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Résultats de recherche pour puissance

(1796 résultats)
Il y a 1 ans et 340 jours

La construction paille poursuit sa montée en puissance

Aux lendemains du premier congrès national du Réseau Français de la Construction en Paille*, où en est-on de la construction à base de paille ? Tour d’horizon avec Gabriel Martinez, coordinateur général du RFCP.
Il y a 1 ans et 341 jours

Nouvelle usine, licences, RE2020 : Hoffmann Green Cement monte en puissance

RENCONTRE. L'industriel spécialisé dans les ciments bas carbone sans clinker a inauguré une nouvelle usine sur son site vendéen de Bournezeau afin d'augmenter sa production. Estimant que l'environnement actuel dans la construction lui est favorable, son président, Julien Blanchard, et son directeur administratif et financier, Jérôme Caron, que Batiactu a rencontré, pensent pouvoir rendre leurs produits plus compétitifs, plus rapidement que ce qu'ils avaient initialement envisagé.
Il y a 1 ans et 345 jours

trois nouvelles start up int grent l acc l rateur sant pr vention dans le btp

Le jury du dernier comité de sélection de start-up, qui s’est tenu fin mars 2023, en a retenu trois pour intégrer l’accélérateur « Santé - Prévention dans le BTP ». Ces dernières vont pouvoir bénéficier de l’expertise des quatre partenaires fondateurs, afin de faire monter en puissance la performance des entreprises en matière de santé et prévention.
Il y a 1 ans et 354 jours

Innovations

Raedificare : assurer la circularité des matériaux Le CSTB'Lab, incubateur du CSTB qui accueille des jeunes pousses du secteur de la construction, a organisé deux jurys consacrés à l'économie circulaire en 2022. Six start-up ont été retenues et bénéficient aujourd'hui de son accompagnement dans leur développement technique. Raedificare fait partie de celles-ci. La start-up se positionne sur la revalorisation des matériaux de construction en caractérisant des gisements réemployables sur des chantiers de déconstruction et en les proposant pour la conception de nouveaux projets. Elle répond à deux enjeux majeurs de la construction : la réduction des déchets et la création de ressources. L'objectif est de connecter entre eux les acteurs du secteur de la construction pour assurer la circularité des matériaux. L'entreprise se place comme intermédiaire et assure également l'acculturation et la sensibilisation de la filière. En effet, le changement des mentalités est en cours, mais nécessite encore des efforts pour accélérer la transition environnementale et la massification du réemploi. Pour en savoir plus : RAEDIFICARE Les matières biosourcées ou recyclées en quête d'innovation En matière d'Avis Techniques et d'Appréciations Techniques d'Expérimentation, de plus en plus de procédés d'évaluation portent sur la performance des matériaux biosourcés ou recyclés. De nouvelles matières biosourcées comme la paille ou recyclées comme la ouate de cellulose sont régulièrement testées dans des systèmes d'isolation thermique. L'évaluation porte ainsi sur la durabilité de ces matériaux, notamment sur leur tassement dans le temps. Pour les matières biosourcées, issues du vivant, il est important de vérifier régulièrement in situ l'absence de développement fongique et la présence éventuelle d'eau (ou dans son environnement direct sous l'effet de la condensation) induites par des transferts hygrothermiques. Dans le domaine du recyclage, un dispositif d'isolation thermique par couches successives de carton alvéolaire est testé dans le cadre d'un ATec. Un système d'isolation thermique à base de carton et de papier journal recyclé fait également l'objet d'une ATEx, de même qu'un isolant à base de matelas recyclés. Ce fort engouement pour de nouvelles ressources que l'on constate sur les isolants se diffuse progressivement sur l'ensemble des familles de produit. Encadrer les centres de reconditionnement pour massifier le réemploi Le réemploi est l'un des leviers de l'économie circulaire. Le développement de cette pratique s'accompagne de la montée en puissance des centres de reconditionnement des produits et matériaux de construction, maillon important pour renforcer les modèles économiques et apporter les garanties nécessaires à leur remise sur le marché. En septembre 2022, la Métropole du Grand Paris a officialisé la Charte métropolitaine pour une construction circulaire. Signée par une centaine d'acteurs de la filière, celle-ci regroupe une série d'engagements et de référentiels de solutions pour accélérer le développement de l'économie circulaire. Dans ce cadre, la Métropole a conclu un partenariat structurant avec le CSTB autour de la massification des pratiques liées à l'économie circulaire et au réemploi. Il vise en particulier l'accompagnement des centres de reconditionnement et la fiabilisation de leurs process permettant de remettre sur le marché des produits, équipement et matériaux aux performances vérifiées et reconnues. Solutions & Performances - Numéro 12 : « Économie circulaire » Le numéro 12 de Solutions & Performances est consacré à l'économie circulaire. PDF 4.44 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 354 jours

Économie circulaire : le bâtiment entre dans la ronde

Photo : ShutterStockLimiter la ponction sur les ressources naturelles, réduire les déchets, augmenter la durée de vie des produits, décarboner la filière de la construction et valoriser les compétences locales font partie des enjeux de l'économie circulaire. Principaux leviers à activer pour y répondre, l'éco-conception, le réemploi et le recyclage se mettent en ordre de marche. Le CSTB s'emploie à développer des solutions pour massifier ces pratiques et accompagner tous les acteurs impliqués dans l'acte de construire. Le secteur du bâtiment est l'un des plus gros consommateurs de ressources et d'énergie, un important émetteur de gaz à effet de serre, mais aussi un gros producteur de déchets. Il en génère chaque année 46 millions de tonnes, dont près de 90 % sont issus de la déconstruction et de la rénovation. Dans ce contexte, il est nécessaire de généraliser l'économie circulaire qui repose sur la réduction de la consommation des matières premières et du coût de leur transport avec un approvisionnement local, l'éco-conception des produits et des ouvrages, le réemploi des produits en fin de vie et le recyclage des déchets, désormais considérés comme des ressources. Encouragée par les récentes évolutions réglementaires, la mise en œuvre de ces pratiques implique cependant la levée de certains freins (techniques, normatifs, assurantiels, économiques), la connaissance des flux de matières et des gisements ainsi que la mobilisation de tous les acteurs de la filière. Évolutions réglementaires Depuis l'entrée en vigueur de la RE2020, le réemploi est fortement encouragé, les matériaux réemployés n'étant pas intégrés dans le calcul de l'impact carbone. Dans le même temps, la loi AGEC a fait évoluer le diagnostic Déchets en diagnostic Produits, Equipements, Matériaux, Déchets (PEMD) qui devient le véritable point de départ d'une stratégie de valorisation de la matière. La plateforme PEMD associée, développée par le CSTB, facilitera la mise en visibilité des gisements puis permettra le récolement en fin de chantier par les maîtres d'ouvrage. Également portée par la loi AGEC, la filière REP a été étendue aux produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) le 1er janvier 2023, en vue d'améliorer la collecte, le tri et la valorisation des déchets. Ces dispositifs réglementaires nationaux s'accompagnent également d'initiatives locales et s'inscrivent dans un contexte européen dynamique, où la France peut jouer le rôle de fer de lance. Les enjeux du développement du réemploi et du recyclage Le développement de ces pratiques jusqu'ici embryonnaires fait face à des nombreux enjeux. Pour le réemploi, il s'agit principalement de préciser le rôle et les responsabilités de chaque partie prenante de cette nouvelle chaîne d'acteurs en cours de structuration. La pérennité des modèles économiques est essentielle et reposera certainement sur une forme de massification des process de reconditionnement. Le recyclage repose sur le développement de nouvelles filières, plus complexes, pour limiter la production de déchets tout en offrant une matière recyclée de qualité constante, économiquement compétitive et répondant aux exigences de performance des futurs produits qui l'intégreront. Dans ce contexte, l'innocuité sanitaire des produits réemployés ou recyclés doit aussi être renforcée pour valoriser l'ensemble des bénéfices de l'économie circulaire. Montée en puissance de l'éco-conception Face à l'intérêt croissant des maîtres d'ouvrage pour l'économie circulaire et à la nécessité d'anticiper pour sécuriser les futures filières de valorisation, le CSTB renforce ses actions autour de l'éco-conception. Cela passe par l'accompagnement à l'innovation et les activités d'évaluation qui attestent de la performance des produits intégrant des matières recyclées, biosourcées et géosourcées ou issus du réemploi. La certification QB34 sécurise notamment les performances des produits intégrant des matières plastiques recyclées dans les profilés de fenêtres en PVC. La réalisation de guides méthodologiques partagés et reconnus par les assureurs et les bureaux de contrôle facilite également le réemploi. Enfin, Ecoscale, la nouvelle évaluation environnementale de la circularité des produits et équipements proposée par le CSTB, permet aux industriels de valoriser des performances objectivées par une tierce partie indépendante et reposant sur de solides bases scientifiques. Elle permet également aux maîtres d'ouvrage et prescripteurs d'intégrer davantage ces enjeux dans leurs projets. Solutions & Performances - Numéro 12 : « Économie circulaire » Le numéro 12 de Solutions & Performances est consacré à l'économie circulaire. PDF 4.44 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 10 jours

Ryobi® présente 3 nouvelles scies dans sa gamme d’outils Haute Performance (HP) 18V ONE+™ : une scie plongeante Ø 165 mm, une scie à onglets radiale Ø 254 mm et une scie sur table Ø 210 mm.

