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Il y a 2 ans et 357 jours

60 millions de consommateurs a testé le nouveau DPE : c’est chaud

Pour son numéro de juin 2022, 60 Millions de consommateurs a fait réaliser 20 diagnostics de performance énergétique pour en vérifier la fiabilité et la pertinence. Le comparatif montre des erreurs pour cette nouvelle version du DPE. Pour une même maison, les cinq diagnostiqueurs n’aboutissent pas au même résultat. Il y a toujours au moins deux lettres différentes, et parfois trois pour les étiquettes énergie qui vont de A à G. Erreur de superficie, portes ou fenêtres oubliées, isolation mal prise en compte, chauffage et production d’eau chaude mal évalués… Pour le magazine, ça laisse envisager un important contentieux devant les tribunaux car la réforme a rendu le diagnostic « opposable » – c’est-à-dire utilisable pour un recours. Auparavant si l’acheteur ou le locataire découvrait que le logement avait été trop bien classé, il ne pouvait pas se retourner contre le propriétaire pour obtenir réparation, c’est désormais possible. Mis en cause, le propriétaire pourra se retourner contre le diagnostiqueur. Ce dernier est donc incité à ne pas se tromper. https://www.60millions-mag.com/kiosque/cremes-minceur-ce-qui-marche   Cet article 60 millions de consommateurs a testé le nouveau DPE : c’est chaud est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 357 jours

Louis-Emile Durandelle, photographe au service de l’architecture

Son premier chantier est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. [©Wikimedia Commons] Grâce à la thèse de Charlotte Leblanc réalisée à l’Ecole pratique des hautes études, l’immense corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle (1839-1917) est enfin remis à l’honneur. La docteure en histoire de l’art est par ailleurs chargée de la protection des Monuments historiques au ministère de la Culture. « C’est la conservatrice de la BnF, Sylvie Aubenas, qui m’a parlé de ce photographe. Il y avait beaucoup de fonds, de collections, mais son œuvre était peu étudiée », confie Charlotte Leblanc. On découvre ainsi dans son étude que, durant la seconde moitié du XIXe siècle, l’amélioration des techniques photographiques offre de nouveaux outils aux architectes. Ainsi qu’au monde de la construction ou de la restauration d’édifices. Demande des architectes de l’époque La thèse de Charlotte Leblanc met en lumière le corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle. [©Kévin Bevelacqua] Dans ce contexte, Louis Emile Durandelle, actif à Paris entre 1860 et 1890, illustre cette adaptation de certains photographes à la demande des architectes de l’époque. « Son premier chantier important est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. Au XIXe siècle, la photographie était considérée comme une preuve irréfutable de la réalité. Je pense ainsi que les prescripteurs l’utilisaient pour régler des problèmes sur chantier. Ce fut peut-être le cas pour la tour Eiffel. Gustave Eiffel devait prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides en béton. Ainsi, le constructeur lui a commandé quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Hors de prix ! C’était de vrais documents de travail, pas destinés au grand public, qui sécurisaient, en quelque sorte, la pratique de Gustave Eiffel. Pour montrer tout le dispositif de chantier. Il y avait un véritable enjeu autour de ces photos. » Une photographie documentaire avant tout Né à Verdun en 1839, « on ne sait rien de sa formation. Probablement, un autodidacte ». Louis-Emile Durandelle commence sa carrière de photographe à Paris vers 1860. Et ce, en se spécialisant dans la « reproduction artistique industrielle et commerciale ». Il ne réalise pas seulement des portraits, mais utilise aussi la photographie pour mettre en valeur des objets d’art, des tableaux, des usines, des maisons ou des édifices publics. En se déplaçant sur les divers chantiers de construction grâce à une « voiture laboratoire », il enregistre les différentes étapes des constructions parisiennes du Second Empire et du début de la Troisième République. On lui doit ainsi de célèbres photographies de la construction du Sacré-Cœur de Montmartre, de la gare Saint-Lazare, du Comptoir d’Escompte, de l’Hôtel-Dieu ou encore des restaurations du Mont Saint-Michel. En effet, dans la thèse de Charlotte Leblanc, on découvre que la représentation architecturale de l’époque connaît alors elle-même une transition importante. Bouleversée notamment par la rapidité d’exécution des photographies. Plus de 10 00 photos « Louis-Emile Durandelle a réalisé plus de 10 000 photographies de reproductions d’objets d’art et d’architecture et un nombre difficile à évaluer de portraits-cartes. Il joue, par l’abondance de sa production et sa présence sur des chantiers parisiens majeurs, un rôle important dans l’évolution des usages de la photographie par le monde de la construction. » La docteure en histoire de l’art a ainsi mis en avant sa biographie, son activité de photographe de chantier, d’édifices achevés et de décors monumentaux. Ceci, depuis sa réalisation des clichés jusqu’à leurs usages variés faits par ses commanditaires. Sa thèse replace l’activité du photographe parmi celles de ses pairs, à une époque où le métier de photographe d’architecture nécessite une importante maîtrise technique. Notamment pour lutter contre la parallaxe1 et les distorsions de la perspective. Louis-Emile Durandelle effectuait presque toujours ses prises de vue en grand format, sur des plaques au collodion. Frappante de modernité Ce qui donne à ses photographies « une frappante modernité ». Ses épreuves étaient tirées sur papier albuminé qui fait ressortir « une beauté particulière ». Charlotte Leblanc analyse aussi la manière, dont certains architectes, certaines administrations ou certains entrepreneurs du bâtiment ont fait usage des clichés de Louis-Emile Durandelle pour servir leurs intérêts économiques et professionnels. Et ce, aussi bien lors de la conception architecturale qu’au cours du chantier de construction ou pour promouvoir leur réalisation, une fois l’édifice achevé. Gustave Eiffel a dû prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides. Ainsi, le constructeur a commandé à Louis-Emile Durancelle quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Etat des travaux en 1888. [©Wikimedia Commons]Construction de l’opéra Garnier. [©Wikimedia Commons] Photo de l’opéra Garnier en cours d’achèvement en 1866. [©Wikimedia Commons] 1La parallaxe est l’effet du changement de position de l’observateur sur ce qu’il perçoit. M. C.
Il y a 2 ans et 357 jours

Le groupe Poujoulat inaugure BF 70, sa plus importante unité de production française de bois bûche

Ces trois usines « nouvelle génération » au process exclusif ont été conçues par le groupe pour garantir la production de biocombustibles de qualité constante toute l'année et ainsi répondre à la demande croissante du marché.Car en une décennie, tout a changé…Les équipements de chauffage ont gagné en performance et en design, les appareils les plus récents ne tolèrent plus de bois de chauffage de mauvaise qualité… et c'est tant mieux pour la qualité de l'air !Les nouvelles générations veulent des produits prêts à consommer, sans avoir besoin de « faire » son bois de chauffage le week-end ! Et là encore, c'est une bonne nouvelle, car le bois « brut », non écorcé et mal séché, n'est pas le meilleur des combustibles, contrairement à l'idée encore trop répandue.Le bois se positionne désormais comme un vrai combustible, le plaisir de la flambée en plus !Acteur central du marché des conduits de cheminée, équipant 50 % des 7 millions de foyers français, le Groupe Poujoulat a décidé, dès la première heure, de s'investir pour lever les principaux freins existants au premier rang desquels la qualité des combustibles.Son objectif : obtenir la qualité, le volume et la disponibilité qui font défaut sur ce marché encore peu structuré.Poujoulat s'est ainsi doté d'une gamme complète de combustibles bois de qualité, certifiés NF biocombustibles, vendue sous les deux marques Woodstock® et Crépito®. Le Groupe a organisé une distribution effi cace et a lancé un produit entièrement nouveau, le bois bûche haute performance.Avec BF 70, Poujoulat poursuit sa stratégie d'implantation au cœur des régions de production et des bassins de consommation. La Haute-Saône est réputée pour sa gestion sylvicole en futaie régulière, qui donne des bois de très belle qualité, conformes au cahier des charges du bois bûche haute performance.BF 70 vise une production de 150 000 stères de bois bûche, 20 000 m³ de bois d'allumage et 10 000 tonnes de bûches densifiées par an, ce qui en fait le 1er site du groupe en termes de capacité.
Il y a 2 ans et 358 jours

Grâce au marché du photovoltaïque, le temps se dégage pour les résultats d'EDF ENR

RENOUVELABLES. Porté par un marché français du photovoltaïque qui a décollé de 56% sur le segment des particuliers en 2021, la filiale de l'électricien tricolore spécialisée dans les énergies renouvelables affiche un chiffre d'affaires en hausse de 41% sur l'exercice de l'année dernière. Maximiser la production du parc solaire reste l'un des objectifs majeurs de l'entreprise.
Il y a 2 ans et 358 jours

EurObserv’ER publie le Baromètre Photovoltaïque 2022

Principaux enseignements du baromètre photovoltaïque 2022 d'EurObserv'ERSelon EurObserv'ER, la puissance maximale nette de l'UE à 27 a augmenté d'au moins 22 807,6 MW en 2021 (correspondant à une puissance nouvellement installée de 22 868,7 MW et une puissance mise hors service de 51,1 MW). Ce chiffre est en augmentation de 25,3 % par rapport à 2020. La puissance cumulée de l'Union européenne a ainsi atteint 158,91 GW fin 2021, en croissance de 17 % par rapport à 2020. La forte augmentation des capacités raccordées s'est logiquement traduite par une croissance significative de la production d'électricité solaire. Selon EurObserv'ER, la production d'électricité solaire de l'Union européenne a atteint 157,5 TWh en 2021, soit une croissance de 12,4 % par rapport à 2020.Tendances de l'énergie éolienne mondialeAu cours des premiers mois de 2022, la guerre en Ukraine et la dépendance vis-à-vis du gaz russe ont conduit les pays de l'Union européenne à réorienter leur politique énergétique en accélérant le déploiement des énergies renouvelables. Des questions géopolitiques se posent également concernant la dépendance de l'Europe vis-à-vis des chaines d'approvisionnement chinoises. Une renaissance de l'industrie photovoltaïque européenne Chiffres clés du secteur du PV dans l'Union européenne en 2021 22,8 GW Nouvelles capacités photovoltaïques installées dans l'UE en 2021 (18,2 GW en 2020) 158,9 GW Capacités photovoltaïques cumulées dans l'UE fin 2021 (136,1 GW en 2020) 157,5 TWh Production à partir de photovoltaïque dans l'UE en 2021 (140,1 TWh en 2020) est une idée qui prend de l'ampleur de par l'importance grandissante des critères environnementaux et des émissions de CO2 tout au long de la chaîne de production, sans compter le coût de transport des panneaux provenant de Chine, représentant environ 10 % du prix. Ainsi plusieurs industriels européens ont déjà fait le choix de sauter le pas en annonçant des augmentations de leur capacité de production sur le sol européen avec des projets de « GigaUsines ». Téléchargez le rapport “L'état des énergies renouvelables en Europe”, 20ème édition
Il y a 2 ans et 358 jours

Le GROUPE ATLANTIC lance son « Plan électronique 2024 » et investit 4,3 millions d’euros dans l’extension de son usine de production de cartes électroniques « Made in France » dans le cadre de France Relance

Dans le cadre de son « Plan électronique 2024 », le GROUPE ATLANTIC investit 4,3 millions d’euros dans l’extension de son site historique de La Roche-sur-Yon afin de porter sa production de cartes électroniques de 4 millions à 6 millions d’unités chaque année d’ici deux ans. Compte tenu de son caractère stratégique, ce projet est soutenu par […]
Il y a 2 ans et 358 jours

Viessmann Faulquemont : 50 ans d’expertise et d’innovation

Entreprise familiale allemande, le Groupe Viessmann a été fondé en 1917 à Allendorf. Principal fournisseur de solutions de confort thermique pour tous les espaces de vie, le Groupe Viessmann compte aujourd’hui près de 13 000 collaborateurs dans le monde, 120 agences commerciales, 22 sociétés de production pour un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros en […]
Il y a 2 ans et 358 jours

Arkema finalise le rachat des adhésifs de l'américain Ashland

Cette opération réalisée par Bostik, filiale d'Arkema -numéro trois mondial des adhésifs industriels-, s'inscrit dans la stratégie de recentrage sur les matériaux de spécialités du groupe chimique français, a-t-il rappelé dans un communiqué.Elle doit aussi permettre de renforcer la présence d'Arkema aux Etats-Unis, tout en faisant bénéficier les produits d'Ashland du réseau international de l'ex-filiale de Total.Ashland Performance Adhesives est présenté comme "un acteur majeur des adhésifs sensibles à la pression, en particulier dans les films décoratifs, de protection et de signalisation pour l'automobile et le bâtiment".L'activité, qui emploie 330 personnes avec six unités de production, a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires d'environ 360 millions de dollars, avec une marge brute supérieure à 25%, a précisé Arkema.Elle détient également "des positions de leader" dans les adhésifs structuraux, et est présente dans les adhésifs pour emballages flexibles, selon le communiqué.
Il y a 2 ans et 358 jours

HABITAT SOCIAL

En France, les HLM accueillent aujourd'hui 11 millions de personnes tandis que 15000 familles accèdent chaque année à la propriété grâce à l'accession sociale. Le modèle hexagonal fait envie même si, depuis quelques années, les besoins augmentent alors même que la production baisse... https://www.hautsdeseinehabitat.fr/ https://www.nantaise-habitations.fr - http://www.lnh-sa.fr/ https://www.sohp.fr/ https://www.cibox.com https://www.vosgelis.fr/ https://www.afpols.fr/ https://www.aareon.fr/ https://www.cda-habitat.fr/ https://groupebpce.com/ https://tiko.energy/fr https://fonciere-ville-paris.fr/
Il y a 2 ans et 358 jours

