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Il y a 2 ans et 340 jours

Vicat lance la marque Lithosys dédiée à l’impression 3D béton

La technologie d’impression 3D permet de réaliser des structures avec des formes complexes. [©AC Presse] Vicat confirme son entrée dans le marché de l’impression 3D béton. Le groupe cimentier a dévoilé sa marque Lithosys. L’objectif ? Devenir un acteur majeur de la construction additive en France et à l’international. « Lithosys est une création 100 % Vicat, » explique Olivier Martinage, responsable impression 3D chez Vicat. L’industriel travaille sur cette offre depuis 2017. Et a investi plusieurs millions d’euros pour sa conception, notamment pour son unité de production basée à Chambéry (73). Cette nouvelle offre propose ainsi sa propre solution de fabrication. A savoir, un bras robotisé équipé d’un extrudeur capable de déposer le béton couche par couche et de réaliser des structures avec des formes complexes. Elle comprend aussi le développement “d’encres” cimentière sur mesure conçues pour l’impression 3D. « C’est comme de la pâte à modeler avec l’option “sable mouvant” ! », poursuit Olivier Martinage. Entre terre et mer Lithosys sera consacrée aux marchés de la construction, du milieu sous-marin ou encore du mobilier urbain. D’ailleurs le groupe a travaillé sur des projets liés à ces trois secteurs. Tout d’abord, Vicat a fourni “l’encre” pour l’élaboration de “Viliaprint”, un projet de cinq maisons construites avec le procédé d’impression 3D. Il a aussi collaboré avec la marque Bathyreef. Dans le cadre de ce partenariat, un récif artificiel a été imprimé et immergé à 2 400 m de profondeur au large de Toulon (83). Enfin, le groupe participe au Cirmap pour fabriquer du mobilier urbain. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE « Grâce à ce procédé, nous proposons, avec Lithosys, un accompagnement sur mesure pour donner vie aux projets les plus audacieux, reprend Olivier Martinage. L’impression 3D béton est une technologie au croisement des transitions numériques et écologiques. » En effet, elle propose de nombreux avantages. Elle diminue le volume de matières utilisées de 50 à 70 %. « Ce procédé permet de mettre le bon béton au bon endroit. Cela nous donne ainsi la possibilité d’éviter au maximum les déchets, qui constituent un problème majeur, notamment dans le secteur de la construction. » De plus, le pôle R&D de Vicat travaille sur des encres à base de produits biosourcés et 100 % recyclés. Les avantages de l’impression 3D Par ailleurs, le procédé d’impression 3D augmente la capacité de production de près de 30 % en comparaison à une construction traditionnelle. Enfin, il garantit de meilleures conditions de travail pour les salariés. Il évite les tâches pénibles pour les compagnons et assure leur sécurité. « En ce qui concerne le prix, un surcoût de 25 % est à prévoir, conclut Olivier Martinage. Mais nous sommes convaincus que cette technologie permettra de repenser les méthodes de construction d’aujourd’hui et de demain. Cela permettra, à long terme, de réguler les prix. »
Il y a 2 ans et 341 jours

L’incroyable reconstitution de la grotte Cosquer

« Cosquer Méditerranée », tel est le nom du nouveau site culturel marseillais qui vient d’ouvrir dans la Villa Cosquer Méditerranée, à côté du MUCEM. Il abrite la restitution de la Grotte Cosquer, découverte en 1985 dans les calanques de Marseille, par le plongeur Henri Cosquer. L’étude de cet ensemble exceptionnel, riche de plus de 500 entités d’art pariétal, est particulièrement difficile : le site est quasi inaccessible car l’accès est situé à 37 mètres sous la mer et réservé à des plongeurs expérimentés. En raison de la montée des eaux, l’engloutissement de la Grotte est inéluctable. Seul un sauvetage virtuel de ce lieu inestimable est possible. Il est en cours. À partir de la réalisation d’un modèle 3D, la restitution de la Grotte permet de donner accès à ce patrimoine. A l’issue d’un appel d’offre lancé en mai 2018, le groupe Kléber Rossillon a été sélectionné en septembre 2019 pour la qualité de son projet culturel et scientifique et s’est vu attribuer la réalisation du Centre d’interprétation dans le cadre d’une DSP, Délégation de Service Public. La Région, propriétaire du bâtiment et initiatrice du projet, contribue à hauteur de 9 M d’euros au financement de la transformation du site et se porte garante de la production culturelle et scientifique de l’ensemble du projet. Les équipes en charge du projet ont dû résoudre des défis majeurs : comment restituer la Grotte Cosquer 30 ans après sa découverte, sans y avoir un accès direct ? Comment faire tenir les 2300 m2 de la Grotte qui a la forme d’un huit, au niveau -2 de la Villa Cosquer Méditerranée, dans un carré de 1750 m2 ? Comment imaginer un parcours de visite tout en restituant la topographie complexe du site, ses passages étroits, ses altimétries différentes, la présence de l’eau et l’abondance d’œuvres dessinées et gravées, disséminées sur l’ensemble des voûtes et parois ? Autrement dit comment concevoir un site qualitatif sur le plan scientifique, séduisant sur le plan culturel et répondant aux exigences d’un établissement recevant du public qui tienne compte de toutes les contraintes du bâtiment (circulation, issues de secours, structures porteuses, réseaux, préservation de l’amphithéâtre existant, etc.) Modélisation 3D, découpage de la Grotte en six écailles, reconstitution des parois en béton, réalisation des panneaux ornés en résine, restitution de l’aspect de la roche et reproduction des dessins et gravures : chaque étape requiert des savoir-faire spécifiques. Pour l’essentiel, la plupart des entreprises en charge du projet ont déjà travaillé sur des projets similaires, notamment la réplique de la Grotte Chauvet, expérience propice à l’invention de méthodes innovantes, aujourd’hui réutilisées à Cosquer. Le travail de restitution repose intégralement sur les données recueillies lors des campagnes d’étude. En effet, la difficulté d’accès au site rend impossible la vérification de l’exactitude des réalisations en temps réel. Par ailleurs, l’étude de la Grotte Cosquer est toujours en cours et de nouvelles données scientifiques contribueront à préciser les réalisations en cours. Un modèle 3D servant de référence La société PERSPECTIVE(S), située à Aix-en-Provence, a développé des logiciels permettant de traiter les données numériques collectées par la société Fugro commanditée par la DRAC- Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les photogrammétries de 344 lasers scans et les images 360 HD ont permis de reconstituer un modèle de l’ensemble de la Grotte en juxtaposant les différentes limites de scan. En 8 mois de travail, plus de 50 versions ont été réalisées par PERSPECTIVES, pour présenter une réplique de la Grotte adaptée au support contraint de la Villa Cosquer Méditerranée, dans laquelle doit s’intégrer un parcours de visite. Au final, le modèle unifié de la Grotte, soumis à une validation à la fois scientifique et scénographique, permet une visite de celle-ci en 3D et en réalité virtuelle. La réplique 3D réalisée, les données ont été transmises à tous les protagonistes du projet et notamment aux artistes en charge de la réalisation de la réplique physique de la Grotte à Toulouse, Paris et Montignac et où se trouvent les ateliers de Gilles Tosello, Stéphane Gérard et Alain Dalis. Une contraction nécessaire Pour réduire l’emprise au sol de la restitution, et la faire « rentrer » dans la superficie disponible du niveau -2 de la Villa Cosquer Méditerranée, une contraction de la Grotte a été nécessaire. Le modèle 3D de Cosquer a été découpé en 6 grandes écailles : L’arrivée et la salle de la plage / La salle des chevaux / La salle nord / Le grand puits / La faille des bisons / La galerie des mains rouges et du félin. Une segmentation délicate car l’ensemble de la Grotte est couvert d’œuvres pariétales. Un travail de « couture » Dans la Grotte, les écailles ne se trouvent pas au même niveau, il a donc fallu trouver un calage altimétrique moyen entre le sol et le plafond puis procéder au raccordement géologique entre les différents segments. Des géologues spécialisés en karstologie garantissent la qualité de cette opération de « couture », s’appuyant sur un catalogue de références pour être fidèle à la géomorphologie de la Grotte et restituer la texture des parois ainsi que les concrétions. La reproduction des parois et des spéléothèmes : forme et couleur L’Atelier Artistique du Béton, sis à Mormant, en Seine-et-Marne, réalise la matrice principale : sur des cages d’acier, sur lesquelles est agrafé un grillage, plusieurs couches de béton sont projetées, puis sculptées et patinées pour recréer la topographie de la Grotte dans sa complexité. Parallèlement à ce modelage, l’atelier de Stéphane Gérard, plasticien spécialiste de la reproduction des spéléothèmes, restitue les formations géologiques, les concrétions karstiques : stalagmites, stalactites, fistuleuses (fines stalactites où circule l’eau). Dans l’atelier parisien, les équipes concoctent des recettes pour restituer le mat ou la transparence, la brillance, les drapés de calcique. La reproduction des panneaux ornés Depuis 25 ans, l’atelier Arc&Os à Montignac, non loin de Lascaux, est spécialisé dans les fac- similés de Grottes ornées. D’après la modélisation en 3D de la Grotte, une fraiseuse numérique sculpte des blocs en polystyrène, des moules en négatif à partir desquels sont fabriqués les panneaux en résine, sur lesquels seront projetées les photographies prises dans de la Grotte. Les panneaux sont confiés aux mains expertes des artistes plasticiens pour restituer la texture, la granulométrie et les teintes de la roche et au final graver ou dessiner à la manière des homo sapiens. Dans le Lot et Garonne, chez Déco Diffusion, Gilles Toselllo préhistorien, artiste plasticien et Bernard Toffoletti, directeur technique, font de nouveau équipe après avoir travaillé pour Chauvet. Ils sont en charge de 8 panneaux ornés (sur les coques provenant de chez Arc&Os). Comme le précise Gilles Tosello : « Si le travail de restitution repose sur la technique 3D, au final, tout ce que le spectateur voit est recréé par la main de l’homme. Et tout ce que l’on voit doit être reproduit. » Image : Perspective(s) – Région Provence-Alpes-Côte d’Azur – Sources 3D MC  
Il y a 2 ans et 341 jours

Dal'Alu fête 40 ans d'innovations et étoffe son réseau de franchisés en France

Et il entend le rester en s’appuyant notamment sur son centre de formation ALUCAMPUS et le recrutement de nouveaux ambassadeurs de la marque (10 par an en moyenne). Ses atouts ? Un goût prononcé pour l’innovation, une envie d’accompagner des entrepreneurs dans le développement et la transmission de leur activité, et une démarche RSE volontariste qui guide ses orientations stratégiques depuis 3 ans.C’est au retour d’un voyage aux Etats-Unis que Jean-Pierre et Marie-Françoise MICOULEAU ont l’idée d’intégrer une profileuse dans un véhicule atelier, première grande innovation de DAL’ALU. Celui-ci devenant le symbole et le vecteur principal de communication de la marque. Ils décident de se spécialiser sur un seul matériau, l’aluminium (quand les concurrents proposent davantage du zinc et du PVC), et de se lancer directement en franchise, alors une vraie différenciation dans le milieu du BTP (le réseau compte 100 franchises dès 1996). Ce sont les 3 clés qui expliquent la réussite et la trajectoire de l’entreprise. Depuis 2007, Jean-Baptiste MICOULEAU (l’un des fils du couple fondateur) poursuit l’aventure familiale aux côtés de Bernard Houtin, Directeur général. Innover & éco-concevoirExperte depuis 40 ans de la transformation du matériau aluminium en gouttière et plus largement de l’Avancée de Toit « tout alu » pour l’habitat, l’entreprise fondée en 1982 par Jean-Pierre MICOULEAU a créé le 1er concept de profilage en continu (gouttière aluminium en un seul tenant) embarqué dans un véhicule-atelier. Le poseur travaille les gouttières directement sur le chantier ce qui facilite le sur mesure, un gain de temps et une étanchéité parfaite en l’absence de raccords. Aujourd’hui, ce sont plus de 450 véhicules-ateliers qui sillonnent la France quotidiennement. Une innovation qui donne l’impulsion pour toutes les suivantes... INOA est la plus récente : la 1ère gouttière aluminium du marché éco-conçue et à l’étanchéité intégrée, dont l’impact carbone a été au cœur des préoccupations, dès la genèse.* Une action concrète issue d’une politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) initiée en 2019 et qui porte sur la limitation des impacts environnementaux, l’engagement auprès de tous les collaborateurs et le rôle sociétal de l’entreprise. Depuis 3 ans, le positionnement de marque décalé et impactant est déployé autour d’une promesse forte « Demandez-nous l’ALU. », celle de l’engagement et de l’exigence au service de la satisfaction clients et du réseau.Les ambitions de DAL’ALU : former les collaborateurs et étoffer le réseauLe maillage partout en France de 150 entreprises agréées (principalement des structures familiales composées en moyenne de 4 collaborateurs) fait la force de DAL’ALU et lui permet aujourd’hui d’être leader sur l’évacuation des eaux pluviales en France. Devenir un véritable réseau de services pour les clients finaux, digitaliser la relation commerciale et accompagner au plus près les franchisés dans leurs compétences, leur développement et pour certains dans la transmission (les premiers franchisés des années 80 transmettent à leur tour l’activité) : tels sont les enjeux pour DAL’ALU dans les années à venir. C’est grâce au centre de Formation ALUCAMPUS** ouvert en 2018 et qui bénéficie des expertises des collaborateurs de DAL’ALU comme des professionnels externes, qu’il est désormais possible de - non seulement - former les entrepreneurs franchisés sur le savoir-faire d’artisan mais aussi de les doter des fonctions support utiles à toute entreprise : gestion, management, communication, RH, etc.Autre atout de cet organisme en cours de certification (qui dispose de 300 m² de dépôt-atelier et de salles de réunion dédiées), celui de palier et d’anticiper le manque de main d’œuvre et de savoir-faire technique. Ainsi, ALUCAMPUS forme des jeunes au métier spécifique du travail de l’aluminium qui recourt aux méthodes de couvreur et de menuisier mais pour lequel aucune formation ad hoc ni diplôme n’existent. A date, ce sont plus de 80 stagiaires qui ont été formés (et pour certains ont intégré des franchisés) pour plus de 1 400 heures de formation dispensées.« Travailler une matière toujours « en vogue », tout en distillant de l’innovation, pas seulement de produit mais aussi en termes de communication, d’usage et d’exploitation…C’est ce qui nous anime au quotidien dans l’atelier de fabrication, les services support et avec nos franchisés. Sourcer localement le plus possible la matière première, écoconcevoir, fabriquer en France et soutenir l’entreprenariat via notre réseau de franchises sont prioritaires pour les équipes de DAL’ALU. L’ADN de l’entreprise, à savoir ses valeurs familiales, ses partis-pris assumés depuis 40 ans et son exigence pour la qualité de service comme de produit, lui donnent les garanties de poursuivre sereinement son déploiement. » Bernard HOUTIN, Directeur généralChiffres et données-clésDAL’ALU (structure familiale) : CA 2020 de 17,5M€ HT et 35 salariésDAL’ALU, entreprise et réseau de 150 franchisés : CA 2020 de 56 M€ HT et 600 collaborateurs450 véhicules ateliers partout en FranceSite de fabrication, administratif et logistique sur St Médard d’Eyrans (33) au sud de BordeauxRSE : www.dalalu.com/rse-des-actions-concretes*FDES, Fiche de Données Environnementales et Sanitaires, à l’appui, il bénéficie d’un impact de 17% inférieur aux produits traditionnellement proposés sur le marché. ** Alucampus - premier centre de formation dédié à l’aluminium dans l’enveloppe du bâtiment
Il y a 2 ans et 341 jours

Nouvelle génération de système de rails insert pour plus de flexibilité et de facilité de mise en œuvre !

En tant que leader mondial des systèmes de fixation, fischer s’attache à développer des solutions d’ancrage innovantes, aux performances élevées et assurant une grande sécurité aux ouvrages. Pour les applications très exigeantes dans le domaine de la construction d’immeubles, de bâtiments industriels, de centrales électriques, de métros et voies ferrées, de tunnels, d’ouvrages d’art… fischer a conçu une nouvelle génération de système de rails insert qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet et économique, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. Il évite d’endommager la structure existante et garantit des installations parfaitement sûres. Une utilisation variée Le nouveau système de rails insert fischer répond à de nombreuses applications que ce soient dans le domaine industriel, de la construction, des travaux publics… Il permet la fixation d’éléments de façade, d’ascenseurs, de réseaux de plomberie, d’électricité, de panneaux de signalisation, d’échafaudages suspendus, de murs anti- bruit, de barrières de sécurité, de sièges de stades, d’éléments de structures préfabriqués, de machines… Adapté au béton fissuré, le système de fixation a été conçu selon les méthodes de calcul de performances EN 1992-4/EOTA TR047 et il dispose de l’ETE-18/0862. Un système simple et sûr Le système de rails insert fischer se compose d’éléments prémontés : des rails en forme de C (1) matricés à froid ou laminés à chaud avec des tiges d’ancrage en forme de I ou cylindriques (2) soudées au rail. Les angles du rail sont renforcés ce qui confèrent aux éléments de construction une tenue particulièrement stable. Des trous sur le rail permettent sa mise en place sur le coffrage. Le rail est rempli par une mousse et dispose de capuchons à ses extrémités afin d’éviter que le béton frais n’obture le rail. La mousse se retire facilement lors du décoffrage grâce à une languette. Enfin, des boulons d’ancrage (3) se glissent dans le rail pour connecter divers éléments et permettre le transfert des charges. Ce système complet offre de multiples avantages : – Une flexibilité de pose : il s’adapte à tous les types de constructions. – Un supportage fiable et sûr : les tiges d’ancrage solidaires du rail sont ancrées en profondeur dans la structure en béton pour supporter les charges. – Une installation qui n’a pas d’impact sur la structure existante. – Un gain de temps : les éléments du système pré-assemblés en usine rendent plus rapide et facile le montage de la structure. – Une réduction des coûts d’installation grâce à un support technique, lors du prédimensionnement de la construction, combiné au BIM. Une excellente résistance à la corrosion Les rails galvanisés à chaud sont plongés dans une solution de zinc fondu, ce qui les rend parfaitement adaptés aux applications en extérieur. Quant aux rails formés à froid, un alliage zinc-aluminium est projeté en surface. Quel que soit le revêtement et le procédé, les rails insert fischer bénéficient d’une excellente résistance à la corrosion. Les rails insert existent en version crantée et non crantée et sont disponibles dans de nombreuses longueurs de 100 mm à 6070 mm.  
Il y a 2 ans et 343 jours

Mondial du bâtiment : Le programme des conférences révélé

Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… [©Mondial du bâtiment] Pour son retour à la Porte de Versailles en octobre prochain, le Mondial du bâtiment voit les choses en grand avec un programme inédit de conférences. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : “Préserver le climat et l’environnement”, “Bien vivre dans la ville en 2050”, “Transformer les méthodes”, “Valoriser les métiers”. Un programme ambitieux qui va représenter 14 scènes ouvertes sur les 3 salons : Batimat, Idéobain et Interclima. Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… « Ces conférences permettront à tous les professionnels et aux acteurs des transitions d’avoir une vue d’ensemble des grands défis du secteur grâce aux analyses et aux décryptages de grands témoins venant de tous horizons », indique l’organisateur. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition. Un “Davos” du bâtiment « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi. Ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire, souligne Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences, en associant tous les acteurs du bâtiment. Mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un “Davos” du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… ». Quatre grands thèmes Le programme des conférences est porté par 4 grands thèmes. En voici un aperçu non exhaustif : • Préserver l’environnement : l’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant. Le lundi 3 octobre  11 h 00 – 12 h 30 : Est-il vraiment urgent d’industrialiser la construction ?14 h 00 – 15 h 30 : Réhabiliter plutôt que de construire. Quels leviers pour atteindre la neutralité carbone ?16 h 00 – 16 h 45 : Les territoires, acteurs de la décarbonation. Le mardi 4 octobre  9 h 00 – 10 h 30 : Economie circulaire, par et pour les acteurs du bâtiment11 h 00 – 12 h 30 : Economiser les ressources et valoriser les matériaux16 h 00 – 19 h 00 : Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Nouvelles filières des matériaux bio- et géosourcés11 h 00 – 12 h 30 : Accélérer l’efficacité et la sobriété énergétique des bâtiments Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : La formation et les compétences au centre de la transformation du secteur • Bien vivre dans la ville en 2050 : en 2050, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050, c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis. Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Panorama européen des architectes engagés dans la décarbonation11 h 00 – 12 h 30 : Le futur en cours de construction14 h 00 – 15 h 30 : Repenser notre habitat pour mieux vivre ensemble16 h 00 – 17 h 30 : Retour sur l’opération Low Carbon Construction Tour. Décarbonation du secteur de la construction Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Architecture durable, réhabiliter plus que construire16 h 00 – 16 h 45 : Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 • Valoriser les métiers : à l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers. Le lundi 3 octobre  10 h 00 – 10 h 45 : RE 2020 et études ACV. Enjeux et défis pour engager le bâtiment et les acteurs de la construction dans la démarche bas carbone11 h 00 – 11h 45 : Renouveau urbain pour la requalification architectu-rale des cœurs de ville Le mardi 4 octobre  9 h 30 – 10 h 15 : Quel coût de construction en RE 2020 ?11 h 30– 12 h 15 : Les spécificités de la RE 2020 en logements collectifs14 h 00 – 14 h 45 : Anticiper le changement d’usage d’un bâtiment dans le temps16 h 00 – 16 h 45 : La construction bas carbone : points cruciaux et recommandations Le mercredi 5 octobre  11 h 00 – 12 h 15 : Décarbonation des matériaux de construction • Transformer les méthodes : assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts. Ces interventions seront portées et organisées par l’Ecole des ponts Paris Tech. Le lundi 3 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech autour de l’architecture décarbonée et solidaire Les mardi et mercredi 4 et 5 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech, de Marjolaine Meynier-Millefert, présidente Alliance HQE – GBC France, et de Romain Duballet, co-fondateur d’XtreeE, autour de la politique environnementale Le jeudi 6 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech et de Guy Sidos, Pdg de Vicat, autour de l’industrie de la construction. En savoir plus ici 
Il y a 2 ans et 344 jours

Les Brick Awards 22 célèbrent des projets vitrines internationaux

En juin 2022, Wienerberger a annoncé les cinq lauréats des Brick Awards 22, venus d’Équateur, de Suisse, de Chine et de France, dont l’architecture en briques, révolutionnaire, a été soulignée. Ces projets vitrines ont impressionné le jury tant avec des  concepts esthétiques qu’avec des méthodes de construction durables tournées vers l’avenir. Des architectes de 53 […] L’article Les Brick Awards 22 célèbrent des projets vitrines internationaux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 345 jours

Que faut-il retenir sur les travaux de zinguerie?