Avec ses trois nouveaux modèles de scies pour le travail du bois, Ryobi® continue d’accompagner les bricoleurs dans tous leurs travaux d’aménagement et de rénovation intérieurs et extérieurs, y compris les plus intensifs. Ces outils ergonomiques et performants ne font aucun compromis sur la sécurité des utilisateurs et la puissance.   La gamme d’outils Haute Performance […]
Il y a 2 ans et 10 jours

Nouveau pistolet à cartouche sur batterie EINHELL TE-SG 18/10 Li-Solo

L’OUTIL IDÉAL POUR COLLER, COLMATER ET JOINTOYER SANS EFFORT EINHELL, spécialiste de l’outillage électroportatif destiné aux travaux de bricolage et de jardinage, propose son nouveau pistolet à cartouche sur batterie TE-SG 18/10 Li-Solo compatible avec les cartouches de mastic-colle, de mastic acrylique et de mastic silicone. L’outil offre une puissance continue de 2 000 Nm […]
Il y a 2 ans et 15 jours

2023 : le réseau BATIMAN et son label « la manuiserie espace expert » montent encore en puissance

Désormais scindé en 2 entités distinctes – la marque historique BATIMAN pour la vente aux particuliers et son nouveau Label La Manuiserie Espace Expert pour les ventes BtoB – le réseau BATIMAN s’impose aujourd’hui comme un acteur incontournable de la menuiserie intérieure et extérieure. Restructuré, réorganisé et doté d’outils digitaux exclusifs, le réseau multi-spécialiste a […]
Il y a 2 ans et 35 jours

Le Forum Bois Construction, ovni ou modèle ?

Depuis 2011, chaque année, le Forum, modèle événementiel atypique, réunit les spécialistes de la construction bois et biosourcé et monte en puissance. Du 12 au 14 avril 2023 à Lille, 4000 congressistes sont attendus.
Il y a 2 ans et 35 jours

Le plafond du Décret BACS vient d’être abaissé à 70 kW

Le décret BACS rend obligatoire l’installation d’une GTB pour tous les bâtiments tertiaires – neuf et existants – qui comportent une installation de chauffage et/ou de climatisation d’une puissance nominale supérieure à 70 kW. Au plus tard le 1er janvier 2027, tous les bâtiments tertiaires, dont la puissance de chauffage ou de climatisation dépasse 70 […]
Il y a 2 ans et 36 jours

L'économie circulaire monte en puissance

Avec à peine 1% des matériaux de construction réutilisés in ou ex situ, le réemploi est encore une activité très marginale. Mais de nouvelles perspectives s'offrent aux produits de seconde main.
Il y a 2 ans et 42 jours

Var : le syndicat mixte de l'Argens monte en puissance

...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 42 jours

Comment la puissance de l'IA va aussi révolutionner le secteur de la construction ?

Mettre en évidence les indicateurs d’inefficacité dans les méthodes de construction actuelles pour améliorer les performances des chantiers, c’est l’objectif que s’est fixé Buildots pour cette étude unique sur le marché du bâtiment.
Il y a 2 ans et 49 jours

Voici la Fassi F1750RL-HXP TECHNO, caractérisée par d’importantes portées hydrauliques

Grâce à un rapport poids/puissance exceptionnel, à la section décagonale X-Design et à l’utilisation toujours plus ciblée des aciers UHSS (Ultra High Strength Steel), la grue Fassi F1750RL-HXP TECHNO, équipée d’un bras secondaire et de longs bras d’extension télescopiques, fournit des avantages considérables tant en termes de performances que de légèreté.
Il y a 2 ans et 49 jours

POUR MONTER EN PUISSANCE, ALLO VOLET SERVICE VA À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS CANDIDATS ET RENFORCE LA FORMATION DE SES ARTISANS-EXPERTS

Présent sur l’ensemble du territoire national, Allo Volet Service rassemble des professionnels de la réparation et de la modernisation des volets roulants et fermetures pour l’habitat. Après une année 2022 placée sous le signe du renouveau, le spécialiste du dépannage poursuit sa démarche de dynamisation du réseau en développant les formations dédiées à ses adhérents… Lire la suite POUR MONTER EN PUISSANCE, ALLO VOLET SERVICE VA À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS CANDIDATS ET RENFORCE LA FORMATION DE SES ARTISANS-EXPERTS
Il y a 2 ans et 52 jours

EDF remporte le projet de parc éolien en mer au large de la Normandie

RENOUVELABLES. L'électricien national a été sélectionné pour assurer la conception, la construction, l'exploitation et le démantèlement du futur parc d'aérogénérateurs marins à une trentaine de kilomètres au large des côtes de la Manche et du Calvados. La nouvelle installation portera à 4 gigawatts la puissance cumulée de la filière.
Il y a 2 ans et 56 jours

Entretien routier - Un vieillissement à endiguer, une empreinte à maîtriser

Les opérations de maintenance routière doivent monter en puissance, en articulant anticipation et solutions à moindre impact...-Infrastructures
Il y a 2 ans et 57 jours

Le vélo consolide sa place dans les infrastructures

Le vélo confirme sa montée en puissance sans précédent dans les budgets territoriaux. Présentée le 22 mars par les deux associations de...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 64 jours

Au salon ISH 2023, Viessmann dévoile l’invisible

Viessmann propose une nouvelle configuration de matériels pour traiter les besoins d’électricité, de chauffage, de ventilation et d’eau chaude sanitaire en maisons individuelles. Viessmann a tenu sa grande conférence de presse mardi 14 mars à ISH. Il y a fait une annonce frappante : toutes ses nouvelles pompes à chaleur, quelle que soit leur puissance, de […]
Il y a 2 ans et 71 jours

Les gaz renouvelables déploient leurs ailes tandis que le biométhane s'envole

ANALYSE. Au 31 décembre 2022, le nombre d'installations produisant de l'électricité à partir de biogaz a continué à augmenter sur un an, bien que la puissance nouvellement raccordée soit restée faible. Le biométhane profite pour sa part d'un climat beaucoup plus favorable et enchaîne les progressions à deux chiffres.
Il y a 2 ans et 80 jours

AEG poursuit le développement de sa gamme Subcompact avec trois nouveaux outils professionnels

Nouvelle technologie moteur & compacité extrêmeLes outils de la gamme SUBCOMPACT sont équipés de la toute dernière technologie moteur Brushless à rotor extérieur, une exclusivité AEG. La conception de ce moteur a permis de réduire considérablement la taille des outils sans faire aucun compromis sur les performances des machines. La dimension du moteur est réduite de 60%*, son diamètre de 27% et sa longueur de 24%, entraînant une compacité et une diminution importante du poids de l’outil. Plus petits, plus légers, ces outils garantissent à l’utilisateur de travailler sans fatigue, plus longtemps et plus facilement, y compris dans les endroits les plus difficiles d’accès.Tous les outils de la gamme SUBCOMPACT sont compatibles avec l’ensemble des batteries PRO 18V AEG.*vs moteur 18V AEG standard.Scie sabre “une main” Brushless SUBCOMPACT 18V : puissance, compacité et polyvalenceGrâce à son moteur Brushless, ses 3 200 cps/min et sa course de 22 mm, cette scie sabre est idéale pour la découpe de multi-matériaux (bois, cuivre, PVC…) et garantit des coupes rapides et sans effort.Utilisable à une seule main, pour plus de praticité et de sécurité, elle dispose d’un variateur de vitesse situé sur l’interrupteur pour un réglage facile en fonction du support et un contrôle total de la découpe.Son système de fixation Fixtec™ permet le changement rapide de lame et sans outil.Son design compact et sa poignée avec revêtement Softgrip offrent une maniabilité qui combine contrôle, légèreté et liberté de mouvement pour travailler dans toutes les positions, y compris dans des zones difficiles d’accès. Pour plus de précision dans le travail, son patin est pivotant pour s’adapter aux surfaces de découpe et des LED intégrées éclairent la surface de travail pendant la coupe.Scie circulaire 165 mm Brushless SUBCOMPACT 18V : des records de puissanceCette nouvelle scie circulaire réunit toutes les fonctionnalités et performances nécessaires aux professionnels.Elle est aussi puissante qu’une scie circulaire filaire avec à son moteur Brushless et sa technologie HD-SYNC™ qui optimisent sa puissance grâce à une meilleure communication entre le moteur et la batterie.Avec ses 5 000 tr/min, elle assure des coupes rapides et sans effort dans tous types de bois. Sa lame de 165 mm de diamètre atteint une profondeur de coupe de 57 mm.Elle dispose d’un système de blocage d’arbre pour le changement rapide de la lame et d’une clé Allen qui est embarquée sur la machine.Robuste, elle est dotée d’un carter aluminium ultra résistant et d’une base en magnésium. Sa semelle inclinable est pourvue d’une graduation gravée jusqu’à 56° pour plus de précision dans le travail et une durabilité maximale.Elle dispose d’une prise aspirateur et d’une soufflerie d’éjection des poussières pour un travail impeccable et des surfaces toujours propres.Sa poignée avec revêtement Softgrip micro-texturé assure une excellente prise en main. Pour assurer un travail de qualité quel que soit le niveau de luminosité, un système de LED intégré améliore la visibilité de la ligne de coupe garantissant des coupes précises et soignées.Perceuse-visseuse d’angle Brushless SUBCOMPACT 18V : la seule référence avec un moteur Brushless du marchéElle déploie un couple de 42 Nm qui en fait la perceuse-visseuse d’angle la plus performante du marché.À sa puissance s’ajoutent une extrême compacité et un poids plume qui en font l’outil idéal pour les agenceurs et cuisinistes, notamment lorsqu’ils travaillent dans les endroits difficiles d’accès.Elle s’adapte facilement à tous types d’applications et de configurations avec ses deux vitesses allant de 0 à 500 tr/mn et de 0 à 1 900 tr/min.Conçue pour faciliter le travail des professionnels, elle dispose d’une large gâchette pour travailler à distance sans difficulté et d’un mandrin de grande profondeur pour réaliser des vissages et dévissages à bout de bras dans les endroits exigus.La poignée dispose d’un revêtement micro-texturé Softgrip pour un meilleur contrôle de l’outil ; afin d’assurer une visibilité optimale, la perceuse-visseuse d’angle SUBCOMPACT AEG est dotée d’un éclairage LED intégré.
Il y a 2 ans et 80 jours

