Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour new york

(947 résultats)
Il y a 4 ans et 166 jours

Le nouveau siège de Pernod Ricard consacré meilleur projet d’architecture d’intérieur de l’année par le magazine Interior Design

Cette distinction, l’une des plus prisées de la profession, lui a été attribuée dans le cadre de la 15ème édition des « Best of Year Awards » organisés par le magazine international de référence, Interior Design. Le palmarès 2020 a été dévoilé lors d’une cérémonie digitale par sa rédactrice en chef Cindy Allen, qui n’a pas manqué de faire référence à Paul Ricard et à l’histoire du nom The Island. Le projet était en lice contre deux autres finalistes : le siège de Rockefeller Group situé à New York et le EY Wavespace, centre d’innovation du groupe situé à Anvers.Depuis juillet dernier, The Island, rappelant les îles du Sud de la France dont le Groupeest originaire, incarne la transformation mise en œuvre par Pernod Ricard depuis quelquesannées sous la houlette de son Président-Directeur général Alexandre Ricard. L’aménagement intérieur des 18 000 mètres carrés du bâtiment hyperconnecté et éco-responsable situé en plein cœur de Paris est l’œuvre de l’agence Saguez & Partners. Après deux années d’élaboration, cette dernière a conçu pour Pernod Ricard un projet reflétant sa vision centrée sur le collaborateur avec un seul leitmotiv : concevoir un espace favorisant au maximum les interactions entre chacun des 900 collaborateurs. Convaincus que 80% des idées innovantes naissent de ces échanges interpersonnels, informels comme l’a démontré Thomas Allen, chercheur au MIT, Saguez & Partners a créé un espace de travail favorisant les rencontres, les collaborations, les échanges d’expériences et les synergies.Pour le fondateur de l’agence, Olivier Saguez, « Ce prix consacre un projet particulièrement emblématique. Rarement une entreprise aura autant cherché à briser les silos et à favoriser les interactions. Nous sommes très fiers d’avoir été les designers d’un projet humainement si ambitieux ».Pour Olivier Cavil, Directeur de la Communication de Pernod Ricard qui fut en charge de l’ensemble du projet The Island, « Ce nouveau siège est sans doute le plus beau symbole de la transformation de notre Groupe. Ce n’est pas seulement un lieu fonctionnel, c’est un lieu chaleureux et esthétique, un lieu qui fait vivre au quotidien notre culture de la convivialité ; de celle qui replace au cœur l’importance des échanges physiques informels à l’heure de la généralisation des réunions virtuelles et du télétravail. Quoi de mieux qu’une île pour rêver disait Paul Ricard ».Le « Best of Year Award » de Interior Design est le deuxième prix international remportépar The Island qui avait été désigné en septembre dernier comme meilleur projet de bureaulors des MIPIM Awards 2020.
Il y a 4 ans et 167 jours

L’architecture audacieuse du complexe sportif et culturel de Vélizy-Villacoublay

Après 27 mois de travaux, dont un an de gros œuvre, CBC, filiale de VINCI Construction France, vient de livrer à la Mairie de Vélizy-Villacoublay (78) le complexe sportif et culturel Jean-Lucien Vazeille. Conçu par Jean-Pierre Lott Architecte, le bâtiment à l’architecture toute en courbes et en transparence, intègre plusieurs ouvrages exceptionnels: la réalisation de 120 mètres de voiles courbes suspendus, la création d’un atrium baigné de lumière et d’une rampe hélicoïdale qui peut rappeler l’esprit de celle du musée Guggenheim de New-York et la mise en œuvre de quatre poutres post-contraintes de 30 mètres de long ainsi que d’une charpente métallique qui parachève l’ensemble. Jean-Pierre Lott indique : « Dans le paysage très tramé des immeubles environnants, le projet que nous avons dessiné par ses formes courbes viendra affirmer clairement son statut d’équipement public et participera ainsi à la recomposition du quartier. D’un point de vue urbain, le projet que nous présentons offre deux visages : un rez-de-chaussée très vitré invitant à entrer, qui supporte un grand voile sinueux en béton ajouré, et exprime le mouvement, la légèreté, métaphore de la pratique sportive. C’est un défi à la gravité. Le projet s’organise sur quatre niveaux autour d’une grande rampe elliptique qui met en scène chaque activité du bâtiment, et offre au visiteur une vision globale. La construction du bâtiment a été une performance technique, je dis toujours que les bâtiments sont plus faciles à construire qu’à dessiner, il faut ici remercier la Ville de nous avoir fait confiance pour concevoir le projet et l’entreprise pour la patience et l’intelligence qu’elle a eue pour réaliser notre projet ». Photo : © Graphix Images
Il y a 4 ans et 176 jours

Notre wishlist 2020 d’insolites en béton !

Le 1er décembre n’est pas seulement le jour pour débuter son calendrier de l’Avent. Il nous rappelle que Noël approche et que nous n’avons toujours pas finaliser notre liste de cadeaux à poser sous le sapin ! Mais n’ayez crainte. L’équipe d’ACPresse est là pour vous donner des idées. Et cette année, nous avons choisi de vous présenter une “wishlist” portée sur des insolites en béton. Des legos à la guitare, en passant par les French Vikings et les Wigwam Hotels, beaucoup de surprises et de trouvailles improbables vous attendent. Car oui, le béton est caméléon… alors n’oubliez pas de scruter l’horizon. Entre simplicité et modernité La villa troglodyte de Monaco, d’une surface de 500 m2 toute en pierre, verre et béton. [©Loïc Thebaud] Comme chacun le devine, je suis originaire de Pologne. Et dans l’imaginaire, mon pays est une terre froide et enneigée. Elle cache pourtant de magnifiques plages bercées au rythme des flots de la mer Baltique. Près de 700 km de côtes alternent dunes sauvages et villages balnéaires pittoresques. Mais on n’y trouve pas de maisons troglodytes comme sur les bords de la Méditerranée. Comme à Monaco plus précisément. Et là, avec le déconfinement, j’aimerais bien faire une fête de Noël ou de Nouvel An, digne de ce nom, avec toute ma famille et tous mes amis dans la villa de verre et de béton signée Jean-Pierre Lott. J’ai toujours adoré ce principe de maisons enfouies. A l’abri des regards, bien au chaud, dans l’antre de la terre… Digne d’un prix d’architecture, celle de la Principauté est à la fois unique et discrète. Du moins en apparence… Et de surcroît, elle possède des caractéristiques écologiques. Tout comme la température naturellement douce en hiver. L’intérieur de cette “grotte” donne lieu à des décors singuliers et à une atmosphère à la fois silencieuse et mystérieuse. Que les sonorités joyeuses de Noël raviveront… Alors juste pour rêver ! Juste pour les yeux ! Une curiosité… Un bonheur pour un dîner de réveillon exceptionnel. Mariola Gluzicki, directrice générale. Avoir les yeux qui brillent Des legos en grandeur nature. [©ACPresse] Une part d’enfance est présente en chacun de nous. Et en cette période de fêtes, de célébration et de cadeaux, elle ressurgit naturellement. Nos yeux se mettent à briller à l’évocation de nos jouets d’antan. Les souvenirs de journées passées à construire des bases spatiales, des châteaux… Je l’avoue avec délectation : j’ai adoré les Legos offerts par mes parents… Le fabricant danois de ces petites briques colorées a très bien saisi cette nostalgie enfouie. D’où l’idée sublime de proposer des Legos pour les grands. A ce niveau, la série “Architecture” est une véritable réussite, à travers des hommages à des architectes comme Franck Lloyd Wright ou Le Corbusier. Il y a aussi la reproduction en miniature de villes emblématiques : Paris, Berlin, Dubaï, Sydney, Tokyo, San Francisco ou New York. Les amoureux du BTP ne sont pas oubliés, avec la pelle hydraulique Liebherr R 9800 (et ses 4 108 pièces). Ne manque plus de la mine à ciel ouvert. Ou le tombereau articulé Volvo A60H (les connaisseurs apprécieront). Alors, quand le camion-toupie est apparu en vitrine – je dois l’admettre -, je n’ai pas résisté. L’assemblage des 1 163 pièces m’a occupé durant quelques soirées. Mais aujourd’hui, le véhicule occupe une place de choix au sein de notre collection de miniatures. Avec une revue qui s’appelle “Béton[s] le Magazine”, il était impossible de faire moins. Frédéric Gluzicki, directeur de la publication. Les mains dans le béton Les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. [©ACPresse]Les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. [©ACPresse] Le “Do it yourself” a fait son grand retour depuis plusieurs années. Tricot, fabrication de produits cosmétiques ou d’habits… Selon ses envies et surtout ses talents, nombreux sont ceux qui mettent la main à la pâte. Mon amour pour “le fait maison” me vient de mes parents. Même si, à une époque, porter les leggings aux couleurs flashy cousus par ma mère ne “m’enjaillait” pas. Bercée par le son de la machine à coudre ou par les coups de marteau et autre odeur de colle et de peinture, j’ai commencé par la force des choses à créer mes propres objets. Le travail de la matière m’a toujours intéressée. C’est pourquoi, j’ai craqué pour les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. Ludiques, pratiques et esthétiques, ces kits permettent de réaliser un ou plusieurs objets selon votre choix. Tout est fourni : le béton, les pigments, les moules, une pipette doseuse, la fiche explicative… En deux temps trois mouvements, vous pouvez créer des petits récipients, des coquetiers, ou encore une lampe ou un pot pour cactus. Le petit plus ? The French Vikings proposent des tutos sur sa chaîne YouTube pour devenir des maîtres et maîtresses ès béton et couleur ! Et pour aller plus loin, ils organisent des ateliers accessibles à tous et disposent d’un e-shop avec toutes leurs créations. Portés par Billy Chevallereau et Nadir Belghoul à bord de leur Drakkar, The French Vikings est découvrir par ici . Sivagami Casimir, journaliste. Un peu de poésie que diable ! Les oeuvres de Caroline Leïte. [©Caroline Leïte] Pour ce Noël, j’aspire à un peu de poésie dans ce monde brutal. C’est pourquoi, je vous propose comme suggestion de cadeau, les œuvres de Caroline Leïte. Photographe, peintre et sculptrice, l’artiste présente des tirages photographiques sur béton. Directement inspirés de sa recherche sur la fuite du temps. Quand la pellicule se révèle sur le béton, les paysages urbains les plus ordinaires se transforment en réalisations époustouflantes de nostalgie et de lyrisme. Désert architectural, chantier à l’arrêt, paysage de campagne, voie de chemin de fer, les photographies apparaissent comme un écho, qui nous renvoie aux profondes mutations du temps présent. Ceci, en faisant corps avec les aspérités du béton. Un moment ineffable… Découvrez ses créations sur son site et sur acpresse.fr. Nadia Zanoun, responsable des abonnements. Sur un air de musique… L’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton a réalisé des instruments de musique décoratifs en Bfup. [©Atelier Mérillon] Il y a bon nombre d’années…, je n’étais qu’une petite fille, lorsque mes parents me proposèrent d’apprendre à jouer d’un instrument de musique. Nous écoutions beaucoup de choses à la maison, c’était toujours gai. Encore plus à Noël… Mon père gratouillait sur une vieille guitare, mais ma mère préférait le piano… Et je l’ai suivie. Mais j’ai toujours gardé en mémoire les quelques morceaux que jouait mon père. C’est ainsi que lorsque j’ai découvert que l’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton réalisait des instruments de musique décoratifs en Bfup, j’ai été interpelée par la guitare de mon enfance. Une Madeleine de Proust en quelque sorte… Et pour Noël, c’est un prototype de vraie guitare en béton, qui vient de voir le jour ! Equipée de tous les éléments musicaux, elle vient d’être testée par un jeune virtuose Ivalou Page-Pessey du Conservatoire musical d’Annecy. Reste encore à peaufiner l’instrument, mais le principe est là. Une super idée de cadeau de fêtes pour tous les passionnés de musique et de… béton. Car ce dernier a une très bonne qualité sonore. Donc à vos cordes… Pour commander la guitare, c’est ici. Muriel Carbonnet, secrétaire de rédaction et journaliste. Sur les traces du rêve américain Chevrolet Impala devant un tipi du Wigwam Village n° 6, à Holbrook, sur la Route 66. [©DR] Depuis petite, je suis passionnée de voyages et fascinée par l’adversité et la richesse du Monde… Et en termes de diversité de paysages, quoi de mieux que les Etats-Unis ? Du désert du Colorado aux montagnes enneigées de l’Alaska, en passant par les plages d’Honolulu à Hawaï et par les incontournables gratte-ciels de New-York, le trésor des Etats-Unis n’est plus à prouver. Alors, cette année, « all I want for Christmas is » dream. A travers le rêve américain. Partir à l’aventure et faire un “road trip” dans toute l’Amérique du Nord. Traverser les Etats les uns après les autres, en flânant sur les routes sans fin à bord de ma Mustang. Dormir dans des lieux improbables, tels que les mystiques motels de la Route 66. Mais aussi, et surtout, passer une nuit dans l’un des tipis des fameux Wigwam Motels, qui s’inscrivent dans la légende des routes américaines ! Dans la première moitié du XXe siècle, sept ensembles de tipis blancs en béton ont été construits. Hélas, seulement trois ont survécu… Chaque “tente” possède un diamètre de 6,40 m pour une hauteur de 8,50 m. De quoi avoir tout l’espace nécessaire pour passer une bonne nuit de sommeil et rêver “haut en couleurs” d’aventures en compagnie des Indiens… Bien que nous traversions des temps sombres et que les voyages immobiles soient à privilégier, rien n’empêche d’imaginer et de prévoir ses futurs évasions… Mazarine Mazouyer, rédactrice web & community manager. Le bonheur des choses simples Le succulent “miel béton”. [©ACPresse] L’année 2020, nous nous en souviendrons tous. Alors pour ce Noël masqué, soyons sage et continuons à prendre soin de nous. Pour cela, j’ai demandé au Père Noël le “miel-béton”… Ce nectar que savent si bien produire les abeilles. D’autant mieux que leurs ruches sont installées au cœur des carrières de granulats, à proximité des centrales à béton. Ces lieux jugés de prime abord hostiles pour ces insectes butineurs, mais qui s’avèrent in fine des paradis exempts de pesticides et de dangers. L’article “Le miel, les abeilles et les industriels” le démontre en détail… J’ai donc hâte de “déjeuner en paix, déjeuner en paix !”, comme le chantait si bien Stéphane Eicher. Tartine beurre et “miel-béton”, rien de tel pour la santé et bien démarrer sa journée ! Assise au près d’un bon feu de cheminée et devant la fenêtre, face à mon beau paysage du Jura ! Partir respirer l’air des montagnes et se retrouver en petit comité pour trinquer avec un verre de Château-Chalon et un morceau de comté. La vie ! La convivialité ! Le bonheur des choses simples. A tous, je vous souhaite un joyeux différent Noël 2020. Et manger du miel 
Il y a 4 ans et 180 jours

Nouveaux meubles de salle de bain Alterna

ALL THE WAY, DESIGN et DOMINO, les nouveaux modèles de meubles de salle de bain Alterna conjuguent cet aspect pratique et esthétique pour sublimer la décoration et donner LE style à la salle de bain.Collection DOMINO : un design résolument carréMeuble sous-vasque aux accents contemporains et fonctionnels, Domino est idéal pour les salles de bain familiales avec ses 3 tiroirs offrant de larges espaces de rangements.Domino est disponible avec un plan vasque, simple ou double, en céramique.Il se pare de coloris intemporels : blanc laqué, chêne clair et gris anthracite laqué, pour s'adapter à tous les styles. Il est équipé du système de fermeture soft close, d'une coulisse double parois, d'un amortisseur intégré et d'un système de fixation au mur tridimensionnelle.Ce meuble se complète d'une colonne coordonnée.Collection DESIGN : personnalisation absolue pour un style affirméMeuble sous-vasque 2 tiroirs, suspendu ou sur pieds, Design offre 30 combinaisons de personnalisation. Grâce à ses façades interchangeables, il est possible de réaliser un mix and match de matières et des couleurs : blanc, rose laqué, bleu laqué, sérigraphie et chêne naturel. Il se distingue par son placage en bois massif type ébénisterie avec finition hydrofuge qui transmet un côté chaleureux à l'ensemble.Il est équipé d'un plan vasque en céramique ou en synthèse et de tiroirs à ouverture totale. Les façades se posent sur des pré-façades bois montées en usine. Ces façades sont équipées de prise de main intégrée en MDF.Il se complète d'une colonne une porte, deux tiroirs, également personnalisables mais aussi du mitigeur Design qui possède une bague placée sur le corps disponible en plusieurs finitions (noir mat, blanc mat, rose satiné, chêne clair, chêne foncé, inox brossé structuré). Collection ALL THE WAY : style industriel et minimalisteAll the Way est un meuble sous-vasque conçu pour permettre une grande fluidité dans l'usage : tout est à portée de main et adaptable pour tous les âges.Inspiré des usines désaffectées et/ou des lofts New-Yorkais, le meuble All the Way offre une empreinte stylistique forte et aérienne avec ses parties en métal noir, sa forme, ses finitions (blanc brillant, chêne naturel et frêne clair) et la légèreté des pieds. Il est équipé d'un tiroir à ouverture totale bénéficiant du système Silenstyle qui permet un amorti à l'ouverture et à la fermeture.Il se complète d'un plan-vasque moulé en marbre de synthèse revêtu d'un gelcoat noir mat et d'une colonne assortie, remplie de rangements complémentaires et astucieux comme un éclairage déporté.Le meuble est assemblé en France par tourillons.
Il y a 4 ans et 180 jours

