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Résultats de recherche pour primaire

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Il y a 3 ans et 114 jours

En Suisse, l’école primaire de Meinier est signée Mue

Mue atelier d’architecture a livré en 2021 la nouvelle école primaire de Meinier, dans le canton de Genève, en Suisse. L’architecture compacte de l’ouvrage de 2 600m² (8M€) a permis de dilater l’espace public et d’établir des porosités avec les espaces verts existants. Communiqué. Le programme de l’école primaire de Meinier répond à l’accroissement modéré […] L’article En Suisse, l’école primaire de Meinier est signée Mue est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 128 jours

RE2020 : suivez en direct les prises de parole du CSTB lors de la conférence Coriolis Seminars for Environment

Le 13 janvier 2022 à 18h, retrouvez Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée du CSTB, et Alexandra Lebert, directrice du domaine d'action stratégique « Bâtiments et villes face au changement climatique », qui prendront la parole sur les défis et les perspectives de la RE2020 pour les nouveaux bâtiments. Entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2022 pour la construction de bâtiments à usage d'habitation, et à partir du 1er juillet 2022 pour la construction des bâtiments de bureaux, ou d'enseignement primaire ou secondaire, la RE2020 est le premier règlement sur la construction à inclure des exigences en matière de carbone et à prendre en compte les deux aspects du changement climatique : l'atténuation et l'adaptation. Cette conférence scientifique, tenue en anglais, se veut par son contenu et son traitement accessible à un large public. La présentation de 45 minutes sera suivie d'un temps d'échanges. Consulter le programme. Créé en 2008 à l'École polytechnique, l'Institut Coriolis soutient des recherches fondamentales ou appliquées et des développements technologiques de pointe sur les thématiques en lien avec l'environnement. Son cycle de conférences « Energie : Recherche et Innovation » est organisé en partenariat avec le centre interdisciplinaire Energy For Climate (E4C) (IP Paris) et l'association étudiante NEXT. En savoir plus : Qu'est-ce que la RE2020 ? Le CSTB Formations vous accompagne face à la nouvelle réglementation
Il y a 3 ans et 133 jours

Murs extérieurs de maison : comment les peindre?

Le ravalement de façade comprend l’ensemble des travaux destinés à préserver ou améliorer l’état des murs extérieurs d’une bâtisse. À ce titre, il peut revêtir plusieurs formes. Les travaux peuvent en effet consister à nettoyer la façade, à réparer les fissures ou encore à rénover la peinture. Dans cet article, nous allons particulièrement nous intéresser à cette dernière opération. Comment peindre les murs extérieurs de sa maison ? Découvrez dans ce qui suit les étapes à suivre. Se renseigner sur les démarches administratives à suivre Dans le cadre du ravalement de façade, la peinture est classée parmi les travaux de finition. Elle est de ce fait réalisée en dernier lieu. Mais avant d’entamer la moindre chose, il est essentiel de se renseigner sur les démarches administratives nécessaires. En effet, les travaux de peinture peuvent nécessiter le dépôt d’une déclaration préalable auprès de la mairie, et ce, même s’ils consistent à repeindre les murs au même. Pour pouvoir changer leur couleur, il faudra toutefois obtenir un permis de construire. Il en faudra également un dans le cas où le bâtiment se situe dans une zone protégée, à proximité d’un monument historique ou s’il est considéré comme tel. Malgré tout, les travaux doivent se faire en considération des normes d’urbanisme en vigueur. Pour connaitre les démarches administratives à suivre, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie. Vous pouvez également faire appel à un façadier professionnel de votre localité. Préparer minutieusement l’intervention Avoir ce dont vous aurez besoin pour peindre la façade de votre habitation vous fera gagner du temps. Pensez donc à organiser au préalable votre intervention. Cette organisation comprend d’une par le choix de la peinture. Pour cela, plusieurs facteurs entrent en compte. En l’espèce, il s’agit des particularités de la façade, de son état, du climat de la région et de l’environnement du logement. Pour choisir la bonne peinture, nous vous encourageons à solliciter les conseils d’un artisan ravaleur. En outre, sachez que c’est à ce stade que vous installerez les échafaudages. S’ils devaient empiéter sur la parcelle de votre voisin, il est primordial que vous obteniez son accord. En revanche, si vos échafaudages empiètent sur la voie publique, demandez une autorisation de voirie auprès de votre mairie. Préparer les murs avant l’application de la peinture Les murs extérieurs de votre logement devront être exempts d’aspérités au moment de les peindre. En d’autres termes, leur nettoyage est de mise avant l’application de la peinture. Il est nécessaire de se débarrasser des saletés et des champignons qui les recouvrent afin d’avoir un meilleur aperçu sur leurs défauts. Mettre à nu la façade vous permettra également de déterminer la gravité des problèmes qui l’affectent et de définir le type de réparation dont elle a besoin. Il faudra par exemple colmater les fissures et les lézardes. Quelques couches de peinture ne parviendront pas à les dissimuler. Néanmoins, si l’état de vos murs est déplorable, nous vous préconisons d’engager des travaux de ravalement de façade. Dans tous les cas, le recours aux services d’un ravaleur professionnel reste recommandé. Sachez que son intervention garantit également un travail bien fait, et ce, dans les meilleurs délais. Peindre les murs extérieurs de la bâtisse Il faut généralement trois couches de peinture pour une façade. La première couche, également appelée « sous-couche » ou « primaire d’accrochage », permet l’adhérence des deux autres couches de peinture sur les murs. En général, elle est de couleur planche et permet de rectifier les petits défauts de ces derniers. Il faudra attendre au moins 24 heures le temps qu’elle sèche avant de poursuivre les travaux. Vient ensuite l’application de la deuxième couche et de la troisième couche de peinture. Il s’agit là de la peinture de la couleur de votre choix. Néanmoins, il faudra laisser 24 heures de séchage entre ces deux dernières couches. Pour qu’elle sèche de manière optimale, attendez les beaux temps pour appliquer la peinture sur vos murs. Dans le cas où la météo annonce des averses ou des intempéries, fixez une autre date pour entamer vos travaux de peinture.
Il y a 3 ans et 133 jours

Nouvel avis technique Saint Gobain pour son système de bardage rapporté en verre Lite Point

Dorénavant, grâce à l’utilisation de rondelles de différentes hauteurs qui compensent les écarts d’épaisseurs des vitrages, la mise en œuvre est facilitée. Le bardeur ou le façadier pourront en effet poser l’ensemble des vitrages au même niveau, y compris quand leurs compositions sont différentes. Jusqu’ici, pour obtenir une façade lisse, et répondre aux exigences de sécurité, ils devaient adapter l’installation de la structure secondaire en fonction des différentes compositions de vitrages nécessaires. Cette étape rendait la mise en œuvre plus longue et difficile.Ces nouvelles dispositions viennent compléter le précédent Avis Technique de 2019 qui ouvrait l’utilisation de la solution aux constructions ossature bois, dans les zones littorales (anticorrosion) et dans les zones sismiques avec option feuilleté.Une solution qui embellit la façadeLe système LITE-POINT® permet d’habiller des façades ventilées ou de réaliser des parements de façades traditionnelles ou de parois intérieures. Il peut être installé sur tout type de bâtiments résidentiels ou tertiaires, aussi bien en construction neuve qu’en rénovation. Il est composé d’une peau externe en vitrage émaillé, maintenue par des fixations traversantes à des rails horizontaux en aluminium. Ces rails sont ensuite eux-mêmes fixés à l’ossature primaire. Le système LITE-POINT® s’adapte bien aux bâtiments avec une Isolation Thermique par l’Extérieur(ITE) puisqu’il permet de protéger et de parer les matériaux isolants. C’est un système complet, qui est facile à installer. Il est livré prêt à poser, avec le vitrage, les fixations et l’ossature horizontale.Véritable atout esthétique pour les architectes, il permet de réaliser des façades entièrement vitrées. L’aspect extérieur du bâtiment peut ainsi être homogène ou contrasté. Le LITEPOINT® s’adapte à tous les rendus souhaités grâce à un large choix de teintes, de niveaux de réflexion, de motifs ou d’impression. Il est possible de choisir parmi les gammes EMALIT EVOLUTION (vitrage opaque monochrome), SERALITEVOLUTION (vitrage opaque sérigraphié, jusqu’à 4 couleurs) et PICTURE it (vitrage opaque avec une impression digitale d’émaux). Cette personnalisation permet à l’architecte de laisser libre cours à sa créativité, en imaginant une façade qui se démarque ou qui se fond dans son environnement.
Il y a 3 ans et 147 jours

Du blanc à la couleur, magnifier les intérieurs et créer son univers unique

Règle d’or : préparation adaptée, étapes respectées, qualité jamais rognéeDans un budget travaux le poste peinture peut vite monter et la tentation de le minimiser est grande. Phase de nettoyage ou application d’un primaire peuvent paraître superflues, mais leur étape est néanmoins décisive dans la réussite de la rénovation ou de la mise en œuvre de la phase finale d’un chantier.En effet, lors d’une rénovation, on a souvent à faire à des murs ou plafonds ayant captés diverses contaminations : pollution, graisse, tache, fumée : ils sont sales et la case nettoyage devient primordiale ?De même avec un support hétérogène comportant éventuellement des parties de métal ou de bois ou encore des raccords d’enduits, il faut absolument égaliser et uniformiser l’aspect et donc appliquer un primaire avant la finition.Quels risques si l'on décide de laisser de côté ces étapes ?Sans nettoyage et avec une peinture appliquée en direct, la finition va rapidement montrer des signes de décollement, faïençage, laisser apparaître des cloques ou des picots... Tous ces désagréments en surface sont la résultante de la présence d’anciennes taches, de résidus de silicone arrivés par la pollution ambiante, d’amalgames de poussières qui empêchent chacun la bonne adhérence de la finition.Sans un primaire sur support au fond incertain, la résultante sera similaire. La peinture de finition ne va pas adhérer correctement et ne tardera pas à se décoller en s’écaillant par endroits, en cloquant...La préparation des supports constitue donc l’une des clés de la réussite d’une rénovation ou de la finition d’une installation afin que l’ultime phase de finition soit durable.Parmi ses spécialités, Durieu propose quelques solutions très ciblées pour répondre à ces exigences.Nettoyer, dégraisser, décrasser :Un support propre = la moitié de la mission en phase rénovation. Oxi propose avec DÉCRASSANT ABSOLUE une solution unique qui permet de débarrasser murs et plafonds des résidus de pollutions diverses, taches de graisse, de fumée, ...Ce nettoyant s’adapte à toutes les situations, ses agents nettoyants sont puissants et il suffit de doser la dilution en fonction de la salissure pour obtenir une surface nette. DÉCRASSANT ABSOLUE est particulièrement adapté pour les environnements soumis à des ambiances difficiles comme celui d’une cuisine.Préparer, uniformiser, égaliser le support :Pour permettre une adhérence parfaite et uniforme de la finition : SOUS-COUCHE UNIVERSELLE ABSOLUE d’Oxi remplit pleinement le contrat. Ce primaire aux qualités étonnantes bénéficie d’une composition unique assurant imprégnation et adhérence optimale sur le support pour l’application de la finition :Les liants gras imprègnent parfaitement le support et permettent notamment aux matériaux poreux ou farineux (plâtres, enduits instables, ...) de recevoir directement une finition, sans préparation lourde (ponçage, grattage, enduits...).Grâce à la combinaison de résines très techniques, la sous-couche laisse un film sur le support qui garantit l’adhérence parfaite d’une finition sur des matériaux lisses comme le cuivre, galva, bois vernis, pâte de verre ou le PVC.Ses qualités couvrantes et garnissantes permettent de masquer les taches disgracieuses.Le plus : Protection anticorrosionGrâce à l’action combinée de pigments de haute qualité et de ses résines techniques SOUS-COUCHE UNIVERSELLE ABSOLUE confère également au support des qualités anti corrosion. L’action de la rouille est bloquée grâce un fini « tuilé » : idéal lorsque l’on travaille sur des fonds humides ou soumis aux agressions de l’humidité.Les éventuelles remontées disgracieuses de rouille, tanins ou humidité sont elles aussi bloquées.Magnifier, décorer : étape finale des murs propres et préparés :Pour le passage à la finition, là aussi le bon choix s’impose. N’importe quelle peinture ne fait pas l’affaire si l’on veut un résultat durable. Durieu offre avec la gamme CARACTÈRE de Linitop une solution à part avec un rendu magnifié. Un crédeau : qualité, résistance et durabilité ; qualité et rendu magnifié.Qualité et résistance :Les résines acryliques de très haute qualité intégrées dans la formule de Linitop CARACTÈRE confèrent la résistance chimique au film pour endurer les accrocs de la vie quotidienne : chocs, griffures...Parallèlement l’adhérence est aussi très bonne ce qui fait de Linitop CARACTÈRE une très belle peinture pour réaliser des rénovations.Le plus : L’adjonction de particules de cires à la formule apporte une résistance supplémentaire pour protéger le film contre les impacts ou les coulures d’eau.Qualité et rendu :Linitop intègre des pigments premium qui donnent une couleur profonde et un rendu très « garnissant ».De plus, la qualité des pigments offre un vrai confort d’application car ils autorisent un temps d’ouverture confortable pour l’utilisateur.Les résines alkydes très performantes donnent au fini son aspect riche et mat à la fois, avec le fameux toucher velours.Enfin la qualité du pigment blanc utilisé est un vrai atout pour les teintes blanches. Souvent le blanc est une couleur qui n’est pas assez couvrante ou qui jaunit dans le temps. Les blancs de Linitop offrent des teintes blanches superbes une sorte de blanc absolu
Il y a 3 ans et 148 jours

Lancement officiel de la construction de l’école primaire de Fleury-Mérogis

La nouvelle école primaire de Fleury-Mérogis devrait être prête pour la rentrée 2023.
Il y a 3 ans et 155 jours

Unicem : Un espoir dans la crise

« Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions », explique l’Unicem. [©ACPresse] Le secteur de la construction reprend du service. Ainsi, Alain Boisselon, président de l’Unicem, et Carole Deneuve, responsable du service économique, viennent de dresser le bilan de 2021 et les prévisions pour 2022. Après une année 2020 « atypique », 2021 le fut tout autant. « Nous sommes dans une situation consensuelle, avec une tendance positive, détaille Carole Deneuve. De manière générale, nos activités ont progressé de + 1 % par rapport à 2019. Il y a un effet post-crise sanitaire, mais pas que. La conjoncture est bien orientée. » Fin décembre, la production de granulats devrait augmenter de + 12,3 % (soit 360 Mt en global) par rapport à l’année passée. De même pour le BPE qui enregistre une hausse de + 13 ,1 % (40,7 Mm3 attendus sur l’année). Et malgré les tensions et les pénuries sur les matières premières, la profession semble avoir assuré les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers. Lire aussi :Unicem Campus : le nouveau nom du CFA Unicem « Il y a du caillou et du BPE partout, explique Alain Boisselon. Ils sont comme les tireuses à bières… Ils ne s’arrêtent jamais ! L’Unicem se bat pour conserver son maillage de proximité, en prônant une exploitation rationnelle et respectueuse de l’environnement. La France a un besoin structurel d’infrastructures et de logements, nous devons y répondre. » Mais si les permis de construire sont à la hausse, l’Unicem reste prudente. « Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions, reprend Carole Deneuve. Le non résidentiel est à la traîne et les travaux publics sont en train de se réveiller. Toutefois, nous sommes loin de retrouver une activité d’avant-crise. » Le BTP : Une année en demi-teinte De plus, les professionnels du BTP sont soumis aux tensions actuelles liées aux difficultés de recrutement et aux hausses des coûts de production. Cependant, grâce aux projets du Plan de relance, aux appels d’offres des municipalités ou encore au maintien de l’activité dans le logement, l’année 2022 reste synonyme d’espoir. « En production, le BPE et le granulat devraient être proches de 2021, poursuit Alain Boisselon. Nous avons compris que 2022 serait l’année de la stabilisation. Cela va nous permettre de nous concentrer sur d’autres sujets. » Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE En effet, l’Unicem met en avant des défis majeurs à venir : la Rep, la RE 2020, l’emploi et le label RSE sectoriel. « Nous avons pour objectif le recyclage de 90 % de nos matériaux, en 2028. C’est bien, mais insuffisant pour répondre aux futurs besoins de la construction. Les matériaux recyclés ne subviendront qu’à 30 % des nouveaux besoins à venir. Il y aura alors deux sources : les matériaux secondaires et les primaires. » Enfin, pour l’Unicem, le recrutement est un sujet très important. « Nous voulons attirer les jeunes talents et les femmes… »
Il y a 3 ans et 157 jours

Plastor :12ème édition Trophée de la Vitrification – Les plus beaux chantiers en vitrification parquet 2020

