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Il y a 3 ans et 9 jours

Ensoleillée mais isolée, Chypre peine à augmenter la part d'énergie verte

Devant sa facture d'électricité qui flambe, la trentenaire dit vouloir "louer une parcelle" pour y installer des panneaux solaires.Sur l'île méditerranéenne, en un an, le nombre de panneaux installés par des particuliers a augmenté de 16%, selon l'Autorité chypriote de l'électricité (EAC).Pourtant, Chypre peine à augmenter sa part d'énergie solaire et éolienne. En 2019, elle stagnait à 13,8%, en dessous de la moyenne européenne (19,7%), selon les derniers chiffres de l'office européen des statistiques Eurostat.Chypre espère voir sa part d'énergies renouvelables atteindre les 23% d'ici 2030, selon son plan d'action national.Le problème, selon Markos Asprou, spécialiste de l'électricité au centre de recherche chypriote Kios, c'est que la production d'énergie renouvelable est "difficile à prévoir"."Le jour, nous avons de l'énergie d'origine photovoltaïque. La nuit, nous tombons à zéro", explique Giorgos Moniatis, le codirecteur de la principale centrale de production d'électricité de l'île, Vassilikos.Pour pallier l'absence d'énergie renouvelable, "le réseau doit être flexible, ce qui n'est pas le cas à Chypre" en raison de son isolement, indique M. Asprou.IsolementEn cas de carence, l'île ne peut compter sur le réseau d'aucun pays voisin. Située à plus de 800 km des premières côtes européennes - celles de la Grèce -, elle n'est reliée à aucun autre système électrique.D'où, selon M. Asprou, la lenteur du développement de l'énergie renouvelable par rapport à d'autres pays de l'Union européenne (UE).Pour l'accélérer, il faudrait une solution pour garantir la fourniture d'énergie pendant les creux de production comme "le stockage ou l'interconnexion avec d'autres pays, etc", explique-t-il.Mais si les technologies pour stocker de l'électricité d'origine renouvelable existent, il est pour l'instant difficile et coûteux de les mettre en place à grande échelle, selon des experts du secteur.Dans la salle de contrôle de Vassilikos, M. Moniatis montre une colonne vide sur un écran: sur l'ensemble de l'île, pas un souffle de vent. Les pales des éoliennes restent immobiles.Vassilikos, qui couvre 61,5% des besoins électricité de l'île, brûle du fioul lourd et du gasoil, des énergies fossiles qui placent Chypre parmi les pays les plus pollueurs de l'UE."Que fait-on s'il n'y a pas de vent?", demande M. Moniatis. "C'est très difficile. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes."Pour briser son isolement, Chypre multiplie les accords et projets, comme le très coûteux EuroAsia interconnector, cofinancé par l'UE, qui vise à relier les réseaux électriques de Chypre à ceux d'Israël et de Grèce.Le 19 octobre, Chypre, la Grèce et l'Egypte ont aussi signé un accord de transfert d'énergie électrique en vue de l'interconnexion des trois pays.Pics de consommationLa République de Chypre fait aussi face à un facteur démographique particulier qui entraîne des pics de consommation: ses 800.000 habitants accueillent environ quatre millions de touristes par an, notamment l'été, hors pandémie de Covid-19.Les besoins de l'île sont ainsi passés cette année de 300 mégawatts (mw) au printemps à 1.200 mw cet été, souligne M. Moniatis.Pendant les nuits estivales étouffantes, "tout le monde veut dormir avec l'air conditionné, mais la nuit il n'y a pas d'énergie solaire donc on doit compter sur les turbines" de la centrale, rappelle le codirecteur.Pour les consommateurs, "le coût de l'électricité ne cesse d'augmenter, ça plombe notre budget", déplore Georgia Mouskou.Le prix du kilowattheure (kwh) est passé de 16,97 centimes d'euros fin 2020, à 21,78 centimes d'euros en août 2021, soit plus de 28% d'augmentation, selon des chiffres de l'EAC.Mais selon Mme Mouskou, la transformation de son logement pour recourir à l'énergie verte coûterait une fortune."Même avec des aides de l'Etat, c'est irréalisable pour nous", regrette-t-elle.Une autre solution pourrait être de repenser son mode de vie. A Chirokitia, à six kilomètres seulement de Vassilikos, deux panneaux solaire suffisent aux besoins de Melissa Ahearn et son compagnon."Quatre ampoules, un chargeur de téléphone et la batterie de l'ordinateur, c'est tout ce qu'il nous faut!", assure celle qui a longtemps travaillé sur les marchés boursiers.
Il y a 3 ans et 10 jours

"Les nuages vont s'accumuler mais nous restons optimistes", Benoît Hennaut (Herige)

STRATÉGIE. S'appuyant sur des résultats 2021 confortables et en progression, le groupe Herige met l'accent sur sa stratégie, à l'heure des bouleversements de l'après-Covid, de la guerre en Ukraine et des retours de boomerang de la mondialisation. Au programme pour l'industriel : développement et croissance bien sûr, mais aussi responsabilité, tant au niveau social qu'environnemental.
Il y a 3 ans et 10 jours

EDMA confirme son statut d’entreprise engagée par sa participation au Pacte Mondial des Nations Unies et améliore sans cesse ses pratiques RSE

EDMA obtient une médaille d’argent pour sa note EcoVadis (organisme indépendant d’évaluation en matière de RSE) et participe au Pacte Mondial des Nations Unies. EDMA adopte depuis longtemps une attitude socialement et sociétalement responsable, en prenant en compte en permanence les dimensions sociales, sociétales, économiques et environnementales de son activité avec ses collaborateurs, clients et partenaires. EDMA se soumet pour cela à une évaluation régulière de ses pratiques par EcoVadis (organisme indépendant d’évaluation en matière de RSE) et sa note obtenue en mars dernier lui a ainsi permis d’obtenir une médaille d’argent. Son engagement vis-à-vis de ces enjeux se matérialise également par sa récente adhésion au Pacte Mondial des Nations Unies (UN Global Compact), programme mondial d’engagement volontaire pour le développement et la mise en place de pratiques responsables. Par cette adhésion, EDMA est fier de rejoindre des milliers d’autres entreprises à travers le monde et de s’engager, comme elles, pour l’intégration et la promotion dans son activité de 10 principes universels relatifs au respect des droits de l’homme, au respect des normes internationales du travail, à la protection de l’environnement et à la lutte contre la corruption. Lancé en 2000, le Pacte Mondial des Nations Unies constitue la plus vaste initiative en faveur du développement durable créée dans le monde, regroupant l’adhésion de plus de 15 000 entreprises et 3 800 organismes à but non lucratif, dans plus de 160 pays. Le profil d’EDMA sur le site du UN Global Compact est disponible via le lien suivant : https://bit.ly/UN_GLOBAL_COMPACT_edma
Il y a 3 ans et 10 jours

L’Unicem Entreprises Engagées souhaite renforcer ses démarches

L’Unicem célèbre ses 30 années de démarches en faveur du développement durable. [©Unicem] A l’occasion de ses 30 ans, l’Unicem revient sur trois décennies d’actions en matière de développement durable. Dès 1992, les producteurs de granulats se souciaient déjà de l’impact environnemental de leurs activités d’exploitations. Pour cela, ils ont créé la “Charte professionnelle des producteurs de granulats”. Cette dernière engageait les acteurs du secteur dans des actions responsables, portant notamment sur la préservation de l’eau et le respect de la biodiversité. Les adhérents se mobilisaient aussi pour la maîtrise de l’énergie et la réduction des émissions de poussière. Dans le prolongement, les industriels de la filière ont élaboré, en 2004, la “Charte environnement des industries de carrières”. Puis, c’est en 2017 que naît l’Unicem Entreprises Engagées. L’association a vu le jour pour faciliter et favoriser l’intégration de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans la stratégie et les pratiques de la filière. Elle lance ainsi la “Charte RSE”. Les ambitions de l’Unicem Entreprises Engagées A partir de 2021, le nom des démarches évolue. La “Charte environnement des industries de carrières” devient “Cap environnement”. Tandis que la “Charte RSE” se transforme en “Label RSE”. A ce jour, près de la moitié des sites de production du béton prêt à l’emploi adhérents au SNBPE sont engagés dans cette démarche de responsabilité sociétale. Idem pour “Cap environnement” qui regroupe 50 % de la production de l’UNPG. « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions, Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE souligne Louis Natter, président de l’Unicem Entreprises Engagées. Nous porterons une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME et des TPE. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite auprès des pouvoirs publics. » En complément, l’association souhaite que les entreprises labellisées puissent bénéficier d’aides relatives à la transition écologique et la décarbonation.
Il y a 3 ans et 10 jours

KS groupe annonce la création d'un nouvel espace multiactivités à Goxwiller (67) - Le César

Bâti sur un terrain vague, le César (qui doit son nom à sa situation géographique sur l’ancienne voie romaine du Piémont…ainsi que la route des vins d’Alsace !) devrait accueillir d’ici 2023 des activités d’artisanat et de services.Avec une emprise au sol de 2.540 m2 , ce bâtiment offrira 12 lots allant de 120 à 300 m2. Idéalement situé en bordure d’autoroute, à 5 min d’Obernai et 25 min de Strasbourg, il offre une localisation stratégique dans un parc d’activité déjà existant et en plein développement.Sa hauteur utile de 6,20m, permettra diverses activités (hall de stockage, bureaux, showroom, commerces…) ; Chaque lot bénéficie d’une mezzanine, d’espace bureaux, d’un point d’eau, d’une porte sectionnelle et d’une entrée classique ainsi que de 2 à 6 places de stationnement. Bordé par de la végétation, Le César bénéficie en outre d’une toiture 100% photovoltaïque.Indépendants, les 12 lots du bâtiment bénéficieront d’un espace de convivialité sur le terrain et entouré de verdure. En effet KS groupe a fait appel à M KUBE, un acteur local engagé et aux valeurs similaires à celles du constructeur pour l’installation de cet espace original tout en bois.En bref :8.700 m2 au total2.540 m2 d’emprise au sol (bureaux, showroom, hall de stockage et commerces/services)Des espaces verts paysagés et de voiries12 lots disponibles : de 120 à 300m2Investissement total : 3 millions d’€Commercialisation des lots : en coursDémarrage des travaux : septembre 2022Livraison des lots : septembre 2023
Il y a 3 ans et 10 jours

PlanRadar lève 69 millions de dollars pour numériser l'industrie mondiale de la construction et de l'immobilier

C’est la troisième plus importante levée de fonds de série B jamais réalisée en Autriche et la plus importante pour une société B2B. Elle a également bénéficié d’une participation importante de l’investisseur Cavalry Ventures. Parmi les autres participants figurent également les investisseurs actuels tels que Headline, Berliner Volksbank Ventures et aws Gründerfonds, ainsi que des nouveaux investisseurs Proptech1, Russmedia et GR Capital. Ce nouveau financement permettra à PlanRadar de fortement accroître son expansion internationale et son développement technologique. De nouveaux bureaux ouvriront aux États-Unis, en Australie, au Conseil de coopération du Golfe (CCG), en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. L’entreprise augmentera également ses investissements de R&D avec la création d’un nouveau hub technologique et d’une équipe dédiée à l’innovation produit pour apporter à sa plateforme SaaS révolutionnaire de nouvelles technologies à la pointe de l’industrie. Au total, PlanRadar créera plus de 200 nouveaux emplois, doublant presque ses effectifs mondiaux au cours des 12 prochains mois. Depuis son lancement à Vienne (Autriche) en 2013, PlanRadar s’est rapidement imposée comme la solution Proptech leader en Europe grâce à sa plateforme intégrale de gestion de construction et d’immobilier, réputée pour créer une valeur ajoutée à chaque étape du cycle de vie d’un bâtiment. Au cours des 18 mois qui ont suivi son tour de série A de 34 millions de dollars, PlanRadar a vu ses revenus augmenter de plus de 250 % et sa clientèle a plus que doublé. Sa solution innovante lui vaut la confiance de 14 500 clients, et 100 000 professionnels du secteur dans plus de 60 pays l’utilisent au quotidien pour booster l’efficacité des projets et garantir une réalisation de haute qualité. La croissance rapide de PlanRadar a été portée par son engagement en faveur d’un déploiement au niveau mondial, y compris son lancement sur 10 nouveaux marchés en Europe et en Russie depuis 2020. Son équipe composée de plus de 200 employés, accompagne ses clients dans plus de 20 langues depuis ses bureaux de Vienne, Londres, Amsterdam, Moscou, Paris, Madrid, Milan, Zagreb, Varsovie et Bucarest. L’importante croissance de l’entreprise reflète également son engagement à innover au niveau de sa plateforme principale, avec notamment l’ajout récent du reporting, d’intégrations et de technologies BIM.Pour Ibrahim Imam, co-fondateur et co-PDG de PlanRadar : « Nous avons pour mission de faciliter la gestion des opérations dans la construction et le bâtiment, et nous avons prouvé qu’il existait un appétit mondial considérable pour notre technologie. Nous sommes très fiers de tout ce que notre équipe a accompli, et nous sommes reconnaissants du soutien de nos investisseurs en vue de la création de valeur ajoutée pour nos clients sur de nouveaux marchés et secteurs. »Pour Sander van de Rijdt, co-fondateur et co-PDG de PlanRadar : « En faisant de PlanRadar la première plateforme de Proptech au monde, nous transformons une industrie qui, jusqu’ ici, hésitait à passer au numérique. Nous sommes la preuve que si vous proposez aux clients une plateforme intuitive qui facilite leur travail et l’associez à des services d’assistance exceptionnels, ils seront impatients d’adopter des solutions de pointe. C’est aussi simple que cela. »Pour Thomas Krane, directeur général d’Insight Partners : « La croissance durable de PlanRadar témoigne du travail acharné et du dévouement de l’équipe. Nous avons immédiatement perçu le potentiel de PlanRadar, et l’équipe a continué de nous impressionner par son engagement à développer ses clients, ses revenus et ses talents. Le secteur de la Proptech est sur le point de connaître une énorme croissance, et PlanRadar fait entrer l'industrie mondiale de la construction et de l'immobilier dans l'avenir du numérique. »Pour Brice Delome, associé chez Quadrille Capital : « L’équipe de PlanRadar a identifié un besoin non satisfait lors de son lancement en 2013, et elle a exploité sa compréhension et ses connaissances inégalées des clients pour devenir un véritable leader du secteur. Nous sommes ravis de continuer à financer la croissance rapide de PlanRadar et de rejoindre un syndicat d’investisseurs solide. Nous avons été extrêmement impressionnés par la technologie, l'équipe et la manière dont l'approche de PlanRadar contribue à digitaliser le secteur de la construction et de l'immobilier. Nous sommes impatients de soutenir l’expansion mondiale actuelle de l’entreprise. »
Il y a 3 ans et 10 jours

Chiffre d’affaires record pour le groupe Cosentino

Le groupe Cosentino, entreprise spécialiste de la production et la distribution de surfaces innovantes et durables pour l’architecture et le design, réalise un chiffre d’affaires record, et crée 685 nouveaux emplois en 2021. L’entreprise a augmenté son chiffre d’affaires de 30% à 1 401 millions d’euros et son bénéfice net de 59 %. L’entreprise a réalisé des investissements d’un montant total de 105 millions d’euros, et a augmenté ses effectifs pour la deuxième année consécutive avec la création de 685 nouveaux emplois. Le groupe espagnol poursuit son développement en France grâce à l’ouverture d’un Cosentino City à Paris. En renforçant son maillage du territoire, Cosentino renforce sa proximité avec ses clients et partenaires. La filiale française du groupe enregistre ainsi un chiffre d’affaires de 39 millions d’euros soit une croissance de +47% en 2021 sur l’hexagone.  
Il y a 3 ans et 11 jours