Portrait : Hadrien Durand-Baïssas

Hadrien Durand-Baïssas (né en 1992) expérimente de nouvelles manières de créer et imagine des installations immersives qui nous plongent dans des univers enchanteurs. Rencontre. Après avoir travaillé pendant des années sur la figuration, à travers le dessin et la peinture, Hadrien Durand-Baïssas se consacre désormais à la conception d'installations immersives. Avec l’aide d’un logiciel de modélisation 3D, il imagine d'abord un décor mêlant sculptures, lumières et projections, dans lequel se dessine un parcours faisant de l’observateur le sujet central de la pièce. Une fois produites, ces installations immersives transcendent la réalité et évoquent des mondes fantasmatiques, témoignant ainsi d'un regain d'intérêt dans l'art contemporain pour le rêve. Muuuz : Quel est l'objectif de vos installations ? Hadrien Durand-Baïssas : Mes décors doivent ensuite prendre vie dans un lieu. Il s’agit d’aménager une salle telle qu’elle est représentée dans la modélisation 3D. Les lumières sont fabriquées à la main : composées par un ensemble de leds, de blocs d'acrylique et d’une puce de type arduino programmée pour réagir aux sons et aux mouvements des visiteurs. Si l’espace le permet, l’exposition pourra être organisée sous la forme d’un labyrinthe, un parcours ou une odyssée où le visiteur pourra voyager et interagir avec différentes installations, lumières et interactions dans une ambiance sonore adaptée. Quelle est l'atmosphère de tes installations ? Imaginez que vous vous promenez dans un rêve. Vous faites un reality check et vous réalisez que vous êtes conscient. Cependant, vos pieds sont bien ancrés sur le sol. Est-ce un rêve lucide ? Non, vous venez d’entrer dans un nouveau type d’exposition, celle d’une nouvelle génération, à mi-chemin entre une pièce de James Turrell, un brouillard d’Olafur Eliasson et un film de Christopher Nolan. J’essaie de réaliser les expositions que j’aimerais voir. Ce format interactif commence à être apprécié dans certaines villes, comme à New York où j’ai vécu pendant trois ans. À New York, dans des lieux comme la Artechouse ou le Zerospace, les limites entre art, technologie et réel deviennent floues.Pourquoi crées-tu des installations immersives ? J'aime le sentiment de vie. Tant que l'on est en mouvement, on est vivant. L'interaction est un principe qui n’a pas été suffisamment développé dans l’art. Aujourd'hui, avec tous les moyens dont les artistes disposent, il y a tant de possibilités qui s’offrent à nous, tant de combinaisons possibles dans ce monde en mutation. Je pense que nous sommes à l’aube de voir l’art profondément évoluer. Si un personnage du Cinquième élément ou de Blade Runner allait voir une exposition, je pense qu’il découvrirait des œuvres dans des décors immersifs hyper futuristes et très esthétiques. C’est en rêvant à expositions imaginaires que je crée des installations immersives qui plongent le spectateur dans des mondes envoûtants. Pour en savoir plus, visitez le profil Instagram et le site de Hadrien Durand-Baïssas.Visuels : © Hadrien Durand-BaïssasLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 187 jours

Rencontre avec : Pierre-Emmanuel Lyet

Attaché à Paris, et plus particulièrement au quartier de Belleville, l’artiste Pierre-Emmanuel Lyet nous plonge dans une ville festive, lumineuse et joyeuse à travers des dessins colorés. Entre fantasme et réalité, sa série « Mirages », qui était exposée en octobre à la SLOW galerie, évoque les paysages des noctambules et nous invite à rester positif en ces temps troublés. Rencontre. Muuuz : Quel est votre parcours ?Pierre-Emmanuel Lyet : J’ai fait les Arts Décoratifs de Paris, en section animation et design graphique. Après mon diplôme, j’ai travaillé pendant dix ans sur des projets en animation, notamment des courts métrages (Parade en 2009, La Nuit Américaine d’Angélique en 2016), des programmes courts pour des institutions ou la télévision (Pierre et le loup en 2015) et des clips (Origami pour Rone en 2018). Je travaillais une écriture graphique minimale, avec beaucoup de typographie, et j’ai appris énormément sur la direction artistique et le fait de se mettre au service d’un projet global.Aujourd’hui, vous dessinez beaucoup. Quelle place occupe le dessin dans votre pratique artistique ?Il y a cinq ans, je suis parti en voyage à New York et je me suis remis au dessin. Je n’avais pas de pression particulière, c’était vraiment pour mon plaisir. J’avais envie de revenir à quelque chose de plus organique. Je voulais travailler une écriture personnelle qui serait directement couchée sur le papier avec peu d’interventions numériques. Cela m’a conduit à exposer mon travail à plusieurs reprises, notamment dans les expositions « Let Go » en 2016, « Temps Retrouvés » en 2018 et « Mirages » en 2020. Ce qui était au départ un à-côté a pris peu à peu plus de place dans mon activité professionnelle : j’ai eu des commandes venant de la presse d’abord, puis de l’édition. Aujourd’hui, je partage mon temps entre l'illustration et l’animation. Ce sont deux pratiques qui se nourrissent mutuellement. Selon vous, la série « Mirages » est « une exploration ». Pourquoi ?C’est d’abord une exploration urbaine. J’ai voulu m’aventurer dans le Paris où je vis, celui que je connais bien, celui des hauts de Belleville et de la colline de Ménilmontant. C’est un environnement très attachant, parfois un peu crade, mais c’est ma ville. Je suis né et j’ai grandi à Paris. Avec « Mirages », je crois que j’avais besoin de dessiner des choses que l’on ne voit pas souvent, d’une fenêtre de bus embuée à une terrasse de bar bondée, d’un toit de faubourg aux architectures disparates du 20ème arrondissement, mais en les explorant en nocturne. Ce sont des images qui me hantent, qui sont en moi.Quelle est l'originalité de cette série ?Plus j’avançais et plus j’avais envie de pousser les limites du médium que j’utilise : les crayons de couleurs. Je voulais voir jusqu’où je pouvais aller. Je voulais insuffler une dose de fantastique et je me suis tourné vers des couleurs fluorescentes qui ajoutaient une certaine étrangeté à mes images. Je pense que grâce à ces couleurs, les dessins ne sont pas naturalistes et qu’ils laissent planer le doute sur la véracité de ces instants. C’était surtout cette frontière entre fantasme et réalité qui m’intéressait.À quoi son titre fait-il référence ?Les « mirages », ce sont ces instants perdus dans nos mémoires, ces petits moments anodins dont on se souvient et dont on n’est plus si sûr de la véracité. Ai-je vu ces deux jeunes sur le toit de l’immeuble ? Je ne crois pas. Mais j’ai pourtant l’impression de l’avoir vécu, si bien que je le dessine. Le dessin permet, quelque part, d’inventer sa propre réalité.Vous habitez à Belleville. La vie quotidienne de ce quartier vous inspire, et souvent vous représentez des scènes quotidiennes dans des paysages urbains. Quel est votre rapport à l'architecture ? Quelle est sa place dans vos œuvres ?Quand j’ai commencé mes études d’art, je préférais les cours de perspective. On se baladait dans Paris, on se trouvait un bout de trottoir et on dessinait. J’adorais cette simplicité. D’une manière générale, j'ai toujours été sensible à l’architecture et à l’identité des villes : quand j’ai commencé à travailler, je me suis installé dans le 19ème arrondissement, et ce fut un choc visuel. Ayant grandi Rive gauche, je découvrais ces quartiers où les constructions modernes côtoient les immeubles haussmanniens ou de faubourg. D’aucuns trouvent que c’est parfois aberrant ou moche. Moi, j’y vois une certaine beauté : une diversité qui fonctionne aussi en miroir avec ses habitants. Je découvre toujours de nouvelles choses dans ces quartiers et c’est très riche visuellement, comme un grand terrain de jeu – et humainement aussi. Cette dimension, j’avais envie de l’inclure dans l’exposition, en dessinant par exemple la rue de Belleville et son effervescence nocturne ou les immeubles de la rue Pixérécourt qui est un bon exemple de cette diversité. Entre fiction et réalité, vos dessins nous plongent dans des scènes de vie joyeuses. Quelles émotions souhaitez-vous susciter chez les spectateurs ?Je crois que ces derniers mois ont été difficiles pour les parisiens. Nous sommes très attachés à nos cafés, nos rues, nos espaces publics. Malgré tous les maux qu’on reproche à cette ville et à ses habitants, nous aimons la fête et la chaleur des contacts humains. J’ai eu envie de parler de ça dans mes dessins. Dans Palo Alto, on voit des trentenaires en terrasse de ce bar qui discutent, rigolent ou fument des clopes. Au premier plan, j’ai dessiné cette jeune femme dont le visage est coupé à moitié. On ne voit que air inquiet et son regard qui regarde vers le ciel. Peut-être se demande-t-elle ce qui risque encore de nous tomber dessus ? Je voulais toucher au cœur ceux qui connaissent ces quartiers et cette ville telle que je la connais, et donner à voir aux autres sa singularité. Une partie des dessins ont été réalisés pendant le confinement. Paradoxalement, c’est à cette période que sont venus les dessins les plus amplis d’espoir et de joie. J’ai dessiné ce que j’avais besoin de ressentir. J’ai fini ma série « Mirages » à la fin de l’été avec Célébrations. Dessiner tous ses gens en train de faire la fête, chez eux, sur les toits, dans la rue, c’était presque cathartique. J’avais l’impression de partager cela avec pleins de gens et de me libérer de la pression du confinement. Aujourd’hui, beaucoup de gens me parlent de cette image comme un remède à la déprime. Ça me fait super plaisir !Pour en savoir plus, visitez le site de Pierre-Emmanuel Lyet. Visuels : © Pierre-Emmanuel LyetLa rédaction
Il y a 4 ans et 191 jours

Velux rejoint l'initiative RE100 qui regroupe les entreprises engagées à utiliser 100% d'électricité renouvelable

RE100 est une initiative mondiale pilotée par The Climate Group en partenariat avec CDP, deux organisations internationales à but non lucratif. Cette initiative réunit désormais plus de 260 des entreprises les plus influentes du monde, engagées à utiliser 100% d'énergie renouvelable sur plus de 140 marchés dans le monde.« La planète est confrontée à une crise grave en termes de climat et de biodiversité, ce qui nécessite des mesures exceptionnelles. Conformément aux valeurs de notre entreprise, nous cherchons toujours à faire plus que la majorité des entreprises ; c'est pourquoi nous avons rejoint RE100 dans le cadre de notre engagement à parvenir à la neutralité carbone à vie, en assumant la responsabilité non seulement de notre avenir, mais également de notre empreinte carbone historique. En rejoignant RE100, nous nous engageons à nous approvisionner en électricité 100% renouvelable d'ici 2023 », a déclaré David Briggs, Directeur Général du Groupe VELUX.Tout cela s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie « Sustainability Strategy 2030 » du Groupe VELUX, qui s'engage à réduire considérablement ses émissions de carbone futures en suivant la trajectoire la plus ambitieuse de 1,5°C visée par l'initiative SBTi (scope 1, 2 et 3) et à capturer l'équivalent de son empreinte carbone historique depuis sa création en 1941 – soit 5,6 millions de tonnes de CO2. La réalisation de cet objectif s'appuie sur des projets de préservation des forêts et de la biodiversité développés pour lutter contre le changement climatique et stopper la destruction des habitats naturels. D'ici 2030, VELUX sera une entreprise neutre en carbone (scope 1 et 2) et aura réduit de moitié les émissions de CO2 de l'ensemble de sa chaîne de valeur (scope 3). L'utilisation d'une électricité 100% renouvelable aidera l'entreprise, parallèlement à d'autres mesures, à réaliser son objectif 2030 de neutralité carbone. Par ailleurs, à l'occasion de la Semaine du climat de New York, des entreprises de premier plan ont rejoint l'initiative RE100, dont PepsiCo (agroalimentaire, États-Unis), Intel (technologies de 2 l'information, États-Unis), Asics (habillement, Japon), Sanofi (santé, France), SKF (roulements et joints, Suède) et McCain (agroalimentaire, Royaume-Uni).Collectivement, les membres de l'initiative RE100 créent une demande d'électricité renouvelable suffisante pour alimenter un pays du G20. Selon les estimations de BloombergNEF (BNEF), ils devront investir plus de 98 milliards de dollars dans l'énergie propre pour atteindre leurs objectifs RE100, une vaste source de financement pour reconstruire une économie verte.« Je suis ravie de voir de plus en plus d'entreprises ouvrir la voie en matière d'énergie 100% renouvelable. La COVID-19 ne les freine pas ; l'énergie propre est là pour rester et le moment est venu d'investir », a déclaré Helen Clarkson, Directrice Générale, The Climate Group.
Il y a 4 ans et 195 jours

Podcast #2 – Le fabuleux destin d’Oscar Niemeyer

ACPresse – Oscar Niemeyer – Raconté par Nadia Zanoun ACPresse · Le fabuleux destin d’Oscar Niemeyer- Raconté par Nadia Zanoun Oscar Ribeiro de Almeida de Niemeyer Soares est né un matin de décembre 1907 à Rio de Janeiro, avec une grand-mère allemande et un grand-père arabe inscrits sur son arbre généalogique. Malgré ses ancêtres “exotiques”, qu’il ne renie pas, Niemeyer est brésilien jusqu’au bout des ongles. Assez pour déclarer très sérieusement : « ce n’est pas l’angle qui m’attire. Ni la ligne droite, dure, inflexible. Ce qui m’attire, c’est la courbe sensuelle que l’on trouve dans le corps de la femme parfaite ». Oscar est surtout de la race de ceux qui laissent une trace dans l’histoire, dans notre mémoire collective. Assez pour le tutoyer et l’appeler par son prénom. Comme un vieil ami. Brasilia (Brésil), Catedral metropolitana Nossa Senhora Aparecida de Brasilia. Ses influences tropicalisées Dans le cœur des Brésiliens, et dans l’identité populaire du monde, il est et restera celui qui a dessiné les bâtiments de Brasilia, la capitale nouvelle du Brésil, pays qui se déchirait jusque-là entre São Paulo, la travailleuse, et Rio de Janeiro, la fêtarde. Niemeyer a offert aux auriverde Brasilia, la moderne. C’est le président Juscelino Kubitschek qui lui confie le bébé, fer de lance d’un programme résumé en un slogan “50 ans de progrès en 5 ans”. Une idée solide, venant d’un garçon qui a échappé à un coup d’Etat hourdi, pêle-mêle, par l’armée, l’UDN (parti d’opposition) et les conservateurs-propriétaires terriens. Brasilia, Congresso Nacional. Oscar se met donc au croquis et dessine quelque trente bâtiments/monuments pendant que son ami Lucio Costa travaille sur le réseau urbain. Résultat de l’attelage, le Brésil a une nouvelle capitale, à l’époque à la pointe du modernisme, Brasilia sera classé à l’Unesco et Oscar recevra en 1988 le prix Pritzker. Au passage, Oscar inspire un mouvement qui, plus tard, accéléra la mise à bas de la dictature des militaires (1964-1985). Jorge Ben Jor et Gilberto Gil, guitares à la main créent un mouvement artistique appelé Tropicalisme, en réaction au nationalisme culturel de la dictature. Leur musique se veut universelle, mais teintée de leurs racines, le mouvement devient contestation et des cinéastes comme Glauber Rocha (“Le Dieu noir et le Diable blond”) ou le footballeur Socrates et la sélection brésilienne s’en réclameront. Tous voient en Brasilia la synthèse entre l’ouverture au monde et la culture brésilienne. Oscar ne renie rien : « j’ai Tropicalisé ce que j’avais appris du maître ». Comprenez, “j’ai fait du Le Corbusier sauce carioca”. Sao Paulo (Brésil), auditorium d’Ibirapuera. Le Corbusier, la chtouille et Fidel Castro Le maître en question c’est, en effet, Le Corbusier qu’Oscar rencontre en 1936 alors qu’il travaille comme élève de Lucio Costa sur le futur palais de la Culture de Rio. Au contact du Franco-Suisse, Niemeyer apprend le mouvement moderne et ses lignes géométriques pures. Ils travailleront ensemble sur le projet du siège de Nations Unies à New York, construit en 1947. Rio de Janeiro (Brésil), Sambodrome Marquês de Sapucai. Aux formes directes de Le Corbusier, Oscar a ajouté les courbes, qu’il dit être inspiré par les femmes, mais qui sont directement issues de l’influence culturelle de Rio. Les Brésiliens appellent ça “la bohème carioca”, faite de nostalgie, de liberté et des plaisirs de la vie. Dans le genre, Oscar se vantait d’avoir eu sa première blennorragie à 14 ans (la chtouille, oui). Dernier élément d’influence dans le trait du brésilien, le socialisme. Oscar adhère au Parti communiste en 1945 et s’exilera à Paris en 1967 pour non-conformité de ses idées avec celles du régime des militaires. Fidel Castro dira même un jour : « Oscar Niemeyer et moi sommes les deux derniers communistes de cette planète ». De la bohème carioca, une pincée de socialisme dans un moule du mouvement modernisme, voilà Oscar Niemeyer. Evidemment, ne respectant pas vraiment les règles architecturales des autres, il n’a pas vraiment respecté les siennes, insistant successivement sur l’un ou l’autre des leviers de son art. Trois œuvres sont emblématiques de ces trois courants qui se battaient et se mélangeaient dans le cerveau fécond de l’architecte. Brasilia et, plus particulièrement, son Congrès national sont de dignes héritiers de Le Corbusier. Le siège du PCF à Paris tient de l’architecture socialiste. Alors que le Sambodrome de Rio de Janeiro est le cœur vivant de la culture carioca. New York (USA), siège de l’ONU. Trois facettes, comme autant d’inspirations Première de ces trois œuvres, Brasilia est le chef d’œuvre d’Oscar, celui pour lequel il restera à jamais dans les livres d’histoire. C’est une œuvre monumentale rendue possible par l’amitié liant Oscar à Lucio Costa l’urbaniste et Juscelino Kubitschek, président novateur. Le Congrès national, pièce majeure de l’œuvre, est du plus pur style Le Corbusier : un mélange de lignes droites et de courbes à la géométrie logique. Deux tours parfaitement rectangulaires se répondent sur une esplanade où sont aussi implantées deux demi-coupoles l’une ouverte vers le ciel, l’autre fermée sur l’esplanade. Le béton y est utilisé sous ses formes brutes comme dans le blanc très apprécié par Niemeyer. Et même si Oscar trouvait que “sa” capitale avait très mal vieilli, elle reste aujourd’hui comme une référence de l’architecture moderne. Le siège du PCF à Paris sent, lui, évidemment beaucoup plus le socialisme. Volontairement assimilable à une forteresse interdite par ses couleurs, l’édifice n’en reste pas moins ostentatoire par sa coupole trônant au-dessus de la salle du conseil du comité central et par son indifférence de la topographie parisienne. Paris, siège du PCF. Ostentatoire, le Sambodrome de Rio l’est aussi, et c’est le but. L’une des dernières œuvres majeures d’Oscar est peut-être l’une de ses plus personnelles. Théâtre du célèbre carnaval de la ville, les lignes courbes du stade sont inspirées de ce fameux rendez-vous festif annuel. Oscar, et son double pécheur résidant en lui, ne pouvaient passer à côté du peuple torride qui arpente le Sambodrome, de la boisson, de la samba et des plaisirs de la chaire qui habitent le carnaval. Oscar ne pouvait pas ne pas être purement carioca pour ce projet-là. C’est ces trois mêmes facettes d’un même homme qui s’en est allé avec la disparition d’Oscar, laissant derrière lui plus de 600 bâtiments et autant d’hommages au béton, à la femme, à la fête et à la courbe. Adeus, ô arquiteto. ACPresse – Oscar Niemeyer – Raconté par Nadia Zanoun
Il y a 4 ans et 201 jours

