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Il y a 2 ans et 127 jours

Autoroutes : le Gouvernement lancera les discussions sur le modèle concessif en 2023

INFRASTRUCTURE. En conclusion d'un colloque sur le thème de "la route, grand impensé de la transition", le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a évoqué l'importance de ce réseau, "maillon de proximité essentiel", qui doit être mieux pris en considération pour atteindre les objectifs de réduction des émissions au niveau national. Le ministre est aussi revenu sur la question sensible des modes de financement, vantant le modèle concessif. Alors que la fin des premiers contrats approche, une réflexion doit être engagée pour le repenser profondément.
Il y a 2 ans et 128 jours

Zéro Artificialisation Nette : quel avenir pour la maison individuelle ?

Rédigée par Vincent Le Rouzic, directeur des études de La Fabrique de la Cité, cette nouvelle note souligne la difficulté de concilier l’objectif de préservation des sols, les besoins de production de logement et les aspirations d’une majorité de Français à vivre en habitat individuel.Elle propose des pistes de solutions pour répondre à l’objectif de sobriété foncière. Une grande majorité des Français approuverait des mesures de rénovation du parc de logements existants malgré les difficultés qu’un tel projet représente. Par ailleurs les initiatives de densification douce progressent dans certains territoires.Pour Vincent Le Rouzic : « A rebours de certaines idées reçues, une large majorité de Français plébiscite les "tiny gardens", soit des jardins de moins de 500 m². Pourtant, en 2021, la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles était encore de 947 m². Réduire la taille des jardins dans les nouveaux projets de logements individuels ouvrirait donc des perspectives pour réinventer la maison individuelle à l'heure de la lutte contre l'artificialisation de sols. »Cette publication est la troisième note issue du chantier ouvert par La Fabrique de la Cité sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).Ce sujet d’étude se poursuivra en 2023.L’année 2022 aura-t-elle constitué un tournant historique pour la filière des maisons individuelles françaises ? Probablement oui. La liquidation judiciaire de Geoxia, le constructeur de l’emblématique maison Phénix, constitue certainement l’événement majeur symbolisant le brusque retournement de ce marché. En parallèle, l’objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) sème la zizanie. Les nouvelles dispositions réglementaires issues de la loi Climat et résilience viennent percuter l’imaginaire du pavillon avec jardin, considéré lui aussi comme surface artificialisée. Dès lors, quel est le champ des possibles pour les maisons individuelles à l’heure de la lutte contre l’artificialisation des sols ?La maison individuelle, première source de l’artificialisation des solsLa question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en oeuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon[1] , alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90% des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).[1] Discours de clôture d’Emmanuelle Wargon, 14 octobre 2021, pour les conclusions de la démarche « Habiter la France de demain: réconcilier les contraires » : https://www.youtube.com/watch?v=ZxTlBHq3DvoPour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols[2] retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.[2] L’article 192 de la loi Climat et résilience retient les fonctions biologiques, hydriques et climatiques, et le potentiel agronomique.Des Français partagés entre désir de maison individuelle et protection des solsLa Fabrique de la Cité a commandé auprès de l’institut Kantar Public un sondage d’opinion sur la perception de l’artificialisation des sols[3] . Il ressort des résultats que la lutte contre l’artificialisation des sols est un sujet d’importance pour 88% des Français. Une large majorité des Français (59%) considère le sujet comme prioritaire. Toutefois, les Français demeurent attachés à la maison individuelle : d’après le même sondage, 79% préféreraient dans l’idéal vivre dans ce type de logement, une constante depuis plusieurs décennies (autour de 75% à 80%).Ces résultats montrent l’expression d’aspirations en apparence contradictoires, tant il apparaît difficile de concilier la lutte contre l’artificialisation des sols avec le plébiscite de l’idéal de la maison individuelle. Est-ce à dire qu’une partie des Français aspirerait à concilier maison individuelle et sobriété foncière ? C’est en tout cas cette voie médiane que nous allons à présent chercher à explorer.[3] L’institut Kantar Public a réalisé en juin 2022, pour La Fabrique de la Cité, une enquête quantitative en ligne élaborée sur la base d’un échantillon global de 1 400 interviews représentatif de la population française. https:// www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2022/10/Etude-complete70CF24_Fabrique-de-la-cite-LesFrancais-et-les-villes-moyennes_0208.pdfQuelles marges de manœuvre pour concilier maison individuelle et sobriété foncière ?Miser sur le parc existant et la densification douce ?D’après le sondage réalisé par Kantar Public, la plupart des Français sont conscients de certaines mesures à prendre pour lutter contre l’artificialisation des sols. Une très large majorité est favorable à ce que la rénovation et l’installation dans des logements anciens soient encouragés (78%).Par ailleurs, des initiatives cherchent à mettre au goût du jour diverses formes de densification douce des maisons individuelles avec grand jardin. C’est par exemple le cas de l’expérimentation de la démarche BIMBY (« Build in my backyard ») visant à accompagner les propriétaires occupants à construire dans leur jardin un nouveau logement. Cette démarche a été testée avec un relatif succès à Périgueux, sur le territoire de l’agglomération du Creusot-Montceau ou des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) des Vosges Centrales et du Grand Nevers.Vers un plébiscite du tiny garden ?Considérer que la lutte contre l’artificialisation de sols est importante n’est pas ipso facto contradictoire avec l’idéal de la maison individuelle. Tout dépend de quelle maison il s’agit et notamment de son impact tant qualitatif que quantitatif sur les sols, plaçant le jardin au cœur de la réflexion.D’après les dernières données disponibles (Gadet, 2022), la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles s’élevait à 947 m² en 2021. Or, selon le sondage Kantar Public, dans l’idéal, il est suffisant pour 37% des Français d’avoir un petit jardin (inférieur à 250 m²), et pour 34% d’entre eux d’avoir un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²). Seuls 12% des Français déclarent vouloir un grand jardin (500 à 1.000 m²) et 8% un très grand jardin (supérieur à 1.000 m²). Il y aurait donc un décalage entre les aspirations des Français et les produits classiques proposés par les professionnels de la construction de maisons individuelles.Sur le plan qualitatif, une revue de littérature réalisée par Flégeau (2020) sur le lien entre formes urbaines et biodiversité révèle les nombreuses lacunes et imprécisions de la littérature scientifique consacrée à ce sujet. En l’état actuel de la littérature scientifique (Flégeau, 2020), il n’est pas possible d’établir un lien systémique entre taille des jardins et biodiversité : d’un côté, des études comme celle de R. Smith et ses co-auteurs (2006) sur l’agglomération de Sheffield, au Royaume-Uni, ont montré que les grands jardins pouvaient accueillir davantage d’arbres d’une hauteur supérieure à deux mètres, des potagers et des sites de compostage ; de l’autre, des études avancent que le critère le plus important est non pas la taille, mais la gestion qui est faite de la parcelle (Flégeau, 2020). Concernant le stockage carbone des jardins familiaux, cela dépend de nombreux paramètres. Toutefois, d’après l’INRAE (2020), la conversion de sols agricoles en jardins familiaux peut se traduire par une augmentation des stocks de carbone, en raison d’apports organiques généralement importants.Vers un continuum entre logements individuels et collectifs ?La distinction classique entre habitat individuel et logement collectif peut également être revisitée en la considérant non plus comme une opposition mais comme un continuum. Il existe en effet de nombreuses formes de logements intermédiaires, que cela soit les copropriétés plus ou moins horizontales, les diverses formes d’habitat participatif proposant de « vivre ensemble chacun chez soi », ou encore les petits collectifs proposant de généreux espaces extérieurs privatifs. Ces solutions peuvent contribuer à répondre aux enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols acceptables pour les Français.En effet, le sondage Kantar Public permet d’identifier trois leviers principaux à l’acceptation d’habiter en collectif chez ceux qui préfèrent le logement individuel: (1) ne pas être gêné par le voisinage (32%), (2) avoir accès à un espace extérieur privatif (24%) et (3) faire des économies de chauffage ou d’énergie (19%). Si le dernier levier pourrait progresser dans le contexte de l’actuelle crise énergétique, les deux autres leviers concernent au premier chef la qualité architecturale des logements proposés. Dans cette perspective, les différentes initiatives prises par le gouvernement[4] pour mettre à l’agenda politique la question de la qualité des logements sont cohérentes. Et des exemples existent pour traduire de façon opérationnelle des formes urbaines individuelles compatibles avec les objectifs de protection des sols.[4] On peut citer le Rapport Lemas sur la qualité des logements sociaux de janvier 2021, le Rapport Girometti-Leclercq de septembre 2021 sur le référentiel sur la qualité du logement, préfigurant le lancement du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » porté conjointement par le ministère de la Culture et le ministre chargé du Logement.Retrouvez la note complète ici.
Il y a 2 ans et 128 jours

A Biscarrosse, l’IA fait le projet, et quel projet !

Selon la presse généraliste, Chat GPT et DALL.E (le générateur d’images) sont en bonne voie pour remplacer la réflexion humaine dans plusieurs domaines. Pour en avoir le cœur net, Chroniques a lancé un défi aux robots, celui de jouer à l’architecte. HALL 9000, le robot de 2001 L’Odyssée de l’espace est-il parmi nous ? Chroniques a […] L’article A Biscarrosse, l’IA fait le projet, et quel projet ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 131 jours

Les Franciscaines de Deauville : Esprit-Pop, es-tu là ?

Avec Esprit-Pop, es-tu là ?, le musée des Franciscaines à Deauville (Calvados) propose une réflexion sur les années soixante, années Pop, d’hier à aujourd’hui. Jusqu’au 25 juin 2023. Peu savent qu’Andy Warhol a séjourné quelques jours à Deauville, en septembre 1981 au moment du festival du cinéma américain. Le photographe Steve Wood l’avait lui-même totalement […] L’article Les Franciscaines de Deauville : Esprit-Pop, es-tu là ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 132 jours

Les professionnels du bâtiment réagissent au lancement d'un outil d'analyse des coûts de production des matériaux

Pour la CAPEBCette annonce va, en effet, permettre de garantir une plus grande transparence sur les hausses de prix pratiquées par les industriels et les distributeurs, en période de forte volatilité des prix. Transparence que la CAPEB a fortement appelé de ses vœux, notamment dans le cadre des 26 propositions qu’elle a portées lors des Assises du bâtiment.Si cet outil va pouvoir alimenter la mission de réflexion lancée par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale sur l'indispensable transparence des prix pratiqués au sein de la filière bâtiment que la CAPEB a obtenu en octobre dernier, il ne répond pas à la demande que l'organisation professionnelle avait formulé concernant la mise en place d’un délai de prévenance minimum d’un mois.En juillet dernier, lorsque la médiation des entreprises avait élaboré une déclaration commune visant à mettre en place une solidarité économique de filière, la CAPEB avait déjà déploré l’absence d’engagement concernant un éventuel délai de prévenance en ne la signant pas.Parce que cet engagement est indispensable pour que les entreprises artisanales du bâtiment ne supportent pas, à elles seules, les augmentations de prix des matériaux et équipements en rognant leurs marges, la CAPEB a entrepris de bâtir un mouvement de solidarité plus ambitieux en appelant les acteurs de la filière à s’engager sur les trois points suivants :informer au préalable leur client des hausses de prixémettre des devis valables au moins un mois (hors produits disponibles)augmenter leur prix seulement le 1er de chaque moisCe mouvement compte à ce jour 40 partenaires qui ont pris conscience de l’intérêt à agir collectivement pour limiter au plus juste l’impact de la hausse du coût des matériaux et préserver ainsi la croissance du secteur.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « L’outil d’analyse des coûts de production des matériaux de construction constitue un premier pas important pour répondre aux préoccupations des entreprises artisanales du bâtiment. Mais si l’objectif de Bruno Le Maire est véritablement de leur apporter davantage de visibilité pour mieux anticiper les augmentations futures, alors nous lui demandons de faire évoluer le texte de la déclaration commune du 11 juillet dernier en y faisant figurer un délai de prévenance d’un mois. Cette solidarité est cruciale dans un contexte où l’année 2023 s’annonce encore plus difficile que 2022. »Pour la FFBLa FFB se félicite de la concrétisation de cet engagement de Bruno Le MAIRE pris lors des 24h du bâtiment en novembre dernier, fruit d’une réflexion initiée au sein du Comité de crise du BTP de la Médiation des entreprises, puis porté lors des Assises du BTP.Placé sous l’égide de l’Insee et construit sur la même logique que les index BT ou TP, l’outil d’analyse des coûts de production des matériaux de construction permettra aux entreprises de bâtiment et à leurs clients de mieux anticiper l’effet sur les prix de ces matériaux des chocs tels ceux subis depuis 2020.Sa pleine réussite implique la participation de l’amont de la filière, industriels et distributeurs. La FFB sait pouvoir compter sur eux, au nom de la solidarité de filière dans un contexte toujours difficile.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Les crises à répétition depuis la pandémie de la Covid-19 ont fragilisé les artisans et entrepreneurs du bâtiment. Il est maintenant indispensable que toute la filière prenne sa part de l’effort, afin d’assurer sa survie. L’outil dévoilé par Bruno Le Maire, qui permettra de mieux anticiper les évolutions de coût de construction, arrive donc à point nommé. »
Il y a 2 ans et 135 jours

Electricité gratuite, coupures, baisses de charge : la CGT poursuit le mouvement contre la réforme des retraites

Elle entend ainsi monter en puissance avant de nouveaux "temps forts" interprofessionnels jeudi et vendredi et avant la prochaine journée nationale d'action du 31 janvier.Dès le départ, il en avait été question: des opérations de "gratuité" se précisent, comme à Marseille, où le syndicat entend réduire la facture de commerçants dont les notes d'électricité montent, comme les boulangers."On a la capacité technique de faire baisser les factures d'énergie des boulangers, sans mettre en danger les biens ni les personnes", a déclaré à l'AFP Renaud Henry, secrétaire général de la CGT Energie Marseille.Sans vouloir préciser comment sera effectuée cette opération "complètement illégale", il indique qu'elle pourrait faire baisser de moitié leur facture. "Ca a dû commencer, on a lancé l'appel la semaine dernière", ajoute M. Henry, pas encore en mesure de préciser le nombre de boulangers concernés, et le nombre d'agents impliqués."Il y a beaucoup de réflexions autour d'actions positives de gratuité, comme à Marseille", a indiqué Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT."Tarifs réduits (forçage du passage en heures creuses), suppression du comptage de la consommation,... mais aussi rétablissement de tous ceux qui sont coupés malgré la trêve hivernale", a indiqué M. Coudour.Certaines de ces actions "Robins des bois" pourraient concerner des écoles et des hôpitaux dans la semaine, a-t-il indiqué, même si à ce stade, il n'y avait encore rien de concret.A côté de ces actions, des coupures ciblées, et tout aussi illégales, pourraient de nouveau avoir lieu dans les prochains jours, après celles qui ont touché la semaine dernière entre autres une députée Renaissance du Lot, le centre-ville de Montpellier, et les villes de Massy (Essonne) et Chaumont (Haute-Marne).Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a évoqué dimanche la possibilité de couper le courant à des milliardaires, comme Vincent Bolloré."On ne s'attaquera pas à l'intégrité des personnes", a assuré M. Coudour : "Le gouvernement nous dit qu'il faut faire de la sobriété énergétique pour les bâtiments non-essentiels. Pour nous, ceux qui n'écoutent pas la colère des travailleurs, on peut les considérer comme des bâtiments non-essentiels".Concernant les centrales nucléaires, au moins trois d'entre elles ont appelé à une reconduction de la grève et pourraient procéder à de nouvelles baisses de production, à Civaux (Vienne), Golfech (Tarn-et-Garonne), et Paluel (Seine-Maritime), mais "quasiment toutes s'organisent pour qu'il y ait a minima une heure de débrayage par jour", selon M. Coudour.
Il y a 2 ans et 135 jours