B. Pompili et J. Djebbari lancent le deuxième appel à projets AVELO 2 pour accompagner les politiques cyclables des territoires peu et moyennement denses

Cet appel à projets est financé en partie dans le cadre du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE).Le vélo, un mode de déplacement d’avenirLe plan vélo et mobilités actives, présenté par le Gouvernement en septembre 2018, a fixé pour objectif de tripler d’ici 2024 la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien, en passant de 3 % à 9 %. Un objectif ambitieux qui passe par un développement fort de ce mode partout sur le territoire national.Afin de poursuivre l’accompagnement des territoires dans cette transition vers une mobilité quotidienne plus durable et dans le prolongement du précédent programme AVELO 1 (220 collectivités lauréates sélectionnées en 2019), le programme AVELO 2 vise à accompagner 400 territoires peu et moyennement denses dans la définition et la mise en œuvre de leur politique cyclable. Pour faire du vélo un mode de déplacement du quotidien, AVELO 2 mobilise un financement CEE de 25 millions d’euros et un financement de l’ADEME de plus de 9 millions d’euros.Plus de 140 nouveaux territoires attendus pour ce second AAP254 collectivités lauréates ont été retenues en 2021 dans le cadre du premier AAP du programme AVELO 2. Pour ce second AAP, ce sont donc plus de 140 nouveaux territoires qui sont attendus afin d’atteindre la cible des 400 lauréats fixée au programme. Ce deuxième AAP cible les territoires peu denses et moyennement denses, notamment les territoires ruraux, les villes moyennes, les communes multi polarisées ou encore les périphéries des agglomérations, et s’articule autour de 4 axes pour soutenir :Axe 1 : la construction d’une stratégie de développement d’aménagements cyclablesAxe 2 : l’expérimentation de services véloAxe 3 : l'animation et la promotion de politiques cyclables intégréesAxe 4 : le financement de chargés de mission « vélo » au sein des territoires Les projets lauréats de cet AAP 2022 pourront bénéficier d’un accompagnement financier de l’ADEME pour l’axe 4, du dispositif CEE pour les axes 1, 2 et 3, et seront accompagnés techniquement par l’ADEME, assistée du CEREMA. AVELO 2 s’inscrit dans le cadre du Plan vélo et mobilités actives. Il est complémentaire du Fonds mobilités actives - aménagements cyclables, abondé par le plan de relance, doté de 500 M€ sur 7 ans, puisqu’il permet aux territoires de se doter d’une stratégie mobilité active et d’expérimenter des services vélos avant de candidater aux aides de l’Etat pour réaliser des infrastructures.L’appel à projets est ouvert du 19 janvier 2022 au 4 avril 2022.
Il y a 3 ans et 11 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance au 1er trimestre 2022 malgré un contexte incertain et la menace de l'inflation

Malgré la conjoncture encourageante, la CAPEB reste néanmoins très préoccupée pour les mois à venir en raison de la hausse continue du coût des matériaux (+18% au 1er trimestre 2022) et de l’énergie ainsi que des tensions sur l’approvisionnement en matériaux et équipements. L’artisanat du bâtiment, qui a créé 26.000 emplois nets sur le marché du travail en 2021, pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeurait favorable toute l’année.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Si les indicateurs d’activité de ce 1er trimestre sont au vert, le contexte économique et géopolitique reste une source de très grandes inquiétudes pour les entreprises artisanales du bâtiment. Elles sont impactées par les conséquences de la guerre en Ukraine, comme beaucoup, notamment en termes d’approvisionnements et de prix. Cela étant, elles sont malgré tout au rendez-vous de la croissance en ce début d’année. Notre objectif en 2022 est de maintenir leur activité et leurs emplois. Nous travaillons à des solutions pour les y aider et ferons des propositions dans le cadre des Assises du bâtiment annoncées par Bruno Le Maire lors de notre Congrès le 22 avril dernier, et que nous attendons avec impatience ».Conjoncture du 1er trimestre 2022 : une croissance encourageanteActivité globale dans l’artisanat du bâtiment : l’activité globale des entreprises artisanales du bâtiment enregistre une hausse de +3,5%, par rapport au même trimestre de l’année précédente.Une croissance dans le neuf – Avec +3% de croissance (comme au 1er trimestre 2021), la construction neuve progresse notamment en maison individuelle. Une conjoncture positive portée par les mises en chantier en hausse de +12,8% (390.700 logements soit 44.200 de plus qu’au 1er trimestre 2021). Autre indicateur favorable, le nombre de logements autorisés en hausse de 24% sur l’année en février 2022 (484.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 93.700 de plus qu'au cours des 12 mois précédents).Néanmoins, ces chiffres positifs doivent s’apprécier en regard du niveau d’activité de la période de référence (mars 2020 à février 2021) qui était particulièrement bas en raison du premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. S’y ajoute l'entrée en vigueur de la Réglementation Environnementale 2020 au 1er janvier 2022 qui a provoqué un nombre exceptionnel d'autorisations de logements individuels accordées en février 2022 (+20,5%), suite aux permis déposés en décembre 2021.Une croissance dans l’ancien qui se poursuit – L’activité en entretien-rénovation enregistre une croissance de +4% en comparaison avec le 1er trimestre 2021 et profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements qui progressent de +4,5% au 1er trimestre 2022 soutenue notamment par les aides de « MaPrimeRenov’ ».Activité régionale – Au premier trimestre, les écarts de croissance entre les régions se sont légèrement accrus et se situent entre +2% et +4,5%. La région PACA-Corse, avec une hausse de 2%, se situe un peu en retrait de la moyenne nationale. En revanche, cinq régions affichent des hausses au-dessus de la moyenne nationale : la Bretagne et Centre-Val de Loire (+4,5%), mais aussi le Grand Est, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine (+4%).Activité globale de l’artisanat du bâtiment en volume +3,5% au 1T2022Tendance annuelle : +11,2% (du 1T21 au 1T22)Travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4,5% au 1T2022Tendance annuelle : +14% (du 1T21 au 1T22)Construction neuve(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+3% au 1er trimestreTendance annuelle : +9% (du 1T21 au 1T22)Entretien-amélioration(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4% au 1er trimestreTendance annuelle : +12,5% (du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’emploi reste dynamique L’artisanat du bâtiment a créé 26.000 emplois sur le marché du travail en 2021 et pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeure favorable jusqu’à la fin de l’année et si les freins à son développement sont levés, à commencer par la simplification des démarches administratives et réglementaires.Intentions d’embauche : la tendance en début d’année était plutôt favorable aux créations d’emplois. Pour autant, même si le nombre d’entreprises prévoyant d’embaucher ou de maintenir leurs emplois était significatif fin 2021- début 2022, la guerre en Ukraine et ses conséquences pourraient conduire les professionnels à être plus prudents vis-à-vis de leurs recrutements.Augmentation des prix et difficultés d’approvisionnement (Etude CAPEB/Xerfi avril 2022)Conséquences d’une combinaison de plusieurs facteurs (crise sanitaire, guerre en Ukraine…), la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement continuent de peser sur l’activité de l’artisanat du bâtiment. Afin de mesurer concrètement leurs conséquences, la CAPEB a souhaité renouveler en avril 2022 l’étude qu’elle avait déjà menée en juillet 2021 et en janvier 2022 auprès de 1.700 entreprises artisanales du bâtiment.Les résultats montrent une forte accélération de la hausse moyenne du prix des matériaux ces derniers mois (+18% au 1er trimestre 2022). De nouveau ce trimestre, la menuiserie-serrurerie est l'activité qui connaît la plus forte hausse (de +21,5%), causée notamment par l'envolée du prix du bois et de l'acier. Si la hausse touche toutes les entreprises, seules 60% d’entre elles déclarent la répercuter, au moins pour partie, auprès de leurs clients (contre 45% en janvier 2022). En effet, en moyenne, ces entreprises ne répercutent pas la totalité des hausses mais le font à hauteur de 43% (contre 33% en janvier 2022). Pour information, en moyenne, le poids des achats des matériaux et matériels représente 30% des charges d’une entreprise dans le bâtiment.56% des entreprises déclarent que les délais d’approvisionnement et la pénurie des matériaux posent des difficultés de production et d’organisation, notamment des modifications de plannings et des réorganisations des équipes. Les entreprises interrogées restent toutefois plutôt optimistes : 53% d’entre elles déclarent envisager une stabilité de l’activité dans les 6 prochains mois, 31% déclarent une activité en hausse et 16% une activité en baisse.Conjoncture de l’Artisanat du Bâtiment au 1er trimestre 2022, constats complémentaires : La croissance de l’activité en ce début d’année profite à l’ensemble des corps de métiers avec des évolutions comprises entre 3 et 4%. Les travaux d’électricité affichent la croissance la plus dynamique avec 4%, tandis que la hausse atteint 3,5% (conforme à la moyenne nationale) pour la menuiserie-serrurerie, l’aménagement-décoration-plâtrerie et la maçonnerie. Les travaux de couverture-plomberie-chauffage connaissent une progression légèrement plus modérée avec une hausse de 3%.La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment se dégrade : le solde d’opinions s’établit à -12 points avec 20% des entreprises déclarant une détérioration de leur trésorerie et 8% une amélioration. A noter également que 15% des entreprises font état de besoins de trésorerie (contre 8% au même trimestre de l’année précédente) et 62% d’entre elles déclarent un besoin supérieur à 10.000 €.Le nombre de jours de carnets de commandes s’élève à 103 jours début avril, soit une progression de 12 jours par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance laisse supposer une bonne dynamique d’activité pour les prochains mois malgré un certain nombre de tensions sur la production.Au 1er trimestre 2022, 40% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 5% une hausse, soit un solde d’opinions de -35 points, en forte baisse par rapport au même trimestre de l’année précédente (-1 point).Un solde d’opinion stable concernant le travail en sous-traitance : tout en restant inférieur à sa valeur du début d’année 2021, le poids des entreprises réalisant de l’activité en sous-traitance se stabilise à hauteur de 14%, soit une valeur comparable à celle du premier trimestre de l’année 2020.19% des entreprises déclarent travailler pour les collectivités locales (contre 14% au premier trimestre 2022).
Il y a 3 ans et 11 jours

Construction modulaire hors-site : enjeux, évolutions et impacts sur les bureaux de contrôle

La construction hors-site et ses avantages pour le secteurElle est issue DFMA - Design for Manufacturing & Assembly -, “Concevoir pour la Préfabrication et l’Assemblage”. Cette méthode moderne de construction intègre dans un processus industriel tous les métiers du bâtiment et impose à l’ensemble de la filière de se réinventer et d’adapter ses méthodes.En pleine croissance, la construction hors-site représentera d’ici 2030, 20% des bâtiments construits dans le monde (source : McKinsey). Cet essor s’explique notamment par la raréfaction de la main d’œuvre qualifiée, la hausse du coût de la construction et des sinistres, l’allongement des retards sur les chantiers et la prise en compte croissante des impacts environnementaux du secteur de la construction.Les grandes différences entre les modes constructifsLa construction traditionnelleÉconomiqueLes retards de livraison sont en moyenne de 5 mois sur près de 30% des programmes immobiliers livrés (source : UFC Que Choisir, 2017).L’augmentation des coûts de construction est de +5,5% entre 2019 et 2021 en France (source : INSEE, 2022).La baisse cumulée de la productivité sur les chantiers est de 19,3% depuis 2001 (souce : Xerfi).ÉcologiqueLe béton représente 8% des émissions mondiales de CO2 (source : Guardian, 2019).L’équivalent d’1,5 milliard d’euros de produits et matériaux non utilisés sur les chantiers sont jetés, ou à minima stockés chaque année sans être répertoriés par les 400.000 entrepreneurs français du BTP.La sinistralité a augmenté de 75% en 10 ans (source : SMABTP).La construction hors-siteÉconomiqueLa productivité d’un ouvrier sur un chantier classique correspond à 20% de son temps, contre 80% pour une construction hors-site (source : Etude université de Aalto).La non-qualité dans le bâtiment coûte quasiment 10 milliards d’euros par an, soit environ 10% du chiffre d’affaires du secteur (source : Agence qualité construction).Les accidents de travail sont réduits car l’environnement de travail en usine présente moins de risques.ÉcologiqueLes coût des transports sont divisés par 5 car les matériaux peuvent être stockés en usine, à l’inverse des chantiers sur lesquels ils sont livrés au compte-goutte et où ils peuvent se dégrader. De plus, les ouvriers n’ont pas besoin de se déplacer sur chaque opération.Les ressources sont mieux gérées et triées ce qui permet une réduction du gaspillage.L’utilisation de matériaux renouvelables ou recyclables est facilitée : bois, acier, matériaux biosourcés, etc.Le recyclage des matériaux est mieux optimisé grâce à la démontabilité des éléments et modules ou leur réutilisation dans un autre lieu et parfois pour un tout autre usage.Construction hors-site et RE2020Construire hors-site permet de diminuer significativement l’empreinte carbone des ouvrages, ce qui fait de cette méthode constructive un atout majeur pour la mise en application de la RE2020.Entrée en vigueur le 1er janvier 2022, la RE2020 est la nouvelle réglementation environnementale qui vient remplacer la réglementation thermique 2012 (RT2012). Un de ses objectifs est de limiter les gaz à effet de serre générés par la construction du bâtiment et les consommations d’énergie.D'une démarche projet à une démarche produit : les impacts sur les bureaux de contrôleAlors que le développement de la construction hors-site en France en est à ses prémices, cette méthode constructive si particulière est une opportunité à saisir pour l’ensemble du secteur dont les bureaux de contrôle technique. Toutes ces évolutions engendrent un profond changement dans les méthodes de travail... et nécessitent l’engagement de tous les acteurs !L'évolution de la mission du contrôleur techniqueLe rôle d’un bureau de contrôle technique est de contribuer à la prévention des aléas techniques dans la réalisation des ouvrages.Dans le cadre d’un projet industrialisé, le contrôleur technique s’implique davantage en phase de conception. Son rôle est de vérifier la faisabilité de la conception, de la conformité des solutions industrielles mais aussi de détecter les techniques non- traditionnelles ou innovantes nécessitant des justifications spéciales de type ATEX.En phase exécution, la mission de contrôle technique sur le chantier est complétée par des vérifications hors-site en usine. En phase chantier, des points de contrôle spécifiques à ce mode constructif sont réalisés.Le contrôleur technique doit prendre en compte les spécificités de ce mode constructif, et comprendre sa philosophie pour remplir au mieux sa mission principale de prévention des risques et des aléas.Pour Elia Abou Chaaya, Directeur de l’Activité hors-site de BTP Consultants : « La construction hors-site révolutionne le secteur et impacte tous les acteurs impliqués dans l’acte de construire, des autorités publiques jusqu’à l’utilisateur final, en passant par les assureurs, les concepteurs et les bureaux de contrôle. Actuellement, le rythme classique d’un contrôleur technique, même s’il intervient à toutes les phases, n’est pas adapté à l’industrialisation. C’est tout un état d’esprit qui évolue, en passant d’une démarche projet à une démarche produit. Par cette démarche de standardisation, les constructeurs ou les maîtres d’ouvrage cherchent l’optimisation du temps, des coûts des matériaux et des services intellectuels. La mission de contrôle technique initialement prévue pour un “projet”, s’adapte donc pour amener plus de valeur ajoutée en phase conception et est complétée par des vérifications en usine. »Les changements pour le coordinateur SPSLe coordonnateur SPS intervient à toutes les phases d’une opération de construction et a pour rôle d’évaluer les risques sur le chantier et les interventions ultérieures sur l’ouvrage.Sur des projets de construction hors-site, le coordonnateur SPS adapte sa vision pour prendre en compte le risque d’accidents maîtrisé en usine, la réduction de la phase chantier et le traitement particulier des livraisons et du mode de montage des modules. De plus, les interventions ultérieures sur l’ouvrage sont mieux définies et mieux maîtrisées que dans un schéma traditionnel.La nécessité de l'évolution de l'arsenal réglementaireLes normes, les règles et les validations des techniques “non-traditionnelles” allongent les délais et peuvent complexifier l’aboutissement d’un projet. La France doit savoir innover par rapport au cadre réglementaire actuel. Les concepts de mise en sécurité des bâtiments doivent être remis à plat et les règles de l’art de tous les corps d’état doivent être repensées autour d’un processus d’industrialisation de la construction.Comment BTP Consultants fait bouger les lignes de la construction hors-site ?Pour Roland Le Roux, Président du Groupe BTP Consultants : « Conscient des atouts et du potentiel de la construction hors-site en France, BTP Consultants s’est très tôt positionné comme précurseur du contrôle technique pour ce type de construction. Nous avons créé une direction dédiée aux projets hors-site et formé un réseau national d’une vingtaine de collaborateurs capables de répondre aux spécificités de ces interventions. À travers notre soutien au Campus Hors-Site lancé par Pascal Chazal et l’organisation d’événements sur le sujet, nous nous engageons au quotidien pour sa démocratisation en France. »Le bureau de contrôle est un acteur-clé dans un projet de construction, et son rôle est particulièrement central dans les projets de construction hors-site qui font parfois appel à des techniques et des méthodes innovantes.Pour Pascal Chazal, Fondateur du Campus hors-site : « BTP Consultants réalise un module dédié au contrôle technique sur la plateforme du campus hors-site. Son implication aux côtés des différentes parties prenantes du chantier, sa compréhension de l’approche industrielle et sa capacité à s’y adapter sont autant de facteurs essentiels pour que la mission de contrôle technique soit au service d’un projet de construction hors-site réussi. Avec l’industrialisation du concept et la reproduction des projets issus de la même conception, le contrôleur technique maîtrise de plus en plus sa démarche de vérification et de contrôle. Il adopte une approche industrielle et optimise ainsi le temps à passer pendant la réalisation. »Les chiffres clés 2021 de BTP ConsultantsChiffre d’Affaires : 57M€Nombre de collaborateurs : +450Nombre de projets en cours : +12000Nombre d’agences en France : 28Note moyenne de satisfaction clients : 8,7/10Note moyenne de satisfaction collaborateurs : 8,9/10
Il y a 3 ans et 11 jours

