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Résultats de recherche pour ouvriers

(800 résultats)
Il y a 3 ans et 81 jours

Bâtiment et travaux publics en bonne place des secteurs qui recruteront à terme

EMPLOI. Ouvriers comme cadres de la construction devraient voir leurs effectifs progresser à l'horizon 2030, selon un rapport commun de France Stratégie et de la Dares. La rénovation énergétique des logements ainsi que les besoins en infrastructures expliqueraient cette tendance.
Il y a 3 ans et 84 jours

Pendant la pandémie, l'écrin du philharmonique de New York se refait une beauté

A l'intérieur du Lincoln Center, sur l'île de Manhattan, les entrailles de la prestigieuse salle de concert David Geffen Hall, où se produit le "Phil" depuis 1962, étaient bien visibles, lors d'une visite de l'AFP.Plus de 600 ouvriers et techniciens travaillent en permanence sur le chantier, selon un système de roulement d'équipes, six jours par semaine et avec des heures supplémentaires, pour transformer l'enceinte en un espace ultramoderne, plus accessible et doté d'une meilleure acoustique.Objectif: faire revenir l'une des plus anciennes et réputées institutions musicales des Etats-Unis dans son écrin dès l'été pour de premiers essais, avant une réouverture officielle en octobre.Les toutes premières discussions sur la nécessité de rénover la salle remontent à 1995, mais le projet a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant le David Geffen Hall à fermer au public, a accéléré le processus."C'était une occasion unique en son genre. Nous pouvions faire quelque chose de positif de ce désastre", explique à l'AFP la directrice générale du "Phil", Deborah Borda.La nouvelle enceinte comprendra un hall d'entrée deux fois plus grand, un studio donnant sur le trottoir pour des spectacles visibles depuis la rue, et une meilleure acoustique rendue possible par la refonte des surfaces des murs et un plafond de scène surélevé.La rénovation réduit la capacité de 2.738 à 2.200 places, mais la visibilité sera améliorée pour presque tous les sièges de la salle, et certains membres du public seront placés derrière l'orchestre, offrant une vue unique.Coût de l'opération: 550 millions de dollars, financés par des levées de fonds, notamment auprès de celui dont la salle porte le nom, le magnat de l'industrie musicale David Geffen.Depuis l'automne, l'orchestre, qui a repris ses concerts après la pandémie, a dû trouver de nouveaux espaces au sein du Lincoln Center.Pour le président du centre culturel Henry Timms, la pandémie a offert une opportunité: "plutôt que de prendre quatre ans, (le chantier) pourrait prendre deux ans".Et dans une ville durement touchée par le Covid, avec un printemps 2020 où tout s'est mis à l'arrêt avec des centaines de morts chaque jour au plus fort de la crise, "ce serait un symbole puissant de notre confiance" dans New York, ajoute-t-il.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le temple mondial de la production de moteurs Diesel pour l'automobile se convertit à l'électrique

Cette transition est hautement symbolique pour la majorité d'Emmanuel Macron, qui affiche la réindustrialisation de la France comme une de ses priorités, à quelques semaines de l'élection présidentielle, mais les retombées en matière d'emplois sont à nuancer.A Trémery, une trentaine d'ouvriers travaillaient ainsi un après-midi de février sur la première petite ligne de moteurs électriques."Ça fait avant-gardiste. On nous demande tout de suite ce qu'on en pense, comment ça se passe, comment ça se monte", souffle Cédric Metz, des bouchons dans les oreilles contre le vacarme mécanique.L'opérateur a travaillé pendant 20 ans sur les moteurs essence et Diesel avant de passer à l'électrique.L'usine de Trémery, ouverte en 1979 par Citroën sur 89 hectares près de Metz, avait établi son record en 2017 avec près de deux millions de moteurs produits, dont 80% de Diesel. Mais l'étoile de cette motorisation a pâli avec le scandale du Dieselgate et le spectre d'une interdiction européenne des moteurs thermiques en 2035.Alors Trémery et ses 2.500 salariés, passés sous la bannière de Stellantis après la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler, ont été convertis aux moteurs essence, et de plus en plus vite à l'électrique.La première ligne de montage électrique a remplacé en 2019 un des trois ateliers Diesel. Le moteur produit équipe désormais les Peugeot 208, Opel Corsa, DS3 ou Citroën C4 électriques.Guidés par un ruban magnétique, des chariots traversent la ligne, distribuant les pièces de poste en poste à une trentaine d'ouvriers. Des robots prennent la main sur certains postes et contrôlent le travail final."On est partis dans l'électrique, on y va et on ne va plus s'arrêter", lance le responsable de la ligne, Stanislas Kohout, qui vient aussi du Diesel. "On a la fierté d'être les premiers".A quelques mètres de là, une deuxième ligne tout aussi compacte est en cours de démarrage: si la première avait été conçue pour produire 120.000 moteurs par an, puis dopée à 180.000, la deuxième en promet 300.000."Occasion de relocaliser"Dans un bâtiment voisin, Stellantis et son partenaire japonais Nidec montent une ligne qui fabriquera des rotors et des stators, éléments essentiels du moteur électrique qui sont pour le moment largement importés d'Asie."La seule chose qui nous limite est le manque de composants électroniques, il y en a partout sur un moteur électrique", souligne le directeur de l'usine Marc Bauden.Les tâches n'ont pas beaucoup changé, mais "il y a moins de pièces à assembler", souligne M. Kohout. "C'est beaucoup plus automatisé, mais on crée de nouveaux métiers", explique-t-il. "Les îlots robotisés demandent un certain savoir-faire"."Je ne pense pas que ce soit inquiétant, parce qu'il y a de la demande", souligne Yosra Idir, 39 ans, une des rares femmes de la ligne, qui serre des boulons sur un moteur. "A un moment donné, il faudra ouvrir des lignes pour pouvoir suivre la demande des clients (...) On va tous finir à l'électrique".L'électrification de l'industrie automobile pourrait pourtant causer la suppression de 52.000 postes en France, notamment chez certains sous-traitants, selon une projection à 2030 du cabinet AlixPartners.A Trémery, avec l'automatisation et les délocalisations, le nombre de salariés a déjà été divisé par deux en vingt ans.A l'inverse, une vingtaine de milliers d'emplois pourraient être crées dans des nouveaux métiers, autour des bornes de recharge par exemple. La reconversion d'usines comme Trémery, ainsi que les trois usines de batteries électrique qui doivent ouvrir dans le nord de la France, célébrées par le gouvernement, ne vont pas tout compenser."Il y a beaucoup à faire autour de la croissance de l'électrique", c'est "une occasion de relocaliser", souligne l'économiste Bernard Jullien, de l'université de Bordeaux. Mais avec des moteurs qui demandent beaucoup moins de main d'oeuvre, "il va falloir se partager la rareté".Chez Renault par exemple, l'usine de moteurs de Cléon (Seine-Maritime) "pourrait satisfaire une très large part de la demande européenne" du groupe, souligne-t-il.Qui produira le dernier moteur Diesel? L'économiste mise sur l'Espagne, la Roumanie ou le Maroc, près des dernières grosses usines d'assemblage de Renault et Stellantis.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le Covid "accélérateur" des reconversions et d'un nouveau rapport au travail

"Il n'y a pas d'évolution de salaire, pas d'évolution de poste. A un moment donné, la situation financière et le fait de mûrir font que cette situation ne convient plus", témoigne un vacataire de l’Éducation nationale dans un entretien mené par l'institut BVA pour une étude que vient de publier France Compétences.Autorité de financement et de régulation de la formation professionnelle, France Compétences estime que "la crise actuelle joue un rôle d'accélérateur de questionnements sur le sens et les conditions d'exercice de son activité".Ce n'est pas encore la "grande démission", du nom de ces départs en cascade dans les entreprises américaines au sortir de la pandémie, mais en France, selon un baromètre Elabe pour l'Unedic publié en décembre, 58% des actifs en emploi ont au moins un projet de changement de vie professionnelle.D'après l'enquête BVA, qui mêle données quantitatives et entretiens qualitatifs à partir d'un échantillon représentatif de 5.162 personnes, la "perte de sens" est la raison la plus partagée (27%) par les actifs en reconversion, qui évoquent aussi "l'insatisfaction" due aux conditions de travail (23%), à la rémunération (22%), une pression trop importante (20%).Pour Béatrice Delay, de la direction de l'évaluation à France Compétences, "l'insatisfaction professionnelle est omniprésente dans les parcours de reconversion et, en même temps, elle se combine à des raisons d'un autre ordre: une opportunité, un projet, une raison personnelle".Renversement du rapport de forcesA l'origine d'une reconversion, "il y a un facteur déclencheur qui peut être des missions devenues insupportables, comme on a pu le voir dans le domaine de la santé", note Virginie Louise, du pôle emploi-formation de BVA. Lors d'une consultation menée au printemps 2021 par leur Ordre national, 40% des infirmiers confiaient que la crise sanitaire leur avait donné envie de changer de métier.Dans son bulletin (numéro 418, février 2022), le Centre de recherches sur les qualifications (Cereq) relève "des logiques différentes selon la catégorie socioprofessionnelle".Parmi les ouvriers et employés qualifiés domine "l'impression de ne pas être assez payé compte tenu du travail réalisé, le sentiment que l'emploi occupé ne correspond pas à ses qualifications". Parmi les non qualifiés, "vouloir investir un nouveau métier se forge aussi dans le refus de la précarité, dans l'expérience d'emplois à durée limitée".Pour l'économiste Mireille Bruyère, du Centre de recherches et d'études Travail organisation pouvoir (Certop-CNRS), la pandémie "a révélé quelque chose qui était déjà là: une crise du travail générale, qui concerne les formes d'emploi et le sens du travail"."Du côté des emplois les moins qualifiés, on a des conditions de travail et de rémunération qui se sont dégradées, et de l'autre côté, pour les salariés les plus intégrés, on a des types de management qui ont conduit à des pertes de sens", ajoute cette membre du collectif Les Economistes atterrés.Sociologue spécialiste de l'organisation du travail, Pascal Ughetto estime que "la crise sanitaire amplifie un mouvement de bascule qui à l'origine en est indépendant et qui s'accélère avec la diminution du chômage : le renversement du rapport de force entre employeurs et salariés, ces derniers ayant beaucoup plus la possibilité de faire valoir leurs prétentions". Alors que le gouvernement se félicite d'un taux de chômage "au plus bas depuis près de 15 ans" (7,4% au 4e trimestre 2021), des revalorisations salariales ont été conclues dans l'hôtellerie-restauration ou encore le transport routier, deux secteurs en pénurie de main d’œuvre. "Se reconvertir pour faire autre chose est une prise de risque qui n'aurait jamais existé il y a vingt ou trente ans", souligne Pascal Ughetto. A l'image de nombreux soignants, "des individus sont prêts à renoncer à des positions statutaires au profit d'avenirs incertains, pour ne pas se sentir piégés, s'épanouir, maîtriser leur destin".
Il y a 3 ans et 94 jours

Les ouvriers du secteur du Bâtiment du Grand Paris voient leurs salaires revalorisés

TRAVAIL. Les partenaires sociaux du Bâtiment de Paris et sa petite couronne ont signé des accords pour revaloriser les salaires minimaux cette année. La Fédération française du bâtiment (FFB) espère ainsi attirer des jeunes vers les métiers du secteur.
Il y a 3 ans et 100 jours

Les louis d’or bretons entrent dans les collections publiques

Découvert fortuitement en 2019 par trois ouvriers dans un bâtiment attenant à un manoir à Plozévet, un dépôt monétaire de 239 monnaies d’or datant des règnes de Louis XIII et Louis XIV entre en partie dans les collections de l’hôtel de la Monnaie à Paris. Il était réparti dans deux caches découvertes à quelques jours d’intervalle. La première était dissimulée dans la maçonnerie et comprenait 153 monnaies contenues dans deux boîtes en alliage cuivreux (étuis à lunettes). La seconde se trouvait dans une sablière haute du pignon du même bâtiment et contenait 86 monnaies dans une bourse. Le dépôt contient deux écus d’or frappés au marteau sous Louis XIII. Toutes les autres pièces sont des louis d’or frappés au balancier dans différents ateliers du Royaume. Les louis d’or ont été frappés à partir de 1640. Ces pièces sont remarquables car elles ont été frappées au balancier, c’est-à-dire avec un procédé mécanisé qui a remplacé la frappe manuelle au marteau qui était utilisée depuis le Moyen Âge pour fabriquer les pièces. A l’époque la fabrication monétaire n’était pas centralisée. On trouve ainsi des pièces frappées dans les ateliers de Paris, Poitiers, Limoges, Toulouse, Dijon, Reims, Rennes, Rouen, Bourges, Troyes, Aix, ou encore Amiens. Huit ateliers différents sont représentés ainsi que quelques raretés parmi les monnaies découvertes à Plozévet. Le dépôt aurait été dissimulé courant 1692 ou au début de 1693. Sa composition permet d’identifier la stratégie de thésaurisation de son propriétaire marquée par une spéculation sur les anciennes monnaies et une nette défiance à l’égard des monnaies « réformées ». Compte tenu de la date d’acquisition de l’immeuble où elles ont été découvertes, les monnaies du dépôt appartiennent pour moitié aux propriétaires du terrain, l’autre moitié revenant aux inventeurs (Article 716 du Code Civil). Ils ont décidé de vendre les monnaies aux enchères en passant par une maison de vente à Angers. Lors de la vente réalisée le 29 septembre 2021,19 monnaies ont été préemptées par le musée de la Monnaie de Paris qui a également bénéficié du don des deux contenants du dépôt par les propriétaires. Contenants et monnaies sont exposés dans la salle principale du musée de la Monnaie dans une vitrine d’exception. Une publication de ce dépôt monétaire, dont la composition est assez rare, est prévue par Thibault Cardon, chargé de recherche au CNRS, avec la contribution des archéologues de l’INRAP qui, par leurs recherches, permettront de le resituer dans son contexte historique.   Photo : présentation officielle des monnaies préemptées par le musée de la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris  
Il y a 3 ans et 102 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