La zinguerie rassemble toutes les pièces métalliques servant à étancher la toiture. Cela concerne donc les chéneaux, les faîtages et les gouttières. Mais il y a aussi les solins. Traditionnellement fabriqués en zinc, ces éléments peuvent actuellement être faits à partir d’autres matériaux comme le cuivre ou l’acier. Certains artisans utilisent même de l’inox ou de l’aluminium. Sans oublier le PVC et les matières composites qui sont très appréciés par les professionnels. D’ailleurs, les matériaux de zinguerie sont en constante évolution et les tâches s’amplifient. Découvrez ci-après les différents travaux pouvant être confiés à un zingueur. Poser les éléments de zinguerie Pour mettre en place les éléments de zinguerie de votre toiture, l’intervention d’un professionnel est requise. A savoir que chaque composant est indispensable pour garantir la mise hors eau du toit. Alors, n’hésitez pas à vous rendre sur ce blog sur le couvreur zingueur pour trouver un artisan qualifié. Cet expert procèdera à différents types d’opération. Les chéneaux Il existe principalement deux méthodes d’installation de chéneaux. En effet, ils peuvent être installés sur un support solide en respectant la structure du toit ou entre deux pans et un mur. Ces éléments sont fabriqués sur mesure et leurs tailles sont adaptées à celles des surfaces à traiter. Par ailleurs, ils sont invisibles depuis l’extérieur de la maison, parce qu’ils sont intégrés aux gros-œuvres. Leur mission est de guider les eaux de pluie aux gouttières. Concernant leur capacité d’évacuation, elle dépend essentiellement de leur profondeur. Mais elle est tributaire de leur largeur, leur forme ainsi que leur développé. Les gouttières Elles sont mises en place aux extrémités des pentes de la toiture pour recevoir et guider les eaux de pluie vers les égouts. On a le choix entre deux types de pose : rampant ou pendant. Des gouttières pendantes sont fixées soit sur la planche de rive soit sur le versant avec des crochets. D’ailleurs, elles existent sous différentes formes. Vous pouvez donc choisir des gouttières demi-rondes, carrées, moulurées, lyonnaises ou à l’anglaise. Les modèles rampants quant à eux sont directement posés sur la corniche avec des crochets. Ce style d’installation convient plus aux toitures avec une inclinaison importante. Discrets, ils sont généralement plus chers que les structures pendantes. Les solins Ils sont installés sur les parties de raccordement du toit comme la cheminée, les jonctions au mur ou les colonnes d’évent. Ils y sont posés avec des chevilles à frapper. Pour boucher les écartements, le zingueur y ajoute du joint mastic. Sachez que les solins servent à faciliter l’écoulement des eaux pluviales sur la toiture. Les faîtages Ils sont installés le long des joints des versants. L’installation varie en fonction du matériau utilisé. Pour les structures en tuile, ils doivent être scellés au mortier ou emboîtés. Quant aux faîtages en zinc, en suivant leur longueur, pliez-les en deux  et fixez-les avec des clous. Leur rôle est d’empêcher les infiltrations et de ventiler la toiture. Les entretiens et la rénovation La zinguerie sert à protéger les infiltrations d’eaux qui pourraient abîmer les couvertures, les armatures, les plafonds, les murs, etc. Pour la maintenir en bon état, les techniciens proposent des prestations d’entretien et de rénovation. Un contrôle tous les 10 ans est aussi requis. Alors, pour trouver un professionnel de la zinguerie, vous pouvez visiter ce blog sur le couvreur-zingueur. Vous y trouverez des artisans qui interviennent pour des rénovations partielles ou intégrales.
Il y a 2 ans et 346 jours

Trois pré-commandes de fossilisateurs pour Néolithe

Les fossilisateurs de Néolithe sont des unités de traitement de déchets non-recyclables, d’une capacité de 20 t/j jour pour une emprise au sol de 400 m2. [© Fabien Tijou] Néolithe annonce la signature de trois pré-commandes de fossilisateurs, avec des acteurs français majeurs que sont Corudo, Eurovia et le groupe Cheval. Ces fossilisateurs constituent des unités de traitement de déchets non-recyclables mises au point par Néolithe. Cœur du process, d’une capacité de 20 t/j jour, ils nécessitent une emprise de seulement 400 m2 au sol. Ces unités transforment les déchets en granulats, une alternative immédiate à l’enfouissement et à l’incinération. L’objectif ? Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux méthodes traditionnelles de traitement des déchets. Lire aussi : Maine-et-Loire : Néolithe crée son site industriel « Néolithe est en pleine transition, d’une phase de recherche et développement intensive à une phase de déploiements, sur le terrain, de son procédé de fossilisation des déchets. La signature de ces trois pré-commandes témoigne de la volonté des entreprises françaises de divers secteurs, d’agir pour répondre aux problématiques environnementales. Ce résultat nous encourage à poursuivre nos démarches pour atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif que nous nous sommes fixés de huit pré-commandes de fossilisateurs », déclarent Nicolas Cruaud, Clément Bénassy et William Cruaud, co-fondateurs de Néolithe.
Il y a 2 ans et 347 jours

SNBPE : Vingt mille lieux sous la terre 

Pour le SNBPE, les sous-sols peuvent devenir une alternative à la construction en surface. [©SNBPE] Le sous-sol peut devenir un espace durable pour la construction de demain. Il propose des caractéristiques idéales pour abriter des humains. En effet, les souterrains protègent des intempéries et offrent une isolation thermique naturelle optimale. L’Homme exploitait déjà les sous-sols, notamment pour ses ressources comme le pétrole, ou des minéraux, tels que le fer, le cuivre ou l’or. Mais les souterrains intéressaient aussi pour sa disponibilité. Sous la surface, se cachent des étendues illimitées qui pourraient se transformer en autant d’espaces de vie. C’est pourquoi le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) s’est intéressé au développement urbain en milieu souterrain. Il considère les souterrains comme un “partenaire” pour l’homme. La question de l’aménagement des sous-sols est une chose. Utiliser des méthodes de décarbonation en veillant à respecter les objectifs de Zéro artificialisation nette (ZAN1) en est une autre. Et pour cela, le SNBPE propose le projet national (PN) “Ville 10D – Ville d’idées”. Le projet “Ville 10D” du SNBPE Monique Labbé (directrice du projet) et Jean-François David, architectes acteurs du PN ont fait part de leurs ambitions pour développer la recherche sur la contribution du sous-sol au développement urbain. Ils publieront d’ailleurs leurs solutions sous la forme d’un guide, dont la sortie est prévue pour septembre prochain. Cet ouvrage sera élaboré à partir des résultats de 34 rapports de recherches sur le sous-sol. Lire aussi : Le SNBPE et l’Unicem proposent un plan d’action environnemental pour ses adhérents « C’est un guide très pratique qui sera un outil pour utiliser les souterrains, » déclare Monique Labbé. “Ville 10D” veut prouver qu’il existe une alternative crédible à la construction en surface. Il sera à destination des acteurs de l’aménagement, en particulier pour les professionnels du bâtiment. Les rapports de recherche ont été simplifiés pour toucher le plus grand nombre d’acteurs dans ce projet. « Nous ne voulons pas nous adresser qu’aux chercheurs, explique Jean-François David. Notre solution se doit d’être accessible à tous. » Les limites de la construction en sous-sol En revanche, l’extension vers les sous-sols pour respecter les objectifs de la ZAN pose question. Est-ce une bonne solution que de construire dans les souterrains pour lutter contre l’étalement urbain ?En effet, l’urbanisme prend une place importante à la surface. Mais creuser dans le sol pour créer de nouvelles civilisations revient à s’étendre davantage. Au final, l’expansion des territoires se fera à la fois de façon horizontale et verticale.De plus, certaines terres dans les régions du monde sont dangereuses pour l’Homme. Elles peuvent être soumises à des risques d’inondations ou de séismes. Une étude sur les zones non exploitables devrait être effectuée pour ensuite repérer les endroits idéaux pour s’installer. 1Démarche qui consiste à réduire au maximum l’extension des villes en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles.
Il y a 2 ans et 348 jours

Webinaire Myral : se préparer aux réglementations environnementales dans la réhabilitation

Le thème de ce webinair était : « Acteurs du bâtiment, comment préparer l’arrivée des réglementations environnementales dans la réhabilitation ? » Julien Bagnard (Myral), Pierre Laruaz (Isore Bâtiment) et Damien Cuny (Kompozite) ont échangé et ont répondu à des questions pertinentes pendant 70 minutes avec la centaine de spectateurs présents pour l'occasion. Ces participants ont d'ailleurs fait un retour très positifs de l'évènement proposé par le groupe Myral.Avec les objectifs de neutralité carbone prévus pour 2050, l'entrée en vigueur de la RE2020 dans le neuf et la lutte contre la passoires thermiques, le contexte actuel était propice au thème de « la préparation à l’arrivée des réglementations environnementales dans le secteur de la réhabilitation ». L'audience, constituée d'acteurs du bâtiment tels que des reponsables de groupes de la construction, de bailleurs sociaux, de collectivités et de la promotion immobilière, des architectes, des membres de bureaux d’études, des techniciens du bâtiment, des représentants d’industriels et d’organisations du secteur, ainsi que des journalistes spécialisés, a donc répondu présent.Les 3 experts présents pour débattre représentaient différents maillons de la filière de la réhabilitation de bâtiment mais ils sont également des ressources pour les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'oeuvre en matière du travail de l'enveloppe du bâtiment en prenant en compte la réduction de l'impact carbone.Julien Bagnard, responsable du développement du groupe industriel Myral spécialiste de l’ITE, Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment entreprise experte des travaux en filière sèche des façades ventilés ou des vêtures, et Damien Cuny, président de Kompozite la plateforme d'aide à la conception de bâtiment bas-carbone, ont commencé les débats en partageant le cheminement de leur prise de conscience sur les questions environnementales. Ils se sont tous les trois exprimé sur « leur sensibilité face à la part considérable de l’empreinte carbone du monde du bâtiment » et la nécessité de s’interroger face à l'urgence pour tous les acteurs à réagir, d’autant que le cadre réglementaire évolue.Les premiers labels qui annoncent la future réglementation dans le secteur de la réhabilitationPour Damien Cuny, président de Kompozite : « La prise en compte du carbone dans la construction c’est nouveau car la RE2020, qui vient d’entrer en vigueur dans le neuf, introduit cette notion, et c’est pour l’instant unique en Europe. Sur un bâtiment construit en 2022, 60 à 90% de l’impact carbone va venir des matériaux, contre 10 à 40% de l’énergie, si on regarde sur une période de 50 ans. Pour réussir le challenge de la neutralité carbone de la France en 2050 qui est l’objectif engagé par les pouvoirs publics, il va y avoir des seuils dégressifs dès 2025 et 2028. On voit d’ailleurs déjà en rénovation des labels qui commencent à analyser l’impact du carbone de ce type de projet. Ce sont les premières étapes à une législation comme cela s’est passé pour la RE2020. Donc si on n’est pas sur une temporalité immédiate, il est quasi-certain qu’il y aura dans les années à venir un cadre sur les matériaux et l’énergie économisée. »Malgré le changement probable de direction des réglementations du secteur de la réhabilitation pour aller dans le sens de la RE2020, ces questions ne semblent pas encore être au cœur des préoccupations.Pour Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment : « On n’entend pas trop parler de carbone sur les chantiers. Autant sur l’énergie, il y a une vraie réflexion qui est engagée par les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre, mais sur le choix des matériaux et des modes constructifs, la prise de conscience doit encore progresser, même si on parle aujourd’hui beaucoup plus de recyclage et de réemploi. »Pour Julien Bagnard : « On sent une attente de plus en plus forte mais elle a souvent du mal à se formaliser et elle est accompagnée de pas mal d’idées reçues. Car le sujet de la baisse de l’impact carbone et du choix des solutions et systèmes est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Il faut réfléchir de façon pragmatique et sans idéologie. » Apprendre à lire la donnée carbone, choisir les bons matériaux aux bons endroits, hiérarchiser ses actions Une question de spectateurs, qui est revenue plusieurs fois lors de ce webinaire, concernant la rénovation des façades, était : les matériaux biosourcés sont-ils la seule solution pour baisser l’impact carbone de la réhabilitation ? Voici la réponse des 3 experts :« Quand on veut choisir un matériau intéressant, il faut penser système et prendre en compte les données du parement, mais aussi le poids carbone de l’ossature, qui change beaucoup de chose, a expliqué Pierre Laruaz d’Isore Bâtiment. Tous les matériaux ne conviennent pas à tous les projets. Un isolant biosourcé sera naturellement mieux adapté à une maison individuelle qu’à un bâtiment collectif en R+8 en zone sismique pour lequel la réglementation est bien plus stricte. D’autant que le sujet du risque incendie en façade vient réduire le nombre de solutions en biosourcé. » Alors quels sont les conseils à donner aux acteurs du bâtiment pour engager leur (ré)évolution environnementale ?Pour Damien Cuny : « Il faut surtout apprendre à lire la donnée carbone et les méthodes de calcul pour notamment avoir une vision réaliste de la durée de vie du produit rapporté à son poids carbone. C’est cela qui doit guider les choix. »Pour Pierre Laruaz : « C’est choisir les bons matériaux aux bons endroits en prenant en compte l’impact global : système + pose. »Pour Julien Bagnard : « La clé est dans la hiérarchie des actions : comprendre l’impact de ses produits et de leur mise en œuvre, travailler un plan réaliste avec des échéances claires et mettre en place des actions qui ont pour but au final de massifier la rénovation énergétique. »Retrouvez le webinaire dans son intégralité sur YouTube.
Il y a 2 ans et 356 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.
Il y a 2 ans et 357 jours

Shift Project : Réduire son empreinte carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Eric Bergé est l’un des chefs de projet du rapport “Décarboner la filière béton/ciment”, édité par The Shift Project. [©ACPresse] Qu’est-ce que l’association The Shift Project ? Eric Bergé : The Shift Project est un groupe de réflexion et d’influence créé en 2010 à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, le créateur du bilan carbone, qu’il a développé au sein de l’Ademe1. C’est une association d’ingénieurs engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour le passage à une économie décarbonée. Dans ce cadre, The Shift Project n’est pas contre le développement de l’énergie nucléaire civile. Aujourd’hui, The Shift Project est considéré comme une association d’intérêt général. Ce groupe publie des rapports autour du changement climatique, disponibles en libre accès sur son site Internet.  A ce propos, The Shift Project a élaboré ce qu’il appelle le Plan de transformation de l’économie française. De quoi s’agit-il exactement ? C’est très positif que nombre de secteurs d’activité se soient engagés, bon gré mal gré, dans la décarbonation. Chacun d’eux a rédigé une feuille de route qui lui est propre, souvent sans se préoccuper de ce que faisaient les autres… Mais la décarbonation est une démarche qui concerne tout le monde. L’important est donc d’avoir à disposition un plan cohérent, dont la finalité est de détecter les inévitables conflits d’usage, afin qu’il puisse être réalisé. C’est l’objectif de notre Plan de transformation de l’économie française, car il n’y a pas assez de matière pour tout le monde. Prenons l’exemple de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit sans recours aux combustibles fossiles. Sa disponibilité va fortement augmenter, mais restera limitée en raison de son gigantesque besoin en électricité pour le produire. Dans ce cas, vaut-il mieux le réserver à l’aviation civile comme carburant ou à l’industrie lourde, pour produire avec beaucoup d’efficacité de l’acier et des engrais décarbonés ? Les mêmes conflits d’usage existent pour la biomasse, le laitier de hauts fourneaux ou les terres cultivables. Est-ce intelligent de dédier des milliers d’hectares à la culture du colza pour produire du biocarburant, alors même qu’une partie de la population mondiale souffre de la faim ? Le Plan de transformation de l’économie française répond à beaucoup de questions de ce type. Il a été pensé au moment de la crise du Covid et du “quoiqu’il en coûte”, car chacun a pu constater les limites et les contraintes d’une économie mondialisée. La pénurie actuelle de matières premières en est la conséquence flagrante. La guerre en Ukraine le rappelle d’une manière tout aussi soudaine et brutale. ArcelorMittal prévoit de basculer vers la réduction directe par hydrogène, pour réduire son impact carbone. [©ACPresse] Vous parlez d’hydrogène vert et d’industrie lourde. Vous pensez à l’annonce faite par ArcelorMittal ? C’est en effet un bon exemple. Il y a peu de temps, ArcelorMittal a pris une décision historique, en annonçant la modification de son procédé de réduction directe. Pour faire simple, jusqu’à présent, la réduction s’opérait en associant, à haute température, d’oxyde de fer FeO et du monoxyde de carbone CO. Cela donnait naissance à du fer, d’un côté, et à du gaz carbonique, de l’autre. Beaucoup de gaz : environ 2 t de CO2 pour 1 t de fer ! A partir de maintenant, le monoxyde de carbone sera remplacé par de l’hydrogène. Dans les mêmes conditions, ArcelorMittal obtiendra, toujours du fer et, à la place du CO2, de l’eau, l’hydrogène se combinant à l’atome d’oxygène perdu par l’oxyde de fer. Lire aussi : Dossier : Béton et éco-construction #2 Nous sommes là sur un principe de décarbonation totale et immédiate… Le site de Dunkerque sera pilote dans ce domaine. Toutefois, cette évolution technologique ne sera viable, au plan environnemental, qu’à la condition expresse d’utiliser de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit à l’aide d’un procédé électrique, lui aussi décarboné. Revers de la médaille : on risque de voir une forte diminution de la quantité de laitier générée lors de la production du fer. The Shift Project vient de publier le rapport “Décarboner la filière ciment/béton”… Mais avant toute chose, peut-on se passer de béton et de ciment dans la construction ? Absolument pas ! L’habitat nécessite des qualités d’usage qu’il peut être difficile de réaliser avec d’autres matériaux que le béton. Il doit aussi être durable pour ne pas avoir à le reconstruire à court terme. Mais s’il est difficile de se passer du béton, ce n’est pas une raison pour ne pas le décarboner. Le problème est donc le ciment, et le clinker pour être précis. Pourtant, le béton peut aussi être formulé d’une manière différente. Il était précurseur dans le bas carbone. Déjà dans les années 1990, Bernard Clavaud avait formulé des bétons réfractaires à ultra basse teneur en ciment, moins de 5 % pour être plus précis… Le béton reste aussi le matériau incontournable du secteur des travaux publics et du génie civil. Car, qu’on le veuille ou non, il faudra adapter les infrastructures au changement climatique comme sociétal : construire des digues, des ponts, mais aussi des pistes cyclables ! Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Mais il est loin d’être le seul matériau. [©ACPresse] A contrario, le bois constitue-t-il vraiment la Panacée bas carbone pour la construction ? Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Il est l’un des puits carbone, largement avantagé par l’Analyse de cycle de vie dynamique introduit par la RE 2020. Mais il est loin d’être le seul matériau bas carbone utilisable pour la construction. Nombre de solutions vont naître dans les mois et années qui viennent. Le bois fait partie de la biomasse. Aujourd’hui, cette ressource est devenue aussi stratégique que peuvent l’être les carburants pour un pays comme la France. Il est donc vraiment temps que l’Etat s’en préoccupe pour mettre en place un cadre politique fort. De même, l’entrée d’industriels puissants est souhaitable, ne serait-ce que pour aider la filière bois à se structurer et envisager des concentrations. A l’échelle de la planète, les émissions de CO2 de la France sont d’à peine 1 %… Tous les efforts exigés, notamment par la RE 2020, ont-ils vraiment un sens ? Ces efforts sont indispensables. Deux raisons à cela. Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours faire sa part. D’autant que les choses ne sont jamais linéaires. La seconde raison est la disponibilité des ressources énergétiques et des matières premières. Même en étant une très faible émettrice, la France est touchée de plein fouet par les pénuries… De toute manière, il est indispensable d’anticiper les transformations pour éviter d’être démuni lorsque les choses s’emballent. Et même si nos émissions sont faibles, les industriels français ont une véritable carte à jouer, car si la filière ciment/béton réussit sa transformation historique, elle pourrait devenir la référence mondiale, en termes de décarbonation. En effet, celui qui occupe la première place technologique s’octroie une avance sur ses concurrents et prend d’importantes parts de marché. La France a toujours été n° 1 dans le domaine des ciments et des bétons. Pourquoi ne le deviendrait-elle pas sur le secteur des technologies de décarbonation ? Plus qu’une norme environnementale, la RE 2020 peut être un déclencheur d’innovations. Il est souhaitable de mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’Europe. [©ACPresse] Pensez-vous réaliste la mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone (Carbon border adjustment mecanism) aux frontières de l’Europe pour lutter contre les importations de ciments non soumis aux EU-ETS2 ? Comment ce système fonctionnerait-il ? Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Cette mise en place est tout à fait souhaitable. Le gouvernement français est d’ailleurs très moteur sur ce sujet. L’idée serait d’appliquer une taxe carbone aux frontières sur les produits importés depuis des pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Bien entendu, ce système serait valable à la condition sine qua non de baisser drastiquement et en même temps les quotas CO2 attribués de manière gratuite aux cimentiers européens. Personne ne sera donc empêché d’importer du ciment ou du clinker, mais ces matériaux intégreront leur véritable coût carbone, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous estimez qu’il sera nécessaire de réduire la demande en construction neuve pour pouvoir atteindre les objectifs de la filière à 2050. Il faut donc en passer par une phase de décroissance ? De sobriété seulement ! Nos projections se basent sur l’évolution de la demande en logements neufs dans les années à venir. Sur la période 2040-2050, elle se réduira pour atteindre un chiffre de l’ordre de 250 000 par an, contre 400 000 aujourd’hui. Mais à y regarder de plus près, il n’est pas exclu que l’on se rapproche de ce chiffre dès maintenant, compte tenu de la pénurie de matériaux, ce qui est dramatique, car personne n’est préparé à cela ! C’est ce qui se passe dans une économie non résiliente. La sobriété consiste aussi à préserver ce qui peut l’être. Rénover plutôt que démolir pour reconstruire devra être le nouveau leitmotiv. Réhabiliter et/ou transformer un bâtiment existant permet de diminuer de 90 % la facture carbone, en comparaison à une reconstruction neuve. Cela mérite de s’inscrire dans cette démarche. Un autre levier est de mieux exploiter l’existant pour éviter de sur-construire. A travers le pays, il y a beaucoup de logements vides, car situés dans les zones ou des villes peu attractives. Il y a donc un important travail à réaliser pour changer cet état de fait. A ce niveau, les mairies et les collectivités territoriales doivent vraiment engager une nouvelle réflexion autour de l’aménagement du territoire, afin de dynamiser tous les secteurs géographiques qui peuvent l’être. La maison individuelle reste un rêve pour nombre de personnes. [©ACPresse] En attendant, on risque de sonner le glas de la sacro-sainte maison individuelle ? Ou bien celle-ci sera en bois – comme aux Etats-Unis – ou ne sera pas ? Il faut considérer la maison individuelle sous un angle pragmatique. Elle reste un rêve pour nombre de personnes. Il ne faut pas briser les rêves. Mais ne nous voilons pas la face, il y aura une baisse du nombre de maisons individuelles construites. Du fait de la loi Climat et Résilience, qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols. Mais aussi à cause de besoin de mobilité qu’engendre la maison individuelle. A un autre niveau, on parle de densification des villes. Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette démarche pour de pas “sur-densifier” les zones urbaines, au risque de les rendre invivables. Une réponse peut être la construction d’immeubles qui proposent à chacun le confort ou la liberté qu’offre la maison individuelle. La ville à la campagne en quelque sorte. Aux architectes de concevoir de telles habitations… Quel sera le coût réel de la décarbonation pour la filière ciment/béton à l’horizon 2050 ? Les chiffres vont sembler rudes pour la filière. Il faut bien avoir en tête que la marche à franchir est énorme. L’ensemble de la filière doit réduire son empreinte carbone de 80 % d’ici à 2050. Et plus vite ce sera fait, mieux ce sera… Déjà, les progrès techniques classiques au niveau des process et des produits doivent permettre de baisser la note de 50 %. Manque encore 30 %. Les technologies de rupture, comme la capture et le stockage et/ou réutilisation du carbone feront gagner quelques pourcents complémentaires. La sobriété constitue donc le dernier cursus à activer… En résumé, The Shift Project estime nécessaire de passer à un taux de clinker de 60 %, contre 76 % aujourd’hui et les 66 % fixés comme objectif par la filière. Dans ce contexte et selon nos scénarii, la production de ciment culminera à 8 ou 10 Mt en 2050, contre 16 Mt à l’heure actuelle. De même, le dosage en ciment devra être réduit de 270 à 220 kg/m3. Bien entendu, une évolution rapide de la norme béton EN 206 est indispensable. Il faut libérer l’innovation dans les bétons. Sur le même horizon de 2050, la production globale de béton passera de 65 à 42 Mm3/an, soit un recul de 35 %, pour l’essentiel dans le bâtiment. En effet, les travaux publics et le génie civil devraient être moins impactés du fait du besoin d’adaptation des infrastructures au changement climatique, comme déjà expliqué. Les pertes d’emploi seront, bien entendu, inévitables dans la filière. Mais un transfert s’opérera en direction du secteur des matériaux biosourcés, en pleine mutation. Toutefois, des adaptations, formations et mises à niveau seront indispensables sur le long terme. En 2018, la filière ciment, de l’extraction des matières premières à la production du béton, comptait 44 500 collaborateurs. Il y en aurait 15 000 en moins en 2050. Dans ce scénario, la filière ciment/béton remplira son objectif, puisque ses émissions de gaz à effet de serre passeraient de 10,6 Mt CO2éq actuelles à 1,8 Mt/an à terme. Le béton restera indispensable en construction, mais il faudra le décarboner. [©ACPresse] Quels sont les leviers à la disposition de la filière ciment/béton pour continuer à exister ? L’innovation, l’innovation, l’innovation. La RE 2020 constitue la “norme” qui va libérer la créativité. Comme la norme Reach a pu le faire au niveau de l’industrie de la chimie. Grâce à cette réglementation, très critiquée lors de son entrée en application, la chimie européenne a fait une révolution environnementale incroyable ces dernières années. Personne ne la remet plus en cause aujourd’hui. Elle a permis à toute une industrie d’innover et de garder son leadership mondial.    Pour le ciment et le béton, ce sera pareil. Les dix prochaines années vont être bien plus passionnantes que les deux siècles qui viennent de s’écouler depuis l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat. L’innovation portera sur les produits, bien entendu. Cela permettra d’introduire beaucoup plus de valeur ajoutée – justifiée – sur les nouvelles solutions constructives. Donc de compenser les pertes dues aux baisses de volumes et, ainsi, de stabiliser la filière, en valeur. L’innovation concernera aussi la conception des bâtiments, les méthodes constructives, la mixité des matériaux. Elle sera présente à tous les niveaux. Les prix du ciment comme du béton vont flamber. Il faut en être conscient, multipliés par deux d’ici à 2030 ! Du fait des importants investissements opérés par les industriels. Du fait du renchérissement du prix du carbone. Et du fait des développements de solutions innovantes. Mais ce n’est pas grave, car ces matériaux resteront, de toute manière, d’un coût acceptable en regard du service rendu. Par exemple, même avec un ciment à 200 €/t, le surcoût pour une maison de 100 m2 sera d’à peine 1 300 €. Tout à fait supportable… L’industrie du béton n’est-elle pas à même de tirer le mieux son épingle du jeu ? En jouant à fond sur la mixité des matériaux ? En passant de la notion de “préfabrication” à celle de “construction hors site” ? Sans doute… Sur le papier, l’industrie du béton devrait être la première à pouvoir tirer profit de ces évolutions. Déjà en prenant des parts de marché au BPE. Aujourd’hui, l’industrie du béton sait concevoir des sous-ensembles. Mais pour aller plus loin, il faut qu’elle sorte du rôle de simple sous-traitant à celui de concepteur/poseur. Quelques industriels le font déjà… Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 2Système de droits d’émissions de CO2. Téléchargez le rapport : Décarboner la filière ciment/béton Qui est Eric Bergé ? The Shift Project en bref Agé de 54 ans, Eric Bergé connaît très bien le secteur du ciment et du béton, pour y avoir effectué la très grande partie de sa carrière. Chez Lafarge tout d’abord, puis à la présidence de Parex USA, avant d’assurer la direction générale de Chryso. Enfin, il a piloté la destinée de Parexgroup, jusqu’en juillet 2019, date de la cession définitive de l’entreprise au Suisse Sika. Fin 2019, Eric Bergé fonde Peachtree, un cabinet de conseil et de consulting dans les domaines de la décarbonation et de l’accompagnement du développement des entreprises. En parallèle, il assure une collaboration soutenue au think thank The Shitf Project, pour lequel il est aussi un donateur individuel. Il y assure la fonction de chef de projet “industrie lourde”. Par ailleurs, il siège au conseil d’administration de l’incubateur d’entreprises lyonnais Time for The Planet, qui soutient les start-up proposant des solutions pour décarboner la planète. Association loi 1901, The Shift Project a été fondé en 2010, à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzer et Michel Petit. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et d’influence ou “think tank” œuvrant à répondre à la double contrainte du carbone : le changement climatique et la raréfaction des ressources énergétiques fossiles. Reconnu d’intérêt général, The Shift Project assure, entre autres, la publication de rapports, de notes d’analyse autour de la transition écologique et de la transformation de l’économie. Des écrits disponibles en accès libre sur le site Internet de l’association. The Shift Project est soutenu par nombres d’acteurs économiques qui cherchent à faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Parmi les donateurs, on peut citer Bouygues, EDF, Rockwool, SNCF, Véolia, Vicat ou encore Vinci Autoroutes... Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

