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Résultats de recherche pour parking

(1062 résultats)
Il y a 1 ans et 347 jours

L'installation de bornes de recharge électrique en copropriété | Webinaire Hellio

Selon RTE, la part des voitures électriques dans les ventes de véhicules neufs a triplé entre 2018 et 2020. Aujourd’hui, 10% des automobiles achetées sont entièrement électriques. Dans ce contexte, la question de l’installation de structures de recharge dans les copropriétés dotées d’un parking devient prépondérante.
Il y a 1 ans et 349 jours

IJboulevard : un parking à vélo au plafond de bois, construit sous l’eau.

Aux Pays-Bas, logistique et ingéniosité technique pour une construction unique. Les Pays-Bas sont connus pour leur culture du vélo et leurs nombreuses voies navigables. Ces élé-ments ont été récemment réunis dans le projet unique du « IJboulevard », un parking à vélo construit sous le niveau de l’eau. En tant que spécialiste des plafonds architecturaux… Lire la suite IJboulevard : un parking à vélo au plafond de bois, construit sous l’eau.
Il y a 1 ans et 352 jours

Oise : de nouveaux parkings pour faciliter l’accès au centre-ville de Senlis

Dans le département de l’Oise, la commune de Senlis améliore son offre de...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 355 jours

« Ce qui vit la nuit », ode aux lieux de vie des laissés-pour-compte

Dans ce roman « The Orange Eats Creeps » (Two Dollar Radio, 2010) récemment traduit en français par Janique Jouin-de-Laurens chez Le Gospel éditions *, l’auteure américaine Grace Krilanovich peint la dérive « psychogéographique » d’un groupe de jeunes gens bien particuliers. Parkings de supermarchés, gares routières, wagons de trains de marchandise, etc. servent de cadre à […] L’article « Ce qui vit la nuit », ode aux lieux de vie des laissés-pour-compte est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 355 jours

Manuel Decoodt - La parole aux professionnels

Manuel Decoodt, président de la commission Environnement et construction durable, CSFEPouvez-vous vous présenter, ainsi que la Chambre syndicale française de l'étanchéité ? Je suis Manuel Decoodt, directeur QSE de l'entreprise d'étanchéité et travaux spéciaux Etandex, et président de la commission nationale technique et de la commission Environnement et construction durable au sein de la Chambre syndicale française de l'étanchéité (CSFE). Fondée en 1929, la CSFE représente les entreprises et industriels dans les domaines de l'étanchéité, du bardage et des façades rapportées. La CSFE regroupe 350 membres, qui constituent 75 % de l'activité du secteur, à savoir la majorité des entreprises de l'étanchéité et du bardage, les principaux industriels du secteur et les membres partenaires de métiers connexes. Elle travaille à défendre les intérêts du métier dans les domaines de l'étanchéité des toitures-terrasses (accessibles, inaccessibles, toitures-terrasses végétalisées (TTV), terrasses jardins, parkings, dalles aménagées, énergies renouvelables, etc.), des parois enterrées, du cuvelage... Quel est le rôle de la commission Environnement et construction durable de la CSFE ? Quand a-t-elle été créée ? La commission a été créée pour que les professionnels de la filière soient des acteurs et des partenaires vigilants de la transition écologique. Nous les accompagnons par l'information sur les nombreux sujets actuels (RE2020, filière responsabilité élargie des producteurs (REP) des produits et matériaux de construction du bâtiment, TTV, réemploi, etc...) Quelles actions avez-vous mises en place en faveur du réemploi ? Le réemploi est, à juste titre, au cœur de l'actualité de la profession du bâtiment, mais constitue aussi un réel défi. Il ne doit pas rester un vœu pieu. La plupart des industriels portent des initiatives et des actions, mais il ne prendra son essor que si nous nous mettons à pied d'œuvre le plus tôt possible pour définir les bonnes méthodes et pour résoudre toutes ces questions opérationnelles que nous nous posons. La CSFE entame, notamment, des actions opérationnelles pour les filières de l'étanchéité et du bardage. En effet, 5 % en poids des produits et des matériaux de construction devront être réutilisés ou réemployés dès 2028. Or, au vu des transformations qu'il nous faudra accomplir, 2028, c'est demain ! C'est la raison pour laquelle la CSFE s'organise dès à présent pour relever ce défi et s'engage de manière très opérationnelle. En tant que président de la commission Environnement et construction durable, mon objectif pour cette année 2023 est de formaliser des premières fiches pratiques « réemploi » consacrées à nos activités d'étanchéité et de bardage. Mes ambitions sont doubles : notre profession doit apporter de manière proactive sa pierre à l'édifice de la transition écologique ; elle doit proposer à la nouvelle génération des méthodes de travail vertueuses qui ne manqueront pas d'influencer positivement les jeunes talents qui seront motivés par ce projet ambitieux. Dans le cadre de ses travaux, la CSFE souhaite impérativement associer les contrôleurs techniques et les assureurs. Cette étape est primordiale pour faire reconnaître les pratiques opérationnelles de réemploi en « techniques courantes ». Nous avons créé récemment un groupe de travail pour identifier, de manière pragmatique, au sein de nos métiers, le « top 6 » des produits les plus réemployables en fonction de leur faisabilité et de leur acceptabilité réglementaire. Ce groupe de travail connaît un vif succès puisque nous avons près de 40 entreprises, industriels, contrôleurs techniques et autres organismes qui y participent activement. Quels sont les principaux freins liés à la mise en place du réemploi des produits d'étanchéité et de bardage ? Ils sont essentiellement d'ordre organisationnel et financier. Le premier est lié à l'acceptabilité auprès des assurances et des maîtres d'ouvrages, le second est plus pragmatique, car si l'on veut que le réemploi se diffuse aussi largement que possible auprès des entreprises, il faut que l'impact financier soit aussi équilibré que possible. Vous êtes accompagné par le CSTB pour la réalisation de fiches pratiques dédiées au réemploi. Quelle est la finalité de ces guides ? Pourquoi avoir choisi de les développer avec le CSTB ? Quels sont les premiers produits concernés ? La CSFE a décidé de se faire accompagner par le CSTB pour la création de ces fiches de manière à définir des référentiels permettant de réutiliser certains matériaux ou produits tout en restant dans un cadre réglementaire, validé par les contrôleurs techniques et accepté par les assureurs dans le cadre de travaux classiques. Le CSTB a été choisi pour son expertise dans le domaine de l'évaluation des produits et de leur durabilité, ainsi que pour sa connaissance approfondie de l'environnement métier du bâtiment et de l'approche de l'économie circulaire. Concrètement, la CSFE lance la démarche de réemploi en 2023 pour trois produits : les gravillons, les dalles sur plots et les éléments métalliques de bardage. Deux fiches pratiques sont financées par la Fédération française du bâtiment et une fiche par l'éco-organisme Valobat. Compte tenu du poids de ces matériaux et de leur proportion importante sur le marché de l'étanchéité/ bardage, les perspectives de réemploi sont élevées et nous pensons qu'elles seront aussi motrices dans les changements de pratique auprès des donneurs d'ordre. D'autres produits sont d'ores et déjà en lice pour la suite, notamment les isolants mis en œuvre en toiture-terrasse ou en bardage. Au-delà de cet accompagnement, quelle relation avez-vous avec le CSTB ? Depuis toujours, le CSTB est un partenaire clé des professionnels de l'étanchéité pour l'accompagnement de l'innovation (ATEx, ATec, DTA...). Quelles sont vos perspectives en matière de réemploi dans les prochaines années ? Pour les deux années à venir, le nombre de référentiels « Réemploi » disponibles va augmenter progressivement, comme le proposent le CSTB et ses partenaires dans la note « Sécuriser le réemploi, une démarche collective ». Cela nécessitera d'accompagner tous les acteurs de l'acte de construire en proposant des informations et des formations ciblées aux bonnes pratiques du réemploi. La transition écologique de l'étanchéité et du bardage est en marche. Solutions & Performances - Numéro 12 : « Économie circulaire » Le numéro 12 de Solutions & Performances est consacré à l'économie circulaire. PDF 4.44 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 358 jours

À Montpellier, So Wood par A+Architecture

À Montpellier (Hérault), sur la Zac République, A+Architecture a réalisé un projet mixte de 7 141 m², baptisé So Wood, constitué de 74 logements (libres, abordables, PSLA ; 5 510 m²) de bureaux (755 m²) et de commerces et ateliers (876 m²). Le tout doté de 80 places de parking. Montant : 12,2 M € HT. Communiqué. […] L’article À Montpellier, So Wood par A+Architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 360 jours

Vendée : inauguration du nouveau parking de covoiturage de Montaigu

La nouvelle aire de covoiturage de Montaigu (Vendée) compte une centaine de places de...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 362 jours

Un chantier de parking reporté de quelques mois pour protéger un couple de goélands

INSOLITE. A Concarneau, c'est la surprise. Des oiseaux marins d'une espèce protégée bloquent la construction d'un projet de stationnement.
Il y a 2 ans et 15 jours

Pour le chantier du parking Woodstone à Bordeaux, la mixité bois / béton est une réalité

Dans un contexte de réglementation environnementale, la mixité des matériaux est un enjeu important. Chaque matériau possède des vertus qu’il faut savoir exploiter. Chez KP1 la mixité bois / béton est une réalité. Le chantier du Parking Woodstone à Bordeaux en est la parfaite démonstration.
Il y a 2 ans et 15 jours

Loi Climat & Résilience : perméabiliser son parking de plus de 500 m²

À partir du 1er juillet 2023, la loi Climat & Résilience oblige les propriétaires de parking d'ERP de plus de 500 m² à perméabiliser la moitié de la surface du sol afin de lutter contre les inondations.
Il y a 2 ans et 23 jours

Var : chantier de reconstruction du parking du 11-Novembre de Bandol

Dans la ville de Bandol (Var), le parking du 11-Novembre sera de nouveau accessible à l’été...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 25 jours

Grand ménage à la Grande Arche par Franklin Azzi

L’agence Franklin Azzi Architecture a livré en 2022 dans la Grande Arche de La Défense, pour Weinberg Capital Partners, maître d’ouvrage, un programme (2 000 m²) de bureaux comptant notamment auditorium, restaurant, business center, conciergerie, salle de sport, espace de réparation et parking vélos. Budget : 4 M€. Communiqué. Contexte et enjeux Pièce maîtresse de la […] L’article Grand ménage à la Grande Arche par Franklin Azzi est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 26 jours