Le groupe Rector Lesage obtient le label Engagé RSE de l’AFNOR

Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction.Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :décarboner les produits et les activités,limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité,assurer la sécurité et le bien-être au travail,maintenir son ancrage territorial.Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE.Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE.« Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSELe « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en oeuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …).Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entrepriseLa stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs.Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons :Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités.La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie.Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables.Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversitéUn levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box.Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton.Assurer la sécurité et le bien-être au travailEn plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple).Maintenir son ancrage territorialOutre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.« L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là » conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au coeur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en oeuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises - à l’exception des micro-entreprises - le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière.
Il y a 2 ans et 135 jours

Création d'une carte D : la CDI FNAIM lance une plate-forme d'échanges ouverte à tous les diagnostiqueurs

Car si « la filière souhaite rétablir la confiance, elle doit travailler sur la concrétisation d'un cadre réglementaire permettant de garantir les compétences et le savoir-faire du diagnostiqueur. » indique Yannick Ainouche, Président de la CDI FNAIM.Il poursuit : « Nous souhaitons avancer vite, aussi, la CDI FNAIM va lancer début janvier une plateforme collaborative qui sera accessible à tous les diagnostiqueurs. Lieu d'échanges, elle aura vocation à concrétiser ensemble les contours de la carte D et à réfléchir à ce que nous voulons faire de notre filière dans l'intérêt général. Chacun pourra s'exprimer, et nous nous assurerons de porter l'ensemble de la parole des diagnostiqueurs à l'attention du ministre. »Une carte D co-construite avec l'ensemble de la professionDès le 9 janvier, la CDI FNAIM mettra en ligne une plateforme participative accessible à tous les diagnostiqueurs de France. L'objectif est simple : mener collectivement une réflexion démocratique avec un appel à contributions afin de construire les contours de la carte D et ses implications.Plusieurs sujets très concrets seront lancés de manière hebdomadaire afin que chacun puisse apporter ses idées.Par exemple :Quelles seront les garanties proposées par cette carte professionnelle, pour les particuliers comme pour les professionnels ?Quels seront les prérequis pour obtenir la carte D ?Comment fonctionnera l'autorité indépendantes qui délivrera la carte D ?Quelles seront les règles à respecter et les sanctions en cas de manquement au règlement ?Etc.Les sujets seront proposés sous la forme de conversation ouverte où chacun pourra exposer son point de vue. L'objectif est ainsi de créer un consensus pour permettre d'intégrer l'avis des diagnostiqueurs dans la création de la carte D.La CDI FNAIM souhaite également inclure à ce projet le règlement des prestations des diagnostiqueurs à la vente, c'est-à-dire chez le notaire, comme pour les agents immobiliers, avec une base tarifaire qui serait un pourcentage sur le prix de vente. Les diagnostiqueurs n'auront ainsi plus à gérer de longs processus de recouvrement de leurs factures, qui sont légion dans cette profession. Une question qui sera aussi débattue sur la plateforme.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l'instauration d'un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d'éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n'a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la professionUn système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d'entreprise et la certification de personne.La création d'une véritable branche professionnelle, avec la création d'une carte « D » délivrée par une autorité indépendante
Il y a 2 ans et 139 jours

A Paris, la "promenade urbaine", symbole d'une mue difficile à La Chapelle

"En juillet 2019, on flânera sympa à La Chapelle." Cet engagement de la maire PS Anne Hidalgo, formulé en 2018, peut prêter à sourire pour quiconque déambule dans ce quartier du nord de Paris, à la limite du XVIIIe arrondissement.Dur en effet de déambuler paisiblement autour de la station homonyme: des grappes d'hommes proposent des cigarettes de contrebande ou, un peu plus loin, d'autres produits dans un marché de rue improvisé qui laisse peu de place au passant.Dans le petit square rénové et agrandi pour ce projet, pas une famille qui traîne en fin d'après-midi; quant à celui d'en face, bien entretenu par des personnes en réinsertion sous l'égide d'Emmaüs, il n'est plus accessible au public, se plaint Marie-Madeleine Petit, habitante du quartier depuis 1997.Sous le viaduc de la ligne 2 du métro, ouvrage métallique construit au début du XXe siècle, la "promenade urbaine" promise sur 1,4 km connaît plusieurs ratés: un skate park en mauvais état et donc dangereux pour la pratique, une exposition photo aux cadres tagués, des kiosques neufs mais vides...Plus que les toilettes sèches qui n'ont tenu que quelques mois avant d'être retirées, en raison de fuites d'urine sur la voie publique, l'abandon de la pépinière des Fermiers Généreux, à l'automne 2022, a été le désaveu le plus cinglant pour la mairie.Installée en février 2020 pour un budget de 265.000 euros, cette parcelle d'agriculture urbaine sur du bitume aura tenu trois ans avant d'être démontée en décembre.L'association retenue pour mener le projet, Vergers Urbains, s'est retrouvée débordée à partir de juin par des vagues de réfugiés qui y ont trouvé un abri, protégé de la pluie."On passait trop de temps sur les déchets et la réparation, on ne voyait pas le bout du tunnel", déplore Sébastien Goelzer, coordinateur de Vergers Urbains.Début juin, la mairie affirmait pourtant que l'arrêt de ce dernier n'était "pas envisagé" et prévoyait même un "renforcement des activités"..."Ambition inadaptée"Montrant le goudron et la base des piliers du métro calcinés par les feux des migrants, Loïc Guézo, président de l'association Demain La Chapelle, dit avoir prévenu la mairie contre "des usages créés ex-nihilo" et une "ambition inadaptée au quartier".Si les riverains ont participé à la concertation sur l'axe piéton, M. Guézo, 56 ans dont 22 dans ce quartier, dénonce une "poudre aux yeux: l'essentiel est décidé par les services techniques de la mairie".Interrogé par l'AFP, la mairie de Paris reconnaît que "le site ne fonctionne pas comme il devrait".Mais Alexandra Cordebard, maire (PS) du Xe arrondissement, refuse de parler d'échec : "certaines choses ont marché, d'autres pas et il y a eu des circonstances" avec le Covid et la récente vague de réfugiés, dit-elle.Dans son secteur, le réaménagement d'un rond-point végétalisé en place piétonne a entraîné le même débat entre transformation de l'espace public et entretien de l'existant. Si les opposants dénoncent son coût - 800.000 euros - et la présence d'hommes alcoolisés le soir, la mairie du Xe défend une "occupation beaucoup plus familiale en journée".Sur la promenade urbaine, le maire PS du XVIIIe arrondissement Eric Lejoindre défend lui des "acquis", comme les trottoirs élargis et les pistes cyclables. Pour quel budget ? L'élu socialiste juge "très élevé" le montant de 11 millions d'euros avancé par les associations.A défaut de nouveaux usages, Demain La Chapelle milite pour un axe "propre et éclairé, sans installation", estimant que depuis le démontage de la jardinière "les passants réinvestissent ce lieu".Philippe Girault, un autre membre de l'association, compte sur l'éclairage très attendu du viaduc par le dessous, qui doit mettre en valeur ce patrimoine de la Belle Epoque pour que les "gens s'approprient cet endroit".Et reçoit défavorablement l'idée d'un centre d'accueil évoquée par Anne Hidalgo, mi-décembre, après l'évacuation de 800 migrants.Un mois plus tard, la mairie est toujours "au stade de la réflexion", ont indiqué les élus interrogés.
Il y a 2 ans et 141 jours

Les artisans du bâtiment dressent le bilan d'une année 2022 éprouvante et expriment leurs inquiétudes pour 2023

Si 2022 a été une année particulièrement difficile pour les entreprises artisanales du bâtiment qui ont évolué dans un contexte tendu mettant à rude épreuve leur capacité de résilience, des actions décisives ont été menées par la CAPEB pour préserver l’activité du secteur. En 2023, la Confédération entend poursuivre sa forte mobilisation avec un mot d’ordre : permettre à ses 61.000 entreprises adhérentes de retrouver de la sérénité dans l’exercice de leur métier.Une année 2022 éprouvante à plusieurs titresL’année 2022, marquée par la hausse brutale et continue du coût des matériaux de construction (+27% entre janvier 2022 et janvier 2023), des prix de l’énergie (carburants, gaz, électricité...), ainsi que les difficultés d’approvisionnement, a plongé les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’incertitude économique inédite.Malgré une croissance globale dynamique (2,4% sur l’année), l’activité du secteur n’a eu de cesse de ralentir tout au long de l’année 2022. La croissance d’activité de l’artisanat du bâtiment est ainsi passée de 3,5% au 1er trimestre à 3% au 2ème trimestre, avant de diminuer à hauteur de 2% au 3ème trimestre et de 1% au dernier trimestre. Cette tendance est observable dans toutes les régions de France et pour tous les corps de métier.Les entreprises rapportant des besoins de trésorerie sont plus nombreuses (22%), le solde d’opinion sur l’évolution des marges se dégrade de nouveau (s’établissant à - 42 points) et les défaillances accélèrent sur un an au troisième trimestre 2022 (+ 42,3%. Ce ralentissement se poursuit d’ailleurs en ce début d’année 2023, conformément aux prévisions de la CAPEB qui anticipe une croissance probablement atone en conséquence du contexte dégradé.Des avancées capitales obtenues pour préserver l’activité des entreprises artisanales du bâtiment …Suivant de très près l’évolution de l’activité de ses entreprises, la CAPEB a très tôt alerté sur les conséquences de ces hausses sur la croissance du secteur et s’est montrée force de propositions pour maintenir l’activité. Nombre d’entre elles se sont concrétisées grâce notamment à une écoute attentive du gouvernement.Ainsi, la CAPEB peut mettre à son actif l’obtention de la mise en place d’un observatoire des prix des matériaux, la tenue des Assises du bâtiment, le lancement d’une mission de réflexion sur la transparence des prix pratiqués au sein de la filière du bâtiment par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, le bouclier tarifaire pour les entreprises de moins de 10 salariés ainsi que la création d'un mouvement sans précédent de solidarité économique.… à mettre en perspective avec des déconvenues qui accentuent le mécontentement sur le terrainSur le terrain, les entreprises artisanales du bâtiment sont en prise avec l’inertie des pouvoirs publics quant à la mise en œuvre concrète de décisions annoncées ainsi qu’à des injonctions contradictoires qui brident encore un peu plus leur activité et accentuent leur mécontentement.De nombreux chantiers sont restés en suspens : la simplification des dispositifs CEE et MPR, l’expérimentation « les accompagnateurs des pros » dans le cadre du programme OSCAR. D’autres ont pris un chemin contraire à la décision annoncée conduisant à compliquer davantage le quotidien des entreprises : la demande de la CAPEB de tout mettre en œuvre pour lutter contre la fraude des éco délinquants s’est traduite sur le terrain par un renforcement des contrôles sur les entreprises vertueuses. Celle visant à simplifier le dispositif Ma Prime Rénov’ s’est traduite par un rallongement invraisemblable du délai de paiement qui pénalise tant les entreprises que leurs clients.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Le nombre de décisions annoncées qui ne sont toujours pas mises en application est inadmissible et nuit à notre activité. En tant que première organisation professionnelle en termes d’adhérents (61.000), nous sommes en prise direct avec le terrain et les propositions que nous portons répondent directement aux besoins que nous expriment nos entreprises. Toute l’année, nous avons alerté, interpellé sur la situation inquiétante que nous traversions. Nos prévisions se sont révélées exactes, la croissance de notre activité n’a cessé de ralentir pour terminer sur un bilan presque atone. Nous sommes à un tournant, nous demandons au gouvernement des actes. »Objectif 2023 : retrouver de la sérénitéSi 2023 s’ouvre sur une première victoire en matière de réforme des retraites puisque les lignes rouges que la CAPEB a portées avec l’U2P dans le cadre du projet de réforme ont globalement été prises en compte, et elle saura être vigilante quant à leur application.L’année s’annonce malgré tout pleine d’incertitudes et d’inquiétudes.Les batailles à mener pour maintenir et redresser la croissance de la filière restent nombreuses et seront au premier plan de l’action de la CAPEB. Des propositions très concrètes sont d’ores et déjà sur la table à commencer par celles qui permettront de booster la rénovation énergétique :faciliter la mise en œuvre des Groupements Momentanés d’Entreprises pour les artisans du BTP afin de faciliter l’accès des artisans du BTP à des travaux de plus grande ampleur et répondre aux attentes des clients sur la rénovation énergétique globale,généraliser la TVA à 5,5% à l’ensemble des travaux de rénovation,créer un prêt garanti "vert" en 3 clics pour financer l'investissement colossal que demande la rénovation énergétique. Outre ces premières propositions, la CAPEB restera mobilisée sur deux questions sociales majeures :la question de la représentativité patronale, sujet qui reste crucial pour la reconnaissance des entreprises artisanales du bâtiment.la question de la représentativité des organisations de salariés pour un dialogue social apaisé dans le secteur du bâtiment.Une année 2023 ponctuée de grands temps forts pour la CAPEBEnfin, 2023 sera aussi une année riche en temps forts. La CAPEB organisera plusieurs grands rendez-vous incontournables qui placeront au cœur des débats le rôle incontournable de l’entreprise artisanales du bâtiment : Le 2 février : Rencontres sur l’indispensable alliance entre la génération Z et les entreprises artisanales du bâtimentLe 16 février : Rencontres sur l’affirmation de leur rôle dans la rénovation du patrimoine.Le 14 avril : Congrès de la CAPEB qui valorisera le rôle sociétal de l’entreprise artisanale du bâtiment et sa pertinence comme modèle d’avenir.Le 24 mai : Rencontres autour de l’enjeu de la rénovation des bâtimentsLes 20, 21 et 22 juin : Journées Professionnelles de la Construction à LilleLes 12 et 13 septembre : Renodays, auxquels la CAPEB participera en tant que leader de la rénovation.Retrouvez la Note de conjoncture du 4ème trimestre 2022 et étude sur les hausses des prix
Il y a 2 ans et 142 jours