L’OPPBTP et la FFB renouvellent leur partenariat pour la prévention des risques professionnels

Dans le contexte du Plan Santé Travail 4 et de la loi Santé Travail, la prévention des risques professionnels doit rester une préoccupation première des entreprises du bâtiment. Si les progrès sont notables, la crise sanitaire du Covid 19, l’urgence climatique, les évolutions technologiques et sociétales que vit la filière construction montrent qu’il faut encore accompagner davantage les chefs d’entreprises dans toutes ces mutations, convaincus qu’un chantier bien mené en prévention est un chantier bien mené en production.Progresser en prévention pour gagner en performance Les actions menées grâce à ce partenariat entre la FFB et l’OPPBTP visent à faire progresser en prévention tous les professionnels du bâtiment pour permettre à leurs entreprises et à leurs chantiers de gagner en performance. L’objectif est de garantir de bonnes conditions de travail aux salariés, de maintenir la performance globale de leurs entreprises et d’innover, en faisant de la prévention des risques professionnels un atout au service des enjeux qu’ils ont à relever. Cette ambition est appelée à être déclinée au plus tôt dans toutes les régions. Prolonger un bilan positif depuis 2012 Inspiré des nombreuses actions menées dans les territoires au travers de conventions régionales depuis 2012, le premier accord national de partenariat conclu par la FFB et l’OPPBTP en 2017, a tout autant permis de renforcer la dynamique entre les deux partenaires, que d’identifier les besoins restant à satisfaire. Ce nouveau partenariat permettra notamment de prolonger et finaliser de nombreuses actions initiées depuis 2017 en relevant les ambitions. Le bilan quantitatif et qualitatif des actions menées depuis 2017 a mis en lumière plusieurs réussites :un meilleur pilotage des actions menées au bénéfice des entreprises grâce au renforcement des relations entre les partenaires, avec plus de 450 ateliers DUER (Document unique d’évaluation des risques) et près de 3000 entreprises accompagnées ;une communication plus visible de la FFB sur les thèmes de prévention des risques professionnels, avec plus de 1.000 réunions d’information prévention organisées sur les sujets d’actualité regroupant plus 19.700 participants ;un engagement marqué de nombreuses unions de la FFB avec l’OPPBTP, ces travaux ayant permis de mener plus de 10 études métiers avec 12 unions professionnelles ;une production de solutions, favorisée par l’implication des professionnels ; autour notamment des quelques 150 réunions d’information sur l’approche « Prévention et Performance » mais également sur le succès de la Semaine de la Prévention.Quatre axes de travail pour la période 2022-2025 Fort de ce bilan, les partenaires retiennent de développer des solutions adaptées aux besoins des entreprises et salariés au travers des quatre axes suivants :L’évaluation des risques professionnels : c’est un axe fort du nouvel engagement pris par les partenaires de ce nouvel accord, qui constitue le point de départ de toute démarche de prévention des risques professionnels construite et durable. Le DUER et son plan d’action doivent être vus comme des outils de cadrage et de pilotage de la démarche en prévention de l’entreprise y compris dans les TPE. Dans ce cadre, la FFB participe activement à la promotion des outils et solutions conçus pour les artisans et entrepreneurs par l’OPPBTP avec une part croissante du digital (ateliers/webinaires DU, PPSPS…).L’accompagnement des professionnels dans une meilleure prise en compte des risques propres à leur métier : ce partenariat doit permettre de proposer à chaque professionnel les solutions les mieux adaptées à ses besoins grâce à une expertise qui propose une réponse pour chaque situation de travail. Pour ce faire, l’accord prévoit la poursuite d’études métiers et études techniques et si besoin l’identification et la réalisation de nouvelles études afin de répondre à un manque de connaissance ou un besoin de solutions, exprimé par les professionnels. Pour mutualiser et atteindre le plus grand nombre de professionnels, les partenaires font la promotion des résultats des études et travaux techniques auprès de toutes les entreprises adhérentes de la FFB.La promotion de la prévention comme vecteur de modernité, d’innovation et d’attractivité : la prévention des risques professionnels est un vecteur de performance globale pour l’entreprise et un atout en matière d’image et d’attractivité. La FFB et l’OPPBTP contribuent à faire de la prévention l’un des outils au service du changement dans le BTP notamment auprès des TPE. En lien avec le Conseil de l’artisanat de la FFB, les partenaires assurent conjointement la promotion de l’approche positive de la prévention. Pour déployer le principe de « prévention et performance », qui porte une approche résolument positive et incitative en prévention des risques professionnels, les partenaires s’associent mutuellement à leurs études liées à l’innovation, au Lean construction, à la transition écologique et aux nouvelles technologies digitales.Le développement de la culture prévention de tous les acteurs : pour une efficacité maximale, les chefs d’entreprise comme leurs salariés doivent s’approprier les enjeux liés à la santé et à la sécurité au travail et connaître les outils disponibles, pour mieux prévenir et gérer les risques propres à leur activité. Pour y parvenir, la FFB, avec le soutien de l’OPPBTP organise annuellement la Semaine de la prévention en partenariat avec les SIST-BTP et le réseau de l’Assurance maladie-risques professionnels. Par ailleurs, l’OPPBTP met à disposition de la FFB tous les contenus éditoriaux permettant d’assurer une communication systématique sur les sujets santé et sécurité au travail dans ses revues, site et différents supports de communication, ainsi que lors des rencontres et moments d’échange avec les professionnels. Enfin, l’accord prévoit de conduire des actions à destination de publics ciblés : intérimaires, jeunes dirigeants et repreneurs, jeunes en formation initiale.
Il y a 2 ans et 358 jours

Un bâtiment industriel devient le marché des 4 chemins à Pantin

Quelques jours après son inauguration le 16 avril 2022, le marché provisoire des 4 chemins à Pantin a déjà trouvé son public. Marchands forains et habitants ont désormais accès à un marché plus grand, plus lumineux et plus confortable au porte de l’entrée de la ville et de l’écoquartier des Quatre chemins. Pour la réhabilitation de ce bâtiment, Daniel PARDO de l’Atelier Architectes & Ingénieurs a transformé des anciens entrepôts de la SNCF en un marché «sans gâchis ni superflu qui réemploie le plus possible les matériaux existants et utilise la force du climat ». Pour cette réhabilitation bioclimatique qui avait pour objectif de créer un lieu attractif et qualitatif, l’architecte et la ville de Pantin a fait le choix de la transparence des façades afin d’apporter un maximum de lumière naturelle à l’intérieur du marché. Pour la partie supérieure de la façade, le choix s’est porté sur la toile tendue. Spécialiste de l’architecture textile, ACS Production a installé 875 m² de toile micro-perforée FT381 Ferrari. Cette toile couleur or a été marquée par impression numérique dans les ateliers de BHD Industries. La toile a été posée sur des cadres aluminium avec une forme courbe qui se soulève comme des ailes. Grâce à l’usage de la toile microperforée, le bâtiment apporte à la fois une protection face aux intempéries tout en laissant la lumière pénétrer au cœur du bâtiment et en offrant pour l’extérieur une esthétique attractive et accueillante. Crédit photos : Atelier Architectes & Ingénieurs  
Il y a 2 ans et 358 jours

En stockant les calories, Wienerberger réduit l’impact carbone de son site de production de Pontigny

Poursuivant ses engagements environnementaux, Wienerberger France s’associe avec l’entreprise Eco-Tech Ceram pour l’installation d’un Eco-Stock® sur son site historique de Pontigny (89), spécialisé dans la fabrication des tuiles de la marque Aléonard. Véritable innovation dédiée à la transition énergétique dans le secteur industriel, l’Eco-Stock® permet de récupérer et de stocker la chaleur fatale rejetée par les six fours intermittents de l’usine. Cette chaleur accumulée dans l’Eco-Stock® sera ensuite réorientée vers les séchoirs eux aussi intermittents. Ils n’auront plus besoin de gaz pour fonctionner. Le site réduira considérablement son impact carbone en supprimant l’émission de l’équivalent en Co2 de 6 000 000 de kms de voiture . L’Eco-Stock® est un système de stockage thermique pouvant aller jusqu’à 1 000 °C et permettant de gérer l’intermittence et la variabilité des gisements et des consommations énergétiques. Il est capable de capter, stocker et restituer une énergie décarbonée moins coûteuse que celle issue de la combustion de matières fossiles (gaz naturel, pétrole…) en contrôlant la durée, la puissance, la température et le débit des flux d’énergie. Cet article En stockant les calories, Wienerberger réduit l’impact carbone de son site de production de Pontigny est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 358 jours

L'archipel de NRAU - Exposition à la Galerie d’Architecture

À Paris, l’agence NRAU (Nicolas Reymond Architecture & Urbanisme) s’est emparé de la Galerie d’architecture et y présente l'exposition "Archipel", dix ans de production mêlant logements collectifs et études urbaines sur les enjeux de la ville dense. L'exposition "Archipel" présentée à la […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 361 jours

La Nouvelle-Calédonie en quête d'un label "nickel vert"

"On ne sera jamais moins cher que nos concurrents indonésiens ou philippins, c'est pourquoi on veut se poser en champion du nickel +vert+, qui sera pour nous un avantage sur le marché mondial", explique Christopher Gygés, membre du gouvernement calédonien chargé de la transition énergétique.Cette semaine, il doit présenter une révision du Schéma de transition énergétique de Nouvelle-Calédonie (Stenc), qui prévoit à horizon 2030 le recours à 50% d'énergies renouvelables dans la métallurgie.Un objectif ambitieux, alors que les trois usines du territoire fonctionnent actuellement avec des centrales au fuel ou au charbon, émettrices de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, pour un seul barrage hydraulique, source d'énergie climatiquement compatible.A cause de son industrie minière, poumon de l'économie, l'archipel français de l'océan Pacifique affiche l'un des taux d'émission de CO2 par an et par habitant les plus élevés au monde (29,6 tonnes), selon la direction des mines et de l'énergie néo-calédonienne.L'opérateur métallurgique le plus avancé dans le domaine du "nickel vert" est Prony Resources, qui a repris en 2020 le complexe industriel du géant brésilien Vale, alimenté par le richissime gisement de Goro (sud).L'unité produit un nickel peu raffiné destiné au marché des batteries de véhicules électriques. Elle a pour principal client le N.1 mondial du secteur, le groupe Tesla, avec un mégacontrat de 42.000 tonnes sur cinq à sept ans."Neutralité carbone""Prony Resources s'est engagé dans une démarche ambitieuse de décarbonation de sa production et vise la neutralité carbone en 2040", a indiqué Gabriel Bensimon, responsable marketing et vente de l'entreprise, aujourd'hui adossée à une centrale thermique au charbon.En décembre, l'industriel a conclu un partenariat avec TotalEnergies pour la construction d'une méga-centrale photovoltaïque d'une puissance de 160 MGW et d'une capacité de stockage de 340 mégawattheures.La centrale (168 millions d'euros) entrera en service en 2025 et couvrira près de deux tiers des besoins en électricité du site."Nos émissions de CO2 liées à l'énergie seront ainsi réduites de moitié, à 230.000 tonnes par an", a indiqué M. Bensimon, précisant qu'une première tranche de la centrale photovoltaïque venait d'être autorisée par le gouvernement (40 MGW) et fonctionnerait en 2023.Prony Resources - qui a bénéficié d'un solide soutien financier de l'Etat lors de son rachat par des intérêts calédoniens publics et privés – investit par ailleurs 300 millions d'euros pour stocker ses résidus miniers à sec et non sous forme humide, dangereuse pour l'environnement.A la traîneOpérateur historique du nickel calédonien, la Société Le Nickel (SLN), filiale du français Eramet, est plus à la traîne.Son usine métallurgique de Doniambo, à Nouméa, est essentiellement alimentée par une centrale au fuel en fin de vie et très polluante, qui va être remplacée à compter de juillet et jusqu'en 2025 par une centrale "temporaire" au fuel de 200 MGW, ancrée dans la rade.Une solution provisoire née des années de tergiversations des autorités pour remplacer la centrale thermique SLN.L'option récemment retenue reposera sur des grands projets photovoltaïques, des unités de stockage, trois petites centrales à gaz et une station de transfert d'énergie par pompage.La SLN n'obtiendra le feu vert environnemental de la province sud de Nouvelle-Calédonie, compétente en matière d'environnement, pour sa centrale flottante que "si elle s'engage clairement dans une démarche visant 70% d'énergies renouvelables à l'horizon 2030", prévient toutefois Christopher Gyges.Le troisième site métallurgique de l'île, Koniambo Nickel (KNS), est le moins avancé en matière de transition énergétique."Dans le nickel vert, il y a une locomotive Prony Resources, un wagon, la SLN, et une vache qui regarde passer le train, Koniambo Nickel (KNS)", tacle Hubert Géraux, directeur du WWF (Fonds mondial pour la nature) en Nouvelle-Calédonie.Opérée par Glencore et un mineur local, cette usine située dans le nord, fonctionne avec sa propre centrale au charbon.L'unité a été confrontée à des problèmes de montée en production et de flambée des coûts qui sont en passe d'être résolus, selon les récentes déclarations de ses dirigeants."On a commencé à discuter pour dimensionner les énergies renouvelables en intégrant KNS, qui se raccorderait dans le futur au réseau public", espère M. Gygès sans mention d'objectif précis ni de date.
Il y a 2 ans et 361 jours