Une future ombrière photovoltaïque XXL à l'aéroport de Lyon

PROJET. L'aéroport de Lyon-Saint Exupéry va se doter d'une centrale solaire en ombrières de 14 ha. Située au-dessus de 5 800 places de parking, elle produira 24 GWh par an.
Il y a 2 ans et 36 jours

moquette de pierre flowcrete un rev tement de sols murs d coratif et durable

La moquette de pierre s’utilise pour les terrasses, escaliers, plages de piscines, allées et parkings en neuf & rénovation en extérieur & intérieur.
Il y a 2 ans et 42 jours

clairer les espaces ext rieurs avec style

Les lumières extérieures illuminent les jardins, les allées, les terrasses, les entrées, les façades ou encore les parkings. Elles améliorent la sécurité en éclairant les zones sombres et en réduisant le risque de chutes. Elles mettent également en valeur les éléments décoratifs de l’extérieur de la maison ou du jardin, en créant des ambiances particulières grâce à des jeux d’ombres et de lumières.
Il y a 2 ans et 43 jours

GCC Immobilier a inauguré l’éco-quartier Montplaisir

A Villefranche-sur-Saône, GCC Immobilier a inauguré l’îlot B1-1 de l’éco-quartier Monplaisir comprenant des logements et bureaux, ainsi qu’un parking.
Il y a 2 ans et 78 jours

A Saint-Jean-d’Illac, Elisa Aerospace, signé En act Architecture, un programme spatial

L’agence En Act Architecture a livré en 2023 à Saint-Jean-d’Illac (Gironde) Elisa Aerospace, un programme de construction d’une école d’ingénieurs de 400 étudiants avec parking paysager. Les solutions d’habillage proposées par Gantois Architecture donnent cohérence au projet. Le projet Dans la Lande de Camarey, Elisa Aerospace est une école destinée aux étudiants en ingénierie souhaitant […] L’article A Saint-Jean-d’Illac, Elisa Aerospace, signé En act Architecture, un programme spatial est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 81 jours

Leader inspirant de solutions décarbonées, Rector repense son site internet pour mieux guider les professionnels du BTP

L’environnement réglementaire et les exigences des acteurs de la construction évoluent sans cesse. Pour mieux accompagner les professionnels du BTP dans leur choix de systèmes constructifs, Rector, acteur français de référence de la préfabrication béton, procède à la refonte de son site internet.Plus intuitif et doté de nouvelles rubriques, il offre un parcours client en phase avec leurs besoins et les enjeux du marché. De plus, ce dernier a été conçu pour minimiser son empreinte carbone afin d’être en adéquation avec les engagements RSE de l’entreprise.Les besoins du client au cœur du parcours utilisateurSuite à l’évolution du marché et des réglementations, Rector a souhaité que son nouveau site internet place les besoins de ses clients au cœur de la navigation et la recherche afin de mieux les orienter vers des systèmes constructifs adaptés.Ainsi, dès la page d’accueil, la recherche de solutions est organisée à partir de leurs grands enjeux – RE2020, bas carbone, thermique, acoustique, sismique, feu, biosourcé – en leur fournissant les informations essentielles pour comprendre et mieux appréhender les réglementations.Pour chacune des thématiques abordées, Rector présente, à la suite, ses systèmes et produits adaptés. En une seule page, le visiteur s’informe sur les règles à prendre en compte et sur les produits Rector !Pour guider les professionnels du BTP encore plus facilement vers les systèmes de la marque, le nouveau site internet propose également une recherche par type de projets pour :le résidentiel neuf : maisons individuelles, maisons individuelles groupées et logements collectifs.le non résidentiel neuf : Etablissements Recevant du Public, bureaux /commerces/ parkings, logistique et industries.la rénovation : rénovation de planchers, extensions et surélévations.Grâce à cette nouvelle structuration des pages et à une navigation optimisée, le nouveau site internet de Rector gagne en intuitivité.rector.fr, vitrine de la démarche RSE du groupeEn plus d’être un véritable outil de présentation de l’offre globale de la marque (produits, systèmes et services), le nouveau site de Rector se doit d’être également le reflet de la démarche RSE, entamée depuis deux ans, par le groupe.Une nouvelle rubrique « RSE » présente les enjeux, les axes stratégiques et les actions concrètes de Rector avec notamment :les innovations bas carbone développées pour mieux construire ensemble,l’obtention du label RSE Engagé niveau « confirmé » par l’AFNOR qui fait de Rector le premier industriel du béton à être distingué.Enfin, le nouveau site internet de Rector a été conçu pour réduire son empreinte carbone par rapport à l’ancienne version, tout en assurant un accès complet à l’information. Rector a ainsi :choisi un hébergeur qui utilise des énergies renouvelables (78% actuellement avec un objectif de 100% en 2025),hébergé toutes les vidéos sur YouTube afin d’alléger le site,favorisé le système de pagination classique au détriment des scrolls à l’infini.Le tout pour offrir une navigation rapide, performante et en phase avec les ambitions de l’entreprise.https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 82 jours

Le Paris de 2040, objet de rudes négociations dans la majorité d'Hidalgo

L'actuelle version de ce document technique, texte de référence pour accorder ou non un permis de construire et guider l'aménagement d'une ville pour une décennie minimum, date de 2006.L'équipe de la maire PS Anne Hidalgo veut voir sa nouvelle version, baptisée "PLU bioclimatique" en ce qu'elle doit permettre l'adaptation au changement climatique, entrer en vigueur en 2024.Pour cela, l'adjoint socialiste à l'urbanisme, Emmanuel Grégoire, doit rassembler les alliés écologistes et communistes autour d'un accord, étape préalable pour se présenter comme le candidat légitime à la succession d'Anne Hidalgo en 2026.Le compromis doit être entériné lors d'un Conseil de Paris extraordinaire mi-avril, même si le cabinet du premier adjoint se laisse "le premier semestre". Ce dernier ne veut pas s'épancher sur des négociations qui "avancent bien".Ecologistes et communistes, en revanche, affichent leurs propositions et concessions afin de faire monter les enchères.Les hauteurs en questionAinsi, les écologistes, adversaires d'une densification trop poussée comme d'une ville verticale, "ont accepté les principes des surélévations pour faire du logement social", indique à l'AFP l'élu EELV Emile Meunier.Dans la ville façonnée par le bâti haussmannien de six étages, les immeubles pourront atteindre "neuf étages dans les rues les plus larges", selon M. Meunier, président de la commission urbanisme.L'adjoint PCF à la construction, Jacques Baudrier, se veut rassurant. "On ne souhaite pas surélever partout: souvent c'est d'un étage, ce qui n'est pas énorme, et que pour du logement".Les écologistes veulent en échange ancrer "la limite de 37 m" de hauteur "et nos partenaires de la majorité ne veulent pas", déplore Emile Meunier, qui pense à la dernière grande friche de Bercy-Charenton (XIIe).Les écologistes sont "assez conservateurs", tacle le président du groupe communiste, Nicolas Bonnet-Oulaldj, pour qui "il faut continuer à construire la ville", grâce aux dents creuses et aux surélévations, afin d'atteindre l'objectif fixé de 40% de logement public en 2035.Les deux alliés s'écharpent également sur le réaménagement de la porte de Montreuil (XXe), pour lesquels les écologistes viennent de proposer un contre-projet sans nouveau bâtiment."On est prêts à un certain nombre de concessions, mais Montreuil cristallise notre colère", bouillonne Jacques Baudrier, favorable aux bâtiments du promoteur Nexity, notamment un hôtel au-dessus du périphérique qui suscite l'ire des écologistes. Tout comme les projets d'"immeubles-ponts" de la porte Maillot (XVIe), retoqués par la justice en raison des risques de pollution.Bureaux : stop ou encore ?Les Verts, opposés aux autres grands projets urbains remontant au premier mandat d'Anne Hidalgo, quand Jean-Louis Missika était adjoint à l'urbanisme (Tour Triangle, gare d'Austerlitz), réclament aussi une diminution de 20 à 15 millions de m2 des surfaces de bureaux dans la capitale.Alors que les communistes souhaitent encore en créer "là où il y a des besoins, dans le nord et l'est", afin de rééquilibrer l'offre avec l'ouest parisien, explique Jacques Baudrier.Les deux alliés s'accordent sur les préemptions, moyen pour les écologistes de créer du logement social sans densifier la ville. Les communistes demandent que le budget alloué passe de 200 à 500 millions par an. Et les espaces verts ? Là aussi, plusieurs pierres d'achoppement : outre les constructions aux abords du périphérique, la petite ceinture, cette ligne ferroviaire désaffectée et aménagée pour la promenade sur certains tronçons, revient dans le débat.Les écologistes exigent son classement en zone urbaine verte afin de protéger ses 50 hectares qu'ils considèrent comme "la principale réserve de biodiversité de Paris". Mais les communistes y voient un "risque d'irréversibilité" pour une infrastructure potentiellement réutilisable pour le fret.Pour autant, les communistes ne veulent pas passer pour "le groupe qui soutient la bétonisation" et proposent une liste de 40 sites - dont de nombreux parkings aériens - à végétaliser. Un accord est-il possible d'ici avril ? "Il faut y arriver", dit Emile Meunier.
Il y a 2 ans et 85 jours