Après Paris et New York, Londres veut sa propre coulée verte

Les autorités locales doivent donner le 19 janvier le feu vert officiel pour le lancement de la première section de la "Camden Highline", en référence au nom de la célèbre promenade plantée de Manhattan.Il aura fallu une demi-décennie de planification acharnée, de réflexion architecturale et de levées de fonds par les résidents, entreprises, donateurs et personnalités politiques pour que le projet voie le jour.L'ancien viaduc ferroviaire, long de 1,2 kilomètre, reliera Camden Town au quartier récemment transformé de King's Cross. Le pont, aujourd'hui envahi par la végétation à côté de lignes de chemin de fer encore opérationnelles, est amené à devenir un espace vert attirant de nombreux Londoniens."Nous espérons construire un incroyable parc dans le ciel", a affirmé à l'AFP Simon Pitkeathley, qui chapeaute le projet.Cela "va être un environnement beau et agréable pour se déplacer entre ces deux parties vibrantes de Londres", a-t-il ajouté en guidant des habitants du quartier pour leur montrer la coulée verte imaginée."Magique"Les bureaux d'architectes de vPPR et James Corner Field Operations, l'entreprise derrière la High Line de Manhattan, ont remporté l'appel d'offres pour lequel des dizaines d'entreprises s'étaient manifestées.Rappelant elle-même la coulée verte créée en 1988 dans l'est parisien, la promenade américaine, construite sur une ancienne voie ferroviaire dans l'est de Manhattan, est devenue un lieu touristique majeur depuis son ouverture en 2009 et a récemment été agrandie.Selon James Corner, sa petite soeur londonienne sera "un parc surélevé unique en son genre (...) illustrant la symbiose magique entre la nature, la culture, les arts et les habitants".Le projet a mobilisé les résidents de Camden, un quartier du nord de la capitale connu pour son marché et sa vie nocturne."On adore la High Line à New York et (on) est super enthousiastes que la même entreprise soit en charge de celle" de Londres, se réjouit Charlotte Tansey. "Il y a tellement de touristes qui viennent à Camden chaque jour, ce serait génial pour eux d'avoir une nouvelle vue, comme à Manhattan !"Toutefois, les deux coulées vertes seront "assez différentes, notamment car nous sommes juste à côté de vrais trains", explique M. Pitkeathley. D'épaisses vitres transparentes protègeront les piétons.Le viaduc, construit à l'époque victorienne mais inutilisé depuis près de 40 ans, est prêté sur le long terme à la Camden Highline par Network Rail, propriétaire des quelque 32.000 kilomètres de rail britannique.La promenade passera par la station de métro Camden Road, qui sera une des quatre ou cinq entrées envisagées pour rejoindre la coulée verte. Les architectes prévoient de laisser apparentes les structures du pont pour "célébrer" l'alliance entre nature et monuments vieillissants.Levée de fondsConstruite en plusieurs phases, la promenade devrait coûter au moins 35 millions de livres (40 millions d'euros) au total, selon les estimations.La première partie débutera au niveau du marché de Camden et pourrait ouvrir au public d'ici 2025. Les deux autres sections devraient prendre au moins deux ans de plus à être bâties.Mais avant ça, les responsables du projet doivent trouver les 14 millions de livres nécessaires pour la première étape de la construction.L'association formée pour mener à bien le projet a déjà levé -- et dépensé -- environ 1 million de livres. Elle espère intensifier ses efforts une fois que le permis de construire aura officiellement été accordé.Le projet est soutenu par le conseil municipal de Camden, le maire de Londres Sadiq Khan et des personnalités politiques comme le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, député local.M. Pitkeathley assure qu'il peut trouver les fonds. Il vise de riches donateurs, des organisations publiques et des partenaires commerciaux.Si les habitants sont enthousiastes, certains redoutent que la crise de coût de la vie au Royaume-Uni ne menace le projet.D'autres vont se demander si ces fonds n'auraient pas pu être dépensés ailleurs, souligne Naomi Craft, médecin de 58 ans. "Mais je trouve que c'est (un projet) excitant."
Il y a 2 ans et 147 jours

Les importations de GNL ont fortement augmenté en Europe en 2022

La plupart du GNL importé l'année dernière provenait des Etats-Unis (+143% par rapport à 2021), du Qatar (+23%) mais aussi de Russie (+12%), d'après le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).La France est le principal importateur de GNL russe en Europe, selon le rapport. Ensemble, la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Espagne affichent une hausse de leurs importations de 55% par rapport à 2021. "Alors que les livraisons de gaz naturel russe à l'Union européenne (UE) ont diminué en 2022, certains pays ont continué à importer du GNL russe, agissant à l'encontre de l'objectif commun de garantir la sécurité énergétique et la fin de la dépendance à l'égard des ressources russes", indique l'IEEFA. D'autres pays comme la Croatie, la Lituanie, le Portugal, la Suède et la Grande-Bretagne ont eux fortement réduit leurs importations de GNL russe en 2022.L'importation de gaz destiné à la production d'électricité a considérablement augmenté en Europe l'an dernier, pour compenser "un manque de pluie qui a réduit la production hydroélectrique dans les pays de l'UE" ou encore "les pannes dans les centrales nucléaires en France", souligne le rapport.Si la France est le premier importateur européen de GNL russe et américain, la Grande-Bretagne est le client numéro un du Qatar.Au total, l'Union européenne a importé 155 milliards de m3 de GNL en 2022. D'après les estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la consommation totale de gaz de l'UE pourrait atteindre 360 milliards de m3 en 2022, sensiblement moins qu'en 2021 - 412 milliards de m3.En décembre, l'AIE a prévenu qu'en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe et sans effort pour réduire ses besoins, l'UE pourrait manquer de gaz à l'hiver 2023/2024.Des craintes existent aussi concernant la concurrence pour les cargaisons de GNL entre l'Europe et l'Asie: la demande de Pékin pourrait repartir du fait d'un rebond de l'économie chinoise. En outre, si les températures sont plus rudes l'hiver prochain en Europe, les besoins pourraient être plus importants et le gaz venir à manquer.
Il y a 2 ans et 153 jours

2e édition du concours Archi Jeunes Valode & Pistre

Les étudiants ont jusqu’au vendredi 13 janvier 2023 pour s’inscrire au concours Archi Jeunes. Puis, jusqu’au 8 mars pour rendre leur dossier. [©Valode & Pistre] Valode & Pistre Architectes lance la 2e édition de son concours Archi Jeunes, ouvert aux étudiants architectes et jeunes diplômés. Le thème retenu cette année : l’hôtel de demain et son rôle dans la ville. Les étudiants ont jusqu’au vendredi 13 janvier 2023 pour s’inscrire. Puis, jusqu’au 8 mars pour rendre leur dossier. Ce concours a été imaginé en 2020, en pleine crise sanitaire. « L’agence Valode & Pistre Architectes avait alors ressenti que cette pandémie devait nous inviter à repenser notre façon d’habiter, de vivre, de travailler », indique l’agence. En organisant le coucours Archi Jeunes, elle souhaite donner la parole aux étudiants en architecture en fin d’études ou tout récemment diplômés. Il s’agit aussi de leur faciliter l’accès au monde professionnel dans un contexte de plus en plus difficile. Lire aussi : Concours d’idées SNBPE/Cimbéton : Quatre étudiants de Polytech Marseille primés Les deux premiers lauréats intègreront l’agence Lors de la première édition (2020/2021), la réflexion des candidats s’était portée sur l’habitat. Fort du succès de cette initiative, le cabinet d’architectes lance aujourd’hui une deuxième session sur le phénomène hôtelier. Celui-ci est peu à peu devenu un enjeu important de l’aménagement urbain. Les cinq lauréats se verront décerner un prix allant de 3 000 € à 8 000 €. Par ailleurs, les deux premiers auront l’opportunité d’intégrer l’agence Valode & Pistre. En effet, le cabinet d’architecture a développé depuis plusieurs années de nombreux projets d’hôtels en France et à l’international. Cette expérience témoigne que l’hôtel est un lieu où l’architecture doit prendre une place très prégnante et qu’il doit trouver un rôle significatif dans la cité. Tous les lauréats bénéficieront d’une couverture médiatique et leurs projets seront exposés pendant une période de 2 mois au sein de l’agence. Enfin, ils seront visibles sur le site Internet de l’agence et sur ses réseaux sociaux. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 153 jours

L’art urbain de Katre de nouveau à Molitor

Dans le cadre de “Mémoire Vive”, c’est Molitor qui est le sujet d’une démarche à la fois documentaire et artistique. [©Katre] A travers l’exposition d’art urbain “Mémoire Vive” et son installation au sein du bassin extérieur, l’artiste parisien Katre signe son retour à Molitor, à partir du 27 janvier. Entre hôtel et piscine, le complexe Molitor, situé dans le XVIe arrondissement de Paris, est un lieu de vie autour du bien-être et de la gastronomie. Mais aussi de l’art. Dans le cadre de “Mémoire Vive”, c’est ce lieu qui est le sujet d’une démarche à la fois documentaire et artistique. Les œuvres de Katre s’appuient sur ses photos prises durant la période où les piscines Molitor furent laissées à l’abandon. Réhaussés par des installations fictives/formes géométriques, devenues sa marque de fabrique, les clichés photographiques traduisent son appréhension instinctive de l’espace en images magistrales. Lire aussi : Tout sur la préfabrication au centre de design de l’Uqam Sa maîtrise d’arts plastiques sur Molitor en 2003 Réhaussés par des installations fictives/formes géométriques, devenues la marque de fabrique de Katre, les clichés photographiques traduisent son appréhension instinctive de l’espace en images magistrales. [©Katre] Comme un prolongement de l’exposition, l’artiste a investi la façade et les coursives du bassin extérieur de Molitor. De nuit, les principaux éléments de l’œuvre disparaissent pour laisser apparaître des flashs lumineux et colorés, donnant une dimension plus onirique et rythmant le lieu le temps d’un hiver. Katre a débuté le graffiti au début des années 1990. Très vite fasciné par les terrains vagues et les espaces à l’abandon, l’artiste a développé une réflexion sur l’occupation des territoires en milieu urbain. C’est ainsi qu’il découvre à cette même époque les piscines Molitor et leur a consacré sa maîtrise d’arts plastiques en 2003. Cette réflexion s’appuie sur l’architecture des lieux, ainsi qu’un travail photographique et de peinture. Infos pratiques :“Mémoire Vive”Exposition de l’artiste KatreDu 27 janvier au 5 mars 202313 rue Nungesser et Coli – 75016 Paris Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 153 jours

Près de 80 panneaux acoustiques posés dans les bureaux tertiaires de la gare de Nantes

De l’acoustique à grande vitesseLes collaborateurs ont emménagé récemment dans ces locaux fraichement rénovés. Dans ce style très industriel et moderne, les panneaux TEMPO ont une vue privilégiée sur les chemins de fer.Dans cette ambiance feutrée, on entend à peine la valse des trains qui prend vie derrière ces grandes fenêtres.“Nous avons remporté l’appel d’offre lancé par EIFFAGE pour la pose des plafonds suspendus acoustiques dans des bureaux. Le projet était particulièrement intéressant du fait des plafonds métalliques ondulés et des contraintes feu et acoustique à respecter. La pose s’annonçait donc méticuleuse et nécessitait une réflexion sur le meilleur support structurant. Ce dernier devait répondre aux exigences d’alignement et devait porter les éléments électriques, CVC et acoustiques.Pour ce projet, notre choix s’est porté naturellement vers les produits TEMPO de chez DIGITEX car ils sont faciles à suspendre, s’alignent aisément grâce aux systèmes d’accroche suggérés par Matthieu LETELLIER. Par ailleurs, cette gamme propose un large panel de coloris. Aujourd’hui, l’alliance des rails de type Mupro® (rappelant les voies de chemins de fer) et des panneaux acoustiques DIGITEX, offre une cohérence architecturale tout en assurant un confort acoustique. »Claire BOUCHER et Jean-François CANFRERE - Société DUFISOL - Plafonds suspendus et solutions acoustiques.
Il y a 2 ans et 157 jours

