Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour mortier

(761 résultats)
Il y a 2 ans et 217 jours

PRB Dem Pure Végétale : Huile de démoulage 100 % végétale

L’huile de démoulage PRB Dem Pure Végétale est un produit éco-conçu 100 % d’origine végétale. [©PRB] Pour faciliter les opérations de démoulage des bétons, les professionnels de la construction utilisent des agents de démoulage. Dans leur composition pouvaient intervenir des agents irritants, voire cancérogènes, qui ont un impact sur la sécurité des utilisateurs et sur l’environnement. D’où la misse sur le marché de PRB Dem Pure Végétale, qui est une huile éco-conçue 100 % d’origine végétale. Elle contribue ainsi à un meilleur respect de l’environnement et de la santé des utilisateurs. Cette huile de démoulage peut être utilisée sur les chantiers où les contraintes environnementales sont fortes. Elle supprime l’adhésion du béton/mortier fraîchement coulé. Et facilite un décoffrage de tout béton/mortier démoulé après durcissement. Prêt à l’emploi, pour un emploi 4 saisons, le PRB Dem Pure Végétale ne tâche pas le béton et n’altère pas l’adhérence des produits de recouvrement.
Il y a 2 ans et 224 jours

Batimat : Les produits que vous avez (peut-être) manqués

Si Batimat a quitté le gigantisme du Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte pour retrouver le parc des expositions de Portes de Versailles, mondial du bâtiment oblige, difficile d’en faire le tour. Pour vous, Batijournal revient sur quelques produits qui vous ont peut-être échappés. Style Inov : Styl’Inov Evolution Style Inov développe un nouveau profil de couverture à joints debout en acier galvanisé laqué pour la couverture/bardage. Le profil est façonné en usine remis directement au couvreur. Par sa conception, le temps de pose est divisé par deux estime l’entreprise. Stylinov Evolution est proposé en 6 coloris. Il affiche des dimensions de 0,5 mm d’épaisseur, de 29 mm de hauteur de joint, de 469 mm d’entraxe des joints. Sa longueur maximale est de 13m. Style Inov a engagé une démarche auprès du CSTB afin d’obtenir une fiche FDES. Le produit a été récompensé par le label SAGERET « ELU INNOVATION du BTP par les professionnels 2022 lors des élections des Produits du BTP 2022. Héméa : Le Club pro Hemea développe Club Pro hemea, une gamme de service pour les professionnels du bâtiment. Objectif : libérer du temps avec un logiciel de devis. L’entreprise assure que l’outil peut libérer entre 5 et 10 heures de temps par mois sur la réalisation des devis. Une base de prix est associée au logiciel qui permet aux professionnels de se positionner par rapport aux prix du marché. La base de données a été nourrie grâce à des audits réalisés auprès de centaines de professionnels. A côté de cela, ont été associés d’autres outils digitaux comme la signature électronique, des notifications d’ouverture qui permettent de voir quand et combien de fois un client a ouvert un devis. Une messagerie a été intégrée directement dans la plateforme afin de faciliter les échanges entre clients et professionnels. Héméa développe également une centrale d’achat de matériaux en ligne. Riou Glass : Store Vision  Riou Glass a développé un vitrage avec store intégré. Le produit est proposé en deux versions, avec lames ou Blackout (store plissé). Le store vision lame peut embarquer au choix, une commande manuelle slide ou à moteur solaire. Il est proposé en blanc, gris métallisé, ou beige. Le store Vision Blackout permet d’occulter complètement la lumière en journée. Il est disponible en commande manuelle par cordon, ou à moteur solaire. Les deux produits apportent également un bénéfice d’un point de vue thermique, solaire, sonore et sécuritaire promet l’entreprise. Alucobond ® Easy fiX  Alucobond a présenté son nouveau système de fixation invisible pour façade ventilée Easy fiX. Afin de garantir une plus grande liberté architecturale, le calepinage des cassettes peut être au choix, horizontal et/ou vertical. Le pliage lui, est réalisé par fraisage directement sur chantier. Cette petite particularité permet également d’assurer un meilleur taux de remplissage des camions à la livraison, et ainsi de réduire les émissions liées au transport indique l’entreprise. Les fixations par pincements sont invisibles et ne nécessitent pas l’ajout de rivets. Ce qui réduit l’épaisseur des cassettes de 31 mm. Edilteco : Politerm® R Produit de la gamme green d’Edilteco, Ploliterm®R est conçu à partir de polystyrène expansé 100% recyclé. Sa matière première est issue des chutes de découpe de bloc de panneaux sur les chaînes de fabrication. Les déchets sont récupérés, broyés et regranulés dans des diamètres de 2 à 5 mm, puis ensachés. Cet agrégat d’isolant est destiné aux mortiers et béton légers thermo-acoustiques pour la réalisation de chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes et remplissage. Il isole et traite thermiquement et acoustiquement les supports.
Il y a 2 ans et 234 jours

Putzmeister : l’offensive électrique, mais pas que…

Première sortie officielle pour la nouvelle toupie 100 % électrique iOntron eMixer de Putzmeister [©Putzmeister] Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne va pas s’ennuyer chez Putzmeister. L’industriel allemand ne vient pas à Munich les mains vides… Déjà, la ligne des pompes iOntron Hybrid profite d’un espace dédié. Pour rappel, ces machines mises sur le marché l’année passée se déclinent en trois tailles : 20 m, 30 m et 40 m. Mais ce qui les caractérise, c’est la présence d’une motorisation électrique de 92 kW, en plus de l’entraînement diesel habituel. Pour autant, il ne faut pas chercher de batteries : il n’y en a pas. L’iOntron Hybrid utilise le réseau électrique du chantier pour fonctionner. Par contre, Bauma constitue la première sortie officielle de la nouvelle toupie 100 % électrique iOntron eMixer. L’équipement est basé sur un châssis 8 x 4 électrique Sany (maison-mère chinoise de Putzmeister). En ordre de marche, l’ensemble porteur + toupie de 9 m3 + charge utile atteint une PTAC de 34 t. L’énergie est fournie par une batterie d’une capacité de 350 kWh, alimentant un moteur électrique de 315 kW, qui permet entre 5 et 6 tours entre deux rechargements.  Qui dit “pompe à béton”, dit “pilotage”. A ce niveau, Putzmeister donne à chacun l’occasion de découvrir la commande Ergonic dans sa version 3. Parmi les nouveautés, deux extensions : Intelligente Boom Control (iBC), qui facilite la commande de la flèche, et Intelligente Setup Control (iSC), qui contrôle la sécurité de la machine, ici 100 % remaniée.  Putzmeister n’oublie pas non plus le monde de la préfabrication. Avec son offre Precast Automation 4.0, l’industriel propose d’adapter toutes ses solutions de pompage aux besoins spécifiques de ce secteur d’activité.  L’univers des mortiers voit l’arrivée de l’EstrichBoy EC 450. Ce transporteur-malaxeur de chapes se décline à présent dans une version 100 %, pourvue d’une motorisation de 37 kW, à 63 A. Cette puissance lui permet de fournir un débit d’air de 4,4 m3/h. L’autre innovation s’appelle Putzmeister SP 20 GHF. Profitant d’un nouveau design, cette pompe à chapes fluides reçoit un moteur thermique de 37 kW et de série, une vis d’alimentation d’un débit de 20 m3/h. Enfin, Putzmeister montre son intérêt pour les chantiers de demain. Et présente sa solution d’impression 3D béton. Son nom : Karlos. A découvrir en fonctionnement sur le stand… Bauma – Hall B6 – Stand 101 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 234 jours

PRB : Un mortier sans ciment

L’empreinte carbone du mortier de montage M10 R&D sans ciment de PRB est réduite de 69 %. [©PRB] PRB a développé une gamme complète de produits du bâtiment éco-conçus. Celle-ci propose un mortier de montage M10 R&D sans ciment. Ce produit peut être utilisé sur les murs intérieurs et extérieurs. Son empreinte carbone est réduite de 69 % par rapport à un mortier classique. Proposé en sac papier PEFC (issu de forêts gérées durablement) de 25 kg, ce mortier prêt à l’emploi de la gamme R&D permet le montage d’éléments de maçonneries de blocs béton, de briques et de pierres de taille pour les murs intérieurs et extérieurs à joints épais. Il est composé d’un système liant sans ciment, de charges siliceuses et d’adjuvants spécifiques. Ce mortier de montage éco-conçu est facile d’utilisation. Déjà prêt à l’emploi, il suffit d’ajouter la quantité d’eau nécessaire pour son utilisation. Il demande ainsi moins de manutention et offre un gain de temps et une réduction de la pénibilité sur chantier, en supprimant l’approvisionnement des matières premières. Batimat – Hall 1 – Stand M68 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 234 jours

Biosourcing et décarbonation primés aux Awards de l’Innovation du Mondial du Bâtiment

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. La start-up française CCB Greentech développe un béton composé à 90 % de bois. [©CCB Greentech] La protection de l’environnement, les matériaux biosourcés ou issus du recyclage et la décarbonation de l’acte de construire… Tels sont les thèmes forts qui occupaient une place prépondérante dans le cadre de la nouvelle édition des Awards de l’Innovation du Mondial du Bâtiment. Deux catégories concernaient plus particulièrement des produits de la filière béton ou apparentée. • Développement des matières biosourcées Les solutions à base de matériaux biosourcés sont au cœur des préoccupations des professionnels du salon Batimat. Ainsi, l’Italien Isotex réinvente le bloc de coffrage avec Isotex Total Green, fabriqué en béton de bois, à partir de matériaux renouvelables et de récupération. Ce bloc coffrant apporte une fonction d’isolation thermique supplémentaire grâce à l’incorporation de l’isolant Neopor BMBcert de BASF, ici dans la version “Biomass Balance” du polystyrène expansé. De son côté, la start-up française CCB Greentech a développé un béton composé à 90 % de bois, issu de la région Auvergne – Rhône-Alpes. Quant à ParexGroup, il lance Parnatur Corps d’Enduit Chanvre, un mortier de dressement biosourcé au chanvre, bi-composant (liant et chènevotte). Enfin, Diasen, lauréat argent dans la catégorie “Interior & Garden”, propose Diathonite Thermostep.047. Il s’agit d’un mortier-chape écologique additionné de granulats de liège, qui est une ressource renouvelable. L’industriel utilise des bouchons et autres chutes de fabrication. • Accélération de la décarbonation des ciments et bétons Deux propositions aux Awards de l’Innovation s’attaquent de front à cette question de la décarbonation du secteur : Hoffmann Green Cement et Edilteco. Développé par Hoffmann, le H-Iona est le ciment le plus décarboné présent sur le marché. Il émet moins de 150 kg eqCO2/t, soit 6 fois moins qu’un ciment Portland classique équivalent… Pour sa part, Edilteco, assure aujourd’hui la distribution dans plusieurs pays d’Europe de la solution canadienne CarbonCure Technologies. Cette dernière n’est autre qu’un  un procédé d’injection de CO2 lors de la fabrication du béton. Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 234 jours

Pose nouvelle génération : gagnez du temps sur chantier avec fix’bric !

Pour la mise en œuvre durable des briques de mur bio’bric, fix’bric est conditionnée en poches de 600 ml et s’applique au pistolet électrique (voire manuel).Une rapidité de mise en œuvre pour optimiser son tempsSans préparation, ni nettoyage d’outils, fix’bric permet une journée 100 % dédiée à la mise en œuvre. Pour une équipe de 2 maçons, le gain de temps est estimé jusqu’à 1h30 par jour!Un confort de pose pour préserver sa santéLe conditionnement et l’absence de préparation de mortier préservent la santé des maçons grâce à la réduction significative des poids manutentionnés et la limitation des nuisances sonores (bétonnière, malaxeur).Grâce à la canule pour guider les cordons de colle sur les parois des briques, l’application est simplifiée.Oubliez le mortier, passez à la vitesse supérieure avec la colle prête à l’emploi fix’bric.Plus d’informations ici.
Il y a 2 ans et 234 jours

Var : La chaux Saint-Astier au secours du fort du Pradeau

Article paru dans Béton[S]le Magazine n° 102 La Chaux Pure Tradi 100 – NHL5 de Saint-Astier a permis de réaliser des scellements pour la rénovation du Fort du Pradeau. [©Saint-Astier] Situé sur la pointe de la presqu’île de Giens au niveau de la commune de Hyères, le Fort du Pradeau a fait peau neuve. Propriété du parc national de Port-Cros, le site a fait l’objet d’un projet de rénovation qui s’inscrit dans une démarche de préservation du patrimoine local. Les travaux se sont déroulés entre décembre 2020 et février 2022, sous la houlette de l’entreprise Néotravaux. Les techniques et solutions mises en œuvre ont été sélectionnées avec soin, afin de respecter au maximum le mode constructif d’époque. Le plus gros enjeu du chantier a consisté à la reprise des chaînes d’angle et à la déconstruction/reconstruction de certaines parties de l’édifice. Lesquelles présentaient des fissures trop importantes ou enregistraient des pierres trop érodées. Ainsi, les moellons et les briques ont été scellés à l’aide d’un mélange de la solution Chaux Pure Tradi 100 – NHL5 de Saint-Astier et d’un sable choisi pour sa granulométrie (0/4) et sa teinte proche de celle du mortier existant. D’autre part, une fois que les murs ont été consolidés, la chaux a été utilisée pour la réalisation d’un enduit de finition. La poudrière, bâtiment particulièrement dégradé, a fait l’objet d’une attention particulière. Une partie de ses murs en moellons ont été restaurés ou remontés et son plafond voûté composé de briques, a aussi été rénové de la même façon. Au total, le chantier a nécessité 350 m2 d’enduit, 60 m2 de béton de chaux sur voûte pour la poudrière et 350 kg de coulis de confortement. Article paru dans Béton[S]le Magazine n° 102
Il y a 2 ans et 235 jours