Les problèmes de corrosion obligent EDF à revoir à la baisse sa production nucléaire

PRODUCTION. Le "phénomène de corrosion sous contrainte" observé par l'énergéticien sur une douzaine de ses réacteurs le contraint à revoir à la baisse son estimation de production nucléaire pour l'exercice 2022. En parallèle, le calendrier et la facture de la construction de la centrale de Hinkley Point, en Angleterre, se sont encore respectivement allongé et alourdie.
Il y a 2 ans et 361 jours

Ancrer l'architecture pour habiter le paysage, trois logements en Corse par Orma

À Paris, l’agence NRAU (Nicolas Reymond Architecture & Urbanisme) s’est emparé de la Galerie d’architecture et y présente l'exposition "Archipel", dix ans de production mêlant logements collectifs et études urbaines sur les enjeux de la ville dense. L'exposition "Archipel" présentée à la […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 361 jours

Eiffage construit une gigafactory de batteries électrique dans les Hauts-de-france

Eiffage a remporté en groupement le marché attribué par ACC pour la construction de sa future usine dédiée à la production de cellules et modules de batteries pour véhicules électriques, près du site PSA au sein du Parc des industries Artois-Flandres, à Douvrin/Billy-Berclau dans les Hauts-de-France. Le montant global des travaux s’élève à près de 75 M€ dont 48,7 pour Eiffage.
Il y a 2 ans et 362 jours

Guerre en Ukraine : la Commission européenne dégaine son plan de transition énergétique

ANALYSE. Pour faire face aux difficultés d'approvisionnement en énergie causées par le conflit russo-ukrainien, l'Europe a présenté un plan destiné à transformer le système énergétique du Vieux Continent. Avec un double objectif : mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles d'origine russe, et lutter contre le changement climatique en accélérant la transition énergétique. Plusieurs mesures concernent le bâtiment, le logement, les infrastructures et la production d'énergie.
Il y a 2 ans et 362 jours

Une politique soutenue d’investissements pour le site de production Watts/Socla de Virey-le-Grand (71)

Présentation du site de production Créée en 1951 par la famille Trémeau Jambon à Chalon-sur-Saône, l’unité de production SOCLA est implantée aujourd’hui à Virey-le-Grand, au cœur de la région Bourgogne Franche Comté, sur un site d’une surface de 20.600 m2. Filiale du groupe WATTS Water Technologies Inc. depuis 2011, l’entreprise, dont le nom signifie SOciété des CLApets, a développé son savoir-faire au fur et à mesure de différentes acquisitions pour devenir la marque leader dans les domaines de l’eau et du contrôle des fluides en mouvement. Son expertise s’articule autour de 4 thématiques principales : – la protection des réseaux d’eau potable au travers d’une large gamme de clapets anti-pollution avec dispositifs de contrôle d’étanchéité et de vidange de l’installation, mais surtout de disconnecteurs hydrauliques à la pointe de la technologie, dont l’un des modèles s’est imposé comme une référence sur le marché (BA2860). Des solutions pour lesquelles Socla associe un service dédié, le CRAN ou encore l’application DigiscoTM, afin de répondre aux exigences de la réglementation qui impose l’entretien annuel obligatoire des disconnecteurs. – le non-retour grâce à une offre complète de clapets allant de 15 à 800 mm, d’une fiabilité à toute épreuve et proposant différentes technologies (16 systèmes d’obturation intérieurs) pour s’adapter aux contraintes liées à chaque installation (pression, étanchéité, perte de charge, type de fluide…), – la régulation au travers d’une large gamme de vannes de régulation automatiques, de réducteurs de pression, ventouses, dispositifs anti-bélier destinés à contrôler ou réguler la pression, niveau de l’eau et de l’air dans les réseaux de distribution d’eau potable, – l’obturation grâce à la richesse d’une offre de vannes papillon proposées en standard et sur-mesure, les seules sur le marché à disposer d’un papillon flottant sur un axe traversant, garantie d’étanchéité et de maintenance facilitées. Elles équipent les réseaux afin de réguler ou d’interrompre le débit qu’il s’agisse d’eaux ou de fluides industriels. Autant de produits phares qui bénéficient d’agréments reconnus (NF, ACS, Bureau Veritas, WRAS, Kiwa, VA, Uni, Belgaqua) et d’une garantie de 5 ans. D’une capacité de production de plus de 9,5 millions de produits, le site de Virey-le-Grand dispose d’un laboratoire d’analyse à la pointe de la technologie, d’une surface de 620 m2. Equipé d’une piscine d’une capacité de 340 m3, il permet à l’entreprise de réaliser une multitude de tests tels que des essais d’endurance ou encore de résistance au brouillard salin pour mesurer la durabilité de ses solutions à la corrosion. Fonctionnant en circuit fermé, le débit maximum de ces installations est de 3400 m3/heure soit l’équivalent de 5,5 baignoires (170 litres) par seconde. Par ailleurs, dans une véritable démarche d’amélioration continue, le site de production de Virey-le-Grand est certifié ISO 9001 (management de la qualité), 14001 (management environnemental) et 45001 (management de la santé et de la sécurité au travail). Une politique soutenue d’investissements Afin de moderniser son site de production et ce, dans une volonté d’augmenter l’engagement qualité et d’optimiser la sécurité des équipes sur le site, SOCLA a investi près de 900.000 € à raison de : – 450.000 € pour automatiser la production des clapets incorporables afin de gagner en productivité sur certaines opérations (montage des joints, tests d’étanchéité, marquage) et d’améliorer le process en remplaçant l’utilisation des encres à solvant par des cartouches d’impression, – 300.000 € pour l’usinage des vannes papillon de gros diamètre (supérieur à 400 mm) afin d’améliorer la sécurité des opérateurs, d’optimiser la flexibilité de la ligne de production et ainsi de gagner en réactivité pour répondre aux demandes des clients, – 140.000 € pour maîtriser son empreinte carbone via la récupération de chaleur du compresseur situé dans le laboratoire d’analyse pour chauffer en autonomie différents locaux (service maintenance, laboratoire), mais aussi en remplaçant dans les bâtiments de grande surface les anciens éclairages par des lampes LED dimmables qui captent la lumière naturelle et s’ajustent en fonction. En plus d’offrir un meilleur confort visuel et de chauffe à ses collaborateurs, cette démarche environnementale a permis au site d’économiser 548.516 kWh par an. La protection de l’environnement s’inscrivant au cœur de la stratégie de SOCLA, d’autres investissements sont d’ores et déjà à l’étude avec pour objectifs, d’ici 2023-2024, de : – récupérer la chaleur des fours de l’activité poudrage pour chauffer une partie de l’usine, – mettre en place des panneaux photovoltaïques sur les parkings et ainsi produire de l’énergie verte, – tondre naturellement les espaces verts grâce à des ovins. Un site en constante évolution qui participe au dynamisme de la région Après une première campagne de recrutements initiée en 2021 qui lui a permis de passer de 180 à 204 collaborateurs, SOCLA propose actuellement une quinzaine de postes supplémentaires à pourvoir immédiatement en CDI afin d‘accompagner son évolution. En parallèle, plaçant l’inclusion au cœur de sa démarche RSE, le site de production de Virey-le-Grand accorde sa confiance à des travailleurs handicapés issus des Etablissements ou Services d’Aide par le Travail depuis  bientôt 10 ans. Grâce à son partenariat avec l’ESAT Georges Fauconnet, une équipe d’une vingtaine de personnes en situation de handicap travaille au sein de l’usine pour assurer des opérations telles que le contrôle et le conditionnement de certaines solutions du fabricant (réducteurs de pression, robinets de purge, clapets), la soudure de composants sur des machines semi-automatiques ou encore le test de produits finis. Un peu d’histoire 1951 : Création de la société à Chalon sur Saône par la famille Trémeau Jambon 1973 : Introduction du nom de SOCLA (SOciété des CLApets TJ) 1992 : Rachat de la société par le Groupe Danfoss 1996 : Acquisition de Oreg, ajout de la gamme des vannes papillon 2003 : Acquisition de la société Desbordes, ajout de la gamme des réducteurs de pression 2006 : Acquisition de la société BAR, actionneur pneumatique 2008 : Acquisition de la société Valpes, actionneur électrique 2011 : Rachat de la société par le groupe Watts Quelques chiffres clés – plus de 70 ans d’expérience – plus de 77 pays utilisateurs des produits SOCLA – plus de 25.000 références – plus de 6 millions de vannes papillons en service – plus de 8 millions de réducteurs de pression installés http://www.wattswater.fr/
Il y a 2 ans et 362 jours

Décarbonation, valorisation... Weber veut "embarquer le BTP" dans la construction durable

STRATÉGIE. Le spécialiste des mortiers industriels ambitionne de décarboner la production de sa gamme, de générer moins de déchets - tout en valorisant davantage ceux qui sont malgré tout produits - et de proposer aux professionnels du secteur des systèmes constructifs durables. Au vu de sa position sur le marché, la filiale de Saint-Gobain espère ainsi emmener avec elle l'ensemble des acteurs de la construction sur la voie de la transition écologique.
Il y a 2 ans et 362 jours

La couverture, interface clé entre les éléments extérieurs et le bâtiment

Photo : ShutterStockLa couverture est la partie visible de la toiture qui recouvre la charpente et l'isolation du toit. Elle protège le bâtiment et ses occupants contre les agressions climatiques : la pluie, le soleil, la chaleur, la neige et le vent. Afin de remplir cette fonction, elle doit présenter des caractéristiques telles que l'imperméabilité et la résistance au poids et aux chocs. Pour s'assurer de l'efficacité du système, le choix d'éléments de couverture de qualité est essentiel. Il doit être déterminé en fonction des performances attendues des produits dans la durée, au regard du climat, des règles d'urbanisme et, idéalement, de l'utilisation des ressources locales. Les couvertures en tuiles sont les plus répandues dans l'Hexagone, devant celles en ardoises et les éléments en zinc, mais les bacs acier, les plaques en fibres-ciment ou, dans une moindre mesure, les bardeaux bitumés sont également utilisés pour certains types de bâtiments, industriels et agricoles notamment. Dans un contexte de fluctuations importantes des prix et de raréfaction de certains gisements comme ceux de zinc, on assiste à l'émergence de nouvelles applications pour certains matériaux de couverture - l'aluminium et l'acier notamment. La RE2020, nouvelle règlementation environnementale entrée en vigueur le 1er janvier 2022, met à ce titre l'accent sur la nécessaire optimisation de l'utilisation des matériaux et procédés, ainsi que sur leur durabilité, leur potentiel de circularité et de réemploi - facilité de réparation et de remplacement -, attributs décisifs pour réduire l'empreinte carbone de la couverture sur l'ensemble de son cycle de vie. La RE2020 a également stimulé l'innovation portée par les industriels du secteur. Ceux-ci proposent aujourd'hui des solutions améliorant significativement les performances énergétiques et thermiques des bâtiments, tout en procurant à leurs usagers davantage de confort, en hiver comme en été. Le sarking, par exemple, technique d'isolation de la toiture par l'extérieur, protège ainsi les bâtiments du froid en hiver et permet de limiter les apports de chaleur en été, sans occasionner de perte d'espace dans les combles, devenus de vraies pièces de vie dans de nombreux foyers. On observe également le développement et la démocratisation des écrans de sous-toiture, toujours plus performants, qui bien que non obligatoires dans les DTU, sont très fortement recommandés, car ils permettent de protéger les combles contre les fines particules : poussières, pollens et surtout neige poudreuse. Ils sont d'ailleurs systématiquement proposés par les tenants d'Avis Techniques de procédés de tuiles de terre cuite à pente abaissée, tendance forte portée par le marché et les architectes. Les innovations des fabricants concernent par ailleurs de nouvelles fonctionnalités de la couverture, qui répondent elles aussi aux exigences de la RE2020. Ainsi, la production d'énergie renouvelable au moyen de panneaux photovoltaïques intégrés à la couverture ou surimposés peut couvrir tout ou partie des besoins énergétiques de fonctionnement d'un bâtiment et de ses usagers, mais génère de nouveaux défis de conservation du niveau d'étanchéité de la couverture dans le temps. Dans cette optique, on constate une tendance forte du marché en faveur de la pose de modules photovoltaïques de plus grande dimension. Ces innovations supposent de nouvelles modalités de mise en œuvre, qui doivent être compatibles avec la sécurisation des chantiers de couverture, pour lesquels des guides de sécurité et de prévention sont disponibles. Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 362 jours

