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Résultats de recherche pour recrutement

(994 résultats)
Il y a 2 ans et 119 jours

Fort d’un savoir-faire exclusif sur le marché tertiaire, le Groupe Lorillard recrute pour ses activités chantier en forte croissance

Le Groupe Lorillard vient de mettre en ligne un court-métrage d’un chantier neuf de grande envergure. Filmée par drone, la vidéo permet de visualiser plus en détails la mise en oeuvre des éléments et le travail précautionneux des hommes sur le chantier. Sous la maîtrise d’oeuvre de l’agence AMC Architectes, ce chantier situé à Chartres a été requis par le cabinet d’expert-comptable FITECO.Ce chantier est une illustration parfaite du savoir-faire en matière de chantier tertiaire neuf du Groupe Lorillard.https://youtu.be/9wEP586DqW4 ©Groupe Lorillard Ici, 20 portes techniques, 2 portes automatiques, 6 châssis de désenfumage, 5 châssis d’amenée d’air, 157 menuiseries aluminium en précadres et 560 m² de murs rideaux modulaires en aluminium ont été conçus, usinés et mis en oeuvre par les équipes.Particulièrement connu pour son expertise en matière de rénovation collective, le Groupe Lorillard possède également une activité en chantiers tertiaires neufs, prenant de plus en plus d’ampleur. De la pose de menuiseries à la conception de mur rideau, en passant par la protection solaire, le désenfumage et la ventilation, les chantiers neufs d’exception se succèdent. Au palmarès, se distinguent entre autres l’immeuble de bureaux d’Aubagne des architectes Franck Demaria et Benjamin Marc, le collège BBC de la Carrière imaginé par Rudy Ricciotti, la Maison des Services du siège social de Latécoère ou encore le collège Voltaire de Remoulins multiplement primé et pensé par l’architecte Christophe Ramonatxo. Il y a quelques années l’activité du Groupe relative aux chantiers neufs était minime. Aujourd’hui l’Entrepreneur s’érige en partenaire de choix à l’expertise éprouvée. LE MUR RIDEAU, LE BIEN AIMÉ DU TERTIAIRE De plus en plus plébiscité dans la construction de bâtiments aux activités tertiaires, le mur rideau est devenu un incontournable des chantiers du Groupe. Sa modularité architecturale et ses nombreux avantages : légèreté, apport de lumière solaire, facilité de mise en œuvre, en font un modèle de prédilection.La pose de mur rideau est une expertise du Groupe Lorillard qui conçoit et installe des murs rideaux en aluminium et en bois pour les bâtiments tertiaires en neuf comme en rénovation.Le cahier des charges détermine le choix du matériau et la technique de pose. Qu’il soit en grille, la conception la plus courante, ou en précadres, un projet de mur rideau est toujours analysé et adapté par le bureau d’étude du Groupe pour s’agencer parfaitement au bâtiment.Toute la réussite d’un tel projet repose sur le soin apporté à la pose : ici encore, rien n’est laissé au hasard pour garantir la sécurité sur le site, l’étanchéité de l’enveloppe et l’esthétique de la façade grâce à une ingénierie de chantier éprouvée. ©Groupe Lorillard LA SIGNATURE LORILLARD A mesure que les années passent le Groupe Lorillard se façonne la notoriété d’un entrepreneur, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment. La maîtrise de l’ensemble des métiers inhérents au marché de la menuiserie permet au Groupe d’en saisir toutes les problématiques et d’offrir des solutions techniques sur-mesure pour chaque spécificité.La stratégie de croissance externe opérée par le Groupe lui a permis de devenir un acteur incontournable de son marché, à l’appui d’un savoir-faire considérable et déployé mais aussi un employeur attractif.Les investissements industriels dans l’usinage du bois, des volets roulants, le laquage des menuiseries, mais aussi la réorganisation géostratégique de la production au sein des 8 sites nationaux, ou encore la formation continue des salariés jusqu’à l’audit énergétique des sites de production font partie de la stratégie d’amélioration continue du Groupe.Cette stratégie vise à se pourvoir d’une efficience technique afin d’offrir le meilleur aux salariés comme aux clients, mais aussi de rester maître de tous les processus de production. ©Groupe Lorillard Afin d’envisager sereinement l’évolution croissante de son activité tertiaire le Groupe Lorillard recrute des opérateurs de production et conducteurs de machines, des dessinateurs, des chefs de chantier, des poseurs et des conducteurs de travaux ainsi qu’un conducteur de travaux façades.Des postes qui sont à pourvoir dès à présent et dont les offres descriptives sont disponibles en ligne sur le site du Groupe, parmi bien d’autres :https://www.lorillard.fr/recrutement/nos-offres-d-emploi Il y a de l’emploi au sein du Groupe Lorillard ! Si tant est que le candidat place ses ambitions à la hauteur d’un Groupe audacieux, il y trouvera les outils et les ressources pour faire face aux mutations à venir et être accompagné sereinement dans son développement professionnel.
Il y a 2 ans et 120 jours

Assurance chômage : la réduction de la durée d'indemnisation en vigueur le 1er février

L'exécutif la justifie par les difficultés de recrutement des entreprises, et en fait une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% (contre 7,3% actuellement).Ce qui va changerLa réforme prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février.Elle ne s'appliquera pas en Outre-mer et certaines populations sont exclues comme les intermittents du spectacle, les marins-pêcheurs ou les dockers.Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à neuf mois. Les seniors passent d'un maximum de 36 mois à 27.Un plancher minimal de six mois sera préservé. Les premiers impacts sont donc attendus à partir du 1er août.Pour les demandeurs d'emploi qui verront leur durée d'indemnisation réduite, un "complément de fin de droits" (un allongement de la durée) est prévu en cas de dégradation du marché du travail, si le chômage dépasse 9% ou s'il augmente de 0,8 point ou plus sur un trimestre.Le gouvernement espère 100 à 150.000 retours à l'emploi supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. Ces arguments sont vivement rejetés par les syndicats.Ces derniers sont d'autant plus mécontents que l'Unédic, organisme paritaire qui gère le régime d'assurance chômage, a récemment dressé un premier bilan de la précédente réforme de l'assurance chômage, lancée en 2019 et pleinement entrée en vigueur fin 2021.Cette réforme a durci les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi, notamment ceux qui alternent périodes de travail et d'inactivité. Selon l'Unédic, elle s'est traduite par une baisse de 16% en moyenne des allocations journalières pour les chômeurs impactés.D'autres évolutions à venirLe gouvernement doit adresser début février aux partenaires sociaux un document d'orientation pour qu'ils planchent sur une nouvelle gouvernance du régime.Les organisations syndicales et patronales sont favorables à cette négociation pour clarifier les responsabilités de l'Etat et des partenaires sociaux.L'assurance chômage est gérée par les partenaires sociaux qui pilotent l'Unédic. Mais depuis la loi de 2018, leurs marges de négociations sont restreintes par une "lettre de cadrage" du gouvernement qui fixe des objectifs (notamment d'économies) à atteindre.Certains macronistes plaident notamment pour que le Parlement soit associé. Pour l'élu Renaissance Marc Ferracci, "la gouvernance doit permettre un nouvel équilibre entre partenaires sociaux, État et Parlement, afin de respecter un principe de responsabilité politique. Aujourd'hui, les partenaires sociaux ne sont pas tenus responsables du chômage, alors qu'ils ont des leviers permettant d'agir car les règles de l'assurance chômage ont un impact sur le chômage et la précarité. Ceux qui sont tenus responsables, ce sont le gouvernement et la majorité parlementaire".Une fois cette nouvelle gouvernance adoptée, les partenaires sociaux auront - comme habituellement- à négocier un nouveau régime d'indemnisation qui sera en vigueur à partir de 2024. Ce qui coïnciderait avec la création de France Travail pour mieux coordonner les acteurs intervenant sur l'emploi.Le gouvernement a déjà fait savoir que la question de la modulation en fonction de la conjoncture "devra être intégrée" dans ces discussions. Dans le contexte explosif de la réforme des retraites, l'exécutif a annoncé le retrait temporaire d'une partie controversée de son projet qui prévoyait une réduction possible de la durée d'indemnisation de 40% si le chômage passe sous les 6%.Mais, a prévenu la Première ministre, "nous remettrons ce sujet dans la concertation sur les futures règles de l'assurance chômage", Elisabeth Borne estimant que c'est "la bonne règle d'indemnisation".
Il y a 2 ans et 124 jours

Artisanat : les perspectives d'activité se dégradent mais l'emploi s'améliore

CONJONCTURE. Le climat des affaires des artisans du bâtiment s'est détérioré au mois de janvier 2023, d'après l'enquête trimestrielle de l'Insee. Les difficultés de recrutement semblent en revanche marquer le pas.
Il y a 2 ans et 124 jours

EDEC des économistes de la construction et des géomètres : le ministère du Travail, la FIIAC et Atlas s’engagent pour l’attractivité de la branche

Cet Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences* doit permettre de répondre aux forts besoins en recrutement de la filière face aux mutations environnementales et technologiques, avec 3.000 postes à pourvoir d’ici 2030.Des métiers en forte tension dans la brancheLa branche professionnelle FIIAC, qui compte 4.400 entreprises et 16.500 salariés, est confrontée à d’importantes problématiques de recrutement, avec 1.300 postes actuellement à pourvoir et 3.000 postes qui le seront d’ici à 2030 sur différentes typologies de métiers : Economistes de la construction, Assistants à Maître d’Ouvrage, Métreurs vérificateurs, Maître d’œuvre, Opérateur (trice) Géomètre, Technicien (ne) Géomètre, Technicien(ne) Géomètre chargé de projets en foncier, en topographie, et en infrastructure, Ingénieur (e) Géomètre d’études.Ses professions sont directement concernées par les mutations environnementales et technologiques actuelles. L’apparition de nouveaux procédés technologiques influe sur les besoins de recrutement, les profils recherchés, l’organisation du travail et les conditions d’exercice de ces métiers. La transition écologique et la priorité donnée à la rénovation énergétique des bâtiments ont également un impact sur le niveau et la structure d’emploi de la branche et sur les compétences attendues.Pour Solange Chappelart, Directrice Branches et Partenariats, l’engagement d’Atlas était une évidence : « Nous travaillons au quotidien avec la branche des économistes et des géomètres pour répondre au mieux à ses besoins et à ses ambitions. Atlas s’engage aux côtés de l’État pour anticiper les mutations des métiers et les défis liés aux transitions numérique et écologique.Répondre aux enjeux du secteur à l’horizon 2030Cet accord vise à établir un diagnostic des besoins en recrutement et en compétences des salariés à l’horizon 2030, et à accompagner les entreprises de la branche pour diversifier leur mode de recrutement et satisfaire leur besoin de main d’œuvre.Pour Philippe Gronnier et Yves Sarrat, Coprésidents de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de la FIIAC : « Au regard des mutations de la branche, il est indispensable de mettre en place des actions concrètes pour favoriser l’attractivité des métiers, notamment auprès des jeunes qui constituent aujourd’hui 26% des salariés, et pour favoriser l’évolution des compétences de l’ensemble des collaborateurs. Certifications, expérimentations et formations innovantes sont autant de solutions à déployer pour permettre l’emploi durable des salariés. »La structuration des ressources humaines de la branche est également un axe prioritaire de cet accord pour accompagner les entreprises dans leur recrutement et les salariés dans leur gestion de carrière.Le montant global de ce projet EDEC des Économistes de la Construction – Assistance à Maîtrise d’Ouvrage et des Géomètres, s’élève à 380.000 €, avec un soutien de l’État à hauteur de 33%.Pour Bruno Lucas, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle : « Les mutations économiques engendrées par les transitions écologique et numérique ont un impact important sur les besoins en emploi et en compétences de cette filière. Avec cet EDEC, l’Etat joue pleinement son rôle en s’engageant auprès des partenaires sociaux pour permettre à la branche de mettre en œuvre les actions nécessaires afin de répondre à ses besoins de recrutement et de montée en compétences. »*L’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) est un accord annuel ou pluriannuel conclu entre l’État et une ou plusieurs organisations ou branches professionnelles pour la mise en œuvre d’un plan d’actions négocié qui a pour objectifs d’anticiper les conséquences des mutations économiques, sociales et démographiques sur les emplois et les compétences et d’adapter les formations et les certifications à ces mutations.Les EDEC ont vocation à encourager et soutenir des projets visant à sécuriser, maintenir, développer l’emploi et les compétences dans des branches professionnelles, des secteurs d’activité, des filières ou des territoires fragilisés par les évolutions économiques, devant être soutenus ou faisant l’objet d’actions publiques prioritaires. Les actions de prospective et d’ingénierie de formation et de certification qu’ils soutiennent doivent permettre d’outiller les branches professionnelles, leurs opérateurs de compétence (OPCO) et toute autre organisation professionnelle ou interprofessionnelle afin d’accompagner entreprises et salariés dans l’amélioration de leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la construction de parcours de formation et de mobilité professionnelle ainsi que dans les transformations liées aux transitions numérique et écologique.
Il y a 2 ans et 125 jours

Découvrez les épisodes de la série « Story Employeur »

« STORY EMPLOYEUR » A l'occasion du dernier Forum ESTP, l'équipe Emploi de Batiactu a rencontré 4 professionnels du recrutement. Face caméra, ils témoignent de leurs besoins et leurs attentes en matière de recrutement et d'emploi.
Il y a 2 ans et 126 jours

Le Groupe Acorus annonce une croissance de 20% en 2022 et le rachat de quatre entreprises de bâtiment