Métiers verts en tête dans le bâtiment

Selon une analyse due service des études statistiques du ministère de la Transition écologique, en 2020, les employeurs ont déposé auprès de Pôle emploi 20 600 offres d’emploi concernant les métiers verts (à finalité environnementale) et 381 700 concernant les métiers verdissants (dont les compétences évoluent pour intégrer les enjeux environnementaux). Au total, ces 402 300 offres d’emploi dans l’économie verte représentent 17,5 % de l’ensemble des offres d’emploi. Près de 70 % de ces offres concernent les métiers verdissants du bâtiment (48 %), en particulier les métiers de la construction-rénovation. Le niveau de qualification recherché dépend fortement de la catégorie de métiers. Les ouvriers spécialisés (11 %) ou qualifiés (31 %) caractérisent les métiers verdissants et sont notamment très recherchés dans les métiers du bâtiment. Les employés non qualifiés (26 %) et les manœuvres (17 %) sont les profils les plus demandés pour les métiers verts, notamment ceux liés aux déchets, au nettoyage des espaces urbains et à l’entretien des espaces naturels. À titre de comparaison, sur l’ensemble des offres d’emploi, ce sont les employés qualifiés (37 %) ou non qualifiés (24 %) qui sont les plus recherchés dans les offres d’emploi.
Il y a 3 ans et 112 jours

JO-2024 : la justice demande de préserver les jardins d'Aubervilliers

"Il est enjoint au président de l'établissement public territorial Plaine commune d'engager la procédure de modification du plan local d'urbanisme intercommunal en ce qu'il classe en zone urbaine une partie de la frange ouest des jardins des Vertus", le nom de ces jardins centenaires en Seine-Saint-Denis, a décidé la cour dans son arrêt consulté par l'AFP.L'intercommunalité, dirigée par le maire (PS) de Saint-Denis Mathieu Hanotin, a quatre mois pour proposer une nouvelle mouture, a-t-elle précisé.La cour administrative d'appel de Paris estime que "l'urbanisation de la frange ouest des jardins des Vertus", pour la piscine mais aussi une future gare de métro, "portera également atteinte à la préservation d'un noyau de biodiversité primaire et accroîtra les discontinuités écologiques existantes".Dans son arrêt, cette instance compétente en matière de litige autour des projets olympiques a rappelé que le document contesté présentait des "incohérences" avec ses propres obligations, notamment environnementales.Le futur centre aquatique dispose d'un solarium, qui doit se construire sur environ 4.000 m2 de parcelles vivrières."Il n'y a pas de conséquence immédiate sur la question des travaux, le permis de construire reste valable. Ça ne remet pas en cause le projet", a réagi Mathieu Hanotin auprès de l'AFP, assurant que Plaine commune se mettrait en conformité.Sollicitée, la ville d'Aubervilliers a déclaré ne pas vouloir réagir "à ce stade"."On a toujours dit que le projet était illégitime, maintenant c'est illégal. Pour la première fois la justice nous donne raison en leur disant +vous n'avez pas le droit de faire ce que vous avez fait+", a réagi Ziad Maalouf, un des jardiniers à l'origine de la requête.Une bataille juridique s'est engagée autour du projet. Les opposants, qui l'estiment à contre-courant de l'urgence écologique, ont également attaqué le permis de construire et ont occupé les lieux pendant quatre mois en 2021.Brièvement suspendus par décision de justice, les travaux ont finalement pu se poursuivre. Ce qui n'a pas empêché le 2 février des militants de s'accrocher à une bétonneuse jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre.D'un montant de 33 millions d'euros dont un tiers financé par la Solideo (la société chargée de livrer les ouvrages pour les JO-2024), le centre aquatique doit servir de bassin d'entraînement pour les nageurs lors des JO, avant d'être accessible aux habitants.
Il y a 3 ans et 112 jours

Les Français plus heureux dans des grandes villes... sauf à Paris

Peu étonnamment, pour être heureux, mieux vaut être bien portant, jeune, en couple, cadre, riche, en emploi et français, révèle cette étude sur des chiffres de 2019.L'institut national de la statistique a demandé à des Français de noter de 0 à 10 leur vie en général et sous différents aspects (logement, loisirs, relations familiales et amicales, travail).La note moyenne pour la vie en général s'établit à 7,3, un chiffre presque identique à 2010 et qui a très peu évolué depuis 2015.Toutes choses égales par ailleurs, la satisfaction diminue avec l'âge, à l'exception d'un rebond autour de 60 ans.Les cadres sont la catégorie socio-professionnelle la plus heureuse, suivie des professions intermédiaires (0,13 point de moins), employés (-0,22), ouvriers (-0,23), artisans (-0,30) et agriculteurs (-0,48).Par situation familiale, les couples, avec et sans enfants, sont les plus heureux, loin devant les personnes seules (-0,46 par rapport à un couple avec enfants) et les familles monoparentales (-0,57).En données corrigées des caractéristiques de la population, les habitants les moins heureux sont ceux de Paris, du "pôle" (communes alentour) et de la "couronne" (communes plus éloignées) de la capitale. Ceux des pôles de petites aires urbaines (entre 50.000 et 200.000 habitants) suivent.Les habitants les plus satisfaits, au contraire, sont ceux des pôles des grandes aires urbaines (plus de 700.000 habitants) et de celles entre 200.000 et 700.000 habitants, et ceux des couronnes d'aires de 200 à 700.000 habitants.Hommes et femmes sont également satisfaits de leur vie et de leur logement, mais les hommes sont en moyenne plus satisfaits de leurs loisirs (+0,38 points) et de leur travail (+0,10) et les femmes plus satisfaites de leur famille et amis (+0,12).
Il y a 3 ans et 112 jours

Piscine d'entraînement à Aubervilliers : une nouvelle décision judiciaire défavorable

PARIS 2024. La cour administrative d'appel de Paris a invalidé, le 10 février 2022, le plan local d'urbanisme qui permet de détruire une partie des jardins ouvriers d'Aubervilliers pour y construire une piscine pour l'entraînement des athlètes lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Il y a 3 ans et 113 jours

L'architecte des réformes Macron fait des propositions pour atteindre le plein emploi

"Après les réformes du code du travail et de l'assurance chômage, c'est par un recentrage des formations sur les besoins en compétences des entreprises que notre pays pourra retrouver le plein emploi", a estimé mercredi devant des journalistes l'ancien directeur de cabinet de Muriel Pénicaud, maître-d'oeuvre de la réforme de la formation de 2018 qui a revu en profondeur l'apprentissage et le compte personnel formation (CPF).A la tête d'un cabinet de conseil, constitué avec d'autres anciens de l'équipe Pénicaud, M. Foucher suggère d'investir dans les compétences 25 milliards d'euros en plus sur 5 ans (soit 0,2% du PIB) et met sur la table des propositions qui n'engagent que lui, et pas le futur candidat Macron, assure-t-il.Afin de "dire la vérité aux jeunes et aux familles", il veut ainsi publier sur Affelnet et Parcoursup les taux d'insertion dans l'emploi de tous les lycées professionnels et CFA. Les sections qui présenteraient deux années de suite un taux d'insertion dans l'emploi inférieur à 50% seraient fermées ou cesseraient d'être financées. Même règle pour les formations des demandeurs d'emploi.Autre proposition qui ne manquerait pas d'être controversée, M. Foucher suggère de "créer un mécanisme incitant à arrêter les études plus tôt pour les reprendre plus tard", fort du constat que "plus de 60% d'une génération se lance dans des études supérieures alors que le marché du travail est constitué à plus de 50% par des emplois de niveau ouvrier et employé".Ce décalage "se résorbe par le déclassement et le chômage: une partie des jeunes diplômés accepte des emplois sous-qualifiés (20% des emplois d'ouvriers et d'employés sont tenus par des bacheliers et des diplômés du supérieur) et une autre partie rejette les emplois peu qualifiés qui restent non pourvus", estime-t-il.Aussi suggère-t-il de doter de 8.000 euros supplémentaires le CPF des jeunes qui arrêtent leurs études au bac pour financer ultérieurement une reconversion.Davantage de jeunes entreraient plus tôt sur le marché du travail, "sans avoir le sentiment d'être enfermés toute leur vie dans des métiers peu attractifs", selon lui.Enfin il propose d'aider les personnes faisant une reconversion vers les métiers de la transition écologique ou stratégiques, qui verraient leur CPF abondé ou bénéficieraient de l'assurance chômage.
Il y a 3 ans et 121 jours

2022 : Les patrons osent TOUT !

Afin de mettre en avant ces entrepreneurs audacieux et leurs professions, RIVALIS ; 1er réseau national d’accompagnement du dirigeant d’entreprise, a lancé, avec le soutien de la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France, le calendrier 2022 ainsi que le mouvement “ Les patrons osent tout ”, avec pour message : Les patrons osent tout, même de se mettre à nu.Un calendrier pour faire briller les talents des «petits» patronsCe sont quelques 5000 calendriers qui sont édités en ce début d’année et distribués.Pour Dominique CARRIÉ, conseiller RIVALIS : « Les patrons de TPE sont ceux qui doivent sans cesse jongler entre la gestion de leur entreprise et le développement leur activité. Ils doivent être sur tous les fronts à la fois, rester agiles dans un contexte actuel mouvant et toujours rebondir pour assurer l’avenir. Ce calendrier a vocation à changer l’image des patrons de TPE et à valoriser leurs métiers, voire à inciter les jeunes à se lancer. »Pour Ariane LAM, fondatrice de BÂTISŒURS : « Lorsque RIVALIS m’a demandé si je souhaitais participer à ce projet, j’ai dit oui sans hésitation ! Lorsque nous avons lancé BÂTISŒURS, nous avons pris le parti d’assumer notre différence : des femmes dans le BTP. Aujourd’hui, le bilan est positif et en partie grâce à notre conseiller RIVALIS, toujours présent, expérimenté et donc pertinent dans ses conseils au quotidien ! C’est un membre à part entière de l’équipe. C’est tout cela que nous souhaitons véhiculer au travers notre présence dans le calendrier RIVALIS. »
Il y a 3 ans et 150 jours

14 morts sur un chantier après un glissement de terrain en Chine

L'éboulement s'est produit à Bijie, une localité dans le Guizhou située à 2.000 km à l'ouest de Shanghai.Quand le sinistre s'est produit lundi soir, des ouvriers travaillaient au renforcement d'une colline sur un chantier, a indiqué l'agence de presse Chine Nouvelle.Quatorze personnes ont péri et trois autres ont été blessées, a précisé l'agence.Les opérations de sauvetage se sont achevées mardi 4 janvier.Une enquête est en cours pour déterminer l'origine du sinistre, selon Chine Nouvelle.Des photos publiées par les médias montraient des sauveteurs travailler de nuit sous des projecteurs. Sur d'autres clichés, une structure en béton détruite était visible ainsi qu'une pelleteuse écrasée par des débris.La sécurité sur les chantiers s'est améliorée en Chine au cours des dernières décennies, tout comme la médiatisation de ces incidents dont beaucoup étaient autrefois passés sous silence.Mais des accidents surviennent encore régulièrement, en raison du danger inhérent au secteur et de l'application parfois aléatoire des consignes de sécurité.En décembre, deux ouvriers avaient trouvé la mort et une vingtaine d'autres avaient été blessés dans une mine inondée à Xiaoyi dans la province du Shanxi (nord).
Il y a 3 ans et 161 jours

Les outils de bases pour faire des travaux de toiture

Les travaux de toiture doivent être bien effectués afin d’éviter les fuites d’eau. Ces travaux nécessitent l’utilisation de plusieurs instruments de bricolage. Ils demandent beaucoup d’endurance physique. Le pratiquant doit également disposer d’une bonne base sur la matière avant de se lancer dans cette aventure. Faire appel à un couvreur professionnel constitue une excellente idée pour les novices aux bricolages. Dans le cas contraire, voici quelques instruments utiles pour mener à bien les travaux de toiture. Une cloueuse et un marteau pour les toitures Une cloueuse sert à fixer des éléments entre eux. Joindre les barreaux constitue son principal rôle. Les marteaux à toiture interviennent sur les parties où la cloueuse est inutilisable. De nombreux professionnels favorisent l’utilisation d’une cloueuse, car elle permet de finir le travail plus rapidement. Un outil pour comprimer l’air Un compresseur d’air accompagne le travail d’une cloueuse à air comprimé. Ce type d’instrument dispose d’une capacité constante de compression. Cette qualité permet d’effectuer les travaux avec une rapidité efficace. Il est possible de se renseigner auprès d’un couvreur pour avoir plus de précision sur l’utilisation de cet outil. Une agrafeuse Les agrafeuses servent à fixer la sous-couche de feutre. Ce constituant de la toiture présente des rondelles en plastique ou en métal qui empêchent les fuites d’eau. Les professionnels optent pour l’achat d’une agrafeuse et d’une cloueuse à air comprimé afin de mener à bien les manipulations. Les couteaux pour le toit Les couteaux avec des lames rétractable ou courbé permettent de couper divers éléments comme les bardeaux. Les lames de cet outil sont extrêmement tranchantes. L’utilisateur doit prendre des précisions pour éviter de se blesser. Faire appel à un professionnel peut aider les apprenties à mieux comprendre l’utilité de ce couteau. Une bâche Les bâches permettent de protéger les travaux de la pluie. Elles sont indispensables pour mieux anticiper les intempéries. Il est possible de  faire appel à un couvreur  en cas d’incident. Un professionnel va pouvoir arranger les dommages causés par l’eau. Des échelles Les échelles font partie des matériels incontournables dans tous les travaux de toiture. L’exécuteur des travaux doit posséder au moins un escabeau et une échelle coulissante. L’OSHA impose l’utilisation d’une échelle « monte-charge ». Elle permet de transporter des objets lourds vers le toit. Il faut éviter de fabriquer son propre monte-charge pour préserver la sécurité des ouvriers. Solliciter l’aide d’un couvreur permet d’éviter ce genre de dépense. Des outils de protection Les personnes effectuant les travaux de toiture doivent impérativement disposer des outils de sécurité. L’OSHA pénalise le non-port de casque de sécurité sur le lieu de travail. Le port de chaussure de travail permet de protéger le toit de la rigidité des semelles en plastique. Tous ces éléments sont présents sur le marché local. Il est recommandé de bien s’informer avant d’acheter un de ces outils. Il faut opter pour des matériels d’occasion afin de limiter les dépenses en cas d’échec. Les travaux de toiture sont compliqués à réaliser et ils nécessitent beaucoup de temps pour un simple individu. Une seule personne ne peut pas effectuer ses travaux. L’intervention un artisan est plus efficace pour ce type de travaux.
Il y a 3 ans et 162 jours