Quels sont les avantages des tablettes durcies pour les professionnels

Avec l’avancée des technologies, de nombreuses innovations améliorent bon nombre de pratiques. C’est le cas des tablettes durcies. En milieu professionnel, ces tablettes contribuent à améliorer les performances des collaborateurs ainsi que leur rendement. Grâce à leur qualité industrielle, elles résistent bien aux environnements difficiles. Notamment adaptées à la production, la maintenance, la qualité et la logistique, les tablettes durcies présentent divers avantages pour les industriels. Découvrez dans ce billet quelques-uns de ces avantages. Une connectivité universelle Le premier avantage qu’offre la tablette durcie pour les professionnels est la connectivité améliorée. À la différence des autres tablettes ordinaires qui sont conçues sur le principe de l’esthétique, les tablettes durcies présentent une haute performance. En plus d’avoir une élégance remarquable, les périphériques de cet appareil sont très performants et illimités. Avec les tablettes durcies, on a la possibilité d’avoir des ports COM ou des ports USB. Vous aurez également la chance de trouver le scanner de code-barres, le connecteur Ethernet et bien d’autres. Tous ces différents ports vont interagir aisément avec les imprimantes, les  claviers et les lecteurs externes. Une bonne résistance Les tablettes durcies sont très réputées à cause de leur résistance. C’est l’une des principales propriétés de ces outils.En effet, ces appareils ont fait l’objet d’un test de résistance avant leur mise à disposition sur le marché. Ainsi, les tablettes résistent parfaitement à la pression, aux chutes, aux vibrations, aux chocs thermiques, etc. Les tablettes durcies peuvent s’utiliser à des températures froides de moins de 20 degrés Celsius. Elles peuvent aussi être utilisées à des températures chaudes qui peuvent atteindre jusqu’à 60 degrés Celsius. Compte tenu de leur flexibilité, elles s’adaptent bien à tout type d’environnement. Ces tablettes sont alors adaptées pour les professionnels qui exercent dans les domaines où des appareils s’abîment très vite. De ce fait, les tablettes durcies peuvent être utilisées dans les secteurs de la logistique, du BTP, du transport, de l’infrastructure, de l’énergie, etc. Une bonne pérennité La pérennité des tablettes durcies est bien durable. À la différence des tablettes grand public qui offrent une pérennité de 6 mois, la pérennité des tablettes durcies va jusqu’à 7 ans. L’appareil peut ainsi être utilisé pendant longtemps. Il est donc préférable d’investir dans des tablettes durcies que dans des tablettes grand public. Toutefois, en plus de la connectivité, de la résistance et de la pérennité observées avec les tablettes durcies, les professionnels ont une autre bonne raison de choisir cet appareil. Un gain de temps Au regard de toutes les fonctionnalités qu’elles présentent, les tablettes durcies ont le pouvoir de simplifier le quotidien des professionnels. Grâce à ces tablettes, les activités les plus difficiles sont effectuées en un laps de temps. Il s’agit d’un appareil performant qui permet aux professionnels qui l’utilisent d’effectuer la version mobile des applications de leurs métiers. En outre, les tablettes durcies sont équipées d’une excellente luminosité qui permet aux travailleurs d’exécuter leurs tâches même en journée. Tous ces atouts permettent ainsi aux professionnels de gagner du temps dans l’exercice de leurs travaux. Ils peuvent profiter de ce gain de temps pour se consacrer à d’autres occupations. Ils pourront par exemple mettre en place un nouveau projet qui pourra contribuer à l’épanouissement de l’entreprise. Cela constitue donc un avantage considérable pour les professionnels.
Il y a 2 ans et 362 jours

Les effets de la guerre en Ukraine impactent l’activité des matériaux

Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. [©ACPresse] Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. Si le secteur s’était montré résilient début 2022, il enregistre un recul ce mois de mars. Ainsi, selon les premières enquêtes provisoires, la production de granulats aurait régressé de 2,6 % par rapport au mois de février et de 2,1 % par rapport à mars 2021. Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de 5,1 % comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de 1,5 % sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de 5,7 % aux douze précédents. Du côté du BPE, les livraisons ont aussi baissé de 1,9 % comparé à février et de 3,8 % en glissement annuel. Même si le trimestre s’inscrit en hausse de 2,2 % en comparaison avec le trimestre précédent et de 1,2 % comparé à 2021. Une période mi-figue mi-raisin « Les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur une longue période pour un premier trimestre, détaille l’Unicem. Ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de 5,2 % en comparaison des douze mois précédents. » Si la dernière étude de l’Insee, menée en avril dernier, enregistrait un climat très favorable pour l’industrie du bâtiment, les chefs d’entreprise restent prudents pour les prochains mois. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’intensifient. Lire aussi : Pénurie de matériaux : “La grande débrouille” Près de 39 % des entreprises interrogées y sont confrontées. A cela s’ajoutent la flambée des coûts énergétiques, et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique. « L’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu. Ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes. Cependant, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé : environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre. » Par contre, cette demande se confronte à une tension sur les intrants et la main-d’œuvre. Une conséquence directe sur les délais de réalisation des chantiers et les coûts de production. Des chefs d’entreprises sur la réserve « De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois. Tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre. » De son côté, la demande montre des signaux de fragilisation. L’inflation impacte, y compris immobilière, impacte directement le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Toujours selon l’Insee, la demande en logements neufs se dégrade fortement en avril. Même constat dans le secteur de la maison individuelle. Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste « Le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de – 25,7 % en glissement annuel. » Pour ce qui est des travaux publics, les entrepreneurs du secteur se montrent moins optimistes qu’en janvier pour les prochains mois à venir. Si le manque de demande ne semble pas constituer un frein majeur à l’activité, les incertitudes économiques sont prégnantes. « Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation. Laquelle consiste à pouvoir honorer les commandes et à réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries. » A suivre…
Il y a 2 ans et 363 jours

La mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" en Syrie confirmée

La chambre de l'instruction parisienne était invitée à se prononcer une nouvelle fois sur les demandes du groupe Lafarge d'annulation de ses mises en examen pour l'infraction, rarissime pour une entreprise, de "complicité de crimes contre l'humanité", et pour celle de "mise en danger de la vie d'autrui".En novembre 2019, cette chambre d'appel avait accédé à la première demande du groupe, estimant que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie", tout en rejetant la seconde. Mais en septembre dernier, la Cour de cassation l'avait invitée à revoir sa copie.Sa chambre criminelle avait estimé que, pour que cette complicité de crimes contre l'humanité puisse être retenue, il suffisait que l'auteur de l'infraction "ait connaissance de ce que les auteurs principaux commettent ou vont commettre un tel crime contre l'humanité et que par son aide ou assistance, il en facilite la préparation ou la consommation".Après un retour à la chambre de l'instruction et une longue audience en mars, la cour d'appel de Paris a donc décidé de maintenir la "complicité de crimes contre l'humanité" et la "mise en danger de la vie d'autrui" au dossier pour le groupe cimentier.Ses avocats n'ont pas souhaité commenter la décision.Faits "cachés" à Holcim ?Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, le groupe désormais filiale d'Holcim est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête a évalué que ces versements pourraient avoir atteint entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction du site de Jalabiya, achevé en 2010.Une représentante de l'association ECCHR (European Center for Constitutional and Human Rights), dont le statut de partie civile dans ce dossier a été confirmé par la cour d'appel mercredi, a salué auprès de la presse "une décision emblématique". "On espère que les juges d'instruction vont pouvoir finir leur travail", a-t-elle ajouté."C'est un pas de plus contre l'impunité des auteurs des pires crimes d'acteurs économiques: aujourd'hui, il n'est plus possible de se cacher derrière le petit doigt de l'ignorance organisée", a applaudi Me Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens."C'est un soulagement et une étape importante pour les anciens salariés syriens", "exposés (...) à un risque immédiat de mort et de blessure grave par des groupes armés (...) alors même que l'ensemble des salariés expatriés étaient évacués de manière définitive en 2012", ont aussi relevé Me Mathieu Bagard et Elise Le Gall, avocat d'une cinquantaine d'autres salariés syriens parties civiles."Il faut désormais faire la lumière sur les responsabilités et le degré de connaissance de cette complicité de crime contre l'humanité des acteurs publics", a demandé Me Arié Alimi, avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH).Deux des qualifications pénales retenues contre le groupe Lafarge, "complicités de crimes contre l'humanité" et "financement d'une entreprise terroriste", sont très lourdes en termes d'image publique.Dans un interrogatoire de novembre révélé mardi par Le Parisien, le président du conseil d'administration d'Holcim, Beat Hess, a accusé les anciens dirigeants de Lafarge d'avoir "caché" leurs activités en Syrie lors de la fusion en 2015 des deux groupes. Holcim a été "trahie", a-t-il asséné.Dans ce dossier, huit cadres et dirigeants, dont l'ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont, mais aussi un intermédiaire syro-canadien ou un ex-gestionnaire des risques jordanien sont mis en examen.Les dates clés de l'affaire Lafarge"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, quand l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Economie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité" : l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR).Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut dans un rapport d'enquête que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que son site continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, ainsi que le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel, Christian Herrault, sont mis en examen.Au total, huit cadres sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.Mises en examen confirméesEn septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, casse la décision de la cour d'appel d'annuler les poursuites pour"complicité de crimes contre l'humanité".Elle casse parallèlement la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui" et renvoie ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Selon des sources proches du dossier, la cour d'appel de Paris a confirmé ce mercredi 18 mai la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité" et maintenu celle pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 2 ans et 363 jours

Bruxelles veut plus d'énergie verte pour s'affranchir de la Russie

La récente interruption par Moscou des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie a montré l'urgence d'agir pour sécuriser les approvisionnements européens."Nous devons réduire le plus vite possible notre dépendance énergétique à l'égard de la Russie. Nous le pouvons", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la presse.Mais réduire les importations d'énergies fossiles est aussi crucial pour atteindre les objectifs climatiques de l'UE, soit une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050."Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen dans ce plan, qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l'UE.Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole", et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.La Commission propose de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%. Pour cela, elle mise notamment sur un doublement des installations photovoltaïques d'ici à 2025 et sur un allègement des contraintes administratives pour accélérer les procédures de déploiement des projets solaires et éoliens."Nous proposons d'imposer des toitures solaires pour les bâtiments commerciaux et publics d'ici à 2025 et pour les bâtiments résidentiels neufs d'ici à 2029", a détaillé Mme von der Leyen.Le plan fixe également un objectif de 10 millions de tonnes d'hydrogène d'origine renouvelable produit en Europe d'ici à 2030, ainsi que 10 millions de tonnes d'importations, pour remplacer le charbon, le pétrole et le gaz dans certains secteurs de l'industrie et des transports.Bruxelles reconnaît toutefois que l'UE ne pourra se passer rapidement du pétrole et du gaz et a déjà engagé une diversification de ses fournisseurs, en se tournant notamment vers les Etats-Unis, l'Algérie et le Moyen-Orient. La Commission envisage un mécanisme d'achat conjoint pour négocier de meilleurs tarifs.L'accélération de la transformation du système énergétique européen va nécessiter un investissement supplémentaire de 210 milliards d'euros d'ici à 2027, a calculé l'exécutif. L'essentiel du financement proposé proviendrait de prêts déjà inclus dans le plan de relance européen NextGenerationEU mais non encore utilisés. Ces prêts représentent déjà 225 milliards d'euros immédiatement mobilisables.A court terme, l'UE devra également augmenter sa production d'électricité dans les centrales nucléaires et à charbon, a reconnu un responsable européen.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres. La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.En 2019, 25% de l'énergie consommée en Europe provenait de Russie, son premier fournisseur, selon l'Institut Jacques Delors. Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine fin février, l'UE a déjà versé 52 milliards d'euros à Moscou, soit presque autant en deux mois et demi que son budget militaire annuel de 60 milliards d'euros, souligne ce centre de réflexion bruxellois.
Il y a 2 ans et 363 jours

L’activité des matériaux de construction accuse les premiers effets du conflit ukrainien