Démocratiser la Gestion Technique du Bâtiment pour répondre aux défis énergétiques

La mise en œuvre du Décret BACS (Building automation & control systems), qui prévoit d’équiper les bâtiments tertiaires de systèmes d’automatisation et de contrôle d’ici 2025, constitue l’un des moyens d’atteindre les objectifs ambitieux fixés par le dispositif éco-énergie tertiaire. La crise COVID et le développement du télétravail ont changé la manière dont nous occupons les espaces de travail et il convient d’adapter la gestion des bâtiments à ces nouveaux enjeux.Passer la GTB à l’échelle pour réussir la décarbonation des bâtimentsInitialement réservée aux bâtiments de plus de 2000 m2 et pensée à l’échelle d’un site, la GTB (gestion technique du bâtiment) de première génération est bien souvent perfectible. Elle fonctionne généralement sur la base de protocoles fermés, difficiles à exploiter et coûteux à entretenir. Pour réussir le pari de la décarbonation des bâtiments à horizon 2050, il est nécessaire de passer la GTB à l’échelle et d’offrir aux propriétaires, en particulier multisites, des solutions simples et peu coûteuses à mettre en œuvre.Les dernières innovations en la matière permettent de déployer rapidement des systèmes multi-protocoles couplés à des applications SaaS disposant d’interfaces simplifiées. L’enjeu est triple : faire remonter les données émanant des bâtiments, les analyser, et permettre la supervision à distance des équipements à l’échelle d’un parc pour agir rapidement et de façon groupée. C’est cette capacité à agir sur plusieurs bâtiments simultanément qui change la donne.Ces solutions permettent également de faire communiquer les « petits » bâtiments qui, jusque-ici, ne disposaient pas de GTB intégrée notamment à cause des coûts. Offrant plus de souplesse, plus simples à déployer et moins chers, ces nouveaux systèmes de pilotage à distance des équipements révolutionnent l’exploitation des bâtiments et vont permettre de massifier les actions d’efficacité énergétique.Piloter les bâtiments à distance pour s’adapter aux nouveaux usagesAssocié à des solutions de type EMS (Energy Management System), le pilotage à distance des équipements maximise les économies d’énergie tout en faisant gagner du temps aux équipes terrain. Réglage des programmations horaires, des consignes de températures ou de l’éclairage, prévision météorologiques et adaptation des régulations grâce à l’intelligence artificielle : il est désormais possible de piloter ces actions à distance, 24h/24 et 7 jours/7, via des applications intuitives. A la clé, moins de déplacements sur sites pour les équipes de maintenance, une réactivité accrue en cas de dérive constatée et une amélioration du confort pour les occupants.Un bâtiment connecté, capable d’être piloté à distance, aura plus de facilité à optimiser sa consommation et à adapter son fonctionnement à son occupation et son usage. Cela représente une nouvelle source de valeur fondamentale pour les bâtiments.Ajoutons que ces systèmes numériques interopérables fonctionnent avec des protocoles ouverts et sont sécurisés contre le risque de cyber-malveillance. Avec le développement du BOS (Building Operating System) qui permet de gérer les multiples applications liées aux services dans le bâtiment, on assiste à une révolution du smart building.Offrir des systèmes économiquement plus avantageuxDésormais, l’enjeu est de déployer ces systèmes dans un maximum de bâtiments. Pour cela, les coûts de l’installation et de la licence doivent être raisonnables pour inciter les propriétaires à investir dès maintenant dans la supervision.Pour faciliter cette transition, des financements existent au travers de fiches CEE consacrées aux systèmes de gestion technique du bâtiment. L’installation et l’entretien doivent être rapides et simples afin de limiter les moyens humains.Ces solutions innovantes pour piloter les bâtiments représentent un levier puissant pour réduire l’empreinte environnementale de l’immobilier tertiaire en France tout en permettant un retour sur investissement mesurable aux maîtres d’ouvrage.Tribune de Cyril Sailly, Président co-fondateur d’advizeo by setec (Linkedin)
Il y a 3 ans et 11 jours

Nouvelle plateforme logistique de Reynaers Aluminium & Forster France

Cet événement clé est une nouvelle étape dans le plan d'investissement industriel défini jusqu'à 2025 renforçant la position du groupe Reynaers en tant qu'acteur majeur dynamique et engagé depuis plusieurs années dans une politique de développement forte et affirmée. Un investissement de 6 millions d'euros pour répondre à la demande croissanteCe nouveau bâtiment porte les infrastructures du Groupe Reynaers à 15.000m² de surface logistique en France. L'investissement était devenu indispensable pour faire face à la demande croissante que connaissent les deux marques Reynaers Aluminium et Forster sur le marché français. Proche des principaux axes routiers qui desservent la France et la Belgique, ce site stratégique permet d'optimiser les transports de marchandises entre les sites de production et de renforcer la qualité de des services auprès des spécialistes de la menuiserie aluminium et acier.Une croissance soutenue des activités de Reynaers Aluminium et de ForsterFocus Reynaers Aluminium :Reynaers Aluminium a enregistré une croissance de 27% entre les années 2016 et 2019. En 2021, le chiffre d'affaires de l'entreprise a progressé de 24%, traduisant sa capacité à concevoir et à distribuer des solutions techniques pour les projets les plus variés en neuf comme en rénovation.Projet significatif Reynaers Aluminium : le savoir-faire de Reynaers Aluminium s'est illustré récemment dans la conception et la fourniture de solutions sur mesure pour le projet « Jardins du Lou » situé au cœur du quartier de Gerland à Lyon. Les six immeubles de bureaux , signés par l'agence d'architecture AIA Life Designers, représentent 28.000m² de surface et près de 13 000m² de façades.. Focus Forster :Partenariat, excellence et accompagnement sont les maîtres mots qui caractérisent l'offre de solutions techniques et de services proposée par la société Forster. Spécialisée dans la conception et la vente de systèmes de menuiseries en acier, Forster a repris ses ventes en direct en France depuis août 2020. La nouvelle organisation logistique sur le site de Brouchy permet de répondre aux projets les plus variés avec des délais de livraison optimisés. Les professionnels de la menuiserie acier bénéficient ainsi d'une offre complète permettant de réaliser tout type de portes, de fenêtres et de façades, sans oublier la profondeur de l'offre des solutions coupe-feu ou antieffraction indispensable pour les projets nécessitant un traitement spécifique en matière de sécurité des édifices et des occupants.Projet emblématique Forster : le savoir-faire des équipes projets de Forster a permis de répondre aux exigences réglementaires et architecturales de la rénovation de la Samaritaine. Les 800 châssis acier des séries Unico XS et Fuego Light fabriqués et installés dans le bâtiment ont permis de recréer à l'identique l'esthétique des menuiseries acier de cette architecture art moderne et art déco du 19ème siècle.Un investissement logistique pour gagner en performance ServiceCe nouveau site a permis de repenser et d'optimiser les flux logistiques. Ainsi, le site de Brouchy recentre son activité sur le pré équipement de profilés de la gamme Reynaers Aluminium, le stockage et la préparation des commandes en finition thermolaquée et anodisée . La plupart des produits proposés dans l'offre sont stockés dans les teintes blanche et «gris anthracite, permettant de livrer partout en France sous un délai de 8 jours. Afin de gagner en réactivité, les activités de stockage des profilés bruts seront centralisées en 2022 dans les usines de thermolaquage et d'anodisation du groupe en Belgique. Un bâtiment conçu pour améliorer les conditions de travail et réduire les coûts énergétiquesSoucieux de créer un cadre de travail agréable et sécurisant pour les salariés, le bâtiment s'est doté de nouveaux espaces favorisant l'échange entre le personnel administratif et la production. Pour gagner en confort d'été et minimiser les transferts de température toute l'année vers l'intérieur, la toiture de la nouvelle surface logistique est équipée du système CoolRoof (Soprema) limitant la température de surface à 42° durant les fortes chaleurs (72° pour une toiture traditionnelle). Conçue pour recevoir en 2022 des panneaux photovoltaïques, l'installation permettra de réduire de 14% la consommation électrique et d'ouvrir une partie du bâtiment à l'auto consommation. Une attention particulière a été portée également sur le traitement de l'éclairage avec LED, ce qui permet de renforcer le bien-être au travail et de diminuer de 11% la consommation électrique de l'ensemble du bâtiment.Un engagement au quotidien pour répondre aux enjeux environnementauxSensible aux enjeux environnementaux actuels et à venir, ce projet s'inscrit pleinement dans la démarche que le groupe Reynaers mène depuis plusieurs années visant à réduire son impact carbone.Grâce à cette nouvelle chaîne logistique optimisée, le groupe Reynaers diminue significativement les étapes de transports entre les différentes unités et renforce son engagement dans la protection de l'environnement. Les nouvelles installations ont permis de concentrer également les efforts sur la réduction des déchets et notamment sur la mise en place de nouveaux modes d'emballage des commandes clients. Grace à l'utilisation de films recyclables et de civières spécialement conçues pour garantir la qualité des produits transportés, la consommation de carton a été réduite de 50%, avec un objectif de -70% sur les prochaines années.Le Groupe Reynaers, acteur économique de la région PicardieLe site de Brouchy emploie 93 personnes dont 53 permanents et 40 salariés intérimaires permettant de s'adapter avec souplesse et efficacité aux pics d'activité de plus en plus réguliers. En se dotant de cette extension de 5.400m², Reynaers Aluminium et Forster affichent de belles perspectives laissant entrevoir un renforcement de ses activités économiques au plan local et national.
Il y a 3 ans et 12 jours

Une « accélération verte » des filières gaz, chaleur et solutions énergétiques permettrait jusqu’à 170.000 embauches d’ici 2030

Une filière attractive qui doit faire face aux enjeux de développement dans l’ensemble du territoireL’étude, conduite par LHH et Adecco Analytics, fait apparaitre le potentiel de développement de la filière pour la prochaine décennie par la concrétisation d’un scénario « d’accélération verte » et la convergence de plusieurs facteurs : les dépenses d’investissements de l’État, des collectivités publiques et des entreprises, une révolution comportementale des clients accompagnés par les acteurs de la filière, et la conversion des infrastructures vers les biogaz et l’hydrogène. Le bouleversement actuel des grands équilibres énergétiques et stratégiques, par l’urgence de la transition écologique et le contexte géopolitique mondial, est pleinement de nature à accélérer encore davantage la mobilisation des acteurs et l’investissement des entreprises.Ainsi, 170.000 nouvelles embauches sont attendues dans la production de gaz (dont hydrogène, biométhane et biopropane) et dans les services énergétiques (rénovation, installation, exploitation, maintenance des équipements et des installations). Qualifiées, durables, ouvertes à la mixité, elles profiteront à l’économie française, dans l’ensemble des régions et en particulier aux territoires ruraux.Elles s’ajouteront aux 231.400 salariés de la filière positionnés sur les cinq maillons de la chaîne de valeur : production, transport et stockage, distribution, commerce et vente, services énergétiques, équipements et installations, répartis sur l’ensemble du territoire de manière diffuse au sein d’entreprises très diverses, dont une majorité de TPE et PME.Des tendances d’évolution forte des métiers et compétences en lien avec des enjeux géopolitiques et de transition écologiqueEn lien avec l’objectif ambitieux de la France d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, cette étude prospective, au périmètre inédit, identifie plusieurs enjeux :la décarbonation des réseaux et de la distribution de l’énergie dans sa globalité grâce aux nouveaux procédés verts ;la poursuite, voire l’accélération des évolutions technologiques : digitalisation, internet des objets, pilotage à distance des installations, gestion automatisée des données, des réseaux et blockchain ;le développement de nouveaux usages de l’énergie en lien avec la performance énergétique réelle et le service aux occupants des bâtiments ;l'attractivité d’une filière qui présente de forts besoins de recrutement à horizon 2030 mais doit faire face à un vieillissement des effectifs et à des tensions déjà très fortes sur certains métiers.Un élargissement des besoins de compétences pour tous les métiers de la filièreCes tendances se traduisent par des attentes fortes des entreprises qui auront davantage besoin de salariés disposant d’un socle de compétences élargi et d’aptitudes à gérer la relation client, voire de nouvelles briques de compétences :l’agilité digitale devra être développée pour tous les métiers en particulier celui de technicien au contact d’outils et d’équipements de plus en plus automatisés ;l'amélioration de la performance énergétique sera au cœur des enjeux de demain (conception & exploitation d’ouvrages plus sobres, maintenance d’équipements et d’installations de plus en plus complexes, capacité à conseiller les solutions plus efficaces). Dans cette perspective de montée en compétences et au regard des enjeux d’attractivité et de recrutement auxquels fait face la filière, l’évolution de l’offre de formation (continue et initiale) est indispensable. Plus lisible, mieux répartie et adaptée en fonction des spécificités territoriales, l’offre devra être orientée sur les besoins des entreprises, notamment des TPE et PME, et plus accessible aux salariés qui souhaitent s’inscrire dans des parcours professionnels au service de la transition énergétique.Conscient de la transformation en profondeur de la filière, historiquement ancrée dans un système d’exploitation d’énergie fossile, l’ensemble des acteurs se mobilise pour offrir des formations, des métiers et des parcours au service de la maîtrise des consommations et de la décarbonation du mix énergétique des territoires.A ce titre, afin de développer son attractivité et accompagner ses transformations, les acteurs de l’EDEC travaillent dès aujourd’hui à la création d’un portail digital destiné à mieux faire connaître l’ancrage et l’empreinte sociale de leurs entreprises dans les territoires, les métiers qui recrutent, mais aussi l’offre de formation et les nombreuses initiatives régionales sur les énergies et les solutions de demain qui témoignent de la vitalité de la filière.Les signataires de l’EDEC des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées : Ministère du Travail Emploi et de l’Insertion, organisations professionnelles d’employeurs : UNEMIG Union nationale des employeurs des industries gazières, Fédération des services énergies environnement - FEDENE, organisations syndicales de salariés représentatives de la branche des Industries Electriques et Gazières : Fédération CFE-CGC Energies, Fédération Chimie Energie CFDT, Fédération FO Energie et Mines, les organisations syndicales de salariés représentatives de la branche des équipements thermiques et de génie climatique : Fédération Nationale de la Construction et du Bois CFDT, Syndicat National du Chauffage et de l’Habitat SNCH affilié à la fédération Enermine CFE-CGC, Fédération générale FO Construction, Fédération UNSA Industrie et construction, les associations syndicales professionnelles de la filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées : Association française du gaz – AFG, Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique – SYNASAV, Union des métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie – UMGCCP, France Hydrogène, France Biométhane, France Gaz Liquides.
Il y a 3 ans et 13 jours