Mettre en lumière le savoir-faire, la qualité du travail réalisé et les méthodes utilisées par les parqueteurs, tel est l’objectif des Trophées de la Vitrification Plastor. À travers cette récompense, Plastor distingue, parmi les chantiers réalisés en cours d’année, les plus remarquables en termes de finition à la fois sur le plan technique et décoratif. Cette 12ème édition permet de valoriser le savoirfaire de ces professionnels et la qualité du travail accompli avec les produits Plastor. Les lauréats récompensés pour cette 12ème édition sont : -1er Prix : Les lodges du Zoo de la Flèche (72), réalisés par l’Entreprise Yannick Barrault (72). – 2ème Prix : Le gymnase de Saint-Éloi à Poitiers (86), réalisé par l’Entreprise Les Sens du Bois (50). – 3ème Prix ex-aequo : L’Auberge du Vieux Château (29), réalisée par l’Entreprise Potin Patrice (29), -3ème Prix ex-aequo : La salle de spectacle de Vic-sur-Seille (57), réalisée par l’Entreprise Les créations d’Olivier (57). 1ER PRIX : Les lodges du Zoo de la Flèche (72) Entreprise Yannick Barrault (72) Yannick BARRAULT Gérant de l’entreprise  « J’ai travaillé dans une entreprise avant de créer ma société à Villaines-sous-Malicorne en novembre 2015. Je prends en charge aussi bien la pose que le ponçage et la vitrification en restauration, les réparations de lames cassées… En somme, tout ce qui concerne le parquet. La plupart de mes chantiers s’effectue dans des résidences de particuliers mais j’oeuvre parfois pour des communes. Je m’adapte à tout type de configuration. Le Zoo de la Flèche cherchait un parqueteur avec une préférence pour une entreprise locale. Nous avons entamé une collaboration qui se poursuit aujourd’hui. Je suis intervenu dans une dizaine d’hébergements situés dans le zoo et loués à la nuit. Ces lodges offrent une vue imprenable sur les animaux du zoo. Leur surface varie entre 20- 30 et 60-70 m2. Il peut s’agir de pose comme de rénovation et les chantiers durent de deux à 3 semaines. La cohabitation avec les autres corps de métier s’est toujours très bien passée. J’ai principalement posé du sapin et rénové du contrecollé chêne dans tous les types de pièces : chambres, espaces salle à manger, cuisine, salon, parfois salle de bains. J’ai utilisé l’huile AQUANAT® effet brut de Plastor après la pose pour parfaire l’aspect et la longévité du parquet.J’ai principalement posé du sapin et rénové du contrecollé chêne dans tous les types de pièces : chambres, espaces salle à manger, cuisine, salon, parfois salle de bains. J’ai utilisé l’huile AQUANAT® effet brut de Plastor après la pose pour parfaire l’aspect et la longévité du parquet. Il y a 2 ans et demi environ, un commercial de chez Plastor m’a approché. Comme la communication était excellente, j’ai voulu essayer. L’échange a été si fructueux que je suis devenu fidèle à Plastor. Au fil du temps, on se connaît mieux et les produits me donnent entière satisfaction. » 2ÈME PRIX : Le Gymnase Saint-Eloi Poitiers (86) Entreprise Les Sens du Bois (50) Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT Gérants de l’entreprise « La société Les Sens du Bois existe depuis 2009. Nous sommes deux gérants, trois salariés et nous réalisons exclusivement des rénovations de parquet. Nous intervenons sur des chantiers parfois très petits chez des particuliers comme sur d’immenses surfaces, ce qui fut le cas pour le téléphérique de Brest (3 500 m2). Au début, nous travaillions beaucoup en sous-traitance pour d’autres corps d’état mais aujourd’hui, de plus en plus, on nous contacte directement. Nous avons obtenu le chantier du gymnase Saint-Eloi en répondant à un appel d’offre de la ville de Poitiers pour une rénovation de ses parquets sportifs. Les travaux ont duré deux semaines en juillet 2020, pendant les congés des scolaires et des clubs. Les 5 membres de l’équipe étaient mobilisés. On n’a absolument pas eu à cohabiter avec d’autres corps de métier, car il s’agissait uniquement de restaurer le plateau sportif, soit 1 265 m2 d’un parquet Junckers en hêtre 2 frises. C’est un bois assez dur déjà densifié. Pour le ravoir, il faut l’attaquer assez fort aux grains 24 ou 36. Visuellement, l’ensemble semblait assez propre mais des zones de grisaillement commençaient à apparaître et certaines lames nécessitaient des réparations. En sous-couche, nous avons utilisé un PRIM’SO (primaire sans odeur) puis deux couches de PUR-T® Sport satin Plastor. Les tracés au sol ont constitué la spécificité de ce chantier, avec notamment un logo dont la forme était très délicate à réaliser. Cette pièce majeure au centre du parquet nous a pris 4 jours de travail car il fallait une coulure sèche, puis mettre le second pochoir pour la seconde coulure et ainsi de suite. Cette nouveauté nous a permis de découvrir les peintures de traçage Plastor qui semblent avoir une très bonne tenue. Nous avons également dû respecter les normes anti-glissance et choisir des vernis adaptés aux salles de sport. Nous travaillons avec Plastor depuis 2009 et en sommes très contents pour l’instant. » 3ÈME PRIX EX-AEQUO : L’Auberge Le Vieux Château à La Roche-Maurice (29) Entreprise Potin Patrice (29) Patrice POTIN Gérant de l’entreprise Partenaire Plastor depuis de nombreuses années Patrice POTIN, gérant de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets, a utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet. «J’ai exercé mon métier durant 8 ans dans une entreprise avant de lancer mon affaire en 1998. J’effectue seul des travaux de pose et de ponçage de parquet bois, principalement en rénovation et chez des particuliers, même s’il peut m’arriver d’oeuvrer dans des espaces administratifs ou des salles de sport. Ce chantier de rénovation m’a été proposé par le maître d’oeuvre. L’Auberge du Vieux Château se trouve dans le village de La Roche-Maurice, au pied d’un château en ruine, près de Landernau, dans le Finistère nord. Les propriétaires voulaient refaire entièrement leur salle de restauration : plafond, murs, fenêtres, tout en gardant le parquet existant. Je suis donc passé le premier pour protéger le sol des dégâts éventuels liés à l’intervention des autres corps de métier. Quelques semaines plus tard, j’ai effectué la rénovation du parquet à proprement parler. L’ensemble des travaux a duré entre 4 et 5 semaines. L’Auberge a rouvert en mars 2020 et a dû fermer à cause de la Covid-19 deux jours plus tard seulement. La rénovation concernait une salle de réception avec un parquet en chêne sur 200 m2. Pour une salle de restaurant qui accueillait aussi des thés dansants depuis plusieurs décennies, il y avait étonnamment peu de rayures mais le bois avaitété décoloré par la lumière du soleil et de la lune. Mon intervention a pris une bonne semaine au cours de laquelle il a fallu aménager le temps et l’espace car certains corps de métier terminaient des finitions. Sur une surface aussi vaste, il faut veiller à limiter les reprises en calculant bien les temps de séchage. J’ai poncé l’ensemble plusieurs fois à la machine (50,80 puis 100), utilisé la sous-couche PRIM’SO et enfin appliqué le vitrificateur PUR-T®3 DUO Plastor. Plastor m’a toujours accompagné, y compris chez mon employeur avant la création de mon entreprise. J’apprécie aussi bien la qualité des produits que les relations avec les conseillers, toujours disponibles, à l’écoute et sympathiques. » 3ÈME PRIX EX-AEQUO : La salle de spectacle de Vic-sur-Seille (57) Entreprise Les créations d’Olivier (57) Lukas OLIVIER Gérant de l’entreprise « J’ai travaillé avec mon père pendant 15 ans. Lorsqu’il a cessé son activité, il y a 7 ans, j’ai repris l’entreprise et embauché un salarié. Nous sommes donc deux à effectuer toutes les opérations sur mesure concernant le bois massif : entretien, pose, rénovation. Nous intervenons plutôt sur des chantiers privés, si bien que la salle de spectacle de Vic-sur-Seille est une exception. On m’a invité à répondre à un appel d’offres que j’ai remporté. Il s’agissait de coursives en hêtre sur une surface de 240 m2 : une circulation de 40 m2 à l’étage et deux fois 100 m2 (25 x 4 de large) dont les parquets existants étaient très abîmés. Ce projet comportait deux contraintes majeures : il a fallu composer avec des maçons qui travaillaient la pierre ainsi que des peintres, et le chantier était très peu chauffé ce qui a donné lieu à quelques soucis de dilatation, d’autant que les travaux se sont déroulés tout le mois de janvier. Nous avons commencé par un ponçage très fort avec un grain à 40 et une fois que le parquet a été propre, nous sommes montés petit à petit jusqu’aux finitions au grain 120.  Nous avons utilisé le colmateur de fond de Plastor puis vitrifié avec deux couches de vernis PUR-T®3 DUO adapté aux forts passages. Ce vernis est idéal pour les salles de spectacles à trafic intensif et pour les essences très dures comme le hêtre. Au préalable, j’avais demandé conseil à un expert Plastor en décrivant précisément le projet. Nous avons toujours travaillé avec Plastor, depuis au moins 30 ans : les produits sont impeccables, nos relations avec les conseillers ont toujours été au top et le service technique est super. »
Il y a 3 ans et 162 jours

Production et consommation d'énergie ont baissé dans l'Hexagone en 2020

ÉNERGIE. D'après les données définitives du ministère de la Transition écologique sur le bilan énergétique de la France pour l'année 2020, la production d'énergie primaire a chuté de 8,5% tandis que la consommation d'énergie primaire a dégringolé de 9,8%, une première depuis les années 1980. Les chiffres confirment toujours la place prépondérante du nucléaire dans le bouquet énergétique.
Il y a 3 ans et 162 jours

Rénovation du Groupe scolaire Bellevue à Polisot (10)

Construit en 1977, l’établissement scolaire commençait à accuser le poids des années… Il était donc temps que ce lieu de vie et de savoir fasse peau neuve ! Afin d’offrir un cadre d’apprentissage idéal pour les quelques 120 écoliers qui foulent ses bancs, la municipalité a lancé début-2019 de grands travaux de rénovation thermique et esthétique.Grâce à la solution d’ITE Myral M32 posée en vêtage 82 mm sur mousse PIR, les 1 600 m2 de façades de l’école primaire auboise sont désormais parfaitement isolés, garantissant aux élèves et au corps enseignant un confort thermique idéal tout au long de l’année.Esthétiquement parlant, les parements « Gris Anthracite » (RAL 7016) et « Blanc Pur » (RAL 9010) issus de la gamme Purs Mats offrent un contraste fort qui tranche habilement avec les piliers multicolores supportant le préau. Telle l’encre noire couchée sur le papier, ces teintes aussi franches qu’éclatantes confèrent à l’ensemble une silhouette élégante et une allure graphique du plus bel effet.Dorénavant bien isolée, mise aux dernières normes environnementales pour les économies d’énergie mais aussi revalorisée sur le plan esthétique, l’école primaire Bellevue est définitivement entrée dans le XXI ème siècle ! Les travaux s'étant achevés durant l'été 2019, les jeunes écoliers ont pu prendre possession de leur établissement entièrement rénové dès la rentrée des classes de septembre... Une belle surprise pour ces enfants qui étaient tous ravis de leur nouvelle école !Informations chantier Présentation Nom du projet : Groupe scolaire Bellevue Date de construction : 1977 Type de bâtiment : ERP (école élémentaire) Nature des travaux : Rénovation énergétique Localisation : Hameau de Bellevue, Polisot (Aube – 10) Date de travaux : janvier à septembre 2019 Surface de façades : 1 600 m² Solutions Solution mise en œuvre : Vêtage 82 mm Mousse PIR + Parement M32 Texture(s) et coloris : Gamme Purs Mats : RAL 7016 (Gris Anthracite) + RAL 9010 (Blanc Pur) Finitions : Lisse Équipe projet Commercial Myral en charge du projet : Pierre GUERRERO Maître d’ouvrage : Mairie de Polisot Architecte : SCP PREAUX-DETHOU à BAR-SUR-SEINE (10) – Olivier PREAUX / Murielle DETHOU Entreprise : LAMBLIN DÉCORS ET FINITIONS à BRÉVIANDES (10)
Il y a 3 ans et 166 jours

90% des Franciliens contre la "suppression" d'une voie du périphérique parisien, selon la région

La consultation en ligne lancée le 10 novembre s'est clôturée mardi, recueillant près de 79.000 réponses à la question suivante: "Pour ou contre la suppression d'une voie pour tous du périphérique ?", géré par la mairie de Paris.Une participation "très élevée" qui "témoigne de l'intérêt fort des Franciliens pour le devenir" de cette autoroute urbaine, estime la région dans un communiqué.La mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, envisage de réserver cette voie au covoiturage, transports en commun voire véhicules électriques, afin d'en faire "une voie plus rapide" pour ces transports moins polluants, à l'issue des Jeux olympiques 2024 pendant lesquels elle sera réservée aux participants (athlètes, officiels, personnel médical).L'adjoint (EELV) aux transports David Belliard considère donc qu'elle ne sera pas "supprimée" mais "transformée", accusant Mme Pécresse de "mensonge".Les résultats de la consultation - 90,2% contre - "montrent un rejet massif du projet de la ville de Paris", affirme la région, les commentaires défavorables pointant "le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques" ou encore "le danger associé à l'insertion et à la sortie de la voie réservée".Mme Pécresse, candidate à la présidentielle comme Mme Hidalgo, redemande à l'Etat de reconsidérer le périphérique parisien "comme une infrastructure régionale" et demande "des études d'impact" avant que le projet ne soit lancé.Sur le périphérique, "40% de trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers sont non-parisiens", rappelle-t-elle.La mairie a annoncé jeudi assigner au tribunal administratif la région, jugeant ce projet de consultation illégal. Pour Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, "cette annonce de consultation est l'annonce de la candidate Valérie Pécresse" à la primaire interne LR.Sur le fond, M. Grégoire avait souligné que la Région et Ile-de-France Mobilités avaient "financé, avec Paris, de nombreuses études" sur la transformation des axes routiers, et que certaines d'entre elles "proposaient la création de voies réservées aux transports en commun", et donc aux covoiturages, entre autres.Selon une enquête réalisée fin 2020 par la mairie auprès de 4.000 usagers du périph', une voie réservée aux véhicules propres entraîne un "rejet très majoritaire", notamment parce qu'elle est vue comme "discriminante sur le plan social", tandis qu'une mesure similaire pour le covoiturage est perçue avec "une certaine légitimité de principe malgré les interrogations sur la mise en œuvre".
Il y a 3 ans et 169 jours

SOLUTION GARAGE : IP SOL ET PE SOL Cecil Professionnel – La haute protection des sols en béton, ciment

Lorsqu’il reste brut, le sol d’un garage ou d’un sous-sol, qu’il soit en béton ou en ciment, peut s’effriter et produire de la poussière. Il a besoin d’une finition pour le protéger de l’usure, des frottements liés au trafic, des taches… Applicable sur tous les types de béton et de ciment, le système impression IP SOL et finition PE SOL de Cecil Professionnel apporte aux surfaces une protection optimale à l’abrasion et aux passages répétés des voitures mais également aux taches. Conçues et fabriquées en France, l’IP SOL et la PE SOL sont des produits de haute qualité. Leur efficacité, notamment leur résistance aux frottements, a été prouvée par un test normalisé de résistance à l’abrasion. Ce test permet de mesurer la résistance à l’usure du film de peinture (perte de masse de l’échantillon peint, perte de brillance, craquelage…) et confirme une résistance à l’abrasion supérieure à 4000 cycles. L’impression IP SOL et la finition PE SOL s’utilisent sur tous les types de sols en intérieur comme en extérieur sous abri : garages, sous-sols, balcons abrités, ateliers, et sur tous types de supports : ciment, béton, planchers bois, briques…   IMPRESSION – Fixateur de sol IP SOL Consolide les fonds friables Le primaire IP SOL Cecil Professionnel renforce et durcit en profondeur les sols farinants, friables, peu cohésifs (ciment, béton…). Sa formule assure une excellente pénétration dans les supports et régularise la porosité. L’IP SOL optimise ainsi l’adhérence de la peinture PE SOL, augmente sa résistance et sa durabilité. En phase aqueuse, elle offre un grand confort d’application : séchage rapide et sans odeur gênante. Teinte : incolore – Conditionnement : 0,5 L – 2,5 L – Prix de vente conseillé 2,5 L : 56,92 euros HT Points de vente : Négoces en matériaux   FINITION – Peinture PE SOL Haute résistance au trafic, aux taches et à l’abrasion La peinture PE SOL Cecil Professionnel est spécifiquement formulée pour former un film très dur et très résistant sur tout type de sol. Grâce à la technologie Polyuréthane, elle résiste aux conditions extrêmes des garages et des sous-sols : passages répétés des voitures, taches d’huile et de graisse, échauffement important des pneus lors des démarrages… Cette peinture d’aspect brillant bénéficie d’un rendu lisse et est très résistante aux rayures, aux chocs et aux poinçonnements d’outils. A noter : Il est conseillé d’attendre environ 3 mois avant de peindre un sol neuf. Teinte : blanc, sable, gris clair, gris foncé, rouge brique – Conditionnement : 0,5 L – 2,5 L Prix de vente conseillé 2,5 L : 79,57 euros HT – Points de vente : Négoces en matériaux   NETTOYANT NET SOL : Elimine la laitance NET SOL Cecil Professionnel est un nettoyant spécifique qui sert préalablement à décrasser les sols, à éliminer la laitance des ciments et les efflorescences, et à augmenter la porosité pour faciliter l’accroche de la peinture. Conditionnement : 1 L – Prix de vente conseillé : 14,69 euros HT Points de vente : Négoces en matériaux
Il y a 3 ans et 174 jours

En 2021, la ville rêvée des enfants est en bois

Plus de 3 200 élèves de maternelles et primaires du 10ème et 13ème arrondissement de Paris, accompagnés par leurs enseignants et des architectes de la Maison de l’architecture Ile-de-France réalisent, en deux mois, une oeuvre géante et collective en bois, matériau écologique et recyclable. Elle sera exposée dès le 11 décembre 2021 dans la chapelle du couvent des Récollets. Après le papier, la terre cuite, le plâtre, « La ville rêvée des enfants », sera en bois, matériau fourni gracieusement par Fibois Ile-de-France, Manubois (Groupe Lefebvre) et le Groupe Rubner pour les 124 classes de cette 5ème édition. En partenariat avec l’académie de Paris, la Maison de l’architecture Ile-de-France initie chaque année le regard des écoliers à l’architecture, apprend aux enfants à lire les différentes composantes de l’espace urbain et à imaginer les usages nouveaux de leur ville idéale. Après le papier, la terre cuite, le plâtre, « La ville rêvée des enfants », sera en bois, matériau fourni gracieusement par Fibois Ile-de-France, Manubois (Groupe Lefebvre) et le Groupe Rubner pour les 124 classes de cette 5ème édition.
Il y a 3 ans et 176 jours

Rénovation et FLJ : efficacité d’une simulation

Le site de la société PL Maître héberge 70 collaborateurs, tous œuvrant dans l'étude et la production de structures métalliques pour la rénovation, ou entrant dans la conception des bâtiments de demain. Aujourd'hui, en fonction depuis un bon nombre d'années, le site vosgien lui-même est sujet à des mises en conformité. En octobre 2019, c'est d'ailleurs dans l'optique d'une rénovation des appareils de toiture qu'il a été fait appel aux services de Bluetek, via notre client et partenaire ; l'agence travaux Soprema Nancy.Les produits aujourd'huiLes appareils posés pour la première phase des travaux, aujourd'hui finalisés, sont :4 Bluevoûte Therm de 3 m X 12 m remplissage en polycarbonate épaisseur 16 mm intégrant la technologie de microbilles en verre Pearl Inside.17 Bluevoûte identiques dimensions 3 m X 9 m.Ces lanterneaux filants sont dotés de 30 modules de désenfumage Exuplus Pneu, soit des DENFC pneumatiques dont chaque unité est associé à un vérin électrique course 500 mm permettant l'aération quotidienne du bâtiment. Les appareils remplacent d'anciennes voûtes en polyester.Même si le fait d'utiliser les trémies existantes n'a pas suffit à homogénéiser l'éclairage naturel intérieur de façon optimale, et donc de répondre à 100% aux différents critères de la norme EN 17037, les lanterneaux apportent aujourd'hui sécurité et confort de travail aux utilisateurs. Précisons qu'une construction neuve aurait permis un autre choix en dimensions d'appareils et une implantation différente.En attendant, le résultat est là et cohérent. L'implantation, telle qu'elle est réalisée aujourd'hui, apporte 300 lux pendant 50% du temps de travail (tranche horaire 8/18 heures), soit un éclairement de qualité sur l'intégralité du temps d'occupation du bâtiment.Respect des normes et du bon sens Cette rénovation répond donc à une conformité du désenfumage en cas d'incendie du bâtiment par le biais de la conformité des DENFC à la norme EN 12101-2 (les lanterneaux filants répondent à la norme NF EN 14963).Le bon sens a tenu dans le choix du polycarbonate entrant dans la composition des lanterneaux filants. En effet, les voûtes sont toutes équipées d'un PCA alvéolaire 16 mm Pearl Inside. Ce remplissage permet une amélioration de l'isolationphonique, thermique, du facteur solaire et une diffusion de la lumièredujour homogène à l'intérieur du bâtiment. Il permet aussi un meilleur confort visuel aux utilisateurs car il limite les risques d'éblouissements.Ce choix rejoint donc aussi la norme RE2020 dans 3 de ses exigences de résultats, soitLa limitation de la consommation d'énergie primaire.La limitation de l'impact sur le changement climatique associé à ces consommations.La limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale d'été.Au centre du propos : l'outil lumière naturelle Au-delà d'un constat réglementaire, cette rénovation de bâtiment a été un très bon sujet d'étude pour la Direction Technique Bluetek. Le service a pu confirmer l'efficacité de son outil de calcul en lumière naturelle.Le résultat au FLJ-mètre Daniele Mariotti, Ingénieur Recherche et Innovation Bluetek, a été amené à réaliser différents essais afin d'assurer la cohérence de l'outil lumière naturelle Bluetek avec la réalité du terrain. C'est donc au bureau et sur site qu'il a effectué cette étude.Il a réalisé les mesures FLJ (Facteur Lumière du Jour) selon les prérogatives de la norme EN 17037. Sur une surface de 360 m², 40 points de lumière ont été relevés de 3 X 3 m.Après travaux de rénovation, le résultat est un FLJ moyen de 1,4%.La simulation Archiwizard "avant / après"Commençons par préciser que les simulations standards ne tiennent pas compte de l'encombrement du volume (charpente, pont roulant, poste de travail, écrans ce cantonnement, etc.).Sur le site PL Maître, les calculs ont été réalisés en tenant compte de facteurs de réflexion les plus en adéquation possible avec la réalité du terrain (soit du bardage gris en toiture et en façade), à savoir 0,4 pour la toiture et 0,4 pour la façade. Normativement, ce ratio est respectivement de 0,7 et 0,5. Sur le terrain ou normativement, il est de 0,2 pour les sols.Le résultat de cette simulation est un FLJ moyen de 0,6%.(Résultat simulation Archiwizard avant rénovation) Le résultat de cette simulation est un FLJ moyen de 1,5%.(Résultat simulation Archiwizard après rénovation)En conclusionPassant de 0,6% à 1,4% en résultat réel, le Facteur Lumière du Jour a plus que doublé.Avec un résultat de 1,5%, la simulation Archiwizard, soit notre outil lumière naturelle, est cohérente.Même si elle reste bien sûr perfectible, cette méthode, grâce à notre outil de simulation, est donc une aide précieuse dans le cadre d'études pour tous projets, que ce soit en neuf ou pour la rénovation.Ici, la synergie Bluetek/Soprema a permis encore une fois de concrétiser sur le terrain les résultats des simulations.PL Maître : une suite à venirCes travaux en lumière naturelle ont été réalisés sur la première tranche de cette rénovation. Les actions à suivre sont l'optimisation de l'association en lumière naturelle et artificielle, la ventilation et la possibilité de rafraîchissement des bâtiments par solution adiabatique Bluetek.
Il y a 3 ans et 191 jours