Rapport du COI : « Un signal fort du désengagement de l’Etat dans le développement routier », Bernard Sala, Pdt de Routes de France

Hausse des crédits à l’entretien et à la modernisation, baisse de ceux dédiés au développement et montée en puissance programmée du...-Travaux publics
Il y a 2 ans et 83 jours

Le gouvernement annonce quatre chantiers pour la réforme controversée de L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)

Le ministère de la Transition énergétique a confirmé jeudi qu'un amendement sera proposé "dans les prochains jours" dans le cadre de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi d'accélération administrative du nucléaire, qui doit être soumis au vote des députés entre le 13 et le 15 mars. Quatre groupes de travail plancheront sur le transfert des missions de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire au sein de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN); les conditions de travail des personnels et l'attractivité des métiers ; les évolutions règlementaires à prévoir ; les sujets budgétaires et financiers. Ces chantiers seront menés pendant trois mois par les dirigeants des deux organismes en concertation avec les personnels, les parlementaires, l'Anccli (la fédération des Commissions locales d'information, installées autour de chaque centrale en France), a détaillé le cabinet d'Agnès Pannier-Runacher.Le gouvernement a annoncé le 8 février son intention de supprimer l'IRSN en indiquant qu'il s'agissait de "fluidifier les processus d'examen".Selon le ministère, cette réforme doit "consacrer l'indépendance et la transparence du système de sûreté nucléaire français", "renforcer les compétences et la puissance d'action de l'ASN", et "accroître l'attractivité des métiers de la sûreté nucléaire".Le ministère attend des dirigeants des trois organismes qui encadrent le nucléaire en France (ASN, IRSN ainsi que le Commissariat à l'Energie atomique ou CEA) un rapport détaillé sur la mise en œuvre de la réforme "d'ici juin", notamment "d'un point de vue réglementaire et financier".Selon le projet, experts, techniciens et scientifiques de l'IRSN – quelques 1.725 personnes au total - rejoindraient "en bloc autant que faire se peut" l'ASN, surnommée le gendarme du nucléaire car elle prend la décision d'autoriser ou d'arrêter des centrales, sur la base notamment de l'expertise technique de l'IRSN.La mise en œuvre de la réforme prendra un an à quinze mois, a souligné le cabinet qui, alerté par les syndicats, estime que expertise et pilotage stratégique devraient rester "séparés".Opposés à la réforme, ceux-ci accusent le gouvernement de vouloir "supprimer en 40 jours un organisme qui a mis 40 ans être construit" et qui garantit la crédibilité du système nucléaire français, en séparant l'expertise et la décision.Même si le ministère assure que la "publicité des avis d'expertise sera préservée", les salariés craignent de voir diminuer l'indépendance de l'organisation, et surtout de voir disparaître la transparence des avis des experts de l'IRSN publiés de façon indépendante, au moment où l'Etat et EDF veulent lancer un nouveau programme nucléaire et prolonger les centrales vieillissantes au delà de 50 ou 60 ans.Le ministère a admis jeudi qu'il ne savait "pas répondre" à la question de savoir si les avis de l'IRSN seraient publiés avant ou après les décisions de l'ASN. "Il va falloir que le sujet soit très précisément posé" a indiqué un responsable.Après une première grève - fait rarissime - le 20 février, l'intersyndicale de l'IRSN a annoncé un nouveau préavis pour le 28 février.
Il y a 2 ans et 84 jours

Hausse du bénéfice net en 2022 pour Eiffage, qui finit avec un bon carnet de commandes

Fort d'un chiffre d'affaires en augmentation de 8,5% à 20,3 milliards d'euros, le groupe aux 73.500 salariés a atteint un bénéfice net de 896 millions d'euros en 2022.La branche infrastructures, qui représente un tiers des ventes, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 6,6% à 7,29 milliards d'euros.Si celui-ci "baisse légèrement" en France, il enregistre cependant une hausse de 19,6% à l'international, notamment "grâce à la montée en puissance de la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni et de l'autoroute E18 en Norvège".La branche Energie systèmes, deuxième plus importante, a connu une augmentation de 12% de son chiffre d'affaires à 5,3 milliards, portée par une "dynamique de croissance externe" via onze acquisitions.Moins importante, la branche Concessions a connu une croissance de 10,4% de son chiffre d'affaires à 3,34 milliards d'euros, grâce à des "trafics autoroutiers tous en augmentation" et "désormais supérieurs à leur niveau de 2019", avant la pandémie de Covid.Le trafic aéroportuaire reste cependant inférieur aux niveaux de 2019 (-25,4%) malgré une accélération rapide par rapport à 2021 (+76,6%), note Eiffage.La branche Construction, troisième plus importante, a elle connu hausse de 6,4% de son chiffre d'affaires, à 4,36 milliards d'euros, et ce malgré la quasi-diminution de moitié des réservations de logements, "qui s'explique par la difficulté croissante d'obtention des permis de construire en France et l'augmentation des coûts techniques".Le groupe attaque 2023 avec un carnet de commande bien rempli, à son plus haut historique avec 18,5 milliards d'euros (+14%). Cette augmentation, qui représente "13,1 mois d'activité", est "portée notamment par les chantiers d'énergies renouvelables et d'infrastructures de transport", précise Eiffage. Globalement pour 2023, le groupe anticipe "une nouvelle augmentation de son activité" dans les travaux et les concessions, notamment "grâce à la normalisation progressive du trafic aéroportuaire", ainsi qu'une nouvelle "augmentation de son résultat opérationnel courant"."Le résultat net part du groupe devrait bénéficier en outre de la mise en équivalence de la participation dans Getlink, à compter du 2e trimestre", a ajouté Eiffage, devenu en octobre le premier actionnaire de cette société concessionnaire du tunnel sous la Manche, "pour un investissement de 1,2 milliard d'euros".Eiffage compte donner à ses actionnaires un dividende de 3,60 euros par action, en hausse de 0,50 euros. Ce montant "sera proposé à l'assemblée générale du 19 avril 2023", est-il précisé dans le communiqué.
Il y a 2 ans et 84 jours

L'Oréal va acheter de l'électricité photovoltaïque à EDF

"Ces contrats d'achat direct d'électricité d'origine renouvelable portent sur la fourniture pendant 15 ans de la totalité de la production de deux centrales solaires à construire et à exploiter par EDF Renouvelables", a indiqué le groupe EDF dans un communiqué.Ces contrats de fourniture d'électricité à long terme sont désignés par le terme anglais de "corporate PPA" (power purchase agreement).Ils permettront à L'Oréal de "bénéficier d'un prix d'achat maîtrisé sur le long terme", et ainsi d'éviter d'être exposé à la volatilité des prix.Prévues en Corrèze et dans les Vosges, et d'une puissance installée cumulée de 27 mégawatt-crête, ces deux centrales solaires produiront l'équivalent de 25% de la consommation d'électricité du Groupe L'Oréal en France, a précisé EDF.Leurs mises en service sont attendues respectivement d'ici au troisième trimestre 2024 pour la première et au second trimestre 2025 pour la seconde. "La production de nos deux futures centrales solaires viendra s'ajouter à celle d'un autre parc éolien en exploitation qui assure depuis deux ans déjà la fourniture d'électricité pour les sites de L'Oréal", a précisé Alexandre Levy, directeur des PPA en France chez EDF Renouvelables, cité dans le communiqué.Le partenariat est adossé à un contrat de fourniture qui prévoit que le volume d'électricité ferme produite sera cédé par Agregio, filiale d'EDF, au groupe L'Oréal.EDF renouvelle en outre le contrat de fourniture d'électricité du Groupe L'Oréal, en intégrant le volume d'électricité solaire ainsi qu'une couverture complémentaire avec de l'électricité d'origine renouvelable, pour les années 2024 et 2025.Cet engagement "s'inscrit dans la droite ligne de nos engagements pris dans le cadre du programme L'Oréal pour Le Futur afin de consommer durablement une énergie renouvelable pour l'ensemble de nos activités", a commenté Audrey Izard, Directrice achats indirects Groupe L'Oréal."La signature simultanée de ces contrats, de production, d'agrégation et de fourniture, pour construire ce PPA solaire, est une première pour le groupe EDF", selon Stanislas Landry, directeur grands comptes d'EDF.
Il y a 2 ans et 85 jours

