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Il y a 4 ans et 364 jours

Rémi Bouchié, nouveau directeur du CSTB’Lab

Etienne Crépon, président du CSTB, a nommé Rémi Bouchié à la direction du CSTB’Lab. [©CSTB] Etienne Crépon, président du CSTB, a nommé Rémi Bouchié à la direction du CSTB’Lab, accélérateur d’entreprises innovantes dans le domaine de la construction et de l’aménagement. Ses missions ? Rémi Bouchié poursuivra le développement stratégique du CSTB’Lab. Il pilotera la sélection de nouvelles entreprises innovantes, travaillant sur les thématiques émergentes de la construction. L’objectif 2020 pour l’accélérateur est d’accueillir une douzaine de nouvelles start-up. De plus, Rémi Bouchié accompagnera les actions engagées pour renforcer les synergies entre les start-up et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment). Et leurs échanges avec les acteurs de la construction. Des travaux de recherche pourront, par exemple, être engagés par le CSTB, dans le cadre d’une collaboration avec une start-up de l’éco-système CSTB’Lab. Ceci, dans la mesure où les thématiques seraient cohérentes avec sa programmation scientifique. Le parcours de Rémi Bouchié Ce nouveau modèle de coopération constituera un levier de création de valeur pour le secteur du bâtiment. « L’accompagnement transversal proposé aux start-up par le CSTB’Lab les aide à développer leurs solutions et à rencontrer leur marché. Mais et surtout, leur dynamisme et leurs idées sont de formidables atouts pour le CSTB, souligne Rémi Bouchié. Et ce, pour faire progresser l’innovation et les connaissances. Développer avec ces jeunes pousses des coopérations structurantes contribuera à renforcer les synergies entre la recherche et l’innovation technologique. Et sera bénéfique pour l’ensemble de la filière. Je suis heureux d’accompagner cette évolution, en rejoignant le CSTB’Lab qui apporte des réponses concrètes aux besoins et enjeux du bâtiment et de la ville de demain. »  Diplômé en génie énergétique et environnement (GEN), option génie des systèmes thermiques, Rémi Bouchié, 36 ans, rejoint la direction “Enveloppe, Isolation et Sols” du CSTB en 2006. Depuis 2017, il y dirige une équipe d’experts en transferts hygrothermiques des composants d’enveloppe des ouvrages. 
Il y a 4 ans et 364 jours

Rémi Bouchié, nouveau Directeur du CSTB'Lab

Âgé de 36 ans, diplômé de l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon, Rémi Bouchié accompagnera le développement stratégique du CSTB'Lab. Il poursuivra et pilotera notamment les réflexions et actions engagées pour renforcer les coopérations entre les jeunes pousses et le CSTB, dans un objectif de création de valeur pour le secteur du bâtiment.Une vision large de la construction, associant recherche, innovation et techniqueDiplômé en Génie Énergétique et Environnement (GEN), option Génie des Systèmes Thermiques, Rémi Bouchié rejoint la direction Enveloppe, Isolation et Sols du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) en 2006.Ingénieur Recherche et Expertise, il participe notamment à la recherche de solutions d'évaluation innovantes pour la performance énergétique des bâtiments, à l'élaboration des règles de calcul supports pour l'application de la RT 2012 (Règles Th-Bât), ainsi qu'à la réalisation de normes européennes au sein du groupe CEN TC 89.Depuis 2017, il dirige au CSTB une équipe d'experts en transferts hygrothermiques des composants d'enveloppe des ouvrages. Chargée notamment d'accompagner les entreprises dans leur parcours d'innovation, l'équipe aide ces-dernières à évaluer l'intégrabilité de leurs solutions et limiter les risques de pathologies.Ces différentes missions ont permis à Rémi Bouchié de développer une forte expertise et une vision transversale des enjeux de la construction, associant recherche, innovation et technologie. C'est en s'appuyant sur ce parcours pluridisciplinaire que Rémi Bouchié prend aujourd'hui la Direction du CSTB'Lab.Les missions de Rémi Bouchié au sein du CSTB'LabRémi Bouchié poursuivra le développement stratégique du CSTB'Lab. Il pilotera ainsi la sélection de nouvelles entreprises innovantes, travaillant sur les thématiques émergentes de la construction (économie circulaire, transition numérique, industrialisation de la rénovation thermique, etc.). L'objectif 2020 pour l'accélérateur est d'accueillir une douzaine de nouvelles start-up.Il accompagnera également les actions engagées pour renforcer les synergies entre les start-up et le CSTB, et leurs échanges avec les acteurs de la construction. En effet, au-delà de l'accompagnement transversal proposé par le CSTB'Lab', l'objectif est aujourd'hui d'évoluer vers davantage de co-développements avec les innovateurs, dans une logique de partenariats « gagnant-gagnant ». Des travaux de recherche pourront par exemple être engagés par le CSTB, dans le cadre d'une collaboration avec une start-up de l'écosystème CSTB'Lab, dans la mesure où les thématiques seraient cohérentes avec sa programmation scientifique.Ce nouveau modèle de coopération, complémentaire à l'accompagnement scientifique et technique fondamental du CSTB'Lab, constituera un nouveau levier de création de valeur pour le secteur du bâtiment, comme le souligne Rémi Bouchié :« Si l'accompagnement transversal proposé aux start-up par le CSTB'Lab les aide à développer leurs solutions et rencontrer leur marché, leur dynamisme et leurs idées sont aussi de formidables atouts pour le CSTB, pour faire progresser l'innovation et les connaissances. Développer avec ces jeunes pousses des coopérations structurantes contribuera à renforcer les synergies entre la recherche et l'innovation technologique et sera bénéfique pour l'ensemble de la filière. Je suis heureux d'accompagner cette évolution en rejoignant le CSTB'Lab qui apporte des réponses concrètes aux besoins et enjeux du bâtiment et de la ville de demain. »
Il y a 4 ans et 364 jours

Covid-19 : les artisans du bâtiment demandent aux particuliers et entreprises de relancer leurs chantiers

La CAPEB demande donc aux particuliers, qui ne sont pas à risques et aux entreprises d'ouvrir leur porte aux artisans exerçant leur activité, afin qu'ils terminent les travaux initiés ou qu'ils en engagent d'autres... Il en va de la santé économique de l'artisanat du Bâtiment.Suite à la publication du guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction-Covid-19 de l'OPPBTP, toutes les CAPEB d'Auvergne-Rhône-Alpes accompagnent les chefs d'entreprises pour les aider à prendre les mesures urgentes et spécifiques à mettre en œuvre pour assurer les conditions sanitaires nécessaires à la reprise de leurs travaux, en les aidant à se procurer notamment masques et gel hydro-alcoolique. La santé de leurs collaborateurs et celle de leurs clients est en effet la première priorité des entreprises artisanales du Bâtiment.La seconde priorité est de nature économique. En effet, sans une reprise progressive de leur activité, nombre d'entreprises artisanales du Bâtiment n'auront d'autres choix que de déposer le bilan. Or, les artisans du bâtiment sont des professionnels qui travaillent avec leurs salariés, leur conjoint, leurs clients, dans nos villages, juste à côté de chez nous. Ce sont des acteurs majeurs du tissu économique local.Nous avons tous un rôle à jouer. La CAPEB en appelle donc à la responsabilité de chacun et demande aux particuliers, qui ne sont pas risques, d'ouvrir leur porte et aux entreprises, de redémarrer leurs chantiers, en toute confiance !
Il y a 5 ans et 0 jours

Rémi Bouchié à la tête du CSTB’Lab

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Il y a 5 ans et 0 jours

Les entreprises de construction face à la crise du Covid-19 : la résilience grâce au capital humain

KPMG a interrogé une quinzaine de dirigeants de groupes ou d'ETI des secteurs des infrastructures, de la construction et de la promotion immobilière pour leur demander quelles premières leçons ils avaient tirées de la crise, ses impacts à court terme et comment ils comptaient redémarrer et rebondir. Decryptage avec Xavier Fournet, directeur Infrastructures et Construction.
Il y a 5 ans et 0 jours

À Grenoble, GSE achève la construction d'un ensemble de bureaux à haute performance environnementale

C'est au cœur de la Zone d'Aménagement Concerté « ZAC » de la Presqu'île de Grenoble, face au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), que GSE a construit le nouveau siège social de la société XENOCS. Celle-ci est reconnue comme étant le leader mondial sur le marché des équipements de laboratoire pour la caractérisation des matériaux à l'échelle nanométrique au travers de la technique de diffusion des rayons X.Un bâtiment de 5 5000 m² à l'architecture contemporaineDessiné par le cabinet Aotu architecture, ce projet met en évidence l'esthétique architecturale et la qualité des matériaux utilisés, notamment pour la façade, élément essentiel de l'harmonie du bâtiment.Développé pour Xenocs par GSE, ce bâtiment de 5 500 m² réparti sur 4 étages accueille le siège social du groupe, des ateliers de production, un show-room et des salles propres. Chaque étage bénéficie de larges terrasses et de toitures végétalisées. Le dernier étage accueille des salles de réunion partagées avec d'autres locataires.Le site, qui a été terminé fin 2019, propose des espaces propices au bien-être, au travail collaboratif, à l'innovation et à la créativité grâce à des bureaux ouverts, modernes, aérés et de nombreux open spaces.GSE a été extrêmement attentif aux détails de finitions des façades pour atteindre le niveau élevé de qualité de réalisation attendue par Frédéric Bossan et Peter Hoghoj, dirigeants de XENOCS. Et le résultat est au rendez-vous puisque la seule différence entre le dessin de concours d'architecte et les photos de la réalisation, ce sont … les montagnes de l'arrière-plan.… à haute technicité…Du fait de la spécificité et des besoins techniques de l'entreprise XENOCS, GSE a réalisé des ateliers, des bureaux et des salles à empoussièrement contrôlé.… et aux performances environnementales élevéesLe bâtiment est équipé d'une pompe à chaleur réversible à eau, limitant ainsi son impact environnemental.« Avec son aspect innovant, ses quatre étages superposés à la façon d'un escalier, l'esthétique architecturale de ce bâtiment est un élément essentiel du projet et a été un point déterminant dans le choix des dirigeants de la société XENOCS. Nous avons su travailler, avec le cabinet d'architecte AOTU et l'assistant maître d'ouvrage DESTIM , en synergie afin d'être en mesure de livrer un projet au plus proche des attentes et des valeurs du client. Nous sommes particulièrement fiers de construire un site aussi qualitatif, en termes de qualité architecturale, qualité environnementale et qualité fonctionnelle des aménagements » déclare Roland Paul, CEO de GSE.Grenoble Presqu'île : une charte environnementale ambitieuseAprès avoir été terrain militaire, puis de recherche nucléaire, puis de recherche sur les nano et micro technologies, la Presqu'île scientifique de Grenoble va devenir un nouveau quartier d'habitation, de bureaux et de commerce. Ce vaste projet de nouveau quartier est aménagé par la société d'économie mixte InnoVia, pour le compte de la Ville de Grenoble. Au confluent du Drac et de l'Isère, sur 265 hectares, la ZAC Presqu'île allie qualité de vie, performance économique, dynamisme universitaire et scientifique.Une charte environnementale ambitieuse s'applique également à toutes les nouvelles constructions, et à laquelle ce projet a dû répondre afin de réglementer les consommations énergétiques des bâtiments. L'objectif consiste à situer les dépenses énergétiques de 30 % en dessous de la Réglementation thermique 2012.La zone accueille d'ores et déjà le nouveau siège social du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes ainsi que les nouveaux bureaux de Schneider Electric.
Il y a 5 ans et 0 jours

Le CCCA-BTP va financer des projets innovants des organismes de formation

Le CCCA-BTP continue d'agir et de contribuer à l'effort national pour soutenir et développer la formation professionnelle dans les métiers du BTP, en organisant en 2020 onze appels à projets qui visent à financer des expérimentations et innovations portés par des organismes de formation. Huit des appels à projets programmés ont été lancés, malgré le contexte de la crise liée au coronavirus, et trois autres le seront d'ici au mois de juin.Le CCCA-BTP, financeur de projets innovants Avec cet important programme d'appels à projets, le CCCA-BTP consacre un budget prévisionnel de 30 M€ pour soutenir les expérimentations et innovations portés par des organismes de formation aux métiers du BTP et en assurer leur déploiement. Dans le cadre des orientations définies par le conseil d'administration, ce budget prévisionnel pourra être adapté, afin de répondre à la nécessité d'un plan de relance pour soutenir le développement de l'apprentissage BTP à l'occasion de la prochaine rentrée.Ces appels à projets répondent aussi à l'évolution des dispositifs et des modalités de financement du CCCA-BTP, au regard des missions qui lui sont confiées par la loi et pour mettre en œuvre la politique de formation professionnelle initiale, en particulier l'apprentissage, définie par les partenaires sociaux des secteurs du bâtiment et des travaux publics dans leurs accords de branche.Dans cette période de confinement et de ralentissement économique et social, qui impacte aussi la formation professionnelle, le CCCA-BTP reste mobilisé pour accompagner au mieux l'ensemble des organismes de formation dans la continuité de leurs activités. Dans le cadre de sa nouvelle offre de services, il a été décidé de lancer dès maintenant les appels à projets déjà programmés.Ce programme permettra aux équipes pédagogiques des CFA et organismes de formation de se mobiliser sur des projets d'expérimentation et d'innovation, sans attendre la sortie de la crise. Les projets sélectionnés pourront ainsi bénéficier des financements accordés par le conseil d'administration du CCCA-BTP.Les porteurs de projets pourront faire aussi appel à des co-financements privés ou publics : FSE (Fonds social européen), PIA (Programme d'investissements d'avenir), PIC (Plan investissement compétences), et/ou à des partenariats, en vue d'optimiser les financements et les déploiements des projets sélectionnés.En 2019, le CCCA-BTP avait organisé ses premiers appels à projets pour un budget global de 2M€. Une dizaine de porteurs de projets a ainsi été accompagnée, avec le financement de projets leur permettant d'expérimenter des projets novateurs sur leur territoire, notamment en termes de recrutement de jeunes et d'intégration du numérique dans la formation.Le mot de Jean-Christophe Repon, président du CCCA-BTP « En cette période troublée où solidarité et responsabilité s'imposent, avec une réforme de l'apprentissage désormais pleinement opérationnelle, le CCCA-BTP concrétise, avec ce programme d'appels à projets, une nouvelle approche d'offres de services au profit de tous les organismes de formation du BTP. Plus que jamais, nous nous devions nous mobiliser pour les accompagner dans le maintien, la continuité et le développement de leurs activités. Ce programme démontre aussi une nouvelle fois notre capacité à continuer d'agir et à contribuer, sur notre champ d'action, à l'effort national et au profit du développement de la formation professionnelle à nos métiers. C'est aussi tout simplement notre rôle et ce qu'attendent de nous les organismes de formation du BTP.Notre conseil d'administration s'est donné les moyens de ses ambitions, avec un programme doté d'un budget conséquent pour soutenir et accompagner les expérimentations et innovations, mais qui devra être revu pour accompagner les apprentis et les entreprises à la reprise de l'activité dans notre secteur, tout particulièrement pour soutenir le développement de l'apprentissage BTP d'ici au mois de septembre. Il s'inscrit également dans la dynamique que nous avons initiée au cours des années précédentes pour explorer, expérimenter et accélérer des projets innovants, notamment en termes de pédagogie de l'alternance. Avec ce programme d'appels à projets, notre ambition est claire : valoriser l'excellence de la formation professionnelle aux métiers de la construction de demain, au profit des jeunes et des entreprises de notre secteur du BTP. »Les thématiques du programme d'appels à projets du premier semestre 2020 Les appels à projets du programme 2020* concernent notamment : la mise en œuvre des transitions (énergétique, numérique…) ; l'accroissement de l'acquisition des compétences des apprentis et la valorisation de l'excellence ;l'enseignement du français comme langue étrangère pour les publics dont la langue maternelle est étrangère ;la valorisation et l'acquisition des compétences socio-professionnelles ; l'adéquation emploi/compétences sur les métiers en tension ; l'accompagnement à la mobilité internationale des apprenants ;l'accompagnement à la préparation des apprentis aux concours nationaux et internationaux ;l'ouverture socio-culturelle des jeunes en formation ;la création de contenus pédagogiques en distanciel et les méthodes, outils et usages des réalités virtuelles et augmentées. * Programme complet des onze appels à projets en annexe.Un programme ouvert à toutes les compétences du BTP, de l'orientation et de la formationLes appels à projets organisés par le CCCA-BTP sont prioritairement destinés à tout organisme de formation aux métiers du BTP dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, ou en lien avec les acteurs du BTP, et qui peuvent notamment faire valoir des compétences en termes d'apprentissage.Critères et processus de sélection des projets Un groupe technique paritaire de sélection des projets, composé de membres du conseil d'administration du CCCA-BTP, est constituée pour s'assurer, notamment, de la pertinence de la proposition et du public bénéficiaire du projet proposé, de la qualité des partenariats territoriaux mis en place par le porteur de projet, ou encore de la démarche d'expérimentation proposée. Les critères de sélection sont répartis en nombre de points sur 100 : qualité, performance et caractère d'innovation du projet (35 points) ;expertise et expérience de la formation professionnelle, du suivi socioéducatif ou socioprofessionnel et connaissance du secteur du BTP (20 points) ;calendrier et retroplanning de la conception, réalisation et exploitation du projet et équipe pressentie (15 points) ;perspectives de démultiplication, d'essaimage et de valeur ajoutée du projet et de ses livrables (20 points) ;budget prévisionnel et éléments permettant de sécuriser le déploiement du projet (10 points). En fonction des éléments apportés par les candidats, les budgets alloués par projet et porteur de projet sont déterminés par un Groupe technique paritaire ad hoc et votés définitivement par le conseil d'administration du CCCA-BTP.Règlements de consultation et informations pratiquesL'ensemble des informations (règlements de consultation, dossiers de réponse, etc.) relatives aux appels à projets sont disponibles sur le site Internet du CCCA-BTP, rubrique « Appels à projets ».Afin d'organiser et suivre les différents appels à projets, le CCCA-BTP a mis en place une cellule dédiée, auxquels les porteurs de projets peuvent s'adresser pour toute demande d'information : cellule.aap@ccca-btp.fr.
Il y a 5 ans et 1 jours

Covid-19 : comment profiter de la crise pour optimiser les compétences numériques dans le BTP ?