Les lauréats des Grands prix SIMI 2022

Le palmarès 2022 a distingué 7 lauréats saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ».Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf – de 10.000 m2 :SIÈGE SOCIAL BLABLACAR PARIS (75011), présenté par 6EME SENS IMMOBILIERLe bureau, nouveau lieu de vie et d’échanges.Situé au cœur de 11e arrondissement de Paris, cet immeuble de 5000 m2 possède des qualités architecturales rares dans la capitale. Il réunit sur 8 niveaux des espaces de vie haut de gamme, une luminosité forte des bureaux, un auditorium de 175 places, un espace fitness, 8 cafétérias-tisaneries, de nombreux espaces extérieurs dont un rooftop végétalisé de 492 m2 doté d’un potager offrant une vue à 360° sur les toits de Paris...Ce véritable “Village» BlaBlaCar sert de point d’ancrage aux 500 employés de la société basés en France. Réalisé par 6e Sens Immobilier en collaboration avec le Studio Vincent Eschalier, ce nouveau bâtiment a été pensé d’abord comme un lieu de rencontres, où se mêlent espaces de travail partagés et espaces de vie. « Nous avons anticipé le changement d’usage du bureau, devenant un lieu de vie et d’échange, acteur de la cohésion sociale”, raconte Muriel Havas, Directrice de l’Environnement de Travail de BlaBlaCar.Bâtiment éco-responsable au cœur de Paris, s’inscrivant dans la démarche environnementale de BlaBlaCar, ce lieu aspire à être un modèle d’immeubles de bureaux aux usages responsables. Sa construction a respecté les critères énergétiques et environnementaux les plus exigeants et a obtenu les labels de performance environnementale BREEAM International “Very Good” et Wiresdscore Silver. Par ailleurs, “BlaBlaCar a imprimé dans la conception de son siège une intention de responsabilité, d’efficience, de bien- être et de bon sens”, souligne Damien Bertuli, DG associé de 6e Sens Immobilier.Pour conforter la politique de télétravail souple et ouverte à tous mise en œuvre par BlaBlacar, le « BlaBlaNomad », ce bâtiment a été conçu comme un lieu de rencontres entre les équipes « à même de renforcer la renforcer le lien humain, si fondamental à leur cohésion et à leur performance. » analyse Nicolas Brusson, cofondateur et CEO de BlaBlaCar. Pari réussi !Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf + de 10.000 m2 :SO POP SAINT-OUEN (93), présenté par COVIVIOUn projet en perpétuelle évolution.Avec ses 32.000 m² de bureaux et ses 4.000 m² d’espaces extérieurs, So Pop se construit, s’améliore, grandit au rythme de ceux qui y vivent, en intégrant l’ensemble des dimensions spatiales, sociales et culturelles.Dans le quartier de la Porte de Saint-Ouen et de la Porte Pouchet, cet immeuble tout en courbes et en larges volumes, dessiné par LBBA architecture, devient l’un des signaux d’un quartier en plein renouveau où tout s’invente et se réinvente - les Docks, l’espace 1789, le MOB Hôtel, le Conseil Général d’Île-de-France, les mobilités avec l’arrivée de la ligne 14, etc.Avec So Pop les technologies servent de ressources essentielles. En effet, la data produite in situ grâce à plus de 1.000 capteurs intelligents permet de monitorer l’immeuble. Ses services et ses surfaces privatives évoluent en fonction des données, des besoins et des habitudes. C’est dans un échange interactif avec les occupants que la métamorphose s’organise.Tel un musée, les larges surfaces murales blanches et noires du hall et de la galerie accueillent différentes expositions inspirantes et surprenantes. Le système d’assises Tribu, spécialement pensé et dessiné pour So Pop, se module pour former des ensembles cohérents et fonctionnels.Côté restauration, la palette est large grâce aux différentes offres : restaurant, cafeteria, click & collect... Côté ambiance, le restaurant principal, qui se transforme en espace de travail en dehors du déjeuner, s’inspire des marchés parisiens et audonniens et séduit par sa convivialité. Côté saveurs, des chefs et restaurateurs locaux invitent à la découverte de recettes traditionnelles mais aussi d’encas les plus exotiques.So Pop est le premier immeuble Covivio livré postCOVID. Il est une opportunité pour Covivio de marquer la transition entre l’avant et l’après : proposer un bâtiment prenant en compte les aspirations de changement de notre société avec un environnement professionnel (vraiment) évolutif et ajustable.Grand prix SIMI 2022 immeuble rénové ou réaménagement particulièrement innovantMETAL 57 BOULOGNE – BILLANCOURT (92), présenté par BNP PARIBAS REAL ESTATEUn immeuble de bureaux ouvert au public.« Metal 57 », c’est d’abord l’histoire du sauvetage, de la réinvention et de la métamorphose d’un bâtiment industriel en immeuble tertiaire.Livrée en 1984, la construction d’origine, « 57 Metal », avait été conçue pour être un atelier des usines Renault. Elle servit à du travail de modelage et de fonderie avant de se métamorphoser, au début des années 2000, en espace d’accueil de grands événements de communication de Renault suite au transfert du site de Boulogne-Billancourt à Saint Quentin. Puis désaffecté et menacé de se dégrader, l’édifice fut acquis en 2010 par un investisseur immobilier anglais décidé à faire table rase du passé pour construire une tour à la place...Pour sauver ce bâtiment emblématique conçu par l’architecte Claude Vasconi, Grand Prix National d’architecture, BNP Paribas Real Estate et l’architecte Dominique Perrault imaginèrent, en accord avec les ayant-droits de Claude Vasconi, un projet immobilier tourné vers le futur tout en préservant son histoire.Le choix fut fait de :Réhabiliter 50% du bâtiment d’origine (dont les sheds et la façade forteresse)Y intégrer un immeuble neuf en R+8 et rooftopFaire des 37.000 m2 du nouvel ensemble un site tertiaire : Fier de son passé comme le rappelle l’architecture, la structure, les volumes intérieurs et plusieurs caractéristiques de la décoration de l’immeuble réhabilitéRSE (3 certifications, 5 labels, agriculture urbaine, mobilités douces...)Multi-locataires (6 entreprises pour une utilisation à 100%)Equipé de grands plateaux de bureaux équipés en flex-offices avec 80% d’espaces collaboratifsDoté de nombreux services rassemblés autour d’une grande rue intérieureOuvert sur la ville et aux riverains (ERP 1ère catégorie)Cette porosité extérieure est une des grandes originalités de « Metal 57 » qui est une opération pilote d’ouverture d’un immeuble de bureaux au public. Ce qui va dans le sens d’une ville plus économe de ses ressources qui mutualise ses espaces et ses équipements. Habitants de Boulogne-Billancourt comme salariés des entreprises utilisatrices ou riveraines peuvent emprunter la rue intérieure qui dessert l’immeuble et autour de laquelle s’organisent de nombreux services.« Metal 57 » se veut ainsi un immeuble de destination pour se rencontrer, sociabiliser, trouver de nombreux services et bien sûr travailler.Grand prix SIMI 2022 immobilier logistiqueV.PARK COMPANS COMPANS (77), présenté par VIRTUO INDUSTRIAL PROPERTYRéalisation d’une messagerie bas-carbone de 15.273m² pour Colis Privé.Ce centre de tri et de distribution de colis d’une surface de 15.273 m² (dont 960 m² de bureaux) s’étend sur un terrain de 49.105 m² appartenant à Aéroports de Paris (ADP). Il a été conçu par le cabinet d’architecture Aeco tandis que la maîtrise d’œuvre confiée à CLC Ingénierie.La messagerie double-face dispose d’une halle de tri de 14.200 m², de 88 portes à quai et a été développée avec le soutien de l’aménageur ADP. Réalisé pour le compte de Colis Privé, spécialiste des livraisons de colis B2C à domicile et en point relais, il illustre désormais la démarche zéro émission nette de Virtuo, sur le périmètre de la construction de l’immeuble. Lancé en septembre 2021, ce projet pilote a ainsi concentré toutes les innovations et les réflexions du V.Lab de Virtuo, un laboratoire créé tout spécialement pour répondre à l’objectif de neutralité carbone des bâtiments développés par l’entreprise.Le projet du V. PARK COMPANS est né :D’un besoin : celui de Colis Privé (le client) de disposer d’une plateforme moderne et durable pour assurer sa croissance ;D’une attente forte : celle d’ADP en sa qualité d’aménageur éco-responsable qui souhaitait attribuer les terrains à un promoteur engagé dans une vraie démarche environnementale ;D’une exigence : celle de la Mairie de Compans d’accueillir sur son territoire un immeuble exemplaire, qui puisse servir de référence à de futurs promoteurs,D’une conviction : celle d’Argan (en sa qualité d’investisseur engagé) ;D’une volonté : celle de Virtuo (en sa qualité de porteur de projet) de s’inscrire dans une démarche innovante.C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé, toutes les parties prenantes unies, autour d’un même projet et objectif, à la recherche de l’excellence... Virtuo a accompagné son client, son investisseur, ses partenaires, en étant à la hauteur de leurs attentes.Preuve en est, le V.PARK COMPANS n’est pas un bâtiment comme les autres. En effet, l’enjeu n’était pas de construire l’immeuble le plus imposant, ni le plus haut mais de pousser le curseur sur le volet de l’éco-responsabilité et celui de la recherche d’économie d’énergie, qui sont les vrais enjeux de demain. Virtuo a, par ses actions, réduit l’impact carbone du projet de 30% et initié une action complémentaire pour restaurer l’impact environnemental de son bâtiment. Il vise aujourd’hui à obtenir le Label BiodiverCity et la certification Breeam Excellent.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteL’ODYSSEE LES ULIS (91), présenté par SIVUn immeuble techtiaire, acteur du renouvellement économique du territoire.Conscient des enjeux sociétaux et notamment de la demande croissante des filières scientifiques sur le territoire de Paris-Saclay, SIV (Société foncière d’investissement du groupe Mercator) acquiert, fin 2020, l’Odyssée, un immeuble de bureaux de plus de 3.300m2 sur 3 niveaux aux Ulis, pour accueillir des laboratoires et start-ups scientifiques.Son challenge : Répondre aux besoins très spécifiques de la filière scientifique, tout en garantissant une sobriété énergétique Redéfinir les espaces : laboratoire, bureau, technique, privatif ou partagé, afin de créer un environnement collaboratif, innovant et dynamique Rénover l’immeuble en moins de six mois pour les premières livraisonsSon idéologie : Préservation des ressources et de l’environnement Performance technologique et innovation Développement de l’écosystème scientifique Collaboration étroite avec l’agglomération Paris-SaclayDans le cadre d’une démarche environnementale, SIV a pris le parti de rénover plutôt que détruire pour reconstruire. Son programme s’est articulé autour des principes de l’immobilier bas-carbone, à savoir un maximum de réemploi dans les matériaux, le choix de mobiliers recyclés ou encore le don d’équipements non utilisés.L’Odyssée accueille aujourd’hui 4 laboratoires sur plus de 80% de l’immeuble et joue un rôle d’acteur du renouvellement économique du territoire salé par l’agglomération de Paris Saclay. Il sera bientôt rejoint par un second programme sur la même parcelle : l’Iliade, développé par SIV en 2023.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteMORLAND MIXITE CAPITALE PARIS ( 75004), présenté par EMERIGELe prototype de la ville de demain.En plein cœur de Paris, la réhabilitation de l’ancienne cité administrative de la préfecture de la Seine incarne le prototype de la ville de demain : mixte, vertueuse, désirable. C’est là le site le plus ambitieux de l’Appel à projets urbains innovants « Réinventer Paris » lancé en novembre 2014 par la Ville de Paris auprès des promoteurs, investisseurs, concepteurs du monde entier et remporté par Emerige.Conçue par une équipe de grands talents français et internationaux composée de David Chipperfield Architects Berlin, CALQ, Michel Desvigne et Studio Other Spaces, Ólafur Elíasson et Sebastian Behmann, l’œuvre architecturale issue du patrimoine historique est aujourd’hui un modèle durable de la ville du futur rassemblant, en un maillage complexe et innovant, onze programmes différents : des bureaux, un marché alimentaire, une crèche associative, une piscine, un spa et un fitness, un hôtel 5 étoiles de 162 chambres, une auberge de jeunesse de 404 lits, des commerces, des restaurants, un bar, des logements sociaux et privés, de l’agriculture urbaine, une galerie d’art. Plus de 43.000 m² dédiés à une mixité fonctionnelle et sociale ou la promesse d’espaces de vie ouverts à tous, Parisiens et visiteurs de Paris.La dimension environnementale y est pionnière, enrichie par la présence d’agriculture urbaine et de forêts miniatures. Morland Mixité Capitale est emblématique de cette vaste reconfiguration des villes appelant chaque citoyen à participer à l’expérimentation de nouvelles manières de vivre ensemble.Grand prix SIMI 2022 coup de cœur du juryLE 1 SAINT THOMAS PARIS 75007, présenté par SOGELYM DIXENCELe nouveau site du campus parisien de Sciences Po.Situé en cœur d’îlot dans l’un des quartiers les plus renommés de Paris, Saint Germain des Prés, ce projet vise à regrouper dans l’ancien Hôtel de l’Artillerie plusieurs unités d’enseignement et de recherche de Sciences Po jusqu’alors disséminés.La préoccupation principale de l’équipe architecturale – Wilmotte & associés, Moreau Kusunoki et Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques – a consisté à désenclaver la parcelle, à connecter les 3 cours existantes par un axe de circulation majeur et à relier ce nouveau bâtiment au 13 rue de l’Université, autre propriété de l’école. Ceci afin de proposer aux étudiants un grand site unique et unifié de 20.000 m2 aux articulations fluides tout en préservant la majesté des bâtiments à haute valeur patrimoniale. Pour ce faire, une large poutre horizontale de 4.300 m2 a été construite, véritable socle contemporain sur lequel repose le bâti ancien, fédérateur et garant de l’unité du lieu.Le lieu comprend trois beaux jardins paysagés par l’agence Mugo, un amphithéâtre de plein air pour favoriser les rencontres et accueillir les événements.La réalisation de ce campus a mis en avant le savoir-faire ancestral de nombreux métiers d’art (pas moins de 70 entreprises sont intervenues) notamment dans le domaine de la pierre, de la charpente et de l’architecture. Mêlant patrimoine, nature et innovation au cœur de la ville historique, cette réalisation exceptionnelle du nouveau campus de Sciences Po pose les jalons d’une nouvelle typologie de campus urbain pour le XXe siècle.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 168 jours

Incendie à Vaulx-en-Velin : marche blanche et minute de silence pour les victimes

Proches et voisins des familles endeuillées ont défilé avec des ballons blancs avant de s'arrêter devant l'immeuble sinistré pour déposer des fleurs et observer une minute de silence.L'incendie, dans lequel sont morts six adultes et quatre enfants, est survenu à 03H00 dans ce bâtiment de sept étages, dans un quartier populaire en pleine rénovation urbaine. Plusieurs témoins ont dénoncé dans les médias la vétusté des locaux, le défaut des dispositifs anti-incendie et la présence d'un point de deal.L'enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes. La résidence "Le Rhône", comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde lancé en 2018 pour une douzaine de copropriétés vétustes du quartier, selon les informations disponibles sur le site de la mairie.Des études menées dans cette résidence avaient "mis en lumière de nombreuses difficultés techniques et financières traduisant des désordres sur les équipements (ascenseurs), les réseaux d'eau et électrique, pouvant poser la question de la sécurité des habitants notamment en cas d'incendie", selon un compte rendu municipal de décembre 2019.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy a déploré le délai de "quatre ans" entre l'obtention des financements et le lancement des travaux de rénovation. Lors d'une rencontre avec la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon, elle a aussi plaidé pour que le gouvernement lance une réflexion sur l'accompagnement des copropriétaires "modestes" qui rencontrent "parfois des difficultés pour entretenir et payer les charges".
Il y a 2 ans et 170 jours

Fusion Sika – MBCC : Le “oui, mais…” de la CMA britannique

Sika est en phase d’intégrer définitivement MBCC, suite au feu vert de la CMA, l’autorité britannique de la concurrence. [©ACPresse] Après plusieurs mois de réflexion, la Competition & Markets Authority (CMA) britannique vient de donner son feu à la fusion mondiale entre Sika et MBCC. Ceci, suite au recours du groupe suisse formulé il y a quelques mois. Petit retour en arrière… En novembre 2021, Sika a annoncé le rachat de MBCC dans le cadre d’un accord passé avec le fonds d’investissement Lone Star Funds, pour un montant record de 5,2 Md€. Toutefois, différentes autorités de la concurrence avaient émis des réserves sur cette fusion. Dont la CMA qui à la suite d’une première enquête avait identifié des problèmes de concurrence dans la fourniture d’adjuvants chimiques au Royaume-Uni. En effet, outre-Manche, MBCC et Sika s’avèrent être les deux plus grands et principaux fournisseurs d’adjuvants pour l’industrie du ciment et du béton. Ensemble, ils risquaient de représenter plus de la moitié de l’offre britannique. Inacceptable pour la CMA. Lire aussi : Sika acquiert MBCC Group (ex-BASF CC) pour un montant de 5,2 Md€ Retour au périmètre historique de Master Builders Technologies Afin de débloquer la situation, Sika a proposé de revendre, à un seul et unique acheteur, l’activité adjuvants de MBCC au Royaume-Uni. Mais aussi dans plusieurs autres pays. A savoir, le Canada et les Etats-Unis – cession annoncée dès la proposition de rachat -, et l’ensemble des pays de l’Union européenne élargie (c’est-à-dire Suisse y compris). De fait, l’activité française est pleinement concernée. A cela s’ajoutent l’Australie et la Nouvelle-Zélande. La cession intègre, en plus, les actifs centraux de recherche et développement. En résumé, cet ensemble correspond, ni plus, ni moins, au périmètre occupé par l’historique entité Master Builders Technologies (MBT) il y a environ 25 ans… L’étape suivante est donc de choisir l’acquéreur de toute cette activité adjuvants. Plusieurs acteurs sont aujourd’hui sur les rangs. La réponse définitive devrait arriver dans le courant du premier trimestre 2023. Sachant que la CMA devra encore approuver l’acheteur retenu. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 170 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. « Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force », insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. « Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage. » Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle ? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. « Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres. » L’intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses. » Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter ! « La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain. » Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] « Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques… » Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d’excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l’isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l’emploi de terre crue à l’inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur : Editions AlternativesAuteur : Delphine AboulkerPrix : 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 171 jours

« GoBuild! » : une application web pour simplifier la phase d'esquisse d'un projet de construction