Un réseau pakistanais qui aurait blanchi plusieurs millions d'euros issus du travail dissimulé dans le BTP, démantelé

Un Pakistanais, tête de pont du réseau, dirigeait plusieurs entreprises à l'activité réelle dans le nettoyage et le bâtiment tout en ayant recours à des sociétés dites "taxi", c'est-à-dire fictives et uniquement destinées à faire transiter des fonds."Il transférait les fonds via des fausses factures de sous-traitance pour régler en espèces les salaires des ouvriers sans qu'aucune cotisation ne soit versée et ainsi baisser ses coûts et rester compétitifs auprès de ses clients, notamment Veolia et Engie", a détaillé à l'AFP le commissaire Julien Bataille, adjoint à la cheffe de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).Des fonds étaient par ailleurs transférés sur des comptes dans différents pays d'Europe, comme l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la Pologne ou la Lituanie.L'enquête avait démarré en septembre à la suite d'un signalement d'un dirigeant d'une société de conseil spécialisée dans les démarches administratives pour créer des entreprises, installé en Seine-Saint-Denis."Il avait été démarché à plusieurs reprises par un individu d'origine pakistanaise pour immatriculer différentes sociétés et ouvrir des comptes bancaires associés", dit le commissaire. "Ce témoin s'est aperçu que les photos d'identité des futurs gérants étaient recyclées et correspondaient à des ressortissants italiens, espagnols ou belges, déjà présentés sous d'autres noms", poursuit-il.Les investigations, confiées en octobre à un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, ont permis de recenser 37 fausses sociétés dans les Hauts-de-France, en Occitanie, en Bourgogne-Franche-Comté et en Île-de-France.85 comptes bancaires professionnels et 107 comptes particuliers, attribués à des salariés, ont été ouverts par des gérants de paille avec des faux papiers, issus de la communauté pakistanaise et rémunérés 1.000 euros par mois en moyenne.Entre 2020 et 2021, le chef du réseau a estimé lors de son audition avoir blanchi 500.000 euros avec seulement six de ces sociétés fantômes."On peut donc supposer que sur les 37 fausses sociétés, le blanchiment portait sur plusieurs millions d'euros", selon le commissaire de l'OCRGDF.Le 15 décembre, le chef de l'organisation a été placé en détention provisoire et trois de ses associés ou complices sous contrôle judiciaire.Tous les quatre sont mis en examen pour blanchiment aggravé, et trois pour association de malfaiteurs, selon une source judiciaire.Au total, 335.000 euros en espèces ou sur des comptes bancaires ont également été saisis et les comptes ouverts à l'étranger vont être gelés.
Il y a 3 ans et 165 jours

Trois ouvriers tués dans la chute d'une grue en Italie

Des photographies diffusées sur le compte Twitter officiel du service des pompiers montrent une grande grue de couleur bleue renversée en travers d'une rue séparant deux immeubles de six étages.Deux personnes, l'une dans la rue et l'autre à bord d'une voiture, ont été blessées dans l'accident.Un ouvrier du chantier cité par l'agence italienne d'informations Ansa a déclaré : "Hier, il y avait la queue au bureau de poste ici et à l'arrêt de bus à quelques mètres de là. Cela aurait pu être un massacre."
Il y a 3 ans et 172 jours

Représentativité dans le bâtiment : la FFB et la CAPEB réagissent après la publication des résultats

La FFB entend peser de tout son poids pour un dialogue social constructifA la suite de la publication des résultats de la mesure d’audience en matière de représentativité patronale par le Haut Conseil du Dialogue Social, la FFB demeure la première organisation patronale représentative dans le secteur du bâtiment.Si elle conforte son poids en matière d’extension (89,51%) dans le périmètre des entreprises employant plus de 10 salariés, lui permettant ainsi de demeurer majoritaire dans le champ de trois conventions collectives nationales du bâtiment (Ouvriers des entreprises employant plus de 10 salariés, ETAM, et Cadres), la FFB observe que son poids est fixé à 49,2% dans le champ des entreprises employant jusqu’à 10 salariés.Grâce aux milliers de chefs d’entreprise de toute taille qui lui font confiance, la FFB reste donc largement représentative dans l’ensemble de la profession. Forte de cette représentativité, elle entend mener un nouveau dialogue social de qualité garantissant l’unité du secteur.En effet, les enjeux supérieurs du 21ème siècle qui attendent les artisans et entrepreneurs, notamment la transition numérique et écologique, imposent une démarche sociale moderne et innovante. La FFB saura répondre présente avec détermination et responsabilité.Le président Olivier Salleron réagit : « La FFB demeure la première organisation patronale représentative dans le bâtiment et compte sur la responsabilité de toutes les instances du secteur pour conserver l’unité du secteur. Elle continuera à assurer la promotion d’outils de qualité au bénéfice des entreprises et de leurs salariés. »La CAPEB reconnue majoritaire dans le champ des entreprises employant jusqu’à 10 salariésLa Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) reste la première organisation patronale de France en nombre d’entreprises adhérentes et conserve sa représentation de toutes les entreprises du bâtiment. Majoritaire désormais totalement sur le champ des entreprises comptant jusqu’à dix salariés, elle dispose d’un droit d’opposition sur ce champ. Cependant, la CAPEB continuera à dénoncer les règles injustes et inéquitables de la mesure de la représentativité et demande à nouveau au Premier ministre de diligenter une mission parlementaire sur le sujet.Une victoire pour la représentativité des TPE du bâtiment : 63,49 %La pesée de la représentativité des organisations patronales confère à la CAPEB 54 042 entreprises adhérentes sur le champ des entreprises comptant jusqu’à dix salariés (soit 63,49 % des entreprises syndiquées de ce champ) et 3 084 entreprises adhérentes de plus de dix salariés (soit 19,03 % de cette catégorie d’entreprises). En nombre de salariés, le poids de la CAPEB est donc de 50,8 % (125 336 salariés travaillent dans les entreprises comptant jusqu’à dix salariés et qui adhèrent à la CAPEB) et de 10,49 % (61 118) sur celui des entreprises en comptant plus de dix.La CAPEB est désormais majoritaire sur le champ des entreprises comptant jusqu’à dix salariés, que ce soit en nombre d’entreprises comme en nombre de salariés, et obtient donc un droit d’opposition sur ce champ. La CAPEB peut donc désormais, quand elle le jugera nécessaire, s’opposer à un accord visant les entreprises employant jusqu’à 10 salariés.Jean-Christophe REPON, Président de la CAPEB, déclare : « La CAPEB retrouve pleinement son droit à la parole. C’est un juste retour des choses, qui va, je l’espère, permettre un retour à un dialogue social plus équilibré et serein. La CAPEB attend maintenant que la ministre du travail publie l’arrêté de représentativité. Pour le moment, je veux partager cette victoire avec l’ensemble des CAPEB départementales qui ont apporté leur pierre à cet édifice de la mesure de la représentativité. En dépit de cet excellent résultat, nous continuerons néanmoins à revendiquer un changement des règles actuelles de mesure de la représentativité qui pénalisent les représentants des petites entreprises.A l’avenir, la CAPEB demande que l’audience patronale soit déterminée à partir de règles plus justes et équitables, avec notamment l’instauration d’un droit d’opposition symétrique, droit d’opposition qui serait calculé soit sur le nombre de salariés soit sur le nombre d’entreprises et non, comme aujourd’hui, sur le seul nombre de salariés. La CAPEB demande donc une mission parlementaire et une révision législative sur les règles de la représentativité des organisations patronales. Elle ne manquera pas d’interpeler à ce sujet les candidats aux élections présidentielle et législatives.Chiffres de la représentativité dans le bâtiment, présentés en HCDSEntreprises du Bâtiment + 10 salariésNombre d'entreprises avec salarié : CAPEB 3.084 (19,03%) / FFB 13.119 (80,97%)Nombre de salariés : CAPEB 61.118 (10,49%) / FFB 521.461 (89,51%)Soit un total de 16.203 entreprises du Bâtiment + 10 salariés pour 582.579 salariésEntreprises du Bâtiment de 1 à 10 salariésNombre d'entreprises avec salarié : CAPEB 54.042 (63,49%) / FFB 31.079 (36,51%)Nombre de salariés : CAPEB 125.336 (50,8%) / FFB 121.392 (49,2%)Soit un total de 85.121 entreprises du Bâtiment de 1 à 10 salariés pour 246.728 salariés
Il y a 3 ans et 175 jours

L'activité sur les chantiers a reculé durant l'été 2021

EMPLOI. Bien que les entreprises du BTP affirment avoir eu de quoi s'occuper ces derniers mois, une baisse d'environ 4% de l'activité des ouvriers sur les chantiers a tout de même été constatée entre juillet et septembre 2021, comparativement à la même période un an plus tôt. La chute est même de plus de 9% par rapport au niveau d'avant-crise.
Il y a 3 ans et 175 jours

À Barcelone, Faulí dans les pas de Gaudí pour achever la Sagrada Familia

"J'aimerais être ici pendant de nombreuses années encore, bien sûr, mais je m'en remets à Dieu", confie dans une grimace timide ce Barcelonais, né près de la célèbre basilique, où il a commencé à travailler en 1990.A l'époque, il avait 31 ans. Soit le même âge que Gaudí lorsqu'il s'était lancé dans la construction de cet ouvrage monumental auquel il consacra quatre décennies, jusqu'à sa mort, lorsqu'il fut percuté par un tramway en 1926."Quand je suis arrivé, seules trois de ces colonnes étaient construites, et seulement les dix premiers mètres", raconte à l'AFP Jordi Faulí, en désignant plusieurs piliers de pierre depuis un grenier de la nef principale."J'ai eu la chance de planifier et de voir construit tout l'intérieur, puis la sacristie, et maintenant les tours centrales", ajoute cet homme de 62 ans au phrasé lent.La plus grande des neuf tours déjà achevées, celle de la Vierge Marie, a été officiellement inaugurée mercredi soir, avec l'illumination d'une gigantesque étoile de verre et d'acier de 5,5 tonnes surplombant la structure à 138 mètres de haut.Plusieurs milliers de personnes ont assisté à l'événement, organisé le jour de l'Immaculée Conception. L'inauguration de cette tour, appelée à devenir à terme la deuxième plus haute tour sur les 18 prévues par Gaudí, a été saluée par le pape François, qui a rendu hommage dans un message vidéo au "grand architecte Antoni Gaudi".Histoire heurtéeA quel moment le reste de l'édifice sera-t-il achevé ? Le calendrier initial prévoyait une fin des travaux en 2026, date du centenaire de la mort du célèbre architecte moderniste. Mais avec la pandémie de Covid-19, cet objectif a été abandonné et la suite des travaux reste incertaine."Nous ne pouvons donner aucune estimation, car nous ne savons pas à quel niveau les visites vont reprendre dans les années à venir", explique Jordi Faulí, qui rappelle que la basilique n'est financée que par les dons privés et, surtout, les entrées payantes des visiteurs.En 2019, la Sagrada Familia a été le monument le plus visité de Barcelone, avec 4,7 millions d'entrées. Mais avec la pandémie de Covid-19, la basilique est restée fermée au public durant presqu'un an à partir de mars 2020, en deux périodes cumulées.Selon les données municipales, moins de 764.000 personnes ont ainsi visité le bâtiment en 2020. Et d'après la fondation en charge des travaux, les visites ne retrouveront pas leur niveau d'avant-crise avant la fin 2023 au plus tôt.Ce n'est pas la première fois que le chantier se heurte à des difficultés. La Sagrada Familia a même vu son avenir menacé lors de la Guerre civile espagnole (1936-1939), quand une grande partie des plans et maquettes laissés par Gaudí ont disparu dans un incendie.Pour certains, cette perte capitale ne permet pas de considérer les éléments récents comme l'oeuvre de l'architecte catalan. L'Unesco n'inclut d'ailleurs à son patrimoine mondial que la façade de la Nativité et la crypte de la basilique, érigées du vivant de Gaudí.Mais pour Faulí, l'édifice actuel est fidèle au projet d'origine. Gaudí "a clairement dessiné la disposition des différents éléments des nefs (...), des voûtes, des tours" et proposé "que ces règles géométriques, cette grammaire qu'il a laissées dans ses modèles puissent être reproduites", insiste-t-il.Tourisme de masseAvant la pandémie, Faulí, nommé architecte en chef de la basilique en 2012, dirigeait une équipe de 27 architectes et plus de 100 ouvriers. Aujourd'hui, seuls cinq architectes et 16 ouvriers travaillent sur le chantier.A Barcelone, ville de 1,6 million d'habitants où le débat sur son modèle touristique fait rage, un tel projet est d'autant plus délicat que nombre d'habitants s'opposent au tourisme de masse qui, selon eux, détruit certains quartiers de la ville... dont celui de la basilique."Ma vie est ici et ils veulent la mettre à terre" ou "Stop aux mensonges des guides touristiques", dénoncent ainsi des banderoles attachées à des balcons dans la rue où doit être construite la future entrée principale de l'édifice, un escalier qui obligerait à reloger plusieurs centaines de familles.Interrogé sur ces critiques, Faulí prône "le dialogue avec tout le monde et la recherche de solutions justes".Il aimerait cependant voir achevée la façade principale de l'édifice, dont il ne s'est jamais éloigné plus de deux semaines d'affilée au cours des 30 dernières années.
Il y a 3 ans et 184 jours