Airwell devient partenaire principal du Stade Français Paris

Une première rencontre (Match Paris/Pau) a lancé officiellement le partenariat en affichant Airwell sur la Pocket droite du maillot des joueurs professionnels du club de la capitale le 31 décembre dernier. Cette collaboration court jusqu’à la fin de la saison 2024-25.L’humain fait la forceLe partenariat entre Airwell et le Stade Français Paris c’est avant tout une rencontre entre Laurent Roegel, PDG du Groupe Airwell et Thomas Lombard, aujourd’hui Directeur Général du Stade Français Paris et ancien joueur international de rugby. C’est autour d’une table ronde que les deux entrepreneurs ont pris connaissance de leurs ambitions communes. Une rencontre sous le signe de l’humain, représentative de ce partenariat. Innovation, esprit d’équipe, dynamisme et convivialité : le Groupe Airwell partage ces valeurs avec le monde du sport de haut niveau. Le partenariat a été signé le 05 décembre par Laurent Roegel et Thomas Lombard.Une visibilité exclusiveCet engagement avec le club s’appuie sur un plan d’action de notoriété de la marque dans le but d’accroitre son rayonnement sur l’ensemble du territoire français avec la mise en place d’opérations promotionnelles, événementielles et par la suite un programme complet d’hospitalité. Grâce à ce partenariat d’envergure, Airwell affichera son logo sur la pocket droite du maillot jusqu’à la saison 2024-25. Airwell dispose également d’une forte visibilité dans l’enceinte du Stade Jean Bouin, notamment sur la panneautique LED et fixe du club. La marque s’appuiera également sur les supports digitaux de communication du Stade Français Paris afin de faire vivre le partenariat en dehors des stades.Un nouveau partenaire engagéAirwell, acteur français des équipements thermiques engagé pour la transition énergétique a choisi le Stade Français Paris pour son premier partenariat sportif afin de représenter leurs valeurs communes, notamment sur la transition écologique et environnementale. Airwell et le Stade Français Paris seront accompagnés par SPORTFIVE sur l’activation de ce partenariat ainsi que la création de synergies entre les communautés du club et de la marque. C’est en effet l’engagement profond pour la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qui les rassemble. Cette ambition qui s’inscrit sur la durée correspond aux deux piliers communs d’Airwell et du Club, former et innover. Par le biais de ce partenariat, les deux entités souhaitent faire monter en puissance et partager au plus grand nombre leurs engagements.Comme le précise Laurent ROEGEL, PDG du Groupe Airwell : « Les meilleurs partenariats sont souvent ceux qui se font naturellement. La rencontre avec Thomas et l’échange autour des valeurs et des objectifs de nos 2 organisations fut donc une évidence. L’humain avant tout, dans un esprit de conquête et de défis à relever, tout en intégrant et privilégiant l’environnement social, sociétal et territorial dans lesquels nous vivons. Nous sommes donc très heureux et très fiers de débuter ce partenariat et de construire une nouvelle histoire. »Thomas Lombard, Directeur Général du Stade Français Paris ajoute : « Nous sommes fiers de ce partenariat avec Airwell. C’est toujours un plaisir d’accueillir une marque avec qui nous partageons une vision commune des enjeux liés au développement durable et à la protection de l’environnement. Ce partenariat s’inscrit parfaitement dans le déploiement de nos objectifs RSE, et nous permettra de relever ensemble les challenges du monde de demain. »Laurent MORETTI, Directeur général France de SPORTFIVE conclut : « Nous sommes très heureux d’avoir contribué au rapprochement entre le Stade Français Paris et Airwell et avons hâte de les accompagner dans leurs activations conjointes. Nous sommes d’autant plus fiers d’accompagner Airwell pour ses premiers pas dans le sponsoring sportif. »
Il y a 2 ans et 86 jours

Quand on arrive en ville, la beauté troquée contre le social

« La France moche », c’était le titre du Figaro en août dernier. Pourquoi ce sentiment d’impuissance face à la ville qui s’enlaidit ? Si le XIXe siècle a été celui des embellissements, il est encore temps de faire du XXIe siècle celui d’un amour retrouvé de la ville. Le réchauffement climatique nous y invite. A la fin […] L’article Quand on arrive en ville, la beauté troquée contre le social est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 88 jours

Étude Environnement / Logements sociaux : Plus de 10 millions d’euros d’économies possibles pour les locataires

Fondée en 2018, Homeys aide les professionnels de l’énergie à accéder aux données des bâtiments et à les analyser pour accélérer la dynamique de sobriété et de décarbonation. La start-up a mené une étude1 pour savoir si un gisement d’économies était possible en optimisant la puissance des compteurs d’électricité des parties communes des logements sociaux. […]
Il y a 2 ans et 90 jours

Du thermique au solaire : le cas d'école de la centrale d'Ambès

"Notre projet de loi sur le déploiement des énergies renouvelables s'illustre ici de manière extraordinairement concrète", s'est d'ailleurs réjouie jeudi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, deux jours après l'adoption définitive du texte au Sénat.Sur cette ancienne friche industrielle située à une trentaine de kilomètres au nord de Bordeaux, qui abritait de 1959 à 2004 une centrale au fuel et au gaz démantelée en 2014, 25.000 panneaux photovoltaïques brillent sur dix hectares depuis 2021.Mais la différence de puissance entre l'ancienne et la nouvelle centrale illustre le bond en avant que va devoir effectuer la France, condamnée par Bruxelles à une amende de 500 millions d'euros pour n'avoir pas respecté en 2020 son engagement de parvenir à 27% d'électricité d'origine renouvelable. Selon les derniers chiffres, elle était à 24,2% fin 2021.Avec une puissance maximale installée de 9,6 mégawatts-crête, la nouvelle unité peut couvrir dans des conditions optimales l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 6.000 habitants, mais elle est loin d'atteindre celle de l'ancienne centrale thermique à son apogée (1250 MW en 1972).Pour atteindre le cap de plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050 fixé dans la loi votée cette semaine, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui, il va donc falloir beaucoup d'espace, tout en s'inscrivant dans la stratégie de zéro artificialisation nette.Réduire les délaisLe texte voté cette semaine veut donc "limiter les défrichages et accompagner des projets dont l'impact en termes de biodiversité est minime, en privilégiant des zones dégradées et artificialisées."En Nouvelle-Aquitaine, première région française productrice d'électricité solaire, avec une puissance raccordée de 2.667 MW, soit 26% du total national, ce tournant est récent.En 2018, 74% des installations photovoltaïques étaient installées dans des forêts de pins pour seulement 6% sur des sols déjà artificialisés. Un immense projet de 1.000 hectares est encore dans les cartons dans la forêt landaise à Saucats, mais comme à Ambès, des fermes photovoltaïques poussent depuis peu sur d'anciennes friches.La plus grande centrale photovoltaïque urbaine d'Europe (60 hectares) a été inaugurée l'an dernier sur une ancienne décharge à Bordeaux et une autre doit être mise en service prochainement sur une ancienne déchetterie à Pessac.Les délais sont encore trop longs, regrette Agnès Pannier-Runacher. Initié en 2015, le projet à Ambès, n'a vu le jour que six ans plus tard, dont une seule année pour la construction proprement dite. La ministre de la Transition énergétique souhaite "diviser par deux le temps d'instruction et de développement de ce genre de projet."Et pour faciliter leur acceptabilité, elle souhaite davantage associer les riverains pour qu'ils "ne se sentent pas agressés par ce type d'installation" et puissent en récolter des bénéfices, comme à Ambès où un taux d'intérêt de 5,5% vient récompenser les investisseurs qui ont permis de collecter 200.000 euros dans le cadre d'un financement participatif."En associant les habitants et les élus locaux au projet, ça devient leur projet", estime Mme Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 91 jours

ACTIS, une nouvelle organisation commerciale pour toujours mieux servir ses clients

Face à la montée en puissance du marché de l’isolation intérieure dans son activité, ACTIS, acteur historique de l’isolation par l’extérieur, aborde l’année 2023 avec une nouvelle organisation commerciale structurée en 3 pôles (ITI, ITE, Distribution). Objectifs : appréhender au mieux ces différents marchés avec des équipes dédiées pour toujours mieux servir ses différents clients et accélérer sa croissance sur chacun d’eux. ​ Les marchés de l’isolation par l’intérieur et par l’extérieur disposant de leur propres écosystèmes et acteurs (négoces généralistes et spécialisés, plaquistes, aménageurs de combles, couvreurs, bardeurs, …), ACTIS fait évoluer son organisation commerciale et la structure en 3 pôles d’expertise pour se recentrer sur les métiers de ses clients : le pôle « Isolation par l’intérieur », dirigé par Thomas THIERRY ​La création de cette structure a pour but de soutenir la croissance forte de ce segment de marché récent pour le fabricant d’isolants réflecteurs, tant en neuf (maisons individuelles, petit tertiaire) qu’en rénovation avec sa gamme Hybris adaptée à l’isolation des murs, cloisons séparatives et toitures plates. Pour Thomas THIERRY, « l’objectif de cette nouvelle organisation a pour but de se recentrer sur les métiers de nos clients. Ces équipes dédiées vont nous permettre d’avoir une relation durable avec eux grâce à la proximité et au service que nous leur offrons, en plus de la qualité de nos produits ». le pôle « Isolation par l’extérieur », dirigé par Guillaume THIERRY ​Cette entité, constituant le segment de marché historique d’Actis, a pour mission de pérenniser et conquérir de nouveaux clients (négoces, artisans couvreurs, charpentiers et bardeurs), en neuf et rénovation, avec ses solutions d’isolants souples Triso-Toiture, Boost’R Hybrid, Triso-Super 12 et Triso-Laine. « Expert de l’isolation par l’extérieur de la toiture, ce pôle est stratégique pour l’entreprise car 50% du marché de l’isolation est portée par la rénovation qui est très incitative grâce aux aides telles que MaPrimeRénov et les CEE », explique Guillaume THIERRY. le pôle « Distribution », géré par Patrice DAVID Patrice DAVID et son équipe sont en charge des référencements nationaux en négoces spécialisés et généralistes, ainsi que du suivi des grands comptes. Ils accompagneront les pôles ITE / ITI dans les mises en avant des produits et des opérations commerciales. « Pour cela, nous mettons en place un roadshow pour former les plaquistes et les couvreurs dans les négoces spécialisés. Dès le second semestre, il se poursuivra chez les négoces généralistes chez qui nous voulons augmenter notre présence », ajoute Patrice DAVID. Cette nouvelle approche par marché offre une double garantie aux clients d’ACTIS : un service sur-mesure, avec des intervenants spécialistes de leur marché, pour les accompagner avant, pendant et après leur chantier. un maillage territorial optimisé pour toujours plus de proximité. Avec la nouvelle structure de son organisation commerciale, ACTIS entend accélérer sa croissance. https://www.actis-isolation.com/
Il y a 2 ans et 94 jours

MaPrimeAdapt' : un dispositif neutre pour la puissance publique, à condition d’une politique pérenne et d’une plus grande mobilisation

