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Il y a 2 ans et 350 jours

Le développement de l'éolien sera plus progressif que prévu initialement

Le déploiement de l'énergie éolienne en France se fera à un rythme que la "société est prête à accepter", a assuré la nouvelle ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 350 jours

Inauguration de Viliaprint : l’impression 3D réussit son examen d’entrée dans la construction de logement social

Plurial Novilia inaugure le 2 juin les 5 premières maisons entièrement réalisées en mix impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site. Un modèle entièrement reproductible et qui sera partagé au sein d’Action Logement pour un déploiement élargi partout en France.Après 4 années d’expérimentation, le projet Viliaprint mixant impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site sort de terre ; Les 5 maisons locatives (T3 au T5) qui ont été réalisées au cœur de l’écoquartier de Réma’Vert ont permis de valider la pertinence de l’approche portée par Plurial Novilia et ses partenaires en phase opérationnelle ;Certifié ATEx par le CSTB, le processus ouvre de nouvelles perspectives en matière de construction de logements sociaux, même si certains points techniques doivent encore être affinés pour renforcer davantage l’efficacité de la démarche.Comme l’explique Alain Nicole, Directeur Général de Plurial Novilia, « au bout de 4 années d’un travail acharné, c’est une vraie satisfaction pour nous de voir le projet Viliaprint enfin concrétisé. Tous les objectifs que nous nous étions fixés tant en termes de technique constructive que de modèle économique sont en passe d’être atteints : l’impression 3D a fait ses preuves en phase opérationnelle et ouvre des perspectives réjouissantes pour notre secteur, en matière de performances comme de délais de réalisation ».Viliaprint a en effet permis de démontrer la pertinence de l’approche globale de Plurial Novilia et de ses partenaires, aussi bien en termes de souplesse architecturale (intégration de courbes, paraboles, ellipses...) que de performances (étanchéité, résistance aux chocs, performance énergétique...), que de délais de construction puisqu’à terme, l’industrialisation du processus permettra de réduire grandement la durée des projets. En outre, l’assemblage de murs préfabriqués en usine permet de réduire grandement la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Pour Jérôme Florentin, Directeur de la Maîtrise d’Ouvrage chez Plurial Novilia : « notre plus grande fierté dans le cadre de Viliaprint est que cette innovation a permis de démontrer que l’impression 3D est parfaitement compatible avec notre vision d’un habitat social de haute qualité, atypique, confortable et performant. Ce procédé demande évidemment une certaine acculturation des acteurs en phase de conception comme en phase de réalisation. Il faut former des entreprises, adapter les filières et renforcer les circuits courts. Mais les performances plaident en faveur de cette technologie : si la volonté politique suit et si les bailleurs se saisissent du procédé, l’impression 3D est promise à un bel avenir ».Parallèlement à la réalisation des 5 maisons sur Réma’Vert, Plurial Novilia a d’ailleurs mis au point un dossier technique complet qui peut être mis à disposition de l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement qui souhaiteraient à leur tour développer des opérations similaires.Le procédé ayant été par ailleurs certifié ATEx par le CSTB, tous les freins semblent désormais levés pour une adoption massive de ce procédé constructif par les acteurs du logement social.Un projet collectif aux multiples ambitions A travers Viliaprint, Plurial Novilia a souhaité repartir d’une feuille blanche et imaginer ce qu’il serait possible de faire en matière de logement social grâce à la technologie de l’impression 3D imaginée par XtreeE. Tous les curseurs ont ensuite été poussés au maximum, en conception comme en réalisation, dans une optique de reproductibilité et de partage d’expérience avec les autres bailleurs.L’outil de conception numérique offrant une grande liberté architecturale, un travail original a pu être mené avec le cabinet Coste Architectures autour de la conception des maisons.Parallèlement, un objectif de réduction de 40 à 70% du volume d’encre (béton spécifique) fournie par Vicat a été fixé, grâce à l’optimisation des vêtures et des structures, en produisant davantage de creux que de pleins.En phase de réalisation, assurée par les entreprises Demathieu Bard Construction, Le Bâtiment Associé et Soprema ainsi que leurs sous-traitants, plusieurs objectifs ont été fixés – et atteints - notamment la réduction des délais de construction.En outre, le déploiement de la solution a permis de réduire la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Enfin, de nombreux équipements ont été intégrés au bâti afin d’en renforcer encore les performances et la qualité d’usage à tous les niveaux tels que les pompes à chaleur Atlantic.Les dimensions de ViliaprintUn projet à dimension sociale, visant à mettre l’impression 3D au service de la fonctionnalité du logement, du confort de ses occupants et du développement des territoires.Un projet à dimension économique, ayant permis de certifier une nouvelle technique de construction avec la volonté de la rendre reproductible, à travers un modèle économique pérenne.Un projet durable, ayant permis de valoriser les atouts de l’impression 3D en phase de chantier, aussi bien sur un plan environnemental (économies de matière, filière sèche...) que sur un plan sociétal (réduction de la pénibilité pour les équipes, réduction des nuisances pour les riverains...).Les grandes étapes du projetMai 2018 : Viliaprint, multiple lauréat des appels à projets innovantsViliaprint a été sélectionné en mai 2018 par la Caisse des Dépôts et l’USH dans le cadre de l’appel à projets « Architecture de la Transformation 2018 ». Ouverte à tous les bailleurs sociaux, cette initiative vise à faire émerger de nouvelles réponses architecturales, techniques et organisationnelles au service du logement social et intermédiaire - des réponses réplicables et qui seront partagées avec l’ensemble des bailleurs sociaux. Choisi parmi plus de 40 projets, Viliaprint a d’abord bénéficié d’un premier accompagnement du Hack’Archi, un atelier d’innovation ouverte, mobilisant autour d’eux 70 étudiants de formations variées, puis est passé pendant 9 mois en phase d’incubation afin de tester les solutions et valider les modalités de leur généralisation au sein du LabCDC, l’incubateur de projets innovants du groupe Caisse des Dépôts. Le projet a également obtenu le coup de cœur du jury d’ALINOV, le fonds d’innovation d’Action Logement.Avril 2019 : impression des premiers prototypes de mursAfin de tester « in situ » la fiabilité du concept, Plurial Novilia et XtreeE ont imprimé plusieurs prototypes de murs en béton 3D. Un important travail a été mené sur le béton, fourni et spécialement développé par le groupe cimentier Vicat – un mortier haute performance directement transformé dans la tête d’impression du robot de XtreeE. Les différents prototypes ont permis d’affiner le mélange afin de renforcer l’étanchéité ou la résistance aux chocs des murs - mais aussi de valider l’essentiel des intuitions de départ.Novembre 2020 : obtention de la certification ATExLa législation ne permettant pas d’utiliser d’éléments imprimés 3D comme éléments intégrés à la structure porteuse d’une construction, Plurial Novilia et XtreeE ont demandé au CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) de valider le principe technique imaginé à travers la certification ATEx. L’avis favorable, rendu après de nombreux échanges et ajustements techniques, a également permis de valider l’assurabilité du projet immobilier et par effet direct la possibilité de mise en location des maisons imprimées.Juin 2021 : liaisonnage des murs et montage des maisonsAprès 3 années de tests et de préparation, Viliaprint est rentré en phase opérationnelle à l’été 2021 avec le premier liaisonnage de murs imprimés en béton - et donc le montage des premières maisons. Sur la parcelle, tout était prêt pour accueillir les murs imprimés : les fondations avaient été réalisées, tout comme le dallage et la structure de poteaux et de poutres. Ne restaient plus que la pose et le liaisonnage à effectuer. Outre le chef de chantier, un chef d’équipe et deux maçons coffreurs expérimentés ont supervisé cette opération nécessitant un grutage au millimètre. Le montage sur site des murs a pris à peine plus d’une demi-journée pour une maison de plain-pied.
Il y a 2 ans et 351 jours

Batimat crée l’espace Low Carbon Construction pour pour promouvoir les solutions émergentes de la décarbonation

Conçu en partenariat avec Construction 21, cet espace de 600 m2 permettra de découvrir toute la richesse de l’offre de ce marché en fort développement. Des conférences spécifiques, un parcours thématique ainsi que des démonstrations complèteront le dispositif d’exposition. Avant la présence inédite de ce thème sur le salon, qui se tiendra du 3 au 6 octobre, BATIMAT lance dès aujourd’hui une série d’outils d’information (podcasts, livres blancs…) disponibles sur Batiadvisor et Batiradio.Vitrine de l’innovation et des enjeux du secteur, BATIMAT entend valoriser toutes les solutions et produits proposés par les acteurs de la filière autour de la thématique de la décarbonation des ouvrages. Pour cela, un travail d’envergure a été engagé, en partenariat avec Construction 21, afin de co-construire des contenus pertinents disponibles avant et pendant le salon. Objectif : répondre aux véritables préoccupations exprimées par les artisans et prescripteurs, visiteurs du salon, en recherche d’informations précises sur les problématiques liées à l’environnement.Sur ce thème du "Low Carbon Construction", cinq thématiques ont été retenues : Matériaux de construction bio (et géo)sourcés, en rénovation et dans le neuf ; Matériaux de construction recyclés ; Biodiversité, du bâtiment à l’urbain ; Réemploi ; Construction frugale.Un univers décarboné au centre de BATIMATSitué en plein cœur du Pavillon 1, l’Espace Low Carbon Construction de BATIMAT mettra en lumière, sur plus de 600 m2, les solutions et matériaux pour la décarbonation des bâtiments.En totale cohérence avec la thématique, cet espace réconcilie événementiel et développement durable : politique zéro déchets, choix de bois d’origine française et transformé sur le territoire, de mobiliers éco-conçus, de moquettes 100 % recyclées, d’éclairage led... Sur cet espace, BATIMAT accueillera les exposants ainsi qu’un pôle dédié aux associations et organismes partenaires (ADIVET, BIOBUILD et GRAMITHERM, à date) autour d’un programme riche :Des démonstrations régulières pour informer les professionnels sur l’utilisation de ces produits ;Un programme d’ateliers sur l’Espace Low Carbon Construction avec les experts du secteur ;Un parcours thématique et des visites guidées quotidiennes pour découvrir les solutions des exposants.Plusieurs exposants sont déjà inscrits sur cet espace :Secteur BIOSOURCÉ, BIODIVIERSITÉ URBAINE ET VÉGÉTALISATION : ALEGINA ; PAREXGROUP ; PNR DES MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN ; SIKA FRANCE SAS ; VERTIGE INTERNATIONALSecteur CONSTRUCTION DURABLE ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE : A.R.Q.E ; CARMINE S.A. ; CYCLE UP ; LEADAX - THE NEW LEAD - LE NOUVEAU PLOMB ; PEG SAEn attendant BATIMATÀ partir d’aujourd’hui et jusqu’à l’ouverture du salon, en octobre 2022, BATIMAT proposera un panel d’actions et d’outils inédits pour mieux faire connaître l’ensemble des solutions disponibles pour la décarbonation des bâtiments. Des articles sont à découvrir sur Batiadvisor ainsi qu’une étude sur le bâtiment et le carbone et un guide sur les matériaux biosourcés. Des podcasts seront également à écouter sur Batiradio.Enrichis régulièrement, ces dispositifs d’échange permettront de profiter d’informations couvrant des thématiques telles que "Les matériaux de construction biosourcés en rénovation et dans le neuf" ; "Les matériaux de construction recyclés" ; "Biodiversité, du bâtiment à l’urbain" ou encore "Construction frugale".Dans ce cadre de la valorisation des solutions disponibles pour la décarbonation des bâtiments, le premier thème abordé concerne les matériaux biosourcés.Représentant aujourd’hui environ 10% du marché des isolants et reconnus pour leurs performances, ils répondent aux nouvelles attentes des particuliers, à l’évolution des normes et à l’urgence environnementale. Ce marché bénéficie par ailleurs d’un grand dynamisme et est porté par de nombreux acteurs très investis mais aussi très disparates. Les matériaux biosourcés sont aussi extrêmement diversifiés et ne cessent d’évoluer : bois, chanvre, paille, ouate de cellulose, terre crue, textiles recyclés, balles de céréales, miscanthus, liège, lin, chaume, herbe de prairie... il existe une infinité de produits. Ces matériaux représentent évidemment un atout de taille pour répondre aux enjeux environnementaux. Toutefois, les acteurs du biosourcé ont à faire face à plusieurs défis et notamment la capacité à tenir les engagements en termes de progression de volumes de production mais aussi savoir convaincre les prescripteurs d’utiliser ces matériaux alternatifs.Pour disposer d’une vision précise et exhaustive sur ces matériaux, BATIMAT propose le premier livre blanc sur le thème "Construire biosourcé". Il est dès à présent disponible à cette l’adresse.Des articles sont également à découvrir à cette adresse.Des podcasts sont également à écouter ici.Une tournée internationaleAvec l’ambition de faire venir le plus grand nombre de visiteurs internationaux à la recherche de solutions pour la construction bas carbone, le Mondial du Bâtiment a lancé le Low Carbon Construction Tour, une tournée dans 12 pays européens et africains, entre avril et juillet 2022.En parallèle, le Mondial du Bâtiment déploie une action spécifique pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone. Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires.
Il y a 2 ans et 354 jours

Transition écologique et énergétique, les nouvelles attributions ministérielles

Amélie de Montchalin, à la Transition écologique et à la Cohésion des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, à la Transition énergétique, se partagent les attributions de Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique, mais aussi de Jean-Baptiste Djebbari, l'ex-ministre des transports.Amélie de Montchalin hérite notamment des questions de développement durable, de la protection de la biodiversité, de l'aménagement et de la lutte contre l'étalement urbain.Les questions de qualité du logement, d'efficacité énergétique et de lutte contre l'habitat indigne - auparavant rassemblées dans un ministère du Logement - lui reviennent également. La politique de rénovation et de performance énergétiques des bâtiments reste à cheval entre les deux ministères.Conjointement avec le ministre de la Transition énergétique, la ministre de la Transition écologique prévoit aussi "l'adaptation au changement climatique, à la qualité de l'air et la réglementation technique des véhicules".De son côté, Agnès Pannier-Runacher définit et met en œuvre "la politique de l'énergie, afin, notamment, d'assurer la sécurité d'approvisionnement et l'accès à l'énergie, de lutter contre le changement climatique et de promouvoir la transition énergétique".Dans le détail, elle "prépare et met en œuvre la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre" et "promeut une gestion durable des ressources rares en matière minière".C'est elle qui prend l'autorité sur la direction générale de l'énergie et du climat, qu'elle partage avec Amélie de Montchalin sur les questions de changement climatique, de qualité de l'air et de réglementation technique des véhicules.Mme Pannier-Runacher sera aussi "compétente" en matière de développement des énergies durables et de construction de nouveaux réacteurs nucléaires mais aussi de "décarbonation et d'électrification du secteur des transports routiers, en particulier, de conversion du parc automobile et de développement des infrastructures de recharge des véhicules électriques".Les décrets d'attribution publiés jeudi répondent par ailleurs à une interrogation des professionnels du tourisme (8% du PIB), qui espèrent un portefeuille dédié après les élections législatives du 12 et 19 juin.Le secteur, absent du gouvernement d'Elisabeth Borne nommé le 20 mai, arrive en queue de peloton dans les attributions du ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Au cours du précédent quinquennat, le tourisme dépendait du Quai d'Orsay.
Il y a 2 ans et 354 jours

Énergies renouvelables : la Chine renforce ses capacités de production

STRATÉGIE. Grâce à des financements publics, le pays asiatique continue le développement des énergies renouvelables sur son territoire. Le premier pollueur mondial pourrait atteindre ses objectifs énergétiques plus tôt que prévu.
Il y a 2 ans et 354 jours

Refinancement chez Rabot Dutilleul pour accélérer la transition écologique

INVESTISSEMENTS. Le groupe familial de BTP Rabot Dutilleul a finalisé une levée de fonds afin de financer son développement et d'accélérer la décarbonation de ses métiers.
Il y a 2 ans et 355 jours

Présentation de la WoodTech – Carrefour International du Bois 2022

La WoodTech, c’est le réseau des startups de la filière bois qui dépend de Xylofutur… 30 startups basées sur toute la France, la Belgique et la Suisse Avec François Vulser, responsable de La WoodTech Ilias Zinsstag, fondateur d’Epur et membre du Comité de développement Stéphane Lafarge, Chargé de territoire – FCBA
Il y a 2 ans et 355 jours