EDF ENR construit pour Sodebo le plus grand parc en autoconsommation de France

Une initiative menée en étroite collaboration avec EDF ENRCe parc photovoltaïque, unique en France de par sa surface, permettra de produire l’équivalent de 11% de la consommation totale annuelle de Sodebo, soit la consommation de 1280 maisons de 100 m2 en chauffage électrique sur une année. Avec EDF ENR, filiale d’EDF, l’entreprise souhaite accroître sa part d’électricité d’origine renouvelable, ainsi que son autonomie énergétique : un choix qui fait sens pour l’entreprise vendéenne qui a toujours privilégié l’internalisation comme mode de fonctionnement.Une première mise en service à partir de novembre 2023L’installation des panneaux photovoltaïques, qui seront répartis sur différentes zones de son site de 124 hectares, débutera à l’automne 2023.Dans un premier temps, des ombrières photovoltaïques seront installées sur certains de ses parkings pour une mise en service en novembre de cette année. La seconde partie de l’installation suivra en avril 2024 et concernera l’installation de panneaux photovoltaïques directement au sol.Pour Marie-Laurence Gouraud, Co-Présidente de Sodebo : « Nous sommes conscients des enjeux de Développement Durable liés à notre activité et de notre responsabilité dans ce domaine. A ce titre, nous pilotons une feuille de route claire dont l’énergie est l’un des sujets prioritaires. Ce parc photovoltaïque est un projet de longue haleine que nous avons ouvert en 2020 et c’est aujourd’hui pour nous une réelle satisfaction de voir les travaux démarrer. Et des travaux il y en aura d’autres ! Les toits de nos futurs bâtiments accueilleront tous des panneaux photovoltaïques et nous prévoyons également l’installation de bornes de recharge pour voitures électriques et hybrides pour nos véhicules de société et pour les véhicules personnels de nos collaborateurs. »Pour Benjamin Declas, Président – Directeur Général EDF ENR : « Nous sommes particulièrement fiers de pouvoir accompagner Sodebo dans sa transition énergétique, avec ce projet d’une ampleur inédite, et nous remercions cette entreprise pour sa confiance dans le groupe EDF. L’autoconsommation photovoltaïque est aujourd’hui une solution éprouvée pour produire et consommer tout ou partie de son électricité. Elle donne accès à une énergie propre, décarbonée et respectueuse de l’environnement. Son déploiement rapide sur les sites industriels permet de répondre aux enjeux de maîtrise des coûts et de neutralité carbone de très nombreux professionnels. »Les chiffres clés du projet 95.000 m² de panneaux photovoltaïques seront installés 100% de la production d’électricité issue des panneaux photovoltaïques sera consacrée à l’autoconsommation de Sodebo11% de la consommation annuelle de l’entreprise sera ainsi couverte
Il y a 2 ans et 89 jours

Issy Cœur de ville, le nouveau projet de quartier à Issy-les-Moulineaux

Le concept retenu consiste à construire les bâtiments autour d’un nouveau parc urbain. La vie s’organise autour de l’espace central, entièrement piétonnier et abondamment planté d’arbres de haute tige. Cette option a une double finalité, satisfaire le désir de contact avec la nature des résidents et des promeneurs mais également s’inscrire dans l’histoire même de la Ville d’Issy-les-Moulineaux, tel un prolongement.C’est une commune qui s’est développée sur un ensemble de parcs appartenant à des châteaux ou des communautés religieuses en partie disparus, mais dont il subsiste de vastes espaces verts qui constituent une trame végétale dans laquelle s’intègre la création de ce nouveau parc.Cette contextualité est essentielle car cette ville dispose d’une identité propre et l’objectif était de créer une véritable greffe urbaine.Alors que ce territoire se présentait comme une enclave, le projet Coeur d’Issy proposait de recréer la continuité du centre-ville. Celle-ci est assurée par la prolongation des rues adjacentes à travers le site mais également par la construction d’îlots bâtis de même dimension et de même forme que les îlots existants aux alentours. Enfin, la relation entre le nouveau parc et la ville est exprimée par la création de cinq portes urbaines qui mettent en scène ses accès et offrent des points de vues sur la ville (clochers des églises, arbres remarquables, patrimoine culturel de la ville...).Le parc constitue donc le centre du quartier. Les immeubles qui l’entourent ont été découpés en gradins successifs pour ouvrir largement cet espace planté vers le ciel et favoriser son ensoleillement. L’ensemble constitue une véritable vallée verte.Ce dispositif permet de fournir aux logements des prolongements extérieurs sous forme de terrasses ombragées par des pergolas. Dans le parc, un soin particulier est apporté au traitement des cheminements, des sols minéraux et végétalisés, au choix des espèces d’arbres et de couvre-sols.Ce projet se caractérise également par sa mixité : mixité fonctionnelle, générationnelle et sociale. Il associe des logements en accession et des logements sociaux, organisés en 5 îlots, à des immeubles de bureaux, répartis sur le site en 3 ensembles. Les RDC sont occupés par des commerces, des restaurants et des brasseries qui s’ouvrent sur le parc central. On y trouve également un groupe scolaire (écoles maternelle et primaire), une crèche, des hébergements pour personnes âgées, un atelier de création numérique et des cinémas.Il y a quelques années un tel programme aurait entrainé la réalisation d’un socle associant centre commercial et équipements. Ici, c’est exactement l’inverse qui a été fait. Le parc est un lieu de promenade arboré qui longe la totalité des équipements situés en pied d’immeuble.Les immeubles de bureaux sont répartis sur le site pour éviter tout effet de zoning, ce qui permet à leurs usagers de profiter de la vie et de l’animation du quartier.Ce projet illustre également que la densité urbaine peut être heureuse.Ce projet compte plus de 105.000 m2 de surface de plancher sur une parcelle de 3 ha ; il propose aux citadins un quartier à la fois dense et aéré par sa morphologie architecturale et son paysagement. Par des jeux de percées, de construction en gradins, d’échelle et de niveaux, la vision reste aérienne, offrant une grande variété architecturale. Cœur d’Issy a été imaginé dans la tradition historique de la ville où les espaces verts et la qualité architecturale ont toujours été un enjeu.La densité urbaine pour une opération située en centre-ville à proximité de deux stations de métro est une façon vertueuse de lutter contre l’étalement urbain et tous ses inconvénients.Enfin, ce nouveau quartier est exemplaire en termes de respect de l’environnement et d’économie d’énergie. Les immeubles de bureaux sont des bâtiments à énergie positive et l’ensemble du quartier est certifié « WELL COMMUNITY», il bénéficie du label BiodiverCity, son fonctionnement est assuré à 70% par de l’énergie renouvelable.Chiffres-clésLocalisation : Issy-les-Moulineaux, FranceUn nouveau quartier : caractérisé par une mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle, composé de 8 bâtiments ouverts sur la ville, autour d’une promenade piétonne de 7.250m2.Programme : 607 Logements répartis en 5 bâtiments (40.909m2 SDP)3 bâtiments de bureaux (40.903m2 SDP)34 Commerces et restaurants dont un cinéma de 7 salles (17.332 m2 SDP)Atelier de création numérique (1578m2)Équipements publics : crèche, école, salle polyvalente (6158m2 SDP)932 places de stationnement dont un parking public1 ha de surfaces végétalisées110 arbres de haute tige,235 arbres à petit développement3413m2 de pleine terre3247m2 de panneaux photovoltaïquesSurface : 105.000m2 sur un terrain de 3 haMaître d’ouvrage : ALTAREACalendrier : Concours 20161ere pierre 11 juin 2019Livraison en octobre 2022Labels et certifications : Au niveau du quartier Label BiodiverCityWELL Community StandardBâtiments de bureaux NF HQE Bâtiments tertiaires 2015« Passeport exceptionnel »BREEAM niveau Excellent référentiel 2016WELL « Core and Shell » niveau SilverLabel BiodiverCity niveau ABCCLabel BEPOS Effinergie 2013Commerces BREEAM « Shell and Core » niveau Excellent référentiel 2016Logements NF Habitat HQEIntervenants Valode et Pistre ArchitectesBuilders & Partners (Maîtrise d’Œuvre d’exécution)Raphia ( Paysagiste)SETEC (Structure et Fluides)EGIS (Fluides)CEEF (Façades)CEE (Economiste)Avel (Acousticien)Concepto (Eclairagiste)Terao (Conseil environnemental)Bureau Veritas ( Bureau de Contrôle)Bouygues Construction – Entreprise Générale
Il y a 2 ans et 92 jours

Un homme d'affaires visé par une enquête pour blanchiment de corruption en Corse

Une enquête préliminaire avait été ouverte fin 2021 pour fraude fiscale aggravée, blanchiment de corruption, blanchiment de fraude fiscale aggravée et présomption de blanchiment, a détaillé à l'AFP la source judiciaire.L'enquête a été ouverte après un signalement de Tracfin - la cellule de renseignements financiers de Bercy - portant sur des flux financiers importants en provenance de République démocratique du Congo et des Emirats arabes unis au bénéfice de cet homme d'affaires et de son entourage par l'intermédiaire de sociétés écrans et de prêtes-noms.Les investigations ont été confiées à la direction territoriale de la police judiciaire à Ajaccio et à l'Office anticorruption (Oclciff).L'un des volets de cette enquête concerne les flux financiers qui auraient notamment été utilisés pour l'achat d'un terrain route des Sanguinaires, à Ajaccio, pour y construire un important ensemble immobilier.Des perquisitions ont été menées en 2022 et fin janvier à Paris et en Corse, notamment dans une entreprise de BTP et à la mairie d'Ajaccio, a précisé la source judiciaire. Dans le cadre de cette promotion immobilière, la mairie d'Ajaccio avait accepté de vendre en 2018 une parcelle communale classée zone naturelle pour l'aménagement d'un parking.Des saisies ont été réalisées par le parquet financier pour plusieurs millions d'euros, portant notamment sur des comptes bancaires et le terrain route des Sanguinaires, a précisé la source judiciaire.En raison de cette saisie, le projet immobilier a été bloqué.L'homme d'affaires, qui n'est plus résident français depuis 2016, avait été entendu par les enquêteurs en janvier 2022 lors d'un séjour en Corse.
Il y a 2 ans et 93 jours

Toitures actives : deux solutions expertes Foamglas isolent le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille (74)