Un contexte de marché très porteurAprès un mois de décembre record, le groupe Acorus termine 2022 avec un chiffre d'affaires de 240 millions d'euros, en croissance organique de 10% par rapport à 2021 (220 M€).Tous les segments de clientèle du groupe contribuent à la forte croissance de 2022. L'activité auprès des bailleurs sociaux est tirée par une forte demande en éco-rénovation (rénovations énergétiques globales et réemploi notamment). Les secteurs de l'hôtellerie et de la santé ont d'énormes besoins de modernisation de leurs établissements après deux années de marasme en hôtellerie et de surchauffe en santé. La demande émanant des bâtiments tertiaires est stimulée par la perspective de l'entrée en vigueur du décret tertiaire. Les copropriétés elles aussi s'engagent résolument dans des plans d'investissement massifs, après deux ans de quasi gel des votes en assemblée générale, avec des prix de l'énergie qui pénalisent lourdement les copropriétaires, et avec l'obligation de faire évoluer les étiquettes énergétiques des logements, sous peine de ne plus pouvoir les louer.Dans ce contexte de marché très porteur, Acorus complète son offre globale d'éco-rénovation en rachetant fin décembre quatre entreprises réalisant au total 25 M€ de CA. Elles permettent ainsi au groupe d'afficher une croissance totale en 2022 de 20% (moitié en organique et moitié par acquisition) en terminant l'année avec 265 M€ de CA consolidé.De nouvelles implantations en FrancePar ces acquisitions, Acorus s'implante dans deux nouvelles agglomérations en France. Après Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, Acorus sera dorénavant présent à Orléans (avec J.F. Metz et Cloisol) et Rennes (avec Les Menuiserie Rennaise). Dans tous ces territoires, Acorus ambitionne à terme d'offrir tous les métiers de son offre globale d'éco-rénovation.Des métiers nouveaux complètent l'offre globale de rénovationCes acquisitions ciblées ont aussi pour objectif d'ajouter des métiers nouveaux à l'offre globale d'Acorus. Les menuiseries extérieures à Rennes, les cloisons amovibles à Orléans et les contrats de performance énergétique en génie électrique en Ile-de-France (avec Moncelec) sont donc autant de nouveaux métiers qui viennent enrichir les savoir-faire du groupe en matière de rénovation.En 2023, grâce à ses acquisitions et une croissance organique encore très soutenue, portée par un carnet de commande historiquement élevé, le groupe Acorus devrait réaliser près de 300 M€ de CA. L'activité 2023 devrait aussi bénéficier du fort développement des offres numériques d'Acorus : Nexxio pour simplifier la gestion et le suivi des interventions d'entretien, Acofor pour le comptage individualisé de l'eau et de l'énergie et Lowit pour l'accompagnement du décret tertiaire.De plus en plus de chantiers “zéro carbone”Plus encore qu'en 2022, l'activité d'Acorus en 2023 sera décarbonée et décarbonnante ! Le carnet de commande annonce de nombreux projets ayant un fort impact sur la réduction des émissions de carbone des bâtiments après rénovation. Le réemploi de matériaux entre dans une phase d'accélération rapide, porté par la demande très forte des acteurs du logement social et des grandes foncières. La prise de participation d'Acorus dans Cycle'Up, réalisée en avril 2022, devrait donc contribuer à répondre à l'accélération de l'économie circulaire dans la rénovation des bâtiments.1.000 embauches prévues en 2023Déjà fort de 1.600 collaborateurs, Acorus prévoit le recrutement de 1.000 nouveaux talents en 2023, pour soutenir sa croissance et répondre aux demandes quotidiennes des clients (20.000 rénovations de logements par an / 180.000 interventions sur site chaque année). Acorus recherche de nombreux profils de techniciens : plombiers, chauffagistes, électriciens, peintres, carreleurs, maçons, menuisiers, serruriers… et également de commerciaux, assistants commerciaux, assistants administratifs… Ces postes seront à pourvoir sur l'ensemble territoire, en CDI. « Merci à mes équipes qui me rendent fier, elles ont fait de 2022 une année à succès pour le groupe Acorus », déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d'Acorus.
Il y a 2 ans et 127 jours

Lafarge conteste sa mise en examen pour mise en danger d'autrui concernant ses activités en Syrie

Lors d'une audience devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, la société a notamment contesté la compétence des juridictions françaises concernant sa mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui, confirmée en mai par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.Cette dernière avait également confirmé sa mise en examen pour complicité de crimes contre l'humanité.Le groupe, désormais filiale d'Holcim, est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya, alors même que le pays s'enfonçait dans la guerre.Dans ce contexte, Lafarge avait maintenu l'activité de ses salariés syriens sur le site jusqu'en septembre 2014, alors que ses employés de nationalité étrangère avaient été évacués en 2012.De ce fait, les salariés syriens étaient "exposés à différents risques", notamment d'"extorsion" et d'"enlèvements", a souligné le conseiller rapporteur lors de l'audience devant la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français.En mai, la chambre de l'instruction s'était notamment fondée sur "l'immixtion permanente de la maison-mère dans l'activité de ses filiales" pour confirmer la mise en examen du groupe pour mise en danger d'autrui.Affirmant qu'il n'y avait pas de jurisprudence sur la question, Me Patrice Spinosi, avocat du cimentier, a demandé mardi que la chambre criminelle sollicite son avis sur la question à la chambre sociale ou renvoie le litige devant une chambre mixte pour un débat contradictoire sur l'applicabilité du droit français dans ce cas de figure."La relation de travail découlait directement de l'organisation mise en place par Lafarge", qui "fixait elle-même les conditions de recrutement et de travail et encadrant les règles de sécurité", a observé pour sa part Me Catherine Bauer-Violas, avocate du Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR) et de deux personnes physiques, parties civiles.Tout en soulignant que les questions de droit soulevées étaient "inédites", l'avocat général a préconisé le rejet du pourvoi.
Il y a 2 ans et 127 jours

carte professionnelle pour les diagnostiqueurs la fidi et sidiane s y opposent

Dans un contexte où émerge l’idée d’une carte professionnelle pour les diagnostiqueurs immobiliers, la FIDI et SIDIANE annoncent s’y opposer, préférant miser sur la certification, la formation, le recrutement, et le renforcement des contrôles.
Il y a 2 ans et 128 jours

Le casse-tête du partage de la valeur en entreprise

"Quand une entreprise a les moyens de verser des dividendes, elle doit en faire bénéficier ses salariés", répète à l'envi le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.Pour préserver le pouvoir d'achat face à l'envolée des prix, l'exécutif exclut de réinstaurer l'indexation des salaires sur l'inflation, supprimée en 1983 en France, de crainte d'entretenir une spirale inflationniste.A la place, il propose de créer un dividende salarié, qui permettrait un meilleur partage du profit des entreprises en direction des salariés."Il sera mis en œuvre, c'est une question de justice", a martelé vendredi Bruno Le Maire sur BFM Business. "On ne peut pas demander aux Français de travailler plus longtemps", a-t-il ajouté en référence à la réforme des retraites, "et ne pas leur garantir en même temps une plus juste rémunération de leur travail".Les modalités d'un tel dividende, qui rencontre la résistance du patronat, restent toutefois à définir.Une loi contraignante "au cours du quinquennat" a été annoncée à l'automne. Début janvier, M. Le Maire a promis "des propositions concrètes" ainsi qu'"une convention" en février sur cette thématique.PME à la traînePlutôt qu'un nouveau mécanisme, experts et partenaires sociaux jugent plus opportun dans l'immédiat d'élargir, en les rendant plus attractifs et manœuvrables, les outils de partage de la valeur existant déjà.Il y a notamment la participation (mécanisme de redistribution des bénéfices obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés) ou l'intéressement (prime facultative liée aux résultats ou aux performances non financières), qui s'accompagnent d'avantages fiscaux.C'est ainsi qu'à l'invitation du gouvernement, patronat et syndicats planchent depuis novembre sur leur généralisation et simplification, surtout pour les plus petites entreprises, encore à la traîne - le dividende salarié n'est pas en tant que tel au menu des échanges.Selon la Direction statistique du ministère du Travail (Dares), 88,5% des salariés d'entreprises de plus de 1.000 personnes bénéficiaient d'un dispositif de partage de la valeur en 2020, contre moins de 20% dans celles de moins de 50 salariés.Outre le coup de pouce financier, ces dispositifs ont l'avantage d'attirer et fidéliser les talents, un argument essentiel en cette période de recrutements difficiles.Leur déploiement rencontre cependant de nombreux obstacles, surtout chez les PME et TPE. Malgré des assouplissements déjà décidés dans la loi Pacte de 2019 et celle de l'été 2022 sur le pouvoir d'achat, sont cités complexité et méconnaissance des dispositifs, manque d'accompagnement, formule de calcul complexe pour la participation, risques administratifs, etc.Autre frein, la prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée (ex-"prime Macron"), une option plus souple parfois choisie par les entreprises au détriment d'outils de partage de la valeur."Pourquoi faire compliqué si on peut faire simple?", résume auprès de l'AFP Agnès Bricard, l'un des trois ambassadeurs chargés par le gouvernement de promouvoir les outils disponibles."Usine à gaz""Dans des PME, il faut parfois un à deux ans avant d'aboutir (à un accord) sur l'intéressement", pointe Nicolas Meurant, avocat associé chez Deloitte. Il lui semble malgré tout "beaucoup plus simple de lever les freins" actuels que de "créer un nouveau système".Emmanuelle Barbara, du cabinet d'avocats August Debouzy, rappelle ainsi qu'une précédente tentative de prime adossée sur les dividendes, instaurée en 2011 par l'ex-président Nicolas Sarkozy, était devenue "une usine à gaz" au champ d'application très limité. Elle avait fait long feu.Même si la France est l'un des pays européens les plus volontaristes dans ce domaine, la refonte des dispositifs existants se révèle ardue.Les discussions, censées aboutir d'ici fin janvier, ont viré au casse-tête. "On est très loin d'un accord", souligne Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT, à l'AFP. Côté syndical, on soutient l'idée d'une participation obligatoire dans les entreprises d'au moins 11 salariés. Une ligne rouge pour le patronat, opposé à toute nouvelle contrainte, souligne Stéphanie Pauzat, vice-présidente de la CPME, qui défend les intérêts des PME.Une obligation risquerait aussi d'être contreproductive en suscitant de fausses attentes dans une conjoncture marquée par une envolée des coûts énergétiques et une croissance au ralenti - avec moins de résultats à distribuer, estime Emmanuelle Barbara.
Il y a 2 ans et 128 jours

VM devient « VM Matériaux » et dévoile sa nouvelle signature : « Construire demain, construire durable. »

Une vision et des changements que l'enseigne accompagne à travers une nouvelle identité. Elle devient « VM Matériaux » afin de réaffirmer son identité et son cœur de métier, et appose sous son logo une nouvelle signature : « Construire Demain, Construire durable. ».Facile à mémoriser, elle constitue une véritable promesse, celle de l'avenir. L'enseigne, qui a retravaillé ses fondamentaux depuis plus de deux ans, se réaffirme, par l'image et les mots, au cœur de son marché, celui de la construction et des matériaux. Cette nouvelle signature appuie son positionnement engagé, aux côtés de ses clients, pour une construction et une rénovation durables. Son esprit optimiste et visionnaire se lit à travers les expressions « demain » et « durable ». Fédératrice, la signature invite à se réunir autour d'engagements forts pour l'ensemble des parties prenantes : les collaborateurs.trices, les clients professionnels et particuliers, les fournisseurs... Elle symbolise également un marqueur fort pour le recrutement de nouveaux talents.Un acteur engagé dans la construction durable et qui se projette dans l'avenir avec ses clientsActeur moteur de la construction durable, VM se définit au-delà du « distributeur de matériaux ». Il est présent à chaque étape pour partager avec ses clients leurs enjeux, pour solutionner leurs problèmes, leur apporter expertise et conseil, et faciliter la réalisation de leurs chantiers.« Le VM Matériaux de demain ne sera jamais le VM Matériaux d'hier. Tout en préservant notre ADN, nous portons d'autres ambitions, totalement intégrées dans la stratégie. Nous nous fixons pour mission d'accompagner tous nos clients dans l'avenir, avec une volonté forte de modernisation digitale, sociétale, comportementale. La mise en avant de demain s'effectuera sur le faible impact carbone plutôt que sur le prix. C'est cela le nouveau VM Matériaux. ». Eric ROUET, Directeur Général de VM MatériauxUne réaffirmation des spécificités des points de venteDans un esprit de préservation de l'esprit de proximité, « VM Matériaux » constitue un marqueur fort de l'ancrage local de l'enseigne. L'évolution visuelle est repensée pour l'ensemble du territoire au-delà de la Vendée, son berceau historique, pour des secteurs où le maillage de VM est plus récent, tel que la Normandie.Elle vient consolider le parcours client qui opère ces dernières années une profonde modernisation. Si la mention « Matériaux » est ré-intégrée au bloc-marque, les repères sont conservés. L'identité visuelle du logo évolue subtilement. La forme clairement identifiable du carré reste intacte, ainsi que les codes couleurs. Les lettres sont adoucies par des formes souples et arrondies.L'identité sera déployée au fil des prochains mois sur les façades des show-rooms de l'enseigne, de ses points de vente Matériaux & Rénovation, Bois & Rénovation, LNTP...
Il y a 2 ans et 134 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 134 jours

Alexandre Bistes succède à Thierry Gouix en qualité de Directeur Strategic Unit Wicona France