Un premier repli des volumes est observé en mars pour les granulats et le BPE, repli qui devrait s’amplifier en avril selon les estimations de l'UNICEM. Aux contraintes sur l’offre (tensions sur les approvisionnements, difficultés de recrutement...) héritées de la crise sanitaire, s’ajoute désormais un choc inflationniste majeur sur l’énergie (pétrole, gaz, électricité) et les matières premières qui affecte l’ensemble de la filière BTP. Cette flambée des prix renchérit les coûts de production et menace les trésoreries tandis que, à terme, les perspectives de demande se fragilisent. Même si les carnets se regarnissent graduellement côté TP et restent bien remplis côté bâtiment, la réalisation des travaux demeure plus que jamais sous contraintes...Recul des productions en marsSelon les résultats provisoires de l’enquête mensuelle de mars, l’activité aurait reculé dans le secteur des matériaux. La production de granulats se serait repliée de -2,6% par rapport à février et de -2,1% au regard de mars 2021 (données CVS-CJO). Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de +5,1% comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de +1,5% sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de +5,7% en comparaison des douze mois précédents. Côté BPE, les livraisons ont également baissé, de -1,9% comparé à février et de -3,8% en glissement annuel (CVS-CJO). Cependant, le premier trimestre 2022 s’inscrit lui aussi en hausse, de +2,2% par rapport au trimestre précédent et de +1,2% comparé à l’an passé. Là encore, les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur longue période pour un premier trimestre, ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de +5,2% en comparaison des douze mois précédents.L'indicateur matériaux UNICEM, encore provisoire sur mars, indique aussi un net fléchissement d’activité avec un recul de -3,3% sur un an. De fait, après une année 2021 en progression de +9% (données CJO), le premier trimestre revient sur une tendance haussière bien plus modeste, de +0,9% en glissement annuel, certains matériaux ayant par ailleurs connu un début d’année en net freinage.Bâtiment : les difficultés s'accentuentSelon la dernière enquête menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment en avril, le climat des affaires est resté très favorable, atteignant même son point haut depuis ces quinze dernières années. Toutefois, si les chefs d’entreprise se montrent plus positifs qu’en mars sur leur activité passée, ils sont moins optimistes sur leur activité future même si le solde d’opinion correspondant demeure très largement au-dessus de sa moyenne de long terme.Le conflit russo-ukrainien, au moins en partie, explique sans doute ce mouvement de repli. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’accroissent nettement selon l’enquête, puisque 39% des entreprises y sont confrontées, soit un pourcentage jamais atteint depuis le début de cette série (1998) et bien supérieur au ratio moyen sur la période (5%). Dans un contexte économique encore perturbé par la pandémie (confinement en Chine avec la politique zéro-COVID) et ébranlé depuis fin février par la guerre en Ukraine, la flambée des coûts énergétiques et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique viennent aiguiser les difficultés d’offre, déjà prégnantes avant le déclenchement du conflit ; car même si l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu, ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé (environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre). Face à cette demande vigoureuse, les tensions sur les intrants et la main-d’œuvre conduisent à allonger les délais de réalisation des chantiers (ce qui maintient à haut niveau les carnets) et à renchérir les coûts de production. De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre.Côté demande, les signaux de fragilisation se multiplient. L’accélération de l’inflation (y compris immobilière) rogne le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Bien que la remontée des taux d’intérêt s’amorce à partir de niveaux historiquement bas (1,27% en moyenne en avril, soit +20 points de base comparé à avril 2021 selon l’OCL/ CSA), le climat d’incertitude, la crainte du chômage et le durcissement des conditions d’octroi de crédits constituent un ensemble de facteurs plutôt propice à l’attentisme et à un comportement de sur-épargne. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs en avril indique que la demande de logements neufs se dégrade fortement, les incitant à revoir à la baisse leurs projets.Côté maison individuelle, le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de -25,7% en glissement annuel. Il est vrai qu’il fait suite à une année 2021 exceptionnelle, portée par l’anticipation de l’arrivée des nouvelles normes et réglementations au 1er janvier 2022 (RE2020, loi ZAN). Ainsi, au premier trimestre, les permis de construire de logements ont grimpé de +25% sur un an pour atteindre un cumul de 496.900 unités sur douze mois à fin mars (soit une hausse de +26%). Dans le même temps, les mises en chantier gagnaient +4,8%, laissant le cumul annuel à 394000 unités, en hausse de +9,7% comparé aux douze mois précédents. Même si cette forte hausse des autorisations, sans doute liée à la ruée sur les permis déposés avant fin décembre, sera probablement suivie d’un fort contrecoup en 2022, elle alimente pour l’heure une demande constructive déjà élevée.TP : du mieux côté carnetsInterrogés en avril par la FNTP, les entrepreneurs des travaux publics se montrent moins optimistes qu’en janvier sur leur activité prévue au cours des prochains mois. Cependant, leur activité passée s’est raffermie et leur opinion sur les carnets de commandes s’améliore tant pour la clientèle publique que privée, se situant bien au-dessus de leur moyenne de long terme. Si le manque de demande ne semble pas constituer un obstacle à l’activité (ce facteur figure en troisième position avec 25% des réponses, après les contraintes financières à 30% et les difficultés de recrutement à 36%), l’inquiétude et les incertitudes économiques grandissent parmi les professionnels du secteur. Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation qui consiste à pouvoir honorer les commandes et réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries.Chiffres clés :1er trimestre 2022 : une activité bien supérieure à l'activité moyenne constatée sur cette période au cours des dix dernières années :+12,5% pour le BPE+9% pour les granulats (données brutes)
Il y a 2 ans et 363 jours

Une piscine devient éco-responsable

Depuis septembre 2021, un groupement mené par Spie batignolles construction régions réalise la nouvelle piscine intercontinentale de Vernouillet. L’Agglo du Pays de Dreux a souhaité se doter d’une toute nouvelle infrastructure de loisirs pour moderniser son équipement d’origine, devenu vétuste, répondre aux nouveaux besoins de ses administrés et inscrire l’exploitation du bâtiment dans une démarche éco-responsable. La précédente piscine avait été mise en service en 1974, ne répondant donc plus aux normes de sécurité en vigueur, ni à la règlementation PMR. De surcroît, elle affichait des consommations énergiques trop élevées. Le groupement composé de Spie batignolles construction régions (mandataire), AP.MA (architecte), Sebat (BE) et Agir Acoustique (BE acoustique) a proposé une opération pour tenir compte des règlementations les plus actuelles en matière de construction, de sécurité et d’accès pour les PMR et éco-responsable. Le coefficient d’énergie primaire (Cep) est inférieur à 4 000 kWep/m2/bassin/an pour les installations rénovées (niveau C sur l’étiquette énergétique) et un Cep inférieur à 2 800 kWep/m2/bassin/an concernant l’extension (niveau B). Pour atteindre ces objectifs de performance, la nouvelle piscine sera dotée d’un nouvel équipement de chauffage avec l’installation d’une pompe à chaleur à eau chaude servant à la déshumidification et au préchauffage, et de 2 chaufferies à condensation au gaz. Des capteurs photovoltaïques, ont été positionnés sur le futur local à vélos pour réduire les divers coûts de consommation électrique. L’installation d’un nouveau système de filtration par diatomée permettra une meilleure maîtrise de la consommation d’eau, pour atteindre une consommation d’eau de 99,7 litres/baigneur. La piscine disposera d’un équipement dédié à sa propre production de chlore afin d’éviter les approvisionnements extérieurs, dans un objectif de réduction de son bilan carbone. Spie batignolles construction régions a proposé de s’associer au sous-traitant Les Bâtineurs, spécialisé dans l’instauration d’une démarche d’économie circulaire sociale et écologique (valorisation des éléments constructifs issus de la construction existante). Le partenariat avec Les Bâtineurs permet également à l’Agglo du Pays-de-Dreux et à Spie batignolles construction régions de valoriser l’insertion professionnelle puisque la société travaille exclusivement avec des personnes en état de fragilité sociaux-professionnelle dans le cadre de contrat de travail en insertion via une agence d’intérim d’insertion (ETTI). Les Bâtineurs sont en charge de la dépose, Satri de la logistique et du traitement. Ensemble, ils mettent en place la loi AGEC (Anti-Gaspillage et pour l’Economie Circulaire) et les décrets rentrés en vigueur depuis le 1er janvier 2022.Parmi les déchets qui seront valorisés figurent le métal, le verre, le plastique, le plâtre, le bois, tous les déchets électroniques, des faux-plafonds, des kayaks, optimistes, canoë et bateau… Cet article Une piscine devient éco-responsable est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 363 jours

Matériaux : coup de frein de la production dès le début de la guerre en Ukraine

CONJONCTURE. Pourtant jugée résiliente en janvier et février 2022, l'activité des matériaux s'est repliée dès le mois de mars, sur fond de début de guerre en Ukraine, d'inflation galopante, et de contraintes sur l'offre héritées de la crise sanitaire. Sans compter que malgré une demande encore élevée, les perspectives commencent à être moins optimistes.
Il y a 2 ans et 363 jours

Renouvellement du programme FEEBAT pour former les professionnels du bâtiment aux travaux de rénovation énergétique

Il est aujourd’hui renouvelé par l’ensemble de ses partenaires, acteurs-clés du bâtiment et de l’architecture, de l’environnement, de la formation et de l’enseignement : ministères, institutionnels et organisations professionnelles. La nouvelle convention FEEBAT s’étend jusqu’au 31 décembre 2025, en cohérence avec la 5ème période des CEE en vigueur depuis le 1er janvier dernier.Le programme FEEBAT 2022-2025 est articulé autour de 3 axes : formation initiale, formation continue et intégration approfondie du programme dans l’écosystème national. Il s’agira ainsi d’amplifier les actions déjà engagées, tout en en développant de nouvelles. La rénovation énergétique des bâtiments, priorité nationale, au cœur du programme FEEBATPour répondre aux objectifs et engagements de réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, réaffirmés dans la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, la rénovation des bâtiments est cruciale. Il s’agit de rénover efficacement, massivement et à coût maîtrisé, tout en luttant contre la précarité énergétique et en contribuant à renforcer l’indépendance énergétique de la France.Pour ce faire, accompagner la montée en compétences de tous les professionnels du secteur, pour adapter leurs connaissances, savoir-faire et savoir-être sur la rénovation énergétique performante des bâtiments, est essentiel. C’est tout l’enjeu de FEEBAT : programme national concevant des ressources, modules et parcours de formation dédiés à la rénovation énergétique, à destination des professionnels du bâtiment et de l’architecture, mais aussi des enseignants et formateurs, pour la formation des futurs professionnels.Reposant sur des modalités pédagogiques innovantes et éprouvées, permettant de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle de la formation dans le cadre des CEE, et, pour la formation continue, d’accéder à des signes de reconnaissance officiels, le programme FEEBAT apporte des réponses aux enjeux de formation.FEEBAT, un programme renouvelé jusqu’au 31 décembre 2025Le programme FEEBAT a été renouvelé par arrêté paru au Journal Officiel du 4 mars 20221. Un renouvellement formalisé par une nouvelle convention de mise en œuvre, allant du 1er juillet 2022 au 31 décembre 2025, organisée autour de 3 axes :Axe 1 – Formation initiale :Finaliser la conception et déployer les modules et parcours de formation déjà conçus, sur l’ensemble du territoire (métropole et Outre-mer), auprès des enseignants et formateurs de l’Éducation nationale, des organismes de formation par apprentissage et des écoles d’architecture ;Former ces derniers afin qu’ils utilisent et déploient à leur tour ces ressources pédagogiques auprès de leurs élèves, apprentis et étudiants.Axe 2 – Formation continue :Faire vivre les modules de formation déjà conçus et en concevoir des nouveaux, en lien avec les évolutions réglementaires ;Accompagner le déploiement des formations par la prise en charge des coûts pédagogiques et d’éventuels modes de financement alternatifs.Axe 3 – Intégration approfondie du programme en interne et dans l’écosystème national :Assurer cohérence et mutualisation de l’ensemble des productions et actions réalisées dans le cadre du programme ;Développer les synergies avec des acteurs et/ou programmes connexes, en lien avec la formation initiale et/ou continue dans le domaine du bâtiment.La gouvernance de FEEBAT évolue avec cette nouvelle convention : l’ATEE devient porteur pilote du programme, et plus spécifiquement porteur des axes 2 et 3. L’AQC devient porteur associé, et porteur de l’axe 1.Le programme FEEBAT se voit doté d’un financement global de 42M€ apportés par EDF, SIPLEC et Distridyn. La formation continue des entreprises et des artisans du bâtiment bénéficie d’un soutien plus important, avec une prise en charge de 40% pour les formations commencées à partir de juillet 2022 (versus 30% pour le programme 2018-2022), venant compléter la prise en charge habituelle des organismes de financement de la formation partenaires de FEEBAT.
Il y a 2 ans et 363 jours

"Le bois-énergie est la calorie la moins chère", F. Coirier, PDG de Poujoulat

ENTRETIEN. En cette période de crise majeure des prix de l'énergie, le bois pourrait tirer son épingle du jeu, assure Frédéric Coirier, PDG du groupe Poujoulat. La société, en pleine croissance, vient d'inaugurer sa plus grande usine de production de bois bûche, en Haute-Saône, "Bois factory 70".
Il y a 2 ans et 363 jours

VEKA Spectral : une offre exclusive pour des menuiseries PVC architecture contemporaine de haute qualité