13 candidats MOF aux épreuves qualificatives de la 27e édition du concours

Après un an de retard, lié au Covid, les épreuves qualificatives du concours diplômant « Un des meilleurs ouvriers de France » ont réuni 13 candidats couvreurs à Bourges.
Il y a 3 ans et 189 jours

Les étapes préalables avant la finition de vos ravalements de façade

Dans la pratique, votre devanture se dégrade de façon progressive, suite à l’impact de votre environnement. En effet, son aspect subit une altération causée par la pollution de l’air, le climat ou encore les intempéries. Par conséquent, pour garantir son entretien, il est plus judicieux de planifier travaux de ravalement de façade au moment opportun. Pour ce faire, il y a quelques étapes que vous devez entreprendre au préalable, afin de mener à bien ce type de projet. Ce sera notamment l’occasion de penser à rénover votre revêtement ou encore à optimiser votre isolation thermique. Donc, l’idéal est de faire appel à un façadier pour garantir le bon déroulement de votre chantier. Appréhender le principe du ravalement de façade Avant de lancer votre rénovation, il est effectivement indispensable de connaître en quoi consiste réellement une telle intervention. En effet, les opérations varient en fonction de vos besoins, car il peut s’agir d’un simple nettoyage ou évoluer vers la réparation de votre devanture, suite à une dégradation ou une malfaçon. Pareillement, dans certains cas, vous constaterez des fissures ou une façade lézardée. On dit alors que la structure est en train de bouger. Pour ce faire, il est important de diagnostiquer votre support, afin d’identifier ses problématiques et définir en conséquence les traitements appropriés. Pour ce faire, il est conseillé de confier cette tâche à un artisan façadier expérimenté. Cette démarche vous donne effectivement l’opportunité d’estimer de façon précise l’état de votre mur et connaître ainsi l’ampleur des travaux à faire. Cette étape facilitera, selon la nature de votre revêtement, le choix des matériaux et des produits adéquats. De même, vous serez en mesure de déterminer le temps imparti pour la mise en œuvre, la qualité de l’isolation qui s’impose, ainsi que le type de traitement requis. A savoir : enduit, peinture, crépi classique… Quelles que soient les circonstances, avant d’entreprendre la réhabilitation de votre revêtement et lui permettre de retrouver son apparence originale, vous devez vous conformer au PLU. Maîtriser les phases préparatoires Concrètement, il s’agit d’une étape indispensable pour mener à bien votre chantier de rénovation, car c’est la base de toutes les interventions. Elles commencent par la détermination du devis de votre projet, suivi de la sélection de votre prestataire, avant d’entamer les démarches administratives. Les processus s’enchaineront par le diagnostic de votre structure, afin de définir précisément vos éventuels besoins. Dans cette optique, vous devez prendre en compte différents facteurs, tels que : l’état de vos revêtements, la qualité de votre peinture pour façade, le niveau de complexité des travaux, la facilité d’accès sur les lieux… En principe, le montage d’un échafaudage reste une opération incontournable, afin d’assurer la sécurisation des ouvriers et de votre structure durant le nettoyage. Pour ce faire, vous devez entreprendre le décapage de votre devanture, en procédant en deux étapes. Dans cette optique, vous avez le choix entre plusieurs techniques : ponçage, système par pression, solution chimique, sablage, voire le peeling. Ce sera en fonction du niveau d’encrassement de votre revêtement. Bref, pour mener à bien vos travaux de ravalement de façade, il est impératif de respecter les phases préparatoires, afin de garantir le bon déroulement des opérations. Dans cette optique, il est conseillé de faire appel à un professionnel pour assurer la supervision de chaque étape.
Il y a 3 ans et 190 jours

L'OPPBTP met à disposition une nouvelle boîte à outils dédiée à l'hygiène sur les chantiers

Dans ce contexte, l'OPPBTP met à disposition des professionnels du BTP de nombreux outils pour faciliter la mise en place de bonnes pratiques en matière d'hygiène sur les chantiers, essentielles pour les collaborateurs.Disponible sur preventionbtp.fr, LA BOÎTE À OUTILS HYGIÈNE de l'OPPBTP recense une multitude de ressources au service des entreprises du bâtiment et des travaux publics, notamment :Des affiches de sensibilisation à télécharger et à placarder sur les chantiers : « My name is Clean, Mr Clean » ; « Je me lave les mains après les travaux » ; « Je sépare mes vêtements propres de mes vêtements sales »Plus d'une dizaine de solutions pratiques pour des chantiers propres et des conseils pour leur mise en œuvre. On retrouve notamment une solution permettant de faciliter l'accès des ouvriers aux sanitaires sur un chantier de rénovation d'un immeuble de quinze étages.De nombreuses ressources informatives, tel que le focus « Les installations d'accueil et d'hygiène sur chantier » ainsi qu'une vidéo « Le saviez-vous ? L'hygiène dans le BTP c'est quoi ? »Des actualités et des témoignages d'entreprises qui constatent un gain en prévention et en performance, suite à la mise en place de bonnes pratiques en matière d'hygiène.De nombreuses questions/réponses répertoriées par thématique.
Il y a 3 ans et 196 jours

"Pas question" de délocaliser définitivement l'activité d'Ascoval en Allemagne, prévient Le Maire

"Je me suis battu avec beaucoup d'énergie, avec les syndicats, avec les ouvriers, pour sauver cette usine" et "il n'est pas question de délocaliser définitivement l'activité en Allemagne", a assuré M. Le Maire sur RMC.Des représentants des syndicats CGT et CFDT ont averti mercredi que l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) projetait de délocaliser temporairement 40% de sa production sur des sites allemands, à cause du prix de l'énergie.Sans confirmer, la direction de Saarstahl, propriétaire d'Ascoval depuis quatre mois, a fait état de l'explosion des prix de l'énergie, et admis qu'elle étudiait des "options temporaires" pour "limiter les effets négatifs" de ces hausses."Nous serons extrêmement vigilants à ce qu'Ascoval soit le moins impacté possible par la conjoncture", a réagi mercredi soir le ministère de l'Economie, précisant que des discussions étaient en cours avec l'entreprise."Nous travaillons à des solutions", a confirmé jeudi Bruno Le Maire, assurant qu'"Ascoval restera française" et qu'"il n'est pas question de la laisser tomber"."Ascoval est une magnifique usine, qui est le symbole de ce que peut être une aciérie décarbonée en Europe, donc il n'est pas question de la laisser tomber", a-t-il insisté.Un peu plus tôt, la ministre chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, avait jugé "absurdes" les menaces de délocalisation vers des sites plus polluants, pour "une question ponctuelle de prix de l'électricité"."Le contrat qui lie l'aciérie d'Ascoval avec EDF va changer au 1er janvier, c'est-à-dire qu'il va être sur un coût d'électricité qui est stabilisé et donc ça va permettre de travailler", a souligné Agnès Pannier-Runacher sur Franceinfo.Elle a aussi fait valoir qu'Ascoval allait bénéficier d'aides publiques venant tout juste d'être votées dans le projet de loi de finances pour compenser la hausse de l'électricité aux entreprises très consommatrices, et "faire en sorte que le prix de la compensation carbone soit plus important cette année". "Plutôt que de rembourser la tonne de carbone (non émis, NDR) sur le prix 2020, on se base sur la réalité de la tonne carbone aujourd'hui", a-t-elle dit.Une réunion à Bercy jeudi soir avec SaarstahlDes responsables du sidérurgiste allemand Saarstahl vont participer jeudi soir à Bercy à une réunion de travail "afin que le maximum de production reste à l'usine Ascoval" de Saint-Saulve (Nord), dont l'activité est "temporairement" menacée par la hausse des coûts de l'électricité, a indiqué le ministère de l'Industrie."Nous recevons Saarstahl à Bercy pour une réunion de travail (...) l'état d'esprit est constructif" a indiqué une source au cabinet de la ministre chargée de l'Industrie Agnès Pannier Runacher.La direction de Saarstahl, propriétaire d'Ascoval depuis quatre mois, a admis mercredi qu'elle étudiait des "options temporaires" pour "limiter les effets négatifs" de l'explosion des coûts de l'énergie sur son activité.Selon la CGT et la CFDT, Ascoval, dont l'aciérie fonctionne à l'électricité et n'émet pas de CO2, projetterait dans ce cadre de délocaliser temporairement 40% de sa production vers des sites allemands, qui eux fonctionnent au charbon ou minerai de fer bien moins cher, et donc d'une meilleure compétitivité, même s'ils sont très émetteurs de CO2.Une telle décision, si elle était confirmée, aurait un impact sur "la majorité de l'effectif" d'Ascoval, qui serait forcé à de l'activité partielle au moins temporairement, admet-on à Bercy.
Il y a 3 ans et 210 jours

K-Ops, la plateforme collaborative qui optimise le suivi de chantier de construction arrive en France

Pour pallier ces contraintes, qui engendrent une augmentation notable des coûts, la startup Pharonyx cofondée par Hugo Brizard et Samuel Godbout, a lancé K-Ops, une solution collaborative de suivi de chan7er en temps réel qui facilite la gestion et l'exécution des projets.Après avoir développé le marché Nord Américain, K-Ops se lance aujourd’hui sur le marché Français de la construction. Désormais présent sur 3 continents, K-Ops c’est aujourd’hui plus de 1.700 projets gérés, et plus de 2.000 utilisateurs quotidiens.K-Ops, l’outil digital pour un meilleur suivi de chantierLancée en 2018 à Montréal, K-Ops est la solution digitale qui a été pensée et conçue pour faciliter le suivi de chantier. Constructeurs, architectes, artisans, ingénieurs, maîtres d’ouvrage, professionnels spécialisés du bâtiment... La solution simple et intuitive, répond aux différentes problématiques récurrentes rencontrées par tous les acteurs de la construction. Gestion et suivi des défauts, centralisation et accès à l’information, partage de documents, gestion des extras... sont autant de solutions apportées par la plateforme K-Ops.“Nous savons que les chantiers contiennent leurs lots de problèmes, qui représentent une perte de temps et d’argent colossale pour les entreprises de la construction. Équipes, chargés de projets ou inspecteurs..., sur les chantiers, tous prennent des photos, prennent des notes, qu’ils doivent ensuite retranscrire une fois de retour au bureau. La retranscription fait perdre plus d’une heure par jour par personne. C’est pourquoi nous avons conçu K-Ops, la solution qui permet de simplifier et d’optimiser le suivi de chantier et de maximiser la rentabilité.” ajoute Hugo Brizard, cofondateur de la solution K-Ops, société Pharonyx.Avec son application intuitive K-Ops, la startup Pharonyx vient moderniser les outils de suivi de chantier des professionnels bien souvent désuets...“Plusieurs dizaines de milliers d’euros gagnés / chantier” :Au bout de quelques mois d’utilisation, les bénéfices pour les professionnels se font déjà sentir. Outre l’économie de temps, la meilleure visualisation et uniformisation des projets et une meilleure communication, K-Ops permet de gagner, par projet, en moyenne 5 heures par semaine soit environ plus de 8.380€ (soit plus de 12.500$ CAD) par utilisateur. Aussi, plus il y a d'utilisateurs et de projets dans K-Ops, plus le gain est élevé.“L’objectif premier de K-Ops est de rendre le suivi de chantier simple, efficace et rentable. Par exemple, un rapport quotidien de chantier effectué manuellement peut prendre jusqu’à 1h. Un rapport doit être fait par projet, généralement de façon quotidienne, et ce pour chaque acteur concerné (maîtres d’oeuvres, inspecteurs...). En moyenne K-Ops permet d’économiser environ 70 euros par rapport/personne. Il faut bien sûr multiplier cela par le nombre de chantiers, de jours, et de ressources concernées par les rapports...” ajoute Hugo Brizard.Une application complète avec des fonctionnalités simple d’utilisation:Avec K-Ops, disponible à la fois sur mobile et desktop, les professionnels de la construction peuvent, à portée de main:Accéder à une vue d’ensemble en temps réel sur les projets et chantiers en cours via un tableau de bordTravailler de façon collaborative avec les différents tiers concernés (collaborateurs, ouvriers, fournisseurs, particuliers...) sur toutes les phases du projet en gérant et assignant des tâches et documentsCentraliser tous les documents liés au chantier (photos, plans, contrats), sans limite de taille et de les historiserAnnoter et approuver les documents directement en ligne en quelques clicsPartager des photos de chantier pour documenter et suivre l’évolution du chantierGérer les équipements du chantier et garder le contrôle sur leur mise en placeÊtre notifiés et peuvent alerter les défauts ou problèmes rencontrés (retards, produits manquants ou défectueux, non conformités...)Historiser les documents et actions du chantier et ainsi obtenir une protection en cas de litigeCréer et recevoir des rapports journaliers sur le suivi de chantierA noter qu’en plus d’une prise en main facile et rapide par tous les utilisateurs, K-Ops possède une API permettant son intégration avec toutes les applications existantes du marché.A date, la startup accompagne de grands noms sur le marché québécois comme la ville de Montréal, des commissions scolaires de grande envergure ou encore le promoteur immobilier Montréalais Prével. Après avoir fait ses preuves sur le marché Nord Américain, la société Pharonyx souhaite à présent développer sa solution K-Ops sur le marché Français et Européen.
Il y a 3 ans et 213 jours