Destiné aux aires de stationnement, le système sous enrobé FOAMGLAS® apporte une solution rapide et simple en termes d’exécution. Son incompressibilité et son étanchéité fiabilisent l’ouvrage ainsi que son exploitation.C’est cette solution qui a été retenue pour le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille (Haute-Savoie), situé au-dessus d’un supermarché. La toiture du parking est composée d’un complexe isolant + étanchéité + protection et couche de roulement uniquement constituée d’enrobé, reposant sur un élément porteur en dalle béton. Ce complexe intègre une isolation en verre cellulaire FOAMGLAS® d’une fiabilité à toute épreuve. L’isolation thermique FOAMGLAS® READY F est associée à une étanchéité bicouche et deux couches d’enrobé (10 cm d’épaisseur au total). Permettant d’accéder à la rue, la rampe d’accès au parking est dotée d’une pente de 5 %. Cette pente a été réalisée dans la couche isolante avec du FOAMGLAS® READY TAPERED F 5 %.Surmonter les contraintes d’économie et de planning a été un challenge réussi par l’équipe qui a conçu et réalisé l’ouvrage - l’agence AJ architecture (13), la maîtrise d’œuvre AQCIOM (42) et l’entreprise TISSOT Étanchéité (73).Un parking isolé en verre cellulaire, étanché et protégé par 2 couches d’enrobéTrois objectifs maîtrisésLe choix de l’isolation thermique FOAMGLAS® pour la toiture du parking a répondu aux 3 objectifs suivants, définis par une étude préalable :Apporter une solution économique,Assurer une rapidité d’exécution,Minimiser à près de zéro les risques d’infiltration d’eau en intégrant une réflexion sur l’analyse des risques. Un dégât des eaux dans un supermarché n’étant pas envisageableLa solution retenue intègre :Un pare-vapeur (climat de montagne),Une isolation thermique FOAMGLAS® READY F,Une étanchéité bicouche renforcée,Une couche de protection et de roulement constituée de deux couches d’enrobé de 5 cm.Le Cahier de Charges de cette solution « Enrobé FOAMGLAS® » est validé par SOCOTEC.Une solution économique : 10 cm d’enrobé forment la couche de protection et de roulement. Cela est possible grâce à la rigidité exceptionnelle du FOAMGLAS® READY F. Ce complexe isolant + étanchéité + protection est le moins épais et le moins lourd parmi toutes les solutions existantes en toitures terrasses accessibles aux véhicules légers. Ce système permet de supprimer la dalle traditionnelle de protection en béton et le drainage situé en-dessous. L’enrobé joue un triple rôle : couche de protection, couche de roulement et couche de finition. FOAMGLAS® READY F contribue ainsi à alléger les charges permanentes, et à diminuer l’altimétrie des niveaux finis de la surface du parking, des acrotères et des seuils.Une solution rapide en phase exécution. L’un des avantages de l’enrobé dans une telle configuration réside dans le fait que le temps d’attente avant exploitation, après la mise en œuvre de l’enrobé, est nettement plus court que dans le cas d’une dalle béton de protection (temps de séchage important). Après la pose de la première couche et de la seconde le lendemain, les voitures peuvent rouler dès le troisième jour !Réduire à presque zéro le risque d’infiltration afin d’éviter toute fuite dans le supermarché. Le verre cellulaire FOAMGLAS®, isolation 100 % étanche à l’eau et à l’humidité, présente une perméabilité nulle à la vapeur d’eau (EN 12086). Son absorption d’eau par immersion est également nulle (EN 1609 et 12087). Des caractéristiques physiques exceptionnelles pour une isolation thermique.Les joints entre les plaques isolantes sont également étanches. Ils sont constitués de bitume sur toute la hauteur des plaques. En effet, le faible coefficient de dilatation du FOAMGLAS® permet cette technologie de pose : le collage des plaques isolantes entre elles sur toute la surface des toitures. C’est une solution exclusive proposée par Owens Corning.La couche isolante réalisée en verre cellulaire FOAMGLAS® est ainsi étanche dans la masse. Analyse du premier risque : si, par accident, l’eau de pluie s’infiltre sous la membrane d’étanchéité, elle ne peut pas entrer dans le verre cellulaire. Analyse du second risque, très peu probable : si, au même endroit que l’accident sur l’étanchéité, il y a un joint de FOAMGLAS® et qu’il a été mal collé, l’eau pourra entrer à cet endroit dans la couche isolante. Mais, elle sera bloquée par le pare-vapeur spécial « climat de montagne » et ne pourra pas migrer dans la couche isolante qui est étanche. Analyse du troisième risque, d’une infime probabilité : si, également au même endroit, le pare-vapeur est défaillant, l’eau passera alors dans la dalle, mais la fuite sera localisée et facilement repérable par un découpage de l’enrobé, de l’étanchéité et de l’isolation et un recollage d’une isolation, d’une étanchéité et la mise en place d’un nouvel enrobé (réparation aisée que ne permet pas la solution de protection par dalle béton).FOAMGLAS® READY TAPERED F 5% isole et réalise la pente de la rampe d’accès au parking depuis la routeLa résistance à la compression du FOAMGLAS® F est très élevée (Rc= 1 600 kPa - EN 826) et elle est garantie dans le temps. Autre caractéristique unique pour un isolant thermique : le tassement du FOAMGLAS® READY TAPERED F est indépendant de son épaisseur : le verre cellulaire est incompressible jusqu’à sa valeur limite et son tassement est toujours inférieur à 5 mm. Ces données exceptionnelles ont incité la maîtrise d’œuvre à innover et à réaliser la pente de la rampe d’accès au parking avec du FOAMGLAS® READY TAPERED F à pente intégrée de 5 %, en lieu et place d’une forme béton classique.
Il y a 2 ans et 94 jours

Sur l’Ile de Nantes, Be Green, construction bois dans la ligne de MIR

Dans le nouveau quartier République de l’Ile de Nantes, sur le lot BOUL, MIR architectes (Nicolas Gaudard) s’est vu confié la construction pour Icade / Rei, maîtres d’ouvrage, de Be Green, un programme de 44 logements, 1 800 m² de bureaux, 390 m² de commerces et 117 places de parking (5 250 m² SDP). L’opération, […] L’article Sur l’Ile de Nantes, Be Green, construction bois dans la ligne de MIR est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 100 jours

3e édition du Baromètre de l’autosolisme : en dépit de la crise énergétique, l’usage individuel de la voiture continue de progresser

Malgré un contexte de forte inflation et de tensions sur le prix des carburants, le taux d’autosolisme moyen constaté pendant cette période a atteint 84,7%, soit une hausse de 2,5% par rapport à l’automne précédent (82,6%). L’autosolisme est, et reste donc, un phénomène bien ancré au quotidien dans les pratiques de mobilité des Français.Tours Métropole Val-de-Loire, la Communauté d’Agglomération Pays Basque, Montpellier Méditerranée Métropole, Nouvelle Aquitaine Mobilités et la Région Nouvelle Aquitaine ainsi que la direction interdépartementale des routes Atlantique se sont associées à cette étude unique en son genre, réalisée grâce aux technologies d’intelligence artificielle de Cyclope.ai, sur 11 axes autoroutiers[2], entre mi-septembre et mi-novembre 2022 – hors période de vacances scolaires. Les analyses réalisées dans le cadre de cette nouvelle édition, sur plus de 700.000 véhicules, mettent également en évidence un taux d’occupation moyen de 1,24 passager par véhicule, bien inférieur à l’optimum de 1,75 visé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici 2035[3]. Les résultats de ce 3e baromètre de l’autosolisme ne peuvent qu’alerter sur l’urgence de renforcer l’offre de services et d’infrastructures, ainsi que de services dédiés au covoiturage, notamment pour les trajets domicile-travail, pour lesquels l’impact de l’autosolisme est le plus délétère, tant en termes d’émissions de CO2 que de temps perdu dans les congestions.L’autosolisme : une pratique bien installée en France, et qui continue de progresser en 2022Alors que le taux d’autosolisme mesuré par VINCI Autoroutes et Cyclope.ai à l’automne 2021 était de 82,6%, il atteint un an plus tard 84,7% en moyenne, sur le même périmètre et dans les mêmes conditions d’observation, et ce malgré la forte augmentation des prix de l’énergie. Ainsi, sur les 14 sites concernés par les mesures effectuées dans le cadre du baromètre de l’autosolisme, seuls 15,3% des véhicules analysés transportaient au moins deux personnes (contre 17,4% à l’automne 2021 et 14,8% au printemps 2022). Comme lors des deux précédentes éditions, le pic d’autosolisme est constaté entre 7h et 8h du matin (à 89%) pour diminuer ensuite, et atteindre 78% en moyenne à 10h.En parallèle, le taux d’occupation moyen des véhicules observé dans le cadre de cette nouvelle édition est de 1,24 passager/véhicule, oscillant entre 1,02 à l’est de Nantes et 1,35 à Toulon – soit un taux moyen très en-deçà de l’optimum de 1,75 passager / véhicule fixé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici à 2035.Pour Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes : « Cette nouvelle édition du baromètre de l’autosolisme confirme que les Français, malgré le contexte économique et l’augmentation des carburants, continuent à une écrasante majorité de circuler seuls dans leur voiture en semaine pour leurs trajets domicile-travail, alors même que le covoiturage offre une solution simple et efficace pour répondre non seulement aux enjeux économiques, mais également de congestion des agglomérations et de réduction des émissions de CO2 . Nous avons la capacité d’accompagner les territoires dans leur volonté de stimuler le covoiturage et, plus généralement, les mobilités partagées sur autoroute, en multipliant les infrastructures telles que les parkings de covoiturage aux abords du réseau autoroutier, les pôles d’échanges multimodaux ou encore les voies réservées. Autant de solutions qui, partout où elles sont déployées, sont plébiscitées par leurs usagers et contribuent efficacement à décarboner les usages de la route - qui accueille, il faut le rappeler, 87% des déplacements du pays. »Des disparités régionales qui s’accentuent au fil des éditions du baromètreA l’échelle régionale, la quasi-totalité des sites observés connaît une hausse de l’autosolisme par rapport à la 1ère édition du baromètre, réalisée à l’automne 2021. Ce sont l’Ile de France (+12%) et l’agglomération de Nantes, tant sur l’A11 (+6,1%) que sur l’A83 (+6,6%), qui affichent les progressions les plus fortes. A l’opposé, le phénomène connait une baisse notable à Toulon, qui passe d’un taux de 81,2% de véhicules ne transportant qu’un seul passager à 77,4% (soit -4,7%). La métropole de Bordeaux (A10) ne connaît quant à elle qu’une très légère hausse entre les deux périodes (+0,4%).Pour Amelia Rung, directrice du développement de VINCI Autoroutes : « Le baromètre que nous réalisons depuis plus d’un an représente un outil objectif pour suivre l’évolution de l’autosolisme en France mais également pour évaluer l’impact des solutions testées par certaines agglomérations pour encourager le covoiturage au quotidien. Nous avons pu ainsi, au cours des 3 vagues successives de notre baromètre, observer plus de 3 millions de véhicules et avoir une vision fiable de l’autosolisme. Forts de ces résultats, nous allons notamment pouvoir déterminer plus finement les sites stratégiques sur notre réseau où installer notamment de futurs parkings de covoiturage. Par ailleurs, en collaboration avec la direction interdépartementale des routes Méditerranée, nous allons observer 4 sites qui serviront de référence pour des projets de voies réservées, en vue de développer des mobilités partagées dans la région de Marseille. »Retrouvez la synthèse du 3e baromètre de l’autosolisme sur le site www.vinci-autoroutes.com. La prochaine édition sera publiée au printemps 2023 ; elle permettra notamment d’évaluer les premiers impacts du Plan national covoiturage du quotidien sur les 11 agglomérations suivies, ainsi que les initiatives de voies réservées déployées au niveau local.
Il y a 2 ans et 101 jours