Saint-Goblain Weber : La RSE par l’exemple

Marine Charles, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©ACPresse] Chez Saint-Gobain Weber, le programme RSE est porté par le slogan “#VertEtFier”. Pour autant, afficher un emblème n’a jamais été une fin en soi. L’action doit surtout être appliquée sur le terrain. « Notre stratégie de développement durable s’articule autour de trois axes : l’offre de produits, la manière de les produire et un engagement sur des modes constructifs plus vertueux », confirme Marine Charles, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. L’industriel a lancé nombre de démarches allant dans ce sens. Par exemple, il a fait le choix d’une électricité renouvelable. De quoi diviser par 3 les émissions de CO2 liées à l’électricité, soit une économie de 500 t/an. Autre engagement fort, l’économie de matières non renouvelables. Sur trois de ses usines (Bonneuil-sur-Marne – 94, Ludres – 54 et Nemours – 77), l’industriel utilise, à présent, des cendres de biomasse d’origines locales. Résultat : une substitution du ciment à hauteur de 15 % dans les mortiers-colles et de 30 % des fines minérales dans les mortiers et les bétons en sacs. Soit 1 700 t de matières premières économisées. Le site de Sorgues (84), lui, bénéficie d’un partenariat interne avec Saint-Gobain SEPR (industrie céramique). Ce dernier fournit son sable de moulage usagé, permettant un remplacement à 100 % de la charge minérale des mortiers produits. Réduire le gaspillage au maximum Toujours côté usines, certains process industriels ont été revus. Ludres a inauguré un système de récupération des matériaux générés lors de l’élaboration des enduits et des colles. Il s’agit des produits tombés sur les tapis, sous les ensacheuses. « A ce niveau, ce sont 145 t qui ont été réinjectées dans les produits finis en 2021. » Le site de Dissay (86), lui, a mis en place un processus permettant de réduire le volume de reliquats de chaque campagne de production. Cette initiative consiste à renvoyer le reliquat sur un seul bec d’ensacheuse au lieu de 4 auparavant, réduisant ainsi la perte globale. « Là, on parle d’une économie de 230 t/an ! » Un autre moyen de préserver la ressource est de prolonger la date limite d’utilisation des produits. Celle-ci passe à 1 an pour les produits en poudre, à 18 mois pour les enduits de façades et à 2 ans pour les colles à carrelage. Saint-Gobain Weber prend aussi soin de ses contenants. « Nous utilisons 50 % de plastique recyclé dans nos hausses, ce qui correspond à 450 t de polyéthylène vierge non utilisées et 1 000 t de CO2 non émises. » Idem pour les seaux, dont la moitié du polypropylène est issue du recyclage. Un accord de distribution exclusif Les mêmes seaux et autres sacs usagés profitent de points de collecte, grâce à un partenariat avec Rekupo. A présent, six sites Saint-Gobain Weber (Habsheim – 68, Heyrieux – 38, Ludres – 54, Mérignac – 33, Nemours – 77 et Sorgues – 84) assurent ce service. La mixité des matériaux et les nouveaux modes constructifs représentent un autre pan de la démarche engagée par Saint-Gobain Weber. Déjà, 4 systèmes d’ITE sur ossatures bois sont sous Avis technique : les webertherm XM Natura (basé sur un isolant liège), Fibre de Bois, Roche et PSE ECA. D’un point de vue esthétique, on retrouve les mêmes types de finitions minérales que sur maçonnerie. Enfin, la construction hors site laisse présager de beaux lendemains. La première étape s’appelle Tradical. « Depuis le 1er mars dernier, nous avons un accord avec le groupe Lhoist pour distribuer les produits de cette gamme », confirme Camille Fabre, nouvelle directrice stratégie et construction durable. Dans un second temps, des synergies devraient être mises en place avec des industriels de construction hors site, tant bois que béton. Des développements à suivre… Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 235 jours

Diasen : Mortier renforcé de liège

Le Diathonite Thermostep.047 de Diasen est renforcé de fibres et de liège. [©Diasen] Lauréat du Grand Jury catégorie “Préserver l’environnement” des Awards de l’Innovation du Mondial du Bâtiment, Diasen présente le Diathonite Thermostep.047, mortier écologique renforcé de fibres et de liège (granulométrie de 0-3 mm). Tout en intégrant de l’argile, de la poudre diatomée et un liant hydraulique. Produit naturel, il est conçu pour la réalisation de chapes thermiques légères prêtes à l’emploi, idéales pour l’isolation des combles, des sols et des toitures ventilées. Diathonite Thermostep.047 peut être utilisé à l’intérieur comme à l’extérieur, dans le cas de rénovations ou de constructions neuves. Et permet d’isoler thermiquement les sols et structures existants. Sans alourdir la structure. La solution de Diasen est très perspirante, permettant d’isoler du froid et de la chaleur. Sa réaction au feu est classée Euroclasse A1. Sa résistance est renforcée par la présence de fibres dans la formulation. Il permet aussi de noyer les installations électriques et de plomberie. Marqué CE (EN 13813), le Diathonite Thermostep.047 peut être carrelé directement, après imperméabilisation avec un produit adapté (conforme à l’EN 14891). Batimat- Hall 1 – Stand K100 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 235 jours

Beal : 16 nouveaux coloris exclusifs

Le micro-mortier Mortex de Beal se décline en une multitude de teintes. [©Beal] Grâce à sa fine épaisseur et à son imperméabilité, le micro-mortier minéral Mortex de Beal épouse toutes les formes, s’adapte à toutes les surfaces. Et offre un look inégalable aux douches, sols, piscines, escaliers et meubles, tant intérieurs qu’extérieurs. Le catalogue Mortex compte déjà 64 couleurs. Un nuancier auquel s’ajoutent 16 nouvelles teintes spéciales dévoilées en exclusivité. « Quatre tons : Jeans, Sakura, Sequoia et Sage ont inspiré notre équipe de Recherche et Développement. Résolument dans l’air du temps, à la fois douces et audacieuses, ces couleurs modernes, mais intemporelles ont chacune été déclinées en quatre intensités », indique Beal. De la plus profonde à la plus claire, ces teintes ouvrent le champ des possibles pour réaliser des travaux de construction, de rénovation ou de décoration. « Le choix ne s’arrête cependant pas là, car votre artisan peut aussi créer la teinte que vous souhaitez, exactement telle que vous l’imaginez », conclut Beal. Batimat – Hall 1 – Stand B92 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 235 jours

Batimat : Retour aux sources

Le salon Batimat se tiendra à la porte de Versailles du 03 au 06 octobre.[©ACPresse] Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. Après une édition annulée pour cause de Covid, le Mondial du Bâtiment fait son grand retour. Et réinvestit un lieu historique pour lui : à savoir, le Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. Sans doute, pour plus de convivialité. Le rendez-vous se tient du lundi 3 au jeudi 6 octobre, soit une durée raccourcie, mais avec des horaires élargis allant de 9 h 00 à 19 h 00. Pas de nocturne programmé, à chacun de profiter à sa guise de sa soirée parisienne. L’autre nouveauté est la dimension des stands : 99 m2 au maximum. Fini donc les mastodontes phagocytant l’espace et le visitorat au détriment des petits exposants. On peut donc considérer que cette édition du Mondial du Bâtiment devrait être très égalitaire… Comme tout salon professionnel, il constitue aussi et surtout une vitrine des tendances et de l’innovation. Les organisateurs ont vu les choses en grand, prévoyant un très large cycle de conférences. Enfin, des nouveautés produits sont à découvrir sur presque chaque stand. Nous vous en livrons ici un bref aperçu. Dossier préparé par Muriel Carbonnet et Frédéric Gluzicki Béton[s] le Magazine s’expose à Batimat « Vous nous avez manqué ! », pourrait être le leitmotiv de chacun des exposants sur le Mondial du Bâtiment. Après deux années bien sombres, en termes de rendez-vous professionnels – on s’en rappellera du Covid -, revoici enfin le retour de la vie en vrai. Sans écrans interposés, sans problèmes de connexion, sans poutres en faux chêne qui apparaissent en arrière-plan… C’est donc avec joie que nous nous apprêtons à vous accueillir sur notre stand numéroté P 134, au sein du Hall 1, dans la zone dédiée au gros œuvre, comme il se doit. Pour chacun de vous, c’est l’occasion de venir échanger avec l’équipe du journal, au grand complet. Pourquoi pas, d’acquérir quelques numéros plus anciens, dont l’indispensable n° 100 spécial anniversaire. Ou encore de découvrir notre superbe dictionnaire “Les bétons de A à Z”, dans sa 3e édition. Une fois que vous l’aurez vu, vous n’aurez qu’une seule envie : repartir avec ! Ça tombe bien, nous en avons encore un peu en stock, ainsi que des sacs pour faciliter son transport. Le rendez-vous est donc pris. Nous, on vous attend ! à batimat Hall 1 – Stand P134 Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. Nouveautés Batimat Alphi : En haut du PodiumAltrad : Coffrage & Etaiement : une petite révolutionBeal : 16 nouveaux coloris exclusifsBéton Mousse Technologie : une mousse minérale dans les starting-blocksCCB Greentech : TimberRoc absorbe plus de CO2 qu’il n’en émetCemex : Dans l’air du tempsLe Cérib a le feu sacréCoffrages Cosmos : Cob+ Evo3, nouvelle banche-outilDiam Industries : Pour le sciage comme le perçageDiasen : Mortier renforcé de liègeEdilteco – CarbonCure : Maintenant en FranceEntrepose Echafaudages : Elle s’appelle… Noémi 3DHoffmann Green Cement : H-Iona à l’honneurHusqvarna Construction France : Le béton à 360°Isotex : Total GreenLayher : Toujours plus sécuriséLeviat – Plaka : Une solution “3-en-1”LPP : La tour MDS à tout niveauMills : Davantage de sécurité collectiveMT Béton : Première participationPeri : Le balcon sans contraintePRB : Un mortier sans cimentRector : Avec l’industriel TechniwoodSateco : Assembler toujours plus vite…La filière béton a des choses à direSGB – Hünnebeck : Le robot, l’escalier et le sabotTrimble : Tekla passe en version 2022Wacker Neuson : Un nouveau système d’assistanceWürth :  Evolution des écrous
Il y a 2 ans et 239 jours

A Colmar, découverte d’une ancienne fortification

En cœur de ville de Colmar, une campagne de fouille d’archéologie préventive prescrite par la Drac Grand-Est sa été lancée suite au projet de réaménagement de la place de la Cathédrale par la ville. Un ancien mur d’enclos du cimetière a été découvert par les archéologues de l’Inrap en parties sud-est et sud-ouest de la collégiale Saint-Martin. Réalisé en gros galets de rivière liés au mortier de chaux, il atteint une épaisseur maximale de 0,85 m. Les deux tronçons observés sont chacun conservés sur une dizaine de mètres ; leur tracé est incurvé et forme un plan ovalaire, enserrant un espace plus restreint que celui de l’église actuelle. Il pourrait donc avoir ceint l’édifice ayant précédé la collégiale, retrouvé lors des fouilles réalisées dans les années 1970, qui était de taille moindre que l’église actuelle. L’hypothèse privilégiée à ce stade des investigations est que ce mur puisse correspondre à celui érigé par les bourgeois de la ville de Colmar à partir de 1212. À cette date en effet, les bourgeois (dont c’est la première mention dans les textes) vendent un terrain communal pour 60 marcs d’argent, somme destinée à la construction d’un mur autour de l’église et de son cimetière. L’importance de la somme déboursée pourrait indiquer qu’il s’agit d’un mur de fortification, ce que l’épaisseur et la solidité de la maçonnerie observée semblent confirmer. La fortification des cimetières était chose courante dans l’Alsace médiévale, région morcelée politiquement et en proie à d’incessants conflits : elle permettait aux populations de se mettre à l’abri au sein d’un périmètre consacré, disposant du droit d’immunité. Photo : le mur mis au jour en partie sud-est de la place © B. Dottori, Inrap  
Il y a 2 ans et 239 jours

A Colmar, découverte d’une ancienne fortification

En cœur de ville de Colmar, une campagne de fouille d’archéologie préventive prescrite par la Drac Grand-Est sa été lancée suite au projet de réaménagement de la place de la Cathédrale par la ville. Un ancien mur d’enclos du cimetière a été découvert par les archéologues de l’Inrap en parties sud-est et sud-ouest de la collégiale Saint-Martin. Réalisé en gros galets de rivière liés au mortier de chaux, il atteint une épaisseur maximale de 0,85 m. Les deux tronçons observés sont chacun conservés sur une dizaine de mètres ; leur tracé est incurvé et forme un plan ovalaire, enserrant un espace plus restreint que celui de l’église actuelle. Il pourrait donc avoir ceint l’édifice ayant précédé la collégiale, retrouvé lors des fouilles réalisées dans les années 1970, qui était de taille moindre que l’église actuelle. L’hypothèse privilégiée à ce stade des investigations est que ce mur puisse correspondre à celui érigé par les bourgeois de la ville de Colmar à partir de 1212. À cette date en effet, les bourgeois (dont c’est la première mention dans les textes) vendent un terrain communal pour 60 marcs d’argent, somme destinée à la construction d’un mur autour de l’église et de son cimetière. L’importance de la somme déboursée pourrait indiquer qu’il s’agit d’un mur de fortification, ce que l’épaisseur et la solidité de la maçonnerie observée semblent confirmer. La fortification des cimetières était chose courante dans l’Alsace médiévale, région morcelée politiquement et en proie à d’incessants conflits : elle permettait aux populations de se mettre à l’abri au sein d’un périmètre consacré, disposant du droit d’immunité. Photo : le mur mis au jour en partie sud-est de la place © B. Dottori, Inrap  
Il y a 2 ans et 242 jours

Salle de bains : webersys hydro silence, nouveau système d’étanchéité acoustique pour douches à l’italienne (accessibilité PMR)

Salle de bains : webersys hydro silence  Façade : weber terranova print et une innovation « roller »  Construction bois : une offre complète ITE + Enduit  Gros OEuvre et Travaux Publics : un nouvel éco mortier  Weber Expert Tour  En réponse aux exigences de l’arrêté « douche zéro ressaut » imposant désormais dans les […]
Il y a 2 ans et 249 jours

Politerm® R agrégat isolant en PSE regranulé

Conçu avec du polystyrène recyclé, Politerm® R entre dans une démarche d’économie circulaire et responsable. Les chutes de PSE issues des blocs et panneaux, lors de la découpe, sont récupérées, broyées finement et ensachées pour un produit final 100 % recyclé. Politerm® R est destiné à la réalisation de chapes, mortiers et bétons légers thermo-acoustiques. Il isole thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, dans les immeubles collectifs ou les maisons individuelles.
Il y a 2 ans et 252 jours

EDILTECO® Group et EDILTECO® France exposants du salon BATIMAT Le développement durable comme dynamique de cette nouvelle édition