StockPro à la recherche de nouveaux talents

Une partie de l’équipe StockPro, encadrée par ses deux co-fondateurs : Romain de Garsignies, en haut à l’extrême gauche, et Stéphane Renou, en haut tout à droite. [©StockPro] Le spécialiste du réemploi de matériaux neufs de construction, StockPro poursuit son développement. En novembre dernier, la start-up a bénéficié d’une levée de fonds de 4 M €. C’est pourquoi elle souhaite désormais accroître son effectif. En effet, jusqu’à fin 2025, 130 postes sont à pourvoir, dont une trentaine sur les 18 prochains mois. Lire aussi :StockPro : Gestion des stocks et réemploi des retours chantier L’objectif de StockPro ? Supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le BTP. Et pour y parvenir, la société propose des métiers variés pour accélérer sa croissance. Parmi eux figurent des postes au sein du secteur commercial, tels que les commerciaux terrain ou encore les chargés de service clients. StockPro recherche aussi des profils marketing, administratif ou encore technique. Des postes sont à pourvoir en tant que consultant pour les missions de réemploi. StockPro mise sur des profils atypiques « Nous recherchons des profils expérimentés, mais nous n’avons pas en tête de diplôme ou de parcours spécifique, déclare Romain de Garsignies, co-fondateur de StockPro. Nous apprécions ce qu’on appelle les parcours “cabossés”. A notre sens, ces talents ont une vision décloisonnée des sujets. Et abordent les problématiques avec une véritable vision à 360°. Un atout indispensable quand on souhaite bousculer les codes du secteur ! » D’ailleurs, l’ensemble des postes est proposé sous contrat à durée indéterminée. En revanche, le lieu de travail peut varier. « Nos équipes s’étendent de Montpellier à Taipei, en passant par Paris, ajoute Stéphane Renou, co-fondateur de StockPro. Mais nous nous retrouvons au moins deux fois par an, lors de notre séminaire Reboot, pour remettre à plat nos convictions, nos outils et notre roadmap. » Avec ce recrutement, Stockpro compte conforter son positionnement sur le marché français. Avec pour ambition : la conquête de l’Europe, pour répondre à des problématiques similaires sur d’autres marchés. Les intéressés peuvent postuler via la page dédiée à la start-up. Le site sera actualisé quand de nouveaux postes seront disponibles.
Il y a 2 ans et 355 jours

Engie et Neoen confirment leur projet de parc photovoltaïque géant en Gironde

"Nous allons poursuivre le développement du projet Horizeo en y intégrant des évolutions et en prenant un certain nombre de nouveaux engagements", a annoncé le directeur du projet, Bruno Hernandez, lors d'une conférence de presse organisée après plusieurs mois d'échanges coordonnés par la Commission nationale du débat public (CNDP).Ce projet d'un coût initial d'un milliard d'euros prévoit notamment l'installation d'un parc solaire d'une puissance d'un gigawatt – qui générerait l'équivalent "d'un cinquième à un quart" de la production électrique d'un réacteur nucléaire - sur 1.000 hectares de surface boisée dans la commune de Saucats, à 20 km au sud de Bordeaux dans la forêt landaise.Selon la CNDP, sa dimension en ferait l'un des plus vastes projets photovoltaïques en Europe.Horizeo se heurte localement à un arc d'opposition hétéroclite – riverains, syndicats sylvicole, agricole et viticole, chasseurs et associations environnementales -, opposé à son gigantisme et craignant des répercussions sur la biodiversité ou l'augmentation des risques d'incendies et d'inondations."L'objectif, c'est toujours 1 gigawatt (de puissance) et, aujourd'hui, avec les hypothèses techniques, l'équivalent c'est environ 1.000 hectares. Ce sera affiné pendant une phase de travail, d'ingénierie et de concertation. Il n'est pas exclu que ce soit moins", a expliqué M. Hernandez, qui a également annoncé le lancement d'études sur le "risque inondation" et les "impacts potentiels sur le micro-climat et l'environnement".Autour du parc, la création de batteries de stockage d'électricité et d'une surface associant cultures agricoles et production d'électricité solaire sera maintenue, tandis que la construction d'un centre de données sera déplacé "hors du périmètre" et que celle d'une unité de production d'hydrogène vert est remise en question, ont détaillé les porteurs du projet.
Il y a 2 ans et 355 jours

Trois nouveaux outils professionnels dans la gamme Subcompact d'AEG

Avec sa gamme SUBCOMPACT, AEG accroît la puissance des outils et la productivité des professionnels.Ces 3 nouveaux outils viennent compléter la gamme SUBCOMPACT déjà existante comprenant : une perceuse-visseuse, une perceuse-visseuse percussion, une visseuse à chocs, une boulonneuse à chocs et une mini-scie multi-matériaux.Nouvelle technologie moteur & compacité extrêmeLes outils de la gamme SUBCOMPACT sont équipés de la toute dernière technologie moteur Brushless à rotor extérieur, une exclusivité AEG. La conception de ce moteur a permis de réduire considérablement la taille des outils sans faire aucun compromis sur les performances des machines. La dimension du moteur est réduite de 60 %**, son diamètre de 27 % et sa longueur de 24 %, entraînant une compacité et une diminution importante du poids de l’outil. Plus petits, plus légers, ces outils garantissent à l’utilisateur de travailler sans fatigue, plus longtemps et plus facilement, y compris dans les endroits les plus difficiles d’accès.Tous les outils de la gamme SUBCOMPACT sont compatibles avec l’ensemble des batteries PRO 18V AEG.**vs moteur 18V AEG standard.Scie sabre “une main” Brushless SUBCOMPACT 18V : puissance, compacité et polyvalenceGrâce à son moteur Brushless, ses 3 200 cps/min et sa course de 22 mm, cette scie sabre est idéale pour la découpe de multi-matériaux (bois, cuivre, PVC…) et garantit des coupes rapides et sans effort.Utilisable à une seule main, pour plus de praticité et de sécurité, elle dispose d’un variateur de vitesse situé sur l’interrupteur pour un réglage facile en fonction du support et un contrôle total de la découpe.Son système de fixation Fixtec™ permet le changement rapide de lame et sans outil.Son design compact et sa poignée avec revêtement Softgrip offrent une maniabilité qui combine contrôle, légèreté et liberté de mouvement pour travailler dans toutes les positions, y compris dans des zones difficiles d’accès. Pour plus de précision dans le travail, son patin est pivotant pour s’adapter aux surfaces de découpe et des LED intégrées éclairent la surface de travail pendant la coupe.Scie circulaire 165 mm Brushless SUBCOMPACT 18V : des records de puissanceCette nouvelle scie circulaire réunit toutes les fonctionnalités et performances nécessaires aux professionnels.Elle est aussi puissante qu’une scie circulaire filaire avec à son moteur Brushless et sa technologie HD-SYNC™ qui optimisent sa puissance grâce à une meilleure communication entre le moteur et la batterie.Avec ses 5 000 tr/min, elle assure des coupes rapides et sans effort dans tous types de bois. Sa lame de 165 mm de diamètre atteint une profondeur de coupe de 57 mm.Elle dispose d’un système de blocage d’arbre pour le changement rapide de la lame et d’une clé Allen qui est embarquée sur la machine.Robuste, elle est dotée d’un carter aluminium ultra résistant et d’une base en magnésium. Sa semelle inclinable est pourvue d’une graduation gravée jusqu’à 56° pour plus de précision dans le travail et une durabilité maximale.Elle dispose d’une prise aspirateur et d’une soufflerie d’éjection des poussières pour un travail impeccable et des surfaces toujours propres.Sa poignée avec revêtement Softgrip micro-texturé assure une excellente prise en main. Pour assurer un travail de qualité quel que soit le niveau de luminosité, un système de LED intégré améliore la visibilité de la ligne de coupe garantissant des coupes précises et soignées.Perceuse-visseuse d’angle Brushless SUBCOMPACT 18V : la seule référence avec un moteur Brushless du marchéElle déploie un couple de 42 Nm qui en fait la perceuse-visseuse d’angle la plus performante du marché.À sa puissance s’ajoutent une extrême compacité et un poids plume qui en font l’outil idéal pour les agenceurs et cuisinistes, notamment lorsqu’ils travaillent dans les endroits difficiles d’accès.Elle s’adapte facilement à tous types d’applications et de configurations avec ses deux vitesses allant de 0 à 500 tr/mn et de 0 à 1 900 tr/min.Conçue pour faciliter le travail des professionnels, elle dispose d’une large gâchette pour travailler à distance sans difficulté et d’un mandrin de grande profondeur pour réaliser des vissages et dévissages à bout de bras dans les endroits exigus.La poignée dispose d’un revêtement micro-texturé Softgrip pour un meilleur contrôle de l’outil ; afin d’assurer une visibilité optimale, la perceuse-visseuse d’angle SUBCOMPACT AEG est dotée d’un éclairage LED intégré.
Il y a 2 ans et 355 jours

Alkern : RSE et bas carbone

Avec une activité tournée autour de trois grands marchés (le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics), le Groupe Alkern (1.000 collaborateurs, 53 sites de production sur l’Hexagone et 2 en Belgique) démontre ainsi la résilience de son activité tournée autour de l’aménagement du territoire.Ainsi ses activités habitat et paysage enregistrent une croissance de 2% versus 2019 (« avant crise ») boosté par le particulier en quête d’amélioration de son confort. En revanche son activité Travaux Publics reste toujours inférieure à celle de 2019 (année pré-électorale, il faut le souligner) à -10%. Alkern ressort ainsi renforcé de cette période qui aura été finalement l’occasion d’accélérer le lancement de multiples projets dédiés à la performance.Xavier Janin, Président, met ainsi en avant le travail d’amélioration des fondamentaux Alkern mené depuis deux ans notamment celui sur les process administratifs et financiers. Tout en précisant que cette mission d’optimisation s’accompagne aussi du développement des outils digitaux (destinés à la fois à l’efficacité des processus internes qu’au parcours client) et de concrétisation d’opération de croissance externe, comme cela a été le cas avec l’acquisition du groupe Become en 2021 (deux sites à Chartres et Orléans, 24 collaborateurs) renforçant encore le savoir-faire d’intégrateur du Groupe Alkern. Actualité de la crise ukrainienne oblige, Xavier Janin se questionne de l’impact à venir sur les marchés d’Alkern : inflation très importante des coûts enregistrés - avec une probable actualisation des prix - et le risque sur l’économie (moral et confiance des ménages, pouvoir d’achat, difficultés à obtenir des emprunts bancaires…). Cependant il tient à souligner dans cette période troublée que la chance du béton préfabriqué est d’être un produit 100% local (matières premières locales, clients locaux, main d’œuvre local), ne nécessitant aucun combustible avec une production peu énergivore en électricité, lui permettant ainsi de continuer à servir ses marchés sans pénurie. Concluant par des notes positives, Xavier Janin de rappeler que le béton préfabriqué est un matériau d’avenir, 100% local (boucle courte), durable (matériau à longue durée de vie et 100% recyclable), présentant des performances attestées en acoustique comme en confort d’été mais aussi d’ores et déjà bas carbone : la préfabrication peu énergivore permet une optimisation du produit (« Éco-conception ») et des processus (limitation de déchets et rebus). Et le président d’Alkern d’annoncer ainsi un investissement de 10 millions d’euros sur 3 ans pour le développement de nouvelles solutions bas voire très bas carbone (rectification, utilisation de liants nouvelle génération), tout en confirmant être toujours à l’écoute d’opportunités d’acquisitions, pour continuer la densification du maillage territorial Alkern au travers l’Hexagone.Alkern engagé implicitement depuis plusieurs années pour répondre aux enjeux environnementauxSi Alkern est déjà prêt pour la RE2020, l’industriel s’engage aussi sur les enjeux de la perméabilité des sols avec le développement de sa gamme O’ : 5 références de solutions drainantes utilisées pour l’aménagement de 123.826 m2 de surfaces perméables en 2021 dont le pavé coquillage aux granulats remplacés par de la coquille de Saint-Jacques broyée lui ayant permis une économie de 35,8 tonnes de granulats. Dans la même logique environnementale, Alkern a mis en place depuis plus de 10 ans un système de consignation pour ses palettes bois qui atteint déjà 77% de retour palettes, ce qui représente quelque 39.253 m3 de bois préservés chaque année Enfin grâce à l’utilisation de blocs à joints minces Alkern à la place de blocs traditionnels, plus de 2.700 tonnes équivalent CO2 ont été économisées sur le cycle de vie du bâtiment, soit 24 millions de kilomètres parcourus en voiture et 3,188 millions de litres d’eau. Autre initiative environnementale récente, Alkern a signé en février dernier un partenariat avec Engie Green pour l’intégration de centrales solaires en ombrières des zones de stockages de certains sites de production en France. Ce partenariat concerne une surface globale d’environ 150.000 m2 avec une production électrique estimée à 35.000 MWh/an, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 15.000 personnes.Alkern concrétise son engagement par une démarché labellisée RSE Alkern confirme l’accélération de sa politique idoine, via la naissance d’une démarche plus large et nécessaire au développement futur avec comme triptyque d’objectifs, de satisfaire pleinement ses clients, d’attirer les talents, diminuer son impact afin de lutter contre les effets du changement climatique. Alkern se voit ainsi récompensée en 2021 d’une médaille d’or du label de certification Ecovadis pour sa politique RSE. Cette démarche résulte d’un travail de fond mené sur les valeurs de l’entreprise qui a permis l’écriture de lignes directrices autour de la raison d’être de l’entreprise et des ambitions.Plusieurs mesures sont actées pour aujourd’hui et demain comme par exemple, engager ses fournisseurs dans notre démarche, sensibiliser aux comportements exemplaires chez ses collaborateurs (sécurité…), accélérer la formation et l’emploi des jeunes…
Il y a 2 ans et 355 jours

La CAPEB et la FFH nouent un partenariat pour renforcer la visibilité des professionnels engagés dans l’accessibilité des logements

En nouant un partenariat de trois ans avec la Commission Fédérale du Basket Handisport de la FFH qui accompagne les personnes en situation de handicap dans la pratique du basket, la CAPEB poursuit son engagement en faveur d’un monde plus inclusif.Ce partenariat, signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, et Guislaine Westelynck, Présidente de la FFH, s’inscrit dans la continuité des valeurs promues par la marque Handibat qui valorise le travail des professionnels du bâtiment engagés à faciliter l’accès au logement pour tous dans le cadre d’une démarche qui met l’humain et son bien-être au cœur des objectifs.Associer la marque Handibat aux rencontres sportives de la FFH est une étape supplémentaire dans la démarche de la CAPEB qui consiste à rendre la vie plus facile à celles et ceux qui ont des problématiques de mobilité à gérer. La marque Handibat, propriété de la CAPEB, trouve ainsi naturellement sa place en tant que partenaire officiel sur les supports de communication de la Commission et lors des événements qui auront lieu en 2022-2024 à savoir les championnats : Nationale A, Nationale B, Championnats de France, la finale de Coupe de France, All-Star Game…. Chaque CAPEB départementale pourra également valoriser ce partenariat avec la FFH auprès de ses adhérents.La FFH et la CAPEB entendent promouvoir cette démarche et faire connaître les professionnels qui l’ont adoptée à l’occasion des événements majeurs de cette commission au niveau national et local lors des finales de Coupe de France (les 29-30 avril et 1er mai 2022 à Antibes) et de Championnat ainsi qu’au sein des 220 clubs et sections Handisport proposant le Basket Fauteuil dans 65 clubs en compétition et rassemblant 2 300 licenciés en Basket Fauteuil. La CAPEB comme la FFH travaillent, chacune à leur façon, pour développer des initiatives dans une démarche d’inclusion, que ce soit dans le sport ou dans l’habitat.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « La CAPEB est mobilisée depuis de très nombreuses années pour permettre aux entreprises artisanales du bâtiment qui interviennent au quotidien auprès des familles et des personnes touchées par un handicap de valoriser leurs compétences. Elle promeut la marque Handibat pour cette raison, axée tout particulièrement sur l’adaptation des logements occupés par des personnes handicapées ainsi que la marque Silverbat pour l’habitat des personnes âgées et le maintien à domicile. Soutenir les clubs Handisport, et plus spécifiquement le Basket Fauteuil, s’inscrit logiquement dans notre démarche. Un habitat et des bâtiments adaptés et accessibles sont des valeurs de la marque Handibat conçue au service de « l’accessibilité pour tous ». »Pour Guislaine Westelynck, Présidente de la FFH : « L’accessibilité du logement et la pratique sportive favorisent l’autonomie des personnes en situation de handicap est une valeur très forte à la FFH. Je suis donc très fière de l’engagement de la CAPEB à nos côtés, nous avons de réels engagements communs : une meilleure intégration des personnes en situation de handicap dans la société. Merci à la CAPEB et à tous les collaborateurs qui vont venir au bord du terrain encourager nos sportifs et découvrir le Basket Fauteuil: une discipline spectaculaire avec un incroyable esprit de partage ! »
Il y a 2 ans et 355 jours