Au moins sept morts et des dizaines d'ouvriers coincés après l'effondrement d'un immeuble en construction au Nigeria

Au total, sept personnes ont été sauvées des ruines de l'immeuble de 21 étages, a déclaré à l'AFP Ibrahim Farinloye, un responsable de l'Agence nationale de gestion des urgences (Nema)."Il y a sept morts et sept rescapés", a-t-il affirmé à l'AFP, en ajoutant : "Il y a encore de l'espoir, beaucoup d'autres sont à l'intérieur. J'ai parlé à certains d'entre eux il y a quelques minutes et leurs voix sont fortes", a-t-il poursuivi.Les sauveteurs continuaient de s'activer mardi matin devant la montagne de gravats de cet immeuble situé sur une des avenues les plus chics de Lagos, dans le quartier d'Ikoyi, et qui s'est effondré lundi après-midi alors que des dizaines d'ouvriers se trouvaient sur le chantier.Dans la matinée, des journalistes de l'AFP présents sur place ont entendu la faible voix d'un homme criant à l'aide depuis les décombres, tandis qu'une douzaine de membres des services d'urgence et de la police tentaient de le localiser. Deux pelleteuses creusaient parmi les décombres.Dans un communiqué publié lundi soir, le président nigérian Muhammadu Buhari a exhorté les autorités "à intensifier les efforts dans les opérations de secours" aux victimes.Gerrard Road, l'artère très fréquentée où se situait l'immeuble, a été partiellement bloquée dans la matinée pour faciliter l'arrivée sur place des secours. La veille, un embouteillage monstre a empêché les secours et les équipes chargées de déblayer les gravats d'accéder au site pendant près de deux heures."Je déteste ce pays !"Plus de cent personnes, pour la plupart proches des victimes ou des portés disparus ainsi que des témoins, étaient rassemblées devant les gravats. Les services de secours ont extrait les deux rescapés des décombres sans que la foule, qui criait, ne puisse les voir. Une femme, dont le mari était à l'intérieur de l'immeuble quand il s'est effondré, pleurait.Témoin de l'effondrement la veille, Enahoro Tony est revenu sur place dire sa colère. "J'ai extrait trois corps et ensuite nous avons été chassés par l'armée", lâche-t-il."Qu'est ce qu'il se passe dans ce pays ?", souffle-t-il en montrant la montagne de gravats haute de plus de dix mètres. "Je déteste ce pays de merde !""Des gens sont en train de mourir sous les décombres !", criait un autre.L'effondrement de bâtiments est une tragédie fréquente au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où des millions de personnes vivent dans des immeubles délabrés et où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée.Assis près de la montagne de gravats de plus de dix mètres de hauteur, les frères Fawas Sanni, 21 ans, et Afolabi Sanni, 17 ans, attendent en état de choc des nouvelles de leur soeur. "Notre soeur est à l'intérieur", se lamente Fawas, une larme coulant sur la joue."Je suis le dernier à lui avoir parlé avant qu'elle aille au travail hier matin", raconte le frère aîné en se couvrant la tête de ses mains.Dans l'une des pires catastrophes de ce type, un immeuble appartenant à une église s'était effondré en 2014 à Lagos, faisant plus de 100 morts, pour la plupart des Sud-Africains.Une enquête avait ensuite révélé que l'immeuble avait été construit de manière illégale et présentait des défauts structurels.Deux ans plus tard, 60 personnes avaient perdu la vie dans l'effondrement d'un toit d'une église évangélique à Uyo, la capitale de l'Etat d'Akwa Ibom, dans l'est du pays.
Il y a 3 ans et 245 jours

Fermeture de chantiers de construction en Australie après des manifestations anti-vaccin

Ces chantiers seront fermés pendant deux semaines en réponse à l'absence de respect des régles anti-Covid et des manifestations qui ont eu lieu, selon les autorités de la seconde ville d'Australie.Plus d'une centaine d'ouvriers du bâtiment ont manifesté leur colère dans le centre de Melbourne où ils ont brisé des vitres pour protester contre l'obligation qui leur est faite de se faire vacciner.La ville de Melbourne vit depuis sept semaines en confinement strict face à la progression rapide du variant Delta. Mais des foyers d'infection ont été identifiés sur des chantiers de construction où le respect des règles est plus laxiste, selon les autorités. "Nous avons été clairs: si vous ne respectez pas les règles, nous n'hésitons pas à prendre des mesures", a affirmé le ministre des Relations industrielles de l'Etat de Victoria, Tim Pallas, en annonçant la décision des autorités de fermer les chantiers."Nous avons averti l'industrie (du bâtiment) il y a une semaine, nous avons vu des comportements scandaleux sur les chantiers et dans les rues, et donc nous agissons de manière décisive et sans hésitation", a-t-il affirmé.Cette fermeture administrative des chantiers met des dizaines de milliers d'ouvriers au chômage technique et des manifestations sont attendues mardi à la suite de cette décision.Le patron du syndicat local de la construction, John Setka, a dénoncé, dans les termes les plus vifs, le comportement des manifestants les plus violents."Ces fascistes ivres et abrutis indignes de l'Australie sont la raison pour laquelle les ouvriers du bâtiment resteront chez eux sans être payés au cours des deux prochaines semaines", a-t-il lancé.
Il y a 3 ans et 246 jours

Obligation vaccinale : le guide de l'OPPBTP remis à jour

Le chef entreprise voit son rôle renforcé dans l’application des mesures prévues dans le plan de prévention, notamment en ce qui concerne l’obligation vaccinale.
Il y a 3 ans et 249 jours

Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Raymond Camus présente à Vienne ses procédés de préfabrication. Il tient entre se mains la photo de la cité Barhen construite pour les houillères du bassin de Lorraine. [©Archives Michel Camus] Après des études au lycée du Havre, Raymond Camus (1911-1980) est élève de l’Ecole centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1933. Sa vie professionnelle débute dans l’entreprise paternelle. Il y aura l’occasion de participer à l’Exposition universelle de 1937. De 1938 à 1942, il est ingénieur aux usines Citroën, chargé de trouver des solutions aux problèmes de logements des ouvriers. Au lendemain de la guerre, alors qu’il a acquis depuis 1942 une solide expérience dans l’entreprise de travaux publics Bancel & Choiset, ses idées se précisent. Mesurant « l’abîme » qui sépare l’industrie automobile du monde du bâtiment, il envisage dès cette époque, d’« adapter à la construction d’immeubles, les principes de la fabrication industrielle, ou en d’autres termes, faire des maisons comme on fabrique des automobiles ». Un brevet intitulé “Procédé de construction” Construction de 948 logements à Sarrebruck, en Allemagne, selon les procédés Camus de préfabrication lourde (de mars à octobre 1963). [©Archives de Forbach] Raymond Camus part alors du constat que la préfabrication par petits éléments en vogue à l’époque est loin de donner les résultats attendus. Il met alors au point un procédé de construction utilisant de grands panneaux porteurs préfabriqués en béton. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le secteur du bâtiment connaît en France un bouleversement sans précédent. Les besoins immenses de la Reconstruction, puis de la construction massive de grands ensembles de logements sont l’occasion de moderniser le secteur. Lorsqu’en juin 1948, l’ingénieur dépose son brevet intitulé “Procédé de construction”, cela va révolutionner la manière de concevoir les bâtiments. Trois avantages essentiels sont mis en avant par l’inventeur. A savoir, la réduction au minimum des joints d’assemblage grâce à la taille importante des éléments. Puis, l’économie d’une ossature édifiée habituellement à l’avance. Et enfin, une fabrication complète en usine garantissant une exécution optimale au point d’incorporer l’ensemble des équipements. Le recours à ce type d’éléments n’est pas une nouveauté, puisque dès 1910 l’état major américain avait employé, pour la construction de ses casernes, de grands panneaux de béton selon le procédé Aiken. Dans l’entre-deux-guerres, on utilise des procédés similaires pour la construction de cités d’habitation, comme au Betondorp, près d’Amsterdam (Dick Greiner, architecte) ou dans le cadre du Neue Frankfurt (Ernst May, architecte), en Allemagne.  L’ilôt N17 du quartier havrais du Perrey Un transport de panneaux Camus, préfabriqués à Marienau (57), passe le poste frontière franco-allemande de la Brême d’Or. [©Archives de Forbach] Un an à peine après le dépôt de la demande de brevet, le procédé Camus reçoit l’agrément provisoire du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) par décision n° 319 du 22 juin 1949. Et la société d’exploitation Raymond Camus & Cie est créée. Quelque 42 brevets seront déposés par Raymond Camus, pour la plupart signés de son seul nom et portant presque tous sur la fabrication ou la manipulation de panneaux préfabriqués à base de béton armé. Dès 1950, des usines sont créées pour la mise en œuvre de ce procédé.  Construction d’un immeuble de la cité des Champs-Barets au Havre (76), grâce au procédé ETM. [©Archives de Centrale Histoire]Immeuble en construction au Havre (76), les ouvriers sont en train de coffrer un poteau d’angle de l’ossature. [©Archives de Centrale Histoire]Chantier du Shape Village, situé à Saint-Germain-en-Laye (78). [©Archives de Centrale Histoire] En 1951, un premier immeuble est bâti au Havre, dans le quartier du Perrey, îlot N17. Plusieurs dizaines de pays mettent en œuvre le système Camus : Allemagne de l’Ouest, Algérie, Autriche, Belgique, Espagne… Mention spéciale pour l’URSS qui produisit sous licence dans 300 usines ! Dans les années 1970 toutefois, la préfabrication lourde connaît un déclin. Mais au total, le système Camus compte, en 1977, plus de 350 000 logements réalisés dans 20 pays différents. Lire aussi : – “Raymond Camus et l’avènement de la préfabrication lourde en France : vers un nouveau paradigme structurel”, Centraliens n° 625, Avril-mai 2013.“La préfabrication lourde en URSS : Concepts techniques et dispositifs architecturaux”,Natalya Solopova, Editions Dom Publishers, 2021. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 255 jours

JO-2024: la justice suspend le permis de construire d'une piscine d'entraînement

"L'exécution de la présente ordonnance, qui suspend le permis de construire litigieux, implique nécessairement, comme le soutiennent à bon droit les requérants, qu'il soit immédiatement mis fin aux travaux déjà entrepris", a conclu la cour administrative d'appel de Paris, dans un arrêt consulté par l'AFP.Il existe des "doutes sérieux sur la légalité" de ce permis, déposé de façon irrégulière par Karine Franclet, la maire UDI d'Aubervilliers, et délivré sans respecter certaines règles d'urbanisme, précise la décision."On se pourvoit en cassation auprès du Conseil d'Etat et on va engager des actions point par point pour résorber chaque problématique posée par le juge", a réagi l'édile auprès de l'AFP. Le projet implique notamment la destruction de 67 arbres, "alors que le permis de construire n'envisage au titre de la compensation (...) que la replantation de 47 arbres", a ainsi détaillé la cour. "On est soulagés, c'est une reconnaissance. Les travaux de terrassement ont commencé ce (lundi) matin, ils ont dû s'arrêter", a déclaré à l'AFP Ziad Maalouf, un des trois jardiniers à l'origine de la requête, avec deux associations de défense de l'environnement. "Nous continuons à dénoncer le fait que nous pouvions faire autrement", a martelé Jean-Marie Baty, président du MNLE 93 (Mouvement national de lutte pour l'environnement). Urgence écologiqueLa suspension en urgence des travaux ne signifie pas l'arrêt total du projet, qui doit faire l'objet d'une nouvelle audience au fond. La même juridiction avait interrompu en avril les travaux du village des médias, autre projet phare des JO en Seine-Saint-Denis. Mais trois mois plus tard, après l'étude du dossier au fond, elle avait fait machine arrière, autorisant la reprise du chantier. La suspension du permis de construire intervient alors que les parcelles concernées par les travaux ont déjà été détruites. Samedi encore, environ 300 personnes ont défilé à Aubervilliers pour dénoncer ce projet contraire, selon elles, à l'urgence écologique. Elles visent surtout le solarium qui doit accompagner le centre aquatique et voir le jour en lieu et place des arbres et potagers. Les jardins ouvriers des Vertus, enclave centenaire de 2,5 hectares au pied des tours, doivent être amputés de 4.000 m2 pour la construction de cet ouvrage. La majorité des jardiniers concernés ont été déplacés sur d'autres parcelles voisines par Grand Paris Aménagement, détenteur du terrain.33 millions d'eurosBassin d'entraînement pour les nageurs lors des JO, la piscine doit ensuite être accessible aux habitants de cette ville populaire, dans un département où 60% des enfants ne savent pas nager à leur entrée en sixième, notamment faute d'infrastructures suffisantes. Pour Aubervilliers (87.000 habitants en lisière de Paris), l'enjeu dépasse la seule histoire d'eau car il doit concrétiser un vieux projet d'aménagement du territoire: l'installation d'une piscine olympique fut déjà évoquée lors de la candidature de Paris aux JO-2012. Le projet est estimé à 33 millions d'euros, dont environ un tiers doit être financé par la Solideo, la société chargée de livrer les ouvrages pour les JO-2024. Selon le plan initial, ce bassin controversé devait l'être au plus tard le 26 juin 2024, un mois avant le coup d'envoi des JO."Si le calendrier ne permet pas que la piscine soit fléchée comme un site d'entraînement, la Solideo posera le débat" de sa participation financière, a averti lundi devant la presse Stéphane Troussel, le président (PS) du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Si ce scénario catastrophe devait se réaliser, "je n'ai pas l'intention que la Seine-Saint-Denis perde ses crédits", a anticipé M. Troussel, qui a fait de "l'héritage" des Jeux une priorité pour doper le développement du département le plus pauvre de France métropolitaine. "On a des inquiétudes mais on va tout faire, y compris solliciter le Premier ministre via le préfet pour maintenir les subventions dans un calendrier plus contraint", a soutenu la maire d'Aubervilliers.Contactés, la Solideo et le comité d'organisation Paris-2024 n'ont pas souhaité réagir.
Il y a 3 ans et 255 jours