Le bureau d’études Construire innove avec la géothermie sur plan d’eau

Descriptif du système de géothermie sur plan d’eauUn lac possède en hiver des températures de 7 à 8 °C au fond. Afin de pouvoir obtenir et exploiter cette chaleur il faut déposer et recouvrir des tubes de graviers pour favoriser l’incrustation de la vase. Au bout de 2 à 3 ans, la vase s’est installée. La température de fond augmente d’année en année de 4 à 5° C au début par la fermentation organique. Pour un coût 5 fois moins élevé que le forage sur les grandes puissances, on obtient des caractéristiques d'échange bien meilleures que celles d’un forage. On peut produire plus d’énergie par mètre de sonde que dans le cas d’un forage.Le PEHD est biocompatible car complètement inerte. Il ne se dégrade pas, ce qui dément le préjugé des plastiques polluants. Étant non biodégradable (la décomposition s’étale sur des millions d'années) une utilisation sur le très long terme est sans aucun risque et totalement respectueuse de l’environnement. Elle ne génère aucun déchet. Pour les zones à température hivernale très faible il peut être nécessaire de glycoler l'eau. Dans ce cas il faut utiliser du MPEG (monopropylène glycol) et non du MEG toxique et cher.Facilité juridique de mise en œuvre La règlementation des lacs est peu contraignante car il s’agit d’espaces favorables à l'environnement. Il n’existe aucune contrainte administrative en dessous de 1.000 m2 de surface. Jusqu’à 20.000 m2, une simple déclaration suffit. Au-delà il faut une autorisation. Pour un système de 80 kW, 1.000 m3 d'eau suffisent.Un exemple de réalisation et son avantage financier Un lac de 1.000 m3 coûte entre 5 et 10 k€ HT. Les échanges thermiques dans un lac ou sur un autre plan d'eau (bras de rivière ...) sont optimisés, si bien que la quantité de tubes à installer est bien moindre que pour des forages ou autres systèmes de captage par sonde. L'eau permet d'obtenir un coefficient d'échange entre les tubes et l’eau bien meilleur que celui issus du contact avec la terre dans le cas des sondes classiques. Seul le plastique du tube est isolant (idem avec les sondes standards). Le coefficient d'échange obtenu est de l'ordre de 14 W/m/K. Pour un cours d'eau ou de l’eau en mouvement ce coefficient est encore plus élevé. Avec une température de 7 à 8° C au fond, la puissance de captage est de plus de 97 W/m alors qu’elle serait de 50W/m avec un forage classique. Un forage par système de sondes verticales est environ 10 fois plus cher qu’un système de captage sur plan d’eau à caractéristiques de captage équivalentes. La seule contrainte est la nécessité d'avoir à minima 500 m2 de terrain. C'est malgré tout beaucoup moins que l’espace nécessaire pour un système de captage par sonde horizontale traditionnel.La société SUNDERMANN & SEYS Géothermie et son bureau d'études CONSTRUIRE rendent rentable la géothermie à partir de 10 k€ HT de dépenses annuelles de chauffage /climatisation. (Retour sur investissement hors subventions en moins de 5 ans). Ce seuil est vite atteint pour une grande majorité de bureaux et de projets particuliers d’envergure. Pour le bureau d’études CONSTRUIRE, les systèmes non rentables dans la durée ne devraient pas être considérés comme écologiques. Le coût hors subventions constitue un indicateur très fiable de l’énergie consommée à la production. Il ne faut pas oublier que les moyens humains ont un coût financier et écologique élevé. La géothermie permet de diviser par 5 la dépense en énergie pour le chauffage / climatisation, soit une réduction de 40% de la dépense énergétique globale. Les Suisses et les Suédois l'on comprit, 15% de leurs systèmes de chauffage fonctionnent selon ce système, contre quelques % en France.Le retour sur investissement (hors taxes et hors subventions) est assuré en moins de 5 ans.Une première mise en œuvre : L’école maternelle, l’école primaire, le collège et des locaux associatifs à Rambouillet ( réalisation en 2022) Le projet des établissements scolaires et locaux associatifs à Rambouillet a la particularité de se faire sur une friche industrielle. Ces bâtiments seront à énergie positive sur un site industriel abandonné pendant plus de 5 ans. Sur ce projet une installation de chauffage / climatisation et eau chaude sanitaire par géothermie sur plan d'eau sera réalisée. Il s'agit d'un système de 80 kW prévu pour chauffer 2.000 m2 de locaux de type ERP catégorie 5 et 400 m2 de locaux de type salle de danse pour les associations de la ville de Rambouillet. Il est prévu d'installer 1.000 mètres de tubes PEHD permettant de capter 97.14W/m dans le bassin pour le chauffage en hivers ou pour la climatisation des locaux en été.. L’utilisation de cette technologie permettra d'économiser au maitre d'ouvrage 180 k€ HT de forage sans aucune perte en qualité du système de chauffage / climatisation et ECS.Le recours à cette technologie alternative est une aubaine car la taille du terrain ne permettait pas l'installation de capteurs horizontaux et les contraintes règlementaires interdisaient l'utilisation de la ressource nappe phréatique. La solution retenue est donc la meilleure en tous points. Le projet permettra également une rénovation généralisée de tout le réseau de chauffage du bâtiment avec le remplacement de l'ancienne tuyauterie et l’installation de radiateurs en nombre suffisant pour assurer un chauffage à eau chaude à moins de 35°C. Cette température de l'eau de chauffage relativement basse permet l’optimisation maximale du rendement des pompes à chaleurs mises en place. Celles-ci fonctionneront avec un COP de 5. Le COP système général est estimé supérieur à 4.5 en moyenne. Le système fonctionnera à plein régime pendant 2.100 heures par an pour une énergie totale utile produite de 160 MWh et une énergie couteuse (l'électricité) consommée de 35 MWh. A moyen terme il est prévu d'améliorer encore les performances thermiques et écologiques du bâti par l'installation de panneaux solaires, d’éoliennes 20kW et de batteries électriques Tesla ou équivalent sur le terrain afin de produire et pouvoir stocker l'électricité nécessaire pour faire fonctionner les pompes et les autres consommateurs du bâtiment (ordinateurs et luminaires). Le développement de la géothermie par plan d’eau permet d’améliorer le rendement énergétique et la rentabilité de l'industrie de la construction. Avec les subventions de l'ADEME pour la géothermie, le retour sur investissement de ce chantier sera obtenu en moins d'un an.
Il y a 3 ans et 192 jours

Hellio propose un Vrai / Faux sur les passoires thermiques et fait le point pour y voir plus clair

1/ En France, 4,8 millions de logements sont des passoires thermiques. VRAICette donnée a été publiée en 2020 par le ministère de la Transition écologique. Le Gouvernement a mis en place un plan massif de rénovation énergétique, notamment afin d'éradiquer les passoires thermiques, un fléau économique (factures exorbitantes), social (exclusion et problèmes sanitaires) et environnemental (émissions de CO2 et gaspillage des ressources pour chauffer).L'objectif ambitieux est de rénover 500.000 logements par an, dont 250.000 occupés par des ménages modestes (et près d'1/3 de logements sociaux afin de faire disparaître les passoires énergétiques du parc social).À cet effet, le budget de MaPrimeRénov' a été revu à la hausse en 2022 : 2 milliards d'euros. La cinquième période du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), de 2022 à 2025, consacre également plus d'importance aux opérations destinées aux ménages précaires ; en effet, il s'agit du public le plus représenté parmi les propriétaires ou locataires de passoires thermiques.2/ Les passoires thermiques sont des logements chauffés au fioul. FAUXLa désignation d'un logement en tant que passoire thermique (ou « passoire énergétique ») ne tient pas compte de l'énergie de chauffage – du moins directement. Il s'agit en fait des logements les plus mal classés sur l'étiquette énergie, soit F ou G, après un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les deux critères qui déterminent la classe énergétique sont :La consommation énergétique primaireLes émissions de gaz à effet de serrePlus un logement consomme de l'énergie et rejette du CO2, plus sa lettre est dégradée. En 2021, la réforme du DPE impose de nouveaux seuils de classification :Lettre F : consommation au-delà de 330 kWh/m2.an ou émissions au-delà de 70 kg CO2eq/m2.an ;Lettre G : consommation au-delà de 420 kWh/m2.an ou émissions au-delà de 100 kg CO2eq/m2.an.Indirectement, des logements chauffés avec un combustible polluant – comme le fioul – rejettent plus de gaz à effet de serre, ce qui favorise un mauvais classement. Mais le seul fait d'utiliser le fioul n'entraîne pas l'attribution automatique de l'étiquette F ou G.3/ Je n'aurai plus le droit de louer mon logement si c'est une passoire dès 2028. VRAI et FAUXLe calendrier d'interdiction des passoires à la location est étalé sur plusieurs années, afin d'inciter progressivement les propriétaires à rénover leur logement énergivore et le rendre plus décent :1er janvier 2025 pour les logements classés G ;1er janvier 2028 pour les logements classés F ;1er janvier 2034 pour les logements classés E.À noter qu'avec la réforme du DPE en 2021, de nouveaux seuils s'appliquent, ainsi qu'une nouvelle forme unique d'étiquette énergie.4/ Je dois faire un DPE plutôt qu'un audit avant de vendre mon logement. FAUXPour rappel, l'audit énergétique est un bilan plus complet que le diagnostic de performance énergétique. Le DPE, quant à lui, détermine la classe énergétique d'un logement, entre A et G, en fonction de sa consommation d'énergie primaire et de ses émissions de gaz à effet de serre.Dans le cas général, tout logement mis en vente doit être accompagné des résultats du DPE, valide 10 ans. Si des travaux d'efficacité énergétique ont été réalisés depuis le dernier diagnostic, il est conseillé mais pas obligatoire d'en effectuer un nouveau, afin d'obtenir une meilleure lettre et valoriser le bien.Avec la loi Climat et résilience de 2021, les logements individuels les plus énergivores mis en vente doivent faire l'objet d'un audit énergétique préalable, plus poussé que le DPE. Cette obligation est répartie sur 3 échéances :2022 : audit imposé pour les passoires thermiques (lettre F ou G) ;2025 : audit imposé pour la classe E ;2034 : audit imposé pour la classe D.5/ Si je fais mon DPE maintenant, il risque d'être invalidé. FAUXLa nouvelle version du DPE, entrée en vigueur le 1er juillet 2021, a rapidement fait l'objet de critiques. En effet, de nombreux logements ont vu leur classe énergétique se dégrader à cause d'une « anomalie dans la méthode de calcul », notamment ceux construits avant 1975.Résultat : les DPE pour ce type de bâtiment ancien ont été suspendus provisoirement le 24 septembre 2021. Mais une nouvelle méthode est entrée en vigueur depuis le 1er novembre, pour corriger les défauts relevés.Comme l'indique le service public :Pour les logements construits avant 1975 et classés F ou G, les DPE seront réédités de manière automatique par les diagnostiqueurs, sans frais pour les propriétaires.Pour les logements construits avant 1975 et classés D ou E, les propriétaires pourront demander une réédition de leur DPE, sans frais supplémentaire.En revanche, pour les logements plus récents, le calcul mis en place le 1er juillet a continué de s'appliquer, sans aucune invalidation.
Il y a 3 ans et 203 jours

Bruno Le Maire demande aux industriels d'accueillir plus d'élèves en visite d'usines

"Il faut inciter les jeunes à s'orienter vers les métiers de l'industrie", qui manque de bras, car "l'image de l'industrie est décalée par rapport à la réalité", a dit le ministre en suggérant à un parterre d'industriels reçus à Bercy "d'inviter les enfants à se rendre dans les usines" pour "découvrir juste ce que c'est, comment cela fonctionne et qu'ils s'en fassent une autre idée"."On emmène des enfants du primaire et du collège visiter des lieux de mémoire, des musées, des lieux du patrimoine, tant mieux, c'est indispensable de transmettre nos mémoires mais notre mémoire est aussi industrielle. Et si l'industrie fait partie de notre culture, pourquoi est-ce que nous n'inviterions pas nos enfants à partir du collège, du primaire?", a-t-il lancé.Selon lui, "la seule façon de remédier" à la désindustrialisation qui touche la France depuis 40 ans, c'est de "recréer une volonté industrielle"."La relocalisation est indispensable et vitale pour l'emploi, mais aussi pour la lutte contre les extrêmes, pour redonner confiance", a ajouté le ministre.Car, "là où une usine ferme, il y a une permanence du Front National qui ouvre, c'est une réalité politique", a ajouté M. Le Maire, qui s'exprimait en clôture d'un colloque sur la relocalisation d'activités essentielles sur le territoire national, organisé par Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l'Industrie.Sur la désindustrialisation, M. Le Maire, plusieurs fois ministre, a fait son mea-culpa: "nous sommes collectivement responsables", a-t-il dit, citant "les politiques, les chefs d'entreprise, les filières industrielles, tous ceux qui ont inventé le fameux concept de +fabless industries+ (les entreprises sans usines, dépendant de la sous-traitance dans des pays à bas coût, NDR), tous ceux qui ont recouvert d'un vernis scientifique ce qui était une défaite politique"."La France a abandonné son industrie et nous en payons encore aujourd'hui le prix économique, le prix financier, le prix en termes d'emplois et le prix politique", a-t-il jugé.Estimant que, sans industrie, il n'y a ni indépendance, ni transformation énergétique, ni cohésion sociale, Agnès Pannier-Runacher a de son côté rappelé que les emplois de ce secteur sont à 70% "dans des communes de moins de 20.000 habitants".Pour un "choc de réindustrialisation", il faut "essayer de réconcilier, souvent les mêmes d'ailleurs, ceux qui veulent des médicaments produits en France, des emplois dans les territoires, avec ceux qui relaient une image passéiste dans l'industrie sans voir que nos investissements améliorent drastiquement les conditions de travail des salariés, créent de la richesse et nous aideront (...) à affronter concrètement les transitions environnementales et numériques", a-t-elle ajouté.Elle a rappelé les six secteurs considérés comme "stratégiques": santé, agroalimentaire, électronique, nucléaire, applications industrielles de la 5G, intrants essentiels de l'industrie (chimie, matériaux, métaux, matières premières transformées).
Il y a 3 ans et 206 jours

La Bourse de Commerce, un écrin en béton pour l’art contemporain

Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault [©Vladimir Partalo] Retrouvez bientôt en exclusivité la video sur la Bourse de Commerce Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault. Son ouverture a eu lieu au printemps dernier. La Bourse de Commerce est le 3esite permanent de la collection d’art contemporain de l’entrepreneur français. Comme les deux précédents, le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise, il a été rénové et aménagé par l’architecte japonais Tadao Ando. Accompagné, cette fois, de Niney et de Marca Architectes et Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Pour le bâtiment parisien, Tadao Ando « a très vite eu l’intuition d’un cylindre dans la rotonde de la Bourse du Commerce », se souvient Thibault Marca, de Niney et Marca Architectes. Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. « Je pense que le béton est un matériau qui représente le XXIe siècle. Nous l’avons utilisé dans une forme géométrique simple au cœur d’un bâtiment pluri-centenaire. Non seulement la structure de ce bâtiment est conservée, mais elle reste vivante grâce à la création d’une nouvelle architecture », indique Tadao Ando. Un cylindre en écho à la circularité du bâtiment Il faut laisser glisser sa main sur ce béton lisse pour deviner combien ce travail a été minutieux et rigoureux. Lors de sa dernière visite du chantier, Tadao Ando a déclaré que ce béton figurait parmi les plus beaux qu’il ait jamais vus. Le cahier des charges pour le béton était de proposer une formulation innovante, qui puisse surprendre le public, tout en gardant le geste de l’architecte Tadao Ando. C’est-à-dire la reconstitution d’un béton à partir d’un calepinage de tatamis. « Le challenge consistait à proposer une solution démontable, car François Pinault n’est pas propriétaire du lieu. Il n’était donc pas question d’un voile massif en béton. Il a fallu imaginer une structure métallique habillée de part et d’autre, d’une peau de 12 cm d’épaisseur sur une hauteur de 9,33 m. Nous avons utilisé des bétons auto-plaçants, provenant de la centrale Unibéton d’Aubervilliers », explique Roland Merling, responsable national de la prescription chez Ciments Calcia. La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. [©Vladimir Partalo/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]La majestueuse verrière plafonne à 35 m de hauteur, datant de 1889. [©Marc Domage/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. Les ajouts techniques ont été réalisés, tout en préservant la structure « Celui-ci prend naissance en sous-sol, puis émerge au rez-de-chaussée, en s’immisçant à travers les trémies de la structure existante par la mise en œuvre d’une douzaine de poteaux. Ceci, pour éviter une réalisation massive et permettre de conserver la structure. Pour le plancher métallique, une dalle en béton a été coulée sur le dessus. Le cylindre est ici hybride, espace scénographique et symbolique, mais aussi technique. Il gère ainsi le climat, la lumière, l’acoustique… », insiste Thibault Marca. Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. Une formule de béton sur mesure Pour ce chantier d’exception, Unibéton et Ciments Calcia ont conçu une formule de béton sur mesure, qui a répondu à la complexité du coulage liée aux banches et aux armatures. Cette formule a aussi permis d’obtenir une teinte gris clair spécifique et homogène pendant toute la période de coulage, sur plusieurs mois. « Une caractérisation du béton avait lieu au départ de la centrale. Et ensuite, une deuxième lors de la mise en place à la pompe. » Quelque 650 m3 de béton esthétique ont été mis en œuvre, pour un total de 4 500 m3 pour la globalité du chantier. Composé de 863 panneaux perforés, le cylindre présente quatre ouvertures identiques. Autour de lui, un escalier en béton dessert quatre niveaux d’exposition, dont un en sous-sol. Il offre aux visiteurs des points de vue variés sur le bâtiment historique. Une fois avancé au centre de ce vaste espace, le visiteur lève naturellement le regard vers la majestueuse verrière, qui plafonne à 35 m de hauteur. Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Le geste de l’architecte Tadao Ando reconstitue un béton à partir d’un calepinage de tatamis. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. Restaurée, la verrière laisse aujourd’hui la lumière du jour inonder l’intérieur du bâtiment. Elle remet en valeur le panorama marouflé de 1889, qui dépeint le commerce mondial sur les 1 400 m² de la voûte. Cette œuvre qui renvoie près d’un siècle et demi dans le passé peut désormais être observée de plus près. En montant sur une coursive qui entoure la cime du cylindre de béton, conférant à ce dernier une fonction tant pratique qu’esthétique. Une attente forte de l’acoustique Etant donné la position de la Bourse de Commerce, au centre de Paris, dans un lieu exigu, il n’y pas eu de grues. Aussi les banches ont, elles, été transportées à la main. Il ne devait y avoir aucun défaut lors du décoffrage. Pas question non plus de détruire certaines banches comme souvent sur d’autres chantiers. Une grande rigueur était de mise. Les critères du cahier des charges mettaient en avant la maîtrise maximale de l’acoustique. « Comme il y a un vide entre les deux voiles, nous avons imaginé des pièges à sons. Certains écarteurs de banche ont été munis d’amortisseurs acoustiques. En plus de la réalisation d’un gommage de la peau du béton, outre le lissage de l’entièreté de la teinte du béton, a permis de casser le renvoi unidirectionnel des ondes sonores et de le provoquer de façon multidirectionnelle. Et de participer à l’amélioration de l’acoustique du lieu », conclut Roland Merling.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 211 jours