Loi Energies renouvelables : les supermarchés veulent être aidés pour pouvoir s'adapter

Rassemblant l'ensemble des acteurs de la distribution (comme Carrefour, Decathlon, E. Leclerc, Intermarché, Ikea, Metro ou Picard) pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux, Perifem alerte sur les "conséquences économiques lourdes" de la loi ENR, qui a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Mais la fédération n'en conteste pas le fond.Dans le détail, elle note que "l'installation d'ombrières photovoltaïques" pourrait concerner "l'intégralité des places de stationnement pour les parkings de plus de 1.500 mètres carrés", contre 2.500 prévus dans le texte avant le débat parlementaire. Ce qui a pour conséquence d'élargir le dispositif à 21.000 magasins concernés par l'obligation."Les obligations sur les sites neufs sont aussi devenues plus exigeantes avec une obligation de couvrir 50% de la toiture en panneaux photovoltaïques d'ici 2027 (contre 30% précédemment), et ce de façon rétroactive pour l'ensemble des toitures existantes", dit encore Perifem.Selon les professionnels, ces mesures coûteront au secteur 2 d'euros chaque année, un montant qui, pour les plus petits, pourrait être rédhibitoire. Perifem demande donc "des mesures d'incitation", comme l'aide à l'emprunt, "un dispositif de suramortissement" ou encore "le recours à des certificats d'économie d'énergie".En outre, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques sur certains parkings de supermarchés "excéderont les besoins propres des sites", la production dépassant parfois "le seuil d'obligation d'achat", au-delà duquel "les conditions de vente des surplus d'énergie produites ne sont pas claires et difficiles à mettre en œuvre".Dernier point, la "mise en œuvre difficile de certains aspects de la loi" selon Perifem, qui évoque "des contraintes techniques s'appliquant aux parkings ou aux toitures" qui ne sont pas prises en compte. La fédération rappelle aussi que l'obligation de couverture des parkings doit "cohabiter avec les obligations de diversité et de végétalisation des parkings, mais aussi d'infiltration de l'eau dans les sols".La loi ENR entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.
Il y a 2 ans et 102 jours

Énergies renouvelables : les principales mesures du texte qui devrait être définitivement adopté

En pleine crise énergétique et sous la pression du réchauffement climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Après avoir fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs, il doit être adopté dans l'après-midi, au cœur d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Il entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche."Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé devant les députés qui ont donné la semaine dernière leur dernier feu vert.Le texte s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets."Idéologie anti-éolienne"Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Pour Greenpeace France, "si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre"."L'idéologie anti-éolienne a trop influencé cette loi", a souligné un de ses représentants dans un communiqué.Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.A fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Une étude publiée fin janvier a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie.Un dernier texte qui prendra en compte le débat public sur le nucléaire, mais que les parlementaires auraient souhaité examiner avant les deux textes techniques d'accélération.Les principales mesures du texteAlléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroute et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables doit permettre à la France de rattraper son retard.Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en-deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les maires pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables.Pour la validation de ces zones "propices", l'avis conforme des communes sera requis. Et seuls les territoires qui donnent leur feu vert pour ces zones d'accélération pourront également définir certains "secteurs d'exclusion", sans énergies renouvelables.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des élus LR pour l'ensemble du territoire. À l'exception de procédés de production en toitures, les zones d'accélération ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne. Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer pour améliorer la planification et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionLes parlementaires ont retoqué un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Ils ont privilégié des mesures territoriales plus larges, laissant aux communes et intercommunalités la possibilité de financer des projets en faveur de la transition énergétique ou pour aider les ménages dans la lutte contre la précarité énergétique.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 102 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 106 jours

Groupe Franc pour le parking silo de la gare d’Agen

En 2018, le Groupe Franc Architectures a livré, pour Gagne Park contractant général, le nouveau parking silo de la gare d’Agen (Lot-et-Garonne). L’habillage extérieur, destiné à valoriser l’architecture et le site, a été confié à Gantois Architecture. Il s’agit du projet le plus emblématique d’un vaste programme d’investissement de la ville et de l’agglomération destiné […] L’article Groupe Franc pour le parking silo de la gare d’Agen est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 110 jours

Crise énergétique dans la construction : comment le secteur de la brique contribue à apporter des solutions

Celui-ci se doit pourtant de continuer d’évoluer et d’innover, notamment dans le cadre de la directive européenne EPBD*, qui instaure l’obligation pour tout bâtiment neuf construit à partir de 2021 d’être quasiment neutre d’un point de vue énergétique. Du point de vue des consommateurs, cette tendance est la même : 63% des Français souhaitent rénover leur habitat en 2023**. Le secteur doit donc répondre à cette demande, et ce d’une manière durable. Tout le monde sait que les briques sont cuites dans un four, ce qui nécessite évidemment beaucoup d’énergie. Une brique est fabriquée avec des matières premières naturelles (souvent recyclables), et si sa production ne produit pratiquement pas de déchets, elle rejette du CO2. Nous nous efforçons d’optimiser notre consommation d’énergie, par exemple en utilisant la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher également les briques. Mais il ne faut pas la minimaliser pour autant. Nous voulons contribuer à un présent et un avenir durables.La brique au régimeAlors, la brique va-t-elle bientôt entrer en hibernation à cause de la crise énergétique ? Une chose est d’ores et déjà claire : nous ne sommes pas (encore) prêts à abandonner la brique. Mais nous pouvons la mettre au régime. Nous fabriquons des briques minces depuis des années déjà. Aujourd’hui, les façades sont encore souvent recouvertes d’une couche de 10 cm de briques de parement. Cette époque est bientôt révolue. Car nous allons « dématérialiser » la brique. Nous évoluons vers une brique de 7 cm qui présente exactement les mêmes propriétés et avantages. Mais qui nécessite entre 20 et 25% de matières premières en moins - et donc moins d’énergie. Mieux encore, cette nouvelle brique est environ 10% moins chère. Nous produisons déjà des briques minces et nous nous apprêtons à en étendre la production à toutes nos usines. Une cure d’amaigrissement qui va plus loin Cela fait plusieurs années déjà que nous fabriquons des plaquettes de parement de 1,8 cm. Ces plaquettes de parement s’obtiennent en sciant des briques entières en plaquettes. Cependant, en 2017, Vandersanden a été le premier fabricant de briques à passer à la production de plaquettes de parement ECO directement formées dans des moules de 1,8 cm. Cela permettait d’économiser 70% de matières premières et 50% d’énergie par rapport à une brique traditionnelle. L’utilisation de briques plus minces et/ou de plaquettes de parement laisse en outre plus d’espace pour l’isolation dans vos murs.Et comme nous faisons le pari de la dématérialisation dans l’ensemble de nos activités, nous avons également mis les pavés au régime. Le nouveau standard de l’ensemble de la gamme produite sur notre site de Kessel est désormais de 6 cm au lieu de 6,7 cm. Cela représente une réduction de plus de 10%. Nous recherchons également en permanence des moyens de dématérialiser encore plus nos produits, par exemple en utilisant des pavés perforés. Cette solution permet une réduction du volume allant jusqu’à 40%. Ce pavé est particulièrement adapté aux parkings, aux jardins ou aux allées, possède une grande perméabilité à l’eau et son poids allégé facilite la pose.La dématérialisation permet de réduire la consommation de matériaux, et donc non seulement d’économiser de l’énergie et des matières premières, mais aussi de rendre les transports plus durables. Together to zeroIl est clair que le secteur de la brique, et par extension tout le secteur de la construction, est appelé à changer profondément. La brique plus mince ne constitue qu’une évolution parmi bien d’autres. Chez Vandersanden, nous ne réfléchissons pas en années, mais en générations, et nous avons pris le taureau par les cornes pour rendre le secteur de la brique plus durable. Notre objectif est clair : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce n’est d’ailleurs pas une ambition, c’est une promesse. Together to Zero est un but que nous entendons concrétiser.Mais nous ne pouvons pas rendre le secteur de la brique profondément durable seuls. Nous ne le voulons pas, d’ailleurs. Nous avons récemment lancé notre programme de développement durable Together to Zero, qui invite nos parties prenantes à relever ensemble le défi qui consiste à effacer entièrement l’empreinte carbone de notre exploitation et notre production à l’avenir. Fidèles à notre philosophie selon laquelle « le plus beau se construit ensemble », nous voulons donner à tous les acteurs de notre secteur la possibilité de rejoindre ce mouvement.Nous avons défini huit domaines pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 : dématérialisation, gestion de l’eau, faible consommation d’énergie sur les sites de production, automatisation intelligente, mobilité sans énergies fossiles, matériaux et applications circulaires, énergies renouvelables et produits à empreinte carbone faible ou nulle. Nous avons déjà de très nombreuses réalisations à notre actif dans ces huit domaines. Ainsi, nous utilisons des fours à briques peu énergivores, nous récupérons la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher les briques, nous possédons plus de 35 000 panneaux solaires et, depuis peu, notre propre éolienne. Et ce n’est pas tout, puisque notre flotte de véhicules (y compris les chariots élévateurs à fourche) va être entièrement électrifiée, tandis que nous déployons un service de reprise des palettes en bois et que nous n’utilisons que des emballages composés d’au moins 30% de matériaux recyclés. Nous sommes d’ailleurs loin d’être seuls pour cela. Nous collaborons en effet avec les communes pour déployer des solutions adaptées au climat, et unissons nos forces à des collègues/concurrents et des fédérations sectorielles pour la dématérialisation des briques. Mais nous ne nous voulons pas nous arrêter en si bon chemin. « Together to Zero » est un mouvement que nous voulons mener et une promesse que nous allons tenir. Nous sommes bien décidés à ne pas attendre et avons déjà bien progressé, et nous encourageons chacun à prendre le train en marche. Joignons nos efforts, en tant qu’industrie, en tant qu’entreprise et en tant que société. Tribune de Nathali Donatz, Group Marketing Director chez Vandersanden (Linkedin)*Energy performance of buidlings directive**Chiffre issu de l’étude SeLoger, dévoilée par le Journal du Dimanche
Il y a 2 ans et 116 jours

Comment le stockage d'énergie réduit les craintes de coupures d’électricité pour les acteurs tertiaires et diminue leurs coûts énergétiques ?