Comment le futur de la construction s'appuiera sur les compétences numériques ?En cette période particulière d’épidémie sanitaire liée au COVID-19, lors de laquelle de nombreux chantiers tournent au ralenti voire même sont fermés, il est important de repenser les modes d’organisation du travail dans le secteur de la construction et de réfléchir à l’optimisation des compétences numériques pour permettre au secteur d’être toujours plus performant.En effet, le COVID-19, phénomène totalement imprévisible a placé l’industrie du BTP face à une courbe d'apprentissage numérique abrupte. Tout le secteur s’en trouve impacté. Cependant, pour les nombreux travailleurs, dans l'impossibilité de se rendre sur leur chantier ou au bureau, perfectionner leurs compétences numériques pendant cette période de confinement peut constituer une véritable opportunité. Agir immédiatement pour accélérer le parcours de transformation numérique aidera l'industrie à combler ses lacunes et se préparer aux tendances qui marqueront les prochaines années, parmi lesquelles la construction durable et le développement des villes intelligentes.Une pénurie de compétences avérée en France et en EuropeÀ l'instar de nombreux autres pays, le secteur de la construction française fait face à une pénurie de compétences. Le taux de vacance européen de la construction a augmenté depuis 2009 et le manque de compétences disponibles a une réelle incidence sur les développeurs et les entreprises du bâtiment. Une pénurie de main-d'œuvre peut nuire grandement à la livraison de projets en allongeant les délais nécessaires à leur achèvement et en pesant sur les marges. De surcroît, dans la plupart des pays, la construction n'a pas fondamentalement évolué depuis plus d'un siècle, et ce secteur présente des décennies de retard en termes de transformation numérique. C'est pourquoi, il devient de plus en plus difficile d'attirer et de former une nouvelle génération d'employés.Les causes de la pénurie de compétencesComme pour la plupart des pénuries de compétences, il s'agit d'une combinaison de différents facteurs. Dans le secteur de la construction, on compte trois éléments clés :Fidélisation du personnel : Le turnover dans ce secteur est important. Les salariés changent régulièrement d’emploi et d’entreprise. C'est pourquoi les sociétés de construction doivent constamment recruter de nouveaux collaborateurs pour les remplacer. Oui, attirer de nouveaux employés dans ce secteur constitue un défi, car il est souvent perçu comme à la traîne sur le plan technologique.Personnel vieillissant : En Europe, le nombre d'employés de 25 à 49 ans travaillant dans la construction a diminué de près de 4% entre 2008 et 2015, tandis que les 50 à 64 ans ont augmenté de 6%. En raison de la grande proportion de travailleurs de plus de 50 ans sur la plupart des chantiers, on peut s'attendre à de nombreux départs en retraite à brève échéance.Évolution des compétences : Alors que nous dirigeons vers un avenir de construction durable et de villes intelligentes, de nombreuses nouvelles compétences deviennent vitales. Les personnes possédant des connaissances numériques et techniques sont de plus en plus demandées, car les villes intelligentes nécessitent la création d'une « empreinte » numérique ainsi que la capacité à mieux gérer les données.Préparons-nous à l'avenirEn devenant un secteur axé sur le numérique, la construction peut constituer une proposition de carrière attrayante pour des effectifs jeunes parfaitement préparés à pallier la pénurie de compétences. Tandis que la construction évolue en s'orientant vers les villes intelligentes et les méthodes durables, la prochaine génération d'employés dotés de compétences numériques sera cruciale pour développer des bâtiments intégrés plus efficaces. Les compétences de gestion de l'information seront également essentielles : on estime que 80.000 travailleurs devront être formés en France au bâti immobilier modélisé (BIM) rien qu'en 2020.Prouver que ce secteur est innovant, collaboratif et tourné vers l'avenir le rendra plus attrayant pour les nouveaux entrants, et aidera à pallier la pénurie de compétences avant que la situation ne devienne plus grave à l'avenir. Les « natifs » numériques souhaitent travailler dans un domaine dynamique, visionnaire et passionnant. C'est pourquoi l'adoption d'outils et de technologies numériques est un moyen de démontrer que ce domaine avance dans la bonne direction.L’exemple à suivre : la construction numérique dans la région APACBien que la construction ait pris du retard par rapport à d'autres secteurs tels que la finance et la distribution en termes de transformation numérique, une région enregistre une tendance inverse : la région Asie-Pacifique (APAC). Grâce aux investissements de grande ampleur dans la 5G et la numérisation de manière générale, l'infrastructure de la région favorise une approche de la construction davantage axée sur le numérique. Dans des pays tels que le Japon et Singapour, ce secteur est déjà hautement numérisé. À titre d'exemple, l'ITM (Industry Transformation Map) de Singapour étudie l'utilisation des technologies numériques pour « intégrer les procédures de travail et connecter les acteurs travaillant sur projet ». Toutes les équipes sont équipés d'appareils mobiles, qui sont devenus une seconde nature pour communiquer via une plateforme numérique, effectuer un contrôle des anomalies à l'aide d'un outil numérique, ou transmettre les données d'un incident de sécurité à leurs collègues. Il s'agit là d'un parfait exemple de ce que le secteur de la construction européenne devra numériser pour parer à la détérioration de sa pénurie de compétences.Comme dans le reste du monde, elle devra suivre les traces de la région APAC en adoptant un modèle numérique axé sur les données. Dans le cas contraire, elle risquera une aggravation de sa pénurie de compétences et la perte de ses clients au profit des entreprises de la région APAC ayant déjà achevé leur transition numérique. Pour attirer et conserver les effectifs, pallier une main-d'œuvre vieillissante et garantir la disponibilité des compétences nécessaire à l'avenir de la construction, la numérisation constitue la meilleure réponse.
Il y a 5 ans et 5 jours

Schneider Electric annonce des ventes en repli au 1er trimestre mais reste confiant dans son modèle

Le chiffre d'affaires du spécialiste des équipements pour l'énergie et des automatismes industriels se monte sur ces trois premiers mois à 5,8 milliards d'euros, en baisse organique de 6,4% et à -7,6% en croissance publiée.Sur l'Asie-Pacifique (environ un quart de l'activité du groupe), les ventes sont en repli de 19,1%.Au deuxième trimestre, Schneider, qui avait connu en 2019 une année record, prévoit "un impact significatif" au vu des mesures de confinement instaurées dans le monde, tout en se disant "confiant quant à son profil de croissance".Le groupe, très présent en Europe et en Amérique du nord, "souhaite à ce stade s'abstenir de toute hypothèse quant à la forme et au calendrier de la reprise au second semestre 2020 ou au-delà".Mais "nous entrons dans cette crise avec des fondamentaux solides", a déclaré le PDG Jean-Pascal Tricoire, dans un communiqué, citant l'"approche multi-locale" de l'entreprise, l'essor de ses "services digitaux qui permettent de réaliser des opérations à distance" et "la solidité de la situation de trésorerie"."Nous sommes face à l'inconnu", a commenté jeudi le directeur général des finances Emmanuel Babeau, lors d'un point téléphonique avec la presse."Nous savons qu'avril sera impacté significativement dans de nombreuses géographies, en Europe et aux États-Unis. La Chine est en voie de récupération mais nous ne savons pas, pour le reste, ce que sera le rythme et la magnitude du rebond. Nous avons de nombreux scénarios sur la table, il est trop tôt pour dire lequel s'imposera", a-t-il dit, alors que Schneider a suspendu fin mars ses prévisions annuelles.Par exemple, la chute d'activité sur les marchés du bâtiment varie selon les pays: des projets de construction reprendront à la mise en place de mesures de sécurité, tandis que plusieurs gouvernements ont décidé la suspension de projets non essentiels."Dans ces temps incertains, nous avons une boussole, qui commence par la sécurité de nos personnels, puis la continuité de nos services, essentielle quand il s'agit d'hôpitaux, d'industries alimentaires, de centres de données... Et puis nous travaillons sur nos coûts", a énuméré M. Babeau.Le groupe affiche un montant de liquidités (incluant trésorerie et équivalents et lignes de crédits accordées) d'environ 9 milliards d'euros, "suffisantes pour lui permettre de mener à bien ses activités et rembourser ses dettes, tout en versant le dividende et en finançant les acquisitions déjà annoncées", note le communiqué.Au sortir de la crise, Schneider Electric "devrait être en mesure de tirer profit de l'essor des mégatendances portées par des initiatives gouvernementales" (tout électrique, tout digital, énergies renouvelables), estime le groupe. Il compte aussi sur "la montée en puissance des investissements" sur certains de ses principaux marchés (centres de données, infrastructures, bâtiments intelligents).
Il y a 5 ans et 5 jours

La filière bois pense à la relance

Pendant cette épidémie, les entreprises de la filière bois se sont mobilisées pour assurer des productions essentielles : emballages en bois et carton pour l’agro-alimentaire, produits papetiers d’hygiène, celluloses de spécialité pour le secteur médicament, cercueils, combustibles bois pour la production d’énergie… Pour relancer l’activité économique, la filière bois veut proposer des solutions durables : un renforcement des capacités productives partant des ressources nationales décarbonées, dont le bois est le premier matériau. Remettre en route la chaîne productive du bâtiment et du logement est une urgence nationale absolue. Pour la seule filière bois, 50% de la valeur ajoutée et des emplois dépendent du marché final de la construction. L’Etat doit renforcer la mise en responsabilité directe des maîtres d’ouvrages publics et privés, et des grands donneurs d’ordre, dans la production rapide des ordres de service de réouverture des chantiers du bâtiment ; préciser les obligations de moyens leur incombant. L’organisation générale de la continuité d’activité économique sur les mois d’été pour l’industrie, le bâtiment et les services associés, doit être réalisée. A ce sujet, l’Etat doit lever toutes les interdictions visant les arrêts de chantier durant la période estivale, notamment dans les zones touristiques. La filière propose, en outre, diverses actions sectorielles. Source : note du CSF Bois
Il y a 5 ans et 5 jours

Covid-19 : continuité des processus de qualification et aménagements exceptionnel

L'occasion de rappeler pourquoi la qualification est un atout pour les entreprises, et le restera lors de la reprise de l'activité, et comment Qualifelec accompagne et continuera d'accompagner le développement de l'ensemble de la filière, notamment sur de nouveaux marchés. Continuité et fiabilité du processus de qualificationDurant le confinement, les équipes de Qualifelec se sont organisées pour être opérationnelles, en télétravail, et restent joignables au 01 53 06 65 20, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h, et par mail (contact@qualifelec.fr). Tous les dossiers de qualification (initiaux, renouvellements, modifications et annuels) reçus par Qualifelec avant le 17 mars sont en cours de traitement. Les comités de qualification poursuivent également leur travail à distance, et cela, toujours dans un strict respect de la collégialité. Qualifelec peut, ainsi, continuer à étudier l'intégralité des dossiers reçus, en garantissant l'objectivité et l'équité des décisions prises par ses comités.Pour rappel, les comités de qualification sont constitués de qualificateurs issus des trois collèges composant les instances de Qualifelec. Le vote des représentants des organisations professionnelles de la filière (collège A) a le même poids que celui des représentants des clients et prescripteurs d'entreprises qualifiées (collège B) et celui des Institutionnels (collège C). Ce sont donc l'ensemble des acteurs du marché qui décident de l'attribution des qualifications aux entreprises. Cette organisation collégiale garantit la force et la fiabilité de la qualification Qualifelec.Aménagements exceptionnelsToutes les entreprises qui le peuvent sont donc invitées à compléter et renvoyer leur dossier ou les pièces manquantes de leur dossier, soit par mail, soit, pour les dossiers "annuels", en passant par leur espace client, en respectant l'échéance de leur cycle de qualification. Pour les entreprises qui n'auraient pas cette possibilité ou qui rencontrent des difficultés dans leurs démarches, Qualifelec adapte ses règles : un nouveau certificat de qualification sera automatiquement transmis (peu avant la date d'échéance). Sa date de validité pourra être prolongée jusqu'au 30 juin, voire jusqu'au 30 septembre 2020 en fonction des cas. La prolongation des dates de validité des certificats est un aménagement exceptionnel qui permettra à toutes les entreprises de rester qualifiées lors de la reprise de l'activité.Les audits programmés, ou à réaliser, sont logiquement reportés. Les entreprises concernées seront tenues informées des nouvelles dates d'audit, lorsqu'il sera possible de les reprogrammer. Leurs qualifications ne seront pas suspendues.Enfin, si cela s'avère nécessaire, les équipes de Qualifelec feront tout leur possible pour porter une attention particulière aux spécificités des "cas particuliers". Une garantie de qualité pour accompagner "la relance"Depuis sa naissance en 1955, Qualifelec est déterminé à agir pour l'amélioration continue de la filière électrique et énergétique. Nous apportons aux clients la meilleure garantie de satisfaction, de sécurité et de performance des installations. Dans la période qui s'annonce, cette mission s'avère d'autant plus nécessaire.En 2019, le gouvernement a témoigné de sa volonté d'accélérer les travaux de rénovation énergétique via des dispositifs financiers fortement incitatifs. Les pompes à chaleur ont ainsi fait l'objet d'une aide renforcée. Dans ce contexte, Qualifelec a un rôle à jouer pour lutter contre les travaux de mauvaise qualité et la fraude. L'année dernière, notre organisme de qualification a mené différentes actions dans ce sens : signature de la charte de qualité de l'AFPAC (Association française pour la pompe à chaleur), lutte contre le démarchage abusif de certaines plateformes téléphoniques, partenariat avec EDF pour favoriser des travaux de rénovation énergétique de qualité, etc.).Par ailleurs, Qualifelec s'engage à ce que ses entreprises qualifiées proposent systématiquement des contrats de maintenance des installations de Pompe à Chaleur à leurs clients. C'est le seul organisme de qualification à avoir créé un indice Maintenance dans sa qualification relative aux pompes à chaleur.A la reprise de l'activité, Qualifelec poursuivra sa mission pour protéger le consommateur en lui garantissant des travaux de rénovation énergétique de qualité, et ce, avec le souci de la performance dans la durée.En 2019, un travail de concertation avec les acteurs du marché nous a conduit à créer la mention Colonnes Montantes, désormais prescrite par Enedis (suite à une disposition de la loi Elan qui prévoit le transfert au réseau public de distribution d'électricité de l'ensemble des colonnes montantes, au plus tard le 23 novembre 2020). Au-delà de l'adaptation aux évolutions réglementaires, Qualifelec sait aussi accompagner les entreprises vers de nouveaux marchés, comme celui de la mobilité électrique (avec la mention Infrastructures de Recharge de Véhicules Electriques).A la reprise de l'activité, Qualifelec continuera de répondre aux enjeux liés aux nouveaux modèles de production et de consommation de l'électricité, à la transition énergétique, à l'intégration des technologies du numérique (pilotage des énergies, smart city, smart building...), en accompagnant la montée en compétence des professionnels sur des marchés à fort potentiel de développement, tout en maintenant l'exigence de qualité.« D'une ampleur inédite, la crise que nous traversons sera suivie d'une reprise de l'activité que nous espérons la plus dynamique possible, et ce, le plus rapidement possible. Qualifelec a été créé après-guerre, en pleine période de reconstruction du pays. Pour cette nouvelle période de relance, les professionnels du génie électrique et énergétique et leurs partie-prenantes doivent pouvoir s'appuyer sur une garantie fiable de qualité, de performance et de sécurité. Qualifelec accompagnera l'évolution de l'ensemble de la filière, notamment sur de nouveaux marchés. » - Yves Jalageas, Président de Qualifelec
Il y a 5 ans et 6 jours

Comment rénover un bien inhabité depuis quelques années ?

Héritage, achat d’un bien immobilier à un prix avantageux… L’acquisition d’une maison ancienne va souvent de pair avec la rénovation. Pourtant, la réhabilitation d’une maison ancienne nécessite énormément d’huile de coude. Entre les travaux de grande envergure et les travaux de second œuvre, considérez quelques points avant de sauter le pas. En effet, pour optimiser les coûts des travaux, vous devez bien organiser votre projet de rénovation d’une maison ancienne. Trouvez ici nos conseils pour mener à bien votre projet de réhabilitation d’un bien inhabité depuis plusieurs années. Pourquoi opter pour la rénovation d’une maison ancienne ? Le cachet d’une maison ancienne a de quoi charmer la plupart des personnes souhaitant acquérir un bien immobilier. Toutefois, avant d’engager les travaux de rénovation, quelques points sont à prendre en considération. L’ampleur des tâches de rénovation de votre vieille bâtisse peut vous laisser perplexe. Cependant, il faut noter qu’opter pour la rénovation d’une maison ancienne vous confère de nombreux avantages, dont : ● La possibilité d’optimiser l’efficacité énergétique et d’améliorer le confort de votre bien immobilier En effet, qui dit maison ancienne, dit souvent bien mal isolé. Ainsi, vous pouvez profiter de cette occasion pour renforcer l’isolation énergétique de votre maison ancienne. Notez également que de plus en plus de dispositifs d’aides financières à la rénovation sont désormais accessibles. Certificats d’économie d’énergie, Loi Denormandie… Vous pouvez bénéficier d’une aide à la rénovation pour améliorer votre bien. Si vous résidez dans le sud de l’Île-de-France et souhaitez bénéficier de ces aides, vous pouvez contacter une entreprise de maçonnerie en Essonne qui s’assurera de respecter les normes en vigueur. ● L’avantage d’ajouter plus de valeur à votre bien La rénovation d’une maison ancienne offre également une plus-value à votre bien immobilier. En effet, si vous envisagez de revendre votre maison, la rénovation est une étape à considérer. Ainsi, en préservant le cachet de votre bien tout en le modernisant, vous augmentez sa valeur. ● Une solution pour acquérir un bien dans une zone à forte densité de bâti Rénover une vieille maison est également une excellente alternative pour pallier le manque de terrains de construction dans certaines zones. En effet, lorsque le coût d’acquisition d’un terrain constructible est beaucoup trop élevé, il convient de se tourner vers la rénovation d’une maison ancienne. Comment prioriser vos travaux de rénovation de maison ancienne ? Afin d’optimiser votre budget et votre temps, établissez un ordre de priorité pour vos travaux de rénovation. Cette étape reste cruciale, surtout si vous devez engager de gros travaux. À noter que les travaux lourds englobent toutes les tâches concernant la toiture, l’assainissement, les fondations et la charpente. Ainsi, le projet de rénovation doit toujours commencer par les gros travaux. S’ensuivent les travaux de second œuvre, soit ceux qui ne concernent pas directement le bâti. Il s’agit notamment des travaux de peinture, de plomberie, d’installation électrique, ou encore les tâches concernant les revêtements muraux et revêtements de sols. Si votre maison ancienne comprend plusieurs étages, commencez vos travaux en allant du grenier vers le sous-sol pour éviter de salir les étages. Rénover une maison ancienne, quels travaux importants engager ? Pour avoir une check-list des travaux de grande envergure à réaliser, commencez par un état des lieux. Ainsi, inspectez chaque aspect de votre maison ancienne pour avoir une idée précise de ce que vous souhaitez supprimer ou remettre à neuf. Vous pouvez notamment opter pour une démolition de certaines pièces de l’habitat, une remise à neuf du revêtement de sol, ou encore une installation d’une nouvelle chaudière. Dans certains cas, vous pouvez également déposer les équipements sanitaires et les meubles de cuisine. Prioriser le toit et les murs Vérifiez l’état de la toiture, de la charpente et des murs de votre maison ancienne. En effet, ces éléments contribuent grandement à l’état général de votre habitat. Sur le long terme, si votre bâti est en mauvais état, vous risquez d’avoir de grandes contraintes. Ainsi, pour votre projet de rénovation, priorisez les travaux concernant la toiture, la charpente et l’isolation des murs. Après avoir vérifié la qualité de la maçonnerie et réalisé les travaux de rénovation nécessaires sur le bâti, il convient de placer les portes, les fenêtres, les portails et autres ouvertures. Les enjeux du bâti dans la rénovation d’un logement ancien Un bâti en bon état vous évite les problèmes d’humidité et d’infiltration qui ont tendance à fragiliser votre maison. Ainsi, si vous remarquez par exemple des fissures dans les murs ou des tuiles cassées sur le toit, mettez la rénovation de ces zones de la maison en priorité. Cela va renforcer à la fois la sécurité et le confort de votre maison rénovée. Réhabilitation d’un logement ancien, zoom sur les travaux de second œuvre Une fois votre bâti remis à neuf, focus sur les travaux de second œuvre. Il s’agit notamment de : L’installation électrique, du système de chauffage et de la plomberie Vérifiez donc l’état de l’installation électrique existante. Si nécessaire, vous pouvez procéder à une remise aux normes de celle-ci. En effet, la plupart des maisons inhabitées depuis quelques années possèdent une installation électrique qui n’est pas conforme aux normes en vigueur. Pour cette étape, il vaut mieux faire appel à un professionnel puisque les travaux d’installation électrique nécessitent souvent des saignées au niveau des murs. Ainsi, des travaux de maçonnerie sont nécessaires. Il en est de même pour le système de chauffage et la plomberie. Procédez aux travaux de remise à neuf de l’installation électrique, de la plomberie et du système de chauffage ou de climatisation avant la finition de votre rénovation de maison ancienne. Les travaux de finition de votre projet de rénovation de maison ancienne Qui dit finition, dit souvent pose de revêtements muraux, revêtements de sols, menuiseries, et autre. Une fois que vous avez préparé le sol et les murs, il est maintenant temps de poser les revêtements de votre choix. À l’issue de cette étape, il ne reste plus qu’à décorer votre intérieur au gré de vos envies.
Il y a 5 ans et 6 jours