La logistique fluviale poursuit sa timide croissance, portée par le BTP

"Depuis le 1er janvier, 5.152 bateaux de fret sont passés sur la Seine à Paris, ce qui représente 167.000 camions qui n'ont pas emprunté le périphérique ou les voies parisiennes", s'est félicité mardi Thierry Guimbaud, directeur général des voies navigables de France (VNF) lors de la présentation du bilan 2021 du secteur."La dynamique de reprise du trafic est toujours là", a-t-il salué. Après "une chute constante, longue et prononcée" depuis les années 1970, le fret fluvial reprend des couleurs "depuis trois ou quatre ans", a-t-il détaillé. Le secteur a été tiré par le BTP (+16%), revenu à son niveau le plus élevé depuis 30 ans, notamment grâce aux chantiers du Grand Paris Express et des jeux Olympiques qui sont "un moteur considérable" sur le bassin de la Seine, selon M. Guimbaud.La métallurgie, les engrais chimiques et les conteneurs contribuent eux aussi à la croissance du secteur, à l'inverse du transport de céréales en raison d'une mauvaise saison 2020.En ce qui concerne les bassins fluviaux, la Seine reste le numéro un en France et connaît une croissance de 8,9% grâce au BTP. Le Rhin, deuxième bassin en volume, a connu une année 2021 légèrement inférieure à 2020 en raison de crues historiques l'été dernier qui ont rendu la navigation impossible pendant plusieurs semaines."On a une déception: c'est le bassin Rhône-Saône qui accuse un vrai retard dans le développement fluvial", a déploré Thierry Guimbaud. Il affiche un léger recul d'activité (-0,6%) en raison "d'une moins bonne orientation des acteurs locaux sur le transport fluvial. On a plus recours à l'autoroute, alors que les infrastructures sont bonnes", explique le patron de VNF."Le mode fluvial, comme le ferroviaire, est un mode structurel, moins polluant mais qui nécessite des infrastructures", a-t-il insisté. Sa pertinence repose sur le fait qu'il transporte "très lourd, jusqu'à 5.000 tonnes, alors qu'un train c'est quatre fois moins", ajoute-t-il.Avec la multiplication des zones à faible émission (ZFE) qui bannissent les véhicules polluants des grandes villes, "les camions pourront de moins en moins entrer dans les zones denses", veut croire Thierry Guimbaud, qui table sur une croissance du trafic de 50% d'ici à 2028.La France ne dispose que de 2.000 km de voies navigables adaptées au fret (contre 30.000 km de voies ferrées par exemple), ce qui cantonne le fret fluvial à 3% du fret total.
Il y a 2 ans et 355 jours

La mairie de Paris s'engage à revoir les abattages d'arbres dans ses projets

Sur proposition des élus écologistes, alliés de la maire PS Anne Hidalgo, l'exécutif parisien s'engage à procéder, dès cet été, au "réexamen des prévisions d'abattage d'arbres dans les projets urbains en cours de développement", selon le texte adopté en Conseil de Paris."Nous visons maintenant un objectif de zéro abattage dans le cadre des projets urbains, qu'il s'agisse de transports en commun, de logements ou d'équipements publics", a assuré Christophe Najdovski, adjoint (PS et apparentés) aux espaces verts, qui promet "un virage dans les pratiques urbaines qui sont installées depuis des décennies".M. Najdovski s'engage ainsi au réexamen du projet de la Porte de Montreuil (XXe arrondissement) "pour réduire l'impact sur le patrimoine arboré existant et même augmenter sa place" avec 200 arbres supplémentaires.Fin avril, les associations France Nature Environnement (FNE) Paris et le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) avaient dénoncé l'abattage par la Ville de 77 arbres aux abords du périphérique, dans ce quartier de l'est parisien.Quant au projet OnE de végétalisation et de piétonnisation des abords de la Tour Eiffel, qui devait entraîner l'abattage d'une vingtaine d'arbres au pied de la Dame de Fer, auquel la mairie a renoncé début mai devant la percée médiatique des opposants, le bilan est désormais de "zéro abattage pour 223 arbres plantés", souligne l'adjoint à la biodiversité.La majorité de gauche a repoussé trois autres voeux émanant de l'opposition de droite et du centre. Catherine Ibled (LREM) a souligné un "paradoxe entre les discours et les actes" d'Anne Hidalgo, dont David Alphand (LR) a dénoncé l'absence en séance "sur un sujet éminemment important pour Paris, surtout quand on se targue d'être une maire écolo-environnementaliste"."Nous n'avons jamais planté autant d'arbres que depuis le début de cette mandature", a répondu Christophe Najdvoski, selon qui la capitale compte depuis 2020 environ 38.000 arbres de plus, dont "plus de 18.000 sur les talus du périphérique, plus de 12.000 dans les bois" de Boulogne et Vincennes et 4.700 dans Paris intramuros.Le Plan Arbre voulu par Anne Hidalgo prévoit la plantation de 170.000 arbres supplémentaires d'ici à la fin de son mandat en 2026. Elle avait également promis des "forêts urbaines" dans des places emblématiques de la capitale.Un militant juché sur un arbre pour alerter sur leur protectionLe fondateur d'une association de protection des arbres s'est installé sur un vieux platane au pied de la Tour Eiffel, à Paris, pour exiger l'annulation du projet de petits bâtiments semi-enterrés de la mairie et une loi pour limiter les coupes d'arbres.Dans la nuit de dimanche à lundi 30 mai, Thomas Brail, 47 ans, arboriste-grimpeur dans le Tarn et fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), s'est hissé avec un baudrier et des cordes sur un platane considéré comme bicentenaire par les opposants au projet OnE de la mairie de Paris.Celle-ci prévoyait d'abattre une vingtaine d'arbres au pied de la Dame de Fer afin de construire des bagageries pour les clients et des locaux pour les employés. Mais la mobilisation fin avril des opposants au projet a obligé la maire PS Anne Hidalgo à garantir qu'aucun arbre ne serait abattu. L'élue socialiste n'a pour autant pas renoncé au projet, partie d'un projet plus large de végétalisation et de piétonnisation de l'axe entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars.Thomas Brail "compte rester accroché jusqu'à ce que la mairie de Paris retire le projet de construction prévu autour de la Tour Eiffel, qui risque d'endommager les racines de certains arbres, dont ce platane", a assuré lundi le journaliste Hugo Clément, venu soutenir l'arboriste.
Il y a 2 ans et 356 jours

Interview de Thibault Durieu, Président Directeur Général du Groupe Durieu

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Le Groupe Durieu est une PMI familiale, créée en 1923. Je représente ainsi la quatrième génération. Chacune d’elle a apporté une nouvelle impulsion ; pour ma part cela a notamment été le développement du secteur du bois et plus particulièrement du bois d'extérieur en même temps que le déploiement de l'international. Notre histoire commence dans l’import-export de pièces automobiles qui a constitué le premier pilier de développement avant l’arrivée du deuxième pilier avec l’élaboration en 1930 à l’initiative de mon grand-père, ingénieur chimiste, du Transyl, le premier dégrippant du marché français. L’activité première disparaîtra après la guerre. Mon père a lui marqué son temps avec le lancement du devenu célèbre antirouille Rustol qui sera un des composants du premier saturateur bois lancé sur l’Hexagone dans les années 90. Jusqu’en 2008, 90% de notre fabrication se faisait sous licence américaine. A cette date, nous avons eu l’opportunité de racheter la totalité de notre propriété intellectuelle, ce qui nous a permis de devenir parfaitement indépendants en termes de R&D, de marque, etc...C'est également à partir de cette période que nous nous sommes déployés hors de l'Hexagone pour gagner de nouveaux marchés en Europe et au-delà, créant à chaque fois des partenariats locaux, ou bien des filiales en propre (Belgique, Espagne, UK, USA). Nous sommes maintenant présents sur les 5 continents.Batinfo : Aujourd'hui où en est Durieu ?Thibault Durieu : Quand je résume Durieu, j’aime à dire que nous sommes dans la cosmétique des matériaux et plus spécialement du bois et du métal avec une ligne de conduite simple : qualité/efficacité/facilité d’emploi/durabilité. Cette dernière notion est essentielle pour nous et c’est ce qui nous a conduit en toute logique à adopter la base line "Traverser le temps" / "Add life to years". Pour la protection et l’embellissement des ouvrages, nous avons notamment une gamme de peintures techniques et décoratives, et des produits bois qui s’appliquent à l’horizontal comme en vertical, à l'intérieur comme à l'extérieur et sur toutes les essences de bois. Cette ligne de soins pour les bois est vraiment un domaine que nous construisons depuis une vingtaine d'années et qui est devenue une vraie force. Bien entendu, notre gamme de produits anti-corrosion notamment portée par le Rustol continue de faire partie de nos produits historiques.Aujourd'hui Durieu est une entreprise d'un peu plus de 150 collaborateurs, avec un CA d’environ 40 millions d'euros et une production 100% française répartie sur deux sites, un situé au sud de Paris et l’autre dans le nord de la France.Nous réalisons entre 35 et 40% de notre CA à l'international à travers nos filiales et nos partenaires présents dans plus de 60 pays. Début 2022 Durieu est même arrivé sur le territoire des Philippines.Batinfo : Quels sont les projets pour le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Pour accompagner notre croissance nous avons lancé ces dernières années de nombreux chantiers, que ce soit au niveau des produits, de l’organisation ou sur un plan strictement industriel.Au niveau industriel, cela s’est notamment concrétisé fin 2019 par des investissements significatifs en matière de robotisation de notre chaîne logistique. Du côté organisationnel les investissements ont été massifs dans la digitalisation de notre écosystème. Avec en objectif notamment l’accompagnement le plus efficient possible de nos clients. Nous avons par ailleurs renforcé nos infrastructures informatiques et nos dispositifs de protection contre les malveillances externes.Côté produit, notre marqueur fort est l'éco-responsabilité ; c’est une valeur importante pour notre groupe que nous avons prise en compte depuis de nombreuses années. Notre charte environnementale date de 2007. Elle continue de dicter nos actions au quotidien et se traduit même par le soutien que nous apportons durablement à deux partenaires, Ecotree et Wings of the Ocean, respectivement défenseurs de la préservation des forêts et de la biodiversité (un cercle vertueux pour notre filière bois) et des océans, plages et littoraux (la marine étant un segment de marché sur lequel nous sommes également présents). A l'avenir nous nous sommes donnés pour objectif de continuer à nous transformer, à innover et à rendre nos équipes encore plus agiles et performantes. Développer et renforcer la partie service relèvent aussi des missions qui nous tiennent à cœur. Nous formons, par exemple, de plus en plus d’applicateurs qui travaillent avec nous en complément du réseau de technico-commerciaux que nous avons mis en place. Le but étant de pouvoir accompagner les chantiers du début à la fin afin de garantir la satisfaction optimale des clients finaux. Nous avons également en préparation plusieurs projets pour célébrer le centenaire de notre société l'année prochaine mais pour lesquels je préfère garder un peu de mystère pour le moment ! 2023 marquera aussi la conclusion d'un plan stratégique ambitieux et réussi que nous nous étions assignés il y a quatre ans. Le prochain s’annonce tout aussi challengeant et stimulant.En résumé, Durieu est donc un groupe très bientôt centenaire mais très ancré dans son temps, et tourné vers l’avenir. Notre ambition est de continuer le développement de notre offre sans aucun compromis sur la qualité de nos produits, bien entendu dans le respect des normes réglementaires et avec une attention forte portée à notre politique éco-responsable.Mais il ne faut pas oublier que cette belle aventure n’est permise que grâce aux hommes et aux femmes qui font la société. Comme le disait Henri Ford : "Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes."
Il y a 2 ans et 356 jours

Avec +234% de ventes sur un an, l’engouement des Français pour le studio de jardin se confirme de manière spectaculaire

L’arrivée des beaux jours est propice au choix du studio de jardin dont la simplicité d’installation (en une journée à peine) et les multiples usages représentent des atouts indéniables. Quels avantages ? Pouvoir travailler au calme ! C’est principalement pour cette raison que les studios de jardin connaissent un franc succès depuis le développement du télétravail. En offrant plus d’espace et une coupure entre la maison et le travail, les studios de jardin permettent également d’autres usages : véritable studio pour un adolescent en quête d’indépendance, salle de musique, de relaxation, chambre d’amis, hébergement pour la famille, alternative à la maison de retraite pour un parent isolé.Chez AST Groupe, 3ème constructeur national de maisons individuelles et 1er réseau de franchises de maisons à ossature bois, la demande de studios de jardin NATIBOX n’a cessé de croître.En effet, avec une augmentation de 234% de ventes entre 2020 et 2021, NATIBOX illustre ce nouvel engouement des Français pour le studio de jardin. Entre 2020 et 2021, son développement se concrétise également par :Une évolution des visites sur www.natibox.fr : + 68%Une évolution des contacts / des demandes : + 99%Qu’est-ce que NATIBOX ?C’est une solution de chantier simple et rapide pour agrandir sa maison. NATIBOX est un produit immobilier haut de gamme de bois et de métal. Le timing entre la commande, la préparation et l’installation de ce concentré de maison écologique est d’un mois et demi.
Il y a 2 ans et 356 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associent pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours d'une visite sur site le 17 mai 2022, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 356 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associe pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours de la visite que nous avons pu faire le 17 mai sur le chantier, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 356 jours

L’IMT Nord Europe lance la chaire Cirval pour la valorisation des déchets

L’IMT Nord Europe lance Cirval pour favoriser le recyclage des déchets. [©IMT Nord Europe] Le 13 mai dernier, l’IMT Nord Europe a inauguré la Chaire industrielle d’innovation et de recherche pour la valorisation des matériaux alternatifs (Cirval). L’établissement a réuni une dizaine de partenaires, dont la fondation et l’institut Mines-Télécom, Terenvi, Euro-Vert ou encore Biosynergie. Cela, dans le but d’accélérer la valorisation des déchets dans le secteur de la construction. En effet, c’est un enjeu incontournable pour préserver l’environnement, mais aussi le porte-monnaie. Et pour y répondre, l’IMT Nord Europe a identifié trois thématiques de recherche. A savoir, la mise en œuvre d’éco-liants et d’éco-matériaux alternatifs biosourcés, les études prospectives pour la valorisation des déchets et l’optimisation énergétique. L’institut s’intéresse aussi au traitement des sols. Chercheurs et industriels travailleront en collaboration pendant 5 ans pour trouver des solutions, qui répondent aux besoins des entreprises du secteur. Sans négliger les enjeux des politiques de développement durable. L’IMT Nord Europe œuvre pour la valorisation des déchets « Avec cette nouvelle chaire, nous nous positionnons comme un partenaire privilégié, déclare Alain Schmitt, directeur de l’IMT Nord Europe. A la fois des entreprises industrielles, mais aussi des pouvoirs publics en permettant d’identifier des réponses durables à des enjeux de transmission incontournables. » De plus, l’IMT Nord Europe s’est déjà illustré pour ses programmes de recherche sur la thématique de l’économie circulaire. En effet, plusieurs chaires témoignent de l’implication de l’institut. Lire aussi : Convention de mécénat entre IMT Mines Alès et HeidelbergCement France Notamment le projet Ecosed, qui vise à développer la valorisation des sédiments pour les intégrer dans des ouvrages et produits du génie civil. La chaire Ecocirnov démontre aussi cet engagement. Elle prévoit d’augmenter le taux de recyclage des déchets ménagers ou industriels. Cela, afin d’obtenir une plus grande valeur ajoutée dans l’utilisation de certains produits déjà valorisés. Enfin, le programme Reconvert souhaite contribuer à intégrer la démarche de déconstruction sélective des bâtiments. Mais aussi à organiser les flux de produits et matériaux, qui en sont issus pour un meilleur réemploi à une échelle locale.
Il y a 2 ans et 357 jours

Le gouvernement veut un développement plus progressif de l'éolien en France

"Il ne faut pas se raconter des histoires en disant la société française est prête à déployer (l'éolien) deux fois, trois fois plus vite", a jugé Agnès Pannier-Runacher dans cet entretien réalisé jeudi à Berlin à l'occasion de son premier déplacement à l'étranger à Berlin pour une réunion des ministres de l'Energie et du Climat du G7."Nous devons continuer le déploiement au même rythme qu'aujourd'hui, c'est à dire un rythme qui correspond manifestement à ce que la société française est prête à accepter", a-t-elle ajouté.L'installation d'éoliennes terrestres suscite de plus en plus d'opposition, freinant la mise en place de ces projets.Pour cette raison, le président de la République Emmanuel Macron a revu à la baisse en février les ambitions de la France en matière de développement des éoliennes.L'objectif du gouvernement est désormais de multiplier par deux la capacité actuelle en 30 ans, plutôt qu'en 10 ans comme prévu jusqu'alors.L'écart avec l'Allemagne dans ce domaine devrait donc croître car Berlin a placé le développement des éoliennes parmi ses priorités. Le gouvernement s'est ainsi fixé objectif de consacrer jusqu'à 2% de son territoire à cette source d'énergie."Il n'y a pas un seul sentier de décarbonation", s'est défendue la ministre, soulignant par ailleurs la volonté du gouvernement de "développer l'éolien en mer et le solaire".Mme Pannier-Runacher a toutefois défendu la nécessité d'une "simplification administrative" pour accélérer les projets d'éoliennes, qu'ils soient en mer ou sur terre."Le retard qu'on a sur le déploiement des énergies renouvelables est lié à des problèmes de procédures et des problèmes de contentieux", a-t-elle justifié.En 2020, la France a accru ses capacités de production éoliennes de 8%, avec 1,3 gigawatt (GW) et 477 éoliennes supplémentaires, portant la totalité du parc à 18 GW, selon France énergie éolienne (FEE).L'éolien a ainsi assuré 7,9% de la production électrique nationale (6,3% en 2019), ce qui en fait la 3e source derrière le nucléaire (environ 70%) et l'hydroélectricité.
Il y a 2 ans et 357 jours

