et sortants seront évités, limitant ainsi les risques de contamination virale.L’architecture modulaire de ce bâtiment : Rapide, propre et made in FrancePorté en moins d’un an par le groupement rassemblant Bouygues Bâtiments Sud Est, mandataire, Ossabois, CRR Ecritures Architecturales et TEM Partners, ce projet de construction mixte est composé de fondations, cages d’escaliers, ascenseurs et unité de radiologie en béton, ainsi que d’environ 200 modules en bois. Cet ensemble forme un bâtiment de 4 étages offrant plus de 5.000 m² de surface.Il s’agit de travaux exemplaires, tant sur la rapidité de prise de décision par les parties prenantes que sur le mode constructif choisi : la construction mixte bois-béton. Fortes de leur expérience en la matière dans le cadre de la réalisation de bâtiments d’hébergements pour le Ministère des Armées et d’un collège pour la Métropole deLyon, les équipes Ingénierie et Travaux de Bouygues Bâtiment Sud-Est réalisent ce bâtiment de santé dans un délai record de 9 mois de travaux. Cette performance est rendue possible grâce au choix de la construction hors site et à un pilotage optimal des entreprises partenaires assurant les prestations complémentaires (façades, toitures, finitions des modules « ouverts », VRD/parking).Chaque module bois a été fabriqué dans les usines OSSABOIS dont l’un des sites est situé à Balbigny dans la Loire. Ils ont été équipés en système de plomberie, d’électricité et de chauffage pour ensuite être assemblés et montés sur des fondations béton.OSSABOIS est aujourd’hui le leader français de la construction hors-site de bâtiment en bois, concevant les éléments sur mesure pour chaque construction dans ses 3usines en France puis les achemine et les assemble sur le chantier. Avec une maitrise des coûts et une diminution jusqu’à 60 % des délais de construction, l’architecture modulaire permet également une réduction considérable des nuisances sur le chantier et l’environnement avec, notamment, des chantiers secs, sans nuisance de poussières et d’eaux sales mais également un circuit court des matériaux et de la production.Les travaux : Prochaines étapes et livraisonAvec un démarrage des travaux en décembre 2020 et une livraison prévue pour septembre 2021, le bâtiment de consultations devrait recevoir ses premiers patients courant novembre 2021. La pose de la passerelle aérienne, reliant ce nouveau bâtiment au bâtiment Duquesne, a été finalisée dans la nuit du 22 au 23 juin dernier. Installée en 4 tronçons, celle-ci mesure 39 m de longueur et facilitera le passage des professionnels de santé d’un bâtiment à l’autre.
Il y a 3 ans et 319 jours

Trois centrales au secours de Tchernobyl

En 2010, Imer installe une 3e centrale OneDay, installée à 20 m de deux précédentes. [©Imer] A la suite de la catastrophe du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, le 26 avril 1986, un sarcophage en béton avait été construit dans l’urgence. Puis, les travaux se sont poursuivis à 2 km de l’explosion, sur un terrain viabilisé de 147 000 m2 duquel ont été retirés 2 m de terre irradiée, remplacés par du sable. Là, près de 650 personnes sont intervenues pour le compte du groupement de génie civil formé par Vinci Construction Grands Projets et Bouygues Travaux Publics. Objectif : concevoir et construire une usine de préfabrication des conteneurs destinés à conditionner les éléments de combustibles radioactifs, qui alimentaient les différents réacteurs de la centrale… C’est dans ce cadre particulier et parce qu’il garantissait le respect de la norme ISO 9001 de la fabrication à l’installation que l’industriel Imer a été en charge, en 2000, de l’installation et de la mise en service de deux centrales à béton de type Rome CZ3, équipées de malaxeurs Oru MS 1500/1000, d’une capacité unitaire de 40 m3/h de béton. 58 conteneurs à combustible irradié. Devant durer cent ans, les blocs de stockage ont été réalisés avec un béton conçu pour résister à de nombreux cycles de gel-dégel. [abonnés]Ainsi, il fallait limiter les éventuelles formations de bulles d’air dans la matrice, via une formulation adaptée. Les deux centrales Imer ont produit près de 20 000 m3 de béton. De quoi réaliser les 58 conteneurs en béton. Ces éléments cubiques de 6,18 m de côté intégraient un radier de 75 cm d’épaisseur et des cloisons préfabriquées de 30 cm, formant les casiers destinés à recevoir le combustible irradié. Ce dernier est conditionné pour la forme de cylindres en acier inoxydable appelé “canisters”. Quatre sont insérés dans un conteneur avant la pose du couvercle, élément constitué par une prédalle doublée d’une couche de béton également coulée en place. Pour contrôler la non-radioactivité de l’atmosphère, le chantier était doté d’une station d’analyse spécifique, ainsi que d’une antenne météorologique. « La sécurité était très contraignante et devait correspondre pour le chantier aux normes russes », explique Mirk Fugier-Garrel, responsable SAV centrale à béton chez Imer. Un nouveau sarcophage. Imer a été en charge, en 2000, de l’installation et de la mise en service de deux centrales à béton de type Rome CZ3. [©Imer] En 2010, Imer a été rappelé à Tchernobyl pour remettre en service les deux centrales à béton activées dix ans plus tôt. Et surtout pour en installer une troisième, à 20 m des précédentes. Une unité OneDay cette fois-ci, équipée d’un malaxeur Oru MS 2250/15000, capable de produire jusqu’à 60 m3/h de béton. Son utilisation ? Fabriquer les bétons – quelque 60 000 m3 – devant servir à consolider le sarcophage de la centrale nucléaire. « Cette installation a été conçue pour produire des bétons de haute qualité », reprend Mirk Fugier-Garrel. Depuis deux ans maintenant, elle participe au nouveau chantier, qui voit s’élever un dôme au-dessus du sarcophage fissuré. Une sorte de couvercle étanche supplémentaire. Fondée sur deux longrines en béton, cette arche à ossature métallique a été assemblée à l’Ouest du réacteur accidenté avant d’être positionné au-dessus du sarcophage existant. Les fondations définitives du nouvel ouvrage représentent à elles seules 20 000 m3 de béton, également issus des trois centrales Imer. L’achèvement de l’ouvrage est prévu à la fin de 2017 pour un appel d’offres remporté par Novarka, joint venture à parité entre Vinci Construction Grands Projets et Bouygues Travaux Publics.[/abonnés]
Il y a 3 ans et 328 jours

Un nouveau directeur commercial pour le pôle Bâtiment Grand Ouest de Legendre Construction

Benjamin Marcand est nommé au poste de directeur commercial Grand-Ouest du pôle Bâtiment chez Legendre Construction. [©GroupeLegendre] C’est le 19 avril dernier que le groupe a nommé Benjamin Marcand au poste de directeur commercial du pôle Bâtiment. Le nouveau directeur sera en charge du développement de l’activité commerciale sur toute la zone Grand Ouest. Il aura aussi pour mission de prospecter de nouveaux marchés et passera le témoin aux équipes de travaux. Benjamin Marcand conduira les directeurs régionaux dans le développement des produits bâtiment. Pour rappel, le groupe Legendre est un acteur de la construction dans le Grand Ouest. Il a aujourd’hui une présence nationale et internationale. Son activité se regroupe autour de 3 axes principaux : construction, immobilier et énergie. Créée en 1946, l’entreprise favorise depuis l’innovation. Son parcours  Afin de répondre aux différentes attentes des clients, Benjamin Marcand se basera sur l’innovation et les capacités d’adaptation des équipes. « Je suis ravi d’avoir rejoint Legendre Construction et de participer au développement du groupe dans l’Ouest de la France. Je souhaite rester à l’écoute de nos clients et poursuivre la mise en place de partenariats durables avec les différents acteurs du secteur », témoigne Benjamin Marcand. Pour le groupe Legendre, ce dernier représente un réel atout pour remporter les futurs projets. Et cela, grâce à son expérience commerciale et aux valeurs qu’il possède. Diplômé de l’ESTP Paris en 2004, avec en sa possession un diplôme d’ingénieur, il intègre très rapidement Bouygues Bâtiment. De 2004 à 2011, il est chargé d’affaires, au sein du pôle Habitat résidentiel. Il devient ensuite responsable commercial, toujours dans le même pôle. En 2016, il évolue en tant que directeur montage et développement. C’est donc après 17 années dans le même groupe que Benjamin Marcand se tourne vers de nouveaux horizons. 
Il y a 3 ans et 339 jours