Leader européen et 1er fabricant français de chapes, mortiers et bétons légers, prêts à l’emploi et thermo-acoustiques, producteur de polystyrène sous ACERMI pour les systèmes ITE, les entrevous et plaques de sol, spécialiste de systèmes innovants d’Isolation Thermique Extérieur (ITE) et de solutions pour planchers (poutrelles et entrevous) EDILTECO® Group et sa filiale française EDILTECO® France renouvèlent leur présence sur l’édition 2022 du salon BATIMAT, avec un stand dans le secteur isolation, Hall 1, Stand N66. Entré l’an passé dans une démarche proactive d’économie circulaire et durable, EDILTECO® France marche dans les pas du Groupe qui depuis 2020 s’inscrit dans une politique RSE. Conscient d’avoir un impact économique, social et environnemental, EDILTECO® Group a notamment publié en 2021, son premier rapport de développement durable. À travers ce rapport, le Groupe atteste de son engagement en faveur de la transparence et de la traçabilité. Inspiré par le désir d’opérer de la manière la plus respectueuse possible, le Groupe livre un rapport qui vise à faire connaître ses bonnes pratiques, suivre et rendre compte de ses impacts et progrès ainsi que des premiers résultats tangibles. © Edilteco   LA GAMME GREEN Les économies d’énergies, la durabilité, l’empreinte environnementale et sociale de l’entreprise sont des préoccupations et valeurs intrinsèques au Groupe EDILTECO® et ses filiales. L’introduction récente sur le marché du POLITERM® R et maintenant le lancement de la technologie CarbonCure donnent l’impulsion à l’émergence de la gamme GREEN. Présentée officiellement sur le salon BATIMAT, la nouvelle gamme EDILTECO® GREEN n’a qu’un seul fil conducteur : la durabilité. Pour ce faire, les produits de la gamme GREEN sont des solutions issues d’un processus de production vertueux et dont le concept implique la recyclabilité, la durabilité et les économies d’énergies. Les produits de la gamme GREEN, élaborés à base de PSE, contiennent jusqu’à 100 % de PSE recyclé ; ainsi, les billes ne sont pas vierges mais regranulées, issues d’un processus de recyclage interne à EDILTECO®. La qualité des produits dépend tout d’abord de la bille de PSE : elle doit en effet être « à alvéoles fermées » afin de garantir son imperméabilité absolue qui donne la stabilité au mélange et ses caractéristiques techniques certifiables et constantes. En outre, la prérogative absolue de tous les produits EDILTECO®, est que les billes soient non-absorbantes. Plusieurs années de recherche ont permis le développement d’une solution respectueuse de l’environnement et dotée d’une même efficacité. À l’appui d’un procédé spécial, des chutes de PSE vierge sélectionnées (par exemple panneaux pour ETICS, entrevous, etc.) sont traitées, « décortiquées » et ramenées à leur structure d’origine. Grâce à cette procédure les billes ne sont pas abîmées et restent donc intactes, continuant à garantir leur non-absorption et par conséquent leur performance. La qualité des produits est inaltérable, mais désormais EDILTECO® offre la possibilité, non seulement de continuer à réduire les émissions de CO2 grâce à l’efficacité des produits, mais aussi à limiter et réduire la quantité de déchets en circulation, tout en réduisant dans le même temps la production de nouveaux matériaux et les émissions de CO2 inhérentes.
Il y a 2 ans et 275 jours

EDILTECO Group et EDILTECO France exposants du salon BATIMAT

Le développement durable comme dynamique de cette nouvelle édition Leader européen et 1er fabricant français de chapes, mortiers et bétons légers, prêts à l’emploi et thermo-acoustiques, producteur de polystyrène sous ACERMI pour les systèmes ITE, les entrevous et plaques de sol, spécialiste de systèmes innovants d’Isolation Thermique Extérieur (ITE) et de solutions pour planchers (poutrelles […]
Il y a 2 ans et 312 jours

Alkern : Une politique de prévention qui a fait ses preuves

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Des formations régulières sensibilisent les équipes évoluant sur les zones de chargement/déchargement. [©Alkern] Tout commence en 1972 avec la création dans le Pas-de-Calais de l’entreprise Hecquet, qui deviendra Tarmac en 1990, puis Alkern après un rachat en 2010. L’expansion se fait pour l’essentiel par l’acquisition externe de petites structures, le plus souvent à l’occasion du départ en retraite de leurs dirigeants. Ces unités possèdent chacune leur histoire et leur mode de fonctionnement. Mais ont en commun la fabrication de composants en béton, des produits pondéreux nécessitant d’être fabriqués à proximité de leur zone de chalandise. Les marchés d’Alkern concernent pour moitié le bâtiment, avec les blocs béton sous toutes leurs déclinaisons, et les planchers. L’autre moitié de l’activité englobe les travaux publics, avec les bordures, les pavés de voirie, l’assainissement, les regards, le mobilier urbain, les margelles de piscine, les chapeaux, les poteaux… Au total, les 55 unités de production emploient 1 000 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de 250 M€. Pour les dirigeants, la contrainte première est de mettre en place, et surtout de faire respecter dans la durée, des procédures identiques sur tous les sites de production. Les résultats obtenus prouvent que les méthodes choisies sont efficaces. Les mesures de prévention se situent à plusieurs niveaux. En premier lieu, elles concernent la gestion du risque d’écrasement, du port des charges ou de la mécanisation (qui ne peut être totale). Puis, viennent la surveillance de la co-activité entre piétons, chargeurs et véhicules sur les zones de stockage et de chargement. Sans oublier, la gestion du risque routier, pour les commerciaux qui parcourent l’Hexagone. La problématique des interventions sur machines Différents dispositifs de protection interdisent toute intervention sur une machine en marche. [©J. B. Vetter/Alkern] En temps normal, les différents systèmes de sécurité mis en place, sur et autour des machines, qu’il s’agisse des barrières physiques ou des procédures de consignation, interdisent toute possibilité d’intrusion auprès de mécanismes en mouvement. Néanmoins, l’expérience montre que le cerveau humain, pour de multiples raisons, ne fonctionne pas toujours de façon rationnelle et amène à des prises de risques inconsidérées. Les causes sont variées : l’envie d’aller plus vite, de brûler les étapes, de penser que l’accident n’arrive qu’aux autres… Pour supprimer ces comportements à risques, l’équipe en charge de la prévention et de la sécurité (4 personnes au niveau du siège) multiplie les formations, insiste sur le respect absolu des procédures de consignation et sur la nécessité de prendre le temps de se mettre en sécurité. L’expérience dans l’entreprise est aussi prise en compte. Les nouveaux arrivants et les intérimaires n’interviennent jamais sur les machines. Les statistiques démontrant, assez logiquement, que les incidents et accidents sont majoritaires chez ce profil de personnel. Grâce à un turn-over limité, la mise en place progressive d’une culture de groupe est une réalité, que seules des formations et informations dans la durée permettent de cultiver et d’ancrer dans les esprits. Dans ce contexte, l’accueil, l’information et la formation des nouveaux arrivants comme des intérimaires est une priorité permanente. Chacun prenant en charge un nouveau poste avec ses propres expériences, bonnes ou moins bonnes, il importe d’apporter aux personnels venus de l’extérieur une culture de prévention qui doit être identique pour tous les salariés. Cette démarche vaut aussi auprès des chauffeurs extérieurs à l’entreprise, qui bénéficient à leur arrivée sur chaque site de production, d’un accueil les informant des règles de sécurité, avec vérification du port des EPI prévus pour cette fonction. Transmettre “la bonne parole” Les performances en termes de prévention et de sécurité sont mises en valeur par l’organisation de moments festifs. [©Alkern] Le partage d’information (accidents, bonnes pratiques…) est un élément essentiel de pédagogie permanente. Ainsi, tout incident ou accident est de manière systématique remonté et analysé. A la clef, des décisions en rapport avec l’évènement, qui peuvent se situer au niveau de l’information, des formations auprès du personnel, voire de l’ergonomie des postes concernés. Afin d’identifier au maximum tous les risques existants, et donc sources potentielles d’accidents, Alkern favorise la contribution de tous ses collaborateurs au travers des remontées de “presqu’accidents”. Pour faciliter ce processus, l’industriel a ainsi développé sa propre application mobile spécifique pour plus de simplicité et de réactivité. Chaque risque identifié doit faire l’objet d’une action correctrice. Tous les managers de l’entreprise, quelles que soient leurs fonctions, participent à ce processus, avec un œil “neuf”. Une autre difficulté consiste à faire passer les messages, sans déperditions, auprès des salariés et intérimaires. Pour cela, d’une part, l’équipe “hygiène/santé/sécurité” se déplace sur les différents sites pour assurer la transmission des différents messages et réaliser des audits ponctuels. Environ chaque mois, les collaborateurs en charge de la prévention définissent des problématiques et des campagnes de prévention spécifiques. Ceci, pour éviter la routine et les messages trop répétitifs, dont l’impact diminue dans la durée. D’autre part, tous les responsables d’usine organisent une réunion sécurité hebdomadaire. En complément et deux fois par an, lors d’une demi-journée sécurité, ils rassemblent leur personnel pour des réunions de sensibilisation. Ces dernières se veulent à la fois ludiques et renouvelées, au travers de documents écrits, de dessins et de vidéos, mettant en exergue les différents risques et les moyens de les éviter. Enfin, Alkern tient à mettre en avant les bons résultats, en termes de sécurité. Dès qu’une unité de production atteint 1 000 j sans accident, l’évènement est valorisé par un moment festif et un arrêt de la production. Port de charges, poussières et bruits Les différentes zones de circulations piétons/engins/camions sont matérialisées, afin d’éviter toute co-activité. [©J. B. Vetter/Alkern] Malgré l’automatisation poussée des lignes de production, les opérateurs doivent toujours gérer quelques interventions manuelles. Par exemple, lors des opérations de tri sur ligne. Pour ces manutentions incontournables et quelques autres, les gestes et postures sont analysés, avec un travail, poste par poste, d’optimisation ergonomique. L’arrivée sur le marché des exosquelettes est vue comme une piste possible par les dirigeants d’Alkern, sachant que ces systèmes doivent encore s’affiner pour “coller” aux besoins spécifiques de chacun. Chez l’industriel, les responsables de la prévention en sont au stade d’observation, pour comprendre et imaginer quels équipements peuvent aider et dans quelles configurations. Sous cet angle, Alkern intègre aussi la problématique des chantiers, la réduction de la fatigue et les risques de TMS à moyen et long terme. A titre d’exemple, depuis 10 ans, les blocs béton rectifiés permettent de réduire les volumes de mortiers-colles fabriqués et manutentionnés. Ceci, avec l’atout d’une mise en œuvre plus précise. Par ailleurs, les unités de béton préfabriqué doivent prendre en compte les contraintes des émissions de poussières et de bruits. La captation des poussières est réalisée à la source, grâce à des systèmes d’aspiration sur machine, le nettoyage des postes étant permanent. De plus, des expérimentations sont en cours concernant les espaces extérieurs de stockage et de chargement, pour procéder à un arrosage à intervalles réguliers à l’aide d’eau non potable. En fonction des zones de bruits et des désirs de chacun, le personnel est équipé de casques et/ou de bouchons d’oreille, personnalisés ou non. Enfin, les espaces de stockage et de chargement intègrent plusieurs procédures de prévention et de sécurité. Tout risque de co-activité est écarté par une séparation complète des circulations piétons/camions/chargeurs. Gérard Guérit Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 313 jours

Moselle : Béton Stone Consulting : Une palette de solutions industrielles

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine BSC intervient sur un large périmètre de l’industrie du béton. [©BSC] Centrales à béton, équipements pour carrières et préfabricants, cimentation nucléaire ou encore impression 3D, Béton Stone Consulting (BSC) intervient sur un large périmètre de l’industrie du béton. A sa création en 2006, à Etzling, par Sylvain Adam, l’entreprise se spécialise dans le conseil. L’objectif ? Accompagner les professionnels de la préfabrication et contribuer à l’amélioration des process industriels et des formulations existantes. Au fur et à mesure des années, l’activité “conseil” s’amenuise pour laisser place à la partie commerciale. Entre 2008 et 2010, BSC commence à proposer des malaxeurs coniques. Puis, dès 2015, elle s’intéresse aux systèmes de pompages des bétons et développe tout une usine de production de mortier au Moyen-Orient. Cette période marque aussi le début d’une ouverture à l’international. Depuis 2021, BSC se concentre sur la commercialisation de process pour les industriels du béton à l’étranger. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Grand-Est L’entreprise ne propose pas seulement des centrales à béton, elle fournit aussi des composants pour constituer et compléter les centrales ou des installations spécifiques. Elle dispose aussi de stations de micronisation dans son catalogue. Dans le domaine des malaxeurs, l’entreprise a su parfaire son expertise. En plus de l’outil en lui-même, BSC fait du conseil sur les dosages des composants : fibres, colorants, adjuvants. Mais aussi, sur le transfert et le dosage des bétons frais et des produits finis, sur le pompage ou encore sur le recyclage des eaux de lavage et des retours béton. Pour les années à venir, BSC compte bien suivre les évolutions industrielles du béton et toujours proposer les solutions les plus innovantes. Aujourd’hui, elle compte 9 collaborateurs et 8 partenaires parmi lesquels Kniele, Eco-Frog, Klein ou encore Mantis ULV. Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 315 jours

Une copropriété s'engage dans la rénovation énergétique pour passer de la classe E à la classe B