Atlantic acquiert Thermic Energy

ACQUISITION. Le groupe Atlantic annonce avoir acquis 70% du capital de Thermic Energy, fabricant allemand de ballons de stockage primaire et de ballons d'eau chaude sanitaire.
Il y a 3 ans et 211 jours

Toulon : une rampe de self toute neuve à l’école primaire Saint-Jean

À Toulon, le réfectoire de l’école primaire Saint-Jean dispose d’une nouvelle rampe de self.
Il y a 3 ans et 218 jours

Bâtiment passif : l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas

Exemple pour le gaz : chauffage et l'eau chaude d'un appartement entre 70 et 80 m²La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a estimé, à partir du calculateur Wattissime (cité dans la revue Capital), qu'un couple vivant dans un appartement de 80 m² à Lyon allait voir sa facture de gaz pour le chauffage et l'eau chaude passer de 93,50 € par mois à 144,65 €, soit une augmentation de 51,15 € entre janvier 2021 et octobre 2021 (+54,7%). Dans un bâtiment passif : Le faible appoint de chaleur nécessaire pour chauffer les appartements passifs est souvent apporté par une mini-chaufferie collective alimentée au gaz. Pour un appartement passif de 70 m², une enquête récente[1] portant sur 700 logements passifs construits entre 2010 et 2018 montre que la dépense moyenne des ménages pour leur chauffage et l'eau chaude est seulement de 20,83 € par mois. Avec le même taux d'augmentation, cette dépense pourrait passer à 32,30 €, soit une augmentation de 11,47 € par mois…Exemple pour le chauffage et l'eau chaude d'une maison individuelleLa Commission de régulation de l'énergie (CRE) a aussi estimé qu'un ménage avec deux enfants vivant dans une maison de 120 m² à Rennes allait voir sa facture de gaz pour le chauffage et l'eau chaude passer de 136,88 € par mois à 217,38 €, soit une augmentation de 80,50 € (+58,8%).La facture moyenne d'énergie dans le logement des français est de 134 € par mois (source Ministère de la Transition Ecologique) pour une surface moyenne de 101,8 m² (source Eurostat), soit 1 608 € par an, ce qui revient à 15,8 € par m² habitable et par an, soit 2,8 fois plus élevé que pour une maison passive !En effet, pour les maisons passives : La plupart des maisons passives recourent à l'électricité et n'ont pas besoin de gaz, lequel demande un abonnement supplémentaire puisque l'électricité est de toute façon incontournable. Aussi les maisons individuelles passives se chauffent avec à un appoint électrique associé parfois à un poêle à bois.La consommation moyenne des maisons individuelles passives est de 3 950 kWh pour une surface de 142 m² (échantillon de 61 maisons individuelles passives)[2]. Cette consommation comprend l'ensemble des usages de la maison (y compris les appareils audiovisuels, informatiques, électroménagers) et représente une dépense de 67 € par mois (52,7 € de consommation et 14,3 € d'abonnement), soit 804 € par an, ce qui revient à 5,7 € par m² habitable et par an.Si l'on ne considère que le chauffage, la dépense réelle de chauffage d'une maison passive de 100 m² est en moyenne de 220 € par an et on a rencontré beaucoup de propriétaires de maisons individuelles passives qui ne dépensent en chauffage que 1 euro par m² et par an, soit seulement 100 € par an !!! (à comparer aux 15,8 € par an pour la moyenne nationale).Les bâtiments passifs : le vrai bouclier tarifaire pour l'énergie, avec en plus une garantie de confort et de qualité de l'air intérieurSelon le gouvernement, le prix de l'électricité devrait augmenter de 4% en février 2022. Les hausses du prix de l'énergie ne vont impacter les occupants de maisons passives que de façon très marginale, moins de 3 € par mois tous usages compris !!Les bâtiments passifs (appartements, maisons mais aussi bureaux, écoles…) sont des bâtiments très sobres au plan énergétique : ils consomment deux à trois fois moins en moyenne qu'un bâtiment récent et sont beaucoup moins sujets aux évolutions des prix de l'énergie.Leur performance énergétique est garantie par une ingénierie qui conçoit des bâtiments très bien isolés, supprimant la quasi-totalité des ponts thermiques et assurant une étanchéité à l'air optimale (4 à 6 fois meilleure que les bâtiments conventionnels les plus récents) tout en respectant les principes hygiéniques (renouvellement d'air)[3]. La ventilation double flux assure une bonne qualité de l'air intérieur (particulièrement importante pour un bon apprentissage dans les écoles).C'est pourquoi les bâtiments passifs assurent un confort (qui surprend parfois les visiteurs) tant dans les logements que dans le tertiaire (école, bureau, maison de retraite, etc.) avec une absence de paroi froide et de courant d'air (la température est quasi constante à tous les endroits du logement) et une stabilité de la température, y compris l'été (avec une bonne gestion des protections solaires lors des périodes estivales). Le bâtiment passif permet d'éviter les besoins de climatisation (ou les réduit fortement dans les bâtiments tertiaires).Sa principale contrainte est qu'il ne supporte pas les malfaçons et les erreurs de conception, faute de quoi, il perd en efficacité et il faut alors compenser par des consommations d'énergie supplémentaires (ce qui est aussi le lot des bâtiments conventionnels !).En France, ce sont plusieurs milliers de bâtiments qui atteignent le standard passif (labellisé ou non) et contribuent aux engagements de l'Etat de réduire de 50% la consommations d'énergie des bâtiments et de 84% les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments à l'horizon 2050.Les bâtiments labellisés passifs représentent une surface construite de 274 000 m² dont la moitié environ sont des logements et l'autre moitié des bâtiments tertiaires, publics ou privés, pour un ensemble de 380 opérations. 160 757 m² sont en cours de labellisation par La Maison Passive France.Si le passif est maintenant bien connu dans la construction neuve, il a aussi sa place dans les stratégies de rénovation[4]. Les opérations de rénovation énergétique poursuivent deux objectifs majeurs : la préservation de l'environnement et la maîtrise des dépenses énergétiques (ou des charges). La rénovation passive consiste à « épuiser le gisement », c'est-à-dire à optimiser les niveaux d'isolation de l'enveloppe des bâtiments, à valoriser les apports internes et solaires et à garantir un bon niveau d'étanchéité à l'air du bâtiment. Et, comme l'exprime si bien l'US Passive House, « We have the tools. We have the knowhow. We have the passion. We can do this ! »Les caractéristiques du Label Bâtiment Passif « classique »Besoin de chaleur pour le chauffage≤ 15 kWh par m² de surface de référence (proche de la surface habitable)Consommation d’énergie tous usages (chauffage, eau chaude, ventilation, appareils électriques)≤ 120 kWhep/m² exprimé en énergie primaire (ep)Étanchéité à l’air sous 50 PaN50 ≤ 0,60 volume/heureDe nouveaux labels ont été récemment mis en place pour privilégier le choix des énergies renouvelables des bâtiments passifs (Labels Bâtiment Passif PLUS et PREMIUM), dans la perspective de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique.[1] Philippe Outrequin, Charges locatives des logements sociaux passifs, mars 2021[2] Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, Maisons individuelles passives, édition Le Moniteur, 2019[3] Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, les collectivités locales font placer dans les écoles des capteurs de CO2 pour avertir des besoins d'aération. Dans les bâtiments passifs, la VMC double flux est fréquemment associée à un capteur de CO2 afin d'optimiser la qualité de l'air intérieur.[4] Voir Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, La réhabilitation énergétique des logements, édition Le Moniteur, septembre 2018, 330 pages
Il y a 3 ans et 220 jours

La transition énergétique progresse trop lentement pour limiter le réchauffement climatique à 2°C

Des progrèsBoom des renouvelablesLes énergies renouvelables sont désormais la 2e source d'électricité dans le monde, à 26% du total en 2019, après le charbon mais avant le gaz ou le nucléaire.Éolien et photovoltaïque ont vu leurs prix dégringoler, et ont crû depuis 1990 à des taux annuels moyens de 22% et 36%. Même en 2020, année Covid, 260 gigawatts (GW) de capacités ont été ajoutés, dont la moitié en Chine, dépassant le précédent record annuel de 30%, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).Mais cela ne suffit pas. La part des combustibles fossiles dans la consommation d'énergie finale (électricité, carburants, gaz et charbon utilisés directement dans les usines...) est aussi élevée qu'il y a dix ans: charbon, pétrole et gaz représentaient 80,2% en 2019 (80,3% en 2009).Virage dans l'autoPoussés par les normes ou encore le déclin du diesel, les constructeurs sont dans l'après-moteur thermique.Volvo, Jaguar, Lancia seront bientôt 100% électriques, Stellantis (Peugeot, Fiat etc) ne développe plus de moteur à essence.Mais les électriques composent moins de 5% des ventes de neuf (7,5% en Europe). La star reste le SUV: 42% du marché en 2020, un record qui lui a fait émettre plus de CO2 qu'en 2019, tandis que les autres secteurs voyaient leurs émissions fondre, note l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ambitions dans l'hydrogeneChine, Japon, UE, Australie... des dizaines de pays et nombre d'entreprises sont lancés dans la course à l'hydrogène décarboné, c'est-à-dire produit sans recourir aux hydrocarbures et donc à même de vraiment verdir industrie et transports lourds.Mais la demande et la baisse des coûts doivent être mieux soutenues, appelle l'AIE, et les investissements quadrupler d'ici 2030.Un prix au carboneA mi-2021, 47 juridictions (pays, province ou groupement de pays/province), soit 60% du PIB mondial, disposaient d'un prix du carbone (taxe ou marché de quotas), selon I4CE, l'Institut de l'économie pour le climat.Cependant, ce prix oscille entre 1 et 123 dollars par tonne de CO2 et reste inférieur à 10 dollars pour plus de 75% des émissions couvertes. Or les prix devraient être entre 40 et 80 dollars pour suffisamment dissuader du recours aux fossiles.Engagements a foisonLes entreprises multiplient les promesses et comme des États, s'engagent à la neutralité carbone d'ici 2050. Mais leur impact reste difficile à évaluer.Des inquiétudesRelance grisePour le réseau d'experts Ren21, "2020 aurait pu changer la donne", mais les plans de relance des États accordent six fois plus d'investissements aux fossiles qu'aux renouvelables.Les émissions de CO2, après un recul de 7%, devraient atteindre un niveau record d'ici 2023 et continuer à croître, si les investissements ne sont pas réorientés.Émergents a la peineL'investissement dans les énergies vertes recule depuis quelques années dans les pays émergents et en développement (hors Chine), et le Covid n'a rien arrangé.Ces régions affichent à peine 20% des investissements nécessaires à leur décarbonation, selon l'AIE: elles "abritent deux tiers de la population mondiale, génèrent 90% de la croissance des émissions mais reçoivent 20% des financements consacrés aux énergies propres".Indétrônable charbonAvec la reprise, la demande de charbon, 1er vecteur du réchauffement, devrait dépasser son niveau de 2019, du fait des besoins électriques de l'Asie.Aujourd'hui, 82% des projets de centrales sont concentrés en Chine (55%), Inde, Vietnam, Indonésie, Turquie, Bangladesh. Depuis 2015, le nombre de projets a cependant baissé de 76%, selon le think tank E3G et 44 pays ont promis de ne plus ouvrir de sites. Pékin, premier bailleur public, a annoncé en septembre qu'il ne construirait plus de centrales charbon à l'étranger."Il est temps que le secteur privé - qui finance 87% du charbon à l'étranger - suive", pointe Kevin Gallagher, de la Boston University.Foret peau de chagrinLes forêts primaires tropicales ont perdu en 2020 une surface équivalente à la Hollande, selon Global Forest Watch. En cause, l'agriculture, la coupe de bois, l'activité minière, les incendies.En Amazonie brésilienne, la déforestation en 2020 a transformé ce puits de carbone fondamental en émetteur net de CO2.
Il y a 3 ans et 230 jours

Ecole Jean Pometan, au Taillan, par Yvain Renard

Après deux ans de chantier, pour la mairie du Taillan maître d’ouvrage, l’Atelier d’architecture Yvain Renard a livré fin 2019 au Taillan (Gironde) l’école Jean Pometan qui compte une école maternelle et école primaire. Communiqué. Le projet permet de ‘retourner’ l’établissement vers le nord afin, de le reconnecter aux espaces publics qui desservent les autres […] L’article Ecole Jean Pometan, au Taillan, par Yvain Renard est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 231 jours

Réglementation Environnementale : état des lieux

La réglementation environnementale (RE2020) va profondément modifier les exigences environnementales que doivent respecter les nouvelles constructions en France métropolitaine. Si l'actuelle réglementation thermique (RT2012) imposait déjà l'optimisation de la conception énergétique du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre et la limitation de la consommation d'énergie primaire (totale et non renouvelable), la réglementation environnementale ajoute la limitation de l'impact sur le changement climatique associé aux consommations énergétiques (les émissions de gaz à effet de serre en exploitation) et de l'impact des composants du bâtiment sur le changement climatique (les émissions de gaz à effet de serre des composants du bâtiments, de sa construction et de sa déconstruction), ainsi que la limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale plus connu sous le terme de « confort d'été ». Cette nouvelle réglementation environnementale constitue donc une étape essentielle dans la mobilisation de la filière du bâtiment contre le réchauffement climatique. Elle s'appliquera à compter du 1er janvier 2022 pour la construction de bâtiments à usage d'habitation, et à partir du 1er juillet 2022 pour la construction des bâtiments de bureaux, ou d'enseignement primaire ou secondaire. Dans le calcul, concernant les baies, sont prises en compte les performances thermiques (conductivité thermique de la baie, facteur solaire), et les caractéristiques lumineuses (transmission lumineuse). Ces caractéristiques et performances auront une incidence sur le volume en besoins énergétiques du bâtiment, et ses consommations, notamment sur les postes chauffage, refroidissement, et éclairage. Par ailleurs, la RE2020 conserve des exigences de moyens sur les baies : Des facteurs solaires à ne pas dépasser en fonction de la zone climatique, de l'orientation de la baie et de son exposition au bruit Une surface de baies minimale en logement (1/6 de la surface de référence) ou alors le respect d'un niveau d'éclairement minimal selon les locaux Une surface minimale d'ouverture des baies au sein d'un même local. C'est le concepteur qui devra faire des choix éclairés en fonction des contraintes du projet. Pour cela, il pourra se référer aux déclarations environnementales des industriels, les FDES pour les produits de construction, répertoriées dans la base de données INIES. Une quarantaine de fiches « Fenêtres », soit près de 10 000 références « Produits » sont recensées sur les 3 905 fiches « Produits de construction » disponibles dans la base. Si le produit ne dispose pas de FDES, son impact environnemental sera pris en compte par une donnée environnementale définie par défaut. Impact environnemental des fenêtres Issu des données de référence Fiches de déclaration environnementales du site INIES.fr, représentatives du marché de la construction en France. 40% c'est le taux de matière recyclée ou renouvelable moyen dans les menuiseries (profilés, vitrages, joints, éléments de quincaillerie, hors emballages)1 Environ 40% des matières présentes dans les menuiseries déclarées dans la base INIES sont issues du recyclage ou sont d'origine renouvelable, illustrant les importants efforts de recyclage réalisés par cette filière et le potentiel d'intégration de matière recyclée dans les nouveaux produits. Le CSTB accompagne les industriels dans le développement de produits innovants prenant en compte cinq performances clés : sobriété carbone, contenu en matière recyclée ou renouvelable, démontabilité, recyclabilité, réemployabilité. Source : base INIES – Produits commercialisés sur le marché français - export 13/06/2021 Solutions & Performances - Numéro 5 : « Menuiseries extérieures » PDF 1.56 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 231 jours

Kemica Coatings présente Souplethane 5 ATE, une étanchéité liquide autoprotégée sans solvant et sans odeur pour les toitures et balcons

KEMICA COATINGS conçoit et fabrique des résines de haute performance, bio sourcées et non toxiques pour l’homme et l’environnement. Sans solvant, sans odeur, sans bisphénol A, les substances nocives ont été supprimées au profit de ressources naturelles et renouvelables. La résine SOUPLETHANE 5 ATE est un revêtement classé A+*, destinée à répondre aux exigences règlementaires appliquées aux toitures et balcons. Applicable à froid, elle s’utilise en neuf et en réhabilitation sur tous types de support : béton, acier, bois, bitume, asphalte, résines en place. SOUPLETHANE 5 ATE assure une étanchéité continue, sans joint, sur les toitures-terrasses, balcons, loggias, coursives et gradins à usage privatif ou public. UNE RÉSINE CERTIFIÉE Les certifications du CSTB assurent la qualité technique de la résine SOUPLETHANE 5 ATE pour traiter à la fois l’étanchéité et l’anticorrosion des toitures et terrasses, lui attribuant ainsi des valeurs de sécurité et de durabilité : en tant que système d’étanchéité liquide confirmé avec le D.T.A. N° 5.2/18-2615_V1 destiné aux toitures inaccessibles et accessibles, avec extension aux DROM, en tant que système d’étanchéité liquide auto-protégée confirmé avec l’Avis Technique N°12/15-1704, en tant que revêtement de sol testé selon les normes européennes et UPEC : RSET-09-26013839, en tant que revêtement non inflammable avec son classement européen de tenue au feu Bfl – s1, en tant que revêtement biosourcé avec son agrément environnemental HQE*. &nbsp; UNE MISE EN OEUVRE ET UN ENTRETIEN SIMPLISSIMES SOUPLETHANE 5 ATE est une résine polyurée-uréthane à deux composants (polyol et isocyanate) sans solvant et sans odeur. Ces composants sont des élastomères destinés à générer des membranes et joints élastomériques à très hautes résistances mécaniques, thermiques et chimiques. Son application est possible à des conditions climatiques extrêmes (température de –10°C à 50°C, humidité relative HR < 90%). Appliquée sur tous supports en neuf et en rénovation : béton, bois, isolants, métal, asphalte, membrane bitumineuse, PVC, elle va pallier les problèmes d‘étanchéité en résistant à la fissuration, aux écarts de température et aux agressions chimiques de l’atmosphère. Exempte de retrait, elle garantit l’étanchéité après polymérisation de la résine et ponte toutes les fissurations (tenue à la fissuration de 3 mm). SOUPLETHANE 5 ATE peut être appliquée aussi bien en étanchéité accessible (balcons, terrasses) qu’en étanchéité non accessible (terrasses sur toits, terrasses-parkings). Comme pour toute mise en œuvre d’étanchéité, une préparation des surfaces sera indispensable après dépose de l’ancienne membrane d’étanchéité avec la pose d’un primaire mono-composant sans solvant PU AQUEUX sur béton sec ou humide qui assure une adhérence au béton supérieure à 3,8 MPa – 150 g/m². L’application se fait manuellement au rouleau après mélange des 2 composants de la résine: 3/1 en volume : épaisseur du système : 1,2 à 1,5 mm Facile d’entretien et de réparation, la surface revêtue de SOUPLETHANE 5 ATE peut être de plus rendue antidérapante par projection de silice fine sur le film liquide, apportant un facteur supplémentaire de sécurité pour toute intervention humaine ultérieure. Elle est également directement applicable sur les résines de sol existantes (époxy, polyuréthane). Des finitions sont préconisées d’une part pour traiter l’anti-dérapance et d’autre part pour garantir la stabilité aux UV. &nbsp; &nbsp; La terrasse peut être praticable 24 heures après l’application. L’aspect lisse, neutre mais surtout antiadhérent du revêtement SOUPLETHANE 5 ATE facilite son entretien. Et, la facilité d’entretien n’amoindrit pas sa durabilité qui peut ainsi dépasser une trentaine d’années, tout en conservant ses performances. &nbsp; CERTIFICATIONS DTA pour l’étanchéité liquide de toitures « SOUPLETHANE 5 ATE ». Formulé pour la France et les DROM, et destiné aux toitures inaccessibles et accessibles, le SOUPLETHANE 5 ATE se pose sur béton, métal et bois (CSTB). Avis Technique 1215/1704 – V1 du CSTB. Classé A+ : Etiquetage réglementaire des émissions de COV et conformité au protocole AgBB (2012) – rapport CSTB. Tests revêtement de sol selon normes européennes et UPEC : RSET-09-26013839. Tests réaction au feu : SOUPLETHANE 5 : Bfl – s1. Partager la publication « Kemica Coatings présente Souplethane 5 ATE, une étanchéité liquide autoprotégée sans solvant et sans odeur pour les toitures et balcons. »
Il y a 3 ans et 234 jours