La première réunion plénière de la Feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment se tiendra le 13 mai

Le CSTB et Plan Bâtiment Durable ont été missionnés, aux côtés de la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature, pour organiser, piloter et animer la démarche d'élaboration de la Feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment, dont ils co-présideront le Comité de Pilotage. La feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment L'atteinte des objectifs climatiques aux échéances 2030 et 2050 va conduire à une accélération des actions à mener par tous les acteurs, publics comme privés, pour enclencher la décarbonation de notre économie. En particulier, elle entraînera des besoins d'investissement sans précédent. Pour relever ces défis d'une ampleur inédite, l'article 301 de la loi Climat et Résilience adoptée en août 2021, prévoit l'élaboration de feuilles de route de décarbonation pour les secteurs les plus émetteurs (transports, bâtiments, agriculture, etc.), dans la continuité des travaux pionniers déjà réalisés par certains comités stratégiques de filière pour la décarbonation de l'industrie. Un évènement de lancement de la démarche, organisé par le ministère de la Transition écologique et le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance s'est tenu le 18 février dernier, réunissant les principales filières économiques les plus émettrices et les représentants des collectivités territoriales. La feuille de route de la chaîne de valeur du cycle de vie du bâtiment, dont les travaux d'élaboration ont débuté à la fin du mois d'avril, vise la réduction de toutes les émissions de carbone sur le cycle de vie du bâtiment, c'est-à-dire à la fois les émissions induites par la construction de bâtiments neufs (y compris les impacts environnementaux de la fabrication des composants du bâtiment et de leur transport) et celles associées à la gestion et exploitation ou encore à la déconstruction de bâtiments. Cette feuille de route cible également les réductions d'émission permises par la rénovation du parc existant. La démarche d'élaboration de cette chaîne de valeur sera organisée, pilotée et animée par le CSTB et le Plan Bâtiment Durable, aux côtés de la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature, qui co-présideront le Comité de Pilotage de la feuille de route. Les travaux seront organisés selon quatre groupes de travail thématiques qui seront encadrés par des acteurs de la filière, désignés par les co-présidents : GT 1 : Composants des ouvrages GT 2 : Construction neuve GT 3 : Rénovation du parc existant GT 4 : Exploitation et usage du bâtiment dans son environnement Élaborée par les représentants des acteurs économiques de la Construction et co-construite avec les pouvoirs publics, cette feuille de route s'inscrit comme une première étape d'une démarche de longue haleine devant engager l'adaptation de la chaîne de valeur du cycle de vie du bâtiment pour la mettre sur la voie de la neutralité carbone. Elle permettra d'une part d'identifier les leviers à même de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les freins éventuels à surmonter pour les déployer, et d'autre part d'esquisser ce que pourrait être un chemin de décarbonation accompagnés de plans d'actions à mener par chacune des parties pour atteindre les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre de la chaine de valeur aux horizons 2030 et 2050. La feuille de route devra être établie avant le 1er janvier 2023 ; elle contribuera à alimenter l'élaboration de la future Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) ainsi que les dispositifs d'accompagnement de la transition écologique, tels que le plan France 2030. Réunion plénière : La première réunion plénière de la feuille de route de décarbonation du cycle de vie du bâtiment, dont les travaux d'élaboration se dérouleront tout au long de l'année se tiendra le vendredi 13 mai de 15h à 17h30 à Paris-La Défense (Tour Séquoia, Auditorium R2) ainsi qu'en visioconférence. Cette réunion : rappellera l'ambition climatique de la France et un état des lieux des réflexions déjà existantes sur la décarbonation de la chaîne de valeur du bâtiment ; précisera la démarche d'élaboration de la feuille de route de décarbonation du cycle de vie du bâtiment, la gouvernance, le calendrier et les différents groupes de travail qui seront mis en place ; organisera un temps d'échange avec les participants. Tous les acteurs souhaitant s'informer et participer à ces travaux ambitieux pour la décarbonation de notre économie sont invités à s'inscrire à cet évènement avant le mercredi 11 mai. En savoir plus : Inscrivez-vous Le communiqué de presse de l'évènement de lancement de la démarche des feuilles de route de décarbonation des différents secteurs de l'économie Julie Lodewyckx, julie.lodewyckx@developpement-durable.gouv.fr Patrick Morand, patrick.morand@cstb.fr Louis Orta, louis.orta@developpement-durable.gouv.fr
Il y a 3 ans et 13 jours

Bilan 2021 de l’ensemble du marché immobilier résidentiel

La tendance haussière, portée par l’atterrissage des taux de rendement des autres classes (principalement bureau et logistique) et par des taux d’emprunt toujours très bas, semble se confirmer pour le début 2022. Il faudra tout de même rester attentif à l’évolution et la mise en place des nouvelles réglementations environnementales ainsi qu’aux incidences du conflit russo-ukrainien.Le marché de la Vente en Bloc de neuf confirme son attractivitéAvec un volume total investi de 7,4 milliards d’euros, soit 7% d’augmentation par rapport à 2020, le marché de la vente en bloc a donc battu un nouveau record en 2021, avec 299 transactions.Le neuf, figure de proue des investisseurs, représente 57% de ce marché. La préférence marquée pour la construction s’explique par le changement de stratégie des promoteurs (vente en bloc vs lot par lot). Elle devrait se poursuivre avec la promulgation de la loi Climat et Résilience qui pousse les investisseurs à privilégier les logements les plus énergétiquement vertueux.Le marché de l’Ancien profite d’une année 2021 en nette augmentationAvec 1.178.000 ventes en 2021, soit une progression de 15% par rapport à 2020, le marché de l’immobilier résidentiel dans l’ancien a atteint un niveau record. Cette augmentation se retrouve notamment au niveau des prix avec une évolution nationale pour les maisons de 9%, et pour les appartements de 4,6% (une différence qui ne s’est pas produite depuis 2016). Le phénomène pourrait être lié à un effet post crise sanitaire porté par un besoin d’espace et d’extérieurs plus important et par la généralisation du télétravail, mais également à la forte hausse des prix dans les grandes métropoles qui a contraint une partie de la population plus modeste à s’éloigner des centres-villes.Si un léger ralentissement des prix se fait sentir sur le marché parisien, avec en moyenne 10 600 €/m² (soit -0,9% intramuros et -0,8% en Ile de France), le marché en Régions tire son épingle du jeu – notamment les zones péri-urbaines et rurales - avec une croissance importante des volumes (+15,4%) et des prix (+9,4% pour les maisons et +8% pour les appartements).« A moyen terme, la remontée des taux d’emprunt de ce début d’année 2022 couplée à l’inflation généralisée des coûts de construction pourraient davantage impacter le volume et les prix de ventes sur les années à venir. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORYLe marché du Neuf reprend légèrement malgré l’impact de la crise sanitairePour le marché du résidentiel neuf, l’année 2021 se termine sur une note positive avec plus de 116.000 ventes réalisées, soit une hausse de 15% par rapport à 2020. Les mises en vente prennent la même trajectoire avec une hausse de 21% sur un an. L’offre commerciale, quant à elle, se contracte avec une baisse de 2% par rapport à 2020 et de 4% par rapport à la moyenne décennale.Le marché du Neuf souffre d’une pénurie de produits – malgré une hausse des permis de construire de 19% sur un an - pouvant s’expliquer par du foncier plutôt rare et cher, une demande soutenue, des coûts de construction en hausse, des délais administratifs trop long et des recours trop nombreux mettant en péril la rentabilité économique des projets.A moyen terme, le développement du neuf peut se trouver d’avantage impacté qu’aujourd’hui par des réglementations environnementales plus complexes à mettre en place et leurs conséquences en termes de valorisation.L’immobilier résidentiel en transitionLe parc immobilier résidentiel français est soumis à une importante évolution réglementaire avec, d’une part, la promulgation de la loi Climat et Résilience en août 2021 et, d’autre part, la mise en œuvre de la norme RE2020 depuis le 1er janvier 2022 pour les constructions neuves.Concernant les opérations neuves, la RE2020 ne concerne que les permis de construire déposés après le 1er janvier 2022 (pour les immeubles d’habitation) ; il n’y a donc encore que très peu de recul sur l’impact réel de l’application de la règlementation.Concernant les bâtiments existants, 4,8 millions de logements sont classés F ou G (33% à Paris intramuros) et sont donc à terme condamnés à être retirés du marché locatif s’ils ne sont pas rénovés et ce dès 2025 pour les plus dégradés d’entre eux. On observe une hausse des mises en vente de logements énergétiquement dégradés (8% pour les appartements, 7,4% pour les maisons), montrant la volonté des propriétaires d’arbitrer en priorité leurs actifs condamnés à l’obsolescence.La rénovation du parc existant constitue donc un enjeu majeur. D’autant qu’une étude des Notaires de France montre que les actifs résidentiels dégageaient en 2020 une plus ou moins-value par rapport à la moyenne selon leur classe énergétique. La décote va jusqu’à 20% pour des maisons et 14% pour des appartements. Il est cependant difficile d’en déduire la présence d’une valeur verte ou une décote brune, l’obsolescence thermique d’un actif ne venant jamais seule.« L’aspect contraignant des nouvelles réglementations mises en place va nécessairement se manifester dans les statistiques de volume et de prix dans les prochains mois. Si nous manquons à ce jour de données pour suivre ces transformations, les propriétaires institutionnels et privés sont déjà sur le terrain pour réagir : verdissement du parc, arbitrage des passoires thermiques, travaux de rénovation énergétique, le marché a bien compris quel était l’enjeu et se préoccupe déjà de trouver des réponses. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORY
Il y a 3 ans et 13 jours

La start-up des parkings YesPark veut électrifier ses places

Fondée en 2014, comptant une cinquantaine de salariés, la société gère près de 60.000 places de parking, notamment dans les sous-sols des immeubles de logement social.YesPark va profiter de ce tour de table pour déployer des bornes de recharge pour voitures électriques et hybrides, face à son concurrent Zenpark mais aussi aux géants du parking comme Indigo."D'ici 2025, nous allons équiper plus de 30.000 places de stationnement avec des bornes électriques et les proposer à la location longue durée sur notre plateforme à un prix accessible pour tous", a indiqué dans un communiqué Charles Pfister, un des jeunes cofondateurs de YesPark."Grâce au renforcement de notre solution technologique et au développement de l'entreprise, nous allons atteindre les 200.000 places d'ici 2025", a souligné M. Pfister, alors que le nombre de places baisse en surface et que les prix du stationnement augmentent.YesPark a levé ces fonds auprès de la Banque des Territoires et des fonds français Ring Capital, Sofiouest et Founders Future, tandis que la plateforme NEoT Green Mobility l'accompagne sur le financement des bornes de recharge.
Il y a 3 ans et 13 jours

Nouveau siège de Nice Brésil, entre innovation et durabilité, signé par Mario Cucinella Architects

Le complexe futuriste, construit à Limeira au nord-ouest de São Paulo, s’étendra sur 20.000 m². Répondant aux exigences de la certification LEED, ce bâtiment deviendra une référence en matière d'architecture industrielle durable. Le nouveau siège de Nice au Brésil a été conçu comme un site de production intelligent, inspiré par les principes de l'industrie 4.0. Pensé autour d’un modèle économique durable, ce site utilisera des technologies de pointe, améliorant les conditions de travail, tout en augmentant le rythme et la qualité de la production des usines. Avec un investissement de plus de 20 millions d'euros, ce nouveau complexe sera également pour Nice, l'un des centres internationaux de Recherche & Développement.Signé par Mario Cucinella Architects, ce bâtiment se démarque avec une façade principale, très lumineuse. Il se déploie ensuite avec un hall d'entrée, deux étages de bureaux, des zones communes ainsi que plusieurs espaces de formation. La zone de production est connectée à l'atrium principal par une grande fenêtre permettant aux visiteurs d’observer le processus de production automatisé. Situé également à l’arrière du bâtiment, un système de chemins suspendus, comme une immersion dans la forêt, relie l'extension du bâtiment destinée aux employés.Nice, entreprise leader mondiale dans les domaines de l’habitat intelligent, de la sécurité et de l’automatisation de l’habitat, a confié au prestigieux studio Mario Cucinella Architects la conception et la construction de son nouveau siège brésilien. Les travaux de construction de ce bâtiment avant-gardiste et éco-durable, devraient s'achever en juin 2022.
Il y a 3 ans et 13 jours

Estelle Breillat devient déléguée du SNBPE et du SNPB Grand Ouest

Portrait d’Estelle Breillat, nouvelle déléguée régionale Grand Ouest du SNBPE et du SNPB. [©SNBPE] Le SNBPE et le SNPB nomment Estelle Breillat, au poste de déléguée régionale Grand Ouest. Ainsi, elle sera en charge de l’animation syndicale pour les régions Bretagne, Centre – Val de Loire et Pays de la Loire. Avec 20 ans d’expérience dans le domaine du BTP, et particulièrement dans le béton acquise chez Edycem, Estelle Breillat aura pour mission de garantir les intérêts de la profession et de valoriser les engagements du secteur. Tout en continuant de renforcer les relations entre adhérents et syndicat. « Outre l’animation du réseau des adhérents, mes motivations vont se concentrer sur les enjeux, notamment environnementaux, qui concernent notre secteur d’activité. Et, dans cette optique, apporter conseils, prescriptions et outils d’accompagnement à nos professionnels, afin de relever et gérer ces défis », témoigne Estelle Breillat. Par ailleurs, elle a déjà participé à divers commissions techniques et groupes de travail pour le SNBPE. Son parcours Diplômée de l’Institut universitaire scientifique et technique, ainsi que d’un BTS Travaux publics, Estelle Breillat a terminé son parcours par une formation en management chez Audencia. En 2007, elle intègre le groupe Herige au poste de chef marché béton. Après 6 ans, elle rejoint Edycem en tant que directrice qualité développements produits. Elle y a coordonné les travaux d’une chaire de Recherche et Développement avec l’école d’ingénieurs Centrale Nantes. Depuis 2010, Estelle Breillat est membre d’un groupe d’experts au sein du CSTB, dont les travaux portent sur les procédés de mise en œuvre des revêtements.
Il y a 3 ans et 13 jours