Diplômé de l'École Supérieure de Commerce de Pau et d'un Mastère marketing et communication, Alexandre Bistes commence sa carrière en 1999, en pleine bulle Internet, en tant que chef de projet au sein de l'agence de publicité DDB Paris. Passionné par la technique, il se dirige vers la vente et rejoint en 2002 le groupe Acapela, société spécialisée dans les technologies vocales en Europe et aux Etats-Unis. En 2008, il intègre le groupe Hydro en qualité de Licensee Manager. Son rôle : gérer les relations avec les entreprises autorisées à représenter les différentes marques du groupe à l'international.En près de quinze ans, Alexandre Bistes a occupé de nombreuses fonctions de management, direction commerciale, marketing, développement dans le groupe, en France et à l'international. Il a notamment travaillé en Chine pour WICONA et connaît donc parfaitement les produits et leurs capacités techniques.La transition s'est déroulée en douceur pour les équipes et les clients. Thierry Gouix et Alexandre Bistes ont en effet travaillé de concert durant plusieurs mois sur les dossiers stratégiques et commerciaux. « Je suis très heureux de rejoindre les équipes WICONA et de poursuivre le travail initié par Thierry Gouix. Parmi les chantiers qui s'ouvrent à nous, la décarbonation. WICONA est une marque écoresponsable et engagée pour réduire notre propre empreinte carbone et proposer des solutions de construction durables et responsables. C'est un sujet sur lequel j'entends aller encore plus loin. Face à l'urgence climatique, la rénovation est un champ sur lequel nous pouvons agir pour réduire les consommations énergétiques et les émissions de GES au cours des prochaines décennies, tant sur le logement que le tertiaire. Nous allons notamment explorer comment optimiser la récupération des profilés aluminium sur les chantiers en déconstruction pour un réemploi tracé afin de créer une véritable boucle circulaire vertueuse. Je me réjouis de poursuivre les rencontres avec les clients et partenaires afin d'identifier ce que nous pouvons et devons encore améliorer. La proximité, l'expertise technique et le développement de solutions sur mesure pour les projets spéciaux constituent l'ADN de la marque. » - Alexandre Bistes, nouveau Directeur Strategic Unit WICONA FranceÉvolution organisationnelle et nomination d'un directeur commercial WICONA FranceLa nomination d'Alexandre Bistes s'accompagne d'évolutions organisationnelles et de recrutements pour plus de proximité avec les clients et partenaires.Ainsi, Vincent Bes, précédemment directeur des ventes régionales Ouest, est nommé directeur commercial WICONA France au 1er janvier 2023. Les deux directions des ventes régionales sont maintenues. La région Est reste quant à elle dirigée par Pascal Forest. Un recrutement est en cours pour remplacer Vincent Bes.
Il y a 2 ans et 140 jours

L'économie française devrait continuer à résister début 2023, selon la Banque de France

Inflation soutenue qui rogne le pouvoir d'achat, prix de l'énergie qui ont flambé depuis l'invasion russe de l'Ukraine, tensions sur les approvisionnements post-Covid... Face aux aléas qui s'accumulent, l'économie plie sans rompre."La résilience se confirme et même se prolonge", a souligné le directeur général de la banque centrale française, Olivier Garnier, lors d'un point presse."Il y a un niveau d'inquiétude sur le futur qui reste élevé (...), mais malgré tout, mois après mois, l'activité continue de légèrement progresser, même si c'est bien sûr de façon moins soutenue qu'au premier semestre de l'année 2022", a ajouté l'économiste.La croissance du produit intérieur brut (PIB) atteindrait ainsi 0,1% au quatrième trimestre de 2022, en tenant compte de l'effet pénalisant des grèves de l'automne dans les raffineries et de la maintenance des centrales nucléaires, avec une "légère hausse en décembre", selon l'institution.Elle devrait ensuite devenir "quasi stable" en janvier.Pour l'ensemble de l'année 2022, la Banque de France a confirmé sa prévision d'une croissance de 2,6% (contre 2,5% pour l'Insee), avant une nette baisse de régime en 2023, à +0,3% d'après son scénario principal.Mais il y a encore "pas mal d'incertitudes qui pèsent sur le premier trimestre", a relevé M. Garnier. Une récession "limitée et temporaire" n'est pas exclue par l'institution.A moyen terme, la Banque de France table sur un cycle économique en trois "R": résilience, ralentissement et reprise à partir de 2024.Le gouvernement, qui a déployé une batterie d'aides pour soutenir les entreprises et les ménages, table lui sur une hausse de 2,7% du PIB en 2022, avant un net ralentissement à 1% cette année, un scénario jugé trop optimiste par de nombreux instituts économiques.Disparités sectoriellesDans le détail, l'activité a continué à croître en décembre dans l'industrie, les services et le bâtiment, plus fortement qu'anticipé le mois précédent, selon les résultats de la dernière enquête mensuelle réalisée auprès de 8.500 chefs d'entreprise entre le 20 décembre et le 5 janvier.M. Garnier a cité notamment un relâchement des craintes relatives aux approvisionnements énergétiques, grâce aux températures hivernales clémentes, et des carnets de commandes toujours "bien garnis" malgré un repli. C'est notamment le cas dans l'aéronautique, les produits informatiques et les équipements électriques. Mais les carnets de commande sont jugés "bas" dans la chimie et les produits caoutchouc-plastique.En janvier, l'activité progresserait un peu dans les services et l'industrie, avec toutefois de fortes disparités sectorielles: repli dans l'habillement ou le caoutchouc-plastique notamment, hausse dans la pharmacie, l'automobile ou l'aéronautique. Elle serait stable dans le bâtiment.Comme les autres grandes économies occidentales, la France affronte une envolée de l'inflation, qui devrait atteindre un pic au premier semestre 2023, mais sa banque centrale note une "légère modération de la hausse des prix dans l'industrie, même si elle reste soutenue" en décembre. Pas d'inflexion en revanche dans les services et le bâtiment.Pour janvier, "les chefs d'entreprise anticipent une forte hausse des prix", qui "serait plus importante que la hausse saisonnière traditionnellement observée en début d'année", précise la banque. Des hausses que certaines entreprises répercutent sur leurs prix de vente.En décembre, les difficultés d'approvisionnement ont reculé, la situation de trésorerie s'est stabilisée mais à un niveau "relativement bas" dans l'industrie, tandis les recrutements sont restés difficiles.Les stocks ont continué de monter, restant à un niveau "élevé" du fait d'une baisse de la demande ou de difficultés d'approvisionnement notamment, voire de craintes d'éventuelles pénuries d'énergie dans les prochains mois. Quant à l'impact de la crise énergétique sur leur activité en décembre, les entreprises n'ont pas signalé de changement significatif par rapport aux deux mois précédents.Ainsi, 23% d'entre elles disent avoir été affectées en décembre. Elles sont toutefois 32% à s'attendre à un impact sur les trois prochains mois, et encore plus nombreuses à craindre pour leurs marges (52%).
Il y a 2 ans et 140 jours

Supervan nomme Salomé Halioua au poste de Directrice des Opérations

Depuis le lancement de son activité de transport et livraison express de produits lourds et volumineux, Supervan ne cesse d’innover et de développer de nouveaux services. De la livraison via un véhicule utilitaire léger à la livraison par poids lourd (Service XXL), en passant par le développement de sa marketplace de matériaux de chantier (Plateforme Breek), la startup oeuvre en continu pour le futur de la logistique. Supervan compte aujourd’hui près de 40 collaborateurs et plus de 500 chauffeurs partenaires. Salomé Halioua, le nouveau visage des Opérations chez SupervanDiplômée de l’école d’ingénieures EPF (École Polytechnique Féminine) à Cachan, Salomé commence sa carrière à Orléans en 2016 chez Amazon, au poste de Manager de Production. Elle y gère les équipes logistiques et leur fonctionnement au sein d’un entrepôt pendant plus de deux ans. Cette expérience lui offre l’opportunité de gérer le lancement du service transport d'un nouvel entrepôt Amazon en région parisienne. Lors de cette expérience, elle manage près de 150 collaborateurs (équipes 24/24 et 7j/7) et les flux de transport quotidiens de plus de 200 camions.En 2020, elle rejoint le siège d’Amazon à Paris et l’équipe Sales & Operations Planning où elle se spécialise dans l’analyse de données et la planification afin d’effectuer des prévisions et d’optimiser les flux de livraison sur le dernier kilomètre. L’année suivante, Salomé intègre la division européenne d’AVS (Amazon Vendor Services). Elle est notamment chargée d’évaluer et d’optimiser l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement pour un portefeuille de fournisseurs de renom (L’Oréal, Revlon, Reckitt ou encore PRH), et d’établir des plans d’actions pour les aider à optimiser leurs processus logistique avec Amazon.En rejoignant les équipes de Supervan, Salomé Halioua aura notamment pour mission de gérer et de renforcer les effectifs de l’équipe des opérations, qui compte aujourd’hui 15 collaborateurs. En tant que Directrice des Opérations, ses objectifs seront de garantir une expérience client et chauffeur irréprochables, et de s’assurer de l’optimisation des différents processus internes et flux de livraisons (sécurité, délais…). « Aux Opérations, nous sommes toujours au cœur de l’action. Nous faisons le lien entre les chauffeurs et les différents besoins de nos clients, et nous construisons avec tous nos interlocuteurs une relation de confiance, à la fois durable et bienveillante. Garants d’une expérience opérationnelle irréprochable, nous tenons à offrir un service sans accroc à nos clients. Je me réjouis de rejoindre cette startup en pleine croissance, et de mettre mon expertise au service de son développement. », souligne Salomé Halioua, Directrice des Opérations chez Supervan. « Nous sommes plus que ravis de pouvoir compter Salomé au sein de nos équipes. Son expertise et son expérience sont très précieuses pour la croissance de Supervan, et vont nous permettre de nous rapprocher considérablement des besoins de nos clients. Ce recrutement stratégique représente le passage d’un nouveau cap pour nous, et nous avons hâte de voir l’équipe des Opérations grandir sous sa direction. », déclare Guillaume Fournier, Fondateur et CEO de Supervan.
Il y a 2 ans et 142 jours

Apprentissage : l'aide à l'embauche de 6.000 € prolongée jusqu'en 2027

EMPLOI. Le dispositif d'aide au recrutement d'alternants de moins de 30 ans, d'un montant de 6.000 €, sera prorogé jusqu'à la fin du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Toutes les entreprises peuvent en bénéficier.
Il y a 2 ans et 146 jours

industrie du beton une annee 2022 en legere baisse

La Fédération de l’Industrie du Béton a dressé le bilan de l’activité des produits en béton, comparé à 2021. Après une année 2022 en léger repli, le secteur n’échappera pas en 2023 à une tendance encore plus baissière, au regard de la progression des coûts des matières et des difficultés de recrutement de main d’œuvre.
Il y a 2 ans et 146 jours

L'activité de l'industrie du béton en léger retrait en 2022 mais une tendance plus baissière pour 2023

Bilan 2022 : une baisse limitée à -2%Pour les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment, les situations sont variées selon les familles de produits, comparées à l’année 2021 : notons les évolutions positives pour l’ensemble poutrelles +4,9%, pour les prédalles +2,9% et pour les entrevous béton +0,2%. Seuls les blocs et les dalles de planchers béton sont en retrait, respectivement de -2,4% et -23%.Pour les produits préfabriqués en béton à destination des travaux publics, la quasi-totalité des produits sont en retrait au regard de l’année 2021 : les dalles de voirie -16,8%, les clôtures -17,6%, les regards -4,2%, les pavés -0,5%. Seuls les bordures +0,4% et les tuyaux armés +3,1% connaissent une évolution positive à +3%.Pour l’année 2022, l’activité, en volume, de l’Industrie du Béton devrait connaître une baisse autour de -2% tous produits confondus, par rapport à 2021.Perspectives 2023 : une prévision de baisse de l’ordre de -6% à -8%Dans un contexte inflationniste de progression des coûts des matières et de difficultés de recrutement de main d’œuvre dans le secteur du BTP, les perspectives des différents segments de produits en béton devraient se retrouver dans les niveaux d’activités, en volume, comparés à l’année 2022, au niveau national, sans tenir compte des disparités régionales de plus en plus impactantes.Pour le secteur du bâtimentAu regard des dernières données disponibles Markemétron concernant les ventes de maisons individuelles et de l’Observatoire des promoteurs immobiliers pour les logements collectifs, les baisses pour ces deux segments seront significatives en 2023. En revanche, la construction des bâtiments non résidentiels sera en légère progression, après une année 2022 plutôt dynamique.L’évolution, en volume, des produits préfabriqués en béton destinés au secteur du bâtiment serait comprise entre -7% et -9% en se décomposant de la façon suivante : blocs -9% à -11% et poutrelles de -8% à -10%. Pour les prédalles et les dalles de planchers, les prévisions d’évolution sont de l’ordre de -4% à -6%.Pour le secteur des travaux publicsCompte tenu du positionnement des produits en béton dans les segments de l’investissement des collectivités pour les infrastructures et les réseaux et de l’effet au ralenti d’un cycle municipal de travaux, les prévisions de la FIB restent très prudentes.L’évolution en volume des produits préfabriqués en béton destinés aux travaux publics s’inscrirait dans une fourchette comprise entre -4% et -6%, se répartissant de la manière suivante : produits d’assainissement -3% à -5% et produits de voirie et d’aménagement extérieur de -6% à -8%.En conclusion, la Commission Économie de la FIB prévoit une évolution comprise entre -6% et - 8%, en volume, tous produits confondus France entière pour l’année 2023 par rapport à 2022.Après une année 2022 marquée par la résilience du secteur de la construction face aux conséquences économiques des événements internationaux, les perspectives de l’année 2023 confirment l’accentuation de la tendance baissière pour l’Industrie du Béton par rapport à l’année 2022.La FIB poursuivra en 2023 la dynamique insufflée en 2022 pour augmenter la visibilité de l’Industrie du Béton, défendre ses intérêts auprès de son environnement professionnel et politique, notamment au regard de projets sensibles d’évolution réglementaire nationale et européenne et pour faire valoir la sobriété énergétique des solutions préfabriquées en béton.
Il y a 2 ans et 148 jours