Capeb : Chute historique de l’activité

Patrick Liébus est le président de la Capeb. [©Capeb] Dans un contexte sanitaire et économique sévère, la Capeb a dévoilé les tendances de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment pour le 1er trimestre 2020. Sans surprise, les entreprises se retrouvent dans une situation extraordinaire. La croissance de l’activité s’est effondrée. Un recul de – 12 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Pour faire face à cette situation exceptionnelle, 66 % des entreprises artisanales du bâtiment ont fait des demandes de chômage partiel. Et 15 % l’envisagent toujours. Mais 5 % d’entre elles ont vu leurs demandes refusées par l’administration. Notamment du fait que leur activité n’était pas considérée comme “officiellement interdite”. « L’artisanat du bâtiment fait face à une crise économique sans précédent consécutive à la crise sanitaire du Covid-19, explique Patrick Liébus, président du syndicat. Alors que 80 % des entreprises du secteur sont à l’arrêt, la filière de la construction est touchée de plein fouet. Une chute brutale de la croissance est enregistrée pour l’ensemble des corps de métiers. Ceci, avec un recul de l’activité compris entre – 9 % et – 16 % au 1er trimestre 2020. Les mesures engagées par l’Etat pour soutenir la trésorerie des TPE sont vitales. Et devront se poursuivre dans les prochains mois. » 80 % des entreprises ont stoppé leur activité selon la Capeb Depuis le 17 mars, 80 % des entreprises sont à l’arrêt. Quelque 17 % ont maintenu une activité réduite, n’exposant pas les salariés aux risques sanitaires. Et 3 % poursuivent une activité quasi-normale pour les interventions d’urgence. Pour les entreprises du bâtiment, la principale raison de cet arrêt des chantiers s’explique par le refus des clients particuliers (71 %). Et des clients professionnels, publics ou privés (45 %) de continuer les travaux. Pour 46 % des chefs d’entreprise, la baisse d’activité s’explique aussi par la volonté de protéger leurs salariés. Enfin, les difficultés d’approvisionnement en produits et matériaux de construction sont aussi mis en avant par 39 % des chefs d’entreprise. Un chiffre corroboré par ceux ayant poursuivi leur activité. Et qui déclarent, pour 84 % d’entre eux, éprouver des difficultés à obtenir les matériaux de construction nécessaires. « Aujourd’hui, la priorité des chefs d’entreprise est de garantir la santé de leurs collaborateurs. Tout en permettant un redémarrage de l’activité de manière sécurisée. A cet égard, nous demandons au gouvernement de prendre des mesures pour accompagner et inciter les entreprises à reprendre leur activité. La Capeb juge essentiel que les entreprises puissent bénéficier d’aides spécifiques pour couvrir,  des surcoûts découlant de la mise en œuvre de règles sanitaire. Alors qu’il est bien souvent impossible de répercuter ces surcoûts aux clients, notamment lorsqu’il s’agit de particuliers. » Ces aides spécifiques pourraient inclure le transport des salariés, la réorganisation des chantiers, la gestion de la co-activité, le réaménagement des bases de vie, des vestiaires… Et bien sûr, la fourniture des équipements de protection nécessaires. Recul de – 14 % d’activité dans le neuf Dans le détail, l’activité est en net recul de – 12 %. Et concerne l’ensemble des entreprises artisanales, quelle que soit leur taille. Les entreprises employant 10 à 20 salariés ont subi une perte de croissance de – 13 %. Et celles de moins de 10 salariés sont concernées par une baisse de – 12 %. Avec – 14 % de baisse par rapport au 1er trimestre 2019, la construction neuve est la plus touchée. Une situation provoquée en partie par l’arrêt soudain des chantiers. Après un essoufflement régulier de l’activité chaque trimestre depuis 2016. Ainsi, les permis de construire affichent un recul de 1,6 % au cours des 12 derniers mois . Soit 451 500 autorisations au total. De son côté, le nombre de logements commencés, cumulés sur douze mois, a reculé de 1,2 % . Soit 409 200 logements commencés. Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à – 29 points (contre – 11,5 points pour la moyenne de long terme). La trésorerie est en nette détérioration pour 34 % des entreprises, contre 14 % au 1er trimestre 2019 (soit 20 points d’écart). Seulement 5 % des entreprises parlent d’une amélioration. Enfin, le montant moyen des besoins de trésorerie de ces sociétés atteint 24 000 €, contre 20 000 €, un an auparavant.
Il y a 5 ans et 6 jours

Covid-19 : les artisans du bâtiment très fortement impactés par la crise sanitaire

"L'artisanat du bâtiment fait face à une crise économique sans précédent consécutive à la crise sanitaire du Covid-19", a résumé dans un communiqué Patrick Liébus, président de la la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).Au premier trimestre, selon les chiffres extrapolés par la fédération après sondage auprès de ses adhérents, l'activité du secteur, qui va de la construction de maison à la rénovation énergétique, a chuté de 12% par rapport à un an plus tôt, un effondrement jamais vu.Cette chute ne donne même pas la pleine mesure des effets de la crise du coronavirus car ce n'est qu'à la mi-mars qu'un strict confinement a été mis en place pour lutter contre la propagation de la maladie, contraignant de nombreux secteurs économiques à un ralentissement voire un arrêt total.A ce titre, quatre cinquièmes des entreprises de l'artisanat du bâtiment sont à l'arrêt, selon la Capeb. Les autres sont, pour l'essentiel, en activité réduite.Les adhérents ont dû s'arrêter pour de multiples raisons, dont l'impossibilité à s'approvisionner, mais la principale - dans plus de deux tiers des cas - reste le refus d'un client particulier de reprendre un chantier.Après une période de tensions avec le gouvernement, le secteur du bâtiment a pourtant mis en place des règles sanitaires, destinées à permettre la reprise des chantiers, mais celle-ci peine à se faire.Pour mettre en place ces mesures, les artisans du bâtiment ont besoin d'une aide financière du gouvernement, selon la Capeb, qui estime impossible de répercuter sur leurs clients particuliers les coûts supplémentaires.Qui plus est, en matière de régulation, "il faut des fois faire tomber certaines barrières", a jugé mercredi Christian Vabret, président par intérim de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA), sur la chaîne BFM Business. Des "organismes de contrôle sont en train de bloquer les chantiers", a-t-il regretté.
Il y a 5 ans et 7 jours

Une chute brutale et sans précédent de l’activité artisanale du bâtiment

Depuis le 17 mars, 80 % des entreprises artisanales du bâtiment sont à l’arrêt, 17 % ont maintenu une activité réduite n’exposant pas les salariés aux risques sanitaires et 3 % poursuivent une activité quasi-normale pour les interventions d’urgence selon la dernière note de conjoncture de la Capeb . Pour les entreprises du bâtiment, la principale raison de cet arrêt des chantiers s’explique par le refus des clients particuliers (71 %) et des clients professionnels, publics ou privés (45 %) de continuer les travaux. Pour 46 % des chefs d’entreprises, la baisse d’activité s’explique également par la volonté de protéger leurs salariés. Enfin, les difficultés d’approvisionnement en produits et matériaux par les fournisseurs font également parties des critères mis en avant par 39 % des chefs d’entreprise. Un chiffre corroboré par les chefs d’entreprises ayant poursuivi leur activité et qui déclarent pour 84 % d’entre eux éprouver des difficultés à obtenir les matériaux nécessaires. L’activité est en net recul de 12 % et concerne l’ensemble des entreprises artisanales, quelle que soit leur taille. Les entreprises employant 10 à 20 salariés ont subi une perte de croissance de 13 % et celles de moins de 10 salariés sont concernées par une baisse de de 12 %. La construction neuve, avec 14 % de baisse par rapport au 1T2019, est la plus touchée. Une situation provoquée en partie par l’arrêt soudain des chantiers après un essoufflement régulier de l’activité chaque trimestre depuis 2016. Les permis de construire affichent un recul de 1,6 % au cours des 12 derniers mois (de février 2019 à janvier 2020 par rapport à la même période de l’année précédente), soit 451 500 autorisations au total. De son côté, le nombre de logements commencés, cumulés sur douze mois (de février 2019 à janvier 2020), a reculé de 1,2 % (par rapport à la même période l’année précédente), soit 409 200 logements commencés. L’activité en entretien-rénovation est également affectée par la baisse d’activité de – 10,5 % par rapport au T12019. Le volume des travaux d’Amélioration de Performance Energétique du Logement (APEL) est également concerné par ce net recul et fait face à une baisse de – 8,5 %, contre 1,5 % de croissance au trimestre précédent. Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à – 29 points (contre – 11,5 points pour la moyenne de long terme). Pour Patrick Liébus, président de la CAPEB, « Il est essentiel que les entreprises puissent bénéficier d’aides spécifiques pour couvrir, au moins une partie des surcoûts découlant de la mise en œuvre de règles sanitaires (le transport des salariés, la réorganisation des chantiers, la gestion de la co/activité, le réaménagement des bases de vie, des vestiaires, des sanitaires sur site, la désinfection des surfaces, la gestion des déchets, et bien évidemment la fourniture des équipements de protection nécessaires), alors qu’il est bien souvent impossible de répercuter ces surcoûts aux clients notamment lorsqu’il s’agit de particuliers. » Graphique : au cours du premier trimestre 2020, l’activité de l’artisanat du bâtiment recule de 12 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. (Capeb)
Il y a 5 ans et 7 jours

Covid-19 : une appli contrôle le port des équipements de protection

Permettre le respect des procédures de prévention sur chaque siteCette extension permet de procéder à la vérification de la conformité du port des équipements de protection individuelle par chaque intervenant sur un chantier ou site de production. Les clients donneurs d'ordre des plateformes Bativigie/Activigie peuvent ainsi s'assurer du bon respect des procédures de prévention définies pour leurs sites en matière de port des EPI. Une procédure simple, qui vient prolonger de manière concrète les préconisations de l'OPPBTP (l'organisme professionnel de prévention du BTP), visant à lutter contre la propagation du virus Covid 19, notamment par l'utilisation d'un masque de protection.« Très concrètement, lors d'un contrôle, l'opérateur en charge de celui-ci va systématiquement procéder à une vérification visuelle de la présence des équipements de protection attendus. Si un défaut est constaté sur un intervenant, celui-ci ne pourra pas accéder au chantier ou site de production. Une déclaration d'incident est activée par notre plateforme, avec une notification simultanée au donneur d'ordre et à l'entreprise employeur. Cette dernière devra alors s'assurer que son salarié dispose des équipements nécessaires et en adopte le bon port », détaille Frédéric Pradal, créateur et dirigeant des plateformes Bativigie/Activigie.Nouvelle version de l'application : à télécharger sans surcoûtLa nouvelle application est d'ores et déjà disponible, en téléchargement via Apple Store ou Play Store. Cette nouvelle version est entièrement gratuite, sans surcoût de service, pour les clients et utilisateurs des plateformes Bativigie/Activigie. Depuis 2015, Bativigie et Activigie fournissent aux donneurs d'ordre de la construction et de l'industrie des services de vigilance sous-traitance uniques en France. La plateforme logicielle sécurise les chantiers et sites industriels des risques liés au travail illégal, en permettant un contrôle des personnels via une application dédiée. Celle-ci, embarquée sur un simple smartphone, assure la vérification de la conformité des opérateurs présents sur un site au regard d'une douzaine de points de contrôle (carte d'identité, attestation Urssaf, déclaration de détachement…). Le système gère en amont l'ensemble des données et documents relatifs aux intervenants et garantit une traçabilité intégrale de la vigilance mise en œuvre, avec un reporting en temps réel sur les incidents. En cinq années, plus de 6000 chantiers ont ainsi été réalisés sous contrôle Bativigie.
Il y a 5 ans et 9 jours

Autodesk s'associe à 24 entreprises de la Tech pour lever ensemble 22 millions de dollars

La Fondation Autodesk joint ses forces à 24 autres entreprises de la région de la baie de San Francisco pour lever 22 millions de dollars dans un fond commun destinés aux entreprises mobilisées en première ligne face à la pandémie actuelle, dont la Fondation CDC, la Fondation des Nations Unies et la Silicon Valley Community Foundation. De plus, Autodesk met également à disposition temporairement un accès gratuit à plusieurs de ses solutions collaboratives Cloud et lance un Datacenter en Europe afin d'aider ses clients et partenaires à mieux s'adapter à des conditions de travail inédites.Autodesk se mobilise aux cotés de 24 entreprises pour lever 22 millions de dollarsPour la Fondation Autodesk, il est essentiel de participer aux efforts de secours en cours pour soutenir la santé et la résilience des collaborateurs et de leurs communautés pendant la pandémie. Avec 24 autres entreprises de la Tech, un fond de 22 millions de dollars va être débloqué afin de soutenir : le Fonds d'intervention solidaire COVID-19 de la Fondation des Nations Unies, le Fonds d'intervention d'urgence de la Fondation pour le contrôle des maladies,et le Fonds régional d'intervention COVID-19 de la Silicon Valley Community Foundation,De son coté, Autodesk fait un don de 600 000 dollars. La Fondation augmentera son programme de dons jumelés pour tous les employés en reversant le double du montant donné et en augmentant le plafond annuel des dons par employé.Parmi les 25 entreprises, on retrouve : Autodesk, Box, DocuSign, Cisco, Dropbox, GitHub, Intuit, LinkedIn, NetApp, Okta, PagerDuty, Palo Alto Networks, Pledge 1%, Postmates, Pure Storage, Salesforce, SAP, ServiceNow, Silicon Valley Bank, Slack, SurveyMonkey, Twilio, Workday, Zoom Video Communications et Zuora.#COVID19TechCollaborativePlus d'infos ici : https://adsknews.autodesk.com/views/covid-19Autodesk offre un accès gratuit à ses plateformes collaborativesAlors que le confinement touche plus d'un milliard de personnes dans le monde, et afin de mieux accompagner les clients confrontés à cette nouvelle réalité, Autodesk annonce un programme d'accès étendu temporaire pour plusieurs produits de collaboration cloud. Autodesk ouvre l'accès à ses plateformes de travail collaboratif jusqu'au 31 mai. « Et cette période pourra être étendue au-delà si besoin », selon Andrew Anagnost, PDG d'Autodesk.Les clients pourront bénéficier d'un accès gratuit à une sélection de produits et services d'Autodesk (notamment BIM 360 Docs, BIM 360 Design, Fusion 360, Fusion Team, AutoCAD Web et Mobile, et Shotgun, tous pour un usage commercial). Andrew Anagnost ajoute à ce sujet : « Soyons clairs : nous n'introduisons pas ce programme pour convertir les clients en utilisateurs payants. Notre objectif est plutôt de mettre en place un programme le plus rapidement possible afin d'offrir aux clients une souplesse accrue dans ce qui est devenu un environnement de travail difficile »De plus, Autodesk propose d'autres dispositifs : la mise en place du COVID-19 Autodesk Resource Center, qui recense les ressources qu'Autodesk fournit à ses clients. Ils peuvent également accéder à des informations nécessaires face à la nouvelle organisation de télétravail Ces temps extraordinaires peuvent créer des contraintes de trésorerie pour les utilisateurs des produits Autodesk. Pour offrir un certain soulagement, il a été décidé d'étendre les conditions de paiement des contrats à 60 jours pour tous les clients et partenaires, pour les nouvelles commandes et les renouvellements passés directement auprès d'Autodesk jusqu'au 7 août 2020. L'extension de la possibilité d'acheter de nouveaux abonnements multi-utilisateurs jusqu'au 7 août 2020 et le report de l'arrêt de la vente au 7 août 2021. Autodesk BIM 360 Design ouvre un Datacenter en EuropeUtilisé dans plus de 150 pays et accompagnant environ 40 000 projets, BIM 360 Design permet aux architectes, ingénieurs et professionnels du secteur de la construction et du BTP de collaborer en temps réel depuis n'importe quel endroit et à tout moment. Un datacenter a été ouvert en Europe pour accompagner la popularité croissante de BIM 360 Design et répondre au besoin de souplesse de l'hébergement des données liées aux projets des clients Autodesk en cette période difficile, notamment pour les projets liés aux évolutions des lois souveraines en matière de data.« En cette période sans précédent, les équipes ont plus que jamais besoin de continuer leurs projets en cours et de bénéficier d'une grande souplesse pour pouvoir travailler n'importe où » déclare Nicolas Mangon, Vice-Président Marketing et Stratégie AEC d'Autodesk.Depuis février 2020, le nombre d'abonnés à BIM 360 Design a doublé en Europe et depuis que les conditions de travail ont évolué avec le télétravail, le nombre de création de nouveaux projets dans BIM 360 Design a augmenté de près de 350 % dans le monde entier. Afin d'accompagner les entreprises en cette période, BIM 360 Design est disponible gratuitement jusqu'au 31 mai 2020 sur le programme d'accès étendu.Laetitia Laquais, Dirigeante de Cebatec (Bureau d'études BIM Fluides - France) : « Au vue de la situation actuelle liée à la pandémie et au confinement, l'utilisation d'Autodesk BIM 360 a facilité la mise en télétravail de nos collaborateurs. Nous avons désormais plus de 77% de nos effectifs en télétravail. Grâce à cet outil que nous utilisons pour la quasi-intégralité de nos projets, la collaboration avec nos clients et nos collaborateurs en interne est simplifiée. Elle permet à tous de rester connectés et productifs. »En plus de l'ouverture d'un datacenter en Europe, BIM 360 Design inclut de nouvelles fonctionnalités dont une connexion avec AutoCAD Plant 3D toolset. Cet outil permet aux designers et ingénieurs de mieux gérer les droits d'accès, d'aider les équipes à partager des fichiers de façon plus sécurisée et de collaborer plus efficacement à travers les différents fuseaux horaires, domaines et différentes organisations.Cliquez ici pour savoir comment BIM 360 Design peut aider les équipes à rester connectées sur le cloud et aider à maintenir la productivité.
Il y a 5 ans et 9 jours

Rénovation énergétique : les particuliers rouvrent leurs portes

Les chantiers de rénovation énergétique redémarrent doucement dans les maisons des particuliers. L’entreprise champenoise Etienne Art & Construction illustre ce redémarrage encore timide. Leader de cette activité, Effy recense 53 % de particuliers prêts à ouvrir leur porte à des artisans pour des travaux à réaliser avant la fin du confinement.
Il y a 5 ans et 12 jours

Rabot Dutilleul : Vers une reprise progressive des chantiers

Le chantier de la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59) en logements fait partie des chantiers, qui repartent de manière progressive. [©SaisonMenu & associés] Rabot Dutilleul Construction annonce une reprise progressive de ses chantiers. Ceci, dans un strict respect des recommandations sanitaires. Une décision, qui a pour objectif de soutenir l’activité de l’entreprise en cette période difficile de pandémie du Covid-19. C’est le challenge de la nouvelle gouvernance, qui a pris ses fonctions le 17 avril. Redémarrer rapidement au moins un chantier par région d’implantation, c’est l’objectif que s’est fixé Rabot Dutilleul Construction. Les chantiers des Grands Moulins de Paris (75), la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59). Ou encore la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin-Maringer-Fournier, à Nancy (54)… ont repris leur rythme quais-normal. Bien sûr, la sécurité des compagnons et de l’encadrement des chantiers est une priorité pour l’entreprise. Cette dernière a adopté des mesures de prévention. Ceci, afin de protéger la santé des collaborateurs. Toutes les équipes ont reçu un guide interne “Covid RDC”, basé sur celui de l’OPPBTP. L’entreprise a même créé des postes de “chargé de prévention Covid” . Nomination d’une nouvelle gouvernance La nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul : Frédéric Sternheim, président, Patrick Adam, directeur général, et Arnaud Merveille, directeur administratif et financier. [©Maxime Dufour Photographies] Dans ce contexte, depuis le 17 avril, Rabot Dutilleul Construction a mis en place une nouvelle gouvernance. Ceci, « pour prendre en main l’entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée », peut-on lire dans un communiqué de presse. Ainsi, Frédéric Sternheim est nommé président. Patrick Adam prend la direction générale. Et Arnaud Merveille est nommé directeur administratif et financier. « Avec Patrick Adam et Arnaud Merveille qui forment avec moi la nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul Construction, nous avons à cœur d’organiser la reprise des chantiers et de poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Pour cela, nous pouvons compter sur des équipes expérimentées et engagées, des processus performants et un carnet de commandes solide et de qualité », indique le nouveau président. Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l’entreprise pour poursuivre sa transformation. Ceci, en cohérence avec le plan stratégique “Demain 2025”. De plus, elle devra mettre en œuvre « toutes les solutions permettant de passer cette crise, en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie. Mais aussi, en réfléchissant à de nouveaux modèles », indique Rabot Dutilleul Construction Une histoire de famille Frédéric Sternheim est ingénieur civil de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées. Il est le cousin de François Dutilleul, mais aussi le fils de Jean-Pierre Sternheim, ancien président de Rabot Dutilleul Construction. C’est en 2007 qu’il intègre le groupe, dans lequel il a occupé de nombreux mandats. Avant de rejoindre Rabot Dutilleul, il a travaillé chez Eiffage (1999-2006).  Patrick Adam est diplômé de Centrale Lille et d’un MBA Insead. Il consacre les 10 premières années de sa carrière au développement d’activités internationales industrielles dans la réalisation de systèmes clefs en main. Plusieurs expériences de développement international et d’amélioration de la performance industrielle le conduisent à rejoindre le monde des équipementiers automobiles. Ceci, pendant les 11 années suivantes et dans des fonctions de direction. En novembre 2003, devant l’émergence du numérique, il rejoint, comme directeur général, le groupe Jouve. A compter d’avril 2009, il accompagne des fonds d’investissement et des entreprises dans leurs projets de développement.  Quant à Arnaud Merveille, il est diplômé d’études supérieures comptables et financières en 1995. Et c’est en novembre 2005 qu’il rejoint Rabot Dutilleul, en tant que directeur comptable. Il est promu en 2009 directeur financier groupe. Avant cela, il a travaillé chez KPMG, un réseau international de cabinets d’audit et de conseil.
Il y a 5 ans et 12 jours