Aldes prend une participation dans la Start-Up Teqoya

Cette opération est en parfaite cohérence avec sa stratégie dont le principal objectif est de contribuer à la conception de lieux de vie sains pour le plus grand nombre.Née en 2015 sous l'impulsion de Pierre Guitton, son co-fondateur et président, TEQOYA fabrique en France des purificateurs d'air, exploitant ses technologies brevetées d'ionisation et d'électrofiltration pour éliminer les microparticules polluantes et les aérosols vecteurs d'infections. Cette innovation permet de purifier l'air en permanence, sans production d'ozone et sans consommables. Primée lors de La French Touch Conference 2016 à New York, sélectionnée pour le French Tech Tour China par BPI France et Business France, la start-up réalise aujourd'hui plus de 70% de son chiffre d'affaires à l'export, notamment en Chine.Ce partenariat se traduira par l'intégration, dès 2021, de la technologie TEQOYA dans les solutions de ventilation et de purification d'air développées par le Groupe ALDES à destination des bâtiments résidentiels et tertiaires.Pour la start-up TEQOYA, la présence du Groupe ALDES à ses côtés lui permet de bénéficier de la puissance commerciale d'un groupe international présent sur de très nombreux de marchés professionnels et grand public."Nous sommes très fiers de ce partenariat made in France qui enrichit notre politique de développement vers des technologies efficientes." déclare Stanislas LACROIX, PDG du Groupe ALDES "Il est parfaitement en ligne avec notre raison d'être, notre stratégie et notre mouvement RévolutionAIR, porteur de notre engagement en faveur du renforcement de la prise en compte de la qualité d'air intérieur et de ses impacts sur la santé."Pour Pierre GUITTON, président de TEQOYA, "l'entrée du Groupe ALDES au capital de TEQOYA témoigne de la qualité de la relation engagée entre les deux entreprises depuis bientôt deux ans. Nous sommes très heureux de cette opération qui démontre la qualité et la pertinence de nos technologies, et confiants dans le potentiel des produits que nous développons ensemble pour améliorer la qualité de l'air de nos lieux de vie."Cette prise de participation s'inscrit dans la démarche d'innovation et de développement du Groupe ALDES, dont l'intention est de conclure d'autres partenariats avec des start-up dans son écosystème.
Il y a 4 ans et 218 jours

Bientôt une tour en bois de 160 étages à New York ?

PROJET. Proposer une tour en structure bois conciliant logements, bureaux et énergies renouvelables en plein coeur de New York, tel est le concept de la Tour Mandragore pensée par le cabinet français d'architecture Rescubika Studio. L'idée s'inscrit dans le cadre plus large du concours "City of tomorrow", qui ambitionne de faire de la Grosse Pomme une ville neutre en carbone à l'horizon 2050.
Il y a 4 ans et 229 jours

Laboratoire immersif pour baskets sur mesure, une boutique Nike par W+K Lodge

Au sommaire du numéro d'AMC qui vient de paraître (n°290-octobre 2020) et disponible en format numérique: un portrait de l'artiste Susanna Fritscher, un dossier sur le coliving, des détails "enveloppes polycarbonate" et une matériauthèque in situ à Lille, dans la Zac des rives de la Haute-Deûle. Mais aussi les […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 230 jours

Rencontre avec : Inger Marie Jensen Hansen

En septembre dernier, l’éditeur de mobilier danois Carl Hansen & Søn a ouvert sa première boutique parisienne. Rencontre avec Inger Marie Jensen Hansen, responsable des accessoires, des boutiques et des sites de la marque. En 2017, après avoir pris sa retraite de son poste de médecin-cheffe du service des maladies rhumatismales et de directrice de la recherche à l’Hôpital universitaire d’Odense, Inger Marie Jensen Hansen, l’épouse de Knud Erik Hansen – l’actuel dirigeant de Carl Hansen & Søn – a rejoint la société. Aujourd’hui, elle est responsable des lignes d’accessoires, de tous les flagship stores et des boutiques en ligne. À l’occasion de l’ouverture de la première boutique parisienne de Carl Hansen & Søn, Inger Marie Jensen Hansen s’est confiée à la rédaction de Muuuz. Muuuz : Pouvez-vous nous raconter l’histoire de Carl Hansen & Søn ?Inger Marie Jensen Hansen : Depuis plus de 112 ans, nous sommes spécialisés dans la fabrication artisanale de meubles d’exception qui donne vie à des concepts de design visionnaires. Notre histoire remonte à 1908, lorsque l’ébéniste danois Carl Hansen ouvre un petit atelier de meubles sur l’île danoise de Fionie. Depuis lors, le succès de l’entreprise repose sur deux idées fondamentales : un engagement sans compromis en faveur du meilleur savoir-faire artisanal et des alliances avec des designers talentueux qui réinventent et affinent sans cesse le concept de design moderne. En 1934, le fils de Carl, Holger Hansen, reprend l’entreprise. À seulement 23 ans, Holger se révèle être la personne qu’il fallait, au bon endroit, au bon moment. Sa formation en ébénisterie, combinée à son ambition et au courage lié à son jeune âge, lui permet de développer l’entreprise en augmentant la productivité et en participant à des salons internationaux. En 1962, après avoir dirigé avec succès l’entreprise de son père pendant près de trois décennies, Holger meurt subitement d’une crise cardiaque. Les fils de Holger, Knud Erik et Jørgen Gerner, n’ont respectivement que 11 et 16 ans – trop jeunes pour lui succéder. La femme de Holger, Ella Hansen, prend la décision courageuse de reprendre l’entreprise familiale jusqu’à ce que ses jeunes fils atteignent l’âge adulte – une décision audacieuse pour une femme sans éducation en 1962. Le fils aîné, Jørgen Gerner, entre dans l’entreprise en 1973 et succède à sa mère en tant que directeur général en 1988. Le fils cadet, Knud Erik Hansen, prend la relève en 2002 et aujourd’hui, la petite menuiserie créée à Odense il y a plus d’un siècle est devenue une entreprise internationale de design.Quel a été le cheminement parcouru depuis la création de l’entreprise ? Aujourd’hui, quelle est sa démarche ?Depuis que Knud Erik Hansen, le petit-fils de Carl Hansen, est devenu la troisième génération à la tête de l’entreprise familiale en 2002, Carl Hansen & Søn a considérablement étendu sa présence internationale. Aujourd’hui, les meubles que nous fabriquons sont disponibles partout dans le monde et nous avons des flagship stores et des showrooms à New York, San Francisco, Tokyo, Osaka, Paris, Londres (Belgravia et Clerkenwell), Milan, Stockholm, Oslo, Copenhague et Gelsted, ainsi que des filiales commerciales en Europe, au Moyen-Orient, aux États-Unis, au Japon et à Hong Kong. Dans les années à venir, nous prévoyons d’en ouvrir d’autres dans un plus grand nombre de villes. Pourtant, malgré tous ces changements, notre engagement centenaire à produire des meubles classiques d’envergure internationale n’a pas évolué. Notre siège social se trouve maintenant dans la ville de Gelsted, sur l’île danoise de Fionie, et nous fabriquons également nos meubles dans nos sites de production voisins afin de garantir la meilleure qualité possible. Nous utilisons une combinaison de techniques traditionnelles et de nouvelles technologies pour créer un design moderne et intemporel. Depuis le début de la fabrication jusqu’au moment où nos meubles prennent place dans un nouvel espace intérieur, nous sommes guidés par le dévouement à des pratiques honnêtes et durables qui respectent l’héritage de notre fondateur et de nos designers. Quel est le processus de développement de vos meubles ?Depuis 2002, le PDG de Carl Hansen & Søn, Knud Erik Hansen a préservé l’héritage de cette dernière en matière de design, élaboré une stratégie pour les nouveaux talents et trouvé l’équilibre idéal entre artisanat et technologie. En pratique, cela signifie que Carl Hansen & Søn a automatisé le dur labeur qui épuisait auparavant les ébénistes, tout en veillant à ce que l’artisanat joue un rôle clé dans la production de classiques du design. Une fois que les machines informatisées ont découpé les différents éléments du meuble et assuré une qualité uniforme en vue du traitement ultérieur, les ébénistes prennent le relais pour assembler, polir, huiler, rembourrer, tisser et donner à chaque pièce cette finition particulière que seul un artisan qualifié peut apporter. Carl Hansen & Søn continue à respecter les traditions de l’artisanat et à s’appuyer sur les connaissances et l’expérience acquises au fil des générations. Les ébénistes et les tapissiers expérimentés continuent à exercer leurs métiers respectifs, tandis que les maîtres tisserands emploient un large éventail de techniques pour la production des sièges et des dossiers. L’étroite collaboration entre le nouveau designer et le fabricant aboutit à une culture où les défis de l’artisanat continuent à stimuler le développement de nouveaux designs.Depuis la création de l’entreprise, quelle est la relation entre Carl Hansen & Søn et les différents designers avec lesquels elle collabore ? Holger Hansen, fils de Carl Hansen, avait un œil sur Hans J. Wegner dans les années 1940, quand Wegner était encore un jeune ébéniste danois peu connu. En 1949, après avoir terminé ses dessins de nouvelles chaises, Wegner fait le trajet à bicyclette de Copenhague à Odense – une journée entière de trajet – où se trouvait l’entreprise de meubles de la famille Hansen. Une fois sur place, Wegner s’installe dans la villa de la famille Hansen, et dort dans la chambre du plus jeune fils, Knud Erik. Dès le début, les créations de Wegner sont uniques et sans précédent. Au cours de ses trois premières semaines, Wegner conçoit quatre chaises – CH22, CH23, CH24 et CH25. Wegner utilise des éléments modernes tels que des dossiers cintrés à la vapeur, des formes organiques, des bois clairs et des sièges tissés dans des constructions complexes qui aboutissent à des objets simples et élégants. La première collection de Wegner pour Carl Hansen & Søn est dévoilée en 1950 et connaît un succès immédiat. Malgré les premières réactions mitigées de la part des clients, la chaise Wishbone est ensuite surnommée « chaise nationale du Danemark », ce qui démontre la nature visionnaire du design de Wegner. L’intérêt pour la première collection ne se limite pas au Danemark et, en 1952, Holger Hansen crée un réseau de distributeurs agréés aux États-Unis. Avec ce succès commercial, Holger Hansen – qui a misé sur le jeune architecte – peut pousser un soupir de soulagement. Aujourd’hui, Carl Hansen & Søn continue à travailler en étroite collaboration avec le Hans J. Wegner Design Studio, en tant que premier fabricant mondial de meubles Wegner. Outre Wegner, Carl Hansen & Søn collabore également avec des designers et architectes célèbres tels que Kaare Klint, Børge Mogensen, Ole Wanscher, Nanna Ditzel et bien d’autres.Comment choisissez-vous les designers pour les nouvelles collaborations ? Quelles sont vos dernières collaborations ?Au fil des ans, Carl Hansen & Søn s’est attaché à préserver les classiques du design danois tout en continuant à élargir sa collection pour représenter de nouveaux créateurs influents. Notre objectif : réunir sous un même toit la crème des designs de meubles modernes les plus emblématiques. Nous nous associons également à des designers contemporains qui défendent les principes fondamentaux de la modernité danoise, à savoir la simplicité, la fonctionnalité et l’artisanat, tout en insufflant une nouvelle vie aux espaces modernes. Ces collaborations sont ancrées dans un respect commun pour une conception et une production réfléchies, et dans des perspectives qui apportent de nouvelles dimensions à notre catalogue. Notre partenariat avec le designer danois Rikke Frost, avec lequel nous avons lancé le canapé Sideways en septembre 2020, incarne ces valeurs.Et comment trouver et choisir des pièces dans les archives ?Nous recherchons dans les archives en étroite collaboration avec les proches des créateurs. Naturellement, nous tenons également compte de la demande et de notre collection, afin que le nouveau produit ait un sens. Pouvez-vous nous parler de la ligne d'accessoires ? La ligne d’accessoires Carl Hansen & Søn enrichit notre gamme de produits existante avec des articles uniques et inspirants provenant du Danemark et du monde entier. Tous les accessoires de Carl Hansen & Søn partagent un design de qualité, des couvertures tissées à la main jusqu’aux vases audacieux en verre, en passant par les chemins de table complexes cousus à la main et les miroirs fabriqués de mains d’expert. Chaque pièce est choisie avec soin pour apporter beauté, charme et chaleur aux intérieurs. Pourquoi avez-vous choisi d'installer votre flagship store à Paris ? Quels sont les défis et les objectifs de ce nouveau lieu ?Paris est un haut lieu du design. Les lignes classiques de notre collection correspondent bien au goût parisien. Aussi, comme la France est un marché émergent pour nous, avec des clients exigeant une qualité et un savoir-faire artisanal haut gamme, nous avons estimé qu’il était temps d’investir dans un lieu de vente, conformément à notre stratégie d’expansion internationale dans les grandes villes du monde, afin de pouvoir faire connaître Carl Hansen & Søn à un public plus large. Avec un flagship store, nous pouvons être en contact direct avec nos clients, ce qui nous permet de leurs offrir une expérience d’achat encore meilleure et de mieux comprendre le marché. Pour en savoir plus, visitez le site de Carl Hansen & Søn. Visuels : © Carl Hansen & SønLa Rédaction
Il y a 4 ans et 233 jours

A New York, la high line se pare de pastilles de distanciation

Nouvelle venue dans les rayonnages des librairies, la revue d'architecture Polygone se revendique "indépendante, pluridisciplinaire et engagée". Rendez-vous sur la plateforme KissKissBankBank pour contribuer à son lancement. La critique d’architecture est morte, vive la critique! Il suffit de fréquenter les librairies pour faire tomber une croyance […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 238 jours

Construction durable : premier projet de tour à bilan carbone positif

Le cabinet d’architecture français Rescubika Studio a imaginé une tour à bilan carbone net positif à New-York : structure bois, solaire, géothermie, éoliennes et large végétalisation.
Il y a 4 ans et 247 jours

3XN - Portrait

Parmi les trois fondateurs de 3XN en 1986, Kim Herforth continue de diriger l’agence installée à Copenhague, mais aussi à Stockholm, New York et Sydney. Il partage désormais la direction avec Jan Ammundsen, ­Jeanette Hansen, ­Kasper Guldager ­Jensen et Audun Opdal. Depuis le début du siècle, l'architecture de l'agence 3XN se […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 251 jours

Cité des sciences et de l’industrie : Giga tours et méga ponts, format “XXHL”