Grâce à ces nombreux atouts, VEKA SPECTRAL est donc en mesure de séduire architectes, maîtres d’ouvrage, fabricants de menuiseries, poseurs et amoureux de design à la recherche de produits durables. Ainsi, pour le fabricant, VEKA SPECTRAL s’impose comme une véritable opportunité : différenciation et exclusivité sur son marché, création de valeur ajoutée, le tout sans avoir à investir dans un nouveau processus d’assemblage. Pour l’installateur/artisan, cette finition VEKA SPECTRAL, en plus d’apporter un design unique et abouti, se veut résistante et incomparable. Enfin, le particulier y trouvera un rendu inédit visuellement et étonnant par le toucher, le tout associé à des menuiseries VEKA performantes et recyclables. VEKA SPECTRAL : 10 teintes disponibles pour habiller profilés PVC et produits complémentaires S’appuyant sur une technologie maîtrisée, associant laquage et plaxage, VEKA propose VEKA SPECTRAL. Cette finition couleur exclusive allie design et technologie et s’inscrit parfaitement dans les tendances architecturales actuelles, ainsi que dans la progression des menuiseries couleurs sur le marché.VEKA SPECTRAL séduit immédiatement par ses qualités esthétiques et sensorielles, inédites dans le monde de la menuiserie. Sa technologie brevetée génère un aspect ultramat qui absorbe la lumière, plutôt que de la réfléchir. Son interaction avec la lumière crée une qualité de couleur particulièrement dense et riche, pour un aspect unique. Son apparence interpelle également et incite à tester de ses propres mains, pour expérimenter un toucher velours exceptionnel ; une sensation inhabituelle et très agréable.VEKA SPECTRAL se décline en un large éventail de coloris, idéal pour accompagner des projets modernes et élégants, et d’ores et déjà riche d’une dizaine de possibilités : Blanc Pur, Blanc, Gris, Anthracite, Noir Graphite, Umbra, Vert Sapin, Vert Noir, Bleu Acier ou encore le tout nouveau Bordeaux. Cette palette couleur s’enrichit régulièrement de nouveaux tons pour répondre aux dernières évolutions et tendances du marché.Mentionnons aussi que VEKA SPECTRAL propose la possibilité de réaliser des menuiseries plus personnelles, en bicoloration, pour une plus grande harmonie avec la décoration intérieure et l’architecture extérieure.Par ailleurs, l’étendue de la gamme de profilés PVC proposés en VEKA SPECTRAL ainsi que les accords noués avec de nombreux partenaires* de produits complémentaires à la menuiserie (portes d’entrée, portes de garage, bardages, coffres de volet roulant, panneaux de remplissage, habillages et croisillons…) permettent de proposer une collection complète et harmonisée de produits destinés à l’habitat.Une finition haute qualité répondant aux exigences de durabilité et de stabilité Si cette nouvelle technologie de colorisation s’adapte particulièrement aux architectures contemporaines de haute qualité, le rendu haut de gamme des profilés VEKA SPECTRAL s’allie à des qualités techniques appréciées aujourd’hui tant en neuf qu’en rénovation. Ainsi, le film de plaxage laqué associé à une résine de protection Radcure®, durcie par faisceaux d’électrons, rend la surface des profilés VEKA SPECTRAL particulièrement résistante aux variations de température comme à l’humidité, aux rayures ou à l’abrasion. Cette surface s’avère d’ailleurs plus globalement insensible à toutes les influences climatiques, chimiques et mécaniques de l’environnement extérieur. Ce traitement exclusif, antistatique et très résistant, prodigue aussi stabilité et durabilité des teintes et de leur aspect.Les films exclusifs VEKA SPECTRAL sont certifiés QB33-CSTB et RAL et sont produits dans l’usine CELOTEC du groupe VEKA (20 000 m² spécialement dévolus à la fabrication des films VEKA SPECTRAL ; un marché d’ailleurs ouvert à d’autres acteurs du bâtiment, comme les industriels du bardage PVC).Pour continuer d’accompagner ses clients dans leurs activités, VEKA propose également des kits complets pour rénover les surfaces qui auraient subi des dégradations (que ce soit en atelier durant la phase de production comme lors de la mise en œuvre in-situ). Gommes pour effacer les marques surfaciques, stylos de peinture pour faire disparaître les rayures, Celotape pour restaurer les surfaces plus abîmées : toutes les situations trouvent une solution simple, efficace et durable dans l’exhaustivité de l’offre VEKA SPECTRAL.Une gamme étendue sans changement du process industriel pour les fabricants VEKA propose un large choix de profilés PVC pour fabriquer des menuiseries VEKA SPECTRAL. Cette gamme étendue et les accords noués avec de nombreux partenaires* permettent de répondre à tout type de marché, en neuf comme en rénovation.Solution industrielle par excellence, VEKA SPECTRAL rime avec simplicité et valeur ajoutée pour les fabricants de menuiseries. Rappelons en effet que VEKA SPECTRAL ne nécessite aucune modification des processus de fabrication. Usinage, soudure et ébavurage sont standards. Les performances thermique, acoustique et mécanique de la fenêtre PVC restent par ailleurs inchangées.Une finition couleur 100 % recyclableLes films VEKA SPECTRAL sont conçus et développés par la filiale CELOTEC du groupe VEKA. Intégrant une ligne de production et une ligne de découpe, le site CELOTEC de 20 000 m² est situé à Sendenhorst, près du siège social du leader allemand. Il respecte parfaitement l’engagement environnemental de la marque VEKA avec des films qui sont totalement recyclables.Le groupe VEKA intègre en effet les enjeux de développement durable dans sa stratégie d’entreprise depuis plus de 30 ans. Conscient de l’impact de ses activités sur l’environnement et sur l’homme, il prend en compte le cycle de vie de ses produits et s’attache à utiliser des matières premières de manière responsable. Par ailleurs, le Groupe compte pas moins de 3 unités de recyclage en Europe, dont VEKA Recyclage en France, à Vendeuvre-sur-Barse (10).Une large panoplie de supports d’aide à la vente disponibleParce que VEKA se tient toujours aux côtés de ses clients directs ou indirects pour les accompagner dans leur démarche commerciale, l’entreprise a conçu de nombreux outils d’aide à la vente destinés aux maîtres d’œuvre, fabricants de menuiseries, entreprises de pose ou encore au grand public.Alliant outils numériques (site internet, galerie virtuelle**, vidéos), supports physiques (brochure B2B, documentation grand public, nuanciers, coffrets d’échantillons, signalétique pour showroom) et argumentaires commerciaux adaptés à chaque équipe commerciale, la panoplie des supports d’aide à la vente de VEKA SPECTRAL répond là-encore à chaque besoin.Précisons aussi que cette démarche d’accompagnement se double d’un fort investissement de VEKA dans les médias digitaux et traditionnels, et d’un effort particulier pour la mise en avant de VEKA SPECTRAL dans les points de vente du réseau Fenétrier® VEKA.Pour en savoir plus et découvrir de façon interactive les caractéristiques et possibilités de la finition couleur VEKA SPECTRAL, rendez-vous sur la galerie virtuelle dédiée : www.veka.fr/experience-spectral* EURADIF, ISOSTA, VOLMA, Novatech Europe, Rodenberg, Frager Fralu, Europlacage, Sunclear, Indupanel, Elibois, Profiline, SPPF, Geplast, Coprodex, PBI, SDA, Vnylit… ** Rendez-vous sur la galerie virtuelle pour découvrir de façon interactive les caractéristiques et possibilités de la finition couleur VEKA SPECTRAL : www.veka.fr/experience-spectral Ce qu’en disent les fabricants VEKA Une source de nouveaux chantiers pour BIASON FENÊTRES « Depuis quelques années, la part de marché représenté par le PVC plaxé chez BIASON FENÊTRES était supérieure à celle du marché français. Néanmoins, nous rencontrions un plafond chez le particulier sur le segment CSP+. Le ressenti qualitatif du plaxé « classique » restait une barrière psychologique. La finition VEKA SPECTRAL nous a semblé la réponse à cette problématique. En effet, avec cette finition, les menuiseries PVC à frappe présentent un ressenti qualitatif digne de l’aluminium tout en conservant la performance thermique du PVC. Pour compléter ce tableau, le positionnement tarifaire est plus intéressant que les frappes en aluminium. Nous avons donc mis VEKA SPECTRAL à notre offre.Dans un premier temps, l’offre VEKA SPECTRAL nous a permis de concrétiser des dossiers volumes, initialement voués à l’Aluminium. Ce n’est que dans un second temps, avec la mise à disposition progressive de produits complémentaires (cornières, panneaux de portes, coffres de volets roulants, croisillons...), que la finition SPECTRAL a été adoptée par nos clients artisans et fenêtriers. Ils disposent désormais d’une offre étoffée, permettant de répondre aux attentes d’harmonisation du client final CSP+. Ce marché du particulier est en plein essor actuellement et reste prometteur. L’augmentation du prix de l’énergie et la tension sur le pouvoir d’achat des ménages sont deux facteurs qui devraient ancrer durablement cette finition VEKA SPECTRAL dans notre offre produit et développer nos ventes.Côté fabrication, nous avons fait le choix de rester avec des soudures ébavurées et l’intégration de cette nouvelle finition dans notre process industriel a quasiment été transparente. » - Hugo Van den Eede, Directeur Commercial, GROUPE BIASON FENÊTRESUn positionnement haut de gamme et gagnant pour VMA Fenétrier® VEKA« Il a toujours été dans l’ADN de VMA Fenétrier® VEKA de proposer à ses clients les dernières innovations et nous avons rapidement cru au potentiel de la finition VEKA SPECTRAL. Celle-ci fait partie des solutions haut de gamme de notre offre commerciale et nous permet de véritablement nous démarquer sur notre marché. En cohérence avec notre offre, nous avons décidé de proposer VEKA SPECTRAL uniquement avec notre gamme premium HP Line 82. Nous sommes le seul fabricant à commercialiser ce type de menuiserie, ce qui nous permet de proposer une solution véritablement différenciante.En termes de couleurs, le Noir Graphite Ultramat et le Blanc VEKA Ultramat rencontrent le plus de succès auprès de nos clients particuliers. Cet engouement pour des couleurs plus contemporaines confirme que la fenêtre est devenue un objet de décoration à part entière.VEKA SPECTRAL se révèle donc comme un pari gagnant pour notre entreprise et sa part de marché ne cesse de croître. » - Marc Rechard, Président-Directeur Général, VMA Fenétrier® VEKA
Il y a 2 ans et 363 jours

L’emploi et la formation en pleine évolution dans le Bâtiment en Ile-de-France

D’après une étude de la Cellule Economique Régionale de la Construction Ile-de-France et de l’Observatoire des Métiers du BTP, le secteur compte, en 2020, 137 772 salariés dans les métiers de production du Bâtiment en Ile-de-France. 65,4% ont un statut ouvrier, dont la moitié sont qualifiés ou très qualifiés. 12,4% ont un statut cadre et 22,3% sont ETAM. Les entreprises recherchent avant tout des personnes motivées et passionnées. Le Bâtiment est ouvert à tous les profils, avec des métiers accessibles à tous les niveaux de formation. 84% des salariés sont en Contrat à Durée Indéterminée. Le Bâtiment est ainsi un secteur créateur d’emplois stables et garant de la cohésion sociale, où l’on peut gravir rapidement les échelons et devenir chef d’entreprise. C’est une réelle opportunité pour toutes et tous, qui offre de formidables perspectives de carrière, car ce secteur a de l’avenir.Pour faire face aux différents enjeux et évolutions, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du Bâtiment, notamment en matière environnementale (rénovation énergétique, recyclage des déchets, isolation thermique…), et dans le domaine du numérique (BIM, Intelligence Artificielle, maquettes 3D, domotique...). C’est pour cela que les entreprises investissent dans la formation de leurs collaborateurs. En effet, 28 850 salariés des entreprises de Bâtiment de la région ont suivi des formations continues au cours de leur parcours professionnel en 2020.Du côté des plus jeunes, 15 822 franciliens sont en formation initiale dans les métiers du Bâtiment sur l’année 2020-2021, dont 41% en apprentissage. Le recours à l’alternance est fortement plébiscité par les chefs d’entreprise du Bâtiment, qui s’engagent pour la continuité du savoir-faire de leur métier, et par les apprentis, pour qui cette voie représente une vraie passerelle vers l’emploi. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, la FFB Ile-de-France Est et la FFB Région IDF (78-91-95) travaillent en étroit partenariat avec les Centres de Formations d’Apprentis.Le besoin annuel de nouveaux collaborateurs dans le secteur du Bâtiment en Ile-de-France s’élève à 10 750 équivalents temps plein pour les métiers de production sur la période 2020-2026. Pourtant, 51,9% des recrutements sont jugés difficiles par les entrepreneurs sur tous les métiers du Bâtiment. Nos fédérations oeuvrent donc quotidiennement pour faire connaître et valoriser les métiers du secteur.Ces chiffres sont issus du Tableau de Bord Emploi-Formation réalisé par la Cellule Economique Régionale de la Construction Ile-de-France et l’Observatoire des Métiers du BTP.
Il y a 2 ans et 364 jours

Le CSTB accompagne les collectivités et leurs bureaux d'études pour leurs passations de marchés avec un cadre contractuel actualisé et exhaustif

Le CSTB a travaillé - aux côtés des acteurs de la commande publique, de la maîtrise d'ouvrage, de la maîtrise d'œuvre publique et privée et des professionnels - à l'élaboration d'un référentiel clair et exhaustif couvrant les domaines de l'eau et de l'assainissement. Le contenu des fascicules 70-1 et 71 du CCGT, applicables aux marchés publics, a été actualisé et fortement enrichi, avec une écriture poussée de l'état de l'art et une prise en compte des évolutions normatives/réglementaires et techniques : Intégration des évolutions techniques et technologiques et ouverture à l'innovation Intégration de l'économie circulaire Définition de points de contrôle des ouvrages pour une réalisation fonctionnelle et conforme Modèles de CCTP pour une appropriation plus rapide et une identification des points sensibles de vos marché En savoir plus : Consultez le fascicule 70-1 Consultez le fascicule 71 Les fondamentaux de la réglementation Le financement public en matière d'assainissement ou d'adduction d'eau potable impose au titulaire des marchés de s'assurer des performances déclarées des produits. Lorsqu'un produit est utilisé, il doit être conforme à une ou plusieurs normes et cette conformité doit être prouvée. Un produit certifié NF ou QB répond en tout point à ces exigences qui sont vérifiées, en continu, par un organisme tiers sur les lieux de production ou de mise en œuvre. Sans ce marquage, c'est à l'acheteur public de procéder à des contrôles à réception des produits sur chantiers. Les marques de référence dépendent des ouvrages et produits utilisés : Fascicule 70-1 : NF 442, NF 390, QB 09 Fascicule 71 : NF 055 Sans oublier les Avis Techniques pour les procédés non traditionnels Vous n'êtes pas sûrs que vos CCTP soient conformes aux exigences réglementaires ? Vos critères de sélection des produits sont-ils adaptés aux usages ? Avec Bati CCTP Rédigez ou contrôlez vos CCTP en toute simplicité
Il y a 2 ans et 364 jours

Pour les 190 ans du Groupe Blanchon, rencontre avec Guillaume Clément, Président Directeur Général