L'Assemblée nationale, mode d'emploi

Quatre missionsVoter la loi, contrôler l'action du gouvernement, évaluer les politiques publiques, et aussi représenter sa circonscription: telles sont les fonctions des députés, élus au suffrage universel direct.Avec le Sénat, l'Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Les parlementaires peuvent déposer des propositions de lois et des amendements, et examinent les projets de lois du gouvernement. En cas de désaccord sur un texte avec la chambre haute, actuellement dominée par la droite, ce sont les députés qui ont le dernier mot.Ils contrôlent l'action du gouvernement au travers de questions orales ou écrites, de commissions d'enquête ou missions d'information. En outre, évaluer les politiques publiques consiste, pour la majorité comme pour l'opposition, à vérifier que les dépenses engagées atteignent bien les objectifs fixés – une mission que les parlementaires cherchent à développer.Sous la Ve République, l'Assemblée nationale dispose en théorie de plusieurs outils pour mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Principale arme, la motion de censure doit, pour faire chuter le gouvernement, être votée à la majorité absolue, par au moins 289 suffrages.Depuis les débuts de la Ve République, une seule motion de censure a été adoptée, en 1962, contre le gouvernement de Georges Pompidou. Le général de Gaulle, président de la République, avait alors dissous l'Assemblée, et les législatives s'étaient soldées par une large victoire de ses partisans.À Paris, en circonscriptionRichard Ferrand, président de l'Assemblée depuis 2018, fait valoir que les députés se doivent en outre de "porter les préoccupations des Françaises et des Français de leurs territoires d'élection, et défendre les dossiers essentiels de leur territoire". En tant que représentant de la Nation toute entière, ils doivent cependant se déterminer par rapport à l'intérêt général.Les députés sont habituellement au Palais Bourbon chaque semaine du mardi au mercredi ou jeudi, pour les réunions de leur groupe politique, la séance hebdomadaire des questions au gouvernement et le travail législatif. Chacun siège dans une commission permanente, au nombre de huit (Finances, Lois, Développement durable, Affaires culturelles, Affaires étrangères, Affaires économiques, Affaires sociales, Défense), pour le travail préparatoire aux séances ainsi que des auditions.Les parlementaires passent le reste de la semaine en circonscription, "pour rendre des comptes, expliquer ce qu'on fait", rapporte Richard Ferrand (LREM). Rencontres dans les permanences parlementaires, réunions publiques, visites d'entreprises ou d'administrations, et rendez-vous avec les acteurs locaux sont au menu.Moyens et statutChaque député emploie un à cinq collaborateurs, qu'il rémunère grâce à une enveloppe mensuelle de 10.581 euros que lui attribue l'Assemblée. Les députés eux-mêmes, pour pouvoir se consacrer à leur fonction et ne plus exercer d'activité professionnelle autre, touchent une indemnité de 7.240 euros bruts mensuels (5.680 euros nets), soumise à l'impôt. Ils ne peuvent cumuler leur mandat avec une fonction exécutive locale (maire, adjoint, président de conseil départemental...) et le cumul des indemnités est plafonné.Les députés disposent aussi d'une avance pour leurs frais de mandat de 5.373 euros mensuels, et ces dépenses sont contrôlées depuis 2018. Ils doivent respecter un code de déontologie, ont interdiction d'user de leur qualité à des fins publicitaires, et encore déclarent leur patrimoine en début et fin de mandat à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour que celle-ci vérifie qu'il n'y ait pas d'enrichissement personnel.Enfin, ils bénéficient d'une immunité parlementaire, un principe qui remonte à la Révolution française et garantit notamment qu'un député ne saurait être inquiété pour les opinions exprimées dans le cadre de son mandat.
Il y a 2 ans et 357 jours

La Compagnie nationale du Rhône prévoit un plan d'investissement photovoltaïque "massif"

La Compagnie nationale du Rhône (CNR), qui se présente comme le premier producteur français d'énergie renouvelable, a annoncé le 23 mai un programme de développement "massif" dans le photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 357 jours

Bruno Pillon, élu président du Sfic

Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) vient d’élire Bruno Pillon à sa présidence. [©Sfic] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) vient d’élire Bruno Pillon à sa présidence. Il succède à François Petry, dont le mandat est arrivé à échéance. « Confiance et fierté seront les deux maîtres-mots de mon mandat. L’industrie cimentière française est engagée dans une profonde transformation pour relever le défi climatique. Et contribuer à la préservation de nos ressources naturelles et de la biodiversité. Dans ce contexte, la confiance, c’est d’abord celle que nous avons au sein de la filière pour réussir notre transformation. Et prendre part au succès de la transition écologique », explique Bruno Pillon. Et de poursuivre : « C’est aussi ce qui doit caractériser les relations entre notre industrie et les pouvoirs publics. Fierté ensuite, car nous sommes une industrie de proximité, essentielle à l’aménagement et à la vitalité de nos territoires. Qui œuvre chaque jour au développement d’une économie plus circulaire. Les 4 500 collaborateurs de notre secteur, les élus de la nation, et plus largement nos concitoyens, peuvent être fiers de notre industrie. L’industrie cimentière française est un formidable atout pour construire la France de demain ». Son parcours Ingénieur en génie civil, Bruno Pillon est diplômé de l’ENTPE et titulaire d’un Dess en commerce extérieur de l’université Panthéon – Sorbonne. Il débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères en tant que responsable des travaux et de la maintenance du parc immobilier français au Royaume-Uni. En 1990, et pendant une dizaine d’années, il officie dans la société Glauser International comme directeur de travaux à Londres, puis au Pakistan. Avant d’exercer la fonction de directeur commercial et développement. En 2001, Bruno Pillon devient Pdg de BravoSolution, entreprise spécialisée dans la vente de progiciels supply chain et dans le conseil stratégique en optimisation des coûts. A compter de 2013, il rejoint Italcementi (aujourd’hui filiale du groupe HeidelbergCement), tout d’abord au poste de directeur des achats. Puis, en tant que directeur commercial et marketing pour la filiale Ciments Calcia, avant d’être nommé, en 2019, président des activités France pour le groupe.
Il y a 2 ans et 357 jours

Matterport propose de nouvelles solutions pour le monde bâti avec Amazon Web Services

Matterport, Inc. (« Matterport ») (Nasdaq : MTTR), l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde bâti, a annoncé la mise en ligne de sa plateforme sur AWS Marketplace, la boutique de logiciels en ligne permettant de trouver, acheter et utiliser les logiciels et services qui fonctionnent sur Amazon Web Services (AWS). La puissance et les capacités des jumeaux digitaux de Matterport seront ainsi à la portée des utilisateurs d’AWS, renforcés par les modules complémentaires d'Amazon Web Services. Matterport et AWS proposeront également des offres conjointes en associant leurs équipes techniques pour réaliser d’importantes intégrations technologiques, mais aussi leurs équipes de vente et de marketing pour accompagner de nouveaux clients.« Parmi les centaines de services AWS, nous sommes ravis que nos clients puissent désormais capturer leurs espaces et utiliser la plateforme de données spatiales Matterport », a déclaré Prabal Acharyya, responsable mondial des partenaires IoT pour l’énergie et les industries de transformation chez AWS. « Unique sur le marché, Matterport accompagne des clients de toute sorte dans la numérisation de leurs espaces et dans l’exploitation des données des jumeaux numériques notamment via le cloud AWS. »Des centaines de milliers d'entreprises dans plus de 170 pays utilisent la plateforme de données spatiales de Matterport pour transformer n'importe quel espace en un jumeau numérique photoréaliste aux dimensions précises. En tant que partenaire officiel de l'AWS Independent Software Vendor (ISV) et membre de l'AWS Partner Network (APN), Matterport pourra s’adresser à touche les entreprises dans le monde à la recherche d'un moyen simple et rentable de numériser leurs bâtiments et leurs espaces. Il est d’ailleurs possible de tester gratuitement la technologie Matterport via l’application disponible sur les appareils iOS ou Android. « Bien que l’objectif premier de nos jumeaux numérique était d’améliorer le quotidien des opérateurs et des mécaniciens, nous avons rapidement élargi leur usage à la formation, l'orientation des employés et l'optimisation des espaces de bureau. À l'avenir, je prévois d'utiliser Matterport pour d’autres opportunités au sein de notre organisation », déclare Dane Laughlin, ingénieur en innovation chez INVISTA, leader mondial dans la fourniture d'intermédiaires chimiques, de polymères et de fibres de nylon 6,6 utilisés dans les industries de l'automobile, de l'électronique, des tapis et des vêtements.Matterport propose une solution IoT innovante pour les entreprisesAvec plus de six millions d'espaces capturés à ce jour, Matterport constitue la plus grande bibliothèque de données spatiales, accessible aux développeurs via des programmes d’innovation. Les interfaces de programmation d'applications (API) et les kits de développement logiciel (SDK) de Matterport permettent à ses partenaires de créer de nouvelles solutions et des modules complémentaires à partir de sa plateforme pour répondre à de multiples besoins dans un large éventail de secteurs.Matterport travaillera avec AWS pour développer et fournir des solutions d'entreprise de premier ordre qui s'appuient sur les jumeaux numériques Matterport. La première offre lancée aujourd'hui par AWS est AWS IoT TwinMaker, un nouveau service qui permet aux développeurs de créer plus facilement des jumeaux numériques pour l'IoT (Internet des objets), les bâtiments intelligents, l'industrie et la fabrication. Avec Matterport comme partenaire de lancement, AWS IoT TwinMaker permet aux clients de contextualiser leurs données de jumeaux numériques, de recueillir des informations et des analyses, ainsi que d'accéder virtuellement à des répliques en temps réel et à l’évolution chronologique de leurs espaces. Les capacités innovantes comprennent :La possibilité de créer des scènes 3D avec des ancrages spatiaux liés à des données du monde réel. Les clients peuvent prendre un jumeau numérique Matterport, y superposer des équipements, puis étiqueter l'espace avec des ancres pour connecter ces modèles avec un graphe de connaissances créé et géré par AWS IoT TwinMaker. Ce graphe de connaissances permet d'intégrer des données, telles que la cartographie thermique ou le contrôle de la température, dans le jumeau numérique Matterport. Une meilleure gestion des installations en établissant une surveillance à distance en temps réel, une optimisation des processus et une analyse historique des causes profondes. Les clients peuvent se connecter à des sources de données disparates pour optimiser les visites sur site et évaluer les problèmes immédiatement. La possibilité de créer des applications web centrées sur l'utilisateur à partir des jumeaux numériques, qu'il s'agisse d'une application pour la formation des employés ou d'une application pour déclencher des notifications en cas de changement anormal dans les données de l'appareil.« AWS IoT TwinMaker est un parfait exemple de la façon dont des entreprises comme AWS peuvent travailler avec Matterport pour créer des expériences uniques pour leurs entreprises clientes communes. Matterport permet de visualiser n'importe quel espace et d’accéder à une vue contextuelle des données et des analyses associées à cet espace, notamment en temps réel et en série temporelle », a déclaré Conway Chen, vice-président du développement commercial et des alliances chez Matterport. « Nous constatons que Matterport est utilisé pour de nombreux usages dans le monde bâti, des smart buildings aux maisons intelligentes, grâce aux capacités inédites des jumeaux numériques fondées sur l’intelligence artificielle et le deep-learning."
Il y a 2 ans et 358 jours

Certivea remet au Centre Pompidou la certification NF HQE Exploitation, une 1ère pour un musée

La certification NF HQE Exploitation – Axe Utilisation durable, une feuille de route pour aider à concrétiser la politique environnementale ambitieuse du Centre PompidouLe Centre Pompidou devient la première institution culturelle publique à obtenir la certification NF HQE Exploitation - Utilisation Durable, qui atteste des performances environnementales en exploitation, permet de maîtriser les consommations d’énergie d’eau au quotidien, de mieux gérer les déchets et de renforcer le confort et la santé des collaborateurs. Cette distinction s’intègre dans un plan d’action ambitieux initié par le Centre depuis deux ans, construit à partir de son bilan carbone, dans le but de mieux maîtriser son empreinte écologique globale. Le premier audit annuel mené à l’automne dernier attribue au Centre Pompidou le niveau « Très bon », faisant de l’institution le premier établissement muséal du Ministère de la Culture à obtenir une telle certification. Le périmètre audité inclut les espaces muséaux ouverts aux publics. Les actions mises en place par le Centre Pompidou dans le cadre de la certification NF HQE Exploitation – Utilisation DurableThème Environnement Forte sensibilisation des occupants à l’utilisation du vélo en centre urbain. Réemploi favorisé.Processus de gestion des déchets très abouti.Thème Energie Optimisation des actions de pilotage et de maintenance de l’exploitation. Action possible grâce à la forte implication des occupants accompagnés en interne par les Contrôleurs, le Pôle Prévention et des intervenants externes.Réduction des consommations énergétiques du site grâce à la coupure de l’eau chaude sanitaire ou des coupures d’éclairage dans des zones non occupées.Thème Santé Validation par le Pôle Prévention de tous les produits d’entretien avant leur autorisation sur site. La pandémie a fait l’objet d’un renforcement des procédures d’entretien.Surveillance accrue de la qualité de l’air intérieur.Thème Confort Traitement de l’hygrométrie avec un maintien de 50 % d’humidité à 22°C. Objectifs : préserver les œuvres d’art et améliorer le confort des occupants dans tous les espaces du musée.Claire Tikhonoff, Directrice du développement et des opérations de CERTIVEA : « CERTIVEA est fier d’être impliqué depuis un an et demi aux côtés du Centre Pompidou pour l’aider à concrétiser une politique environnementale ambitieuse. La certification NF HQE Exploitation permet de questionner les usages quotidiens du bâtiment et d’insuffler auprès des équipes une véritable culture du développement durable. Nous saluons aujourd’hui la mobilisation des femmes et des hommes qui font vivre l’un des plus hauts lieux de la culture de notre pays. »Julie Narbey, Directrice générale du Centre Pompidou : « Le changement climatique et les atteintes à la biodiversité sont aujourd’hui douloureusement visibles et nous obligent à transformer à la fois nos façons de faire et nos façons de voir. À ce titre, le Centre Pompidou se doit d’être au cœur des réflexions et d’être créatif dans l’invention de nouveaux possibles. En ce sens, la stratégie environnementale de l’institution, dans la continuité d’actions nombreuses déjà réalisées, est double : le premier volet concerne l’amélioration des pratiques internes aux métiers du Centre Pompidou qu’il s’agisse de la production, des bâtiments, des politiques achats etc. Le second volet a vocation à sensibiliser les publics et à accompagner par la programmation cette nécessaire transition. L’application du référentiel NF HQE Exploitation sur l’Axe Utilisation Durable permet de créer de nouvelles valeurs fédératrices pour tout le personnel et de sensibiliser les publics. »
Il y a 2 ans et 358 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.
Il y a 2 ans et 358 jours

Formation : comment les industriels accompagnent leurs clients ?