En Libye, les troglodytes de Ghariane veulent sortir de l'ombre

Creusées dans la roche avec des outils rudimentaires, ces demeures centenaires se fondent dans les flancs rocailleux du Jabal Nefoussa, et au-delà des frontières - autrefois inexistantes - avec la Tunisie."Nous partageons ce patrimoine (...). De Nalout (en Libye) jusqu'à Gabes (en Tunisie), c'est le prolongement des mêmes tribus", explique à l'AFP Youssef Al-Khattali, chercheur en histoire.De tailles et formes différentes selon l'usage, ces cavités appelées "damous" en dialecte libyen s'enfoncent dans les entrailles de la montagne. Tempérées l'hiver et préservant la fraîcheur l'été, elles ont été "conçues pour avoir des usages polyvalents et ont perduré dans le temps, d'où leur importance dans l'histoire de l'architecture libyenne", souligne M. Khattali. Des siècles durant, les habitants de Ghariane, qui culmine à environ 700 mètres d'altitude, y ont vécu, prié et enterré leurs morts. "Il y a d'abord eu les maisons troglodytes destinées aux humains et à leurs bêtes, puis les constructions conçues comme lieux de culte" - des temples juifs et églises chrétiennes dont la plupart ont été transformées par la suite en mosquées - "mais aussi des lieux de sépulture", comme le montrent des stèles tombales "qui remontent à l'époque phénicienne", poursuit l'historien.Méthodes primitivesCette technique de construction a également servi aux habitants pour défendre et protéger leur ville des invasions. Certaines constructions avaient un usage "purement militaire. On peut encore distinguer les vestiges des fortifications à certains endroits de la montagne et ce qui reste des tours de guet", dit M. Khattali.Toutefois, quelle que soit la méthode de conception, la taille ou l'usage, le choix de l'emplacement ne peut pas être dû au hasard. Il faut connaître la nature de la roche pour éviter que le toit ne s'effondre pendant l'excavation, faite à la force des bras."Mon cinquième arrière-grand-père a construit cette cour souterraine il y a 355 ans" avec des outils simples comme la "gouffa", un panier tissé en feuille de dattier pour transporter les gravats, et un "tajouk", une sorte de hache, raconte al-Arbi Belhaj, descendant d'une longue lignée de Ghariani."Autour de la cour carrée à ciel ouvert au centre du damous, huit familles de neuf membres au moins se partageaient les lieux", dit-il.Aujourd'hui, ce propriétaire de la plus ancienne maison troglodyte de Ghariane, se vante d'être le "dernier petit-fils à y être né", en 1967.Attraction touristiquePeu fréquentées en raison de l'insécurité qui règne dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les villes berbères du Jabal Nefoussa avec leurs maisons troglodytes ont longtemps été une attraction touristique.Dès 1936, l'Italie, ex-puissance coloniale en Libye, lui accordait déjà de l'importance en publiant "le premier guide touristique mettant à l'honneur" ces constructions primitives aujourd'hui abandonnées par leurs propriétaires au profit de logements standards.Certaines habitations sont vieilles de plus de 2.300 ans mais peu d'entre elles ont laissé de traces. Une dizaine tiennent encore debout mais une seule habitation troglodyte a résisté et sert aujourd'hui de "maison témoin".Occupée jusqu'en 1990, le damous de la famille Belhaj est devenu, après restauration, une attraction touristique.Les visiteurs peuvent déambuler de pièce en pièce en contrepartie d'une petite somme symbolique."L'entrée coûte l'équivalent d'un dollar lorsqu'on est Libyen, deux dollars s'il s'agit d'un étranger", explique M. Belhaj.Les familles s'y rendent le weekend pour découvrir ces espaces insolites, prendre une tasse de thé ou et "se réunir autour d'un repas".
Il y a 2 ans et 361 jours

Restauration du œuvre monumentale contemporaine : le Cyclop

La restauration du Cyclop, œuvre monumentale, véritable utopie artistique, donnée par Jean Tinguely à l’État en 1987, a été un véritable challenge. L’œuvre est née de la participation de 15 artistes, elle est faite de 350 tonnes de métal recyclé, 62 000 tesselles de miroir, mesure 22,5 mètres de hauteur, érigée de 1969 à 1994. Y ont particippé Niki de Saint Phalle, Eva Aeppli, Arman, César, Spoerri, Jean-Pierre Raynaud ou Jesús-Rafael Soto… Béatrice Salmon, directrice du Cnap, donne les éléments de cette restauration hors normes, extraits de l’article du site du Ministère de la Culture : La Face aux miroirs de Niki de Saint Phalle apparaît comme l’enjeu majeur de cette restauration… Cette pièce emblématique a été conçue tardivement : il a fallu que toute la structure du Cyclop soit dessinée pour trouver cette formule magique autour du traitement du visage, en l’occurrence, cette idée magnifique de Niki de Saint Phalle : concevoir une mosaïque de miroirs qui a pour effet de faire disparaître le monstre dans la forêt. Grâce à cet effet de miroitement, il absorbe son environnement et, par voie de conséquence, disparaît lui-même. De fait, la question du traitement de la Face aux miroirs était sur le métier depuis plusieurs années. Des études ont été faites pour comprendre les raisons de l’altération des miroirs – ils avaient en effet perdu leur tain, tombaient… – et trouver des solutions pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Cela a pris du temps et mobilisé les compétences les plus pointues, à commencer par celles de l’Institut national du patrimoine et du Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques. Nous avons également bénéficié de l’expertise de Saint-Gobain. Une fois au pied du mur, il a fallu inventer une nouvelle manière de travailler pour être au plus près du calepinage original. Nous y sommes parvenus grâce au talent de l’équipe de restaurateurs conduite par Philippe de Viviés, qui a transféré des méthodes utilisées dans le domaine des antiquités avec des empreintes au latex des miroirs existants pour pouvoir au millimètre près reproduire les mêmes coupes et avoir ce même travail d’échelle. Un relevé 3D de la tête a même été réalisé… Cette surface est particulièrement mouvementée. Si on hésite entre sculpture et architecture pour qualifier l’œuvre dans son ensemble, la dimension sculpturale de la tête, en revanche, ne fait aucun doute. Il y a notamment tout à coup des animaux qui viennent se glisser dans cette morphologie de la face. Tout cela est très facétieux de la part de Niki de Saint Phalle, le relief est d’une grande complexité, d’où le travail extrêmement utile réalisé par l’entreprise 3DO Reality Capture qui a procédé à ce relevé 3D. Au total, c’est 325 m2 de miroirs posés, auxquels il faut ajouter les pertes. Quand bien même une équipe formidable de personnes spécialistes du travail du verre était à l’œuvre et préparaient dizaines de centimètres carrés par dizaines de centimètres carrés les nouveaux miroirs découpés, ce travail supposait naturellement un peu de perte. Retrouvez tout le descriptif de ce chantier dans le site du Ministère de la culture… Photo : Jean Tinguely « Le Cyclop », 1969-1994 FNAC 95419 Donation Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle à l’Etat en 1987 / Centre national des arts plastiques © Adagp, Paris, 2022 / Cnap / Crédits photo : Camille Verrier  
Il y a 3 ans et 2 jours

La décarbonation des bâtiments nécessite des milliards d'investissements supplémentaires pour atteindre les objectifs climatiques

Le dernier document d’une série de trois sur le financement de la décarbonation, cette étude se concentre sur les bâtiments – qui représentent 45% de la consommation finale d'énergie française – en tant que cible principale des initiatives d'efficacité énergétique et contributeur potentiel majeur à l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce « déficit » représente une lacune importante dans chacun des 4 pays étudiés, notamment : États-Unis (5,3 milliards de dollars pour les bureaux, 1 milliard de dollars pour les hôpitaux, 3,8 milliards de dollars pour l'éducation) ; Chine (respectivement 12,7 milliards de dollars, 2,7 milliards de dollars et 10,8 milliards de dollars) ; Inde (respectivement 0,9 milliard de dollars, 0,6 milliard de dollars et 6,2 milliards de dollars) ; et Europe (respectivement 7,8 milliards de dollars, 2,2 milliards de dollars et 5,5 milliards de dollars). L'étude révèle que les bâtiments intelligents – qui intègrent les postes de travail non attribués (hot desking), la santé au travail, les contrôles d'accès aux informations, la sécurité, l'atténuation des infections et bien plus encore – sont les mieux adaptés pour assurer une utilisation plus efficace des bâtiments commerciaux et publics, une consommation d'énergie et des émissions considérablement réduites et la transformation des bâtiments en actifs beaucoup plus durables pour la société. Afin de combler l'écart entre les niveaux d'investissement actuels et les volumes requis, des méthodes de financement intelligent sont proposées par la finance du secteur privé. Ces solutions visent à rendre la conversion vers des bâtiments intelligents, décarbonés et économes en énergie, abordables pour les propriétaires. Ces outils de financement peuvent faciliter les flux de trésorerie et aligner les coûts sur le taux des bénéfices obtenus. La finance intelligente a également le potentiel de rendre la transition vers la décarbonation neutre sur le plan budgétaire, en exploitant les économies futures pour payer les investissements actuels. « Notre utilisation des bâtiments a été perturbée et altérée par la pandémie », déclare Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France. « Non seulement un parc immobilier plus intelligent peut mieux faire face à ce changement, mais il contribuera de manière significative à un avenir plus propre et plus vert. Des solutions de financement intelligent peuvent accélérer le rythme de transformation, aidant les propriétaires d'immeuble à atteindre un parc immobilier zéro carbone d'ici 2050. »Pour plus d'informations, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 6 jours

[Livre] Intégrer l’économie circulaire – Solène Marry – Ademe

Nous entrons dans une ère irréversible de hausse des coûts de l’énergie et donc de certains matériaux, de raréfaction d’autres ressources, de sévérité des réglementations environnementales en construction et rénovation. Il nous faut donc revoir au plus vite nos méthodes, aussi bien dans la conception des matériaux que celle des bâtiments, en intégrant des paramètres […]
Il y a 3 ans et 9 jours

Construction modulaire hors-site : enjeux, évolutions et impacts sur les bureaux de contrôle

La construction hors-site et ses avantages pour le secteurElle est issue DFMA - Design for Manufacturing & Assembly -, “Concevoir pour la Préfabrication et l’Assemblage”. Cette méthode moderne de construction intègre dans un processus industriel tous les métiers du bâtiment et impose à l’ensemble de la filière de se réinventer et d’adapter ses méthodes.En pleine croissance, la construction hors-site représentera d’ici 2030, 20% des bâtiments construits dans le monde (source : McKinsey). Cet essor s’explique notamment par la raréfaction de la main d’œuvre qualifiée, la hausse du coût de la construction et des sinistres, l’allongement des retards sur les chantiers et la prise en compte croissante des impacts environnementaux du secteur de la construction.Les grandes différences entre les modes constructifsLa construction traditionnelleÉconomiqueLes retards de livraison sont en moyenne de 5 mois sur près de 30% des programmes immobiliers livrés (source : UFC Que Choisir, 2017).L’augmentation des coûts de construction est de +5,5% entre 2019 et 2021 en France (source : INSEE, 2022).La baisse cumulée de la productivité sur les chantiers est de 19,3% depuis 2001 (souce : Xerfi).ÉcologiqueLe béton représente 8% des émissions mondiales de CO2 (source : Guardian, 2019).L’équivalent d’1,5 milliard d’euros de produits et matériaux non utilisés sur les chantiers sont jetés, ou à minima stockés chaque année sans être répertoriés par les 400.000 entrepreneurs français du BTP.La sinistralité a augmenté de 75% en 10 ans (source : SMABTP).La construction hors-siteÉconomiqueLa productivité d’un ouvrier sur un chantier classique correspond à 20% de son temps, contre 80% pour une construction hors-site (source : Etude université de Aalto).La non-qualité dans le bâtiment coûte quasiment 10 milliards d’euros par an, soit environ 10% du chiffre d’affaires du secteur (source : Agence qualité construction).Les accidents de travail sont réduits car l’environnement de travail en usine présente moins de risques.ÉcologiqueLes coût des transports sont divisés par 5 car les matériaux peuvent être stockés en usine, à l’inverse des chantiers sur lesquels ils sont livrés au compte-goutte et où ils peuvent se dégrader. De plus, les ouvriers n’ont pas besoin de se déplacer sur chaque opération.Les ressources sont mieux gérées et triées ce qui permet une réduction du gaspillage.L’utilisation de matériaux renouvelables ou recyclables est facilitée : bois, acier, matériaux biosourcés, etc.Le recyclage des matériaux est mieux optimisé grâce à la démontabilité des éléments et modules ou leur réutilisation dans un autre lieu et parfois pour un tout autre usage.Construction hors-site et RE2020Construire hors-site permet de diminuer significativement l’empreinte carbone des ouvrages, ce qui fait de cette méthode constructive un atout majeur pour la mise en application de la RE2020.Entrée en vigueur le 1er janvier 2022, la RE2020 est la nouvelle réglementation environnementale qui vient remplacer la réglementation thermique 2012 (RT2012). Un de ses objectifs est de limiter les gaz à effet de serre générés par la construction du bâtiment et les consommations d’énergie.D'une démarche projet à une démarche produit : les impacts sur les bureaux de contrôleAlors que le développement de la construction hors-site en France en est à ses prémices, cette méthode constructive si particulière est une opportunité à saisir pour l’ensemble du secteur dont les bureaux de contrôle technique. Toutes ces évolutions engendrent un profond changement dans les méthodes de travail... et nécessitent l’engagement de tous les acteurs !L'évolution de la mission du contrôleur techniqueLe rôle d’un bureau de contrôle technique est de contribuer à la prévention des aléas techniques dans la réalisation des ouvrages.Dans le cadre d’un projet industrialisé, le contrôleur technique s’implique davantage en phase de conception. Son rôle est de vérifier la faisabilité de la conception, de la conformité des solutions industrielles mais aussi de détecter les techniques non- traditionnelles ou innovantes nécessitant des justifications spéciales de type ATEX.En phase exécution, la mission de contrôle technique sur le chantier est complétée par des vérifications hors-site en usine. En phase chantier, des points de contrôle spécifiques à ce mode constructif sont réalisés.Le contrôleur technique doit prendre en compte les spécificités de ce mode constructif, et comprendre sa philosophie pour remplir au mieux sa mission principale de prévention des risques et des aléas.Pour Elia Abou Chaaya, Directeur de l’Activité hors-site de BTP Consultants : « La construction hors-site révolutionne le secteur et impacte tous les acteurs impliqués dans l’acte de construire, des autorités publiques jusqu’à l’utilisateur final, en passant par les assureurs, les concepteurs et les bureaux de contrôle. Actuellement, le rythme classique d’un contrôleur technique, même s’il intervient à toutes les phases, n’est pas adapté à l’industrialisation. C’est tout un état d’esprit qui évolue, en passant d’une démarche projet à une démarche produit. Par cette démarche de standardisation, les constructeurs ou les maîtres d’ouvrage cherchent l’optimisation du temps, des coûts des matériaux et des services intellectuels. La mission de contrôle technique initialement prévue pour un “projet”, s’adapte donc pour amener plus de valeur ajoutée en phase conception et est complétée par des vérifications en usine. »Les changements pour le coordinateur SPSLe coordonnateur SPS intervient à toutes les phases d’une opération de construction et a pour rôle d’évaluer les risques sur le chantier et les interventions ultérieures sur l’ouvrage.Sur des projets de construction hors-site, le coordonnateur SPS adapte sa vision pour prendre en compte le risque d’accidents maîtrisé en usine, la réduction de la phase chantier et le traitement particulier des livraisons et du mode de montage des modules. De plus, les interventions ultérieures sur l’ouvrage sont mieux définies et mieux maîtrisées que dans un schéma traditionnel.La nécessité de l'évolution de l'arsenal réglementaireLes normes, les règles et les validations des techniques “non-traditionnelles” allongent les délais et peuvent complexifier l’aboutissement d’un projet. La France doit savoir innover par rapport au cadre réglementaire actuel. Les concepts de mise en sécurité des bâtiments doivent être remis à plat et les règles de l’art de tous les corps d’état doivent être repensées autour d’un processus d’industrialisation de la construction.Comment BTP Consultants fait bouger les lignes de la construction hors-site ?Pour Roland Le Roux, Président du Groupe BTP Consultants : « Conscient des atouts et du potentiel de la construction hors-site en France, BTP Consultants s’est très tôt positionné comme précurseur du contrôle technique pour ce type de construction. Nous avons créé une direction dédiée aux projets hors-site et formé un réseau national d’une vingtaine de collaborateurs capables de répondre aux spécificités de ces interventions. À travers notre soutien au Campus Hors-Site lancé par Pascal Chazal et l’organisation d’événements sur le sujet, nous nous engageons au quotidien pour sa démocratisation en France. »Le bureau de contrôle est un acteur-clé dans un projet de construction, et son rôle est particulièrement central dans les projets de construction hors-site qui font parfois appel à des techniques et des méthodes innovantes.Pour Pascal Chazal, Fondateur du Campus hors-site : « BTP Consultants réalise un module dédié au contrôle technique sur la plateforme du campus hors-site. Son implication aux côtés des différentes parties prenantes du chantier, sa compréhension de l’approche industrielle et sa capacité à s’y adapter sont autant de facteurs essentiels pour que la mission de contrôle technique soit au service d’un projet de construction hors-site réussi. Avec l’industrialisation du concept et la reproduction des projets issus de la même conception, le contrôleur technique maîtrise de plus en plus sa démarche de vérification et de contrôle. Il adopte une approche industrielle et optimise ainsi le temps à passer pendant la réalisation. »Les chiffres clés 2021 de BTP ConsultantsChiffre d’Affaires : 57M€Nombre de collaborateurs : +450Nombre de projets en cours : +12000Nombre d’agences en France : 28Note moyenne de satisfaction clients : 8,7/10Note moyenne de satisfaction collaborateurs : 8,9/10
Il y a 3 ans et 15 jours