Quantifier un projet de construction et prendre en compte son bilan économique et environnemental dès sa phase de conception est devenu possible en quelques clics avec l’application GoBuild!Les fondateurs de la start-up lyonnaise Go Décision ont mis au point un outil dédié aux professionnels de la construction de bâtiments pour modéliser leurs projets en un temps record.Une application web puissante et intuitive pour accompagner les professionnels de la constructionGoBuild! s’adresse aux professionnels de la construction de logements collectifs (bureaux d’études, architectes, promoteurs...). L’application promet d’apporter une précision et une méthodologie dans la modélisation des projets par leurs volumétries et de les modifier à l’infini. GoBuild! recalcule instantanément chaque changement de paramètre. L’utilisation de béta données et de l’intelligence artificielle permet autant de simulations souhaitées.Type de logement, nombre de sous-sols, nombre de niveaux, surface type par logement, adaptation au sol, livrable Poids Carbone… et une multitude d’autres critères disponibles.Elle contribue ainsi à la prise de décision en fonction des besoins et objectifs : coût, bilan promoteur, impact environnemental… Rapide, intuitive, ludique, précise, exhaustive, personnalisable, l’application GoBuild! a été pensée et réalisée par des techniciens experts utilisateurs.Un outil d’aide à la décision multicritère : économique, technique et environnementalDans une logique prospective, GoBuild! assiste les utilisateurs à la genèse du projet, en amont de toute décision d’engagement de fonds (investissement foncier, métrage, maquette numérique…). L’outil permet de tester des hypothèses et de les quantifier afin de faciliter la prise de décision. Il devient ainsi possible de simuler un projet dès sa phase esquisse et de maîtriser le cahier des charges initial en fonction de nombreux critères économiques, techniques et environnementaux : un atout majeur dans un contexte mouvant d’une part de la mise en place de la nouvelle règlementation environnementale RE2020, et d’autre part de la pénurie et de coûts très volatiles de certaines matières premières.GoBuild ! fonctionne sous forme de licence. Elle vient challenger les compétences sur une même plateforme et les démocratise. Elle s’ajoute aux domaines de compétences des professionnels. Son principal objectif est d’accompagner et de faciliter les réflexions et prises de décisions des professionnels.L’application web est disponible dès maintenant sur www.gobuild.fr/presentation
Il y a 2 ans et 173 jours

Le Vietnam fait des promesses pour l'environnement, malgré une addiction tenace au charbon

Hanoï a promis de suivre le mouvement lancé lors de la COP26 l'an dernier, qui a appelé à la "réduction" de la part du charbon, désigné explicitement pour la première fois comme l'un des principaux responsables du changement climatique."Mais ce n'est pas vraiment ce que le Vietnam réalise sur le plan national", explique Nandini Das, chercheuse du groupe de réflexion Climate Analytics.Le pays de 98 millions d'habitants essaie de se tourner vers les énergies renouvelables pour alimenter sa croissance, l'une des plus élevées de la région, mais la politique autoritaire du gouvernement communiste met en péril son engagement d'atteindre la neutralité carbone en 2050.Quatre activistes écologistes de premier rang ont été envoyés en prison cette année, parmi lesquels Nguy Thi Khanh, qui a reçu en 2018 le prix Goldman pour l'environnement, le "Nobel vert", condamnée à deux ans derrière les barreaux pour évasion fiscale.Une accusation "inventée" par les autorités, ont dénoncé plusieurs organisations de défense des droits humains, dans une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, qui s'est rendu au Vietnam fin octobre.Le boom du solaire"Avec des figures écologistes en prison, je pense qu'il y a des doutes sérieux sur la capacité du pays à atteindre ses objectifs", estime Michael Sutton, le directeur du prix Goldman pour l'environnement."Des figures comme Mme Khanh sont importantes pour construire le soutien du public" vers des pratiques plus vertes, poursuit le responsable. Derrière la Chine et l'Inde, le Vietnam est le troisième pays dans le monde le plus impliqué dans les centrales à charbon, en matière de capacités de production existantes et à venir, selon l'organisme indépendant Climate Action Tracker.La part du charbon dans son mix énergétique est passée de 33% en 2015 à 52% en 2021, a relevé le groupe de réflexion Ember.Dans le même temps, la part du solaire a bondi de 2% en 2020 à 10% l'année suivante, l'une des hausses les plus importantes dans le monde, a souligné Ember.Le Vietnam prépare sa sortie du charbon par des investissements, ou des subventions à l'achat de panneaux photovoltaïques, qui en ont fait le dixième pays au monde en termes de capacité de production d'énergie solaire.Les effets de cette politique se font ressentir jusque dans un village reculé du delta du Mékong (sud), où Doan Van Tien arrose ses avocats, fraises et mandarines grâce à une pompe hydraulique alimentée par des batteries solaires."Ca a beaucoup changé ma vie", a déclaré l'agriculteur, qui peut désormais arroser ses arbres fruitiers sans avoir à payer pour l'essence qui alimentait le vieux groupe électrogène utilisé jusque-là.Ce changement a été rendu possible grâce à l'ONG créée par Nguy Thi Khanh, GreenID.Hanoï veut reprendre à son compte la dynamique. Les derniers objectifs climat publiés en juillet par le ministère de l'Environnement sont "clairs et bien plus ambitieux que (les) précédents", a remarqué Thang Do, chercheur en politique publique à l'Université nationale d'Australie.Dans sa nouvelle stratégie, le gouvernement veut réduire de 43,5% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, alors que son précédent objectif était de 9%. Les autorités prévoient un pic d'émissions de gaz à effet de serre en 2035 avant une baisse drastique jusqu'à la neutralité carbone en 2050.Changer les mentalitésMais il reste à voir comment Hanoï va mettre en pratique ses intentions, d'autant que celles-ci restent difficiles à déchiffrer, notamment en raison de la répression visant des militants qui contribuaient à sa transition énergétique.Dang Dinh Bach, un autre activiste derrière les barreaux, a travaillé pour informer les riverains des projets de centrales à charbon sur les risques posés par ces projets en matière de santé."Il leur a donné des conseils pour qu'ils comprennent leurs droits et puissent les mettre en pratique", explique à l'AFP sa femme, Tran Phuong Thao. Souvent, les habitants étaient "surpris et furieux", se rappelle-t-elle. "Les gens n'avaient aucune information sur ces projets."Si le Vietnam est engagé dans une course contre-la-montre contre le changement climatique, qui menace sa population dense concentrée le long du littoral en raison de la montée des eaux, il faut rester patient, prévient Thang Do."Toute l'économie dépend du charbon, donc c'est très difficile de faire changer les choses", explique-t-il."Ce n'est pas une décision facile de fermer une centrale à charbon pour aller ensuite vers le solaire ou l'éolien, ça prend beaucoup de temps et de ressources, et les mentalités doivent aussi changer", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 174 jours

Le marché de l'emploi dans l'immobilier profite aux candidats en 2022 selon Recrutimmo

Cinquième volet pour la grande étude annuelle menée par Recrutimmo afin de dresser un état des lieux du marché de l’emploi dans l’immobilier. Un secteur qui attire toujours autant les candidats, même si le marché reste déséquilibré au bénéfice de ces derniers. Face à ce constat, plusieurs axes de réflexion et de travail se détachent : l’accompagnement de la reconversion professionnelle, la formation pour fidéliser les talents, la marque employeur pour les attirer et la flexibilité du statut, questionnement essentielle à l’heure de l’explosion du modèle de mandataires.Une étude menée sur près de 2.300 candidats et recruteursPour son cru 2022, l’étude annuelle de Recrutimmo a été menée sur plusieurs mois, ce qui a permis de sonder plus de 2.000 candidats et 250 recruteurs. Côté candidats, 42% d’entre eux ont plus de 10 ans d’expérience dans l’immobilier, et un tiers est issu d’une reconversion professionnelle. Du côté des recruteurs, 90% déclarent avoir du mal à recruter et presque autant (88%) affirment ne pas avoir de service des ressources humaines au sein de leur entreprise.Tous évoluent dans un marché dynamique, même si leurs points de vue concernant l’emploi dans le secteur de l’immobilier divergent. Alors que les recruteurs sont 91% à déclarer qu’ils connaissent de véritables difficultés dans le recrutement, trois quarts des candidats affirment qu’il est, au contraire, facile de trouver un emploi dans l’immobilier. Il est également intéressant de souligner que la grande majorité des talents (83%) sont particulièrement à l’écoute du marché du recrutement et surtout très sollicités (86%).Une situation dont chaque partie a parfaitement conscience, faisant définitivement basculer le marché du côté des candidats. De quoi générer un turn over particulièrement élevé dans les entreprises du secteur.La reconversion professionnelle devenue incontournableCe n’est plus une nouveauté, la reconversion professionnelle est un immense vivier de talents pour le secteur de l’immobilier. Et la tendance n’est pas nouvelle : 84% des professionnels de l’immobilier sont issus de la reconversion et ont travaillé dans un autre secteur avant d’arriver à l’immobilier. D’ailleurs, ce genre de profil attire puisque 87% des recruteurs se disent en recherche de candidats en reconversion professionnelle. Pour aller plus loin, ils sont même 68% à affirmer que le diplôme n’est pas un critère d’embauche.Parmi les critères qui comptent pour les recruteurs : la proximité géographique, qui assure une véritable connaissance du marché local et une meilleure disponibilité. De quoi satisfaire les candidats, qui désirent de plus en plus mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie personnelle et n’ont plus envie de passer trop de temps dans les transports.La formation pour attirer et fidéliserPar les différentes compétences qu’ils demandent, autant juridiques, que comptables ou encore commerciales, les métiers de l’immobilier peuvent être complexes à appréhender. C’est pour cela que les entreprises doivent désormais disposer de programmes d’intégration et de formation performants. C’est d’ailleurs ce qui ressort des réponses des candidats : ils sont en effet 95% à avoir des attentes en termes de disponibilité de leur manager ou de formation aux méthodes de travail (70%).Pourtant, la réalité est toute autre : un tiers des collaborateurs quittent en effet leur entreprise pendant leur période d’essai. En parallèle, 33% des candidats interrogés estiment ne pas avoir été suffisamment intégrés ou formés lors de leur arrivée. Et pour cause : pour 52% d’entre eux, la formation ou l’intégration n’a pas dépassé une semaine.La marque employeur comme fer de lanceAvec le développement des multiples canaux de communication, il est devenu très facile de se renseigner sur une entreprise et de connaître les avis de ses salariés. C’est pour cela que la marque employeur est devenue absolument incontournable pour les entreprises qui veulent attirer les talents. Ils sont ainsi 98% à se renseigner sur une entreprise avant d’y postuler ou de s’y rendre.Cette recherche vise à les conforter dans leur décision de rejoindre l’entreprise. Ils s’en servent notamment pour vérifier que l’entreprise répond aux critères les plus importants pour eux : rémunération (62%), équilibre vie privée/vie professionnelle (61%) ou encore ambiance au sein de l’entreprise (47%). Des attentes dont les recruteurs ont bien conscience, ce qui les poussent à porter leur attention sur certains points : les avantages pécuniers (57%), les after work d’équipe (55%) et l’environnement de travail (45%).Malgré tout, candidats et recruteurs ne se retrouvent pas sur les canaux où se trouver. Les candidats cherchent ainsi un emploi via les jobboards (83%), Pôle Emploi (83%) et les réseaux sociaux (35%). Les recruteurs, eux, misent en priorité sur le bouche à oreille (64%), les réseaux sociaux (63%) et les sites vitrines (38%).Le statut : que proposer aux candidats ?C’est un fait : la demande des recruteurs en profils indépendants progresse. Ils sont d’ailleurs 47% à déclarer ne recruter que des indépendants. Les 53% restants préfèrent recruter des salariés. Une progression qui s’explique par le coût plus faible (en théorie seulement) que représentent les indépendants, ainsi que par leur autonomie.Côté candidats, ils ne sont que 8% à être prêts à devenir ou à rester indépendants. Un petit chiffre qui traduit notamment l’importance du contrat de travail en France, qui représentent la sécurité de l’emploi (31%).Retrouvez la cinquième étude “Recruteurs VS Candidats” de Recrutimmo en intégralité ici.
Il y a 2 ans et 175 jours

Démarche RSE récompensée : le groupe RECTOR LESAGE obtient le label engagé RSE de l’AFNOR, niveau confirmé

Le groupe Rector Lesage vient d’obtenir le label Engagé RSE, au niveau confirmé (3ème niveau sur une échelle de 4), de l’AFNOR. Rector est ainsi le premier industriel du secteur du béton à s’inscrire dans cette voie. Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction. Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :  décarboner les produits et les activités, limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité, assurer la sécurité et le bien-être au travail, maintenir son ancrage territorial. Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE. Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE. « Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSE  Le « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en œuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …). Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entreprise La stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs. Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons : Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités. La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie. Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables. Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité Un levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box. Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton. Assurer la sécurité et le bien-être au travail En plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple). Maintenir son ancrage territorial Outre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.  « L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là » conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.  Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au cœur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises – à l’exception des micro-entreprises – le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière. A propos de Rector Lesage Créée en 1953, Rector Lesage est une société familiale spécialisée dans le domaine des produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, elle développe et commercialise des systèmes constructifs pour le gros oeuvre des bâtiments. Elle est leader en France dans le domaine des planchers en béton précontraint pour les maisons individuelles ou groupées. Rector Lesage est présente sur tout le territoire français et en Europe avec ses 25 implantations et près de 1 000 salariés. https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 175 jours

Le CSTB lance Cible, projet d’éco-conception du bâtiment

Fort de son expérience sur les outils d’évaluation de la performance du bâtiment, le CSTB lance le projet Cible. [©ACPresse] Depuis 1974, les règlementations ont permis d’encadrer la consommation énergétique des bâtiments neufs ou rénovés. Elles garantissent aussi le confort thermique de leurs occupants. Mais aujourd’hui, les outils de calculs sont hétérogènes et souvent incomplets. Les indicateurs carbone pour les produits de construction dans l’existant ne sont pas affichés. Quant à la mesure en phase d’exploitation pour s’approcher des performances réelles, elle n’est pas prise en compte… Face à ce constat, le CSTB lance le projet Cible, en partenariat avec l’Alliance HQE-GBC et le collectif Effinergie. Lire aussi : Valérie Gourvès, nouvelle directrice opérationnelle du CSTB Rassembler l’ensemble des acteurs du bâtiment Cible consiste à mener une réflexion sur l’outil de demain concernant le calcul de la performance environnementale du bâtiment. Afin d’atteindre ce but, l’ensemble des acteurs de la construction seront mis à contribution pour définir une solution numérique. Un cahier des prescriptions sera ainsi établi. Porté sur la structure technique et organisation, il fera le lien entre les différents outils et applications (BIM). Le lancement du projet doit avoir lieu le 4 janvier 2023, au siège du CSTB, à Paris. Cet évènement sera ouvert aux professionnels de la construction qui souhaitent y contribuer. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 177 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 181 jours