MaPrimeAdapt’, proposée[1] par Luc Broussy, président de France Silver Eco, dès le mois de mai 2021, est un dispositif qui permet de faciliter l’adaptation des logements au vieillissement pour les particuliers et permettre la prévention de la perte d’autonomie.Repris par le Président de la République, il constitue un véritable progrès en termes de lisibilité et de réduction des délais de traitement. Par ailleurs, comme le révèle ce jour le consortium d’acteurs du bâtiment (CAPEB, FFB, FFIE, IGNES, Coedis, Fédération des Ascenseurs, Club de l’Amélioration de l’Habitat, AFISB, Saint Gobain, Indépendance Royale), rassemblés autour de la filière Silver Economie : une politique ambitieuse d’adaptation massive, d’au moins 2,3 millions de logements pour les séniors sur 10 ans, s’autofinance.6,9 millions de logements à adapter au vieillissement d’ici à 2033 : un enjeu qui dépasse les futurs bénéficiaires de MaPrimeAdapt’Comme 85% des personnes souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible, il est indispensable d’avoir une politique globale d’adaptation des logements au vieillissement qui s’adresse à l’ensemble des logements des seniors, et pas uniquement ceux éligibles à la prime. Il apparaît ainsi essentiel de lever des freins psychologiques liés au tabou du vieillissement : il semble nécessaire de lancer une véritable campagne de sensibilisation qui révèlerait les atouts d’une telle adaptation. Cette politique d’adaptation des logements doit convaincre l’ensemble des seniors et leur entourage de passer à l’action tout en prenant soin de lever ces freins psychologiques. Dans la mise en œuvre de ces ambitions, les collectivités territoriales (départements, EPCI, communes) ont un rôle essentiel à jouer, notamment dans l’articulation de MaPrimeAdapt’ avec des aides complémentaires locales. L’accélération ne se fera pas sans l’impulsion des collectivités.Une politique budgétairement équilibrée, grâce à sa pérennité et à l’équation : « 1,4 logement adapté sans MPA’ permet de soutenir 1 logement adapté via MPA’ »Pour que la politique d’adaptation du logement au vieillissement soit équilibrée pour la puissance publique, il est important qu’elle permette d’aboutir à minima à l’adaptation de 2,3 millions de logements en 10 ans, ce qui correspond à une croissance progressive de nouveaux logements adaptés par an de 110.000 en 2024 à 230.000 à partir de 2030. En effet, seul un effet d’entrainement d’adaptation des logements au-delà des seuls logements subventionnés permettra d’atteindre une neutralité économique en 10 ans. Il faut d’ailleurs compter 1 logement aidé via MaPrimeAdapt’ pour 1,4 logement adapté sans subvention. Le dispositif global MaPrimeAdapt,’ allant au-delà de la simple aide financière, crée alors un effet démultiplicateur d’entraînement pour l’ensemble des logements des seniors.En revanche, la sanctuarisation d’un dispositif MaPrimeAdapt’ pérenne est essentielle pour lui laisser le temps non seulement de permettre la structuration de l’écosystème de l’adaptation du logement et du maintien à domicile, mais aussi de lui donner de la visibilité, tant auprès des personnes âgées et leur entourage qu’auprès des professionnels des secteurs du bâtiment et de la santé.Sur la période étudiée (2024-2033), un équilibre budgétaire est ainsi obtenu pour la puissance publique, avec 6,2 milliards de coûts induits par la politique d’adaptation des logements, et 6,3 milliards de coûts évités (dépenses de protection sociale, de prises en charge en établissement…) et de recettes additionnelles (TVA, création d’emplois, baisse des accidents de travail…).Une politique d’adaptation du logement au vieillissement aux multiples bénéfices sociétaux et économiquesAu-delà des économies générées et du développement d’une nouvelle filière prometteuse, cette politique d’adaptation du logement au vieillissement génère aussi des externalités positives importantes. Parmi elles, on observe une amélioration de l’espérance de vie en bonne santé et de la qualité de vie de la personne âgée à domicile (diminution de 20% des chutes dans les logements adaptés par ex), un impact encourageant concernant les métiers du domicile et les aidants familiaux (la prise en charge de proches en état de dépendance mobilise aujourd’hui près d’1 Français sur 6, soit 16% des salariés en France), ainsi que d’importants progrès en matière de sobriété énergétique. Ainsi, adapter son logement devra permettre de le rendre vertueux, évolutif et à même de répondre aux différents événements de la vie.[1] dans son rapport « Nous vieillirons ensemble... 80 propositions pour un nouveau Pacte entre générations »
Il y a 2 ans et 97 jours

Plattard et Samse se diversifient dans le bois

Plattard et Samse rachètent le spécialiste de l’exploitation forestière Provvedi. [©Plattard] Le groupe Plattard, spécialiste de l’industrie du béton et distributeur de matériaux en Rhône-Alpes, et Samse, lui-aussi distributeur de matériaux sur le territoire national viennent, d’acquérir Provvedi, un acteur de l’industrie du bois. Les deux groupes renforcent ainsi leur stratégie de diversification. Et affirment leur ambition dans la filière industrielle du bois. Il n’est pour autant pas question pour Plattard de délaisser sa filière béton, mais plutôt de proposer des combinaisons alternatives de construction. « La mixité des matériaux constitue quelque chose de très pertinent. Nous nous devons de mettre en avant des variantes, des solutions constructives inédites », précise Edouard Plattard, directeur général de Plattard. Lire aussi : Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit Plattard mise sur la mixité de matériaux « L’avènement d’une règlementation environnementale en lieu et place des précédentes règlementations thermiques montre une nouvelle fois la volonté des pouvoirs publics de décarboner les systèmes constructifs. Et propulse les matériaux biosourcés sur le devant de la scène. Ce marché en pleine mutation incite donc les industriels et distributeurs de matériaux à ajuster leur offre. Le bois trouve ainsi naturellement sa place pour répondre à ces nouveaux enjeux », expliquent Plattard et Samse. Conscients de ces évolutions, les deux groupes souhaitent désormais intervenir en amont de la filière bois. Filière dans laquelle ils sont déjà acteurs avec la création de Fibopan en 2022, un réseau d’experts bois panneaux regroupant les enseignes Henry Timber, Mauris Bois, Socobois et Ollier Bois. En somme, ce rachat constitue un vecteur de croissance certain pour demain, compte tenu de la montée en puissance de ce matériau dans le domaine de la construction. C’est Pascal Gasparian qui a été choisi par le directoire de Plattard pour diriger cette nouvelle filiale industrielle détenue à 55 % par Plattard et, à 45 %, par Henry Timber, filiale bois de Samse. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 97 jours

Evolution de la facture d’électricité des Français

Le prix de l’électricité en hausseLe prix de l’électricité sur les marchés a beaucoup augmenté, obligeant le Gouvernement à mettre en place un bouclier tarifaire. Les causes de ces augmentations sont multiples :Forte hausse de la demande en lien avec la reprise économique mondialeHausse du prix de l’électricité indexée sur une hausse du prix du gaz liée à la guerre en UkraineFaible production nucléaire liée à des problèmes de corrosion sur plusieurs centrales[1] INSEE, Les dépenses des Français en électricité depuis 1960 [2] Commission de Régulation de l’ÉnergieMalgré l’augmentation, les Français restent bien lotis en EuropeEvolution de la facture d’électricitéVoici l'impact sur la facture de 3 ménages types suite à la hausse du prix de l’électricité de 15% TTC en février 2023.La hausse de 15% résulte d'une hausse du prix de l'abonnement de 3 à 5% selon la puissance, et d'une hausse du prix du kWh de 18,5% en moyenne. Ainsi, un ménage consommant beaucoup d'électricité pourra constater une hausse supérieure à 15%. A contrario, les ménages consommant très peu pourront connaître des hausses inférieures à 15%.[1] Simulation pour une consommation annuelle de 2400 kWh, compteur 6 kVA, option Base [2] Simulation pour une consommation annuelle de 8500 kWh, compteur 9 kVA, option Base [3] Simulation pour une consommation annuelle de 14.000 kWh, compteur 9 kVA, option heures pleines / heures creuses Comment réduire sa facture d’électricité ?-277 €[3] (-9%) Choisir un fournisseur alternatif compétitif, avec une offre à prix fixe ou bloquée.-416 €[4] (-14%) Suivre sa consommation en ligne, par exemple depuis l application Hello Watt, fondé sur les données de Linky.-500 €[5] (-17%) Isoler son logement, en commençant par ses combles perdus et ses murs grâce aux aides de l’État.-833 €[6] (-28%) Passer à l’autoconsommation grâce à l installation de panneaux solaires photovoltaïques.-833 €[7] (-28%) Installer une pompe à chaleur air/air en remplacement du chauffage électrique.[1] Estimation Hello Watt pour une maison de 100 m² tout électrique occupée par une famille type de 4 personnes. Prix de l électricité au TRV d'EDF (tarifs de février 2023). [2] Appareils électriques, électroménagers et éclairage. [3] Estimation pour une offre de marché avec une remise de 10% par rapport au prix HT du tarif réglementé de vente. [4] Source : Étude Hello Watt sur 170.000 utilisateurs de l application [5] Estimation pour une réduction de 30% sur la consommation de chauffage. [6] Estimation pour une maison dans le Centre de la France et répondant au critère définis en (1), avec une installation solaire de 6 kWc, soit 16 panneaux, 30 m² . [7] Estimation pour une réduction de 50% sur la consommation de chauffage.
Il y a 2 ans et 100 jours