Les professionnels du diagnostic immobilier haussent le ton face à un calendrier politique prenant le pas sur le bon sens

En jeu : le succès de la rénovation énergétique du logement et du bâti existant, primordial pour une transition énergétique collective réussie. Et le respect envers les professionnels de la filière qui en auront la responsabilité sur le terrain, auprès des particuliers.Le 3 mars dernier, SIDIANE était la première organisation professionnelle à demander officiellement à Emmanuelle WARGON, ministre déléguée au logement, le report de l’audit énergétique obligatoire. Au lieu du 1er septembre 2022, SIDIANE recommandait que celui-ci entre en vigueur le 1er janvier 2023 afin que l’ensemble des entreprises du diagnostic immobilier soient prêtes à le réaliser. D’autres organisations ont soutenu cette démarche en suggérant un calendrier identique.Or, le décret fixant les modalités du nouvel audit énergétique est sorti ce jour. La date du 1er septembre prochain le rendant obligatoire pour les logements en monopropriété est maintenue. On aurait envie de dire « Quoi qu’il en coûte » ! Encore eût-il fallu que cette décision inique prête à sourire. Ce qui n’est pas le cas.A ce jour, la mise en œuvre de l’audit énergétique obligatoire est loin d’être opérationnelle. Le traitement qui lui est réservé par les pouvoirs publics est le même que celui du nouveau DPE l’an dernier, avec les effets que l’on sait sur les filières du diagnostic immobilier, de l’immobilier, du logement… Le DPE subit d’ailleurs tous les jours depuis des semaines les foudres de la presse. A tel point qu’en tant que Président de SIDIANE, Jean-Christophe PROTAIS a pris la parole pour dénoncer ce « DPE Gate » et défendre ce diagnostic immobilier qui est un outil performant et indispensable à la réussite de la rénovation énergétique, malgré son lancement déjà chaotique, faute d’écoute des professionnels par les pouvoirs publics. Il est prévisible que les mêmes causes produiront les mêmes effets avec l’audit énergétique. La décision du jour de maintien en appellera-t-elle une autre de suspension ou de report en juin prochain ou après l’été ? Il est difficile de suivre. Encore moins d’anticiper, ce qui est pourtant le propre des chefs d’entreprises de diagnostic immobilier.Avec le maintien du calendrier de l’audit énergétique, le Gouvernement veut donner le sentiment de tenir bon sa réforme. Mais il prend en réalité un double risque.Premier risque : pour la deuxième fois en 1 an, le Gouvernement lance unilatéralement une réglementation et un outil pas encore finalisés, pas fiabilisés et à propos duquel la filière n’a pas été en mesure de se préparer correctement. En effet, les méthodes et les logiciels de calcul et de chiffrage des travaux ne sont pas stabilisés, les trames des rapports sont encore à l’étude, le contenu des formations professionnelles sont laissés à la discrétion des organismes de formation sur la base de ce qui existe pour les audit énergétiques incitatifs… tandis que les certifications des professionnelles seront obtenues en pratiquant ; autrement dit, les premiers audits énergétiques délivrés aux clients finaux le seront par des professionnels encore en formation, non certifiés.Second risque : Le gouvernement va créer de son propre fait une situation transitoire de non-droit : un entre-deux juridiques. De juri, l’audit énergétique s’imposera. De facto, il sera inapplicable et inappliqué. Rappelons que la loi climat et résilience le 24 aout 2021 prévoit l’obligation, avant même toute visite du bien immobilier concerné, de délivrer à l’acquéreur potentiel d’une passoire énergétique (étiquette F et G du DPE) un audit énergétique.Croyons-nous sérieusement que les acteurs de l’immobilier comme les particuliers qui vendront leur bien en direct vont respecter cette loi alors que les audits énergétiques ne seront pas réalisés à temps ? Ou, autre effet pervers attendu, n’y a-t-il pas un risque que les audits soient réalisés sans l’exigence requise, avec des erreurs, des conseils peu avisés et ce déclenchant un financement hasardeux par des aides publiques de travaux inappropriés ?En outre, le Gouvernement a tablé sur un volume d’audits énergétiques à réaliser fondé sur des chiffres de 2018, obtenus à partir des proportions d’étiquettes F et G déterminées avec les anciens modes de calcul du diagnostic de performance énergétique. Cela devait représenter environ 4,8 millions de logements d’après les chiffres du Gouvernement de février 2021.La réalité est autre. Depuis novembre 2021, bon nombre de DPE ont été réalisés. SIDIANE a pu constater que le nombre de biens en étiquettes F et G est bien supérieur à celui estimé par le Gouvernement. Par conséquent, il faut mécaniquement s’attendre à une demande d’audits énergétiques plus forte que prévue. Et ce, sans même intégrer ce que nous disent les professionnels de l’immobilier : de plus en plus de propriétaires sont en train de mettre en vente les passoires énergétiques de leur patrimoine.Autant de facteurs qui vont accroître la demande en audits énergétiques sans que la filière soit en capacité d’y répondre quantitativement mais aussi qualitativement. Au risque d’entraîner une recrudescence des contentieux à leur propos, notamment entre vendeurs et acquéreurs de biens immobiliers, puis entre vendeurs et diagnostiqueurs immobiliers ayant réalisé les audits.Dans ce contexte, SIDIANE réitère fermement et solennellement le report de l’audit énergétique au 1e janvier 2023.
Il y a 3 ans et 18 jours

Finalcad accélère la transformation digitale des chantiers ferroviaires : l'exemple du chantier ETF à Dreux

L’enjeu de la digitalisation du secteur de la construction ferroviaireEncore peu exploité dans le secteur des BTP/construction, et dans celui du ferroviaire, le digital constitue pourtant un enjeu important qui est en passe de bouleverser les habitudes et les méthodes de travail de tous les acteurs de la chaine (entreprise titulaire du marché, maîtrise d’œuvre et client). En effet, il permet de récolter des données, de les partager entre les équipes sur et hors site et de les mutualiser. Résultat : l’optimisation de la collaboration sur le chantier, du suivi des défauts, du contrôle et du bilan de conformité, de la communication chantier bureau, … ce qui contribue ainsi à garantir la tenue des délais et le suivi de la qualité de l’ouvrage.Finalcad, spécialiste de la digitalisation du BTP/construction met, depuis plus de 10 ans, son expertise au service du secteur via sa plateforme collaborative. Depuis 2016, il travaille également avec les principaux acteurs de la construction ferroviaire pour lesquels il a adapté et enrichi sa plateforme.Outre sa facilité d’utilisation, le principal atout de cette plateforme est de permettre aux équipes de collecter et partager les différentes informations mais aussi d’avoir des retours d’expérience de chantiers pour pouvoir constituer des bases de données facilement accessibles et analysables. L’objectif étant l’optimisation des chantiers sur le long terme.La digitalisation réussie du chantier ETF de rénovation de voies de service - DreuxETF avait pour mission le renouvellement de voies, près de la gare de Dreux, pour accueillir les nouveaux trains REGIO 2N à partir de 2021. Le principal challenge était au-delà d’assurer la qualité, de garantir le délai.Les travaux ont débuté le 7 septembre dernier pour s’achever le 4 novembre avec une phase d’un mois où les équipes ont travaillé en double rotation 2X8 (6-14h et 14-22h) sur 3,5 km de voies.Pendant toute la durée du chantier, l’ensemble des parties prenantes ont eu accès à la plateforme digitale Finalcad aussi bien coté ETF (chef d’agence, chef d’équipe, chef de chantier, contrôleur qualité, conducteur de travaux et chef de secteur) que côté maîtrise d’œuvre (surveillant de travaux et chef de projet) ainsi que le client, la SNCF Réseau.Via la plateforme collaborative Finalcad, elles ont pu notamment éditer et générer automatiquement des journaux de chantier - synthèses des événements, des travaux réalisés durant la journée, détaillées avec des photos, des commentaires, des informations précises - qui leur a permis d’économiser au moins une heure par jour mais également de conserver ces données de façon consolidée. Géré par le conducteur de travaux, ces rapports digitaux ont pu être partagés avec les différents interlocuteurs du projet sur site ou hors site ; ce qui est particulièrement utile pour les rotations d’équipes (équipes jour/nuit et semaine/week-end) et la traçabilité de l’information.« L'innovation et la transformation digitale sont des enjeux majeurs dans le secteur de la construction ferroviaire. Les bénéfices de cette collaboration avec Finalcad, acteur référent du marché, ont été une meilleure gestion de la coactivité, un meilleur suivi de la qualité du chantier, des gains de temps pour les équipes notamment lors des rotations, un suivi plus rapide et un reporting plus précis.Aujourd’hui, cette collaboration avec Finalcad nous permet de collecter et de partager des données pour améliorer nos chantiers mais il ne s’agit ici que d’une première étape de la digitalisation de nos chantiers.Nous souhaitons dans un second temps déployer ce type d’outil sur la majorité de nos chantiers en Ile-de-France pour atteindre l’excellence opérationnelle sur nos projets. Par ailleurs, nous souhaitons déployer la digitalisation à grande échelle et intégrer le BIM dans nos offres, ce sur quoi Finalcad pourrait également nous accompagner », se réjouit Jeremy Goguet, Chef d’Agence chez ETF.« Notre première collaboration avec ETF date de 2016 et nous sommes particulièrement fiers de pouvoir continuer d’accompagner cette entreprise dans la digitalisation de ses chantiers. Nous mettons à disposition de ses équipes sur site et dans les bureaux une plateforme digitale dotée d’une prise en main intuitive et facile, pour leur permettre de livrer le meilleur ouvrage dans les délais impartis.Travailler avec ETF, nous a permis de renforcer notre expertise des chantiers ferroviaires notamment des très grands linéaires et d’adapter nos outils à ce secteur qui prend de plus en plus conscience des enjeux stratégiques du digital », indique Franck Le Tendre, PDG de Finalcad.
Il y a 3 ans et 19 jours

En Scandinavie, les immeubles en bois poussent de plus en plus haut

"Les piliers avec la charpente, dans leur interaction avec l'acier et le bois, c'est ce qui porte les 20 étages de l'hôtel", explique à l'AFP Therese Kreisel, responsable de la planification urbaine de Skellefteå.Regroupant un centre municipal et un hôtel, le gratte-ciel a ouvert en fin d'année dernière dans cette ville d'environ 35.000 habitants du nord de la Suède."Même les cages d'ascenseur sont entièrement en bois. Il n'y a pas de plâtre, pas de joints ou d'isolation sur le bois. Ce qui est unique pour un bâtiment en bois de 20 étages", dit Mme Kreisel en faisant visiter les lieux.Dans cette moitié septentrionale du pays, la forêt est partout, et construire les maisons en bois est une tradition bien ancrée. Mais ici, comme ailleurs dans les pays nordiques, ce sont des chantiers d'immeubles et de tours qui se multiplient, à la faveur des progrès techniques.Grâce à des ressources forestières majeures et une expertise traditionnelle dans le domaine, les architectes suédois veulent être les pionniers et faire évoluer le secteur vers des méthodes plus responsables.La réalisation de la Sara Kulturhus "prouve qu'il est possible de construire en bois quelque chose d'aussi grand et de complexe", estime Robert Schmitz, un des deux architectes de la tour."Et quand vous avez ça comme référence dans vos discussions, vous pouvez toujours dire: +on a fait cela, comment pouvez-vous dire que ce n'est pas possible?+".Le centre culturel Sara dispute à une tour de 85 mètres construite récemment à Brummundal dans le sud-est de la Norvège et à une autre de 84 mètres à Vienne en Autriche, le titre de plus haut immeuble en bois du monde - certains comptent les mètres, d'autres avancent les étages. Une tour en construction à Milwaukee aux États-Unis, avec un peu plus de 86 mètres, devrait venir leur chiper le trophée d'ici quelques mois."Lego empilés""Il y a eu beaucoup plus de défis à relever parce que c'était du bois, mais cela nous a aussi permis d'ouvrir des portes et de réfléchir d'une nouvelle façon", assure l'autre architecte des lieux, Oscar Norelius.Les chambres de l'hôtel ont ainsi été préfabriquées, puis "empilées comme des pièces de Lego", explique-t-il.Pour Anders Berensson, un autre architecte basé à Stockholm qui place le bois au cœur de ses projets, il y a aussi des avantages à utiliser ce matériau."Si quelque chose a été manqué au moment de la découpe, il suffit de prendre le couteau et la scie et d'ajuster ça directement sur site. C'est high-tech et artisanal à la fois", dit-il.Mais le principal avantage du bois de construction, plaident ses promoteurs, est climatique.Le ciment - et donc le béton - et l'acier, deux matériaux parmi les plus courants du BTP, sont très émetteurs en CO2.Le bois, lui, en émet peu lors de sa fabrication et séquestre encore une grande partie du CO2 absorbé par l'arbre, même dans le bâtiment. Plus léger, le matériau nécessite aussi moins de fondations.Selon le dernier rapport des experts du Giec, le bois comme matériau de construction peut être jusqu'à 30 fois moins intensif en CO2 que le béton, et des centaines à milliers de fois moins que l'acier.Les efforts mondiaux pour réduire les émissions font que les immeubles de bois suscitent désormais un intérêt accru, selon Jessica Becker, coordinatrice de Trästad ("ville de bois"), une organisation qui fait la promotion du bois de construction.A Stockholm, un complexe d'immeubles en bois en fin de chantier, Cederhusen, a remporté le titre de construction de l'année décerné par le magazine spécialisé Byggindustrin."Je crois qu'on a vraiment vu les choses virer de bord ces quelques dernières années... On voit un énorme changement à présent, c'est un peu le moment clé. Et j'espère que d'autres pays vont s'engager sur ce chemin, on voit par exemple l'Angleterre, le Canada et d'autres endroits dans le monde", explique-t-elle.
Il y a 3 ans et 19 jours

Pourquoi et comment réaliser des travaux d’assainissement ?

L’assainissement désigne toutes les méthodes d’évacuation et d’épuration des eaux usées. Non seulement les travaux d’assainissement participent activement à la protection de la santé publique, mais ils contribuent également à la protection de la nature notamment sur l’eau grâce à une épuration avant rejet. En effet, les activités quotidiennes comme le bain, la lessive, la vaisselle produisent des eaux dites « usées ». À défaut d’un traitement adéquat, ces eaux usées nuisent à l’homme et à l’environnement. Il est donc important d’avoir un réseau d’assainissement fonctionnel pour évacuer et traiter les eaux usées. Notez que l’assainissement prend en compte aussi bien les eaux usées que les eaux pluviales. Quels sont les avantages de réaliser des travaux d’assainissement ? Si de nos jours, il est obligatoire de faire des travaux d’assainissement chez soi c’est en raison des nombreux avantages que ces travaux offrent. On vous les détaille rapidement. Éviter les odeurs et les bactéries nocives Vous produisez des eaux usées ou eaux résiduaires à chaque fois que vous tirez la chasse d’eau ou que vous faites un nettoyage dans le siphon de l’évier. Beaucoup pourront se demander pourquoi ne pas évacuer les eaux usées à l’extérieur du bâtiment ou dans un cours d’eau à proximité. S’il n’est pas recommandé d’agir de la sorte, c’est d’abord en raison de l’hygiène. En fait, une fois que vous déversez les eaux usées dans l’environnement, elles vont devenir très vite odorantes. Étant composées de bactéries nocives, ces eaux usées peuvent être source de maladies graves et causer même des pertes en vies humaines. Pour éviter ces désagréments, il devient alors indispensable de contacter Poupart MTP, le spécialiste de l’assainissement dans le Pays d’Ancenis. Cette entreprise compétente saura vous conseiller et vous installer le système de collecte et d’épuration qui convient à votre logement. Comment réaliser les travaux d’assainissement ? Empêcher la dégradation de l’environnement En plus des bactéries nocives, les eaux usées contiennent également des résidus solides et des substances chimiques. Ces dernières sont nuisibles à l’environnement. Pour ceux qui l’ignorent, les eaux usées sont composées d’azotes et de phosphates qui sont des engrais. Ces derniers stimulent une forte croissance des algues. Les algues en retour peuvent empêcher la lumière du soleil et consommer l’oxygène contenu dans l’eau. Autrement dit, l’on assiste à une décomposition des matières organiques des eaux usées sous l’action des bactéries présentes dans la nature. En conséquence, les cours d’eau et les lacs ne pourront plus assurer la subsistance de la faune. Une situation qui peut engendrer la disparition des poissons et autres formes d’espèces qui vivent dans l’eau. Comment réaliser les travaux d’assainissement ? Certaines étapes doivent être respectées si vous voulez réaliser des travaux d’assainissement. Pour commencer, vous devez vous rendre à votre mairie afin de faire une demande. Ensuite, vous devez faire appel à un spécialiste pour réaliser une étude du sol. C’est une démarche importante pour savoir l’assainissement le plus adapté. Auprès du SPANC, vous trouverez une liste d’organismes qualifiés qui peuvent vous aider. Plusieurs points sont à vérifier au cours de cette analyse à savoir : la capacité d’accueil de terrain ; la présence d’eau et de végétation ; la configuration de l’espace. C’est avec cette étude de sol que vous pouvez établir le dossier de demande d’installation. Ensuite, effectuez le dépôt à la mairie concernée en vous assurant que le dossier est complet. D’autres documents ainsi que certaines informations peuvent être demandées. Par ailleurs, le propriétaire doit informer le SPANC deux jours avant le début des travaux. Cet organisme viendra pour constater l’exécution des travaux. Il doit effectuer son contrôle avant le remblaiement et délivrer par la suite un avis technique. En cas d’avis favorable, vous devez payer une redevance de 50 euros.
Il y a 3 ans et 19 jours

L’entreprise Molénat fête ses 100 ans !