L'observatoire privé Clameur présente une nouvelle carte des loyers plus transparente

"Le maître mot du nouveau Clameur, c'est la transparence, tant en termes de méthodologie qu'en termes de diffusion", a souligné le président de Clameur Jean-Michel Camizon.C'est "un vrai outil de mesure pour la politique publique, pour les contributeurs, pour les professionnels, mais également pour les collectivités locales", a affirmé Henri Deligne, délégué général du groupe Plurience, l'un des membres fondateurs de Clameur.Fondé en 1998, l'observatoire Clameur, acronyme de Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux, a pour objectif d'améliorer la connaissance et l'analyse des loyers du secteur privé en France.L'outil s'appuie sur une base de données actualisée chaque année à partir de 1,25 million de baux signés ou d'annonces fournis par une trentaine de professionnels de l'immobilier (Bouygues Immobilier, Nexity, Icade, etc.)Depuis quelques mois, l'observatoire privé peut également compter sur son rapprochement avec la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) et ses adhérents (administrateurs de biens, réseaux d'agences immobilières, aménageurs...) pour étoffer sa base de données. "On contribue à faire en sorte que cet outil soit celui qui incarne le marché du parc locatif privé dont on sait qu'il est déterminant pour le logement des Français", a expliqué le président de la Fnaim, Jean-Marc Torrollion, précisant avoir rejoint Clameur pour des raisons "politiques, techniques et scientifiques".Autre nouveauté: la possibilité de consulter ces différents indicateurs (prix, surface, durée des baux) à l'échelle de l'iris (découpage administratif infra communale), permettant une analyse fine du marché.Ce nouvel outil s'inscrit en "complément" de la carte de France des loyers mise en ligne par le gouvernement en 2020, dont les estimations, "basées sur des annonces de 2018", manquent de précision selon Jean-Michel Camizon, président de Clameur.
Il y a 3 ans et 353 jours

Bouygues repasse dans le vert au 1er trimestre et prévoit un retour à un niveau d'avant-crise en 2022

Le groupe avait accusé une perte nette de 204 millions d'euros l'an dernier à cause notamment de l'arrêt de chantiers lors des premières restrictions liées à la crise sanitaire. Dans un communiqué publié jeudi, le constructeur confirme ses objectifs pour 2021, malgré "un contexte toujours incertain"."En 2021, le chiffre d'affaires et les résultats du groupe devraient être bien supérieurs à ceux de 2020, sans toutefois atteindre ceux de 2019" a assuré jeudi le directeur financier du groupe, Pascal Grangé, lors d'une conférence téléphonique, anticipant une sortie de crise l'année prochaine."En 2022, le résultat opérationnel courant du groupe devrait revenir à un niveau équivalent ou légèrement supérieur à celui de 2019" a-t-il ajouté. Au premier trimestre, le groupe dont les activités vont des chantiers aux télécoms, a vu son chiffre d'affaires progresser de 7%, à 7,742 milliards d'euros, porté par "une activité commerciale solide" et une croissance "dans tous les métiers".Au premier trimestre, les prises de commandes de l'activité "Constructions" ont bondi en France (+35% à 1,142 milliards d'euros), par rapport au premier trimestre 2020 marqué par la mise en place du premier confinement, mais ont reculé à l'international (-12%).A la fin mars, le carnet de commandes progresse légèrement sur un an de 2% à taux de change et périmètre constants, à 33,4 milliards d'euros, malgré un léger repli en France (-2%).Futur géant des médiasSa filiale TF1 affiche une croissance de 3% sur un an, avec un chiffre d'affaires de 510 millions d'euros au premier trimestre.Bouygues a annoncé lundi qu'il comptait débourser 641 millions d'euros pour sceller une fusion entre sa filiale TF1 et son concurrent historique M6, et former un géant français des médias face aux plateformes numériques des GAFA.Cette opération pourrait entraîner des synergies annuelles de "250 millions à 300 millions d'euros à l'issue des trois premières années de la transaction", mais reste soumise à l'analyse de l'Autorité de la concurrence des marchés, indique Bouygues dans son communiqué.Selon M. Roussat, en France "le marché de la publicité digitale", réalisé "au deux tiers par Google et Facebook", est désormais "deux fois plus important que le marché de publicité télé".Les deux mastodontes américains "captent 90% de la croissance de ce marché" a-t-il ajouté pour défendre son projet du fusion, qui présente un risque de monopole sur la publicité audiovisuelle dans le pays.Objectifs confirmés pour Bouygues TelecomSur le marché de la téléphonie, la filiale Bouygues Telecom a amélioré son objectif annuel de rentabilité, a précisé le groupe jeudi.L'opérateur a vu son chiffre d'affaires bondir de 17% au premier trimestre, à 1,7 milliards d'euros, et compte faire progresser son Ebitda (excédent brut d'exploitation), après loyer, de 7% cette année.La rentabilité reste toutefois affectée par la pandémie qui limite les voyages et donc les revenus issus de l'itinérance (à hauteur de 20 millions d'euros).Enfin, la contribution d'Alstom au bénéfice net du groupe s'élève pour sa part à 121 millions d'euros, contre 35 millions l'an passé, a précisé le groupe jeudi.Cette hausse s'explique essentiellement par la cession en mars des parts du constructeur-ferroviaire détenues par Bouygues, qui ne possède plus désormais que 3,12% du capital d'Alstom.
Il y a 4 ans et 11 jours

Nomination du nouveau directeur GCC Ile-de-France 2

Francis Castagné devient le directeur de GCC Ile-de-France 2. Il succède à Guillaume Girault. [©GCC] En France, GCC, groupe indépendant, fait partie des 10 premières entreprises du secteur du BTP. Aujourd’hui, afin de continuer son développement, il vient de nommer Francis Castagné au poste de directeur GCC Ile-de-France 2. Il Celui-ci prend la tête d’une agence qui gère de nombreux chantiers en cours. Cette dernière est connue pour avoir réalisé l’extension du centre commercial Vélizy 2, le siège de Nestlé et l’école centrale Supélec. Elle est l’une des plus importantes du pôle construction de GCC. Elle compte 140 collaborateurs. Francis Castagné sera rattaché à Eric Delineau, directeur régional des ouvrages fonctionnels. Ainsi, il succède à Guillaume Girault, qui  devient directeur régional Centre – Val-de-Loire. Francis Castagné aura pour mission de continuer la gestion de chantiers importants, tels que l’Arboretum de Nanterre et l’hôtel Citizen M à Paris.  Son parcours  Francis Castagné a obtenu un diplôme de l’Ecole du bâtiment et des travaux publics de Vincennes. Il est aussi détenteur d’une licence de management et de gestion d’entreprises du BTP, qu’il a obtenue en 2020.  En 1987, il débute sa carrière au sein de l’entreprise SCREG Screg EPI où il a occupé le poste de conducteur de travaux. C’est en 1990 qu’il devient responsable d’opérations en entreprise générale, marchés privées et publiques publics chez de Screg Bâtiments. Francis Castagné intègre ensuite la société Ballestrero comme responsable de production. Il rejoint ensuite Bouygues Bâtiment Ile-de-France en 2020, en qualité de directeur de projet, puis de directeur de travaux. 
Il y a 4 ans et 26 jours