Certivéa, organisme certificateur engagé, devient entreprise à mission

L’organisme revendique en effet plus fermement que jamais sa volonté d’embarquer tous les acteurs de l’immobilier, de la construction et de l’aménagement dans une dynamique d’amélioration des cadres de vie.CERTIVEA revendique sa mission de certificateur : aider les acteurs à améliorer leurs projets et attester de leur performance durableL’urgence climatique, la crise de l’énergie mais aussi la transformation digitale des entreprises ou le nouveau rapport au bureau, la refondation de l’entreprise avec la montée en puissance de la RSE et des reportings extra-financiers (ESG) … sont autant de défis auxquels les décideurs, privés comme publics, doivent répondre. A ces grands bouleversements s’ajoutent les nouvelles politiques publiques européennes et nationales (Green Deal, Taxinomie Européenne, décret Eco-Energie Tertiaire, RE 2020…) qui changent également la donne.A l’heure où les enjeux de développement durable prennent une dimension particulièrement critique dans l’agenda national et mondial, CERTIVEA propose des mesures objectives et opposables de la performance des opérations de construction/rénovation/exploitation de bâtiments tertiaires, d’infrastructures et d’aménagement des territoires.Ce besoin d’attester de la performance obtenue se fait en effet de plus en plus criant, d’une part pour assurer l’efficacité des investissements, qu’ils soient publics ou privés et, d’autre part, pour lutter contre le ‘greenwashing’.Entreprise à mission : la concrétisation d’une vaste stratégie de transformation pour mieux aider les acteurs face aux grands bouleversements actuels et à la nouvelle donnePour CERTIVEA, officiellement devenue entreprise à mission depuis décembre 2022, c’est l’aboutissement d’un vaste projet de transformations internes insufflé depuis plus d’un an par son Président Patrick Nossent, afin d’aider les acteurs des cadres de vie à s’inscrire au cœur des grandes transitions actuelles. CERTIVEA est heureuse, à cette occasion, de rejoindre la Communauté des Entreprises à Mission. Pour Patrick Nossent, Président de CERTIVEA : « Notre monde est traversé par de profonds bouleversements. Nous avons donc, nous aussi, requestionné notre façon d’aider les acteurs en réorganisant nos équipes, en revisitant nos solutions et en développant de nouveaux outils. Cela aide toutes nos parties prenantes, de l’usager final à l’investisseur, du maître d’ouvrage au maitre d’œuvre, prescripteur ou bureau d’étude, à s’engager concrètement et efficacement pour faire face aux grands enjeux du développement durable. En devenant entreprise à mission, notre engagement devient plus fort encore car inscrit dans nos statuts et concrétisé par des objectifs reportables. Parce que nous nous inscrivons dans un effort collectif, je tiens particulièrement à saluer les associations partenaires et à remercier les acteurs du secteur de l’immobilier qui ont ouvert la voie et montré l’exemple. »
Il y a 2 ans et 100 jours

Énergies renouvelables : les principales mesures du texte qui devrait être définitivement adopté

En pleine crise énergétique et sous la pression du réchauffement climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Après avoir fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs, il doit être adopté dans l'après-midi, au cœur d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Il entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche."Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé devant les députés qui ont donné la semaine dernière leur dernier feu vert.Le texte s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets."Idéologie anti-éolienne"Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Pour Greenpeace France, "si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre"."L'idéologie anti-éolienne a trop influencé cette loi", a souligné un de ses représentants dans un communiqué.Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.A fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Une étude publiée fin janvier a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie.Un dernier texte qui prendra en compte le débat public sur le nucléaire, mais que les parlementaires auraient souhaité examiner avant les deux textes techniques d'accélération.Les principales mesures du texteAlléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroute et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables doit permettre à la France de rattraper son retard.Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en-deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les maires pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables.Pour la validation de ces zones "propices", l'avis conforme des communes sera requis. Et seuls les territoires qui donnent leur feu vert pour ces zones d'accélération pourront également définir certains "secteurs d'exclusion", sans énergies renouvelables.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des élus LR pour l'ensemble du territoire. À l'exception de procédés de production en toitures, les zones d'accélération ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne. Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer pour améliorer la planification et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionLes parlementaires ont retoqué un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Ils ont privilégié des mesures territoriales plus larges, laissant aux communes et intercommunalités la possibilité de financer des projets en faveur de la transition énergétique ou pour aider les ménages dans la lutte contre la précarité énergétique.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 100 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 101 jours

Retraites : quelques baisses de production d'électricité dans les centrales à la veille de la journée nationale de grèves

Les centrales de Chinon (Indre-et-Loire) et Paluel (Seine-Maritime) "sont mobilisées ce matin", a indiqué la fédération CGT de l'énergie, selon laquelle le mouvement "devrait s'accroître en fin de journée" contre cette réforme qui vise notamment à reporter de 62 à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite et dont l'examen démarre lundi après-midi à l'Assemblée nationale.Le mouvement entraînait une baisse de production de près de moitié au réacteur numéro 2 de Paluel, avec "700 MW disponibles" contre 1.330 MW de puissance maximale, selon un message diffusé par EDF.Mardi dernier, jusqu'à l'équivalent de cinq réacteurs nucléaires avait été perdu en production d'électricité en France.Ces ralentissements, strictement encadrés par RTE, n'entraînent normalement pas de coupures de courant pour les usagers.RTE, chargée d'assurer la sécurité de l'approvisionnement en électricité, peut envoyer des messages de sûreté aux grévistes si elle estime que les baisses de production font courir le risque de coupures. A charge ensuite pour les salariés de les respecter.Concernant la centrale de Chinon, les grévistes ont à l'inverse retardé le débranchement prévu de son réacteur numéro 1 pour maintenance. Ce qui va décaler la période de travaux, prévue jusqu'en octobre.Les fédérations CGT de l'Énergie, de la Chimie, des ports et docks et de cheminots ont formalisé vendredi dans un tract leur volonté de mener ensemble la grève et des actions communes sur le terrain, mardi et mercredi.La Fédération CGT de l'énergie a toutefois appelé à de nouvelles actions dès ce lundi.
Il y a 2 ans et 103 jours

Calvados : Drive Béton revient vers le futur

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. “Robi”, le patron de Drive Béton, a fait décorer par le graffeur Déco Real sa nouvelle toupie évoquant le thème du film “Retour vers le futur”. [©Drive Béton] A l’origine, Robert Gantzer, dit “Robi”, était chaudronnier, spécialisé dans la réparation de centrales à béton sans les arrêter… Mais en 2012, il franchit un nouveau cap en ouvrant sa propre unité de production de BPE, à deux pas de Caen. L’outil fonctionne super bien et le chiffre d’affaires suit, mais on n’en saura pas plus… Amateur de fast-foods, Robi intègre sur sa centrale un distributeur automatique de béton, en juillet dernier. Ce service est accessible entre 16 h 00 et 22 h 00 la semaine et le week-end. Ce distributeur est à destination des particuliers et des professionnels, à partir de seulement 100 l de béton. Lire aussi : Calvados : L’Esitc de Caen annonce la réalisation d’un chantier éco-responsable Dans un souci d’originalité, Robi demande au graffeur Déco Real de customiser son installation. En grand fan du film du “Retour vers le futur”, mais aussi parce que dans l’opus 2, les héros font un voyage temporel en 2015 et découvrent des technologies de pointe, “Robi” l’a fait décorer autour de ce thème. Mais le “voyage” ne s’est pas arrêté là… « J’ai aussi acheté un Arocs 3245 8×4 gréé en malaxeur-pompe par le carrossier Cifa au lieu de le louer. » Rien d’original dans cet équipage : moteur Mercedes 6 cylindres en ligne type OM 471 de 12,8 l de cylindrée et d’une puissance de 330 kW/449 ch. Nettement plus fun est la décoration choisie, puisqu’elle reprend le même thème. Un logo Drive Béton orangé sur la proue, mais aussi et surtout Doc sur la porte-conducteur et un… hoverboard sur celle du passager. Une chose est sûre : à Caen et ses alentours, tout le monde connaît désormais Drive Béton et son camion ! Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 104 jours

Nouveau planning de chantier Obat : quand simplicité rime avec puissance

Obat, le logiciel de gestion tout-en-un pour les artisans du bâtimentLancé en 2019, Obat est un outil numérique à destination de toutes les entreprises du bâtiment désireuses de simplifier et d’automatiser la gestion de leur activité. Ce logiciel moderne et intuitif permet de gagner de nombreuses heures grâce à des fonctionnalités de création de devis et de factures, de suivi de chantier, de signature électronique ou encore de personnalisation de documents comptables et administratifs.100% en ligne, Obat est accessible sur tablette, ordinateur ou mobile pour répondre aux besoins des utilisateurs en temps réel, même sur le terrain. Avec un abonnement débutant à 25 € par mois, ce logiciel SaaS tient compte de toutes les problématiques et des spécificités du secteur de la construction, peu importe le métier : plomberie, maçonnerie, électricité, peinture, menuiserie, etc.L’outil de planning de chantier le plus puissant du marchéSortie en décembre 2022 après de nombreux mois de développement, la fonctionnalité de planning de chantier d’Obat était une option très attendue par leurs utilisateurs actuels.Son objectif ? Permettre aux artisans indépendants et aux chefs d’entreprise BTP d’avoir une vision d’ensemble et en temps réel de leur activité. Délais, étapes du projet, avancement et état des travaux : cet outil se veut favoriser la bonne exécution des opérations, mais aussi le respect des délais annoncés et du budget.Si l’on devait choisir deux mots pour qualifier cette nouvelle fonctionnalité, ce serait sans aucun doute simplicité et puissance. Très complète, elle permet de découper ses chantiers en différents lots et d’assigner des tâches comme des ressources pour une gestion optimale et un gain de temps non négligeable. Comment ? En premier lieu, grâce à la création des fiches employés, sous-traitants, intérimaires et matériels. Les professionnels pourront ainsi gérer leur équipe depuis un même tableau de bord et assurer une meilleure répartition des tâches. Le plan de charge, quant à lui, permet de s’assurer en un clin d’œil que les ressources sont bien utilisées, avec un partage en temps réel à tous les membres de l’équipe.Avec la fonction calendrier, les artisans pourront également piloter leur emploi du temps plus facilement et avec davantage de précision. Planification des interventions, rendez-vous, management des ressources humaines et matérielles : une fonctionnalité tout-en-un pour gagner en productivité et fluidifier sa communication ! En version ordinateur ou mobile, l’outil s’adapte aux besoins de chacun. Grâce à ce logiciel 100 % en ligne, les professionnels du BTP peuvent enfin gagner du temps sur des tâches chronophages et se concentrer sur leur cœur de métier : la réalisation des chantiers et l’amélioration de la relation client !Envie de découvrir Obat ? Sachez qu’il est possible de profiter d’un essai gratuit de 14 jours : de quoi tester toutes leurs fonctionnalités, le tout sans engagement ! Pour obtenir plus d'informations, leur équipe de conseillers est disponible au 02 53 48 07 06.
Il y a 2 ans et 107 jours