Eiffage entre sur le marché des télécoms avec l'acquisition de Snef Telecom

Le montant de l'acquisition n'est pas précisé mais Snef Telecom a réalisé un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en 2021 et emploie environ 1.000 personnes en France, selon un communiqué.L'opération devrait être finalisée au cours du deuxième semestre."Cette acquisition permet à Eiffage Énergie Systèmes d'entrer dans le marché à forte croissance des télécommunications mobiles, porté par le développement des technologies 5G", ajoute Eiffage dans son communiqué, précisant compléter ainsi son offre auprès des acteurs de l'industrie et du tertiaire.Snef Telecom, dont la maison mère est basée à Marseille et est présente depuis "plus de 20 ans" dans les télécommunications, est un spécialiste de l'ingénierie, du déploiement, de la maintenance et de l'exploitation des réseaux fixe et mobile.Selon son site internet, il compte les principaux opérateurs français (Bouygues, Free, Orange, SFR) parmi ses clients, ainsi que les équipementiers Nokia, Huawei, Ericsson et Cisco ou encore Auchan, Ikea, la Gendarmerie nationale et de nombreuses collectivités.La division Énergie Systèmes d'Eiffage conçoit, exploite et maintient des systèmes et équipements en génies électrique, industriel, climatique et énergétique pour les marchés de l'industrie, des infrastructures et réseaux, des villes et collectivités et du tertiaire. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 4,8 milliards d'euros en 2021.Le groupe dans son ensemble a enregistré un chiffre d'affaires de 18,72 milliards d'euros et un bénéfice net de 777 millions d'euros en 2021.
Il y a 3 ans et 13 jours

Hoppe : La qualité bien en main

Le groupe HOPPE se consacre au développement, à la fabrication et à la commercialisation d’un art de décorer son habitat dans le moindre détail sous la forme de systèmes de fermeture en aluminium, inox, laiton et polyamide pour portes et fenêtres. Cet article Hoppe : La qualité bien en main est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 3 ans et 13 jours

Softica , Activateur d’Accès , célèbre son implantation en Bretagne

L’agence commerciale bretonne de Softica, concepteur et fabricant de portes automatiques, a reçu ce vendredi 29 avril une soixantaine de personnes – clients, élus, voisins -, pour inaugurer son nouveau bâtiment implanté à Saint-Gilles, près de Rennes. Retour sur le développement fulgurant de l’équipe SOFTICA en zone Nord-Ouest!  « Tout a commencé en 2017 dans la pépinière […]
Il y a 3 ans et 13 jours

FCBA & Würth France associent leurs expertises

FCBA et Würth France: des objectifs et ambition partagés, autour de la R&D FCBA organise ses activités autour d’une double mission : promouvoir l’innovation technologique et participer à l’amélioration du rendement et à la garantie de la qualité dans les filières industrielles forêt-bois et ameublement. L’acquisition et la diffusion d’une information scientifique et technique fiable et éprouvée, associées à l’enjeu prioritaire du déploiement efficace de l’innovation, constituent l’une de ses trois grandes orientations stratégiques. FCBA se positionne comme un partenaire privilégié des entreprises, à l’écoute de leur environnement technique et économique, pour les aider à intégrer les innovations technologiques et s’adapter à l’évolution rapide des marchés. C’est dans ce contexte qu’il se rapproche aujourd’hui de Würth France, spécialiste des systèmes d’assemblages, de liaisons et de renforcement dans le domaine de la construction bois, béton et métallique. Würth France souhaite en effet accélérer ses développements technologiques autour de différents enjeux : compréhension et modélisations des systèmes d’assemblages structurels complexes, en particulier ceux combinant plusieurs matériaux ; accompagnement de l’innovation en lien, notamment, avec l’intégration de procédés industriels dans un contexte de modélisation numérique de la construction ; développement d’outils d’aide à la conception… Les deux acteurs renforcent ainsi leur collaboration, dans le cadre de leurs activités liées à la construction et l’agencement, autour du matériau bois.Partenariat FCBA –Würth France : orientations & programmationLe partenariat engagé s’articulera autour de 2 axes principaux :Identification de sujets prioritaires pour le marché, permettant de définir et engager des programmes de R&D collaboratifs directement utiles au développement et à la commercialisation, à moyen terme, de solutions et réponses techniques concrètes ;Partage et déploiement de connaissances techniques et scientifiques ainsi acquises, au service du développement de la filière bois.Plusieurs typologies de travaux seront pour cela mises en œuvre, tout au long du partenariat programmé sur 3 ans. Ainsi par exemple :En termes d’accompagnement technique à la définition d’axes de R&D collaboratifs : au-delà d’une interaction constante avec FCBA en termes de veille technologique, Würth France pourra plus largement contribuer à des projets de R&D portés par FCBA, via la fourniture de matériel et échantillons… ;En termes de partage d’informations et d’expertises, au service de la filière : FCBA proposera à Würth France de participer aux groupes de travail spécifiques intégrant des thématiques en lien avec les projets de R&D portés en collaboration. À l’inverse, Würth France pourra remonter à FCBA son expertise terrain, enrichissant ainsi les projets d’un retour d’expérience particulièrement utile pour fiabiliser les connaissances techniques nouvellement acquises.
Il y a 3 ans et 14 jours

Intercommunalités de France s’oppose à un nouvel effort d’économies budgétaires réclamé aux collectivités

Le montant de ce nouvel effort, qui pourrait être à hauteur de dix milliards d’euros comme l’a déclaré le rapporteur du budget Laurent de Saint-Martin lors de l’audition par Intercommunalités de France et France urbaine des candidats à l’élection présidentielle, ne saurait être supporté par les collectivités du bloc local.Comme l’a pointé la Cour des comptes, ces dernières années, le bloc local a témoigné de sa capacité à modérer ses charges, avec des taux d’évolution de ses dépenses de fonctionnement inférieurs aux limites fixées par les contrats de Cahors.Les collectivités locales souhaitent mettre en avant le fait qu’elles ont déjà consenti à de lourds efforts, notamment avec la baisse de 12 milliards d’euros de baisses de dotations entre 2014 et 2017, débouchant sur une baisse conséquente et immédiate des dépenses d’investissement.Intercommunalités de France rappelle que le bloc local est le premier investisseur public, à hauteur de 50 milliards d’euros par an (60 % de la commande publique). Communes et intercommunalités jouent, à ce titre, un rôle essentiel dans la croissance nationale et sont aux avant-postes pour réaliser les investissements nécessaires à la transition écologique et énergétique.En outre, les collectivités du bloc local sont actuellement confrontées aux effets financiers de la crise internationale : remontée de l’inflation et des taux d’intérêt, hausse des coûts de l’énergie et des matières premières…générant des dépenses imprévues en pleine préparation budgétaire. D’autres charges sont à venir comme le relèvement unilatéral du point d’indice des fonctionnaires.Les intercommunalités et leurs communes membres ne sauraient supporter un nouvel effort sans conséquence préjudiciable pour le développement des territoires, et l’organisation des services publics locaux.La cartographie des résultats du second tour de l’élection présidentielle fait état d’une France profondément fracturée. Intercommunalités de France plaide depuis longtemps pour une action publique territorialisée, au plus près des bassins de vie des Français. Le bloc local a ainsi besoin de moyens réels pour relever les défis qui s’imposent au pays : relance économique, réindustrialisation, transition écologique, cohésion sociale.Cette proposition d’effort budgétaire, annoncée sans réelle concertation, tout comme celle portant sur la suppression de la CVAE, interrogent directement les relations entre État et collectivités. Au regard des enjeux de ce nouveau quinquennat, il devient indispensable d’interroger la complémentarité entre Etat et collectivités ainsi que la structuration de la fiscalité locale, et plus globalement celle du panier de ressources des collectivités. Ces interrogations seront au cœur de la prochaine Convention des Intercommunalités de France à Bordeaux les 5, 6 et 7 octobre.
Il y a 3 ans et 14 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 14 jours

Pourquoi des éoliennes flottantes en Méditerranée ?

Pour lutter contre le réchauffement climatique et répondre à ses besoins, la France doit accroître fortement sa production électrique décarbonée d'ici 2050, ce qui implique, nucléaire ou pas, un déploiement massif des énergies renouvelables, soulignent tous les scénarios récents.Le pays, très en retard dans l'éolien en mer, compte à ce stade sept parcs "posés" dans les tuyaux, dont quatre en construction. Le premier doit démarrer en mai pour mise en service complète fin 2022, face à Saint-Nazaire.Dans le flottant, technologie non mature et donc plus chère, un premier appel d'offres commercial a été lancé mi-2021 par l'Etat, pour un parc au large de Belle-Ile-en-Mer et Groix : 250 mégawatts (MW), avant un autre de 500. En grandes profondeursA partir de 60 mètres de fond, au moins pour des raisons économiques, il faut passer au flottant. Cela permet de s'installer à plus grande distance des côtes, à moindre impact visuel, et en zones plus ventées, ce qui améliore la capacité de production.En Méditerranée, cette technique s'impose car le plancher marin descend vite.Chaque éolienne est fixée sur un flotteur maintenu par des lignes d'ancrage reliées au fond, plus ou moins tendues. La stabilité est garantie par la taille du flotteur ou par un centre de gravité très bas, expliquent les industriels.Les flotteurs des fermes pilotes vont jusqu'à 100 m de long. Ils dépendront aussi de la taille des éoliennes choisies.Car plus le diamètre de l'éolienne est grand, plus elle produit d'électricité : par exemple, un parc de 250 MW nécessite 42 éoliennes de 6 MW, mais 17 suffisent avec des modèles de 15 MW.Boom attenduAu niveau mondial, 80% du potentiel de l'éolien en mer repose sur des technologies flottantes, selon l'Agence internationale de l'énergie. En France, l'Ademe a évalué le potentiel à 16 gigawatts (GW) accessibles pour l'éolien posé et 33 GW pour le flottant.L'Europe fait figure de pionnière. Un premier parc commercial, "Hywind", a été inauguré en Ecosse en 2017, pour plus de 30 MW. Au Portugal, WindFloat Atlantic a été mis en service mi-2020: les trois plus grandes turbines au monde sur flotteur, pour 25 MW au total.Des parcs commerciaux bien plus grands s'annoncent: au large de la Corée du Sud, en face des Canaries, de l'Ecosse, dans la baie de Rosas (nord de la Catalogne)... Un autre, 7SeasMed, porté par des développeurs danois, est évoqué entre Sicile et Tunisie, où les fonds atteignent 300 m.En Méditerranée française, on attend dans l'immédiat des fermes pilotes, avec 3 éoliennes à chaque fois. C'est le projet EolMed, 30 MW à 18 km de Gruissan (Aude), attendu cette année. En 2023, ce sera les éoliennes du golfe du Lion, au large de Leucate, et Provence Grand Large face à Port Saint-Louis du Rhône.Questions environnementalesObjectif de ces sites pilotes : tester flotteurs et impacts. Mais l'Autorité environnementale, sollicitée sur Provence Grand Large, avait rendu un avis prudent : quel impact sur la biodiversité ? Ces pilotes suffiront-ils à répondre ?De nombreux participants au débat public sur l'installation d'éoliennes flottantes en Méditerranée, mer particulièrement fragile, ont pour leur part demandé un report, le temps d'étudier les effets sur l'environnement.Lundi le gouvernement a maintenu son calendrier. Tout en promettant de revoir la localisation au large de Fos en fonction d'études environnementales en cours, notamment sur les oiseaux migrateurs.Avantage industrielLa France compte plusieurs "flottoristes", comme Ideol à La Ciotat ou Eolink en Bretagne. C'était en 2020 plus de 600 emplois (5.000 pour les énergies marines dans leur ensemble), selon l'Observatoire des énergies de la mer.Les énergéticiens y voient aussi un débouché. Comme TotalEnergies qui, pour le projet pilote EolMed, a fait appel à une trentaine d'ingénieurs pétroliers experts des plateformes offshore.Lundi, le gouvernement a lancé deux appels à manifestation d'intérêt pour le développement de la filière industrielle et d'infrastructures portuaires dédiées. Objectif : "que la France devienne une nation clef" dans ce secteur, dit Matignon.Dans le cadre de France 2030, quelque 300 millions d'euros lui auront été consacrés, ajoute-t-on.EnvironnementLe développement de l’éolien ne pourra se faire que dans le plus grand respect de l’environnement. A cet effet, la création de l’Observatoire national de l’éolien en mer, annoncé par le Premier ministre en août dernier et doté de 50 millions d’euros sur trois ans, a vocation à nourrir les démarches de planification du développement à venir de l’éolien en mer et répondre aux préoccupations des acteurs, notamment en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité marine et sur la ressource halieutique. Ses objectifs sont doubles : valoriser les connaissances existantes et lancer de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances afin de garantir la bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans le déploiement de l’éolien en mer.Les travaux pour mettre en place l’Observatoire ont débuté dès l’automne 2021 et ont associé les conseils scientifiques des comités de façade. Le travail réalisé a permis d’établir un premier programme d’études pour l’Observatoire et des premières études seront menées dès 2022. Le Premier ministre a notamment annoncé le lancement d’un programme de grande ampleur sur les migrations de l’avifaune et des chiroptères sur l’arc Atlantique. Il est également prévu que l’Ifremer lance un travail de cartographie des frayères en Méditerranée.Afin de se prononcer sur l’intérêt et la qualité scientifique des études, un conseil scientifique national va être mis en place. Ce conseil sera épaulé dans son action par un comité des parties prenantes regroupant des représentants des principales ONG environnementales, de la pêche, des industriels, des énergéticiens, des élus littoraux, des associations de riverains, des services de l’Etat, etc.La filière s’engage : sur la base des premiers projets attribués, depuis 2011, une filière de l’éolien en mer s’est structurée en France, comptant déjà des implantations industrielles de premier plan et plus de 5 000 emplois à la fin de l’année 2020.Afin de favoriser la création d’emplois dans l’éolien en mer en France, il est nécessaire que soit donnée de la visibilité sur les volumes qui seront attribués dans les années à venir. Cette visibilité doit permettre aux industriels d’investir massivement en France en offrant des perspectives fortes de débouchés.L’Etat et la filière de l’éolien en mer en France s’engagent donc collectivement pour un développement massif de l’éolien en mer et de l’industrie afférente par la signature d’un Pacte éolien en mer.Dans ce pacte, l’Etat confirme son engagement pour un déploiement ambitieux de l’éolien en mer au large des côtes françaises avec un objectif d’attribution d’environ 2GW/an dès 2025 et 40 GW installés en 2050. La filière s’engage quant à elle à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des 15 prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50 % sur les projets.
Il y a 3 ans et 14 jours

Le site Réseaux de Chaleur du Cerema : Une nouvelle plateforme pour les acteurs de l'aménagement et du bâtiment

Ce centre de ressource à destination des collectivités, des acteurs de la filière et des particuliers curieux a été créé en 2011 sous l'impulsion de la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) du ministère de la transition écologique, et du pôle d'expertise du Cerema (à l'époque le CETE de l'Ouest, centres d'études techniques de l'équipement). En 2022, le site du Cerema propose de nouvelles fonctionnalités avec une ergonomie facilitant la navigation des internautes. Aisé à consulter, agréable à lire avec ses nombreuses illustrations, c'est une mine d'informations qui ont toutes été actualisées. Un outil pour les collectivités et leurs partenaires Depuis sa création en 2011, le Pôle Réseaux de chaleur et de froid du Cerema produit et diffuse de la connaissance et de la méthodologie pour contribuer à l’atteinte des objectifs de développement de la chaleur et du froid renouvelables, fixés par l’Europe et l’État français. Alors que les réseaux de chaleur et de froid sont de plus en plus identifiés comme un levier majeur pour le développement des énergies renouvelables et de récupération ainsi que l'adaptation au changement climatique des territoires, le site Réseaux de Chaleur accompagne les collectivités et leurs partenaires pour promouvoir la chaleur et le froid renouvelables et mettre en place les conditions favorables à leur déploiement dans les territoires. Un site pour les acteurs concernés par la création et la gestion des réseaux de chaleurCe site nouvelle mouture a été réalisé par l'équipe du pôle réseaux de chaleur avec l'appui d'autres experts du Cerema Ouest, pour des contenus sur la planification de l'énergie ou la thermique des bâtiments notamment. L'enjeu était de mettre à la disposition des collectivités, des professionnels, et même du grand public, un centre de ressources avec des contenus pédagogiques et l'actualité réglementaire via un outil dynamique et facile d'utilisation. On y retrouve des guides méthodologiques, des fiches thématiques, des retours d’expérience ou des études de cas, des cartographies des besoins en termes de développement de ces réseauxDéveloppé en interne, il propose aussi des rapports d'études et des diaporamas de formation et répond aux questions que des techniciens territoriaux peuvent se poser grâce à sa rubrique FAQ.
Il y a 3 ans et 14 jours