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. “XXHL, giga tours et méga ponts”. La construction hors norme investit la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’au 7 mars 2021. « Un autre type de muséographies est expérimenté dans cette exposition de 1 000 m2 immersive et numérique. Cette dernière sensibilise le public aux prouesses techniques et aux savoir-faire développés par les ingénieurs, les architectes et les constructeurs. Que des prouesses techniques… Cela suscitera peut-être des vocations chez les ados ! », souligne Evanthia Ioannidou, cheffe de projet Universcience. De Dubaï à Millau De la Burj Khalifa, à Dubaï, au viaduc de Millau, dans l’Aveyron, en passant par le projet de rénovation de la tour Montparnasse, à Paris. Chacun des édifices illustre une problématique d’ingénierie. A savoir : la résistance des matériaux et des structures, les techniques des fondations… La Freedom Tower est le principal bâtiment du nouveau complexe World Trade Center dans le Lower Manhattan, à New York. Et le plus haut gratte-ciel de l’hémisphère Ouest (417 m de haut). Sa construction a nécessité 48 000 t d’acier et plus de 83 500 m3 de béton. [©ACPresse]A Paris, la tour Montparnasse actuelle (209 m de haut) va être rénovée, pour y amener des forêts en hauteur, ainsi que des vitres pour plus de luminosité. [©ACPresse]« Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. [©ACPresse]Le Péloponnèse est relié à la Grèce continentale depuis 2004 grâce au pont Rion-Antirion, le troisième plus long pont à haubans du monde (2,2 km), après Millau (France) et Jia-Shao (Chine). Certaines de ses piles sont immergées de plus de 60 m ! [©Vinci]Burj Khalifa, appelée Burj Dubaï jusqu’à son inauguration, est un gratte-ciel situé à Dubaï, aux Emirats arabes unis, devenu en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. Sa hauteur finale, atteinte le 17 janvier 2009, est de 828 m. [©Pexel]Par son comportement hybride, le pont Yavuz Sultan Selim sur le Bosphore, en Turquie résout l’équation contradictoire d’un ouvrage suspendu et haubané à profil aérodynamique. Conçus par Jean-François Klein avec l’aide de l’architecte Frédéric Zirk, les pylônes sont de section triangulaire variable avec des fûts élancés légèrement convergents réunis par une entretoise en partie supérieure. Ils ont été réalisés jusqu’à 208 m de hauteur avec un coffrage glissant. [©GettyImages]Le siège de la Télévision centrale de Chine est un ensemble d’immeubles situé dans le nouveau quartier d’affaires de l’Est de Pékin, en Chine. Son bâtiment principal, le plus spectaculaire, atteint 234 m et se distingue par sa forme originale. L’ensemble a été conçu par le cabinet d’architecte néerlandais Rem Koolhaas. [©Vesa Niskanen]La Dubaï Marina compte plus de 200 tours, dont la Cayen tower reconnaissable grâce à son architecture atypique, les 73 étages tournant sur eux-mêmes. [©Pexel] Dans cette exposition, les visiteurs découvrent comment s’élèvent au fur et à mesure ces immenses édifices et le secret des architectes. Grandiose… Le béton, l’allié idéal “XXHL, giga tours et méga ponts” permet aux visiteurs de comprendre les enjeux de la réalisation de ces ouvrages exceptionnels. Enfin, une exposition grand public, qui illustre la manière de travailler du secteur de la construction. Cette expérience immersive fera découvrir des savoir-faire uniques. Qui repoussent toujours plus loin les limites du possible, en hauteur comme en longueur. D’où “XXHL”. Les plus jeunes apprendront pourquoi le béton est l’allié idéal des architectes et des ingénieurs. L’histoire par un film Un film inédit ouvre l’exposition. Projeté à 360° sur quatre écrans géants, il passe en revue un ensemble de questions et de solutions techniques en matière d’ingénierie. Composé d’images d’archives et de synthèse, le film offre à voir de nombreuses constructions emblématiques. L’exposition se poursuit avec une série de tables animées en vidéo-mapping1. Avec ses 828 m de haut, la Burj Khalifa est aujourd’hui la tour la plus haute au monde. Une vidéo, projetée sur une maquette de l’édifice, révèle comment cette gigantesque tour peut résister au vent. Et conserver son assise sur un sol aussi meuble que le sable du désert.  Immersion numérique Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Ici, une tour esthétique réalisée dans le laboratoire des Ponts ParisTech. [©A. Robin-EPPDCSI]A l’entrée de l’exposition, un tableau comparatif met en exergue l’évolution des tours, de la pyramide de Gizeh, 139 m de hauteur (3 siècle av-J. C.) en Egypte ou de la tour Eiffel, à Paris (312 m de hauteur) jusqu’à la tour Burj Khalifa, à Dubaï, plus haute tour actuelle de 828 m. [©A. Robin-EPPDCSI]A travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Très interactif. Pour toute la famille. [©A. Robin-EPPDCSI]L’exposition “Giga tours et méga ponts, format “XXHL” est interactive, à destination de toute la famille. Ludique et instructif. [©A. Robin-EPPDCSI] La deuxième table propose un rapide historique des grandes étapes. Qui ont marqué la construction des tours et des ponts depuis l’Antiquité. De plus, à travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. La révolution du BIM Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Mais comment conserver l’historique d’une telle construction ? En ayant recours au BIM, véritable révolution technologique. Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction. Et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Trois ponts exemplaires “XXHL, giga tours et méga ponts” se conclut par une analyse comparative de trois types de ponts – à haubans, suspendu et hybride –. Ceci, en s’appuyant sur le viaduc de Millau, le pont du détroit d’Akashi, au Japon, et le pont Yavuz Sultan Selim, situé en Turquie.  « Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. Enfin, le film projeté sur la dernière table expose les facteurs qui contribuent au choix du type et de la méthode de construction. En complément 1Technique de projeter de la vidéo sur des volumes comme des façades architecturales, des tables, des murs… des décors pour le spectacle vivant ou juste dans son salon. C’est l’idée de la transformation d’un objet réel par le virtuel. Du 1er septembre 2020 au 7 mars 2021, www.cite-sciences.fr. Muriel Carbonnet Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 253 jours

La crise sanitaire dope le marché des piscines privées

Ce couple de Seine-et-Marne visait New York et Budapest, mais "nous avons été contraints de réorganiser nos vacances en France et notre seul critère était une maison avec piscine", explique Joachim Lathuiliere, 28 ans."Dès le retour de congés, j'ai pris contact avec des piscinistes et on a signé dans les jours suivants", poursuit-il. "Partir en vacances sans visée touristique mais uniquement pour avoir une maison avec piscine ce n'est pas forcément le plus rentable, autant l'avoir directement chez soi". La construction débutera en octobre et le bassin devrait être prêt pour l'été.Restriction des déplacements, volonté de passer de bons moments à la maison: de nombreux Français sautent le pas. "Le nombre de commandes de piscines a été multiplié par deux voire par trois par rapport à 2019 pendant la même période", rapporte Gilles Mouchiroud, président de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa."Météo favorable pendant le confinement et inquiétudes des familles françaises sur ce qui peut se passer demain avec la crise sanitaire : il y a vraiment eu une réflexion autour du bien-être chez soi", poursuit-il. "Les familles sont de plus en plus attachées à aménager leur chez-eux. La piscine est un produit vraiment adapté".Le nombre de bassins livrés pour l'année 2020 a augmenté de 6% sur un an, selon la Fédération. Le prix moyen d'une piscine en 2020 se situe entre 19.000 et 22.000 euros, pour 37 mètres carrés."La tendance est favorable. Notre filière est préservée de la crise, même si nous restons prudents", assure le président de la FPP.Le baromètre du printemps 2020 de la Fédération indique une augmentation de 3% du chiffre d'affaires piscine. Le chiffre d'affaires négoce, c'est-à-dire ce qui concerne les équipements accessoires comme les filtres à eau et l'électrolyse, a quant à lui augmenté de 9,5%, selon M. Mouchiroud.En 2019, le seuil des 2,5 millions de piscines privées de plus de 10 mètres carrés a été dépassé, indique la FPP. 2020 pourrait être la cinquième année consécutive de progression du marché de la piscine. En 2019, le secteur avait enregistré une hausse de 11% de son chiffre d'affaires.L'essor de la locationLa location de piscines privées a, elle aussi, le vent en poupe. Sur le même principe qu'Airbnb pour les logements, des propriétaires de piscines louent leurs bassins à la journée.Patricia Sase est propriétaire d'une piscine à Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne. Avec son mari, elle s'est inscrite sur le site Swimmy, la première plateforme de location de piscines entre particuliers en France, en juin dès la sortie du confinement.A 20 euros par personne la demi-journée, son agenda de location ne désemplit pas. "Pour la plupart, ce sont des gens qui ont l'habitude de partir en vacances, mais cette année ils n'ont pas pu", affirme-t-elle."On s'est gardé deux jours par semaine, le mardi et le mercredi pour pouvoir en profiter, sinon tous les jours étaient complets", assure Patricia.Le couple de sexagénaires a prévu d'interrompre les locations à partir du 15 septembre, alors qu'il y a encore de la demande. "On nous a écrit pour le mois d'octobre, et même pour avril!".Le site Swimmy, concurrencé par LouerUnePiscine.com, a connu un énorme pic d'activité à la sortie du confinement. "Sur notre chiffre d'affaires de mai 2020, on a fait fois 30 par rapport à mai 2019", affirme Raphaëlle de Monteynard, fondatrice de la start-up. "On a multiplié par quatre notre chiffre d'affaires sur toute la saison"."Après le confinement, on était dans une volonté de refaire des événements entre amis ou en famille", poursuit Raphaëlle de Monteynard.Le nombre de propriétaires et locataires inscrits sur la plateforme est resté croissant tout au long de l'été. Le site compte désormais plus de 110.000 inscrits contre 45.000 au début de la saison.
Il y a 4 ans et 260 jours

L'escalade au service de la régénération urbaine à Mulhouse

"Je n'ai pas osé regarder en bas, c'est trop haut !". Perchée à 25 mètres au dessus du sol, Maïté Hall, grimpeuse amateure, n'en mène pas large à l'issue de son ascension. "J'avais déjà le vertige à 10 mètres, alors j'ai attendu d'être de nouveau en bas pour regarder ailleurs que sur le mur".Revenue sur la terre ferme, la trentenaire est impatiente de rééditer sa performance, cette fois-ci sur le mur extérieur, qui culmine à la même hauteur. "Cette prise jaune tout en haut, je rêve de l'attraper", sourit-elle. "C'est grisant. Et puis dehors, il y a la vue incroyable sur Mulhouse et la région, on voit les Vosges et la Forêt noire. Moi aussi je veux voir ça, que ce ne soit pas seulement les autres qui m'en parlent".Installé "Rue des brodeuses", le "Climbing Mulhouse Center" (CMC) est posé au pied d'une immense cheminée industrielle, vestige de DMC. Ce sigle, abréviation de Dollfus-Mieg et Compagnie, désigne l'entreprise de tissus imprimés fondée en 1746, et qui a employé jusqu'à 30.000 salariés à son apogée.Mais le déclin industriel est passé par là, et la compagnie, qui emploie aujourd'hui moins de 500 personnes, a laissé vacants des dizaines de bâtiments en brique rouge sur plusieurs hectares, véritable "cité interdite" abandonnée plusieurs années jusqu'à l'arrivée du collectif d'artistes Motoco en 2012."Petit New York""Quand l'architecte m'a montré ce site, j'en suis tombé amoureux", explique Bruce Coll, porteur du projet et patron de la nouvelle salle d'escalade. "Je travaille dans l'industrie", complète ce manager de 59 ans, "donc ça m'a tout de suite parlé de repeupler une friche et de venir ici".Ce "passionné de sport et de nature" a tracé son sillon, indifférent aux appels du pied des sociétés d'équipements sportifs, qui lui proposaient des installations comparables à ce qui se fait ailleurs."De toute ma vie, je ne vais faire qu'une seule salle d'escalade, alors je voulais qu'elle soit originale", confie-t-il. Avec l'architecte Pierre Lynde, "un ami du lycée", ils ont donc conçu un bâtiment qui s'insère parfaitement dans l'esthétique du lieu, malgré sa hauteur."Il ne s'impose pas de façon écrasante, au contraire, il a la même forme que les autres shed", ces toits en dents de scie caractéristiques des anciennes usines, souligne Pierre Lynde. "C'est comme si on avait pris une dent qu'on avait étirée, jusqu'à 26 mètres de haut, la hauteur maximale autorisée par le plan local d'urbanisme".La concrétisation, en août, de ce chantier de 3,3 millions d'euros, soutenu par l'opérateur Citivia et les collectivités locales, est saluée par les usagers. "C'est magnifique", s'enthousiasme Sébastien Henner, père de famille de 45 ans, qui a habité dans le quartier pendant "toute (s)on enfance", et regrettait la destruction de certains édifices. "J'ai toujours appelé ce site le +Petit New York+. La brique de Mulhouse, c'est un vrai patrimoine industriel qui revient à la mode. C'est bien qu'il soit modernisé"."Un phare allumé"Avec ses hauts murs offrant 240 voies pour tous les niveaux, mais aussi ses blocs, deux voies de vitesse et des enrouleurs permettant de pratiquer seul en sécurité, les exploitants du CMC espèrent attirer un public familial et passionné. Ils tablent sur une fréquentation de 40.000 personnes par an.Le site pourrait également accueillir des athlètes de haut-niveau : l'organisation d'une première compétition régionale est à l'étude, et, alors que l'escalade a récemment été ajoutée aux épreuves olympiques, Mulhouse compte bien servir de base arrière aux équipes qui participeront aux Jeux de Paris en 2024."Pour nous, ce site d'escalade, c'est un phare allumé" au milieu de l'ancien parc industriel, résume Catherine Rapp, adjointe à l'urbanisme à la mairie de Mulhouse, qui souhaite prolonger la dynamique de reconversion. "Ça va attirer du monde. On a déjà d'autres projets en train de se mettre en place", se réjouit-elle.
Il y a 4 ans et 295 jours

Après la crise, les géants des centres commerciaux restent dans le flou

"Il y a encore pas mal d'incertitudes", a résumé à l'AFP Christophe Cuvillier, patron du géant français des centres commerciaux URW qui, comme son grand concurrent Klépierre, présentait mercredi ses comptes semestriels.Tous deux ont dû fermer plusieurs semaines leurs centres dans de nombreux pays suite aux mesures de confinement face au coronavirus.Klépierre, notamment détenteur de Créteil Soleil, et URW, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, sont basés en France, mais leurs centres sont disséminés à travers l'Europe et, pour le second, les Etats-Unis.Les revenus semestriels d'URW ont chuté de 14,2% à 1,07 milliard d'euros et son bénéfice récurrent, indicateur de référence de l'immobilier, de 27,2% à 667 millions.Plus résistants, les revenus et le bénéfice de Klépierre ont respectivement baissé de 7,8% à 616 millions et de 4,3% à 392,1 millions.Et maintenant? Le secteur reste en pleine incertitude même si les deux géants français ne sont pas dans la situation de leur homologue britannique Intu, qui vient de déposer le bilan.Les deux groupes français avaient renoncé à leurs prévisions au début de la crise. Ils n'en donnent pas de nouvelles, quand bien même leurs centres ont tous (chez Klépierre) ou largement (chez URW) rouvert, avec un redémarrage qu'ils s'accordent à juger meilleur qu'attendu."Il est préférable d'attendre d'avoir un peu plus de visibilité", a admis M. Cuvillier. "On vient de sortir du confinement dans certains pays; pour l'Angleterre c'était le 15 juin. Et aux USA, on a un centre qui n'a toujours pas pu rouvrir (à New York)."L'ironie, c'est que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont justement les pays où l'ancien Unibail-Rodamco s'est implanté récemment avec l'acquisition massive du groupe Westfield, une opération d'une vingtaine de milliards d'euros qui peinait à séduire les investisseurs avant même la crise.Le spectre du moratoireKlépierre, essentiellement présent en Europe, n'a pas ce souci et signe donc de meilleurs résultats. Mais les deux groupes partagent un avenir d'autant plus flou qu'ils sont en pleine négociation avec leurs locataires, les enseignes elles-mêmes, dont beaucoup désirent annuler des semaines ou des mois de loyers.Les tensions étaient telles, en plein confinement, que le gouvernement français a forcé les deux secteurs à la discussion. Conclue début juin, celle-ci a plutôt tourné à l'avantage des propriétaires, aucune annulation générale n'étant décrétée.Désormais, "la plupart des négociations se passent de manière très cordiale et très efficace", a assuré M. Cuvillier, même si son groupe estime n'en avoir mené à bien qu'un quart.Un nouvel écueil menace le secteur avec les succès électoraux des écologistes aux municipales de juin. Plusieurs grandes villes, comme Lyon et Bordeaux, ont élu des maires verts sur un programme généralement défavorable au gigantisme commercial incarné par les grands centres.Plus largement, le discours écologiste, également mis en avant par l'écho donné début juillet aux conclusions de la Convention citoyenne pour le Climat, infuse dans le reste de la classe politique jusqu'au chef de l'Etat lui-même, Emmanuel Macron."Nos concitoyens ne veulent plus de nouvelles grandes surfaces en périphérie", proclamait-il début juillet. "Ils veulent retrouver des commerces de centre-ville."Au nom de la lutte contre l'"artificialisation des sols", le gouvernement promet en particulier un moratoire sur les nouvelles zones commerciales à la périphérie des villes, même si l'application de cette mesure reste floue dans l'attente d'une loi annoncée pour 2021."Il est important que la préservation du souci écologique ne se fasse pas au détriment de la modernisation du commerce et la création d'emplois", a prévenu M. Cuvillier, assurant pour autant d'une différence "entre ce que l'on peut entendre dans les discours et la réalité du terrain"."Quand vous parlez aux maires des villes dans lesquelles on est, ils ont tout à fait conscience de l'importance du commerce et de l'investissement dans ces centres", a-t-il rapporté.
Il y a 4 ans et 301 jours

