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Il y a 3 ans et 13 jours

Le 1er mai 2022, la règlementation thermique évolue : Les isolants réflecteurs ACTIS sont conformes au nouvel arrêté et restent éligibles aux dispositifs des CEE et à MaPrimeRénov

Établi par le Ministère de la Transition Ecologique, l’arrêté du 10 décembre 2021, qui entre en application le 1er mai 2022, modifie les fiches d’opérations standardisées d’économies d’énergie. Il exige des fabricants d’isolants réflecteurs ne disposant pas d’une certification ACERMI ou QB23 que les valeurs de résistance thermique définies selon la norme NF EN 16012+A1 de leurs produits soient confirmées par des séries de minimum 4 tests réalisés sur des échantillons correspondant à des lots de production distincts. Afin d’être en conformité avec ces nouvelles exigences réglementaires, la société ACTIS a d’ores et déjà fait tester l’ensemble de ses isolants réflecteurs selon les exigences de l’annexe 7 de l’arrêté du 10 décembre 2021. Résultat : Tous ses isolants sont conformes et continuent d’être éligibles aux dispositifs des CEE et à MaPrimeRénov. ACTIS a fait tester l’ensemble de ses isolants réflecteurs (Triso-Toiture, Triso Hybrid’ et Boost’R Hybrid’) selon la norme NF EN 16012+A1 par le laboratoire accrédité KTU. Ce dernier a effectué une série de 6 essais par produits réalisés sur 6 échantillons correspondant chacun à un lot de production distinct. Au terme de ceux-ci, le laboratoire KTU a procédé au mode de calcul figurant dans l’annexe 7 de l’arrêté pour définir la valeur de la résistance thermique des matériaux. Pour chacun des isolants réflecteurs testés, les résultats des calculs figurant dans l’annexe 7 de l’arrêté sont supérieurs aux valeurs de résistance affichées dans les rapports d’essai et fiches techniques du fabricant attestant ainsi de leur éligibilité aux dispositifs des CEE et à MaPrimeRénov. Le 1er mai 2022, les professionnels utilisant les produits ACTIS auront ainsi l’assurance d’utiliser des isolants réflecteurs conformes à cette nouvelle réglementation. http://www.actis-isolation.com/
Il y a 3 ans et 13 jours

R600 PERGOKLIMA : équilibre parfait entre légèreté et flexibilité

R600 PERGOKLIMA: équilibre parfait entre légèreté et flexibilité Le confort thermique et la possibilité d’exploiter les éléments naturels pour le bien-être, sont les caractéristiques des pergolas bioclimatiques BT Group. R600 Pergklima est une pergola bioclimatique auto-portante en aluminium au design recherché et innovant. Gouttière périmétrale 20 x 21,5 cm, avec récolte de l’eau intégrée dans les montants. Couverture à lames en aluminium de L 22 cm x H 4 cm que l’on peut orienter de 0° à 140°, avec joints et gouttières de déchargement latéral de l’eau. En fonction de l’orientation des lamelles, la structure offre une protection totale ou partielle du soleil, une climatisation parfaite, et abri sur contre la pluie, en devenant un espace à vivre toujours. Dimensions maximales réalisables en module unique L 5,00 x S 8,00 m avec quatre / six montants périmétraux de 20 x 20 cm. Fonctionnement exclusivement à par moteur linéaire à basse tension. La structure offre des options supplémentaires, telles que les lumières à LED, capable de créer des synergies entre le nouvel espace et l’environnement, qui génèrent solutions originales et personnalisées. Les profils portants permettent l’application de brise-soleil et de baies vitrées qui s’intègrent bien aux fermetures typiques en rouleau. Chaque pergola est disponible dans de nombreuses variantes, avec la possibilité de développer des formes exclusives, sur mesure. Le Custom made fait est une partie intégrante de l’ADN de l’entreprise, le fleuron d’une capacité de conception et de production, l’indice d’une inépuisable vitalité et le progrès. Le choix des matériaux utilisés, les contrôles des étapes de production, font de BT Group non seulement un choix de qualité, mais un symbole de statut qui sublime le produit “100% Made in Italy”. > Site web : btgroup.fr > Découvrez le Catalogue Prestige Collection       
Il y a 3 ans et 14 jours

L’UNICEM adhère à France Industrie

La filière de l’industrie de l’extraction et de transformation des matériaux de la filière minérale a rejoint au 1er janvier 2022 les 76 adhérents de France Industrie dont l’objectif est de valoriser le rôle fondamental des entreprises industrielles en France, en engageant des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l’industrie : la compétitivité, l’emploi et la formation, la sécurité d’approvisionnement, le développement durable et la transition écologique, l’innovation et le numérique, le soutien aux savoir-faire français, l’attractivité des territoires et la politique industrielle européenne.Carrières et matériaux : une filière industrielle locale indispensableLa filière des carrières et matériaux de construction est une filière industrielle importante en France, qui regroupe de nombreux industriels en charge de l’extraction de produits bruts, de leurs transformations, du recyclage et de la valorisation des déchets issus de la déconstruction. La filière rassemble des entreprises de toutes tailles (TPE, ETI patrimoniales et groupes d’envergure internationale) qui font fonctionner 7.100 sites répartis sur l’ensemble du territoire. La filière représente 40.000 emplois et un chiffre d’affaires de 8,2 Mds€.Les matériaux minéraux de la construction sont à l’origine de produits dont la destination finale est majoritairement dédiée au secteur de la construction et des travaux publics (habitat, équipements publics, génie civil et infrastructures).Une filière ancrée dans les régionsL’UNICEM couvre l’ensemble du territoire pour assurer à ses adhérents un service de proximité et un accompagnement quotidien. Les UNICEM régionales se chargent de décliner la politique fédérale en fonction des spécificités locales et d’assurer les relations avec les élus, les associations et les organismes publics ou privés locaux. Elles organisent et animent des réunions d’information à destination des entreprises et initient des études spécifiques au contexte local : dossiers économiques, recherches scientifiques ou techniques. Elles mettent également en œuvre la promotion des métiers de l’industrie de carrières et de matériaux de construction : visites de sites, participation à des salons, intervention dans les écoles, présence dans des forums d’emplois ou encore participation à la semaine de l’industrie, en collaboration avec France Industrie, durant laquelle chaque année la filière promeut le secteur.Une filière pleinement engagée dans la préservation de l’environnement et le développement de l’économie circulaireL’UNICEM est l’une des premières organisations professionnelles à s’être dotée, dès 1992, d’une démarche sectorielle environnementale, avec la Charte environnement des industries de carrières. Depuis 2017, l’association UNICEM Entreprises Engagées propose également un référentiel de labellisation RSE sectoriel, évalué par des organismes tiers indépendants, facilitant l’engagement de nos entreprises dans la RSE. A ce jour, environ 1.600 sites sont engagés dans ces démarches. Les adhérents de l’UNICEM participent également à la recherche d’économies de matières premières par le développement du tri, de la valorisation et du recyclage. Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d’une filière de reprise et traitement associant 1.500 sites et permettant une valorisation matière à hauteur de 76%. La création, début 2022, de l’éco-organisme ECOMINERO, permettra de porter ce taux à 90% à l’horizon 2028. L’UNICEM est enfin pleinement engagée dans la stratégie nationale de la biodiversité et participe activement aux objectifs du gouvernement visant à optimiser la gestion de la ressource en eau. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : "L’adhésion de l’UNICEM à France Industrie vient appuyer la volonté de la fédération de valoriser le rôle fondamental du tissu industriel dans les territoires. Avec leurs nombreux sites de production, nos entreprises contribuent à maintenir une activité industrielle et l’emploi au cœur des territoires et elles participent pleinement au dynamisme et à l’attractivité des territoires."
Il y a 3 ans et 15 jours

Ciel couvert pour une usine allemande de verre solaire dépendante du gaz russe

A l'intérieur du hangar coiffé d'une cheminée blanche, des bras mécaniques s'activent pour mettre en forme des plaques de verre destinées aux producteurs de panneaux solaires."Nous fournissons tous les grands fabricants en Europe", explique Torsten Schroeter, directeur général de la société GMB Glasmanufaktur Brandenburg. Chaque année, 10 millions de m2 de plaques sortent des fours de l'usine qui dégagent une vive lumière rouge et une chaleur intense.Or pour produire ce verre essentiel à l'énergie solaire , il faut ... du gaz, beaucoup de gaz.Grâce aux pipelines reliant la Russie à l'Allemagne, la ressource est disponible en abondance.Mais pour combien de temps ?Après la décision de Gazprom de suspendre, dès mercredi, les livraisons de gaz russe vers la Bulgarie et la Pologne, arguant de leur refus de payer en roubles comme exigé par Moscou, l'Allemagne craint d'être le prochain pays sur la liste."La sécurité de l'approvisionnement est actuellement garantie", a réagi le ministère de l'Economie et du Climat, tout en exprimant son "inquiétude" après l'annonce de Gazprom.D'autant que Berlin est par ailleurs sous pression croissante de ses alliés pour approuver un embargo sur le gaz russe.Or, le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, allié aux écologistes et aux libéraux, soutient qu'un arrêt brutal des livraisons serait dévastateur pour l'économie du pays.Et pour cause: la Russie fournissait avant la guerre 55% des importations allemandes de gaz naturel, une part ramenée ces derniers mois à 40%."Pas d'alternative"Ce refus fait débat au sein de la classe politique allemande et parmi les experts dont certains jugent que la première puissance européenne serait en mesure d'encaisser le choc.Dans le camp de ceux pour qui la vie sans gaz russe est inimaginable à court terme, les industriels sont en première ligne."Un arrêt de l'approvisionnement en gaz russe signifierait pour nous un arrêt de la production", résume le patron de GMB, qui emploie 300 salariés.L'arrêt des flux de gaz impliquerait de stopper les fours, causant des dommages irréversibles.Cela obligera l'entreprise à "tout reconstruire", ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années, selon M. Schroeter.Car "il n'y a pas d'alternative" au gaz russe, déplore-t-il.L'utilisation de charbon ou pétrole, n'est pas adapté. Quant à l'électricité, l'entreprise a déjà investi dans un système hybride, permettant un chauffage électrique partiel dans ses fours, mais cela ne répond qu'à "10%" de ses besoins.L'hydrogène pourrait remplacer le gaz naturel, mais son développement n'est pas encore suffisamment avancé en Allemagne. Le gouvernement allemand frappe à toutes les portes pour diversifier ses sources d'approvisionnement mais estime ne pouvoir se passer du fournisseur russe avant mi-2024."Le moins cher""Les dernières décennies, marquées par la dérégulation du marché de l'énergie, nous ont conduits à choisir le gaz le moins cher, celui fourni par le gazoduc russe", a reconnu début février l'ancien vice-chancelier social-démocrate Sigmar Gabriel.Une fin des livraisons entraînerait des "interruptions de production", "des pertes d'emploi" et "des dommages massifs aux installations", a plaidé de son côté le BDI, puissant lobby industriel.Le géant de la chimie BASF a par exemple prévenu qu'une division par deux de l'approvisionnement en gaz russe suffirait pour "arrêter" son emblématique site de Ludwighsafen (Ouest), où travaillent près de 30.000 personnes.Parmi les secteurs les plus vulnérables à la consommation de gaz figurent l'industrie du papier, la sidérurgie et la chimie, selon un rapport de la banque LBBW.Même sans embargo, l'industrie allemande est déjà fragilisée par la flambée des prix de l'énergie, qui ont bondi sur un an de 39,5% en mars, après des augmentations de 22,5% en février et de 20,5% en janvier.Résultat: la verrerie de Tschernitz est à la peine pour rester compétitive face à la concurrence chinoise.Près de 170 gigawatt/heure de gaz sont consommés chaque année dans les fours de l'usine pour chauffer, à plus de 1.600 degrés, la matière première - du quartz ou du dolomite-, et la transformer en verre pour panneaux solaires.
Il y a 3 ans et 16 jours

Pour peser dans la transition énergétique, l'hydrogène va avoir besoin de bras

INDUSTRIE. À l'occasion d'un salon consacré à cette énergie qui aura lieu en mai à Paris, la filière hydrogène met en avant la dynamique dont elle bénéficie en France comme à l'étranger. Les enjeux sont encore nombreux, notamment sur le plan de la main-d'oeuvre, mais les investissements et la production sont déjà là.
Il y a 3 ans et 16 jours

L’UFC-Que Choisir défend devant le Conseil d’État le droit à un prix raisonnable de l'électricité