Entre tradition et modernité, l’enseigne ne manque pas d’ambitions et se donne les moyens de performer. Tout a commencé il y a 100 ans, en 1922 ; Louis Molénat fonde son entreprise de fabrication de menuiserie généraliste et devient rapidement le menuisier incontournable de la région. En 1945, Robert Molénat reprend la suite jusqu’en 1965, où il laisse la direction de Molénat à son fils Pierre qui au fil du temps cessera les activités de chantier au bénéfice de la menuiserie extérieure en bois sur laquelle l’entreprise va se concentrer pour développer une gamme d’excellence. Dans les années 1990, Molénat prend un tournant capital et se diversifie sous l’impulsion de Philippe Molénat, fils de Pierre, qui va étendre le développement industriel de l’enseigne vers d’autres matériaux que le bois. Il intègre le PVC en 1991, puis l’aluminium en 1997 et déploie 4 autres sites de production autour de Decazeville. Les années qui suivent sont prospères. L’entreprise devient un pôle d’emploi régional éminent qui compte plus de 200 salariés et se forge une notoriété notable et grandissante de la Gironde à la Savoie jusqu’à la région PACA. A gauche, Pierre Molénat, à droite, Robert Molénat © Molenat-Groupe Lorillard Equipe Molénat Bois en 2000 © Molenat-Groupe Lorillard Un esprit visionnaire. Esprit agile, innovant ou créatif, les qualificatifs sont multiples mais le plus approprié pour traduire le caractère intrinsèque de la famille Molénat serait visionnaire. En effet, les dirigeants ont toujours su anticiper l’avenir et, très tôt, ont pensé une industrialisation et une conception spécifiques des menuiseries. Principalement destinées aux négoces, les menuiseries Molénat tirent parti d’un assemblage mécanique spécifique et d’un ouvrant en portefeuille pour une conception plus rapide. Toujours visionnaire, en 2005, l’entreprise se dote d’une ligne d’industrialisation Celaschi, entièrement automatisée. Cette ligne de plus de 100 mètres intègre 7 machines qui usinent toutes les pièces de bois pour l’assemblage des menuiseries. L’enseigne franchit un seuil d’industrialisation et est en capacité de produire plus de 2 000 menuiseries par semaine (bois, aluminium et PVC confondus). Durant près de 85 ans, l’entreprise Molénat n’a cessé de prospérer, bénéficiant d’un ancrage régional fort et de solides relations commerciales. C’était sans compter la crise de 2008 qui a lentement érodé la santé économique du marché durant près de 7 ans. Molénat n’a pas été épargnée. L’opportunité Lorillard En 2015, le Groupe Lorillard fait une offre de rachat, une opportunité unique pour l’enseigne de rejoindre un grand groupe auquel s’adosser pour mieux rebondir. Une réorganisation est menée et Molénat s’oriente essentiellement sur la production bois dans la cohérence de son savoir-faire originel et de l’ambition stratégique du Groupe. Cependant, forte de sa notoriété sur la région, notamment auprès des particuliers, l’enseigne continue de commercialiser sous sa marque les menuiseries pvc et aluminium que le Groupe conçoit. Ainsi, en 2018, le site de production aluminium ferme, puis en 2020 celui du PVC, au profit d’une industrialisation efficiente des outils et process de fabrication bois. Les salariés des sites aluminium et PVC qui le souhaitent, sont réintégrés à Decazeville. Le Groupe Lorillard introduit des nouvelles essences de bois, le laquage (garanties 10 ans sur les peintures laquées et 5 ans sur les lasures laquées), des évolutions dans les gammes et dans la typologie des menuiseries qui deviennent plus complexes pour répondre aux besoins des négoces mais également des chantiers. Lorillard intègre également le LEAN et revoit les méthodes de production. Les 15 000 m² d’atelier, du parc à bois jusqu’à l’expédition, sont réorganisés de manière linéaire afin d’assurer un cheminement logique – sans contrainte et perte de temps inutile – et une production efficiente. Depuis le rachat, des investissements réguliers configurent l’outil industriel de manière à ce qu’il soit optimal. En 2015, une chaîne de finition complète est installée pouvant assurer une cadence de 100 menuiserie/jour ; en 2020, un centre d’usinage 5 axes est intégré pour le développement des menuiseries cintrées ; en 2021, une ponceuse automatique est ajoutée à la sortie de la ligne Celaschi. Et tout récemment, la signature d’un accord d’automatisation d’une ligne d’assemblage (investissement de plus d’un million d’euros) vient soutenir l’amélioration des conditions de travail. Effective en 2023, cette ligne vise à automatiser la pénibilité de certaines tâches. En effet, Molénat conçoit aujourd’hui des menuiseries plus complexes, notamment plus grandes et plus lourdes. Egreneuse automatique © Molenat-Groupe Lorillard 4 faces moulurière © Molenat-Groupe Lorillard Tunnel de séchage par infrarouge pour un séchage à cœur. © Molenat-Groupe Lorillard Centre usinage numérisé 5 axes © Molenat-Groupe Lorillard En 3 ans, l’atelier a quasiment doublé sa capacité de fabrication, passant de 50 à 90 menuiseries/jour. Molénat vise les 100 menuiseries/jour sur le second semestre 2022 et ambitionne 110 à 120 menuiseries/jour à l’horizon 2023. L’enseigne qui a su saisir les opportunités de développement, affirme clairement aujourd’hui ses capacités de performance, en témoigne le chantier du Carlton de Cannes pour lequel 1 000 menuiseries dont 300 cintrées ont été conçues en seulement 4 mois. Menuiseries de l’Hôtel Carlton à Cannes – 1 000 menuiseries bois dont 300 cintrées, conçues en seulement 4 mois © Molenat-Groupe Lorillard Un avenir ambitieux L’ambition n’a jamais fait défaut à Molénat et tel un sillon, elle sème l’espoir de performer toujours plus. L’entreprise ne cesse d’œuvrer pour développer des atouts commerciaux, techniques et industriels. Entre autres : en 2021, l’enseigne a développé sur son site un magasin « Molénat by Lorenove » avec la création d’un showroom pour la vente aux particuliers de la région (CA de 500 000 € en 18 mois) ; courant 2022, la prochaine validation des procès-verbaux pour la certification pare-flamme EI30 des menuiseries bois de la gamme LENA 68 ou encore la mise en place d’une gamme bois spécifiquement dédiée aux chantiers du Groupe. Le showroom du magasin « Molénat by Lorenove » pour la vente aux particuliers de la région © Molenat-Groupe Lorillard En 2021, Molénat a réalisé un chiffre d’affaires de 13,7 millions d’euros dont 1,7 millions concernent les ventes PVC et Aluminium conçues par le Groupe et 12 millions celles du bois, dont le ratio s’équilibre entre le négoce et le chantier. L’enseigne projette un chiffre d’affaires de 15,5 millions d’euros pour 2022 et entre 18 et 19 millions d’euros pour 2023 ; des prévisions boostées notamment par le lancement d’une gamme mixte en cours de développement. Aujourd’hui, l’entreprise livre entre 450 et 500 menuiseries par semaine et affiche des délais de conception de 10 semaines, là où d’autres en nécessitent 5 de plus. De prochains investissements, à hauteur de 2 à 3 millions d’euros, sont évoqués par le Groupe Lorillard pour ces deux prochaines années afin de développer encore un peu plus l’industrialisation du bois chez Molénat mais également d’attribuer plus de capacité à la production dédiée aux chantiers. L’enseigne qui a l’ambition d’aller toujours plus loin, commence en effet à développer davantage son savoir-faire sur des chantiers exceptionnels et atypiques comme la Résidence Hôtelière « Vacanciel » de Menton ou encore l’hôtel « Diamond Rock » à Tignes. L’entreprise centenaire entame une renaissance ! Hôtel «Diamond Rock» à Tignes © Menuiserie Anzalone.
Il y a 3 ans et 22 jours

RE2020 : le Conseil d'État rejette le recours pour inconstitutionnalité déposé par les filières du béton et de la terre cuite

Fin décembre 2021, plusieurs fédérations industrielles de la construction ont déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation « pour excès de pouvoir » des premiers décrets et arrêtés publiés en 2021 concernant les exigences et les méthodes de calcul de la RE2020. Ces organisations estimaient qu'une forme de favoritisme du recours au bois pour la construction de bâtiment était contraire à « la liberté d'entreprendre » et au « principe d'égalité ».« S'il est soutenu que les dispositions contestées établissent une différence de traitement entre la filière bois, qui présenterait de bons résultats en matière de stockage de carbone pendant la durée de vie des bâtiments, et les autres filières et matériaux, il résulte des termes des articles L. 171-1 et L. 171-2 du code de la construction et de l'habitation que les dispositions contestées s'appliquent indifféremment à tous les constructeurs et se bornent à introduire une exigence de résultats minimaux, sans identifier aucun matériau donné. Par suite, et en tout état de cause, il ne peut être sérieusement soutenu que ces dispositions porteraient atteinte au principe constitutionnel d'égalité devant la loi. »Avec la RE2020, « le législateur a entendu favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans un but de protection de l'environnement » en imposant une attente de résultats en termes de limitation de l'impact sur le changement climatique et calculée sur l'ensemble de la vie du bâtiment et en prenant compte du stockage de carbone durant le cycle de vie du bâtiment. Mais le Conseil d'État précise que « cette obligation n'impose toutefois pas aux acteurs de la construction un choix particulier de matériau, et ne fixe aucune prescription quantitative imposant directement une proportion de matériaux identifiés dans le bâti. L'atteinte ainsi portée à la liberté d'entreprendre des acteurs de la construction par le législateur n'est donc pas manifestement disproportionnée au regard de l'objectif d'intérêt général de protection de l'environnement ».Le Conseil d'État a donc déclaré dans sa décision du 29 mars « que la question de la conformité aux droits et libertés garantis par la Constitution des dispositions contestées ne présente pas un caractère sérieux. Il n'y a, dès lors, pas lieu de la renvoyer au Conseil Constitutionnel ».
Il y a 3 ans et 24 jours

Antoine Renaux nommé directeur des opérations WICONA France

Cinq ans après avoir rejoint le groupe Hydro Building Systems, en tant que Responsable Technique en charge des services support : méthodes / projets / amélioration continue, maintenance, HSE et Qualité des sites industriels et logistiques WICONA France, implantés à Courmelles, dans l’Aisne (02), au sud de Soissons, et à Bonneuil-sur-Marne (94), Antoine Renaux prend la Direction des Opérations des deux sites et succède ainsi à Michel Bafoil. Précédemment, cet ingénieur diplômé de l’ENSIAME et d’un master en administration des entreprises, obtenu à l’IAE de Valenciennes, a travaillé durant six ans, de 2011 à 2017, pour Le Creuset. Il a notamment piloté l’installation des nouvelles lignes de production du leader mondial des cocottes en fonte émaillée en tant que chef de projet. Antoine Renaux a commencé sa carrière dans le secteur automobile, où il a successivement occupé les postes de chargé de projet, chef de projet et responsable manufacturing pour différents constructeurs et fournisseurs de rang 1 de 2005 à 2011. La nomination d’Antoine Renaux s’inscrit dans une réorganisation interne plus large visant à développer les « Opérations » du concepteur-gammiste pour préparer l’avenir, anticiper l’augmentation des volumes sur le site industriel et logistique de Courmelles et mieux répondre aux besoins des clients. Un Master Plan pour préparer l’avenir Cette réorganisation se traduit par la mise en place d’une feuille de route, synthétisée dans un Master Plan qui se déploiera jusqu’en 2026, et dont Antoine Renaux est le chef d’orchestre pour les sites de production WICONA de France. Cette démarche d’amélioration continue se traduit par le renforcement de l’équipe de direction du site de Courmelles avec la nomination de quatre responsables : un responsable Technique, un responsable Production, un responsable Chaine logistique et un responsable HSE pour un pilotage optimisé, plus réactif, et au plus près du terrain. Les postes sont actuellement ouverts. Cette organisation RH fait écho à une réorganisation au sein du groupe Hydro Building Systems, selon laquelle toutes les usines du groupe en Europe sont appelées à fonctionner de manière plus autonome, à gérer leurs propres approvisionnements et sourcing pour gagner en réactivité. Elles sont désormais toutes rattachées à Gøte Nordh, Vice-Président des opérations Europe. Cette nouvelle organisation a pour objectif de favoriser une meilleure coopération entre les usines du groupe, renforcer les synergies, et partager les bonnes pratiques. Pour faire face au développement du volume de ses activités, WICONA France a par ailleurs validé la modernisation et l’agrandissement de son site de Courmelles.  La construction d’un bâtiment de 2 500 m2 jouxtant le grand hall portera à 21 700 m2 l’ensemble. L’extension permettra de : Redéployer et automatiser certaines activités pour faciliter le travail des techniciens. Améliorer la sécurité des équipes et la qualité de service offerte, notamment en répondant aux besoins exprimés par les clients. Les travaux d’agrandissement doivent commencer cette année et le projet devrait s’étaler sur 4 ans.
Il y a 3 ans et 26 jours

MGAU - Portrait

Michel Guthmann fonde MGAU à Paris en 2005. Après plusieurs années en tant qu'architectes au sein de l'agence, Stéphanie Appert et Olivier Barthe deviennent associés en 2019.  Comptant aujourd'hui une vingtaine de collaborateurs, MGAU se nourrit des méthodes de l'architecture et de l'urbanisme pour aborder des sujets variés, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 27 jours

Forte de 30 ans d’actions, l'UNICEM demande aux pouvoirs publics la reconnaissance de son Label RSE sectoriel

Elle profite de cet anniversaire pour réitérer l’appel de la profession auprès des pouvoirs publics d’une reconnaissance de son Label sectoriel RSE.Pour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. »Les industries de carrières et matériaux de construction extraient et produisent les matériaux minéraux nécessaires aux secteurs de la construction et des travaux publics. L’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), qui représente la profession, rassemble près de 1400 entreprises, TPE, ETI patrimoniales, groupes d’envergure internationale, qui font fonctionner plus de 7000 sites répartis sur l’ensemble du territoire.Par ce maillage territorial, ces entreprises participent pleinement au maintien de l’activité économique, industrielle et de l’emploi au cœur des régions. Il permet aussi d’établir une proximité géographique entre les sites d’extraction, de production et les zones de mise en œuvre (chantiers), diminuant, de fait, les distances et donc l’empreinte carbone liée au transport des matériaux. Conscients de leur responsabilité sociétale et environnementale et soucieux de contribuer positivement aux enjeux de développement durable, la filière et ses acteurs, font de ces sujets une priorité et déploient, depuis trois décennies déjà, de nombreuses actions...La célébration, symbolique, de ces 30 ans d’engagement en matière de développement durable, est l’occasion de revenir sur les temps forts qui ont jalonné ces années : les actions mises en place, les progrès enregistrés et les résultats obtenus. C’est aussi l’occasion pour la profession de lancer un appel, auprès des instances publiques, tant nationales qu’européennes à la reconnaissance des labels sectoriels RSE,et au soutien des PME qui s’engagent dans la RSE.1992-2022 : 30 ans de progrès en matière de développement durable1992 : Création de la charte professionnelle des producteurs de granulatsDès 1992, les producteurs de granulats, soucieux de mieux cerner l’impact environnemental lié à leur activité d’exploitation de carrières, se mobilisent et créent la charte professionnelle des producteurs de granulats. Grâce à l’adhésion de nombreux sites et en partenariat avec des centres de recherche reconnus*, plus d’une centaine d’études** scientifiques sont menées sur un peu plus de 10 ans. Ces études ont permis d’aboutir à des recommandations et à la rédaction d’un socle commun de bonnes pratiques portant, entre autres, sur la préservation de la ressource en eau, l’amélioration de l’insertion paysagère, le respect de la biodiversité, la réduction des émissions de poussière, la maîtrise de l’énergie, l’organisation de concertations avec les parties prenantes.* Les partenaires de ces études : BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières), Cemagref (Centre d’Étude du Machinisme Agricole et du Génie Rural des Eaux et Forêts (CEMAGREF), CNRS (Centre National de Recherche Scientifique), Muséum national d’histoire naturelle, Laboratoire des ponts et chaussées, INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques) et plusieurs universités.** Ces études sont aujourd’hui regroupées dans un catalogue mis à la disposition via ce lien2004 : La Charte environnement des industries de carrièresDans le prolongement des recommandations et bonnes pratiques formulées par la charte professionnelle des producteurs de granulats et afin d’encourager la progression des acteurs du secteur des industries de carrières sur le plan environnemental, un référentiel est créé : la Charte environnement des industries de carrières dont l’objectif est d’évaluer, d’une part et valoriser, ensuite, les progrès effectués par les industriels en matière de développement durable. Plus de 900 sites se sont engagés dans cette démarche. Ils ont pu à ce titre bénéficier d’un accompagnement qui leur aura permis de progresser dans la maîtrise de l’impact environnemental et développer, grâce à des recommandations et formations spécifiques, leurs compétences et celles de leurs collaborateurs.2017 : Création d’UNICEM entreprises engagéesAprès plusieurs décennies d’actions engagées et déployées sur le terrain, c’est de la volonté de rassembler les différents acteurs des industries de carrières et matériaux de construction qu’est née UNICEM entreprises engagées.Afin de faciliter et favoriser l’intégration de la RSE dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière, UNICEM entreprises engagées lance la Charte RSE à destination de ses adhérents, un référentiel solide, évalué par des organismes tiers indépendants. Déployée dans un premier temps au sein des entreprises productrices de béton prêt à l’emploi, la Charte RSE est étendue à l’activité extractive en 2018.UNICEM entreprises engagées partenaire de la Plateforme RSE En 2018, l’UNICEM est retenue par les instances publiques pour participer à une expérimentation nationale pilotée par la Plateforme RSE (organisme gouvernemental directement rattaché au premier ministre) sur les labels sectoriels RSE. Le référentiel RSE porté par UNICEM entreprises engagées a su répondre aux préconisations de la plateforme et contribue à la reconnaissance de la filière comme un acteur engagé en faveur de la RSE.2021 : Label RSE et CAP Environnement, les nouvelles signatures des engagements de la professionL’association UNICEM entreprises engagées se dote d’une charte d’engagement et formalise ainsi la vision et les valeurs communes à l’ensemble de ses adhérents, ainsi que les objectifs qu’ils poursuivent. En parallèle, le nom des démarches évolue. La Charte environnement des industries de carrières devient Cap environnement et la charte RSE prend le nom de Label RSE.CAP Environnement signe les engagements de la professionCap environnement, la démarche de progrès des industries de carrières, repose sur un référentiel environnemental appliqué site par site par les adhérents de l’association, avec l’intervention d’un auditeur conseil externe.Ce cadre rigoureux mis en place afin d’allier au mieux développement économique et respect de l’écosystème tout en favorisant une écoute mutuelle et constructive avec les acteurs locaux a permis des progrès considérables au sein de la profession : meilleure maîtrise et réduction des impacts, valorisation de la biodiversité, réaménagements et amélioration de sites, développement de l’économie circulaire, renforcement de la concertation…Evalués par des organismes tiers, plus de 600 sites de carrières sont, à ce jour, engagés dans la démarche Cap environnement.Nombre de sites engagés dans la démarche Cap environnement (avril 2022)635 sites / 262 entreprises50% de la production de l'UNPGLe Label RSE : une reconnaissance pour la professionL’engagement des entreprises dans la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) correspond à une attente renforcée par la crise sanitaire. Appelant les entreprises, quelle que soit leur taille, à plus de résilience, la RSE devient un réel gage de performance qui doit être promu par des démarches sectorielles et volontaires.Les entreprises qui s’engagent dans cette démarche réalisent d’abord une auto-évaluation de leurs pratiques et de leurs performances suivant les 35 items du référentiel. Elles font ensuite l’objet d’une évaluation plus poussée effectuée sur site par un organisme tiers indépendant (OTI), sur l’ensemble des grandes thématiques du label :GouvernanceCapital humainEnvironnementClients consommateurs fournisseursAncrage localUn comité d’évaluation associant des parties prenantes externes valide le niveau attribué par l’OTI.À ce jour plus de 1000 sites sont engagés dans la démarche du label RSE de l’UNICEM.Nombre de sites engagés dans le label RSE (avril 2022)Béton Prêt à l’Emploi : 685 sites, 47% de la production du SNBPECarrières et Recyclage d’inertes : 406 sites / 28% de la production de l’UNPG Les facteurs de réussiteOutils, formations et accompagnementAfin d’encourager et aider les entreprises à s’investir toujours plus dans ses démarches, UNICEM entreprises engagées a développé une forte culture de l’accompagnement par la mise en place de nombreuses méthodes et outils :Publication de guides pédagogiques accessibles via un espace internet réservé aux adhérents,Organisation de sessions régionales de formation ciblées,Programmation régulière de webinaires,Déploiement en régions d’opérations pilotes d’accompagnement à la RSE.Concertation et dialogue avec les parties prenantesLe dialogue avec les parties prenantes (collectivités territoriales, associations…) est au cœur des démarches portées par UNICEM entreprises engagées. Des partenariats ont été développés dans ce sens avec notamment l’association Humanité et Biodiversité. Un comité des parties prenantes est réuni au moins une fois par an. De nombreuses initiatives locales et territoriales sont également mises en œuvre (journées portes ouvertes et découverte, sensibilisation auprès des écoles, chantiers nature solidaires).Témoignage Sandrine Bélier, Humanité et Biodiversité En tant que membre du comité des parties prenantes et du comité d’évaluation du label RSE de l’UNICEM, que pensez-vous de ce label ? « Je pense que c’est un outil très intéressant et important d’amélioration continue tant sur les aspects environnementaux que sociaux. C’est un label exigeant, sérieux et robuste. »Qu’apporte-t-il aux entreprises ? « Je pense que cela apporte de la crédibilité à l’entreprise tant vis-à-vis de ses salariés, que de ses clients mais aussi vis-à-vis des acteurs du territoire où elle est implantée. Par cet engagement, elle peut participer à créer de la valeur éthique. »Quel est votre rôle en tant que partie prenante ? « J’ai été, au nom d’« Humanité et Biodiversité » associée à toutes les étapes d’élaboration de ce label, dès sa création et nos propositions pour faire évoluer le référentiel d’évaluation ont été prises en compte et intégrées. Je participe, avec exigence, au processus d’évaluation des entreprises candidates au label RSE de l’UNICEM et veille au sérieux et à la réalité des démarches engagées par ces entreprises. »Et demain ? Perspectives et objectifs pour les années à venirPour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « En 30 ans, nous avons démontré notre capacité à répondre efficacement aux enjeux environnementaux et sociétaux liés à nos activités. Nous l’avons fait progressivement et collectivement, en accueillant au sein de l’association des entreprises toujours unies par cette volonté d’améliorer constamment leurs pratiques. L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. Si les attentes de nos parties prenantes, notamment celles de nos clients, nous confortent dans cet élan, la complexité des obligations réglementaires et normatives auxquelles nous devrons tous répondre demain ne nous facilitera pas la tâche. Les évolutions en matière d’information extra-financière et de transparence illustrent bien ce point. Nous porterons donc une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME, en les aidant à anticiper ces changements. Immanquablement, nous ajusterons nos référentiels et nos programmes de formations ; nous veillerons aussi à établir, dès que possible, un maximum d’équivalence entre nos démarches et les systèmes d’évaluation RSE, publics ou privés, toujours plus nombreux et exigeants. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite. En particulier, après avoir participé aux expérimentations conduites par la Plateforme RSE, nous sommes impatients de voir ce label sectoriel reconnu - enfin ! - par les pouvoirs publics. »Fédérer et élargir le cercle des entreprises engagéesUNICEM entreprises engagées (UEE) entend, dans les années à venir, fédérer davantage de PME et d’entreprises familiales dans ses actions et élargir la typologie des activités concernées.Dans cet objectif, elle développe différents outils et met en place des opérations d’accompagnement. Elle a ainsi publié, en 2020, un guide méthodologique à destination des PME afin de faciliter leur engagement dans la RSE et va, prochainement, éditer un recueil des bonnes pratiques RSE et proposer, sous forme de quiz, une approche pédagogique de sensibilisation à la RSE.S’investissant aussi sur le terrain, UNICEM entreprises engagées a lancé en 2021 une opération d’accompagnement dans six régions. Depuis le début de l’année 2022, une cinquantaine de nouveaux sites issus de PME et d’entreprises familiales ont ainsi rejoint la démarche. Ces dernières représentent à ce jour près de 70% des entreprises adhérentes au label RSE.L’association entend également élargir la typologie des activités qu’elle représente. Aujourd’hui, peuvent s’engager dans le label RSE les industries extractives, les plateformes de recyclage de déchets inertes et unités de production de béton prêt à l’emploi. Les récentes évolutions apportées au référentiel le rende désormais applicable à l’activité « roches ornementales » et les premiers granitiers vont rejoindre, prochainement, la démarche.UNICEM entreprises engagées reste prête à accompagner toute autre activité de la filière minérale afin de faciliter son engagement dans le label RSE.Quelques témoignages Stephan HELMBACHER, PDG des Sablières et ballastières Helmbacher Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Après plus de 10 ans d’engagement dans la Charte Environnement, nous avons souhaité nous remettre en question et nous réinventer à travers le label RSE qui présentait une vision plus large de nos responsabilités. »Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « En interne, les premiers résultats sont la belle capacité à mobiliser une équipe. Plus globalement, la démarche nous permet de gagner en crédibilité et en respectabilité auprès de nos parties prenantes. »Pierre-Yves BEAULIEU, Directeur, Carrières et Béton B. BRONZO Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Étant engagé dans la démarche de la Charte Environnement depuis le début en 1992, l’engagement dans le label RSE est pour nous un prolongement. Tous les items de la démarche font déjà parti de notre quotidien. » Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « Je reste convaincu qu’à moyen terme cela fera la différence en termes d’embauche, de pérennité des emplois et de regard de nos parties prenantes, collectivités locales, riverains, fournisseurs. Nos relations seront plus sereines et plus durables tout en montrant que notre profession est sincèrement Responsable. »Encourager l’engagement des PME-TPE dans la démarche RSETrès souvent le manque de temps et de moyens se révèlent un frein pour les PME-TPE dans le déploiement de la RSE. Partant de ce constat et de leurs observations, UNICEM entreprises engagées souhaite que les pouvoirs publics apportent un soutien au développement de la RSE dans les PME en :Finançant en partie l’accompagnement d’un expert pour réaliser un état des lieux, construire un plan d’action puis le mettre en œuvre,Facilitant l’accès aux dispositifs d’aides publiques octroyées par certaines régions (comme celle des Pays de la Loire* ) aux entreprises qui s’engagent dans un label RSE,Encourageant la création d’un prêt RSE aux conditions avantageuses (taux d’intérêt inférieurs ou sans garantie) à l’image du prêt vert financé par BPI France et l’ADEME pour les TPE-PME* Sous réserve d’éligibilité, la Région peut cofinancer cet accompagnement, par le biais d’une subvention de 50% maximum du montant hors taxes (H.T.) des coûts de l’étude, et ceci dans une limite de 15.000 €. Plus d’informations à cette adresse.Accélérer la reconnaissance du label RSEUNICEM entreprises engagées plaide pour une reconnaissance par les pouvoirs publics des labels sectoriels répondant aux préconisations formulées dans les rapports publiés suite à la loi PACTE et demande la mise en place d’une charte publique qui servira de cadre à la reconnaissance de ces labels.En complément, UNICEM entreprises engagées souhaite que les entreprises labellisées RSE soient dispensées de répondre aux questionnaires des donneurs d’ordre sur les aspects RSE. SNCF Réseau s’est montrée pionnière en la matière : les prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation.Le label RSE de l’UNICEM reconnu par SNCF RéseauPour Bérangère GALLAND, Chef du Département RSE & Communication DGFA - DIRECTION DES ACHATS SNCF RESEAU : « L’évaluation réalisée dans le cadre du label RSE UNICEM entreprises engagées par un organisme tiers indépendant permet de répondre à l’obligation de diagnostic des performances RSE demandée par SNCF Réseau à ses fournisseurs. Ainsi, nos prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation. »UNICEM entreprises engagées demande, depuis plusieurs années, que la commande publique soit un véritable levier pour encourager la RSE. Pour répondre à cet enjeu, l’UNICEM propose que l’État et les collectivités territoriales soient encouragés à recourir aux entreprises labellisées RSE.En parallèle, le débat doit être réengagé sur les règles européennes des marchés publics, afin d’autoriser les donneurs d’ordre à valoriser les prestataires labellisés RSE.Enfin, pour aller plus loin, UNICEM entreprises engagées propose, aussi, que les entreprises labellisées RSE puissent bénéficier :D’une bonification des aides publiques relatives à l’innovation, la transition écologique, la décarbonation ;De garanties publiques permettant de limiter les cautions à fournir vis à vis des banques et assurances ;D’un allègement du montant des garanties financières au titre de la remise en état (carrières, installations de traitement des déchets) ;De taux privilégiés auprès des banques et des assurances.
Il y a 3 ans et 27 jours