Cem’In’Eu vise les 400 000 t en 2023

Le nouveau wagon utilisé par Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] En ce début 2023, Cem’In’Eu entre dans sa cinquième année d’activité, avec les ouvertures intervenues successivement d’Aliénor Ciments (Tonneins – 47) en 2018 et de Rhône Ciments (Portes-lès-Valence – 26) en 2021. L’industriel compte plus de 300 clients livrés et 330 000 t de ciment ont été produites en 2022. Le développement du groupe est soutenu par la rapide croissance de Rhône Ciments, permettant de répondre aux besoins des clients du quart Sud-Est de la France. En 2023, Cem’In’Eu vise un objectif de 400 000 t de ciment commercialisées. Lire aussi : Rhône Ciments monte en puissance « L’année 2022 a été exigeante pour nos clients et nos équipes, déclare Fabien Charbonnel, directeur général Cem’In’Eu. En interne, malgré un contexte difficile, la mobilisation et la réactivité de chacun nous a permis de respecter notre plan de marche et d’atteindre nos objectifs de production. L’année 2023 sera riche de nouveaux challenges et, en particulier, la commercialisation prochaine de ciments bas carbone à base de pouzzolane locale. Nous avons à cœur de contribuer toujours plus à la décarbonation de l’industrie du bâtiment. » De 50 000 t à 150 000 t en 18 mois pour Rhône Ciments Depuis le début de cette aventure industrielle, Cem’In’Eu s’appuie sur une politique d’innovation en matière de process et de logistique. Mais aussi de portefeuille produits, alliée à une démarche de certification et de normalisation bien anticipée. Autant d’éléments qui ont permis de dépasser l’objectif des 300 000 t pour atteindre 330 000 t vendues. Cas particulier sur le marché du ciment, Cem’In’Eu réalise de très bonnes performances de ventes en sac, grâce à une offre inédite en France de ciment en sac étanche, en polyéthylène recyclé et recyclable. Lire aussi : Cem’In’Eu : Un nouveau sac en polyéthylène Le groupe Cem’In’Eu compte aujourd’hui un effectif total de 80 salariés et continue à recruter sur l’ensemble de ses sites pour accompagner sa croissance. En parallèle, le développement de Rhône Ciments s’est illustré par un triplement de la production, passant en 18 mois de 50 000 t à 150 000 t. Cet excellent démarrage s’explique par l’anticipation des calendriers de normalisation : tous les ciments produits par le site ayant été certifiés NF en mars et avril 2022. Le développement du site de Portes-lès-Valence engendre des besoins en recrutement non encore pourvus à 100 %… Une ambition à 400 000 t pour 2023 Les capacités de stockage de la base logistique Cem’in’Log sur le port de Sète (34) sont passées de 25 000 t à 60 000 t en 2022. Cette base de réception des livraisons maritimes de clinker expédie ensuite la matière première par rail vers les deux sites de production de Tonneins et de Portes-lès-Valence. Et s’inscrit ainsi dans la stratégie de logistique bas carbone de Cem’In’Eu. En parallèle, en fin d’année 2022, l’introduction des Innowagons a permis d’augmenter la charge utile des trains de + 21 % et donc de réduire les GES de 13 %. Le choix du transport ferroviaire permet d’éviter près de 12 000 trajets en camions chaque année. Donc d’émettre trois fois moins de GES qu’un dispositif routier, soit une économie d’environ 5 000 t eq.CO2/an. Lire aussi : Cem’In’Eu : Nouveaux wagons Enfin, Cem’In’Eu confirme ses ambitions de développement pour le prochain exercice avec un objectif de production de 400 000 t de ciment. Pour ce faire, le groupe poursuit la montée en puissance du site Rhône Ciments, en particulier grâce au renforcement des équipes de production. Son modèle de production agile lui permettra de se renforcer sur le marché des ciments bas carbone à base de pouzzolane, avec des lancements produits à venir au cours de l’année. Le chantier d’agrandissement et d’amélioration de l’unité industrielle de Rhône Ciments est en cours et la ligne sera opérationnelle en mars 2023. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

Les nombreux secteurs à l'arrêt ou perturbés par les manifestations contre la réforme des retraites

EducationLes syndicats enseignants ont comptabilisé au moins 50% de grévistes parmi les professeurs, de la maternelle au lycée.Le ministère a pour sa part annoncé un taux d'enseignants grévistes de 25,92%, des chiffres bien en-deçà de la mobilisation du 19 janvier (38,5%). A Paris mais pas seulement, des écoles sont restées fermées. Du côté des étudiants, des rassemblements ont eu lieu mardi matin, comme sur le site Saint-Charles de l'université Aix-Marseille, où un piquet de grève a été installé avec une banderole "Réforme accablante, riposte étudiante". Sciences Po Paris a été occupé dans la nuit par une cinquantaine d'étudiants qui ont vidé les lieux dans la matinée.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui provoque des perturbations et des retards.L'annulation d'un vol sur cinq a été demandée à Paris-Orly par la direction générale de l'aviation civile pour mettre en adéquation les effectifs disponibles et le trafic attendu. A Nice, 18 rotations ont été annulées sur 90. A Ajaccio, les pompiers se sont joints au mouvement et des vols ont aussi été annulés faute de sécurité suffisante.Dans le rail, plus d'un tiers des cheminots (36,5%) ont fait grève selon une source syndicale, moins que le 19 janvier (46,3%).Le mouvement perturbe néanmoins fortement le trafic voyageurs. La SNCF ne fait circuler qu'un TGV sur trois en moyenne, presque pas d'Intercités et deux TER sur dix. En Ile-de-France, la banlieue n'est pratiquement pas desservie avec en particulier un train sur dix, en moyenne, sur les lignes C, D, E, J, L, N, P et R qui, pour la plupart d'entre elles, ne fonctionnent qu'aux heures de pointe et/ou sur une partie de leur parcours.Dans le métro parisien, le trafic est très perturbé, et seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionnent normalement, tandis que la desserte des bus et tramways est assurée à 80%.Des perturbations touchent aussi le métro de Lyon, les tramways de Bordeaux, les bus de Rennes. A Marseille, l'une des deux lignes de métro et une des trois lignes de tramway sont à l'arrêt, les autres ralenties. A Nice, aucun tramway ne circule, de même que 25 lignes de bus. En Corse, plusieurs traversées maritimes entre l'île et Marseille ont été reportées à mercredi.Fonction publique et secteur privéIl y avait 19,4% de grévistes chez les fonctionnaires d'Etat, selon le ministère de la Fonction publique, contre 28% il y a douze jours.Des mairies, comme celle de Paris, ont gardé portes closes. Les mairies communistes de Vénissieux (Rhône), Echirolles (Isère) ou Montreuil (Seine-Saint-Denis) ont fermé une demi-journée.A La Poste, 8,79% des salariés étaient en grève, selon la direction, contre 14,64% la dernière fois.EnergieLa mobilisation reste forte dans les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptent 75 à 100% de grévistes, selon la CGT. La direction du groupe estime pour sa part que le taux de grévistes s'élève à 55%, contre 65% le 19 janvier.Côté électricité, la mobilisation reste élevée quoique en léger repli par rapport au 19 janvier. La direction d'Engie a recensé 34,3% de grévistes et celle d'EDF 40,3% contre 44,5% le 19 janvier. Des équipes de quart ont privé l'entreprise d'une partie de sa production d'électricité, avec une perte de puissance allant jusqu'à 3.210 MW à 11h00 (l'équivalent de trois réacteurs nucléaires), la CGT assurant que la baisse de charge avait atteint 5.000 MW comme le 19 janvier.Dans la Vienne, des actions "Robin des bois" pour rebrancher l'électricité à des foyers coupés ont été revendiquées par la CGT. Dans le Sud-Ouest, la CGT du Lot-et-Garonne a revendiqué la mise hors tension de quatre radars routiers.
Il y a 2 ans et 108 jours

WICONA équipe l’Office cantonal de l’Environnement et de l’Energie à Bâle de fenêtres insonorisées à cavité fermée