Des chantiers de construction fermés à Melbourne après des manifestations anti-vaccin

OPPOSITION. Les ouvriers de la capitale culturelle d'Australie ont été placés au chômage technique, en raison de la non-conformité aux règles sanitaires et aux manifestations anti-vaccin. La ville connaît des confinements successifs depuis le début de la pandémie.
Il y a 3 ans et 258 jours

Aux journées du patrimoine, la Seine-Saint-Denis fait valoir son passé industriel

À l'occasion des journées du patrimoine, le département populaire de banlieue parisienne ouvre samedi et dimanche les portes de plusieurs sites emblématiques de son patrimoine industriel, inscrivant même pour la première fois cette année certains lieux méconnus au programme de cet événement.Avec ses allées pittoresques, ses façades carmin mangées de vigne vierge et ses anciens ateliers d'usine désormais occupés par des artistes, des bronziers ou des fabricants de décor de cinéma, l'Orfèvrerie de Saint-Denis fait partie de ces marqueurs de la forte industrialisation du territoire à compter du milieu du XIXe siècle, puis de sa désindustrialisation progressive depuis une cinquantaine d'années.Parisienne curieuse, Estelle Le Goasduff a saisi l'occasion d'une rare visite guidée pour découvrir ce complexe mis en service en 1877 par la maison d'orfèvrerie Christofle, qui l'a abandonné il y a une quinzaine d'années.Passant régulièrement devant à vélo, elle se sentait attirée par son atmosphère d'un autre temps.L'histoire du bassin parisien, "ce n'est pas que Versailles et des grands bâtiments avec des dorures. C'est aussi toute la vie qu'il y avait, la plupart des gens vivaient et travaillaient dans ces bâtiments (industriels), il faut avoir les deux penchants", estime cette trentenaire, administratrice dans le monde du spectacle.Avec la Coupe du monde 1998 de football et la construction du Stade de France en Seine-Saint-Denis, le département a commencé à développer une politique de promotion touristique. Mais il fallait à ce territoire défavorisé se frayer une place à l'ombre de la Ville Lumière.Or, si les bâtiments historiques majeurs n'y sont pas légion, le "93" est en revanche légataire d'une longue tradition ouvrière. Une spécificité qu'il a donc décidé de mettre en avant. "L'histoire industrielle, c'est celle qui a conditionné les mouvements de populations, l'arrivée de vagues migratoires, donc une identité cosmopolite qui fait la richesse de la Seine-Saint-Denis", explique à l'AFP Olivier Meïer, directeur de Seine-Saint-Denis Tourisme.Chambord brutalisteÀ La Courneuve, l'usine KDI ouvrira ses immenses halles-cathédrales pour la première et dernière fois aux journées du patrimoine.Désaffecté depuis trois ans, le site métallurgique de 5 hectares sera bientôt démoli pour laisser place à un nouveau centre-ville.Les rayons de soleil filtrant par les trouées du toit strient d'impressionnants ponts roulants laissés en place. Les clés sont insérées dans des tableaux de commande qu'on penserait prêts à être rallumés dans l'instant, si n'était l'épaisse couche de poussière.Donner accès à cette usine à la fois connue et méconnue des habitants du département, qui ne l'ont toujours vue que de l'extérieur, "c'est l'occasion de sensibiliser les gens à ce que c'est que la reconversion d'un site industriel", raconte Mikaël Petitjean, chargé du patrimoine à la municipalité.Ici, "on a une charge émotionnelle forte, on a l'impression de ressentir le travail des ouvriers, l'odeur du métal, de sentir le site vibrer", renchérit Vincent Chartier, responsable de la communication de Seine-Saint-Denis Tourisme.Plus au sud, la ville de Montreuil autorise, elle, la découverte de Mozinor, sa "zone industrielle verticale" à la double rampe hélicoïdale qui permet aux camions de monter et descendre sans se croiser, sorte d'"escalier de Chambord" version brutaliste."On a des demandes pour des tournages, et même pour des fêtes de mariage !", relate Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire, en arpentant l'improbable toit-jardin planté d'arbres et de cheminées de ce bâtiment des années 1970.Avec le renouvellement urbain et la montée du secteur tertiaire, les infrastructures industrielles refluent cependant peu à peu du paysage de la Seine-Saint-Denis, note Antoine Furio, spécialiste du sujet au conseil départemental. D'où une réflexion sur la valeur historique et la politique de préservation de ce patrimoine. Mais "l'idée n'est pas de tout garder, il faut faire le tri".
Il y a 3 ans et 260 jours

JO 2024 : les opposants à la piscine d'Aubervilliers devant la cour administrative

JUSTICE. L'affaire de la destruction d'une partie des jardins ouvriers d'Aubervilliers, en région parisienne, continue. Après leur expulsion du site, les opposants à la construction d'un projet pour les Jeux olympiques ont saisi la Cour administrative de Paris.
Il y a 3 ans et 261 jours

L'emploi dans le BTP retrouve presque son niveau d'avant-crise sanitaire

CONJONCTURE. Le nombre d'heures travaillées sur les chantiers a continué à se rapprocher de son niveau d'avant-crise au cours du 2e trimestre 2021. Un redressement qui doit encore se confirmer, d'autant qu'il est surtout porté par les ouvriers permanents, les intérimaires étant en difficulté.
Il y a 3 ans et 273 jours

Comment détecter des termites dans une maison à rénover ?

Ils peuvent ainsi continuer leur travail à l’abri des regards… jusqu’à la détérioration du bâti. Ils traversent les structures, équipements et autres matériaux du bâti qu’ils ne consomment pas pour atteindre la cellulose. Ce n’est donc pas seulement le bois qu’ils endommagent, mais aussi le plâtre ou encore des gaines électriques ! Et tout cela à votre insu ! La lutte contre les termites doit aussi se baser sur la prévention. Lorsque l’on réside dans une région termitée, il convient en effet d’anticiper leur arrivée. La méthode SENTRI TECH HD propose ainsi une surveillance active, avec élimination de la colonie. Mieux vaut prévenir que guérir…Leur particularité : la discrétion, et le plus souvent dissimulés hors du champ visuel, ils traversent, consomment et progressent dans l’obscurité et causent des dégâts intérieurs qui sont difficilement détectables à l’extérieur. Par exemple, ils peuvent attaquer une plinthe et juste laisser la couche de peinture en surface. Ainsi, lorsqu’ils sont découverts, il est souvent trop tard…Est-il vrai que les termites attaquent plutôt des vieilles bâtisses ?C’est faux. Une maison neuve peut être attaquée. C’est pour ça que le législateur a prévu des dispositifs en pré-construction à mettre en place obligatoirement dans les communes où la présence de termite a été déclarée.Pourquoi est-il obligatoire de protéger les constructions neuves avec un film anti-termite ?C’est la Loi no 99-471 du 8 juin 1999 dite « Loi Termite », ses décrets d’applications et ses arrêtés qui oblige à la mise en place d’un dispositif en pré-construction pour se prémunir des termites dans les communes termitées. Il n’y a d’ailleurs pas que le film anti-termite, 2 autres dispositifs sont prévus par la Loi : la barrière physique (par exemple grillage en inox très fin arrêtant les termites) et le vide sanitaire d’au moins 60 cm. Ce dernier dispositif n’arrête pas les termites mais permet de les détecter avant qu’ils ne fassent des dégâts, il est fortement recommandé de l’associer avec un contrat de surveillance comprenant des pièges termite pour arrêter toute infestation et bénéficier d’une inspection annuelle du bâti par un professionnel.Les termites sont-ils dans les sols, dans la terre, à quelle profondeur ?Il existe deux principales sortes de termites, les termites de bois sec dont la colonie se trouve dans la maison (rares et peu nuisibles en France métropolitaine) et les termites souterrains dont le coeur de la colonie se trouve sous la terre. La profondeur varie en fonction de l’humidité du sol et du type de sol.Les termites se développent à proximité de parcelle de bois, de préférence ? Comme dans les Landes où il y a beaucoup de pins.Les bois sont bien sûr un refuge naturel de termites où ils contribuent utilement à la dégradation du bois mort, mais on ne peut pas dire que c’est leur terrain de prédilection. Ils s’adaptent très bien à un environnement urbain où ils trouvent de la nourriture en abondance (la cellulose dans les bois de construction, les livres, les panneaux isolants) et une température clémente favorable à la prolifération. On en trouve au coeur de Paris bien éloignés des premières forêts.Les termites peuvent-ils attaquer des arbres vivants ? Ou seulement des bois morts ?Les arbres vivants émettent des toxines qui repoussent les termites. Il arrive toutefois que les termites arrivent à construire un cordonnet en surface d’un arbre vivant mais ça reste superficiel.Les termites s’attaquent-ils toujours à des bois inertes ? Comme dans les traverses de chemin de fer ?C’est un peu la même question que précédemment. Les toxines émises par le bois vivant renseignent le termite sur la situation de l’arbre. Le bois mort n’en émettra plus à l’exception de certaines essences nobles comme le hêtre et le chêne. A l’inverse, le bois mort qui commence à pourrir contient de champignons microscopiques qui émettent des substances attractives pour les termites. N’oublions pas que les termites ouvriers sont aveugles, l’odorat tient un rôle primordial dans leur comportement.Les termites dévorent-ils tout ? Le béton, le plastique, le papier, les briques, les parpaings…Le papier, c’est quasiment de la cellulose pure donc très recherché par les termites, et ils ne tiennent pas compte de la valeur du document, donc tout ce qui est précieux doit absolument être protégé. Leurs mandibules peuvent traverser le plastique s’ils savent qu’il y a quelque chose d’intéressant derrière, les matériaux isolants peuvent aussi être traversés de galeries s’il y a du bois ou du papier à consommer derrière. Les matériaux de construction tels que les briques, les parpaings, le béton ne peuvent pas être transpercés par des termites mais ils trouvent toujours une fissure pour se faufiler.Les termites laissent de la poussière sur leur passage ? Si non quoi ?Contrairement à d’autres insectes xylophages (dévoreurs de bois) comme les vrillettes, les termites ne rejettent de sciure et d’excréments à l’extérieur des galeries. Ils utilisent ces excréments, la salive et la terre pour construire leurs galeries tunnel appelées cordonnets.Stan Buckley, biologiste expert en termites chez Agro Biocide Consult, va dissocier le vrai du faux afin d’en finir avec les idées préconçues en matière de termites.Les termites font des tunnels dans les murs ?Comme expliqué précédemment, les termites exploitent la moindre fissure pour se faufiler et construire des galeries à travers les murs, mais ne sont pas capables de miner complètement un mur. Ils construisent les cordonnets en surface.Les termites ressemblent à des fourmis volantes ?Au printemps, il arrive parfois que des termites adultes capables de voler sortent pas centaines d’un petit trou dans la maison, c’est ce qu’on appelle l’essaimage. Ils ressemblent de loin à des fourmis volantes mais 2 critères les distinguent : le termite a deux paires d’ailes identiques alors qu’elles sont de taille différente chez la fourmi, et le termite n’a pas de rétrécissement entre le thorax et l’abdomen alors que la fourmi a cette « taille de guêpe » caractéristique.Les termites ressemblent à des vers ?Non, même au stade larvaire, ils ont 3 paires de pattes qui leur permettent de s’échapper rapidement lorsqu’ils sont détectés.Les termites sont blancs, incolores, rouges, noirs ?Les adultes ailés observés lors d’un essaimage sont noirs, les ouvriers qui creusent les galeries et font les dégâts sont blanc à blanc crème suivant leur alimentation.Les termites sont invisibles à l’œil nu ?Non, les termites mesurent autour de 1 cm donc sont tout à fait visibles mais par forcément détectables car ils appliquent parfaitement le précepte « vivons heureux, vivons cachés ». Comme ils ont horreur des courants d’air, ils vivent dans le bois. On ne les trouve qu’en creusant le bois ou en défaisant un cordonnet récent dans lequel ils circulent.Les termites prolifèrent dans les régions chaudes ? En Afrique, dans les Dom TomOn trouve des termites dans les régions tempérées et dans les régions tropicales, mais ce ne sont pas les mêmes espèces qui construisent les grandes termitières dans la savane africaine et les termites de chez nous. Les DOM TOM ont leurs propres espèces.Les termites prolifèrent dans les endroits éloignés des hommes plutôt à la campagne qu’à la ville ?C’est inexact. Une étude récente menée par L’IRBI (Institut de Recherche sur la biologie de l’insecte) à Tours a montré sur le Val de Loire que 94% des infestations répertoriées se trouvaient dans des bâtiments et 50% à proximité des voies de chemin de fer qui ont été des facteurs de propagation considérables du fléau.Les termites n’aiment pas le bruit, ni la lumière : ils agissent la nuit quand on dort ?Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, (les premiers termites identifiés au XVIIIème siècle avaient été dénommés « lucifugus »), la lumière ne les gêne pas mais ils évitent les courants d’air et n’aiment pas les vibrations. C’est pour cela qu’il est déconseillé d’entamer des travaux dans la maison quand on utilise la technique du piège car cela risque d’éloigner provisoirement les termites alors qu’on cherche à leur faire consommer les appâts.Peut-on entendre des termites travailler ?Non, ce sont les insectes xylophages comme les capricornes ou les grosses vrillettes qui font du bruit quand ils creusent les charpentes.Les termites se développent dans les caves ?C’est en effet un lieu qu’ils aiment bien, humide et à l’abri des courants d’air et des chocs thermiques, et quand elles abritent du bois, du carton ou du papier, c’est encore mieux.Ils se développent dans les toitures, les huisseries de préférence ?Là il faut nuancer. Les huisseries sont constituées de bois assez tendre (pin, sapin en général) et sont fréquemment attaquées car elles peuvent être proches du sol et des foyers de termites.En revanche, les toitures sont rarement attaquées. Quand lestermites sont rendus au toit, c’est très grave, ça signifie qu’ils ont fait leur chemin dans toute la maison et attaqué les bois de structure; heureusement, ils sont la plupart du temps repérés avant.Les termites aiment les endroits humides : les salles de bains, buanderies, cuisines ?C’est exact, c’est une zone de prédilection, ces insectes ont aussi besoin d’eau et les termites ouvriers ont une peau très fine qui ne les protège pas de la déshydratation.Les termites ne sont jamais seuls ? Si non en colonie ?Oui , ce sont des insectes dits « sociaux » qui ne peuvent survivre sans l’aide de leurs congénères. Ils vivent en colonies de plusieurs milliers à centaine de milliers d’individus où chacun a un rôle spécialisé (les reproducteurs, les ouvriers, les soldats etc.)Les termites hibernent ou pas ?Non, mais leur activité est ralentie l’hiver car comme ils n’ont pas de régulation thermique, leur activité est fonction de la température.Le meilleur moment pour éradiquer une colonie ? C’est l’hiver, quand ils dorment ?Au contraire, c’est au printemps et en été quand ils sont le plus actifs qu’ils vont consommer l’appât dans les pièges et être éliminés.Quels sont les autres signes annonciateurs, sont-ils compatibles avec d’autres nuisibles comme les limaces, les fourmis ?Les fourmis et les termites ne font pas bon ménage. Les fourmis sont des prédateurs qui tentent parfois de s’introduire dans les colonies de termites. Les termites se défendent au moyen de leurs soldats dont la tête est munie de fortes mandibules pour découper les agresseurs. La forte présence de limace dans un piège destiné aux termites dans le sol indique un excès d’humidité ce qui n’est pas favorable aux termites.Quand une colonie est détruite, est-on tranquille ?Il ne faut pas baisser la garde avec les termites et toujours conserver un système de surveillance même quand la colonie a été éliminée. Il peut arriver au bout de quelques années qu’une colonie voisine trouve les passages de la colonie précédente et réinfeste le bâtiment.Quelle garantie a-t-on pour s’assurer que la colonie ne reviendra pas ?La colonie qui était présente a été éliminée et ne reviendra pas mais une colonie voisine peut réinfester.S’attaquent-ils à l’homme ?Comme dit plus haut, les termites ne piquent pas les hommes, mais peuvent détruire son habitat, son mobilier, ses livres…Je vends une vieille maison, il y a des termites. Que dois-je faire ? Je baisse le prix ou je dois traiter avant le vendre ?La seule obligation légale dans les zones termitées est d’exécuter le diagnostic termite lors de la vente de la maison et ce diagnostic fera partie des pièces de l’acte de vente chez le notaire, mais il n’est pas obligatoire de traiter. Bien entendu, ça peut être utilisé par l’acheteur pour essayer de faire baisser le prix et il sera plus facile de vendre le bien après avoir éliminé les termites au moyen des pièges, et proposer à l’acheteur de continuer le contrat de surveillance.
Il y a 3 ans et 274 jours