Capremib modernise le port de Calais

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Le nouveau quai d’amarrage des ferries du Port de Calais a été préfabriqué par Capremib. [@BouyguesConstruction] PAS-DE-CALAIS. Premier port français en termes de passagers et deuxième port européen pour le trafic maritime transmanche, le port de Calais se heurtait à une capacité insuffisante face à la croissance de la demande. La région Nord – Pas-de-Calais a  donc confié à un groupement d’entreprises, avec Bouygues TP à leur tête, la mission de mener à bien un chantier d’agrandissement des infrastructures. Pour un montant de 863 M€. Les travaux comprennent la réalisation d’une nouvelle digue en mer, de trois nouveaux postes ferries. Mais aussi d’un poste roulier,  et de 4 Mm3 de dragages maritimes pour les nouveaux terre-pleins. Et enfin, l’aménagement de nouvelles capacités d’accueil du trafic transmanche.  27 poutres signées Capremib Capremib s’occupe de la réalisation des poutres précontraintes (Prad), de l’habillage des corniches, ainsi que de la préfabrication  des voiles de protection du nouveau quai d’amarrage des futurs ferries et paquebots. Les 27 poutres Prad nécessaires ont été fabriquées dans les ateliers Capremib de Cormicy (51). D’une longueur de 28,50 m, chacune d’elles pèse de entre 35  et 38 t. Plus de 750 ml de poutres Prad ont été réalisés en moins de 15 j. Pour répondre aux contraintes environnementales (eau salée), Capremib a utilisé un béton C60/75 auto-plaçant, caractérisé “prise mer”.  Lorsque l’installation des éléments du tablier a été achevée, l’habillage du pont a pu commencer, avec pas moins de 78 corniches de 2m de long en béton armé sur 1,07 m de haut, utilisant le même béton qualifié pour l’opération. L’ensemble des éléments produits représente pour Capremib un total de 850 m3 de béton préfabriqué, ainsi que 200 t d’aciers et torons de précontrainte mis en place pour cet ouvrage. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 26 jours

La Smart Buildings Alliance for Smart Cities se dote d’un conseil d’orientation stratégique

11 personnalités reconnues dans leur environnement professionnel ont été choisies pour faire partie du nouveau conseil d’orientation stratégique de la Smart Buildings Alliance for Smart Cities (SBA). Un important travail de réflexion a été conduit par Emmanuel François, Président de la Smart Buildings Alliance et Marc Daumas, Directeur général d’Aire Nouvelle chez ENGIE, pour choisir le groupe le plus diversifié et représentatif possible. L’idée étant d’élargir le champ d’actions de la SBA à toutes les sphères de l’immobilier et de la ville. Elles se sont réunies pour la première fois le 27 janvier dernier, afin de se rencontrer et partager les leviers et les freins à cette ambition. Les 11 membres : Dominique Alba, Directrice générale de l’Atelier Parisien d’Urbanisme APUR William Bouygues, Directeur du Développement chez Linkcity Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat Etienne Crepon, Président du CSTB Laurent Girometti, Directeur général d’EpaMarne – EpaFrance Christel Heydemann, Présidente de Schneider Electric France Soo-Jin Kim, Chef de l’Unité des politiques et des études urbaines de l’OCDE Béatrice Lièvre-Théry, Directrice des Activités immobilières de la Société Générale Yann Rolland, Directeur général d’ENGIE SOLUTIONS Villes & Collectivités Denis Thuriot, Maire de la ville de Nevers et Président de l’Agglomération, Olivier Wigniolle, Directeur général d’ICADE
Il y a 4 ans et 26 jours

Laurent Tirot rejoint le développeur européen Equilis en tant que CEO de sa filiale française

L'arrivée de l'ex-Directeur Général Adjoint Groupe de Bouygues Immobilier à la tête de la filiale française traduit la volonté d'Equilis Europe d'accélérer son développement en France – et notamment le marché résidentiel et les opérations mixtes, et d'en faire l'un des piliers de sa croissance européenne. Le parcours du nouveau CEO, tant en France qu'à l'international, lui confère en effet l'expertise pour donner à Equilis France l'impulsion nécessaire à son rayonnement sur le marché français.‘'Nous sommes ravis d'accueillir Laurent à la tête d'Equilis France, il sera un atout majeur pour faire de la France un pays stratégique du groupe. Au-delà du professionnel, c'est l'homme et ses valeurs qui m'inspirent'' a déclaré Carl Mestdagh, Executive Chairman Equilis Europe."Sa carrière immobilière et son regard constitueront des forces-clés pour appuyer la phase de croissance dans laquelle la société s'est inscrite" a complété Olivier Beguin, CEO Equilis Europe.Laurent Tirot a pour mission d'accélérer le développement de l'activité d'Equilis France créée en 2016, historiquement ancrée sur la région PACA. A côté de son implantation dans le Sud Est, le nouveau CEO vise un déploiement en Ile-deFrance, en région bordelaise/Bassin d'Arcachon et en région lyonnaise/Pays de Gex. Ces nouvelles ambitions sont portées par l'expertise du groupe dans l'ensemble des métiers de la promotion immobilière (commerce, résidentiel et bureaux), et dans un savoir-faire spécifique en termes de réhabilitation de friches industrielles. Un savoir-faire qui permet à Equilis France de porter l'un des projets les plus ambitieux de la technopole Sophia Antipolis, La Canopée, un vaste projet mixte de quelque 25.000 m² qui va redonner vie à l'ancien site des Terrasses de Sophia.“Je connais Carl Mestdagh et le groupe Equilis depuis de nombreuses années, nous avons pleinement confiance l'un envers l'autre. C'est pourquoi j'ai accepté de rejoindre le groupe, ses valeurs, ses expertises dans les différents métiers de l'immobilier, son ouverture européenne, et relever ce fabuleux challenge de développement sur la France ”, commente Laurent Tirot.“C'est une aventure passionnante à plus d'un titre. D'abord pour la liberté d'action et de développement accordée à chaque filiale, une autonomie sans pareil qui permet d'innover et de se dépasser. Ensuite pour l'expertise du groupe, sa capacité à innover et s'adapter à des marchés immobiliers en pleine mutation. Cette expérience nous permet de travailler sur des projets intégrant la mixité d'usage, qui répondent aux nouveaux modes de vie, d'habitat, de travail et de consommation et qui tiennent compte, aussi, des enjeux du développement durable. C'est justement parce que les besoins sociétaux évoluent et que notre métier est en train de bouger, que je me lance dans cette nouvelle aventure pour le bonheur d'être sur le terrain, à l'écoute des collectivités, de leurs attentes, et pour pouvoir faire preuve d'agilité, de flexibilité et d'esprit d'innovation”, conclut-il.Il s'appuiera sur la structure déjà mise en place par Jean-Jacques Ballester à Sophia Antipolis, un bureau créé à Paris et deux implantations à Bordeaux et Lyon. Jean-Jacques Ballester prend la Direction régionale Sud Est avec pour objectif de poursuivre le développement de ce territoire. Un plan de recrutement est prévu pour étoffer, dans un premier temps, l'équipe Ile-de-France. Laurent Tirot vise une activité multipliée par trois d'ici quatre ans.
Il y a 4 ans et 32 jours

1 000 postes en alternance à pourvoir chez Bouygues Construction

Depuis 3 ans, Bouygues Construction mène une démarche active en faveur de l’emploi des jeunes. La campagne de  recrutement des alternants 2021 « Agis pour ton avenir » lancée le 1er avril sur les réseaux sociaux rappelle que  l’alternance est l’une des meilleures voies d’accès aux métiers du bâtiment, des travaux publics et des énergies & services. 1 000 postes très divers sont à pourvoir à travers la France sur l’ensemble des métiers du groupe : compagnons, ingénieurs, fonctions transverses, etc. L’entreprise a pour ambition d’atteindre 10 % de ses effectifs en alternance à horizon 2025. Ce taux, actuellement à 5% à l’échelle du groupe, est une étape qui doit permettre d’atteindre l’objectif de 7% en fin d’année.    Visuel : Bouygues Construction, rénovation Morland à Paris
Il y a 4 ans et 37 jours