Christophe Pivel nommé Directeur commercial de Sto France

Son diplôme de l'ESCP (école supérieure de commerce) en poche, Christophe Pivel débute sa carrière en 1994 au service culturel de l'ambassade de France à New York, lui permettant ainsi de devenir complètement bilingue. Une fois rentré en France en 1995, Christophe Pivel occupe successivement plusieurs postes de Directeur commercial et marketing au sein d'entreprises du secteur de l'industrie automobile et de la construction : Allied Signal, Rehau, Imerys, Structure, James Hardie, Virax, Rain Bird, Norma Group, Tradilux. Relever les défis ne lui fait pas peur puisqu'à chaque fois, il est de développer l'activité dans plusieurs pays d'Europe. Après les 10 dernières années passées dans des avions à parcourir l'Europe, Christophe Pivel pose ses bagages chez Sto France en novembre 2019. En tant que Directeur commercial, la mission de Christophe Pivel est triple :optimiser la performance commerciale afin de conforter la part de marché ITE (isolation thermique par l'extérieur) de Sto ;poursuivre le développement de Sto sur les activités de ravalement et de bardage pour asseoir sa position de spécialiste de la façade (dans l'activité de chantier classique mais également dans les solutions de façade sur ossature bois et métallique qui font appel à une production hors site) ;et enfin, adapter l'organisation commerciale afin d'augmenter la satisfaction client.Son équipe se compose de 5 Directeurs de régions, du Responsable du service développement et du Responsable du service clients.« Ce qui m'a plu chez Sto, c'est le fort potentiel de croissance de cette société grâce à sa capacité à adresser des nouveaux marchés et à développer des nouveaux produits. J'ai aussi rapidement ressenti les valeurs de transparence et de respect sur lesquelles repose cette société familiale ». Agé de 51 ans, Christophe Pivel est marié et père d'un enfant. Il pratique assidûment le football et a gardé de ses différentes missions à l'étranger le goût pour les voyages.
Il y a 5 ans et 12 jours

Un nouveau PDG pour NORSILK

NORSILK, filiale du GROUPE DONGES, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, annonce la nomination de Sébastien COSS|N au poste de Président-Directeur Général à la place de Pierre-Yves GUEGAN. Diplômé de l’Ecole Supérieure du Bois promotion 97, il a réalisé toute sa carrière dans le bois et ses différentes filières. Cette transition dans le management de l’entreprise est le signe que les travaux engagés depuis 2 ans par l’ensemble des équipes a porté ses fruits. Une liste de 14 chantiers d’amélioration avait été dressée par le Comité de Direction en juin 2018, visant à améliorer tous les segments de l’entreprise. « Si le résultat dépasse les attentes initiales, cette période de crise sanitaire liée au Covid-19 n’est pas simple. Comme tous les dirigeants de la filière nous avons fait toutes les démarches nécessaires pour la passer le mieux possible, surtout que nous avons la chance d’avoir un groupe fort derrière nous. C’est un challenge de plus à relever basé sur l’humain avant tout, et qui va resserrer encore plus nos équipes, en espérant passer à la phase suivante très vite: le développement de l’entreprise » indique Sébastien COSSIN. Après 10 jours d’arrêt, le lundi 30 mars, NORSILK a repris ses activités. L’ensemble des mesures sanitaires ont été réunies pour donner la possibilité à 80 % de ses effectifs de reprendre le travail, permettant d’atteindre 75% de la capacité de production de l’usine. Cette décision a répondu à une anticipation de la reprise et des commandes des négoces spécialistes bois et généralistes en matériaux de construction et grandes surfaces de bricolage.
Il y a 5 ans et 12 jours

Legoupil Industrie rénove de A à Z un entrepôt en concept original d'Entrepôt-Village de 6.300 m²

Le client a déjà travaillé avec Legoupil Industrie a plusieurs reprises : construction d'un auvent de 1200m², construction d'un bâtiment de 1200m² avec plusieurs cellules locatives, et en juillet 2018, un bâtiment de 1400m² pour Loxam. Cette fois l'entreprise normande va y livrer un Entrepôt-Village de plus de 6 300m2 comprenant une quinzaine de cellules modulaires de 120 à 220 m², destinées à des artisans et à une franchise de basketball en salle. L'ensemble du Parc d'Activités des Vallées compte désormais une cinquantaine de locataires et a multiplié par deux son activité tout en opérant une importante montée en gamme.Legoupil Industrie, constructeur agile, a développé une véritable expertise de gestion de projets pour accompagner les industriels au plus près de leur besoin. Ce savoir-faire lui a permis de concevoir avec Entrepologic, gestionnaire du Parc d'activités des Vallées à Saran, un projet ambitieux de rénovation, mobilisant de nombreux artisans locaux. La livraison de cet Entrepôt-Village est prévue pour mai/juin, après seulement 8 mois de travaux. La partie basket sera même inaugurée en début avril, une véritable prouesse compte tenu de la complexité du projet.Un projet de rénovation géré de A à Z en Tous Corps d'État : un bâtiment de 6300 m² désamianté et transformé en un véritable village d'entreprisesD'une surface totale de 6 300 m², l'Entrepôt-Village du Parc d'Activités des Vallées à Saran est la suite logique d'un projet de développement sur plusieurs années. Entrepologic a choisi Legoupil Industrie pour l'accompagner dans la rénovation de ce bâtiment de 1972, très endommagé par 12 ans d'occupation d'une société de traitement de déchets et ravagé en partie par un incendie en 2018, pour le transformer en village d'entreprises sur la région Nord-Orléanaises. Le choix a été fait de réhabiliter ce bâtiment au lieu de le raser, dans un esprit de développement durable, pour reconstruire bien que cela ait nécessité le désamiantage du toit. Legoupil Industrie a assuré la gestion du dossier en coordination avec les assurances, d'une part et le projet dans son ensemble d'autre part. Un village d'entreprises a été créé à l'intérieur, avec les rues, une zone logistique de proximité, un espace détente avec terrain de pétanque, bordée de cellules modulaires de 120 à 220m², dont certaines conçues pour accueillir un second étage.Par ailleurs, un complexe sportif de basket en salle (Hoops Factory) a été implanté sur 2300m². Legoupil Industrie a réalisé avec ses partenaires l'ensemble de l'infrastructure pour accueillir cette franchise et s'est coordonné avec le spécialiste d'aménagement d'espaces HB Rénov, qui a pris en charge les volumes intérieurs.« Le travail en mode projet de Legoupil Industrie est un atout considérable, il faut un véritable savoir-faire pour coordonner le travail d'autant d'artisans dans une logique d'économie circulaire avec des entreprises locales », affirme Didier Lesueur, associé-gérant du Parc des Vallées de Saran.Legoupil Industrie a spécialement créé la gamme et la cellule Intégral + pour accompagner les industriels y compris dans la globalisation de leurs projets. L'entreprise normande gère ainsi les projets de construction de A à Z, des autorisations administratives à la remise des clés, en Tous Corps d'État. Ses bâtiments industriels et tertiaires possèdent tous les avantages de la construction traditionnelle (étanchéité, pérennité et optimisation de l'espace) alliés à la rapidité d'exécution, et sont disponibles à la vente ou à la location pour offrir encore plus de flexibilité.
Il y a 5 ans et 13 jours

Sur quels critères choisir son assurance matériels béton ?

Sujet réalisé en collaboration technique avec Didier Morin, directeur de BM Assurance, et Ludovic Bernard, responsable entreprise. 1 – Dans le domaine du béton, quels sont les types de matériels qu’il est indispensable d’assurer ? Et pourquoi ?  [©ACPresse] Qu’ils soient roulants (toupies, pompes, malaxeurs-pompes) ou stationnaires (centrales à béton, mât de pompage), tous les matériels ont une obligation d’assurance en responsabilité civile. Mais eu égard à la valeur de ceux-ci, il convient de prévoir des couvertures spécifiques dommages, bris de machines… Et des garanties adaptées (bris internes, dommages externes, dommages consécutifs, dommages sur chantier)  Concernant le producteur de béton, d’autres garanties sont indispensables. Notamment pour couvrir les conséquences d’un défaut de béton livré. Ceci, lié à la fabrication à proprement parler ou bien à la nature des différents matériaux destinés à ladite fabrication. 2 – Quelles sont les spécificités des assurances liées aux toupies ? Quels sont les points à surveiller ?  Tous les matériels ont une obligation d’assurance en responsabilité civile. [©ACPresse] Hormis le risque routier, qui constitue la grande part des sinistres. Et dont certains ont des conséquences corporelles gravissimes, l’accent doit être mis sur Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 13 jours

Rabot Dutilleul : redémarrer au moins un chantier par Région d’implantation

Rabot Dutilleul Construction a décidé une reprise progressive de l’activité. Vont être rapidement relancés les chantiers des Grands Moulins de Paris et de Jean Macé dans les Hauts-de-France ; la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin Maringer Fournier à Nancy, le CROUS de Strasbourg, un EHPAD et un service de soins à domicile à Moyenmoutier (88) dans le Grand Est ; ainsi qu’un chantier de logements à Massy en Ile-de-France. L’Ile-de-France où Rabot Dutilleul Construction a par ailleurs assuré la livraison du nouveau plateau médico-chirurgical de l’hôpital Henri Mondor qui compte notamment un service de réanimation d’une capacité de 55 chambres, ainsi qu’un service dédié aux soins critiques avec 30 chambres de surveillance continue.La sécurité des compagnons et de l’encadrement des chantiers est une priorité pour Rabot Dutilleul Construction qui a adopté des mesures de prévention afin de protéger la santé des collaborateurs et de les inciter à veiller sur leur santé, leur sécurité et celle de leur entourage. Un guide interne « Covid RDC » basé sur le guide de l’OPPBTP, a ainsi été diffusé auprès de toutes les équipes: port du masque, de gants, mise à disposition de gel hydroalcoolique, nettoyage des équipements,… sont autant de mesures à mettre en œuvre pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Des postes de « Chargé de Prévention Covid » ont également été créés au sein de l’entreprise pour garantir la sécurité sanitaire des personnels présents et entrants sur chaque chantier.La nouvelle gouvernance de l’entreprise, qui prendra ses fonctions à compter du 17 avril aura également à cœur de relever les défis d’aujourd’hui et répondre aux enjeux de demain. Frédéric STERNHEIM est nommé Président de Rabot Dutilleul Construction. Patrick ADAM prend la direction générale de Rabot Dutilleul Construction et remplace Thierry GEFFROY. Arnaud MERVEILLE est nommé Directeur Administratif et Financier de Rabot Dutilleul Construction.
Il y a 5 ans et 14 jours

Nouvelle gouvernance et reprise progressive chez Rabot Dutilleul Construction

ENTREPRISE. L'équipe qui prendra les rênes de Rabot Dutilleul Construction à compter du 17 avril devra mener en parallèle la reprise de l'activité, alors que la plupart des chantiers sont suspendus depuis le début du confinement, mi-mars, et la préparation de l'avenir.
Il y a 5 ans et 14 jours

Plus de 220 millions collectés pour Notre-Dame de Paris

Lancée dans la nuit du 15 au 16 avril 2019, la collecte de la Fondation du patrimoine pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris atteint à ce jour 227 817 272 €, provenant de 236 146 donateurs de 140 pays dont 3 694 entreprises françaises et étrangères, 232 452 donateurs particuliers français et étrangers et 259 collectivités. La Fondation du patrimoine, qui a versé une première avance de 44,9 millions d’euros en juillet 2019 pour financer les travaux d’urgence de sécurisation de l’édifice, continuera d’accompagner le programme de sauvegarde engagé par les services du ministère de la culture, l’établissement public chargé de la maîtrise d’ouvrage, et les entreprises engagées sur le chantier, afin de permettre la poursuite des travaux de reconstruction dans les meilleures conditions. L’interruption temporaire des travaux de la cathédrale liée à la crise sanitaire ne doit pas masquer l’exceptionnel travail accompli par tous depuis un an.
Il y a 5 ans et 20 jours

Prolongement d’un mois des délais d’instruction : la CAPEB monte au créneau

La CAPEB rejoint les fédérations professionnelles de la maîtrise d’œuvre pour protester contre le prolongement d’un mois des délais d’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme. Patrick Liébus, Président de la CAPEB indique : « Nous avons demandé au Ministre du Logement que le Gouvernement modifie les dispositions de l’ordonnance du 25 mars 2020, qui autorise les reports de différents délais d’instruction à la fin de la période d’urgence sanitaire. Cette disposition aura des effets désastreux. Elle annihilera, de facto, toute reprise de l’activité économique des entreprises et des artisans du bâtiment dans la construction. De surcroît, ces dispositions ont été prises sans aucune concertation avec la filière. Pour notre part, comment expliquer à nos entreprises que, du fait de la difficulté d’instruction des dossiers, elles devront subir des pertes d’activité considérables à la sortie du confinement ? Julien Denormandie nous a donné des assurances que cette ordonnance serait revue en conséquence, la CAPEB souhaite que cela soit fait désormais rapidement, dans le cadre d’une concertation des acteurs de la filière construction ». Décalage d’un mois des autorisations d’urbanisme : double peine pour toute la filière construction
Il y a 5 ans et 21 jours

PRO BTP consacre 110 millions d’euros pour soutenir la profession

Face au  Covid-19, le conseil d'administration du groupe PRO BTP a déployé une série de mesures fortes pour accompagner les entreprises de la construction et leurs salariés en cas de chômage partiel
Il y a 5 ans et 22 jours

Réparation structurale des bétons : Quelles solutions ?