JO-2024: évacuation des occupants des jardins ouvriers d'Aubervilliers

Peu après 7H00, les forces de l'ordre ont pénétré dans la portion des jardins occupée par les "jadistes" (jardins à défendre) qui occupent les lieux depuis quelques mois afin d'empêcher le démarrage des travaux. Ce projet est, selon eux, le signe d'une urbanisation déraisonnée à contre-courant de l'urgence écologique."En exécution de la décision de justice qui a été rendue, nous avons procédé à l'évacuation de la dizaine d'occupants qui étaient présents", a déclaré à l'AFP une source officielle, précisant que l'opération s'était déroulée de manière globalement pacifique.Aussitôt les militants sortis, la destruction de leurs installations a commencé pour laisser libre champ aux engins de chantier. "Une entreprise de gardiennage va venir, tout cela va être clôturé et les travaux vont commencer", a poursuivi la source.Un occupant des lieux est actuellement en garde à vue pour des "insultes" et des "violences" envers des policiers lors de l'évacuation, a-t-elle ajouté.Les jardins ouvriers doivent être amputés de près de 4.000 m2 de parcelles pour la construction d'un nouveau centre aquatique.L'infrastructure doit servir à l'entraînement des athlètes pour les JO de 2024 puis sera ouverte aux habitants d'Aubervilliers, ville populaire de banlieue parisienne."On assiste complètement désarmés à la destruction des jardins par une pelleteuse, c'est une violence inouïe. On est entouré par des CRS qui nous prennent pour des terroristes", a témoigné Camille, un militant écologiste arrivé rapidement sur place, joint au téléphone par l'AFP.Les opposants ont déposé lundi un recours contre le permis de construire du projet d'un coût de 33,6 millions d'euros porté par la ville d'Aubervilliers, qui bénéficie notamment d'environ 10 millions d'euros de subventions de la part de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.Les défenseurs des jardins ouvriers ont appelé sur les réseaux sociaux à une manifestation jeudi à 18H00 devant la mairie d'Aubervilliers.
Il y a 3 ans et 274 jours

JO 2024 : des occupants des jardins ouvriers d'Aubervilliers évacués

CONTESTATION. La construction du futur centre aquatique d'Aubervilliers a pu reprendre sur une zone occupée par des défenseurs de l'environnement. Cela faisait des mois que des militants tentaient d'empêcher la tenue du chantier de ce projet destiné aux Jeux olympiques de 2024.
Il y a 3 ans et 279 jours

Zoom sur les matériaux à utiliser pour la construction d’une maison

Construire une maison est quelque chose qui ne se fait pas à la légère. Il est nécessaire de prévoir les matériaux nécessaires pour la construction en plus des nombreux travaux à faire. La sélection de ces matériaux doit se faire avec minutie. Ceci afin d’obtenir un résultat à la hauteur de ses attentes. Les matériaux nécessaires pour la construction d’une maison Quand on construit une maison, la structure est un élément à ne surtout pas négliger. Effectivement, c’est en partie sur elle que repose la longévité de l’habitation. La structure métallique fait partie des plus résistantes. De plus, elle est économique et antisismique. Cependant, une bonne isolation doit être au rendez-vous afin d’assurer un confort optimal aux locataires. Pour cela, on peut choisir parmi différentes sortes de matériaux. On a, entre autres, le bois qui est simple à mettre en œuvre. En plus, il s’agit d’un matériau recyclable qui permet de créer plusieurs volumes et formes. Il y a aussi le parpaing qui résiste bien au feu et au gel. C’est également un bon isolant acoustique. En ce qui concerne la toiture, les matériaux disponibles sont assez nombreux. Entre autres, la tuile, l’ardoise ou encore le bitume. Les cloisons et le faux plafond sont aussi nécessaires pour la construction d’une maison. On a le choix entre la placo, le bois et la brique de verre. En outre, il faut prévoir des matériaux pour la plomberie et l’électricité. Cela assure le côté pratique de la maison. Bien choisir les matériaux à utiliser permet, en partie, de garantir le bon déroulement des travaux ainsi que le budget. Certains matériaux sont également plus simples à entretenir que d’autres. Pour la construction en elle-même, certains matériaux présentent aussi beaucoup d’avantages. C’est le cas, notamment, des briques en terres cuites. Briques en terre cuite : quels avantages ? La brique en terre cuite est un matériau sollicité dans la construction d’une maison. Généralement, elle est conçue à partir d’argile et de sable moulé. Son mode de fabrication en fait un matériau qui dure dans le temps. Ainsi, pour ceux qui souhaitent avoir une habitation pérenne, la brique terre cuite convient très bien. C’est aussi un matériau qui présente une grande inertie thermique. De ce fait, elle donne la possibilité de profiter d’une température bien régulée, en été comme en hiver. La brique en terre cuite est aussi résistante au feu. Par ailleurs, ce genre de matériau ne permet pas la formation de moisissures en raison de son caractère hygrométrique. De plus, il régule très bien l’humidité. Facile à poser, la brique en terre cuite ne risque pas de donner du fer à retordre aux ouvriers. Ce qui leur permettra d’avancer plus rapidement dans les travaux. Un habillage en briques terre cuite assure aussi une créativité architecturale hors du commun. En tout cas, l’esthétisme sera au rendez-vous. Ceux qui souhaitent utiliser de la brique en terre cuite pour la construction de maisons ne seront pas déçus. Pour en profiter, il est judicieux de recourir à un professionnel proposant des matériaux de construction de ce type.
Il y a 3 ans et 291 jours

Paris-2024 : la contestation peine à se faire entendre

Tokyo a éteint sa flamme olympique et désormais les yeux sont rivés sur Paris. Le temps presse et les chantiers sont lancés, notamment en Seine-Saint-Denis, qui accueillera l'athlétisme et le tir, le centre aquatique et les villages des médias et des athlètes.A l'exception du Stade de France à Saint-Denis, tout est à construire. Une opportunité "inespérée", louent les élus locaux qui récupéreront les infrastructures.A Dugny, le maire Quentin Gesell est soulagé du lancement des travaux du village des médias sur sa commune, construit sur une partie du parc départemental classé Natura 2000.Au terme d'une longue bataille judiciaire, la cour administrative d'appel de Paris a donné début juillet son feu vert, estimant qu'il n'existait pas "d'alternative satisfaisante". Aussitôt dit, pelleteuses et ouvriers ont envahi le site.En avril dernier, la même juridiction avait pourtant interrompu les travaux en suspendant une partie de l'autorisation préfectorale, à ses yeux pas assez argumentée, qui permet de déroger à certaines dispositions du code de l'environnement quand "l'intérêt public majeur" d'un projet est prouvé."Ce qu'on entend par intérêt général, c'est évidemment celui des JO et qui balaie d'un revers de main les arguments à la fois environnementaux et sociaux", regrette Cécile Gintrac, du comité citoyen de vigilance de Paris-2024.Pollution de l'air"C'est David contre Goliath. On est arrivé au bout des recours", soupire aussi Jean-Marie Baty, président du MNLE 93 nord-est parisien (Mouvement national de lutte pour l'environnement) qui a porté le combat avec des riverains.L'association n'a pas souhaité saisir le Conseil d'Etat. "Trop coûteux" et la décision pourrait prendre des mois.Sur un autre front, à Saint-Denis, une partie des parents d'élèves et riverains mènent depuis plus de deux ans la fronde contre l'aménagement d'un échangeur autoroutier situé tout près d'un groupe scolaire de près de 700 élèves. Ce gigantesque chantier doit fluidifier l'accès au village olympique."Les Jeux olympiques se font coûte que coûte, au prix de la santé des enfants", accuse Hamid Ouidir, parent d'élève à la FCPE 93.La cour administrative d'appel de Paris, qui leur avait donné raison en référé, les a finalement déboutés l'année dernière. Ils ont saisi le Conseil d'État."Les JO c'est un rouleau compresseur, on se bat avec nos petits moyens", explique Benjamin Darras, un habitant. Il est comme beaucoup de son quartier "favorable" à l'événement planétaire mais avec "quelques modifications".Même si la municipalité a promis d'y mesurer la qualité de l'air, les contestataires jugent le projet inconcevable à l'heure où la justice vient de condamner l'Etat à payer 10 millions d'euros pour ses manquements dans la lutte contre la pollution, qui fait 40.000 morts par an en France."Trouver un équilibre"Autre bataille, celle des jardins ouvriers d'Aubervilliers, dont une partie doit être détruite pour laisser place à une piscine d'entraînement.Grand Paris Aménagement, détenteur du terrain, a indiqué avoir relogé les jardiniers sur des parcelles voisines.Mais les "Jadistes" refusent de quitter cette "terre nourricière", explique la militante Dolores Mijatovic. "On n'est pas contre le centre aquatique, on leur demande juste de changer les plans pour ne pas empiéter sur les jardins"."Usée" par une année de lutte, la bénévole n'est "pas optimiste"."La montre tourne et il y a un calendrier à tenir, c'est pourquoi les décisions de justice vont dans le sens des JO, il n'est plus question de revenir en arrière", analyse Mme Gintrac, du comité de vigilance.Un argument rejeté par la Solideo, la société chargée de livrer les ouvrages. "Il n'existe pas de privilège olympique", y assure-t-on, rappelant que les recours ont fait suspendre les travaux."Les JO sont un accélérateur énorme pour des projets portés par les collectivités", insistent la Solideo et la Mairie de Paris. Le département va récupérer 70% des réalisations pérennes, soit 3,2 milliards d'euros d'investissements.La ville hôte s'accorde avec les opposants au sujet du village des médias et de la piscine d'entraînement qui "ne sont pas indispensables à l'organisation des JO", selon Pierre Rabadan, chargé des JO à la Mairie de Paris.Pour le maire PS de Saint-Denis Mathieu Hanotin, "un projet 100% positif n'existe pas, il s'agit de trouver un équilibre", dans un département longtemps oublié par les pouvoirs publics.
Il y a 3 ans et 297 jours