Bilan 2022 des activités de la construction métallique

Pour Roger Briand : « Malgré les difficultés d’approvisionnement des premiers mois, l’impossibilité de répercuter sur le prix de vente l’intégralité des hausses des matières premières, ainsi qu’un ralentissement des prises de décisions des maîtres d’ouvrage en cette fin d’exercice, 2022 restera une bonne année pour notre profession. Le chiffre d’affaires réalisé par le secteur est en progression (+ 19%), du fait des très fortes hausses des matières premières et en particulier l’acier (+ 140%) dans un marché national inflationniste. »Ainsi, l’activité 2022 a essentiellement été assurée par l’investissement privé même si les investissements publics s’avèrent en évolution. Les travaux du Grand-Paris, des jeux olympiques et la requalification de centre-ville contribuent au développement d’une commande publique atone ces dernières années. Si la production annuelle devrait atteindre les 768.000 tonnes, soit un résultat proche de celui de 2021, notons que l’évolution des affaires conclues en 2022, est légèrement inférieure vs 2021, avec un regain de dynamisme marqué depuis août.Tendances des carnets de commandeL’évolution des carnets de commandes de la construction métallique française affiche, en moyenne, 6 mois d’activité. Notons, de plus, que le premier semestre 2023 devrait connaître une activité toujours soutenue, avec un horizon pour le second semestre demeurant incertain. Roger Briand de préciser : « Globalement, les dossiers de consultation sont nombreux, avec des disparités selon les régions. »Répartition par type d’activitéSi les bâtiments industriels demeurent l’activité principale des constructeurs métalliques (64% de parts de marché), mentionnons qu’en 2022, les bâtiments de commerces, ainsi que les bâtiments de stockage et les bureaux, connaissent également de fortes hausses. Précisons enfin que la construction de ponts et passerelles reste soutenue, en affichant des carnets de commande de plus de 6 mois.Taux des capacités de productionCe taux des capacités de production est un indicateur très suivi par la profession. Aujourd’hui celui-ci demeure, depuis 2021, très élevé, proche des 80%. Les industriels sont donc enclins à investir fortement, notamment pour la construction de bâtiments industriels. Ces extensions ou nouvelles réalisations sont en grande majorité exécutées par des constructeurs métalliques qui voient ainsi leur activité se développer.Pour Roger Briand : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité grâce notamment à des carnets de commandent qui se remplissent et à de nombreuses demandes en études et chiffrages de dossiers, en cette fin d’année. Cependant, les alertes des économistes nous obligent à la prudence pour fin 2023. »L’engagement de toute une filière pour des bilans bas carbone et le réemploi des matériauxLes constructeurs métalliques n’ont pas attendu l’application de la RE2020 pour s’engager en faveur d’une construction responsable et répondant aux enjeux environnementaux. L’acier est l’unique matériau de construction à pouvoir être recyclé à l’infini tout en conservant la totalité de ses performances. Spécificité unique pour un matériau de construction, ses propriétés magnétiques facilitent grandement le tri. Fort de toutes ces caractéristiques, l’acier constitue également le matériau le plus recyclé dans le monde, contribuant à la préservation des ressources naturelles, à l’optimisation du cycle de vie et à la vitalité de l’économie circulaire. De plus, précisons que la construction métallique utilise surtout de l’acier recyclé, les déchets métalliques sont en effet revalorisés en quasi-totalité et réintroduits dans le process. Aujourd’hui, afin de toujours améliorer les performances des bilans carbone des constructions, les constructeurs utilisent des aciers bas carbone qui peuvent réduire significativement les émissions de CO2.S’il est généralement avancé que la production d’1 kg d’acier émet 2 kg de CO2, le marché propose des aciers dont les FDES confirment des résultats bien plus performants. Ainsi, Xcarb, acier d’Arcelor, revendique seulement 0,3 kg de CO2 par Kg de construction métallique produite. Par ailleurs, soulignons que les récentes FDES du CTICM affichent également de belles performances. À titre d’exemples, pour des profils du commerce, seulement 1,3 Kg de CO2 sera généré par Kg de construction métallique produit ; pour un profil reconstitué soudé, il ne sera que de 1,4 kg de CO2.Dans la même logique, la généralisation de l’utilisation d’énergie renouvelable dans la fabrication d’ossature acier va contribuer à la réduction de cette emprunte carbone.Par ailleurs, rappelons aussi que les constructions métalliques se prêtent idéalement à la démontabilité et au réemploi, qu’il s’agisse d’un bâtiment dans son ensemble, d’éléments modulaires ou bien encore de pièces détachées. En effet, véritables mécanos géants, les éléments métalliques peuvent aisément se démonter, se transporter et se remonter dans de nouvelles constructions. Une option évitant la démolition et donc une reconstruction impactante en termes d’émissions de CO2.Pour Roger Briand Président du SCMF : « Essentiel dans la réalisation de structure antisismique, incombustible, imputrescible et insensible aux attaques de parasites, l’acier est, par définition, infiniment durable. Dans cette approche, la traçabilité du matériau et des éléments constitutifs est essentielle afin de définir ses réemplois futurs. Une banque de poutrelles, plaques, modules, peut ainsi être répertoriée selon les poids, tailles, capacités structurelles. C’est un marché de l’occasion qui verra prochainement le jour. » Parfaite illustration de cette philosophie verte, Briand va utiliser pour la construction de sa prochaine usine aux Herbiers en 2023, 100 tonnes de poutrelle d’acier provenant de l’ossature des ex-halles Alstom de Nantes dont le démontage s’est achevé en début d’automne.Pour Roger Briand : « L’acier se positionne comme un fantastique matériau circulaire. Il dispose de deux leviers fort de décarbonation. Le premier, son outil de production primaire qui largement se décarbone. Le second réside dans la possibilité d’intégrer une part de réemploi dans une construction, proche d’une émission 0 carbone, renforçant d’autant la décarbonation de l’ensemble de la structure métallique. Les bâtiments métalliques ainsi construits peuvent désormais afficher un niveau de décarbonation atteignant les objectifs futurs de 2030, 2040 ready. L’objectif de 0,5 Kg d’émission CO2 voire moindre par Kg d’acier est un objectif atteignable. »Des besoins en recrutement, en formation, une nécessité : « Faire connaître nos métiers »Alors que la semaine nationale de journées portes ouvertes des constructeurs métalliques s’est déroulée du 10 au 15 octobre 2022. La profession, en présentant ses métiers aux ateliers très automatisés et robotisés, a accueilli de très nombreux collégiens, lycéens et leurs professeurs. Une opération séduction déployée pour la troisième année et qui s’est révélée à nouveau très appréciée des jeunes comme du corps enseignant. Rappelons que les besoins en recrutement des constructeurs métalliques se chiffre à plus de 20.000 emplois sur les 4 ans à venir. Le manque de formations pour ces métiers contraint d’ailleurs les entrepreneurs à concevoir des formations internes comme à multiplier les contrats d’alternance.Enfin, autre initiative marquante de la filière construction métallique : la création des « écoles de production » comme celle mise en place par l’entreprise SERRU de Château Gonthier, accompagnée par les pouvoirs publics. Malgré ces efforts, les constructeurs métalliques attirent l’attention de l’Éducation Nationale et les Régions pour le développement de ses métiers.
Il y a 2 ans et 148 jours

Les salaires à l'embauche dans la Construction/BTP en hausse de 9% depuis le début de l’année

Face à l'emballement de l'inflation et aux difficultés de recrutement, les entreprises proposent-elles vraiment des augmentations de salaire à l’embauche ? C’est ce qu’a voulu savoir Talent.com. Le moteur de recherche d’offres d’emploi a publié 4 millions d’offres d’emploi par mois depuis janvier 2022 et enregistré entre 3 et 5 millions de visiteurs mensuellement sur sa plateforme française. Mais alors que la majorité des actifs (95%) juge essentiel ou important le fait de connaître le salaire d'un emploi avant de postuler, seules 17% des offres d’emploi en France affichent la rémunération (contre 20% au Royaume-Uni - chiffres issus des données Talent.com). Pour cette étude, Talent.com a retenu 203.000 offres comportant une information sur le niveau de salaire proposé. La plateforme a ensuite calculé pour chaque mois, la moyenne des salaires indiqués dans les offres de tous les métiers d’un même secteur, afin de comparer son évolution depuis le début de l’année, au regard de la situation économique et sociale en France. Voici les enseignements.De fortes disparités selon les domaines d’activitéÉvolution des salaires proposés à l’embauche entre janvier et octobre 2022. Analyse générale basée sur 203.000 offres en CDI, CDD et intérim, diffusées du 01/01/2022 au 31/10/2022. Tous secteurs confondus, les offres d’emploi publiées sur Talent.com affichaient des salaires à l’embauche en augmentation de 5,77%, entre ceux proposés début janvier par rapport à fin octobre. Une hausse relativement similaire à l’inflation de 5,07% enregistrée en moyenne en France puis le début de l’année par l’INSEE. Toutefois des grandes disparités existent entre les différents secteurs de l’économie. Les secteurs qui connaissent des hausses de salaire Le secteur de la Finance arrive en tête de ceux qui proposent des les plus fortes augmentations de salaire affichées à l’embauche en 2022 : +16,36% depuis le début de l’année, tous métiers confondus. Suivi de près par le secteur de l’Industrie et de la Production : +13,44%. A cause de la pénurie de main-d'œuvre, le secteur de la Construction/BTP offre lui aussi des hausses conséquentes de salaire : +9,01% en moyenne sur l’ensemble des postes.Pour Adrien Scemama, responsable de Talent.com en France : « Ce qu’il est intéressant d’observer c’est que jusqu’au mois de mars les salaires proposés augmentaient dans ce secteur. Mais depuis le conflit Russo-Ukrainien, la flambée des prix des matières premières et les difficultés d’approvisionnement en matériaux ont durement impacté les marges et la trésorerie des entreprises du bâtiment, qui n’ont pas pu continuer à proposer des augmentations de salaires pour attirer des travailleurs et honorer leurs chantiers. » Les entreprises des secteurs de la Tech et du Transport-Logistique ont elles aussi ajusté les salaires à la hausse en proposant respectivement +5,88% et +4,02% en moyenne sur les offres publiées entre début janvier et fin octobre 2022. Les secteurs qui affichent des baisses de salaire Alors que l’Hôtellerie-Restauration rencontre toujours de grandes difficultés à recruter de la main d'œuvre, les entreprises du secteur ont proposé des salaires stables sur les neufs premiers mois de l’année mais en baisse de 13,32% entre janvier et fin octobre. Plus précisément, au premier trimestre 2022 les rémunérations moyennes proposées étaient de 32.780 euros et sur les deux mois de la période estivale de 32.936 euros. Pour Adrien Scemama : « Donc au plus fort de leur activité, les hôteliers et les restaurateurs ne proposaient qu’une hausse de 0,48% des rémunérations seulement, pas de quoi attirer les talents. » Même constat du côté du secteur de la Santé : sur les trois premiers trimestres, les salaires proposés n’ont cessé de chuter chaque mois, passant de 46.213€ en janvier à 42.556€ fin octobre (et même 36.600€ en juillet/août). Augmentations et primes, pas pour le moment Ces données à l’embauche vont dans le sens du précédent sondage réalisé par Talent.com en septembre 2022, indiquant que seuls 27% des salariés déclaraient que leur employeur augmenterait leur salaire cette année. Pourtant, le fait d’avoir une prime ou une hausse de salaire, augmenterait de manière significative la fidélité des employés envers leur employeur. En effet, deux salariés sur trois prétendent qu’une prime ou une hausse de salaire les ferait rester plus longtemps dans leur entreprise actuelle (66%) ; un chiffre qui monte même à 87% chez les 18-24 ans. Pour Adrien Scemama : « Dans un contexte d’inflation, de baisse du pouvoir d’achat, de pénurie de main d’œuvre et un candidat roi, les entreprises n'ont d'autre choix que de proposer des salaires à la hausse pour recruter et développer leur activité. Car le salaire reste un élément clé pour attirer les talents, mais aussi pour fidéliser ses collaborateurs. D’ailleurs, un sondage mené à la rentrée montre que les salariés qui veulent en majorité quitter leur entreprise sont ceux qui veulent une meilleure rémunération et ceux qui savent qu'ils ne seront pas augmentés cette année. »
Il y a 2 ans et 152 jours

Prime unifiée à 6.000 euros : le réseau des CMA alerte le gouvernement sur les risques de cette « fausse bonne nouvelle »