Face à une crise profonde, New York appelée à se réinventer

"Nous traversons peut-être l'un des moments les plus douloureux, les plus exceptionnels de notre histoire, (...) un moment de profond bouleversement social", déclarait vendredi son maire, Bill de Blasio.Avec plus de 23.000 morts, la capitale économique américaine est, à ce jour, la métropole occidentale la plus durement éprouvée par le coronavirus.Malgré une chute spectaculaire du nombre de cas depuis mai, le déconfinement reste limité, par peur d'une reprise de l'épidémie qui flambe toujours aux Etats-Unis.Tourisme à l'arrêt, tours de bureaux pratiquement désertes, nombreux magasins fermés, chômage à 20% de la population active: quatre mois de Covid-19 ont métamorphosé cette métropole de 8,5 millions d'habitants, synonyme de foules et de consumérisme.Si les écoles espèrent rouvrir en septembre, la mairie ne prévoit que trois jours de classe par semaine maximum, empêchant de nombreux parents de retravailler normalement.Et la criminalité, en baisse constante depuis le milieu des années 90, vient de repartir à la hausse: les dernières statistiques policières recensent 634 fusillades et 203 meurtres depuis janvier, en hausse de respectivement 60% et 23% comparé à la même période de 2019.Certains New-Yorkais sont partis, laissant des milliers d'appartements vides: pour la première fois depuis 10 ans, les loyers à Manhattan ont légèrement baissé au 2e trimestre (-0,9%), selon le site immobilier StreetEasy."On a connu pire"C'est "la combinaison parfaite de mauvaises nouvelles", dit Kenneth Jackson, historien spécialiste de New York à l'université Columbia.Pour ce professeur qui a quitté Manhattan pour la campagne avec la pandémie, la situation évoque la période noire des années 70-80, lorsque New York, en faillite financière, était minée par une criminalité endémique et un exode massif pour des banlieues plus sûres.Mais comme beaucoup de New-Yorkais, il refuse de dramatiser.New York "a connu des épidémies pires que celle-là", dit-il, rappelant les épidémies annuelles de choléra du XIXe siècle, ou les attentats du 11 septembre 2001, lorsque certains "prédisaient que les gens ne voudraient plus travailler dans des tours".Mais l'époque n'est plus à l'abandon des centre-villes comme dans les années 70: la fuite des classes moyennes, essentiellement blanches, se nourrissait alors d'un racisme désormais déclinant, au moins chez les jeunes, comme l'ont montré les récentes manifestations #BlackLivesMatter, dit-il.La tendance lourde est à "la renaissance des villes", à la qualité de vie améliorée. Elles seules satisfont nos besoins d'"animal social", en quête de rencontres, de divertissement et d'opportunités professionnelles, selon lui.Kyle Scott, 30 ans, qui travaille dans l'immobilier en ligne, confirme. Lui et sa femme pédiatre avaient quitté New York il y a deux ans pour une jolie banlieue, avant de déchanter. "On a plus d'espace, une meilleure vie de famille", mais la vie est "trop tranquille", dit-il.Aujourd'hui parents d'un bébé de sept mois, ils entendent rester dans une ville qui "se réinvente toujours". Et espèrent qu'une prochaine baisse des prix immobiliers leur permettra d'acheter leur premier appartement."Guérison"Eva Kassen-Noor, urbaniste à l'université d'Etat du Michigan, pense que New York saura "s'adapter aux réalités de l'épidémie". Elle espère que cette métropole, qui se veut pionnière en matière d'environnement, profitera de cette crise pour redistribuer une partie de l'espace urbain au profit des piétons et des cyclistes.Quelques changements, que les militants de l'environnement croyaient irréalisables jusqu'ici, sont déjà visibles: le nombre de cyclistes a explosé avec la pandémie. Plus de 160 kilomètres de chaussées ont été, ou seront prochainement, fermés aux voitures.Andrew, cadre commercial quadragénaire, voit dans la multiplication des terrasses de restaurants "une image d'optimisme": près de 9.000 terrasses ont ouvert en quelques semaines, depuis que la mairie a simplifié les formalités pour compenser la fermeture des salles.Et Scott Ellard, propriétaire d'un club de jazz réputé de Greenwich Village, travaille actuellement à rendre sa rue piétonne, avec l'espoir de rouvrir en extérieur après quatre mois d'arrêt."On fait tout notre possible, personne n'a envie de fermer", dit-il. "Je détesterais perdre ce club chargé d'histoire juste à cause d'un foutu virus".Kenneth Jackson se dit convaincu que la ville rebondira et qu'il retournera bientôt dans son appartement de l'Upper East Side. "Pas plus tard qu'à l'été 2021", prédit-il, "il y aura des signes clairs que la ville est en voie de guérison".
Il y a 4 ans et 308 jours

Exposition : Christo et Jeanne-Claude. Paris !

Depuis le 1er juillet, le Centre Pompidou dédie une grande rétrospective au couple formé par Christo Vladimiroff Javacheff (1935-2020) et Jeanne-Claude Denat de Guillebon (1935-2009), mettant à l’honneur les œuvres les plus emblématiques de leur période parisienne. L’occasion de (re)découvrir la carrière, la démarche et le processus de création de ce couple, dont le travail a marqué les esprits !  « Mes projets sont des œuvres de site. » Voilà comment Christo définissait ses projets monumentaux, des empaquetages temporaires de monuments, tels l’empaquetage du Pont-Neuf à Paris (1985) et celui du Reichstag à Berlin (1995), aux interventions du duo dans le paysage comme le rideau de nylon orange reliant deux massifs dans le Colorado (1972), les îles encerclées de tissu rose fuchsia dans la baie de Biscayne en Floride (1983) ou encore le mastaba de barils installé sur le lac Serpentine au Royaume-Uni (2018). Loin de se limiter à la dimension spectaculaire de l’œuvre de Christo, l’exposition intitulée « Christo et Jeanne-Claude. Paris ! » au Centre Pompidou présente les œuvres parisiennes du couple dans un parcours dense, mais fluide. La commissaire Sophie Duplaix a choisi d’aborder la diversité des pratiques de Christo et Jeanne-Claude, en mettant l’accent sur leur période parisienne (1958-1964) et le projet The Pont-Neuf Wrapped (1975-1985). Réunissant près de 80 œuvres, la première partie de l’exposition retrace les débuts de Christo et Jeanne-Claude, de leur rencontre en 1958 à leur installation à New York en 1964. La deuxième section, quant à elle, rassemble un ensemble de 337 pièces – des dessins, des collages, des études, des documents d’archives, des objets, des photographies, une maquette – pour présenter la genèse de l’empaquetage du Pont-Neuf à Paris. Cette exposition didactique, centrée sur les années parisiennes de Christo, parvient à rendre compte assez justement de l’évolution du travail de ce couple iconique, et permet au public de comprendre la complexité de leur art. Un préambule à l’ambitieux empaquetage de l'Arc de Triomphe, prévu pour septembre 2021. Christo et Jeanne-Claude. Paris !, du 1er juillet au 19 octobre 2020, au Centre Pompidou (75004).Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou. Visuels : 1) The Pont-Neuf Wrapped, Paris, 1975-1985 © Christo 1985, Photo © Wolfgang Volz2) Mur provisoire de tonneaux métalliques – Le Rideau de fer, rue Visconti, Paris, 27 juin 1962 © Christo 1962, Photo © Jean-Dominique Lajoux3) Portrait empaqueté de Jeanne-Claude, 1963, polyéthylène, cordeau, huile sur toile signée Javacheff, montés sur panneau de bois peint, 78,5 × 51,1 × 5,1 cm, Collection Museum of Contemporary Art San Diego © Christo 1963, Photo © Christian Baur, Basel4) Purple Store Front, 1964, bois, Plexiglas, métal, peinture émaillée, tissu, papier, lumière électrique235 × 220 × 35,5 cm, Collection de l’artiste © Christo 1964, Photo © Wolfgang Volz5) The Pont-Neuf Wrapped, Paris, 1975-1985 © Christo 1985, Photo © Wolfgang Volz6) The Arc de Triumph (Project for Paris, Place de l'Etoile – Charles de Gaulle) Wrapped © Christo 2018, Photo © André GrossmannLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 324 jours

Meljac affiche un chiffre d'affaires 2019 en progression de 9% et poursuit son développement en 2020

La capacité d'adaptation de MELJAC lui a permis de traverser deux crises majeures, le décès de son fondateur début 2019 et l'impact de la pandémie début 2020.L'entreprise française conserve des objectifs ambitieux en s'appuyant sur plusieurs facteurs: la forte cohésion de ses 80 collaborateurs, une réorganisation efficace, et le maintien d'une stratégie de développement axée sur l'innovation, l'hôtellerie et le rayonnement international.L'année passée a été marquée par la perte de notre Président-Fondateur André BOUSQUET, nous avons su affronter ce bouleversement en nous appuyant sur l'esprit de MELJAC pour optimiser notre nouvelle organisation. La progression du chiffre d'affaires 2019, issue de l'engagement toujours aussi passionné de nos équipes, nous a permis de résister à l'épreuve économique inédite à laquelle nous sommes tous confrontés.- Jean-Michel LAGARDE, Directeur général de MELJACUne année 2019 marquanteDécès d'André BOUSQUET : Florence BOUSQUET devient gérante et le rôle du directeur général, JeanMichel LAGARDE, est renforcéDes équipes soudées avec les dirigeants, ayant à cœur de perpétuer l'œuvre d'André BOUSQUET et de conserver les valeurs de l'entrepriseAprès un 1er semestre d'adaptation, reprise de la dynamique de l'entrepriseCroissance du CA (+9%) : 9,3 M€ Une année record en terme de prises de commandes et de CAUne forte progression de la trésorerieAboutissement de grands projets : Mandarin Oriental Paris, un palais au Moyen Orient, des villas à Beverly Hills2020 : des équipes en 2x8 pour faire face aux commandesLa solidité financière de l'entreprise lui permet d'affronter les événements qui déstabilisent l'économie française et mondialeArrêt de la production pendant un mois et reprise progressive jusqu'au déconfinementRéorganisation du rythme de travail, des méthodes et du fonctionnement de l'entreprise (rotation des équipes, télétravail)Un niveau de commandes quasiment stable malgré la crise : -2% à fin juin 2020Des équipes toutes impliquées pour résorber un encours de production de 30% supérieur à la normaleUn rayonnement et une visibilité accrusLe développement aux USA Dès la 1ère année pleine, la filiale MELJAC North America devient le plus gros client à l'exportCollaboration « Par Excellence » à New-York : déménagement dans un nouveau showroom en 2020. Plus spacieux, il présentera 9 savoirfaire français d'exceptionLe Moyen-Orient, un marché prometteur : Participation à la Mission Pays du Golfe (organisée par la Chambre des Métiers et de l'Artisanat), décalage prévu fin 2020 Salons : à la rencontre des architectes et des professionnels de l'hôtellerie fin 2020 : Architect@Work ParisEquip'HotelHostysHotel & Lodge Business Meetings & Awards (reporté à 2021)Présence au Lab FFIE (Fédération française des intégrateurs électriciens) : inauguration prévue fin 2020Rénovation des showrooms : Lyon en 2019 Paris prévue fin 2020Des investissements pour répondre aux fortes demandesPrès de 450 K€ investis dans la production en 18 mois : Nouveaux outils de production : centre d'usinage Ultra Grande Vitesse, nouvelle cabine de vernissage, nouveau bain de chrome…Poursuite du réaménagement de l'usine de Villeneuve-le-Roi pour accroître la capacité de la production et agrandir le bureau d'étudesAugmentation de l'effectif moyen de 15% Nouveaux CDIMaintien des contrats d'apprentissageCréation, innovation et sur-mesure toujours au cœur du projetMise au point de 6 nouvelles finitions sur laiton : le nuancier MELJAC offre désormais un choix de 30 finitionsOptimisation de l'adaptation aux systèmes domotiques (très basse tension)Officialisation du partenariat avec URMET France pour élargir l'offre MELJAC dans le domaine du contrôle d'accèsNouvelle collection née d'une collaboration avec le designer Marc NEWSON (lancement prévu fin 2020)
Il y a 4 ans et 337 jours

USM, la marque de mobilier 100% modulable disponible sur BIMobject

M. Pascal Buisson, Directeur du Développement International chez USM Modular Furniture revient sur le succès et l’adoption de la marque USM auprès des architectes et architectes d’intérieur et pourquoi le BIM devient indispensable pour la marque USM. Une marque mondiale qui s’adapte à chaque environnement USM, entreprise suisse, conçoit et fabrique du mobilier modulable haut de gamme. La renommée d’USM vient principalement de sa gamme signature de mobilier modulable, le système USM Haller, qui dispose de possibilités de configuration infinies. La marque est présente dans plus de 50 pays et est implantée en Allemagne, en France, aux Etats-Unis, au Royaume Uni, au Japon et depuis peu en Italie via des filiales. Crée en 1885, la société USM, alors spécialisée dans la fabrication d’objets en métal, s’est développée au fil des décennies et a eu la nécessité de construire un nouveau siège social basé sur un concept d’architecture modulable. Afin de meubler ces nouveaux bâtiments, Paul Schärer, alors à la tête d’USM (et père du dirigeant actuel Alexander Schärer), ensemble avec l’architecte Fritz Haller, a conçu un nouveau concept de mobilier modulable émanant de ses idées architecturales et destiné à l’origine à l’aménagement de ses propres bureaux. L’excellent bouche à oreille aidant, la société a commencé à le commercialiser en 1969, a stoppé son activité d’origine en 1992 pour se concentrer finalement uniquement à la fabrication de mobilier et connaitre une notoriété internationale. L’objectif d’USM à travers son mobilier 100% modulable est de concevoir des solutions personnalisables qui répondent et s’adaptent aux besoins des utilisateurs (meubles de rangement ou de séparation d’espaces, consoles pour salles de réunion, banques d’accueil…) ainsi qu’aux nouveaux usages de bureaux (individuels cloisonnés, open space, espaces partagés, espaces de détente, cafétérias…). Il permet ainsi d’aménager tous types d’environnements (bureaux, bibliothèques, musées, hôtels restaurants, musées, établissements de santé, écoles, …) Les meubles USM disponibles sur BIMobject.comLes meubles USM sont vendus dans le monde entier via des réseaux de distributeurs qualifiés (magasins de meubles contemporains). USM présente aussi ses produits dans ses showrooms (Paris, Londres, Hambourg, Munich, Tokyo, New York et Berne. Ces lieux permettent aux architectes et architectes d’intérieur de découvrir certaines des solutions réalisées grâce à la modularité de ce concept, de s’en inspirer, et de les reproduire ou de les adapter pour leurs clients. Le système USM Haller, ainsi que les autres gammes de tables et accessoires, démontrent l’engagement pour une innovation inégalée, une qualité authentique et un style véritable. Une combinaison du mobilier à l’infini qui incite à la créativité L’extrême modularité des meubles USM ainsi que leur longévité, sont un plus pour les utilisateurs et les prescripteurs. USM propose un nombre infini de combinaisons dans 14 coloris à mixer selon les besoins qui sont ensuite produites à la demande en Suisse. Un des avantages du mobilier est sa possibilité de reconfiguration illimitée. En effet, les utilisateurs peuvent ajouter des éléments ou les agencer différemment au fil des années. Une réutilisation du mobilier existant permet ainsi de l’adapter à de nouveaux espaces ou à d’autres usages… Cet atout en fait un investissement à long terme avec une empreinte écologique très appréciée. Le mobilier USM combine à la fois la diversité, la fonctionnalité, ainsi que l’esthétisme. « Quand un architecte ou un architecte d’intérieur travaille sur un projet, un champ des possibles s’ouvre à lui. » L’architecte explique ses besoins aux équipes USM et ces derniers lui proposent en retour des solutions personnalisées et adaptées lui permettant d’apporter des solutions à ses clients et d’optimiser leur utilisation de l’espace. Les meubles USM disponibles sur BIMobject.com Pascal Buisson, en tant qu’International Business Development Director, supervise 6 pays : la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, la Nouvelle Zélande et l’Australie. Il a ainsi une vision mondiale de son produit. « Nos produits sont vendus à l’international et USM doit s’adapter aux spécificités de chaque région, comprendre les marchés, la culture et les codes de chaque pays afin de différencier le positionnement du mobilier selon l’endroit. » Un lancement BIM poussé par le marché Pascal Buisson s’est rendu compte qu’une des conditions préalables à la prescription des produits USM est de disposer des formats BIM de ses produits, notamment le format Revit, plus particulièrement pour les marchés anglo-saxons. Des retours d’architectes ont incité USM à développer ses produits en Revit pour leur faciliter la tâche et leur permettre d’inclure facilement les produits dans leurs plans et maquettes digitales 3D. « Ces derniers n’ont pas le temps de concevoir eux-mêmes les objets BIM USM, ils préfèrent les avoir à disposition directement ou pouvoir les télécharger sur une plateforme. » Forte de ce constat, USM a souhaité développer les répliques numériques d’une sélection limitée de ses solutions et choisir une plateforme pour les publier. USM a choisi la plateforme BIMobject, de par sa renommée à l’international et sa large communauté d’architectes et architectes d’intérieur dans le monde entier. Si on n’utilise pas le bon outil pour promouvoir nos produits, on peut passer à côté d’un marché. Il en est de même avec le BIM : si on n’offre pas le bon format de fichier ni le bon canal de diffusion aux prescripteurs, on court le risque de ne pas être prescrit dans les nouveaux projets, déclare Pascal Buisson. Il est également important de former et informer nos équipes en interne pour expliquer l’intérêt du BIM et partager les informations avec les prescripteurs. Le mobilier USM sur la plateforme BIMobject Sur BIMobject, USM a publié une sélection de meubles types représentatif de sa gamme. USM a adapté ses produits pour faciliter le travail de l’architecte : il visualise directement les possibilités de configuration offertes par le mobilier USM et le concept. L’architecte comprend que les solutions ne sont pas figées et accède aux caractéristiques techniques, design et dimensionnelles des produits. Meubles modulables USM au format BIM à télécharger sur BIMobject.com La recherche par les utilisateurs est facilitée sur BIMobject grâce à l’utilisation pertinente et significative de mots-clés, images, descriptions, liens, appellations produits… qui oriente l’architecte vers le bon produit. USM Modular Furniture est présent sur la plateforme BIMobject depuis le 22 avril 2020. Dès le premier mois, il y a eu une adoption des produits USM avec 6 000 téléchargements dans le monde. Visitez le site internet et découvrez l’univers USM Parcourez les 52 familles de produits USM sur la plateforme BIMobject
Il y a 4 ans et 342 jours