Vinci met des milliards sur la table pour devenir un géant des énergies renouvelables

Vinci a "signé un accord avec ACS pour l'acquisition de ses activités énergie", a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.Il s'agit pour le groupe français d'un "développement stratégique majeur" visant à créer un "acteur mondial de l'ingénierie, des travaux et services dans le domaine de l'énergie". L'objectif est également de "développer des projets d'énergie renouvelable".A la Bourse de Paris, vers 11H00 (heure de Paris), le titre de Vinci montait de 2,92% à 89,93 euros, dans un marché en légère hausse.L'opération, qui devrait être finalisée vers la fin de l'année, va permettre au géant du BTP de mettre la main sur la division Services industriels d'ACS.Cette entité d'environ 45.000 collaborateurs génère un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'euros, principalement en Espagne et en Amérique latine. Elle est dédiée à l'ingénierie et aux travaux essentiellement dans le domaine de l'énergie.L'acquisition concerne également les participations détenues par ACS dans huit concessions dans le domaine des réseaux de transmission électrique ainsi qu'une plateforme de développement de projets de concessions dans les énergies renouvelables.Le prix de l'acquisition est estimé à environ 4,9 milliards d'euros. Payable "entièrement en numéraire", elle sera financée par la trésorerie disponible et les lignes de crédit, précise Vinci.En outre, le groupe pourra effectuer des paiements additionnels, sur une période de 8,5 ans au plus tard après la finalisation de l'opération, lorsque la société développera des capacités d'énergie renouvelable supplémentaires. Le montant maximum cumulé de ces paiements pourra atteindre 600 millions d'euros."Acteur majeur" des renouvelablesLa plateforme de développement de projets de concessions doit "permettre à Vinci de devenir un acteur majeur du secteur des énergies renouvelables".Le groupe a déjà identifié de "nouvelles opportunités" de projets pour cette activité, principalement dans le photovoltaïque, l'éolien et l'éolien en mer. Ces projets représentent le développement d'une capacité d'environ 23 gigawatts."Les synergies issues de notre complémentarité géographique, de nos expertises techniques et de nos modèles d'affaires intégrés, seront un atout de taille pour gagner de nouveaux projets et saisir des opportunités" dans le secteur des énergies renouvelables, a commenté Xavier Huillard, président-directeur général de Vinci, cité dans le communiqué.Par ailleurs, Vinci et ACS comptent également créer une coentreprise qui pourra acquérir "des actifs matures d'énergie renouvelable". Cette société serait détenue à 51% et consolidée en intégration globale par Vinci.Le groupe Vinci, connu notamment pour ses concessions d'autoroutes et d'aéroports, était déjà présent dans le domaine des infrastructures liées à l'énergie et aux énergies renouvelables via sa division Vinci Energies, qui a généré un chiffre d'affaires de 13,7 milliards d'euros l'an dernier.Cette entité, présente dans 56 pays, est un acteur majeur de l'ingénierie et des travaux électriques. Elle est active dans les infrastructures d'énergie (environ 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires), mais aussi de communication et de transport. Elle travaille également sur des projets de bâtiments ou d'usine.Vinci Energies propose notamment à ses clients des "solutions techniques" afin de réduire leur empreinte carbone.En Europe, cette division occupe une "position forte" dans de nombreux pays dont l'Allemagne, la Suisse, la Belgique et l'Espagne, selon le site internet du groupe.Sur ces marchés, il fait face à la concurrence d'Engie, de Spie, d'Eiffage ou encore de Bouygues.Le groupe Vinci a réalisé un chiffre d'affaires de 44 milliards d'euros en 2020, en recul de 10%, en raison de perturbations liées à la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 42 jours

645 logements à Rouen signés Bouygues, avec Boucles de Seine et Fabri Architectes

Le Parc du Robec à Darnétal (Seine-Maritime), un quartier de la métropole de Rouen, entame sa métamorphose avec Boucles de Seine et Fabri Architectes, les architectes du groupement mené par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Livraison finale prévue avant l’été 2025. Communiqué commun du maître d’ouvrage, Logeo Seine, et du mandataire des travaux. Pour ce vaste […] L’article 645 logements à Rouen signés Bouygues, avec Boucles de Seine et Fabri Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 45 jours

Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP

Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine. ACPresse – Pierre Richard – Raconté par Sivagami Casimir Rendons à César ce qui appartient à César ! Il aura fallu l’association des travaux du physicien Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007) sur les mélanges granulaires et ceux de Pierre Richard (1927-2002), pour propulser le béton des Romains au rang de matériau High Tech. Qui se souvient de l’homme à l’origine des bétons à hautes performances (BHP) ou des bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup) ? S’est-on réellement penché sur l’un des pères de ces développements “révolutionnaires” pour le monde de la construction ? Remettons-nous dans le contexte. Celui qui nous intéresse se nomme Pierre Richard. Dès 1967, il est directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Et dans ce cadre, cet ingénieur de l’Ensais (Ecole nationale supérieure des arts et d’industrie de Strasbourg, actuelle Insa) se penche sur les bétons. ACPresse · Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP Convaincu que l’évolution d’une structure ne peut se faire sans celle des éléments, qui la constituent, Pierre Richard va consacrer sa carrière à la recherche de nouveaux matériaux utilisables, notamment en génie civil. Il commence par développer la réalisation d’éléments préfabriqués en béton précontraint, notamment, pour la construction du Parc des Princes, à Paris (1972). « Pierre Richard avait un sens intuitif des structures. Et cela au premier regard. Il comprenait instantanément leur fonctionnement, sans même faire de calculs. Et “voyait” transiter leurs efforts, se souvient Bernard Raspaud, l’un de ses proches collaborateurs, puis son successeur chez Bouygues. Il était très rigoureux dans ses raisonnements. Son mot d’ordre : “il ne faut rien mettre d’inutile ! C’est ainsi qu’un jour, il m’a confié : “j’ai trouvé ce qu’il faut enlever au béton !” » Combler les “vides” dans la matière Pierre Richard (1927 – 2002) est le père des BHP et des futurs Bfup. [©DR] Les recherches sur ce qui allait devenir les bétons à hautes performances (BHP), mais aussi les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), démarrent au Danemark sous la direction du professeur H.H. Bache. Elles sont menées dans le cadre des technologies CRC (Compact Reinforced Composition), plutôt orientée vers la production d’éléments préfabriqués, et CCC (Compact Cement Concrete). Alliés à la précontrainte, ces derniers engendrent des ouvrages d’art plus fins, plus élancés et plus durables. Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Il se tourne vers l’emploi de superplastifiants. Puis, afin de combler les fameux “vides” présents dans la structure des bétons, il teste l’utilisation de la fumée de silice. Francis Bouygues et tout le groupe sont alors très concernés par ses recherches. « Il apportait toujours des solutions aux difficultés rencontrées lors de la réalisation d’ouvrages, comme au Koweït, en 1981, avec le pont de Bubiyan. Je n’étais pas d’accord avec lui sur ce pont. J’avais même rejeté sa solution, car ce n’était pas assez économique. Il m’a alors demandé de le rejoindre et il a argumenté pendant 4 h, dont 2 h passées en voiture. Le lendemain, il présentait un projet qu’il avait réalisé dans la nuit… A 20 % moins cher ! Autant dire que Bouygues a foncé ! Pierre était capable de solutionner les problématiques les plus complexes », commente Bernard Raspaud. Sans le BHP, pas de Pont de Normandie La Grande Arche de La Défense a fait la part belle au BHP. [©Bouygues] L’emploi des fumées de silice en association avec un superplastifiant améliore la maniabilité des bétons. Comme sur le chantier de Grande Arche de la Défense, à Paris, avec la mise en œuvre d’un BHP, qui apporte à la fois une haute résistance aux jeunes âges et une meilleure ouvrabilité rendue nécessaire pour un pompage sur une hauteur de plus de 100 m. « Dans les années 1980-1990, Bouygues a su s’entourer de chercheurs d’une incroyable qualité scientifique, il n’y a jamais eu d’équivalence depuis », insiste Yves Malier, ingénieur conseil, ancien directeur de la division “Ouvrages d’art – matériaux et structures” du LCPC (actuel Isfftar), créateur de l’Ecole française du béton… Les deux hommes se sont rencontrés, dans les années 1970, lors de la reconstruction du Louvre des Antiquaires, à Paris. Ils se sont s’influencés l’un l’autre. « Sans le BHP de Pierre, il n’y aurait pas eu le pont de Normandie et ses pylônes de 214 m de hauteur », reprend Yves Malier. Ni le pont de l’île de Ré, premier grand ouvrage d’art en BHP et inauguré en 1988… Une officialisation en 1982 Le pont de l’île de Ré a pu être réalisé, en combinant BHP et préfabrication foraine. [©Bouygues] Secrètement, ces deux ingénieurs ont fait coulé du BHP sur une partie du périphérique de Paris, sans que ni le maître d’œuvre et ni le maître d’ouvrage ne soient au courant ! L’officialisation de ce fameux béton ne se fait qu’en 1982, lors des Assises nationales de la recherche organisées par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche. Ses nouvelles propriétés en terme de délais d’exécution, de facilité de mise en œuvre, d’allègement de formes, d’étanchéité aux gaz et, peut-être et surtout, pour Bouygues à l’époque, de gains sur le coût des fondations ! Donc économiquement plus rentable, et par voie de conséquence, préférable… pour l’ensemble des acteurs de la construction.Une grande diversité dans les ouvrages réalisés en BHP (notamment par Bouygues en France et dans le monde), de toutes natures et de toutes dimensions, a été d’autant plus remarquable que, dans cette même décennie (période allant de 1985 à 1995), Américains, Finlandais, Japonais, Norvégiens… se limitaient respectivement aux immeubles de grandes hauteurs (IGH), aux plates-formes offshore, aux ouvrages maritimes et à la préfabrication en grandes séries de petits composants. Un nouveau matériau appelé BPR La passerelle piétonne de Sherbrooke, au Canada, constitue la première utilisation au monde du Bfup pour ce type de constructions. [©DR] Et puis, « Pierre Richard s’est intéressé avant l’heure au développement durable et à l’analyse systémique des ouvrages, en optimisant ces derniers par rapport aux propositions des maîtres d’ouvrages et en les projetant dans l’avenir, dans leurs futures fonctions, reprend Yves Malier. En intégrant le dimensionnement de la structure mais aussi les gains de délais, de main-d’œuvre, de matériels et de maintenance future. Notamment sur le pont expérimental de Joigny dans l’Yonne, à 200 km de Paris, avec un BHP prévu pour 300 ans. Avec pour la première fois en France, l’utilisation de la précontrainte extérieure. L’esthétique y a gagné, la durabilité aussi ». Mais l’appétit scientifique… vorace de Pierre Richard ne s’est pas arrêté là. Il a fini par inventer, en 1990, un nouveau type de matériau à très haute performance : le béton à poudres réactives (BPR), à teneur élevée en fumée de silice, qui possède une exceptionnelle résistance à la compression et une résistance traction/flexion suffisante pour pouvoir s’affranchir des armatures passives. Sans compter une ductilité très élevée. Son concept est alors optimisé grâce à l’association avec Lafarge et Rhodia, qui donnera naissance à un Bfup (béton fibré à ultra hautes performances), connu sous le nom de Ductal. Sa première utilisation se fait au Québec, en 1997, avec la passerelle piétonne de Sherbrooke. Cet ouvrage de franchissement de 60 m de long est composé de 6 segments de treillis post-tendus. Le tablier ne fait que 30 mm d’épaisseur. « Cet exploit architectural n’aurait pas été possible sans son invention », s’exclame Bernard Raspaud. Depuis, le Ductal et nombre d’autres Bfup ont pris leur envol… Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 46 jours

Manubois et Bouygues Bâtiment France Europe expérimentent une solution constructive innovante en hêtre lamellé-collé

Dans cette transition vers la neutralité carbone, les synergies se multiplient entre les acteurs de la construction et de l’immobilier et ceux de la filière bois, pour faire écho aux engagements du plan “Ambition Bois Construction 2030”, et notamment investir en Recherche & Développement, développer l’offre en bois français et soutenir l’économie des territoires. Ce sont les enjeux auxquels répondent Bouygues Bâtiment France Europe, qui ambitionne de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030, et Manubois, filiale du groupe Lefebvre, qui renouvelle les modes constructifs bois avec le lancement de bois lamellé-collé structurels en hêtre. Les deux entreprises vont expérimenter cette innovation technique dès l’été 2021 sur un projet tertiaire construit à Rouen par Bouygues Bâtiment Grand Ouest et développé par le promoteur Linkcity.Le hêtre fait son entrée sur le marché de la constructionSi la construction bois connaît un fort développement, boostée par les innovations techniques et encouragée par les pouvoirs publics, elle a majoritairement recours aux bois résineux, au coût généralement inférieur, mais qui représentent moins de 30% de la forêt française et sont donc largement importés d’Europe du Nord et de l’Est pour faire face à une demande croissante. Or les bois feuillus constituent plus de 70% de la surface forestière française, le hêtre étant la deuxième ressource après le chêne. Cette essence plébiscitée dans le domaine de l’ameublement etdes menuiseries intérieures, se distingue par une densité et une résistance mécanique remarquables qui laissent entrevoir de belles perspectives pour la construction bois.C’est le pari que fait Manubois, filiale du groupe Lefebvre spécialisée dans la seconde transformation du bois, qui produit du bois lamellé-collé abouté (LCA), principalement en hêtre, depuis 30 ans. L’entreprise normande se lance dans la production de hêtre lamellé collé pour un usage en structure. Ses process et outils industriels ont dû être adaptés à la fabrication de BLC de grandes dimensions, pour la réalisation de poteaux et poutres. Manubois a obtenu la certification “CTB” bois lamellé collé à base de hêtre pour un usage en “structure” délivrée par le FCBA, qui atteste de la fiabilité, de la qualité et de la performance de cette solution. La caractérisation du produit par l’institut FCBA a permis de mettre en lumière ses propriétés mécaniques - une densité et une résistance nettement supérieures à celles des résineux - qui en font une alternative durable au béton et au métal pour les fortes charges.Une innovation prometteuse pour la construction bois et biosourcéeHormis les atouts écologiques du bois - un matériau naturel, renouvelable et recyclable relevant de la filière sèche, et sa capacité à stocker le carbone (1 m3 de bois stocke environ 850 kg de CO2) - cette innovation présente de nombreux avantages pour la construction. Elle contribue au développement du bois français et même local : Manubois s’approvisionne essentiellement dans les forêts de Seine Maritime, exploitant des ressources dans un rayon de 50 km environ. Elle favorise ainsi les circuits courts, impactant positivement le bilan carbone de ses activités. De plus, “avec cette solution dédiée à la construction, nous utilisons des bois aujourd’hui peu ou mal valorisés, parce qu’ils comportent des nœuds par exemple, et contribuons ainsi à la bonne gestion des forêts” souligne Maxime CASTEL, Prescripteur Hêtre structurel chez Manubois.Le BLC+ Hêtre se distingue en outre par ses qualités esthétiques : composé de petites lamelles, il présente une homogénéité et un aspect de surface très qualitatifs, ainsi qu’une teinte claire et chaleureuse. Ces qualités alliées à sa résistance élevée permettent de mettre en œuvre des sections beaucoup plus fines, ce qui constitue un atout architectural et offre un précieux gain d’espace au sol dans les bâtiments. Cette finesse génère enfin des économies de matière qui, ajoutées à un bilan carbone réduit, compensent le surcoût de la transformation par rapport à celle des essences résineuses.Une dynamique partenariale pour accélérer l'essor du bois dans la constructionEngagé au quotidien pour bâtir un cadre de vie durable, Bouygues Bâtiment France Europe a fait de la construction bois l’une de ses priorités avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition est illustrée par la démarche WeWood et la création d’un pôle d’excellence bois constitué de 30 ingénieurs experts offrant conseil, expertise et formation à l’ensemble de ses équipes. Mais aussi par le club de partenaires et les solutions WeWood, pour faire émerger collectivement des innovations et les concrétiser dans les projets développés par toutes ses filiales. C’est dans cette logique de co-construction que Bouygues Bâtiment France Europe accompagne Manubois dans le développement de son innovation BLC+ Hêtre.« Notre stratégie est pragmatique, » explique Fabrice Denis, Directeur Stratégie Construction Bois –Bouygues Bâtiment France Europe, « mettre du bois partout où l’on peut, en capitalisant sur un pôle d’excellence, les atouts innovants des solutions bois, la formation et un club des partenaires ! »Un premier bâtiment tertiaire démonstrateur à RouenUne première expérimentation est ainsi prévue à Rouen, dans le cadre d’un ambitieux projet de renouvellement urbain, celui du quartier “L’éveil de Flaubert”, développé par Linkcity et dont le chantier sera réalisé par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Cette vaste opération mixte et intergénérationnelle est également la plus grosse opération tertiaire de la métropole, avec deux bâtiments de bureaux d’une superficie totale de 16 500 m². Un premier bâtiment tertiaireR+7, d’une superficie de planchers de 9 000 m² devrait sortir de terre entre mars 2021 et mars 2023 dans ce quartier situé en bordure de Seine. Environ 70 poteaux, soit 36 m³ de hêtre lamellé collé, seront mis en œuvre sur ce bâtiment, en support des planchers en béton.Ce bâtiment qui se veut exemplaire en termes d’impact sur l’environnement atteindra le niveau BEPOS Effinergie 2017 et E3 du label E+C-. Il vise également le label BBCA et la certification BREEAM Nouvelle Construction 2016, niveau VERY GOOD. Cette certification est aujourd’hui la plus utilisée en Europe.Fruit d’une véritable synergie entre les équipes de Manubois, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, Linkcity et le pôle d’expertise WeWood, ce projet collaboratif allie faible impact environnemental et fort ancrage local : il favorise à la fois l’innovation et les ressources du territoire au sein d’une opération pilote destinée à soutenir le développement d’une filière bois locale et ouvrir la voie à de nouvelles méthodes constructives.
Il y a 4 ans et 47 jours