Les mortiers de réparation redonnent aux ouvrages leurs fonctions d&rsquo;origine. [©ACPresse] Par le malencontreux mouvement d’une main invisible ou d’un lutin maléfique, selon les dires, nos téléphones portables peuvent finir par terre. C’est souvent avec effroi que leur propriétaire retrouve leur écran fissuré, brisant leur cœur à tout jamais… Ils n’ont d’autres choix que de remplacer le résultat de cette scène de crime par un nouvel élément. Et c’est là que les choses se compliquent. Quel écran, quelle qualité, quels outils, quel réparateur ? Tant d’interrogations en suspens… Et si le téléphone, tant aimé, se retrouve en contact avec l’eau, les répercussions peuvent être pires. Le monde du béton fonctionne un peu sur le même schéma. Lorsque le matériau a subi des dégâts, causés par une main coupable ou toujours ce farfadet maléfique, et plus sérieusement à cause de son environnement, de sa qualité ou des effets du temps, plusieurs solutions s’offrent aux maîtres d’ouvrage qui veulent engager des travaux de restauration. Les industriels proposent tous des gammes de produits pour répondre aux différentes problématiques, qui touchent la réparation des bétons. Ces mortiers se plient à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2).  Dossier préparé par Sivagami Casimir Cantillana : Livraison sur chantier Le Betoreno FI402 s’applique manuellement ou par projection.[©Cantillana] Touche à tout dans l’univers du béton, Cantillana dispose d’une large gamme de produits dédiés à sa réparation. Ainsi, l’industriel propose un mortier structural renforcé de fibres et de polymères. Le Betoreno FI402 est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Ce mortier est bien adapté à des applications en milieux agressifs, tels que ceux exposés à l’eau de mer ou aux sulfates. La densité élevée du produit permet une mise en œuvre sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité et/ou d’huile. Enfin, Betoreno FI402 est résistant à la corrosion et à la saponification. La gamme Betoreno se compose aussi des solutions HB001, un primaire d’adhérence pour les systèmes de réparation de béton et protection anti-corrosion d'armatures en métal, conformément à la NF EN 1504-7. Ou encore, du Betoreno FS301, un mortier de surfaçage renforcé de polymères de classe R3. En termes de services, Cantillana propose des livraisons sur chantier, via des silos et citernes pour la recharge. Cette activité est présente depuis le début des années 1990 en Belgique et dans le Nord de la France. En région parisienne, l’industriel a renforcé sa logistique avec l’usine de Cormeilles-en-Parisis (95), suite au rachat des activités mortier/béton projeté de Socli, en juillet 2017. Cermix : Prêt à un emploi rapide Cermix a fourni ses solutions pour la réparation des bétons armés du pont de Saint-Pierre-du-Vauvray (27). [©Cermix] Avec son Cermirep Rapid R3, Cermix propose le mortier de réparation le plus polyvalent de sa gamme. Applicable à la truelle, sans ajout d’eau, la solution se présente sous la forme d’un mono-composant contenant des ciments spéciaux adjuvantés par des résines. A prise rapide, le mortier s’adapte aux réparations de tuyaux en béton, d’angles et de piliers, de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradés par la corrosion des armatures. Sans chlorure, non corrosif, le Cermirep Rapid R3 n’affecte pas les armatures. Le mortier dispose d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa après 28 j. Conforme à la NF EN 1504-3, le produit de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1) : X0, XCI, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Le Cermirep Rapid R3 est conditionné dans des sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Renforcé de fibres Dans sa gamme de produits, GCP Applied Technologies dispose de l’Omnitek RM Fiber. [©GCP Applied Technologies] De classe R4, selon la NF EN 1504-3, l’Omnitek RM Fiber de GCP Applied Technologies s’utilise pour la réparation des bétons aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale. Ce mortier dédié au reprofilage de joints, d’angles, d’éléments pré-moulés endommagés et de structure s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. Du côté de sa formulation, la solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés. Assurant ainsi une meilleure adhérence. Elle est renforcée de fibres pour garantir une réparation durable sans fissures en surface. La consistance dure et malléable de l’Omnitek RM Fiber s’applique manuellement de manière rapide et facile. En termes de résistance à la compression, le mortier affiche 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j Groupe RGD : Haute conductivité Parmi ses derniers grands chantiers, le Groupe RGD a fourni plusieurs solutions pour la réparation de la base sous-marine de Lorient (56). [©Groupe RGD] Dans la catégorie des mortiers de réparation structurels, le Groupe RGD dispose d’une large offre. A l’image du mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA. Ou encore, du Maxrite 500, une solution renforcée par des fibres synthétiques pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Pour le béton armé ou précontraint, le Groupe RGD propose aussi le Ruredil X Mesh Gold. Ce mortier est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée, conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Distributeur exclusif des produits de l’Italien Drizoro, le groupe a rajouté à sa gamme le Maxrite Cathodic. « Ce mortier se compose de fibres de carbone et de particules de graphite, explique Richard Guérin, gérant du Groupe RGD. Il se caractérise par une conductivité très élevée propice à la protection cathodique. » Le Maxrite Cathodic est classé R4, selon la NF EN 1504-3. Imerys : De bonnes résistances Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales de réparation. [©Imerys] Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales pour la construction. Le mortier de réparation SewperCoat a plus de 27 ans de métier ! Composé à 100 % d’aluminate de calcium, le produit est un habitué des infrastructures d’assainissement sanitaires : regards, chambres de pompage, collecteurs principaux ou encore stations d’épuration… Appliqué en plusieurs passes, par voie humide, sèche ou sablon, le SewperCoat permet de réaliser une couche de protection dense et durable. Capable de résister à la corrosion, il développe de bonnes résistances mécaniques, tout en minimisant et éliminant les sources d’infiltrations et d’exfiltrations. Sa prise rapide autorise une prompte remise en service. Imerys met aussi à disposition le Fondag DG. Ce mortier combine des granulats synthétiques d’aluminate de calcium très durs et denses, avec un liant d’aluminate de calcium. Il s’adapte aux cycles de températures élevées, jusqu’à 1 100 °C et basses, jusqu’à – 180 °C, ainsi qu’aux chocs thermiques répétés. Le Fondag DG offre une bonne résistance à l’abrasion, à l’érosion et à l’usure. Il se met en œuvre uniquement par projection en voie sèche, mais une variante, le Fondag E, peut être utilisé de façon traditionnelle dans les mêmes domaines. Mapei : Proche des applicateurs Le Planitop 400 F de Mapei est un mortier de réparation fin, qui peut être appliqué au sol, sur les murs et aux plafonds. [©Mapei] Mapei offre une gamme complète de mortiers de réparation des bétons, structurels et non structurels. Le Planitop 400 F est un mortier de réparation fin technique sans fibre, qui peut être appliqué au sol, sur les murs, en sous-faces et aux plafonds. Classé R3 selon la norme EN 1504-3, il peut être mis en œuvre en une passe de 3 à 40 mm et bénéficie d’une prise et d’un séchage rapides (fin de prise en 20 mn). « Très appréciée sur chantier, sa couleur grise était parfois jugée trop foncée par rapport au béton, explique Gaétan Dujardin, chef de produit. Notre laboratoire R&D de Saint-Alban a ainsi travaillé sur une formulation améliorée, permettant d’obtenir une couleur plus claire après séchage et pour mieux répondre aux attentes des utilisateurs. » La performance du mortier a été renforcée et son domaine d’utilisation élargi. Le Planitop 400 F peut être désormais utilisé sur une épaisseur allant jusqu’à 7 cm en sol et mur, tout en respectant les règles traditionnelles de mise en œuvre de ce type de produits. « Les entreprises applicatrices de Planitop 400 F ont aussi constaté un pouvoir adhérent plus important, rendant son application encore plus facile. » MC Chimie : Sécurité incendie Le Nafufill KM 250 de MC Chimie s’adapte aux exigences de sécurité incendie nécessaires dans la construction de tunnels. [©MC Chimie] MC Chimie dispose d’une large gamme de produits pour la formulation du béton et son traitement. Dans la famille des mortiers de réparation, l’industriel présente le Nafufill KM 250. Cette solution fibrée permet le reprofilage pour la remise en état de béton structurel ou non structurel, selon les termes de la EN 1504-3. Son atout majeur réside dans sa capacité à répondre aux exigences de sécurité incendie nécessaires pour la construction civile et résidentielle, tout comme dans la construction de tunnel. Le Nafufill KM 250 répond à la norme ISO 834 et jouit d’une classification au feu F90/F120. De plus, ce mortier peut s’adapter à l’enrobage d’anodes, selon la EN 12696, pour le principe de réparation “Protection cathodique contre la corrosion des armatures dans le béton”. Dans sa gamme, MC Chimie propose aussi les mortiers Nafufill KM 230, classé R3, et Nafufill LM et Nafufill KM 220 qui, eux, répondent respectivement aux classes R1 et R2. Pagel : Un accompagnement technique Pagel propose des différents mortiers selon la destination. [©Pagel] Pagel est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers techniques. Dans le domaine de la réparation, il s’est concentré sur les solutions structurelles répondant aux catégories R3 et R4 de la NF EN 1504. « Nous disposons de plusieurs gammes selon les cas de figure, détaille Raoul Six, Pdg de Pagel. Mais, il est essentiel pour nous de différencier nos mortiers PCC1et CC2. C’est notre approche technique et nous considérons que c’est important de faire cette démarche auprès de nos clients. »En effet, ces deux types de mortiers sont soumis à des tests différents. Ils n’auront alors pas la même destination. Les mortiers R4 PCC seront dédiés aux ouvrages d’art, tandis que les CC seront à privilégier dans le cadre de travaux d’ouvrages fermés, de type parkings, moins exposés au soleil ou au vent. Pour les bâtiments plus classiques, l’industriel propose des solutions R20 à prise rapide ou encore sa gamme U, un micro-béton universel. Pagel dispose aussi des mortiers de réparation à haute résistance chimique, à l’image du KA-PH1 ou du KA20. « Nous travaillons en direct avec nos clients et nous proposons à la location, de matériels de mise en œuvre. C’est fondamental d’accompagner jusqu’au bout, car nous abordons des sujets très techniques. » 1Polymere Concrete Cement (ciment hydraulique polymère) avec une adjuvantation < 1 %. 2Concrete Cement (hydraulique) avec une adjuvantation > 1 %.   Parexlanko : Une solution pour chaque situation Le 735 Lankorep Rapide est recouvrable par peinture dans les 24 h qui suivent la mise en œuvre. [©Parexlanko] Racheté par Sika en 2019, Parexlanko a conservé l’étendue de sa gamme. Pour la réparation des bétons, l’industriel ne manque par de solutions. Le 731 Lankorep Structure dispose d’une bonne tenue à l’eau de mer et sulfatée, ainsi qu’aux sels de déverglaçage. Ce mortier fibré à retrait compensé est composé de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Il peut s’appliquer par passe de 5 à 70 mm. De son côté, le 733 Lankorep Blanc se distingue par sa couleur, qui met en valeur les bétons. Parexlanko indique aussi que ce mortier peut être coloré. Sa faible porosité retarde la progression de la carbonatation. Il est conditionné en sac de 25 kg longue conservation. Le 735 Lankorep Rapide est, comme son nom l’indique, rapide… En effet, il est recouvrable, par peinture, dans les 24 h qui suivent sa mise en œuvre. Classé R4, selon la NF EN 1504-3, il s’applique pour la réparation des surfaces de béton, des épaufrures, des nids d’abeilles ou encore des nez de marches et des pièces préfabriquées. Il peut s’utiliser aussi pour la restructuration d’ouvrages dégradés, le renforcement de structures affaiblies, à l’image des balcons. Et peut se mettre en œuvre dans le cadre de traitement des gorges et des cueillies en travaux de cuvelage, et des fissures passives. PCI : Tous les besoins Le PCI Nanocret R4 Fluid se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. [©PCI] Façades, colonnes, piliers de ponts, sols… Dans le domaine de la réparation des bétons, l’industriel PCI (BASF France – Division Construction Chemicals) s’attaque à tous types de surfaces. A travers ses gammes PCI Polycret et PCI Nanocret, il balaie de nombreux besoins, en termes de thixotropie, de rapidité ou encore de résistance… Par exemple, le mortier fibré PCI Polycret 317 dispose de hautes performances mécaniques et d’une bonne adhérence sur support. Son pH élevé permet une passivation des aciers. Le PCI Nanocret R4 Fluid est, comme son nom l’indique, une solution coulable. Ce mortier fluide se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. En effet, il est auto-plaçant et ne requiert pas de vibration, même dans des structures renforcées. Enfin, le PCI Polycret 423 Rapid s’adapte bien aux situations de remise en service rapide. Même en conditions extrêmes. Ses fibres permettent de compenser le retrait et de minimiser le risque de fissuration. PRB : De bonnes résistances mécaniques Le PRB Répar R3 PR s’applique de manière verticale, horizontale et/ou en sous-face. [©PRB] Le PRB Répar R3 PR s’adapte bien à la réparation structurelle des bétons. Ce mortier fin, rapide et fibré dispose d’une bonne résistance mécanique en compression et en flexion. Il affiche ainsi 15 MPa en compression à 24 h et 35 MPa à 28 j. Parmi ses domaines d’usage, la solution de PRB s’applique de manière verticale, horizontale, en sous-face et que ce soit en extérieur ou en intérieur. Il permet la restructuration d’ouvrages dégradés, la réparation et le rebouchage d’épaufrures. Le PRB Répar R3 PR peut aussi s’utiliser pour le traitement des fissures passives. En termes de préparation, il nécessite environ 4 l d’eau potable par sac de 25 kg. Ce mortier fibré se met en œuvre manuellement en passes successives de 5 à 100 mm. Le produit de PRB se lisse avec une lisseuse ou par talochage avec une taloche en polystyrène ou en plastique. Saint-Gobain Weber : Anti-corrosion intégré Le weber.rep surface est un mortier fibré, bénéficiant d’une fonction anti-corrosion. [©Saint-Gobain Weber] Saint-Gobain Weber propose le weber.rep surface. Ce mortier fibré bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion, réparation et surfaçage. La caractéristique anti-corrosion est importante pour l’industriel. En effet, Saint-Gobain Weber estime qu’en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures : une opération coûteuse, technique et chronophage. Avec cette solution, il compte bien libérer les professionnels de cette contrainte. De classe R3, selon la NF EN 1504-3, cette solution s’applique par passes de 5 à 50 mm, avec un temps de prise de 90 mn. Il peut se mettre en œuvre dans des immeubles collectifs ou encore des bâtiments commerciaux et industriels, en neuf ou en rénovation. Saint-Gobain Weber dispose aussi du mortier de réparation de classe R4 weber.rep rapid. Ce produit peut s’utiliser pour toutes les réparations ponctuelles. Sika : Au top ! Le Sika Monotop 311 FR est aussi disponible en version claire. [©Sika] Avec une vaste gamme de mortiers, l’industriel suisse Sika propose plusieurs solutions de classe R3 et R4 selon la NF 1504-3. Le Sika Monotop 311 FR est prêt à gâcher. Rapide, le mortier est formulé sur la base d’un liant hydraulique modifié et de fibres. Il se met en œuvre dans le bâtiment, les ouvrages d’art et le génie civil. De consistance pâteuse, il existe en gris et gris clair. Le Sika Monotop 410 R est résistant à l’eau de mer et sulfatée, selon la NF EN 18837. Et dispose d’une bonne tenue aux sels de déverglaçage avec un pH élevé passivant l’acier. De son côté, le Sikatop 122 FR est un mortier prédosé, comprenant un composant A (résine en émulsion) et un composant B (ciment PMES et charges spéciales). Il se met en œuvre dans le cadre de la réparation des bétons des ouvrages exposés à l’ambiance marine ou aux sels de déverglaçage. Sa formulation lui confère une montée en résistance rapide et de fortes résistances mécaniques finales. t-mix : Pompable sur de grandes longueurs Le MP2R de t-mix est enrichi en résine et en fibres synthétiques. [©t-mix] Spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers prêts à l’emploi, t-mix dispose de manière naturelle de solutions pour la réparation des bétons. Classé R4, le MP2R répond aux exigences de la NF EN 1504-3. Ce mortier fibré industriel à projeter par voie mouillée s’adapte à plusieurs cas d’utilisation. Il peut aussi bien servir au renforcement et à la réparation d’ouvrages souterrains, qu’au rejointoiement et remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Le MP2R est efficace pour le confortement de voûtes et pieds droits de réseaux d’assainissement ou pour le re-chemisage de galeries. Ici, t-mix assure une consistance plastique et une bonne adhérence du produit même en sous-face. Le mortier a l’avantage de pouvoir être pompable sur de grandes longueurs. Enrichi en résine et en fibres synthétiques, il affiche une bonne résistance aux milieux agressifs, aux eaux sulfatées et à l’abrasion. Vicat VPI : Pour toutes les contraintes spécifiques Le Répachrono de Vicat VPI propose une prise plus rapide. [©VPI] Vicat Produits Industriels (VPI) est un acteur majeur sur les marchés du second œuvre du bâtiment, dans le domaine des bétons projetés et de l’étanchéité des ouvrages de génie civil dédiés au traitement des eaux. L’industriel propose une vaste gamme de produits consacrée à la réparation des bétons. Ces solutions s’adaptent aux différentes problématiques relatives aux contraintes spécifiques de mise en œuvre et aux types d’ouvrages. Elles intègrent des mortiers structurels de réparation, tels que le Répastructure R3, le Répatech R4 et le Répachrono R4. Toutes ces offres répondent aux exigences des normes et de la réglementation en vigueur. Le Répatech R4 dispose d’une résistance élevée aux eaux agressives. Il est applicable de manière mécanique et est certifié “Contact eau potable”. Le Répachrono propose, quant à lui, une prise plus rapide. Se prête bien à une utilisation en basse température ou pour une remise en service urgente. Il permet un reprofilage des points singuliers, tels que les nez de balcons. Sa très fine granulométrie garantit une finition impeccable. En 2020, VPI poursuivra de façon active son développement dans le domaine de la réparation et du renforcement des ouvrages.
Il y a 5 ans et 23 jours

La location de conteneurs : la meilleure option de conservation pour les professionnels

Pour sécuriser votre matériel de chantier, vous êtes parfois obligé d’engager des gardiens qui passent des nuits entières sur le terrain. Oubliez cette idée en faisant plutôt recours à un conteneur. Ce matériel protègera et gardera en sécurité tous vos équipements de construction ou votre mobilier pendant l’hiver ou les intempéries. Cependant, il existe un dilemme entre acheter ou louer un conteneur ? Quelle serait la meilleure alternative ? En tout cas, voici quelques-unes des façons courantes dont les conteneurs de location sont utilisés. Lieu d’entrepôt temporaire des équipements et outils des chantiers Avoir un conteneur à domicile à louer apporte pas mal d’avantages, car il vous permet d’être à l’abri de quelques soucis. C’est l’option parfaite pour l’entreposage des équipements et ressources si votre projet est à court terme. Cette situation est très courante lorsqu’une entreprise de construction construit une route ou une maison. L’équipe ne pourra jamais transporter tous les soirs et tous les matins les articles et outils à un entrepôt particulier. Ce serait une véritable perte de temps, mais aussi d’argent pour le transport. Ainsi, les conteneurs peuvent rester sur place et servir d’entreposage. L’usage de ce matériel élimine les dépenses inutiles ainsi que les perturbations de la productivité. Stockage à court terme de mobilier et objets divers Parfois les rénovations résidentielles peuvent être accablantes. Les propriétaires sont souvent confrontés à un problème : à quel endroit mettre les meubles pour qu’ils soient en toute sécurité ? Le fait de déplacer les objets d’une pièce à une autre est une procédure longue et inefficace. Si vous louez un conteneur, cela vous permettra de gagner du temps et vous offrir une tranquillité d’esprit bien meilleure. En effet, les gros conteneurs maritimes font d’excellents entrepôts à court terme. Vous ne vous en ferez plus de soucis pour la maintenance, le stockage et le transport des équipements. D’ailleurs, ce matériel se décline en plusieurs types et volumes de matériaux pour répondre parfaitement à vos exigences et attentes. Le prix est également compétitif et dépend uniquement de la taille et du modèle. Utilisation commerciale avantageuse des conteneurs à la location Les hôtels et restaurants sont aussi l’un des bénéficiaires de la location de conteneurs. Ce genre de contenant est excellent pour garder le mobilier extérieur contre les intempéries. Quand vous mettez les articles à l’intérieur, tout le contenu sera bien protégé des facteurs externes comme la rouille, le cambriolage, la pluie, la neige, les rayons du soleil et le vent. Les containers maritimes sont aussi parfaits pour faire un logement. Il suffit de le transformer et de les aménager pour avoir un chez-soi tout à fait écologique. Beaucoup de personnes qui recherchent une maison ont déjà eu ce succès de transformation des conteneurs pour avoir une maison de rêve. En outre, il existe des sociétés particulières qui les modifient en sites d’emplois, en kiosques de vente au détail ou encore en espaces pour événements. Bien évidemment, c’est la solution idéale pour entreposer des fournitures, des voitures et autres équipements lors d’un déménagement dans une autre ville ou pays.
Il y a 5 ans et 26 jours