La rénovation énergétique des copropriétés reste une décision difficile Les copropriétaires reculent devant les frais à engager, notamment lorsqu'ils ont des revenus modestes ou ne sont pas les occupants de leur logement. Le retour sur investissement peut s'avérer très long. À Rennes (Ille-et-Vilaine), la résidence le Galicie a pourtant franchi le pas. Cette copropriété de 95 logements, dont plus de la moitié en location, vient d'achever sa mue après plusieurs années de projet. Projet de ravalement « Les premières réflexions remontent à 2014 », se souvient Kévin Verger, gestionnaire pour Foncia, syndic de la copropriété. Cet immeuble du quartier de l'hôpital Sud, livré en 1969, avait besoin d'une rénovation. Un ravalement des façades vétustes s'impose. Une équipe de maîtrise d'œuvre est constituée autour de l'agence rennaise Séverine TouchetArchitecte DPLG dirigée par Séverine Touchet, architecte et ingénieure, spécialisée dans la réhabilitation de bâtiments existants. Celle-ci travaille avec la coloriste de la Ville de Rennes à une présélection de gammes de couleurs afin de redonner vie à cette façade neutre et pâle. « Les seuls reliefs de ce long bâtiment R+3 en U sont constitués par les voiles en béton saillants au niveau des douze cages d'escalier, décrit Séverine Touchet. Nous avons proposé de ponctuer ces entrées par de la couleur.» Deux camaïeux de mauve et de bleu sont proposés au groupe de copropriétaires désignés pour former la commission travaux. Ce sont trois mauves différents qui viendront rythmer les halls d'entrée, associés à deux beiges et un blanc pour les parties courantes et un gris en soubassement. Du ravalement à l'isolation des façades « En tant que premier syndic de France, Foncia a choisi d'être un acteur de la transition énergétique, en informant les conseils syndicaux et les copropriétaires sur les enjeux et les bénéfices de la rénovation énergétique, souligne Kévin Verger. Longtemps réticents à engager de tels travaux, ce qui est parfaitement compréhensible car il s'agit souvent de montants assez élevés, ceux-ci se montrent de plus en plus sensibles à l'utilité de telles interventions, notamment quand on leur explique qu'ils y gagneront en qualité de vie. »Á la résidence Le Galicie, parallèlement aux études architecturales, un audit énergétique est réalisé par le bureau d'études Acceo/E2C et la copropriété se voit sélectionnée par Rennes Métropole avec cinq autres résidences dans le cadre d'un programme d'aide à la rénovation énergétique nommé « Ville de demain » géré par la Caisse des Dépôt et Consignations, et ayant pour « vocation de financer des projets innovants, démonstrateurs et exemplaires de ce que sera la ville de demain ». Aux aides publiques de l'État s'ajoutent des subventions de la communauté de communes pour réaliser la rénovation, à condition d'obtenir le label BBC Rénovation après travaux.Le projet évolue donc vers une rénovation énergétique globale. Au simple ravalement se substitue une isolation thermique par l'extérieur, complétée par l'isolation du plancher haut du sous-sol et de la toiture terrasse et associée à la rénovation complète du système de ventilation de l'immeuble. Les menuiseries extérieures d'origine ont été remplacées par certains copropriétaires mais il reste encore 10 à 15 % de fenêtres en bois à simple vitrage. Puisqu'on ne peut pas imposer à tous les copropriétaires le remplacement des menuiseries de leur logement, l'équipe de maîtrise d'œuvre s'est assurée d'atteindre le niveau de performance énergétique du label BBC en équipant le toit terrasse de panneaux solaires thermiques destinés à produire une partie de l'eau chaude sanitaire. La chaufferie collective est rénovée et des robinets thermostatiques équipent tous les radiateurs.L'ensemble de ces mesures permet au bâtiment de passer de la classe énergétique E à la classe B et ainsi d'obtenir les financements attendus.« En fonction des revenus de chaque copropriétaire, les aides peuvent couvrir 30 à 50 % du coût des travaux, voire 90 % pour quelques personnes aux revenus très modestes », décrit Kevin Verger. La décision d'engager les travaux est votée en Assemblée Générale de copropriétaires en décembre 2018.Enduit sur laine de roche En façade, la solution préconisée par l'architecte est le système d'ITE StoTherm Mineral qui utilise un isolant incombustible en laine de roche. Pour atteindre une résistance thermique R de 3,7 m2K/W, les panneaux isolants auront une épaisseur de 140 mm. L'enduit de finition taloché retenu est le StoSilco K à base de résine siloxane, particulièrement résistant aux intempéries. La société rennaise SNPR décroche le marché de travaux de façade et démarre en septembre 2019 un chantier qui durera près de deux ans. Habituée à travailler avec les produits Sto, l'entreprise, forte de son expérience, respecte à la lettre les préconisations du maître d'œuvre. « Sto est un de nos principaux fournisseurs, confie Hervé Rouault, responsable du secteur façades de SNPR. Nous apprécions sa large gamme de produits, les conseils du commercial, les courts délais de livraison, les produits adaptés aux conditions de pose grâce à des versions été et hiver… » La fixation calée-chevillée des panneaux d'isolant minéral est réalisée avec le Sto-Mortier colle B et des chevilles à rosace. Une couche d'enduit de base StoLevell Uni armée d'un treillis en fibre de verre est ensuite appliquée, suivie d'une deuxième passe du même enduit. Les surfaces du rez-de-chaussée sont renforcées avec une armature de blindage noyée dans une première passe d'enduit. Le revêtement de finition taloché StoSilco K1.5 est décliné en trois teintes issues du nuancier StoColor System selon son emplacement sur la façade : blanc et deux tons de beige. Technologie X-black Les façades, des cages d'escalier non chauffées, ne nécessitent pas d'isolation. Elles font donc l'objet d'un ravalement technique en imperméabilité de façade de classe I3, comprenant une couche d'impression StoPrim, une sous-couche Irtop SC et une couche de finition talochée Irtop S K 1.5, permettant d'obtenir le même grain d'enduit de finition que les parties isolées. Les teintes mauves choisies (33400, 33401 et 33402 du nuancier StoColor System) étant soutenues, l'enduit bénéficie de la technologie X-black exclusive de Sto qui réduit son coefficient d'absorption solaire et limite l'absorption de chaleur en été. Les soubassements, les sous-faces et les nez de balcon sont quant à eux revêtus d‘une peinture microporeuse classe D2 à la finition mate StoColor Jumbosil. Confort d'hiver et d'été A l'automne 2021, alors que les travaux n'étaient pas totalement achevés, les copropriétaires ont confié leur satisfaction à Kévin Verger. Outre l'aspect esthétique de leur résidence, qui était leur objectif initial, ils apprécient désormais le confort accru de leur logement, été comme hiver. Ils ont constaté qu'il y faisait moins chaud pendant les périodes de canicule estivale et nombre d'entre eux n'ont pas eu besoin d'allumer leurs radiateurs au début de la période de chauffe. Fiche technique Type de bâtiment : réhabilitation d'immeuble de logement collectif Localisation : square de Galicie et avenue de Pologne, 35000 Rennes Surface de façade traitée : 5 200 m2 Maître d'ouvrage : représenté par Foncia Rennes Maître d'oeuvre : SARL « Séverine Touchet - Architecte DPLG » Bureau d'étude thermique : ACCEO/E2C Organismes : Rennes Métropole, écoTravo, Caisse des dépôts, CEE, Anah Entreprise applicatrice : SNPR Date de réception : fin 2021 Solutions utilisées : système StoTherm Mineral, enduit StoSilco K, revêtement d'imperméabilité Irtop S K avec technologie X- black, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 2 ans et 315 jours

La Réunion : Soltech organise sa journée de rencontres béton

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Les équipes de Soltech et Via Sols ont organisé leur journée de rencontres béton en mai dernier. [©Soltech] Comme chaque année, l’entreprise Soltech, avec la participation de Via Sols, a organisé sa journée de rencontres béton. Près de 80 professionnels du monde de la construction et de l’aménagement public ont participé à l’évènement. « Le but est de présenter les dernières innovations adaptées à La Réunion, explique Jean Ros, dirigeant de Soltech. Après le Covid, tout le monde avait envie de se retrouver et d’échanger. » Ce rendez-vous permet aussi à l’entreprise de comprendre les attentes et les interrogations des maîtres d’ouvrage, des urbanistes et des paysagistes, et d’adapter ses solutions. Retrouvez l’actualité des entreprises en région La Réunion Lors de cette dernière rencontre, Soltech et Via Sols ont abordé différents sujets. « Il y a d’abord une présentation produits, puis un temps de questions/réponses. » Perméabilité des sols, zones vertes, béton coloré ou encore mortier hydraulique pour une application sur enrobé, sont autant de sujets abordés. L’année prochaine, toujours au mois de mai, après le Salon de la Maison qui se tient à La Réunion, la rencontre béton s’orientera sur la chape. « Nous explorerons la chape fluide pour la maison avec un revêtement terrazzo, mais aussi les DTU d’application… » Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 318 jours

2022, une année sous le signe de l’innovation technique pour la société Orsol

Avancée technique majeure avec l’obtention de deux ATExNouvelle étape qui s’inscrit pleinement dans la démarche qualité en place, les parements ORSOL bénéficient depuis juillet 2021 d’une ATEx (Appréciation Technique d’Expérimentation) de cas A n°2926-V1 délivrée par le CSTB.Cette appréciation technique vise à évaluer des produits ou procédés innovants par le biais de l’examen d’un dossier. Cette procédure d’évaluation a été menée par un comité d’experts coordonné par le CSTB, et s’est conclue par la délivrance d’une ATEx qui atteste de la fiabilité des parements ORSOL et de leur procédé de pose IDEAPOSE pour les supports de type béton banché et RT3 revêtus d’un enduit CS4. Ce procédé permet à ORSOL de garantir ses produits 10 ans (hors pose) et assure un rendu esthétique optimal dans le temps.De nouvelles possibilités au-delà du DTU pour les professionnels de la constructionCette ATEx offre notamment la possibilité de poser des parements ORSOL à joints non remplis dont le poids est supérieur à 40 kg/m22 jusqu’à une hauteur de 6m, en extérieur.Les parements ORSOL pourront donc être posés dans des situations non visées par le DTU 52.2 (Document Technique Unifié), et être ainsi plus facilement recommandés dans le cadre d’appels d’offre pour des chantiers publics ou ceux soumis à l’approbation d’un bureau de contrôle. Cette ATEx est ainsi une véritable reconnaissance technique qui facilite la démarche des architectes et promoteurs, car elle confirme que les parements ORSOL répondent pleinement aux normes de sécurité et de performance attendues dans le domaine de la construction.Une nouvelle ATEx en partenariat avec ZOLPANPour répondre aux préoccupations environnementales et exigences réglementaires en matière de performance énergétique (RT2012 et désormais RE2020), d’autres avis techniques ou ATEX sont en cours de développement de manière conjointe avec d’autres entreprises du bâtiment, notamment dans le domaine de l’ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur). ORSOL a ainsi obtenu en décembre 2021 une ATEx en partenariat avec ZOLPAN pour la pose des parements ORSOL sur support PSE (isolation au polystyrène expansé). Cela ouvre de nouvelles perspectives techniques pour les projets d’architectes ou promoteurs immobiliers.Une démarche qualité renforcée avec la validation de nouveaux essais sismiquesAu cœur de son développement depuis de nombreuses années, la démarche qualité ORSOL permet à l’entreprise de proposer des produits fiables et durables pour les habitations et les lieux publics.Leurs résistances technique et chromatique en font des produits idéaux pour une utilisation en intérieur comme en extérieur. Dans le cadre de sa démarche qualité, ORSOL apporte donc le plus grand soin à ses processus de fabrication en relation avec les préconisations du CERIB (Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton).En s’appuyant sur son Laboratoire interne, ORSOL procède régulièrement à des essais techniques, ce qui lui permet de vérifier que ses produits répondent aux normes du bâtiment recommandées par le CSTB (Comité Scientifique et Technique du Bâtiment). Ces essais se font sur les principaux critères de conformité propres au domaine des revêtements muraux, qui ont permis d’obtenir les résultats suivants sur les parements ORSOL et leurs accessoires:Coefficient d’absorption d’eau par immersion de 6,0 % conforme à la norme NF EN 13198-2003Résistance au gel / dégel : aucun défaut d’aspect, d’épaufrure, d’écaillage après 25 cycles NF EN 13198Résistance à la flexion : conforme à la norme NF EN 13 748-1 : Résistance > 4 MPa.Adhérence couple mortier colle / parement avec conditions initiales + après cycle gel/dégel : Conforme à la norme NF EN 12004 : Force de traction > 1.72MPa.Résistance à la compression : f(c28)= 50 MPa selon NF EN 12 1390-3.Résistance au feu : résistant selon la classification européenne A1 (anciennement M0)Coefficient d’absorption solaire : < 0,7 % (sauf Black, Anthracite, Ton Rocaille, Gris clair et Gris nuancé)C’est dans cette même optique d’amélioration continue que fin 2021, le CSTB a procédé à des essais sismiques jamais réalisés jusque là.Le test Eurocode 8 selon la norme NF EN 1998-1Un test dont l’objectif est de s’assurer qu’en cas de séisme, les vies humaines sont protégées, les dommages limités et les structures importantes pour la protection civiles sont opérationnelles. Pour cela, des parements jointés (collection Manoir) et à joints non remplis (collection Rocky Mountain) ont été posés dans les règles de l’art sur un support auquel on applique des vibrations. Les essais consistent en 8 séquences de test où on augmente progressivement ces vibrations. Le résultat de ces tests s’est avéré plus que satisfaisant puisque les parements ORSOL sont arrivés sans aucune chute ou fissuration jusqu’à la dernière phase de vibrations sismiques, censée représenter le tremblement de terre le plus important possible en France et dans les DOMTOM).Cette nouvelle série de tests a donc apporté la confirmation que les parements ORSOL peuvent être posés sur l’ensemble du territoire français, y compris dans des zones où la sismicité peut être importante.
Il y a 2 ans et 333 jours

Badi Deco, un nouveau badigeon 100% chaux aérienne prêt a l’emploi

En effet l’application d’un régulateur en première couche n’est pas nécessaire. Le lancement du badigeon s’accompagne également d’un nouveau nuancier et de nombreuses teintes sur mesure pour répondre aux demandes de coloris spécifiques. Formulé sans COV, BADI DECO s’applique aussi bien sur les façades que sur les murs intérieurs en rénovation comme en neuf.Un badigeon facile a appliquerDéveloppé pour répondre aux contraintes du bâti ancien, BADI DECO de PAREXLANKO est un nouveau badigeon aux multiples vertus. Il se compose de chaux grasse en pâte 100% aérienne (selon la norme NF EN 459-1) prête à diluer. BADI DECO assure une excellente perméabilité à la vapeur d’eau pour une meilleure durabilité dans le temps. Le nouveau badigeon a également été pensé pour une application sur des bâtiments neufs. Dès lors que les supports ne sont pas fermés ni hydrofugés, le nouveau badigeon de PAREXLANKO s’utilise à la fois comme régulateur pour la première passe et / ou comme produit de finition sur différents supports selon la dilution choisie (badigeon, eau forte, patine, …).En outre, BADI DECO ne contenant pas de COV (composés organiques volatiles), il autorise son application dans l’habitat tout en préservant la qualité de l’air intérieur. Il existe plusieurs supports admissibles tel que les maçonneries anciennes ou neuves enduites conformément au NF DTU 26.1, les enduits PAREXLANKO de la gamme PATRIMOINE, les mortiers d’interposition PARINTER RENOVATION ou encore les mortiers de plâtre et de chaux (MPC) ainsi que les pierres calcaires ou les briques.BADI DECO pensé pour l’applicateurPensé pour réduire la pénibilité sur les chantiers, PAREXLANKO a conçu son badigeon BADI DECO, prêt à l’emploi, avec une nouvelle formulation offrant une plus grande facilité d’application.Coloris : une réponse aux tendances actuellesLa commercialisation de BADI DECO s’accompagne d’un tout nouveau nuancier proposant 8 teintes, les plus prisées en façades. PAREXLANKO répond à une tendance forte des prescripteurs le blanc : celui de PAREXLANKO révèle une extrême blancheur grâce à son coloris 1000.Pour autant, afin de répondre à toutes les demandes et éventuelles contraintes de chantiers (coloris pouvant être exigé par les Architectes des Bâtiments de France, imposé par une commune, etc.), PAREXLANKO propose également un large panel de teintes sur mesure (avec un minimum de commande). Enfin, selon sa dilution, le nombre de passes, mais également de la technique de finition (brossée, chaulée, à l’eau-forte, patinée, etc.), le nouveau badigeon BADI DECO de PAREXLANKO offre un vaste éventail de finitions à l’aspect.
Il y a 2 ans et 333 jours

Avec Chryso et GCP, Saint-Gobain veut devenir numéro 2 mondial de la chimie de construction