Juridique/Loi Elan : seuils, critères et mise en œuvre de la RE 2020

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La RE 2020 s’appliquera aux permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2022 et concernera aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. [©ACPresse] La loi pour l’Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (loi Elan) n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 a créé la réglementation environnementale RE 2020. Pour la filière de la construction, il s’agit d’une approche bien plus exigeante que la réglementation thermique RT 2012&#8230; D’une manière concrète, tous les bâtiments construits vont devoir produire de l’énergie, dans une quantité&nbsp;a minima égale à celle consommée (dépense énergétique de 0 kWh/m2/an). L’application de la RE 2020 ayant été reportée, cette nouvelle réglementation concernera&nbsp;in fine les permis de construire déposés à partir du 1erjanvier 2022. C’est-à-dire aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. La RE 2020 se fonde sur deux mécanismes principaux&nbsp;: l’analyse de cycle de vie dynamique (I) et la mise en place de seuils maximaux d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie (II).&nbsp; I &#8211; Analyse de cycle de vie dynamique et intégration des degrés-heures A &#8211; Analyse du cycle de vie dynamique La RE 2020 introduit le calcul de l’analyse du cycle de vie dynamique1, qui additionne les impacts carbone estimés de tous les matériaux et équipements utilisés dans un bâtiment. Les émissions de gaz à effet de serre liées au chantier lui-même sont aussi prises en compte dans le calcul (engins de chantier comme bases de vie). Il s’agit donc d’une forte incitation à utiliser des matériaux, techniques et équipements alternatifs. Mais aussi à préférer les industriels engagés dans la décarbonation de leurs processus, à recourir à des matériaux géo-sourcés (qui nécessitent peu d’étapes de transformation et bénéficient d’un fort taux de réemploi ou de recyclage), et d’innover par la mixité des matériaux. B &#8211; Seuil maximal de degrés-heures Afin de prendre en compte les effets du changement climatique, un indicateur de confort d’été exprimé en degrés-heures (DH)2doit de plus être calculé lors de la conception du bâtiment. La RE 2020 fixe une fourchette de 350 à 1 250 DH, sous peine de pénalités de calcul de la performance énergétique du bâtiment. Les solutions de climatisation passive sont ainsi fortement encouragées.&nbsp; II &#8211; Création de seuils maximaux pour les constructions A &#8211; Seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre et réduction du Bbio Par rapport aux exigences de la RT 2012, le seuil maximal pour le besoin bioclimatique des logements est abaissé de 30 %. Néanmoins, le seuil de Bbio n’est abaissé que de 20 % pour les maisons d’une surface inférieure ou égale à 70 m2. Et pour les logements collectifs dont la surface totale est inférieure ou égale à 500 m2. Un seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre est aussi fixé. Pour les maisons individuelles, il est limité à 4 kgCO2/m2/an et exclut ainsi les systèmes exclusivement au gaz. Pour les logements collectifs, il ne doit pas dépasser 14 kgCO2/an/m2dès 2022, puis à 6,5 kgCO2/m2/an dès 2025. B- Seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable Par ailleurs, la RE 2020 systématise le recours à la chaleur renouvelable par la mise en place d’un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. L’idée est d’empêcher un retour massif du radiateur électrique au plus fort de l’hiver. Ainsi, ce seuil est de 55 kWhep/m2/an dans le logement résidentiel individuel, et de 70 kWhep/m2/an en collectif. Le cas des réseaux de chaleur fait néanmoins l’objet d’un régime particulier, afin de leur donner le temps de réaliser les investissements nécessaires à leur décarbonation. Ainsi, pour les logements collectifs chauffés via un réseau de chaleur existant, le seuil est abaissé à 8 kgCO2/an/m2 à compter de 2025, puis à 6,5 kgCO2/an/m2à partir de 2028. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1Label E+C&#8211;avec pondération des matériaux en fonction de l’année réelle d’émission des gaz (coefficient variant de 1 pour l’année de livraison à 0,59 pour la 50eannée postérieure). 2Nombre d’heures par an durant lesquelles le bâtiment dépasse le seuil de 28 °C le jour et 26 °C la nuit, multiplié par la différence entre la température simulée et l’écart avec la limite de 28 °C ou 26 °C.&nbsp; Retrouvez aussi le dossier sur le bas carbone et la RE 2020 dans Béton[s] le Magazine n°96 Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 244 jours

Panorama sur les spécificités de la peinture acrylique pour façade

On peut recourir à différentes sortes de peinture pour peindre les murs extérieurs d’une habitation. La peinture acrylique figure parmi celles qui sont les plus privilégiées, et cela s’explique. En effet, elle se décline en trois versions. Il n’est donc pas compliqué de trouver celle qui convient le mieux à nos besoins. Dans cet article, nous allons mettre en lumière les spécificités de la peinture acrylique. Découvrez ! Focus sur les différents types de peintures acryliques Les entreprises de peinture de maison utilisent fréquemment la peinture acrylique dans le cadre de leur activité. Comme susmentionnée, il existe trois sortes de peinture acrylique pour murs extérieurs. Il y a d’une part la résine acrylique. Comme son nom l’indique, elle est faite à base de résine. La plupart du temps, elle est privilégiée pour son prix. En raison de sa qualité et de sa fluidité, il est impossible de l’utiliser pour peindre les façades avec de grosses aspérités. Son utilisation est donc réservée aux supports en bon état. Il faut néanmoins remarquer qu’elle a une résistance moindre aux agressions (intempéries, rayons UV, pollution, variation de température). C’est ce qui explique son prix particulièrement abordable. D’autre part, il y a la peinture acrylique sans résine que l’on appelle également « peinture pure acrylique ». On peut y recourir pour peindre un support qui présente des microfissures non évolutives et qu’il est peu endommagé. Elle dispose d’un bon pouvoir couvrant et permet de rectifier les petits défauts du mur. Enfin, on distingue la peinture acrylique épaisse qui a un excellent pouvoir couvrant. Néanmoins, elle est la plus coûteuse d’entre les trois versions. On s’en sert généralement pour peindre les façades fissurées et le vieux crépi. Quels sont les avantages et les inconvénients de la peinture acrylique pour façade ? La peinture acrylique est dotée de plusieurs qualités. Pour commencer, elle se démarque par coût, car c’est la peintre organique la moins coûteuse du marché. L’utilisation de ce produit est donc avantageuse dans le cas où vous devez peindre une façade assez vaste. Celui-ci vous offrira un excellent rapport qualité/prix. Ensuite, il s’agit d’une peinture très écologique, en l’occurrence la peinture acrylique en phase aqueuse. Contrairement aux autres peintures organiques, aucune odeur de pétrole ne se dégage lors de son application. De plus, on peut facilement nettoyer les outils utilisés au cours de cette opération avec de l’eau savonneuse. Enfin, nous n’avons pas cessé de mentionner que la peinture acrylique est dotée d’un excellent pouvoir couvrant. Elle permet donc de dissimuler les petites imperfections de la façade. Ce qui n’a d’ailleurs aucun impact sur sa durabilité. En outre, il est à noter que la peinture acrylique est microporeuse. Autrement dit, elle permet à la vapeur d’eau de s’échapper même si elle offre une imperméabilité sans faille au support. Ce qui évite la condensation au niveau des murs. En dépit de ses nombreux avantages, la peinture acrylique connait quelques inconvénients. En effet, elle a une résistance moindre aux agressions (ex. : intempéries, pollutions atmosphériques, variations de température). On l’utilise donc pour peindre les façades de maison dans les régions qui ont un climat doux. Peinture acrylique pour façade : conseils d’application Pour assurer la durabilité de la peinture acrylique, son application doit se faire lorsque les conditions météorologiques sont bonnes. Au même titre que les autres peintures de façade, son application devra se faire par temps sec et sans vent. En conséquence, il faut visualiser les prévisions météorologiques avant d’entamer la moindre chose. En outre, sachez que sa durabilité dépend de la préparation du support à peindre. Cette étape devra être abordée avec beaucoup de sérieux. C’est pourquoi il est conseillé de la laisser aux soins d’une entreprise de peinture. Concrètement, les travaux préparatoires se matérialisent par le nettoyage, le dépoussiérage et la réparation des murs à peindre. Pour terminer, sachez que la peinture acrylique s’applique en deux couches. Ces dernières sont généralement précédées d’une sous-couche ou d’un primaire d’accrochage. Entre chaque couche de peinture, il faudra respecter un temps de séchage de 24 heures au minimum.
Il y a 3 ans et 246 jours

La "nationalisation" des autoroutes se réinvite dans le débat de la présidentielle

Dénonçant "une véritable spoliation des Français", Marine Le Pen (RN) estime qu'une telle "nationalisation" permettrait de faire baisser de 10 à 15% le prix des péages et de livrer un milliard et demi d'euros supplémentaires par an au budget de l'État.Cela "permettrait de mettre fin au vol organisé que constituent les péages", abonde le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon.La mesure serait même la "première décision" du candidat Arnaud Montebourg, qui veut rediriger les recettes vers des investissements écologiques. Tout comme le candidat à la primaire des écologistes Eric Piolle, pour qui "les infrastructures de réseau doivent être publiques".Une proposition "bien populiste et bien démagogique", a répondu mardi le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari sur Franceinfo."Les concessions autoroutières (...) arrivent à échéance dans dix ans. Les plus grosses en 2031 et la majorité en 2036, a ajouté le ministre. Il y aura un sujet effectivement de savoir ce qu'on fait après. Mais si on nationalise maintenant, par le droit des contrats, par l'État de droit, on devrait indemniser les sociétés d'autoroute à hauteur de 45 à 50 milliards."En 2014, un rapport d'information de l'Assemblée nationale évoquait le chiffre de 44 milliards."Alors que si on attend dix ou quinze ans, (...) on peut récupérer ces autoroutes pour zéro euro", a affirmé lundi Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, en réponse à la proposition de Marine Le Pen, dénonçant au passage le "désert des idées" de l'opposition.Pouvoir d'achatLes 18 sociétés concessionnaires d'autoroutes en France (APRR, Cofiroute...), chargées de les gérer, les entretenir et les moderniser via des contrats à durée déterminée, sont régulièrement accusées d'engranger des profits massifs depuis la "privatisation" du réseau, tout en augmentant chaque année les tarifs aux péages.Ces derniers avaient été des lieux de revendication sociale autour du pouvoir d'achat en 2018, lors du mouvement des "gilets jaunes".Leur "privatisation" avait été réalisée en 2006 pour dégager des fonds et éponger de la dette par le gouvernement de Dominique de Villepin. Celui-ci a toujours défendu "une bonne affaire", pourtant très décriée par la suite pour avoir privé l'État de recettes.En 2019, les sociétés avaient versé 3,1 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires et réalisé un chiffre d'affaires de 10,6 milliards, selon un rapport de l'Autorité des transports.Elles ont aussi versé 50 milliards d'euros d'impôts et investi 20 milliards dans le réseau entre 2006 et 2018, rappelle le ministère des Transports.En 2014, un rapport de l'Autorité de la concurrence faisait état de la "rente" des sociétés autoroutières depuis la privatisation.La ministre Ségolène Royal avait tenté, sans succès, de geler les tarifs aux péages, et 152 députés socialistes avaient demandé au gouvernement Valls le rachat des concessions d'autoroutes. "Il s'agirait là d'un puissant acte de gauche, dont votre gouvernement pourrait être crédité", écrivaient-ils dans un courrier.Un symboleEn effet, à gauche, "le mot +nationalisation+ a une charge symbolique très forte, car il y a eu 1981", explique l'économiste François Morin, ancien conseiller à Matignon cette année-là pour nationaliser le secteur bancaire, promesse phare du programme de François Mitterrand, nouvellement élu.A l'époque, il s'agissait de rendre au pays la maîtrise de l'émission monétaire et du crédit. Paribas, Suez, CIC, seront entre autres nationalisées.Mais l'échec fut rapide, rappelle l'économiste: cinq ans plus tard, les entreprises sont massivement reprivatisées.En cause, selon François Morin, une gouvernance déséquilibrée qui n'a pas poussé au bout la démocratisation de l'entreprise. "Très vite, les entreprises publiques sont devenues un peu comme les autres."Tirant les leçons de 1981, l'ancien conseiller à Matignon préconise la codétermination, y compris pour les autoroutes: un partage paritaire de la gouvernance de l'entreprise entre citoyens et actionnaires. Un principe par ailleurs défendu par Arnaud Montebourg dans son discours de candidature.
Il y a 3 ans et 258 jours

Couper moins et laisser reposer : une nouvelle gestion des forêts tropicales s’impose

Depuis plusieurs décennies, les équipes du Cirad et leurs partenaires effectuent un suivi des forêts tropicales humides pour observer leur dynamique après exploitation. Les différents types de forêts dans le monde. Cirad Les forêts tropicales humides couvrent actuellement 1070 millions d’hectares (Mha) dans le monde ; plus de 90 % d’entre elles se situent dans trois régions : en Afrique centrale, dans le bassin du Congo (200 millions ha) ; en Amérique du Sud, Amazonie principalement (582 Mha) ; en Asie du Sud-Est, en Indonésie, Malaisie et Papouasie (190 Mha). On estime que 400 millions d’hectares de ces forêts sont officiellement attribués à la production de bois d’œuvre – on désigne ainsi le bois utilisé comme matériau de construction ou pour fabriquer une multiplicité de produits – par les États. Une gestion « durable » qui ne l’est pas assez Or il apparaît aujourd’hui que les règles d’exploitation de ce bois d’œuvre – règles fixées actuellement par la plupart des législations forestières sur des critères d’intensité de coupe et durée des rotations – ne permettent pas une reconstitution durable sur le long terme du stock de bois prélevé dans ces écosystèmes. Ce constat remet en question les fondements de la gestion dite « durable » qui prévaut aujourd’hui… et annonce une dégradation accrue des dernières forêts tropicales humides de production. Il devient ainsi urgent d’anticiper de nouvelles sources de bois d’œuvre : les forêts naturelles ne pourront pas, à elles seules, répondre à la demande actuelle et future. Les principes de la sylviculture tropicale et la place des forêts naturelles tropicales de production sont également à revoir complètement. Dans ce contexte, les programmes de restauration constituent une opportunité à saisir. Des rotations pour reconstituer les stocks Contrairement aux idées reçues, l’exploitation de bois d’œuvre en forêt tropicale ne concerne qu’un très faible nombre d’arbres d’intérêt commercial : un à trois arbres par hectare en Afrique, cinq à sept en Amazonie, plus de huit en Asie du Sud-est. Elle est d’ailleurs dite « sélective » : seules quelques espèces – comme l’ipé ou le cumaru en Amazonie, les mérantis en Asie du Sud-Est ou encore l’okoumé et le sapelli en Afrique centrale – sont exploitées. En pratique, seuls les arbres les plus imposants – de plus de 50 à 80 cm de diamètre – sont abattus et récoltés. La forêt est alors laissée en repos, en général entre 25 et 35 ans selon la législation du pays. Ces périodes de repos appelées « rotation » doivent théoriquement permettre à la forêt de reconstituer le stock de bois exploité. Les données de suivis de la reconstitution de ce stock montrent qu’en réalité ces périodes fixées par les législations forestières sont largement sous-estimées et dépendent essentiellement de l’intensité de prélèvement et du nombre d’espèces considérées comme commerciales (c’est-à-dire pour lesquelles il y a un marché porteur). Des temps de récupération trop courts Dès le début des années 1980, le Cirad et ses partenaires ont mis en place des dispositifs de suivi de la dynamique forestière tropicale, afin d’évaluer les effets de l’exploitation sélective sur la reconstitution du stock de bois. La plupart de ces dispositifs sont aujourd’hui réunis au sein de l’observatoire TmFO (Tropical managed Forest Observatory). Accumulées depuis plus de trente ans, ces informations permettent aujourd’hui de simuler les trajectoires des forêts tropicales humides exploitées selon l’intensité d’exploitation, mais aussi d’autres variables – comme la pluviométrie ou le type de sol. Il a été ainsi possible de calculer la reconstitution de la biomasse, du volume commercial et l’évolution de la biodiversité à l’échelle du bassin amazonien et de mettre en évidence des différences notables au sein d’une même région. Forêts de colline à Bornéo (Indonésie). Plinio Sist Ces données montrent, d’une façon générale, que les durées de rotation de 25-35 ans en vigueur dans la plupart des pays tropicaux sont largement insuffisantes pour reconstituer totalement le volume de bois prélevé, et que la reconstitution du stock de bois prélevé ne dépasse pas 50 %, 30 ans après la première exploitation. En revanche, la biodiversité et la biomasse semblent se reconstituer assez rapidement, en 20-25 ans ; la biodiversité demeure, à plus de 80 %, celle d’avant exploitation. Au Brésil, diviser la récolte par deux En Amazonie brésilienne, la législation actuelle repose sur un cycle de 35 ans, avec une intensité d’exploitation située entre 15 et 20 m3 par hectare et une proportion initiale d’espèces commerciales de 20 %. À ce rythme, et en considérant une surface d’exploitation de 35 millions d’hectares, le niveau de production ne pourra pas se maintenir au-delà d’un cycle d’exploitation, soit 35 ans, puis déclinera chaque année jusqu’à déplétion des ressources. Seule une réduction de moitié de l’intensité d’exploitation et un cycle de rotation de 65 ans permettrait une production durable et constante de bois d’œuvre ; dans cette situation toutefois, seuls 31 % de la demande actuelle pourraient être satisfaits… 40 % du stock reconstitué après 25 ans En Asie du Sud-Est, la durée de rotation est de 20 à 30 ans et les intensités d’exploitation en forêt primaire, en moyenne de 80m3/ha, peuvent dépasser 100m3/ha. Or, les données du suivi de la dynamique forestière indiquent que seule une intensité de 60m3/ha tous les 40 ans assurerait une production durable et constante au cours du temps. Enfin, en Afrique centrale, la reconstitution du stock de bois prélevé 25 ans après exploitation est de seulement 40 %, laissant présager une reconstitution d’à peine 50 % sur une durée de rotation de 30 ans. Baisser l’intensité d’exploitation, prolonger les rotations Le principal dogme de la sylviculture tropicale, bâtie il y a plus d’un demi-siècle, laisse à penser que les forêts naturelles tropicales seraient capables de produire de façon soutenue et durable du bois d’œuvre ; à la lumière de nos résultats, cette position doit être totalement révisée. En effet, le suivi des forêts tropicales après exploitation montre que celles-ci ne pourront pas à elles seules répondre à la demande de bois croissante du marché d’ici 30 ans, selon les règles établies par la plupart des législations forestières des pays tropicaux. Dans la grande majorité des cas, la durabilité exige de réduire considérablement l’intensité d’exploitation et d’augmenter significativement la durée des rotations ; ce qui compromet malheureusement, dans le système actuel, la durabilité économique de l’exploitation sélective. Valoriser les services rendus par les forêts Les forêts naturelles tropicales ne peuvent plus être perçues comme une simple source de bois d’œuvre : les services environnementaux qu’elles produisent méritent d’être également pris en compte. On pourrait, par exemple, envisager de fixer un prix du bois d’œuvre issu de forêts naturelles plus élevé que celui issu de plantations, avec des utilisations adaptées à la qualité supérieure de leur bois en comparaison avec les bois produits en plantations – et pouvant donc faire l’objet d’usages moins nobles. Ce prix plus élevé permettrait alors d’accroître la rentabilité économique de l’exploitation de bois d’œuvre en forêt naturelle. Il est ainsi urgent de mettre en œuvre dès maintenant une sylviculture tropicale diversifiée, alliant production de bois d’œuvre issue de forêts naturelles, de plantations mixtes, d’agroforêts (terme désignant des systèmes forestiers complexes créés par les humains, dotés d’une structure multistrate de la végétation et d’un fonctionnement écologique similaire aux forêts naturelles) et de forêts secondaires (se régénérant sur des zones déboisées laissées à l’abandon). Le récent engouement pour la restauration forestière dans le cadre du défi de Bonn, ou la toute récente proclamation de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030), sont autant d’opportunités à saisir pour mettre en œuvre cette nouvelle approche sylvicole en région tropicale. Cependant, aucun nouveau système de sylviculture visant une production de bois durable ne saurait être mis en place avec succès sans le déploiement de politiques volontaires et efficaces de lutte contre l’exploitation illégale et la déforestation, qui continuent à fournir le marché du bois à moindres coûts et concurrencent tout système d’exploitation visant la durabilité à long terme. Plinio Sist, Écologue des forêts tropicales, Cirad Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Photo en-tête : Transport de grumes en Amazonie brésilienne. Plinio Sist, Author provided
Il y a 3 ans et 264 jours