Dossier : 5 intérieurs colorés inspirants

Des intérieurs se démarquent par l’omniprésence de la couleur, qui leur confère du caractère. Voici cinq intérieurs colorés qui nous font rêver. L’Appartement Batignolles d’Atelier SteveCet appartement parisien de 65 mètres carrés a été entièrement revisité par l’équipe d’Atelier Steve à la demande des nouveaux propriétaires. La décoration datée, les papiers peints vétustes et la logique spatiale dépassée de l’ancien logement font désormais place à un intérieur coloré et lumineux, où il fait bon vivre. Une rénovation avec du cachet qui transforme l’intérieur poussiéreux de ce logement typiquement parisien en un petit bijou contemporain. . La White Rabbit House de Gundry + DuckerSituée dans le quartier de Canonbury d’Islington (Royaume Uni), caractérisé par une large présence de demeures néo-géorgiennes, une bâtisse des années 1970 sort du lot. Réhabilitée par le Studio d’architecture Gundry & Ducker, la maison aux mille teintes de vert et de terrazzo se démarque dans un paysage typiquement anglais. . La Meunière de Belval-ParquetUne vieille demeure achetée par un couple à Noisy-le-Sec retrouve sa splendeur d'antan grâce à la mise en œuvre d'un projet de rénovation minutieux. Les architectes Belval-Parquet ont conservé la source authentique de cette ancienne meunière en y ajoutant une touche contemporaine par la couleur. . L’Appartement new-yorkais de Reutov DesignSitué au sud de Manhattan (New York), un deux pièces de 55 mètres carrés subit un traitement haut en couleur ! Lassés de vivre dans un foyer aussi gris que l'environnement urbain dans lequel il s'inscrit, ses propriétaires ont donné une seule directive au studio russe Reutov Design : modifier sans concession leur espace vital à condition de ne pas utiliser le blanc. Une contrainte qui n'a, semble-t-il, pas suffit à réfréner la créativité de Dmitry Reutov, fondateur de l'agence éponyme en charge de cette mission. . Yojigen Poketto d’eliiÀ Madrid (Espagne), l'agence elii livre la rénovation d'un studio de 34 mètres carrés. Une garçonnière entièrement réaménagée, en plan et en coupe, comme son nom l'indique, Yojigen Poketto, littéralement « poche en quatre dimensions » en japonais. S'il est un pays familier d'une pression foncière galopante et des petites surfaces habitables associées, c'est bien le Japon. Une influence typologique et stylistique plus que palpable dans ce projet madrilène, de par une épure du dessin, des couleurs pastel et des beaux matériaux.La Rédaction
Il y a 4 ans et 352 jours

L'importance de l'acoustique dans un bâtiment

Malheureusement, tous les bâtiments et les immeubles de bureaux ne sont pas forcément conçus pour améliorer notre expérience sonore. Puisque le son circule partout autour de nous, le bruit indésirable aussi. Prendre en compte l’acoustique dès le débutPourquoi les architectes, concepteurs et constructeurs devraient prendre en compte l’acoustique dès le premier jour ? Dans les années 1970, des chercheurs étudiant le niveau sonore à New York ont découvert que dans certains bâtiments, le bruit de la circulation était si fort que c’était comme si un aspirateur fonctionnait en continu. Cette pollution sonore impactait les gens jusqu’au huitième étage ! Concevoir pour l’expérience et non pas juste pour l’esthétiquePour comprendre l’importance de concevoir un immeuble en prenant l’expérience utilisateur, imaginez un dirigeant d’entreprise. Que veulent-ils ? Que leurs locaux soient beaux, évidemment. Mais la productivité et la satisfaction des employés occupent également une place de choix. Il est scientifiquement prouvé que le son peut nuire à la productivité des employés. Alors pourquoi il y a tant de bâtiment mal conçu ? D’une part, le budget peut bloquer. Si le budget est limité, l’architecte peut passer outre les problèmes d’acoustiques pour aller à l’essentiel. Il y a aussi le souci d’incompréhension ou de manque de connaissance par rapport à l’importance de l’insonorisation.Si votre immeuble n’a pas été conçu en prenant en compte l’insonorisation, de nombreuses solutions existent pour améliorer l’acoustique et diminuer la pollution sonore dans les bureaux : les mousses acoustiques, des dalles de plafond acoustiques, la moquette, des cloisons séparatrices…Allier esthétique et expérienceLa meilleure façon de résoudre les problématiques d’acoustiques est de commencer par la conception de l’architecture. La disposition des pièces joue un rôle majeur et les surfaces planes peuvent créer des problèmes de réverbération. L’intégration de matériaux insonorisés dans votre conception améliorera l’expérience de la pièce dès le début et élimine le besoin de travaux de rénovation par la suite. Le secteur du bâtiment a parcouru un long chemin au fil des années. Une amélioration majeure constatée est l’augmentation du nombre de bâtiments respectueux de l’environnement. De nombreux constructeurs prennent très au sérieux les matériaux qu’ils utilisent.
Il y a 4 ans et 355 jours

Une maison paille à énergie solaire près de New York

Julia & John ont construit cette étonnante maison de 120 m2 de ballots de paille à énergie solaire dans l’État de New York où ils vivent. Ils se sont lancés après avoir participé à un atelier de construction en bottes de paille. Bien qu’ils aient fait appel à des professionnels pour certains aspects de la […]
Il y a 4 ans et 364 jours

Christo : 1935 – 2020

Il aimait emballer son monde. L’artiste d’origine bulgare Christo s’est éteint le dimanche 31 mars dernier, à l’âge de 84 ans. Inventeur de « l’entoilage de l’espace », le plasticien était notamment connu pour ses réalisations monumentales consistant à emballer les plus grands monuments, du Pont-neuf parisien au Reichstag de Berlin. Retour sur l’œuvre et la vie d’un grand enfant de l’art. Né Christo Vladimirov Javacheff, en Bulgarie, c’est à New York, sa ville d’adoption, qu’il s’est endormi. Grandes ambitions et sens de la démesure, l’artiste, toujours accompagnée de sa femme Jeanne-Claude, n’a cessé d’imaginer des projets à la démesure assumée. Si un grand nombre n’a pu voir le jour, 23 œuvres ont embellies notre planète au fil des décennies. Son dernier projet en date ? L’empaquetage de l’Arc de triomphe, idée datant de 1962, qui devait se faire en avril. Mais le Covid-19, ayant eu raison des questions logistiques, a retardé l’inauguration de ce cadeau géant fait à la ville de Paris. Une actualité brulante puisque, si le projet sera maintenu de façon posthume en septembre, l’artiste doit également faire l’objet d’une grande rétrospective au Centre Pompidou à partir du 1er juillet. Un projet d’exposition qui ne n’enchantait d’ailleurs pas Christo, qui confiait à nos confrères du Monde en mars « Je n’aime pas les rétrospectives, j’aime faire toujours de nouvelles choses. Les rétrospectives, ce sera pour quand je serai mort ! ». Aujourd’hui parti, Christo continue de faire ce qu’il aime tant : monter un projet pensé il y a 60 ans, innover et divertir les amateurs d’art qui viendront découvrir la période parisienne du plasticien à Beaubourg. Si le plasticien a marqué le monde de l’art de son vivant, nul doute qu’il laisse derrière lui un héritage d’œuvres publiques marquantes, à mi-chemin entre architecture monumentale et installation in situ. Redéfinissant les périmètres de l’art, Christo se définit lui même comme n’étant « ni peintre, ni sculpteur, ni architecte ».Mais sans doute un peu tout ça à la fois. Photographies : DRZoé Térouinard
Il y a 4 ans et 364 jours

Hommage à Christo (1935-2020)

Les Parisiens retiendront de lui le Pont-Neuf enveloppé d'un drapé à l'automne 1985. L'artiste Christo s'est éteint le 31 mai 2020 à New-York, à l'âge de 84 ans. Il préparait une nouvelle intervention manifeste dans la capitale, l'empaquetage de l'Arc de Triomphe. Il aura fallu 13 km de corde, 450 000 […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 5 jours

Exposition : Imagined, for uncertain times

Musées fermés, galeries éteintes et espaces culturels en berne : le moins que l’on puisse dire, c’est que ces derniers mois n’ont pas été les plus prolifiques pour les amateurs d’expositions. Heureusement, certains commissaires ne manquent pas de ressources et déjouent intelligemment les réglementations pour contenter les férus de design. Visite d’« Imagined, for uncertain times », une exposition 2.0 qui présente des pièces de design dans une scénographie imaginative virtuelle. Conçue par le studio américain soft-geometry, « Imagined, for uncertain times » rassemble un collectif de 11 designers indépendants venus des quatre coins du monde. L’idée de cette exposition virtuelle leur est venue suite à la première semaine de confinement qui a malheureusement bousculé tous les plans estivaux du studio : plus de salons, plus d’expositions, plus de commandes … Des contraintes extrêmes qui, loin de brider la créativité du duo composé de Utharaa L Zacharias et Palaash Chaudhary, les poussent au contraire à exploiter leur imagination afin de connecter les designers entre eux, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies. Première expérience de commissariat du studio, l’exposition rassemble 11 studios, issus des coups de coeur de soft-geometry. Nous pouvons ainsi découvrir les œuvres d’Eimear Ryan de l’Argot Studio (Paris, France), de Laurids Gallée (Rotterdam, Pays-Bas), de Léa Mestres (Paris, France), de Benjamin Gillespie d’Ovuud (Philadeliphie, USA), de Supertoys Supertoys (Rotterdam, Pays-Bas), de Vidivixi (Mexico, Mexique), de Voukenas Petrides (New-York, USA) et de Yeon JinYoung (Séoul, Corée du Sud), toutes mises en scène grâce à une succession d’images 3D réalisées par Nicolas Canellas du SPOT Studio (Barcelone, Espagne). Ce dernier prend ainsi rapidement la place de Directeur artistique sur ce projet et imagine une galerie épurée et aérienne située en plein milieu d’un lac, uniquement habitée par les différents ouvrages des artistes. Un espace serein, hors du temps, qui invite à la déconnexion. Le nom de l’exposition, « Imagined, for uncertain times » renvoie également aux notions d’imaginaire et d’incertitude, concepts inévitables en cette période de pandémie. C’est sur ces deux idées que se sont penché les designers qui ont conçus des œuvres spécialement pour l’événement ou bien repensé certaines pièces existantes pour qu’elles s’inscrivent à la perfection dans cette expérience. Alors que de nombreux événements ont du être reportés – la Biennale d’architecture de Venise en tête de file –, l’initiative de soft-geometry permet de repenser les modèles d’exposition et de continuer à faire vivre le paysage culturel, malgré le confinement. Pour en savoir plus, visitez le site de soft-geometryPhotographies : Nicolas CanellasZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 8 jours

Rencontre avec : Hadrien Durand-Baïssas

D’abord dessinateur, l’artiste parisien Hadrien Durand-Baïssas (né en 1992) préfère aujourd’hui la pluridisciplinarité et construit une œuvre protéiforme, allant du dessin à la musique, en passant par l’installation. Nous avons discuté avec lui de son parcours, de sa pratique artistique et de ses réflexions. Muuuz : Pouvez-vous nous résumer votre parcours ? Comment avez-vous commencé à dessiner ? Hadrien Durand-Baïssas : J’ai commencé à dessiner en atelier de dessin à Paris lorsque j’étais au lycée. La plupart du temps, je dessinais pendant mes cours au lieu de prendre des notes, mais finalement cela a porté ses fruits puisque j’ai intégré l’Atelier de Sèvres juste après le bac. Puis, j’ai étudié le design graphique à Paris également pour ensuite travailler en freelance tout en poursuivant ma pratique artistique. Aujourd’hui, je travaille en tant que directeur artistique et artiste plasticien à New York.Pourquoi avez-vous choisi de vous installer outre-Atlantique ? Quelle étape représente ce séjour dans votre parcours ? Vivre à New York représente une étape considérable dans mon parcours. J’y ai emménagé car j’avais soif d’aventure en dehors de la France, et aussi parce que de nombreux projets m’attendaient là-bas. Je pense que c’est une ville complètement dingue où les artistes sont traités différemment qu’en France. À New York, j’ai l’impression que l’art occupe une place majeure au quotidien : on y rencontre très souvent des gens avec une énergie folle qui nous embarquent dans des projets tous plus fous les uns que les autres. C’est d’ailleurs cette effervescence qui m’a poussé à sortir de ma zone de confort et à tester de nouveaux mediums comme les installations lumineuses ou la 3D. Comment définiriez-vous votre pratique artistique ? Quels sujets abordez-vous dans vos œuvres ? Je ne sais pas moi-même comment définir ma pratique artistique. Elle est un peu instable et accidentelle. J’ai adoré ne pratiquer que le dessin pendant des années et je ne m’en lasserai jamais, mais la vie est faite de surprises. Lorsque je suis séduit par de nouvelles pratiques, je suis immédiatement tenté de les incorporer dans mon travail artistique. J’ai été trop longtemps préoccupé par le fait de devoir pratiquer une seule technique, et c’est d’ailleurs souvent ce que l’on attend d’un artiste. Aujourd’hui, l’idée de rester enfermé dans une seule technique m’angoisse. Je pense que la création est un processus vaste qui peut s’appliquer dans une infinité de domaines. Je découvre désormais de nouvelles palettes d’expression artistique comme les installations immersives. Pour mes sujets, j’ai d’abord dessiné avec des stylos Rotring pour représenter des espèces animales en voie de disparition, puis des allégories antiques dans un univers de science-fiction. Aujourd’hui, je continue à traiter cette ambiance dans des installations lumineuses à la tonalité futuriste. Je réfléchis sur la géométrie, les impressions inexplorées, ainsi que sur la place de la technologie dans notre ère actuelle, son utilisation à des fins artistiques et son impact sur notre civilisation. Je questionne cette évolution progressive de l’homme vers une nouvelle espèce hybride mi-homme mi-machine.Où puisez-vous vos sources d'inspiration visuelles, conceptuelles et artistiques ? Beaucoup de mes inspirations viennent de ce que je découvre en parcourant internet et en visitant les nouveaux musées new-yorkais dédiés à l’art et la technologie. Très souvent, je m’inspire du design graphique actuel ou de créations digitales surréalistes. Je suis fasciné par les univers d’artistes graphiques 3D et vapor wave comme Baugasm, Lordess.foudre ou Dorian Legret, mais aussi par ceux de designers minimalistes et d’artistes du mouvement Light art tels que James Turrel, James Clar et Refik Anadol. Les peintures classiques ou modernes sont aussi des sources d’inspiration, sans oublier les sculptures de la Grèce et de la Rome antiques. Caspar David Friedrich et Salvador Dalí sont les peintres qui m’inspirent le plus. Tout ce qui captive mon regard au point de ne plus pouvoir en décrocher ou qui me questionne est une source d’inspiration. J’étudie ensuite l’œuvre, la composition, la technique utilisée, l’effet d’ensemble, le sujet et la démarche de l’artiste. Vos installations et vos scénographies sont immersives. Quelle place occupe le regardeur dans vos œuvres ? Dans quel espace de réflexion l'invitez-vous ? Dans mes installations, si l’observateur se sent plongé dans un univers qui le sort de son brouillard quotidien, l’immerge dans un monde différent de son environnement habituel et lui donne l’impression d’atterrir dans une succursale onirique proche de celle de ses rêves, mon pari est réussi. Mes installations me permettent de solliciter le regardeur en lui procurant différentes sensations que l’on ne peut pas forcément ressentir devant une création graphique. Le regardeur n’est plus un simple observateur mais devient acteur de l’œuvre. Je souhaite par-dessus tout dévoiler au regardeur de nouveaux horizons et réflexions pour le pousser à devenir non seulement acteur de l’œuvre, mais aussi l’élément conscient qui donnera vie à cet ensemble, c’est-à-dire le maillon indispensable de mes installations. Sans le regardeur, elles ne seraient qu’un décor surréaliste laissé à l’abandon comme un vestige archéologique à découvrir. C’est à travers des réflexions sur l’espace, le temps et notre place dans cet espace-temps que j’essaie de captiver l’attention de l’observateur. Avez-vous déjà commencé à explorer de nouvelles manières de créer durant le confinement ? Comme beaucoup de monde, le confinement a été une bonne opportunité pour moi de me recentrer sur mes projets personnels et mes priorités. J’ai travaillé sur la réalisation de websites pour la marque de platines vinyles haut de gammes Pro-Ject Audio USA, ainsi que pour la marque nord-américaine Sumiko Audio. J’ai aussi travaillé sur des morceaux. Bien que je mette principalement en avant mon travail plastique, je suis également musicien : je compose et produit avec du matériel analogique des chansons qui sont connectées à mon univers graphique et qui reflètent mes rêveries diurnes dans une ambiance cosmique. J’ai également profité de ce moment inédit pour mieux comprendre comment je pourrais associer cet univers musical à mes créations artistiques. L’idée de réaliser des animations et des vidéos qui allieraient à la fois ambiances musicales et visuelles a particulièrement retenu mon attention. Avec ces nouvelles idées, je rejoins ce que j’expliquais précédemment : continuer dans cette liberté de mixer différents médiums pour découvrir et partager des expériences sensorielles nouvelles. Quels sont vos prochains projets ?Je vais continuer à développer AG Studios, l’agence créative que nous avons créée avec des amis à New York. Je travaille en ce moment avec des clients sur les identités graphiques de leur marque, ainsi que sur la réalisation de leurs sites web. Je vais également mettre à profit les réflexions que j’ai pu avoir durant le confinement pour produire des nouvelles séries d’œuvres, visuelles, musicales ou encore in situ. J’envisage aussi de produire les projets qui m’attirent le plus tout en essayant de révéler un ensemble hétéroclite ayant pour colonne vertébrale une vibration onirique et surréaliste dans laquelle je me reconnais.Pour en savoir plus, visitez le profil Instagram et le site de l’artiste Hadrien Durand-Baïssas, ainsi que le site de AG Studios. Visuels : © Hadrien Durand-BaïssasLéa Pagnier  
Il y a 5 ans et 20 jours