Les énergies renouvelables plaisent aux entreprises

La dernière annonce est venue jeudi de Renault, qui a signé avec le producteur français Voltalia un contrat sur 15 ans pour une puissance de 350 mégawatts (MW) d'électricité solaire.Des panneaux photovoltaïques installés sur les sites de Voltalia doivent lui permettre de couvrir d'ici 2027 jusqu'à 50% de la consommation électrique du constructeur."Il s'agit d'un engagement inédit en France en termes de puissance", a précisé Voltalia, très familier de ces contrats de fourniture d'électricité à long terme, souvent désignés par le terme anglais de "corporate PPA" (power purchase agreement) car venus des Etats-Unis.Jeudi encore, Engie a annoncé un contrat d'achat de 100 MW pendant 12 ans avec Google au Royaume-Uni, à partir du projet éolien offshore de Moray West au large de l'Ecosse.Si solaire et éolien dominent, on voit apparaître des contrats sur le biogaz, et la géothermie (contrat inédit - "Heat Purchase Agreement", HPA - entre Renault et Engie pour verdir la chaleur pour l'usine de Douai). On en parle aussi pour l'hydrogène.Ces contractualisations en direct ne constituent toujours qu'une mince partie du volume vendu. Mais elles sont une petite révolution car il s'agit de ne plus acheter aux fournisseurs habituels comme EDF.Dans la course actuelle à la neutralité carbone, basculer sur des énergies bas carbone est souvent l'étape la plus facile pour les entreprises. Les géants du numérique américains dans les années 2010 ont été pionniers de ces PPA, pour tenter de verdir la forte consommation de leurs centres de données."Tendance de fond"Depuis, l'Europe rattrape son retard, notamment le nord du continent mais aussi l'Espagne, profitant de la spectaculaire chute des coûts des technologies renouvelables."En France, le marché a démarré plus lentement qu'ailleurs, car le pays bénéficiait d'un approvisionnement électrique plutôt compétitif et décarboné" avec sa forte portion de centrales nucléaires amorties depuis longtemps, souligne Alexis Gazzo, associé chez EY."Mais depuis quelques mois il y a un fort regain d'intérêt", avec la flambée des prix de l'électricité, dit-il, évoquant "un changement culturel dans les divisions Achats d'énergie des entreprises et une réflexion nouvelle sur le risque".Le mouvement en France a commencé en 2018 avec des précurseurs comme Aéroports de Paris et la SNCF, qui cette année-là lançait un appel d'offres pour sécuriser sur 20 ans 20% de sa consommation renouvelable.Avec la crise actuelle, Voltalia, leader des PPA en France et plus actif encore au Royaume-Uni, constate un boom de la demande des entreprises, où le sujet énergie remonte désormais jusqu'aux conseils d'administration.Pour son directeur général, Sébastien Clerc, les producteurs de renouvelables eux-mêmes s'y retrouvent: "l'inconvénient de la plupart des appels d'offres publics en France est que l'essentiel du prix de vente n'est pas indexé sur l'inflation. Avec les corporate PPA on négocie librement la structure du tarif, de privé à privé, et intégrer l'inflation est protecteur pour les deux parties", dit-il à l'AFP.En France, une part de la gauche rejette ces contrats, qui reviennent pour elle à privatiser une part de la production. Mais des collectivités expriment leur intérêt, et l'Etat vient d'annoncer un "fonds de garantie" pour faciliter ces accords en couvrant le risque de défaut des industriels.Les PPA forment "une tendance de long terme", dit Nicolas Goldberg, chez Colombus Consulting, pour qui "cette crise laissera des traces: on voit que si on ne sécurise pas une part des approvisionnements, si on ne diversifie pas, avec une vision à long terme, on s'expose"."Les entreprises sont demandeuses car les énergies renouvelables tirent les prix de marché à la baisse", souligne l'analyste. Et pour lui, ces PPA sont "une bonne chose, car cela aide aussi la société à comprendre un peu mieux les énergies renouvelables".
Il y a 2 ans et 181 jours

Valode & Pistre lance la 2e édition de son concours Archi Jeunes !

Le concours Archi Jeunes a été imaginé en 2020, en pleine crise sanitaire. L'agence Valode & Pistre Architectes avait alors ressenti que cette pandémie, couplée avec une large prise de conscience des effets du réchauffement climatique et de la pollution de la planète dus aux activités humaines, devait nous inviter à repenser notre façon d'habiter, de vivre, de travailler…En organisant le prix Archi Jeunes, Valode & Pistre souhaite donner la parole aux étudiants en architecture en fin d'études ou tout récemment diplômés, qui entendent contribuer à cette évolution. Il s'agit aussi de leur faciliter l'accès au monde professionnel dans un contexte de plus en plus difficile.Lors de la première édition (2020/2021), la réflexion des candidats s'était portée sur l'habitat. Fort du succès de cette initiative, Valode & Pistre lance aujourd'hui une deuxième session pour une vision de l'hôtel de demain et de son rôle dans la ville.Le phénomène hôtelier est progressivement devenu un enjeu important de l'aménagement urbain. Il concerne des catégories de population très différentes – touristes, familles, voyageurs d'affaires, etc. – et d'une façon générale toutes les personnes qui sont impliquées dans le développement de la mobilité et du nomadisme qui caractérisent notre société.Du fait de leurs situations extrêmement diverses, de leurs programmes allant de l'établissement de luxe aux hébergements classiques, pour des bâtiments neufs ou la transformation d'immeubles existants, les hôtels font appel à des solutions architecturales très différenciées.La recherche d'expériences à vivre est l'occasion d'intégrer dans les projets des activités pour créer des espaces hybrides adaptés au monde d'aujourd'hui. Par ailleurs, le phénomène de l'hôtel n'est pas sans véhiculer tout un imaginaire littéraire, historique et cinématographique, qui a un impact sur son rôle sociétal. Enfin l'hôtel a, à de nombreuses reprises dans son histoire, joué un rôle de laboratoire technique et social, qu'il s'agisse du développement du confort sanitaire et autre, d'une forme d'industrialisation des modes constructifs ou plus récemment du développement des services et du numérique.Pour l'agence d'architectes Valode & Pistre, donner la parole aux étudiants en architecture, en fin d'études ou tout récemment diplômés, est déterminant pour apporter une vision créative et innovante sur ces thématiques.Les inscriptions à Archi Jeunes sont ouvertes, et les étudiants ont jusqu'au vendredi 06 janvier 2023 pour candidater.L'hôtel au cœur d'enjeux multiplesL'hôtel est aujourd'hui plus qu'auparavant confronté à des enjeux essentiels qui conditionnent son avenir, en particulier :L'enjeu environnemental. Cela concerne en premier lieu sa construction et son aménagement et en particulier le bilan carbone. Il s'agit de mettre en oeuvre des matériaux et des techniques de construction à faible émissivité présentant les garanties de résistance et d'isolation phonique propres au milieu hôtelier. Cela concerne également l'exploitation de l'hôtel en termes de dépenses énergétiques et d'utilisation de l'eau, l'hôtel étant un lieu peu favorable à la maîtrise de ces consommations.La difficulté de recrutement du personnel qui rend encore plus critique la simplification de son exploitation.Son insertion dans le contexte urbain et sociétal, son rôle et sa symbolique dans le monde d'aujourd'hui. Le renouvellement du concept d'hôtel et le développement de nouveaux usages apparaissent comme des axes essentiels.Fort de tous ces enjeux, l'architecture de l'hôtel est l'occasion de dessiner des lieux emblématiques, riches voire surprenants.C'est la raison pour laquelle il est l'objet de la seconde session du concours Archi Jeunes.Un jury d'exceptionDenis Valode & Jean Pistre ont réuni autour d'eux un jury exceptionnel, des personnalités dont les fonctions, les sensibilités, les enjeux professionnels ou médiatiques leur permettent de s'interroger sur le futur de l'hôtel urbain, ses rôles, ses nouveaux impératifs.David Abiker, journaliste chroniqueurAurélien Bellanger, romancier et chroniqueurElena Fernandez, architecte associée Valode & PistrePierre Hermé, chef pâtissier-chocolatier, fondateur de la Maison Pierre HerméÉlizabeth Lazaroo, journalisteMarylou Machecourt, lauréate ArchiJeunes I, architecte Valode & PistreRodolphe Parente, architecte d'intérieur, designerBrune Poirson, ancienne ministre, directrice du développement durable Groupe AccorSerge Trigano, co-fondateur de Mama Shelter et Mama Works, ancien Président du Club MedCes onze regards croisés devront choisir les 5 lauréats, en jugeant les propositions sur leur originalité et leur créativité, sur les qualités et la pertinence du projet présenté au regard des enjeux soulevés, sur la crédibilité du projet, sa capacité à devenir réalité, ou encore sur la qualité et la clarté des documents présentés.5 Lauréats à distinguerLes cinq lauréats se verront décerner un prix allant de 8 000€ à 3 000€. Les deux premières équipes auront l'opportunité d'intégrer Valode & Pistre. L'agence a en effet développé depuis plusieurs années de nombreux projets d'hôtels en France et à l'international, allant d'hôtels de grand luxe comme le Bulgari à Paris à des hôtels économiques avec Eklo. Cette expérience témoigne que l'hôtel est un lieu où l'architecture doit prendre une place très prégnante et qu'il doit trouver un rôle significatif dans la cité.Tous les lauréats bénéficieront d'une exposition médiatique et leurs projets seront exposés pendant une période de 2 mois au sein de l'agence Valode & Pistre et seront visibles sur le site Internet de l'agence et sur ses réseaux sociaux.Toutes les informations relatives au concours sont à retrouver sur le site : www.archijeunes.com
Il y a 2 ans et 183 jours

observatoire du cadre de vie le pouvoir d achat et les services de sante juges plus importants

L’Observatoire national du cadre de vie publie les résultats de sa seconde édition du « Baromètre annuel du Cadre de vie ». Cette enquête a pour objectif de servir de base pour une réflexion sur la construction d’un cadre de vie mieux adapté aux besoins de chacun.
Il y a 2 ans et 184 jours

La CAPEB poursuit la mise en place d’un mouvement de solidarité économique au sein de la filière bâtiment

Depuis son lancement en avril dernier qui avait rassemblé 8 industriels et distributeurs, ce mouvement poursuit sa progression et regroupe désormais 40 partenaires*, engagés aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment pour limiter l’impact de cette hausse.« La hausse continue du prix des matériaux a un impact significatif sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment. Si la croissance de notre secteur venait à se dégrader durablement, les répercussions économiques pour la filière bâtiment dans son ensemble seraient fortes. Les acteurs en ont conscience. Le nombre conséquent de partenaires que nous sommes parvenus à regrouper en témoigne et revêt un caractère complètement inédit » déclare Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB.Les chiffres de l’activité du 3e trimestre 2022 témoignent d’un ralentissement de la croissance pour tous les corps de métiers, passant de 3% à 2% en volume. Avec 26% de hausse sur les prix des matériaux, les entreprises artisanales du bâtiment font état d’une détérioration de leurs marges (solde d’opinion à -39 points, avec 42% des entreprises rapportant une baisse de leurs marges). Leurs carnets de commande sont pourtant pleins mais le contexte les plonge dans une situation d’imprévisibilité inédite qui rend l’exercice de leur activité très compliqué. Être en capacité d’anticiper les hausses de prix est un élément essentiel.C’est tout l’objet de l’action menée par la CAPEB qui, dans son appel à la solidarité économique, a appelé les acteurs à s’engager sur les trois points suivants : informer au préalable leur client des hausses de prixémettre des devis valables au moins un mois (hors produits disponibles)augmenter leur prix seulement le 1er de chaque moisLa CAPEB se félicite de l’engagement de 8 nouveaux industriels et distributeurs** à ses côtés qui rejoignent ainsi les 24 acteurs ayant répondu présents le 9 novembre dernier et les 8 partenaires de la première heure. Cette action sera nécessairement porteuse de sérénité pour les entreprises artisanales du bâtiment et contribuera à préserver le niveau d’activité de la filière dans son ensemble. Elle vient ainsi compléter le travail de la mission de réflexion sur l'indispensable transparence des prix pratiqués au sein de la filière bâtiment que la CAPEB a obtenu en octobre dernier de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.* Liste des 40 partenaires : BDR THERMEA France au travers de ses marques De Dietrich, Chappée et Oertli, BERNER, COROXYL, DIMOS, Layher, Téréva, Urmet/Yokis France France et Viessmann, FRANS BONHOMME, KNAUF INSULATION, Wurth, Wienerberger, le Groupe HERIGE et ses trois sociétés (VM, ATLANTEM, EDYCEM), Pladur, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France et de ses enseignes (POINT.P, Cedeo et Brossette, La Plateforme du Bâtiment, PUM Plastiques, Asturienne, SFIC, Dispano, Décocéram, CDL Elec, Panofrance, et Clim+), Weber, Isover, Placo, l’ORCAB, SAMSE avec les enseignes :DORAS, SIMC, M+ MATERIAUX, KNAUF, SINIAT, URSA** Liste des 8 nouveaux industriels et distributeurs : SAMSE avec les enseignes : DORAS, SIMC, M+ MATERIAUX, KNAUF, SINIAT, URSA, ROCKWOOL
Il y a 2 ans et 184 jours

Manque de main-d'oeuvre : "Il y a besoin de faire évoluer le modèle de formation"

DÉCRYPTAGE. Les difficultés de recrutement que connaissent les entreprises du bâtiment s'expliquent par le déséquilibre entre l'offre de candidats et la demande de postes, mais aussi par l'inadéquation entre les profils recherchés et les profils disponibles. Le cabinet Kyu, spécialisé dans le conseil et la prospective, analyse les causes du phénomène et présente quelques pistes de réflexion.
Il y a 2 ans et 189 jours

bureaux du futur a quoi ressembleront ils

L’accélération et la démocratisation du télétravail depuis la pandémie de Covid-19 ont accentué les réflexions sur la transformation des immeubles d’entreprise.
Il y a 2 ans et 191 jours

CNR logement : le ministre dévoile quelques pistes de réflexions

RELANCE DU LOGEMENT. Le ministre du Logement a dévoilé, lors du coup d'envoi du Conseil national de la refondation "Logement", quelques pistes de réflexions. Les acteurs de la filière, lassés de l'empilement des rapports et des concertations, ont de leur côté appliqué une saine pression sur les décideurs pour qu'un "grand soir" du logement arrive enfin.
Il y a 2 ans et 193 jours

HUMPTY \ DUMPTY : une exposition, deux lieux

Une exposition, deux lieux. HUMPTY \ DUMPTY est un projet inédit de l’artiste Cyprien Gaillard qui propose au Palais de Tokyo et à Lafayette Anticipations (Paris), au même moment, une installation en deux chapitres. Jusqu’au 8 janvier 2023. C’est autour d’une réflexion sur le temps, ses traces, ses effets, et les relations que l’humain noue […] L’article HUMPTY \ DUMPTY : une exposition, deux lieux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 193 jours