Alors que cette mesure salutaire est attaquée par plusieurs organisations syndicales d’EDF devant le Conseil d’État, l’UFC-Que Choisir intervient ce jour dans la procédure en soutien du gouvernement compte tenu des effets inflationnistes qui résulteraient de son annulation. L’association demande parallèlement au président de République de prendre toutes les mesures permettant d’écarter une potentielle explosion de 47% des factures d’électricité des consommateurs en 2023.Une mesure gouvernementale limitant la hausse des factures d’électricité contestée par les syndicats de salariés d’EDFAlors que la hausse du tarif réglementé de vente aux particuliers (TRV) aurait pu atteindre 35% TTC en 2022, le gouvernement – sous l’impulsion de la société civile et de la Commission européenne – a pris plusieurs mesures pour la limiter. Parmi elles, outre la baisse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (passée de 22,5 €/MWh à 1 €/MWh), le gouvernement a décidé d’agir sur l’ARENH, un dispositif permettant aux concurrents d’EDF d’acheter à un prix régulé une partie de sa production nucléaire. En relevant le plafond de l’ARENH de 100 à 120 TWh, EDF doit ainsi davantage rendre accessible à ses concurrents – et par capillarité faire bénéficier à leurs clients – l’avantage compétitif du parc nucléaire par rapport aux prix sur les marchés de gros.Les syndicats de salariés d’EDF attaquent actuellement devant le Conseil d’État les textes réglementaires précisant les modalités de ce relèvement du plafond de l’ARENH, en arguant notamment qu’il affaiblirait la situation financière d’EDF. S’il est vrai qu’EDF tirerait davantage profit de la vente de 20 TWh de sa production nucléaire sur les marchés à des cours en pleine ébullition autour de 200 €/MWh plutôt que d’en faire bénéficier les consommateurs français au prix régulé de 46,2 €/MWh, le véritable scandale réside dans le fait que les consommateurs sont privés depuis 2019 de la pleine jouissance de la rente nucléaire (1) alors qu’ils ont financé la construction des centrales, et sont ainsi artificiellement surexposés aux prix de l’électricité sur les marchés internationaux.Une annulation de la hausse du plafond de l’ARENH pourrait entraîner un rattrapage tarifaire de 16%Si la faible sensibilité de ces syndicats au montant de la facture d’électricité peut s’expliquer (puisque les salariés d’EDF bénéficient de « l’avantage énergie » : gratuité de l’abonnement, fourniture d’électricité à un prix équivalent à 4% du prix de base et exonération des taxes) (2), pour l’immense majorité des consommateurs, le prix de l’électricité constitue une préoccupation aussi forte que légitime. Et les conséquences qu’aurait pour les consommateurs une annulation du plafond de l’ARENH seraient concrètes et désastreuses. En effet, en se focalisant sur les seuls intérêts pécuniaires d’EDF, le recours de ses syndicats de salariés passe sous silence le fait qu’une telle annulation contraindrait vraisemblablement les concurrents d’EDF à augmenter leurs prix, mais que surtout les 65% de ménages au TRV seraient également affectés, puisque le TRV est calculé de telle sorte que plus la quantité d’électricité vendue au tarif de l’ARENH est limitée, plus son prix est élevé (3).Concrètement, si la hausse du TRV en 2022 n’avait pas été plafonnée à 4% par le gouvernement, elle aurait atteint 20% avec un plafond d’ARENH à 100 TWh. D’après les calculs de l’UFC-Que Choisir cette hausse aurait été réduite à 10% avec un plafond à 120 TWh. Dès lors, annuler les textes administratifs permettant aux fournisseurs alternatifs d’avoir accès à 20 TWh supplémentaires pourrait aboutir à ce qu’un rattrapage tarifaire de 16% soit effectué sur les factures des consommateurs en 2023 au titre du plafonnement à 4% effectué en 2022. En effet, bien que le gouvernement se soit engagé à ne pas procéder à un tel rattrapage, le flou demeure sur l’effectivité de cette promesse (4).Attention au scénario catastrophe en 2023 : + 47 % de hausse des factures !Limiter le risque d’un rattrapage massif sur les factures en 2023 est d’autant plus indispensable qu’un tel rattrapage viendrait s’ajouter à une hausse des factures qui pourrait déjà être phénoménale hors rattrapage. En effet, compte tenu de la cherté actuelle de l’électricité sur les marchés de gros et de l’absence d’arguments plaidant pour une baisse tangible au cours des prochains mois, l’UFC-Que Choisir estime (5) que la hausse du tarif réglementé en 2023 pourrait faire flamber les factures des consommateurs de 32%. Ainsi, un ménage moyen chauffé à l’électricité verrait sa facture bondir de 1 615 euros à 2132 euros. Si en plus un rattrapage tarifaire intégral en 2023 lié au plafonnement en 2022 du TRV devait avoir lieu, c’est une facture annuelle d’électricité de 2 380 euros (+765 euros, soit +47,3%, par rapport à 2022) qui viendrait peser lourdement et indûment sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Soucieuse de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs en assurant qu’ils puissent pleinement bénéficier de la compétitivité du parc nucléaire qu’ils ont financé, l’UFC-Que Choisir a donc décidé d’intervenir devant le Conseil d’État pour soutenir le bien-fondé de la décision du gouvernement d’augmenter le plafond de l’ARENH à 120 TWh en 2022. De plus, compte tenu de l’inquiétante perspective inflationniste des factures d’électricité en 2023, l’association presse le Président de la République : D’assurer que l’engagement pris par le ministre de l’Économie de ne pas faire supporter en 2023 aux consommateurs un rattrapage de factures au titre du plafonnement du TRV en 2022 soit traduit dans les faits ; De prendre au plus vite l’ensemble des dispositions permettant de limiter la hausse du TRV en 2023 (augmentation du plafond de l’ARENH à 150 TWh comme le permet la loi, fin de la TVA sur les taxes…). Notes (1) En raison du mécanisme d’écrêtement des demandes ARENH, précédemment décrit dans le détail par l’UFC-Que Choisir. Notons que l’UFC-Que Choisir déplore l’organisation actuelle du marché de l’électricité et formule des propositions de réformes (cf. Ibid.). (2) https://www.ccomptes.fr/system/files/2019-02/06-politique-salariale-EDF-SA-Tome-2.pdf (3) Cf. Ibid. (4) https://www.quechoisir.org/billet-du-president-plafonnement-du-prix-de-l-electricite-la-fausse-promesse-du-gouvernement-n98264/ (5) En se basant sur la formule officielle de calcul du TRV, et en prenant pour hypothèse un prix moyen du produit calendaire base 2023 de 200 €/MWh d’ici à la fin de l’année (un chiffre inférieur à celui actuellement constaté), un prix de 300 €/MWh pour le produit de pointe, et un maintien des autres paramètres ayant dicté l’élaboration du TRV en 2022 (frais de réseaux, prix sur le marché de capacité, coûts commerciaux et marge d’EDF).
Il y a 3 ans et 16 jours

Le Gouvernement veut accélérer le développement de la production de biométhane

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, annonce ce jour le lancement d’un nouveau dispositif de soutien par appel d’offres pour la production de gaz renouvelable en France. Le premier appel d’offres vise à soutenir la réalisation et l’exploitation d’installations de production de biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel correspondant à une production de 1,6 TWh PCS/an. Ces projets bénéficieront d’un soutien public sous la forme d’un contrat d’achat du biométhane produit.Grâce au soutien significatif apporté par l’Etat, le développement de la filière de production de biométhane s’est accéléré au cours des derniers mois : au 31 décembre 2021, 365 installations injectent du biométhane dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité de production s’élève à 6,4 TWh/an, soit une progression de 56 % en un an. Afin d’atteindre les objectifs fixés par la Programmation pluriannuelle de l’énergie à l’horizon 2028, le développement de la production de biométhane doit s’accélérer pour attendre une production de 14 à 22 TWh par an.L’appel d’offres se divise en 3 périodes. Une première période, avec une date limite de remise des offres en décembre 2022, permettra la contractualisation d’une capacité de production cumulée de 500 GWh PCS/an. Deux autres périodes, avec des dates limites de remise des offres respectivement fixées en juin et décembre 2023, porteront chacune sur la contractualisation d’une capacité de production cumulée de 550 GWh PCS/an. L’appel d’offres porte au total sur une capacité de production de 1,6 TWh PCS/an.Les lauréats bénéficieront d’un contrat d’obligation d’achat du biométhane produit sur une durée de 15 ans. Le lancement de cet appel d’offres permet de mettre en œuvre l'objectif de développement des capacités de production de biogaz mentionné dans le Plan de résilience présenté par le Premier ministre le 16 mars dernier.Par ailleurs, afin d’accélérer le développement de la production de biométhane, le Gouvernement a publié le décret relatif au dispositif de certificat de production de biogaz. Ce nouveau dispositif permettra à l’avenir de compléter les dispositifs de soutien public, en faisant participer les fournisseurs de gaz naturel au développement de la production de biométhane.Ainsi, les fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz, en restituant à l’Etat des certificats de production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation, soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz.Ce dispositif permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « La crise actuelle de l’énergie nous le rappelle : nous devons sortir au plus vite des énergies fossiles en développant rapidement des alternatives décarbonées. Développer nos capacités de production de biogaz est un des leviers pour accélérer et assurer notre indépendance énergétique. Ce nouveau dispositif de soutien par appels d’offre et demain les certificats de production de biogaz, attendus par la filière, nous mettent sur la bonne voie pour atteindre cet objectif. »l’AFG, le Club Biogaz de l’ATEE et le SER saluent les signaux positifs envoyés par le Gouvernement pour l’essor de la filière L’Association Française du Gaz (AFG), le Club Biogaz de l’Association Technique Energie Environnement (ATEE), et le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) saluent le lancement de l’appel d’offres « biométhane injecté » et la publication du décret sur les certificats de production de biogaz (CPB), des signaux encourageants qui témoignent d’une volonté d’accélérer le développement des gaz renouvelables en France. Le lancement, mercredi 27 avril, d’un appel d’offres « biométhane injecté » par le Ministère de la Transition écologique et la publication du décret sur les certificats de production de biogaz constituent un vrai signal positif adressé à la filière. Ils témoignent de la volonté du Gouvernement d’accélérer le développement des gaz renouvelables en France pour réussir la transition énergétique, dans un contexte de tensions internationales et de flambée des prix de l’énergie.Ces deux textes tiennent compte des principales observations formulées par nos associations. Ces dernières seront force de propositions pour finaliser ces deux dispositifs afin de maximiser le nombre de projets susceptibles de candidater aux périodes suivantes de l’appel d’offres et de déterminer la trajectoire d’incorporation de biométhane dans le portefeuille des fournisseurs de gaz. Enfin, les signataires réaffirment le haut potentiel des gaz renouvelables. Nos organisations resteront mobilisées aux côtés du Gouvernement pour compléter le cadre économique et réglementaire de l’ensemble des filières de production de gaz renouvelables, retrouver une dynamique de développement qui est aujourd'hui ralentie, et ainsi atteindre 20 % de la consommation de gaz dès 2030.
Il y a 3 ans et 17 jours