"40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la construction, et on peut répondre à ces problèmes avec la chimie du bâtiment, un secteur en pleine croissance", a déclaré mardi à la presse David Molho, directeur général des Solutions hautes performances de Saint-Gobain lors d'une visite de presse du principal centre de recherche et site de production de Chryso, à Sermaises dans le Loiret.La chimie de la construction basée sur des adjuvants et des additifs permet à l'industrie du bâtiment d'imperméabiliser, de fixer, protéger, renforcer ou isoler aussi bien les façades que les fondations ou les enduits et mortiers, et de décarboner les ciments et bétons, très émetteurs de gaz à effet de serre.Sur un marché mondial estimé entre 80 et 90 milliards d'euros, en croissance de 6 à 8% par an, Saint-Gobain espère peser "environ 4 milliards d'euros" dans ces activités une fois intégré GCP, a indiqué M. Molho, contre près de 3 milliards actuellement.Soit derrière le numéro un mondial, le suisse Sika, qui vient lui de racheter l'ancien numéro deux, l'allemand Master Builders Solutions, en novembre 2021, pesant quelque 10 milliards d'euros au total."Il y a une incroyable consolidation dans le secteur", a commenté Thierry Bernard, directeur général de Chryso, créé il y a 80 ans, et passé dans le giron de Saint-Gobain en septembre 2021."Nous avions besoin d'investissements massifs à cause des thématiques de durabilité et j'ai considéré que c'était le moment de rejoindre un grand groupe", a dit M. Bernard qui dirigeait Chryso depuis 10 ans lors de la reprise, et est resté aux commandes opérationnelles.Dans les laboratoires Chryso, on teste toutes sortes de combinaisons de bétons, de ciments, auxquels sont ajoutés des adjuvants à base de polymères synthétisés industriellement sur place dans d'immenses réacteurs chauffés.Ces produits, ajoutés au béton frais, garantissent au client sa texture, son étalement, sa fluidité et permettent son transport en camion toupie jusqu'au chantier. Chryso en produit 60.000 tonnes par an.Béton durableLe groupe vient de participer à un essai grandeur nature après plus de deux ans de recherche et développement, d'un béton d'argile décarboné n'utilisant aucun clinker - l'élément du ciment dont la fabrication émet le plus de gaz à effet de serre - en lien avec la start-up Hoffmann Green et le groupe Bouygues construction.Les adjuvants de béton faits par Chryso, qui représentaient 76% de ses ventes en 2021, sont utilisés par les bétonniers mondiaux comme Holcim, Cemex ou USConcrete, ou constructeurs comme Bouygues, Heidelberg ou Vinci. Et se retrouvent aussi bien sur la route du littoral de l'île de la Réunion que sur les travaux du Grand Paris Express, ou le pont 1915 récemment inauguré en Turquie."Pendant 30 ans, on a surtout parlé amélioration de la performance (mécanique, chimique etc.) des matériaux et de leur productivité, en permettant de construire plus vite notamment", dit M. Bernard. "Maintenant il y a un troisième axe qui est en train de tout bousculer, le grand sujet c'est la réduction de l'empreinte carbone du ciment et du béton".En France, l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020 depuis le début de l'année, qui impose une limite de kilogrammes de CO2 par mètre carré construit, "pousse tout le secteur à bouger" ajoute M. Bernard, même si pour l'instant les grands acteurs sont encore en train d'affûter leur stratégie.Saint-Gobain compte sur Chryso pour faire évoluer l'ensemble des matériaux vers plus de "sustainability", le terme maison qui désigne durée de vie, bilan carbone et rentabilité. Saint-Gobain et Chryso prévoient notamment l'ouverture d'une nouvelle usine d'adjuvants en Inde fin 2023, et d'une en Côte d'Ivoire.Restera ensuite à décarboner la production elle-même des polymères utilisés comme additifs, pour l'instant largement issus du pétrole, alors que l'énergie des chaudières vient du gaz. "On est en train de regarder pour du chauffage électrique", indique Jean-Claude Maesano, directeur industriel de Chryso France.
Il y a 2 ans et 336 jours

Edilteco® Lauréat de la 15ème édition des Trophées du Négoce, avec la technologie de béton bas carbone : CarbonCure Technologies

Organisés par INFOPRO, les Trophées du Négoce récompensent les meilleures initiatives et innovations de la distribution du bâtiment. Voici 3 années consécutives qu’EDILTECO® participe aux Trophées du Négoce. Les éditions 2020 et 2021 ont respectivement décerné des Trophées au mortier léger « La Chape XXs® » et à l’entrevous « EDIL-Voutain + CI ». Cette 15ème édition a dévoilé le palmarès 2022 des meilleures innovations des distributeurs et industriels en bâtiment, ce mercredi 15 juin. EDILTECO® avec la technologie CarbonCure, pour un béton bas carbone, est lauréate des Trophées du Négoce 2022 dans la catégorie Environnement & Ressources Naturelles. Consacré à la conception et la construction bas carbone et aux usages et exploitations bas carbone, la technologie CarbonCure offre la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique et plus solide. LA TECHNOLOGIE CARBONCURE La technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. Le principe du procédé est d’injecter du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange. CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m3. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m3 de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. EN PRATIQUE Chaque installation CarbonCure comprend 2 boitiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boitier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bar) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2. EDILTECO® France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens EDILTECO® a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers. La technologie CarbonCure offre une solution innovante et éprouvée pour la réduction de l’empreinte carbone dans la construction. CarbonCure donne la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique, avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite. De leur côté, les architectes, ingénieurs et entrepreneurs obtiennent le même produit de construction fiable et de haute qualité, mais avec une empreinte carbone plus faible.
Il y a 2 ans et 342 jours

Que faut-il retenir sur les travaux de zinguerie?

La zinguerie rassemble toutes les pièces métalliques servant à étancher la toiture. Cela concerne donc les chéneaux, les faîtages et les gouttières. Mais il y a aussi les solins. Traditionnellement fabriqués en zinc, ces éléments peuvent actuellement être faits à partir d’autres matériaux comme le cuivre ou l’acier. Certains artisans utilisent même de l’inox ou de l’aluminium. Sans oublier le PVC et les matières composites qui sont très appréciés par les professionnels. D’ailleurs, les matériaux de zinguerie sont en constante évolution et les tâches s’amplifient. Découvrez ci-après les différents travaux pouvant être confiés à un zingueur. Poser les éléments de zinguerie Pour mettre en place les éléments de zinguerie de votre toiture, l’intervention d’un professionnel est requise. A savoir que chaque composant est indispensable pour garantir la mise hors eau du toit. Alors, n’hésitez pas à vous rendre sur ce blog sur le couvreur zingueur pour trouver un artisan qualifié. Cet expert procèdera à différents types d’opération. Les chéneaux Il existe principalement deux méthodes d’installation de chéneaux. En effet, ils peuvent être installés sur un support solide en respectant la structure du toit ou entre deux pans et un mur. Ces éléments sont fabriqués sur mesure et leurs tailles sont adaptées à celles des surfaces à traiter. Par ailleurs, ils sont invisibles depuis l’extérieur de la maison, parce qu’ils sont intégrés aux gros-œuvres. Leur mission est de guider les eaux de pluie aux gouttières. Concernant leur capacité d’évacuation, elle dépend essentiellement de leur profondeur. Mais elle est tributaire de leur largeur, leur forme ainsi que leur développé. Les gouttières Elles sont mises en place aux extrémités des pentes de la toiture pour recevoir et guider les eaux de pluie vers les égouts. On a le choix entre deux types de pose : rampant ou pendant. Des gouttières pendantes sont fixées soit sur la planche de rive soit sur le versant avec des crochets. D’ailleurs, elles existent sous différentes formes. Vous pouvez donc choisir des gouttières demi-rondes, carrées, moulurées, lyonnaises ou à l’anglaise. Les modèles rampants quant à eux sont directement posés sur la corniche avec des crochets. Ce style d’installation convient plus aux toitures avec une inclinaison importante. Discrets, ils sont généralement plus chers que les structures pendantes. Les solins Ils sont installés sur les parties de raccordement du toit comme la cheminée, les jonctions au mur ou les colonnes d’évent. Ils y sont posés avec des chevilles à frapper. Pour boucher les écartements, le zingueur y ajoute du joint mastic. Sachez que les solins servent à faciliter l’écoulement des eaux pluviales sur la toiture. Les faîtages Ils sont installés le long des joints des versants. L’installation varie en fonction du matériau utilisé. Pour les structures en tuile, ils doivent être scellés au mortier ou emboîtés. Quant aux faîtages en zinc, en suivant leur longueur, pliez-les en deux  et fixez-les avec des clous. Leur rôle est d’empêcher les infiltrations et de ventiler la toiture. Les entretiens et la rénovation La zinguerie sert à protéger les infiltrations d’eaux qui pourraient abîmer les couvertures, les armatures, les plafonds, les murs, etc. Pour la maintenir en bon état, les techniciens proposent des prestations d’entretien et de rénovation. Un contrôle tous les 10 ans est aussi requis. Alors, pour trouver un professionnel de la zinguerie, vous pouvez visiter ce blog sur le couvreur-zingueur. Vous y trouverez des artisans qui interviennent pour des rénovations partielles ou intégrales.
Il y a 2 ans et 343 jours

Viliaprint, un projet d’impression 3D en béton

Le projet Viliaprint présente cinq habitations fabriquées grâce au procédé de l’impression 3D. [©AC Presse] Il y a quatre ans, Plurial Novilia dévoilait “Viliaprint”. Un projet comptant un ensemble de cinq maisons avec des murs en béton imprimé en 3D et des éléments préfabriqués hors site. Il est situé au cœur de l’éco-quartier Réma’vert à Reims (51). En janvier 2020, le bailleur social obtient le permis de construire et se lance dans la fabrication en avril 2021. Et puis, le 2 juin 2022, “Viliaprint” est livré et prêt à vivre. «&nbsp;Nous sommes très heureux du rendu final de notre projet, déclare Jérôme Florentin, directeur de la maîtrise d’ouvrage de Plurial Novilia. En un peu plus d’un an, nous avons réussi à concevoir, avec la technologie de l’impression 3D, cinq maisons familiales de plain-pied, du T3 au T5. Ces dernières sont à la fois une première en France, une prouesse technologique, mais aussi un modèle environnemental.&nbsp;» L’équipe derrière Viliaprint Pour la réalisation, Plurial Novilia a travaillé en partenariat avec plusieurs acteurs du bâtiment. Parmi eux, le cimentier Vicat a fourni un mortier formulé spécialement pour ce procédé d’impression. «&nbsp;Nous avons conçu une encre cimentière très particulière, explique Olivier Martinage, ingénieur R&D pour l’impression 3D chez Vicat. Une fois appliquée, elle durcit presque instantanément pour accueillir une autre couche par-dessus.&nbsp;» Par ailleurs, XtreeE, industriel spécialisé dans l’impression 3D, a joué un rôle majeur dans l’élaboration de “Viliaprint”. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE En effet, ce dernier a imprimé les murs en béton dans son usine située à Rungis (94). Leur procédé a d’ailleurs reçu la certification Appréciation technique d’expérimentation (Atex) de la part du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). «&nbsp;L’avantage de notre technologie, c’est de construire des éléments rapidement, et de qualité&nbsp;», souligne Alain Guillen, directeur général de XtreeE.&nbsp;Enfin, l’entreprise Demathieu Bard a procédé à l’assemblage sur le chantier des pièces fabriquées hors site. En tout, “Viliaprint” regroupe 470 m2 d’espaces habitables, dont la plus grande maison se développe sur 117 m2. En ce qui concerne la structure, 35 murs ont été imprimés en 3D béton. L’impression 3D au service de l’environnement La particularité des maisons de “Viliaprint” se remarque visuellement avec ses formes arrondies qui sortent de l’ordinaire. Mais ces habitations se distinguent aussi par leur faible impact environnemental. En effet, grâce au procédé d’impression 3D, l’empreinte carbone des maisons est fortement diminuée. «&nbsp;Cette technologie permet d’économiser entre 50 et 60 % de béton utilisé pour réaliser une structure, reprend Olivier Martinage. Cela évite donc le surplus de déchet et la surexploitation de matières premières. De plus, les murs sont composés à plus de 50 % de vide. La consommation de béton est ainsi réduite de moitié en comparaison à une construction traditionnelle. L’impact environnemental du matériau en lui-même se voit donc diminuer considérablement. » Du côté de l’isolation intérieure, elle a été traitée avec de la laine de roche. En outre, les membres du projet “Viliaprint” ont privilégié des matériaux bas carbone comme le bois, qui constitue la charpente et le bardage. Pour le moment, le surcoût est de l’ordre de 25 % en comparaison à une maison classique équivalente. Mais dans les années à venir, « nous voulons que ce projet soit le précurseur d’une nouvelle ère dans le bâtiment. Une ère où l’on construit vite, de qualité, avec un bon bilan environnemental et moins cher », conclut Jérôme Florentin.
Il y a 2 ans et 346 jours

Inauguration de Viliaprint : l’impression 3D réussit son examen d’entrée dans la construction de logement social