Orne : Guibout Matériaux inaugure sa centrale BPE rénovée

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. L’acquisition de leur première centrale à béton permet à Guibout Matériaux de produire chaque année 20 000 m3 de béton. [©Guibout matériaux] Fondée en 1867, à Flers, l’entreprise Guibout Matériaux, spécialisée dans la distribution de matériaux de construction, continue son essor. Forte de ses six points de vente dans l’Orne, la Mayenne et le Calvados, la société a inauguré, le 22 septembre 2022, sa centrale à béton rénovée. Acquise en mai 2020, l’unité Guibout Béton est située à Messei, à 5 km au Sud de Flers. « C’est un nouveau défi pour notre société, déclare François Guibout, président de l’entreprise éponyme. Nous avions déjà notre unité de préfabrication, à Magny-le-Désert, mais elle ne faisait pas de BPE. Nous avons appris que Norma Béton, un acteur historique du BTP local souhaitait vendre son activité. Après de longues réflexions, nous nous sommes dit que c’était une parfaite opportunité de renforcer la complémentarité et la synergie de nos activités. Nous nous sommes donc lancés dans cette belle aventure ! » Plusieurs séries de travaux ont été réalisées durant ces deux ans, afin de mettre en conformité cette centrale. En tout premier lieu, l’accueil clients des bureaux a été déplacé au plus près du site de production et des locaux sociaux ont été créés. Par la suite, plusieurs cases à granulats ont été rénovées. Lire aussi : OMG, nouveau malaxeur italien Plus récemment, 4 bassins de décantation pour le traitement des eaux de process ont été installés par Eiffage. S’ajoute à cela un système de recyclage des eaux décantées. Il est utilisé pour le nettoyage des toupies, de la piste et du malaxeur OMG à doubles arbres verticaux, d’une capacité de 1,5 m3. Concernant les outils informatiques et téléphoniques, une modernisation a été opérée. Guibout Matériaux est passé au logiciel de Command Alkon. Grâce à ce dernier, l’industriel produit en moyenne chaque année, 20 000 m3 de béton. La zone de chalandise couvre 50 km autour de la centrale. Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 195 jours

Le gouvernement lance le volet logement du Conseil national de la refondation (CNR)

Ce CNR Logement, co-animé par Véronique Bédague, directrice générale du promoteur Nexity, et Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, réunira une "union sacrée autour des problématiques du logement", a promis le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein.Son objectif sera d'élaborer "des propositions opérationnelles" et le travail réalisé aura "probablement des traductions législatives", a-t-il assuré.Associations, promoteurs, chercheurs, bailleurs sociaux, l'organisme Action Logement... seront conviés à ce conseil dont les discussions doivent s'étendre sur trois mois.Il déclinera trois grandes questions : la première, "Comment redonner aux Français du pouvoir d'habiter ?", centrée sur les besoins des Français vis-à-vis de leur logement, dont les débats seront aiguillés par le maire (PS) de Villeurbanne Cédric van Styvendael et le directeur général d'Emmaüs Habitat, Serge Contat.La deuxième question portera sur "réconcilier les Français avec l'acte de construire", faisant écho à une demande répétée des promoteurs et constructeurs ; une discussion pilotée par Catherine Sabbah, déléguée générale de l'institut de recherche Idheal, et l'ancien député de la majorité Mickaël Nogal.La troisième réflexion sera orientée autour de la transition écologique et énergétique, et animée par la députée de la majorité Marjolaine Meynier-Millefert et la présidente du Conseil national de l'ordre des architectes Christine Leconte.
Il y a 2 ans et 195 jours

Entrée en vigueur du Carnet d’Information du Logement : Enjeux, outils et mise en place

De quoi s’agit-il ? Quels logements sont concernés ? Quels enjeux pour les professionnels ? Quels changements pour les propriétaires ? Quels outils d’accompagnement ?... : autant de questions abordées lors du webinaire QUALITEL – AJCAM, animé par Bertrand Leclercq, Directeur Général de QUALITEL Espace Numérique du Logement, avec la participation de Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe HELLIO et Franck Calvar, Responsable RSE de ICADE PROMOTION. Carnet d’Information du Logement : de quoi s’agit-il ? Le Carnet d’Information du Logement vise à « faciliter et accompagner les travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement, ainsi que l’installation d’équipements de contrôle et de gestion active de l’énergie » [1]. Sa mise en place est évoquée dès 2015, dans le cadre de la loi de Transition Énergétique pour la Croissante Verte. Il devrait finalement entrer en vigueur, dans le cadre de la loi Climat et Résilience, début 2023, pour tous les types de logements individuels et collectifs, privés et sociaux : tous les propriétaires devront établir, mettre à jour et conserver ce Carnet lors de la construction d'un logement ou à l'occasion de la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Ils devront par ailleurs transmettre ce Carnet au nouvel acquéreur lors de la vente du bien. Que contient le Carnet d’Information du Logement ? QUALITEL et le Carnet d’Information du Logement : une implication dès l’origine du projet, un outil précurseur déjà en place Depuis 1974, l’Association QUALITEL fait progresser, aux côtés des acteurs du logement, la qualité de l’habitat neuf et existant et participe à sa valorisation auprès des usagers. À ce titre, elle participe notamment à de nombreux groupes de travail et développe des outils pratiques, au service des professionnels et des particuliers. Dans ce contexte, dès 2015, elle participe activement aux travaux et réflexions menés autour du futur Carnet d’Information du Logement. En 2017, elle participe à son expérimentation dans le cadre du PTNB - Plan Transition Numérique dans le Bâtiment. En 2023, elle participera au programme Européen sur les Digital Log Book for Buildings, porté par la Commission européenne pour développer le Carnet d’Information du Logement en Europe. [1] Code de la Construction et de l’Habitation – Article L126-35-2 [2] Ayant une incidence sur la performance énergétique Au-delà de cette implication dans le projet, l’expérimentation et le déploiement du Carnet, QUALITEL a par ailleurs développé un outil précurseur en la matière : CLÉA. Initié dès 2010, entièrement repensé en 2020, CLEA s’adresse aux particuliers, auxquels il fournit des informations et services pour la bonne prise en main et le bon usage du logement, ainsi que le maintien de sa qualité dans le temps. Pour le professionnel, CLÉA constitue aussi un atout pratique au quotidien : mise en place dès le démarrage du chantier, la solution digitale offre un espace de stockage pour tous les documents du projet, un guide des équipements prédéfinis et personnalisables, un module de suivi des consommations... Ainsi conçue, elle contribue également à la qualité de la relation client.Pour Bertrand Leclercq, Directeur Général de QUALITEL Espace Numérique du Logement : « À la fois outil facilitateur, mémoire des informations essentielles de la maison ou de l’appartement, utilisable en neuf comme en rénovation, CLÉA reflète totalement ce qui sera obligatoire avec le Carnet d’Information du Logement. Déjà adopté par plus de 150.000 logements, CLÉA est la preuve que l’utilité du Carnet d’Information du Logement est indéniable et que sa mise en œuvre peut être aisément accompagnée. »Carnet d’Information du Logement, CLÉA... : le regard des acteursPour Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe HELLIO : « Nous recevions régulièrement des sollicitations de particuliers ou de notaires souhaitant retrouver traces de travaux effectués. En ce sens, CLÉA, le futur Carnet d’Information du Logement de QUALITEL, constitue une réponse efficace : cela va avant tout permettre de conserver ces informations essentielles sur la performance améliorée d’un logement au fil du temps. C’est fondamental. Le Carnet d’Information du Logement, et les outils tels que CLÉA qui permettent déjà de répondre facilement à cette future obligation, vont donc dans le bon sens. Ce sont des opportunités supplémentaires pour accélérer la massification de la rénovation énergétique. »Pour Franck Calvar, Responsable RSE de ICADE PROMOTION : « Le futur Carnet d’Information du Logement est un outil pertinent pour les professionnels comme pour les usagers. Nous avons pu le constater et l’expérimenter depuis plusieurs années avec QUALITEL, en particulier dans le cadre de notre utilisation de CLÉA. Cela nous permet de répondre à plusieurs enjeux importants : en tant que promoteur, c’est par exemple un outil pédagogique et de transparence, au service de la relation client. Pour nos clients, c’est notamment un vecteur de traçabilité de la performance réelle de leur logement, qu’ils pourront consulter, utiliser et conserver facilement dans le temps. En termes de valorisation du patrimoine notamment, c’est particulièrement intéressant. »
Il y a 2 ans et 196 jours

Ville de Royan : Une nouvelle architecture en béton

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. [©Ville de Royan] Fin XIXe et début XXe siècle, Royan est une petite cité balnéaire de Charente-Maritime, qui doit son développement à la mode des bains de mer venue d’Angleterre. Mais aussi à l’essor de la navigation à vapeur. Une liaison s’établit d’ailleurs entre la ville et Bordeaux. Royan s’adapte au tourisme. Elle prospère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle devient une poche de résistance allemande. « Après deux vagues successives de bombardements, en janvier et avril 1945, plus de 85 % de la ville de Royan sont détruits. Seuls, les quartiers situés à l’Ouest, du côté Pontaillac, et à l’Est, le long de la Grande Conche, sont en partie épargnés », résume Charlotte de Charette, responsable du service patrimoine de Royan. Et de poursuivre : « Après sa libération en avril 1945, Royan est un champ de ruines. La question de la reconstruction à l’identique ne se pose pas ici, contrairement à Saint-Malo ou Gien. Claude Ferret est alors nommé à la fois architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de la cité balnéaire. Il est assisté de Louis Simon, de Paris et André Morisseau, un local de Pons. Venant de Bordeaux où il est le directeur de l’Ecole d’architecture, Claude Ferret emmène avec lui ses étudiants. C’est toute une effervescence… » Raoul Dautry, alors ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme nommé par la Résistance, avait reçu Claude Ferret en juillet 1945 et lui avait dit : « Vous voyez, Ferret, vous avez 3 ans pour reconstruire cette ville. Si dans 3 ans, vous n’avez pas terminé, on vous fera fusiller… » Il lui faudra 20 ans pour achever la ville ! Venu du Brésil… L’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. [©Ville de Royan] La “modernité” n’a pas été une volonté immédiate. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Il voulait une station balnéaire contemporaine : des lignes droites, des bâtiments simples et bas (il ne fallait pas cacher la mer). Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. « Ferret s’est beaucoup promené dans la ville rasée. Avant de reconstruire, il y avait les gravats à déblayer, les routes à reformer, les plages à déminer… Cela lui a laissé un temps de réflexion assez long. Les travaux ne commencèrent qu’en 1947-1948. Ses premiers projets s’inspiraient de l’esthétique des années 1930-1940. Mais en 1950-1951, ils basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer, reprend Charlotte de Charette. En effet, c’est à l’occasion de la lecture de revues d’architecture que Claude Ferret retravaille ses projets vers une “tropicalisation” à la brésilienne. Le béton tout en courbes En 1950-1951, les projets de Claude Ferret basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Ici, le front de mer. [©Ville de Royan] Le béton est donc mis à l’honneur, avec des formes ludiques courbes, une relation poussée entre intérieur et extérieur, la multiplication de terrasses, de loggias, de claustras, d’auvents… Ainsi, le front de mer mélange trois styles : Art Déco, charentais et brésilien. En effet, à Royan, la rigueur “idéologique” et militante du Mouvement moderne est adoucie pour prendre des allures “festives” et conviviales. Parmi les réalisations emblématiques de la ville, le Palais des congrès, la poste centrale, l’église du parc, l’entrée de la ville. Mais aussi la galerie Botton et son auditorium sur le front de mer, le temple, le stade, la gare routière… Et, bien sûr, l’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, qui rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. L’église utilise surtout la technique “V-Lafaille”, qui consiste en une structure auto-portante en béton armé mince. La forme de l’édifice fait penser à une immense proue de navire. Mais il y a aussi un clin d’œil à l’architecture gothique, en particulier à la cathédrale d’Albi par la hauteur de sa nef allongée. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 198 jours

Ouvrage hommage à Joseph Abram

[©Editions Jean-Michel Place] Début novembre dernier, dans le salon Eiffel du Cese, les éditions Jean-Michel Place ont présenté le livre “Le véritable enjeu de l’histoire est la contemporanéité”. Un ouvrage hommage à Joseph Abram (né en 1951). En accompagnant la publication de ce livre, le SNBPE veut contribuer à la mise en lumière de l’œuvre de cet architecte et historien. Dont les travaux et les recherches, notamment sur Auguste Perret ont permis de valoriser les atouts du matériau béton. Joseph Abram, portrait d’un intellectuel humaniste Cet ouvrage rassemble une soixantaine de textes de chercheurs, architectes, anciens élèves ou amis. Ces écrits prennent les formes plurielles de l’article scientifique au billet plus personnel. Ils permettent de mieux comprendre l’homme, son parcours et ses engagements. Et de revenir sur son exigence intellectuelle et sa bienveillance. Ils participent aussi à la réflexion sur les enjeux de l’architecture du XXe siècle et à l’enseignement de celle-ci. De plus, ces textes approfondissent les connaissances sur les travaux d’Auguste Perret et de ses élèves. Enseignant, historien et critique “Le véritable enjeu de l’histoire est la contemporanéité” traduit aussi la richesse de l’engagement de Joseph Abram comme enseignant, historien et critique. Et porte, par les contributions, sa vision théorique et historique de l’architecture moderne. Joseph Abram a enseigné à l’Ecole d’architecture de Nancy. Et a mené de nombreux travaux de recherche au sein du Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine, en particulier sur la tradition rationaliste en France. Il a participé, pendant dix ans, au comité de rédaction de la revue “Faces” (Genève). Et a réalisé le dossier de demande d’inscription de la Ville du Havre sur la Liste du patrimoine mondial (classée en 2005). Cet ouvrage intéressera tous ceux qui ont côtoyé Joseph Abram, mais aussi plus largement, ceux qui cherchent à mieux saisir l’histoire de l’architecture. Editeur : Editions Jean-Michel PlacePrix : 24 €TTCRetrouvez l’ouvrage ici 
Il y a 2 ans et 202 jours

Face au réchauffement climatique, "il faut accepter d'être dans l'incertitude", F. Boutté

TRANSITION. Comment réussir à concrétiser le développement durable dans le secteur de la construction ? Le Grand prix de l'urbanisme Franck Boutté, la présidente de l'Union sociale pour l'Habitat Emmanuelle Cosse et le directeur artistique du Grand Paris Express José-Manuel Gonçalvès ont donné quelques pistes de réflexion à l'occasion d'une table ronde.
Il y a 2 ans et 204 jours

Diagnostic de performance énergétique (DPE) : il est urgent de restaurer la confiance