La minéralité soignée de 100 logements et une école élevés sur le périphérique parisien, par NRAU et MGAU

Michel Guthmann fonde MGAU à Paris en 2005. Après plusieurs années en tant qu'architectes au sein de l'agence, Stéphanie Appert et Olivier Barthe deviennent associés en 2019.  Comptant aujourd'hui une vingtaine de collaborateurs, MGAU se nourrit des méthodes de l'architecture et de l'urbanisme pour aborder des sujets variés, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 28 jours

Comment stocker vos marchandises et entreposer vos machines ?

Le désordre peut s’installer très vite lorsqu’on ne prête pas attention aux systèmes de stockage des marchandises dans une entreprise. En effet, le flux des produits à vendre mélangé avec les stocks ainsi que les machines de production vont devenir ingérables si on ne choisit pas une méthode qui s’adapte à nos produits. L’espace de stockage doit être facile d’accès et bien organisé pour pouvoir optimiser au maximum son exploitation. Quels sont donc les méthodes de stockage de marchandises et les systèmes utilisés pour entreposer les machines ? Les différents types de méthodes pour stocker les marchandises Un espace se doit d’être bien organisé pour que son exploitation soit pratique et opérationnelle. Pour y arriver, il faut prendre en compte la nature des produits, leur importance et leurs caractéristiques. –      La méthode de stockage ABC Il s’agit d’une technique de gestion de stock qui va mettre de l’ordre dans un entrepôt par l’intermédiaire du classement des produits par leur degré d’importance. Ainsi, les marchandises seront catégorisées en 3 classes à savoir A, B et C. Les marchandises qui sont dans la classe A sont celles qui ont le plus de valeur, pendant que la classe B renferme la valeur moyenne et la classe C celles de moindre valeur. Pour que la chaîne logistique soit efficace, il faut que la méthode de stockage suive certaines règles. Entre autres, les marchandises dans la classe A, les plus demandées doivent être placées dans les rayons qui sont au milieu de l’entrepôt. Celles qui sont dans la classe B ou C peuvent être sur le côté ou en arrière-plan. Par la suite, les produits les plus importants doivent être placés le plus proche des entrées et des sorties. Ceci va permettre de diminuer les va-et-vient et va améliorer le flux de marchandises. –      Les méthodes de stockage LIFO et FIFO Notons que l’acronyme FIFO signifie First In First Out. Ce qui veut dire « premier entré, premier sorti ». Le principe est de gérer le système de rayonnage de telle sorte que les marchandises arrivent d’un côté et sont prélevées de l’autre côté des rayons. Il s’agit donc d’une méthode qui respecte l’ordre d’arrivée des produits. Ce qui rend ce système idéal pour gérer les produits comestibles. Pour avoir plus de rapidité, il est possible d’avoir une manutention en double accès c’est-à-dire que l’accès aux produits peut s’effectuer des deux côtés du rayon, à savoir l’entrée et la sortie. Quant au système LIFO, le principe est tout le contraire de FIFO. Notons d’abord que LIFO veut dire Last In, First Out. Ainsi, les derniers arrivés sont les premiers à sortir. Ce système est adapté pour les produits qui ne périssent pas et qui n’ont pas de date de limite de consommation. Il va permettre de limiter l’empilement des marchandises. Les différents types de rayonnages dans les bâtiments de stockage Le système de stockage par l’intermédiaire des rayonnages permet d’optimiser l’espace et d’exploiter chaque mètre carré disponible. Cependant, il existe plusieurs types de rayonnages en fonction des dimensions et des rotations des produits. Le système est également choisi en fonction du type de bâtiment, si il est démontable comme les tentes industrielles ou un bâtiment en dur équipé logistiquement. Ainsi, pour un stockage industriel, le choix va se faire entre le système à accès direct et le système compact en prenant en compte le nombre de références avec la quantité de produits pour chaque référence et la fréquence du flux. –      Le système de rayonnage à accès direct Les rayonnages à accès direct bénéficient d’un accès facile car les produits de base ou les produits récupérés fréquemment sont placés dans les allées de travail. Sauf que, ce système va rapidement encombrer les rayons principaux en cas d’une gestion de stock non maitrisée. Par ailleurs, ce type de système comprend trois catégories de rayonnages. –      Le rack à palettes qui peut être à simple ou à double profondeur : il s’agit d’un système de stockage pratique que ce soit pour un entrepôt de petite, de moyenne ou de grande taille. En effet, les racks à palettes peuvent s’adapter à n’importe quelle charge et à n’importe quel volume de produits. –      Le rayonnage qui est sur des bases mobiles : la mobilité est acquise par l’intermédiaire des rails. Aussi, les rayons sont équipés de moteurs avec un dispositif de contrôle pour sécuriser le déplacement des racks. Ce système est surtout employé dans les entrepôts frigorifiques. –      Les rayonnages cantilever: il s’agit du système utilisé pour stocker les machines industrielles dans les grands bâtiments de stockage. En fait, les rayons sont composés de colonnes où des bras en porte à faux facilement emboitables se fixent pour pouvoir supporter le poids des charges importantes. Ces derniers vont permettre aux rayons d’accueillir des tuyaux, des profilés en métal ou des machines surdimensionnés. Ce système est utilisé par les entreprises dans le secteur de l’automobile ou dans la fabrication des machines industrielles et des pièces détachées. –      Le système de rayonnage compact Ce système de stockage va permettre de disposer d’une plus grande capacité de stockage par rapport au système à accès direct. Ainsi, on peut distinguer le rayonnage drive-in ou drive-through qui consiste à introduire une allée dans les rayonnages pour permettre aux chariots élévateurs de déposer les charges. Ces allées comportent des rails pour faciliter le va-et-vient des machines. Ensuite, il y a les rayonnages push-back qui consistent à incliner légèrement les canaux de stockage pour que le retrait des palettes se fasse par la gravité. En effet, la partie en avant est construite avec une hauteur plus faible. D’autre part, le rayonnage avec le système Pallet Shuttle assure le chargement et le déchargement des palettes avec une navette motorisée. D’un autre côté, le rayonnage dynamique se caractérise par des canaux à rouleaux qui sont légèrement inclinés pour faciliter le déplacement des palettes. Même si celui-ci se fait suivant la gravité, la vitesse peut être contrôlée. Enfin, il est possible d’automatiser les différents types de rayonnages par l’intermédiaire des transstockeurs. Il s’agit d’utiliser des navettes de transfert placées à chaque niveau de rayon pour augmenter la fréquence du flux des marchandises.
Il y a 3 ans et 31 jours

L’OPPBTP intègre le think tank Cinov’action pour une meilleure prise en compte de la prévention par les acteurs du BTP

Pour ce faire, l’OPPBTP s’associe pour la première fois à la Fédération Cinov, représentative de la branche BETIC qui regroupe les métiers du conseil, de l’ingénierie et du numérique. Ce partenariat permettra à l’Organisme d’intégrer le think tank Cinov’action et ainsi contribuer aux réflexions et travaux collectifs menés avec tous les acteurs de la chaîne de valeur pour améliorer les conditions de travail des personnes intervenant dans le processus de construction.La prévention des risques, un enjeu de taille pour la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrageDans le cadre de ses missions, l’OPPBTP s’engage à accompagner l’ensemble des acteurs de la filière BTP, les entreprises de construction bien sûr, mais aussi les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les coordonnateurs SPS.La crise sanitaire a mis la santé et la sécurité au travail au cœur des enjeux et des préoccupations de tous les acteurs de la construction. D’une part, la maîtrise d’œuvre a identifié des besoins de connaissance et de solutions opérationnelles en la matière. La crise a montré également l’intérêt de mieux intégrer les besoins de toute la chaîne de construction, jusqu’aux opérateurs et le fonctionnement du chantier. D’autre part, le rôle clé que doivent jouer les maîtres d’ouvrage (MOA) en santé et sécurité au travail a été mis en valeur fortement. Maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, deux acteurs essentiels de la chaîne de valeur de la construction, doivent être pleinement en mesure d’appliquer les principes généraux de prévention et fournir les moyens nécessaires aux entreprises et salariés du BTP pour travailler en sécurité.Des métiers en pleine mutationEn parallèle, ces métiers sont sujets à d’importantes transformations en cours et à venir, d’un point de vue environnemental, technologique, sociétal et économique. Le climat, le numérique, les évolutions sociales peuvent être tout autant des opportunités que des freins. Conscient de ces profondes mutations, la Fédération Cinov, qui compte parmi ses adhérents 98 % des maîtres d’œuvre du BTP, a créé en 2016 le think tank Cinov’action. Celui-ci propose un cadre pérenne de travaux collectifs entre différents acteurs de la branche (industriels, entreprises, institutionnels, ingénieurs), afin d’anticiper les évolutions nécessaires de leurs métiers, de construire des collaborations porteuses d’innovation et de concevoir des solutions qui les fassent progresser. Une démarche qui fait écho à la troisième priorité stratégique du plan @Horizon 2025 de l’OPPBTP : réaliser l’ingénierie prévention des métiers de demain, avec l’objectif d’une prévention intégrée dès la conception, portée par l’innovation.Un partenariat inédit avec la Fédération CinovDans ce contexte, l’OPPBTP et la Fédération Cinov ont souhaité se rapprocher pour la première fois, en permettant à l’Organisme d’intégrer le think tank Cinov’action. L’adhésion de l’OPPBTP à Cinov’action a ainsi pour objectif d’agir auprès de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage pour une meilleure prise en compte de la prévention dans le montage des opérations et une plus forte implication sur ces questions, en lien avec les Coordonnateurs Sécurité et Protection de la Santé (CSPS) et les entreprises.Dans le cadre de leur collaboration, l’OPPBTP participera à différents travaux, notamment :la contribution à un outil d’autodiagnostic des compétences à destination de la maîtrise d’œuvre, en intégrant un volet dédié à la santé-sécurité au travail ;le lancement de travaux pour élaborer une étude dédiée à l’évolution des métiers de la construction (nouveaux matériaux, contrainte environnementale, utilisation du digital...)L’implication de l’OPPBTP permettra de faire valoir la prévention des risques professionnels comme un point essentiel de la réflexion. L’objectif est de formuler des propositions qui seront portées auprès des instances nationales pour mieux accompagner les mutations du secteur. Pour Fréderic Lafage, Président de la fédération CINOV : « Convaincus que de nombreux métiers vont muter, que les méthodes de collaboration vont profondément évoluer, nous pensons qu’une des solutions passe par le décloisonnement des métiers et la mise en œuvre de réflexions avec l’ensemble des acteurs économiques de la chaîne de valeur. Seule cette approche élargie peut permettre d’anticiper et de répondre aux complexités auxquelles les professionnels et plus largement la société sont confrontées. Les sujets sur lesquels travaille Cinov’action sont liés à la nécessité de répondre aux enjeux qui découlent des transitions en cours et de s’adapter à l’incertitude de notre monde. L’arrivée de l’OPPBTP au sein de Cinov’action marque la volonté de prendre en compte la prévention comme un levier majeur d’efficacité et une nécessité à rechercher dans tout processus innovant. »Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « Notre adhésion à Cinov’action va permettre à l’OPPBTP d’élargir le champ de ses actions en faveur de la prévention des risques au-delà de notre champ habituel d’entreprises adhérentes. Cinov’action et l’OPPBTP partagent une même analyse sur les enjeux auxquels la construction est confrontée, et sur les réponses pertinentes à y apporter, basées sur l’innovation, la coopération, l’amélioration des processus opérationnels. La maitrise d’œuvre doit jouer un rôle plus important dans le futur pour assurer un haut niveau de performance des opérations de construction, dont en santé et sécurité au travail. Car un chantier bien mené en prévention est un chantier bien mené en production ! » commente Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP. »
Il y a 3 ans et 32 jours

104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés

Spie batignolles outarex parachève la transformation du quartier Léon Blum sur la commune d’Issy-les-Moulineaux en livrant une opération immobilière mixte de plus de 10 000 m², qui s’est inscrite dans une démarche environnementale forte. L’ensemble des réflexions menées entre tous les acteurs engagés sur le choix des techniques constructives et des matériaux raisonnés a permis l’obtention de la certification NF Habitat HQE, des labels E+C- niveau E2C1, BBC Effinergie, Bâtiment Bas Carbone et Bâtiment biosourcé niveau 3. Le nouveau bâtiment ccomprend un immeuble en R+9 offrant 104 logements sociaux, du studio jusqu’au 5 pièces, ainsi qu’un groupe scolaire de 3 200 m² sur deux niveaux. 111 places de stationnement ont également été aménagées en sous-sol. Au-delà de l’enjeu environnemental, c’est aussi la complexité technique d’imbriquer dans un même projet deux usages complètement différents qui a stimulé le travail de l’architecte Brenac & Gonzalez & Associés et de Spie batignolles outarex, en charge de la construction en tous corps d’état. Les méthodes de construction et les matériaux employés ont été choisis en fonction des usages et nécessitaient sur cette opération de s’agréger de façon optimale tant sur le plan fonctionnel, technique qu’esthétique au service du confort de chaque type d’utilisation. Tandis que le groupe scolaire s’élève depuis un socle réalisé en béton architectonique tramé avec des voiles verticaux en béton jusqu’au second niveau, c’est ensuite une structure bois qui a été privilégiée pour les niveaux de logements, du R+2 au R+9. Le bois a également été employé pour la réalisation des planchers et murs de la partie résidentielle par l’entreprise Mathis, tandis que les flux circulatoires intégrant cage d’escalier et ascenseur sont en béton. Au sein de l’école, un escalier hélicoïdal de 2 étages dit monumental, à la fois technique et design, a été réalisé pour animer l’espace. Les équipes ont eu recours à une solution innovante de coffrage en polystyrène expansé pour béton proposée par la société Arbloc. Maîtrise d’ouvrage : Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP) Maîtrise d’oeuvre : Cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés Entreprise générale : Spie batignolles outarex et son co-traitant Mathis pour la structure en bois. Lot fondations : Spie batignolles fondations Lot cloisons et faux-plafonds : Spie batignolles partésia Lot menuiserie intérieure : Spie batignolles sedib Photo : Spie batignolles – Germain Hazard / Royal Spark
Il y a 3 ans et 32 jours

104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés

Spie batignolles outarex parachève la transformation du quartier Léon Blum sur la commune d’Issy-les-Moulineaux en livrant une opération immobilière mixte de plus de 10 000 m², qui s’est inscrite dans une démarche environnementale forte. L’ensemble des réflexions menées entre tous les acteurs engagés sur le choix des techniques constructives et des matériaux raisonnés a permis l’obtention de la certification NF Habitat HQE, des labels E+C- niveau E2C1, BBC Effinergie, Bâtiment Bas Carbone et Bâtiment biosourcé niveau 3. Le nouveau bâtiment ccomprend un immeuble en R+9 offrant 104 logements sociaux, du studio jusqu’au 5 pièces, ainsi qu’un groupe scolaire de 3 200 m² sur deux niveaux. 111 places de stationnement ont également été aménagées en sous-sol. Au-delà de l’enjeu environnemental, c’est aussi la complexité technique d’imbriquer dans un même projet deux usages complètement différents qui a stimulé le travail de l’architecte Brenac & Gonzalez & Associés et de Spie batignolles outarex, en charge de la construction en tous corps d’état. Les méthodes de construction et les matériaux employés ont été choisis en fonction des usages et nécessitaient sur cette opération de s’agréger de façon optimale tant sur le plan fonctionnel, technique qu’esthétique au service du confort de chaque type d’utilisation. Tandis que le groupe scolaire s’élève depuis un socle réalisé en béton architectonique tramé avec des voiles verticaux en béton jusqu’au second niveau, c’est ensuite une structure bois qui a été privilégiée pour les niveaux de logements, du R+2 au R+9. Le bois a également été employé pour la réalisation des planchers et murs de la partie résidentielle par l’entreprise Mathis, tandis que les flux circulatoires intégrant cage d’escalier et ascenseur sont en béton. Au sein de l’école, un escalier hélicoïdal de 2 étages dit monumental, à la fois technique et design, a été réalisé pour animer l’espace. Les équipes ont eu recours à une solution innovante de coffrage en polystyrène expansé pour béton proposée par la société Arbloc. Maîtrise d’ouvrage : Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP) Maîtrise d’oeuvre : Cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés Entreprise générale : Spie batignolles outarex et son co-traitant Mathis pour la structure en bois. Lot fondations : Spie batignolles fondations Lot cloisons et faux-plafonds : Spie batignolles partésia Lot menuiserie intérieure : Spie batignolles sedib Photo : Spie batignolles – Germain Hazard / Royal Spark Cet article 104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 37 jours