Conseils pratiques pour assurer l’adhérence de la peintre sur les murs à peindre

Il arrive que la peinture des murs de notre maison s’écaille déjà alors qu’on les peint il y a peu de temps. De nombreuses raisons expliquent ce phénomène. Néanmoins, il est principalement dû à la mauvaise adhérence de la peinture au support. Comment l’éviter ? Retrouvez dans cet article nos conseils pratiques pour garantir une meilleure adhérence de la peinture de maison. Utilisez la bonne peinture Pour que la peinture puisse adhérer au mur, il faut qu’elle soit adaptée aux caractéristiques de celui-ci. En effet, les fabricants proposent actuellement une large gamme de peintures de maisons. Toutefois, il ne suffit pas d’utiliser n’importe laquelle. Il faut en effet tenir compte du type de matériau dans lequel est construit le support. Une mauvaise peinture ne pourra pas faire corps avec ce dernier. Il faudra également considérer les facteurs climatiques de la région où le logement se trouve. Pour garantir un accrochage optimal de la peinture au mur, on ne peut faire abstraction de ces deux paramètres. Par conséquent, il est essentiel de connaitre les spécificités du produit avant de l’acheter. Pour cela, nous vous conseillons de solliciter les recommandations d’un professionnel d’une entreprise de peinture de maison. Nettoyer en profondeur les surfaces à peindre Lorsque le support est encrassé, il est moins adhésif. Il faudra alors le nettoyer en profondeur pour que la peinture accroche au mur. Il importe de retirer toutes les impuretés. Il s’agit entre autres de la vieille peinture écaillée, des traces de graisse, de la poussière et des champignons parasitaires. Il faut veiller à ce que la surface à peindre soit bien propre avant l’application de la peinture. Vous pouvez vous-même vous occuper du nettoyage de celle-ci. Pour un meilleur résultat, l’intervention d’un professionnel demeure néanmoins préconisée. Il choisira la technique de nettoyage à exécuter en fonction de l’état de vos murs. Pour désencrasser les murs extérieurs par exemple, il peut mettre en œuvre un nettoyage à haute pression, un gommage ou une nébulisation. Réparer les murs de la maison avant de les peindre Le succès des travaux de peinture de maison dépend en grande partie du choix de la peinture et de la préparation des supports à peindre. En effet, quelques couches de peinture ne permettront pas de dissimuler leurs défauts. De plus, la peinture ne pourra pas adhérer aux murs dans le cas où ils présentent d’importantes aspérités. Avant de les peindre, il est donc essentiel de les remettre en état. En effet, les pathologies qui les affectent peuvent occasionner des problèmes d’adhérence de la peinture. Des murs constamment humides ne devront pas être peints par exemple, car la peinture ne sera pas durable. Avant d’entamer la moindre chose, nous vous conseillons donc d’opérer un diagnostic du support à peindre de sorte à déterminer les maux dont il souffre. Pour la peinture de façade, par exemple, un ravalement peut être nécessaire si le mauvais état des murs extérieurs est constaté. Dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à une entreprise de peinture pour l’exécution de vos travaux. Appliquer une sous-couche ou un primaire d’accrochage avant de peindre De nombreuses gammes de peintures préconisent actuellement une application directe. Autrement dit, elle ne nécessite pas l’application d’une sous-couche ou d’un primaire d’accrochage au préalable. Toutefois, nous vous conseillons de ne pas négliger cette étape. Les professionnels en travaux de peinture de maison vous recommanderont d’ailleurs la même chose. Ce produit rend vos murs plus adhésifs. Il faut de plus savoir que son utilisation est incontournable dans la mesure où il faudra peindre un support métallique ou un mur particulièrement poreux. À côté de cet avantage, il faut noter que ce type de matériau corrige les petits défauts des murs omis lors de leur préparation. Enfin, la sous-couche ou le primaire d’accrochage imperméabilise le support.
Il y a 3 ans et 268 jours

Promulgation de la loi Climat &amp; Résilience

Ce texte marque un tournant pour une société pleinement engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique et la surconsommation de ressources, au bénéfice des Français. La loi permettra notamment d'améliorer la qualité de l'air des grandes villes, de massifier les rénovations de logements en accompagnant les ménages, de lutter contre la bétonisation des sols, ou encore d'intégrer davantage de menus végétariens dans les cantines.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « Nous y sommes ! Après deux années de travail intense, la transformation écologique de notre société va s'accélérer grâce à la loi Climat & Résilience. Riche de près de 300 articles, c'est un texte complet et ambitieux qui ancre durablement l'écologie dans notre modèle de développement. Ce texte s'inscrit dans une action globale menée depuis le début du quinquennat pour être à la hauteur du défi écologique et qui a permis de réorienter notre façon de nous déplacer, de nous chauffer, de gérer nos déchets et d'investir massivement pour décarboner notre économie. Elle fait également écho à l'action internationale de la France pour faire respecter partout l'Accord de Paris. Cette loi est l'aboutissement du travail inédit des membres de la Convention citoyenne pour le climat, du Gouvernement et des parlementaires qui ont enrichi le texte au cours des différents examens. L'ensemble de mon ministère et moi-même sommes désormais concentrés sur la prochaine étape : prendre les décrets d'application au plus vite pour traduire concrètement les mesures du texte dans le quotidien des Français. »Des citoyens mieux informésLa question environnementale est un enjeu de société central qui implique d'en comprendre et d'en maîtriser les fondamentaux dès l'école. 78 % des Français disent par ailleurs ne pas avoir assez d'informations écologiques sur ce qu'ils consomment.Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycéeUn comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les FrançaisÀ l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.Une publicité mieux encadréeL'incitation à la surconsommation de produits polluants est contradictoire avec les objectifs de transition écologique de la société.Possibilité pour le maire de réglementer les dispositifs publicitaires lumineux en vitrine via le règlement local de publicitéLes maires pourront réglementer les publicités lumineuses situées à l'intérieur des vitrines, et visibles depuis la rue (réglementation de la taille, de l'espace alloué, des horaires d'utilisation...).Expérimentation du « Oui pub » dans les collectivités territoriales volontairesFace au gaspillage massif de papier, jusqu'à 15 collectivités territoriales volontaires expérimenteront pendant 36 mois le dispositif « Oui pub » : seuls les foyers ayant affiché sur leur boîte aux lettres cette étiquette recevront des imprimés.Fin de la publicité pour les énergies fossilesLa publicité pour les énergies fossiles sera interdite dès le second semestre 2022. Dès 2028, ce sera la publicité pour les véhicules les plus polluants qui sera également interdite, deux ans avant la fin de leur mise en vente.Inscription obligatoire de l'impact climatique sur les publicitésIl sera obligatoire d'indiquer l'impact climatique des produits dans les publicités, avec une application immédiate dans les secteurs de l'automobile et de l'électroménager.Moins d'emballages dans la vie des françaisOn estime que l'équivalent d'un camion de déchets plastique se déverse chaque minute dans la mer. À eux seuls, les emballages alimentaires représentent 820.000 tonnes de déchets par an, soit plus de 12 kilos par Français.20% de la surface de vente consacrée à la vente en vrac d'ici 2030 dans les grandes et moyennes surfaces (commerces de plus de 400 m² de vente)En 10 ans, les supermarchés vont devoir s'organiser pour qu'un cinquième de leur surface soit dédiée au vrac. Cette ambition va mécaniquement fortement diminuer les déchets de plastiques et modifier en profondeur les habitudes des Français.Un soutien aux énergies renouvelablesEn 2020, les énergies renouvelables ont représenté plus de 25% de l'électricité produite. La France vise 40% en 2030.Développement des communautés citoyennes d'énergies renouvelablesLa prochaine PPE définira formellement des objectifs de production d'énergies renouvelables par des communautés citoyennes. L'État devra ainsi mettre en œuvre les outils nécessaires pour soutenir cette production d'énergie verte par et pour tous.Extension de l'obligation de végétalisation ou d'installation de photovoltaïque sur les toits et les parkingsL'obligation d'installation de photovoltaïque ou de toits végétalisés lors d'une construction, d'une extension ou d'une rénovation lourde sera étendue aux surfaces commerciales avec une baisse du seuil à 500 m² de création de surface. Elle est aussi étendue aux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et aux parkings de plus de 500m2.Un nouveau cadre de soutien au biogazLes fournisseurs de gaz naturel devront obligatoirement intégrer une part de biogaz dans le gaz qu'ils commercialisent.Des villes moins polluéesLa pollution de l'air, principalement liée aux particules d'oxyde d'azote, générées à 70% par la circulation des voitures et en particulier des vieux véhicules diesels, est responsable de 40.000 morts par an.Mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150.000 habitants d'ici le 31 décembre 2024L'ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants devront mettre en place une ZFE-m, soit 33 nouvelles ZFE-m. Dans les 10 métropoles qui enregistrent des dépassements réguliers des valeurs limites de qualité de l'air, des interdictions de circulation pour les véhicules Crit'air 5 en 2023, Crit'air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025 seront automatiquement prévues.Une expérimentation d'un prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes qui vivent dans des zones à faibles émissionsUn prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.Fin de vente des véhicules émettant plus de 95 gCO2/km en 2030La vente des voitures émettant plus de 95 gCO2/km de sera interdite en 2030, fixant ainsi une trajectoire vers 2040. Pour être pleinement efficace, cette mesure est également proposée par la Commission européenne dans le cadre du Fit for 55.Élargissement de la prime à la conversion aux vélos à assistance électriqueIl sera désormais possible de mettre un vieux véhicule thermique à la casse et de bénéficier d'une aide pour l'achat d'un vélo à assistance électriqueMoins d'avion plus de trainOn prend parfois l'avion pour de courtes distances, même lorsqu'une alternative en train, moins polluante et parfois plus rapide, existe.Interdiction des vols intérieurs lorsqu'un trajet en train existe en moins de 2h30Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.Des logements mieux isolés4,8 millions de foyers vivent dans des logements mal isolés et le bâtiment est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.Gel du loyer des passoires énergétiquesDès 2023, les propriétaires de passoires thermiques seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement en location. Il s'agit d'un premier signal important avant l'entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements les plus consommateurs d'énergie.Interdiction de mise en location des logements les moins bien isolésDès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées étiquette G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F). Et à partir de 2034, ce sont les logements classés E qui seront interdits à la location. Ces logements seront ainsi progressivement considérés comme indécents au regard de la loi. Le locataire pourra alors exiger de son propriétaire qu'il effectue des travaux et plusieurs mécanismes d'information, d'incitation et de contrôle viendront renforcer ce droit pour le locataire.Financement du reste à chargeTous les ménages, même ceux dont les revenus sont les plus modestes, auront accès à un mécanisme de financement pour régler le reste à charge de leurs travaux de rénovation. Cela pourra notamment passer par des prêts garantis par l'État.Moins de bétonisation des terresTous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille des Yvelines disparaît sous le béton. L'artificialisation accélère la perte de biodiversité, amplifie les risques d'inondations, renforce la dépendance à la voiture individuelle.Division par 2 du rythme d'artificialisation des solsLe rythme d'artificialisation devra être divisé par deux d'ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d'ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l'ensemble des collectivités territoriales.Principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraînerait une artificialisation des solsL'interdiction de construction de nouveaux centres commerciaux, qui artificialiseraient des terres sans démontrer leur nécessité selon une série de critères précis et contraignants, sera la norme. Aucune exception ne pourra être faite pour les surfaces de vente de plus de 10.000 m2 et les demandes de dérogation pour tous les projets d'une surface de vente supérieure à 3.000 m2 seront examinées par le préfet.Une alimentation plus durableL'élevage cause 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et l'importation de viande contribue à la déforestation de pays comme le Brésil.Choix quotidien d'un menu végétarien dans les cantines de l'État et des universités, menu hebdomadaire dans les cantines scolaires et expérimentation pour les collectivités volontairesÀ la suite de l'expérimentation prévue par la loi Egalim, les cantines scolaires devront désormais obligatoirement proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine.Les cantines de l'État et des universités qui proposent déjà plusieurs menus devront pour leur part proposer une option végétarienne dès le 1er janvier 2023.Les collectivités volontaires pourront expérimenter le menu végétarien quotidien et ainsi venir enrichir l'évaluation qui sera conduite par l'État.Un renforcement de la protection judiciaire de l'environnementMieux protéger nos écosystèmes demande d'avoir une justice environnementale plus forte et mieux armée face aux dégradations que subit la natureCréation d'un délit de mise en danger de l'environnementDésormais, le fait d'avoir exposé l'environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l'eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250.000 € d'amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s'appliquer si le comportement est dangereux et que la pollution n'a pas eu lieu.Délit général de pollution des milieux (flore, faune et qualité de l'air, du sol ou de l'eau) et délit d'écocide pour les cas les plus gravesLes atteintes les plus graves commises intentionnellement à l'environnement seront passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende (22,5 millions d'euros pour les personnes morales), voire une amende allant jusqu'à dix fois le bénéfice obtenu par l'auteur du dommage commis à l'environnement.
Il y a 3 ans et 302 jours

Le Projet de loi Climat &amp; Résilience voté à l'Assemblée nationale et au Sénat : l'écologie dans nos vies