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Blanchon ?Guillaume Clément : Le Groupe Blanchon a été fondée il y a 190 ans afin de fournir des solutions fiables pour la protection, la décoration, l'entretien et la rénovation du bâtiment, de l'habitat et des lieux de vie, avec un focus particulier sur le bois utilisé en intérieur (parquet, boiseries, meubles) et en extérieur (terrasses, bardages). Le groupe développe, fabrique et commercialise une vaste gamme de vernis techniques, de produits de finition et de peintures, en restant toujours à la recherche de nouvelles innovations. Nous sommes partenaires des utilisateurs, des négoces bois et matériaux et des grossistes peinture, des industriels de revêtements sols et des grandes surfaces de bricolage.En raison de notre longue histoire en France nous restons attachés à une production locale de qualité. Nous comptons actuellement 420 collaborateurs dans le groupe dont 250 en France et nos 3 plus grandes usines se situent en région Rhône-Alpes. Nous vendons plus de 10000 références, à plus de 8500 clients dans 55 pays, avec une présence forte en Europe. Notre très puissante implantation en France nous permet de nous développer à l’international avec ambition et détermination. Le développement international reste un enjeu stratégique pour l'entreprise et nous projetons de réaliser à terme 50% de notre chiffre d'affaires à l'export. En 2020 nous avions un chiffre-d'affaires de 75 millions d'euros, en 2021 nous avons dépassé les 100 millions de CA et nous nous sommes donnés un objectif de 150 millions de CA en 2025.Batinfo : Nouveaux produits verts, développement en Europe, nouvelle identité graphique... ce 190e anniversaire est-il le début d'une nouvelle ère pour le groupe ?« Protéger c’est dans notre nature » depuis 190 ans...Le Groupe Blanchon a évidemment rencontré plusieurs défis depuis sa création et notamment avec les changements en lien avec la prise de conscience écologique de la fin du XXème siècle. L'arrêt des solvants dans les années 90 a par exemple été un challenge pour nous qui produisons des vernis et des peintures. Mais cela nous a amené à développer notre technologie biosourcée, à lancer une démarche RSE et aujourd'hui plus d'une centaine de nos produits bénéficient de l'Écolabel Européen.Depuis de nombreuses années maintenant, nous nous sommes engagés dans une démarche éco-responsable pour limiter autant que possible notre empreinte environnementale. Nous misons notamment sur l'éco-conception en privilégiant des formulations en phase aqueuse, des matières premières renouvelables et des produits à faible émissions de Composés Organiques Volatiles (COV). Nous produisons dans des usines efficientes, propres et respectueuses de l'environnement, sans rejets dans l'eau, l'air ou le sol, en veillant à un bilan carbone mesuré et en réduisant ou supprimant de façon drastique les solvants. Les consommateurs ont également un rôle à jouer dans cette démarche écologique et c'est pourquoi nous fournissons des conseils sur la bonne utilisation des produits, des recommandations données aux utilisateurs pour protéger l'environnement et nous incitons à privilégier la rénovation plutôt que le remplacement. Valoriser les emballages recyclables, le tri sélectif et le retraitement des déchets en filière spécialisée sont évidemment des points clés pour limiter notre impact sur l'environnement de la création de nos produits à leur fin de vie.Le développement à l'international relève aussi du défi pour une entreprise française privilégiant la production locale. Nous nous développons en Angleterre, en Pologne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et partout en Europe. Pour l'instant 60% de notre chiffre-d'affaires vient de la France et 40% de l'Europe mais nous créons de nouvelles équipes régulièrement pour augmenter notre présence à l'étranger.Mais le futur s'avère aussi jonché d'obstacles. Comme dans beaucoup de métiers liés à l'artisanat ou au BTP, attirer des jeunes talents est difficile. Nous devons trouver une solution pour rendre nos métiers à nouveau attractifs. Face à ce défi que représente le recrutement et la conservation du savoir-faire des artisans qui travaillent avec nos produits, créer une académie pour les professionnels puis pour les particuliers dans un second temps peut être une solution à envisager.Batinfo : Quelles sont vos ambitions pour l'avenir ?Pour assurer la pérennité du Groupe, et relever les enjeux environnementaux de notre planète, une évidence : proposer des produits toujours plus performants, éco-responsables et consolider la présence de nos marques sur le plan international. Notre modèle économique, bâti sur 3 activités complémentaires –le grand public, les professionnels du bâtiment et les fabricants industriels de revêtements de sols- doit continuer à s’exporter partout dans le monde. Nous avons accéléré nos implantations en Belgique et aux Pays-Bas avec les acquisitions de Ciranova et de Rigo Verffabriek au cours des 10 derniers mois. L’Europe est notre maison commune et le Groupe Blanchon a vocation à en devenir l’un des leaders incontournables dans l’offre de solutions durables de produits de protection pour les matériaux bois notamment.
Il y a 2 ans et 364 jours

Aide à la gestion locative sociale : les effets des annonces gouvernementales se font attendre

Cette enquête montre peu d’évolutions sur le large panel de résidences interrogées, avec un taux de versement moyen de 65% au niveau national (63% en 2020). Les disparités de dotations entre les départements et entre les résidences au sein de certains d’entre eux demeurent, malgré quelques points d’amélioration.L’Aide à la Gestion Locative Sociale (AGLS)L’AGLS est une aide destinée aux résidences sociales, pour financer la gestion locative sociale, qui se décline en 4 grandes catégories d’interventions : la régulation de la vie collective au sein de la résidence, la prévention et la gestion des impayés, la lutte contre l’isolement et la médiation vers les services extérieurs.Une enveloppe redéployée chaque annéeDepuis plusieurs années, la loi de finances vote une enveloppe de 26 millions d’euros. Cette enveloppe n’a pas été revalorisée depuis 2013 et ne tient pas compte de l’évolution régulière du nombre de résidences sociales : ainsi cette ligne, en application stricte du barème, devrait atteindre 31 millions d’euros (soit 19% de plus que son montant actuel).Chaque année, environ un tiers de cette enveloppe est redéployée vers d’autres politiques. Si les chiffres officiels ne sont pas encore connus pour l’année 2021, cette enquête montre que le redéploiement de crédits ne devrait pas avoir diminué. La légère amélioration constatée est trop lente pour être perçue comme significative par les acteurs d’autant que la dotation théorique elle-même ne correspond plus aux besoins.De fortes disparités territorialesMalgré quelques améliorations, les constats se répètent année après année :1. Des disparités de situation qui restent très marquées entre les territoiresCette année encore, les écarts restent très variés selon les départements. La moyenne des versements varie de 100% de l’AGLS prévue par la circulaire, à … 0%. Il n’y a pas de corrélation entre le nombre de résidences sur le territoire et l’écart relevé. La proportion de département versant en moyenne plus de 50% de la dotation théorique est stable, à 85%.2. Des approches très différentes au sein des départements n’attribuant qu’une fraction de l’enveloppe maximaleLà encore, le constat réalisé depuis 2019 est toujours d’actualité : à l’inégalité de situation entre les territoires, s’ajoute l’inégalité de traitement au sein de certains territoires. En effet, si certains départements répartissent l’enveloppe AGLS de façon homogène, d’autres attribuent l’intégralité de la subvention à certaines résidences et rien à d’autres (selon l’ancienneté de la résidence, par exemple).3. Les résidences totalement privées d’AGLS restent nombreuses19% des résidences sociales de cette enquête n’ont perçu aucune AGLS en 2021. Ce chiffre est en légère amélioration par rapport à 2020 où cette proportion était de 23% sur le même échantillon.Les propositions de l’Unafo1. Transformer l’AGLS en une aide de droit et mettre en adéquation les ressources avec les besoins des gestionnaires. Pour que l’AGLS réellement attribuée permette aux gestionnaires de mener leurs actions, l’Unafo souhaite que :l’enveloppe globale dédiée à l’AGLS fasse l’objet d’une réévaluation dès la loi de finances pour 2023 pour atteindre a minima 31M€,l’ensemble des crédits votés par le Parlement pour financer l’AGLS soient dépensés uniquement à cette fin, sans être redéployés pour financer d’autres politiques, aussi légitimes soient elle.une clause de revalorisation des montants plafonds soit instituée pour tenir compte de la hausse des coûts.la possibilité ouverte par la circulaire de 2013 de dépasser le plafond de subvention de 20% pour les résidences de plus de 200 logements soit rappelée aux financeurs.la création d’une aide renforcée de 2 euros par jour et par personne pour permettre de financer les associations qui exercent des actions plus fortes visant à renforcer l’accès aux droits sociaux et sanitaires.2. Donner de la visibilité aux gestionnaires par des conventions pluriannuelles3. Engager un dialogue avec les territoires les plus en décalage : l’Unafo souhaite qu’un dialogue soit établi, en visant en priorité les départements sur lesquels les écarts sont les plus marqués (la Gironde, le Rhône, la majorité des départements d’Ile de France, la Haute Garonne, …) afin de réfléchir à une harmonisation des pratiques.Sur ces points, la feuille de route du gouvernement pour le développement de la production des résidences sociales annoncée il y a un an, en mai 2021, n’a encore entrainé aucune amélioration.1 L’enquête s’est tenue en février et mars 2022 sur l’AGLS perçue en 2021. L’Unafo a pu recueillir les données de 23 adhérents, représentant 616 résidences sociales, soit 62588 logements, réparties sur 52 départements métropolitains.
Il y a 2 ans et 364 jours

Atlantic investit 4,3 millions d'euros pour ses cartes électroniques "made in France"

Avec le lancement de son "plan électronique 2024, le groupe Atlantic prévoit l'extension de son usine de production de cartes électroniques dans le cadre de France Relance.
Il y a 2 ans et 364 jours

Casino a mis en vente sa filiale énergie GreenYellow sur fond de désendettement

Le groupe de distribution Casino, engagé depuis plusieurs années dans un vaste de plan de cessions pour désendetter ses sociétés de contrôle, a confirmé lundi avoir mis en vente sa filiale dédiée à la production d'énergie renouvelable GreenYellow.Dans un communiqué lundi, le groupe a confirmé "avoir lancé un processus de cession de GreenYellow en vue d'une potentielle opération d'ici la fin de l'année", mais dit n'avoir reçu à date "aucune offre engageante". En outre, "aucune décision définitive n'a été prise sur ce projet".Cette communication fait suite aux publications de plusieurs médias, dont Le Figaro et Les Echos, qui précisaient notamment que TotalEnergies ou Engie pourraient se montrer intéressés, et que Casino espérait 1,5 milliard d'euros de la vente.L'information a été bien accueillie par les marchés puisque l'action de Casino s'appréciait de plus de 5,5% lundi à la mi-journée, à plus de 19 euros. Depuis le début de l'année toutefois, Casino a perdu plus de 18% de sa valeur en Bourse.TotalEnergies et Engie, interrogés par l'AFP, n'ont pas souhaité commenter des "rumeurs de marché", pas plus que le fonds d'investissement Tikehau Capital, qui avait pris en octobre 2018 aux côtés de la banque publique Bpifrance 24% du capital de GreenYellow en échange de 150 millions d'euros.A destination des entreprises et collectivitésCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, "des contrats de performance énergétique" et "différents services" comme le conseil ou l'achat d'énergie.Dans la communication financière du groupe Casino, GreenYellow est présenté comme une entreprise "B2B", s'adressant aux entreprises et aux collectivités dans les 16 pays où il est présent, avec une "puissance totale installée ou en cours de construction" de 740 MW à fin 2021.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité qui est ciblée par une action de groupe pilotée par l'association de défense des consommateurs Consommation Logement Cadre de vie (CLCV).Cette dernière reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie. Le groupe souhaite mettre un terme à cette activité mais a indiqué début avril qu'"à ce jour", "aucune date de cessation de notre activité de fourniture en gaz n'est arrêtée en accord avec les administrations compétentes".Plan de cession d'actifsLe groupe Casino cherche en tout cas à vendre pour encore au moins 1,3 milliard d'euros d'actifs, dans le cadre d'un vaste plan de cessions de 4,5 milliards engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée en raison de l'épidémie de Covid-19. Casino entend désormais la mener à bien "au plus tard fin 2023".Jusqu'à présent, le groupe s'était toujours abstenu d'indiquer lesquels de ses actifs pouvaient être cédés. Outre GreenYellow, il détient le site d'e-commerce CDiscount, ou encore les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine...Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison-mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de Commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession de ces actifs "non stratégiques".Un report de deux ans de l'échéancier des remboursements a été accordé en octobre 2021, en raison du Covid-19, et une importante échéance de remboursement de créances interviendra non plus en février 2023 mais 2025.En attendant, l'activité commerciale de Casino souffre avec des ventes en recul notamment en France, où elles se sont établies en 2021 à 14 milliards d'euros (-7,5%), sur un total de 30,5 milliards d'euros.Hasard du calendrier, la communication de Casino sur GreenYellow lundi intervient alors que le média spécialisé dans la distribution LSA détaille le dernier panel des parts de marchés françaises établi pour la période 21 mars-17 avril par Kantar.Ce dernier vient de modifier sa méthodologie de calcul, ce qui a eu pour conséquence de faire reculer d'un rang Casino (7,1% de parts de marché), en septième position, doublé par l'Allemand Lidl (7,6%) et derrière E.Leclerc (22,1%), Carrefour (20,1%), Les Mousquetaires (15,8%), Système U (11,9) et Auchan (9,2%).
Il y a 2 ans et 364 jours

Le site de production historique d’Acova : des investissements au service de la qualité et de l’environnement