VISIOCONFÉRENCE. Comment la formation est utilisée dans la relation client ? Qui former, pourquoi, comment et par qui ? La formation peut-elle être un levier de pérennisation métier et de développement entreprise ? Jeudi 16 juin de 9h30 à 11h, Batiactu vous propose une visioconférence sur le sujet avec Geberit, Terreal et Installux.
Il y a 2 ans et 358 jours

Béton[s] le Magazine n° 100 explore le temps

L’aventure de Béton[s] le Magazine a commencé il y a 17 ans, en 2005, à l’occasion du salon Batimat. Le magazine fête aujourd’hui son 100e numéro. Mais il ne faut pas oublier les 25 numéros hors séries, presque 250 newsletters, le site internet et une communauté LinkedIn qui complètent le bimestriel. C’est une petite plongée dans le temps que l’on vous propose de faire à l’occasion du 100e numéro de Béton[s] le Magazine. L’évènement est d’importance et marque une étape symbolique de notre histoire. Pour fêter ce jubilé, nous vous avons concocté une édition particulière, qui revient sur cette aventure et celle du béton, dont nous avons accompagné les moments-clefs de développement récent. Pour fêter avec vous ce centième numéro, nous avons décidé d’ouvrir l’accès à notre liseuse et nous vous proposons de le découvrir en ligne, en version liseuse. Au-delà des pages consacrées à cet anniversaire, nous poursuivons notre voyage dans le monde de l’éco-construction en béton, avec la partie #2 du dossier consacré à ce sujet stratégique pour la filière. L’occasion aussi de (re)découvrir ce que proposent les bétonniers dans ce domaine particulier. Et une manière de s’interroger sur le futur. Le regard peut aussi se porter vers l’ailleurs, qui s’appelle Djibouti, cette fois-ci. C’est là que le cabinet d’architecture Richard + Schoeller achève la construction d’un centre de formation de dockers, avant d’entamer celle de l’Ecole française installée dans le pays. Ce n° 100 consacre aussi un large focus aux laboratoires béton (et ils sont nombreux) et un autre, aux coffrages et étaiements standards du marché. Enfin, Béton d’Antan revient sur la vie d’un grand capitaine d’industrie : Joseph Vicat, le fils même de l’inventeur du ciment artificiel, et surtout le fondateur du groupe cimentier éponyme. Retrouvez l’ensemble du dossier Evénement de Béton[s] le Magazine n° 100 : Comme le regard est le reflet de l’âme, le lecteur peut être considéré comme le reflet du magazine qu’il lit. A l’occasion de ce 100e numéro, nous avons proposé à plusieurs lecteurs de la première heure de prendre la parole. Un exercice amusant et parfois décalé… François Toutlemonde – Université Gustave Eiffel – « J’opte pour le Bfup »Denis Charon – CG de la Mayenne – « Le béton a encore de très beaux jours devant lui »Giovanni Lelli – Architecte – « Pier-Luigi Nervi a coulé les plus belles choses en béton »Alain et Jean-Louis Albizati – Albizzati Pères & Fils – « La construction en béton perdurera »Jean Ros – Soltec – « Le béton luminescent constitue un excellent moyen d’éclairer »Didier Bourqui – Losinger Marazzi – « Je dirais même un pilier centrifugé » A lire aussi : Une histoire de Béton[s] Shift Project : Réduire son empreinte carbone Il était une fois … le béton artistique Frédéric Gluzicki Directeur de la publication Feuilletez gratuitement en ligne le numéro 100 sur la liseuse acpresse.fr Retrouvez la lecture des articles en ligne du numéro 100 dans la boutique par le sommaire interactif
Il y a 2 ans et 358 jours

Shift Project : Réduire son empreinte carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Eric Bergé est l’un des chefs de projet du rapport “Décarboner la filière béton/ciment”, édité par The Shift Project. [©ACPresse] Qu’est-ce que l’association The Shift Project ? Eric Bergé : The Shift Project est un groupe de réflexion et d’influence créé en 2010 à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, le créateur du bilan carbone, qu’il a développé au sein de l’Ademe1. C’est une association d’ingénieurs engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour le passage à une économie décarbonée. Dans ce cadre, The Shift Project n’est pas contre le développement de l’énergie nucléaire civile. Aujourd’hui, The Shift Project est considéré comme une association d’intérêt général. Ce groupe publie des rapports autour du changement climatique, disponibles en libre accès sur son site Internet.  A ce propos, The Shift Project a élaboré ce qu’il appelle le Plan de transformation de l’économie française. De quoi s’agit-il exactement ? C’est très positif que nombre de secteurs d’activité se soient engagés, bon gré mal gré, dans la décarbonation. Chacun d’eux a rédigé une feuille de route qui lui est propre, souvent sans se préoccuper de ce que faisaient les autres… Mais la décarbonation est une démarche qui concerne tout le monde. L’important est donc d’avoir à disposition un plan cohérent, dont la finalité est de détecter les inévitables conflits d’usage, afin qu’il puisse être réalisé. C’est l’objectif de notre Plan de transformation de l’économie française, car il n’y a pas assez de matière pour tout le monde. Prenons l’exemple de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit sans recours aux combustibles fossiles. Sa disponibilité va fortement augmenter, mais restera limitée en raison de son gigantesque besoin en électricité pour le produire. Dans ce cas, vaut-il mieux le réserver à l’aviation civile comme carburant ou à l’industrie lourde, pour produire avec beaucoup d’efficacité de l’acier et des engrais décarbonés ? Les mêmes conflits d’usage existent pour la biomasse, le laitier de hauts fourneaux ou les terres cultivables. Est-ce intelligent de dédier des milliers d’hectares à la culture du colza pour produire du biocarburant, alors même qu’une partie de la population mondiale souffre de la faim ? Le Plan de transformation de l’économie française répond à beaucoup de questions de ce type. Il a été pensé au moment de la crise du Covid et du “quoiqu’il en coûte”, car chacun a pu constater les limites et les contraintes d’une économie mondialisée. La pénurie actuelle de matières premières en est la conséquence flagrante. La guerre en Ukraine le rappelle d’une manière tout aussi soudaine et brutale. ArcelorMittal prévoit de basculer vers la réduction directe par hydrogène, pour réduire son impact carbone. [©ACPresse] Vous parlez d’hydrogène vert et d’industrie lourde. Vous pensez à l’annonce faite par ArcelorMittal ? C’est en effet un bon exemple. Il y a peu de temps, ArcelorMittal a pris une décision historique, en annonçant la modification de son procédé de réduction directe. Pour faire simple, jusqu’à présent, la réduction s’opérait en associant, à haute température, d’oxyde de fer FeO et du monoxyde de carbone CO. Cela donnait naissance à du fer, d’un côté, et à du gaz carbonique, de l’autre. Beaucoup de gaz : environ 2 t de CO2 pour 1 t de fer ! A partir de maintenant, le monoxyde de carbone sera remplacé par de l’hydrogène. Dans les mêmes conditions, ArcelorMittal obtiendra, toujours du fer et, à la place du CO2, de l’eau, l’hydrogène se combinant à l’atome d’oxygène perdu par l’oxyde de fer. Lire aussi : Dossier : Béton et éco-construction #2 Nous sommes là sur un principe de décarbonation totale et immédiate… Le site de Dunkerque sera pilote dans ce domaine. Toutefois, cette évolution technologique ne sera viable, au plan environnemental, qu’à la condition expresse d’utiliser de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit à l’aide d’un procédé électrique, lui aussi décarboné. Revers de la médaille : on risque de voir une forte diminution de la quantité de laitier générée lors de la production du fer. The Shift Project vient de publier le rapport “Décarboner la filière ciment/béton”… Mais avant toute chose, peut-on se passer de béton et de ciment dans la construction ? Absolument pas ! L’habitat nécessite des qualités d’usage qu’il peut être difficile de réaliser avec d’autres matériaux que le béton. Il doit aussi être durable pour ne pas avoir à le reconstruire à court terme. Mais s’il est difficile de se passer du béton, ce n’est pas une raison pour ne pas le décarboner. Le problème est donc le ciment, et le clinker pour être précis. Pourtant, le béton peut aussi être formulé d’une manière différente. Il était précurseur dans le bas carbone. Déjà dans les années 1990, Bernard Clavaud avait formulé des bétons réfractaires à ultra basse teneur en ciment, moins de 5 % pour être plus précis… Le béton reste aussi le matériau incontournable du secteur des travaux publics et du génie civil. Car, qu’on le veuille ou non, il faudra adapter les infrastructures au changement climatique comme sociétal : construire des digues, des ponts, mais aussi des pistes cyclables ! Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Mais il est loin d’être le seul matériau. [©ACPresse] A contrario, le bois constitue-t-il vraiment la Panacée bas carbone pour la construction ? Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Il est l’un des puits carbone, largement avantagé par l’Analyse de cycle de vie dynamique introduit par la RE 2020. Mais il est loin d’être le seul matériau bas carbone utilisable pour la construction. Nombre de solutions vont naître dans les mois et années qui viennent. Le bois fait partie de la biomasse. Aujourd’hui, cette ressource est devenue aussi stratégique que peuvent l’être les carburants pour un pays comme la France. Il est donc vraiment temps que l’Etat s’en préoccupe pour mettre en place un cadre politique fort. De même, l’entrée d’industriels puissants est souhaitable, ne serait-ce que pour aider la filière bois à se structurer et envisager des concentrations. A l’échelle de la planète, les émissions de CO2 de la France sont d’à peine 1 %… Tous les efforts exigés, notamment par la RE 2020, ont-ils vraiment un sens ? Ces efforts sont indispensables. Deux raisons à cela. Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours faire sa part. D’autant que les choses ne sont jamais linéaires. La seconde raison est la disponibilité des ressources énergétiques et des matières premières. Même en étant une très faible émettrice, la France est touchée de plein fouet par les pénuries… De toute manière, il est indispensable d’anticiper les transformations pour éviter d’être démuni lorsque les choses s’emballent. Et même si nos émissions sont faibles, les industriels français ont une véritable carte à jouer, car si la filière ciment/béton réussit sa transformation historique, elle pourrait devenir la référence mondiale, en termes de décarbonation. En effet, celui qui occupe la première place technologique s’octroie une avance sur ses concurrents et prend d’importantes parts de marché. La France a toujours été n° 1 dans le domaine des ciments et des bétons. Pourquoi ne le deviendrait-elle pas sur le secteur des technologies de décarbonation ? Plus qu’une norme environnementale, la RE 2020 peut être un déclencheur d’innovations. Il est souhaitable de mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’Europe. [©ACPresse] Pensez-vous réaliste la mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone (Carbon border adjustment mecanism) aux frontières de l’Europe pour lutter contre les importations de ciments non soumis aux EU-ETS2 ? Comment ce système fonctionnerait-il ? Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Cette mise en place est tout à fait souhaitable. Le gouvernement français est d’ailleurs très moteur sur ce sujet. L’idée serait d’appliquer une taxe carbone aux frontières sur les produits importés depuis des pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Bien entendu, ce système serait valable à la condition sine qua non de baisser drastiquement et en même temps les quotas CO2 attribués de manière gratuite aux cimentiers européens. Personne ne sera donc empêché d’importer du ciment ou du clinker, mais ces matériaux intégreront leur véritable coût carbone, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous estimez qu’il sera nécessaire de réduire la demande en construction neuve pour pouvoir atteindre les objectifs de la filière à 2050. Il faut donc en passer par une phase de décroissance ? De sobriété seulement ! Nos projections se basent sur l’évolution de la demande en logements neufs dans les années à venir. Sur la période 2040-2050, elle se réduira pour atteindre un chiffre de l’ordre de 250 000 par an, contre 400 000 aujourd’hui. Mais à y regarder de plus près, il n’est pas exclu que l’on se rapproche de ce chiffre dès maintenant, compte tenu de la pénurie de matériaux, ce qui est dramatique, car personne n’est préparé à cela ! C’est ce qui se passe dans une économie non résiliente. La sobriété consiste aussi à préserver ce qui peut l’être. Rénover plutôt que démolir pour reconstruire devra être le nouveau leitmotiv. Réhabiliter et/ou transformer un bâtiment existant permet de diminuer de 90 % la facture carbone, en comparaison à une reconstruction neuve. Cela mérite de s’inscrire dans cette démarche. Un autre levier est de mieux exploiter l’existant pour éviter de sur-construire. A travers le pays, il y a beaucoup de logements vides, car situés dans les zones ou des villes peu attractives. Il y a donc un important travail à réaliser pour changer cet état de fait. A ce niveau, les mairies et les collectivités territoriales doivent vraiment engager une nouvelle réflexion autour de l’aménagement du territoire, afin de dynamiser tous les secteurs géographiques qui peuvent l’être. La maison individuelle reste un rêve pour nombre de personnes. [©ACPresse] En attendant, on risque de sonner le glas de la sacro-sainte maison individuelle ? Ou bien celle-ci sera en bois – comme aux Etats-Unis – ou ne sera pas ? Il faut considérer la maison individuelle sous un angle pragmatique. Elle reste un rêve pour nombre de personnes. Il ne faut pas briser les rêves. Mais ne nous voilons pas la face, il y aura une baisse du nombre de maisons individuelles construites. Du fait de la loi Climat et Résilience, qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols. Mais aussi à cause de besoin de mobilité qu’engendre la maison individuelle. A un autre niveau, on parle de densification des villes. Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette démarche pour de pas “sur-densifier” les zones urbaines, au risque de les rendre invivables. Une réponse peut être la construction d’immeubles qui proposent à chacun le confort ou la liberté qu’offre la maison individuelle. La ville à la campagne en quelque sorte. Aux architectes de concevoir de telles habitations… Quel sera le coût réel de la décarbonation pour la filière ciment/béton à l’horizon 2050 ? Les chiffres vont sembler rudes pour la filière. Il faut bien avoir en tête que la marche à franchir est énorme. L’ensemble de la filière doit réduire son empreinte carbone de 80 % d’ici à 2050. Et plus vite ce sera fait, mieux ce sera… Déjà, les progrès techniques classiques au niveau des process et des produits doivent permettre de baisser la note de 50 %. Manque encore 30 %. Les technologies de rupture, comme la capture et le stockage et/ou réutilisation du carbone feront gagner quelques pourcents complémentaires. La sobriété constitue donc le dernier cursus à activer… En résumé, The Shift Project estime nécessaire de passer à un taux de clinker de 60 %, contre 76 % aujourd’hui et les 66 % fixés comme objectif par la filière. Dans ce contexte et selon nos scénarii, la production de ciment culminera à 8 ou 10 Mt en 2050, contre 16 Mt à l’heure actuelle. De même, le dosage en ciment devra être réduit de 270 à 220 kg/m3. Bien entendu, une évolution rapide de la norme béton EN 206 est indispensable. Il faut libérer l’innovation dans les bétons. Sur le même horizon de 2050, la production globale de béton passera de 65 à 42 Mm3/an, soit un recul de 35 %, pour l’essentiel dans le bâtiment. En effet, les travaux publics et le génie civil devraient être moins impactés du fait du besoin d’adaptation des infrastructures au changement climatique, comme déjà expliqué. Les pertes d’emploi seront, bien entendu, inévitables dans la filière. Mais un transfert s’opérera en direction du secteur des matériaux biosourcés, en pleine mutation. Toutefois, des adaptations, formations et mises à niveau seront indispensables sur le long terme. En 2018, la filière ciment, de l’extraction des matières premières à la production du béton, comptait 44 500 collaborateurs. Il y en aurait 15 000 en moins en 2050. Dans ce scénario, la filière ciment/béton remplira son objectif, puisque ses émissions de gaz à effet de serre passeraient de 10,6 Mt CO2éq actuelles à 1,8 Mt/an à terme. Le béton restera indispensable en construction, mais il faudra le décarboner. [©ACPresse] Quels sont les leviers à la disposition de la filière ciment/béton pour continuer à exister ? L’innovation, l’innovation, l’innovation. La RE 2020 constitue la “norme” qui va libérer la créativité. Comme la norme Reach a pu le faire au niveau de l’industrie de la chimie. Grâce à cette réglementation, très critiquée lors de son entrée en application, la chimie européenne a fait une révolution environnementale incroyable ces dernières années. Personne ne la remet plus en cause aujourd’hui. Elle a permis à toute une industrie d’innover et de garder son leadership mondial.    Pour le ciment et le béton, ce sera pareil. Les dix prochaines années vont être bien plus passionnantes que les deux siècles qui viennent de s’écouler depuis l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat. L’innovation portera sur les produits, bien entendu. Cela permettra d’introduire beaucoup plus de valeur ajoutée – justifiée – sur les nouvelles solutions constructives. Donc de compenser les pertes dues aux baisses de volumes et, ainsi, de stabiliser la filière, en valeur. L’innovation concernera aussi la conception des bâtiments, les méthodes constructives, la mixité des matériaux. Elle sera présente à tous les niveaux. Les prix du ciment comme du béton vont flamber. Il faut en être conscient, multipliés par deux d’ici à 2030 ! Du fait des importants investissements opérés par les industriels. Du fait du renchérissement du prix du carbone. Et du fait des développements de solutions innovantes. Mais ce n’est pas grave, car ces matériaux resteront, de toute manière, d’un coût acceptable en regard du service rendu. Par exemple, même avec un ciment à 200 €/t, le surcoût pour une maison de 100 m2 sera d’à peine 1 300 €. Tout à fait supportable… L’industrie du béton n’est-elle pas à même de tirer le mieux son épingle du jeu ? En jouant à fond sur la mixité des matériaux ? En passant de la notion de “préfabrication” à celle de “construction hors site” ? Sans doute… Sur le papier, l’industrie du béton devrait être la première à pouvoir tirer profit de ces évolutions. Déjà en prenant des parts de marché au BPE. Aujourd’hui, l’industrie du béton sait concevoir des sous-ensembles. Mais pour aller plus loin, il faut qu’elle sorte du rôle de simple sous-traitant à celui de concepteur/poseur. Quelques industriels le font déjà… Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 2Système de droits d’émissions de CO2. Téléchargez le rapport : Décarboner la filière ciment/béton Qui est Eric Bergé ? The Shift Project en bref Agé de 54 ans, Eric Bergé connaît très bien le secteur du ciment et du béton, pour y avoir effectué la très grande partie de sa carrière. Chez Lafarge tout d’abord, puis à la présidence de Parex USA, avant d’assurer la direction générale de Chryso. Enfin, il a piloté la destinée de Parexgroup, jusqu’en juillet 2019, date de la cession définitive de l’entreprise au Suisse Sika. Fin 2019, Eric Bergé fonde Peachtree, un cabinet de conseil et de consulting dans les domaines de la décarbonation et de l’accompagnement du développement des entreprises. En parallèle, il assure une collaboration soutenue au think thank The Shitf Project, pour lequel il est aussi un donateur individuel. Il y assure la fonction de chef de projet “industrie lourde”. Par ailleurs, il siège au conseil d’administration de l’incubateur d’entreprises lyonnais Time for The Planet, qui soutient les start-up proposant des solutions pour décarboner la planète. Association loi 1901, The Shift Project a été fondé en 2010, à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzer et Michel Petit. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et d’influence ou “think tank” œuvrant à répondre à la double contrainte du carbone : le changement climatique et la raréfaction des ressources énergétiques fossiles. Reconnu d’intérêt général, The Shift Project assure, entre autres, la publication de rapports, de notes d’analyse autour de la transition écologique et de la transformation de l’économie. Des écrits disponibles en accès libre sur le site Internet de l’association. The Shift Project est soutenu par nombres d’acteurs économiques qui cherchent à faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Parmi les donateurs, on peut citer Bouygues, EDF, Rockwool, SNCF, Véolia, Vicat ou encore Vinci Autoroutes... Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 358 jours