Digitaliser la gestion d’une flotte entière

Bouygues Construction Matériel, entité du groupe Bouygues Construction, et la start-up Omniscient ont développé une solution pour localiser et gérer en temps réel et à distance près de 20 000 équipements de chantier.
Il y a 4 ans et 58 jours

14 acteurs de la construction Bois se rassemblent au sein du « Groupe Feu » pour élaborer une nouvelle solution de façade bois

Piloté par Bois HD, le centre d’ingénierie de l'école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés, le collectif s’est constitué dans l’objectif de développer des solutions complémentaires à celles du guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » édité depuis 2016. Une quinzaine de réunions de travail et des expérimentations menées par le laboratoire Efectis - agréé en résistance & réaction au feu - ont permis d’obtenir un Essai LEPIR 2 (Local Expérimental Pour Incendie Réel à 2 niveaux) qualifiant, en décembre 2020. Une réglementation qui pousse les entreprises à se regrouper pour développer de nouvelles solutionsLa réglementation impose l’obtention d’une appréciation de laboratoire attestant de la non propagation du feu par les façades. Cette appréciation est liée à la réalisation d’un Essai LEPIR 2 dont le coût est estimé à 40 000 €. Un budget difficile à réunir pour des entreprises de la filière bois.Durant 3 ans, le “Groupe Feu” a ainsi rassemblé l’association Ingénierie Bois Construction (bureaux d’étude bois), l’organisation professionnelle UICB (Union des Industriels et Constructeurs Bois) et les entreprises Bouygues Construction (78), CMB (79), Construction Bois EMG (22), FP Bois (40), Groupe ISB (35), Lignalpes (74), Maître Cube (75), PIVETEAUBOIS (85), Protac (22), Siniat (84) Sivalbp (74) et Techniwood (75).Cette mutualisation des expertises et des moyens avait pour objectif d’élaborer une solution optimisée d’un “complexe” : l'ensemble du mur, composé de la structure, du parement extérieur/intérieur et de l’isolation, en structure et bardage bois. Cette dernière devait permettre d’obtenir une appréciation de laboratoire relative au comportement au feu d’un élément de façade selon le §5.3 de l’IT249 : 2010 et conforme à l’arrêté du 7 août 2019 du ministère de l’intérieur et du logement.Après une recherche des facteurs influençants par des essais petite échelle, de la modélisation numérique et un premier essai LEPIR 2 d’orientation réalisé en février 2020, le “Groupe Feu” a obtenu, en décembre dernier, un essai LEPIR 2 qualifiant sur la conception de façade.Les atouts de la solution développée par le “Groupe Feu” :Limitation du débord des déflecteurs à 50 mm maximumUtilisation du bardage bois avec un classement de réaction au feu minima D-s2-d0Affranchissement du dispositif d’obturation de la lame d’airMise en œuvre des isolants bio-sourcés avec un parement à minima Euroclasse DEmploi de plusieurs types de bardage, y compris en aspect claire-voie si pose horizontaleCette appréciation de laboratoire est nominative et donc réservée en exclusivité aux membres du groupe. La solution constitue une alternative aux propositions recensées dans le guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » et qui répondent à l’objectif de limiter la propagation du feu d’un niveau à l’autre d’un bâtiment ou de manière latérale.Yves-Marie Ligot, dirigeant d'un bureau d'études techniques spécialisé dans la construction bois et représentant de l’association IBC au sein du « Groupe Feu » est à l’origine du regroupement. Il revient sur les raisons qui ont conduit à cette démarche collaborative : « Les solutions référencées dans le guide sont efficaces techniquement mais difficiles à mettre en œuvre d’un point de vue opérationnel. Elles génèrent des coûts supplémentaires et compliquent la prescription. A titre d’exemple, l’installation de déflecteurs pour écarter la flamme de la façade augmente la dimension extérieure d’un bâtiment et le marque d’un point de vue esthétique. Le « Groupe feu » a permis de réunir des industriels, des concepteurs et des fabricants afin de trouver une solution « universelle ». Cette dernière permet de mettre en valeur le matériau bois en bardage et doit désormais être appliquée dans le cadre de projets concrets. Les retours d’expériences des différents participants permettront de procéder, au besoin, à des ajustements. Tous les acteurs qui ont pris part à cette démarche ont confirmé leur satisfaction. En fonction des évolutions règlementaires, le groupe pourrait ainsi être réactivé dans la perspective de nouveaux projets collectifs.La solution développée permet désormais aux entreprises du groupe d’enrichir leur offre dédiée aux bâtiments de grande hauteur, à certains établissements recevant du public et aux bâtiments d’habitation de 3ème famille. Ces derniers représentent une part importante du marché pour les entreprises de construction de la filière bois.Bois HD : un rôle de structuration et de pilotageCréé en 2012 par l’école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés (Nantes), le centre d’ingénierie Bois HD accompagne chaque année 120 entreprises dans leurs projets de recherche, de développement et d’innovation. Ses activités sont réparties entre essais, innovation, ingénierie, modélisation et formation continue. L’objectif : stimuler la filière bois en contribuant à l’amélioration des produits et des process. Une démarche professionnelle récompensée par une augmentation de la portée et de la flexibilité de l’accréditation délivrée par le Comité français d'accréditation (Cofrac).Bois HD a été associé dès les prémices du projet afin d’en assurer le montage et la coordination.Amélie Roux, ingénieure R&D en charge du projet, détaille : “Nous sommes tout d’abord intervenus pour structurer le projet : établir le budget, mobiliser des participants, mettre en place un contrat de partenariat, organiser les échanges et déterminer les différentes phases. La réalisation d’un essai LEPIR 2 dans un laboratoire agréé nécessite la création d’une façade complète de deux niveaux - 7,10 m de hauteur par 5, 60 m de largeur - pour un coût d’environ 40 000 €. Grâce à la mutualisation des moyens, nous avons pu disposer d’un budget global de 100 000 € qui a permis d’engager les études, l’élaboration des prototypes, l’essai d’orientation et, finalement, l’essai qualifiant. Ce “Groupe feu” est un très bel exemple de collaboration au sein d’une filière bois qui monte en puissance, notamment dans la perspective des JO 2024.”Les différentes étapes du projet : septembre 2017 : lancement du groupe de travailfévrier 2018 – septembre 2018 : recherche de solutions, détermination des contraintes acceptables (surcoûts, aspect esthétique, pérennité des solutions…)octobre 2018 – mai 2019 : détermination et analyse des critères influençants (via simulation numérique par Efectis et réalisation d’un essai moyenne échelle type SBI chez Efectis - Belfast, en avril 2019),juin 2019 – janvier 2020 : conception du prototype de façadefévrier 2020 : réalisation de l’essai LEPIR 2 d’orientation chez Efectisavril 2020 – novembre 2020 : révision de la conception de la façade en fonction des résultats de l’essai d’orientationdécembre 2020 : Réalisation de l’essai LEPIR 2 qualifiant chez Efectis
Il y a 4 ans et 59 jours