Plurial Novilia inaugure le 2 juin les 5 premières maisons entièrement réalisées en mix impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site. Un modèle entièrement reproductible et qui sera partagé au sein d’Action Logement pour un déploiement élargi partout en France.Après 4 années d’expérimentation, le projet Viliaprint mixant impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site sort de terre ; Les 5 maisons locatives (T3 au T5) qui ont été réalisées au cœur de l’écoquartier de Réma’Vert ont permis de valider la pertinence de l’approche portée par Plurial Novilia et ses partenaires en phase opérationnelle ;Certifié ATEx par le CSTB, le processus ouvre de nouvelles perspectives en matière de construction de logements sociaux, même si certains points techniques doivent encore être affinés pour renforcer davantage l’efficacité de la démarche.Comme l’explique Alain Nicole, Directeur Général de Plurial Novilia, « au bout de 4 années d’un travail acharné, c’est une vraie satisfaction pour nous de voir le projet Viliaprint enfin concrétisé. Tous les objectifs que nous nous étions fixés tant en termes de technique constructive que de modèle économique sont en passe d’être atteints : l’impression 3D a fait ses preuves en phase opérationnelle et ouvre des perspectives réjouissantes pour notre secteur, en matière de performances comme de délais de réalisation ».Viliaprint a en effet permis de démontrer la pertinence de l’approche globale de Plurial Novilia et de ses partenaires, aussi bien en termes de souplesse architecturale (intégration de courbes, paraboles, ellipses...) que de performances (étanchéité, résistance aux chocs, performance énergétique...), que de délais de construction puisqu’à terme, l’industrialisation du processus permettra de réduire grandement la durée des projets. En outre, l’assemblage de murs préfabriqués en usine permet de réduire grandement la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Pour Jérôme Florentin, Directeur de la Maîtrise d’Ouvrage chez Plurial Novilia : « notre plus grande fierté dans le cadre de Viliaprint est que cette innovation a permis de démontrer que l’impression 3D est parfaitement compatible avec notre vision d’un habitat social de haute qualité, atypique, confortable et performant. Ce procédé demande évidemment une certaine acculturation des acteurs en phase de conception comme en phase de réalisation. Il faut former des entreprises, adapter les filières et renforcer les circuits courts. Mais les performances plaident en faveur de cette technologie : si la volonté politique suit et si les bailleurs se saisissent du procédé, l’impression 3D est promise à un bel avenir ».Parallèlement à la réalisation des 5 maisons sur Réma’Vert, Plurial Novilia a d’ailleurs mis au point un dossier technique complet qui peut être mis à disposition de l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement qui souhaiteraient à leur tour développer des opérations similaires.Le procédé ayant été par ailleurs certifié ATEx par le CSTB, tous les freins semblent désormais levés pour une adoption massive de ce procédé constructif par les acteurs du logement social.Un projet collectif aux multiples ambitions A travers Viliaprint, Plurial Novilia a souhaité repartir d’une feuille blanche et imaginer ce qu’il serait possible de faire en matière de logement social grâce à la technologie de l’impression 3D imaginée par XtreeE. Tous les curseurs ont ensuite été poussés au maximum, en conception comme en réalisation, dans une optique de reproductibilité et de partage d’expérience avec les autres bailleurs.L’outil de conception numérique offrant une grande liberté architecturale, un travail original a pu être mené avec le cabinet Coste Architectures autour de la conception des maisons.Parallèlement, un objectif de réduction de 40 à 70% du volume d’encre (béton spécifique) fournie par Vicat a été fixé, grâce à l’optimisation des vêtures et des structures, en produisant davantage de creux que de pleins.En phase de réalisation, assurée par les entreprises Demathieu Bard Construction, Le Bâtiment Associé et Soprema ainsi que leurs sous-traitants, plusieurs objectifs ont été fixés – et atteints - notamment la réduction des délais de construction.En outre, le déploiement de la solution a permis de réduire la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Enfin, de nombreux équipements ont été intégrés au bâti afin d’en renforcer encore les performances et la qualité d’usage à tous les niveaux tels que les pompes à chaleur Atlantic.Les dimensions de ViliaprintUn projet à dimension sociale, visant à mettre l’impression 3D au service de la fonctionnalité du logement, du confort de ses occupants et du développement des territoires.Un projet à dimension économique, ayant permis de certifier une nouvelle technique de construction avec la volonté de la rendre reproductible, à travers un modèle économique pérenne.Un projet durable, ayant permis de valoriser les atouts de l’impression 3D en phase de chantier, aussi bien sur un plan environnemental (économies de matière, filière sèche...) que sur un plan sociétal (réduction de la pénibilité pour les équipes, réduction des nuisances pour les riverains...).Les grandes étapes du projetMai 2018 : Viliaprint, multiple lauréat des appels à projets innovantsViliaprint a été sélectionné en mai 2018 par la Caisse des Dépôts et l’USH dans le cadre de l’appel à projets « Architecture de la Transformation 2018 ». Ouverte à tous les bailleurs sociaux, cette initiative vise à faire émerger de nouvelles réponses architecturales, techniques et organisationnelles au service du logement social et intermédiaire - des réponses réplicables et qui seront partagées avec l’ensemble des bailleurs sociaux. Choisi parmi plus de 40 projets, Viliaprint a d’abord bénéficié d’un premier accompagnement du Hack’Archi, un atelier d’innovation ouverte, mobilisant autour d’eux 70 étudiants de formations variées, puis est passé pendant 9 mois en phase d’incubation afin de tester les solutions et valider les modalités de leur généralisation au sein du LabCDC, l’incubateur de projets innovants du groupe Caisse des Dépôts. Le projet a également obtenu le coup de cœur du jury d’ALINOV, le fonds d’innovation d’Action Logement.Avril 2019 : impression des premiers prototypes de mursAfin de tester « in situ » la fiabilité du concept, Plurial Novilia et XtreeE ont imprimé plusieurs prototypes de murs en béton 3D. Un important travail a été mené sur le béton, fourni et spécialement développé par le groupe cimentier Vicat – un mortier haute performance directement transformé dans la tête d’impression du robot de XtreeE. Les différents prototypes ont permis d’affiner le mélange afin de renforcer l’étanchéité ou la résistance aux chocs des murs - mais aussi de valider l’essentiel des intuitions de départ.Novembre 2020 : obtention de la certification ATExLa législation ne permettant pas d’utiliser d’éléments imprimés 3D comme éléments intégrés à la structure porteuse d’une construction, Plurial Novilia et XtreeE ont demandé au CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) de valider le principe technique imaginé à travers la certification ATEx. L’avis favorable, rendu après de nombreux échanges et ajustements techniques, a également permis de valider l’assurabilité du projet immobilier et par effet direct la possibilité de mise en location des maisons imprimées.Juin 2021 : liaisonnage des murs et montage des maisonsAprès 3 années de tests et de préparation, Viliaprint est rentré en phase opérationnelle à l’été 2021 avec le premier liaisonnage de murs imprimés en béton - et donc le montage des premières maisons. Sur la parcelle, tout était prêt pour accueillir les murs imprimés : les fondations avaient été réalisées, tout comme le dallage et la structure de poteaux et de poutres. Ne restaient plus que la pose et le liaisonnage à effectuer. Outre le chef de chantier, un chef d’équipe et deux maçons coffreurs expérimentés ont supervisé cette opération nécessitant un grutage au millimètre. Le montage sur site des murs a pris à peine plus d’une demi-journée pour une maison de plain-pied.
Il y a 2 ans et 354 jours

Podcast #13 – Comment recycler les retours de béton ?

Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine &#8211; Publié le 28/05/2021 1 &#8211; Quelles sont les différentes méthodologies pour traiter les retours de béton frais&nbsp;? Aujourd’hui, le BPE et la préfa peuvent profiter de différentes méthodologies pour assurer le recyclage et la valorisation de leurs retours de béton frais.&nbsp; Historiquement, les bassins de décantation sont la première technique de traitement. La toupie déverse le béton dans un premier bassin, dans lequel les retours décantent. Les eaux chargées se clarifient par débordement vers un second bassin, puis un troisième, et ainsi de suite. Lorsqu’un bassin initial est plein, il faut effectuer un curage, réalisé par un sous-traitant ou par les équipes de la centrale BPE. Quant à l’eau du dernier bassin, elle est propre à une réutilisation en la fabrication et peut être envoyée via une bascule dans le process de production. Cependant, ce système implique un fort génie civil, une surface au sol importante et une adaptabilité limitée en cas de forte affluence.&nbsp;&nbsp; Bibko propose un système complet comprenant le recycleur Comtec 30, la roue à godets pour la vidange de la pompe à béton, le bassin d’agitation et le filtre presse. [©Bibko] Une autre solution consiste à utiliser des bennes ou des moules, les retours béton étant tout simplement vidés, puis laissés là pour qu’ils fassent prise. Dans le cas des bennes, le béton est concassé. Dans celui des moules, le béton est ensuite commercialisé sous forme de “Lego”, notamment pour des retenues de terrassement.&nbsp; Dernière solution, la mécanisation. Cela consiste en la mise en place d’un recycleur, qui va être alimenté par les eaux souillées de lavage du malaxeur, par des retours béton, provenant du lavage de la pompe à béton et du nettoyage de la zone de process. Les déchets sont alors séparés de l’eau. Les fines de sable et les résidus de ciment sont réutilisés dans le process de production sous forme d’eau chargée brassée dans un bassin par un agitateur. Cette agitation permet de maintenir les matières en suspension. Les systèmes de recyclage permettent de valoriser les retours de béton. Ici, le système RWS de Bibko. [©Bibko] Le process consiste à passer par une bascule, afin de charger et de réintégrer l’eau au circuit de production. En cas de besoin, un complément en eau claire est fait par automatisme, en fonction de la formulation. Pour les formulations excluant les eaux chargées, comme les bétons sous norme NF, celles-ci passent par un filtre-presse qui permet d’obtenir une eau claire et filtrée. 2 &#8211; Pourquoi opter pour le&nbsp;“système de recyclage automatisé”&nbsp;? Le système de recyclage automatisé permet de séparer les granulats de l’eau chargée. Il peut être adapté aux besoins des clients, en taille et en volume de traitement, comme en accessoires. Par exemple, le filtre-presse qui permet de séparer les boues de l’eau et de compresser cette matière en galettes. On obtient ainsi une eau claire et filtrée, utilisable en production, sans aucune limitation. Et l’on recycle les déchets de production du béton.&nbsp; Le filtre-presse permet de passer d’une eau chargée, à une eau recyclée industrielle. [©Bibko] 3 &#8211; Comment cela fonctionne-t-il&nbsp;? Revenue à sa base, la toupie s’approche de la station de lavage. Le nettoyage de la cuve est effectué avec une canne spécifique. La quantité d’eau est définie en fonction de la quantité de matière en retour. Le but étant de noyer le béton, pour obtenir un coulis plus facile à introduire dans le système.&nbsp; Les eaux de lavage de sous centrale, de même que les nettoyages de pompes à béton et de retours&nbsp;de lavage des bandes transporteuses sont déversés dans l’unité de traitement via un entonnoir amovible. Puis, elles sont remontées via une vis d’Archimède ou une roue à aubes. Bibko propose un système de retraitement de retours toupies et de ceux provenant de la vidange des pompes à béton. [©Bibko] Pour leur part, les retours de chape anhydrite doivent suivre un chemin spécifique, leurs eaux ne devant pas être mélangées avec celles destinées aux formulations à base cimentaire. Le passage dans le recycleur spécifique permet d’envoyer l’eau chargée dans un bassin dédié.&nbsp; D’une manière générale, les fines de sables et ciments sont récoltées dans une coupure inférieure à&nbsp;200&nbsp;μm. Entraîné par l’eau dans unbassin dédié, l’ensemble reste en agitation grâce à une hélice et un arbre propulsé par un moto-réducteur. Ce système de brassage des boues évite la prise du ciment. Et élimine la fastidieuse activité de curage mécanique.&nbsp; Les bassins d’agitation peuvent prendre deux formes&nbsp;: une première bétonnée et une seconde, métallique. Dans ce cas, les bassins sont posés au sol, ils peuvent être mobiles et s’intégrer à une plate-forme de lavage complète et transportable.&nbsp; Des systèmes de recyclage pour la préfabrication sont disponibles, comme ici, pour le traitement des eaux d’un atelier de polissage. [©Bibko] Si l’utilisateur ne souhaite obtenir que de l’eau chargée, le process s’arrête ici. Au-delà, l’eau passe dans le filtre-presse. Ce dispositif secondaire permet d’obtenir une eau destinée à une utilisation industrielle. Elle est ainsi réinjectée dans le circuit industriel de production ou dans le système de lavage. En cas d’excédent d’eau claire, l’eau peut aussi être neutralisée en pH et en métaux lourds et rejetée dans la nature suivant les normes correspondantes.&nbsp; 4 &#8211; Quels peuvent être les accessoires complémentaires&nbsp;?&nbsp; Bien entendu, les systèmes de recyclage automatisés peuvent être complétés d’une série d’accessoires et d’options&nbsp;: Une gamme d’options sécuritaires et de mise en route&nbsp;;Le vidangeur de pompes à béton ;Une trémie-tampon peut aussi être placée en amont du recycleur, afin de gérer les éventuels afflux de matière et de diminuer les temps d’attente pour vider les toupies ;&nbsp;Le crible à la sortie du recycleur réalise des coupures gravillonaires différentes&nbsp;;Des moyens d’hivernage ;Le déferisateur permet, par aimantation, de récolter les fibres métalliques&nbsp;;Le tamis récupère les fibres plastiques&nbsp;;La gestion des chapes anhydrite. Bien dimensionné, un système de recyclage permet de gérer les eaux industrielles en circuit fermé. [©Bibko] Afin de répondre aux besoins de chaque utilisateur. Sujet réalisé en collaboration avec Jean-Marc Lotz, directeur général de Bibko Système Bibko, plus de 35 ans d’expérience Depuis 1985, Bibko est un précurseur du traitement du béton résiduel et des eaux de lavage. Dans l&rsquo;industrie du BPE comme dans celle de la préfabrication. L’entreprise compte plus de 2 600 installations en fonctionnement dans le monde entier.&nbsp; Le système de recyclage Bibko propose une solution performante et complète pour le recyclage du béton résiduel, qui préserve la nature. Grâce à celui-ci, les granulats et l&rsquo;eau contenue dans le béton sont récupérés et réutilisables dans les processus de production. Cela crée une solution “zéro déchet” très respectueuse de l&rsquo;environnement. De quoi éviter les principales problématiques du béton résiduel et de l&rsquo;évacuation des eaux de lavage. En plus des centrales à béton, les systèmes de recyclage peuvent aussi être utilisés dans les usines de mortier et d&rsquo;anhydrite. Une équipe d&rsquo;ingénieurs et de commerciaux avec de nombreuses années d&rsquo;expérience est disponible pour trouver une solution adaptée aux besoins de chaque client. Bibko assure un support technique complet avant et après l&rsquo;installation. En 2014, la fusion avec Platz a créé une autre division, qui propose des solutions spécifiques aux clients pour les pompes, les systèmes et services de lavage. Plus d&rsquo;information ici Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 356 jours

RGD : « Nous faisons tout pour le béton, sauf le béton »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Richard Guérin, président-fondateur de la société Recherche Gestion Développement. [©RGD/Pierre Ardouin] Qui est RGD&nbsp;? Richard Guérin&nbsp;: C’est l’acronyme de Recherche Gestion Développement, une entreprise œuvrant à augmenter la durabilité des bétons armés. Le point de départ de RGD est un brevet sur un système de protection&nbsp;: un mortier aux micro-billes de type “anodes sacrificielles”. Aujourd’hui, cette spécialité constitue une bonne part de notre chiffre d’affaires… Vingt ans&nbsp;: quel bilan&nbsp;? Malgré tout ce que nous avons traversé, je pense que je le referai. Mais sans doute d’une manière un peu différente, compte tenu de l’expérience accumulée. RGD fait tout pour le béton, sauf le béton&nbsp;! Ainsi, nous assurons la revente exclusive de mortiers industriels de marques Ruredil, filiale de Chryso Italie, et Drizoro, d’origine espagnole. Ces produits permettent d’intervenir sur des marchés spécifiques de la réparation, du calage/scellement. Ils sont proposés en vente directe, car nous ne passons pas par le négoce. Drizoro, ce sont aussi des plats et des toiles carbone sous ATE, destinés aux renforcements structurels. Mais nous distribuons aussi, et ce depuis 2006, le système PBO, fabriqué par l’Italien Laterlite. Il s’agit d’une grille en kevlar à noyer dans une matrice cimentaire. Sa particularité est de pouvoir être appliquée sur support humide et d’être résistante au feu. Bien entendu, le cœur de l’activité reste la protection contre la corrosion. RGD importe les systèmes d’anodes sacrificielles CPT et Corrpre, complémentaires l’un de l’autre. A quoi s’ajoutent des solutions par courant imposé. Par ailleurs, nous distribuons la marque suisse Rascor. Celle-ci propose un système d’injection derrière les ouvrages de génie civil en vue de (re)créer une étanchéité. Enfin, RGD propose quelques adjuvants de type “accélérateurs pour mortiers et enduits”. Ou encore des agents de cure non filmogène, en phase aqueuse et sans solvants. RGD est-il aussi un fabricant de produits&nbsp;? Tout à fait&nbsp;! Nous bénéficions d’une unité de production de 1 000 m2, basée à Sérézin-sur-Rhône. Nous y fabriquons des peintures et des lasures pour bétons verticaux comme horizontaux. Ce sont des produits en phase aqueuse sur une base silicate. Les peintures sont, elles, surtout destinées à une utilisation en toitures, sur tuiles béton par exemple. Voire même sur tuiles amiantées, car permettant d’encapsuler les matériaux les constituant. Il y a dix ans, nous avons racheté la marque MP2, dont nous avons repris la fabrication des produits. Ces peintures vont du transparent à l’opaque, dans toutes les nuances Ral, y compris métallisées. Et nous sommes en mesure de répondre aux demandes “sur mesure”. Les produits MP2 sont proposés via un réseau de revendeurs de peintures spéciales. Toujours côté production, nous fabriquons des hydrofuges, des inhibiteurs de corrosion, des agents anti-mousse, tous disponibles en marque blanche. Comment voyez-vous les vingt ans à venir&nbsp;? Je fais le vœu que RGD soit toujours là et qu’il ait consolidé sa place de spécialiste de spécialités que les autres ne proposent pas&nbsp;! Quels sont les axes stratégiques du moment&nbsp;? Nous en avons trois, tous centrés sur le développement durable. A travers des peintures réfléchissantes anti-UV et anti-infrarouge. Leur objectif est de permettre de lutter contre les îlots de chaleur, en réduisant de plus de 10 °C les températures ambiantes. Le deuxième axe est de proposer de solutions bas carbone de réparation d’ouvrage, sans solvants à base hydraulique. Enfin, nous continuons à travailler au développement de notre offre d’anodes sacrificielles. Notamment, des produits encore plus faciles à mettre en œuvre, de faible épaisseur ou faible encombrement. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 357 jours