« M Avenue », comme Marrakech, comme Maroc, comme DL2A

« M Avenue », conçue à Marrakech (Maroc) par l’architecte français Didier Lefort (DL2A), a été inauguré en 2022. Ce prestigieux projet de 500 m de long, dont l’investissement avoisine le milliard de dirhams (92 M€), est porté par la société́ de développement immobilier « Downtown Hotel Corporation » (DHC). Communiqué. En 2013 est confié […] L’article « M Avenue », comme Marrakech, comme Maroc, comme DL2A est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 358 jours

CCB Greentech : La technologie TimberRoc

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine De gauche à droite, le staff de direction de CCB Greentech : Cédrik Longin, directeur exécutif et associé, François Cochet, président fondateur, et Laurent Noca, cofondateur et directeur technique. [©CCB Greentech] Comment est né l’idée de CCB Greentech ? Cédrik Longin : A l’origine de cette aventure, il y a un homme. François Cochet. Il a fait tout sa carrière dans le bois : bûcheron, exploitation forestière, commerce. Puis lancement et direction d’une des plus importantes scieries de France. Très vite, il avait constaté que le bois de trituration, c’est-à-dire toute la partie ne pouvant servir de bois d’œuvre, n’était pas exploitée à sa juste valeur. Alors même que cette partie représente près de 50 % du volume total traité. L’essentiel partait vers l’industrie de la pâte à papier ou du bois de chauffage. François Cochet voulait aller plus loin, trouver une voie permettant d’exploiter le côté “puits de carbone” du bois. Cette réflexion l’a conduit à fonder, dès 2006, CCB Greentech, pour développer une technologie inédite de granulats de bois à destination du béton, mais dans une utilisation structurelle. Quinze années de recherche & développement et 60 bâtiments prototypes plus tard, la solution est là, fonctionnelle. Elle permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. Et auto-portants autour d’une ossature poteaux-poutres jusqu’à R + 10. Personne n’a jamais proposé cela auparavant. C’est cela la technologie TimberRoc ? Exclusivement destiné à l’industrie du béton, le TimberRoc de CCB Greentech offre une résistance à la compression de 4 MPa. [©CCB Greentech] Absolument. TimberRoc est notre béton de bois, dont 60 % de la masse est constituée de granulats additivés. Nous attendons aujourd’hui quatre Atex de cas A. Le TimberRoc offre une résistance à la compression de 4 MPa. Il est exclusivement destiné à l’industrie du béton, la construction hors site. L’emploi en BPE n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. La formulation de base s’est faite autour d’un ciment de type CEM II, mais les préfabricants peuvent choisir un autre ciment, s’ils le souhaitent. En quoi consiste le processus de “bois additivé” ? Il s’agit tout simplement d’un traitement spécial permettant de rendre compatible nos granulats avec d’eau et le ciment, de manière à former un béton stable et durable. Il n’y a rien de chimique dans ce processus. Ainsi traité et emprisonné dans sa matrice cimentaire, le bois additivé reste sain, conserve son CO2, qui n’est pas relâché, est insensible à l’humidité. Les éléments préfabriqués peuvent être stockées en extérieur. Le TimberRoc est aussi stable au feu. Des essais menés au Cérib et au CSTB ont démontré une excellente résistance au feu avec un REI de plus de 4 h, dans le cas d’une prédalle. Qu’en est-il du bilan carbone ? Des performances énergétiques ? Acoustiques ? Et autres ? Le béton de bois TimberRoc de CCB Greentech permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. [©CCB Greentech] Notre béton de bois TimberRoc absorbe davantage de CO2 qu’il n’en émet pour sa fabrication et celles de ses matières premières. A vrai dire, en fonction du principe constructif choisi, son bilan carbone, toujours négatif, oscille entre – 40 et – 70 kg de CO2/m2. Côté résistance technique, un mur de 30 cm, préfabriqué en TimberRoc, affiche un R de 2 m2.K/W. Il fonctionne comme un système d’isolation thermique répartie, ce qui limite les points froids. Quant à son déphasage thermique, autrement dit sa capacité à retarder le moment où la chaleur extérieure en été entre dans la maison, il est de 18 h 00, toujours pour une paroi de 30 cm d’épaisseur. Le matériau est aussi perspirant. Son acoustique est remarquable : cela fait des années qu’on utilise le béton de bois pour réaliser des murs anti-bruits. Enfin, d’un point de vue technique, il est sciable, malgré son importante dureté et présente une masse volumique de 800 kg/m3, ce qui est faible pour un matériau structurel. En quoi le TimberRoc se distingue-t-il de solutions à base de granulats de bois déjà existantes sur le marché ? C’est une solution totalement structurelle et non un simple matériau de remplissage. Des brevets ont été déposés pour son utilisation en construction de bâtiments. Une utilisation de nos granulats additivés pour la préfabrication de blocs béton ne fait pas partie de notre scope actuel. Nous ne pouvons pas être présents sur tous les fronts. Mais la question mérite d’être posée… Par qui et où est fabriqué le granulat de bois ? Avec quelle matière première ? Nous possédons notre propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. Nous ne travaillons qu’avec les exploitants forestiers de la région Rhône-Alpes, bénéficiant d’une certification PEFC1. De même, nous ne choisissons que quelques essences particulières pour fabriquer nos granulats. Quelle est votre stratégie de développement à venir ? CCB Greentech possède sa propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. [©CCB Greentech] Déjà, François Cochet a très vite été rejoint au sein de CCB Greentech par Laurent Noca, en qualité de cofondateur. Cet ingénieur des Arts & Métiers est à l’origine des principes constructifs que nous proposons aujourd’hui. Pour ma part, j’ai rejoint cette équipe en 2021 pour m’occuper du développement commercial de l’entreprise. Quelques investisseurs privés complètent l’actionnariat de l’entreprise. Le développement actuel est opéré à travers des cessions de licence à des industriels du béton. Spurgin Léonhart en a acquis une pour une première usine affectée à la production d’éléments en béton de bois. A terme, quatre autres sont envisagées. R-Technologies, une filiale de Préfa du Léman, monte aussi aujourd’hui sa première unité de production dédiée. Et dont la mise en service effective doit intervenir début 2023. Il y aura d’autres industriels du béton partenaires, afin de former un véritable réseau. Mais nous souhaitons privilégier la qualité à la quantité. Enfin, nous avons aussi des velléités à l’international. En effet, notre technologie s’avérant être une des moins impactantes qui soit pour l’environnement, nous sommes très sollicités, y compris par de potentiels partenaires étrangers. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Certification forestière privée qui promeut la gestion durable des forêts. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 358 jours

Les laboratoires béton

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Les laboratoires béton sont un maillon indispensable de l’acte de construire. D’une part, ils assistent les différents acteurs de la construction pour le contrôle qualité des ciments et des bétons mis en œuvre. D’autre part, ces laboratoires permettent de mettre au point de nouveaux produits. Présentation des acteurs qui composent ce secteur d’activité précis en France. Auto Béton Contrôles : Toujours en développement Suivi de coulage pour massif éolien. [©ABC] Récemment, Auto Béton Contrôles (ABC) a acquis une machine d’essais de traction-compression, de marque 3R, une façon de développer des prestations qui étaient jusqu’alors sous-traitées. « Cet investissement est une réelle plus-value, déclare Nicolas Flour, gérant du laboratoire. Cela nous a permis de démarcher de nouveaux clients et de davantage travailler à la demande, en fonction de leurs cahiers des charges. » En ce moment, le laboratoire intervient sur le chantier Mareterra, à Monaco, celui de la tour To-Lyon. Mais aussi sur les chantiers Eole ou du viaduc de Mantes-la-Jolie (78). En termes de tendance, comme beaucoup de ses confrères, le laboratoire suit les évolutions du béton bas carbone et des granulats recyclés. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 359 jours

François Toutlemonde : « J’opte pour le Bfup »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©François Toutlemonde] Si vous étiez une innovation béton ? Sans trop d’hésitation, j’opte pour le Bfup, car je suis, en quelque sorte, tombé dedans très tôt… C’est un matériau, dont j’ai suivi le développement. J’ai fait partie des personnes qui ont réfléchi à ses utilisations possibles. J’ai œuvré à sa définition et participé à la rédaction des normes le concernant pour qu’il devienne un matériau “traditionnel”. Si vous étiez une œuvre du patrimoine mondial en béton ? J’hésite entre l’église Saint-Joseph du Havre, une œuvre d’Auguste Perret et l’église Saint-Christophe-de-Javel, signée Charles-Henri Besnard. Ces deux édifices sont un bel exemple de l’alliance entre le langage architectural et l’économie de la construction. Une démarche qui doit continuer à guider la construction en béton d’aujourd’hui. Elles servent aussi de manière plus démonstrative l’image du béton que certaines barres d’habitation, dont personne ne peut être fier… Comment voyez-vous évoluer le béton dans le futur ? Nous sommes à la croisée des chemins. D’un côté, il y a la volonté de répondre aux besoins de gros volumes, avec une recherche d’économie, avec une utilisation accrue de matériaux décarbonés, avec l’intégration de produits issus de la valorisation. De l’autre, une autre voie, celle de bétons beaucoup plus techniques, beaucoup plus optimisés, à l’image des Bfup. Mais aucune de ces deux approches ne devrait exclure l’autre. Toujours le béton pour le bon usage. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? J’ai un faible pour la rubrique Laboratoire de la Matière. Elle répond au souci de rendre plus compréhensibles les aspects scientifiques du béton pour les mettre en face des besoins pratiques de la construction. Elle montre que le béton ne s’arrête pas à une démarche empirique, mais qu’il y a aussi beaucoup de recherche derrière. C’est quelque part de la vulgarisation, même si je n’aime pas ce terme. Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 359 jours

Building Partner Coffrages : Un mur de pierres transformé en matrice

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Pour le collège de Luçon, Building Partner Coffrages a fourni des matrices pour les voiles du rez-de-chaussée et du R+1. [©Building Partner Coffrages] En Vendée, la ville de Luçon comptait jusqu’à présent deux collèges. Chacun construit durant la seconde moitié du XXe siècle. Si l’un d’eux a été rénové il y a une dizaine d’années, les deux établissements souffraient d’une perte continue d’élèves… Le département a donc décidé de la construction d’un nouvel établissement, qui va regrouper les élèves des deux anciennes écoles en un même lieu. Ceci, afin d’assurer la pérennité de l’enseignement local et d’offrir des locaux modernes et adaptés aux nouveaux enjeux d’éducation. Le lieu choisi est un ancien site de la gendarmerie, en centre-ville. Il portera le nom d’Arnaud Beltrame, officier assassiné lors d’une attaque terroriste, à Trèbes, dans l’Aude, en 2018. Mandataire du projet, le cabinet d’architectes Ataub, accompagné du cabinet GDV, a trouvé à proximité du chantier son inspiration pour la réalisation des voiles de béton. Les architectes ont identifié un vieux mur en pierres locales, qui devait disparaître. Celui-ci a ainsi servi de modèle pour couler les voiles du rez-de-chaussée, du R+1 et de certaines faces sur toute la hauteur. C’est là qu’intervient Coffrage Gaillard, à travers son service de production de matrices. « Notre créneau est de proposer aux entreprises de gros œuvre des matrices sur mesure, et aux architectes, un motif unique et personnalisé, explique Corentin Boissinot, responsable développement commercial. Sur le chantier de Luçon, l’idée était de transformer le mur en pierres locales en une matrice pour les voiles du collège. Nous avons analysé, puis prélevé plusieurs pierres pour être inspirés dans la création du motif final. » Au total, Building Partner Coffrages a fabriqué, mais aussi posé 92 m2 de matrices, nécessaires au coulage de 1 790 m2 de voiles en béton. Chaque matrice peut être utilisée une cinquantaine de fois… Produites, puis installées par Coffrage Gaillard Autre particularité de l’opération, l’industriel a assuré la pose des matrices sur les banches « Pour cela, nous demandons que les coffrages soient couchés sur le sol, sur une zone dégagée et sécurisée. Et surtout qu’’ils soient propres, reprend Corentin Boissinot. Avant de poursuivre : « Pour assurer les opérations de pose, plusieurs équipes de techniciens se déplacent sur les chantiers, partout en France. En effet, par manque de main-d’œuvre, de temps ou de savoir-faire, de plus en plus d’entreprises préfèrent nous déléguer cette mission ». La matrice a été conçue à partir d’un mur en pierres locales, situé à proximité du chantier. [©Building Partner Coffrages]Building Partner Coffrages assure la mise en place de ses matrices sur chantier. [©Building Partner Coffrages]Pour l’entreprise, c’est un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans avoir besoin d’y retoucher. [©Building Partner Coffrages]C’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui a livré tous les bétons de parement. [©Building Partner Coffrages] Le service est apprécié par David Praud, conducteur de travaux de MRC Constructions, en charge des travaux de construction du nouvel établissement scolaire : « Pour nous, c’est d’abord un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans que l’on ait à y toucher. En plus, la mise en place est de qualité, l’assurance pour nous d’une bonne mise en œuvre. Cela change un peu notre méthodologie d’installation des banches, mais c’est une simple adaptation. Enfin, c’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui nous a livrés un béton de parement classique. Il suffisait d’assurer une bonne vibration, comme sur les coffrages complexes ou les autres matrices ». Repère Maître d'ouvrage : Département de Vendée Maîtrise d’œuvre : Ataub Architectes BET “structure” : Area Entreprise : MRC Constructions BPE : Bétons du Littoral Vendéen Matrices : Building Partner Coffrages Délai : Ouverture rentrée 2023 Coût : 12,50 M€ Yann Butillon Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

Vendée : HGCT construit sa première centrale de R&D

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Hoffmann Green Cement vient de lancer la construction de sa première centrale à béton dédiée à la recherche. [©Hoffmann Green Cement] Hoffmann Green Cement poursuit sa politique de R&D en direction du béton prêt à l’emploi. En effet, l’industriel vendéen vient de lancer la construction de sa propre centrale sur son site de Bournezeau. Cette unité est destinée à la réalisation en interne d’essais liés aux futures technologies bétonnières. Mais aussi au développement de certaines formulations bétons spécifiques pour ses clients. En effet, il reste toujours difficile de mobiliser des unités de production tierces pour ce type de missions… Par contre, la vente de BPE n’est pas à l’ordre du jour. Avec un investissement estimé à 1,5 M€, cette centrale est financée par les fonds levés réalisés en novembre 2021. Dotée de panneaux solaires et de systèmes de traitements des eaux, cette centrale annoncée comme 4.0 alliera modernité et éco-responsabilité, à l’instar de l’ensemble des équipements de Hoffmann Green Cement. Sa mise en service est prévue dès juillet 2022. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire D’un point de vue technique, la centrale est signée Sipe CST, qui fournit l’ensemble de l’installation. A commencer par le malaxeur planétaire SP 2 250, d’une capacité de 1 500 l par gâchée. Ainsi, l’unité sera en mesure de produire jusqu’à 60 m3/h (avec un malaxage de 30 s). Côté ciments, 4 silos de 90 t et un de 60 t constituent la dotation de base. A quoi s’ajoute une petite trémie qui devrait permettre l’introduction d’additions particulières et/ou de ciments expérimentaux… Bien vu pour une centrale de R&D ! Les granulats, eux, bénéficient de 6 trémies de 20 m3, complétées par un stockage secondaire au sol. Enfin, le local à adjuvants est dimensionné pour recevoir jusqu’à 10 cuves, même si 5 sont prévues pour le moment. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

Rhône : Demathieu Bard inaugure son nouveau siège social régional

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine C’est à Villeurbanne que Demathieu Bard vient d’installer son nouveau siège social régional. [©Jonathan Letoublon/Demathieu Bard] Le groupe Demathieu Bard vient d’inaugurer les locaux de son nouveau siège régional sur le Terrain des Sœurs, dans le quartier Buers/Croix-Luizet, à Villeurbanne. Le site avait été cédé à la Ville par une congrégation de religieuses en 1993. L’inauguration de ce nouveau bâtiment est importante pour le quartier, puisque l’entreprise qui s’y installe s’engage en faveur d’un développement économique durable. Demathieu Bard est ainsi signataire de la charte des 1000 en faveur de l’insertion économique sur le territoire de la métropole. L’entreprise possède dans son siège régional une salle qu’elle mettra à disposition d’associations du quartier. Quant à son rez-de-chaussée, il accueillera un laboratoire d’analyses biomédicales et peut-être un restaurant. Le bâtiment a été acquis par Foncière Inea en décembre 2019, auprès de Demathieu Bard Immobilier, dans le cadre d’une Vente en l’état futur d’achèvement. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Conçu par le cabinet d’architectes Z dans une architecture de béton élégante, contemporaine et fonctionnelle, l’ouvrage offre une surface locative de 5 000 m² et peut recevoir plus de 500 collaborateurs. Il a reçu le prix de l’immobilier d’entreprise lors de la cérémonie des Pyramides d’Argent 2021 de la région lyonnaise. Construit par les équipes Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est, l’édifice intègre une forte dimension environnementale. A savoir, murs et planchers en béton bas carbone, toiture végétalisée, panneaux photovoltaïques, isolant naturel biosourcé en laine de coton et mise en œuvre de revêtements intérieurs sains et peu polluants. L’immeuble sera certifié Breeam “New Construction Very Good” et atteindra le niveau thermique RT 2012 – 40 %. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