Bouygues annonce vendre la moitié de sa participation dans Alstom pour plus de 500 millions d'euros

Bouygues, qui détient 6,35% du capital d'Alstom, "annonce son intention de céder 12.000.000 d'actions Alstom dans le cadre d'un placement auprès d'investisseurs", a indiqué le géant français du BTP et des télécoms dans un communiqué, précisant qu'à l'issue du placement, Bouygues conserverait 3,12% du capital social d'Alstom.La vente de 12 millions d'actions représente 516,840 millions d'euros au cours de l'action Alstom qui atteignait mardi 43,07 euros à la clôture de la Bourse de Paris.Bouygues indique s'être engagé envers les banques en charge du placement à conserver le solde de sa participation dans Alstom "pendant une période de 60 jours à compter de la date de règlement livraison du placement, sous réserve des exceptions usuelles".Le géant du CAC 40 a annoncé le 18 février une chute de son bénéfice net de plus de 40% en 2020 dans le contexte de la crise sanitaire avec 696 millions d'euros contre 1,184 milliard en 2019.La contribution d'Alstom au bénéfice du groupe s'est élevée en 2020 à 169 millions d'euros, contre 238 millions 2019, avait précisé Bouygues dans son communiqué.
Il y a 4 ans et 60 jours

Bouygues se désengage encore un peu plus d'Alstom

CESSION. Le groupe Bouygues vient de se séparer de la moitié de sa participation dans le constructeur ferroviaire Alstom.
Il y a 4 ans et 65 jours

Aborder la vente du stade Vélodrome à l'OM serait "trop prématuré", selon la mairie de Marseille

"Il n'y aura pas de vente tant que la situation du club ne sera pas stabilisée", a insisté la municipalité, en commentant la rencontre entre le maire, Benoît Payan, et Frank McCourt, lundi."L'ambition du maire de Marseille Benoît Payan reste de vendre le stade au club", a toutefois confirmé la ville: "Mais laissons les choses se calmer et attendons de voir les ambitions de M. McCourt"."M. McCourt a dit qu'il reviendrait prochainement, le sujet pourra alors être abordé concrètement", a précisé la mairie."Mais il faut d'abord laisser la situation du club revenir dans l'ordre", insiste-t-on à l'hôtel de ville, en référence aux bouleversements récents au sein de l'OM, avec le limogeage du président Jacques-Henri Eyraud, son remplacement par l'Espagnol Pablo Longoria, ex-directeur sportif, et l'arrivée d'un nouvel entraîneur avec l'Argentin Jorge Sampaoli.La mairie avait déjà précisé que l'échange de lundi entre M. Payan et MM. McCourt et Longoria, à la mairie, avait été "cordial et constructif". Le maire de Marseille avait "de nouveau demandé à M. McCourt d'apaiser la situation" née notamment des très mauvaises relations entre M. Eyraud et les supporters, sur fond de résultats en berne.Le 4 février, lors d'un échange sur Facebook avec des internautes, M. Payan avait rappelé son intention de vendre le Vélodrome, "une gabegie financière": "Niet, terminé, 15 millions d'euros de la poche des Marseillaises et des Marseillais pendant 30 ans, terminé", avait-il lâché.Il faisait référence au partenariat public-privé liant la ville et Arema, une filiale du groupe de BTP Bouygues, depuis 2015 et jusqu'en 2045, à la suite des travaux de rénovation du stade pour l'Euro-2016.De même, M. Payan a toujours dénoncé comme insuffisant le loyer de cinq millions d'euros par an versé par l'OM à la ville pour pouvoir jouer au Vélodrome. Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes de novembre 2020, ce loyer devrait être de huit millions d'euros par an."Mais cette question du loyer est difficile à aborder dans le contexte actuel" du football, avec des stades vides en raison de la crise du Covid-19, reconnaissait-on jeudi à l'hôtel de ville, du côté de la nouvelle municipalité de gauche.Maire LR de la ville pendant 25 ans, Jean-Claude Gaudin avait toujours refusé "d'être le maire de Marseille qui vendra le Vélodrome".
Il y a 4 ans et 66 jours

A Marseille, Bouygues TP et Rudy Ricciotti livrent deux ponts en un

A l’est de Marseille, dans le quartier de Saint-Loup, proche d’un nœud autoroutier, le groupement de conception-réalisation, piloté par Bouygues Travaux publics avec l’agence d’architecture Rudy Ricciotti, a livré en février, à la Métropole Aix-Marseille-Provence, deux ponts métalliques aux lignes fluides pour se fondre dans un tissu urbain. Enjambant le fleuve côtier l’Huveaune, ils sont posés sur trois appuis conçus sur le principe du profil Naca utilisé pour la construction d'ailes d'avion ou de quilles de bateau de manière à favoriser l'écoulement de l'eau dans une zone soumise au risque inondation.
Il y a 4 ans et 71 jours

Podcast #5 – Francis Bouygues, l’épopée du “Roi du béton”