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt a confirmé la mise en place de la prime unifiée à 6.000 euros, versée à toutes les entreprises, pour les contrats conclus avec un alternant mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.Pour Joël Fourny, président de CMA France : « Force est de constater que derrière l’effet d’annonce, les conséquences concrètes de cette décision sont préoccupantes. Cette mesure s’avère en réalité défavorable aux entreprises artisanales qui embauchent pourtant chaque année près de 176.000 apprentis sur des métiers en tension. »Si le réseau des CMA comprends que la mise en place des primes exceptionnelles déployées en 2020 durant la crise sanitaire, avait un caractère limité dans le temps il ne peut pas - aujourd’hui – souscrire au principe de cette prime unifiée.Le montant alloué à savoir 6.000 euros est en effet inférieur aux aides versées aux entreprises artisanales avant la crise sanitaire.Les entreprises de moins de 250 salariés, bénéficiaient alors d’une aide ciblée sur trois ans : 4.125 € la première année, 2.000 le deuxième et 1.200 la troisième.Un calcul simple permet de constater que par rapport à l’aide unique en vigueur avant le covid, ces entreprises perdront 125 euros pour un contrat de deux ans et 1.325 euros pour un contrat de trois ans.Concrètement, la nouvelle prime unifiée vient réduire l’aide attribuée aux entreprises artisanales et les formations pourtant à forte valeur ajoutée pour l’accès à l’emploi.Il y a donc fort à parier que les recrutements en apprentissage pour un an seront favorisés, ce qui est propice aux formations qui ne vont pas au-delà de cette durée comme certains masters de l’enseignement supérieur qui seront de fait encouragés.Pour Joël Fourny : « En clair, la nouvelle prime unifiée vient réduire l’aide attribuée à certaines entreprises artisanales. Il s’agit là d’une véritable régression, alors que de nombreux métiers sont en tension et peinent à recruter, dans un contexte ou une grande partie de nos entreprises sont déjà fragilisées par la crise. Cette différence s’amplifie encore pour les entreprises qui font le choix d’embaucher un majeur. C’est une fausse bonne nouvelle pour nos entreprises qui forment pourtant 1 apprenti sur 4. »La révision des aides versées aux employeurs doit prendre en compte :La valeur ajoutée pour l’emploi des jeunes ;Les niveaux et les coûts réels de la formation, y compris en tenant compte de certains particularismes comme ceux de l’Outre-mer et de la problématique de la vie chère ;L’enjeu que représente certaines formations en matière de préservation de savoir-faire parfois menacés de disparition.Pour Joël Fourny : « Une fois encore l’Etat privilégie une vision d’économie court-termiste qui favorise de nouveaux acteurs (en dehors du secteur de l’artisanat) au détriment d’une vision réellement stratégique de l’apprentissage. »En conséquence, les élus du réseau des CMA, rassemblés les 6 et 7 décembre pour leur Assemblée générale, ont adopté à l’unanimité une délibération relative à l’aide aux employeurs d’apprentis. Par celle-ci, le réseau des CMA demande au gouvernement de rétablir, pour les entreprises de moins de 250 salariés, les montants prévus par l’aide unique pour la deuxième et la troisième année, d’une part et d’autre part, de garantir la pérennité de cette aide au-delà de l’année 2023.« L’essor considérable de l’apprentissage est salué par tous. Nous y avons pris notre part avec des résultats extrêmement positifs en dépit des crises successives. Préservons cette dynamique ! L’apprentissage dans l’artisanat est un outil performant qui tient toutes ses promesses et qui a fait ses preuves en matière d’insertion dans l’emploi et de lutte contre le chômage. Ne cassons pas ce qui fonctionnait très bien hier ! »Le réseau des CMA forme actuellement 110.000 apprentis, dont 90% prépare un diplôme de niveau 3 et 4, qui sont réputés être les diplômes à valeur ajoutée la plus forte, en matière d’insertion professionnelle des jeunes. 46% de ces apprentis ont moins de 18 ans et 80% des jeunes diplômés sont en emploi après sept mois.
Il y a 2 ans et 159 jours

Ressources humaines : « Nous misons sur l'ambiance de travail », Amelia Irion, DRH de Colas

Pour répondre aux enjeux de recrutement, le groupe Colas actionne les leviers de la rémunération et de l'attractivité, mais aussi de la...-Entreprises
Il y a 2 ans et 160 jours

Rym Mtibaa, nouvelle directrice des projets chez EndLess

Rym Mtibaa a été nommée directrice des projets chez EndLess. [©EndLess] EndLess annonce la nomination de Rym Mtibaa comme nouvelle directrice des projets. L’entreprise confirme ainsi sa dynamique de croissance. Et son ambition de devenir le partenaire de référence des éco-organismes de la Rep PMCB. En effet, Endless propose des solutions de collecte et de valorisation de tous les déchets de chantier. Elle est issue du groupe Big Bag’n Go x SOS Bennes.  « Cette filière naissante nous amène à nous réinventer et nécessite la création de méthodes, d’outils et de nouvelles pratiques concertées avec la profession. Ce recrutement est un signal fort envoyé au secteur qu’une bascule est en train de s’opérer, déclare Thibaut d’Hau Decuypere, directeur général d’EndLess. Et de poursuivre : « Les acteurs de la gestion des déchets s’entourent de compétences en lien avec la Rep, au même titre que les acteurs de la Rep s’entourent d’experts de la gestion des déchets ». Les missions de Rym Mtibaa Ainsi, Rym Mtibaa contribuera à la transformation du groupe. Interlocutrice des éco-organismes de la filière Rep PMCB. Elle aura pour mission de trouver des solutions opérationnelles au sujet d’innovations. Telles que la logistique des flux triés sur les chantiers, la mise en œuvre de la reprise gratuite, la traçabilité des déchets… qui répondra aux standards de la filière. « La Rep vient donner un cadre à une dynamique déjà présente. C’est le résultat d’une prise de conscience du sujet qui est en œuvre depuis fort longtemps. Elle apporte aux acteurs des garanties, en termes de volumes de déchets et de reprise. Cela leur permet d’investir dans les transformations nécessaires. Une dynamique dans laquelle les gestionnaires de déchets vont jouer un rôle déterminant pour la réussite de cette filière », commente Rym Mtibaa, la nouvelle directrice des projets EndLess. Avant de compléter : « Rejoindre EndLess aujourd’hui, c’est rejoindre un acteur clef de cette transformation. Le maillon entre la chaîne amont, c’est-à-dire les entreprises du bâtiment, les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre… Et la chaîne aval, constituée des éco-organismes, des préparateurs matières, des industriels… Nous sommes l’acteur en contact direct des chantiers, de leurs besoins, de leur quotidien. Notre mission est d’apporter des solutions accessibles, qui intègrent les exigences des filières. Nous sommes les garants, auprès de ces dernières, de la qualité des flux qui leur seront transmis ». Lire aussi : Big Bag’n Go devient EndLess Le parcours de Rym Mtibaa Diplômée d’un master des Métiers des études, du conseil et de l’intervention de l’université Paris 7 Denis Diderot, Rym Mtibaa a débuté sa carrière au sein l’institut Cemagref. Là, elle était chargée d’études technico-économiques sur les installations de traitement des déchets durant 5 ans. Puis, elle a occupé un poste au conseil régional d’Ile-de-France, où elle s’occupait de la planification régionale de la prévention et de la gestion des déchets de chantier du BTP. Par la suite, elle a travaillé au sein de l’éco-organisme Ecosystem en qualité de directrice des projets, où elle a mis en place et coordonné la plate-forme collaborative Démoclès. En 2021, elle a intégré l’éco-organisme Eco-mobiler, pour l’élaboration de la demande d’agréments dans le cadre de la candidature de la Rep PMCB. Femme engagée, Rym Mtibaa s’est toujours investie dans le secteur de la gestion des déchets pour faire bouger les lignes. Un engagement profond pour l’économie circulaire en adéquation avec les valeurs d’EndLess. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 160 jours

Bouches-du-Rhône : Lancement du village BTP&co à Marseille

La présidente de la Fédération BTP 13 Isabelle Lonchampt et Laure-Agnès Caradec, présidente du conseil d’administration d’Euroméditerranée, ont reçu le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion Olivier Dussopt, lors de l’inauguration du Village BTP&co. [©VillageBTPandco] C’est l’aboutissement d’un projet ambitieux et unique en France mené par la Fédération du BTP 13. Le Village BTP&co a été inauguré le 25 novembre 2022. Il se situe au 99 rue de Lyon, à Marseille. C’est un espace dédié à l’emploi, avec pour objectif la création d’un lieu permettant de répondre à toutes les interrogations et demandes des personnes en recherche de travail. Le Village propose un accompagnement personnalisé aux demandeurs d’emploi. Le cheminement se divise en plusieurs phases, de l’accueil du candidat à son intégration dans un parcours de formation et de recrutement. Tout au long de sa visite, l’ensemble des métiers du BTP lui sont présentés. Il peut ainsi choisir celui qui lui correspond le mieux, grâce à des films en réalité virtuelle, une application mobile, des visites de chantier et des rencontres avec des professionnels. Des objectifs bien définis Mis en place dans le cadre du plan Macron “Marseille en grand”, le Village BTP&co a des objectifs bien définis. Tout d’abord, promouvoir les métiers du BTP auprès de tous les publics, ainsi que le développement économique du secteur. Le Village doit accompagner les personnes ayant un projet développé. Il doit favoriser le lien entre l’offre et la demande d’emploi dans le BTP et permettre le développement des compétences des publics les plus éloignés de l’emploi. La finalité de tous ces objectifs est de mettre en lien les candidats et les entreprises, via la FBTP 13. Les premiers résultats du Village permettront d’établir le pouvoir de cette initiative. Sur le papier, c’est un moyen important de développement du recrutement dans le BTP en région Paca. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 162 jours

VM (re)devient VM Matériaux

L’identité visuelle du logo évolue subtilement. La forme clairement identifiable du carré reste intacte, ainsi que les codes couleurs. Les lettres sont adoucies par des formes souples et arrondies. [©VM Matériaux] En 2015, VM Matériaux (groupe Herige) devenait VM. L’objectif ? Renforcer la marque VM comme la référence incontournable auprès des professionnels du bâtiment et des particuliers. Dans un contexte où tout évolue rapidement, VM change à nouveau et s’adapte aux transformations du marché, des règlementations, des technologies, des habitudes de travailler, de consommer, d’habiter… Ses équipes sont formées et mobilisées autour des enjeux de la rénovation énergétique et de la réduction de l’empreinte carbone de la construction. Et sélectionnent les produits les plus performants pour des chantiers éco-responsables. Une vision et des changements que l’enseigne accompagne à travers une nouvelle identité. Lire aussi : VM mise sur le biosourcé pour renforcer son offre “Eco-solutions” Une nouvelle identité En effet, VM (re)devient VM Matériaux, afin de (re)mettre en avant son cœur de métier. Et appose sous son logo une nouvelle signature : “Construire demain, Construire durable”. L’industriel, qui a retravaillé ses fondamentaux depuis plus de deux ans, se réaffirme, par l’image et les mots, au cœur de son marché. Celui de la construction et des matériaux. Cette nouvelle signature appuie son positionnement engagé, aux côtés de ses clients, pour une construction et une rénovation durables. Facile à mémoriser, elle constitue une véritable promesse, celle de l’avenir. Son esprit optimiste et visionnaire se lit à travers les expressions “demain” et “durable”. Fédératrice, la signature invite à se réunir autour d’engagements forts pour l’ensemble des parties prenantes : les collaborateurs, les clients professionnels et particuliers, les fournisseurs… Elle symbolise aussi un marqueur fort pour le recrutement de nouveaux talents. Evolution subtile du logo « Le VM Matériaux de demain ne sera jamais le VM Matériaux d’hier. Tout en préservant notre ADN, nous portons d’autres ambitions, totalement intégrées dans la stratégie. Nous nous fixons pour mission d’accompagner tous nos clients dans l’avenir, avec une volonté forte de modernisation digitale, sociétale, comportementale. La mise en avant de demain s’effectuera sur le faible impact carbone plutôt que sur le prix. C’est cela le nouveau VM Matériaux », rappelle Eric Rouet, directeur général de VM Matériaux. Dans un esprit de préservation de l’esprit de proximité, VM Matériaux constitue un marqueur fort de l’ancrage local de l’enseigne. L’évolution visuelle est repensée pour l’ensemble du territoire au-delà de la Vendée, son berceau historique, pour des secteurs où le maillage de VM est plus récent, tel que la Normandie. Elle se développe de manière subtile. La forme identifiable du carré reste intacte, ainsi que les codes couleurs. Les lettres sont adoucies par des formes souples et arrondies. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 166 jours

Le marché de l'emploi dans l'immobilier profite aux candidats en 2022 selon Recrutimmo

Cinquième volet pour la grande étude annuelle menée par Recrutimmo afin de dresser un état des lieux du marché de l’emploi dans l’immobilier. Un secteur qui attire toujours autant les candidats, même si le marché reste déséquilibré au bénéfice de ces derniers. Face à ce constat, plusieurs axes de réflexion et de travail se détachent : l’accompagnement de la reconversion professionnelle, la formation pour fidéliser les talents, la marque employeur pour les attirer et la flexibilité du statut, questionnement essentielle à l’heure de l’explosion du modèle de mandataires.Une étude menée sur près de 2.300 candidats et recruteursPour son cru 2022, l’étude annuelle de Recrutimmo a été menée sur plusieurs mois, ce qui a permis de sonder plus de 2.000 candidats et 250 recruteurs. Côté candidats, 42% d’entre eux ont plus de 10 ans d’expérience dans l’immobilier, et un tiers est issu d’une reconversion professionnelle. Du côté des recruteurs, 90% déclarent avoir du mal à recruter et presque autant (88%) affirment ne pas avoir de service des ressources humaines au sein de leur entreprise.Tous évoluent dans un marché dynamique, même si leurs points de vue concernant l’emploi dans le secteur de l’immobilier divergent. Alors que les recruteurs sont 91% à déclarer qu’ils connaissent de véritables difficultés dans le recrutement, trois quarts des candidats affirment qu’il est, au contraire, facile de trouver un emploi dans l’immobilier. Il est également intéressant de souligner que la grande majorité des talents (83%) sont particulièrement à l’écoute du marché du recrutement et surtout très sollicités (86%).Une situation dont chaque partie a parfaitement conscience, faisant définitivement basculer le marché du côté des candidats. De quoi générer un turn over particulièrement élevé dans les entreprises du secteur.La reconversion professionnelle devenue incontournableCe n’est plus une nouveauté, la reconversion professionnelle est un immense vivier de talents pour le secteur de l’immobilier. Et la tendance n’est pas nouvelle : 84% des professionnels de l’immobilier sont issus de la reconversion et ont travaillé dans un autre secteur avant d’arriver à l’immobilier. D’ailleurs, ce genre de profil attire puisque 87% des recruteurs se disent en recherche de candidats en reconversion professionnelle. Pour aller plus loin, ils sont même 68% à affirmer que le diplôme n’est pas un critère d’embauche.Parmi les critères qui comptent pour les recruteurs : la proximité géographique, qui assure une véritable connaissance du marché local et une meilleure disponibilité. De quoi satisfaire les candidats, qui désirent de plus en plus mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie personnelle et n’ont plus envie de passer trop de temps dans les transports.La formation pour attirer et fidéliserPar les différentes compétences qu’ils demandent, autant juridiques, que comptables ou encore commerciales, les métiers de l’immobilier peuvent être complexes à appréhender. C’est pour cela que les entreprises doivent désormais disposer de programmes d’intégration et de formation performants. C’est d’ailleurs ce qui ressort des réponses des candidats : ils sont en effet 95% à avoir des attentes en termes de disponibilité de leur manager ou de formation aux méthodes de travail (70%).Pourtant, la réalité est toute autre : un tiers des collaborateurs quittent en effet leur entreprise pendant leur période d’essai. En parallèle, 33% des candidats interrogés estiment ne pas avoir été suffisamment intégrés ou formés lors de leur arrivée. Et pour cause : pour 52% d’entre eux, la formation ou l’intégration n’a pas dépassé une semaine.La marque employeur comme fer de lanceAvec le développement des multiples canaux de communication, il est devenu très facile de se renseigner sur une entreprise et de connaître les avis de ses salariés. C’est pour cela que la marque employeur est devenue absolument incontournable pour les entreprises qui veulent attirer les talents. Ils sont ainsi 98% à se renseigner sur une entreprise avant d’y postuler ou de s’y rendre.Cette recherche vise à les conforter dans leur décision de rejoindre l’entreprise. Ils s’en servent notamment pour vérifier que l’entreprise répond aux critères les plus importants pour eux : rémunération (62%), équilibre vie privée/vie professionnelle (61%) ou encore ambiance au sein de l’entreprise (47%). Des attentes dont les recruteurs ont bien conscience, ce qui les poussent à porter leur attention sur certains points : les avantages pécuniers (57%), les after work d’équipe (55%) et l’environnement de travail (45%).Malgré tout, candidats et recruteurs ne se retrouvent pas sur les canaux où se trouver. Les candidats cherchent ainsi un emploi via les jobboards (83%), Pôle Emploi (83%) et les réseaux sociaux (35%). Les recruteurs, eux, misent en priorité sur le bouche à oreille (64%), les réseaux sociaux (63%) et les sites vitrines (38%).Le statut : que proposer aux candidats ?C’est un fait : la demande des recruteurs en profils indépendants progresse. Ils sont d’ailleurs 47% à déclarer ne recruter que des indépendants. Les 53% restants préfèrent recruter des salariés. Une progression qui s’explique par le coût plus faible (en théorie seulement) que représentent les indépendants, ainsi que par leur autonomie.Côté candidats, ils ne sont que 8% à être prêts à devenir ou à rester indépendants. Un petit chiffre qui traduit notamment l’importance du contrat de travail en France, qui représentent la sécurité de l’emploi (31%).Retrouvez la cinquième étude “Recruteurs VS Candidats” de Recrutimmo en intégralité ici.
Il y a 2 ans et 167 jours