En Europe, les propriétaires de biens immobiliers font de plus en plus appel aux systèmes de stockage d'énergie par batterie pour réduire l'anxiété liée à d'éventuelles coupures de courant et atténuer l'impact des prix élevés de l'énergie cet hiver.Stocker l'énergie moins coûteuse lors des heures creuses ainsi que l'énergie renouvelable provenant par exemple de panneaux solaires, grâce à des systèmes de batterie, est un premier pas vers la transition énergétique décentralisée et une façon efficace de faire face à la volatilité des couts de l’électricité. C’est également une solution pour se prémunir d’éventuelles coupures. Les entreprises peuvent conserver suffisamment d'énergie pour surmonter une coupure de courant et réduire leurs factures en passant à l'alimentation par batterie lorsque les prix sont au plus haut.Cela semble simple, mais pour la plupart des consommateurs, il s'agit d'une nouvelle façon de gérer l'énergie. Pour bien faire, il faut prêter une attention particulière à la façon dont le bâtiment utilise l'énergie afin de comprendre quel moment est le plus judicieux pour charger et décharger le système de stockage par batterie.L’importance des infrastructuresBien qu’il soit récent, cet intérêt croissant pour les systèmes de stockage d'énergie nous éclaire sur les tendances futures. À l'avenir, nous gérerons tous l'énergie différemment, non seulement en raison des coûts, mais aussi pour aider le réseau électrique à absorber davantage d'énergie renouvelable et à faire face aux exigences de l'électrification.Alors que les dates de retrait progressif des véhicules à essence et diesel se rapprochent, les ventes de véhicules électriques continuent d’augmenter. D'ici 2030, des millions de VE circuleront sur les routes d'Europe, avec un fort développement des bornes de recharge sur les parkings équipés d’ombrières avec panneaux photovoltaïques (tous parking de plus de 1.500 m²).L'énergie nécessaire à ces véhicules doit être disponible et la charge doit être pilotée intelligemment afin d’éviter les pics de demande. Les systèmes de stockage d'énergie seront un élément important de l'équation, tout comme les infrastructures permettant de prendre en charge les flux d'énergie bidirectionnels. Les VE joueront un rôle unique à la fois comme vecteur de charge et comme réserve d'énergie grâce à leurs batteries.Everything as a GridTout ce qui utilise ou produit de l'énergie développera une nouvelle relation avec le réseau afin de permettre la décarbonation par l'électrification des usages. Le flux unidirectionnel d'énergie provenant des sociétés de production, cédera la place à un système flexible dans lequel l'énergie est produite en de nombreux endroits, est acheminée là où elle est nécessaire et est tarifée en conséquence.Le développement vers le stockage d'énergie observé en Europe ces derniers mois s'inscrit dans un mouvement déjà en marche, accéléré par la flambée internationale et soudaine des prix.Les systèmes de stockage d'énergie constituent un bon investissement dans le cadre d’une approche stratégique de la transition énergétique et pourront permettre à terme d’optimiser sa consommation énergétique dans des marchés qui connaitront une volatilité très forte des prix, avec par exemple de tarifications horaires à venir. Aux côtés des bornes de recharge pour véhicules électriques et des sources d'énergie renouvelables telles que les panneaux solaires, le stockage d'énergie constitue pour l'avenir un élément clé de l'infrastructure électrique de la plupart des foyers et des bâtiments commerciaux.Les prosommateurs au cœur de l’optimisation de l’énergieLe type d'installation qui relie les VE aux bâtiments, aux énergies renouvelables et au stockage d’énergie est connu sous le nom de couplage sectoriel. Il s'agit, par exemple, d'utiliser l'énergie des panneaux solaires d'un bâtiment ou d’un parking équipé d’ombrières avec panneaux photovoltaïques soit pour alimenter des applications à l'intérieur du bâtiment (y compris les bornes de recharge), soit pour l'échanger sur le réseau électrique afin d'équilibrer l'offre et la demande, avec un logiciel optimisant les flux d'énergie.Cette approche innovante est encore peu connue, il est pourtant plus que probable que nous nous habituerons tous à ce type de modèle énergétique décentralisé essentiel à la décarbonisation. De fait, un nouveau terme a été inventé - le prosommateur - pour décrire la manière dont les entreprises, les individus produiront et consommeront de l'énergie et l'échangeront sur le réseau électrique.Les prosommateurs auront besoin d'une capacité de stockage d'énergie pour faire fonctionner la décentralisation, soit dans des systèmes de stockage par batterie, soit dans des batteries de VE se connectant aux bâtiments via des bornes de recharge. Il s'agit d'investissements dont ils sont susceptibles de tirer profit. Le réseau électrique va avoir besoin d'une capacité de stockage permettant de gérer des volumes croissants d'énergie intermittente et variable émanant de parcs éoliens et solaires à échelle commerciale, ainsi qu’en provenance et en direction des prosommateurs.Retour à la batterieTout cela peut cependant sembler bien éloigné du phénomène actuel de développement des systèmes de stockage d'énergie par batterie, qui repose sur des inquiétudes compréhensibles. Il est facile de comprendre pourquoi les petites entreprises utilisant l'énergie à l'échelle domestique, comme les restaurants qui stockent des aliments dans des réfrigérateurs, font partie des nombreuses personnes craignant non seulement la montée en flèche des coûts, mais aussi ce qui pourrait se passer en cas de coupures de courant soudaines.Les systèmes de stockage d’énergie par batterie leur procurent une certaine tranquillité d'esprit, notamment grâce à l'alimentation de secours qui garantit le fonctionnement continu des équipements vitaux et évite qu'ils ne subissent des dommages potentiellement coûteux en cas de perte soudaine de courant ou de surtension lorsque le courant est rétabli.Les besoins immédiats sont évidemment importants, mais ce sont les avantages à long terme de la flexibilité qui rendront les investissements dans le stockage d'énergie rentables. La transition énergétique va entraîner un nombre important de nouveaux flux d'énergie. L'utilisation de systèmes de stockage d'énergie et des VE sera l'un des meilleurs moyens d'en tirer profit.Tribune de Christophe Bourgueil, business développeur des solutions de transitions énergétique et de stockage chez Eaton en France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 117 jours

FOAMGLAS - TOITURES ACTIVES

FOAMGLAS - TOITURES ACTIVES 
 C’est cette solution qui a été retenue pour le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille primavera lun 23/01/2023 - 12:04 En savoir plus sur FOAMGLAS - TOITURES ACTIVES Partager
Il y a 2 ans et 117 jours

La cité administrative d'Amiens : une nouvelle référence de construction bas carbone pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest

Après le projet de réhabilitation de la Cité administrative de Rouen, le groupement mené par Bouygues Bâtiment Grand Ouest a remporté la construction d'une nouvelle Cité Administrative, celle d'Amiens. Ce Marché Public Global de Performance d'un montant total d'environ 46,5 M€ est un projet exemplaire de 20 000 m² répartis sur 3 bâtiments qui allie qualité énergétique, environnementale, fonctionnelle et d'usage. La future Cité intégrée à la ZAC Gare-La Vallée accueillera 1100 agents à l'automne 2023.La Cité Administrative d'Amiens est l'une des 4 cités administratives françaises qui font l'objet d'une construction neuve. Implantée au coeur d'Amiens, la future Cité, dite du XXIème siècle, va intégrer le nouveau quartier de La Vallée aussi nommé « Gare La Vallée », un projet urbain qui s'étend sur 170 hectares entre les voies ferrées de la gare d'Amiens et les berges de la Somme. Il a été validé dans le contrat de développement territorial de l'Amiénois et vise à moderniser les services publics et à assurer l'attractivité du territoire. Le Groupement de conception – réalisation – exploitation - maintenance, mené par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, compte 9 sociétés cotraitantes aux expertises complémentaires, contribuant ainsi à la dynamique économique du territoire picard. Après 9 mois et demi de conception, les travaux ont démarré en octobre 2021 et s'achèveront à l'automne 2023.Un projet de construction bas carboneLa future Cité a été pensée pour être exemplaire en termes de construction durable, c'est-à-dire à la fois peu consommatrice d'énergie en phase d'exploitation, tout en garantissant le confort des agents et du public. Elle vise la labellisation Passivhaus, un niveau 3 Bâtiment biosourcé et un niveau bas carbone E2C1.Pour atteindre ces objectifs, le projet repose sur plusieurs axes forts :Une conception bioclimatique qui favorise les économies d'énergie, permet de réduire les dépenses de chauffage et de climatisation tout en améliorant le cadre de vie. Ainsi les volumes ont été pensés pour favoriser la lumière naturelle et bénéficier des apports solaires. De plus, la gestion de l'énergie sera optimale grâce au raccordement au réseau de chaleur urbain et au futur réseau de froid urbain ;Des solutions constructives préfabriquées en filières sèches : le projet intègre du bois à hauteur de 95 dm3/m2 de plancher avec notamment la mise en oeuvre de 9500m² de planchers bois CLT (Cross Laminated Timber), soit au total 1700m3 de bois pour les planchers. Ce projet est l'un des chantiers bois majeurs de Bouygues Bâtiment France, et les équipes chantier Bouygues Bâtiment Grand Ouest qui en assurent la pose bénéficient de l'accompagnement de WeWood, le pôle d'expertise en construction bois de Bouygues Bâtiment France.Une enveloppe thermique très performante (laine de roche de 220 mm d'épaisseur pour les façades, isolant polyuréthane en toiture terrasse, fibrastyrène pour le parking, isolation performante des longrines et dalles portées…) et des menuiseries mixtes bois/alu dotées de triple-vitrage.La mise en œuvre de matériaux naturels comme, par exemple, les revêtements de sol Marmoleum ou la peinture Algo à base d'algues.Un projet misant sur le confort et le bien-être des agents et du publicD'une superficie totale de 20000 m2, les 3 bâtiments accueilleront 18 services administratifs, soit 1 100 agents, un restaurant inter-administratif de 900 m2 ainsi qu'une crèche de 15 berceaux avec un jardin attenant. Les flux seront bien identifiés pour optimiser l'accueil du public et l'environnement de travail des agents.L'architecture des 3 bâtiments se veut flexible, avec des aménagements intérieurs modulables : la structure en poteaux poutres et les cloisons amovibles ont ainsi été pensées pour permettre une flexibilité des espaces de travail.Elle repose en outre sur le concept de biophilie, c'est-à-dire l'intégration du vivant dans l'environnement bâti, ce qui se traduit par une valorisation du bois dans les espaces de travail, la végétalisation des passerelles de liaison entre bâtiments et des espaces extérieurs, etc.Enfin, le projet s'intègrera harmonieusement dans le quartier grâce à une large partie des façades des bâtiments revêtues de tuiles émaillées.Ce matériau fait écho, de manière contemporaine, à la brique omniprésente à Amiens. Ces tuiles sont produites localement, en Picardie, à Saint-Germer-de-Fly, par la société EDILIANS. Les 7000 m² de façades en bardage tuiles émaillées seront intégralement réalisés en part propre, par les équipes polyvalentes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest.
Il y a 2 ans et 120 jours