Podcast #12 – Arcosanti : Et au milieu du désert, une cité utopique

Raconté par Muriel Carbonnet – Production & réalisation : Sivagami Casimir Article original paru en juillet 2021 dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine C’est une ville en béton compacte et éco-responsable, conçue dans les années 1970 et édifiée depuis par plus de 8 000 personnes. Elle émerge du désert de la Sonora, à 110 km, au Nord de Phoenix, en Arizona, aux Etats-Unis. Ici l’architecture est travaillée. Les formes sont cubiques, angulaires ou absidiales. Les infrastructures unissent le béton brut et le bois. Les fenêtres sont plus volontiers rondes que rectangulaires. Les toits sont construits en escaliers. Et les bâtiments individuels se fondent les uns dans les autres à travers un réseau de couloirs donnant sur le désert environnant. Vous êtes à Arcosanti, une cité écologique créée de toutes pièces par l’Italo-Américain Paolo Soleri (1919-2013). ACPresse · Podcast ACPresse Arcosanti Ecolos avant l’heure Adepte de l’Arcologie (contraction d’architecture et d’écologie), l’architecte voulait montrer qu’il était possible de développer un projet urbain unique. Tout en respectant l’environnement. Thème peu en vogue il y a 50 ans – en dehors peut-être du mouvement hippie -, mais qui trouve tout son sens à notre époque. Ses idées semblent aussi logiques qu’attrayantes… Il s’agit bien d’un “laboratoire urbain”, comme l’annonce le panneau de bienvenue aux portes d’Arcosanti. Dans cette ville idéale auto-suffisante, les habitants n’ont plus besoin de voitures, la notion même de route n’a plus aucun sens. Les espaces de vie et de travail sont indistincts. Fini aussi les ampoules le jour, l’air conditionné l’été, même au beau milieu du désert ! L’ensemble forme un drôle de hameau ramassé, couvert d’oliviers et de cyprès, comme un peu d’Italie que l’architecte aurait semé çà et là. Un zeste loufoque.  Les espaces de vie et de travail sont indistincts. Ici, le Café, moments conviviaux en perspective. [©Elitemedia.network] Les principes de l’Arcologie Le projet s’appuie sur une structure communautaire dirigée par Paolo Soleri. Les réalisations d’Arcosanti ont toutes été construites avant 1990. Le “Crafts III” sert de centre d’accueil pour les visiteurs. Il comprend des magasins et des logements. Sa climatisation est passive organisée autour de systèmes de ventilation et de grandes baies. Le “Ceramics Apse” est une abside en béton coulé en place, en utilisant un moule en terre. Sa forme permet de capter le maximum de lumière en hiver et le minimum en été. On y fabrique des carillons éoliens (“Wind Bell”), l’une des sources de revenus de la communauté. Les formes sont cubiques, angulaires ou absidiales. Les infrastructures unissent le béton brut et le bois. Les fenêtres sont plus volontiers rondes que rectangulaires. [©Rosa Menkman]L’ensemble forme un drôle de hameau ramassé, couvert d’oliviers et de cyprès, comme un peu d’Italie que l’architecte Paolo Soleri aurait semé çà et là. [©Jan Pauw]Les toits sont construits en escaliers. Et les bâtiments individuels se fondent les uns dans les autres à travers un réseau de couloirs donnant sur le désert environnant. [©Ted Major] Le béton à l’honneur Le “East & West Housing” est un bâtiment d’habitation en béton coulé en place ou préfabriqué. Les “Vaults” sont constitués de deux voûtes en berceau non jointives et ouvertes à leurs extrémités, utilisées pour l’organisation d’ateliers, de réunions… Leur partie inférieure est réalisée en béton aussi, tandis que leur partie supérieure est formée de panneaux de béton préfabriqués. Des espaces sont accolées de part et d’autre sur le côté Est pour le stockage et l’atelier paysagiste. Et sur le côté Ouest pour les activités commerciales. Le sommet de la voûte sert de belvédère… Une vie communautaire et assez drastique somme toute pour les quelque 80 personnes qui vivent encore là au quotidien. [©Cody from Phoenix]Les “Vaults” sont constitués de deux voûtes en berceau, utilisées pour l’organisation d’ateliers, de réunions… [©Graeme Maclean] Piscine au milieu du désert environnant. [©heather vescent] Une vie communautaire et assez drastique somme toute pour les quelque 80 personnes qui vivent encore là au quotidien. Défendant toujours les principes de Paolo Soleri, même après sa disparition… Et qui fera peut-être de nouveaux adeptes, l’écologie étant dans l’air du temps ! En savoir plus sur la cité d’Arcosanti Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 17 jours

Ubiwan lance Ubispot*2, son nouveau capteur LTE-M

Aujourd’hui l’entreprise s’appuie sur une équipe de 20 collaborateurs qui accompagnent au quotidien 400 clients dans les secteurs du BTP, de l’industrie et de la maintenance. C’est pour maintenir cette relation privilégiée et pérenne avec eux et répondre à l’évolution de leurs besoins qu’Ubiwan a su faire preuve de réactivité en plaçant la gestion des données géographiques et l’innovation au cœur de sa stratégie de développement, avec le lancement d’ Ubispot*2, son premier capteur LTE-M. Dans ce contexte porteur, Ubiwan adresse un marché de 100 millions d'équipements et vise les 10M€ de CA d’ici 5 ans (vs 1,7M en 2020).La gestion de la mobilité au service des entreprisesSalariés nomades, matériels qui se déplacent et tâches déportées hors de l’entreprise : aujourd’hui, plus de 450.000 entreprises et administrations voient tout ou partie de leur activité s’exercer en dehors de bureaux ou de sites de production.Techniciens, réparateurs, livreurs, artisans, professionnels du TP et bien sûr transport : la gestion de la mobilité est aujourd’hui un enjeu clé pour ces professionnels… et leurs managers. Une solution de géolocalisation et de gestion de flotte répond avant tout aux besoins d’une entreprise qui vise à optimiser le pilotage de son activité hors de ses murs et à en dégager des bénéfices économiques et sociaux profitables à tous au sein de l’entreprise, de la TPE au grand groupe. Ubiwan s’appuie sur la géolocalisation en temps réel pour permettre à ses clients d’obtenir des données fiables sur les localisations et usages de leurs biens et ainsi optimiser l’activité globale de l’entreprise. Le déploiement d’un suivi de flotte se traduit par la présence d’un capteur GPS (Ubispot) branché ou apposé sur les équipements nomades (véhicules, matériels, engins) que l’on souhaite analyser pour, in fine, améliorer leurs performances.Paramétrés pour connecter l’ensemble d’une flotte (voitures, utilitaires, camions, poids-lourds, engins, matériels, containers, bennes etc.) à la plateforme Ubiwan Connect, les capteurs permettent l’accès à une profondeur d’analyse très élaborée. Jusqu’à 250 types de données différentes sont remontées par capteurs : localisation sur une carte interactive, vitesse moyenne du véhicule, déplacements, activités du moteur (arrêt, fonctionnement), comportement du véhicule (freinages, accélérations), inclinaison, etc. Outre la géolocalisation, le déploiement d’une solution de gestion de flotte influe sur la productivité (optimisation des plannings, dématérialisation des feuilles de route, affectation des missions via smartphone), la réduction des coûts d’entretiens des véhicules (utilisation raisonnée, baisse du taux de panne) ou encore la réduction de son empreinte carbone (optimisation des parcours).Mettre en place une solution de géolocalisation de flotte de véhicules implique d’obtenir et manipuler des données qui peuvent être sensibles. Raison pour laquelle cette démarche est soumise à la Réglementation européenne de protection des données personnelles (RGPD). D’un point de vue légal, celle-ci doit être justifiée par les impératifs de l’entreprise, et être acceptée par les collaborateurs. Ubiwan propose à cet effet un manuel destiné aux conducteurs pour encadrer l’utilisation des capteurs (mode privé, géolocalisation désactivée, temps personnel, etc.) afin d’assurer une utilisation respectueuse de l’outil.Ubispot*2, le nouveau capteur LTE-MChez Ubiwan, 50% des effectifs sont dédiés à la R&D. Une stratégie gagnante qui avait déjà permis à l’équipe de concevoir le premier capteur IOT bi-mode autonome 5 ans, primé au Salon Intermat de 2018. L’entreprise signe sa singularité par sa capacité à innover et à proposer des solutions adaptées aux mutations du marché, en témoigne le développement d’Ubispot*2, son nouveau capteur LTE-M.Tout terrain, ce nouveau capteur vient renforcer la gamme de capteurs autonomes et ne nécessite pas de branchement externe. Cette balise GPS permet de géolocaliser les équipements en étant simplement posée, accrochée ou vissée à son support en toute autonomie pendant 3 ans. 1 fois par jour, Ubispot*2 remonte les informations clés pour visualiser en un clic la situation de ses équipements.Extension de la technologie 4G, le LTE-M (Long-Term Evolution for Machines) combine une faible consommation énergétique et une couverture cellulaire étendue. En intégrant le réseau LTE-M, Ubiwan fait le choix d’un réseau fiable et pérenne. Le LTE-M ouvre également la voie à de nouveaux usages, en offrant une connexion performante, même à 100 km/h. Contrairement aux technologies LPWAN (Low-Power Wide Area Network), LTE-M assure la garantie d’acheminement des données et assure continuellement une capacité bidirectionnelle des données.De plus, cette technologie présente l’intérêt d’être accessible au niveau international, avec les mêmes exigences de qualité et de sécurité que tous les réseaux cellulaires et de parfaitement s’adapter au marché des objets connectés (IoT).Fiable et adaptée, tant sur le plan économique que technique, la technologie LTE-M utilisée pour Ubispot*2 offre la synergie d’une solution de géolocalisation optimale et d’une consommation énergétique réduite, idéale pour répondre aux enjeux des acteurs de l’Industrie, du BTP ou de la location.Pour David Babin, CEO Ubiwan : “Notre expertise IOT et notre maîtrise combinée des capteurs et des réseaux nous a permis d'intégrer le réseau LTE-M dans un contexte où le marché des réseaux connaît des évolutions majeures. En 2016, alors que nous étions ambassadeurs de la LORA Lalliance nous prévoyions l’avènement des réseaux LTEM et Narrowband IOT comme vecteurs d’adoption massifs de l’IOT. Notre politique R&D et notre cycle de qualification nous permettent aujourd'hui de considérer LTE-M comme mature et de proposer une solution à la fois innovante, pertinente et robuste pour nos clients. Notre vocation sera toujours d’intégrer les technologies qui représentent l’équilibre technique et économique.”
Il y a 3 ans et 17 jours

Un appel d'offres lancé pour soutenir le développement de la production de biométhane

RENOUVELABLES. Le ministère de la Transition écologique annonce lancer un nouveau dispositif de soutien par appel d'offres pour faire passer la production de gaz renouvelable à la vitesse supérieure. Les installations de biométhane correspondant à une production annuelle de 1,6 térawatt-heure PCS sont les premières concernées.
Il y a 3 ans et 18 jours

Iberdrola annonce un bénéfice net en légère hausse au premier trimestre

Le géant espagnol, l'un des leaders mondiaux des énergies renouvelables, a engrangé 1,06 milliard d'euros de bénéfice entre janvier et mars, soit une hausse de 3% par rapport au premier trimestre 2021 (1,02 milliard).Ce chiffre est légèrement supérieur aux prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financière Factset, qui tablaient en moyenne sur 1,04 milliard d'euros de profits.Il s'explique notamment par des bons résultats aux États-Unis et au Brésil, où l'activité a été stimulée par d'importants investissements, souligne Iberdrola dans un communiqué.Le groupe espagnol a vu en revanche son bénéfice reculer de 29% sur un an en Espagne, à 337 millions d'euros - soit moins d'un tiers de son résultat mondial.Cela s'explique par la flambée de "son coût d'approvisionnement", qui n'a pas été "répercuté aux clients" bénéficiant de tarifs fixes, assure l'entreprise dans son communiqué.A la bourse de Madrid, le cours d'Iberdrola était en légère baisse (-1,04%) à 07H50 GMT, dans un marché lui aussi en recul (-0,94%). Les prix de l'énergie ont connu une envolée ces derniers mois en raison de tensions sur les marchés liées au redémarrage de l'activité après des mois de pandémie, et à l'invasion de l'Ukraine par la Russie."La crise actuelle sur le marché énergétique démontre la nécessité d'accélérer la transition énergétique pour atteindre l'autonomie énergétique en Europe", souligne le président d'Iberdrola, Ignacio Galán.Cela doit passer par "des solutions inscrites dans un cadre européen" et par "un dialogue continu entre les agents et les administrations", ajoute M. Galan, cité dans le communiqué.Iberdrola précise avoir investi 2,1 milliards d'euros au premier trimestre, et 9,6 milliards d'euros sur les 12 derniers mois, en grande majorité pour développer sa capacité de production d'énergie renouvelable.Ces investissements ont concerné en premier lieu les États-Unis (32%), l'Espagne (20%), le Brésil (18%) et le Royaume-Uni (15%), avec des montants importants injectés dans l'éolien en mer, précise le groupe.Sur les 12 derniers mois, 3.500 mégawatts (MW) d'énergie renouvelable ont ainsi été installés, dont 1.218 MW dans le secteur photovoltaïque, 1.136 MW dans l'éolien terrestre et 998 MW dans l'hydroélectrique.Iberdrola, qui dispose désormais d'un portefeuille de 90.000 mégwatts, indique confirmer au vu de ses investissements ses objectifs pour 2022, avec un bénéfice compris entre 4 et 4,2 milliards d'euros.
Il y a 3 ans et 18 jours

Knauf Ceiling Solutions : 13 millions d'euros pour améliorer sa capacité de production

STRATÉGIE. Né en 2019 de plusieurs rachats dont celui d'Armstrong Ceiling Solutions, le fabricant de plafonds Knauf Ceiling Solutions a rapatrié des productions dans ses unités françaises et débloquer une enveloppe de plus de 10 millions d'euros pour améliorer ses process. Des initiatives révélatrices de ses ambitions.
Il y a 3 ans et 19 jours

Le Groupe HPG accroît ses capacités de production de menuiseries aluminium

Alu PréférenceMarque du Groupe dédiée à la fabrication de menuiseries aluminium, Alu Préférence s’adresse aux négoces spécialistes et généralistes. Aujourd’hui, Alu Préférence augmente de nouveau ses capacités de production. Après avoir mis en oeuvre en 2019 un investissement lui ayant permis d’accroître ses capacités de production de 30%, Alu Préférence va intégrer en son giron Espace Aluminium. Cette filiale d’HPG située à St André de Cubzac, à proximité du site historique d’Alu Préférence, permettra d’étendre les capacités de cette dernière de 30% à partir de l’été 2022. La marque Alu Préférence se dotera ainsi des moyens lui permettant de répondre au mieux à la demande de ses clients.BieberUn nouvel atelier de production de menuiseries aluminium, opérationnel dès l’été 2022, va être créé sur le site historique de la marque basé à Waldhambach, en Alsace. À cette occasion, Bieber prévoit de recruter une trentaine de personnes. En regroupant l’ensemble des productions de la marque sur un seul site, Bieber se dotera des moyens lui permettant d’accompagner au plus près ses clients.Le Groupe HPG en quelques chiffresLe Groupe HPG est un industriel français de référence dans le secteur de la menuiserie extérieure. C'est au travers de ses quatre marques commerciales, Préfal, Préfalu, Alu Préférence et Bieber qu'il évolue sur ce marché depuis 1989. Avec près de 10 usines de production réparties sur tout le territoire français, le Groupe HPG réalise un chiffre d'affaires de 140 millions d'euros et regroupe plus de 600 collaborateurs.
Il y a 3 ans et 19 jours