A Champigny, des compagnons équipent les voies du Grand Paris Express

Après le génie civil, place aux équipements: sur un tronçon de 2,5 kilomètres de cette commune du Val-de-Marne, le groupement Alstom et Colas Rail est à la manoeuvre. Protégés de la tête au pied, les ouvriers posent les chemins de câbles et les supports sur lesquels reposeront les caténaires et la passerelle piétonne du futur métro.Situés au sommet et sur les côtés du tunnel fraîchement creusé, ces éléments prennent place le long des 2,5 kilomètres du tronçon "de débranchement".Ce court secteur est l'un des plus avancés, avec l'arrière gare de Noisy-Champs à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), du chantier du Grand Paris Express et de ses 68 gares réparties sur 200 kilomètres autour de Paris.A terme, cette section de tunnel fermée au public permettra de relier la ligne 15 au site de maintenance de Champigny-sur-Marne."Tout sera prêt pour le 2 septembre", assure Selim Hmidy, responsable de la partie caténaire et équipement linéaire pour Alstom.Sans être un entraînement, c'est une sorte de "phase d'apprentissage" avec "des petites optimisations", poursuit-il, avant la réalisation des travaux ferroviaires sur le reste du tronçon, où circulera le métro avec ses voyageurs.Le groupement Colas Rail (spécialiste des infrastructures ferroviaires) et Alstom (constructeur ferroviaire) a été choisi en septembre 2018 par la Société du Grand Paris pour équiper les 17 kilomètres du secteur Est de la ligne 15 du Grand Paris Express, entre les stations Noisy-Champs et Vert de Maisons.Ce contrat de 155 millions d'euros mobilisera "jusqu'à 260 collaborateurs" sur une période de 69 mois.Au total, 46 kilomètres de caténaires et de voies ferrées, 34 kilomètres de chemins de câbles et 17 kilomètres de colonne sèche sont en cours de réalisation sur ce chantier.Mise en service "mi-2025"La zone de débranchement au niveau de la gare de Noisy-Champs, futur terminus de la ligne 15 Sud, est déjà entièrement équipée, ont affirmé à la presse les membres du groupement.Et sur le tronçon de débranchement de Champigny, le bétonnage et la pose des voies ferrées "est terminée" depuis deux semaines, a souligné Eric Hausherr, chef de la partie voie ferrée.Sur cette partie du chantier, 3.000 m3 de béton ont été coulés et quelque 6.000 traverses à coque rigide ont été posées, séparées de la voie par une couche élastique pour atténuer les vibrations.A quelques centaines de mètres du futur site de maintenance, une poignée d'ouvriers réalisent encore les dernières soudures, masques de protection sur la tête et aspirateur de fumée à la main.Pour "créer les voies" du futur métro, des morceaux de rail de 18 mètres de long ont été descendus dans le tunnel, avant d'être soudés pour former des sections de 250 à 400 mètres, elles-mêmes assemblées les unes aux autres.La semaine prochaine, les compagnons s'attelleront à la pose de la caténaire dont la structure, en aluminium, est encore entreposée à la surface du chantier entre les grues et les gravats.L'intérêt est "d'éprouver la méthodologie", affirme M. Hausherr, pour le moment satisfait du travail accompli.La fin de ce chantier de 17 kilomètres est attendue en 2024 et la mise en service de la ligne 15 Sud est prévue à la "mi-2025", avec un retard lié au Covid de "trois à huit mois", a rappelé Thomas Hantz de la Société du Grand Paris.
Il y a 3 ans et 322 jours

En Chine des ouvriers piégés dans un tunnel inondé

L'accident s'est produit jeudi sur le chantier d'un tunnel d'autoroute dans la ville de Zhuhai, située face au territoire chinois semi-autonome de Macao.Vendredi, les sauveteurs n'étaient toujours pas parvenus à entrer en contact avec eux.Sur le site, cinq camions de pompage s'affairaient à vider l'eau du tunnel tandis que 20 autres étaient en attente, a indiqué le vice-maire de Zhuhai, Zhang Yisheng, cité par l'agence de presse Chine nouvelle.Les secours pensent que les ouvriers sont bloqués à quelque 1.160 mètres de l'entrée du tunnel.Le chantier s'inscrit dans le cadre d'un vaste plan d'urbanisme visant à relier par autoroute Zhuhai et Macao à l'énorme pont maritime qui permet de se rendre à Hong Kong.Selon les médias locaux, deux ouvriers ont été tués en mars dans l'effondrement d'un autre tronçon de l'autoroute.La sécurité sur les chantiers s'est nettement améliorée au cours des dernières décennies en Chine. Mais des accidents surviennent encore régulièrement dans le pays, où la réglementation est parfois ignorée.
Il y a 3 ans et 326 jours

Conjoncture économique : Jusqu’ici, tout va bien…

Olivier Salleron, président de la FFB, veut alerter sur deux phénomènes qui mettent en danger les bons résultats du premier trimestre du secteur. [©ACPresse] Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine « La relance, qui était sur la bonne voie, risque d’être plus ou moins stoppée». C’est par cette phrase qu’Olivier Salleron, président de la FFB, a voulu alerter sur deux phénomènes qui mettent en danger les bons résultats du premier trimestre du secteur. Au premier rang des accusés, le choc sur les matériaux. « Certaines entreprises dénoncent des contrats signés, car la perte qu’elles subiraient en réalisant les chantiers sans révision de prix s’avèrerait plus forte que la pénalité qu’elles encourent en y renonçant. D’autres mettent des salariés en congés ou en activité partielle, faute de matériaux pour réaliser les chantiers. » Pour faire face, la Fédération fait appel à tous ses partenaires, notamment gouvernementaux. « Nous demandons la réactivation de l’ordonnance qui avait gelé les pénalités de retard sur tous les marchés et tout au long de la filière au printemps 2020. Et nous demandons au gouvernement la possibilité de recevoir immédiatement la créance d’impôt généré par un carry back, un crédit d’impôt proportionnel au poste “achat de matériaux” des entreprises. Ainsi que la prise en charge intégrale par l’Etat des coûts d’activité partielle en cas de rupture d’approvisionnement». Un besoin urgent, puisque la FFB ne voit pas d’amélioration du côté des matériaux avant la fin de l’année 2021, voire début 2022. Il y a urgence… Deuxième point et autre discussion avec le gouvernement : la Déduction forfaitaire spécifique (DFS). « De nouvelles menaces se dessinent sur la DFS. Il s’agit d’un abattement de 10 % de l’assiette des cotisations de sécurité sociale pour les employeurs et les salariés, en contrepartie des frais supplémentaires liés à la mobilité de leur lieu de travail». La Fédération estime qu’elle bénéficie à 45 % d’ouvriers, à 10 % d’Etam1et à 5 % des cadres du bâtiment. Pour mémoire, le gouvernement envisageait de la supprimer en 2019 et de récupérer ainsi près de 1Md€ auprès des entreprises et de leurs salariés. « Il revient à la charge de façon plus insidieuse, avec la mise en ligne le 1eravril dernier du Bulletin officiel de la sécurité sociale ou Boss, qui répertorie toute la doctrine administrative en matière de cotisations sociales. Or, ce Boss remet en cause plusieurs curseurs concernant la DFS, qui devient ainsi beaucoup plus complexe à mettre en œuvre, ce qui poussera nombre d’entreprises à y renoncer. » La FFB demande donc un retour à la situation passée. D’autant que jusque-là, les chiffres étaient plutôt bons, avec par exemple, une progression du chiffre d’affaires de 10 % au premier trimestre 2021 de l’amélioration entretien. « Si l’on se réfère aux chiffres de 2019 pour éviter l’effet de base provoqué par le confinement du printemps 2020, les mises en chantier et permis progressent de 5 % et 15 % au premier quadrimestre 2021, alors que les ventes dans le diffus s’affichent à + 17 % », conclutOlivier Salleron. Pour la FFB, il y a urgence d’aider le secteur à maintenir cette relance. 1Employés, techniciens et agents de maîtrise. L’ensemble des tableaux et graphiques sont a retrouver dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine, disponible en achat à l’unité.
Il y a 3 ans et 333 jours

A Paris, la Poste du Louvre se transforme en morceau de ville

Passé le gros œuvre, quelques poignées d'ouvriers réalisent encore les dernières finitions avant l'arrivée progressive des futurs locataires.Propriété du groupe La Poste, l'édifice sera loué à la fin du chantier à une multitude d'utilisateurs: hôtel 5 étoiles, logements sociaux, commissariat, brasserie, halte-garderie, commerces... Au dernier étage, un bar en terrasse offrira une vue imprenable sur le centre de Paris."Les différents locataires finissent leurs travaux d'aménagement (...) en fonction de chacun, ça prend plus ou moins de temps", explique pendant la visite du chantier Camille Gehin, directrice des projets de Poste Immo, filiale immobilière du groupe public."Mais l'enjeu, c'est que la poste ouvre en janvier 2022", ajoute-t-elle.Quelque 140 millions d'euros auront été nécessaires pour restructurer le bâtiment, imaginé dès sa création par l'architecte Julien Guadet en 1886 comme un édifice "transformable".Derrière sa façade en pierre de taille, l'édifice caractéristique de la IIIe République dissimule une ossature métallique entièrement porteuse, propice à la transformation.Cette charpente de type Eiffel permet notamment de dégager de larges volumes, à l'image des deux premiers étages et de leurs 9 mètres de hauteur sous plafond.L'immeuble se déploie désormais sur neuf niveaux (quatre étages, deux sous-sols, deux entresols et une terrasse) pour un total de 32.000 m2 de surface de plancher."L'une des complexités a été de creuser un deuxième niveau de sous-sol", précise Mme. Gehin. Les travaux de ce nouvel étage souterrain, dédié à la réception et la livraison de colis, ont été retardés par la découverte d'une pollution au plomb."Boutiques conceptuelles""Un hôtel des postes (...) est par définition un édifice provisoire, en tout cas transformable", expliquait, visionnaire, Julien Guadet en 1888, bien avant l'émergence du numérique et la baisse du volume du courrier.Ce bâtiment "est un outil. (...) Il durera tant qu'il correspondra aux besoins industriels à satisfaire", écrivait-il déjà.Plus de 120 ans après, le projet de reconversion remporté par l'architecte Dominique Perrault en 2012 s'inscrit en continuité avec cette philosophie.Un travail sur les luminaires, déclinés en mâts, lustres et néons permettra de mettre en valeur les moulures et détails de ferronnerie de l'immeuble, et de ses 13 nouveaux commerces.Si le nom des futurs locataires est encore tenu secret, la Poste souhaite y accueillir une dizaine de boutiques de mode, de "fooding" et quelques "boutiques conceptuelles", profitant de l'emplacement privilégié à deux pas des Halles.Le bureau de poste historique a été conservé, "pas uniquement pour le symbole" mais pour "continuer à assurer le service" postal dans le quartier, précise Mme Gehin."C'est pour nous naturel que ce bureau de poste très emblématique qui existait depuis 1888 retrouve sa place dans le nouveau projet architectural", indique Marie-Frédérique Naud, directrice générale adjointe du Réseau La Poste."Nous souhaitons en faire une vitrine de nos projets d'innovation et de services au coeur de Paris", insiste-t-elle.Destination prisée des Parisiens le dernier jour des déclarations d'impôts, la poste de la rue du Louvre, ouverte 7 jours sur 7 y compris la nuit, permettait aux retardataires d'envoyer du courrier jusqu'à tard dans la nuit, "le cachet de la poste faisant foi".Mais les horaires d'ouverture du futur bureau de poste ne sont pas encore arrêtés. "C'est en cours de réflexion", a précisé la directrice des projets de Poste Immo.L'architecture d'origine du bureau a en tout cas été préservée: depuis le péristyle et ses deux horloges massives, jusqu'à sa cour intérieure --qui accueillait des chevaux à l'origine-- et ses voûtains en briques blanches. Cette cour sera ouverte au public, le bâtiment étant conçu comme un morceau de ville qu'on pourra traverser.
Il y a 3 ans et 336 jours

La construction, deuxième secteur recensant le plus de travailleurs immigrés

EMPLOI. Derrière les services aux particuliers et aux collectivités territoriales, le bâtiment et les travaux publics constituent le deuxième secteur d'activité employant la plus forte proportion de travailleurs d'origine étrangère, selon la Dares. Les postes d'ouvriers non-qualifiés et qualifiés y sont sur-représentés.