ACPresse – Francis Bouygues – Raconté par Muriel Carbonnet ACPresse · Podcast #5 – Francis Bouygues Francis Bouygues naît en 1922 à Paris. Son père est ingénieur de l’armement, puis, ingénieur conseil. Le jeune Francis suit ses traces et sort diplômé de l’Ecole centrale de Paris (1946). Après un passage rapide dans une entreprise de travaux d’entretien, puis chez Dumont et Besson, l’une des entreprises les plus prestigieuses de Paris, il fonde à 29 ans l’Entreprise Francis Bouygues avec des capitaux familiaux. Et, en 1953, la société décroche son premier gros contrat : la construction des bureaux d’IBM Europe à la Défense.  L’entrepreneur investit le marché immobilier privé et impose une méthode originale : acquérir un terrain, emprunter des fonds et faire financer les travaux par les acquéreurs, avant même la construction des fondations.  En 1959, pour soutenir le développement de son entreprise, Francis Bouygues s’associe à René Augereau qui lui apporte un important soutien financier. Des filiales régionales apparaissent. Pour valoriser et fidéliser la main d’œuvre, Francis crée l’ordre des Compagnons du Minorange. On est en 1963. L’innovation qui paie Le Parc des Princes a été livré au début des années 70. [©Bouygues Construction] Francis a toujours misé sur l’innovation. Un bureau d’études, un bureau des méthodes et une filiale spécialisée dans la préfabrication, entre autres, permettent à l’entreprise de se démarquer de la concurrence. En 1967, l’arrivé de Pierre Richard en tant que directeur scientifique permet à l’entreprise de combler son retard dans le domaine du béton précontraint.  Bouygues introduit de nouvelles méthodes de management, se dote d’une organisation hiérarchique, recourt aux nouvelles techniques de planification et adopte, dès 1972, l’informatique. Le développement de l’entreprise nécessite d’importants investissements. La décision d’une introduction en bourse est prise en juin 1970. Bouygues devient SA et augmente ses activités de génie civil avec, en particulier, la construction du Parc des Princes.  L’année 1972 marque le début de l’activité internationale. C’est aussi l’année de la création du logo Bouygues. En 1974, c’est Bouygues Off-Shore qui voit le jour. Malgré cette croissance fulgurante, Francis Bouygues garde une forte emprise sur le groupe. Atteint d’un cancer en 1976, il doit se retirer de l’entreprise pour quatorze mois. En 1978, Bouygues assure la construction du terminal II de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.  Construction du Pont de l’Ile de Ré. [©Bouygues Construction] TF1 et la Leçon de piano Dans les années 80, le développement du groupe est assuré par la croissance externe et la diversification. Francis se renforce dans l’immobilier et se positionne sur le marché de l’ingénierie conseil, via le rachat de l’Américain HDR. Il fait l’acquisition de plusieurs sociétés : Saur, ETDE, Screg, Colas et Sacer, Dragages, Smac Acieroïd. Bouygues devient n° 1 mondial de la construction.  A partir de 1985, le groupe se diversifie à travers une nouvelle filiale : Bouygues Loisirs. Le point d’orgue est évidemment la reprise de TF1 en 1987. En parallèle, Bouygues marque les esprits avec la construction du Pont de l’Ile de Ré, de la Grande Arche de la Défense ou du Tunnel sous la Manche.  Travaux de construction de la Grande Arche de la Défense. [©Bouygues Construction] En 1989, Francis se retire du groupe et passe la main à son fils Martin, tout en restant l’administrateur. Le groupe réalise alors 57 MdF (8,7 M€) de chiffre d’affaires et emploie presque 70 000 personnes. L’année suivante, l’homme s’engage dans la production de longs métrages, à travers Ciby 2000. Il produit Une époque formidable, Talons aiguilles, ou encore La leçon de piano qui a remporté la Palme d’Or du Festival de Cannes en 1993 et trois Oscars l’année suivante.  Francis Bouygues disparaît au cours de l’été 1993. [Source : Service communication de Bouygues Construction et “Francis Bouygues. L’ascension d’un entrepreneur”, de D. Barjot, Revue d’histoire, 1992.]
Il y a 4 ans et 78 jours

Bouygues et Ricciotti signeront la cité scolaire internationale de Marseille

PROJET. Le groupe Bouygues a remporté, aux côtés des architectes Richard Carta et Rudy Ricciotti, le projet de cité scolaire internationale de Marseille. Le futur établissement sera le premier du genre en France à regrouper écoliers, collégiens et lycéens, pour une ouverture prévue en 2024.
Il y a 4 ans et 78 jours

Un tournant et une cascade de nominations dans les rangs du groupe Bouygues

CARNET/NOMINATION. Le groupe familial a profité de la présentation de ses résultats 2020 pour annoncer plusieurs changements et nominations. Avec un tournant important au plus haut niveau.
Il y a 4 ans et 78 jours

Suez et Bouyges Construction testent leurs premiers modèles d'assistant numérique pour les opérateurs de bâtiment et de l'industrie (Anobi®)

Supportant les projections, ce terminal est compatible avec le port des gants de sécurité, et l’écran a été spécialement conçu pour être lisible dans toutes les conditions extérieures possibles même les plus extrêmes. Ces caractéristiques techniques associées à une batterie à haute autonomie font de ce nouvel équipement une réponse efficace aux besoins et contraintes du terrain, aux exigences de sécurité et à la recherche de performance des acteurs de l’industrie.En 2017, après avoir travaillé deux ans au sein de Ideas Laboratory®, aux côtés d’Air Liquide et du CEA sur l’émergence du concept et sur plusieurs prototypes d’équipements connectés pour les opérateurs du terrain, SUEZ et la R&D de Bouygues Construction se sont concentrés sur le développement du manchon connecté, ANOBI®, les deux groupes ayant identifié de nombreux freins à l’utilisation de smartphones classiques par les opérateurs, tels que la nécessité de retirer ses gants pour la consultation ou la saisie d’informations dans leurs applications, des difficultés à lire l’écran selon la luminosité extérieure ou une fragilité en cas d’exposition à des projections. SUEZ et Bouygues Construction en partenariat avec le E-Lab, laboratoire d’innovation du groupe Bouygues et la société TXCUBE ont décidé de travailler à la conception et l’industrialisation d’un matériel connecté innovant répondant aux besoins de nombreux acteurs du secteur industriel.ANOBI® est ergonomique, il se fixe facilement à l’avant-bras de l’opérateur. Libre de ses mouvements, celui-ci peut réaliser les tâches du quotidien sans être gêné et consulter à tout moment ses applications chargées sur le terminal. La technologie E-Ink® (noir et blanc) retenue pour l’écran garantit une lisibilité optimale aussi bien en pleine obscurité qu’en cas de forte luminosité. Son principal atout est sa manipulation compatible avec le port des gants grâce à ses six boutons poussoirs, dont un dédié aux appels d’urgence pour les opérateurs isolés. L’opérateur a également la possibilité d’utiliser la fonctionnalité « appareil photo » pour notifier d’une situation en temps réel. Le scan de QR code, NFC ou RFID est également disponible. Enfin, les séries de tests et d’améliorations apportées pendant plusieurs mois ont permis d’aboutir à un modèle résistant aux projections de liquide, de matières, mais aussi à des températures extrêmes (de – 10° C à + 50° C) sans pour autant altérer l’autonomie de la batterie. SUEZ et Bouygues Construction ont déjà adopté ce terminal pour plusieurs de leurs activités. SUEZ l’expérimente actuellement dans les villes de Bordeaux, Dijon, et en Ile-de-France, avec une application métiers, pour recueillir en temps réel des données, par exemple le nombre de corbeilles collectées par jour, leur localisation, leur taux de remplissage, la qualité du tri ou encore les besoins de remplacements du mobilier urbain... Ces données renforcent la traçabilité des activités et améliorent leur performance, au bénéfice des équipes terrain et de leurs clients. Sur les chantiers de Bouygues Construction de Saclay pôle BPC et de Bobigny, ANOBI® facilite la gestion des approvisionnements en matières avec la lecture par QR code des bons de livraison et leur suivi (volume reçu, utilisé…), il rend aussi possible la consultation par les opérateurs des tâches à réaliser, l’affectation d’un état (démarrée, en pause, réalisée), ou encore du temps passé sur chacune. Connecté au Wifi des chantiers, ANOBI® permet également de localiser rapidement du matériel ou des équipements (les bennes à déchets ou extincteurs).Grâce à un système ouvert d’intégration d’applications, le champ d’utilisation d’ANOBI® est large et peut être utilisé par de multiples acteurs industriels, dans la logistique, l’énergie, le bâtiment, le transport. Au total, ce sont déjà six applications métiers que SUEZ et la R&D de Bouygues Construction ont développées et qui sont utilisées par les opérateurs avec ANOBI®. Basé sur une architecture Android, le développement d’applications supplémentaires est réalisable par les directions informatiques des entreprises utilisatrices ou par des sociétés spécialisées.