Loire : Rapid’Béton inaugure sa première centrale en libre-service

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine La première unité de distribution automatisée signée Rapid’Béton est en service à Saint-Etienne. [©Rapid’Béton] C’est à la sortie Nord de Saint-Etienne, dans le quartier Michon, que Rapid’Béton a installé la première concrétisation de son concept de site de distribution de béton automatisé. «&nbsp;Notre station de distribution permet de produire de 1 500 à 3 000 m3 de béton a l’année, en étant ouvert 24 h/7 j, explique Stéphane Thomas, fondateur de l’entreprise. Nous pouvons servir des clients ayant besoin de 87 l à 7 m3.&nbsp;» Les matériaux proposés sont de six types. Un béton C25/30 XF1 NF, un mortier, un béton à bordures et un mélange sec pour béton. Ainsi que des granulats et des sables. «&nbsp;Nous vendons des bétons avec une assurance décennale et nous proposons le Rapid’Bag, un big bag avec serrage, pour le transport. Au total, l’installation idéale s’étend sur au minimum 700 m2. Même si notre propre concept occupe 100 m2 au sol avec les stockages». Pour le stockage et l’approvisionnement, justement, deux solutions&nbsp;: soit une chargeuse pour les entreprises productrices de matériaux. Soit des bennes de type Ampliroll, qui viennent se plugger directement sur le système. «&nbsp;Pour la fourniture de ciment, nous avons mis en place un partenariat avec Vicat. En moyenne, il faut recharger en ciment une fois par mois, et trois à quatre fois par semaine pour les granulats.&nbsp;» Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Rapid’Béton, qui vend l’installation complète à ses clients, accompagne les futurs distributeurs dans l’élaboration de leur projet. «&nbsp;Nous sommes à leurs côtés à toutes les étapes. Que ce soit dans la recherche du terrain, dans la prise de contact et les explications auprès des mairies, ou dans les démarches avec les banques.&nbsp;» Une vingtaine de centrales automatiques devraient être installées d’ici la fin d’année. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 0 jours

Décarbonation, valorisation... Weber veut "embarquer le BTP" dans la construction durable

STRATÉGIE. Le spécialiste des mortiers industriels ambitionne de décarboner la production de sa gamme, de générer moins de déchets - tout en valorisant davantage ceux qui sont malgré tout produits - et de proposer aux professionnels du secteur des systèmes constructifs durables. Au vu de sa position sur le marché, la filiale de Saint-Gobain espère ainsi emmener avec elle l'ensemble des acteurs de la construction sur la voie de la transition écologique.
Il y a 3 ans et 3 jours

Les Remparts de la Cité de Carcassonne se refont une beauté avec EdiliziAcrobatica

Les travaux ont été réalisés conformément aux règles de l'art et suivant les prescriptions particulières applicables aux travaux sur les édifices classés au titre des monuments historiques.Le premier défi fut de réaliser les travaux en un laps de temps très court : moins de UN MOIS.Coté technicité, une fois le désherbage réalisé, l’équipe EdiliziAcrobatica a dû reboucher les trous créés par les racines et les plus grosses cavités avec du mortier de chaux teinté dans la masse, mortier réalisé in situ pour adapter le dosage à chaque changement de teintes (rouge, jaune et terre de sienne).Enfin l’autre défi fut de réaliser des points d'ancrage pour les cordes sans dégrader les remparts, majoritairement fixées autour des crénelages, l’équipe EdiliziAcrobatica a cependant dû installer des tyroliennes.Implantée depuis 2019 en France, EdiliziAcrobatica a donné le coup d’envoi à une stratégie d’expansion avec l’ouverture de son activité commerciale dans 6 villes qui couvrent actuellement une grande partie du Sud de la France : Nice, Marseille, Toulouse, Montpellier, Narbonne et Lyon.Parmi les 3000 chantiers honorés par les maçons cordistes EdiliziAcrobatica, d’autres projets ont marqué les esprits : nettoyage de la Forteresse de Salses, intervention sur la façade du Cube Orange (Lyon) (œuvre du cabinet d’architecture Jakob+ Macfarlane) et de la Gare de Perpignan, intervention au somment du monument historique de l’Alhambra à Nice, rénovation complète de la façade quartier historique Port Viguerie (Toulouse) pour les Bâtiment de France, ou encore le nettoyage du Pavillon 52 (Lyon) et du Monolithe (Lyon).Parmi les travaux demandés, on retrouve souvent la dévégétalisation, l’élagage, la réalisation de raccords d'enduits, la pose de pics et filets anti-pigeons, le nettoyage de chéneaux et descentes d'eaux pluviales ainsi que la réparation de toitures à l'accès difficile.Avec plus de 90 postes à pourvoir et une augmentation de son volume d'affaires de plus de 38%, EdiliziAcrobatica France connait un début d'année 2022 très positif à l'instar du Groupe et s'impose comme les spécialistes de la rénovation sur corde.
Il y a 3 ans et 6 jours

Holcim renforce encore sa branche Solutions & Produits

ACQUISITION. Après avoir achevé l'acquisition de PRB le 9 mai dernier, Holcim annonce le rachat d'un acteur polonais spécialisé dans les mortiers secs, les systèmes d'isolation et les composants chimiques pour le bâtiment.
Il y a 3 ans et 9 jours

Solutions expertes , gros œuvre

CERMIX MORTIERS SPECIAUX Une gamme complète de produits pour répondre à tous vos besoins. Essentiellement fabriqués en France, ils bénéficient du plus haut niveau de certification. CERMIX met à la disposition de sa clientèle et des applicateurs des solutions garantissant la pérennité des ouvrages sans sacrifier à la facilité de mise en oeuvre. LES MORTIERS [&hellip;]
Il y a 3 ans et 9 jours

Revêtement de façades : Holcim achève l'acquisition de PRB

ACQUISITION. Holcim a finalisé l'acquisition de PRB Group, une entreprise dédiée aux revêtements de façades, solutions adhésives, mortiers techniques, solutions pour les sols.
Il y a 3 ans et 15 jours

Restauration de la coupole de la croisée du transept de la cathédrale de Strasbourg

La grande coupole qui couvre le chœur de la cathédrale de Strasbourg a été construite entre 1180 et 1200. Ouvrage monumental de conception encore romane, elle appartient, avec la crypte et l’abside, à la première phase de la reconstruction de l’église, qui a duré près de 300 ans jusqu’à son achèvement au XVe siècle. Sa restauration, engagée aujourd’hui par la DRAC Grand Est sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des monuments historiques (ACMH) Pierre-Yves Caillault, répond à la fois à une nécessité sanitaire et à un souci de valorisation. La voûte, de plan octogonal, est construite de briques avec nervures de grès rose et percée de huit petites fenêtres cintrées et d’un oculus zénithal. Parvenue jusqu’à nous dans un état de grande intégrité, elle présente toutefois des désordres, conséquences des sinistres subis depuis la guerre de 1870 et de certaines restaurations inappropriées de la fin du XIXe siècle. En partie haute, il s’agit aujourd’hui de supprimer l’enduit de ciment appliqué sur l’extrados en 1872-1873 et de le remplacer par une couverture de plomb pour assurer la ventilation et la mise hors d’eau des maçonneries. Cela permettra de rouvrir les grandes baies de la tour néo-romane de la croisée, dite tour Klotz, aujourd’hui fermées de menuiseries. À l’intérieur, la coupole et ses quatre pendentifs présentent un aspect dégradé, ayant été piochés à la fin du XIXe siècle en vue de recevoir un décor qui n’a jamais été exécuté. Les maçonneries seront étudiées par des archéologues du Centre d’études médiévales d’Auxerre et purgées de sels qui les ont contaminés, puis un nouvel enduit de mortier à la chaux y sera appliqué. Financement : Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est/ministère de la Culture Maîtrise d&rsquo;ouvrage : Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est/ministère de la Culture Maîtrise d’œuvre : Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des monuments historiques (ACMH)
Il y a 3 ans et 22 jours

Lilian Daurie devient directeur du développement du groupe Vega

Lilian Daurie, nouveau directeur du développement du groupe Vega. [©Groupe Vega] Spécialiste de la fabrication de mortiers et d’enduits, le groupe Vega annonce la nomination de Lilian Daurie au poste de directeur du développement. L’ancien directeur général opérationnel de l’industriel Saint-Astier sera chargé de stimuler la croissance de Vega autour de la thématique de la rénovation. Fort de 13 années d’expérience dans le secteur du bâtiment, Lilian Daurie participera à l’essor du groupe au travers d’actions et d’investissements organiques et externes. « C’est avec un grand plaisir que j’intègre le groupe Vega qui, en plus de son expérience prouvée dans le secteur du bâtiment, incarne des valeurs familiales et humaines dans lesquelles je me retrouve », témoigne Lilian Daurie.
Il y a 3 ans et 22 jours

Sur la future ligne 18 du Grand Paris Express, le tunnelier Caroline entre en gare

Employés du groupement Vinci-Spie, responsables de la Société du Grand Paris (SGP) ou élus, les 120 invités, installés à 30 m de la paroi à démolir, ont vu le bout du tunnel au bout d'une heure.Progressivement, la roue de coupe de Caroline, un monstre de 9 m de diamètre pour 110 tonnes fabriqué en Allemagne, a montré ses dents et mollettes derrière la paroi de béton prévue pour être facilement détruite, et méthodiquement laminée.Placés sous la protection de Sainte-Barbe, dont la statue est présente sur le chantier, les compagnons, qui ont le statut de mineurs, baptisent toujours les tunneliers d'un prénom féminin.Les débris ont commencé à tomber dans un bruit sourd. Progressivement déshabillée, l'ossature en fibre de verre a perdu pièce par pièce avant un final prévisible, l'écroulement de la paroi en deux temps.Depuis l'aurore, Caroline avait parcouru les deux derniers mètres pour entrer dans la "boîte-gare" de 23 m de profondeur et 65 m de long, future gare d'Antonypole qui doit accueillir à terme 12.000 voyageurs par jour.Des ouvriers ont hissé le drapeau de leurs entreprises entre les pales du tunnelier, mis au repos forcé pendant 36 heures, le temps de nettoyer la scène. "C'est un aboutissement, surtout que ça part de rien", savoure Christophe Orain, un ingénieur qui salue "une aventure humaine avec des machines révolutionnaires".15 m par jourL'arrivée de Caroline est un "gros événement: c'est le premier percement d'un tunnel dans une gare sur la ligne" 18, souligne Vianney Elzière, directeur de projet de la ligne. Mais il faudra patienter jusqu'à 2027 pour voir les trains circuler sur ce tronçon du Grand Paris express, constitué de quatre nouvelles lignes de métro (15, 16, 17 et 18) desservant la proche et la grande couronne.Lancé en décembre 2021, Caroline a creusé environ 800 m depuis sa base de départ de Massy (Essonne), à un rythme de 15 m par jour, pauses comprises. Le creusement d'une terre argileuse, et donc peu capricieuse, s'étant déroulé sans encombre, la première étape a été bouclée avec deux semaines d'avance. Mais devant les 5,2 km restant à parcourir jusqu'à Orly, M. Elzière veut "rester humble et modeste face à la nature".Au départ du tunnel, les chiffres donnent le tournis: 150 camions par jour pour évacuer les 9 fosses de déblai de 1.000 m2 chacune, deux silos d'accès de 36 mètres de profondeur pour 27 m de diamètre...Dans le tunnel, environ 2.500 voussoirs, ces morceaux de voûte pesant 7 tonnes chacun, ont été posés à un rythme d'une demi-heure par anneau de deux mètres. A l'intérieur de la jupe du tunnelier, situé à l'arrière de la roue et du bouclier qui garantit l'étanchéité, ils sont amenés par l'érecteur et fixés par deux ouvriers.Horizon 2030Dans le même mouvement, la terre forée, fluidifiée par une mousse, est évacuée via la vis d'extraction sur un tapis qui s'étire avec le tunnelier, long de 100 m dans sa version allongée. Quand Caroline atteindra Orly, le tapis convoyeur fera donc 6 km de long...Dans sa cabine, Giuseppe Sanchez fait avancer Caroline à l'aide de vérins hydrauliques de 6 m de long qui se propulsent sur les anneaux déjà posés. "Si je mets plus de pression vers la gauche, la direction bouge", explique le pilote qui s'oriente avec une cible millimétrée dont il doit dévier le moins possible.Les sept voussoirs d'un même anneau posés à l'intérieur de la jupe, la machine redémarre. Le vide créé par l'avancée du train est comblé par du mortier injecté entre le béton et la terre afin de consolider l'ouvrage. Entamée en 2020, la ligne 18 doit relier à l'horizon 2030 l'aéroport d'Orly à Versailles, à travers dix gares de la grande couronne pour un budget de 4,4 milliards d'euros, selon M. Elzière.A Massy, les travaux suscitent "plus une gêne qu'un enthousiasme" chez les habitants, reconnaît le maire (UDI) Nicolas Samsoen. "Mais ils savent que ça va changer leur vie."
Il y a 3 ans et 42 jours