La mairie de Créhen obtient le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » délivré par Polieco France pour son engagement dans l’économie circulaire

La mairie de Créhen voit aujourd’hui ses efforts récompensés en obtenant le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » créé et délivré par Polieco, l’une des entreprises leaders en Europe dans la fabrication et la vente de tubes annelés double paroi en polyéthylène haute densité.La préservation de l’environnement est aujourd’hui une priorité. Consommation raisonnée des ressources, de matériaux et d’énergies, mise en place de pratiques qui génèrent moins de gaz à effet de serre, gestion et recyclage des déchets… représentent des enjeux majeurs pour les années à venir.Cette prise de conscience conduit aujourd'hui les collectivités à agir en faveur de l’environnement. C’est notamment le cas de la mairie de Créhen qui s’est engagée dans une approche écoresponsable visant à privilégier des projets verts intégrant une démarche de développement durable.Dans le cadre de ces travaux initiés en avril 2021, Polieco France a fourni des tubes réalisés en 100% PEHD recyclé issu du tri sélectif des Français. A faible empreinte carbone et 100% recyclables, ces tubes sont également reconnus pour d’autres atouts et qualités, notamment leur résistance, étanchéité, légèreté et longévité (avec une garantie de 30 ans).La mairie de CRÉHEN s’engage dans des chantiers plus respectueux de l’environnementLa commune conduit depuis plusieurs années de nombreuses actions structurantes qui témoignent d’une dynamique de développement durable intégrée dans l’ensemble de ses politiques publiques avec des démarches structurées et en cohérence avec les enjeux du territoire. Le champ environnemental s’inscrit de plus en plus dans une approche territoriale de développement, au-delà d’une approche environnementale relevant du seul volet réglementaire.Avec la volonté de poursuivre son action en faveur du développement durable, la commune de Créhen a fait le choix de plébisciter la solution proposée par Polieco France qui s’inscrit ainsi dans une démarche environnementale globale.Pour Jean-Luc BOURSEUL, responsable des services techniques de la mairie de Créhen : « Nous sommes en recherche permanente de solutions respectueuses de l’environnement pour aménager le territoire de manière durable et responsable. La question environnementale est prise en compte aux différentes étapes du projet. Plusieurs facteurs ont permis de retenir les tubes de Polieco France proposés par Frans Bonhomme, notamment le prix et la technicité du produit. L’aspect environnemental a quant à lui été déterminant. Les tubes constituaient ainsi le choix le plus évident car ils répondaient à tous ces critères. »Le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » pour témoigner de l’engagement de la mairie de CRÉHENToujours soucieuse de la préservation des ressources et engagée durablement dans la production de matériaux de construction en plastique recyclé, Polieco France fabrique et commercialise, depuis près de 20 ans, des tubes réalisés en 100% polyéthylène recyclé issu de la collecte sélective. Bouteilles de lait, de shampoing et bidons de lessive connaissent ainsi une seconde vie.Fort d’un partenariat de plus de 20 ans entre Paprec et Polieco France, le leader du recyclage garantit la fourniture d’un PEHD exclusivement issu de la collecte sélective des Français pour la production de la gamme de tubes annelés ECOBOX/FLOWRAIN et des drains ECODREN de Polieco.Polieco France est désormais en mesure de délivrer à la demande de collectivités, mairies, bureaux d’études, entreprises de pose… le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées ».Ce dernier atteste que les tubes, utilisés dans le cadre de leurs chantiers, sont constitués de PEDH recyclé, issu uniquement de la collecte sélective française, et fait un lien entre la quantité de tube installée et le nombre de bouteilles PEHD recyclées.Pour Nicolas VOLLERIN, directeur technique et communication de Polieco France: « Ce certificat véhicule un message à la fois informatif - sur la finalité des gestes citoyens de chacun - et très positif et encourageant pour le grand public. Cela signifie concrètement que le tri a un impact et que lorsque les bouteilles plastiques PEHD sont collectées, triées et recyclées, elles ne sont pas enfouies ou incinérées mais ont une seconde vie. »Pour Jean-Luc BOURSEUL, responsable des services techniques de la mairie de Créhen : « Ce certificat a été présenté à une commission environnement où il a été accueilli favorablement. Nous sommes très fiers de constater que nos engagements en faveur du développement durable sont récompensés. Cela nous permettra de communiquer auprès des citoyens et contribuera à changer l’image du secteur de la construction et des TP. »
Il y a 3 ans et 14 jours

Eldo lève 6 millions d’euros pour devenir le leader du SaaS marketing du BTP en Europe

La start-up ambitionne de devenir la première plateforme européenne de solutions digitales à destination des professionnels, marques et consommateurs du secteur de l’amélioration de l’habitat. Grâce à cette opération, Eldo renforce ses projets de R&D autour de sa solution SaaS marketing.Devenir leader sur le marché européen d’ici 5 ansAvec plus de 100.000 avis et photos de particuliers certifiés AFNOR sur son site, Eldo est devenu leader des avis clients du BTP en France. Ce qui était l’objectif de la précédente levée de fonds, réalisée en 2019, pour un montant de 3 millions d’euros.Aujourd’hui la start-up achève un second tour de table pour 6 millions d’euros levés auprès des investisseurs historiques IRDI et M Capital, ainsi qu’auprès de nouveaux partenaires Sofiouest et Grand Sud-Ouest Capital. Deux clients industriels d’Eldo participent également : le Groupe WECK et Unikalo.Patrice Hutin, Directeur Général de la société d’investissement Sofiouest explique son choix d’investir dans Eldo : “Le secteur de la rénovation énergétique et de l’amélioration de l’habitat sont des enjeux clés en France et en Europe. Eldo est un acteur majeur sur le marché et fait partie des partenaires qui accompagnent la transition digitale des professionnels du BTP, permettant de répondre aux nouvelles attentes des marques et des particuliers”.Avec cette nouvelle levée de fonds Eldo souhaite accélérer la création de sa super-app pour les professionnels et marques en dynamisant 2 axes :Continuer d’enrichir sa solution en développant de nouvelles fonctionnalités, la création de partenariats et connexions avec les principaux logiciels du secteur pour améliorer le quotidien des professionnels et des marques accompagnés.Poursuivre et étendre sa croissance Européenne. Déjà présente en Belgique et Suisse avec son partenaire Murprotec, Eldo porte l’ambition pour les 5 prochaines années de poursuivre son développement sur l’Europe en s'ouvrant àses voisins limitrophes, afin de devenir l’outil de référence des professionnels du BTP.Fort de 55 collaborateurs partout en France, Eldo collabore avec plus de 2500 professionnels et 60 industriels et marques, nationales et internationales du secteur, tels que SOMFY, Schneider Electric, Ariston, Treppenmeister, Veka, SEGUIN ou encore Profils Systèmes.Jean-Bernard Melet, CEO d’Eldo, témoigne : “Grâce à cette nouvelle levée de fonds nous souhaitons confirmer notre place de leader en France mais aussi et surtout poser les bases de nos ambitions futures : conquérir les marchés européens. Ce qui passera certainement, dans les prochains mois, par de beaux projets de croissance externe."Participer à accélérer la rénovation énergétiqueLa rénovation résidentielle présente un enjeu clé en Europe sur le plan écologique. D’ici 2050 l’Europe devra être neutre sur le plan climatique, or le logement utilise 40 % de l’énergie produite et génère 36 % des émissions de gaz à effet de serre. Les bâtiments sont le premier consommateur d'énergie en Europe et plus de 30 millions d'unités de bâtiment dans l'UE ont une consommation d'énergie excessive (au moins 2,5 fois supérieure à celle des bâtiments moyens - source Commission européenne, pacte vert pour l’Europe). Si aujourd’hui Eldo souhaite accélérer son développement c’est aussi pour accompagner les 3,5 millions d’entreprises et 5000 industriels à faire face à une demande toujours grandissante et complexe à gérer autour de cette thématique de la rénovation énergétique.« Ce qui nous anime c’est de permettre d’accélérer le déploiement de cette rénovation énergétique globale chez les particuliers, en fournissant les meilleurs outils possibles aux artisans et industriels pour qu’ils puissent répondre mieux et plus vite aux demandes. Car celles-ci restent très fortes en dépit des multiples crises auxquelles est confronté le secteur », commente Jean-Bernard Melet.
Il y a 3 ans et 14 jours

Effy revient sur la finalisation de sa transformation en 2021 et veut atteindre le milliard d'euros de volume d’affaires en 2022

Au terme d’une année marquée par la finalisation d'une transformation profonde et réussie de son modèle d’affaires, Effy affiche de fortes ambitions pour 2022 dont celle de dépasser le milliard d'euros de volume d'affaires.Pour Frédéric Utzmann, fondateur du groupe EFFY : « En 2021, la dynamique autour de la rénovation énergétique des logements s’est encore accélérée. Malgré la fin des offres à 1 euro et la baisse de certaines aides, nous sommes fiers d’avoir poursuivi notre croissance et d'avoir quasiment doublé notre réseau d'artisans partenaires en 2021. Notre plus grande satisfaction reste celle d'avoir réussi à nous transformer en moins de 3 ans pour nous positionner désormais comme l'acteur de référence de la rénovation énergétique, et non plus des travaux à 1 euro ou des CEE. Forts du succès de cette transformation, nous souhaitons nous concentrer en 2022 sur notre croissance, notre contribution au développement d'une filière française d'excellence, et sur le dépassement du milliard d'euros de volume d'affaires. »2021 : la finalisation d'une transformation réussie et un réseau de partenaires quasi doublé Avec la fin des offres à 1 euro et du coup de pouce CEE, le secteur de la rénovation énergétique a connu de nombreuses évolutions réglementaires en 2021. Ces bouleversements majeurs, le groupe Effy les avait anticipés en opérant, depuis 2019, une transformation de son modèle d’affaires. Cette transformation visait à permettre un accompagnement efficace de tous les particuliers, des plus modestes aux plus aisés, pour tous les types de travaux (isolation, chauffage, énergies renouvelables, fenêtres, ventilation, etc.). Ces derniers peuvent désormais choisir leur niveau de service entre des travaux sur-mesure, qu'ils déterminent librement avec un réseau de professionnels référencés (service "Liberté"), et des travaux clés en main, totalement garantis aussi bien dans leur réalisation technique que dans leurs aspects financiers (service "Sérénité"). En 2021, le groupe Effy a lancé trois nouvelles offres de travaux « Sérénité » : autoconsommation solaire, isolation par l’extérieur (ITE) et installation de chaudières gaz à Très Haute Performance Énergétique. Ces nouvelles activités représentaient déjà 2 millions d’euros de devis signés par mois fin 2021. Au cours de l’année écoulée, Effy a également vu son réseau d’artisans partenaires quasi doubler. Ainsi, en cohérence avec les objectifs que s’était fixé le groupe fin 2020, le réseau de partenaires d’Effy est passé de 2 000 à 3 600 artisans actifs à la fin de l’année. L'une des principales raisons de ce succès tient au lancement en 2021 d'un service d’accompagnement administratif à destination des artisans partenaires du groupe : le service "Simplicité". L’objectif : faciliter et assister l’obtention des primes Effy en vérifiant pas à pas l’éligibilité des documents (devis, factures) édités par les artisans et en remplissant pour eux les documents administratifs. Un gain de temps et d'efficacité pour des professionnels dont l'agenda est très chargé. 2022 : accroître la contribution d’Effy au marché de la rénovation énergétique, réussir à lancer la rénovation globale avec l’ensemble de la filière, réaffirmer la mission du groupe auprès des particuliers et des artisans En 2022, Effy ambitionne d’accroître fortement sa contribution au marché de la rénovation énergétique des logements individuels, un marché estimé à 20 milliards d’euros par an en France. Le volume d’affaires du groupe, qui a dépassé les 800 millions d’euros en 2021, devrait dépasser le milliard d’euros dès 2022, soit environ 5 % du marché. Fort de cette contribution croissante au marché, le groupe espère accentuer les synergies avec de nouvelles typologies d’acteurs et de partenaires : distributeurs et négoces, industriels de la filière, acteurs de l’immobilier, etc. En tant que multi-spécialiste des travaux, Effy rassemble dans son réseau de partenaires des artisans appartenant à tous les corps de métiers de la rénovation énergétique. La réussite de la massification de la rénovation énergétique globale est avant tout un enjeu de filière. Effy souhaite contribuer avec elle à relever ce nouveau défi. Enfin, après une fin d’année 2021 marquée par une envolée des prix de l’énergie, et alors qu’1 Français sur 2 craint aujourd’hui de ne plus pouvoir payer sa facture, Effy souhaite réaffirmer cette année le cœur de la mission qui l’anime depuis sa création en 2008 : l’accompagnement des ménages au plus près de leurs besoins. L’ensemble des actions qui seront menées par le groupe en 2022 répondront ainsi à un même objectif : aider les Français à réduire rapidement, efficacement et durablement leur facture grâce aux travaux de rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 17 jours

Amorce récompense les collectivités engagées

La rénovation énergétique des logements est un sujet primordial, le secteur du bâtiment étant le premier consommateur d’énergie en France. Pour autant, la rénovation des logements collectifs demeure relativement marginale par rapport aux maisons individuelles. Partant de ce constat, AMORCE s’emploie à massifier la rénovation énergétique des copropriétés et participe au programme Rénovons Collectif. Porté par Île-de-France Énergies, ce programme cible 86 500 copropriétés au sein des 51 collectivités lauréates, avec une sensibilisation plus large des 20 millions d’habitants de ces mêmes territoires, soit 1/3 de la population française.Les Trophées des Collectivités pour la Rénovation Énergétique des Copropriétés viennent récompenser les collectivités, de toute taille qu’elles soient adhérentes ou non d’AMORCE, ayant mis en place une politique ambitieuse dans ce domaine. Celles-ci seront évaluées par un jury composé d’acteurs nationaux reconnus pour leur action en faveur de la transition écologique et leur lien avec les collectivités : Raphaël CLAUSTRE – Directeur Général (Île-de-France Énergies), Michel MAYA – Vice-Président délégué à la rénovation énergétique (AMORCE), Pierre DEROUBAIX - Ingénieur Service Bâtiment (ADEME), Gwenola STEPHAN - Chargée de mission développement durable (AMF), Sébastien CATTÉ WAGNER - Directeur du programme « Plan national de traitement des copropriétés fragiles et en difficulté » (ANAH), Valérie FLIS-PLISSON - Chargée de mission pôle technique et professionnel bâtiment (CAPEB), Marianne VILLEY - Chargée d'études Énergie Climat (CEREMA), Frank SENTIER - Délégué Général (fédération FLAME), Claire DELPECH - Responsable Environnement (Intercommunalités de France - AdCF) et Julie LODEWYCKX - Chargée de mission Plan Bâtiment Durable (Ministère de la Transition Écologique).Ce jury évaluera les candidatures selon des critères liés à l’ambition de la stratégie mise en place, son articulation vis-à-vis de la planification territoriale, aux démarches (sensibilisation, communication, partenariats…) menées auprès des diverses parties prenantes (ménages, syndics, professionnels…), à la mise en place d’un service public de conseil et d’accompagnement à la rénovation énergétique, à la mise en place d’aides financières à l’ingénierie et aux travaux, ainsi qu’à l’exemplarité (énergétique, sociale, environnementale…) du projet présenté par la collectivité. Les candidatures seront réparties en cinq catégories déterminées par le nombre d’habitants des collectivités. Chaque catégorie se verra décerner un lauréat, le jury élisant par ailleurs un lauréat « Coup de cœur du jury ».Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 juillet 2022 et s’effectuent par l’intermédiaire d’une déclaration de pré-candidature, ouvrant par la suite l’accès au formulaire de candidature. Les trophées seront remis aux lauréats lors d’une cérémonie organisée au congrès annuel d’AMORCE, du 19 au 21 octobre 2022, tandis qu’une deuxième édition des Trophées est déjà en préparation pour 2023.
Il y a 3 ans et 17 jours