Décarboner à tous les niveaux

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Perspective 3D de la future station hydrogène HYmpulsion, sur le site de Vicat, de Saint-Egrève (38). [©Vicat] En France, selon l’Agence internationale de l’énergie, le transport représentait 41 % des émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie en 2018. Si le béton prêt à l’emploi reste majoritairement local, qu’il soit bas carbone ou “classique”, il faut tout de même l’acheminer sur son lieu d’utilisation. Dès 2017, Vicat s’est équipé de la toupie Oxygène. Né d’un travail de près de 4 ans et de la collaboration entre Vicat, Cifa et Jacky Perrenot, le véhicule dispose d’un moteur à gaz naturel. Et d’une cuve à entraînement électrique Energya signée Cifa. Au programme : – 70 % de NOx, – 92 % de particules fines, – 96 % de rejet de CO2 et – 95 % de coûts sociaux des pollutions. Vicat s’engage aussi pour l’expansion de l’hydrogène. En effet, l’industriel français a pris part à la création de la société Genvia, propulsée par Shlumberger Energy, le CEA et plusieurs autres partenaires, tels que Vinci Construction. Située à Béziers, Genvia se concentrera sur le développement et le déploiement industriels d’une technologie de rupture de l’électrolyse pour la production d’hydrogène décarboné. Le groupe français accueillera aussi en septembre 2022, une station hydrogène sur son site de Saint-Egrève (38). « Nous sommes fiers de contribuer activement à l’émergence de la filière hydrogène et à l’indépendance énergétique, grâce à la production locale de nouveaux vecteurs décarbonés : les carburants de synthèse », explique Guy Sidos, Pdg de Vicat. Pour l’industriel, comme pour d’autres, cette énergie constitue un atout pour la décarbonation des transports et des process industriels. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Béton et éco-construction #2
Il y a 2 ans et 360 jours

RGD : « Nous faisons tout pour le béton, sauf le béton »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Richard Guérin, président-fondateur de la société Recherche Gestion Développement. [©RGD/Pierre Ardouin] Qui est RGD ? Richard Guérin : C’est l’acronyme de Recherche Gestion Développement, une entreprise œuvrant à augmenter la durabilité des bétons armés. Le point de départ de RGD est un brevet sur un système de protection : un mortier aux micro-billes de type “anodes sacrificielles”. Aujourd’hui, cette spécialité constitue une bonne part de notre chiffre d’affaires… Vingt ans : quel bilan ? Malgré tout ce que nous avons traversé, je pense que je le referai. Mais sans doute d’une manière un peu différente, compte tenu de l’expérience accumulée. RGD fait tout pour le béton, sauf le béton ! Ainsi, nous assurons la revente exclusive de mortiers industriels de marques Ruredil, filiale de Chryso Italie, et Drizoro, d’origine espagnole. Ces produits permettent d’intervenir sur des marchés spécifiques de la réparation, du calage/scellement. Ils sont proposés en vente directe, car nous ne passons pas par le négoce. Drizoro, ce sont aussi des plats et des toiles carbone sous ATE, destinés aux renforcements structurels. Mais nous distribuons aussi, et ce depuis 2006, le système PBO, fabriqué par l’Italien Laterlite. Il s’agit d’une grille en kevlar à noyer dans une matrice cimentaire. Sa particularité est de pouvoir être appliquée sur support humide et d’être résistante au feu. Bien entendu, le cœur de l’activité reste la protection contre la corrosion. RGD importe les systèmes d’anodes sacrificielles CPT et Corrpre, complémentaires l’un de l’autre. A quoi s’ajoutent des solutions par courant imposé. Par ailleurs, nous distribuons la marque suisse Rascor. Celle-ci propose un système d’injection derrière les ouvrages de génie civil en vue de (re)créer une étanchéité. Enfin, RGD propose quelques adjuvants de type “accélérateurs pour mortiers et enduits”. Ou encore des agents de cure non filmogène, en phase aqueuse et sans solvants. RGD est-il aussi un fabricant de produits ? Tout à fait ! Nous bénéficions d’une unité de production de 1 000 m2, basée à Sérézin-sur-Rhône. Nous y fabriquons des peintures et des lasures pour bétons verticaux comme horizontaux. Ce sont des produits en phase aqueuse sur une base silicate. Les peintures sont, elles, surtout destinées à une utilisation en toitures, sur tuiles béton par exemple. Voire même sur tuiles amiantées, car permettant d’encapsuler les matériaux les constituant. Il y a dix ans, nous avons racheté la marque MP2, dont nous avons repris la fabrication des produits. Ces peintures vont du transparent à l’opaque, dans toutes les nuances Ral, y compris métallisées. Et nous sommes en mesure de répondre aux demandes “sur mesure”. Les produits MP2 sont proposés via un réseau de revendeurs de peintures spéciales. Toujours côté production, nous fabriquons des hydrofuges, des inhibiteurs de corrosion, des agents anti-mousse, tous disponibles en marque blanche. Comment voyez-vous les vingt ans à venir ? Je fais le vœu que RGD soit toujours là et qu’il ait consolidé sa place de spécialiste de spécialités que les autres ne proposent pas ! Quels sont les axes stratégiques du moment ? Nous en avons trois, tous centrés sur le développement durable. A travers des peintures réfléchissantes anti-UV et anti-infrarouge. Leur objectif est de permettre de lutter contre les îlots de chaleur, en réduisant de plus de 10 °C les températures ambiantes. Le deuxième axe est de proposer de solutions bas carbone de réparation d’ouvrage, sans solvants à base hydraulique. Enfin, nous continuons à travailler au développement de notre offre d’anodes sacrificielles. Notamment, des produits encore plus faciles à mettre en œuvre, de faible épaisseur ou faible encombrement. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

Mapei : « Nous allons poursuivre l’essor »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Christophe Jeauneau est le directeur général de Mapei France depuis 2015. [©ACPresse] L’année 2022 est celle du 85e anniversaire de la naissance de Mapei. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par cette entreprise ? On pourrait dire que c’est vieux… Mais pour un groupe familial, c’est l’âge de la maturité, de l’engagement et de la pérennité. Rodolfo Squinzi a fondé Mapei, en 1937, à Milan et a développé le marché italien. Son fils Giorgio en a assuré l’internationalisation et la diversification. Au fil des ans sont apparues les gammes “Adjuvants”, “Chimie de la construction”, “Etanchéité” et “Sols industriels”. Aujourd’hui, la 3e génération à la tête de l’entreprise a pour objectif d’en poursuivre l’essor. Mapei reste une des rares entreprises familiales du secteur de la construction. Mais le véritable évènement ne sera-t-il pas le 40e anniversaire de la création de Mapei France, fêté en 2024 ? Depuis son arrivée sur le territoire français en 1984, puis en 1989, avec le siège et l’usine de Toulouse Saint-Alban, Mapei a connu un important développement. Pour moi, les 40 ans marqueront une étape où Mapei ne sera plus seulement vue comme un industriel de la colle et du carrelage. Mais comme un acteur légitime de l’ensemble des secteurs du gros œuvre et du second œuvre. Toutefois, il reste encore un peu de travail à accomplir… D’autant plus que nous devrions atteindre d’ici là les 150 M€ de chiffre d’affaires ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 360 jours

Joseph Bertrand Vicat : Capitaine d’industrie

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine En 1853, Joseph Vicat se lance dans la fabrication industrielle du ciment artificiel, avec la création de la cimenterie Vicat du Genevrey. [©Vicat] 1853, vallée de la Gresse près de Grenoble, en Isère. Sous la conduite du jeune ingénieur Joseph Vicat, âgé de 32 ans, des ouvriers construisent à flanc de montagne de petits fours d’essai, en forme de biberons. Ce jeune ingénieur entreprend de cuire dans ces fours les calcaires argileux qu’il a analysés. Ceci, pour lancer la fabrication industrielle du ciment artificiel. Invention de son illustre père, Louis Vicat. En 1857, les résultats sont concluants. L’histoire du groupe Vicat commence… Mais qui était Joseph Vicat ? De brillantes études Joseph Bertrand Vicat naît le 1er décembre 1821, à Souillac (46). Après de brillantes études, il réussit le concours d’entrée à Polytechnique en 1841. Sorti officier d’artillerie un an plus tard, il débute par une carrière juridique après avoir obtenu sa licence de droit en 1846. Mais rapidement, sur les conseils de son père Louis Vicat, il s’établit à Champoléon (05), dans le Haut Champsaur où il exploite des mines de cuivre gris argentifère. Il en cède ensuite la concession pour se consacrer à aider Louis Vicat dans ses recherches autour du ciment artificiel. Ceci le conduit en 1853 à se lancer dans la fabrication industrielle du matériau avec la création de l’usine de Genevrey-de-Vif (38). C’est dans cette unité qu’il met au point, en 1857, la méthode dite “de double cuisson”, dont il est l’inventeur. Ce process industriel par voie sèche consiste à cuire comme un ciment naturel le calcaire argileux, puis à le moudre. Et enfin, à mélanger ce produit cuit avec du calcaire à forte teneur en carbonate de chaux pour obtenir le dosage voulu. L’approche permet la fabrication d’un ciment très homogène et très régulier. Jusque-là, selon les régions, les filons des carrières exploitées ou les types de fours, les ciments présentaient souvent des variations notables d’un sac à l’autre. Variations qui étaient le cauchemar des maçons… Désormais, le ciment Vicat leur garantit une qualité et une homogénéité constantes. Un esprit entrepreneurial Joseph Vicat a construit à flanc de montagne des petits fours d’essai, en forme de biberons, toujours debout à ce jour. [©Etienne Leroux-Wikipedia] Joseph Vicat a l’âme d’un créateur d’entreprise. En 1867, avec Alphonse Rallet, Marcelin Brotte et Napoléon Nayral, ses nouveaux associés, il transforme son entreprise en société en nom collectif Joseph Vicat et Cie. En 1868, il obtient la concession de l’usine d’Uriage-les-Bains (38) qu’il développe pour produire du ciment artificiel et dont il augmente le capital en 1873. Petite anecdote : Alphonse Rallet était un jeune et brillant industriel qui, dans les années 1850, créa une société de fabrication de parfums. Le célèbre n° 5 de Chanel est issu d’une formule élaborée par sa société… En 1875, après de nombreuses recherches, Joseph Vicat découvre un banc de “pierre à prompt” dans le massif de la Chartreuse, ensemble montagneux des Préalpes, à la limite des départements de l’Isère et de la Savoie. Il construit alors l’usine de La Pérelle (38) destinée à la fabrication du ciment prompt. Joseph Vicat veut ainsi diversifier ses fabrications. La source importante de profits qu’est le ciment prompt à cette époque lui permet de résister à la crise économique de 1882. Et de poursuivre ses travaux sur la fabrication du ciment artificiel. Joseph Vicat fut reconnu de son vivant comme l’un des grands industriels du Dauphiné, avec la préoccupation toujours présente du développement économique de sa région. Il fut même président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Isère. Joseph Vicat a eu deux filles. A la fin de sa vie, il se consacre à aider son gendre Maurice Merceron-Vicat à assurer la continuité de son œuvre. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 361 jours

Plan d'investissement "massif" de La Compagnie nationale du Rhône (CNR) dans le photovoltaïque

La CNR va ainsi investir un milliard d'euros "d'ici 2030 pour multiplier par sept" sa capacité installée, qui devrait passer de 150 à 1.000 MWc (mégawatt crête), a expliqué Laurence Borie-Bancel, présidente du directoire, lors d'une conférence de presse. Soit la consommation annuelle d'une population de 550.000 habitantsDétenue par Engie (49,97% du capital), la Caisse des Dépôts (33,20%) et des collectivités locales (16,33%), ce concessionnaire chargé de l'aménagement et de la valorisation du Rhône depuis sa création en 1933 assure un quart de la production hydroélectrique du pays, avec 19 centrales.La CNR est aussi chargée de la navigation fluviale et de l'irrigation agricole dans le cadre de sa concession, récemment prolongée de 18 ans par le Parlement, jusqu'en 2041.En phase avec ses projets, une entreprise dédiée au développement photovoltaïque, Solarhona, a été créée, avec au démarrage une vingtaine de salariés, entre Lyon et Montpellier.Concrètement, deux tiers des capacités proviendraient de l'installation de panneaux sur des toitures ou sous la forme d'ombrières, et un tiers sur des terrains "dégradés, de petite taille, n'ayant pas d'utilité", a expliqué le président de Solarhona, Julien Marchal, également directeur des nouvelles énergies de CNR. Quelques "petits projets en solaire flottant sur des petits plans d'eau" sont aussi envisagés.Pour la CNR, tous ces projets répondent à la "rareté du foncier" et seront menés en collaboration avec les "territoires, qui pourront s'associer à leur gouvernance dans des +sociétés de projet+". Sont ainsi visés les 47 EPCI (établissement public de coopération intercommunale) de la vallée du Rhône, mais aussi des entreprises. Solarhona leur reversera une partie des revenus générés.Selon Mme Borie-Bancel, qui évoque un investissement "massif", "80 projets sont d'ores et déjà en développement". Ils devraient créer "600 emplois directs et indirects".Le plus avancé concerne le partenariat avec le logisticien Skipper, au Pouzin (Ardèche), où environ 20.000 m2 de toiture de la plate-forme logistique vont être "solarisés" début 2023."Notre seuil minimum est de 1.000 m2, nous ne visons pas les particuliers", précise M. Marchal, qui, outre les toitures d'entreprises, considère aussi celles des "bâtiments publics et de hangars agricoles" ou "des parkings".Pour les installations au sol, "les friches industrielles, les endroits de remblais ou les délaissés routiers" seraient appropriés. Sur ces surfaces, la CNR n'exclut pas d'installer des "panneaux verticaux bi-face", présentant l'avantage d'une double exposition, une technologie testée sur les berges du Rhône à Sablons (Isère).
Il y a 2 ans et 361 jours

Palmarès des premiers Trophées de l'Innovation du WinLab', l'incubateur du CCCA-BTP