Paris : Freyssinet au secours de Freyssinet

Une des contraintes imposées par l’architecte des Monuments historiques est de laisser la nef centrale libre de toutes réalisations pour en mesurer toute la dimension. Au premier plan, la zone “Sud” des restaurants. [©ACPresse] Une mini-Silicon Valley au cœur de Paris&nbsp;: telle est l’ambition de Xavier Niel, le patron de Free, à travers le projet “French Tech”. Le complexe est implanté au sein de la Halle Freyssinet, une ancienne gare de marchandises située dans le XIIIe arrondissement de la capitale, construite à la fin des années 1920 et inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 2012. Réalisée par l’entreprise Mercier, Limousin & Compagnie, dont Eugène Freyssinet était associé et directeur technique, la Halle a été réalisée en béton armé et précontraint. Elle se développe sur 310 m de long pour 59,20 m de large, et est divisée en trois nefs&nbsp;: une centrale de 25 m de large et deux latérales de 18 m et 16,20 m. A cela s’ajoutent deux auvents de 8,30 m et 4,50 m de part et d’autre du bâtiment. Quelque 13 000 m2 de voûtes, en partie ajourées, constituent la couverture. Confiée au cabinet Wilmotte & Associés Architectes, l’opération vise à transformer cette ancienne gare en un vaste incubateur d’entreprises. En fait, Xavier Niel veut en faire la plus grande pépinière numérique du monde. Dans le détail, le projet, d’une surface de 34 034 m2, se divise en trois parties distinctes. Au Nord, en prolongement d’un vaste parvis minéral, le forum de rencontre et de partage numérique comprendra un “Fab lab” (atelier de prototypage avec imprimantes 3D en accès libre), un auditorium de 370 places et des salles de réunion. Une construction classée Décapage de la peau du béton par cryogénisation. [©ACPresse] Le cœur de la Halle sera dédié aux espaces de travail des start-up, organisés en 24 villages (8 par niveau) intégrés sous les nefs latérales. Le cabinet d’architecture a voulu un lieu en réminiscence avec son histoire ferroviaire, l’imaginant sous la forme de conteneurs occupant une bonne partie de cet espace intérieur central. Enfin, le dernier tronçon, le plus au Sud, hébergera un restaurant multifonctionnel, ouvert 24 h/24. Deux passages publics transversaux et traversants permettront l’intégration totale de la nouvelle Halle dans son environnement urbain. Construction classée, plusieurs contraintes ont été imposées par l’architecte des Monuments historiques. Le premier était de laisser la nef centrale libre de toutes réalisations, ceci pour permettre d’en mesurer visuellement toute la dimension sur ses 310 m de long. Le second point touchait la structure même du bâtiment : il était indispensable de conserver la lecture du béton… Lire aussi : Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil La rénovation et le réaménagement de la Halle Freyssinet sont traités en lots séparés. Le lot 5, celui dédié à la réparation des bétons, a ainsi été confié à l’entreprise… Freyssinet, dont le nom originel était “Société technique pour l’utilisation de la précontrainte (Stup)”, créée par Eugène Freyssinet et Edmé Campenon. D’un point de vue structurel, la Halle présente une conception répétitive&nbsp;: quatre poteaux à section variable (plus fine en tête) support deux poutres-chenaux de 10 m de portée. Cette longueur donne sa trame au bâtiment. Diagnostiquer avant de commencer Peu de carbonatation et un taux de chlorure quasi nul, des fissures présentes avec des dépôts de calcite, des épaufrures et des armatures apparentes, et des réparations antérieures assez visibles : tel est l’état général des bétons de la Halle. [©ACPresse] Minimalistes, comme Eugène Freyssinet savait le faire, les voûtes, très fines, entre 5 cm et 10 cm d’épaisseur, sont posées sur les poutres-chenaux. Ce système est repris en pied par des tirants noyés dans du béton. Les trois travées respectent le même schéma constructif. «&nbsp;La totalité des éléments constitutifs ont été coulés en place, précise Vincent Deniel, ingénieur travaux principal Freyssinet. Cela se voit du fait de la présence de veines de bois à la surface des bétons, empreintes des coffrages d’antan et d’anciennes réparations de béton d’origine.&nbsp;» La première mission de l’entreprise de réparation a été de diagnostiquer l’état général des bétons. Une mission menée en partenariat avec Studiolo, un spécialiste de la conservation du patrimoine. S’ils ne souffraient de pathologies gênantes ou de nature à affecter la pérennité du bâtiment, ces bétons n’en étaient pas moins affectés par la marque du temps. «&nbsp;D’une manière globale, il y a peu de carbonatation et le taux de chlorure est quasi nul. Des fissures sont présentes avec des dépôts de calcite, tout comme des épaufrures et des armatures apparentes. Des enduits ciments sont cloqués et les réparations additionnelles antérieures restent assez visibles&nbsp;», détaille Vincent Deniel. Et de poursuivre&nbsp;: «&nbsp;En revanche, l’intégralité des meneaux des fenêtres étaient très abîmés et ne permettaient pas leur remise en état. Nous en avons reconstruit 312&nbsp;». Techniquement parlant, les bétons ont une résistance oscillant entre 15 et 25 MPa, avec une porosité comprise entre 12 et 18 %. Trois mortiers à l’essai L’intégralité des 312 meneaux abîmés a été reconstruit à l’identique. [©ACPresse] Avant de lancer les travaux proprement dit, l’entreprise Freyssinet a dû se caler sur les obligations émises par l’architecte des Monuments historiques. A savoir, réparer le béton tout en préservant au maximum l’original, respecter les teintes initiales, refaire des liserés des planches de coffrage sur les bétons réparés, ne pas percer (sauf percement pour fixations définitives). Quelques prélèvements ont servi à définir la nature des mortiers de réparation. Ceux-ci devaient aussi présenter quelques caractéristiques particulière&nbsp;: ciment PMES, projetable, à la teinte, matriçage et posséder un module d’élasticité proche du béton d’origine. Un vrai casse-tête… «&nbsp;Nous avons testé trois solutions&nbsp;: le 734 Lankorep Patrimoine, le Sika Monotop 412 N et un mortier sur mesure développé par ECP.&nbsp;» Seul, le produit ECP était proposé au marché. Le premier ne convenait pas au mode opératoire choisi. Le second présentait une teinte trop foncée. Quant au troisième, malgré plusieurs tentatives, le bon compromis n’a pas été trouvé, notamment pour ce qui concerne le module d’élasticité. In fine, Freyssinet s’est rabattu sur le Foreva M110, un mortier labellisé par l’entreprise, qui autorise différents niveaux de teintes. Au total, quatre ont été choisies&nbsp;: une “extérieure”, deux “intérieures” et un “meneau”, toutes déclinées au fur et à mesure du chantier suivant les besoins. Décapage à &#8211; 80 °C De part et d’autre du bâtiment prennent place des auvents, dont les bétons ont quelque peu souffert… [©ACPresse] Les réparations ont débuté par un décapage des parois. En tout, il y avait près de 30 000 m2 de faces visibles sur le site. L’opération a été sous-traitée à l’entreprise Cryologie qui, comme son nom le laisse deviner, emploie la technique du froid extrême pour ses interventions. Le process consiste à projeter sur la peau du béton, à une pression de 3 bar, de pelées (petits cylindres de 3 mm de diamètre) de glace et du gaz carbonique à &#8211; 80 °C, le tout additionnée d’un peu de sable fin. A l’air libre, la glace va se sublimer (passer de l’état solide à l’état gazeux), créant ainsi une surpression local. Ceci provoque un décapage de la surface du béton sur une épaisseur de l’ordre de 500 µm. De quoi éliminer la sorte de badigeon (mélange de plâtre et de chaux) présent depuis l’origine à la surface du béton. En tant que tel, les réparations ont suivi un cheminement classique&nbsp;: purge des bétons malades (opérée avant même le décapage), traitement des armatures (les aciers ont aussi été cryogénisés), puis passivation à l’aide du 760 Lankopassiv. Suit alors la reconstitution du béton, en prenant soin de laisser libre une épaisseur de 2 cm pour assurer la finition et garantir l’uniformité de la teinte. Pour finir, le dernier volet de la remise en état voit l’application d’un hydrofuge sur les bétons extérieurs et le nez des auvents. «&nbsp;Nous avons pris le produit testé avec le Laboratoire de recherche des Monuments historiques, conclut Vincent Deniel. A savoir, le Sikagard 700 S.&nbsp;» Repères Maîtrise d’ouvrage : Xavier Niel/SEDCN Maître d’ouvrage délégué : Redman Maîtrise d’œuvre : Wilmotte & Associés Architectes Architecte des Monuments historiques : 2BDM Architectes Lot “Réparation des bétons” : Freyssinet Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 52 jours

Un projet européen pour diminuer le bilan carbone du ciment

Un projet éco-responsable CO2REDRES (Traitement de ressources secondaires pour une réduction des émissions de CO2 dans l'industrie de la construction) est financé pour 2 ans par le programme européen Interreg Grande Région. Son objectif est de chercher à produire localement de nouveaux ciments et bétons à faible impact environnemental. La voie suivie est celle des argiles calcinées. Ces matières réactives peuvent être additionnées au ciment ou au béton, pour remplacer les laitiers de hauts fourneaux ou les cendres volantes de centrales à charbon, aujourd’hui quasi-disparus de la Grande Région.Ces argiles sont cuites à 750°C environ, température nettement inférieure aux 1450°C nécessaires pour obtenir le clinker, constituant de base du ciment. En dégageant beaucoup moins de CO2 par rapport à un ciment 100% clinker, les liants intégrant des argiles calcinées pourraient abaisser d’environ 30% le bilan carbone du ciment.Conserver et améliorer les propriétés du ciment Ces nouveaux liants, connus sous l’appellation LC3 (Limestone Calcined Clay Cement) font partie des thématiques d’étude de l’équipe Matériaux pour le Génie Civil de l’Institut Jean Lamour à Nancy (laboratoire du CNRS et de l’Université de Lorraine). 50% du clinker y est remplacé par des argiles calcinées et du calcaire.L’équipe a cherché à optimiser les proportions d’argiles calcinées (type métakaolin) et de fillers calcaires dans les mélanges. Ceci afin de conserver, voire d’améliorer, les propriétés du ciment frais et durci, les leviers étant notamment la finesse des produits et la nature des hydrates spécifiques formés.Quatre ressources argileuses prometteuses Une quarantaine d’échantillons issus de boues de lavage des granulats et de déblais divers ont été fournis par les partenaires du projet. Leur caractérisation a permis d’identifier 4 ressources argileuses prometteuses. Elles ont subi des essais de calcination afin de déterminer pour chacune d’elles les conditions optimales de leur cuisson. Des tests dédiés ont permis de comparer leur réactivité finale. Ces 4 argiles calcinées ainsi que 2 métakaolins de référence (commercialisés dans d’autres régions françaises) et 2 fillers calcaires ont été mélangés à 4 ciments produits par des cimentiers de la Grande Région, partenaires du projet.L’agencement de ces composants a été étudié au cas par cas, car des argiles calcinées de même réactivité peuvent impacter plus ou moins fortement la maniabilité des bétons, selon la nature des autres constituants présents.Leur structure en feuillets imbriqués forme en effet des «amas» poreux qui peuvent mobiliser beaucoup d’eau, en plus de celle nécessaire à la mise en œuvre du béton. Cette eau excédentaire altère alors la résistance mécanique et la durabilité du composite, réduisant ainsi l’effet d’une bonne réactivité. L’ajustement de la finesse et des proportions de chaque constituant, tant sur le plan expérimental que théorique, a permis de mieux comprendre le rôle respectif des paramètres impliqués.Bientôt des bétons témoins Des essais et des analyses réalisés sur pâtes de ciment et sur mortiers ont alors conduit à la sélection de 2 argiles calcinées avec lesquelles des bétons témoins seront prochainement fabriqués. Enfin, une analyse du cycle de vie doit évaluer l’impact environnemental du processus complet.L’ensemble des résultats obtenus devrait permettre d’offrir aux acteurs de la construction dans la Grande Région la possibilité de fabriquer des ciments bas carbone viables, contenant des argiles calcinées issues de ressources secondaires et locales.
Il y a 3 ans et 59 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 63 jours

Saint-Gobain Weber travaille sur la substitution de matières premières

Le site Weber de Sorgues vient de bénéficier d’un investissement de plus de 60 000 €. [©Saint-Gobain Weber] Les matières premières sont sous le feu des projecteurs depuis quelque temps. Que ce soit à cause de la crise économique que connaissent les différents secteurs industriels en ce moment. Ou dans la lutte pour la préservation des ressources. Saint-Gobain Weber mène plusieurs actions et projets dans ce sens. Et ce, dans la perspective de réduire son empreinte carbone (30 % en 2025). Mais aussi, sa consommation de matières premières (20 %). Lire aussi :Saint-Gobain Weber et Lhoist, partenaires autour de l’offre Tradical «&nbsp;Plusieurs technologies exclusives basées sur la réduction des matières premières primaires ont été développées par notre centre de R&D depuis 2012. Ceci, pour un certain nombre de produits finis, explique Lionel Raynaud, directeur recherche et développement chez Saint-Gobain Weber France. A date, nous estimons que cela a permis d’éviter 50&nbsp;000 t de CO2, ce qui correspond à plus de 310 Mkm parcourus par une voiture de catégorie compacte.&nbsp;» Des matériaux recyclés et issus de la biomasse En 2021, les usines de Bonneuil-sur-Marne (94), de Ludres (54) et de Nemours (77) ont commencé à utiliser en substitut des cendres de biomasse issues de l’industrie locale du papier. Les ciments des mortiers-colles gris se composent désormais à 15 % de cendres de biomasse. Ce chiffre passe à plus de 30 % pour les mortiers et bétons d’usage courant. Lire aussi :Weber à la conquête de la France Cette année, Saint-Gobain Weber entend bien poursuivre ses ambitions. En effet, le site de Sorgues (84) compte substituer à 100 % son sable siliceux naturel dans certains mortiers par un sable de moulage recyclé. Ce dernier sera issu de l’industrie des céramiques, en provenance de Saint-Gobain Sepr, située à quelques kilomètres de l’usine de Sorgues. Des ajustements de process ont été réalisés, en décembre dernier, pour un montant de 60&nbsp;000 €. Ainsi, les werbercol dur gris, webercol pro gris, webercol grès gris et weber mortier bénéficieront de ce nouveau sable. Enfin, en cette année 2022, le site de Bonneuil-sur-Marne passera aux granulats recyclés pour la conception du weber béton.
Il y a 3 ans et 66 jours

Découvrez le concept de Web TV par Würth France

La WEB TV chez Würth La Web TV repose sur un concept très connu, celui du téléshopping ! On connaît tous les fameuses émissions TV qui permettent de découvrir des produits ou des innovations en images. Würth a souhaité rajeunir le concept et offrir à sess clients une expérience inédite d’achat en ligne. Pour faire simple, en visionnant la WEB TV, ils pourront découvrir les produits en vidéo via des démonstrations, poser des questions à des experts (chefs de produits, chefs de marché, formateurs…) et même acheter les produits présentés en bénéficiant d’offres exclusives. L’avantage c’est l’interactivité ! Würth a décidé de lancer les Web TV en raison du contexte sanitaire de ces derniers mois. En effet, les moments de convivialité habituellement organisés dans les PROXI Shops de Würth, lors desquels de nombreuses démonstrations avaient lieu, n’ont pas pu se tenir en raison des conditions sanitaires La WEB TV permet de créer du lien avec les clients, même à distance et surtout différemment. Quelles sont les émissions au programme ? Würht en est à sa cinquième émission ! La prochaine aura lieu en mars : la Web TV 100% Scellement Chimique. Leurss experts présenteront less mortiers chimiques destinés aux scellements d’armatures, adaptés à vos différentes applications métier sur chantier !D’autres émissions sont prévues ? Plusieurs émissions sont effectivement au programme d’ici la fin de l’année avec par exemple la présentation d’un des cloueurs phares de Würth, leur gamme de disques diamant et bien d’autres ! Pour participer ? Rien de plus simple !Si vous souhaitez participer à la WEB TV 100% Scellement Chimique qui aura lieu les 29 mars et 1er avril prochain, vous pouvez vous rendre sur le formulaire d’inscription ou encore sur la page d’accueil de la boutique Würth en ligne. Découvrez également les replay des émissions (Spéciale clouage, 100% Green, 100% Agencement ...) !