Le Groupe em2c livre à Lyon l'immeuble WElink de 22.500 m²

L'immeuble tertiaire en R+3, développe 18.600 m² de SDP en superstructure (+ 3.900 m² de parking en sous-sol) dont 16.800 m² de bureaux, et 1.800 m² d'espaces collectifs (restaurant d'entreprise, salle de sport, conciergerie…). L'immeuble propose 129 places de stationnement en sous-sol.L'utilisateur ENEDIS a pris possession du bâtiment pour y réaliser ses aménagements intérieurs. L'immeuble y accueillera bientôt les 1.400 collaborateurs de sa Direction des Services Informatiques et de ses Opérateurs Informatiques et Telecom. Ce nouveau site sera le troisième en importance pour ENEDIS.Le bâtiment est candidat à la certification BREEAM Niveau Very GoodVoisin de la Halle METRO Gerland (livrée par le Groupe em2c en 2022), WElink fait partie de l'îlot économique de Canopéa (projet urbain mixte activité/logements) développé par Ginkgo et em2c.
Il y a 2 ans et 127 jours

Après l'incendie mortel de Vaulx-en-Velin, les sinistrés en attente d'un relogement pérenne

"Le but est de s'assurer que tout le monde ait un logement convenable, adapté à sa famille", explique Laëtitia Berriguiga, présidente du collectif des sinistrés, créé quelques jours après le drame.Dans la nuit du 15 au 16 décembre, peu après 3H00, un incendie s'est déclaré dans cette copropriété de sept étages située dans un quartier populaire en cours de rénovation urbaine. La fumée et les flammes se sont propagées depuis le rez-de-chaussée. Dix personnes sont décédées, dont quatre enfants."Pendant une bonne heure on pensait que c'était fini pour nous", raconte Hedi, 58 ans. Le jour du drame, il s'est réfugié avec sa femme et trois enfants dans une chambre, couchés au ras-du-sol pour pouvoir respirer. La famille avait acheté un appartement au 5e étage de la résidence du Rhône en 1989.La plupart des sinistrés avaient été relogés dans l'urgence dans l'internat d'un lycée. Aujourd'hui, ils sont dans des logements provisoires pas toujours adaptés: appartements prêtés par des bailleurs sociaux, hôtels ou solution de secours dans leur famille.Une cellule spéciale pour le relogement doit traiter le cas de 31 familles, soit environ 90 personnes, selon la mairie de Vaulx-en-Velin."La moitié des familles a une proposition de logement ou est relogée. Et la moitié a reçu des propositions qui pourraient ne pas convenir", explique à l'AFP la maire (PS) Hélène Geoffroy. "L'objectif est qu'à fin janvier nous ayons réglé le maximum de situations"."Ici pour un temps ça va, c'est propre, c'est calme, c'est juste que c'est un peu petit", constate Loulou Abdallah, locataire de l'immeuble sinistré, relogée comme plusieurs autres familles dans un immeuble de logements sociaux dans un quartier à proximité. On lui a proposé une solution plus durable, mais l'appartement était "vieux", "humide", inadapté pour une de ses filles qui a de l'asthme.De son côté, Anissa vit encore à l'hôtel, avec sa famille, dont quatre enfants, certains en bas âge. "On attend aujourd'hui des propositions qui seraient cohérentes et à la hauteur de ce qu'on a vécu", souhaite cette propriétaire depuis 2001. "On est sous pression et notre détresse n'est pas prise en compte", estime-t-elle.Accident, vétusté du bâtiment ? L'enquête sur le départ du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes se poursuit, sans interpellation à ce stade, selon le parquet de Lyon.Copropriétés vétustesL'incendie a aussi relancé un débat sur l'entretien de ces résidences où les copropriétaires sont des personnes à revenus modestes, qui peinent parfois à payer les charges. Sans compter les questions de sécurité publique qui viennent se mêler au débat.Placée sous administration judiciaire, la résidence du Rhône, comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde concernant une douzaine de copropriétés vétustes dans le quartier. Les travaux prévus n'avaient pas commencé."L'immédiateté essentielle c'est de reloger les familles dans les meilleures conditions possibles, le plus rapidement possible. Le deuxième sujet, c'est l'accompagnement du quartier, sa restructuration urbaine, l'accélération des travaux dans la copropriété", résume Mme Geoffroy.Quelques jours après le drame, l'édile avait été reçue à Matignon où elle avait plaidé pour une évolution rapide de la loi sur les copropriétés, afin de donner aux collectivités locales la possibilité de prendre la main en cas de défaillance des intermédiaires, syndics ou administrateurs judiciaires.Autre sujet, ces quartiers construits à partir des années 1970 "ne permettent pas à la police d'intervenir de façon correcte", souligne Hélène Geoffroy. Les dalles de parking et les allées peu accessibles aux véhicules favorisent notamment l'installation de points de deal.Que va-t-il advenir de l'immeuble gravement endommagé ? Les premières expertises laissent entrevoir des "travaux assez longs", selon la mairie, dans l'attente d'un diagnostic complet.Pour Hedi, "c'est l'investissement d'une vie qui est parti comme ça. A deux ans de la retraite".
Il y a 2 ans et 127 jours

L'objectif de 100.000 bornes de recharge pour voitures électriques n'a pas été atteint en 2022

Au 31 décembre 2022, 82.107 points de recharge étaient ouverts au public, selon ce baromètre publié mardi par l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) et du ministère de la Transition énergétique.Sur un an, 8.472 nouvelles stations représentant 28.840 points de recharge ouverts au public ont été déployés sur le territoire, soit +53%.L'objectif de 100.000 bornes "avait surtout pour ambition de donner un nouvel élan aux déploiements. En ce sens, c'est réussi", tempère Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France."Plus de 25.000 points de recharge sont sortis de terre en un an, soit plus qu'entre 2016 et 2020!", a souligné M. Molizon. "Mais il nous faut maintenir l'effort afin de répondre aux besoins des utilisateurs".Trente-six pour cent des points de recharge sont installés par des commerces, 35% sur des parkings et 24% sur la voirie.Sur autoroute, toutes les aires des réseaux APRR et AREA sont désormais équipées, comme le demandait la loi, ont indiqué les deux réseaux lundi.Les aires du réseau Sanef sont équipées à 85% et celles du réseau Vinci devraient toutes être équipées d'ici la fin 2023, ont indiqué les concessionnaires mercredi.Près de 90% des points de recharge proposent une charge lente, selon le baromètre. Moins de 7% proposent une puissance de charge supérieure à 150 kW, permettant la recharge complète des batteries d'un véhicule en quelques dizaines de minutes.Les bornes sont de plus en plus utilisées, mais il reste de la marge : en décembre 2022, les points de recharge ont enregistré en moyenne 15 sessions de recharge, contre moins de 8 un an plus tôt.Alors que les véhicules neufs seront 100% électriques en Europe en 2035, les industriels français insistent sur le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques, essentielles pour rassurer les automobilistes.La part des voitures électriques a continué de progresser sur le marché français en 2022, atteignant 13% des immatriculations totales, contre 10% l'année précédente.
Il y a 2 ans et 129 jours

Loi d’accélération des EnR : le développement du solaire enfin reconnu comme une nécessité