Covid-19 : les maires s'engagent pour la relance économique

Le groupe de villes membres du C40 a publié une déclaration de principes afin de structurer la relance suite à la crise du COVID-19. Les maires s'engagent à « construire une société meilleure, plus juste et plus durable dans le cadre de la relance post-COVID-19 ».Ces principes ont été adoptés lors de la première réunion de la Global Mayors COVID-19 Recovery Task Force du C40, soutenue par le Président du C40, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, et ont été approuvés par des dizaines de dirigeants de villes telles que Los Angeles, Athènes, Austin, Barcelone, Bogotá, Boston, Buenos Aires, Chicago, Curitiba, Durban, Freetown, Hong Kong, Houston, Lima, Lisbonne, Londres, Medellín, Melbourne, Mexico, Milan, Montréal, la Nouvelle-Orléans, New York, Oslo, Portland, Quezon City, Rotterdam, Salvador, San Francisco, Sao Paulo, Santiago du Chili, Seattle, Séoul, Sydney, Tel Aviv-Yafo et Vancouver.L'annonce d'aujourd'hui fait suite à une série de réunions virtuelles auxquelles ont participé plus de 40 maires, montrant la voie avec cette collaboration à l'échelle mondiale pour surmonter la crise du coronavirus et celle du changement climatique.Déclaration de principes :La pandémie de COVID-19 a profondément marqué les villes du monde entier. Il ne s'agit pas simplement d'une crise sanitaire d'envergure mondiale, mais d'une crise sociale et économique, dont les effets se feront ressentir pendant des années. À bien des égards, il s'agit également d'un phénomène urbain, dont on trouve l'origine dans la destruction de l'environnement et la relation entre l'humanité et la nature. En tant que maires, nous nous sommes engagés à soutenir les habitants de nos villes et à protéger leur santé, en nous fondant sur les conseils et avis d'experts. En tant que membres du C40 Cities, nous partageons ce que nous avons appris au cours des derniers mois, ainsi que les connaissances que nous avons acquises en répondant à d'autres crises – sanitaires, économiques et environnementales.Il est clair que les dommages causés par le COVID-19 n'ont pas été équitables. Ce sont les personnes les plus vulnérables et les plus défavorisées qui souffrent le plus des impacts sanitaires et économiques du COVID-19. Il s'avère aussi que le monde n'était pas entièrement préparé à cette crise, malgré les enseignements tirés du SARS, du MERS, d'Ebola et d'autres urgences sanitaires et climatiques récentes. Cela est dû en partie à l'ébranlement des institutions et mécanismes internationaux qui ont été mis en place pour apporter la paix et la prospérité à tous. Et ce problème est aussi dû en partie au fait que nous ne tenons aucun compte des connaissances scientifiques. En tant que dirigeants de grandes villes du monde entier, nous affirmons ne pas souhaiter un retour « à la normale » – notre objectif est de construire une société meilleure, plus durable, plus résiliente et plus juste dans le cadre de la relance suite à la crise du COVID-19. Par conséquent, notre stratégie commune visant à soutenir la relance de nos villes et le rétablissement de leurs habitants suite au COVID-19 sera régie par les principes suivants :La relance ne doit pas être un retour aux « activités normales », car nous vivons dans un monde en voie d'atteindre un réchauffement de 3 °C ou plus.La relance doit être guidée avant tout par une confiance dans l'expertise scientifique et en santé publique, afin d'assurer la sécurité de ceux qui vivent dans nos villes. D'excellents services publics, un investissement public et une résilience communautaire accrue fourniront la base la plus efficace de la relance. La relance doit répondre aux questions d'égalité qui ont été soulevées par l'impact de la crise – par exemple, il faut rendre hommage aux travailleurs désormais reconnus comme essentiels qui doivent être indemnisés en conséquence, et les politiques doivent soutenir les personnes vivant dans des zones d'habitation informelles.La relance doit renforcer la résilience de nos villes et de nos collectivités. Des investissements doivent donc être réalisés pour protéger contre les menaces futures – notamment la crise climatique – et soutenir les personnes touchées par les risques climatiques et sanitaires.Les mesures en faveur du climat peuvent contribuer à accélérer la relance économique et améliorer l'équité sociale grâce aux nouvelles technologies et la création de nouvelles industries et de nouveaux emplois. Ceux-ci permettront d'offrir des avantages plus larges à nos habitants, travailleurs, étudiants, entreprises et visiteurs. Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, ainsi que dans le pouvoir de nos municipalités, pour garantir que la relance suite au COVID-19 est solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les gouvernements nationaux soutiennent les villes et les investissements nécessaires dans les villes afin de permettre une relance économique qui soit solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les institutions internationales et régionales investissent directement dans les villes afin de soutenir une relance économique qui soit solide, équitable et durable.
Il y a 5 ans et 25 jours

Covid-19 : Londres élargit ses trottoirs et multiplie les pistes cyclables

Ces mesures visent à éviter que les transports en communs se retrouvent bondés une fois que les Britanniques reprendront le chemin du travail et à favoriser des alternatives aux trajets en voiture, plus polluants.Ces changements peuvent permettre de multiplier par 10 les kilomètres parcourus en vélo et par cinq la marche après la sortie du confinement, estiment la mairie et l'autorité chargée des transports londoniens, TFL, dans un communiqué.Pour cela, Londres va créer un nouveau réseau cyclable temporaire, imitant d'autres villes comme Berlin ou New York qui ont aménagé la voirie pour favoriser les déplacements en petite reine.Les trottoirs seront aussi agrandis dans les rues commerçantes pour permettre aux gens de garder leurs distances lorsqu'ils se croisent ou quand ils font la queue à l'entrée des magasins.Le stationnement et les voies réservées aux voitures seront déplacées pour permettre ces transformations."La capacité de nos transports publics sera considérablement réduite après le coronavirus en raison des énormes défis auxquels nous sommes confrontés en matière de distanciation sociale", a déclaré le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, dans ce communiqué.Tout en appelant ceux qui le peuvent à continuer de travailler à domicile, l'édile a expliqué vouloir aider "ceux qui doivent se rendre au travail" et permettre aux "nombreux Londoniens qui ont redécouvert la joie de la marche ou du cyclisme pendant le confinement" de les pratiquer en toute sécurité.Le confinement a été décrété le 23 mars et doit être réévalué jeudi, des annonces du gouvernement sur un assouplissement progressif étant attendues sous peu.Actuellement, les autorités recommandent d'éviter tout déplacement "non essentiel" mais autorisent les Britanniques à sortir de chez eux et faire de l'exercice une fois par jour.
Il y a 5 ans et 26 jours

Rencontre avec : Eva Nielsen

Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2009, l’artiste franco-danoise Eva Nielsen crée des œuvres protéiformes énigmatiques. Avec ses toiles peintes, parfois imprimées ou sérigraphiées, elle bouscule les codes de la peinture, mixe les médiums et sollicite l’imagination du regardeur. Rencontre avec une peintre inspirée et inspirante. Muuuz : Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?Eva Nielsen : Quand j’étais jeune, je ne voulais pas être artiste. Après un DEUG de Lettres Modernes et une maîtrise d’Histoire Européennes à la Sorbonne, j’ai finalement tenté les Beaux-Arts de Paris et j’ai été acceptée. Mon entrée aux Beaux-Arts a été une étape décisive dans mon parcours. J’ai adoré mes années là-bas. J’ai rencontré mes amis, des artistes très intéressants qui m’ont appris autant que mes professeurs. Grâce à la bourse Socrate, j’ai étudié à la Central Saint Martins en 2008. Ce séjour à Londres a été très enrichissant. Ensuite, j’ai rapidement commencé à travailler avec des galeries. Plusieurs résidences artistiques en France et à l’étranger ont ponctué ma carrière. J’ai eu la chance d’aller en Norvège avec l’artiste Mireille Blanc pour travailler à LKV en 2012, puis à Los Angeles avec le peintre Raphaël Barontini pour profiter de tous les ateliers techniques de The Cabin en 2017. Les expositions collectives ont également jalonné mon parcours. J’aime que mes œuvres soient confrontées aux créations d’autres artistes. Quelle est votre approche de la peinture ?Dans ma peinture, il est d’abord question de promouvoir l’hybridité, le collage et la pluridisciplinarité. La toile permet de saisir une partie d’un tout. Je suis très intéressée par l’image photographique, et son aspect tronqué. En photographie comme en peinture, l’artiste capture une vision, qui est forcément parcellaire. Le hors-champs est tout aussi intéressant que la toile. Techniquement, ma peinture se définit par superposition. J’aime, par exemple, faire coïncider un fond diffus avec une ligne franche obtenue par sérigraphie. La technique va aussi de pair avec l’intellect. Quand j’ai en tête une image, je choisis une technique spécifique pour la poser sur la toile. La technique découle ainsi de l’idée. J’aime cette rencontre du geste avec l’esprit. Vous êtes peintre, mais aussi photographe et sérigraphe. De la peinture à la sérigraphie, quel est votre processus de création ? Mon processus de création n’est pas défini. Il y a toujours une prise de risque, qui est d’ailleurs très excitante. En ce moment, je mixe toutes les techniques. Je peins ma toile, je l’introduis dans une imprimante et je la sérigraphie. Je me perds aussi dans les étapes, du collage à la surimpression. L’expérimentation de l’atelier au quotidien apporte son lot d’aléas. C’est important de voir l’accident et de le conserver. Quand j’étais étudiante, je m’opposais à l’accident. Aujourd’hui, au contraire, je chéris les imprévus. L’art le plus complet est sans doute celui où l’artiste parvient à réguler les improvisations pour les incorporer complétement au processus de création. Ainsi, la séance à l’atelier est complexe et intéressante. Parfois, je jette mes toiles. J’aime ce geste confiant, qui révèle une mise à distance de l’acte de création. Je reste persuadée que l’égo pour l’égo est assez nuisible, car l’envie de créer doit prévaloir. Mon œuvre rassemble des références multiples. L’art est une rencontre entre différents domaines. Je suis fascinée par le Black Mountain College, une université américaine humaniste qui fut marquée par les préceptes de Josef et Anni Albers. Avec l’arrivée du couple aux États-Unis au début des années 1930, le Black Mountain College devient une école avant-gardiste, où toutes les disciplines artistiques sont enseignées. J’aime toutes les créations. Je ne pourrais pas me cantonner à un seul médium. Beaucoup de vos œuvres sont issues d’une réflexion sur l’espace urbain. D’où vous vient cette fascination pour les paysages ? Je vis et travaille en banlieue depuis dix ans. La banlieue m’inspire beaucoup. Les paysages périurbains sont toujours pluriels. Ils évoluent constamment. En banlieue, j’aime l’alternance entre des paysages très construits et des lieux abandonnés comme les carrières en friche. À Villeneuve-Saint-Georges, par exemple, toutes les étapes de l’urbanisation sont visibles. Dès que je voyage, je prends les transports en commun et je visite les banlieues, que ce soit à Berlin ou à New York. J’aime découvrir comment une ville évolue. Les banlieues sont des lieux qui sont eux-mêmes des collages, des oxymores. J’aime que l’espace ne soit jamais défini. Je peins des lieux possibles, qui ne sont jamais figés. Je ne suis pas documentaliste ni géographe. Les lieux que je peins ne sont donc pas vraiment réels.Quel rapport entretenez-vous avec l’architecture ?Mon rapport avec l’architecture est empirique. Je la vis, je la vois, je la documente, je la peins. Je suis fascinée par la maison, mais aussi par l’abris tel que Louise Bourgeois le défini. Juste après la crise des subprimes, j’ai fait un road trip à Détroit et j’ai découvert tous les logements abandonnés, toutes ces habitations qui perdent leur valeur première d’espace vécu. L’architecture est à fois fabuleuse et fragile, car elle porte en elle-même sa propre fin. Lorsque je peins des architectures, ce n’est pas le bâtiment en soi qui m’intéresse, mais le rapport que l’homme entretient avec lui. Je suis aussi passionnée par la réalisation de maquettes. Quand j’avais dix ans, je me suis cassée la jambe. Après l’incident, j’ai dû rester sans bouger pendant un an. Un jour, mon père m’a offert une maquette. J’ai alors occupé ma convalescence en fabriquant des tonnes de maquettes. Quels artistes vous inspirent ? Pourquoi ?Je suis influencée par de nombreuses personnalités. J’aime beaucoup les peintres romantiques comme Caspar David Friedrich, qui laisse une grande place au regardeur dans ses peintures. Je cherche moi-même à substituer mes yeux à ceux du regardeur. Je souhaite que le regardeur puisse laisser libre cours à son imagination. On retrouve cela chez les artistes surréalistes. Man Ray me plaît beaucoup car il incarne parfaitement la modernité. Je m’inspire également de plusieurs artistes modernes et contemporains. J’adore Paul Cézanne, Paul Klee, Ed Ruscha, Georgia O'Keeffe, Lee Lozano ou encore Helen Frankenthaler. Mais je suis aussi fascinée par la photographie et l’architecture. Je suis fan des clichés poétiques pris par Luigi Ghirri et des architectures complexes imaginées par Zaha Hadid. Sur quoi travaillez-vous en ce moment ? Actuellement, je travaille sur trois séries. Dans une série, je peins des architectures anthropomorphiques, c’est-à-dire des architectures qui prennent une morphologie humaine. C’est lors d’un séjour à Sibiu en Roumanie que j’ai découvert ces bâtiments surprenants. Je réfléchis également sur l’idée d’image troublée, qui est d’ailleurs parfaitement illustrée par la photographie Portrait de l’espace de Lee Miller. Dans une autre série, j’envisage les architectures comme des percées dans l’horizon, des orbites à travers lesquels on tente de deviner une partie du paysage. J’aime travailler sur plusieurs séries simultanément pour pouvoir aller de l’une à l’autre sans me lasser. Pour en savoir plus, visitez le site de l’artiste Eva Nielsen et le site de la Galerie Jousse Entreprise. Visuels : Portrait © Vincent Ferrane, Œuvres © Eva NielsenLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 26 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 31 jours

Après le déconfinement, tous à vélo ?