Sergic annonce le développement de son activité d’administrations de biens au Maroc

Après un développement réussi au Canada, le groupe SERGIC franchit une étape supplémentaire dans son développement à l’international avec la création d’une joint-venture spécialisée dans l’administration de biens au Maroc.Accompagner le développement du secteur immobilier marocain, c’est dans cette perspective que Biben est né.Pour Emilie d’Avout, Partner et Co-Head de Yamed Promotion au sein de Yamed Group : « En tant qu'investisseur et promoteur immobilier, nous sommes très sensibles à l’importance des métiers de l’administration de biens et à leur impact sur la qualité de vie de nos clients et sur la valorisation de leur patrimoine. La création de Biben traduit ainsi la volonté de Yamed Group de contribuer au développement de ces métiers cruciaux dans la chaîne de valeur immobilière. Avec l’appui d’un partenaire international, Biben propose un service de syndic professionnel aux meilleurs standards. En complément, Biben assure également des services de gestion locative pour accompagner nos clients dans la gestion de leur investissement s’ils ne souhaitent pas occuper leur bien. »Une équipe d’experts dédiéeS’appuyant sur l’expertise métier de Sergic et sur le savoir-faire de Yamed Group sur l’ensemble de la chaîne de création de valeur immobilière, Biben entend redéfinir les codes de la gestion de copropriétés en y apportant proximité, transparence et innovation. L’entreprise bénéficiera ainsi de l’expérience de 60 ans de Sergic dans l’administration de biens, doublée de la compétence de près de 1.000 collaboratrices et collaborateurs et de solutions technologiques de pointe.Nicolas Milhe, Directeur Général Délégué du groupe Sergic, et notamment en charge du développement de Sergic à l’international, assurera la direction générale de Biben. Ce professionnel de plus de 25 ans d’expérience dans le digital et l’immobilier, ancien dirigeant d’IBM Services Center et diplômé de Télécom Paris Sud et de Sciences Po Paris ; déclare que « les synergies avec Yamed Group, de par sa maîtrise de l’ensemble de la chaine de valeur immobilière, permettront de pérenniser le développement à l’étranger de Sergic, tout en plaçant les usagers des services de Biben au cœur de son approche, à travers la création d’une offre de premier plan. » La direction générale déléguée de Biben a été confiée à Dalila Ennaciri, fondatrice de la société de syndic professionnel Gestis, acteur majeur du secteur au Maroc. En intégrant Biben, Dalila apportera, en plus de sa maîtrise du métier, une grande connaissance du marché marocain et de son contexte économique, social et juridique. Camal Adda Ali, directeur opérationnel de Biben complète l’équipe de direction et apportera son expertise de plus de 15 ans dans l’administration de biens en France, où il gérait près de 120 immeubles et plus de 8.000 logements.Une gestion sur mesure, moderne et innovanteEn complément de la gestion de copropriété, Biben propose également une offre de gestion locative et un accompagnement sur mesure, allant de la recherche de locataires à l’optimisation de la rentabilité locative, en passant par l’entretien des biens, le recouvrement des loyers et la gestion des impayés et des contentieux. L’entreprise mise sur l’innovation pour offrir une prestation aux meilleurs standards et met un accent particulier sur le digital pour garantir l’optimisation de l’expérience client, notamment à travers une application mobile offrant une gestion transparente et autonome et une communication efficace et en temps réel. Le lancement de Biben fait suite à l’annonce de Yamed Group en novembre 2021 de restructurer ses activités autour de quatre pôles métiers distincts et complémentaires, à savoir l’Investment Management, la Promotion Immobilière, une plateforme de services (articulée autour d’une branche « Design & Construction Services » et d’une branche « Sales & Property Management Services ») et de l’investissement et la gestion dans l’industrie hôtelière (« Hospitality »).
Il y a 3 ans et 18 jours

La Courneuve veut faire peau neuve

Commune populaire de deuxième ligne de la banlieue nord parisienne, l'ancien village maraîcher s'est développé au fil des décennies par une accumulation de constructions disparates, qui se sont agglomérées pour former une ville sans cohérence globale, ni véritable centralité.Aux gigantesques usines nées depuis la fin du XIXe siècle attirées par la disponibilité de terres et la proximité d'une gare du chemin de fer Paris-Soissons, les pouvoirs publics du milieu du XXe ont juxtaposé les immenses barres d'immeubles de la cité des 4.000, projet emblématique de l'échec de la politique des grands ensembles.À cela s'ajoutent les balafres de deux autoroutes - l'A1 et A86 - et de voies ferrées qui traversent la ville de part en part, une grande zone d'activité et un parc départemental qui mangent près des deux tiers du territoire de la commune de 45.000 habitants.Mais avec la désindustrialisation et les fermetures d'usines, des emprises se libèrent désormais en plein coeur de ville et offrent à La Courneuve l'opportunité d'un relooking."Pendant trente ans, nous avons été dans la réparation de la ville", déclare à l'AFP son maire (PCF) Gilles Poux, aux commandes de La Courneuve depuis 1996, "là nous avons la possibilité de la penser, de la projeter, avec la volonté de s'appuyer sur ses racines".Projet le plus notable: la création d'un centre-ville, entre la mairie et la gare du RER B. Celui-ci était rendu jusqu'ici impossible par une usine métallurgique de cinq hectares, accolée à l'hôtel de ville, et dont la présence entravait le développement urbain depuis plus d'un siècle.Or cette dernière a fermé ses portes en 2018. Elle a laissé derrière elle d'impressionnantes halles-cathédrales désaffectées, aux ponts roulants encore en place, dont la destruction doit débuter sous peu.Nouveau visageD'ici le début de la prochaine décennie devraient notamment s'élever à cet emplacement un millier de logements, des ateliers d'artistes, un lieu de culte, un mail piéton et une école. L'investissement est estimé à 30-35 millions d'euros, indique le maire.Il y a "une volonté de faire de la ville avec tout ce que cela comporte: de l'habitat, des espaces de respiration, mais aussi de la petite activité, du commerce et de la connexion entre les quartiers pour sortir de ces ruptures urbaines", décrit Gilles Poux.Autre friche monumentale, autre chantier. Usine incontournable de La Courneuve, dont sont issus plusieurs de ses maires, Babcok fabriquait des chaudières sur un grand site du sud de la ville, jusqu'à son arrêt d'activité il y a quelques années.Le départ de l'entreprise a laissé à l'abandon d'immenses halles industrielles en briques, qui servent aujourd'hui principalement aux amateurs d'exploration urbaine et aux graffeurs. Celles-ci vont désormais être réhabilitées pour convertir l'ancienne usine en lieu de vie et de culture.Y sont prévus un cinéma, une halle événementielle, des galeries d'art, une école des métiers de la culture, un espace d'activités sportives, du coworking, etc. L'ensemble devrait voir le jour autour de 2025."La culture et la valorisation du patrimoine doivent être au centre du projet. Il faut ancrer ce site dans son environnement proche (...) et en même temps il a le potentiel pour avoir un rayonnement métropolitain", estime Emmanuelle Pouchard, directrice du développement urbain et du logement de la municipalité.En parallèle, La Courneuve doit achever au cours des prochaines années la rénovation urbaine de la cité des 4.000, débutée... au mitan des années 1980.Les destructions d'immeubles permettent un réaménagement des espaces, avec la création d'allées, de terrains de sport ou l'installation d'échoppes, afin de créer des quartiers davantage à taille humaine. Le dernier des "monstres", ces interminables barres de logements qui symbolisaient les "4.000", doit tomber autour de 2025-2026."D'ici dix ans ou quinze ans, la ville aura en partie changé de visage et a priori la situation sera vraiment améliorée"", prédit Emmanuelle Pouchard. Mais "il faut se battre pour que ces améliorations bénéficient bien aux habitants du territoire", et non ne les excluent, prévient-elle.
Il y a 3 ans et 18 jours

Un nouveau dispositif de soutien par appel d'offres pour le développement du biométhane

Le gouvernement a annoncé le 28 avril le lancement d'un nouveau dispositif de soutien par appel d'offres pour le développement de la production de biométhane.
Il y a 3 ans et 18 jours

Korian France certifié Top Employeur en 2022

Korian France obtient la note globale de 70,12%, dépassant les 60 % requis pour obtenir la norme. Les résultats présentent des scores particulièrement élevés en matière de pilotage et d’organisation de sa politique RH de Korian France mais aussi concernant ses pratiques en tant que marque employeur et d’inclusion.L’audit très complet qui a précédé à cette certification a couvert 400 pratiques RH réparties en six grands domaines (Piloter, Organiser, Attirer, Développer, Engager et Rassembler) recouvrant au total 20 thématiques parmi lesquelles la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, l’acquisition des talents, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.Pour Sophie Boissard, directrice générale du groupe Korian : « Après la certification obtenue par Korian Allemagne en 2021, cette certification nous encourage à poursuivre le travail de fond engagé depuis six ans pour faire de Korian l’employeur de référence du secteur du Grand Age et des fragilités à l’échelle européenne. La santé et la sécurité de nos collaborateurs, le développement de leurs compétences, l’engagement en faveur de l’alternance sont au cœur de notre mission et de notre projet d’entreprise Le Soin à Cœur. »Le « Top Employers Institute » est l'autorité internationale qui certifie l'excellence des pratiques RH. Créé il y a plus de 30 ans, il a certifié plus de 1 857 organisations dans 123 pays.
Il y a 3 ans et 18 jours

Politique environnementale : Une approche globale pour des résultats probants

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine KP1 affiche ses ambitions à l’horizon 2031 : réduire de moitié son impact carbone. [©KP1] Lorsque l’on découvre la dernière unité de production de KP1, située à Vernouillet, à proximité de Dreux (28), on est d’abord frappé par la netteté, la lisibilité et la propreté des lieux. L’implantation des différentes zones : coffrage, armature, coulage, étuvage, stockage… est conçue pour optimiser les circulations, les approvisionnements et la maintenance. Le tout dans une suite logique d’enclenchement des diverses tâches. Sur ce site comme sur les autres unités du groupe, la question environnementale est au cœur des préoccupations. Un travail de fond engagé depuis plusieurs années et à différents niveaux. En toute logique, KP1 tient à communiquer sur ces sujets, à une époque où il est de bon ton de dénigrer le matériau “béton”. Le fait de proposer des systèmes préfabriqués en béton précontraint représente déjà, à la base, un argument fort : moins de béton et moins d’acier impliquent donc moins de carbone. L’ambition affichée par KP1 est de réduire de 50 % son impact CO2 à l’horizon 2031. Cet objectif répond aux évolutions sociétales en matière d’empreinte carbone. Et va au-delà des exigences fixées par le calendrier de la RE 2020. L’implantation géographique des différentes unités, qui assure des parcours de livraison réduits, va aussi dans le bon sens. Le site KP1 de Vernouillet (28) se distingue par sa netteté, sa lisibilité et sa propreté. [©ACPresse] « L’approche systèmes constructifs préfabriqués que nous prônons depuis des années prend aujourd’hui tout son sens avec la RE 2020 », annonce Florent Goumarre, directeur marketing de KP1. Pour anticiper les exigences de la RE 2020, qui se déploie par paliers réguliers depuis le 1er janvier 2022, les équipes de KP1 travaillent sur le développement de systèmes préfabriqués bas carbone. Leur ambition : accompagner les prescripteurs et les entreprises de gros œuvre, en proposant pour leurs chantiers des solutions à la fois concrètes, performantes, économiques et ne bousculant pas les habitudes de mises en œuvre. Quelques exemples, parmi une gamme très fournie, démontrent de manière concrète ce défi. L’atout du recyclage Le recyclage et la préservation des ressources est aujourd’hui au centre de chaque stratégie de développement. Ceci est très vrai chez KP1, comme le rappelle Florent Goumarre, commençant sa démonstration avec les aciers. « Aujourd’hui, 68 % des aciers que nous utilisons sont issus de matières recyclées. Notre objectif est d’atteindre les 100 %. Nous travaillons aussi à limiter et à réemployer nos rebuts, ainsi qu’à réduire les coûts environnementaux liés à notre process industriel, comme l’étuvage, l’éclairage, les sources d’énergie… » L’entrevous EMR est issu des travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’entreprise CPA Recyclage. [©KP1] Autre exemple, le plancher “Silence”, constitué de poutrelles, d’entrevous et de rupteurs, est 30 % moins impactant au niveau environnemental que son équivalent en dalle pleine. Dans la même veine, le nouvel entrevous EMR, constitué à 100 % de matière issue du recyclage et destiné aux planchers sur vide sanitaire, est le fruit de travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’industriel CPA Recyclage. Cette solution affiche un poids carbone de 1,76 kgeqCO2/m2 de plancher, soit trois fois moins qu’un système traditionnel. Elle vient compléter la gamme EcoVS actuelle, qui intégré déjà une part de matière recyclée… Ainsi, entre l’EMR et l’EcoVS, ce sont 40 M de bouteilles plastiques qui sont recyclés chaque année. Pour diminuer au maximum son impact carbone, KP1 a fait aussi le choix du circuit court, car 30 km séparent le lieu de recyclage situé à Pont-d’Ain, dans l’Ain, du site de production des entrevous EMR. Enfin, la plupart des chutes peuvent être réutilisées. Ce qui aide à fortement limiter les déchets de chantier. Une démarche globale Toujours dans cette logique de réduction de l’empreinte carbone, la gamme baptisée “Impakt” est composée d’entrevous 100 % en matière recyclée, d’une prédalle à impact réduit et, prochainement, d’un prémur développé avec le ciment H-UKR (0 % clinker), fourni par Hoffmann Green Cement. « Nous allons plus loin aujourd’hui, en explorant de nouveaux ciments, qui permettront d’atteindre encore de meilleures performances structurelles et environnementales », reprend Florent Goumarre. La prédalle Impakt, un des produits phares de la gamme éponyme. Elle présente un poids carbone de 16 kgeqCO2/m2, soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard. [©KP1] Cette gamme présente comme atout premier de réduire l’empreinte environnementale de tous les types de bâtiments, qu’ils soient résidentiels collectifs, tertiaires, établissements scolaires et de santé, équipements publics… Les prédalles atteignent un poids carbone de 16 kgeqCO2/m², soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard évaluée à 24 kgeqCO2/m². Ce résultat est obtenu par la technologie du béton précontraint, qui permet d’utiliser la juste quantité de matière (acier et béton), tout en garantissant des caractéristiques techniques performantes. De plus, ce résultat est lié à l’emploi du ciment CEM II à plus faible teneur en clinker (environ 80 %), comparativement au ciment CEM I (> 95 %) utilisé d’habitude en préfabrication.  Des sites en constante évolution Fort de plusieurs années de travaux, KP1 a des rejets neutres dans les sols, l’air et l’eau. Située en banlieue lyonnaise, l’usine de Grigny est l’une des illustrations concrètes de cette stratégie industrielle, déclinée sur l’ensemble des sites du groupe. Cette unité vient de se doter d’un nouveau silo, qui accueille le ciment bas carbone de la nouvelle prédalle. De plus, elle vient d’optimiser son système de traitement des eaux usées. Responsable sécurité/qualité/environnement du site de Grigny, Adeline Ravaux détaille cette installation nouvelle : « cet investissement d’environ 50 000 € est l’un des éléments de la démarche environnementale engagée à tous les niveaux ». Ce projet a permis de rénover en profondeur les équipements : filtres-presses, armoire de commande, station pH, canalisations souterraines. Station de traitement des eaux de process du site KP1 de Grigny (69). [©KP1] Après avoir nettoyé les machines qui ont servi à fabriquer les différents produits de la gamme, les eaux usées sont récupérées directement via un canal. Dans un premier temps, les eaux sont séparées des granulats grâce à une vis sans fin. Elles sont ensuite collectées dans une piscine sous agitation permanente, afin d’en améliorer le retraitement. Etape suivante, les eaux sont pompées vers un filtre-presse, qui a pour fonction d’éliminer les matières en suspension. Pouvant être chargées en hydrocarbure, les boues sont récupérées sous l’installation dans une benne étanche, qui est acheminée chez un sous-traitant à des fins de traitement. Les eaux enfin clarifiées sont dirigées vers une cuve à traitement pH, l’injection d’acide sulfurique permettant de ramener le pH 12 à un pH neutre (de l’ordre de 7). Et la responsable QSE de conclure : « les eaux ainsi neutralisées sont renvoyées dans le milieu naturel, en l’occurrence le Rhône situé à proximité de l’usine ». Gérard Guérit Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 18 jours