Antoine Renaux nommé directeur des opérations WICONA France

Cinq ans après avoir rejoint le groupe Hydro Building Systems, en tant que Responsable Technique en charge des services support : méthodes / projets / amélioration continue, maintenance, HSE et Qualité des sites industriels et logistiques WICONA France, implantés à Courmelles, dans l’Aisne (02), au sud de Soissons, et à Bonneuil-sur-Marne (94), Antoine Renaux prend la Direction des Opérations des deux sites et succède ainsi à Michel Bafoil. Précédemment, cet ingénieur diplômé de l’ENSIAME et d’un master en administration des entreprises, obtenu à l’IAE de Valenciennes, a travaillé durant six ans, de 2011 à 2017, pour Le Creuset. Il a notamment piloté l’installation des nouvelles lignes de production du leader mondial des cocottes en fonte émaillée en tant que chef de projet. Antoine Renaux a commencé sa carrière dans le secteur automobile, où il a successivement occupé les postes de chargé de projet, chef de projet et responsable manufacturing pour différents constructeurs et fournisseurs de rang 1 de 2005 à 2011. La nomination d’Antoine Renaux s’inscrit dans une réorganisation interne plus large visant à développer les « Opérations » du concepteur-gammiste pour préparer l’avenir, anticiper l’augmentation des volumes sur le site industriel et logistique de Courmelles et mieux répondre aux besoins des clients. Un Master Plan pour préparer l’avenir Cette réorganisation se traduit par la mise en place d’une feuille de route, synthétisée dans un Master Plan qui se déploiera jusqu’en 2026, et dont Antoine Renaux est le chef d’orchestre pour les sites de production WICONA de France. Cette démarche d’amélioration continue se traduit par le renforcement de l’équipe de direction du site de Courmelles avec la nomination de quatre responsables : un responsable Technique, un responsable Production, un responsable Chaine logistique et un responsable HSE pour un pilotage optimisé, plus réactif, et au plus près du terrain. Les postes sont actuellement ouverts. Cette organisation RH fait écho à une réorganisation au sein du groupe Hydro Building Systems, selon laquelle toutes les usines du groupe en Europe sont appelées à fonctionner de manière plus autonome, à gérer leurs propres approvisionnements et sourcing pour gagner en réactivité. Elles sont désormais toutes rattachées à Gøte Nordh, Vice-Président des opérations Europe. Cette nouvelle organisation a pour objectif de favoriser une meilleure coopération entre les usines du groupe, renforcer les synergies, et partager les bonnes pratiques. Pour faire face au développement du volume de ses activités, WICONA France a par ailleurs validé la modernisation et l’agrandissement de son site de Courmelles.  La construction d’un bâtiment de 2 500 m2 jouxtant le grand hall portera à 21 700 m2 l’ensemble. L’extension permettra de : Redéployer et automatiser certaines activités pour faciliter le travail des techniciens. Améliorer la sécurité des équipes et la qualité de service offerte, notamment en répondant aux besoins exprimés par les clients. Les travaux d’agrandissement doivent commencer cette année et le projet devrait s’étaler sur 4 ans.
Il y a 3 ans et 19 jours

En Alsace, Hager crée le relais électrique 4.0

Le groupe de solutions électriques lance, à son siège français d’Obernai, la production de relais de dernière génération pour disjoncteurs et interrupteurs, très automatisée.
Il y a 3 ans et 19 jours

Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) poursuit ses actions de découverte des métiers de la filière béton

Une vingtaine de futur(e)s ingénieur(e)s (3ème année en Génie Civil et 1ère année en prépa) a pu ainsi découvrir sur le terrain le fonctionnement d’une chaîne de production de béton dans sa globalité : de l’activité d’extraction à celle de production du béton préfabriqué et prêt à l’emploi, en passant par l’observation du front de taille, la manœuvre des engins et une visite du laboratoire où se poursuivent des travaux sur la résistance des matériaux, les bétons bas carbone, les bétons à hautes performances, le recyclage et la valorisation des granulats… Polytech Marseille propose à ses élèves un projet pédagogique vertueux. Pour aider les étudiants de première année de classe préparatoire intégrée de l'école dans le choix de leurs futures spécialisations, chaque département met en place des actions pour les présenter. Le département génie civil propose des visites de sites industriels de l'univers de la construction et s'associe au SNBPE pour faire découvrir, aux futurs ingénieurs, les acteurs du premier maillon de l'acte de construire. Des étudiants de 3ème année génie civil accompagnent, dans cette démarche, des élèves de 1ère année de classe préparatoire, en leur faisant profiter de leur expérience récemment acquise.Le SNBPE : un engagement permanent auprès des étudiants et des établissements d’enseignement pour la valorisation des métiers de la filière bétonCe type de journée pédagogique s’inscrit dans la volonté du SNBPE de mieux faire découvrir l’ensemble des métiers liés à la production du béton avec une approche terrain de partage des compétences et d’expérience des professionnels du secteur. C’est aussi l’occasion de sensibiliser les étudiants quant aux démarches éco-responsables pratiquées par des industriels toujours plus vertueux.
Il y a 3 ans et 19 jours

Renouvelables : l'industrie gazière met en avant ses technologies "d'innovation"

ANALYSE. Dans un contexte de transition énergétique bousculé par des troubles géopolitiques, les professionnels du gaz préparent "la troisième révolution" de leur énergie en mettant l'accent sur cinq technologies dont le potentiel de développement et le rôle dans la décarbonation ne sont pas à négliger. La production totale de ces innovations pourrait dépasser les 335 térawatts-heure à l'horizon 2050.
Il y a 3 ans et 19 jours

Potentiel des gaz renouvelables : l'Association française du gaz présente sa vision à horizon 2050

Ces rendez-vous ont mis l’accent sur les technologies gazières d’aujourd’hui et de demain, leur potentiel et les mesures prises pour accélérer leur développement.Voici une synthèse de ces échanges qui ont rappelé le rôle primordial des gaz renouvelables et bas carbone pour favoriser la transition énergétique et ce pour plusieurs raisons : une production en continu, une facilité de stockage, des installations existantes, un réseau de transport et de distribution disponible, la contribution à la gestion des déchets, un enjeu des territoires... L’industrie gazière dispose actuellement de 5 briques technologiques et d’innovation : la méthanisation, le méthane par fermentation ;la pyrogazéification, le méthane par traitement de déchets carbonés ;la gazéification hydrothermale, le méthane par traitement aqueux à haute température ;la méthanation, le méthane issu du CO2 et de l'hydrogène ;l’utilisation des gaz fossiles couplés à la capture et stockage de carbone.Ces technologies se situent à différents stades de maturité être présentent un potentiel total significatif supérieur à 335 TWh à l'horizon 2050. Une vision d’ensemble montre que ce potentiel identifié s’inscrit dans une complémentarité des différents usages et couvre largement l’ensemble de ces usages.La méthanisation : le méthane obtenu par fermentation > un potentiel de 190 TWh en 2050 pour une production à cette même date de 135 TWh ;La pyrogazéification : le méthane par traitement thermique de déchets carbonés > un potentiel de 180 TWh pour une production à cette même date de 90 TWh ;La gazéification hydrothermale : le méthane par traitement aqueux à haute température > un potentiel de 100 TWh pour une production à cette même date de 50 TWh ;La méthanation : le méthane issu du CO2 et de l’hydrogène > un potentiel de 120 TWh pour une production à cette même date de 60 TWh. La troisième révolution gazière repose sur le développement de ces nouvelles technologies conditionné par un cadre réglementaire et financier stable. L’avis des experts participants* : Pour Jean-Marc Leroy, Président de l’Association française du gaz : « Les gaz renouvelables et bas carbone vont permettent d’assurer l’autonomie énergétique du pays et sa compétitivité. Nous souhaitons que ces nouveaux gaz soient complémentaires aux autres énergies pour tirer le meilleur parti de chacune d’entre elles. » Pour David MARCHAL, Directeur exécutif adjoint à l’expertise et aux programmes de l’Ademe : “Le gaz reste présent dans nos 4 scénarios prospectifs de neutralité carbone pour la France à horizon 2050 à des niveaux assez significatifs allant de 150 TWh à plus de 350 TWh. Dans 3 scénarios sur 4 le gaz est à plus de 80% renouvelable."Pour Alexis Masse, Délégué Stratégie chez GRDF : « Les 5 briques technologiques et d’innovation peuvent couvrir plus que les usages de la France à 2050. » Pour Élodie Le Cadre Loret, Lead Science Advisor chez Engie : « À ces chiffres sur le potentiel des technologies actuelles s’ajoutent différentes options pouvant apporter plus de souplesse, comme des solutions de capture de stockage de carbone, un potentiel de développement de bio-propane ; la France pourrait représenter une plaque tournante du e-méthane en transit ou importé ou encore la présence d’hydrogène renouvelable et bas carbone sur laquelle s’appuyer. » Pour Frédéric Martin, Directeur général adjoint chez GRDF : « La méthanisation a été deux fois plus vite que prévu nous avons 383 méthaniseurs opérationnels et 1000 autres sont en projet. » Pour Thierry Trouvé, Directeur général de GRTgaz : « Nous traversons une crise énergétique durable en Europe c’est pourquoi il faut aller à fond sur le solaire, l’éolien et le biométhane, nous n’avons plus le luxe de nous passer de quoi que ce soit. » Trois autres ateliers thématiques auront lieu prochainement, ils aborderont : la mobilité, l’industrie et le bâtiment.*Les intervenants ayant participé à ces ateliers : Élodie Le Cadre, Lead Science Advisor chez ENGIE - Laurent FULCHERI, Directeur de recherche au centre Persée de Mines-ParisTech - Frédéric Martin, Directeur général adjoint de GRDF - Thierry Caquet, Directeur scientifique Environnement à l’INRAE, Isabelle Moretti de l'Académie des technologies, pôles énergie et culture - Alexis Masse, Délégué Stratégie de GRDF, Président de la commission « Gaz renouvelables » de l’AFG - Jean-François DELAITRE, Président de l’AAMF, Thierry TROUVE, Directeur général de GRTgaz - David MARCHAL, Directeur exécutif adjoint à l’expertise et aux programmes de l’Ademe - Olivier GUERRINI, Senior Vice President Biogas Business Unit, TotalEnergies - Charles-Antoine GAUTIER, Directeur Adjoint pour l’énergie de la FNCCR - Frédéric MARTIN, Directeur Général Adjoint, GRDF - Philippe BOUCLY, président de France Hydrogène, Monique AXELOS - Directrice scientifique pour l’alimentation et la bioéconomie, à l’INRAE.
Il y a 3 ans et 20 jours

Aquarea T-CAP Monobloc Génération J au R32 : Nouveau modèle triphasé pour Panasonic !