Six trophées ont été officiellement remis et neuf lauréats (équipe ou individu) ont été récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, organisée le 24 mai à Paris. Dédié à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, ce concours, ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices, vise à mettre en lumière et diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus innovantes, développées en 2020 et 2021.Les Trophées de l'Innovation du WinLab' répondent à un triple objectif : explorer les gisements d’innovation issus des organismes de formation aux métiers du BTP, qualifier des solutions locales duplicables à grande échelle, au niveau national et valoriser les expérimentations menées au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, pour accroître l’efficience des solutions et des parcours de formation proposés.Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative innovante structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux.Le palmarès des trophées par catégorie Catégorie « Le CFA de demain »Projet lauréat : « Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture » Porteur du projet : Émilie Hébrard (BTP CFA Gard)Ce projet a réuni une équipe composée d’Émilie Hébrard, formatrice à BTP CFA Gard, Nathan Ranc, Enzo Soulier et Romain Martin, apprentis en seconde année de CAP Monteur en installations sanitaires et Attoumane Charfène, apprenti en seconde année de CAP Électricien(ne). À contre-courant du tout numérique, ce projet ambitionne de rapprocher le monde artistique et celui du secteur du BTP, de faire entrer l’art dans les CFA. Artistes et artisans produisent de la même manière des œuvres uniques. Leur rapprochement offre une vision novatrice et collaborative de l’apprentissage dans le BTP, porteuse d’enseignements, d’échanges culturels et d’ouverture d’esprit. Résidence d’artistes, bibliothèque, ateliers d’expression sont à leur disposition au CFA, pour échanger et laisser libre court à la création. Le projet, très facilement duplicable dans d’autres CFA, offre aussi à tous les jeunes l’envie de se projeter dans les métiers du BTP. Catégorie « Attractivité de mon CFA »Projet lauréat : « Les rencontres de Julien » Porteur du projet : Pascale Duhen (BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes)Pascale Duhen, coordinatrice du développement régional, Margaux, alternante en communication, et Dimitri, chargé de communication à BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes, ont imaginé, pour promouvoir les métiers du BTP et l’apprentissage pour s’y former, un projet s’appuyant sur les réseaux sociaux, mode d’expression favori des jeunes pour leur donner envie de rejoindre le secteur. Après avoir listé les principaux messages qu’ils souhaitaient porter auprès d’eux (des métiers concrets et porteurs d’avenir, ouverts aux femmes et aux hommes, qui évoluent et qui perpétuent de vrais savoir-faire…), ils ont choisi de missionner l’influenceur Julien Geloën pour les délivrer. Onze vidéos ont été réalisées dans les onze établissements de formation de la région et sur des chantiers et concernent onze métiers. Le projet a bénéficié d’un financement dans le cadre de l’appel à projets « Attractivité des métiers » du conseil régional. Son bilan est très positif, avec 6 000 vues générées par chaque vidéo et 18 000 vues pour la vidéo publiée par l’influenceur. Catégorie « Évolution des métiers »Projet lauréat : « Le QR code, une nouvelle pratique de chantier » Porteur du projet : Guillaume Mary (BTP CFA Ocquerre)Guillaume Mary, responsable du CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) à BTP CFA Ocquerre, Hervé Lambert, formateur en construction de canalisations et travaux publics, Abdulla Akbar, formateur en dessin technique et leurs apprentis en 2e année de CAP Constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics, ont conçu un projet permettant de remédier aux difficultés d’identification des vannes pour les entreprises de travaux publics. Pour repérer le plus rapidement possible une vanne, dans le cadre du suivi et de la traçabilité d’un chantier ou d’une situation d’urgence, ils ont élaboré un QR code des canalisations, qui intègre deux concepts : l'interdisciplinarité (entre l’atelier de dessin et le CRAF du CFA) et l'interopérabilité entre deux systèmes informatiques (logiciel AutoCAD et QR code). En scannant le QR code, l’ensemble du plan de réseaux s’affiche avec sa fiche technique et sa traçabilité. Reliant les techniques traditionnelles à celles du numérique, le projet a permis aux apprentis de se projeter vers le CFA et le chantier de demain et sera reproductible sur tous les types de réseaux de canalisations. Catégorie « Décloisonner pour innover »Projet lauréat : « Les déchets bois : une source d'économie et d'attractivité »Porteur du projet : Jean-Louis Pouly (BTP CFA Aube)Jean-Louis Pouly, formateur en menuiserie, et Éric Lefranc, directeur de BTP CFA Aube, ont imaginé un projet permettant de valoriser les déchets, en récupérant les copeaux et les morceaux de bois de l’atelier pour les transformer en bouchons de bois à fort pouvoir calorifique pour alimenter la chaudière à bois du CFA. Le broyeur, avec un filtre équipé d’un compacteur installé au CFA, permettra aussi aux entreprises de menuiserie et du BTP de la métropole Troyes-Champagne de venir broyer leurs déchets de bois (planches ou palettes), mais aussi à une entreprise de revalorisation des déchets située à cinq kilomètres, partenaire du projet, de venir brûler ses déchets ménagers. Pascal Landréat, maire de la commune de Pont-Sainte-Marie, et Georges Bell, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat, sont impliqués dans ce projet, qui offre à la collectivité l’opportunité de résoudre leurs problématiques de gestion des déchets. Les quatre lauréats du Prix Vision d’avenirProjet « Elles Go »Elvanie KAGWIZA, apprentie (en formation à l’ESITC Paris)Elvanie KAGWIZA, étudiante en 3e année à l’ESITC Paris et apprentie ingénieur travaux chez Colas France, a créé « Elles GO », pour répondre à la thématique de l’inclusion par la mixité dans les métiers du BTP. Son projet vise à inciter les femmes à s’orienter dans les métiers du BTP, grâce à des dessins animés non stéréotypées, leur permettant de se familiariser avec le monde de la construction dès leur plus jeune âge. « Elles GO » s’adapte à toutes les femmes et à toutes les tranches d'âge, au travers d’une plateforme d'échanges et d’ateliers, animée par des femmes, proposant un programme d’accompagnement pour la recherche d’emploi et la réinsertion professionnelle. Projet « Box Office »Camille CALLENS, apprentie (en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France)Camille Callens, apprentie ébéniste au CFA des Compagnons du Devoir et du Tour de France à Villeneuve-d’Ascq, épaulée par deux membres de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (ENSAPL) et par deux compagnons, respectivement menuisier et plâtrier, a conçu un projet pour répondre aux nouveaux enjeux d’économie des matériaux et des ressources. Réalisé dans le cadre du Défi de la réhabilitation, projet collaboratif des Compagnons du Devoir et de l’ENSAPL, le projet « Box Office » a permis de fabriquer un bureau d’architecte modulaire, ergonomique, esthétique et confortable pour le futur usager. Dès sa phase de conception, des économies de matières premières ont été réalisées, en limitant les matériaux neufs, en intégrant le recyclage et en réutilisant des chutes de bois. Le projet a permis de partager les connaissances de chaque métier sans cloisonner les compétences.Projet « Reconversion 2.0 »Pierre THOREL, apprenti (en formation à BTP CFA Lille Métropole)Pierre Thorel, 22 ans, apprenti en formation à BTP CFA de Lille Métropole, est un ancien étudiant infirmier qui s’est reconverti dans le secteur du bâtiment. Les réseaux sociaux, son terrain d’expression de prédilection, l’ont fait connaître sur Instagram sous le nom de « L’Apprenti 2.0 ». Il a créé le projet « Reconversion 2.0 » pour partager à travers ses stories son quotidien en CFA et en entreprise, donner des conseils, valoriser les métiers du BTP auprès des 2 700 jeunes et leur famille qui le suivent sur les réseaux, pour leur donner envie de rejoindre un secteur attractif et novateur qui le passionne.Projet « Du Bâtiment au terrain »Matthias MEURANT, apprenti (en formation à BTP CFA Arles)Matthias Meurant, 25 ans, est apprenti à BTP CFA Arles depuis trois ans. Après un BEP Froid, il est en formation en CAP d’électricien et envisage un BP Monteur installations de génie climatique et sanitaire. Rugbyman au club RC Saint-Gillois, il a souhaité relier ces deux passions et partager les valeurs communes d’équipe, d’entraide et de cohésion du BTP et du rugby, en réalisant le projet « Du bâtiment au terrain ». BTP CFA Arles, devenu le sponsor maillot du club, bénéficie ainsi d’une belle visibilité, avec son logo apposé sur les panneaux du stade pendant les matchs, ainsi que sur les maillots des joueurs. Ce partenariat gagnant a permis d’attirer de nouveaux talents vers les métiers du BTP, qui se sont inscrits au CFA, mais aussi à des entreprises de recruter des apprentis. Le Grand Prix du Jury Projet lauréat : « L@bConnect » Porteur du projet : Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire)L’équipe des cinq formateurs Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet et leur capitaine Mikaël Tassin des BTP CFA Indre, Indre-et-Loire, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Loiret de BTP Centre-Val de Loire ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l'intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les récompenses des lauréats Avec l’ambition de symboliser les enjeux de l’économie circulaire et de l’urgence climatique, WinLab’ a confié à l’association Sauvage Méditerranée la mission de créer des trophées originaux, pour récompenser les lauréats du concours. Entièrement fabriqués en France, ils ont été réalisés artisanalement à partir de centaines de fragments de plastiques ramassés en mer Méditerranée, mais aussi sur les plages et les côtes méditerranéennes.Plusieurs récompenses ont également été remises aux lauréats et aux finalistes des Trophées de l’innovation du WinLab’ des quatre catégories.Les lauréats du Grand prix du jury et des trophées Vision d’avenir bénéficieront d’une « Learning expedition » (voyage d’étude) du WinLab’, à Montréal, du 5 au 9 juillet 2022. Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction et de ses nouveaux usages, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation aux métiers du BTP à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Il fédère une communauté de start-up et de partenaires pour anticiper et imaginer les métiers et services associés adaptées aux nouveaux enjeux de la filière.Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis.WinLab’ identifie les signaux faibles, les pratiques émergentes et les solutions innovantes. À travers les événements auxquels il participe et aux travaux de recherche qu’il mène chaque année, il contribue à créer des synergies et des applications opérationnelles au sein de l’écosystème du bâtiment et des travaux publics, mais aussi avec d’autres secteurs d’activité. Dans sa stratégie d’innovation, le CCCA-BTP, à travers les appels à projets qu’il organise, offre aux organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et start-up un terrain d’expérimentation privilégié sur quatre thématiques : le développement de l’apprentissage, la transition écologique et le développement durable, la transition numérique et le développement des compétences.
Il y a 2 ans et 361 jours

Kone présente ses solutions pour réduire l'empreinte carbone du cycle de vie de l'ascenseur

Un mois seulement après sa mise en application, KONE, acteur majeur de la mobilité dans les villes, publie les performances de ses gammes d’ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, dont les émissions carbone sont 43 % plus réduites par rapport au standard du marché*. Un défi rendu possible grâce à un approvisionnement méticuleux des matériaux dont le bilan carbone est présenté dans les fiches Profil Environnemental Produit (PEP). Cette nouvelle étape s’inscrit également dans l’avance de phase et l’engagement continu de l’entreprise en faveur de la réduction de l’impact environnemental de ses équipements et services. Ainsi, depuis 1990 la consommation énergétique du KONE MonoSpace® 500 DX a baissé de 90 % et KONE confirme un objectif de neutralité carbone à horizon 2030.Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Aujourd’hui le bâtiment est « smart », en ceci qu’il peut s’adapter à nos usages, à un contexte unique comme celui de la crise sanitaire que nous traversons, dans une logique d’efficacité et de durabilité : il comprend les besoins, il évolue, déploie les services appropriés, avec une empreinte carbone réduite. Chez KONE, nous ne cessons d’innover pour réduire la consommation d’énergie de nos équipements en sélectionnant des matières premières dont l’impact environnemental est plus maîtrisé et en agissant en faveur de la réduction des déchets. Nous avons d’ailleurs été reconnus pour nos actions en faveur de la performance environnementale par le Carbon Disclosure Project (CDP) avec la note A. »* L’ascenseur KONE MonoSpace® 300 DX émet 43% de moins en empreinte carbone sur son cycle de vie que la solution PEP collective du marché (source base INIES)RE2020 : quelles implications pour les ascenseurs ?La RE2020 a pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments neufs résidentiels et tertiaires en diminuant fortement leur impact carbone. Pour se faire, la nouvelle réglementation introduit un changement méthodologique qui oblige à calculer l’impact environnemental de tous les matériaux contribuant au fonctionnement du bâtiment, de sa construction jusqu’à sa démolition et ce sur tous ses équipements : ascenseurs, escalators et portes automatiques, éclairage et ventilation des parties communes…Leur impact environnemental est évalué au moyen d’une méthode européenne normalisée dont les informations sont fournies par les fabricants. Dans le cas des équipements techniques, il s’agit de fiches PEP qui répertorient les émissions carbone de l’ensemble du cycle de vie des matériaux utilisés : de l’extraction des matières premières à leur élimination.KONE publie la performance de ses ascenseurs : 43% de réduction de l’empreinte carboneAfin d’accompagner ses clients dans la transition du secteur, KONE s’est engagé dans un programme exigeant pour réduire l’impact environnemental de ses équipements. Précurseur en la matière, l’entreprise a d’ores et déjà fourni les Profils Environnementaux de Produits (PEP) de ses ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, 43% plus économes en énergie par rapport au standard du marché.Ces fiches PEP disponibles en ligne sont certifiées par un organisme externe et publiées sur la base INIES. Elles permettent de rendre compte de l’impact environnemental d’un équipement en prenant en compte tous les matériaux et produits qui composent ces gammes d’ascenseurs et ce, tout au long de leur cycle de vie (fabrication, distribution, installation, consommation énergie, maintenance et démantèlement). Elles permettent aux professionnels du bâtiment et de l’immobilier d’accéder à toutes les informations nécessaires pour se conformer aux exigences de la RE2020.KONE, pionnier pour limiter l’impact environnemental des bâtimentsPlus globalement, la consommation d’énergie, la sélection de matières premières et la réduction des déchets sont au cœur des préoccupations de KONE. Dans une logique d’économie circulaire, les composants des produits sont conçus pour permettre un démontage, un tri et un recyclage facile. Ainsi, 55 % des composants des ascenseurs en fin de vie sont réutilisés et 90 % ont le potentiel d’être recyclés. KONE emploie par ailleurs 100 % d’électricité verte sur ses sites de production en Europe. Le développement de l’ascenseur connecté, sur lequel KONE a été pionnier dès 2020 avec sa gamme DX, est un autre axe de travail important dans cet objectif de durabilité des bâtiments. L’ascenseur devient une plateforme de services ouverte, qui s’interface avec toutes les autres applications du bâtiment pour un pilotage centralisé et optimisé de l’ensemble des consommations. L’ascenseur connecté est aussi plus évolutif et s’adapte aux besoins des occupants, ce qui permet de limiter les travaux dans le cadre d’un changement de propriétaire ou de destination (logique de réversibilité). Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Avec ces engagements, KONE fait de la volonté d’un « smart and sustainable building » une réalité en contribuant à réduire l’impact carbone des bâtiments et en permettant aux professionnels de se conformer à la nouvelle réglementation environnementale. Associé à sa digitalisation, l’ascenseur se place comme véritable colonne vertébrale au service du smart building. »
Il y a 2 ans et 361 jours

Nouvelle implantation en Haute-Savoie pour l’architecte d’intérieur Caroline Tissier

Architecte d’intérieur plébiscitée par les hôteliers et les restaurateurs, Caroline Tissier s’associe à Charlotte Blanc-Paque pour développer ses activités sur ce territoire. Basée à Chamonix, la nouvelle implantation de Caroline Tissier Intérieurs va proposer aux propriétaires d'hôtels, de chalets de luxe et de restaurants une griffe design renommée et un accompagnement personnalisé. Depuis la création de sa société en 2013, Caroline Tissier multiplie les collaborations avec des hôtels prestigieux et des chefs réputés, de Jacky Ribault à Christophe Hay. L'univers Caroline Tissier Intérieurs poursuit son développement avec talent et générosité.Design au sommet Présent en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, le bureau Caroline Tissier Intérieurs s'installe donc désormais dans la vallée de Chamonix. Pour ouvrir cette nouvelle représentation, Caroline Tissier a choisi de s'associer avec Charlotte Blanc-Paque, architecte d'intérieur originaire de la région. Diplômée de l'Université de Montréal, Charlotte Blanc-Paque a choisi de revenir dans sa vallée savoyarde. Après une première expérience dans un cabinet d'architecture et un cabinet de maître d'œuvre sur Chamonix, elle décide de se consacrer à un projet familial. En collaboration avec son père, elle imagine, dessine et créé les chalets Grands Montets, trois bijoux 5 étoiles situés au pied des pistes. Main dans la main avec les artisans locaux, elle se spécialise dans la rénovation et la construction d'appartements et de chalets de montagne grand luxe, dans le plus pur respect des traditions architecturales locales. Fille d'hôtelier, Charlotte Blanc-Paque a toujours eu à cœur de développer son activité dans ce secteur. Admiratrice de longue date des créations de Caroline Tissier, elle n'a pas hésité lorsque cette dernière lui a proposé de s'associer pour ouvrir le nouveau bureau savoyard. Ensemble, les deux architectes d'intérieur vont pouvoir faire rayonner leur créativité sur les sommets.Un style unique et des réalisations remarquéesDepuis sa première collaboration avec le très médiatique chef Akrame Benallal en 2011, Caroline Tissier n'a cessé d'enchaîner des projets passionnants et créations remarquées.A la tête de sa propre agence d'architecture d'intérieur, elle décide de mettre ses inspirations design, sa qualité d’écoute et sa sensibilité au service des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Rapidement, elle multiplie les collaborations avec des chefs en pleine ascension. David Toutain, Christophe Hay, Jacky Ribault, Yohann Chapuis, Guillaume Sanchez, Thibault Sombardier… autant d’étoiles montantes de la cuisine qui ont compté parmi ses premiers clients et qu'elle continue d'accompagner, pour certains, sur de nouveaux projets.Métissage de styles, effets de matière, textures que l'on a envie de toucher, mises en scènes lumineuses ou plus tamisées, univers façonnés à l'image de ses clients et de leur personnalité… la "patte" Caroline Tissier est reconnaissable à ses ambiances uniques et à sa créativité. A ce jour, Caroline Tissier a imprimé sa griffe sur plus d’une trentaine de lieux réputés : hôtels stylés et restaurants de chefs renommés. Et son actualité 2022 s'annonce pour le moins chargée !2022 : nouvelles créations inspiréesEn février dernier, le restaurant doublement étoilé Anne de Bretagne a rouvert à la Plaine sur Mer, avec un relooking complet signé Caroline Tissier. Pour l'architecte d'intérieur, il s'agissait de sa toute première collaboration avec le jeune chef breton Mathieu Guibert. Un design minéral et subtilement épuré, parfait pour sublimer une cuisine aux saveurs iodées et une vue imprenable sur l’océan, à l’extrême-Ouest du pays de Retz. Les prochains mois devraient voir éclore plusieurs autres projets. A Paris, le jeune chef Clément Vergeat a choisi Caroline Tissier pour imaginer l'ambiance de son tout nouveau bébé : le restaurant Nellu. Dans le Jura, Aurélien Moutarlier, chef du restaurant Grain de Sel, a fait appel à elle pour la décoration intérieure de sa nouvelle implantation dans une superbe bâtisse rénovée qui va aussi accueillir un complexe hôtelier. Autre actualité et non des moindres : une collaboration renouvelée avec le chef doublement étoilé Christophe Hay pour la décoration intérieure de Fleur de Loire ; un projet hors normes qui va abriter deux restaurants dont un gastronomique, un hôtel 5 étoiles, un kiosque à pâtisserie et un spa en plein cœur de Blois dès le mois de juin.