le snfa lance sa plateforme metiers

La menuiserie fait partie des secteurs du BTP en fortes tensions de recrutement. Afin de valoriser la diversité des métiers dont regorge la filière menuiserie aluminium, le SNFA a ouvert sa plateforme.
Il y a 2 ans et 168 jours

Les bons conseils pour gérer son entreprise avec Entreprendre.Service-Public.fr

Tout savoir sur la protection sociale de l'entrepreneur individuelEn tant qu'entrepreneur individuel, vous pouvez bénéficier d'une protection sociale en payant des cotisations sociales. Cette protection comprend des droits à l'assurance maladie, l'assurance maternité/paternité, la retraite. En savoir plus.Modification des statuts de la sociétéLes statuts ont vocation à organiser le fonctionnement de la société en définissant l'ensemble des règles qui régissent les rapports entre les associés et à l'égard des tiers. Ils sont rédigés dès la création de la société et peuvent être modifiés en cours de route. Les formalités à accomplir diffèrent selon la forme sociale de la société. Le point avec Entreprendre.Service-Public.fr Augmenter le capital social de la sociétéLe capital social n'est pas figé. Que ce soit pour intégrer de nouveaux associés, améliorer sa situation financière ou renforcer sa crédibilité, une société peut réaliser une augmentation de capital social. Les démarches à accomplir varient selon la forme juridique de la société (SARL/EURL, SA ou SAS/SASU). Tout savoir ici. Changer la forme juridique de la sociétéChanger la forme juridique de votre société implique de respecter des conditions et formalités qui dépendent à la fois de sa forme juridique d'origine et de la nouvelle forme juridique visée. Consulter la fiche. Tout ce qu'il faut savoir sur la fiscalité d'un micro-entrepreneurSi vous êtes micro-entrepreneur, vous avez la possibilité de bénéficier d'allègements fiscaux et de crédits d'impôt. Se renseigner ici. Arnaque au paiement des cotisations : restez vigilant !À la suite d'une hausse du nombre de fraudes au paiement des cotisations, l'Urssaf alerte sur les bons réflexes à adopter si vous êtes victime d'une tentative de fraude. Plus d’informations. Procédure et formalités d'embauche d'un salariéLors de l'embauche d'un salarié, quelles que soient la nature et la durée du contrat, l'employeur doit respecter différentes formalités obligatoires dont la déclaration préalable à l'embauche (DPAE). Des formalités spécifiques supplémentaires sont prévues pour le recrutement de certaines catégories de salariés. À découvrir sur Entreprendre.Service-Public.fr Prêt de main-d'œuvre entre entreprisesPour pallier aux difficultés de recrutement dans certains secteurs en tension ou pour éviter le chômage partiel en cas de baisse d'activité, une entreprise peut avoir recours au prêt de main-d'œuvre. L'employeur met alors des salariés à la disposition d'une autre entreprise utilisatrice pendant une durée déterminée. Tout savoir Mode de règlement privé d'un litige : arbitrageToute entreprise peut recourir à l'arbitrage pour régler un litige provenant d'une transaction commerciale. L'entreprise renonce alors à passer par les tribunaux étatiques et choisit la justice privée. Ce choix nécessite l'existence d'un accord des parties au litige. L'arbitrage a un coût parfois élevé mais est confidentiel et rapide. L'arbitrage est notamment utilisé dans les domaines de la distribution et de la franchise. Le sujet de l'arbitrage international n'est pas traité dans cette page. Entreprendre.Service-Public.fr vous explique.
Il y a 2 ans et 168 jours

Le remboursement des PGE accordés aux entreprises a démarré laissant craindre des difficultés en 2023

Entre mars 2020 et juin 2022, près de 700.000 PGE ont été accordés par les banques pour un montant total dépassant 143 milliards d'euros.Ces prêts ont permis à de nombreuses entreprises de tenir le coup pendant la pandémie et de renflouer leur trésorerie à des conditions avantageuses, leur taux d'intérêt ne dépassant pas 2,5%, garantie de l'Etat comprise.Dès 2021, 45% des PGE ont commencé à être remboursés, et une grosse vague d'entreprises devaient entamer le paiement de leurs échéances à partir du printemps 2022 (plus de 200.000 PGE), a indiqué à l'AFP le médiateur national du crédit à la Banque de France, Frédéric Visnovsky.En cas de défaut de l'emprunteur, l'Etat garantit aux banques un remboursement de 90% pour les TPE, PME et ETI.Au total, les PGE représentent près de 11% de l'encours total du crédit bancaire aux entreprises.Pressées par le gouvernement d'accorder ces prêts rapidement, au moment du premier confinement au printemps 2020, les banques ont-elles été peu regardantes dans l'attribution de ces crédits, au regard du faible risque encouru?Le risque de défaut n'était pas considéré comme élevé au départ: il avait été estimé à l'origine à 5,1% des PGE contractés, puis revu à la baisse en 2021 à 3,1% avec le rebond de l'activité, avant d'être réévalué en hausse cet été à 4,6%, rappelle Frédéric Visnovsky. Selon lui, ce chiffre pourrait encore augmenter, "mais pas de manière significative".Pour l'heure, les banques ne semblent pas inquiètes."Nous constatons à date un taux de défaut en montant d'impayés extrêmement minime (de l'ordre de 0,07%)", a répondu à l'AFP le groupe BPCE, qui a accordé 228.000 PGE pour 35 milliards d'euros.Pour la Société Générale, "les prêts garantis par l'Etat continuent de s'amortir progressivement et le taux de défaut associé reste limité".Les difficultés, à venir en 2023Du côté des entreprises, l'heure des difficultés n'a pas encore sonné. Le retournement de conjoncture "ne se matérialise pas encore aujourd'hui, ni dans les trésoreries de manière effective, ni dans les demandes de médiation classiques, ni dans les demandes de restructuration de PGE", constate le médiateur du crédit.Mais à Bercy, le Comité interministériel de restructuration industriel (Ciri), dont la tâche est d'aider les entreprises en difficultés d'au moins 400 salariés, note un accroissement "significatif" de ses interventions."Sur une cinquantaine de dossiers traités actuellement au Ciri, jusqu'à la moitié sont concernés par une restructuration de PGE", qui se fait dans le cadre d'un étalement d'un dette plus large, selon une source au sein du ministère, qui ne publie pas les noms des entreprises concernées.Un seul cas est devenu public, celui du groupe touristique Pierre & Vacances, qui a vu son PGE converti en capital pour plus de 200 millions d'euros acquis par les banques.Même dans une telle opération, l'Etat refuse de faire une croix sur sa créance. "Quand les banques vendront leurs titres, elles reverseront sa quote-part à l'Etat" au titre du PGE, précise la source au ministère.En revanche, si une entreprise est liquidée, il y a très peu de chances que l'Etat récupère sa garantie car le remboursement du PGE passe après le paiement des salaires et des dettes sociales et fiscales.Or les défaillances d'entreprises, qui ont fortement diminué durant la crise sanitaire, repartent à la hausse."La situation va se compliquer en 2023 avec le coût de l'énergie" et - suite à la relance des procédures de recouvrement fin août - avec la reprise des assignations en justice de l'Urssaf pour non-paiement par les entreprises des cotisations sociales et fiscales, anticipe Frédéric Visnovsky, qui s'attend à voir augmenter le nombre de saisines de la médiation du crédit.Les deux secteurs les plus fragilisés sont la construction qui "centralise tous les problèmes, de recrutement, d'approvisionnement, de facturation" et l'hébergement-restauration, selon le médiateur du crédit.
Il y a 2 ans et 169 jours

Vers une crise du logement neuf en 2023 ?