Gennevilliers, le 21avril 2022 – Panasonic lance un nouveau modèle triphasé pour sa PAC haute performance Aquarea T-CAP Monobloc Génération J au R32, avec des puissances frigorifiques et calorifiques comprises entre 9 et 16 kW. Ce nouveau modèle répond aux besoins de projets qui exigent des capacités de chauffage, de rafraîchissement et de production d’eau […]
Il y a 3 ans et 20 jours

BYSprong, l’innovation de Bouygues Construction pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments

Son caractère innovant : des solutions industrialisées pour réduire les coûts et la durée des travaux tout en augmentant la performance énergétique du bâti.Développée par la direction Recherche & Développement de Bouygues Construction, BYSprong apporte une réponse industrialisée pour accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier. Une offre qui permet à la fois aux clients de transformer un bâtiment énergivore en bâtiment à énergie positive, et aux occupants de respecter leur confort, grâce à une exécution des travaux dans un délai optimisé.Comment ? L’offre BYSprong repose sur 5 solutions majeures. Industrialisées et standardisées, ces solutions de rénovation énergétique apportent des économies d’échelle aux clients et peuvent être mises en place collectivement ou séparément selon les besoins :Automatisation des études : le bâtiment est scanné. Les données 3D obtenues sont traitées informatiquement pour produire un bilan carbone, une étude thermique, une analyse des coûts et des plans de fabrication.Préfabrication de l’enveloppe isolante en atelier : BYSprong fait appel à des partenaires locaux et recourt à des matériaux biosourcés pour réaliser une enveloppe sur mesure à assembler sur site.Optimisation de la production et de la consommation énergétique : un module énergétique « tout en un » est intégré. Il assure la production du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, la ventilation et la gestion de l’éventuelle installation photovoltaïque. Il est accessible pour la maintenance sans gêner l’occupant.Compensation de la consommation énergétique par la production d’électricité issue de panneaux photovoltaïques.Contrôle et pilotage de la consommation : Le locataire, le bailleur et le mainteneur peuvent surveiller et optimiser la consommation. La détection en temps réel de tout dysfonctionnement permet une intervention extrêmement rapide.Pour Nicolas Borit, directeur général délégué de Bouygues Construction : « Le parc social français représente cinq millions de logements, dont 25% sont dits « énergivores ». La réhabilitation de ce patrimoine est essentielle pour répondre à l’urgence climatique et notre volonté avec BYSprong est clairement de contribuer à cet enjeu majeur. »D’abord mise en œuvre sur plusieurs opérations (exemple dans l’encadré ci-après), l’offre BYSprong peut maintenant être déployée massivement. Deux projets vont notamment commencer en 2022 : 207 logements pour Vilogia à Hem (département du Nord, 59) et de 318 logements pour Maisons & Cités dans les Hauts-de-France.Un exemple concret de rénovation énergétique avec BYSprong à Longueau près d'AmiensCe premier projet BYSprong a permis de rénover douze maisons des années 1960, près d’Amiens, en les rendant autonomes en énergie.Le projet, qui couvrait les phases conception, réalisation, exploitation et maintenance, a été mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et par Dalkia (groupe EDF) pour la maintenance.Les équipes ont réalisé le scan 3D des façades d’origine pour permettre la production d’une enveloppe préfabriquée (40 cm d’épaisseur) et adaptée à l’existant.Les systèmes énergétiques ont été installés dans un module à l’extérieur des maisons, et mutualisés pour des ensembles de trois logements.Grâce à ces améliorations, les logements affichent un niveau A de Diagnostic de Performance Energétique (DPE), contre D ou E avant les travaux.La production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques en toiture (7 000 kWh par logement) couvre la consommation énergétique des habitants.Chiffres clés :7 000 kWh /par logement. C’est la production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques.30 ans de garantie de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 20 jours

Xella recycle les chutes de production

lus grand producteur de béton cellulaire et de pierre silico-calcaire, le groupe Xella a à cœur d’améliorer sans cesse la durabilité de ses solutions constructives et de contribuer à réduire son empreinte carbone dans l’industrie de la construction. Son site de production de Saint-Savin, situé dans la région de Lyon, fabrique et commercialise les blocs en béton cellulaire Ytong et Siporex. Ce matériau 100 % minéral est composé de ressources naturelles locales : eau, sable (60 %), chaux (15 %), ciment (15 %) et anhydrite (10 %), sa production est peu énergivore car elle se limite à la mise en pression des autoclaves. Dans le cadre de son plan de modernisation 2020-2022, Xella a investi 1,1 million d’euros dans la chaîne de production de Saint-Savin. L’objectif est de limiter la consommation des ressources et leurs coûts, et recycler les déchets issus de la production en les réinjectant. Les 170 000 m3 de béton cellulaire fabriqués annuellement génèrent des poudres issues du perçage et de l’usinage des blocs de chaînage (environ 30 000 m3) et des chutes de matériaux. Ces chutes de production étaient jusqu’alors expédiées vers d’autres sites. Les équipes de l’usine ont donc travaillé sur une recette qui permettrait de substituer 15 % de sable par de la poudre de béton cellulaire recyclé. Aujourd’hui, cette poudre entre dans la composition du béton cellulaire. Les chutes sont revalorisées grâce à un investissement de 1,1 million d’euros dans un nouveau système concasseur et crible. La mise en place de cette nouvelle recette et l’investissement dans les équipements permettent de réduire de 15 à 20 % la consommation de sable nécessaire à la production de béton cellulaire. Le recyclage de reliquats de béton cellulaire permet de réaliser des économies de transport. Pour les rebuts : 1 camion par jour, au lieu de 2 camions auparavant, ce qui permet une réduction de 220 camions par an. Pour le sable : Pratiquement 2 camions sur 10 par jour en termes de trajets de réapprovisionnement entre la carrière de sable et l’usine. Cet article Xella recycle les chutes de production est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 20 jours

Saint-Gobain signe un accord de coentreprise avec le groupe turc Dalsan

STRATÉGIE. L'entreprise française renforce sa présence dans ce pays du bassin méditerranéen. Elle compte notamment accélérer certaines lignes de production.
Il y a 3 ans et 21 jours

Forte de 30 ans d’actions, l'UNICEM demande aux pouvoirs publics la reconnaissance de son Label RSE sectoriel

Elle profite de cet anniversaire pour réitérer l’appel de la profession auprès des pouvoirs publics d’une reconnaissance de son Label sectoriel RSE.Pour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. »Les industries de carrières et matériaux de construction extraient et produisent les matériaux minéraux nécessaires aux secteurs de la construction et des travaux publics. L’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), qui représente la profession, rassemble près de 1400 entreprises, TPE, ETI patrimoniales, groupes d’envergure internationale, qui font fonctionner plus de 7000 sites répartis sur l’ensemble du territoire.Par ce maillage territorial, ces entreprises participent pleinement au maintien de l’activité économique, industrielle et de l’emploi au cœur des régions. Il permet aussi d’établir une proximité géographique entre les sites d’extraction, de production et les zones de mise en œuvre (chantiers), diminuant, de fait, les distances et donc l’empreinte carbone liée au transport des matériaux. Conscients de leur responsabilité sociétale et environnementale et soucieux de contribuer positivement aux enjeux de développement durable, la filière et ses acteurs, font de ces sujets une priorité et déploient, depuis trois décennies déjà, de nombreuses actions...La célébration, symbolique, de ces 30 ans d’engagement en matière de développement durable, est l’occasion de revenir sur les temps forts qui ont jalonné ces années : les actions mises en place, les progrès enregistrés et les résultats obtenus. C’est aussi l’occasion pour la profession de lancer un appel, auprès des instances publiques, tant nationales qu’européennes à la reconnaissance des labels sectoriels RSE,et au soutien des PME qui s’engagent dans la RSE.1992-2022 : 30 ans de progrès en matière de développement durable1992 : Création de la charte professionnelle des producteurs de granulatsDès 1992, les producteurs de granulats, soucieux de mieux cerner l’impact environnemental lié à leur activité d’exploitation de carrières, se mobilisent et créent la charte professionnelle des producteurs de granulats. Grâce à l’adhésion de nombreux sites et en partenariat avec des centres de recherche reconnus*, plus d’une centaine d’études** scientifiques sont menées sur un peu plus de 10 ans. Ces études ont permis d’aboutir à des recommandations et à la rédaction d’un socle commun de bonnes pratiques portant, entre autres, sur la préservation de la ressource en eau, l’amélioration de l’insertion paysagère, le respect de la biodiversité, la réduction des émissions de poussière, la maîtrise de l’énergie, l’organisation de concertations avec les parties prenantes.* Les partenaires de ces études : BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières), Cemagref (Centre d’Étude du Machinisme Agricole et du Génie Rural des Eaux et Forêts (CEMAGREF), CNRS (Centre National de Recherche Scientifique), Muséum national d’histoire naturelle, Laboratoire des ponts et chaussées, INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques) et plusieurs universités.** Ces études sont aujourd’hui regroupées dans un catalogue mis à la disposition via ce lien2004 : La Charte environnement des industries de carrièresDans le prolongement des recommandations et bonnes pratiques formulées par la charte professionnelle des producteurs de granulats et afin d’encourager la progression des acteurs du secteur des industries de carrières sur le plan environnemental, un référentiel est créé : la Charte environnement des industries de carrières dont l’objectif est d’évaluer, d’une part et valoriser, ensuite, les progrès effectués par les industriels en matière de développement durable. Plus de 900 sites se sont engagés dans cette démarche. Ils ont pu à ce titre bénéficier d’un accompagnement qui leur aura permis de progresser dans la maîtrise de l’impact environnemental et développer, grâce à des recommandations et formations spécifiques, leurs compétences et celles de leurs collaborateurs.2017 : Création d’UNICEM entreprises engagéesAprès plusieurs décennies d’actions engagées et déployées sur le terrain, c’est de la volonté de rassembler les différents acteurs des industries de carrières et matériaux de construction qu’est née UNICEM entreprises engagées.Afin de faciliter et favoriser l’intégration de la RSE dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière, UNICEM entreprises engagées lance la Charte RSE à destination de ses adhérents, un référentiel solide, évalué par des organismes tiers indépendants. Déployée dans un premier temps au sein des entreprises productrices de béton prêt à l’emploi, la Charte RSE est étendue à l’activité extractive en 2018.UNICEM entreprises engagées partenaire de la Plateforme RSE En 2018, l’UNICEM est retenue par les instances publiques pour participer à une expérimentation nationale pilotée par la Plateforme RSE (organisme gouvernemental directement rattaché au premier ministre) sur les labels sectoriels RSE. Le référentiel RSE porté par UNICEM entreprises engagées a su répondre aux préconisations de la plateforme et contribue à la reconnaissance de la filière comme un acteur engagé en faveur de la RSE.2021 : Label RSE et CAP Environnement, les nouvelles signatures des engagements de la professionL’association UNICEM entreprises engagées se dote d’une charte d’engagement et formalise ainsi la vision et les valeurs communes à l’ensemble de ses adhérents, ainsi que les objectifs qu’ils poursuivent. En parallèle, le nom des démarches évolue. La Charte environnement des industries de carrières devient Cap environnement et la charte RSE prend le nom de Label RSE.CAP Environnement signe les engagements de la professionCap environnement, la démarche de progrès des industries de carrières, repose sur un référentiel environnemental appliqué site par site par les adhérents de l’association, avec l’intervention d’un auditeur conseil externe.Ce cadre rigoureux mis en place afin d’allier au mieux développement économique et respect de l’écosystème tout en favorisant une écoute mutuelle et constructive avec les acteurs locaux a permis des progrès considérables au sein de la profession : meilleure maîtrise et réduction des impacts, valorisation de la biodiversité, réaménagements et amélioration de sites, développement de l’économie circulaire, renforcement de la concertation…Evalués par des organismes tiers, plus de 600 sites de carrières sont, à ce jour, engagés dans la démarche Cap environnement.Nombre de sites engagés dans la démarche Cap environnement (avril 2022)635 sites / 262 entreprises50% de la production de l'UNPGLe Label RSE : une reconnaissance pour la professionL’engagement des entreprises dans la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) correspond à une attente renforcée par la crise sanitaire. Appelant les entreprises, quelle que soit leur taille, à plus de résilience, la RSE devient un réel gage de performance qui doit être promu par des démarches sectorielles et volontaires.Les entreprises qui s’engagent dans cette démarche réalisent d’abord une auto-évaluation de leurs pratiques et de leurs performances suivant les 35 items du référentiel. Elles font ensuite l’objet d’une évaluation plus poussée effectuée sur site par un organisme tiers indépendant (OTI), sur l’ensemble des grandes thématiques du label :GouvernanceCapital humainEnvironnementClients consommateurs fournisseursAncrage localUn comité d’évaluation associant des parties prenantes externes valide le niveau attribué par l’OTI.À ce jour plus de 1000 sites sont engagés dans la démarche du label RSE de l’UNICEM.Nombre de sites engagés dans le label RSE (avril 2022)Béton Prêt à l’Emploi : 685 sites, 47% de la production du SNBPECarrières et Recyclage d’inertes : 406 sites / 28% de la production de l’UNPG Les facteurs de réussiteOutils, formations et accompagnementAfin d’encourager et aider les entreprises à s’investir toujours plus dans ses démarches, UNICEM entreprises engagées a développé une forte culture de l’accompagnement par la mise en place de nombreuses méthodes et outils :Publication de guides pédagogiques accessibles via un espace internet réservé aux adhérents,Organisation de sessions régionales de formation ciblées,Programmation régulière de webinaires,Déploiement en régions d’opérations pilotes d’accompagnement à la RSE.Concertation et dialogue avec les parties prenantesLe dialogue avec les parties prenantes (collectivités territoriales, associations…) est au cœur des démarches portées par UNICEM entreprises engagées. Des partenariats ont été développés dans ce sens avec notamment l’association Humanité et Biodiversité. Un comité des parties prenantes est réuni au moins une fois par an. De nombreuses initiatives locales et territoriales sont également mises en œuvre (journées portes ouvertes et découverte, sensibilisation auprès des écoles, chantiers nature solidaires).Témoignage Sandrine Bélier, Humanité et Biodiversité En tant que membre du comité des parties prenantes et du comité d’évaluation du label RSE de l’UNICEM, que pensez-vous de ce label ? « Je pense que c’est un outil très intéressant et important d’amélioration continue tant sur les aspects environnementaux que sociaux. C’est un label exigeant, sérieux et robuste. »Qu’apporte-t-il aux entreprises ? « Je pense que cela apporte de la crédibilité à l’entreprise tant vis-à-vis de ses salariés, que de ses clients mais aussi vis-à-vis des acteurs du territoire où elle est implantée. Par cet engagement, elle peut participer à créer de la valeur éthique. »Quel est votre rôle en tant que partie prenante ? « J’ai été, au nom d’« Humanité et Biodiversité » associée à toutes les étapes d’élaboration de ce label, dès sa création et nos propositions pour faire évoluer le référentiel d’évaluation ont été prises en compte et intégrées. Je participe, avec exigence, au processus d’évaluation des entreprises candidates au label RSE de l’UNICEM et veille au sérieux et à la réalité des démarches engagées par ces entreprises. »Et demain ? Perspectives et objectifs pour les années à venirPour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « En 30 ans, nous avons démontré notre capacité à répondre efficacement aux enjeux environnementaux et sociétaux liés à nos activités. Nous l’avons fait progressivement et collectivement, en accueillant au sein de l’association des entreprises toujours unies par cette volonté d’améliorer constamment leurs pratiques. L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. Si les attentes de nos parties prenantes, notamment celles de nos clients, nous confortent dans cet élan, la complexité des obligations réglementaires et normatives auxquelles nous devrons tous répondre demain ne nous facilitera pas la tâche. Les évolutions en matière d’information extra-financière et de transparence illustrent bien ce point. Nous porterons donc une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME, en les aidant à anticiper ces changements. Immanquablement, nous ajusterons nos référentiels et nos programmes de formations ; nous veillerons aussi à établir, dès que possible, un maximum d’équivalence entre nos démarches et les systèmes d’évaluation RSE, publics ou privés, toujours plus nombreux et exigeants. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite. En particulier, après avoir participé aux expérimentations conduites par la Plateforme RSE, nous sommes impatients de voir ce label sectoriel reconnu - enfin ! - par les pouvoirs publics. »Fédérer et élargir le cercle des entreprises engagéesUNICEM entreprises engagées (UEE) entend, dans les années à venir, fédérer davantage de PME et d’entreprises familiales dans ses actions et élargir la typologie des activités concernées.Dans cet objectif, elle développe différents outils et met en place des opérations d’accompagnement. Elle a ainsi publié, en 2020, un guide méthodologique à destination des PME afin de faciliter leur engagement dans la RSE et va, prochainement, éditer un recueil des bonnes pratiques RSE et proposer, sous forme de quiz, une approche pédagogique de sensibilisation à la RSE.S’investissant aussi sur le terrain, UNICEM entreprises engagées a lancé en 2021 une opération d’accompagnement dans six régions. Depuis le début de l’année 2022, une cinquantaine de nouveaux sites issus de PME et d’entreprises familiales ont ainsi rejoint la démarche. Ces dernières représentent à ce jour près de 70% des entreprises adhérentes au label RSE.L’association entend également élargir la typologie des activités qu’elle représente. Aujourd’hui, peuvent s’engager dans le label RSE les industries extractives, les plateformes de recyclage de déchets inertes et unités de production de béton prêt à l’emploi. Les récentes évolutions apportées au référentiel le rende désormais applicable à l’activité « roches ornementales » et les premiers granitiers vont rejoindre, prochainement, la démarche.UNICEM entreprises engagées reste prête à accompagner toute autre activité de la filière minérale afin de faciliter son engagement dans le label RSE.Quelques témoignages Stephan HELMBACHER, PDG des Sablières et ballastières Helmbacher Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Après plus de 10 ans d’engagement dans la Charte Environnement, nous avons souhaité nous remettre en question et nous réinventer à travers le label RSE qui présentait une vision plus large de nos responsabilités. »Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « En interne, les premiers résultats sont la belle capacité à mobiliser une équipe. Plus globalement, la démarche nous permet de gagner en crédibilité et en respectabilité auprès de nos parties prenantes. »Pierre-Yves BEAULIEU, Directeur, Carrières et Béton B. BRONZO Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Étant engagé dans la démarche de la Charte Environnement depuis le début en 1992, l’engagement dans le label RSE est pour nous un prolongement. Tous les items de la démarche font déjà parti de notre quotidien. » Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « Je reste convaincu qu’à moyen terme cela fera la différence en termes d’embauche, de pérennité des emplois et de regard de nos parties prenantes, collectivités locales, riverains, fournisseurs. Nos relations seront plus sereines et plus durables tout en montrant que notre profession est sincèrement Responsable. »Encourager l’engagement des PME-TPE dans la démarche RSETrès souvent le manque de temps et de moyens se révèlent un frein pour les PME-TPE dans le déploiement de la RSE. Partant de ce constat et de leurs observations, UNICEM entreprises engagées souhaite que les pouvoirs publics apportent un soutien au développement de la RSE dans les PME en :Finançant en partie l’accompagnement d’un expert pour réaliser un état des lieux, construire un plan d’action puis le mettre en œuvre,Facilitant l’accès aux dispositifs d’aides publiques octroyées par certaines régions (comme celle des Pays de la Loire* ) aux entreprises qui s’engagent dans un label RSE,Encourageant la création d’un prêt RSE aux conditions avantageuses (taux d’intérêt inférieurs ou sans garantie) à l’image du prêt vert financé par BPI France et l’ADEME pour les TPE-PME* Sous réserve d’éligibilité, la Région peut cofinancer cet accompagnement, par le biais d’une subvention de 50% maximum du montant hors taxes (H.T.) des coûts de l’étude, et ceci dans une limite de 15.000 €. Plus d’informations à cette adresse.Accélérer la reconnaissance du label RSEUNICEM entreprises engagées plaide pour une reconnaissance par les pouvoirs publics des labels sectoriels répondant aux préconisations formulées dans les rapports publiés suite à la loi PACTE et demande la mise en place d’une charte publique qui servira de cadre à la reconnaissance de ces labels.En complément, UNICEM entreprises engagées souhaite que les entreprises labellisées RSE soient dispensées de répondre aux questionnaires des donneurs d’ordre sur les aspects RSE. SNCF Réseau s’est montrée pionnière en la matière : les prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation.Le label RSE de l’UNICEM reconnu par SNCF RéseauPour Bérangère GALLAND, Chef du Département RSE & Communication DGFA - DIRECTION DES ACHATS SNCF RESEAU : « L’évaluation réalisée dans le cadre du label RSE UNICEM entreprises engagées par un organisme tiers indépendant permet de répondre à l’obligation de diagnostic des performances RSE demandée par SNCF Réseau à ses fournisseurs. Ainsi, nos prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation. »UNICEM entreprises engagées demande, depuis plusieurs années, que la commande publique soit un véritable levier pour encourager la RSE. Pour répondre à cet enjeu, l’UNICEM propose que l’État et les collectivités territoriales soient encouragés à recourir aux entreprises labellisées RSE.En parallèle, le débat doit être réengagé sur les règles européennes des marchés publics, afin d’autoriser les donneurs d’ordre à valoriser les prestataires labellisés RSE.Enfin, pour aller plus loin, UNICEM entreprises engagées propose, aussi, que les entreprises labellisées RSE puissent bénéficier :D’une bonification des aides publiques relatives à l’innovation, la transition écologique, la décarbonation ;De garanties publiques permettant de limiter les cautions à fournir vis à vis des banques et assurances ;D’un allègement du montant des garanties financières au titre de la remise en état (carrières, installations de traitement des déchets) ;De taux privilégiés auprès des banques et des assurances.
Il y a 3 ans et 21 jours