Pompage du béton : Entre prestation et équipements

La S20 est la pompe de Schwing Stetter dédiée aux environnements urbains. [©Schwing Stetter] Pomper le béton apporte une vraie valeur ajoutée aux chantiers. Et ce, à plusieurs niveaux. En premier lieu, la qualité intrinsèque du béton est préservée. Ensuite, la durée de coulage est optimisée et permet d’utiliser la grue à tour à d’autres tâches. Enfin, le confort de mise en œuvre est assuré pour les compagnons.&nbsp;En France, le pompage du béton, ce sont 1&nbsp;200 interventions chaque jour, pour un volume moyen pompé de 25 m3. Ceci, à une cadence comprise entre 20 et 200 m3/h. Soit près de 6 Mm3 de béton mis en œuvre par pompage chaque année. Le parc installé représente quelque 1&nbsp;800 machines.Pour pomper du béton, deux éléments sont nécessaires&nbsp;: un matériel dédié et une prestation de service. Dans le premier cas, l’équipement doit être adapté au besoin. L’occasion ici de faire un focus sur les offres de pompes urbaines.&nbsp;Dossier préparé par Yann Butillon et Frédéric Gluzicki ACM Equipements : Spécialiste des cas compliqués ACM Equipements propose à la vente comme à la location des pompes automotrices, stationnaires et mâts de pompage.[©ACPresse] ACM Equipements est un spécialiste de la vente et de la location de matériels pour le BTP : pompes automotrices, stationnaires et mâts de pompage. « Nous avons une variété de machines permettant de répondre aux besoins des différents clients, explique Alcides Ferreira, directeur général de l’entreprise. Nous sommes des spécialistes des situations compliquées. Plus la distance est longue, la hauteur est grande, plus la profondeur est importante, plus nous proposons des solutions techniques. » Des solutions, ACM Equipements en apporte en Ile-de-France, sa zone de travail principale. Alors que l’entreprise fournit en ce moment 21 chantiers, ce sont ceux de la gare Pleyel, sur la ligne 15, le Sytcom Ivry/Paris XIII (IP13) et la gare de Noisy-Champs, qui sont les plus emblématiques. « Nous importons beaucoup de nouveaux matériels et de nouvelles idées, afin de toujours avoir la solution parfaite aux problématiques de nos clients. C’est notre ADN. » Betonstar - Hansa Location : Deux nouveautés en France Le malaxeur-pompe Betonstar Allstar H 26 4Z arrive en France prochainement... [©Hansa] Depuis 18 mois déjà, le Polonais Hansa assure la distribution exclusive dans 11 pays européens de la marque turque de pompes à béton Betonstar. Ainsi, ce sont plus de 60 machines qui ont trouvé preneur dans ces territoires durant cette période. En France, environ 30 pompes sont déjà en service. C’est la filiale Hansa Location, qui en assure la représentation. L’actualité du moment concerne l’arrivée prochaine du premier malaxeur-pompe de la marque dans l’Hexagone. Baptisé Allstar H 26 4Z, ce véhicule est équipé d’une flèche de 26 m à 4 bras et d’une tuyauterie de 125 mm de diamètre. La cuve offre un volume de transport de 7 m3. « Ce malaxeur-pompe est très bien ciblé pour le marché français », indique Katarzyna Blaszkiewicz Scalzini, gérante de Hansa Location. Le second lancement sera celui d’une pompe urbaine ou “city-pompe”, dérivée de la BSS21CP. Installée sur un porteur 4x2, elle se distingue de son aînée par l’absence d’un moteur auxiliaire. L’alimentation en énergie de l’unité de pompage est réalisée via une prise de force connectée en direct sur le moteur du porteur. « Une puissance de 300 ch ou 220 kW est nécessaire pour faire fonctionner l’équipement. » Côté capacité, cette pompe urbaine permet un débit de 70 m3/h. Côté distribution, pas de flèche ni de bras, mais des tuyaux rigides à faire courir au sol selon son besoin. Bunker : Solution originale Bunker dispose d’une gamme de machines stationnaires pour les chantiers difficiles d’accès. [©Bunker] L’industriel italien Bunker dispose de quatre pompes stationnaires dans la gamme B100. La pompe éponyme, B100, est une pompe à béton à cavité hélicoïdale, dotée d’un fonctionnement tout hydraulique, avec régulation progressive du débit de la pression. Une des caractéristiques de la B100 est la séparation entre la centrale hydraulique et la pompe. La liaison entre les deux unités se fait par un tuyau flexible résistant, avec des raccords rapides, garantissant l'alimentation même quand la distance est élevée. Cette solution permet à la B100 d'avoir un poids et des dimensions limités. Ce qui facilite le transport et la mise en place dans les chantiers, dont l'accès est difficile, comme les centres-villes, les talus… Carmix : La pompe fixe La Carmix TrailerPump 15 vient compléter la gamme de la marque. Avec la pompe stationnaire TrailerPump 15, Carmix ajoute une machine à sa gamme. Cette machine a été conçue pour transporter le béton en hauteur ou sur de longues distances horizontales.  Elle est compatible avec toute la gamme de bétonnières à chargement automatique de la marque. Allant de la Carmix One jusqu’à la future centrale mobile Carmix 3500 TC, qui ne sera disponible qu’en juillet 2020. D’une longueur de 4 m, pour une hauteur et une largeur ne dépassant pas les 1 m, la TrailerPump 15 est compacte et facile à manœuvrer. Elle a été ainsi designée pour pomper dans les zones hautes et difficiles d’accès. Pour cela, elle s’appuie sur un groupe de pompage à deux cylindres et commande hydraulique. Cette pompe possède une capacité de pompage de 15 m3/h, avec une pression de 70 bar. La puissance de la pompe se gère via une télécommande dédiée. Cifa : Pompes habiles et futur énergétique La K20L est l’une des réponses de Cifa pour les chantiers urbains. [©Cifa] Le constructeur italien Cifa s’appuie sur les pompes K20L et K24L pour répondre aux besoins des chantiers urbains. « Nos petites pompes sont équipées d’une gamme complète d’accessoires, qui sont embarqués, permettant d’avoir l’ensemble des outils à la disposition des utilisateurs », explique Xavier Jean, Dg de Cifa France. Cifa compte aussi la K31L, qui est montée sur trois essieux. Sa flèche en cinq sections, avec rotation complète sur la dernière section, permet d’atteindre avec facilité les zones de coulage les plus compliquées d’accès. L’offre est complétée par une gamme de pompes stationnaires. « Nous réfléchissons aussi au futur de notre offre, notamment en adaptant la technologie Energya sur nos pompes. C’est le sens de l’histoire, nous disposons de la technologie, il nous faut l’adapter aux porteurs adaptés. Nous faisons en sorte que cette solution soit efficiente à moyen terme. » DY - Quali Parts et Services : A la conquête du marché avec DY Les pompes à béton DY sont distribuées par Quali Parts & Services. [©Quali Parts & Services] Quali Parts et Services propose à ses clients des pièces détachées et des accessoires pour les pompes à béton, les malaxeurs-pompes et les toupies. Comme sa société sœur, Quali Pompage, elle est dirigée par Nelson Morgado. Depuis peu, Quali Parts Services distribue en France les pompes à béton de la marque DY. « Nous disposons d’une gamme qui va de la 21 m à la 57 m. Pour les chantiers urbains, trois d’entre elles sont très adaptées. Il s’agit des 21 m, 25 m et 28 m. Elles sont toutes équipées du système de sécurité Qualicontrol, qui intègre l’ensemble des sécurités en direct dans la machine », explique Nelson Morgado. En tant que distributeur en plein développement, Quali Parts et Services ne pouvait passer à côté du marché des city-pompes. « C’est un secteur à conquérir pour nous. Un secteur concurrentiel, mais sur lequel il est possible d’apporter des innovations, telles que le système Qualicontrol. » Everdigm - Flypump : Développement futur La gamme d’Everdigm va s’étoffer sur le segment des city-pompes. [©Everdigm] Représentant français de la marque sud-coréenne Everdigm, Flypump a repensé son offre durant les deux années écoulées. « Nous travaillons sur une city-pompe, équipée d’une flèche de 20 m, mais elle sera disponible au second  semestre de cette année, explique Jean-Marc Wattebled, directeur commercial de Flypump. Il est encore trop tôt pour en dévoiler les caractéristiques. » Mais la marque compte déjà une ECP26ZX, conçue pour être la plus compacte possible et montée sur un porteur 4x2. Grâce à sa stabilisation diagonale télescopique avant de 4,60 m de large et, en papillon arrière, de 4,80 m avec sa flèche de 26 m, elle peut travailler dans les milieux urbains exigus. « Le marché des petites pompes est en forte croissance pour les chantiers urbains de toutes les grandes métropoles hexagonales. Mais nous disposons de solutions techniques pour les besoins très spécifiques de ce segment. Notamment grâce à nos systèmes de stabilisation couplés à nos capteurs anti-renversement, qui permettent de réduire encore cet espace en toute sécurité », conclut Jean-Marc Wattebled. Imer : Gamme précise Les Boomix d’Imer se répartissent entre une 22 m, une 24 m et une 29 m. [©Imer] Imer propose à ses clients les Boomix, une gamme restreinte de malaxeurs-pompes. Ces derniers se répartissent entre une 22 m, une 24 m et une 29 m. « Ils disposent tous du même groupe de pompage, qui permet d’atteindre 60 m3/h, à une pression de 55 bar », explique William Merger, directeur de la division béton. Leurs flèches peuvent se déplier en “Z” ou en “M”. En complément, Imer dispose d’une pompe stationnaire, la Booster. Cette dernière permet de pomper le béton à une cadence de 15 m3/h. « C’est une gamme que nous allons étoffer. Nous avons aussi fait évoluer nos Boomer de manière régulière. Notre gamme fonctionne bien sur un marché de niche en France, sur lequel nous sommes compétitifs. Nous travaillons sur des projets, qui permettront de compléter notre offre. » Inter Service Pompe : La qualité de service comme credo « Notre parc de près de 600 pompes nous permet de répondre à toutes les demandes de nos clients », explique Antonio Agostinho, président d’ISP. [©ACPresse] A l’orée de son 43e anniversaire, Inter Service Pompe reste plus que jamais la plus importante, et sans doute aussi, la plus ancienne société de prestation de pompage en France, voire en Europe... Les chiffres sont impressionnants ! A ce jour, ISP possède 550 pompes automotrices et malaxeurs-pompes et 48 pompes stationnaires. A quoi s’ajoutent quelques toupies de 11 à 12 m3 sur semi-remorques. « Cet important parc matériels nous permet de répondre à toutes les demandes de nos clients, dans toutes les configurations de chantier », explique Antonio Agostinho, président d’ISP. L’offre de prestation se traduit aussi au niveau du choix des machines. Ainsi, l’entreprise dispose, à présent, de 4 pompes Schwing Stetter de 61 m. « Nous avons rentré 2 nouvelles machines à la toute fin de l’année dernière. » Elles sont complétées par 6 pompes de 58 m et 2 autres de 52 m. Une imposante flotte de grandes flèches, en phase avec les besoins des chantiers actuels, en particulier ceux du Grand Paris. « Ces pompes fonctionnent en quelque sorte en binôme. Ainsi, s’il y a une panne ou un souci sur une machine, nous pouvons très vite en acheminer une seconde sur le chantier. C’est une question de qualité de service », conclut Antonio Agostinho. Liebherr : Une offre complète en développement La pompe électrique 70E permet d’apporter une grande flexibilité d’opération sur les chantiers. [©Liebherr] Liebherr dispose de gammes de pompes automotrices et de pompes stationnaires. Pour les chantiers urbains, c’est la seconde qui est préconisée. « Nous proposons nos pompes à la vente et à la location, notamment notre 70E, dotée d’un moteur électrique », explique Yvan Schmitt responsable pompes à béton. La gamme stationnaire se marie tout à fait avec une autre offre de la marque. A savoir, les solutions de forage. Mais pour le bâtiment, les volumes sont encore limités. « Aujourd’hui, nous avons la technologie, mais il faut faire monter la technicité des pompages. Nous cherchons donc à développer une offre complète composée à la fois de machines, de tuyaux et de mâts, et de pompistes formés. Le tout en location/prestation. Pour les chantiers urbains d’envergure, avec des centrales sur place, cette solution offre un gain énorme en flexibilité et en productivité. L’ensemble peut basculer d’un point à un autre du chantier dans la journée. Nous en sommes d’autant plus convaincus que cette formule fonctionne très bien en Suisse. » En parallèle, Liebherr va continuer à étoffer sa gamme de pompes automotrices. Ceci, dans un futur proche… Mecbo : Une nouvelle City Pump de 22 m La nouvelle City Pump 22 m de Mecbo remplace l’ancienne 20 m, tout en conservant le même encombrement de stabilisation. [©Mecbo] L’actualité Mecbo est riche en ce moment, puisque le constructeur italien annonce l’arrivée imminente de sa toute nouvelle City Pump. La principale innovation de cette machine est sa flèche, qui passe à 22 m, contre 20 m pour son aînée. Ce qui en fait la plus longue dans sa catégorie. Le dispositif est de type 4 bras à pliage en ”Z”. La nouvelle City Pump 22 m remplace l’ancienne 20 m, tout en conservant le même encombrement de stabilisation. Elle reprend aussi le système de pompage Pulsar P4 d’une capacité de 70 m3/h. L’ensemble se monte sur un porteur de type 4 x 2. Par ailleurs, Mecbo annonce avoir repris l’ensemble des brevets et des dessins ayant appartenu à l’entreprise italienne Antonelli, spécialiste dans la fabrication de flèches pour pompes à béton. De quoi lui permettre de gagner beaucoup de temps dans le développement de nouveaux équipements. Enfin, côté pompes stationnaires, Mecbo constate une très forte demande pour les outils sur chenilles, quelle que soit la taille de la machine. Ce qui tombe bien... Cela fait plus de 30 ans que l’industriel développe ce type de dispositifs sur ses pompes, soit une jolie expérience. Multipompage : Polyvalence « Nous disposons de matériels, avec des flèches allant de 21 m jusqu’à 61 m », explique Hugo Morgado, gérant de Multipompage.[©Multipompage] Dans une zone de 300 km autour de Paris, Multipompage met à disposition des professionnels son parc d’une cinquantaine de pompes de tous types. « Nous disposons de matériels, avec de flèches allant de la petite 21 m jusqu’à 61 m », explique Hugo Morgado, gérant de l’entreprise. Impliqué dans les chantiers du Grand Paris, Multipompage offre aussi ses services sur d’autres terrains de jeux. « Nous faisons beaucoup de travaux publics, un peu moins de construction. Aujourd’hui, la culture de construction française fait que l’on charge le planning des grues, et que l’on fait appel à des pompes à béton seulement pour les planchers. Ou alors, dans des cas particuliers, quand la grue n’est pas la meilleure option. C’est pourquoi notre gamme est aussi large. Elle nous permet de répondre de manière rapide à tous types de demandes. C’est à nous de convaincre les entreprises que les pompes apportent de la facilité et de la flexibilité. Et qu’elles permettent de gagner du temps et de l’argent. » Persuadée de l’augmentation des demandes, le prestataire va d’ailleurs continuer à étoffer sa gamme de machines.  Putzmeister : Renouvellement de cœur Putzmeister a travaillé sur le cœur de ses pompes avec le nouveau système iLS. [©Putzmeister] Putzmeister dispose d’une large gamme de pompes automotrices, qui couvre l’ensemble des besoins des entreprises de construction. Mais la marque allemande travaille à étoffer son offre, notamment du côté des machines les plus petites. Dans le même temps, pour améliorer l’efficacité de ses équipements, « nous avons lancé, à la Bauma, le nouveau bloc de pompage iLS  acronyme de “intelligent Low Stroke”, explique Arnaud Lévy, gérant de Putzmeister France. Ce système améliore les performances, tout en réduisant le bruit et en prolongeant la durée de vie des pompes ». iLS a donc permis d’améliorer la géométrie des cylindres de refoulement, du répartiteur en “S” et de la trémie, pour obtenir un flux de béton optimal. En parallèle, Putzmeister tend aussi à améliorer son concept “Roline”, une pompe à rotor destinée aux petites entreprises et aux applications domestiques. « Jusque-là, nous la proposons sur des porteurs Mitsubishi. Dès cet été, elles le seront aussi montées sur des Atego de Mercedes-Benz. » Schwing Stetter : Double idée La S20 est la pompe de Schwing Stetter dédiée aux environnements urbains. [©Schwing Stetter] Chez Schwing Stetter, la réponse aux défis urbains se nomme S20. Cette petite pompe est conçue pour s’adapter dans n’importe quel environnement et pour répondre avec polyvalence aux différents chantiers. Elle est équipée du groupe de pompage P2020, qui lui permet de pomper le béton à une cadence de 111 m3/h, le tout à une pression maximale de 108 bar. Additionnée à ceci, la valve Rock souffre moins de l’usure, que les designs classiques, réduisant d’autant les besoins en entretien.    Dans le même temps, la marque allemande compte la S47 SX III à sa gamme. Sa flèche est composée de cinq bras. Le pliage roulé et les angles d’ouverture larges utilisables sur les éléments quatre et cinq de la flèche lui offrent une mobilité élevée. Ce qui autorise une large polyvalence. La flèche est associée au système d’appui EasyFlex, qui permet, si nécessaire, de stabiliser la pompe que d’un côté, avec une plage de travail de 134°. De quoi évoluer dans des lieux restreints ou difficiles d’accès. &nbsp; Sermac – Bonneux : Association italo-belge Sermac s’appuie sur la pompe 4 ZR 20. [©Sermac] La société belge Bonneux distribue la marque italienne Sermac en France et sur le Benelux. Le Pdg de l’entreprise est aussi actionnaire minoritaire au sein de Sermac. Et à ce titre, participe à son développement. Comme à celui de la pompe 4 ZR 20. « C’est une petite pompe qui répond aux besoins des chantiers urbains, explique Thomas Vasseur, responsable commercial chez Bonneux. Elle dispose d’une portée de 20 m, avec quatre bras et un pliage en “ZR”. Elle a surtout un empattement très court de 3,70 m et une longueur hors tout de 8,10 m. Pour la stabilisation, on est à 3,39 m à l’avant et à 2,95 m à l’arrière. Elle passe partout. » La pompe la plus vendue par Sermac reste toutefois la Zenith 5Z36. Cette pompe de 36 m avec un pliage en “Z” permet, elle aussi, de répondre aux chantiers à l’approche complexe. « Elle est compacte. Avec 3,90 m d’empattement et 10 m hors tout. » Turbosol : Pompes stationnaires Turbosol propose une gamme de pompes stationnaires pour les chantiers à l’accès ou à l’environnement difficiles. [©Turbosol] Turbosol présente trois pompes stationnaires : TB 30, TB 50 et TB 100. La TB 50 est capable de travailler à 80 bar de pression pour pomper a une cadence allant de 2 à 50 m3/h sur 200 m de long ou 100 de haut... Les opérations d’entretien et de contrôle sont facilitées par les larges portes périmétrales et un nouveau design de construction. La pompe dispose aussi d’un nouveau système de refroidissement à air et d’un nouveau design pour le groupe trémie-vanne-agitateur, destiné au traitement des bétons les plus difficiles. Par ailleurs, Turbosol propose sa TB 100, étudiée pour les conditions de travail les plus compliquées, comme les zones souterraines ou difficiles à atteindre.
Il y a 5 ans et 27 jours

« Nous ne sommes pas dans une crise de confiance »

Patrick Abadie, président de Delville Management : « Nous ne sommes pas dans une crise de confiance ». [©Delville Management] Nul besoin d’être devin pour se rendre compte qu’une crise est là&#8230; Pour autant, il ne s’agit pas une&nbsp;crise de confiance, comme ce fut le cas de celles de 2008, de 1990 (avec le Guerre du Golfe) ou encore de l’historique crise de 1929&nbsp;! Président-fondateur de Delville Management,&nbsp;Patrick Abadie ne se veut&nbsp;« ni optimiste ni pessimiste » quant à la situation actuelle. En quelques mots, Delville Management est un cabinet spécialisé dans le management de transition, c’est-à-dire dans le pilotage provisoire d’entreprises confrontées à un problème de management. Il est ainsi amené à être en contact avec nombre de sociétés de tous horizons. Soit un superbe point d’observation.&nbsp; Constat&nbsp;: la pandémie du&nbsp;Covid-19 touche les secteurs d’activités de manière très inégale. Hors alimentaire, le commerce est pour ainsi dire à l’arrêt.&nbsp;A contrario, la logistique est en surchauffe, tout comme l’agro-alimentaire, qui tourne à plein régime. Avec le lancement de production de masques, les entreprises du textile ne savent plus où donner de la tête. Idem pour le secteur de la parfumerie, qui produit d’importantes quantités de gels hydro-alcooliques. Les chantiers vont redémarrer fortement «&nbsp;Pour ce qui est du secteur de la&nbsp;construction, il n’est pas à l’arrêt complet, reprend Patrick Abadie.&nbsp;Les petits chantiers continuent bien à travailler, même si c’est d’une manière allégée.&nbsp;» Après la levée du confinement, l’activité devrait remontrer en puissance très rapidement. Les chantiers ont juste été suspendus et non annulés. Ceux démarrés avant cette crise sanitaire seront poursuivis et achevés. Le travail ne va pas manquer&#8230; Et les besoins en matériaux seront importants et concentrés. Il y aura aussi des retards à rattraper, même si on sait déjà que les délais initiaux ne pourront être respectés. En parallèle, une reprise vigoureuse provoquera des embauches, avec un recours important à l’intérim, pour des raisons de flexibilité.&nbsp; A vrai dire, la véritable interrogation dans le secteur de la&nbsp;construction concerne l’après.&nbsp;«&nbsp;Quel va être l’impact sur les futurs chantiers, ceux qui n’ont pas encore été signés&nbsp;?&nbsp;», interroge Patrick Abadie. On sait déjà que beaucoup de grands chantiers, tels ceux du Grand Paris, continueront à être soutenus par l’Etat ou les collectivités territoriales. Mais la question demeure en ce qui concerne les projets privés, à l’image de la promotion immobilière. Il devient donc essentiel, pour les&nbsp;entreprises du BTP, de bien prévoir et organiser leur trésorerie pour les mois qui viennent&#8230;&nbsp; D’une manière générale, «&nbsp;on peut espérer un fort rebond de l’activité dès l’arrêt du confinement&nbsp;», explique Patrick Abadie. En effet, après plusieurs semaines de vie monacale, les Français auront envie d’acheter&nbsp;!&nbsp;«&nbsp;Aujourd’hui, nous sommes bloqués chez nous et nous ne pouvons pas consommer. C’est une perte sèche pour certains secteurs, mais une perte passagère.&nbsp;» Des chiffres d’affaires calculés sur 9 mois&nbsp; En attendant, l’Etat joue bien son rôle. Des entreprises ont déjà reçu, sans même en avoir fait la demande, le remboursement de leurs avances sur charges. Une initiative qui renfloue des trésoreries mises à mal. Toutefois, pour beaucoup d’entreprises, le chiffre d’affaires de l’année 2020 correspondra à seulement 9 ou 10 mois d’activité. Un manque à gagner qu’il faudra compenser d’une manière ou d’une autre. Ne nous y trompons pas, la crise laissera des traces. Si certains secteurs profitent à plein &#8211; et malgré eux &#8211; de cette crise, d’autres ne reverront jamais le chiffre d’affaires perdu. La restauration en est l’exemple le plus flagrant puisqu’on ne mangera pas plus, une fois le confinement levé&#8230; Il faudra aussi répondre aux interrogations sur le modèle de production mondialisé.&nbsp;« Il y aura un avant et un après&nbsp;Covid-19 dans l’empreinte industrielle française,estime Patrick Abadie.&nbsp;Il sera nécessaire de trouver le bon niveau de rééquilibrage entre le danger de trop dépendre de l’Asie et celui du “tout fabriqué en France”, non viable sur le plan économique. » Enfin, reste le cas des entreprises les plus en danger, celles qui l’étaient déjà, avant la crise. Des restructurations pourraient survenir dans les secteurs les plus fragiles, ainsi que des mouvements au niveau de l’actionnariat. A suivre donc dans les mois qui viennent&#8230;
Il y a 5 ans et 30 jours