Malgré le ciel de traine de la Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine, 2022 ressort comme une bonne année en termes d'activité pour le bâtiment.Les permis de construire dans le logement neuf s'inscriront en hausse de 3,1% en 2022, ce qui masque une envolée de 11,7% dans le collectif et un recul de 7,1% dans l'individuel. La FFB table toutefois sur une baisse de 1,9% des logements commencés en 2022, à 394 000 unités. De fait, après une première moitié d'année portée par la dynamique de 2021 et les anticipations de l'entrée en vigueur de la RE2020, la seconde souffrira de la dégradation de la situation générale. Au global, grâce à cet assez bon début d'année, singulièrement dans l'individuel, la production en volume des entreprises affichera une hausse de 5,1% en 2022.Après deux années de marasme, le non résidentiel neuf connaitra enfin un rebond d'activité. De fait, les surfaces autorisées et commencés ressortiront en hausses respectives de 6,2% et 4,9% en 2022. Les bâtiments industriels (y compris locaux logistiques), les locaux commerciaux et les bureaux afficheront les plus fortes progressions. Pour les deux premiers segments, les surfaces mises en chantier progresseront de 15,6% et 13,1% ; les surfaces autorisées de 6,9% et 28,2%. Pour les bureaux, l'inflexion s'avère plus récente et ne concernera que les permis, en hausse de 18,5%, alors que les surfaces commencées reculeront encore de 7,5%. Hors effet prix, l'activité en non résidentiel neuf progressera de 6,6% en 2022.Quant à l'amélioration-entretien, l'année s'avère en demi-teinte. La FFB retient une hausse de chiffre d'affaires de 2,1%, mais espérait beaucoup plus. Le contexte général, mais surtout la crise du marché des CEE et la fin prématurée du crédit d'impôt en faveur de la rénovation énergétique des locaux des TPE-PME sont venus contrebalancer l'essor de MaPrimeRénov' et les effets du plan de relance en termes de rénovation des bâtiments d'État.Au global, la production du bâtiment s'inscrira, hors effet prix, en hausse de 3,7% en 2022. C'est un peu moins que les 4,3% initialement prévus en fin d'année dernière et le niveau d'activité d'avant-crise sanitaire reste à atteindre.L'emploi dans le secteur progressera de 15 000 postes en 2022, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. Après intégration des artisans non salariés, le bâtiment comptera donc 94 000 actifs de plus qu'en mars 2020.Il en découle une baisse de productivité en tendance, due pour une large part à la désorganisation des chantiers née de la pandémie, puis des difficultés d'approvisionnement. Elle se traduit aussi en choc sur les trésoreries, donc en fragilisation des entreprises, alors que le remboursement des PGE a commencé.L'amorce d'une crise du neuf en 2023La FFB retient un PIB en modeste croissance de 0,4% en 2023. Sous l'hypothèse d'absence de nouvel affolement des prix de l'énergie, l'inflation se tasserait au second semestre, la ramenant à 4,3% en moyenne annuelle. Le marché du crédit resterait toutefois sous tension, avec des taux d'intérêts à l'immobilier un peu au-delà de 3% en moyenne sur l'année, un taux d'usure et des règles du HCSF continuant à mordre, et enfin une prudence renforcée des établissements de crédit face à une situation européenne et mondiale assez incertaine.Le recul des permis de logements se transformerait alors en effondrement de 21,3% en 2023. De fait, alors que les ventes reculaient de plus de 30% dans l'individuel et de près de 15% dans le collectif en 2022, l'environnement retenu ne permet pas d'envisager une compensation en 2023. L'impact sur les logements mis en chantier s'observerait immédiatement, avec un repli global de 8,6%, et même de 13,1% dans l'individuel. Compte tenu des délais de production et du niveau actuel des carnets de commandes, soit un peu plus de 7 mois en moyenne toutes tailles d'entreprises, tous territoires et tous métiers confondus, l'activité associée ne reculerait cependant « que » de 2,6%.Dans le non résidentiel neuf, les surfaces autorisées s'infléchiraient, à -0,8%. La baisse se révèlerait plus nette encore pour les bâtiments administratifs, à -2,5%, les collectivités locales privilégiant la rénovation du parc existant. Néanmoins, la dynamique des permis relevée en 2022 porterait les mises en chantier de 2023, qui s'afficheraient en hausse de 2,7%. La production ressortirait alors en hausse de 1,7%.Pour l'amélioration-entretien, la FFB s'attend à une progression assez rapide de la rénovation énergétique, à +2,6%. Elle sera tirée par MaPrimeRénov', un marché des CEE qui s'est redressé, le retour du crédit d'impôt pour la rénovation des locaux des TEP-PME, le plan de rénovation des écoles annoncé par le Président de la République lors des « 24h du bâtiment » et un contexte plus favorable aux économies d'énergie. Cette évolution favorable se trouverait toutefois contrebalancée par une baisse des travaux non énergétiques, dans un environnement incitant à la prudence. Ces deux composantes additionnées, l'activité en amélioration-entretien s'afficherait en hausse de 2% en 2023.Au global, malgré l'entrée dans la crise du logement neuf, la production bâtiment s'afficherait en petite hausse de 0,7% en 2023, hors effet prix, soit encore 0,8% en-deçà du niveau de 2019. Il faut aussi signaler que la crise du logement neuf pourrait s'installer dans le temps, suite à la chute des permis prévue pour l'année prochaine.Compte tenu du surplomb passé de l'emploi sur l'activité, les effectifs se stabiliseraient en 2023, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. D'autant plus que les difficultés de recrutement s'intensifieraient.Reste la question de l'évolution de la sinistralité dans le bâtiment, largement conditionnée par celle des coûts supportés par les entreprises, à nouveau orientés en forte hausse.Assurance chômage, les pistes de la réformeConcernant le régime d'assurance chômage, la FFB soutient les pistes de réforme en cours. Le dispositif d'indemnisation français ressort bien plus favorable que beaucoup de systèmes étrangers si l'on prend en compte le niveau et la durée d'indemnisation, et c'est tant mieux. Néanmoins des réformes sont indispensables. Le déficit de notre régime de retraite atteint 64 Md€ à fin 2021 et le taux de chômage reste à 7,3%, alors que dans la plupart des secteurs, les entreprises éprouvent de grandes difficultés à recruter.Nous soutenons ainsi la réduction des durées d'indemnisation de 25% lorsque le marché du travail est porteur et permet un retour à l'emploi plus aisé. Il est en revanche justifié de maintenir la durée d'indemnisation si la conjoncture s'avère moins propice à retrouver un travail. Cet effet contracyclique permettra de conserver un équilibre entre protection des demandeurs d'emploi et incitation à reprendre un emploi visant à permettre une réduction des difficultés de recrutement.Nous sommes également favorables au fait d'assimiler un « abandon de poste » à une démission et donc à ne pas permettre l'indemnisation, mais aussi au fait de supprimer l'accès aux allocations chômage en cas de refus réitérés d'un CDI à la suite d'un CDD ou d'un contrat d'intérim sur le même poste, au cours des douze derniers mois.Projet de loi « Asile et Immigration »Enfin, la FFB suit de près le projet de loi « Asile et immigration ».Compte tenu des déclarations récentes de plusieurs ministres, ainsi que des éléments à notre disposition, un titre de séjour « métier en tension » semble envisagé. La FFB prend acte de cette orientation, notre profession étant très créatrice d'emplois. Il resterait toutefois nécessaire de distinguer le cas d'une personne qui exerçait une activité professionnelle en situation régulière et n'a pas vu son titre de séjour renouvelé de celui d'une personne ayant toujours été en situation irrégulière.La Fédération souhaite que l'apprentissage du français ne soit pas financé par les seules entreprises, alors que celles-ci contribuent déjà largement aux différents dispositifs de formation professionnelle.Il est également indispensable de s'assurer que les personnes pouvant bénéficier d'un titre de séjour « métier en tension » aient les compétences requises pour travailler sur les chantiers ; le simple fait d'intervenir sur un chantier en situation irrégulière ne saurait l'assurer.De plus, la FFB rappelle sa proposition, portée lors des Assises du BTP, de limiter la sous-traitance en cascade à deux ou trois niveaux. Au-delà, en effet, la multiplication des intervenants peut favoriser en bout de chaîne des situations de travail illégal.La Fédération renouvelle également sa demande d'un contrôle accru des chantiers, notamment en soirée et pendant les week-ends. La Carte BTP mise en place depuis plusieurs années, à l'instigation de la profession, facilite ce contrôle. Tous les salariés qui « accomplissent, dirigent ou organisent, même à titre occasionnel, secondaire ou accessoire » des travaux de bâtiment ou des travaux publics doivent l'avoir en leur possession.Enfin, il serait important de répondre, dans le projet de loi, à la problématique du droit au séjour des jeunes étrangers ayant bénéficié d'un contrat d'apprentissage et justifiant d'une embauche à leur majorité, mesure portée par la FFB lors des élections législatives de juin 2022.
Il y a 2 ans et 173 jours

Valode & Pistre lance la 2e édition de son concours Archi Jeunes !

Le concours Archi Jeunes a été imaginé en 2020, en pleine crise sanitaire. L'agence Valode & Pistre Architectes avait alors ressenti que cette pandémie, couplée avec une large prise de conscience des effets du réchauffement climatique et de la pollution de la planète dus aux activités humaines, devait nous inviter à repenser notre façon d'habiter, de vivre, de travailler…En organisant le prix Archi Jeunes, Valode & Pistre souhaite donner la parole aux étudiants en architecture en fin d'études ou tout récemment diplômés, qui entendent contribuer à cette évolution. Il s'agit aussi de leur faciliter l'accès au monde professionnel dans un contexte de plus en plus difficile.Lors de la première édition (2020/2021), la réflexion des candidats s'était portée sur l'habitat. Fort du succès de cette initiative, Valode & Pistre lance aujourd'hui une deuxième session pour une vision de l'hôtel de demain et de son rôle dans la ville.Le phénomène hôtelier est progressivement devenu un enjeu important de l'aménagement urbain. Il concerne des catégories de population très différentes – touristes, familles, voyageurs d'affaires, etc. – et d'une façon générale toutes les personnes qui sont impliquées dans le développement de la mobilité et du nomadisme qui caractérisent notre société.Du fait de leurs situations extrêmement diverses, de leurs programmes allant de l'établissement de luxe aux hébergements classiques, pour des bâtiments neufs ou la transformation d'immeubles existants, les hôtels font appel à des solutions architecturales très différenciées.La recherche d'expériences à vivre est l'occasion d'intégrer dans les projets des activités pour créer des espaces hybrides adaptés au monde d'aujourd'hui. Par ailleurs, le phénomène de l'hôtel n'est pas sans véhiculer tout un imaginaire littéraire, historique et cinématographique, qui a un impact sur son rôle sociétal. Enfin l'hôtel a, à de nombreuses reprises dans son histoire, joué un rôle de laboratoire technique et social, qu'il s'agisse du développement du confort sanitaire et autre, d'une forme d'industrialisation des modes constructifs ou plus récemment du développement des services et du numérique.Pour l'agence d'architectes Valode & Pistre, donner la parole aux étudiants en architecture, en fin d'études ou tout récemment diplômés, est déterminant pour apporter une vision créative et innovante sur ces thématiques.Les inscriptions à Archi Jeunes sont ouvertes, et les étudiants ont jusqu'au vendredi 06 janvier 2023 pour candidater.L'hôtel au cœur d'enjeux multiplesL'hôtel est aujourd'hui plus qu'auparavant confronté à des enjeux essentiels qui conditionnent son avenir, en particulier :L'enjeu environnemental. Cela concerne en premier lieu sa construction et son aménagement et en particulier le bilan carbone. Il s'agit de mettre en oeuvre des matériaux et des techniques de construction à faible émissivité présentant les garanties de résistance et d'isolation phonique propres au milieu hôtelier. Cela concerne également l'exploitation de l'hôtel en termes de dépenses énergétiques et d'utilisation de l'eau, l'hôtel étant un lieu peu favorable à la maîtrise de ces consommations.La difficulté de recrutement du personnel qui rend encore plus critique la simplification de son exploitation.Son insertion dans le contexte urbain et sociétal, son rôle et sa symbolique dans le monde d'aujourd'hui. Le renouvellement du concept d'hôtel et le développement de nouveaux usages apparaissent comme des axes essentiels.Fort de tous ces enjeux, l'architecture de l'hôtel est l'occasion de dessiner des lieux emblématiques, riches voire surprenants.C'est la raison pour laquelle il est l'objet de la seconde session du concours Archi Jeunes.Un jury d'exceptionDenis Valode & Jean Pistre ont réuni autour d'eux un jury exceptionnel, des personnalités dont les fonctions, les sensibilités, les enjeux professionnels ou médiatiques leur permettent de s'interroger sur le futur de l'hôtel urbain, ses rôles, ses nouveaux impératifs.David Abiker, journaliste chroniqueurAurélien Bellanger, romancier et chroniqueurElena Fernandez, architecte associée Valode & PistrePierre Hermé, chef pâtissier-chocolatier, fondateur de la Maison Pierre HerméÉlizabeth Lazaroo, journalisteMarylou Machecourt, lauréate ArchiJeunes I, architecte Valode & PistreRodolphe Parente, architecte d'intérieur, designerBrune Poirson, ancienne ministre, directrice du développement durable Groupe AccorSerge Trigano, co-fondateur de Mama Shelter et Mama Works, ancien Président du Club MedCes onze regards croisés devront choisir les 5 lauréats, en jugeant les propositions sur leur originalité et leur créativité, sur les qualités et la pertinence du projet présenté au regard des enjeux soulevés, sur la crédibilité du projet, sa capacité à devenir réalité, ou encore sur la qualité et la clarté des documents présentés.5 Lauréats à distinguerLes cinq lauréats se verront décerner un prix allant de 8 000€ à 3 000€. Les deux premières équipes auront l'opportunité d'intégrer Valode & Pistre. L'agence a en effet développé depuis plusieurs années de nombreux projets d'hôtels en France et à l'international, allant d'hôtels de grand luxe comme le Bulgari à Paris à des hôtels économiques avec Eklo. Cette expérience témoigne que l'hôtel est un lieu où l'architecture doit prendre une place très prégnante et qu'il doit trouver un rôle significatif dans la cité.Tous les lauréats bénéficieront d'une exposition médiatique et leurs projets seront exposés pendant une période de 2 mois au sein de l'agence Valode & Pistre et seront visibles sur le site Internet de l'agence et sur ses réseaux sociaux.Toutes les informations relatives au concours sont à retrouver sur le site : www.archijeunes.com
Il y a 2 ans et 176 jours

Manque de main-d'oeuvre : "Il y a besoin de faire évoluer le modèle de formation"

DÉCRYPTAGE. Les difficultés de recrutement que connaissent les entreprises du bâtiment s'expliquent par le déséquilibre entre l'offre de candidats et la demande de postes, mais aussi par l'inadéquation entre les profils recherchés et les profils disponibles. Le cabinet Kyu, spécialisé dans le conseil et la prospective, analyse les causes du phénomène et présente quelques pistes de réflexion.
Il y a 2 ans et 176 jours

ESTP et FFB, unis par les valeurs

Grégory Monod, président Pôle Habitat FFB, et Joël Cuny, directeur général ESTP, ont signé ce partenariat lors des 24h du Bâtiment. [©ESTP FFB pôle habitat] Lors des 24 h du Bâtiment, L’Ecole spéciale des travaux publics (ESTP) et le pôle habitat de la FFB ont conclu un partenariat. Celui-ci a pour objectif de promouvoir la formation, le recrutement et les compétences nécessaires aux entreprises de la maîtrise d’ouvrage privée. « L’enjeu de ce partenariat est important car il s’agit de faire connaître à nos étudiants les métiers de la maîtrise d’ouvrage privée », explique Joël Cuny, directeur général de l’ESTP. Ce partenariat se base sur une valeur commune : celle d’accompagner les jeunes dans la réussite de leur formation. Et cela jusqu’à la réalisation de leur projet professionnel. L’ESTP et la FFB ambitionnent de favoriser la visibilité des entreprises adhérentes auprès des étudiants. Avec pour finalité le recrutement des jeunes diplômés. Un partenariat pour la recherche, l’innovation et l’entreprenariat Lire aussi : La FFB revoit à la baisse ses prévisions pour 2023 Ce rapprochement entre l’ESTP et la FFB permettra aussi la mise en place d’activités d’innovation et de R&D, au sein du laboratoire de l’école. Ces recherches se concrétiseront par la présentation de travaux, d’appels à projets, nationaux ou européens, et d’appels à manifestation d’intérêt. Cette fois-ci l’objectif est de proposer une formation aux adhérents du pôle habitat de la FFB. Cela sur des sujets nouveaux comme les transitions numérique et écologique ainsi que sur la performance énergétique. « Le Pôle Habitat FFB et ses adhérents vont pouvoir renforcer leur participation aux activités de formation et de recherche de l’ESTP. Ils pourront bénéficier de perspectives de recrutement de collaborateurs à même de répondre aux nombreux challenges que la construction de logement doit relever », conclut Grégory Monod, président du pôle habitat de la FFB. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 177 jours

Les métiers du gros-oeuvre sur-représentés dans les difficultés de recrutement actuelles

ANALYSE. La dernière édition du baromètre du cabinet Kyu consacré aux tensions de recrutement dans le bâtiment confirme une "explosion" des besoins en main-d'oeuvre depuis la crise sanitaire, aussi bien dans le gros-oeuvre que dans le second-oeuvre. Les métiers de maçon, de chargé d'études et de chef de chantier sont particulièrement demandés.
Il y a 2 ans et 177 jours