Lhyfe annonce l’approbation du document d’enregistrement par l’Autorité des marchés financiers dans le cadre de son projet d’introduction en Bourse sur le marché réglementé d’Euronext à Paris

Une ambition : devenir un leader européen de la production d’hydrogène vert Un pure player français indépendant de la production d’hydrogène vert issue d’énergies renouvelables Un site industriel en France déjà opérationnel : 1ère unité au monde en connexion directeavec des éoliennes produisant de l’hydrogène vert destiné à la mobilité Une capacité démontrée à remporter des projets de premier plan à […]
Il y a 3 ans et 21 jours

EDF lance un "plan hydrogène" pour devenir un des leaders européens du secteur d'ici 2030

EDF a lancé le 13 avrili un "plan hydrogène" pour devenir "un des leaders" de la production d'hydrogène bas carbone en Europe d'ici 2030, moyennant un investissement de deux à trois milliards d'euros. (Photo : la station AuxHYGen, à Auxerre © EDF)
Il y a 3 ans et 22 jours

Comment stocker vos marchandises et entreposer vos machines ?

Le désordre peut s’installer très vite lorsqu’on ne prête pas attention aux systèmes de stockage des marchandises dans une entreprise. En effet, le flux des produits à vendre mélangé avec les stocks ainsi que les machines de production vont devenir ingérables si on ne choisit pas une méthode qui s’adapte à nos produits. L’espace de stockage doit être facile d’accès et bien organisé pour pouvoir optimiser au maximum son exploitation. Quels sont donc les méthodes de stockage de marchandises et les systèmes utilisés pour entreposer les machines ? Les différents types de méthodes pour stocker les marchandises Un espace se doit d’être bien organisé pour que son exploitation soit pratique et opérationnelle. Pour y arriver, il faut prendre en compte la nature des produits, leur importance et leurs caractéristiques. –      La méthode de stockage ABC Il s’agit d’une technique de gestion de stock qui va mettre de l’ordre dans un entrepôt par l’intermédiaire du classement des produits par leur degré d’importance. Ainsi, les marchandises seront catégorisées en 3 classes à savoir A, B et C. Les marchandises qui sont dans la classe A sont celles qui ont le plus de valeur, pendant que la classe B renferme la valeur moyenne et la classe C celles de moindre valeur. Pour que la chaîne logistique soit efficace, il faut que la méthode de stockage suive certaines règles. Entre autres, les marchandises dans la classe A, les plus demandées doivent être placées dans les rayons qui sont au milieu de l’entrepôt. Celles qui sont dans la classe B ou C peuvent être sur le côté ou en arrière-plan. Par la suite, les produits les plus importants doivent être placés le plus proche des entrées et des sorties. Ceci va permettre de diminuer les va-et-vient et va améliorer le flux de marchandises. –      Les méthodes de stockage LIFO et FIFO Notons que l’acronyme FIFO signifie First In First Out. Ce qui veut dire « premier entré, premier sorti ». Le principe est de gérer le système de rayonnage de telle sorte que les marchandises arrivent d’un côté et sont prélevées de l’autre côté des rayons. Il s’agit donc d’une méthode qui respecte l’ordre d’arrivée des produits. Ce qui rend ce système idéal pour gérer les produits comestibles. Pour avoir plus de rapidité, il est possible d’avoir une manutention en double accès c’est-à-dire que l’accès aux produits peut s’effectuer des deux côtés du rayon, à savoir l’entrée et la sortie. Quant au système LIFO, le principe est tout le contraire de FIFO. Notons d’abord que LIFO veut dire Last In, First Out. Ainsi, les derniers arrivés sont les premiers à sortir. Ce système est adapté pour les produits qui ne périssent pas et qui n’ont pas de date de limite de consommation. Il va permettre de limiter l’empilement des marchandises. Les différents types de rayonnages dans les bâtiments de stockage Le système de stockage par l’intermédiaire des rayonnages permet d’optimiser l’espace et d’exploiter chaque mètre carré disponible. Cependant, il existe plusieurs types de rayonnages en fonction des dimensions et des rotations des produits. Le système est également choisi en fonction du type de bâtiment, si il est démontable comme les tentes industrielles ou un bâtiment en dur équipé logistiquement. Ainsi, pour un stockage industriel, le choix va se faire entre le système à accès direct et le système compact en prenant en compte le nombre de références avec la quantité de produits pour chaque référence et la fréquence du flux. –      Le système de rayonnage à accès direct Les rayonnages à accès direct bénéficient d’un accès facile car les produits de base ou les produits récupérés fréquemment sont placés dans les allées de travail. Sauf que, ce système va rapidement encombrer les rayons principaux en cas d’une gestion de stock non maitrisée. Par ailleurs, ce type de système comprend trois catégories de rayonnages. –      Le rack à palettes qui peut être à simple ou à double profondeur : il s’agit d’un système de stockage pratique que ce soit pour un entrepôt de petite, de moyenne ou de grande taille. En effet, les racks à palettes peuvent s’adapter à n’importe quelle charge et à n’importe quel volume de produits. –      Le rayonnage qui est sur des bases mobiles : la mobilité est acquise par l’intermédiaire des rails. Aussi, les rayons sont équipés de moteurs avec un dispositif de contrôle pour sécuriser le déplacement des racks. Ce système est surtout employé dans les entrepôts frigorifiques. –      Les rayonnages cantilever: il s’agit du système utilisé pour stocker les machines industrielles dans les grands bâtiments de stockage. En fait, les rayons sont composés de colonnes où des bras en porte à faux facilement emboitables se fixent pour pouvoir supporter le poids des charges importantes. Ces derniers vont permettre aux rayons d’accueillir des tuyaux, des profilés en métal ou des machines surdimensionnés. Ce système est utilisé par les entreprises dans le secteur de l’automobile ou dans la fabrication des machines industrielles et des pièces détachées. –      Le système de rayonnage compact Ce système de stockage va permettre de disposer d’une plus grande capacité de stockage par rapport au système à accès direct. Ainsi, on peut distinguer le rayonnage drive-in ou drive-through qui consiste à introduire une allée dans les rayonnages pour permettre aux chariots élévateurs de déposer les charges. Ces allées comportent des rails pour faciliter le va-et-vient des machines. Ensuite, il y a les rayonnages push-back qui consistent à incliner légèrement les canaux de stockage pour que le retrait des palettes se fasse par la gravité. En effet, la partie en avant est construite avec une hauteur plus faible. D’autre part, le rayonnage avec le système Pallet Shuttle assure le chargement et le déchargement des palettes avec une navette motorisée. D’un autre côté, le rayonnage dynamique se caractérise par des canaux à rouleaux qui sont légèrement inclinés pour faciliter le déplacement des palettes. Même si celui-ci se fait suivant la gravité, la vitesse peut être contrôlée. Enfin, il est possible d’automatiser les différents types de rayonnages par l’intermédiaire des transstockeurs. Il s’agit d’utiliser des navettes de transfert placées à chaque niveau de rayon pour augmenter la fréquence du flux des marchandises.
Il y a 3 ans et 23 jours