Le CSTB offre 3 services pour épauler les entreprises pendant la crise

Dans le contexte de crise liée au Covid-19, le CSTB souhaite épauler les entreprises du bâtiment. Il met gratuitement à leur disposition 3 outils en ligne. Le REEF est une base de données de référence sur les contenus réglementaires, normatifs et techniques en vigueur pour la construction, la rénovation et l&rsquo;aménagement (DTU, Eurocodes, Réglementations, etc.). ELODIE, l&rsquo;outil d&rsquo;évaluation de la performance globale des ouvrages, intégre la fonction de réalisation d&rsquo;une étude des exigences Énergie-Carbone du label E+C-. Enfin, SED EXPRESS est un outil de simulation énergétique dynamique (SED) pour optimiser la conception des bâtiments. Habituellement soumis à abonnement, ces outils seront en accès gratuit pendant toute la durée du confinement, et durant les 15 jours qui suivront la levée des mesures. Ils sont disponibles sur BATIPEDIA, le portail d&rsquo;informations et de services du CSTB. www.batipedia.com
Il y a 5 ans et 32 jours

Béton[s] le Magazine nouveau est arrivé ! Lisez-le gratuitement…

Béton[s] le Magazine n° 87 Développement durable, gaz à effet de serre, consommation d’énergie… Les industriels se retrouvent en première ligne face aux enjeux environnementaux.Dans le domaine de la construction, ils ont un rôle majeur à jouer&nbsp;: l’usage généralisé du béton n’est pas sans conséquence sur des émissions mondiales de carbone. Alors quelles stratégies sont mises en place pour s’inscrire dans cette démarche environnementale&nbsp;? Béton[s] le Magazine vous donne des éléments de réponse avec&nbsp;: Notre dossier consacré au recyclage des bétons de démolition, à travers des exemples concrets, des retours d’expérience et la mise en avant des projets nationaux Recybéton et Fastcarb&nbsp;;Ultibat Green, la nouvelle gamme de bétons bas carbone de Point.P&nbsp;;La construction d’un collège Ada Lovelace, durable et respectueux de l’environnement, avec le récit du cabinet A+ Architecture&nbsp;La réduction des déficiences énergétiques des bâtiments avec la pose des rupteurs de ponts thermiques Plaka Group&nbsp;;L’association “Unicem Entreprises engagées” avec l’extension de la Charte Environnement à l’ensemble des champs de la RSE&nbsp;;La démarche globale vis-à-vis de la préservation de l’environnement de la société LD Contrôles. A découvrir aussi&nbsp;: les interviews, les reportages, les pages En Région, les focus sur le pompage du béton et sur les mortiers de réparation structurale des bétons, les start-up et le Passé simple… Process industriels des matériaux de construction Cette édition de Béton[s] le Magazine est aussi accompagnée d’un nouveau supplément Process industriels entièrement consacré aux process de production des matériaux de construction issus de la filière minérale. Unités de préfabrication d’éléments en béton, centrales de production de bétons prêts à l’emploi, usines de production de mortiers, cimenteries, carrières, unités de production d’armatures pour bétons…, nous vous invitons à retrouver tout le savoir-faire de la chaîne industrielle, en découvrant en ligne et gratuitement ce premier numéro de Process industriels. Feuilletez l’intégralité des deux magazines en accès libre, enrichis de liens dynamiques pour toujours plus de compléments d’information. Cliquez pour lire Cliquez pour lire Vous êtes abonnés&nbsp;? En vous connectant avec votre compte premium, téléchargez les PDF enrichis&nbsp;: de Béton[s] le Magazine 87 de Proces Industriels Bonne lecture&nbsp;! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 33 jours

Nouvelle stratégie pour le CNDB

Après avoir fêté ses 30 ans en octobre 2019, le CNDB a présenté fin février sa nouvelle organisation et la stratégie pour quatre années à venir. Présidé par Samuel Gardavaud, le Comité national pour le développement du bois continuera sa mission de promotion du bois en ciblant plus particulièrement&nbsp; les&nbsp; architectes et bureaux d’études (60 %), les acteurs de la maîtrise d’ouvrage &#8211; promoteurs ; élus ; bailleurs publics et privés (30 %), ainsi que les entreprises et acteurs de la construction (10 %). Parmi les actions annoncées pour 2020 : une série de visites d’opérations CLT à Paris et dans les régions («&nbsp;Les matinales CLT&nbsp;») ; la campagne de communication bois.com et son site web dédié ; deux nouveaux ouvrages («&nbsp;Détails d’architecture&nbsp;» et «&nbsp;Le logement collectif bois&nbsp;») ; une étude de benchmark menée avec et pour France Bois 2024… Sarah Laroussi, directrice du CNDB a par ailleurs annoncé le lancement de 3 partenariats de référence correspondant aux besoins de communication et d’accompagnement d’une cible : Untec pour les économistes, Unsfa pour les architectes et&nbsp; Fédération française de Gymnastique pour le grand public. Des rendez-vous trimestriels seront également organisés sous forme de circuits de visite, petits-déjeuners débat, colloques…www.cndb.org
Il y a 5 ans et 35 jours

Le coronavirus sème la zizanie dans le BTP

Alors que les syndicats des entreprises de construction demandent &agrave; suspendre les chantiers, le gouvernement annonce que ces activit&eacute;s ne sont pas interdites.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : L’industrie cimentière reste mobilisée

L’objectif de la filière cimentière reste la pérennité de l’approvisionnement en matériaux. [©ACPresse] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a publié un communiqué rappelant que les cimenteries avaient préparé la crise lié au Coronavirus. « Sur les sites de production, les postes de travail le nécessitant et les espaces collectifs ont été adaptés. ici, pour que les mesures barrières soient respectées de manière stricte, afin de préserver la santé des salariés, des clients, fournisseurs et sous-traitants. Des actions de sensibilisation du personnel, sur le mode de transmission du virus et les bons gestes à adopter, ont également eu lieu. »  Cependant, l’objectif du syndicat reste la pérennité de l’approvisionnement en matériaux des entreprises et surtout des chantiers. « Nous sommes consciente des graves conséquences économiques que représente un arrêt brutal et prolongé des chantiers. Aussi, l’industrie cimentière met tout en œuvre pour assurer une garantie de service et d&rsquo;approvisionnement auprès de l’ensemble des acteurs de la construction. » Ayant remarqué un arrêt progressif des chantiers et une baisse des livraisons, « Le&nbsp;Sfic appelle donc les pouvoirs publics à prendre les mesures adéquates pour réunir les conditions nécessaires à une reprise de l’activité, tout en ayant pleinement conscience que la protection des salariés et le respect des mesures prises demeurent prioritaires.&nbsp;»
Il y a 5 ans et 41 jours

Coronavirus : la CAPEB conteste les consignes des ministres

Une instruction du Ministère de l’Intérieur aux préfets appelle à la reprise de l’activité économique et considère que les entreprises travaillant sur les chantiers de bâtiments et de travaux publics peuvent poursuivre leur activité. C’est méconnaître totalement les métiers du BTP. La Capeb s’oppose à ces consignes qui ne garantissent pas la sécurité des salariés et fait peser de graves risques sur la responsabilité des chefs d’entreprises. Elle formule, en conséquence, plusieurs demandes. Patrick Liébus : « Nous ne comprenons pas les propos tenus par le Ministre de l’Intérieur concernant la poursuite du travail des compagnons sur tous les chantiers, même ceux qui ne sont pas vitaux. Ces directives vont en effet à l’encontre de l’avis de tous les organismes professionnels du secteur qui ont, ensemble, pointé du doigt l’impossibilité, sauf exception, pour les entreprises du bâtiment de poursuivre leur activité tout en assurant strictement la sécurité des travailleurs. Dans un contexte de propagation du Covid-19, cette décision est incohérente avec l’appel du Président de la République et les recommandations de l’OPPBTP d’arrêter les chantiers lorsque les conditions de prévention ne sont pas remplies comme c’est le cas sur la plupart des opérations de construction. Nous demandons au Gouvernement de revoir cette décision. » La capeb demande solennellement au gouvernement de : décréter l’arrêt temporaire des chantiers de bâtiment, à l’exception des travaux urgents et des dépannages, le temps que l’on puisse définir plus précisément les quelques chantiers qui pourront, sous réserve de l’accord des donneurs d’ordre, se poursuivre et surtout dans quelles conditions pour protéger la santé des travailleurs et des clients, tout en préservant la responsabilité des chefs d’entreprise ;définir, sans attendre, une attestation de déplacements adaptée aux activités du bâtiment ;définir les activités du bâtiment considérées comme « urgentes » ;veiller à ce que toutes les demandes d’activité partielle soient acceptées pendant cette période transitoire et après cette période pour les entreprises qui ne pourront pas poursuivre leur activité, et ce sans tracasseries administratives.
Il y a 5 ans et 41 jours

Rencontre avec : Florence Doléac

Créatrice « borderline » et prolifique, Florence Doléac imagine des objets, à mi-chemin entre art et design, avec beaucoup d’humour. La designeuse toulousaine, désormais basée à Douarnenez en Bretagne, nous a raconté, entre deux cours à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, sa pratique du design, son rapport à la création et ses audacieux projets. Rencontre avec une artiste libre. Muuuz : Vous êtes représentée par la galerie Jousse Entreprise, une&nbsp;galerie d’art contemporain, vous travaillez en atelier et vous vous considérez comme une « designer borderline ». En cela, votre travail oscille entre art et design. Comment envisagez-vous le design ?Florence Doléac : C’est en étudiant et en pratiquant le design que j’ai découvert ses limites. Finalement, en tant que designer, on peut trouver des choses à dire et se positionner, puis refuser de faire certaines choses. J’ai essayé de faire du design industriel, mais tout en étant libre. Quand j’avais une bonne idée, j’essayais de trouver l’industrie qui pouvait la développer, mais ça ne fonctionnait pas. Les industries étaient intéressées, mais ce n’est pas comme ça qu’elles travaillent. Je n’ai jamais réussi à développer mes idées avec un industriel, car j’avais un imaginaire trop fervent par rapport au cahier des charges que le métier m’imposait en France. Comme j’étais frustrée par cela, je me suis naturellement laissée porter vers l’art. Comment décrirez-vous votre pratique du design ?Aujourd’hui, et surtout depuis mon installation en Bretagne, je mène une vie d’artiste plutôt que de designer. Après mes études et mon expérience avec le groupe Radi Designers, j’ai souhaité revenir au travail de la matière et à une pratique décloisonnée du design. Dans quelle mesure racontez-vous des histoires ?Je crois que c’est cette façon d’aborder la matière de manière libre qui me permet de raconter des histoires. Je me l’approprie, la distord, ou la magnifie. Parfois, c’est fainéant, maladroit, hasardeux. Je suis spontanée et intuitive, donc je n’essaye pas d’analyser en même temps que je produis. L’assise ADADA propose un rapport de convivialité nouveau et des postures régressives. Comment l’idée d’un design ludique vous est-elle venue ? Les objets ludiques existent depuis la nuit des temps, notamment dans les années 1990. J’ai toujours été sensible à la dérision et aux petits gestes drôles. Cela vient de mon enfance à la campagne. Je viens d’une famille qui aimait beaucoup l’humour et la construction d’objets. En ce moment, je crée justement un lieu associatif de savoirs techniques et ludiques à Douarnenez. Vous avez étudié le design industriel, mais aujourd’hui vous questionnez la fonction de l’objet et cherchez à perturber rapport que les usagers entretiennent avec lui. Vous décrivez d'ailleurs votre démarche comme une « critique douce du fonctionnalisme ». Pourquoi ? J’ai toujours observé les gens, leurs comportements individuels ou collectifs. Je me suis alors rendu compte de comiques de situation liés à des dysfonctionnements. Je suis fervente de ces défauts, problèmes et attitudes, où s’immisce l’humour. Je m’amuse. Je développe une forme de critique dans mon travail tout en m’attachant à parler de la fonction des objets. Je bouscule la relation que l’on entretient habituellement avec eux.&nbsp; Le recours à l’humour est-il, selon vous, le moyen le mieux à même de questionner l’usage de l’objet ?Pour moi l’humour, c’est la cerise sur le gâteau, une énergie supérieure. Je suis sensible à cela, donc je cherche à faire sourire le public. L’humour est une invitation à lâcher prise à une époque où l’on rit de moins en moins. Vous avez décidé de lancer le projet Maxidreams, qui consiste à planter des lits sous des arbres et constituer une cartographie de lits placés sous des arbres différents. Quel rôle a joué l’album illustré de Maurice Sendak Max et les Maximonstres dans votre travail ?J’ai découvert ce livre pour enfants grâce à une amie, il y a quelques années. Ce livre a été une gifle. J’ai regardé les dessins et découvert la vie de Max. J’ai trouvé ça génial. Les forêts qui poussent dans la chambre de Max m’ont beaucoup questionné. Quel est le lit de rêve ? Est-ce que c’est la forêt qui pousse dans la chambre ? Ne serait-ce pas le lit qui pousse dans la forêt ? Ces réflexions m’ont inspiré, et j’ai fini par créer une communauté internationale de rêveurs avec des lits plantés dans la forêt. J’appelle tout un chacun à venir faire partie de Maxidreams et à construire son propre lit. J’ai installé deux lits des rêves dans la nature. Le premier dans les Cévennes à Gabriac, et le deuxième sur l’île de Nègrepelisse sous une canopée de tilleuls dans le cadre d’une exposition organisée par la Cuisine, centre d'art et de design. J’ai aussi pour projet de fabriquer un lit en France, de le transporter en voilier jusqu'aux États-Unis, puis de le planter sous des érables du parc l’Université Johns-Hopkins à Baltimore. J’ai déjà rencontré les chercheurs du Centre du sommeil de la faculté qui sont d’accord pour collaborer avec moi. Il ne manque plus qu’à trouver les fonds pour faire le voyage. J’ai également conçu avec le collectif Maximum, des anciens élèves, les&nbsp;Maxidodo, des lits monumentaux. Une de ces créations a d’ailleurs été acquise par un musée belge, le BPS22. Je suis maxi heureuse ! Pom Pom Dust dépeint l’univers domestique à travers une sorte de chorégraphie ménagère. En quoi votre design peut-il être féministe ?J’ai fait des provocations, mais elles vont au-delà du féminisme. Pom Pom Dust peut atteindre tout le monde, parler aussi bien à un homme qu’une femme. Ma pièce Fée du logis s’inscrit dans la même logique de provocation. Il s’agit de considérer le ménage comme un art de vivre ou une danse. Avec un petit peu d’imagination, les tâches ménagères peuvent devenir très ludiques. Je balaye les convenances et tourne en dérision notre rapport au quotidien pour raconter quelque chose. A qui votre design s’adresse-t-il ?Il s’adresse à tout le monde ! Je n’utilise pas des codes culturels précis. Mes pièces sont intemporelles et universelles. Elles piègent le public là où il ne s’y attend pas. Quel projet rêveriez-vous de réaliser ?J’ai longtemps voulu créer une super discothèque, mais aujourd’hui cela m’amuse moins. Je souhaite surtout développer mes deux projets actuels, Maxidreams et mon école de savoirs techniques et ludiques en Bretagne. Comment imaginez-vous le design de demain ?Less is more. J’espère qu’il y en aura moins. J’imagine un design écologique, un design respectueux de la planète et d’autrui, qui amènerait à une évolution des consciences. Les individus commencent toutefois à réagir. J’apprécie de vivre une ère où les causes d’ampleur deviennent interplanétaires, notamment grâce aux réseaux sociaux et à la nouvelle génération. Mes élèves aujourd’hui sont très portés sur l’écologie, l’humanitaire. Ce sont des enfants de la crise très critiques. Ils arrivent à l’école sensibilisés avec des envies de réinventer leur métier, d’amener des nouvelles énergies et de questionner l’économie, les matériaux, les modes de production. Pour en savoir plus, visitez le site de Florence Doléac&nbsp;et le site de la galerie Jousse Entreprise Photographies :&nbsp;1) Michaël Huard / Say Who 2) Florence Doléac, Adada, 2010, fauteuil 6 places circulaire, balles pvc gonflables, textile enduit pvc, filet polypropylène, velcro. Vue de l’exposition Pom Pom Dust, galerie Jousse Entreprise, Paris, 2011, Courtesy de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise, Paris 3) Florence Doléac, En garde, 2010, polochons patères, plumes, coton, laine, cordes résinées, pitons métal, dimensions variables, ©&nbsp;Paul Nicoué, Courtesy de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise, Paris 4) Florence Doléac, Bamakogistretti, 2016, calebasse, 40 cm diamètre, 60 cm H, Courtesy de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise, Paris 5) Florence Doléac et Maximum, Maxidodo, 2019, barrière Vauban acier galvanisé, flocage, étagères en bois Ipé, accessoires, 145 cm H x 270 L x 170 l, © Paul Nicoué, Collection de la Province de Hainaut. Dépôt au BPS22, Charleroi, Courtesy galerie Jousse Entreprise, Paris Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 42 jours

LCA Construction Bois réalise le bardage de 60 logements à Nantes

LCA Construction Bois, entreprise spécialisée dans la construction du gros œuvre bois et de l'enveloppe extérieure, signe une nouvelle réalisation, Les Chambelles pour Nantes Métropole Habitat : le bardage de 57 logements collectifs et 3 logements individuels.
Il y a 5 ans et 42 jours