Le Gouvernement salue le vote de cette loi qui a vocation à entrainer une transformation écologique profonde de la société française, en engageant des changements structurels par exemple en matière d'artificialisation des sols ; tout comme des mesures d'accélération de la décarbonation des logements et des transports ; ou encore des mesures d'évolutions culturelles à travers l'encadrement de la publicité, l'information pour une consommation plus responsable, l'éducation à l'environnement, le soutien à une alimentation moins carnée.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Nous faisons aujourd'hui entrer l'écologie dans la vie des Français. Avec plus de 305 articles et un champ d'action qui touche tous les domaines de la vie quotidienne, de la consommation au logement, en passant par les déplacements, il s'agit de la plus grande loi écologique du quinquennat. Je suis fière d'avoir porté ce texte transformateur, et je tiens à remercier les parlementaires pour leur travail intense et exigeant, qui a permis d'enrichir le texte. Le ministère de la Transition écologique sera au rendez-vous pour mettre en œuvre au plus vite toutes les mesures du texte. »Rappel de quelques mesures clés qui font entrer l'écologie dans nos viesDes citoyens mieux informésLa question environnementale est un enjeu de société central qui implique d'en comprendre et d'en maîtriser les fondamentaux dès l'école. 78 % des Français disent par ailleurs ne pas avoir assez d'informations écologiques sur ce qu'ils consomment.Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycéeUn comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les FrançaisA l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.Une publicité mieux encadréeL'incitation à la surconsommation de produits polluants est contradictoire avec les objectifs de transition écologique de la société.Possibilité pour le maire de réglementer les dispositifs publicitaires lumineux en vitrine via le règlement local de publicitéLes maires pourront réglementer les publicités lumineuses situées à l'intérieur des vitrines, et visibles depuis la rue (réglementation de la taille, de l'espace alloué, des horaires d'utilisation...).Expérimentation du « Oui pub » dans les collectivités territoriales volontairesFace au gaspillage massif de papier, jusqu'à 15 collectivités territoriales volontaires expérimenteront pendant 36 mois le dispositif « Oui pub » : seuls les foyers ayant affiché sur leur boîte aux lettres cette étiquette recevront des imprimés.Fin de la publicité pour les énergies fossilesLa publicité pour les énergies fossiles sera interdite dès le second semestre 2022. Dès 2028, ce sera la publicité pour les véhicules les plus polluants qui sera également interdite, deux ans avant la fin de leur mise en vente.Inscription obligatoire de l'impact climatique sur les publicitésIl sera obligatoire d'indiquer l'impact climatique des produits dans les publicités, avec une application immédiate dans les secteurs de l'automobile et de l'électroménager.Moins d'emballages dans la vie des françaisOn estime que l'équivalent d'un camion de déchets plastique se déverse chaque minute dans la mer. A eux seuls, les emballages alimentaires représentent 820 000 tonnes de déchets par an, soit plus de 12 kilos par Français.20% de la surface de vente consacrée à la vente en vrac d'ici 2030 dans les grandes et moyennes surfaces (commerces de plus de 400 m² de vente)En 10 ans, les supermarchés vont devoir s'organiser pour qu'un cinquième de leur surface soit dédiée au vrac. Cette ambition va mécaniquement fortement diminuer les déchets de plastiques et modifier en profondeur les habitudes des Français.Un soutien aux énergies renouvelablesEn 2020, les énergies renouvelables ont représenté plus de 25% de l'électricité produite. La France vise 40% en 2030.Développement des communautés citoyennes d'énergies renouvelablesLa prochaine PPE définira formellement des objectifs de production d'énergies renouvelables par des communautés citoyennes. L'État devra ainsi mettre en œuvre les outils nécessaires pour soutenir cette production d'énergie verte par et pour tous.Extension de l'obligation de végétalisation ou d'installation de photovoltaïque sur les toits et les parkingsL'obligation d'installation de photovoltaïque ou de toits végétalisés lors d'une construction, d'une extension ou d'une rénovation lourde sera étendue aux surfaces commerciales avec une baisse du seuil à 500 m² de création de surface. Elle est aussi étendue aux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et aux parkings de plus de 500m2.Un nouveau cadre de soutien au biogazLes fournisseurs de gaz naturel devront obligatoirement intégrer une part de biogaz dans le gaz qu'ils commercialisent.Des villes moins polluéesLa pollution de l'air, principalement liée aux particules d'oxyde d'azote, générées à 70% par la circulation des voitures et en particulier des vieux véhicules diesels, est responsable de 40 000 morts par an.Mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150 000 habitants d'ici le 31 décembre 2024L'ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants devront mettre en place une ZFE-m, soit 33 nouvelles ZFE-m. Dans les 10 métropoles qui enregistrent des dépassements réguliers des valeurs limites de qualité de l'air, des interdictions de circulation pour les véhicules Crit'air 5 en 2023, Crit'air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025 seront automatiquement prévues.Une expérimentation d'un prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes qui vivent dans des zones à faibles émissions – Nouvel article voté par les sénateursUn prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.Fin de vente des véhicules émettant plus de 95 gCO2/km en 2030La vente des voitures émettant plus de 95 gCO2/km de sera interdite en 2030, fixant ainsi une trajectoire vers 2040. Pour être pleinement efficace, cette mesure est également proposée par la Commission européenne dans le cadre du Fit for 55.Élargissement de la prime à la conversion aux vélos à assistance électrique – Nouvel article voté par les députésIl sera désormais possible de mettre un vieux véhicule thermique à la casse et de bénéficier d'une aide pour l'achat d'un vélo à assistance électrique.Moins d'avion, plus de trainOn prend parfois l'avion pour de courtes distances, même lorsqu'une alternative en train, moins polluante et parfois plus rapide, existe.Interdiction des vols intérieurs lorsqu'un trajet en train existe en moins de 2h30Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.Des logements mieux isoles4,8 millions de foyers vivent dans des logements mal isolés et le bâtiment est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.Gel du loyer des passoires énergétiquesDès 2023, les propriétaires de passoires thermiques seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement en location. Il s'agit d'un premier signal important avant l'entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements les plus consommateurs d'énergie.Interdiction de mise en location des logements les moins bien isolésDès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées étiquette G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F). Et à partir de 2034, ce sont les logements classés E (ajout voté par les députés) qui seront interdits à la location. Ces logements seront ainsi progressivement considérés comme indécents au regard de la loi. Le locataire pourra alors exiger de son propriétaire qu'il effectue des travaux et plusieurs mécanismes d'information, d'incitation et de contrôle viendront renforcer ce droit pour le locataire.Financement du reste à charge – nouvel article voté par les députésTous les ménages, même ceux dont les revenus sont les plus modestes, auront accès à un mécanisme de financement pour régler le reste à charge de leurs travaux de rénovation. Cela pourra notamment passer par des prêts garantis par l'État.Moins de bétonisation des terresTous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille des Yvelines disparaît sous le béton. L'artificialisation accélère la perte de biodiversité, amplifie les risques d'inondations, renforce la dépendance à la voiture individuelle.Division par 2 du rythme d'artificialisation des solsLe rythme d'artificialisation devra être divisé par deux d'ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d'ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l'ensemble des collectivités territoriales.Principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraînerait une artificialisation des solsL'interdiction de construction de nouveaux centres commerciaux, qui artificialiseraient des terres sans démontrer leur nécessité selon une série de critères précis et contraignants, sera la norme. Aucune exception ne pourra être faite pour les surfaces de vente de plus de 10 000 m2 et les demandes de dérogation pour tous les projets d'une surface de vente supérieure à 3 000 m2 seront examinées par le préfet.Une alimentation plus durableL'élevage cause 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et l'importation de viande contribue à la déforestation de pays comme le Brésil.Choix quotidien d'un menu végétarien dans les cantines de l'État et des universités, menu hebdomadaire dans les cantines scolaires et expérimentation pour les collectivités volontairesA la suite de l'expérimentation prévue par la loi Egalim, les cantines scolaires devront désormais obligatoirement proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine.Les cantines de l'État et des universités qui proposent déjà plusieurs menus devront pour leur part proposer une option végétarienne dès le 1er janvier 2023.Les collectivités volontaires pourront expérimenter le menu végétarien quotidien et ainsi venir enrichir l'évaluation qui sera conduite par l'État.Un renforcement de la protection judiciaire de l'environnementMieux protéger nos écosystèmes demande d'avoir une justice environnementale plus forte et mieux armée face aux dégradations que subit la natureCréation d'un délit de mise en danger de l'environnementDésormais, le fait d'avoir exposé l'environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l'eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250 000 € d'amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s'appliquer si le comportement est dangereux et que la pollution n'a pas eu lieu.Délit général de pollution des milieux (flore, faune et qualité de l'air, du sol ou de l'eau) et délit d'écocide pour les cas les plus gravesLes atteintes les plus graves commises intentionnellement à l'environnement seront passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende (22,5 millions d'euros pour les personnes morales), voire une amende allant jusqu'à dix fois le bénéfice obtenu par l'auteur du dommage commis à l'environnement.Calendrier d'application (non-exhaustif)Dès la promulgation de la loi Éducation à l'environnement dans tous les établissements scolaires.Menus végétariens hebdomadaires dans tous les établissements scolaires.Pouvoir donné aux maires d'encadrer les écrans publicitaires dans les vitrines.Renforcement des sanctions pour les atteintes au droit de l'environnement.Fin des centres commerciaux sur des territoires naturels ou agricoles.…Mars 2022 Fin des chauffages sur les terrasses.Fermetures des lignes aériennes lorsqu'il existe une alternative en train de moins de 2h30.Premiers affichages environnementaux sur les publicités de voitures et d'électroménager.Un an après la promulgation (second semestre 2022)Fin de la pub sur les énergies fossiles.Gel des loyers dans les passoires thermiques (classées G et F) et audit énergétique obligatoire2022 / 2023Premiers affichages environnementaux pour les produits alimentaires et textiles.2023Interdiction de louer des logements classés G (600000 logements).Début de l'application des interdictions de circulation des véhicules polluants dans la dizaine d'agglomérations en dépassement des seuils de pollution de l'air : crit'air 5 en 2023, 4 en 2024, 5 en 2025.Ouverture de l'expérimentation pour des prêts à taux zéro pour acheter des véhicules électriques ou hybrides dans les ZFE,Option végétarienne quotidienne dans les cantines gérées par l'État (cantines universitaires notamment).2025 Création des ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants.Audit énergétique obligatoire pour les logements classés E2028 Interdiction de louer des logements classés F (1,2 millions de logements).Interdiction de publicité sur les véhicules les plus polluants.2030 20% des surfaces des centres commerciaux dédiées au vrac.Interdiction de vente de véhicules émettant plus de 95 gCO2/km.2034 Interdiction de louer des logements classés E (2,6 millions de logements).
Il y a 3 ans et 311 jours

Groupe Scolaire Sainte-Geneviève à Saint-Jory par TAA

Taillandier Architectes Associés a livré en novembre 2020 à Saint-Jory (Haute-Garonne) le groupe scolaire Sainte-Geneviève. L’établissement de 4 949 m², bâti avec un budget travaux de 6,11 M€ HT, compte une école maternelle, une école primaire, un collège et un lycée pour une capacité totale de 1000 élèves. Communiqué. Le groupe scolaire Sainte-Geneviève était situé [&#8230;] L’article Groupe Scolaire Sainte-Geneviève à Saint-Jory par TAA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 312 jours

Groupe scolaire ‘La Salamandre’, à Mios, par Yvain Renard

Le groupe scolaire ‘La Salamandre’, livré en 2018 à Mios (Gironde) par Atelier d’architecture Yvain Renard compte une école maternelle, une école primaire et un centre de loisirs. Communiqué. Le projet profite du terrain à investir, dont la surface est très généreuse. Le choix est fait de recourir à des solutions constructives d&#8217;une grande simplicité, [&#8230;] L’article Groupe scolaire ‘La Salamandre’, à Mios, par Yvain Renard est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 315 jours

Avec Mix&Flow, Sika réinvente l’adjuvantation du béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Le concept Mix&Flow de Sika constitue une adjuvantation multi-critères configurable selon la nature des matériaux et les caractéristiques attendues du béton. [©ACPresse] Sur une centrale à béton, il y a en moyenne entre 4 et 7 adjuvants différents. Mais avec l’arrivée des ciments et bétons bas carbone, l’introduction de nouvelles additions ou encore l’utilisation plus massive de granulats difficiles ou recyclés, les formulations vont aller en se complexifiant. Ce qui nécessitera de multiplier les références adjuvantaires. Pour éviter cette prolifération, Sika a choisi d’ouvrir une nouvelle voie, en proposant une adjuvantation sur mesure accessible à tous.&nbsp;«&nbsp;Nous souhaitons redonner les leviers de contrôle à l’utilisateur, tout en l’accompagnant dans cette démarche inédite&nbsp;», résume Joachim Monge, chef de marché béton de Sika.&nbsp; Mix&Flow&nbsp;: tel est le nom du concept. Le principe en est très simple et s’articule autour de trois produits de base.&nbsp;«&nbsp;Comme des teintes primaires en capacité de créer toute la palette des couleurs possibles&#8230;&nbsp;». Le premier est un régulateur de prise, le Sika Viscoflow-200 Timer. Le deuxième est un régulateur d’ouvrabilité, le Sika Viscoflow-400 Soft. Et le dernier est un fluidifiant performant, le Sika Viscoflow-800 Power. Chaque produit peut être utilisé seul, ou en combinaison à deux ou à trois.&nbsp;«&nbsp;Mix&Flow va se substituer aux lignes de plastifiants et superplastifiants de l’offre Sika. A terme, il est censé les remplacer&nbsp;», dévoile Joachim Monge. Un accompagnement permanent Mix&Flow s’adresse, en premier lieu, au secteur du béton prêt à l’emploi, mais Sika proposera sans doute une version “préfabrication” de ce concept&#8230; Pour l’utilisateur, la première chose à retenir est que le basculement vers Mix&Flow ne demande aucune modification ou adaptation des équipements de la centrale à béton. Cuves de stockage et pompes de dosage restent d’actualité. Avec un avantage&nbsp;: on peut gagner de la place dans le local à adjuvants, car le nombre de cuves nécessaires suit une tendance baissière.&nbsp; «&nbsp;Avec Mix&Flow, l’utilisateur définit son besoin et ajuste le dosage des différents produits en conséquence». Par exemple, en application dallages, le béton doit commencer sa prise rapidement, donc on force sur le Sika Viscoflow-800 Power et moins sur les deux autres. Mais que chacun se rassure, personne n’est laissé seul face au Mix&Flow.&nbsp;«&nbsp;Après essais préalables au sein de notre laboratoire, les solutions d’adjuvantation sont testées et ajustées au niveau de chaque centrale, reprend Joachim Monge.&nbsp;L’accompagnement est permanent.&nbsp;»Les équipes techniques de Sika disposent même d’une application numérique permettant de calibrer les dosages des produits.&nbsp; Le concept Mix&Flow est né en France, troisième filiale du groupe à l’échelle internationale. Il n’est disponible que dans l’Hexagone, avant un essor possible sur d’autres marchés. De même, il devrait y avoir d’autres versions des produits de base, sans doute cinq ou six à terme. Mais le concept tournera toujours autour de trois références.&nbsp; Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 316 jours

Feu vert du Sénat à un texte visant à renforcer la prévention en santé au travail

Députés et sénateurs vont tenter de s'accorder sur un texte commun, dans l'objectif d'une adoption définitive avant la fin du mois. En cas d'échec, l'Assemblée nationale, qui l'a adopté en première lecture en février, aura le dernier mot.Le texte est principalement la traduction d'un accord national interprofessionnel (ANI), le premier du genre sur le sujet, signé le 9 décembre dernier, afin de relancer une réforme reportée depuis des années. Parent pauvre des politiques publiques, le secteur est revenu sous les projecteurs avec l'épidémie de Covid-19.La proposition de loi prévoit une "offre socle" supposée plus accessible aux services de santé au travail (SST), qui deviennent des services de prévention et de santé au travail (SPST).Elle entérine, sur la base du volontariat, le recours aux médecins généralistes, appelés "médecins praticiens correspondants" pour pallier la pénurie de médecins du travail. Il sont environ 5.000 pour 18 millions de salariés, selon les données officielles.Autre mesure phare: le médecin du travail pourra consulter le dossier médical partagé (DMP) avec l'accord du salarié.Pour la corapporteure Pascale Gruny (LR), le texte "répond à un enjeu majeur: le renforcement de la prévention primaire". "Il est une reconnaissance -enfin!- de la contribution de la santé au travail à la santé publique", a déclaré le centriste Olivier Henno.Parmi les modifications apportées, les sénateurs ont prévu de maintenir l'obligation d'élaborer un programme annuel de prévention des risques professionnels et d'amélioration des conditions de travail pour les seules entreprises de plus de 50 salariés.Ils ont encadré le recours au médecin correspondant et prévu, à titre expérimental, une extension du droit de prescription du médecin du travail. La gauche a ferraillé sur ce texte qui, selon Émilienne Poumirol (PS), "ne répond pas à la pénurie de médecins du travail".Pour Cathy Apourceau-Poly (CRCE à majorité communiste), "cette proposition de loi LREM est un leurre. Rien sur la pénibilité, sur le temps de travail, le travail de nuit, la prévention des violences sexuelles". Elle "marque une dégradation des services de santé au travail", a accusé l'écologiste Raymonde Poncet Monge.
Il y a 3 ans et 317 jours

Réalisation d'un éco quartier avec des logements à haute performance énergétique à Lunéville

Le 15 avril dernier, les premiers habitants de l’éco quartier Libération, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), emménageaient dans leur logement. Entre l’avenue de la Libération et l’allée des Lilas, sur un peu plus d’un hectare, une ancienne pépinière a laissé la place à un programme de construction neuve de 31 logements à haute qualité environnementale conduit par l’Office Public de l’Habitat (OPH) de Lunéville à Baccarat.Énergie positiveCe nouvel espace d’habitat social alliant urbanisme durable et performance énergétique combine habitat individuel et collectif tout en favorisant une forte mixité sociale. Il compte vingt maisons individuelles et un immeuble abritant onze appartements.« La performance énergétique est notre cheval de bataille, souligne Adrien Kremer, chargé d’opérations à l’OPH. Lorsque nous avons lancé le concours de conception-réalisation, notre cahier des charges imposait une consommation d’énergie inférieure de 20 % aux exigences de la réglementation en vigueur RT 2012. En option, nous envisagions une cibleRT2012 -50 %. Nous avons eu l’opportunité de répondre à l’appel à projetE+C- pour des bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone répondant à la future réglementation environnementale RE 2020. Le bâtiment collectif est labellisé avec un niveau E3C1. »Pour assurer la maîtrise des charges locatives, le bailleur social vise aussi la pérennité des performances. Celle-ci passe par l’utilisation de matériaux durables, recyclables et réutilisables. Adrien Kremer rejette tout gadget sophistiqué et favorise les solutions simples ayant fait leurs preuves, comme l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) pour une enveloppe de bâtiment pérenne et performante.Haute isolationL’ITE est la solution retenue pour assurer une haute isolation à l’immeuble collectif par l’équipe lauréate du dialogue compétitif, conduite par Eiffage Construction Lorraine. Pour abriter les onze logements, les architectes de l’agence Bagard & Luron et le bureau d’études Huguet conçoivent un bâtiment R+2 constitué de deux ailes encadrant les circulations verticales.« Cette partie centrale n’étant pas chauffée, les deux ailes nord et sud sont traitées comme des bâtiments séparés dotés chacun de leur enveloppe », décrit Jérôme Guillaumond, l’architecte de l’agence en charge de l’opération. Les deux parallélépipèdes construits en blocs de béton, simples et compacts, sans décrochements autres que les dalles de balcons, sont enveloppés d’une ITE sous enduit. Les façades sont animées par un jeu de contrastes entre des corps de bâtiments blancs et des pignons gris foncé.Label E+CCette conception simple du bâtiment et de son enveloppe s’avère très efficace, comme le confirme l’étude thermique réalisée par le bureau d’études Huguet. En effet le coefficient Bbio (besoin bioclimatique conventionnel), qui mesure la performance thermique du bâtiment indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre, est ici très favorable. Il est de 45,3 pour l’aile nord et 38,6 pour l’aile sud, soit respectivement 46,1 % et 54 % de moins que le Bbio maximum fixé par laRT 2012 (84) pour tous les bâtiments neufs.Autre exigence de la réglementation thermique RT 2012, la consommation d’énergie primaire conventionnelle est limitée à 76,1 kWh/m2.an pour l’aile nord et 77,9 kWh/m2.an pour l’aile sud. Or, elle n’atteint respectivement que23,7 kWh/m2.an (soit - 68,9 %) et 27,2 (soit - 65,1 %) pour les deux parties du bâtiment dotées de chaudières à gaz.Pour compléter ces excellents résultats, une quarantaine de mètres carrés de panneaux solaires posés sur le toit de l’immeuble fournissent suffisamment d’électricité pour offrir au bâtiment un bilan énergétique positif : il produit plus d’énergie qu’il en consomme. L’objectif du label E+C- est ainsi atteint avec un niveau E3C1.Des produits de qualité bien mis en œuvreL’application de l’ITE sur les façades de l’immeuble a été confiée à la société Enduiest. Depuis une trentaine d’années, cette entreprise familiale réalise des chantiers de ravalement et d’ITE en Lorraine et en Champagne. Recruté il y a deux ans et demi pour développer l’activité dans les bâtiments neufs, le chargé d’affaires Sébastien Piernot a suivi le chantier du quartier Libération de Lunéville depuis le chiffrage jusqu’à la réception. L’ITE prescrite sur cette opération est le StoTherm Vario 1. « Nous sommes très vigilants quant au choix des produits employés et la gamme Sto offre une solution complète permettant de répondre qualitativement à ce type d’opération. Mais un produit de qualité doit aussi être bien mis en œuvre.Pour cela le site internet de Sto est une aide appréciable, il permet de consulter les différents carnets de détails, les guides d’applications, etc…Toutefois, lorsqu’il y a une interrogation technique nous sollicitons l’avis du conseiller technique Sto, pour cette opération nous avons eu recours à lui deux fois, ce dernier a été très réactif et nous a apporté les solutions. »Système d’ITE hydrauliqueLes panneaux de polystyrène expansé Sto-Panneau PS 15 SE de 200 mm d’épaisseur sont d’abord collés sur les 650 m2 de façade en blocs de béton au moyen de Sto-Mortier Colle B. Puis est appliqué le sous-enduit minceStoLevell Uni armé d’un treillis Sto-Fibre de verre standard. Ce sous-enduit est obtenu en mélangeant une poudre à base de liant hydraulique avec de l’eau. « Le StoTherm Vario 1 est un système d’ITE que nous connaissons bien puisque l’entreprise Enduiest l’utilise sur 80 % de ses chantiers d’isolation thermique par l’extérieur. Habitués au gâchage de produits en poudre, nos compagnons enduiseurs apprécient le sous-enduit hydraulique livré en sacs », précise Sébastien Piernot.Afin de protéger des chocs les parties basses de l’immeuble, l’entreprise aposé sur toute la hauteur du rez-de-chaussée un treillis d’armature complémentaire renforcé en fibre de verre, le Sto-Fibre de Verre Blindaget. Cette armature est marouflée dans l’enduit StoLevell Uni avant une deuxième passe armée du treillis Sto-Fibre de verre standard.Couleurs contrastéesLa finition est enfin assurée par un enduit organique taloché prêt à l’emploi à base de résine acrylique Stolit K 1.5. Blanc sur les trois quarts de la façade, l’enduit est teinté d’un gris soutenu sur trois murs. Afin d’éviter l’absorption de chaleur qui pourrait réduire la durabilité du système en provoquant des fissures ou des déformations, cet enduit foncé est doté de la technologie X-black développée par Sto.Il ne reste plus aujourd’hui qu’à terminer l’aménagement du parc pour favoriser les rencontres entre les habitants et mettre en valeur les nouveaux bâtiments.
Il y a 3 ans et 339 jours

Inquiétudes autour d'une possible fuite à la centrale nucléaire de Taishan, en Chine

ENVIRONNEMENT. Le réacteur EPR n°1 de la centrale atomique de Taishan, en Chine, présenterait une "menace radiologique imminente" selon la chaîne d'information américaine CNN. EDF, membre de la co-entreprise exploitant le site, confirme une "augmentation de la concentration de certains gaz rares dans le circuit primaire" et a convoqué un conseil d'administration d'urgence.
Il y a 3 ans et 339 jours

La future école primaire des Bas Cornus signée Atelier Aconcept

Atelier Aconcept est lauréat pour la conception de l’école primaire des Bas Cornus à Villabé (Essonne). L’ouvrage plein de clarté de 2 000 m², pour un budget prévu de 6,6 M€ HT, est appelé à devenir l’élément central d’un nouveau quartier. Livraison 2025. Communiqué. Chemin des Bas Cornus à Villabé, un quadrilatère vu du ciel, [&#8230;] L’article La future école primaire des Bas Cornus signée Atelier Aconcept est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 349 jours

AQUAVÉA, UNE GAMME DE PEINTURES À HAUTES PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES.