En Normandie, les transports en commun passent au vert avec l'essor du BioGNV

En 2021, la production de gaz vert « Made in Normandie » prend un nouvel élan avec l'essor du réseau de méthaniseurs : à ce jour, 19 unités injectent dans les réseaux et contribuent à desservir 24 stations d'avitaillement en GNV/BioGNV. Et ces chiffres devraient doubler en 2022 ! A l'occasion de la Semaine Européenne de la Mobilité, GRDF en Normandie dresse un état des lieux de cette révolution verte dans les transports normands. GRDF soutient la révolution verte des transports normands Aujourd'hui, un bus sur quatre vendu en France circule au GNV/bioGNV. Les collectivités normandes plébiscitent largement ce carburant pour verdir leurs flottes de bus. Cette année, par exemple, Caen la Mer et Le Havre ont respectivement commandé 200 et 55 bus fonctionnant au GNV pour renouveler leur parc de véhicules de transports en commun. A Caen, la mise en service des premiers bus GNV est effective depuis septembre. A Argentan dans l'Orne, première agglomération normande autonome en été en gaz vert depuis l'année dernière, les transports publics se modernisent. En charge de la compétence mobilité depuis le 1er juillet 2021, Argentan Intercom a mis en service ses trois premiers bus au GNV le 30 août. « Nous avons investi sur le bus au GNV. C'est plus propre, avec un carburant produit localement, et c'est un moyen non négligeable de faire des économies. Par rapport au gazole, nous faisons 36 % d'économies sur le coût du carburant. » explique Frédéric Leveillé, Président de l'intercommunalité.En Normandie, 15 stations privées et 9 stations publiques d'avitaillement sont d'ores et déjà opérationnelles, une dizaine de nouvelles stations est en cours d'étude pour renforcer la demande La mise en service de stations d'avitaillement se multiplie dans la région pour suivre la montée en puissance de ce carburant alternatif. Récemment, une nouvelle station multi-énergies (gaz, hydrogène, électricité) au sud d'Evreux (à la croisée de la N154 et N13, un carrefour logistique important dans le département) a vu le jour. LE SDEM Syndicat d'Energies de la Manche a aussi en projet une station GNV/bioGNV pour alimenter les transporteurs de l'agglomération de Carentan les Marais (zone élargie de la baie du cotentin : Carentan, Isigny, Sainte-Mère-Eglise, etc.) En Normandie, 19 unités de méthanisation injectent déjà dans les réseaux GRDF, et une quarantaine de projets devrait voir le jour en 2022 ! Le bioGNV est obtenu par la méthanisation de déchets organiques divers et parfois combinés : ordures ménagères, boues des stations d'épuration, produits agricoles et tontes des espaces verts... Tous les véhicules GNV sont compatibles avec le BioGNV, ce qui permet une interchangeabilité simple. C'est une énergie locale et renouvelable. A ce jour, la Normandie compte 19 méthaniseurs en injection. En 2022, ce réseau devrait connaitre une forte croissance avec 40 nouveaux projets, en partenariat avec les agriculteurs locaux.Pour Aymeric Cotrel, Directeur GRDF en Normandie : « L'agriculture joue un rôle essentiel dans la production d'énergie et particulièrement en ce qui concerne la méthanisation où plus de 90% de la production est issue du monde agricole. Cette filière est indispensable pour la transition écologique du territoire normand. La méthanisation crée une passerelle entre le monde agricole et le monde urbain. En approvisionnant les véhicules bien sûr, mais aussi en créant de la ressource énergétique pour injecter du gaz pour chauffer les foyers ou les équipements publics. Nous accompagnons quotidiennement les agriculteurs dans cette diversification de leur métier. »Mathieu Deschamps, agriculteur-méthaniseur, bientôt « avitailleur »Niché dans un petit village de Seine Maritime à Cléville, Mathieu Deschamps éleveur, est aussi méthaniseur depuis 10 ans. Le biométhane que son unité produit, est injecté dans les réseaux de GRDF depuis juin 2021 et dessert l'équivalent de la consommation annuelle de 2 000 logements ou de 100 bus roulant au GNV. Convaincu par les avantages de cette énergie verte, l'agriculteur envisage de créer une station d'avitaillement avec des partenaires à quelques kilomètres de son site de méthanisation. Ce projet devrait voir le jour à l'automne prochain. « Notre démarche est centrée sur l'économie circulaire et la production locale. Ce projet de point d'avitaillement nous permet d'ancrer notre activité de méthanisation localement. »
Il y a 3 ans et 23 jours

Faut-il faire des propriétaires de pavillons des "micro-promoteurs" ?

LOGEMENT. La fondation Terra Nova défend, dans une note, l'opportunité de résoudre la crise de la production de logements sans artificialiser des terres naturelles : il suffirait de densifier les zones pavillonnaires. La création d'un statut de micro-promoteur permettrait de simplifier les démarches pour les propriétaires actuels des terrains, qui amélioreraient ainsi leur situation.
Il y a 3 ans et 23 jours

Journée de la Terre : selon une nouvelle étude, 1 Français sur 5 est climatosceptique

Dans le même temps, l’environnement, supposé être l’une des préoccupations majeures des Français (sondage Elabe), n’a été que peu abordé dans le cadre des débats à la Présidentielle. Si certains experts évoquent une forme de déni collectif sur le sujet, d’autres une méconnaissance persistante ou encore un enjeu tellement intériorisé qu’il ne représenterait plus véritablement une bataille à mener, qu’en est-il réellement ? L’urgence climatique est-elle perçue comme telle par les Français ? Sont-ils prêts à changer ou pensent-ils qu’il est simplement trop tard et qu’il faudra « faire avec » ? Décryptage de l’étude OpinionWay réalisée pour PrimesEnergie.fr, principal financeur privé de la transition énergétique.« Nous entendons régulièrement une petite musique qui nous raconte que l’enjeu climatique est désormais intégré par le plus grand nombre, les résultats de l’étude nous montrent que ce n’est pas tout à fait vrai. Non seulement 1 Français sur 5 ne croit pas au réchauffement climatique, mais parmi les autres, la moitié ne semble pas prendre la mesure du défi qui nous attend », constate Nicolas Moulin, fondateur de PrimesEnergie.fr.« Une part significative des répondants ne fait pas de lien direct entre le dérèglement climatique et les thématiques sociales et pourtant, les périodes de sècheresse de plus en plus intense en France et dans le monde, comme actuellement dans l'Ouest des Etats-Unis, vont avoir des conséquences directes sur la production alimentaire et donc générer ou renforcer une inflation préexistante. Opposer la lutte pour le climat aux enjeux sociaux est un contresens total, le niveau de réchauffement sur lequel nous pouvons agir aujourd’hui va totalement conditionner l’ensemble des autres sujets jugés plus prioritaires par la majorité des Français ».1 Français sur 5 est climatosceptique21% des Français sont climatosceptiques avec des différences très sensibles selon la région et l’âge.Les habitants du Sud-Est, particulièrement confrontés à des phénomènes météorologiques extrêmes ne sont « que » 18% à ne pas croire au réchauffement climatique. Une proportion qui monte à 26% soit plus d’1 Français sur 4 dans le Nord-Ouest du pays.Les plus climatosceptiques (25%) vivent dans des communes de 2 000 à 20 000 habitants contre 20% dans les zones rurales et 18% en région parisienne. Le critère de l’âge est le plus déterminant avec des écarts de 15 points entre les plus climatosceptiques (29% des 35-49 ans) et les moins climatosceptiques (14% des + de 65 ans). En revanche pas de différence significative entre les femmes et les hommes (respectivement 21% et 20%).Conflit générationnel ?Si une majorité de Français (79%) ne doutent pas du réchauffement du climat, ils sont toutefois 63% à considérer qu’il y a des sujets plus prioritaires (emploi, sécurité, pouvoir d’achat, santé). A nouveau, le critère le plus déterminant pour observer des différences de perception est générationnel avec 71% des 35-49 ans qui considèrent que d’autres sujets sont prioritaires contre 52% des 18-25 ans, soit près de 20 points d’écart.Lutter pour le climat… sans changer nos modes de vie ?Par ailleurs, 75% considèrent qu’il est possible de concilier lutte pour le climat, croissance économique et mode de vie des pays développés en réalisant des économies d’énergie. A nouveau, les 35-49 ans sont les plus enclins à penser cela possible (81% contre 70% chez 25-34 ans et chez les 50 – 64 ans).Dans le même temps, près de la moitié des Français (47% des personnes interrogées) pensent qu’il est trop tard pour inverser le cours du réchauffement climatique et même 57% pour les 35-49 ans.A contrario, 44% des jeunes de 18 à 24 ans et seulement 39% des + de 65 ans pensent qu’il est trop tard. Les plus jeunes et les plus anciens se rejoignent dans une forme d’optimisme.Méthodologie : étude et analyse réalisée au 1er trimestre 2022 par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1022 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 3 ans et 24 jours

NOUVEAUX TUBES CALOPORTEURS WAVIN FLEXIUS BAO UNE BARRIÈRE ANTI-OXYGÈNE PROTECTRICE AU CŒUR DE LA STRUCTURE

Fiable et durable, la nouvelle génération de tubes en Polybutylène Wavin Flexius BAO intègre désormais une Barrière Anti-Oxygène. Elle permet d’éviter le développement de boues dans les circuits fermés de plancher chauffant garantissant ainsi un bon fonctionnement sur le long terme. Ordinairement placée en périphérie extérieure des tubes, la BAO est ici intégrée au cœur de la structure du tube, la protégeant de tout endommagement lié aux aléas de chantier et garantissant sa performance. Ainsi, il n’y a aucun risque de dégradation de la BAO lors de la mise en œuvre, lui garantissant une durée de vie optimale. Disponibles en plusieurs longueurs, les couronnes de nouveaux tubes Wavin Flexius BAO répondent aux besoins de toutes les tailles de chantiers de plancher chauffant et rafraîchissant. Leur grande flexibilité a inspiré le nom de cette nouvelle génération de tubes Wavin Flexius BAO qui facilite la réalisation des boucles au sol, quelles que soient les conditions de pose : froid, espaces restreints, pas de pose serrée etc. Très résistants à l’épreuve du temps, ces tubes caloporteurs sont naturellement inertes à la corrosion, aux impacts et à l’écrasement. Ils bénéficient d’un Avis Technique et de la certification Qualité pour le Bâtiment (QB) du CSTB. Par ailleurs, dans une logique de développement durable, Wavin travaille sur un programme pour réutiliser les chutes de mise en œuvre des tubes Flexius BAO afin de les réintégrer dans la production d’autres produits de son catalogue.
Il y a 3 ans et 24 jours

L'année 2022 marquera les 10 ans de WnD (Windows and Doors) sur le territoire français.