Cette enseignante a construit une maison en bauge à la mémoire d’un élève

Des méthodes ancestrales et des matériaux recyclés ont été utilisés pour créer cette cabane en bauge dans une école du nord du Norfolk en Angleterre. Conçue par l’enseignante Emma Whalley, elle a été dédiée à la mémoire d’un ancien élève qui s’est suicidé. L’enseignante a déclaré qu’elle était ravie du résultat de la construction, faite […]
Il y a 3 ans et 38 jours

Le Groupement Actibaie prévoit une activité soutenue pour les filières stores, volets, portes et portails en 2022

Pour maintenir cette croissance, le Groupement Actibaie fait le point sur les chantiers majeurs pour 2022 : emplois, approvisionnement en matières premières et composants électroniques, économie circulaire et RE2020.2021, une année recordPour les filières représentées par le Groupement Actibaie, l’année 2021 aura été une année de croissance, plus élevée que la moyenne du secteur du bâtiment, qui malgré une hausse d’activité de 12,2 %, n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « Les carnets de commandes sont pleins et ce malgré les problématiques conjoncturelles, qui ont pourtant augmenté les tarifs comme les délais de livraison. Cette accélération est une conséquence directe de l’explosion de la demande en rénovation : suite aux confinements successifs, les Français ont désiré améliorer leur habitat. Une dynamique que l’on retrouve également dans la construction neuve. »Attirer de nouveaux talents par la formationPour les différentes filières, la hausse d’activité s’est accompagnée de recrutements sur 2021 : un exercice qui s’avère encore problématique sur certains métiers. En 2022, la FFB projette des besoins sur 25 000 postes. Pour adresser ce manque de main-d’œuvre, le Groupement Actibaie investit dans la formation initiale et continue, qui s’adresse à tous, notamment aux personnes en reconversion ou éloigné de l’emploi. C’est le cas de la formation Installateurs de stores et volets, lancé en janvier dernier.« Il s’agit d’un contrat de professionnalisation d’un an en alternance organisé en partenariat avec le GIEQ Ile de France (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification). Ce type de formation permet aux entreprises partenaires de former en alternance à leurs méthodes de nouveaux profils, avec une embauche à la clé pour l’alternant. » précise le délégué général. A la fin de la formation, les stagiaires passent un examen pour obtenir un CQP « Installateur de stores et volets ».Limiter la hausse des prix et les délais d’approvisionnementGrâce à la dynamique de l’individuel, la FFB prévoit une hausse du logement neuf, les permis de vente ayant progressé entre 2019 et 2021. En effet, 398 000 logements seront commencés en 2022. Une perspective qui réjouit le Groupement Actibaie. « La RE2020, qui intègre en outre l’installation de protections solaires, va dynamiser grandement l’activité du neuf pour les filières stores et volets. »Néanmoins, il va pour cela falloir aux professionnels faire face à la hausse du prix des matières premières, qui se maintient sans perspective d’évolution.Pour Yannick Michon, président du Groupement Actibaie : « Les fabricants ont déjà dû répercuter la hausse des prix sur leurs tarifs, en moyenne de +10 % sur l’exercice 2021, impactant ainsi l’ensemble de la chaîne, du fabricant à l’installateur. Le client final est obligé d’absorber une partie de cette hausse. »Autre enjeu, la pénurie des semi-conducteurs, utilisés dans la motorisation et l’automatisation des stores et volets. Pour Pascal Cros, vice-président du Groupement Actibaie et représentant des métiers Volet, le problème est d’autant plus critique car le marché est détenu majoritairement par un acteur. « SOMFY ayant des difficultés d’approvisionnement, c’est l’intégralité de la chaîne de valeur qui se voit impactée. En neuf, la motorisation est quasiment systématique : difficile donc sans aucune visibilité sur cette sortie de crise de savoir quel impact cela aura sur le long terme. »Économie circulaire et REP BâtimentD’ici 2050, la Stratégie Nationale Bas carbone (SNBC) prévoit la décarbonisation quasi-complète du secteur du bâtiment, représentant à lui seul 30 % des émissions annuelles nationales. En effet, le secteur produit chaque année 42 millions de tonnes de déchets, soit l’équivalent de la quantité annuelle produite par les ménages. Afin de développer la collecte et la valorisation de ces déchets générés lors des opérations de déconstruction et de rénovation des bâtiments, la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « L’un des dossiers majeurs pour le Groupement Actibaie cette année, sera de travailler conjointement avec les éco-organismes et les autres syndicats à la définition du barème d’écocontribution. La difficulté sera de simplifier au maximum les calculs tout en prenant en compte les problématiques liés à chaque matériau. Ce barème devrait être finalisé avant la fin de l’année. »Embarquer les professionnels dans une filière plus vertueusePour accompagner l’entrée en vigueur de la RE2020 et de la REP des produits de construction, le Groupement Actibaie a élaboré une Charte d’Engagements pour la Préservation de l’Environnement (CEPE), à destination de ses adhérents, afin d’adopter une approche plus écologique. À ce jour, 46 entreprises sont signataires et se sont ainsi engagées à faire évoluer leurs pratiques à tous les niveaux : conception des produits, approvisionnement, process de production et recyclabilité des produits. « Nous espérons à terme que ces bonnes pratiques soient partagées et mises en place par l’ensemble de nos adhérents industriels. » conclut le président Yannick Michon.
Il y a 3 ans et 39 jours

Le ponçage de béton : quel intérêt ?

Le béton est apprécié pour sa résistance et sa longévité. Vu sa texture et sa qualité, il requiert des techniques spécifiques aussi bien pour le travailler que pour l’entretenir. On peut notamment poncer du béton pour améliorer certaines de ses caractéristiques. Découvrez l’intérêt du ponçage de béton ! Augmenter l’adhérence du revêtement L’adhérence fait référence à la capacité d’une surface à en accepter une autre. Avec les revêtements, cette propriété devient la capacité à solliciter des forces avec l’objet en contact. L’adhérence d’un revêtement dépend directement de la nature et de l’état de surface des matériaux en contact. Les sols en béton récemment posés ont généralement des surfaces micro rugueuses. Poncer du béton permet ainsi de le rendre lisse et étanche. Ce traitement permet également de se passer d’une chape avant de poser un revêtement. Par ailleurs, poncer du beton permet d’en augmenter l’adhérence. Les conditions pour le recouvrir d’un revêtement sont ainsi plus souples. Ces travaux sont généralement réalisés pour des chantiers de construction neuve ou de rénovation. Les étapes à suivre pour réussir un ponçage de béton Le ponçage de béton se réalise avec des équipements spécifiques. Le choix de l’outil de ponçage tient compte de critères tels que la surface à couvrir, le budget disponible, les compétences nécessaires pour les travaux et la main-d’œuvre disponible. Une fois en possession des équipements, il est nécessaire de préparer l’endroit où l’on doit travailler. Poncer le béton engendre énormément de poussière. Il est donc conseillé de prendre certaines précautions comme : Revêtir des équipements de sécurité : lunettes, gants, masques, etc. ; Protéger les meubles et les autres pièces ; Aérer la zone en ouvrant toutes les fenêtres et autres ouvertures. Un spécialiste conduit au mieux de telles opérations. Lorsque toutes les mesures de sécurité sont prises, il est temps de commencer le ponçage du béton. Il est recommandé de débuter par le centre la pièce en effectuant des mouvements linéaires. Il faut passer de nombreuses fois au même endroit pour obtenir un résultat convenable. Environ 10 cm d’espace doivent être laissés à partir des murs pour éviter de trop se rapprocher de ces derniers. Ce n’est qu’une fois le sol bien poncé que l’on s’occupe des bordures de la pièce avec une ponceuse de taille adaptée. Lorsque les travaux sont terminés, il est conseillé d’aspirer la poussière et de nettoyer toute la surface afin d’y poser le revêtement. Bon à savoir Deux méthodes de ponçage sont distinguées : sec et humide. La réalisation du ponçage humide requiert l’utilisation de l’eau tandis que celle à sec n’en a pas besoin. Ce processus humide est plus efficace puisqu’il permet de contenir la poussière au niveau du sol. Il suffit de nettoyer la boue d’eau et de poussière générée plus tard. À grande échelle, le ponçage à sec n’est quant à lui pas du tout recommandé. Pour poncer du béton en toute sécurité, il est essentiel de respecter une réglementation. Une vérification du bon état du câble d’alimentation doit ainsi être faite avant de le brancher. Il est aussi primordial de protéger les voies respiratoires et d’utiliser un système d’aspiration.
Il y a 3 ans et 44 jours

Francis Kéré récompensé par le prix Pritzker 2022

Francis Kéré a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du Burkina-Faso. [©Kéré Architecture] Le prix Pritzker 2022 connaît son vainqueur. L’architecte germano-burkinabé Francis Kéré reçoit ainsi la précieuse distinction. Et c’est Tom Pritzker, le président de la Fondation Hyatt, qui a annoncé le lauréat de ce prix considéré, comme le plus prestigieux en matière d’architecture. Né au Gando au Burkina Faso, Francis Kéré transforme les sociétés à travers l’architecture. Ses méthodes de travail se connectent aux régions dans lesquelles il exerce grâce à l’utilisation de matériaux locaux, respectueux de l’environnement. Francis Kéré est à l’origine d’institutions scolaires contemporaines, d’établissements de santé ou encore de logements professionnels au Burkina Faso. Il s’intéresse aux territoires où les ressources sont fragiles. « Tout le monde mérite la qualité, tout le monde mérite le luxe et le confort, souligne Francis Kéré. Et les préoccupations liées au climat et à la rareté nous touchent tous. » Et Tom Pritzker d’ajouter : « Francis Kéré est un pionnier de l’architecture durable pour les habitants des terres d’extrêmes raretés. Il est à la fois architecte et serviteur. Améliorant la vie et les expériences d’innombrables citoyens dans une région du monde parfois oubliée ». L’impact de Francis Kéré Tout a commencé en 2001, où la rénovation d’une école primaire du Gando, au Burkina Faso, a dévoilé les bases de la philosophie de Francis Kéré. En effet, l’architecte voulait bâtir un établissement pour répondre à un besoin essentiel de la communauté. Mais aussi, pour remédier aux inégalités sociales. Il voulait concevoir une infrastructure capable de lutter contre la chaleur extrême et les mauvaises conditions d’éclairages liées aux ressources limitées. Pour cela, il a collecté des fonds à l’échelle internationale. Tout en créant des opportunités pour les citoyens d’accéder à une formation professionnelle artisanale. Lire aussi : Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal reçoivent le prix Pritzker 2021 Pour la réalisation de l’école, Francis Kéré a utilisé une argile locale renforcée par du ciment pour former des briques aux propriétés thermiques bioclimatiques. Retenant ainsi l’air frais à l’intérieur, tout en permettant à la chaleur de s’échapper à travers le plafond. Cela a permis une ventilation sans interventions mécaniques. Le succès de ce projet a fait passer le nombre d’élèves de l’école de 120 à 700 élèves. S’en est suivi ensuite la construction de logements pour les enseignants en 2004, une extension de l’école, en 2008 et d’une bibliothèque, en 2019. L’impact de Francis Kéré sur l’architecture du Burkina Faso a suscité l’intérêt du gouvernement burkinabé. En effet, il a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du pays. Après un soulèvement en 2014 qui a détruit l’ancienne structure, l’architecte a conçu un bâtiment pyramidal en gradins et en treillis. Le projet constitue l’un des plus ambitieux de Francis Kéré. Enfin, de nombreuses œuvres construites par Kéré se situent sur le continent africain. Certaines se situent dans des pays comme le Kenya, le Mali, le Mozambique, la République du Bénin ou le Soudan. Des pavillons ont aussi été imaginés en Allemagne, au Danemark, aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse. Parmi les réalisations importantes figurent Xylem au Tippet Rise Art Center (2019, Montana, Etats-Unis), le Parc national du Mali (2010, Bamako, Mali) et l’Opéra Village (Phase I, 2010, Laongo, Burkina Faso).
Il y a 3 ans et 44 jours

Trimble dévoile la version 2022 de ses solutions logicielles Tekla

Trimble vient de présenter les toutes dernières versions de ses solutions logicielles Tekla. [©Trimble] Trimble vient de présenter les toutes dernières versions de ses solutions logicielles Tekla dédiées au BIM, à l’ingénierie structurelle et à la gestion de la fabrication acier. A savoir, Tekla Structures 2022, Tekla Structural Designer 2022, Tekla Tedds 2022 et Tekla PowerFab 2022. Avec ces nouvelles versions, Trimble continue de faire progresser le processus de construction. Grâce à ces logiciels mis à jour, il offre des méthodes de travail plus automatisées et connectées, pour tous les intervenants et à toutes les phases du projet. Le logiciel BIM Tekla Structures version 2022 • Le logiciel BIM Tekla Structures version 2022 améliore les processus de la conception à la fabrication, grâce à la nouvelle fonction “Création intelligente” intégrée au produit. Ceci, pour créer facilement des plans de fabrication. Pour l’exécution “béton”, le nouveau Tekla Structures inclut les assemblages d’armatures. Autre nouveauté de la version 2022, l’intégration du Calculateur carbone, qui permet aux utilisateurs de visualiser l’impact en CO2. Le logiciel Tekla Structural Designer 2022 • Avec Tekla Structural Designer 2022, les ingénieurs en calcul de structures peuvent calculer en phase d’avant-projet l’empreinte carbone des différentes propositions. Optimisant ainsi la conception et le choix des matériaux pour produire une conception bas carbone. Les informations associées sont faciles à communiquer à partir du logiciel grâce à des listes, des graphiques et l’exportation de données. Le logiciel Tekla Tedds 2022 • Pour améliorer les processus de travail, de la conception à l’exécution, le logiciel Tekla Tedds permet désormais un partage simple des informations de conception structurelle. Ainsi que la documentation via la plate-forme collaborative Trimble Connect. La dernière version comprend aussi de nouveaux calculs et des mises à jour des calculs existants. Ceci, pour une conception plus fiable des éléments structurels. Le logiciel Tekla PowerFab 2022 • La suite logicielle de gestion de la fabrication de l’armature Tekla PowerFab 2022 résout un problème d’ingénierie commun. Avec l’imbrication et la gestion des matériaux améliorées pour la coupe et le perçage.Grâce à une mise en œuvre rationalisée du système, les nouveaux clients peuvent bénéficier d’une migration plus aisée de leur solution d’information de gestion (MIS) de fabrication précédemment utilisée. Cela évite les tâches manuelles fastidieuses. Le logiciel fournit aussi une visibilité et un contrôle améliorés,. Ceci, grâce au nouveau planning d’expédition dans Tekla PowerFab Go basé sur le web.
Il y a 3 ans et 46 jours

Exposition Aqua Mater : l’eau, source de vie

L’exposition Aqua Mater prend place au milieu de l’esplanade de La Défense, près de Paris et s’y tient jusqu’au 22 septembre 2022. [©ACPresse] « On a l’impression que l’accès à l’eau est quelque chose de naturel. » Directeur de la division des Sciences de l’eau et secrétaire du programme hydrologique intergouvernemental de l’Unesco, Abou Amani plante le décor. Et de préciser : « Chaque jour, il faut éduquer les gens pour qu’ils respectent l’eau… » Installée pour une durée de six mois sur l’esplanade de La Défense, près de Paris, l’exposition Aqua Mater est un manifeste dédié à l’eau, par définition source de vie. « L’eau est un bien essentiel, pour toute espèce vivante. Le plus essentiel après l’oxygène », rappelle le photographe brésilien Sebastião Salgado. L’eau est ainsi un fil conducteur. Elle est omniprésente dans chacune des 50 images exposées. Elle y apparaît sous toutes ses formes. Dans sa pureté et son intensité. Dans son abondance et sa rareté. Elle est saisie dans sa solitude ou dans les interactions variées avec l’humain, la faune, la flore. « Représenter en images le besoin, la beauté, la force et les mystères de l’eau est une tâche difficile, au risque de tomber dans le lieu commun », rappelle Sebastião Salgado. Le photographe évite cet écueil. Toutes noir et blanc, ses images sont limpides, magnétiques, sans superflu. Elles vont à l’essentiel. Un léopard en train de boire. Des enfants qui sautent dans l’eau. Un orage au-dessus de l’Amazone. Une cascade au milieu de la jungle. Une fleur posée au milieu du béton « Ce que je souhaite, c’est que les gens viennent à cette exposition. Qu’ils y découvrent que l’eau est source de vie. Qu’il est nécessaire de la préserver », insiste Sebastião Salgado. Et de poursuivre : « Les Français ne vivent plus en France, ils vivent en ville ! L’eau leur arrive par un tube. Elle est d’excellente qualité. Elle est perçue comme un cadeau du ciel, mais elle n’est pas un cadeau du ciel ». Les photographies de l’exposition Aqua Mater prennent place au cœur d’un pavillon de 1 000 m2. « Il est comme une fleur posée au milieu du béton », souligne encore le photographe. Lançant même une pique à l’architecture contemporaine, occidentale : « On utilise beaucoup trop de matériaux d’origine minérale. Il faudrait prévoir une part végétale plus importante dans la construction… » Mais là est un autre débat. Le Pavillon Aqua Mater s’inspire des malocas amérindiennes. A savoir, de grandes structures réalisées autour de piliers en bois et recouvertes d’une toiture en feuilles de palmiers. A l’intérieur prennent place uniquement des hamacs, qui constituent le seul mobilier des populations autochtones. Un matériau aussi humble que le bambou Guadua Les architectes colombiens Simón Vélez et Stefana Simic en ont donc repris le principe, en utilisant le bambou Guadua d’Amazonie comme matériau de base. Il s’agit là de la ressource forestière renouvelable la plus abondante en Colombie. Le Guadua est plus résistant que l’acier et peut générer plus de biomasse que toute autre culture. « C’est réellement la première fois que nous concevons une telle installation, explique Simón Vélez. Cette approche nous a ouvert de nouvelles possibilités de construction et d’architecture. Pouvoir réaliser un tel projet grâce à un matériau aussi humble que le bambou Guadua, avec une telle rapidité de production et d’assemblage et pour un coût faible, est un exemple qui illustre à quel point il est extraordinaire de travailler avec la nature. » Les architectes rendent ainsi hommage aux constructions ancestrales au sein desquelles toute la communauté vit en harmonie avec son environnement. Sebastião Salgado : « Ce que je souhaite, c’est que les gens viennent à cette exposition. Qu’ils y découvrent que l’eau est source de vie ». [©Renato Amoroso]L’erg Ubari est une immensité de dunes de sable de 80 000 km2, où se trouvent des lacs salés dans une zone appelée en arabe Ramla d’El Daouda, signifiant la “dune des mangeurs de vers”. Libye 2009. [©Sebastião Salgado]Long de 30 km et épais de 700 m, le glacier Perito Moreno est l’un des quarante-huit alimentés par le champ de glace du Sud de Patagonie et troisième réserve mondiale d’eau douce. Argentine 2007. [©Sebastião Salgado]Un déambulatoire extérieur permet d’en savoir plus sur l’eau, avant de la découvrir en images. [©ACPresse]Toutes noir et blanc, les photographies de Sebastião Salgado sont limpides, magnétiques, sans superflu. [©ACPresse]Cinquante photographies de Sebastião Salgado composent l’exposition Aqua Mater. [©ACPresse] Assimiler de nouveaux savoirs S’il reprend les principes constructifs éprouvés, le Pavillon intègre aussi quelques technologies contemporaines. Des éléments nécessaires pour le rendre démontage, transportable et remontable, de manière simple et facile. En l’espèce, il s’agit de tubes en acier qui, une fois reliés les uns aux autres, forment comme des couronnes sur lesquelles s’appuient les bambous. Vinci Construction France n’est autre que le mécène d’honneur de l’exposition. En fait, le groupe de BTP apporte toute sa compétence technique et humaine au projet. « Pour l’entreprise, cette réalisation permet d’assimiler des nouveaux savoirs et d’élargir son expertise autour de techniques inédites et d’un matériau nouveau pour elle, résume Xavier Defaux, directeur de la communication de Vinci Construction France. La dimension humaine de ce mécénat de compétences a permis à nos collaborateurs de participer à la magie du lieu et à une autre forme de perfection architecturale. » Le lieu imposait beaucoup de contraintes L’aventure a débuté en 2018, avec un voyage en Colombie pour voir le montage d’un prototype grandeur réelle du pavillon. Et pour s’approprier le savoir-faire colombien aux côtés des architectes Simón Vélez et Stefana Simic. Puis, est venu du temps des études, afin d’adapter la construction à sa future itinérance. A savoir, l’intégration des méthodes de préfabrication et de montage/démontage rapides, optimisées par les équipes de Vinci Construction France. Après une première installation en Arles, dans le cadre des Rencontres de la Photographie, le Pavillon vient d’ouvrir ses portes sur l’esplanade de la Défense, à côté de Paris. Un peu plus de deux mois de travaux auront été nécessaires à sa construction. « Le lieu imposait beaucoup de contraintes », explique Grégory Nakache, responsable des travaux pour Vinci Construction France. Tout d’abord, le chantier se situait au cœur d’un environnement piéton, autorisant les livraisons à des horaires bien précis. Ensuite, la dalle en béton qui constitue l’esplanade, surmontée de petites dalles sur plots, ne permet qu’une surcharge de 450 kg/m2. « Nous ne pouvions utiliser que des petits moyens de transport et de levage », reprend Lucie Docimo, ingénieure travaux pour Vinci Construction France. Le Pavillon Aqua Mater s’inspire des malocas amérindiennes. [©Vinci]Pavillon Aqua Mater en cours de montage par les équipes de Vinci Construction France. [©Vinci]Les 184 poteaux en bambou sont posés sur autant de dalles-supports en béton. [©Vinci]Le Pavillon Aqua Mater est comme une fleur posée au milieu du béton. [©ACPresse]Le Pavillon Aqua Mater est implanté au cœur de l’esplanade de La Défense. [©Fonds de dotation Contemplation] Des dalles en béton comme autant de points d’appui Ainsi, l’entreprise a installé sa base logistique de 3 000 m2, à Nanterre, à 4 km de l’esplanade. De quoi accueillir les dix conteneurs de 40 pieds nécessaires au transport du Pavillon en kit… Chaque jour, un petit camion assurait la navette en direction de La Défense. Le Pavillon s’inscrit sur un “remblai” de 30 cm d’épaisseur, destiné à répartir les charges sur l’ensemble de la plate-forme. Pour éviter toute surcharge inutile, ce “remblai” est constitué de blocs de polystyrène expansé. Dessus sont posées des dalles préfabriquées en béton de 1,90 m x 1,90 m pour une épaisseur de 10 cm. C’est la seule concession faite au béton sur ce projet… « Au« Ces éléments servent de points d’appuis aux 184 socles du Pavillon. Mais aussi de points d’ancrage pour lester le bâtiment et ainsi maintenir la structure vis-à-vis des efforts du vent », conclut Lucie Docimo. A l’issue de l’exposition, qui doit s’achever le 22 septembre 2022, les dalles seront concassées pour être valorisées comme granulats. Quant au Pavillon, il repartira vers une nouvelle destination. Sans doute vers Milan ou Genève. En attendant l’aller encore plus loin… Lieu : Esplanade de La Défense (Hauts-de-Seine)Dates : 1er avril – 22 septembre 2022Horaires : Du mardi au dimanche, de 10 h 00 à 19 h 00Durée de visite : 1 h 00 environEntrée adulte : 16 € En savoir plus. Aqua Mater, en pratique Photographies : Sebastião Salgado Scénographie : Lélia Wanick Salgado Création musicale : François-Bernard Mâche Architectes du Pavillon : Simon Vélez et Stefana Simic Bureau d’études architecte : Jean-Marc Weil (C&E Ingénierie) Patronage : Unesco Producteur : Fonds de dotation Contemplation Mécène d’honneur : Vinci Construction France Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 50 jours