Depuis toujours, Unikalo est un fabricant engagé qui se démarque par une stratégie d’innovation produit éco-responsable. La dernière génération de peintures AQUAVÉA se révèle emblématique de cette démarche volontariste qui vise à réduire son impact environnemental tout en garantissant aux applicateurs et aux occupants des conditions de vie saines et confortables. Elle répond aux référentiels Breeam®, bénéficie de l’attestation Indoor Air Comfort Gold® et de la certification Ecolabel®. Véritable atout pour toutes les constructions HQE®, AQUAVÉA s’impose comme la solution idéale dans tous les environnements, tels que les hôpitaux, les écoles et autres Etablissements Recevant du Public, où une qualité de l’air irréprochable est exigée. Classée A+, elle a été développée pour se positionner au-delà des exigences en termes de normes : les émissions de COV étant inférieures à 100 μg/m3 trois jours seulement après l’application alors que le décret fixe un seuil à 28 jours. AQUAVÉA, UNE SOLUTION DURABLE ET ESTHÉTIQUE A ces propriétés environnementales s’ajoute une haute qualité de performances. Formulées à base de copolymères vinyliques en phase aqueuse, AQUAVÉA forme un film au fort pouvoir couvrant, lisse et uniforme sur tous supports : béton et dérivés, plaques de plâtre à épiderme cartonné, enduits intérieurs de peinture, enduits hydrauliques, imprimés ou revêtus d’anciennes peintures. En fonction de la fonctionnalité de la pièce, AQUAVÉA se décline en impression et en finition Mat, Velours et Satin. AQUAVÉA Mat Cette peinture offre un résultat très opaque qui adoucit la lumière pour une ambiance feutrée (taux de brillance de 1 à 1,3% sous 85°). >Redoubable en 6 heures, >Rendement : 8 à 10 m2/L/couche. AQUAVÉA Satin Son bel aspect satiné au grain arrondi accroche particulièrement bien la lumière (taux de brillance de 20 à 30% sous 85°). >Redoubable en 6 heures. >Rendement : 9 à 11 m2/L/couche. AQUAVÉA Velours Cette finition donne aux murs un beau rendu soyeux et crée un très léger reflet sur les teintes sombres (taux de brillance de 10 à 14 % sous 85°).>Redoubable en 6 heures,>Rendement : 9 à 11 m2/L/couche. Interior of a modern empty kindergarten. De classe 1, les peintures AQUAVÉA en finition Velours et Satin sont tout particulièrement recommandées dans les locaux tels que les sanitaires, les vestiaires, les cuisines. Elles créent une barrière imperméable à l’humidité et offrent une protection longue durée contre le développement des champignons et moisissures. La richesse chromatique de cette gamme se distingue par des possibilités de personnalisation quasi infinies grâce à un large choix de plus de 110 000 teintes. Leur glisse parfaite assure aux professionnels une application aisée à la brosse, au rouleau ou par pistolet Airless, garantissant un résultat impeccable en 2 couches seulement avec primaire sans aucune trace de reprise. AQUAVÉA est disponible en plusieurs formats 0.75 L, 3L ou 16 L totalement recyclables. En effet, Unikalo a créé un ingénieux système de conditionnement baptisé KOB sur les fûts 16L. Chaque pot est composé d’une poche plastique thermoformée. Après application de la peinture, la poche souillée se retire avec facilité. Compactée, elle réduit le poids des déchets polluants de plus de 90%. La poche laisse un emballage propre, totalement recyclable ou réutilisable. Malin ! Avec AQUAVÉA, Unikalo offre à ses clients une offre performante et normée qui leur donne la possibilité de se positionner sur les chantiers environnementaux les plus exigeants.
Il y a 4 ans et 2 jours

Le bardage ventilé StoVentec habille une école en bois de brique et de pierre

Le 4 janvier 2021, au retour des vacances de Noël, les enfants du quartier Nord du Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis, faisaient leur rentrée dans une école toute neuve. Toute neuve mais l'école Chevalier de Saint-George semble être là depuis des lustres tant elle ressemble aux écoles de Jules Ferry construites à la fin du XIXe siècle. Façade de brique et de pierre, corniches, symétrie du long bâtiment de part et d'autre d'un clocher : cette architecture néoclassique répond à la volonté du maire Thierry Meignen de donner à sa ville une nouvelle identité.« Depuis son arrivée à la tête de la commune en 2014, il impose ce style architectural aux nouvelles constructions, explique son chef de cabinet Nicolas Rondepierre. C'est une démarche qui plaît aux habitants. »Une autre école en centre-ville, un centre municipal de santé et un campus trilingue de la maternelle au lycée, actuellement en projet, adopteront aussi ce style classique emprunté au XIXe siècle.La construction de ce nouvel établissement de 23 classes a été décidée pour regrouper l'école primaire voisine vétuste, condamnée à la démolition, et une école maternelle située de l'autre côté de l'avenue. « Nous voulions offrir aux habitants de ce quartier le plus pauvre de la ville une belle école qui constitue un signal », poursuit Nicolas Rondepierre. Le programme est généreux : l'établissement dédié à l'enseignement de la musique est doté de vastes volumes.Aspect classique et construction innovante Suite au concours de conception-réalisation lancé en 2017, quatre équipes finalistes sont sélectionnées. Parmi elles, le groupement constitué de l'agence A5A Architectes et de l'entreprise générale de construction bois et industrialisée OBM Construction sera le lauréat. Pierre Durand-Perdriel, architecte gérant de A5A Architectes, apprécie les donneurs d'ordre qui savent ce qu'ils veulent et il a bien compris les attentes de la ville. Si l'agence a une centaine d'écoles et de bâtiments publics à son actif, c'est la première fois qu'elle conçoit une école « Jules Ferry ».« J'ai été intéressé par cette recherche d'expression », confie l'architecte qui propose de réaliser le corps de bâtiment en brique et en pierre, matériaux traditionnels et pérennes, renforçant l'effet de signal et marquant l'identité de l'établissement.Les deux écoles, maternelle et élémentaire, de part et d'autre d'un volume central abritant la bibliothèque, sont traitées de façon classique, avec des jeux de modénatures et un travail sur les proportions des fenêtres. Mais l'aspect classique des façades n'interdit pas l'innovation dans la construction. L'entreprise partenaire de l'architecte étant spécialisée dans la construction bois, l'édifice sera entièrement réalisé en ossature bois. A l'exception des fondations et du sous-sol en béton, tout est en bois : les murs, les planchers, les escaliers.Un système de bardage complet avec finition en revêtements collésL'architecte et l'entreprise mènent de concert les études de conception de l'ouvrage. La solution qui s'impose pour réaliser la façade est le bardage ventilé StoVentec SCM.La plaque support de bardage est a base de panneaux en billes de verre recyclé expansé fixés sur une ossature verticale en tasseaux de bois elle-même fixée au droit des montants de la construction à ossature bois de façon à réserver une lame d'air de 20 mm minimum entre le mur et le revêtement extérieur.Une fois posés sur l'ossature, les panneaux reçoivent un sous-enduit mince à base de liant hydraulique, le StoLevell Uni, armé d'un treillis de fibre de verre. « La finition est assurée par un revêtement collé conformément au DTU 52.2 », précise l'Avis Technique du système.Dans le cas de l'école, ce sera de la pierre naturelle StoFossil Bavaria associée à des bandes de briquette de terre cuite StoBrick 360. Deux teintes de pierres sont retenues : un ton crème sable pour la partie centrale du bâtiment surmontée du clocher ainsi que l'ensemble du soubassement sur une hauteur de 60 cm, le ton Nussbraun (brun noix) plus soutenu pour les deux ailes de l'édifice abritant les deux écoles. La pierre comme la brique sont collées au mortier-colle fourni par Sto puis jointoyées.Seule la façade principale de l'édifice est revêtue de pierre et de brique. Les pignons et la façade arrière sont habillées du même bardage StoVentec, mais dans sa version enduit.« La vaste gamme de produits Sto, tous compatibles entre eux, nous a permis de réaliser cette façade sans faire appel à de multiples fournisseurs », souligne Pierre Durand-Perdriel. Ce qui a facilité les approvisionnements en cette période compliquée de pandémie du Covid-19.Tous convaincus par la construction bois revêtue de brique et de pierreL'entreprise retenue pour la mise en œuvre de ce bardage est la société Spebi, spécialiste du ravalement et de la peinture depuis une quarantaine d'années.OBM livre à l'équipe d'une quinzaine de compagnons des façades bois revêtues de l'isolation extérieure et d'un pare-pluie. Grégory Ferreira, conducteur de travaux bardage chez Spebi, n'en est pas à sa première expérience de pose du bardage StoVentec mais c'est la première fois qu'il le pose sur une ossature bois.Les règles de construction imposent des précautions supplémentaires en termes de sécurité incendie : « Des bavettes coupe-feu doivent être posées à chaque niveau et non tous les deux niveaux ». Avec l'aide des techniciens d'OBM, il surmonte cette difficulté réglementaire. Son équipe applique avec minutie le revêtement collé selon le calepinage de l'architecte, en n'oubliant pas de jointoyer la brique et la pierre en deux couleurs différentes.La touche finale est apportée par les corniches dessinées sur mesure. Réalisées en StoDéco Profil, des éléments de modénatures de charge légère à base de perlite expansée, elles sont collées avant d'être peintes.L'ensemble du chantier de bardage, avec revêtement collé et enduit, soit près de 2.000 m² au total, sera bouclé en à peine six mois, de mai à octobre 2020.« Les intervenants du chantier, parfois dubitatifs de voir associer une façade classique à une ossature bois, se sont finalement approprié le projet et ont souvent été force de proposition, manifestant de la curiosité et du plaisir de travailler ensemble sur un tel projet », conclut l'architecte Pierre Durand-Perdriel.
Il y a 4 ans et 7 jours

Le groupe scolaire Jean Rostand marque un tournant dans l’architecture scolaire

À Hellemmes, l’agence Sam architecture signe le groupe scolaire Jean Rostand. L’école primaire marque... Cet article Le groupe scolaire Jean Rostand marque un tournant dans l’architecture scolaire est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 16 jours

Notions pratiques sur les petits travaux de maçonnerie

Dans la pratique, en matière de rénovation ou de réfection de votre maison, vous avez la possibilité de choisir parmi plusieurs types d’interventions. Pour ce faire, avant d’embaucher un professionnel dans ce domaine, il est important de distinguer la nature des tâches à mettre en place. Ainsi, il s’agit de petits travaux de maçonnerie lorsque vous avez besoin d’une opération mineure. A savoir, installer une ouverture dans votre fronton, bâtir un muret dans votre jardin, faire couler une dalle en béton. Il en est de même si vous prévoyez d’agrandir votre fenêtre pour poser une baie vitrée… Toutefois, il est important de noter que malgré le fait qu’une telle tâche semble facile à réaliser, elle demande un réel savoir-faire. Par conséquent, la sollicitation d’un maçon vous fera bénéficier du temps et l’assurance d’un résultat de qualité. Principe de base De façon concrète, la réalisation des petits travaux de maçonnerie repose sur le respect de certains critères indispensables pour la construction d’un bâtiment. A savoir : la qualité de travail fourni par un professionnel, le maintien des délais d’exécution, une estimation rationnelle du devis. A ce titre, il est essentiel de vous appuyer sur les compétences d’un maçon confirmé, capable d’accomplir vos attentes concernant votre projet. Dans cette optique, les interventions peuvent concerner la réalisation de différentes poses de matières sur des surfaces horizontales, verticales ou inclinées. Pour ce faire, vous avez le choix entre différents types de revêtements, tels que : enduit, brique, pierre, béton, carrelage… Optiques essentielles Etant donné que votre structure sert de barrière contre les intempéries, vous devez préserver son étanchéité pour éviter les dégradations. Pour ce faire, une entreprise de maçonnerie comme https://www.entreprise-maconnerie-12.fr/ qui se trouve en Aveyron dispose des compétences requises pour maîtriser les techniques combinées et choisir les produits adaptés. De la même manière, l’intervention d’un maçon qualifié vous permettra de protéger votre charpente et de maintenir l’aspect esthétique de votre maison. Dans cette optique, il vous conseillera sur les matériaux adéquats en fonction du style architectural de votre propriété (traditionnel ou moderne). D’ordinaire, un moellon est souvent utilisé à la place du béton. Autrement, économiquement parlant, le parpaing est plus avantageux et surtout particulièrement résistant, ce qui en fait un élément parfait pour les murs extérieurs. Pour bénéficier d’un très bon isolant, la brique est recommandée en vertu de sa qualité thermique et hygrométrique. Préservation du confort thermique des BBC (bâtiment basse consommation) A la base, les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation) s’active pour se conformer aux normes des réglementations thermiques dans les domaines suivants : Isolation thermique, Étanchéité à l’air, Conception bioclimatique, et les énergies renouvelables. En clair, il s’agit de classer énergétiquement le type de logement selon sa consommation thermique, en limitant son alimentation à un seuil à ne pas dépasser. Prenons exemple sur certains pays qui l’ont fixée à 50 KwhEP/m²an (une consommation en Energie primaire par m — en une année). C’est une estimation nécessaire, afin de satisfaire les besoins minimums des habitants, tels que : Ventilation Rafraîchissement Eau chaude Éclairage Pour continuer à bénéficier de tous ces avantages, il est important d’effectuer les petits travaux de maçonnerie qui s’imposent, dès que vous constatez une dégradation. Pour ce faire, il est conseillé d’embaucher des maçons professionnels, afin de vous aider à mener à bien votre chantier.
Il y a 4 ans et 16 jours

Une isolation extérieure au triple bénéfice pour une résidence à Montrouge

Les 48 familles locataires de la résidence de la Vanne, à Montrouge (Hauts-de-Seine), apprécient la nouvelle image de leur immeuble ainsi que le confort apporté par les travaux réalisés en 2019. Cet immeuble de neuf étages situé au 46 ter rue de la Vanne a été construit au tournant de la décennie 1970. Après une consultation des habitants en 2017, CDC Habitat Social lance un projet global de rénovation énergétique du bâtiment : l'isolation complète des façades, l'isolation de la toiture terrasse, l'installation d'un système performant de ventilation mécanique contrôlée (VMC), le remplacement de la ventilation des parties communes en tirage naturel par un dispositif sous asservissement et le remplacement des fenêtres et portes-fenêtres, ainsi que la rénovation des parties communes et l'aménagement des espaces extérieurs.Objectif label BBC Effinergie rénovationAvant travaux, la consommation énergétique du bâtiment calculée par le bureau d'études thermiques ATPS est de 212 kWh/m².an. « Notre objectif est d'atteindre après travaux le niveau de performance du label BBC Effinergie rénovation, soit une consommation d'énergie primaire de 104 kWh/m².an », avance Raphaël Athané, responsable de programmes au sein de Grand Paris Habitat, GIE maîtrise d'ouvrage de CDC Habitat.Pour les façades, c'est l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) qui s'impose comme la solution la plus efficace pour atteindre cet objectif ambitieux puisqu'elle constitue une véritable enveloppe du bâtiment. En outre, elle présente l'avantage de ne pas réduire la surface habitable et d'être mise en œuvre sans entrer dans les logements. « Ce bâtiment du début des années 1970 se prêtait bien à une telle réhabilitation thermique, observe Raphaël Athané. Sa forme parallélépipédique sans décrochements, compacte, était particulièrement adaptée à une isolation par l'extérieur ».Isolant incombustibleMais l'incendie de la tour Grenfell reste dans toutes les mémoires. Survenu en juin 2017 dans un immeuble de logements sociaux de 24 étages à Londres, il a fait près de 80 morts. Le feu serait parti d'un studio du quatrième étage et se serait propagé par une fenêtre ouverte vers les étages supérieurs par le bardage et un isolant inflammable posés lors d'une récente rénovation.Depuis ce drame, la réglementation est plus exigeante, demandant dans certains cas de vérifier la masse combustible mobilisable en cas d'incendie. Aussi les professionnels se montrent-ils prudents dans le choix des isolants.Pour la résidence de la Vanne, le maître d'œuvre Eric Roumilhac choisit la sécurité en prescrivant sur l'ensemble de la façade la mise en œuvre d'un système d'isolation extérieure avec isolant incombustible constitué de panneaux de laine de roche. « Avec une épaisseur de 160 mm de laine de roche, nous améliorons même grandement le niveau de sécurité de l'existant vis-à-vis du risque de propagation d'un incendie par la façade car les portes-fenêtres superposées sont ici très proches et ne sont pas séparées par des dalles de balcons », argumente Eric Roumilhac.Préparation du supportSuite à l'appel d'offres, c'est la société Isovéo qui est sélectionnée pour réaliser les travaux d'isolation de façade. Créée en 2014 par Adam Saadana, cette jeune entreprise en pleine croissance compte aujourd'hui une quinzaine de salariés et réalise des chantiers de ravalement et d'ITE dans toute l'Île de France.Six compagnons œuvreront en 2019 sur le chantier pendant huit mois, en se coordonnant avec l'entreprise chargée du remplacement des menuiseries, pour venir à bout des quelque 1 400 m² d'ITE. « Les façades d'origine en béton ne présentent aucune pathologie particulière, constate le dirigeant de l'entreprise, si ce n'est un encrassement naturel dû à la pollution et aux intempéries. »Une fois les trois nacelles installées sur la façade, les compagnons réalisent un sondage général et le piochage des quelques parties de béton non adhérentes (cloquage/ parties soufflées). Après un lavage de toute la surface avec ajout d'un décontaminant anticryptogamique, les fers apparents sont dérouillés et passivés par l'application d'un anti rouille puis les éclats de béton réparés. La pose de l'ITE peut alors commencer.Une façade lissée« Sur ce premier gros chantier que nous réalisions avec des produits Sto, un conseiller technique s'est rendu sur le site pour réaliser la préconisation technique, se souvient Adam Saadana. Il nous a guidés dans le choix des produits et nous a apporté des conseils de mise en œuvre ». Les panneaux de laine de roche de 160 mm d'épaisseur sont calés et chevillés sur le support. Les nez de dalles saillants du bâtiment d'origine, sources de ponts thermiques, sont enveloppés dans l'isolant. Les compagnons doivent ainsi jouer avec les différences d'épaisseurs pour lisser la façade dont l'aspect se trouve modernisé. Quant aux encadrements de fenêtres, ils sont isolés avec 40 mm de laine de roche.Une couche de base armée d'un treillis d'armature en fibre de verre est ensuite posée sur l'isolant. Il s'agit du même mortier-colle (StoLevell Uni) qui a servi à coller celui-ci sur la façade.Enfin, l'enduit de parement Stolit K taloché d'aspect mat vient assurer la finition du système d'ITE. Il a été choisi dans une teinte lumineuse : un blanc légèrement teinté de gris (RAL 9001).Les appuis de fenêtre sont habillés de tôle d'aluminium 20/10e prélaqué formant goutte d'eau, comme les couvertines des acrotères.L'objectif de performance thermique est atteint et même dépassé puisque la consommation énergétique est désormais de 101 kWhep/m².an. Et la résidence a gagné une image modernisée.Fiche technique Type de bâtiment : isolation par l'extérieur d'un immeuble de logementsLocalisation : 46 ter rue de la Vanne, 92120 MontrougeSurface de façade traitée : 1 400 m² Maître d'ouvrage : CDC Habitat Social – GIE Grand Paris HabitatArchitecte : David GoiMaître d'œuvre d'exécution : Eric Roumilhac, économiste de la constructionEntreprise applicatrice : IsoveoDate de livraison : 2020Solutions utilisées : ITE StoTherm Minéral avec isolant laine de roche et enduit de finition Stolit K 1,5