Amexso lance une nouvelle gamme de pergolas

Une gamme de pergolas sur mesure qui répond à toutes les envies et à tous les budgetsCette gamme de pergolas, basée sur 4 produits permet plus de 100 combinaisons ! Entièrement sur mesure, les utilisateurs finaux peuvent personnaliser leurs pergolas : couleur, choix de la toiture, option protection de toiture solaire, option stores latéraux et de façade, option éclairage LED… et couvrir ainsi de multiples besoins.La pergola à toiture fixeLa pergola jardin d’hiverLa pergola rétractable à toile enrouléeLe carportDe fabrique 100% française made in Maine-et-Loire, 100% en aluminium, chacun des produits a été conçu pour non seulement se protéger du soleil et des intempéries mais aussi pour maintenir la luminosité de la pièce intérieure.Apporter de nouvelles perspectives de développement aux menuisiers indépendants grâce à une offre de pergolas complèteGrâce à cette gamme de pergolas, Amexso apporte la solution aux menuisiers indépendants pour proposer des produits de haute qualité, pérennes et avec de forts bénéfices.Par ailleurs, les menuisiers indépendants bénéficient :d’un partenariat SANS engagement ni redevancedes produits SUR MESURE, en PRET A POSERde la garantie d’une assistance technique, dès la réalisation du devis et jusqu’à la posede produits boosteurs de chiffre d’affairesde projets clés en main
Il y a 3 ans et 19 jours

EdiliziAcrobatica dévégétalise la Forteresse de Salses

Après avoir sublimé les remparts de la Cité de Carcassonne, EdiliziAcrobatica a de nouveau été choisie par le Centre des Monuments Nationaux pour l’opération de dévégétalisation de la Forteresse de Salses. Les travaux ont été réalisés selon les prescriptions particulières liées aux monuments historiques : arrachage de végétaux à racines vivaces tels que les figuiers, palmiers et autres plantes grimpantes suivi d’une consolidation de la surface, dans le but de redonner à la Forteresse son plus bel aspect. Implantée depuis 2019 en France, EdiliziAcrobatica développe son activité commerciale dans six villes du Sud de la France : Nice, Marseille, Toulouse, Montpellier, Narbonne et Lyon. L’entreprise s’est récemment implantée dans la Principauté de Monaco grâce à son partenariat avec la société monégasque Engeco S.A.M., société historique de construction et de développement immobilier. Située dans un cadre naturel exceptionnel, entre les étangs de Salses et les Corbières, la forteresse de Salses offre aux visiteurs des points de vue remarquables et une atmosphère unique. Ils pourront découvrir au sein de ce monument du XVe siècle le dialogue surprenant entre le lieu et les installations d’artistes contemporains majeurs.
Il y a 3 ans et 19 jours

La transition énergétique doit être au cœur de l’avenir économique de l’Afrique selon un rapport

Un cadre politique intégré construit autour de la transition énergétique pourrait apporter une vague de nouveaux investissements dans l’énergie durable en Afrique, et ainsi générer une amélioration de l’économie de 6,4 % dans la région d’ici 2050, selon les résultats d’une analyse publiée il y a quelques jours par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD).Le rapport Renewable Energy Market Analysis: Africa and Its Regions (Analyse du marché des énergies renouvelables : Afrique et ses régions) montre que l’Afrique prospère de manière significative grâce au développement permis par les énergies renouvelables, tout en améliorant considérablement l’accès à l’énergie et en offrant de puissants avantages sociaux et environnementaux aux personnes présentes sur le continent.Cette vision d’une transition énergétique en Afrique alignée sur les projets climatiques à l’échelle mondiale, montre que le continent créera 26 millions d’emplois de plus pour l’ensemble de l’économie d’ici 2050 que ne le prévoient les scénarios habituels. Le nombre d’emplois créés grâce à la transition énergétique en Afrique serait quatre fois supérieur à celui des pertes d’emploi liées aux combustibles fossiles, ce qui représenterait un profit net conséquent pour les économies régionales. Environ deux millions de personnes travaillent actuellement dans l’industrie des combustibles fossiles en Afrique.« On demande trop souvent aux gouvernements et aux peuples africains de s’appuyer sur des combustibles fossiles non durables pour alimenter leur développement alors que les solutions d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique offrent d’intéressantes alternatives économiques socialement avantageuses », a déclaré Francesco La Camera. « La transition offre une opportunité unique à l’Afrique de respecter ses exigences en matière de développement. Grâce à des ensembles de politiques créées sur mesure, les pays africains peuvent exploiter leurs forces et leurs ressources pour surmonter les dépendances structurelles établies depuis longtemps. »« L’Afrique a d’abondantes sources d’énergies renouvelables, sur lesquelles elle peut durablement fonder son ambitieux développement socio-économique. Toutefois, un engagement politique fort, un cadre de transition énergétique juste et équitable, et des investissements massifs sont nécessaires. La Banque africaine de développement s’engage à soutenir la transition énergétique du continent, en facilitant la hausse des investissements du secteur privé grâce à sa vaste gamme d’instruments de financement vert, notamment le Fonds pour l’énergie durable en Afrique », explique le Dr Kevin Kariuki, Banque africaine de développement, vice-président de l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte.Le charbon, le gaz naturel et le pétrole représentent ensemble actuellement environ 70 % de la production totale d’électricité en Afrique et l’énergie conventionnelle attire beaucoup plus de financement que les énergies renouvelables, en raison d’un processus établi qui favorise une production thermique à moins forte intensité de capital, note le rapport. Le financement de la transition énergétique doit devenir plus accessible. Des efforts coordonnés doivent être déployés pour garantir que les dépenses publiques, principale source de financement de la transition énergétique en Afrique, se concentrent clairement sur les énergies renouvelables.Sur les 2,8 milliards d’USD investis dans les énergies renouvelables dans le monde entre 2000 et 2020, seulement 2 % sont allés à l’Afrique, malgré l’énorme potentiel d’énergie renouvelable du continent et la nécessité d’apporter de l’énergie moderne à des milliards de citoyens qui n’y ont toujours pas accès. Alors que le taux d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne est passé de 33 % à 46 % au cours de la dernière décennie, dû à une croissance démographique rapide, 570 millions de personnes n’avaient toujours pas accès à l’électricité en 2019, soit 20 millions de plus qu’il y a 10 ans. Environ 160 millions de personnes de plus n’avaient pas accès à un mode de cuisson propre à cette même période. « Il est impératif de permettre aux pays africains, qui ont peu contribué aux émissions historiques de gaz à effet de serre, de se développer, tout en reconnaissant la nécessité de faire face à l’urgence climatique », a déclaré le directeur général La Camera. « La coopération internationale, y compris la coopération Sud-Sud, sera essentielle pour mobiliser des ressources et un savoir-faire à une échelle et à une vitesse proportionnelles aux besoins des économies d’Afrique, de ses communautés et de sa population. »
Il y a 3 ans et 19 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 3 ans et 19 jours

TractionBack 2.0 : l’avenir de la pose de moquette, par Milliken

Milliken présente sa solution TractionBack 2.0, l’avenir de la pose de moquette modulaire. Cette innovation permet une pose immédiate, rapide et saine. Une formule adhésive développée par Milliken est appliquée au dos du revêtement lors du processus de fabrication.TractionBack 2.0 est une solution unique prête à l’emploi qui adhère parfaitement au support sans manipulation supplémentaire ni ajout de colle poissante. Les dalles ou lames de moquettes sont prêtes à être utilisées dès leur sortie du carton, et la pose est rapide : le système représente un véritable gain de temps tout en laissant le chantier accessible aux différents corps de métiers pendant la durée de l’installation.De plus, la dalle est amovible et repositionnable : elle peut donc être facilement soulevée ou déplacée sans perte d’adhérence, ce qui permet à tout moment un accès rapide au plancher technique ou le remplacement d’une dalle par n’importe quel utilisateur. TractionBack 2.0 favorise également le recyclage et réemploi futur de la dalle. La dalle ne souille pas le support et ne laisse aucun résidu de colle : elle peut donc être déposée, stockée et empilée sans risque de transfert de colle sur les fibres, puis recyclée ou réutilisée pour une seconde vie. C’est une solution durable qui s’inscrit dans une économie circulaire à travers le programme de reprise de moquette Milliken.Enfin, elle préserve la qualité l’air intérieur et contribue à un environnement plus sain. La formule brevetée TractionBack 2.0 est exempte de composés organiques volatils (COV), ce qui évite les dégagements gazeux et odorants potentiellement nocifs associés aux systèmes adhésifs traditionnels. TractionBack 2.0 est non seulement une méthode de pose unique et rapide, mais aussi une solution durable : elle préserve la santé et le bien-être des personnes, tout en répondant aux enjeux de l’économie circulaire et plus précisément du réemploi.Ce revêtement est disponible sur demande sur toutes les dalles et lames textiles Milliken. Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.La priorité de Milliken est de concevoir des produits innovants pour leurs clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, leurs permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de l'environnement : Milliken réduit l’impact environnemental de l’ensemble de ses gammes de produits.L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication.De par son engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, Milliken place l’humain au cœur de ses préoccupations : leurs clients et partenaires comme leurs collaborateurs. En 2022, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la seizième année consécutive.
Il y a 3 ans et 19 jours

Le Groupe Duval acquiert Bluegreen

BlueGreen, filiale du Groupe Saur, a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 58,4 millions d'euros. La société exploite 46 golfs. Ugolf, pour sa part, gère 59 golfs et a réalisé un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros. Pour Pauline Duval, Directrice générale du Groupe Duval : "Nous sommes heureux d'intégrer, à notre groupe familial, les équipes de BlueGreen. Nous leur offrirons les moyens de poursuivre leur développement, tout en restant fidèles aux valeurs humaines que nous partageons et à l'esprit entrepreneurial qui nous anime. Notre ambition ? Continuer à ouvrir le golf à un large public en France et à l’international."Pour Pierre-André Uhlen, Directeur Général de Ugolf : "Avoir BlueGreen à nos côtés nous conduira à créer et à former toujours plus de nouveaux golfeurs dès leur plus jeune âge jusqu’au plus haut niveau."
Il y a 3 ans et 19 jours

CLAREO, acteur expert pour les grands projets d’éclairage LED !

Avec plus de 30 millions d’euros de chiffre d’affaires, CLAREO, acteur référent sur le marché de l’éclairage LED continue son développement. Avec son positionnement unique de fabricant et distributeur, CLAREO est devenu un acteur majeur dans la réalisation de grands projets d’éclairage LED en France.  En 2021, CLAREO réalisait 60 grands projets de 50 000€ […]
Il y a 3 ans et 20 jours

Bricoman veut densifier sa marketplace pour répondre aux besoins des pros

E-COMMERCE. Bricoman a lancé sa marketplace au mois de janvier dernier. L'enseigne du groupe Adeo souhaite poursuivre son développement en augmentant son nombre de partenaires marchands professionnels.
Il y a 3 ans et 20 jours

Le Groupe IDEC officialise son entrée au capital de Steelhy

Cette association s’inscrit dans la volonté du Groupe IDEC de soutenir les entreprises innovantes et donner vie à un écosystème complet dans la décarbonation et les énergies vertes au service de ses clients.Une transition vers la neutralité carbone et les énergies vertes Le Groupe IDEC, acteur majeur qui intervient sur tous les segments de l’immobilier a pris depuis quelques années un virage vers un développement plus respectueux de l’environnement des projets qu’il réalise aux côtés de ses clients.Pour Patrice LAFARGUE, Président et Fondateur du Groupe IDEC : « Limitation de l’étalement urbain, compensation foncière ou bâtiments visant les meilleures certifications environnementales, le groupe se concentre également dans le soutien et l’accompagnement de startups innovantes dans les domaines des énergies vertes et de la décarbonation. »SteelHy : un acteur de la décarbonationSteelHy est intégrée au sein du Groupe ACS Steel, une entreprise familiale cinquantenaire qui accompagne les énergéticiens dans la réalisation de leurs projets.Pour Sophie CATUOGNO, CEO de SteelHy : « Le Groupe ACS Steel s’illustre dans la chaudronnerie industrielle très technique liée à l’hydroélectricité ou le nucléaire. SteelHy, lancé en 2020 capitalise sur ce savoir-faire reconnu pour proposer aux acteurs des énergies vertes des solutions innovantes pour leurs stations de distribution ou de recharge, le prototypage d’équipements ou l’industrialisation de pièces très techniques. »Une nouvelle association de choix avec le Groupe IDECL’association entre le Groupe IDEC et SteelHy offre des développements prometteurs à court et moyen terme.Pour Patrice LAFARGUE : « Plus qu’une simple prise de participation, cette opération capitalistique acte une véritable collaboration entre nos deux entreprises. Nous imaginons déjà des développements conjoints passionnants pour proposer à nos clients les leviers pour viser la neutralité carbone de leur activité. Sans pouvoir en dire plus pour l’instant, nous travaillons également activement avec d’autres startups liées à l’énergie verte qui devraient porter un intérêt particulier à l’offre de SteelHy pour industrialiser leurs solutions innovantes. »Groupe IDEC INVEST Innovation, un vivier d’entreprises innovantesRassemblées au sein de Groupe IDEC INVEST Innovation, les startups et entreprises soutenues par le Groupe IDEC se distinguent par leur approche unique pour accompagner une croissance vertueuse.Pour Patrice LAFARGUE : « VERKOR, ALEDIA, IMMERSION 4, ces trois pépites dont nous sommes investisseurs, pour ne citer qu’elles, proposent une offre de rupture, mettant en avant le savoir-faire français. Nous sommes fiers de travailler à leurs côtés. Le prise de capital dans INNOENERGY en début d’année s’inscrit également dans notre volonté de contribuer à l’émergence de nouvelles offres et services à destination de nos partenaires et clients et devrait, elle aussi, apporter de beaux développements. »