2022 est l’année du renouveau pour ACOVA, fabricant français et inventeur du radiateur décoratif et du sèche-serviettes. Cette dynamique se traduit par la collaboration avec Juliette Baumgartner, architecte coloriste renommée, pour renouveler son offre couleur et proposer de nouvelles inspirations. D’un point de vue industriel, la création de ce nouveau nuancier a eu un impact sur le process de fabrication, notamment pour la qualification des couleurs. Ceci a également engendré des investissements sur la ligne de peinture pour garantir une qualité constante des radiateurs tout en améliorant l’ergonomie des postes de travail et en limitant l’impact environnemental. 2022 a également été l’occasion pour la marque d’adopter une nouvelle signature de marque : « créons du beau, créons durable », reflet de ses valeurs. Comme l’explique Fernando Ribeiro, Directeur Marketing : « Chez Acova, nous proposons une très large gamme de radiateurs qui, au-delà du confort qu’ils procurent, permettent à chacun d’embellir son intérieur de manière personnelle. C’est ainsi qu’ensemble, nous créons du beau. Et comme nous pensons qu’il n’y a rien de plus beau que ce qui dure, nous travaillons au sein de nos ateliers, avec nos fournisseurs, nos partenaires et nos clients, dans une exigence de durabilité. Ensemble, nous créons durable. C’est-à- dire, des produits de qualité qui durent dans le temps et dont la fabrication est la plus respectueuse possible de l’environnement. » L’Atelier de Construction de Vaux Andigny, le site de production historique d’Acova Unité de production historique de la marque en France, l’Atelier de Construction de Vaux-Andigny, qui a donné son nom à ACOVA, marque du groupe Zehnder, existe depuis plus de 100 ans. Aujourd’hui sont fabriqués dans ce village de l’Aisne : • des radiateurs et radiateurs sèche-serviettes en acier à tubes plats électriques, eau chaude et mixtes, • des radiateurs électriques en aluminium, • des radiateurs sur-mesure. D’une capacité de production d’environ 1000 radiateurs par jour, elle emploie 185 salariés et comprend également un laboratoire certifié disposant d’une chambre bi-climatique. Dans une démarche d’amélioration continue, le site de Vaux Andigny est certifié ISO 9001 (management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental). Des investissements au service de la qualité et de l’environnement Riche de 46 teintes dont 25 inédites en finitions mates, brillantes ou métalliques, le nouveau nuancier Acova a mobilisé pendant 6 mois les équipes de l’unité de production de Vaux Andigny. Plaçant la qualité au cœur de leurs préoccupations, ces dernières ont dû s’assurer, avant leur validation, de la qualification des nouvelles couleurs dans le process industriel sur la base de deux critères essentiels : • Tests de résistance au brouillard salin pour mesurer la durabilité du radiateur à la corrosion, • Tests de colorimétrie pour vérifier le niveau de brillance, l’uniformité, la restitution des couleurs par rapport à un échantillon de départ et leur reproductibilité selon les différentes gammes. Cette première étape décisive s’est accompagnée de la modernisation de la ligne de peinture avec des équipements de dernière génération. D’un montant de 1,3 millions d’euros, cet investissement, qui s’inscrit également dans la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Enteprises) d’ACOVA, avait un triple objectif : • Augmenter la performance et la qualité grâce notamment à l’installation d’un tunnel de lumières en fin de process permettant une inspection visuelle et l’identification d’éventuelles irrégularités avec précision ; • Améliorer l’ergonomie des postes de travail et réduire la pénibilité pour les opérateurs : Mise en place d’un système de stockage dynamique de poudre plus proche de la machine pour éviter les manipulations et réduire les distances à parcourir pour les peintres. La cabine de peinture manuelle est, quant à elle, dotée d’une meilleure aspiration des poudres limitant ainsi la poussière et le bruit. • Réduire les déchets et l’impact environnemental en utilisant par exemple : — des sacs de poudre recyclables de 300 kgs au lieu de cartons de 20 kgs. — des camions roulant au biogaz qui effectuent les navettes, reliant deux à quatre fois par jour l’usine au centre logistique, — 40% des approvisionnements venant à moins de 500 km autour de l’usine. Des résultats déjà perceptibles Cet investissement, qui a bénéficié du Plan France Relance, s’ajoute à celui déjà effectué par ACOVA en 2021 pour la modernisation de l’ensemble du process de traitement de surface, représentant un montant de 3 millions d’euros, et qui portait sur : • Le remplacement de la ligne automatisée de traitement de surface, fonctionnant initialement sur le principe de protection anticorrosion par cataphorèse, par un nouveau traitement basé sur l’autophorèse. Cette technologie innovante de protection anticorrosion est beaucoup moins énergivore : consommation d’eau diminuée de 27% grâce à 3 cuves en cascade, 70% de rejet d’eau en moins, diminution de 90% des boues. • Le changement du four de cuisson par un modèle fonctionnant au gaz, doté d’un meilleur rendement et d’une récupération d’air chaud pour chauffer les bains de traitement de surface. Cet équipement et l’étuve de séchage ont permis une diminution de 53% de la consommation d’énergie (gaz et électricité). http://www.acova.fr/
Il y a 2 ans et 364 jours

Poujoulat continue ses investissements dans le bois de chauffage

Après l’usine BF 36 à Buzançais dans l’Indre, mise en service en 2011, et BF 42 à Noirétable dans la Loire, opérationnelle depuis 2014 , le Groupe Poujoulat inaugure en Haute-Saône, à Demangevelle, un nouveau site de production de combustibles bois bûche de haute qualité : BF 70. Ces trois usines « nouvelle génération » au process exclusif ont été conçues par le groupe pour garantir la production de biocombustibles de qualité constante toute l’année et ainsi répondre à la demande croissante du marché. L’objectif du groupe : obtenir la qualité, le volume et la disponibilité qui font défaut sur ce marché encore peu structuré. Poujoulat s’est ainsi doté d’une gamme complète de combustibles bois de qualité, certifiés NF biocombustibles, vendue sous les deux marques Woodstock® et Crépito®. BF 70 vise une production de 150 000 stères de bois bûche, 20 000 m³ de bois d’allumage et 10 000 tonnes de bûches densifiées par an, ce qui en fait le 1er site du groupe en termes de capacité.
Il y a 2 ans et 364 jours

CDC Habitat continue sa croissance et se veut "opérateur global de l'habitat"

RÉSULTATS. La filiale de la Caisse des dépôts en charge du logement, notamment social, a vu en 2021 les premières concrétisations opérationnelles de son plan de relance, et a décidé de remonter la chaîne de valeur de la production.
Il y a 3 ans et 0 jours

DOM UNICO : la nouvelle gamme d’anti-panique 100% compatible

Obligatoires dans tous les types d’E.R.P. (Etablissements Recevant du Public tels que les centres commerciaux, les bureaux, les hôtels, les sites industriels…), les issues de secours sont soumises à une réglementation spécifique. Celle-ci exige, entre autres, que les portes dédiées à la sortie d’urgence soient équipées de dispositifs permettant d’assurer une évacuation fluide et sécurisée des personnes. Pour aider les gestionnaires de ces bâtiments à répondre à cette obligation notamment dans le cadre d’une rénovation, DOM présente sa nouvelle gamme d’anti-panique interchangeable DOM UNICO. 100% compatible Universelle, la nouvelle gamme d’anti-panique DOM UNICO présente l’avantage de pouvoir remplacer très facilement n’importe quel modèle standard du marché tout en conservant la manœuvre extérieure (béquille, bouton). En effet, ses platines d’adaptation pré-percées en fonction des différents entraxes existants sont dotées, en plus, de repères visuels qui indiquent l’initiale de la marque à changer. A l’instar des nombreuses solutions anti-panique proposées par DOM-Metalux, son mécanisme symétrique et réversible sans démontage, associé à la possibilité de recouper sa barre et ses tringles verticales à la dimension requise, rendent d’autant plus rapide son installation. De même, le faible encombrement de ses coffres autorise sa mise en œuvre sur profils étroits et augmente le passage libre. Un atout non négligeable pour une évacuation plus rapide ! Afin de répondre à tous les besoins, la nouvelle gamme d’anti-panique DOM UNICO se compose de serrures 1 et 2/3 points pour un stockage optimisé. Elle est proposée en version cross-bar, avec des pênes haut et bas ou latéraux. Au design élégant, elle se décline dans les trois coloris les plus courants (blanc, gris, noir) pour s’intégrer harmonieusement à tous les espaces. Une fiabilité hors-pair à tous les niveaux D’une grande qualité de conception de par le choix des matériaux utilisés, l’anti-panique DOM UNICO est certifiée EN1125 : 2008 en grade 7, soit le niveau le plus élevé exigé. Equipée de pênes en acier, elle est coupe-feu en standard. Pour concilier haute sécurité et protection sanitaire renforcée, elle est traitée de série avec une finition antibactérienne Protect Touch reposant sur la technologie des ions d’argent. Résistant au nettoyage, cet agent actif antimicrobien recouvre l’ensemble de l’anti-panique, même les parties qui ne sont pas exposées à un contact direct. Ajoutés au revêtement pendant la production pour garantir l’efficacité du traitement dans le temps (testé selon la norme ISO 22196:2011), les ions d’argent agissent 24 heures sur 24 pour éliminer plus de 99,99% des bactéries et des germes en surface grâce à une libération continue. Interchangeable rapidement avec tous les standards du marché, la gamme DOM UNICO constitue un véritable atout pour tous les professionnels (installateur, distributeur, gestionnaire d’un bâtiment), qui ont ainsi l’assurance en cas de besoin de remplacement de toujours disposer d’un modèle d’anti-panique adapté et de haute sécurité ! http://www.dom-europe.com/
Il y a 3 ans et 0 jours

Du verre avec 100% de calcin, une première mondiale pour Saint-Gobain

Le groupe de matériau a testé - et réussi - sur son usine d'Aniche (Nord), la production d'un verre plat zéro carbone avec 100% de calcin (verre recyclé) en substitution du sable, avec 100% de biogaz et 100% d'électricité verte.
Il y a 3 ans et 0 jours

Saint-Gobain cède son activité de distribution spécialisée et deux usines au Royaume-Uni

"Saint-Gobain a signé des accords définitifs en vue de la cession de International Decorative Surfaces (IDS), son activité de distribution spécialisée en revêtements de sol, plans de travail et stratifiés au Royaume-Uni, à Chiltern Capital", une société britannique de capital investissement, a indiqué le groupe dans un communiqué.La société de matériaux de construction n'a pas précisé le montant de la cession d'IDS, qui affichait en 2021 environ 130 millions de chiffre d'affaires, ni si les emplois de ses 500 employés étaient menacés."Saint-Gobain a également signé des accords définitifs en vue de la cession de deux sites de transformation de verre spécialisés dans la production de double vitrage au Royaume-Uni", a ajouté l'entreprise, précisant à l'AFP les céder à Clayton Glass, un fabricant britannique de verre.Ces deux centres situés à Motherwell (Écosse, proche de Glasgow) et à Canterbury (sud-est de l'Angleterre) ont généré en 2021 un chiffre d'affaires combiné d'environ 20 millions d'euros et emploient environ 80 personnes. Les deux transactions devraient être finalisées "d'ici la fin du deuxième trimestre 2022", précise le communiqué, et marquent "la sortie de Saint-Gobain de toutes ses enseignes de distribution spécialisée au Royaume-Uni".Une opération qui s'inscrit "dans la poursuite de la stratégie d'optimisation du profil du Groupe", a précisé celui-ci.Fin février, Saint-Gobain a annoncé pour 2021 des "records de croissance, de résultat et de marge" - avec un chiffre d'affaires de 44,16 milliards d'euros et un résultat net qui a quintuplé à 2,5 milliards d'euros-, porté par la reprise économique observée après la crise sanitaire et la vague de rénovation de logements lancée dans le monde entier pour répondre à l'urgence climatique.
Il y a 3 ans et 0 jours

La Capeb fait le point sur la pénurie et le prix des matériaux

Selon la Capeb, le 1er trimestre 2022 affiche une croissance dynamique de 3,5 % portée notamment par l’entretien-rénovation et les travaux d’amélioration en performance énergétique du logement. Malgré la conjoncture encourageante, la confédération reste préoccupée pour les mois à venir en raison de la hausse continue du coût des matériaux et de l’énergie ainsi que des tensions sur l’approvisionnement en matériaux et équipements. Conséquences d’une combinaison de plusieurs facteurs (crise sanitaire, guerre en Ukraine…), la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement continuent de peser sur l’activité de l’artisanat du bâtiment. Afin de mesurer concrètement leurs conséquences, la CAPEB a renouvelé en avril 2022 l’étude qu’elle avait déjà menée en juillet 2021 et en janvier 2022 auprès de 1 700 entreprises artisanales du bâtiment. Les résultats montrent une forte accélération de la hausse moyenne du prix des matériaux ces derniers mois : +18 % au 1er trimestre 2022. De nouveau ce trimestre, la menuiserie-serrurerie est l’activité qui connaît la plus forte hausse avec +21,5 %, causée notamment par l’envolée du prix du bois et de l’acier. Si la hausse touche toutes les entreprises, seules 60 % d’entre elles déclarent la répercuter, au moins pour partie, auprès de leurs clients, contre 45 % en janvier 2022. En effet, en moyenne, ces entreprises ne répercutent pas la totalité des hausses mais le font à hauteur de 43 %, contre 33 % en janvier 2022. Pour information, en moyenne, le poids des achats des matériaux et matériels représente 30 % des charges d’une entreprise dans le bâtiment. 56 % des entreprises déclarent que les délais d’approvisionnement et la pénurie des matériaux posent des difficultés de production et d’organisation, notamment des modifications de plannings et des réorganisations des équipes. Les entreprises interrogées restent toutefois plutôt optimistes : 53 % d’entre elles déclarent envisager une stabilité de l’activité dans les 6 prochains mois, 31 % déclarent une activité en hausse et 16 % une activité en baisse.   Graphique : hausse des prix entre janvier et avril 2022 – Source : XERFI/CAPEB Note de conjoncture 1T2022