VIPros, le programme relationnel le plus abouti du marché 

Aujourd’hui, le programme VIPros fédère une trentaine d’industriels présents dans des secteurs complémentaires, enregistre plus de 12 500 entreprises artisanales soit 76 000 professionnels inscrits, et plus de 60 millions d’euros d’achats par an. Depuis son lancement, VIPros ne cesse d’élargir sa palette d’outils afin d’offrir encore plus de services à ses adhérents et à ses membres, les professionnels du bâtiment. Les services VIPros s’articulent autours de 4 axes.  LA PRESCRIPTION  – Fiches produits enrichies Consultables sur www.vipros.fr, les fiches produits centralisent toutes les informations liées au produit sélectionné mais aussi les services, les offres VIPromos, les actualités ou d’autres produits associés. – Création de contenus interactifs Des vidéos tests sur les nouveautés produits des marques adhérentes sont proposées sur les réseaux et sur la plateforme VIPros sous un angle «utilisateur».  – Push d’informations Les entreprises artisanales inscrites au programme reçoivent régulièrement des informations produits, actualités, offres ciblées… via leurs Smartphones ou par mail. LA GESTION DES LEVIERS PROMOTIONNELS  – Offres Cashback Pour faciliter l’acquisition d’équipement, ces offres permettent aux artisans de cumuler de nombreux euros au fil de leurs chantiers. Les marques adhérentes accordent du Cash aux membres ayant acheté leurs produits. – VIPoints  Les VIPoints sont des points fidélité acquis lors d’achats de produits de marques partenaires. Cumulés sur un compte unique, ils peuvent être convertis en cartes cadeaux loisirs, en cadeaux à vocation professionnelle, en services pour développer son activité professionnelle… – VIPros Connect  Les marques VIPros peuvent désormais relayer leurs offres VIPros sur les sites e-commerce des distributeurs partenaires. Cela permet d’automatiser la synchronisation des offres avec les distributeurs spécialisés.  MARKETING AUTOMATION  Le dashboard VIPros permet aux industriels de consulter en temps réel toutes les données liées au programme de fidélité. Sous forme de tableaux et de graphiques, ce rapport dynamique permet de visualiser rapidement le nombre d’artisans inscrits, leur typologie, leur localisation géographique, les produits achetés et générateurs de VIPoints ou de Cash… Il permet également : – L’enregistrement et l’analyse des transactions.  – L’étude anonymisée des comportements d’achat. – La personnalisation des offres à partir de besoins réellement identifiés. Il va apporter des réponses pertinentes et des offres (produits et services) ciblées aux artisans VIPros, grâce à l’analyse de leurs besoins.  RECRUTEMENT ET ANIMATION Dans l’objectif de développer sa visibilité, de fidéliser et de recruter de nouveaux artisans du bâtiment, VIPros propose différents outils et animations. – VIPros Box Envoyée par la poste aux entreprises artisanales inscrites au programme, la VIPros Box contient des échantillons et goodies proposés par les partenaires ainsi que le catalogue semestriel des VIPromos (sélection de produits et d’offres promotionnelles des marques adhérentes). – VIPros Game «L’Instant super gagnant VIPros» est un jeu annuel 100 % gagnant favorisant l’inscription et l’implication des artisans. – VIPros Event VIPros propose aux marques partenaires de créer des évènements ou de participer à des rencontres professionnelles pour faire découvrir et tester leurs produits et services aux artisans. – VIPros Influence À l’image de l’opération «C’est qui le boss ?», VIPros encourage le partage d’expérience à travers des démonstrations et des tests produits filmés sur les chantiers, et relayés sur les réseaux sociaux. – VIPros Max Ce nouveau service permet enfin aux entreprises artisanales de profiter de remises négociées sur leurs frais généraux. www.vipros.fr
Il y a 2 ans et 180 jours

Saint-Gobain Distribution lance le CFA Lab'

FORMATION. Saint-Gobain Distribution Bâtiment France souhaite participer davantage à la formation de la jeune génération. Pour cela, il lance un programme baptisé CFA Lab'. Objectif : répondre aux besoins de recrutement sur trois métiers du secteur.
Il y a 2 ans et 180 jours

les salaires a l embauche decollent dans le btp

Face à l'inflation et aux difficultés de recrutement, les entreprises proposent-elles des salaires plus hauts à l’embauche ? C’est tout l’objet d’une étude menée par Talent.com, qui a analysé les salaires affichés dans les annonces diffusées depuis le début de l’année 2022. Le secteur du BTP enregistre notamment une hausse de 9 % des salaires proposés.
Il y a 2 ans et 180 jours

Le gouvernement maintient d'importantes aides pour atteindre un million d'apprentis

Actuellement, cette aide à l'embauche d'alternants -qui concerne aussi les jeunes en contrat de professionnalisation- est de 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur, ce qui rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.A 6.000 euros pour un mineur comme pour un majeur, "cela reste très incitatif pour un majeur tout en étant une incitation supplémentaire pour les mineurs", a jugé le ministre du Travail Olivier Dussopt à l'occasion d'une visite à Paris d'une menuiserie-ébénisterie qui emploie cinq apprentis sur un effectif de 70 personnes.Décidée pendant le Covid pour éviter l'effondrement des embauches, cette aide a été prolongée à plusieurs reprises.Après 733.000 en 2021 (deux fois plus qu'en 2019), le gouvernement table sur plus de 800.000 contrats d'apprentissage signés cette année et se fixe un objectif d'un million en 2027.Selon l'Insee, près d'un cinquième des créations nettes d'emplois depuis un an sont ainsi dues à l'apprentissage.Le gouvernement veut maintenir cette dynamique tout en la rendant "soutenable budgétairement", a commenté M. Dussopt.Au total, en incluant le financement des Centres de formation d'apprentis (CFA), le gouvernement a prévu de réduire d'environ "1,5 milliard d'euros" selon M. Dussopt les crédits engagés pour l'apprentissage qui seront cependant encore "supérieurs à 10 milliards".Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l'apprentissage repose sur le principe de l'alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signé son contrat.Son essor s'explique à la fois par la réforme de 2018 (qui a notamment libéralisé l'ouverture de centres de formation et élargi l'apprentissage aux 26-29 ans) et par les primes à l'embauche."Effet d'aubaine"Mais cette très forte croissance depuis 2018 a été portée à 75% par des formations de niveau bac +2 ou plus, selon le ministère du Travail.Les formations du supérieur peuvent en effet être éligibles à cette prime à l'embauche, ce qui n'était pas le cas avant la crise Covid.Cela a conduit la Cour des comptes à dénoncer dans un récent rapport des "effets d'aubaine" dans le supérieur, soulignant qu'à partir de la licence, "la plus-value sur l'insertion professionnelle était faible" même si cela "contribuait à démocratiser, professionnaliser et financer l'enseignement supérieur".Il "fallait recalibrer", admettait récemment auprès de l'AFP un représentant patronal, relevant "de toute évidence des excès dans l'enseignement supérieur"."Certains parlent d'effet d'aubaine, de coût, mais pour nous c'est un investissement", a répondu jeudi M. Dussopt, en mettant en avant "le taux d'insertion en emploi de 70%" un an après le diplôme.En 2023, l'aide sera versée la première année d'exécution du contrat à toutes les entreprises, quels que soient "la taille et le niveau de diplôme préparé", a souligné à ses côtés la ministre déléguée à la Formation professionnelle Carole Grandjean.L'aide pour la deuxième et la troisième année du contrat est supprimée.En accord avec les acteurs du secteur, afin de maintenir "un niveau d'aide attractif au moment du recrutement, tout se concentre sur la première année", a expliqué Mme Grandjean.Mais le président de l'Association nationale des apprentis de France (Anaf) Aurélien Cadiou, aurait préféré "revenir à un système avec des critères qui dépendent de l'entreprise, c'est-à-dire sa taille ou le fait qu'elle ait besoin d'une aide spécifique".En outre, "le gouvernement continue à donner des aides [importantes] aux entreprises et en parallèle, aucun travail n'est mené sur l'accompagnement des apprentis" (rédiger un CV, trouver un réseau...), a-t-il regretté.
Il y a 2 ans et 180 jours

L’activité des matériaux continue de s’effriter

D’après l’Unicem, l’activité des matériaux se contracte encore au 3e trimestre 2022. [©AC Presse] Après un premier repli au deuxième trimestre, l’activité des matériaux a continué à se détériorer au 3e trimestre 2022. Les conditions de production sont désormais confrontées à l’envolée des prix de l’énergie et du coût des intrants1. Ainsi, côté granulats, la production affiche, en septembre, une baisse de 2,6 % par rapport à août. Et en regard de septembre 2021, elle fléchit de près de – 7 %. Cependant, une petite lueur d’espoir laisse présager des lendemains moins difficiles. En effet, en comparaison au trimestre précédent, l’activité des granulats sur le  3e trimestre 2022 se contracte de seulement – 1,3 %. Quant au BPE, l’activité n’est l’imitée qu’à – 0,9 %. Sur les neuf premiers mois de l’année, tous les matériaux sont concernés par ce repli. Seules, les tuiles et les briques parviennent à sortir leur épingle du jeu, d’après l’Unicem… Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées souhaite renforcer ses démarches Des difficultés à recruter Malgré cette situation complexe, due à l’inflation généralisée, les carnets de commandes demeurent bien garnis selon les professionnels du bâtiment. Ces derniers, dans le segment du gros œuvre, ont une visibilité de 9,6 mois de chantier. Néanmoins, les entrepreneurs restent inquiets à cause des difficultés à recruter de la main-d’œuvre. « Les obstacles limitant la production restent nombreux. Plus d’une entreprise sur deux (58 %) est aujourd’hui dans l’impossibilité d’accroître son activité dans le gros œuvre, indique l’Unicem. Les difficultés de recrutement figurent en tête des tensions et concernent 78 % des entreprises de ce secteur, qui restent engagées dans des processus d’embauche. » Un constat qui demeure un souci majeur pour respecter les délais des travaux. Les chefs d’entreprises envisagent « de relever leurs prix ces prochains mois ». 1Produit nécessaire au fonctionnement d’un ensemble, entrant dans une production. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 181 jours

Recrutement : la demande de maçons, de menuisiers et de chefs de chantier explose

D’après le baromètre KYU des tensions au recrutement publié le 30 novembre, le gros œuvre et le second œuvre font face à une...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 181 jours

ToughBuilt renforce sa présence sur le marché français

Dès début 2023, ce sont de multiples nouveautés que ToughBuilt prévoit de lancer. [©ToughBuilt] Fort du succès rencontré lors du Mondial du Bâtiment, début octobre dernier à Paris, ToughBuilt annonce accélérer son développement en France. Le fabricant américain d’outils et d’équipements à destination des professionnels du BTP affiche ses ambitions. Avec le renforcement de son équipe commerciale comme point de départ. « L’affluence sur notre stand sur le salon Batimat et l’engouement des professionnels du secteur vis-à-vis de nos produits a confirmé le fort potentiel de ToughBuilt en France. Ce fut une excellente occasion pour notre équipe commerciale, qui s’est vu renforcée en 2022, de se confronter davantage aux exigences du marché français. Je suis persuadé qu’elle saura y répondre avec brio », souligne Vahe Der Kureghian, directeur de ToughBuilt Europe. Ainsi, ToughBuilt entend compléter son équipe dans les mois à venir. Ceci, avec le recrutement d’au moins deux autres commerciaux en vue de mailler davantage le territoire. L’innovation au cœur de la stratégie de développement ToughBuilt est une entreprise guidée par l’innovation. Elle s’appuie sur sa propre équipe de recherche et développement, basée en Californie, pour concevoir des produits novateurs. La richesse des pochettes et ceintures, sacs à outils, tréteaux et tables de chantier, genouillères ou encore supports de scie à onglet permet de couvrir un large panel de métiers. La grande majorité de ses produits bénéficient d’une garantie étendue de 25 ans ! Avec d’ores et déjà près de 150 références au sein de son catalogue, ToughBuilt n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Dès début 2023, ce sont de multiples nouveautés que la marque prévoit de lancer. Dont sa gamme de niveaux et lasers récemment dévoilée et de nouvelles catégories d’outillage à main. Ainsi que de toutes nouvelles catégories de produits qui n’étaient jusqu’alors pas proposées. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 182 jours

recrutement la maconnerie et la menuiserie particulierement en tension

La reprise post-pandémie a intensifié les recrutements dans le secteur du bâtiment et de de la construction, selon le baromètre Komète du cabinet Kyu Associés.
Il y a 2 ans et 188 jours

l estp et pole habitat ffb un partenariat focalise sur la formation et l innovation

L’école spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie (l’ESTP) et le Pôle Habitat FFB s’associent dans le cadre d’un partenariat. Celui-ci a pour but de promouvoir les besoins en formations, recrutements et compétences des entreprises de la maîtrise d’ouvrage privée et de développer des collaborations en matière d’innovation, d'entreprenariat et de programmes R&D.
Il y a 2 ans et 188 jours

24h du batiment comment debloquer les tensions de recrutement

On le sait, le BTP est un secteur en tension de recrutement. À l’occasion des 24h du bâtiment, le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, Olivier Dussopt, a évoqué les récentes réformes et projets législatifs visant à encourager à l’embauche.
Il y a 2 ans et 188 jours

Emploi : un dirigeant de TPE-PME sur deux cherche actuellement à recruter

CONJONCTURE. Plus de 90% des chefs d'entreprises disent rencontrer des difficultés de recrutement, selon une enquête de la Confédération des petites et moyennes entreprises. Le nombre insuffisant de candidats et l'inadéquation entre leur profil et le poste à pourvoir sont les deux premiers motifs invoqués.