La DHUP a présenté une feuille de route pour l’amélioration de la qualité des DPE avec 3 axes de travail : la création d’une fiche technique qui devra être remplie par les propriétaires et administrateurs de biens avant le passage du diagnostiqueur ; le renforcement des compétences de ces derniers avec l’organisation d’une journée de sensibilisation ; et enfin un dernier axe portant sur l’outillage des organismes de certification. Ce plan d’actions n’est hélas pas suffisant car si la filière souhaite rétablir la confiance, elle doit travailler sur la concrétisation d’une carte professionnelle comme une vraie garantie de compétences et de savoir-faire du diagnostiqueur. C’est la proposition de la CDI FNAIM.Pour Yannick Ainouche, président de la Chambre des diagnostiqueurs (CDI) FNAIM : « Les propositions de la DHUP vont dans le bon sens, c’est une première marche. Mais Les problèmes, nous les connaissons. Sans nier la professionnalisation de notre filière depuis 20 ans, il demeure des pratiques que nous devons aujourd’hui éradiquer : des prix au ras des pâquerettes incompatibles avec une qualité standard, des techniciens qui lancent leur activité simplement avec leur certification en poche, des formations qui ressemblent à du bachotage... Notre profession doit avoir l’ambition d’aller plus loin pour casser cette spirale infernale qui dégrade sans cesse l’image du diagnostic. Il faudra davantage qu’une journée de sensibilisation et une fiche technique que le propriétaire n’aura sans doute pas remplie... » et précise « finalement la vraie question à se poser porte sur la garantie des compétences des diagnostiqueurs, c’est ainsi que notre profession lèvera la défiance à son égard. Nous nous devons plus de rectitude. »Une carte professionnelle D pour exercer le métier de diagnostiqueurLa carte T immobilier, appelée également carte de transaction immobilière, permet aux professionnels d'exercer les activités d'intermédiaire immobilier. L'obtention de cette carte fait partie des différentes obligations définies par la loi Hoguet n°70-9 du 2 février 1970.Pourquoi ne pas appliquer ce modèle au métier de diagnostiqueur immobilier ? La filière a besoin de restaurer la confiance. C’est urgent, vital même, avec l’avènement prochain de l’audit énergétique, levier de la rénovation, et pour lequel les diagnostiqueurs aspirent à jouer un rôle essentiel.Ainsi sans ce sésame, le diagnostiqueur n’aura pas la possibilité de monter son cabinet, ni d’exercer, ni de s’assurer.Pour Yannick Ainouche : « Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas de doublonner l’actuelle certification, mais d’apporter un vrai gage de qualité, une garantie sur la compétence, et n’ayons pas peur du mot, sur notre déontologie aussi. »Pour que cette carte professionnelle ne soit pas un pur gadget ou un label commercial, elle doit être adossée à un système de qualité indépendant et impartial. Par exemple une commission indépendante dotée d’un fonctionnement démocratique pour veiller à la délivrance et au maintien des cartes. Son obtention serait conditionnée par des prérequis, par un minimum d’expérience, deux ans par exemple en tant que salarié, ou six mois de stage pour un nouvel entrant. Que quiconque dispose d’une réelle expérience terrain et connaisse réellement l’écosystème du diagnostic avant d’ouvrir son propre cabinet.La CDI FNAIM souhaite également inclure à ce projet le règlement des prestations des diagnostiqueurs à la vente, c’est-à-dire chez le notaire, comme pour les agents immobiliers, avec une base tarifaire qui serait un pourcentage sur le prix de vente. Les diagnostiqueurs n’auront ainsi plus à gérer de longs processus de recouvrement de leurs factures, qui sont légion dans cette profession.Pour Yannick Ainouche : « Oui, j’ai conscience de ce que cela implique, mais il est peut-être temps de voir au-delà des petits intérêts personnels et de réfléchir à ce que nous voulons faire de notre filière dans l’intérêt général. Par ricochet, cette carte professionnelle amènera aussi à se pencher sur le système de certification ou la formation. Pour asseoir la crédibilité de cette carte, nous devons aussi disposer d’un conseil de discipline. En cas de faute grave, avérée, nous ne devons pas craindre de priver un cabinet de sa capacité à exercer, en le suspendant ou en le radiant. Ce qui pourrait par exemple dissuader certains cabinets de faire encore travailler des techniciens sans certification. Ne nous voilons pas la face nous savons bien que ces pratiques, même si elles sont marginales, persistent. »Ainsi pour résumer, la carte D ce serait :La garantie d’un savoir-faire, avec des minima de formationUn gage pour le consommateur avec signe de qualité reconnu et commun à toute la professionUn conseil de discipline pour éviter les dérivesUn prix plancher pour en finir avec le diagnostic low costUn règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n’a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la professionComment ?La CDI FNAIM va prochainement lancer une plateforme participative ouvert à tous les diagnostiqueurs. L’objectif est simple : mener collectivement une réflexion démocratique avec un appel à contributions afin de construire les contours de la carte D et ses implications.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, avec la création d’une carte « D » délivrée par une autorité indépendante
Il y a 2 ans et 205 jours

Propositions de l’Association Française du Gaz en réponse à la crise énergétique

L’AFG souligne qu’à l’entrée de l’hiver, la France est dans une situation meilleure que celle anticipée quelques mois plus tôt. Les acteurs de la filière gazière ont été fortement mobilisés durant l’année 2022. Les actions mises en place en faveur de la sécurité d’approvisionnement, du remplissage des stockages, de l’accompagnement de leurs clients et de la maîtrise de la demande, ont permis des bénéfices importants. Cela se traduit par des prix plus bas en France que dans les pays européens voisins, ce qui bénéficie à tous les consommateurs français. Dans un contexte de forte hausse des prix, les mesures déployées par les pouvoirs publics ont amorti fortement les conséquences de la crise pour les ménages et aidé certaines entreprises. Malgré ce soutien, l’AFG alerte sur l’impact économique de la situation du marché et appelle à un rééquilibrage des mesures d’aide pour les orienter davantage vers les entreprises en difficulté, obligées pour certaines de réduire voire d’arrêter temporairement leur activité.Pour aider l’ensemble des clients à faire face en 2023 aux conséquences des prix élevés de l’énergie, l’AFG formule les propositions suivantes :Les hausses prochaines sur les ménages et le renforcement du chèque énergie doivent permettre un meilleur ciblage et un rééquilibrage entre ménages et entreprisesPour les entreprises :Étendre le bénéfice du bouclier tarifaire aux TPE et aux PME sous la forme d’un « chèque énergie entreprises », à un niveau déterminé en fonction du prix de fourniture contractualisé et de la consommation de référence, et selon un critère reposant sur le ratio comprenant le montant de la facture énergie et le chiffre d’affaires annuel ;Mettre en place rapidement, avant la fin de l’année, le dispositif de garantie de l’État pour s’assurer que tous les clients puissent se voir proposer au moins une offre de fourniture.Pour les ménages :Pérenniser en 2023 les mesures de renforcement du niveau du chèque énergie et ouvrir une réflexion de fond sur une refonte du dispositif et de la cible des bénéficiaires ;Lancer rapidement une consultation sur les modalités de définition d’un indice de prix de référence pour 2023 suite à l’extinction des tarifs réglementés en gaz ;Élargir le bénéfice du chèque énergie exceptionnel « fioul » à l’ensemble des énergies hors réseau – fioul, bois et propane – pour les ménages résidant sur une commune non raccordée au réseau de gaz naturel ;Mettre en place un taux de TVA réduit pour les offres de fourniture de gaz contenant 50 % de biométhane.Pour les acteurs de la mobilité gaz :Mettre en place un dispositif d’aide au GNV qui favorise cette énergie à hauteur de ses bénéfices environnementaux et qui permette de préserver le développement de la filière.Vous trouverez l’intégralité de ces propositions détaillées dans ce document.
Il y a 2 ans et 205 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à – 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ™. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 205 jours

Ponts thermiques : les rupteurs boostés par la réglementation

Supprimer une partie des ponts thermiques linéiques de la construction, c’est le rôle des rupteurs. Et aujourd’hui, ils sont quasi incontournables pour gérer les derniers points froids de la maçonnerie, lorsque celle-ci est isolée de l’intérieur. Explications. Depuis l’entrée en application de la RT 2012, le ratio de transmission thermique linéique moyen global (ratio Ψ) des ponts thermiques du bâtiment ne doit pas excéder 0,28 W/(m2SHONrt.K). De même, le coefficient moyen de la transmission thermique linéique des liaisons entre planchers intermédiaires et murs extérieurs ou local non chauffé ne doit pas dépasser 0,6 W/(m.K). Des seuils inchangés avec la nouvelle RE2020 (voir encadré). Derniers points froids de la paroi, les ponts thermiques peuvent engendrer de nombreuses pathologies du bâti, notamment lorsque l’on isole par l’intérieur. L’un des remèdes : le rupteur de pont thermique.  Le Mouvement perpétuel à Rennes, Anthracite Architecture : 40 logements sociaux passifs labellisés Maison passive France. Rupteurs Schöck Rutherma type Q pour les liaisons avec un balcon sur appuis.Photo : Alexandre Wasilewski   Liaison continue   Cet outil technique rétablit la continuité de l’isolation lorsque celle-ci est interrompue pour une raison ou pour une autre. Il se distingue par la composition de son corps isolant (laine minérale, PSE, verre cellulaire, mousse polyuréthanne…) et varie dans sa forme selon la liaison à traiter (dalle/façade, dalle/balcon, dalle/refend…) et le type de structure. Dans certains cas, les rupteurs se font aussi éléments structurels. Ils autorisent alors la réalisation d’une liaison continue, par exemple entre mur et plancher, ou encore entre balcon et plancher. Dans ce cas, ils sont composés d’une bande isolante et d’armatures à effort tranchant, d’armatures en traction et en élément de compression. S’ils rétablissent la continuité thermique, ils s’avèrent également fort utiles pour gérer certains problèmes d’humidité et de condensation. Dans les bâtiments très isolés, les ponts thermiques sont, en effet, les seuls points froids. C’est donc là que se concentrent tous les risques de condensation et les pathologies potentielles qui y sont associées. Stéphane Miget « Concernant le traitement des ponts thermiques, la RE 2020 n’est pas plus contraignante que la RT2012. C’est dommage, je pense qu’il aurait fallu qu’elle soit plus exigeante en valeur de déperdition énergétique, mais aussi dans leur traitement global, notamment dans les immeubles de logements collectifs. Un des garde-fous de la RE 2020, comme celui de la RT 2012, est l’obtention d’une moyenne de déperdition énergétique correspondant au traitement d’environ 50 % des ponts thermiques, ce qui me semble insuffisant. D’où la réflexion suivante : aujourd’hui en rénovation, nous mettons en place des ITE sur des immeubles construits en ITI où, à l’origine, aucun – ou presque – pont thermique n’était traité. Résorber en moyenne la moitié des ponts thermiques, n’est-ce pas l’annonce de l’inévitable future rénovation avec ITE des immeubles construits aujourd’hui en ITI ? Ne vaudrait-il pas mieux les construire d’ores et déjà avec l’ensemble des ponts thermiques traités ? En outre, le traitement avec rupteur offre nombre d’avantages. Ainsi, limiter les déperditions par la façade revient à augmenter le pouvoir d’achat des ménages – puisqu’on leur fait économiser de l’énergie – et aussi à améliorer la qualité de l’air des logements. En effet, les rupteurs, en réduisant les différences de température entre intérieur et extérieur, évitent ainsi le point de rosée et, de fait, l’apparition de moisissures. C’est aussi une solution technique durable dans le sens où ils sont coulés dans le béton et donc efficaces tout au long de la vie du bâtiment. » Daniel Costa directeur commercial et marketing, Schöck Solution 1 Liaison planchers bas et d’étage, maison individuelle Placés en périphérie des planchers intermédiaires (vide sanitaire, étages et combles), les rupteurs diminuent considérablement les ponts thermiques linéiques des liaisons murs-planchers. Ils sont la plupart du temps associés à un système complet de plancher poutrelles. Qu’il s’agisse de rupteurs de refends transversaux ou longitudinaux, ils assurent la connexion avec les entrevous du plancher. Ils sont connectés les uns aux autres (emboîtement) ou simplement juxtaposés. Les longitudinaux sont placés perpendiculairement aux poutrelles. Il existe aussi des rupteurs de rehausse utilisés, soit sur toute la hauteur de la dalle de compression, soit partiellement. Des éléments complémentaires peuvent aussi être disposés au-dessus. Nouvelle gamme Box Rupteur Equatio de Rector en trois références (vide sanitaire, étage et toit terrasse et sous-sol et toit terrasse) pour maisons individuelles et groupées. Photo : Rector Solution 2 Liaison planchers intermédiaires/murs, immeubles de hauteur Dans ce cas, l’isolation par l’extérieur est la solution la plus simple et la plus efficace pour couper les ponts thermiques des planchers intermédiaires. Néanmoins, les habitudes constructives étant ce qu’elles sont (ITI), une offre dédiée s’est développée. Il s’agit en général de rupteurs en polystyrène moulé ou laine minérale rigide, mis en place en périphérie du plancher. Ces derniers s’intercalent entre la poutrelle et la maçonnerie, en rive et en about, avant le coulage du béton. Dans tous les cas, une attention particulière doit être apportée lors du coulage de la dalle de compression, afin que les éléments ne soient pas déplacés. Certains préfabricants proposent des prédalles en béton armé, équipées de boîtes en polymère rigide incorporées le long des rives des dalles. Une fois celles-ci en place, des blocs isolants en laine minérale compressée sont insérés dans les boîtes avant coulage de la dalle de compression.  Le rupteur Knauf Stop Therm Ultra en PSE gris se décline dans sa version Knauf Stop Therm Ultra Ch, qui est compatible avec les procédés de planchers chauffants intégrés dans la dalle de compression sur poutrelles précontraintes, ou treillis et entrevous isolants.Photo : Knauf Solution 3 Liaison plancher intermédiaire/mur avec balcon Un balcon en béton génère naturellement un pont thermique majeur qu’il faut évidemment traiter. Ici, le rupteur permet de le réduire et d’obtenir un ratio (Ψ) compris entre 0,25 et 0,50 W/m.K environ, en fonction des densités de ferraillage, et donc de la portée du balcon. Les rupteurs sont mis en place dans la maçonnerie pour assurer la continuité de l’isolation en about de dalle et, s’il y a lieu, de balcon, tout en reprenant les sollicitations de la structure. Adaptés à l’ITI comme à l’ITE, ils ne règlent pas la totalité du pont thermique. Plus la portée est importante, plus le ferraillage l’est et moins le rupteur est efficace. Une autre technique consiste à couper partiellement la dalle avec une réservation remplie d’isolant entre mur et balcon. Ce dernier reste porté par des accroches ponctuelles, lesquelles sont autant de ponts thermiques supplémentaires.    Les rupteurs Rutherma type DFi, DFi/VM, Ki, DB, D et RF, de Schöck, assurent les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade. Ils sont couverts par une nouvelle FDES. Impact carbone rupteur : 12,2 kg.eq. CO2/UF.Photo : Schöck  Les blocs isolants Fabtherm, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RE 2020, y compris avec des planchers dalle pleine.Photo : Fabemi Alternative planelle Pour s’affranchir de la mise en place de rupteurs de ponts thermiques, les industriels de la brique et du béton préfabriqué ont développé des systèmes constructifs complets avec planelles isolantes. Ces dernières, dotées d’un isolant face intérieure, sont mises en œuvre au droit de la dalle et dans la continuité de la maçonnerie. Simple et économique, cette solution traite le plus gros pont thermique et est aussi utilisée comme élément coffrant. 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Il y a 2 ans et 206 jours

Grand Témoin : Jean-Charles Robin, président de Spie batignolles

INTERVIEW. L'aventure de Jean-Charles Robin chez Spie batignolles s'écrit depuis quarante ans désormais. Et il la vit toujours avec une grande passion, à l'heure où l'entreprise commence à écrire un nouveau chapitre de son histoire. Quel regard porte-t-il sur l'évolution du secteur du BTP, sur l'actualité de ses derniers mois, sur l'avenir du groupe qu'il préside ? Découvrez ses réflexions, sa vision, son actualité, son message aux professionnels mais aussi son parcours et son portrait en cinq traits dans cet entretien Grand Témoin.