Avec le confinement, le trafic automobile s'est réduit comme peau de chagrin. Bogota, Berlin, Oakland, New York et d'autres en ont profité pour aménager des pistes cyclables provisoires, fermer des axes au trafic motorisé non résidentiel ou encourager leurs habitants à se déplacer en petite reine pour respecter la distanciation sociale.Plusieurs agglomérations françaises veulent suivre leur exemple pour l'après-déconfinement."Les gens vont avoir psychologiquement du mal à s'agglutiner dans les trams, bus ou métros" par crainte de transmission du virus, relève Pierre Serne, président du Club des villes cyclables, une association de collectivités locales qui promeut l'usage du vélo.Le recours à la voiture individuelle serait une mauvaise solution, créant une congestion des villes et relançant la pollution atmosphérique.La pollution aux particules fines, issue notamment du trafic routier, augmente la mortalité liée au coronavirus, selon des chercheurs de l'université Harvard (États-Unis). D'autres se demandent si ces particules peuvent transporter le virus.Espaces piétons et pistes cyclablesEn région parisienne, où l'usage du vélo a bondi depuis la grève qui a paralysé les transports publics fin 2019, il serait possible "de passer de 400.000 à 800.000" personnes à vélo par jour, estime la présidente de la région Valérie Pécresse.Pour y parvenir, elle travaille "avec le RER-vélo", un collectif d'associations qui a imaginé neuf lignes cyclables, jusqu'à Mantes-la-Jolie ou Melun, des villes situées à 50 km de la capitale. L'idée est d'"expertiser tout ce qu'on peut faire, très rapidement", explique Mme Pécresse.Paris, qui a déjà multiplié les pistes cyclables, compte "favoriser les déplacements domicile-travail" à vélo après le déconfinement, indique l'adjoint à la mairie en charge des transports, Christophe Najdovski.Cela passera par "des aménagements légers, peu coûteux, rapides à mettre en oeuvre, sécurisés et réversibles" sur la chaussée d'habitude réservée aux voitures et aux deux-roues motorisés, poursuit-il.La métropole de Lyon (est) veut aménager "de nouveaux espaces piétons et de nouvelles pistes cyclables" avec des "modulations possibles en fonction des horaires", dit David Kimelfeld, président de la métropole.Grenoble (est), Montpellier (sud) ou Rennes (ouest) prévoient aussi d'accélérer leurs plans vélo.Concrètement, le centre d'études Cerema suggère de "réduire le nombre de voies motorisées", de quatre à deux par exemple, d'"élargir les aménagements cyclables existants" et de "modifier le plan de circulation".L'enjeu ne concerne pas que les centres-villes mais aussi "des voiries plus interurbaines ou périurbaines", souligne Pierre Serne, qui prend l'exemple d'hôpitaux excentrés où des soignants vont travailler à vélo.Pour la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), il est primordial d'installer ces pistes cyclables provisoires sur des axes entiers, pas seulement des tronçons isolés, de les accompagner de parkings à vélo provisoires et d'en installer qui suivent le tracé de lignes de métro."Il faut vraiment sécuriser les infrastructures" pour que les cyclistes se sentent en sécurité, insiste Olivier Schneider, président de la FUB, et pas seulement avec un simple marquage au sol.Réparer les vieux vélosUn autre enjeu est d'équiper les gens en vélos. En plus des primes existantes pour acheter des vélos électriques et des vélos cargo, la FUB défend l'idée d'un chèque de 100 euros pour "financer la remise en état de vélos" qui sommeillent aujourd'hui dans des caves ou de bourses à vélos d'occasion, dans le respect des gestes barrière.Pourquoi ne pas rendre gratuits les systèmes de vélo en libre-service "et les étendre encore plus", suggère Joël Hazan, expert au Boston Consulting Group (BCG), pour qui le maintien du télétravail fait également partie de la solution.En attendant, les déplacements à vélo sont autorisés pendant le confinement, sauf pour du sport, rappelle le président de la FUB. Il demande aux préfets qui ont fermé des pistes cyclables pendant le confinement de les rouvrir.
Il y a 5 ans et 32 jours

Le Mipim en mode digital

Lire l'article]]>
Il y a 5 ans et 35 jours

L’architecture n’est pas permanente, Erieta Attali non plus

Difficile de faire photographe d’architecture plus cosmopolite. Erieta Attali est né à Tel Aviv mais a grandi à Athènes et Istanbul. Diplômée de la Columbia University de New York, elle obtient son doctorat à la RMIT University de Melbourne. Elle […] L’article L’architecture n’est pas permanente, Erieta Attali non plus est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 39 jours

Dossier : 6 objets kitsch

De l’artiste surréaliste espagnol Salvador Dalí au chanteur américain Pharrell Williams, des artistes ont créé des pièces de mobilier subversives, où la forme prévaut sur la fonction. Mauvais goût, vulgarité assumée, surcharge gratuite, bavardages inutiles… L'objet kitsch séduit les uns, quand il agace les autres. Fascinée par les excès de la tendance, la rédaction de Muuuz revient sur les objets les plus kitsch de l’histoire du design. Canapé Bazaar par Superstudio pour Giovanetti, 1968C’est à l’occasion de l’exposition « Utopia, art et design italiens » à la galerie parisienne Tornabuoni Art que nous avons redécouvert une pépite kitsch du design italien : le sofa Bazaar de Superstudio. Ce canapé enveloppant est un sofa modulable qui s’apparente à un vaisseau spatial. Il se compose en effet de sept coques en polyester armé de fibre de verre, laquées, qui peuvent se juxtaposer pour former une cabine. Chacune des parties est incurvée et rembourrée en mousse de polyuréthane recouverte de textile coloré – de la fausse fourrure synthétique rose fuschia ou imprimée léopard, du jersey de polyamide vert amande. Objet surprenant édité en série limitée, le canapé Bazaar a été acquis par plusieurs musées, notamment le Centre Pompidou et le Moma. .  Canapé Boca par Salvador Dalí, 1936À la demande du mécène britannique Edward James, l’artiste surréaliste à la personnalité fantasque Salvador Dalí imagine à la fin des années 1930 un canapé en forme de bouche inspiré des lèvres pulpeuses de la star de cinéma américaine Mae West. Véritable obsession du peintre, l’actrice devient sa muse. Le tableau Le Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste (1934-1935), et le canapé Boca, aussi appelé « Sofa Mae West » ou « Mae West Lips Sofa », célèbrent ainsi ce sex-symbol du cinéma hollywoodien de l’entre-deux-guerres. Au début des années 1970, le Studio 65 réinvente ce sofa culte pour Gufram, en dessinant les lèvres de Marilyn Monroe. .  Vase Shiva par Ettore Sottsass pour BD Barcelona, 1971Derrière l’érotisme assumé du vase Shiva – un vase rose poudré en forme d’érection – se cache la déclaration d’amour du designer italien Ettore Sottsass pour l’actrice espagnole Eulàlia. Persuadé de la puissance évocatrice des objets, Ettore Sottsass crée des céramiques suggestives, qui rappellent des épisodes de sa vie. .  La chaise Perspective par Pharrell Williams, 2008Producteur, chanteur, styliste… on ne compte plus les casquettes que porte l’américain Pharrell Williams avec succès. Une polyvalence qui le pousse, en 2008, à créer sa propre pièce de mobilier : une chaise anthropomorphe, inspirée à la fois de l’oeuvre L’Homme de Ruth Franken (1971) et des assises en plastiques iconiques des années 1950. Si le musicien excelle dans bien des domaines, sa pratique du design, célébrée lors d’une exposition à la galerie Emmanuel Perrotin du 21 octobre 2008 au 10 janvier 2009, prouve cependant que n’est pas designer qui veut… .  TOILETPAPER par Maurizio Cattelan pour Seletti, 2018Fondé par l’artiste contemporain Maurizio Cattelan en 2010, le magazine TOILETPAPER s’est rapidement démarqué dans le paysage médiatique par son esthétique pop, capturée par le photographe Pierpaolo Ferrari, et son humour noir. Un concept qui se décline désormais sur du mobilier signé Seletti, éditeur de design italien. Inaugurée en septembre 2018 au MoMA Design Store (New York), la collection est composée de différentes assises, de tables d’appoint et à manger, ainsi que de textiles et d’éléments de décoration, tous reprenant les couvertures iconiques du magazine d’art. Kitsch à souhait, cette série ravit aussi bien les amateurs d’art que de design. .  Le fauteuil gonflable Blow par De Pas pour D’Urbino & Lomazzi, 1967Connu pour ses courbes généreuses et ses couleurs vibrantes, le fauteuil Blow est le premier siège gonflable à être produit en série et à connaître un succès aussi phénoménal. Inspirée du bonhomme Bibendum, cette pièce fabriquée en PVC se décline en de multiples coloris tous plus éclatants les uns que les autres. Modèle iconique des années 1960, le fauteuil Blow est également le symbole de la consommation de masse et de la pop culture. La Rédaction
Il y a 5 ans et 41 jours

Carrier devient une société indépendante

UTC (United Technologies) avance dans sa restructuration. Carrier est désormais côté à la bourse de New-York.
Il y a 5 ans et 46 jours

Christophe Pivel nommé Directeur commercial de Sto France

Son diplôme de l'ESCP (école supérieure de commerce) en poche, Christophe Pivel débute sa carrière en 1994 au service culturel de l'ambassade de France à New York, lui permettant ainsi de devenir complètement bilingue. Une fois rentré en France en 1995, Christophe Pivel occupe successivement plusieurs postes de Directeur commercial et marketing au sein d'entreprises du secteur de l'industrie automobile et de la construction : Allied Signal, Rehau, Imerys, Structure, James Hardie, Virax, Rain Bird, Norma Group, Tradilux. Relever les défis ne lui fait pas peur puisqu'à chaque fois, il est de développer l'activité dans plusieurs pays d'Europe. Après les 10 dernières années passées dans des avions à parcourir l'Europe, Christophe Pivel pose ses bagages chez Sto France en novembre 2019. En tant que Directeur commercial, la mission de Christophe Pivel est triple :optimiser la performance commerciale afin de conforter la part de marché ITE (isolation thermique par l'extérieur) de Sto ;poursuivre le développement de Sto sur les activités de ravalement et de bardage pour asseoir sa position de spécialiste de la façade (dans l'activité de chantier classique mais également dans les solutions de façade sur ossature bois et métallique qui font appel à une production hors site) ;et enfin, adapter l'organisation commerciale afin d'augmenter la satisfaction client.Son équipe se compose de 5 Directeurs de régions, du Responsable du service développement et du Responsable du service clients.« Ce qui m'a plu chez Sto, c'est le fort potentiel de croissance de cette société grâce à sa capacité à adresser des nouveaux marchés et à développer des nouveaux produits. J'ai aussi rapidement ressenti les valeurs de transparence et de respect sur lesquelles repose cette société familiale ». Agé de 51 ans, Christophe Pivel est marié et père d'un enfant. Il pratique assidûment le football et a gardé de ses différentes missions à l'étranger le goût pour les voyages.
Il y a 5 ans et 53 jours

Dossier : 6 chaises design iconiques

Il paraît que la mode est un éternel recommencement. Pourtant, certains objets traversent le temps sans jamais prendre une ride ! C’est le cas de ces six chaises iconiques qui continuent de fasciner les amateurs de design, années après années. Signées Charlotte Perriand, Gae Aulenti ou Philippe Starck, retour sur des assises aux caractères uniques. La chaise Bold par Big Game pour Moustache, 2009Célèbre pour ses courbes sensuelles et son design ludique, la chaise Bold, conçue par le collectif Big Game pour l’éditeur Moustache, réinterprète la chaise en tube d’acier typique du Bauhaus. Mais là où elle se démarque de sa cousine, plus froide et rigoureuse, c’est grâce au traitement unique apporté par Grégoire Jeanmonod, Elrich Petit et Augustin Scott de Martinville. Ici, pas de dossier mais une ligne continue en mousse qui dessine l’assise et les piétements. Un graphisme léger mis en valeur par ses multiples déclinaisons colorées. . La chaise Panton par Verner Panton pour Vitra, 1967Née de la rencontre entre le designer Verner Panton et Willi Fehlbaum – travaillant alors pour l’éditeur Vitra – , dans les années 1960, la chaise Panton matérialise le souhait du designer de créer une chaise empilable. Résulte de ses recherches une assise des plus graphiques en forme de S. Le duo conçoit alors un modèle en plastique polypropylène, offerte dans une variété de couleurs. Reconnaissable entre mille, la chaise Panton est sans doute l’icone du design pop des années 1960/1970 ! . La chaise Masters par Philippe Starck et Eugeni Quitllet, 2009En 10 ans, la chaise Masters, imaginée par le touche-à-tout Philippe Starck et le designer catalan Eugeni Quitllet – élu Créateur de l’année 2016 à Maison & Objet –, est devenue une véritable icône du design. Et pour cause, cette pièce a de quoi être inspirée. Reprenant les ligne de la chaise Tulip (Eero Saarinen), de la Série 7 d’Arne Jacobsen et les contours de la Plastic Chair du couple Eames, la Masters est caractérisée par une forme graphique marquée et un assemblage d’entrelacs. Sa structure en polypropylène teinté en assure la robustesse quand sa multitude de coloris lui permet de se réinventer, années après années. .    La chaise DSW par Charles et Ray Eames pour Vitra, 1950En 1948, les designers américains Charles et Ray Eames présentent une chaise dotée d'une coque métallique d'assise moulée au concours « International Competition for Low Cost Furniture Design » organisé par le Museum of Modern Art de New York. Ils décrochent le deuxième prix. Suite à cette réussite, Charles et Ray Eames souhaitent produire la chaise en série. Ils testent alors quantité de matériaux et repèrent la résine polyester. Solide, cette matière leur permet de développer des nouvelles assises moulées et de les fabriquer industriellement. Le couple imagine aussi une grande variété de piètements, qui peuvent être associés avec ces différentes coques. En 1950, les Eames Fiberglass Chairs débarquent sur le marché et leur grande flexibilité créative séduit immédiatement les consommateurs. Dans la chaise DSW, la coque d'assise en plastique se marie parfaitement au piètement en bois. . Chaise longue basculante B306 par Charlotte Perriand en collaboration avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret, 1928-1929 Bien qu’elle soit restée longtemps dans l’ombre de ses collègues, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, Charlotte Perriand est l’une des figures majeures de l’architecture moderne. Architecte humaniste et femme libre, elle a dessiné des meubles qui sont devenus iconiques. En 1929, elle présente la très célèbre chaise longue basculante, imaginée en étroite collaboration avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret, dans un appartement idéal conçu pour le Salon d’Automne, et reconstitué en 2019 à l’occasion de la rétrospective « Le monde nouveau de Charlotte Perriand, 1903-1999 » à la Fondation Louis Vuitton. .  La chaise April par Gae Aulenti pour Zanotta, 1964Architecte de renom, créatrice surdouée et scénographe talentueuse, l’Italienne Gae Aulenti a su imposer sa vision avant-gardiste de l’architecture, de la décoration, du design et de l’urbanisme à une époque où les secteurs de la création étaient dirigés par les hommes. Dessinée en 1964, sa chaise pliante April, avec son assise et son dossier en tissu et ses articulations métalliques délicates, est représentative de son style audacieux. La Rédaction
Il y a 5 ans et 55 jours

A l'heure de la contagion, un New-Yorker revisite les panneaux de signalisation

On saluera sans peine la parution française de l’énorme ouvrage du philosophe allemand Ludger Schwarte. Ce dernier s’appuie sur une somme intellectuelle impressionnante en provenance de toutes les époques pour discuter de très nombreux concepts classiques, des problématiques générales de la spatialité, ses usages, conflits et […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 56 jours

Zoom sur : Kevin Rouillard

Après deux expositions personnelles, « Uma Historia de formas quebradas » et « 7/7 » à La Junqueria (Lisbonne) en 2018 et « Soudure et Mayonnaise » à la Galerie Thomas Bernard (Paris) en 2020, c’est au tour du Palais de Tokyo de présenter l’œuvre de l’artiste contemporain Kevin Rouillard dans un nouvel événement culturel intitulé « Le Grand Mur ». À la fois sculpteur et archéologue du présent, Kevin Rouillard inscrit sa pratique artistique dans un processus de récupération étonnant. Zoom sur un plasticien, qui semble questionner, avec ses grands assemblages de matériaux, la pratique artistique même : comment créer aujourd’hui à l’aune de la crise écologique ? Après l’obtention de son diplôme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2014, Kevin Rouillard (né en 1989) se fait rapidement repérer. Dès 2014, il est en effet exposé dans plusieurs expositions collectives – « A couteaux tirés » à la Friche Belle de Mai, (Marseille) et « Empiristes » à la Villa Emerige (Paris) en 2015 – ou personnelles – « Collision » à la Chimney gallery (New York) et « Extrait (tôle, choc) Barricade » à L'Assaut de la menuiserie (Saint-Etienne) en 2017. Il décroche aussi le Prix Fondation François de Hatvany en 2015, puis le Prix SAM Art en 2018. Aujourd’hui, il vit et travaille à Marseille. Sculpteur contemporain, Kevin Rouillard développe un processus de création singulier : il réalise des grands assemblages de tôles monochromes à partir d’objets collectés tels que des bidons, brûlés ou dépliés. Ces panneaux métalliques très visuels évoquent à la fois le secteur ouvrier et la circulation des biens dans une économie mondialisée. Le plasticien raconte le point de départ de son œuvre et sa manière de travailler la matière en ces termes : « Un jour, mes parents m’ont rendu visite à Marseille : ils cherchaient à se procurer des bidons pour envoyer des choses au Cap Vert. […] Ces bidons sont restés un moment à l’atelier. Après leur expédition, il y a toute une chaîne de recyclage de ces contenants qui s’organise. Le bidon est démantelé jusqu’à entrer dans la composition d’autres objets ou même d’éléments architecturaux. Les artisans découpent, martèlent, aplatissent la tôle d’une façon assez similaire à ce que je fais de mon côté. » Loin de collecter les objets de manière obsessionnelle, Kevin Rouillard les cherche, les récupère, les étudie et les travaille à la manière des artisans recycleurs. Durant son processus de création, l’artiste les transforme en des surfaces planes colorées et s’approprie ses trouvailles. Les objets ainsi métamorphosés se réinventent et se dévoilent au regard des spectateur·rice·s, tout en attestant, en creux, de l’omniprésence des objets dans la société consumériste actuelle. Avec l’exposition « Le Grand mur » organisée dans le cadre de la première partie de la saison Fragmenter le monde, Kevin Rouillard retranscrit symboliquement sa propre vision du Mexique à travers des assemblages métalliques monumentaux afin d’offrir un autre niveau de lecture du contexte géopolitique mexicain. Il a en effet imaginé les œuvres présentées au Palais de Tokyo lors d’un séjour au Mexique, et évoque donc avec ces œuvres la barrière États-Unis-Mexique. Pour en savoir plus, visitez les sites du Palais de Tokyo et de la Galerie Thomas Bernard. Photographies : Vues de l’exposition « Le Grand mur » de Kevin Rouillard, Palais de Tokyo (21.02 – 17.05.2020) © Marc Domage Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 57 jours

A Paris, des coûts de construction médians par rapport aux autres métropoles mondiales

Selon Arcadis, qui publie son rapport annuel sur les coûts de construction dans cent métropoles mondiales, Paris se classe au 33e rang des villes les plus chères. Londres, New York et Hong Kong se hissent en tête du classement.