Si le nouveau bâtiment de l’Office cantonal de l’environnement et de l’énergie (OEE) situé sur la Spiegelgasse de Bâle (Suisse) s’est fait remarquer avec sa façade photovoltaïque dorée mettant en œuvre pour la première fois au monde un système de verre fusionné 3D, il sera réducteur de résumer cet ouvrage à cette prouesse. Le bâtiment hybride bois-béton de huit étages relève en effet d’une conception unique en son genre à laquelle le concepteur-gammiste WICONA a eu l’honneur de participer. Retour sur une réalisation simplement étincelante © mediashots Forte alliance entre efficacité énergétique, construction écologique et architecture Le bâtiment existant de l’OEE ne satisfaisant plus aux besoins actuels, la décision a été prise de construire un nouvel immeuble au centre-ville historique de Bâle. Il importait que le nouveau bâtiment pour l’administration en charge des projets de construction éco-énergétiques dans le canton de Bâle-Ville serve aussi de modèle en termes d’efficacité énergétique, de construction écologique et d’architecture. À cet effet, la société d’architecture jessenvollenweider architektur ag (Bâle) a conçu un bâtiment administratif qui répond à toutes les exigences d’une construction tournée vers l’avenir tout en s’intégrant au contexte d’un site classé. Ainsi, ce bâtiment à huit étages a été élaboré comme une construction à ossature filigrane avec une charpente en bois de hêtre et d’épicéa régional. En combinaison avec ses plafonds en béton recyclé, cela permet d’obtenir une grande capacité de stockage de la chaleur et favorise le refroidissement nocturne en été. Ce principe de ventilation constante des pièces fait partie du concept énergétique global, au même titre que le haut niveau de récupération de chaleur, le recours au chauffage urbain, l’utilisation de l’eau de pluie, le haut niveau de récupération d’énergie par la façade et l’en-veloppe du bâtiment à forte isolation thermique, grâce au système à cavité fermée et l’utilisation optimale de la lumière du jour qui y est associée. « Nous avons utilisé des matériaux de construction non toxiques et naturels afin de répondre aux exigences de l’écologie de la construction. De plus, la construction des composants a été optimisée en termes d’énergie grise. » Sven Kowalewsky, architecte du projet À l’intérieur, les quelques 80 employés bénéficient d’un environnement convivial avec un mobilier moderne. Les bureaux ouverts, avec des postes de travail en îlot, sont complétés par des espaces ouverts flexibles. Une salle de conférence, une pièce de service et une salle d’archives sont situées sur cinq des huit étages. Le dernier étage accueille une cafétéria avec une petite terrasse, et le rez-de-chaussée comporte, entre autres, une zone visiteurs à côté de la réception. Solution de façade innovante avec production d’énergie © mediashots Vu de loin, le bâtiment brille d’un éclat doré. Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que ce reflet doré est dû à des milliers de points encastrés dans les panneaux solaires. En outre, les panneaux solaires en façade révèlent trois dimensions. Ils sont composés d’un verre arrière, d’une couche d’encapsulation, de cellules solaires, d’une nouvelle couche d’encapsulation et d’un verre frontal 3D. Ces composants sont ensuite assemblés en une unité dans un laminateur. Chaque panneau solaire développé spécifiquement pour un projet nécessite des adaptations, voire de nouveaux développements des processus de production.  Le nouveau bâtiment est entièrement enveloppé par la façade solaire, qui couvre une surface totale de 1140 m² pour une puissance totale de 45 000 kWc/an. Le bâtiment peut ainsi reverser ses excédents énergétiques dans le réseau électrique. Ainsi, chacune des façades du bâtiment apporte une contribution à la production d’énergie annuelle, avec une meilleure répartition sur la journée et sur l’année grâce aux différentes orientations. Fenêtre à cavité fermée signées WICONA © mediashots Le système innovant à cavité fermée, WICTEC Modul air de WICONA, représente une sorte de fenêtre à caisson intégrée dans la façade. Dans cette construction double peau spéciale, le système de profilés accueille le vitrage intérieur et le cadre extérieur de la paroi d’impact. La technologie du vitrage est conçue de manière à créer une cavité étanche à l’environnement. Piloté par un système de gestion « cloud », de l’air conditionné est introduit avec une surpression minimale dans cet espace intermédiaire. Cela empêche l’humidité de l’extérieur ou de l’intérieur de pénétrer dans la cavité. Installée au sein de la cavité, la protection solaire de type store vénitien y reste propre et à l’abri. Elle peut être ajustée pour répondre aux besoins individuels de l’utilisateur grâce à un concept de contrôle intelligent. Cela garantit à tout moment un climat ambiant agréable, une transparence optimale, une protection efficace contre l’éblouissement et une efficacité énergétique maximale. Dans le cadre du concept de ventilation, le bâtiment est refroidi de manière passive par des volets d’aération étroits intégrés dans les fenêtres. Ils s’ouvrent automatiquement lorsqu’il fait plus frais à l’extérieur qu’à l’intérieur. Par conséquent, le système à cavité fermée réduit les pertes de chaleur en hiver et, en combinaison avec la protection solaire et le refroidissement nocturne automatisé, offre une très bonne protection thermique en été. Marco Theisinger, directeur de projet de WICONA expose que le projet OEE est proche des limites physiques actuelles de la construction en termes d’isolation thermique, de transmission d’énergie totale et d’insonorisation. De cette manière, la façade à cavité fermée offre un confort maximal à l’utilisateur tout au long de son cycle de vie, avec des coûts d’entretien comparativement très faibles pour l’investisseur. Aluminium recyclé en fin de vie pour des économies durables de CO2 Les exigences élevées en matière de durabilité imposées au nouveau bâtiment se reflètent également dans le matériau utilisé pour la façade à cavités fermées. Les profilés des éléments WICTEC Modul air sont fabriqués en aluminium recyclé en fin de vie Hydro CIRCAL. Ce matériau provenant d’anciens produits en aluminium mis en recyclage, sa production ne nécessite que 5 % de l’énergie requise pour de l’aluminium primaire. Marco Leusciatti, Directeur de Hydro Building Systems Switzerland AG et responsable pour la marque WICONA, souligne avec fierté que Hydro CIRCAL a l’une des empreintes carbone les plus faibles au monde, à savoir tout juste 2,3 kg de CO2 par kilo d’aluminium. Ceci est 4,5 fois moins que la moyenne mondiale pour l’aluminium primaire conventionnel et signifie que cette solution de façade représente une contribution significative à l’optimisation de l’empreinte écologique. Intervenants du projet Projet : Nouveau bâtiment pour l’Office de l’énergie et de l’environnement (en allemand : Amt für Umwelt und Energie (AUE)) Lieu : Bâle, Suisse Propriétaire : Immobilien Basel-Stadt Client : Basel-Stadt Structural Engineering Office Architectes : jessenvollenweider architektur ag Planificateurs de façade : gkp fassadentechnik ag Façades par : Meyer Josef Stahl & Metall AG Solutions WICONA : WICTEC Modul air (CCF) Completion : 2021 Photographe : mediashots
Il y a 2 ans et 114 jours

Electricité gratuite, coupures, baisses de charge : la CGT poursuit le mouvement contre la réforme des retraites

Elle entend ainsi monter en puissance avant de nouveaux "temps forts" interprofessionnels jeudi et vendredi et avant la prochaine journée nationale d'action du 31 janvier.Dès le départ, il en avait été question: des opérations de "gratuité" se précisent, comme à Marseille, où le syndicat entend réduire la facture de commerçants dont les notes d'électricité montent, comme les boulangers."On a la capacité technique de faire baisser les factures d'énergie des boulangers, sans mettre en danger les biens ni les personnes", a déclaré à l'AFP Renaud Henry, secrétaire général de la CGT Energie Marseille.Sans vouloir préciser comment sera effectuée cette opération "complètement illégale", il indique qu'elle pourrait faire baisser de moitié leur facture. "Ca a dû commencer, on a lancé l'appel la semaine dernière", ajoute M. Henry, pas encore en mesure de préciser le nombre de boulangers concernés, et le nombre d'agents impliqués."Il y a beaucoup de réflexions autour d'actions positives de gratuité, comme à Marseille", a indiqué Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT."Tarifs réduits (forçage du passage en heures creuses), suppression du comptage de la consommation,... mais aussi rétablissement de tous ceux qui sont coupés malgré la trêve hivernale", a indiqué M. Coudour.Certaines de ces actions "Robins des bois" pourraient concerner des écoles et des hôpitaux dans la semaine, a-t-il indiqué, même si à ce stade, il n'y avait encore rien de concret.A côté de ces actions, des coupures ciblées, et tout aussi illégales, pourraient de nouveau avoir lieu dans les prochains jours, après celles qui ont touché la semaine dernière entre autres une députée Renaissance du Lot, le centre-ville de Montpellier, et les villes de Massy (Essonne) et Chaumont (Haute-Marne).Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a évoqué dimanche la possibilité de couper le courant à des milliardaires, comme Vincent Bolloré."On ne s'attaquera pas à l'intégrité des personnes", a assuré M. Coudour : "Le gouvernement nous dit qu'il faut faire de la sobriété énergétique pour les bâtiments non-essentiels. Pour nous, ceux qui n'écoutent pas la colère des travailleurs, on peut les considérer comme des bâtiments non-essentiels".Concernant les centrales nucléaires, au moins trois d'entre elles ont appelé à une reconduction de la grève et pourraient procéder à de nouvelles baisses de production, à Civaux (Vienne), Golfech (Tarn-et-Garonne), et Paluel (Seine-Maritime), mais "quasiment toutes s'organisent pour qu'il y ait a minima une heure de débrayage par jour", selon M. Coudour.
Il y a 2 ans et 115 jours

Rénovation de l'éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d'énergie qui dépassent l'objectif attendu

D'une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d'un rez-de-chaussée où se trouve l'espace d'accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d'un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d'une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l'entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN.Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin - Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected.Un objectif initial de 75% d'économie d'énergie en hiverAfin d'atteindre les économies d'énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d'éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d'éclairage réalisée par le bureau d'études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer :les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected,les spots fluocompacts d'une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II.Pour apprécier l'efficacité de la solution d'éclairage recommandée et s'assurer qu'elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l'apport de lumière naturelle) ont d'abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l'ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022.Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d'éblouissement (UGR80, SDCM