Le législateur en reconnaissant les énergies renouvelables comme un intérêt public majeur envoie un signal fort de la nécessité d’accélérer les projets renouvelables dans notre pays.Cette loi permettra d’élargir les perspectives de développement pour le solaire, notamment en donnant un cadre à l’agrivoltaïsme, en simplifiant les installations solaires situées à proximité des autoroutes et des voies ferrées, ainsi que celles en toiture et les ombrières de parking. Ces avancées, si elles sont perfectibles, sont le fruit de l’équilibre à date de la représentation nationale. Le passage en CMP, nous l’espérons, viendra renforcer ces premières avancées, et si possible, gommer les freins résultant de divers amendements peu cohérents avec les objectifs poursuivis par le législateur.Instruit des expériences passées, Enerplan entend rester vigilant : les textes réglementaires devront rendre la loi efficace et « praticable ». Par ailleurs, les objectifs de la loi ne peuvent être atteints que si d’importants moyens humains sont déployés dans les administrations. Enfin, la nouvelle PPE pour le solaire devra être cohérente avec cette volonté nationale affichée.Cette loi doit permettre à la France de rattraper son retard eu égard à ses engagements européens et enclencher la dynamique d’ores et déjà prise par les autres pays européens. En 2022, le volume européen des raccordements des installations solaires s’élève à 41 GW soit une croissance de près de 50%, à comparer à un volume français de 2 GW en France avec une croissance nulle.... !2023 doit être l’année de lancement de ce mouvement en France. La filière solaire est prête et considère qu’un objectif de 4 GW est atteignable dès cette année.Pour Daniel Bour, Président d’Enerplan : « Le vote de la loi, en tant que tel, est une reconnaissance officielle de l’importance du solaire dans le futur énergétique français. Cette loi illustre la volonté du Ministère de la Transition Energétique, l’engagement du Gouvernement et l’approbation de la Représentation Parlementaire Nationale d’accélérer le solaire dans notre pays. C’est aussi un message très clair envoyé aux préfectures et aux différentes commissions intervenant dans la délivrance des autorisations administratives d’accompagner le mouvement. Enerplan souhaite que la loi soit un véritable catalyseur, pour la mobilisation de tous les acteurs. La filière solaire est prête et considère qu’un objectif de 4 GW est tout à fait atteignable dès cette année 2023. »
Il y a 2 ans et 130 jours

Les principales mesures du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables qui devrait être voté aujourd'hui à l'Assemblée

Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.A l'urgence climatique, la guerre en Ukraine vient aujourd'hui ajouter la menace d'un "blackout", rendant nécessaire pour le gouvernement un changement d'échelle.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais de déploiement.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les communes pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables. Pour la phase d'application de ces zones "propices", l'approbation du maire sera requise.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des députés LR pour l'ensemble du territoire.À l'exception des procédés de production en toitures, ces zones ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles, a précisé l'Assemblée.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté en première lecture des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne.Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer "pour améliorer la planification spatiale" et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionSur proposition des socialistes, l'Assemblée a renoncé à un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Les députés privilégient des mesures territoriales plus larges comme des fonds pour aider les ménages modestes en situation de précarité énergétique ou pour financer des projets en faveur de la biodiversité.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 131 jours

Les ombrières photovoltaïques sur les parkings constituent un énorme potentiel de 10 GWc

A partir du 1er janvier 2023, les parkings de plus de 1500 m² devront s’équiper d’ombrières photovoltaïques. En moins de 3 ans, cela conduira à un doublement du parc photovoltaïque installé en France.
Il y a 2 ans et 138 jours

L'Assemblée adopte des mesures pour accélérer sur l'énergie solaire

L'Assemblée a adopté vendredi une série de dispositions du projet de loi visant à accélérer la production d'EnR, dont une obligation d'installer des panneaux solaires dans les grands parkings extérieurs.
Il y a 2 ans et 155 jours

L'Assemblée a achevé l'examen du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables

Après un large soutien du Sénat en première lecture, le gouvernement a évité les chausse-trapes au Palais Bourbon sur ce texte qui vise à combler le net retard de la France en matière d'éolien et de photovoltaïque, et qui fait écho à la crise énergétique.L'exécutif croit pouvoir obtenir un vote favorable de l'Assemblée le mardi 10 janvier, grâce au PS et au groupe indépendant Liot, tandis que la position des écologistes et de LFI reste plus incertaine.Certains macronistes redoutent toutefois que ce scrutin solennel soit parasité par la présentation le même jour de la réforme des retraites du gouvernement."Chacun va faire la part des choses, il faut distinguer les sujets", relativise l'entourage de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. "Au début, tout le monde voyait ce texte perdant. Il a obtenu la quasi-unanimité au Sénat et est en passe d'être adopté à l'Assemblée", souligne-t-on."Ça vrille le cerveau"Pour la première fois du quinquennat, les macronistes, privés de majorité absolue, se sont résolument tournés vers la gauche de l'hémicycle, alors qu'ils regardaient jusqu'ici du côté de la droite.Car le camp présidentiel a vite fait le deuil d'un soutien des députés LR, sur une ligne plus dure que leurs collègues du Sénat.Les députés LR et RN ont ferraillé durant deux semaines contre les "nuisances" des éoliennes, une énergie "intermittente".Les éoliennes, "ça détruit nos paysages", ça "vrille les yeux et le cerveau", a fini par lâcher Pierre Meurin (RN).Parmi les principaux débats: le sujet sensible de l'aval des maires pour installer éoliennes et panneaux solaires. Dans la lignée d'un compromis trouvé au Sénat, l'Assemblée a validé un dispositif de planification afin de définir des zones "d'accélération" de déploiement des énergies renouvelables, sous réserve de l'approbation des maires.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient les députés LR pour l'ensemble du territoire."Il y a plusieurs garde-fous. Personne ne pourra bloquer le système et on donne un calendrier très clair pour la cartographie des zones" en moins d'un an, assure l'entourage d'Agnès Pannier-Runacher.Autre moment de tension, le rétablissement d'un article clé visant à réduire les contentieux contre certains projets d'énergies renouvelables, en leur reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)".En commission, les oppositions avaient supprimé l'article voyant dans cette limitation des recours une menace pour la biodiversité.HésitationIl a été rétabli en séance dans la confusion. La gauche semblait disposée à négocier un compromis, mais les députés ont été pris de court par un amendement Renaissance écrasant tous les autres."On a l'impression d'avoir été pris pour des imbéciles", avait dénoncé Maxime Laisney (LFI). Il y a eu "beaucoup de confusion" mais "on continue à discuter" en vue de la prochaine commission mixte députés-sénateurs, assure un cadre macroniste.Accroc pour le gouvernement: l'Assemblée a supprimé un article qui permettait une simple consultation en ligne pour certains projets photovoltaïques, plutôt qu'une "enquête publique". Mais la mesure pourrait revenir dans la navette parlementaire.Dans la concorde jeudi, après le ralliement de la ministre, les députés ont supprimé le principe de ristournes sur les factures en faveur des riverains d'installations. C'était un "point de blocage" pour les socialistes, qui préféraient que les producteurs de renouvelables contribuent à un fonds territorial pouvant aider les ménages modestes - ce sera le cas.Côté écologiste, la principale critique concerne l'artificialisation des sols. "Nous sommes pour les énergies renouvelables mais (...) il faut aller sur tous les espaces qui sont déjà bâtis, partout sur les centres commerciaux, les établissements publics, le résidentiel", souligne la cheffe des députés verts Cyrielle Chatelain.Avant les débats, les écolos hésitaient entre "abstention" et vote pour.Le gouvernement espère que les concessions accordées - extension de l'obligation d'installer des panneaux solaires sur des parkings, mise en place d'un observatoire et d'un médiateur des énergies renouvelables...- feront pencher la balance.
Il y a 2 ans et 156 jours

GDG Investissements acquiert un immeuble de bureaux de 4.000 m² à Paris auprès de Fragonard Assurances du Groupe Allianz

A la lisière des Batignolles, du parc Martin Luther King et du boulevard des Maréchaux, l’immeuble bénéficie d’une situation privilégiée dans un environnement économique mixte, où la diversité est devenue très attractive avec une grande variété programmatique (logements, bureaux, commerces de proximité) et d’espaces publics avec les parcs.Le site est à la fois très accessible, tant en transports individuels que collectifs, depuis Paris et l’ensemble de l’Île-de-France grâce à son accès direct au boulevard périphérique et l’arrêt « Porte de Clichy » reliant les lignes du métro 13 et 14, le RER C ainsi que le tramway 3b.Réalisé en 1989, le bâtiment s’élève sur 7 étages, possède un niveau de sous-sol, une toiture terrasse ainsi que 40 places de parking (à proximité) et un local de stockage de 1.000 m2.Il sera entièrement restructuré et développera une surface de bureaux avec une capacité d’accueil de 500 personnes ou un « Campus by GDG » de 1.000 personnes, avec des plateaux fonctionnels et lumineux.Une des grandes forces de cet immeuble sera sa visibilité exceptionnelle, ses terrasses accessibles et végétalisées ainsi qu’un rooftop, l’ensemble parfaitement intégré à sa future conception architecturale reprenant les standards actuels.Grâce à son repositionnement de qualité, intégrant une forte dimension sociétale, cet ensemble immobilier séduira chaque usager afin qu’il puisse s’y épanouir tout en participant à la limitation de l’empreinte carbone. Il sera en effet labélisé avec les dernières normes environnementales et technologiques.Le projet sera conçu et réalisé par l’architecte Manal Rachdi-Agence OXO. La livraison est prévue pour le 3ème trimestre 2025.Pour cette opération, GDG INVESTISSEMENTS a été accompagné et conseillé par Haussmann Notaires. Le vendeur, FRAGONARD Assurances, a été conseillé et assisté par l’étude notariale SCREEB Notaires. Enfin, la transaction a été réalisée par BNP PARIBAS REAL ESTATE TRANSACTION et CUSHMAN & WAKEFIELD.Pour Rémi Gaston-Dreyfus, Président : « Nous sommes très heureux que le groupe Allianz, avec qui nous partageons un même niveau d’exigence, nous ait choisis pour l’acquisition de cet ensemble immobilier « entrée de ville », sur lequel nous pourrons exprimer nos ambitions, tant en matière de destination durable et flexible de l’immeuble à restructurer, qu’en matière d’intégration et de signal de ce nouvel objet dans le tissu urbain du 17ème arrondissement. »Date d'acquisition : 27 octobre 2022Surface : 4.000 m2Adresse : 2, rue Fragonard, Paris 17èmeAcquéreur : GDG INVESTISSEMENTSNotaire acquéreur : Haussmann NotairesVendeur : FRAGONARD AssurancesNotaire vendeur : SCREEB NotairesFinancement : BRED Banque PopulaireTransaction réalisée par : BNP Paribas Real Estate Transaction et CUSHMAN & WAKEFIELD
Il y a 2 ans et 156 jours

Oise : inauguration d’un nouveau parking à Senlis

Le nouveau parking de Senlis, dans le département de l’Oise, propose plus de 170 places de...-Vie du BTP