Covid-19 : La filière du béton à l’heure des choix

Bétons Solutions Mobiles a choisi de suspendre toute activité du fait de l’épidémie de Covid-19. [©BSM] C’est sous la forme d’un bref communiqué que Philippe Tibère-Inglese a annoncé la mise à l’arrêt complet de l’ensemble de la production de BPE de Béton Solutions Mobiles.&nbsp;«&nbsp;Covid-19 est une pandémie mondiale aux effets bien réels. Cela se passe chez nous. Nous avons, chacun de nous, un devoir individuel et collectif envers nos familles, nos collègues, notre nation. C’est pourquoi BSM a pris la décision de vous protéger, en organisant l’arrêt de la production et des livraisons, à compter de ce jour&nbsp;», écrit Philippe Tibère-Inglese.&nbsp; Pour l’industriel, à la tête de 17 centrales à béton, dont 7 mobiles installées sur des chantiers, notamment du Grand Paris, cette décision commerciale et industrielle est lourde de conséquences.&nbsp;«&nbsp;Elle dépasse le simple objet mercantile et n’est que le reflet de l’esprit BSM. Parce que l’Humain est le cœur de nos entreprises, je vous demande de prendre soin de vos proches et de vous-même&#8230;&nbsp;», poursuit Philippe Tibère-Inglese. Bien entendu, il ne s’agit là que d’une mesure provisoire, le temps de la situation sanitaire retrouve son caractère normal.&nbsp; Point.P, Edycem, Celtys ferment leurs portes En région Méditerranée, le groupe Bonifay a informé de la mise en place d’un plan de continuité de service. [©Bonifay] Cette annonce fait suite à celle de Point.P, mise en ligne sur son site Internet, de fermer toutes ses agences, service drive et livraison y compris&nbsp;«&nbsp;pour une durée indéterminée&nbsp;».&nbsp; Sur le secteur atlantique, Edycem (groupe Herige) a aussi informé de l’arrêt de l’ensemble de ces sites de production&nbsp;: centrales à béton, unités de préfabrication et siège social. Ceci,&nbsp;«&nbsp;jusqu’à nouvel ordre&nbsp;».&nbsp; En Bretagne, c’est le groupe Quéguiner (maison-mère de Celtys), qui a pris la décision de fermer l’ensemble de ses sites. Une annonce faite&nbsp;«&nbsp;le cœur lourd, mais avec la conviction qu’elle était inéluctable pour préserver la santé et la sécurité de tous&nbsp;». Garandeau, Chausson et Bonifay poursuivent l’activité Les chantiers peuvent théoriquement poursuivre leur activité&#8230; [©ACPresse] Pour sa part, le groupe Garandeau a préféré limiter l’accès physique à ses agences Garandeau Matériaux aux seuls clients professionnels du bâtiment et aux fournisseurs&#8230; Idem pour Chausson Matériaux, qui&nbsp;«&nbsp;maintient l’activité pour les professionnels en compte uniquement&nbsp;». Et à condition de passer ses commandes via le site internet, l’application mobile ou par téléphone, sachant que les libre-service et les salles d’expositions sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Les livraisons, elles, restent assurées&nbsp;«&nbsp;dans le respect des mesures sanitaires&nbsp;».&nbsp; Enfin, en région Méditerranée, le groupe Bonifay a informé de la mise en place d’un&nbsp;«&nbsp;plan de continuité de service, afin de pouvoir accompagner les clients au mieux sur leurs chantiers compte tenu de la situation&nbsp;». Toutefois, l’industriel préconise fortement«&nbsp;les commandes et paiements à distance, l’enlèvement des commandes type “drive”, et la livraison des matériaux et du BPE sur chantier&nbsp;». Quant aux grands groupes de BPE, aucune annonce particulière n’a été faite pour l’heure, mais la situation peut évoluer à tout moment.&nbsp; Du côté des syndicats Côté organisations professionnelles, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) souligne que&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;A cette heure, il est en théorie possible de poursuivre l’activité autant que possible, en prenant évidemment les précautions nécessaires et en respectant les gestes barrières&nbsp;». Et de confirmer que&nbsp;«&nbsp;les activités relevant des travaux publics ne font pas l’objet d’interdiction&nbsp;».&nbsp; La Fédération française du bâtiment (FFB) relaie une information comparable&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;Les entreprises du BTP bénéficient pour l’instant d’une souplesse, car leur activité ne leur permet pas, pour la grande majorité, de placer leurs salariés en télétravail&#8230;&nbsp;» Mais la FFB conclut en même temps que&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;A cette heure, le ministère du Travail réfléchit toujours à l’arrêt général des chantiers, sauf dépannage et urgence&nbsp;».&nbsp; Pour sa part, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) recommande aux chefs d’entreprises de cesser toutes activités, sauf exception&nbsp;: dépannage d’urgence et interventions sur site pouvant mettre en danger la sécurité des personnes et des équipements&#8230; Ce rapide tour d’horizon du secteur de la construction, quelques heures seulement après l’entrée en vigueur des décisions gouvernementales, montre une grande disparité dans les choix. Même si la fermeture progressive des plates-formes assurant la fourniture des matériaux entraînera, de facto, la mise à l’arrêt des chantiers. A suivre donc dans les heures et jours qui viennent.  Frédéric Gluzicki Bien d'autres entreprises ont annoncé la suspension de leur activité Ces dernières heures, c’est une véritable déferlante de suspensions d’activités qui a été annoncée au niveau de la filière béton. Et les choses continuent sans doute en ce moment même. Voici donc une petite liste non exhaustive :  Alkern - Arrêt de tous les sites de production, avec un redémarrage des activités début avril, si la situation sanitaire le permet. Brand - Fermeture des sites SGB Hünnebeck, en France comme au Luxembourg. Compobaie - Activité des usines et de la majorité des services, arrêtés de manière progressive. Copac-  Fermeture de tous les sites de production Cube - Suspension des activités sur l’ensemble des 18 unités de production de BPE, pendant 15 j au moins. DS Chapes- Fermeture et arrêt de l’activité, pour une durée encore indéterminée. Les contacts téléphoniques restent possibles au 04 92 55 96 92. ECMat Loc - Suspension de toutes les activités de production et de prestation, jusqu’à nouvel ordre. Fehr - Mise en place massive des actions de chômage partiel, y compris pour la direction et repli des activités BPE et préfabrication. Groupe Saint-Léonart - Fermeture de toutes les usines de préfabrication, pour une durée restant à déterminer. Direction commerciale et direction générale restent toutefois joignables pour répondre aux interrogations. Jean Four-Eurobress - Fermeture de l’usine pour une durée indéterminée. Le service commercial reste. Contact possible via contact@jfed.fr ou à adresser à son interlocuteur habituel. JPS Granulats - Arrêt toutes les activités Granulats, BPE, Ciment, pour une durée indéterminée. Seule est maintenue en service la fabrication de carbonate de calcium destinée à la nutrition animale. Hussor - Fermeture des services et mise en veille progressive de toute son activité, le temps de réaliser les dernières opérations logistiques déjà engagées. Loxam- Agences fermées jusqu’à nouvel ordre. Mais continuité de service... via LoxCall au 0800 20 40 80. Migma - Le Béton Autrement : Fermeture temporairement, jusqu’au 31 mars. Préfa-Ouest - Arrêt de l’activité. Mais contact possible, soit par téléphone 06 13 69 32 12, soit par mail. Servitech - Fermeture de toutes les agences. Le centre d’appels national reste ouvert et les réponses sont assurées aux messages en provenance du site servitech.fr.Par ailleurs, le centre logistique national de Limonest assurera la réception des pièces détachées et des machines en réparation. Teralta (île de la Réunion) - Fermeture de l’ensemble des sites, jusqu’à nouvel ordre. Tubesca-Comabi- Fermeture de l’ensemble des sites industriels pour une durée d’au moins 15 j. Mais le service commercial reste disponible pour répondre aux questions via adv@tubesca-comabi.com. Vinci Construction Grands Projets: Fermeture et mise en sécurité du chantier P03 de la ligne 15 du Grand Paris Express.
Il y a 5 ans et 42 jours

Les fermetures d'entreprises liées au coronavirus se multiplient dans le BTP

CONFINEMENT. En attendant des consignes claires et précises de la part du gouvernement, les entreprises de construction s'interrogent sérieusement sur le déroulement de l'activité de ces prochains jours, lorsqu'elles ne prennent pas déjà des décisions franches.
Il y a 5 ans et 43 jours

Béton poli et béton lissé Becosan : des solutions qui se développent auprès des professionnels

Dans le cadre de la mise en place de surfaces pour les installations professionnelles, plusieurs questions se posent, aussi variées que la durabilité de la surface, l’esthétique de la solution retenue, sa facilité d’entretien et bien évidemment son coût !  Face à ces différentes problématiques, la création d’espaces de sol en béton poli et en béton lissé apparaît comme une solution très avantageuse pour de nombreux professionnels. Passage en revue des utilisations les plus courantes, et des avantages de la mise en place de telles solutions.   Béton poli et béton lissé : les caractéristiques Utilisés depuis maintenant plusieurs années, le béton poli et son cousin le béton lissé sont des systèmes de dallage qui ont la particularité de ne nécessiter aucun revêtement.  Utilisable lors de la création d’un site mais également applicable sur des sols déjà créés, le béton poli se démarque par sa surface polie, comme son nom l’indique. Pour cela, la surface est polie et lissée afin d’obtenir une texture fine, présentant un minimum de rugosité. Pour cela, on applique dans une dernière étape de construction ce que l’on appelle un scellant à béton. On distingue d’ailleurs 2 types de scellants, le scellant de surface et le scellant pénétrant.  A l’arrivée, on obtient une surface qui présente de nombreux avantages pour les installation professionnelles : Une surface lisse et uniforme qui résiste facilement au passage de machines lourdes, sans générer de vibrations pour ces dernières.  Une surface extrêmement dure, et évidemment très résistante, qui convient à une multitude d’usages pour les entreprises.  Une surface facile à entretenir, notamment grâce à sa rugosité extrêmement faible. D’un point de vue esthétique, une surface agréable “à l’oeil”, bénéficiant de beaucoup de brillance, on parle aussi de “béton à effet miroir”.  Finalement, on retrouve donc tous les avantages du béton traditionnel, sans en subir les contraintes ! Les différences entre béton poli et béton lissé se retrouvent essentiellement au niveau des finitions. Ainsi, même si les deux surfaces sont proches, leur différence tient à la finition à la truelle, qui suit généralement la phase de “béton brossé”. Une fois le béton lissé, la phase de polissage peut être mise en place.  Béton poli : des usages très variés pour les professionnels  Comme nous venons de le voir, le béton poli présente de nombreux avantages pour les professionnels, qui peuvent désormais envisager ce type de sol pour une grande diversité d’usages.  Parmi les usages les plus fréquents, on retrouve notamment : Bâtiments industriels, parkings et centres logistiques : dans ces cas précis, l’aspect lisse de la surface constitue un avantage recherché par les professionnels en charge de la construction, notamment dans le cadre du passage répété de machines et véhicules.  Entrepôts, centres commerciaux, halls d’exposition : ici, les professionnels apprécient notamment la facilité d’entretien de la surface, qui se prête particulièrement bien à de fortes affluences de publics.  Immeubles commerciaux, magasins, hôtels et restaurants : dans ces exemples, en plus des avantages évoqués au dessus, c’est l’aspect esthétique de la surface qui joue un rôle primordial dans le choix de cette solution.  &nbsp; Comment on peut le voir, le béton poli présente donc de réels avantages pour une grande variété de professionnels, et donc pour un grand nombre d’activités différentes. C’est ce qui fait aujourd’hui son succès, en plus d’être une solution abordable en terme de budget.  &nbsp; Pour en savoir plus : Becosan Téléphone : +33 (0)4.28.77.00.18
Il y a 5 ans et 43 jours

Unibéton se réinstalle à côté de Meaux

Sur son site de Poincy, Unibéton a choisi de sédentariser une centrale à béton MasterMix de Skako Concrete. [©ACPresse] A Poincy, juste à côté de Meaux, en Seine-et-Marne, Unibéton dispose d’un site de production dédié au BPE. Toutefois, celui-ci a été mis en sommeil en 2008.&nbsp;«&nbsp;L’activité était en baisse, l’outil industriel, vieillissant et le personnel, difficile à trouver&nbsp;», résume Renaud Boucherat, directeur d’exploitation Ile-de-France &#8211; Nord-Ouest d’Unibéton. L’activité de Poincy avait ainsi été reportée sur les sites Unibéton de Mitry-Mory (77) et de Lagny-sur-Marne (77), tous deux distants de l’ordre de 30 km.&nbsp;&nbsp; Au fil du temps, la situation a bien évolué, poussant l’industriel à revoir sa position.« Le développement urbain de l’agglomération de Meaux s’est accéléré. Il faut dire qu’elle est une excellente alternative à Marne-la-Vallée où les prix au m2 s’envolent. »Dans ce contexte nouveau, la décision de réhabiliter le site en vue d’une réouverture fut actée dès 2015. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m&#039;inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr Cette iframe contient la logique nécessaire pour manipuler Gravity Forms avec Ajax. jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } ); Des centrales à béton en rénovation Très vite, le choix s’est porté sur la sédentarisation d’une centrale à béton MasterMix dite “déplaçable”, de marque Skako Concrete.&nbsp;«&nbsp;Il s’agit d’une des deux centrales de ce type présentes dans notre parc réservé à la prestation locative sur site&nbsp;, indique Renaud Boucherat.&nbsp;La seconde est actuellement installée sur le chantier de construction de la gare Institut Gustave Roussy, sur la future ligne 15 du métro, à Villejuif.&nbsp;» Il n’est pas exclu qu’à l’issue de cette opération, cette unité de production soit, elle aussi, sédentarisée&#8230;&nbsp; Aujourd’hui, Unibéton est entrée dans un cycle de rénovation de ses sites de production franciliens. L’industriel en compte 21 sur ce territoire.&nbsp;«&nbsp;Nous avançons à un rythme de 2 rénovations complètes par an.&nbsp;» La sédentarisation des unités Skako Concrete s’accompagnera sans doute de l’acquisition de nouveaux équipements mobiles pour assurer la continuité du service, en termes de prestation de production de BPE sur site.&nbsp; Etanchéification indispensable du sol Toutes les eaux chargées sont déversées à même la plate-forme étanchéisée en béton, appelée “plateau de lagunage”. [©ACPresse]Par gravité, les eaux s’écoulent en direction du bassin agité, se débarrassant des éléments les plus lourds, qui restent sur la plate-forme. [©ACPresse]Le bassin agité des eaux de process bénéficie d’un volume de 146 m3. [©ACPresse]Une chargeuse sur pneumatiques Komatsu WA 200 assure l’alimentation en granulats de la centrale. [©ACPresse]Deux emplacements pour bennes de recyclage ont été prévus sur le site. [©ACPresse] A Poincy, rien n’a été conservé de l’ancienne centrale à béton. Après 8 années d’inactivité, il n’y avait pas grand-chose à sauver. D’autant que le site a servi, en plus, de décharge sauvage.&nbsp;«&nbsp;Nous avons dû opérer un important travail de préparation du site, comprenant le démantèlement de l’ancienne unité et le nettoyage de la zone, dépollution des sols y compris&nbsp;», détaille Karina Chaoui, directrice de production Unibéton Ile-de-France. Le terrain se développe sur une superficie de 5&nbsp;500 m2, dont un peu moins de la moitié (2&nbsp;700 m2) a été bétonné. L’étanchéification du sol est importante pour ce type d’installations, car il est primordial d’empêcher les eaux de la plate-forme de s’infiltrer directement. Qu’il s’agisse des eaux de pluie ruisselant sur la surface ou des eaux chargées liées aux process de production et/ou de nettoyage des outils (toupies, malaxeurs à béton&#8230;).&nbsp; Dans le cadre de l’aménagement, les écoulements des eaux de pluie et des eaux de process ont été séparés. Les formes de pente ont bien été étudiées pour garantir un bon ruissellement des eaux. Et des margelles, mises en place pour limiter les pollutions. Ainsi, la zone “eaux de process” est parfaitement délimitée et identifiée visuellement.&nbsp; Sur un plateau de lagunage Trémie de réception des granulats sur la centrale à béton. [©ACPresse]Au-dessous des 4 trémies de stockage prend place une goulotte tournante, qui assure la distribution des granulats dans les cases dédiées. [©ACPresse]Circuit de remplissage gravitaire des cuves à adjuvants. [©ACPresse]Pour assurer le transfert des adjuvants vers le malaxeur, l’option “pompes pneumatiques” a été privilégiée. [©ACPresseLes ciments et autres pulvérulents sont stockés dans 4 silos de 80 t de capacité chacun. [©ACPresse]Paul Cordelle est en charge du pilotage de la dernière-née des unités de production Unibéton. [©ACPresse] «&nbsp;Le génie civil a constitué un poste important au niveau du coût global de l’aménagement&nbsp;», confirme Renaud Boucherat. L’entreprise AEM s’est vue confier cette partie du chantier. Outre la construction de la plate-forme bétonnée, elle a assuré la réalisation du bassin d’orage, d’une capacité de stockage de 240 m3. Mais aussi et surtout, du bassin agité des eaux de process, d’un volume de 146 m3. La méthodologie choisie par Unibéton pour traiter, aussi bien les eaux de lavage du circuit de production que des toupies, est très simple. Toutes les eaux chargées sont déversées à même la plate-forme étanchéisée en béton, appelée “plateau de lagunage”. Par gravité, les eaux s’écoulent en direction du bassin agité, se débarrassant des éléments les plus lourds (sable, graviers), qui restent sur la plate-forme. A intervalles réguliers, la chargeuse de remplissage des trémies à granulats vient racler ces éléments au sol pour les déverser dans une benne de recyclage. Afin de limiter l’abrasion du béton, dû au raclement du godet de la chargeuse, des rails métalliques ont été intégrés dans le sol en béton du plateau de lagunage.&nbsp; En toute logique, la benne de recyclage constitue le point de vidange des retours de béton frais dans les toupies. Deux emplacements pour bennes ont été prévus sur le site. Dès que pleines, les bennes sont évacuées vers un centre de traitement. Celui-ci valorise leur contenu en granulats recyclés, réutilisables pour la production de nouveaux bétons.&nbsp; Sédentariser une centrale Skako Concrete D’une capacité de 2,66 m3 par gâchée, un malaxeur Skako Concrete constitue le cœur de la centrale à béton. [©ACPresse] L’option “bassin agité” permet d’éviter la sédimentation, en gardant les éléments fins (ciment et fillers) en suspension. L’eau chargée peut directement être réinjectée dans le process de production. Idem pour les eaux de pluie et de ruissellement, elles aussi, employées dans la fabrication de béton, après passage dans un bac déshuileur.&nbsp; La centrale à béton n’a pas été construite sur mesure. Il s’agit d’un équipement issu de la gamme standard de&nbsp;Skako Concrete. Un malaxeur de la marque, d’une capacité de 2,66 m3par gâchée, en constitue le cœur. Il est associé à un bloc trémie, divisé en 4 cases de 50 t unitaires, et à 4 silos à pulvérulents de 80 t chacun.&nbsp; Une chargeuse Komatsu WA 200 assure l’alimentation en granulats de la centrale. Elle s’approvisionne au niveau d’un stock primaire de 4 x 75 m3, aménagé au fond du terrain. Des mégablocs en béton en dessinent le pourtour.&nbsp;«&nbsp;Ce dispositif est pratique, car il permet de changer de configuration très rapidement, en cas de besoin.&nbsp;» La chargeuse déverse les matières premières dans une trémie de réception reliée à un tapis de transfert. Au-dessus des trémies de stockage prend place une goulotte tournante qui assure la distribution des granulats dans les cases dédiées. Ce dispositif est un des seuls aménagements réalisé sur mesure sur la centrale.&nbsp;«&nbsp;Nous avons confié à l’industriel EMCI l’installation et les adaptations nécessaires de cet outil de production&nbsp;», souligne Renaud Boucherat.&nbsp; Basculement chez Command Alkon La centrale Unibéton de Poincy est implantée sur un terrain de 5 500 m2. [©ACPresse] Il n’y a pas de skip, mais un tapis de pesage et de reprise, qui part du dessous des trémies à granulats pour rejoindre le malaxeur. Juste à côté des trémies est installé le local à adjuvants. Celui-ci est fermé et chauffé&nbsp;: une installation à 100 % Unibéton. Le remplissage des cuves, au nombre de&nbsp;8, d’une capacité unitaire de 2&nbsp;400 l, est gravitaire, d’où la présence des&nbsp;bouches de remplissage en hauteur, accessible par un escalier sécurisé. Pour assurer le transfert des adjuvants vers le malaxeur, c’est l’option de pompes pneumatiques qui a été choisie, simple d’utilisation et d’entretien.&nbsp; La centrale de Poincy est dimensionnée pour une production annuelle de l’ordre de 20 000 m3 de bétons. Entre 4 et 5 toupies doivent y être rattachées, à terme. Les bétons sont formulés sur la base des 3 ciments disponibles sur l’unité : CEM I 52,5 R et CEM II 42,5 originaires de la cimenterie Ciments Calcia de Couvrot (51) et CEM III 42,5 R LH PMES de la cimenterie Rombas (57). Côté granulats, les coupures disponibles sont 0/4, 4/10 et 4/20. Ils sont fournis par GSM, la filiale “granulats” d’HeidelbergCement. Une 4e case reste disponible pour toute coupure complémentaire. Idem au niveau des silos à pulvérulents. Pour les adjuvants, Unibéton travaille ici avec Sika.  Comme nombre d’unités du groupe, l’unité de Poincy a basculé sur le nouveau logiciel de pilotage&nbsp;Conactive Process (ou CP) de&nbsp;Command Alkon [Lire Béton[s] le Magazine n° 87, p. 22]. Celui-ci cohabite pour le moment avec le système de gestion et de suivi clients Boréal, interne à Unibéton.&nbsp; Frédéric Gluzicki Equipements et intervenants Centrale à béton : MasterMix de Skako ConcreteChargeuse : Komatsu Génie civil : AEM Béton esthétique de sol : Elégance Minéral Concept Installation centrale : EMCI et Arteal Sondes de niveau : Véga Filtres : Wam Pompes pour adjuvants : WildenLogiciel de pilotage : Command Alkon Ciments : Ciments Calcia Granulats : GSM Adjuvants : Sika  [\inscrits]