Inflation : les travaux publics confrontés à un véritable "changement de cycle"

ADAPTATION. La hausse des prix sur les prix des matériaux et sur ceux de l'énergie oblige les entreprises de travaux publics à revoir leurs stratégies et leurs façons de faire. Et parfois à revenir à des méthodes laissées de côté depuis plusieurs années par le secteur.
Il y a 3 ans et 54 jours

LCA Construction Bois en plein essor

Un résultat qui témoigne de la croissance du marché avec une demande forte en matériaux bois et une augmentation des chantiers de rénovations énergétiques auxquels LCA a su répondre. Un bilan engageant pour l’entreprise vendéenne qui amorce 2022 avec de nombreux projets. La montée en puissance de la construction bois En 2021, le spécialiste de la construction gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieur comptabilise une hausse de presque 6 millions d’euros, passant ainsi de 9,6 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une progression conséquente, accompagnée d’une demande très forte du matériau bois en structure sur des chantiers très techniques. Cette croissance, l’entreprise a su y répondre en faisant preuve d’avant-gardisme notamment sur la rénovation énergétique hors-site. En effet, le premier chantier LCA sur le sujet remonte en 2014, l’entreprise entame aujourd’hui sa 5ème opération d’envergure aux côtés d’ALTEREA, qui vise le déploiement à grande échelle de rénovations énergétiques de logements sociaux à énergie zéro (Energie Sprong). Une belle année qui se clôture avec une distinction confirmant son potentiel, celle du Prix National de la Construction (catégorie clos-couvert) décernée par Le Moniteur.Un secteur bousculéEntre difficultés à s’approvisionner, hausse des prix, problématiques de recrutement, ralentissement des prises de décision de la commande publique lié à la COVID-19 et activité extrêmement forte, 2021 a été une année paradoxale pour le secteur bois. Cependant, LCA, approvisionnée en bois français à 75%, a su maintenir le rythme, s’adapter et anticiper pour éviter la pénurie.Une organisation interne renforcéeDébuté il y a 2 ans avec la Bpifrance, l’accélérateur de croissance a permis la création d’un management intermédiaire de pilotage des équipes.Un projet nécessaire puisque malgré un recrutement ralenti pour les acteurs de la filière bois, LCA a recruté 21 personnes dont 6 apprentis et termine l’année avec 74 salariés au total, soit 48% de plus qu’en 2020. Cette nouvelle organisation s’articule en quatre grandes activités : Grands travaux, travaux de proximité, production et fonctions supports.Pour Christophe Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « les perspectives de marché sont bonnes, malgré la pénurie d'emplois sur le secteur, nous recrutons de bons profils. Il nous faut être vigilant en 2022 à nouveau afin d'absorber les potentiels coups durs comme l'augmentation des prix des matériaux que nous avons vécu cette année. » Des chantiers engagés En 2022, LCA poursuit la digitalisation de ses services et des méthodes de travail afin de simplifier la communication interne et réduire la pénibilité de certaines tâches. Dans le cadre de la création de cette structure de management intermédiaire, la direction organise un transfert de savoir-faire afin de poursuivre la montée en compétences des collaborateurs. Côté recrutements, l’entreprise en attend 20 cette année et pour accueillir ces effectifs, des travaux d’agrandissement des locaux sociaux (bureaux, réfectoire et vestiaires) sont en cours. Côté innovation, LCA déploiera son atelier de fabrication d’ossature bois hors-site « WALL-E » (fabrication de mur wall.0). L’entreprise termine de livrer son 4ème chantier de rénovation énergétique d’un collège, un R+8 en région parisienne et un Lycée à Aizenay. Côté développement, LCA se positionne sur les conceptions-réalisations en renforçant l’activité entreprise générale. Un secteur bois solide, un avenir prometteur Le bois s’impose dans un milieu où il faut décarboner et va devenir un vrai choix de conception et de structure. De nombreux projets émergent, notamment grâce à la RE2020 qui met en avant les matériaux bio-sourcés dont le bois. Cette réglementation accélère le nombre de chantiers en rénovation énergétique. LCA, qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 50 %, en est témoin, un changement de mode de vie et de consommation s’opère. Selon la direction de LCA Construction Bois, l’avenir est à la construction intelligente qui met en avant la mixité des matériaux et qui intègre une réelle réflexion sur la mise en œuvre du chantier.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « Il est primordial de concevoir des projets en tenant compte de la durabilité des matériaux et en respectant les normes associées à la structure et à l’enveloppe du bâtiment. »Pour Karine Bouhier, co-dirigeante LCA : « La filière bois Pays de Loire se porte bien en termes d’activité ; les projets fleurissent sur le territoire et l’attrait du bois en tant que matériau biosourcé est favorisé par la RE2020 ; l’approvisionnement s’est détendu, mais la récente fluctuation des prix peut engendrer des inquiétudes des maitres d’ouvrage. Plusieurs projets d’extension de capacité sont en cours. Reste le nerf de la guerre : le recrutement, toujours extrêmement tendu. »
Il y a 3 ans et 65 jours

Pour ses 30 ans, l'Ademe lance la 1ère édition du "Grand Défi Écologique"

L’ADEME : trente ans d’actions et de recherches En 1990, l’État décidait de créer l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). L’agence voit le jour en 1992 par regroupement de plusieurs agences publiques : l’Agence nationale pour la récupération et l’élimination des déchets (ANRED) déjà basée à Angers, l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME) et l’Agence pour la qualité de l’air (AQA). Il est décidé par le gouvernement d’Edith Cresson que son siège serait à Angers. Le rôle et la place de l’ADEME dans l’action publique ont évolué depuis sa création et l’Agence est aujourd’hui incontournable dans la transition écologique, principal défi de notre temps. Économies d’énergie et énergies alternatives, déchets, qualité de l’air et des milieux, sont les thématiques fondatrices de l’Agence et restent au cœur de sa mission. Avec la prise de conscience générale des périls environnementaux qui nous menacent – l’ADEME a l’âge du sommet de Rio –, ces sujets ont aussi gagné le cœur du débat public. Désormais, l’influence de l’ADEME dépasse de loin ses seuls moyens. Des centaines de salariés et de doctorants ont essaimé ses savoirs et ses méthodes dans autant d’organismes publics, de collectivités, d’entreprises et d’associations. Elle pourvoit en informations fiables chercheurs, influenceurs et décideurs publics. Il n’y a pas une seule grande loi touchant l’environnement qui ne se fasse sans sa contribution. L’effet de levier est immense. Ainsi, l’État confie à l’ADEME un montant de plus en plus conséquent d’aides à distribuer. Cette mission récente d’opérateur de l’aide publique à l’investissement manifeste le passage à un nouveau « temps » du combat écologique : le déploiement à grande échelle des technologies éprouvées, qui permet de massifier l’action pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ce qui n’empêche pas de soutenir l’innovation de rupture via de nombreux appels à manifestation d’intérêt. Par ailleurs, pour réussir les transformations sociétales d’ampleur, nécessaires pour faire face aux défis climatiques, l’ADEME a besoin d’adhésion. Cela n’interdit pas de tenir un langage de vérité sur l’effort à produire. L’ADEME tient ainsi un rôle de « coach » qui incite,impulse et soutient. Les trente ans de l’ADEME cette année sont une bonne occasion de redire ces vérités en organisant des événements en région et à Angers pour les collectivités, entreprises, enseignants, jeunes et familles autour d’un fil rouge, « Le Grand Défi Écologique ». Les trente ans de l’ADEME cette année sont une bonne occasion de redire ces vérités en organisant des événements en région et à Angers pour les collectivités, entreprises, enseignants, jeunes et familles autour d’un fil rouge, « Le Grand Défi Écologique ». Le Grand Défi Écologique : une semaine pour rassembler L’ADEME lance la toute première édition du Grand Défi Écologique. S’adressant à un large public, le Grand Défi Écologique se décline autour de trois axes :Le Grand Défi Écologique Citoyens Les citoyens sont invités à se joindre à cette célébration autour de plusieurs évènements gratuits et ouverts à tous (jeunes, adultes et familles), conçus et animés en partenariat avec ChangeNOW. Tout au long de la semaine, des activités, animations et conférences grand public se déroulent en continu dans différents lieux d’Angers. Certains sont en accès libre et d’autres se font sur inscription. Cet événement a pour vocation d’éveiller les consciences sur les enjeux environnementaux et sociaux de notre siècle, de faire découvrir des solutions pour s’engager en faveur du climat et de la biodiversité et d’engager un large public dans le passage à l’action.Le Grand Défi Écologique Professionnels Cet événement destiné aux professionnels et aux médias propose aux acteurs économiques, organisations publiques et privées, de décrypter les scénarios prospectifs de l’ADEME, d’en débattre et de s’y projeter concrètement pour permettre de construire la voie vers la neutralité carbone d’ici à 2050.Le Grand Défi Écologique Étudiants Le Grand Défi Étudiants lancé en octobre 2021 offre la possibilité à un élève ou un groupe d’élèves d’enseignement supérieur, de plus de 16 ans et de l’agglomération angevine de voir son projet de transition écologique financé.
Il y a 3 ans et 67 jours

Les lauréats du programme "Engagés pour la qualité du logement de demain" dévoilés

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre 2021 auprès des maitres d’ouvrages, des architectes et des collectivités, cette grande expérimentation nationale a pour objectif de porter des projets innovants, répartis sur l’ensemble du territoire national, en construction neuve et en réhabilitation, et portant une attention spécifique à la soutenabilité économique, à la sobriété écologique, au renouvellement de la chaîne de conception du logement, à l’utilité sociale et à la qualité d’usage, urbaine et architecturale des logements.Un comité de sélection composé de 24 membres, parmi lesquels 13 femmes et 11 hommes, a été réuni pour apprécier les projets dans leur ensemble et leur diversité, en croisant leurs différentes expertises.Ces 97 projets marqués du sceau d’excellence « Engagés pour la qualité du logement de demain » bénéficieront de la valorisation de leurs méthodes, process et outils, au plan national comme international, à travers différents supports et événements. Parmi ces projets, 20 ont été choisis pour bénéficier d’un accompagnement spécifique au sein d’un incubateur. Ils profiteront d’expertises complémentaires, d’un suivi, d’une évaluation et de l’appui de juristes afin de sécuriser le bon développement de leurs opérations et pourront bénéficier d’un appui financier en études et ingénierie par la Caisse des dépôts, partenaire du programme.Le programme Engagés pour la qualité du logement de demain lancera le 23 juin 2022 l’incubateur à projets à l’occasion d’un colloque organisé à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Une exposition, un catalogue et des documentaires audiovisuels valorisant les 97 projets lauréats, leurs outils, méthodes et process, seront dévoilés courant 2023.La liste complète des lauréats est à retrouver sur cette page.
Il y a 3 ans et 67 jours

Découvrez l'impression 3D, aussi appelée fabrication additive, avec 3DEXPERIENCE Make et Any-Shape

L'impression 3D, c'est quoi ? L’impression 3D est une méthode de fabrication qui consiste à déposer des couches de matériau les unes sur les autres. Lorsqu’elle est utilisée à l’échelle industrielle, l’impression 3D est appelée fabrication additive (FA), par opposition aux procédés de fabrication soustractive traditionnels comme le fraisage CNC. Cette technologie, inventée au début des années 1980, existe depuis environ quatre décennies. Alors que l’impression 3D apparaissait, au départ, comme une méthode de fabrication lente et coûteuse, elle est aujourd’hui plus rapide et abordable que jamais. Impression 3D : comment ça marche ? Un modèle 3D est d’abord découpé en centaines, voire milliers de fines couches horizontales par un logiciel dédié (« slicer »), pour ensuite être exporté en format G-code. Ce format d’impression 3D est un langage permettant à l’imprimante 3D de savoir où et quand déposer du matériau. Chaque couche correspond à la forme 2D exacte de l’objet à ses différents niveaux de hauteur. Par exemple, en imprimant une pyramide en 3D, la première couche (à la base de la pyramide) serait un carré plat, et la dernière (à la pointe de la pyramide) serait simplement un point. Les couches sont imprimées en 3D l’une sur et après l’autre jusqu’à ce que l’objet soit terminé. Les principales technologies d’impression 3D Il existe plusieurs moyens d’imprimer des objets en 3D. Les principaux procédés ou technologies d’impression 3D disponibles aujourd’hui sont les suivants :FFF (fabrication par dépôt de fil fondu) or FDM (« fused deposition modeling »), avec des bobines de filament plastique comme consommables SLA (stéréolithographie), où un laser ou projecteur de lumière photopolymérise (solidifie) de la résineFusion ou frittage de poudre (PBF, SLS, SMS…), des méthodes où des particules de matériau plastique ou métal sont fusionnées grâce à de puissants lasers Jet de matière (« material jetting » ou « binder jetting »), lorsque de microscopiques gouttes de matériau ou d’agent liant sont déposées sur un lit de poudre Ces technologies d’impression 3D possèdent chacune leurs forces et limites, et sont adaptées à différents types d’industries et de cas d’utilisation. Pourquoi opter pour l’impression 3D ? L’impression 3D offre de nombreux avantages. Sa principale valeur ajoutée réside dans sa capacité à imprimer des géométries très complexes qui resteraient impossibles à réaliser avec des méthodes de fabrication traditionnelles comme le moulage par injection. Autre facette importante de la fabrication additive : la rapidité. Malgré le fait que l’impression 3D d’un objet puisse prendre plusieurs heures, voire jours, le processus de fabrication de prototypes par la voie de méthodes classiques demeure bien plus long. Le prototypage rapide reste, en effet, l’une des utilisations professionnelles de l’impression 3D les plus répandues. Les prototypes peuvent être produits dans des délais très courts, avec l’avantage de pouvoir rapidement améliorer les modèles et d’imprimer chaque version. Cette technologie offre également de nombreuses possibilités au niveau des matériaux employés. Quels matériaux peut-on utiliser en impression 3D ? Il est possible d’imprimer en 3D avec presque n’importe quel matériau. Les matériaux d’impression 3D les plus courants sont à base de plastique, allant du PLA standard aux polymères haute performance tels que le PEEK ou le PEI, et bien d’autres encore. Il est même possible de renforcer les thermoplastiques avec de la fibre de carbone ou de la fibre de verre. Certaines niches voient également le jour depuis quelques années. Les scientifiques et chercheurs explorent la bio-impression 3D, les restaurateurs se lancent dans l’impression 3D alimentaire.
Il y a 3 ans et 68 jours

Les principaux acteurs européens de l'immobilier s'unissent pour lancer un label bas carbone pan-européen

Au MIPIM, les principaux acteurs européens du secteur se sont unis pour soutenir le lancement du premier label immobilier bas carbone pan-européen. Les membres fondateurs de cette initiative sont implantés dans de nombreux pays européens : BPI au Luxembourg, en Belgique et en Pologne, NSI aux Pays-Bas, WO2 et ICAMAP au Luxembourg, en France et au Royaume-Uni. Generali Real Estate, BNP Paribas Real Estate ainsi que Covivio et Ivanhoé Cambridge ont quant à eux plusieurs implantations européennes. Struan Robertson soutient également ce projet.L'association française BBCA fournit l’appui technique nécessaire à cette initiative qui vise à promouvoir la réduction de l'empreinte carbone des bâtiments sur l'ensemble de leur cycle de vie. Une commission scientifique a été mise en place pour assurer une approche indépendante. Co-pilotée par Artelia et Elioth by Egis, la commission rassemble une équipe d’experts en Analyse du Cycle de Vie et stratégies de décarbonation de l’immobilier. La méthodologie européenne devrait être développée d'ici l'été 2022, permettant aux premiers bâtiments exemplaires en Europe de demander le label d'ici la fin de l'année. Dans un premier temps, les bureaux, le résidentiel et les hôtels seront ciblés. Depuis 2016, plus de 300 projets en France, couvrant un total de plus de 2 millions de m² ont obtenu le label BBCA ou ont engagé la demande de labélisation. La mise en œuvre des meilleures pratiques en termes de construction et exploitation bas carbone permet de réduire l'empreinte carbone d'un bâtiment de 30 à 50%, selon le niveau du label, par rapport aux méthodes de construction traditionnelles. Le label BBCA a également été un précurseur et a contribué à la nouvelle réglementation environnementale "RE2020" pour les bâtiments neufs en France.Pour Christophe Kullmann, Directeur Général de Covivio : “Conscient de ses impacts sur l’environnement et de son rôle dans la transition écologique, le secteur démontre une nouvelle fois sa capacité à s’unir sur des sujets structurants. En cohérence avec sa stratégie de longue date sur ces enjeux, Covivio est ravi de se joindre à cette initiative paneuropéenne mobilisant des partenaires aux profils différents. Cette diversité constitue une véritable richesse pour la création de ce standard et ainsi faire face aux défis climatiques et énergétiques que nous devons tous ensemble relever.”Pour Olivier Terrenoire, Global Head of Asset, Property Management and Sustainable Investing chez Generali Real Estate : "La décarbonation du portefeuille immobilier est une priorité essentielle de la stratégie ESG de Generali Real Estate. Elle se traduit par des engagements forts du Groupe Generali, en particulier une participation à l'Alliance des propriétaires d'actifs « Net Zéro » convoquée par l'ONU. Nous sommes fiers de travailler aux côtés d'acteurs clés européens, avec le soutien technique de BBCA et d'être un partenaire fondateur de cette importante initiative, afin d'aborder l'un des sujets les plus importants pour notre industrie, et de créer de nouvelles synergies sur ce chemin difficile."Pour Stéphane Villemain, vice-président, Responsabilité sociale des entreprises (RSE) chez Ivanhoé Cambridge : "Nous sommes fiers de soutenir cette initiative européenne qui représente une étape majeure vers la décarbonation du secteur immobilier. Il est nécessaire de mieux prendre en compte les niveaux d'émissions des bâtiments tout au long de leur cycle de vie, y compris lors de leur construction. Cette initiative représente une réelle opportunité d'étendre les pratiques bas carbone dans notre secteur et de positionner favorablement notre portefeuille sur le long terme."Pour Stanislas Pottier, Senior Advisor auprès de la direction générale d'Amundi et Président de l'Association BBCA : "Si nous voulons atteindre le Net Zéro en 2050, nous devons faire les choses correctement en matière de carbone dans les 15 prochaines années et pour cela, nous devons changer les pratiques dans les 2 à 3 prochaines années. Cela implique de mettre en place un véritable cadre de comptabilisation et d'analyse du CO2 pour les bâtiments, les villes et les portefeuilles. BBCA est heureux de soutenir cette initiative européenne de bâtiments à faible émission de carbone, en apportant son expertise technique acquise au cours des 6 dernières années, afin d'atteindre des mesures de CO2 et des labels européens, en coordination avec les travaux en cours au niveau de l'UE (Green Taxonomy, CSRD, NFRD...) et au-delà (ISSB)."
Il y a 3 ans et 69 jours

97 lauréats engagés pour la qualité du logement de demain

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre 2021 auprès des maitres d’ouvrages, des architectes et des collectivités, Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Culture, et Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée chargée du Logement, ont dévoilé les 97 lauréats du programme Engagés pour la qualité du logement de demain à la Cité de l’Architecture et du patrimoine, en présence de représentants du New European Bauhaus et des directions de l’architecture des pays membres de l’Union européenne. Cette grande expérimentation nationale a pour objectif de porter des projets innovants, répartis sur l’ensemble du territoire national, en construction neuve et en réhabilitation, et portant une attention spécifique à la soutenabilité économique, à la sobriété écologique, au renouvellement de la chaîne de conception du logement, à l’utilité sociale et à la qualité d’usage, urbaine et architecturale des logements. Un comité de sélection composé de 24 membres a été réuni pour apprécier les projets dans leur ensemble et leur diversité, en croisant leurs différentes expertises. Ces 97 projets bénéficieront de la valorisation de leurs méthodes, process et outils, au plan national comme international, à travers différents supports et événements. Parmi eux, 20 ont été choisis pour bénéficier d’un accompagnement spécifique au sein d’un incubateur. Ils profiteront d’expertises complémentaires, d’un suivi, d’une évaluation et de l’appui de juristes afin de sécuriser le bon développement de leurs opérations et pourront bénéficier d’un appui financier en études et ingénierie par la Caisse des dépôts, partenaire du programme. Le programme Engagés pour la qualité du logement de demain lancera le 23 juin 2022 l’incubateur à projets à l’occasion d’un colloque organisé à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Une exposition, un catalogue et des documentaires audiovisuels valorisant les projets lauréats, leurs outils, méthodes et process, seront dévoilés courant 2023. https://www.engages-pour-la-qualite-du-logement-de-demain.archi.fr/actus/les-laureats-de-lami-engages-pour-la-qualite-du-logement-de-demain   Cet article 97 lauréats engagés pour la qualité du logement de demain est apparu en premier sur Planète Bâtiment.