L'année 2022 marquera les 10 ans de WnD (Windows and Doors) sur le territoire français. Spécialisée dans la production de fenêtres, baies coulissantes, volets roulants et portes PVC, l'entreprise du groupe OKNOPLAST est devenue au fil des années un acteur majeur en France. Pour son 10ème anniversaire, WnD intensifie son rayonnement dans l'Hexagone avec une nouvelle équipe commerciale qui place la qualité des produits, les économies et le confort clients au coeur de la réflexion stratégique.
Il y a 3 ans et 24 jours

Débat de l'entre deux-tours 2022 : les mesures de Marine Le Pen et Emmanuel Macron qui concernent le BTP

Écologie et rénovation énergétiqueLe premier point sur lequel le ton est monté lors du débat est la question des énergies renouvelables. Emmanuel Macron souhaite continuer à miser sur le développement des panneaux photovoltaïques et des éoliennes, tout particulièrement offshore, en maintenant et améliorant le nucléaire le temps que les énergies renouvelables prennent plus d'ampleur dans la consommation énergétique française.Le candidat-président compte également réduire les besoins du pays en accélérant la rénovation énergétique avec le dispositif MaPrimeRénov'. Il veut ainsi doubler le nombre de logements rénovés en passant à 700.000 logements rénovés chaque année s'il est réélu.Il a également confirmé vouloir créer une prime pour aider les seniors à aménager leur logement basée sur MaPrimeRénov' afin de leur permettre d'éviter les EHPAD et intitulée MaPrimeAdapt'.Emmanuel Macron souhaite maintenir le bouclier tarifaire sur le prix des énergies le temps de la crise, après laquelle il ne subventionnera plus le pétrole et les énergies fossiles pour à la place reverser ces subventions sous forme d'aides à la rénovation énergétique des logements français.Marine Le Pen, accusée par son concurrent d'être « climato-sceptique », souhaite diminuer la TVA sur les produits énergétiques fossiles pour soulager les ménages et favoriser le pouvoir d'achat. Elle veut également sortir du marché européen de l'électricité qu'elle considère comme source de l'augmentation du prix de l'énergie et à la place laissé l'État réguler les prix.Elle est aussi contre le blocage des importations de gaz russe en raison des retombées néfastes que cela engendre sur les particuliers et les entreprises.Elle affirme également sa volonté de s'opposer aux éoliennes terrestres car, selon elle, cette source d'énergie s'avère trop incertaine puisque basée sur la présence ou non de vent pour alimenter les turbines, trop dérangeante pour ceux habitant à proximité en évoquant des « troubles anormaux du voisinage » et que quand les éoliennes ne tournent pas « il faut avoir recours au charbon », ce qui contrecarre l'intérêt écologique des éoliennes. Elle souhaite donc démonter les éoliennes incriminées et organiser des référendums pour décider du sort des autres projets éoliens.La candidate du Rassemblement National juge aussi que le modèle économique de libre-échange est grandement responsable des émissions de gaz à effet de serre car « les importations en représentent 50% ». Elle privilégierait un modèle basé sur la production locale autant que possible en passant par une réindustrialisation afin de permettre une plus grande indépendance française et une forme de « patriotisme économique ».Le rythme de la transition écologique dicté par Emmanuel Macron est également remis en question par Marine Le Pen. Elle dénonce une « politique écologique punitive » pour les ménages n'allant pas assez vite dans leur transition écologique avec notamment les restes à charge importants lors de travaux de rénovation énergétique d'un logement ou encore la décision d'interdire l'installation de nouvelles chaudières au fioul malgré le fait que certains ménages n'auraient « pas les moyens de faire autrement ». Les Zones à Faibles Émissions ont également été critiquées par Marine Le Pen, dénonçant une inégalité pour les ménages ne pouvant pas investir dans un véhicule électrique ou peu polluant mais qui habitent dans une ZFE.Travail et retraiteMarine Le Pen a annoncé vouloir s'assurer que les charges sociales de travailleurs détachés en France soient payées en France. Le fait que ces charges soient reversées dans le pays d'origine du travailleur est selon elle « une perte nette pour notre pays et crée une préférence étrangère à l'emploi dans un certain nombre de secteur ». Pour elle ce mécanisme provoque une asymétrie pour les entreprises n'ayant pas recours à des travailleurs détachés par rapport à celles y faisant appel.Pour Emmanuel Macron en revanche, sa politique menée jusqu'à présent à permis de réduire les fraudes et il s'estime satisfait d'avoir « changé les règles pour que soit respecté le principe « à travail égal salaire égal » concernant les travailleurs détachés. L'actuel président a également pointé du doigt le fait que faire payer en France les charges sociales des travailleurs détachés étrangers mais que ne pas appliquer ce même principe aux travailleurs français à l'étranger, c'est-à-dire « la préférence nationale à l'emploi », représenterait « la fin du marché commun du travail européen ».Le sujet des retraites a lui aussi montré le clivage entre les deux candidats. Marine Le Pen souhaite faire revenir la retraite à 60 ans ou 62 ans (40 à 42 annuités) afin que les français puissent profiter de celle-ci.Emmanuel Macron quant à lui maintient son intention de faire passer la retraire à 65 ans mais également de conserver les critères de pénibilité, qu'ils jugent fondamentaux dans le système des retraites, pour continuer de permettre à ceux qui ont exercé une profession difficile de partir plus tôt à la retraite.
Il y a 3 ans et 24 jours

Les experts-comptables se mobilisent pour le pouvoir d’achat et font 100 propositions concrètes pour une France plus forte, juste et compétitive

Les experts-comptables sont au cœur de l’économie et au cœur de la société, ils sont des chefs d’entreprise au service des chefs d’entreprise : ils sont légitimes pour proposer et orienter les dirigeants.Aussi, les experts-comptables proposent donc de :Supprimer les cotisations sociales (hors retraite) des salaires et transférer le financement de la protection sociale par une hausse de la TVA et une micro-taxe sur les mouvements financiersAugmenter le pouvoir d’achat en exonérant de cotisations sociales (salariales et patronales) et d’impôts les heures supplémentaires et complémentaires. Cette mesure favoriserait à la fois le pouvoir d’achat des salariés et la capacité des entrepreneurs à assurer leur production malgré les difficultés de recrutementPérenniser la prime PEPA version 2021 exonérée de cotisations sociales et d’IR (intéressement simplifié pour les petites entreprises jusqu’à 50 salariés)Autoriser les déblocages exceptionnels de l’épargne salariale, sans conditions d’utilisationExonérer les dons d'argent pour l’acquisition d’un bien immobilier (achat, construction, investissement locatif...)Augmenter le montant des donations exonérées et réduire la durée des abattements. Par exemple : 150.000 euros tous les 12 ans (donation en nue-propriété) ou 300.000 euros tous les 6 ans (donation en pleine propriété).Le communiqué se conclut sur le fait que les experts-comptables souhaitent « Être acteurs plutôt que spectateurs, proposer plutôt que protester, construire plutôt que dénigrer... Fiers d’être experts-comptables ! ».Téléchargez les 100 propositions des experts-comptables.
Il y a 3 ans et 24 jours

Stratégie et innovations bas carbone chez Lafarge

Lafarge France va commercialiser dès cet été deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II (produit à Sète) et le premier CEM VI disponible en France (fabriqué au Teil). Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton). Dans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication. Le groupe a également mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération, bas clinker et sans laitier. Ce liant breveté permet la production de béton à -50% de CO2 sans utiliser le laitier. Il ne modifie pas les modes constructifs et les gestes chantiers. Cet article Stratégie et innovations bas carbone chez Lafarge est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 25 jours

Adeline Mourlevat prend la tête du Service Référencement Industriels d’Elcia

Adeline, vous venez d’être nommée Responsable du Service Référencement, mais vous êtes chez ELCIA depuis plus de cinq ans maintenant. Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?« J’ai rejoint ELCIA en 2017, à la sortie de mes études à l’INSA de Lyon où j’ai été diplômée en Génie des matériaux. J’ai intégré le Service Référencement dans lequel j’ai occupé le poste d’Ingénieur Projets pendant deux ans. En 2019, j’ai sauté sur l’opportunité de devenir Ingénieure Commerciale afin d’accompagner nos commerciaux Industrie sur la partie technique. J’ai appris l’avant-vente, le commerce et le suivi clients. J’ai ensuite rejoint le Service Clients Industrie qui a été créé en 2021, en tant que Chef de projets clients : j’accompagnais nos partenaires industriels dans la mise en production de leurs projets EDI ou encore MyPricer. J’ai pu y développer mes compétences sur l’accompagnement, le suivi des projets, le conseil clients. J’ouvre aujourd’hui une nouvelle page de mon aventure chez ELCIA en devenant Responsable du Service Référencement. »Vous prenez la Direction du Service Référencement, qui est l’un des Services historiques d’ELCIA. Pouvez-vous nous le présenter ?« Le Service Référencement est l’un des piliers d’ELCIA ! C’est lui qui a référencé et qui est en charge du maintien à jour des 1 750 Bibliothèques de tarifs de nos 600 Industriels partenaires dans le Configurateur ELCIA. Ce Service est le garant de la fiabilité de nos Bibliothèques référencées ! C’est son travail qui fait que nos clients artisans, installateurs et revendeurs peuvent réaliser des devis justes, avec des prix à jour et qu’au final le produit chiffré soit fabricable. Pour cela, le Service Référencement travaille en toute confiance avec les équipes de nos partenaires industriels. Il faut comprendre leurs produits, leurs options et leurs règles métier, pour ensuite les paramétrer dans nos outils.Nous mettons donc un point d’honneur à ce que chaque membre du Service soit un véritable expert métier, qui parle le même langage que les industriels. Chaque nouvel arrivant suit une formation de plusieurs mois, sur nos outils internes, mais aussi sur le métier de nos partenaires, le secteur de la Menuiserie, son vocabulaire.Le Service Référencement est aujourd’hui composé de 19 Ingénieurs et 3 Techniciens, dont une partie sur notre site de Tarbes, notamment pour la gestion des projets transversaux avec ISIA. Depuis quelques années, nous avons organisé le Service en nous inspirant des étapes qui existent dans l’Industrie : études et estimations, planification, qualité et production. »Quelles seront vos missions sur ce nouveau poste ?Je prends la tête du Service Référencement avec deux grands objectifs ! Face aux variations de prix actuelles, nous devons garantir au marché que les mises à jour de nos 1 750 Bibliothèques de prix référencées soient livrées à la bonne date. C’est un vrai challenge ! Deuxième objectif : accompagner les industriels pour que la configuration de leurs produits soit plus riche et permette à leurs clients de passer commande en EDI. La dématérialisation des commandes facilite leur quotidien et évite à leurs équipes de perdre du temps à rappeler l’installateur parce qu’il manque des informations.Cela passe par le management du Service, le suivi de son activité et du respect de ses objectifs. Je veille au bon déroulement des projets de Référencement, j’accompagne les membres de l’équipe, les aide, les conseille. J’ai été Ingénieur Projets pendant deux ans, c’est indispensable pour comprendre le fonctionnement du Service. Je m’assure aussi de leur bienêtre dans le Service et de leur montée en compétences, que ce soit techniquement ou en gestion de projets. Je vais être épaulée par Jonathan Farge, qui fait partie du Service Référencement depuis 17 années. Nous allons former un véritable binôme.La stratégie d’amélioration continue du Service sera également au coeur de mes missions. Les besoins de nos partenaires industriels évoluent, les solutions ELCIA aussi. Il doit en être de même pour nos outils internes !Enfin, mon rôle est aussi d’échanger avec les autres services d’ELCIA. Par exemple, avec le Service Produit pour leur faire part des besoins techniques qui nous sont remontés par les industriels ou encore avec le Service Clients Industrie pour répondre de manière efficace aux problématiques de nos partenaires.Pour terminer, quel plus souhaitez-vous apporter ?Mes différentes missions chez ELCIA me permettent d’avoir aujourd’hui une vision à 360° de l’Industrie : technique, commerce, accompagnement. Cette vision globale, je l’ai aussi en interne. J’ai côtoyé plusieurs Services, je connais les besoins de chaque équipe. Je souhaite m’appuyer sur cette expérience pour fluidifier les relations entre les différents Services ELCIA : ce sont nos partenaires qui en sortiront gagnants !J’ai aussi à coeur d’apporter un regard neuf sur l’organisation du Service Référencement. Pouvoir réorganiser certains aspects de la vie de l’équipe, toujours dans ce souci d’amélioration continue, pour toujours plus d’efficacité et de qualité.Chez ELCIA, des femmes manageuses et heureuses !Girl Power ! Avec la nomination d’Adeline MOURLEVAT sur un poste de management, une barre symbolique vient d’être franchie : 58% des collaborateurs d’ELCIA sont désormais managés par des femmes !Alors que le ratio hommes/femmes chez ELCIA est de 68% contre 32%, la majorité des collaborateurs sont managés par des femmes en totale réussite sur leur poste d’encadrement. Pour Stéphanie ROBIN, DRH du Groupe : « Même si le monde de l’édition logicielle reste un secteur encore difficile à féminiser, chez ELCIA, nous travaillons à plus de parité. C’est un chiffre clé pour l’entreprise, il souligne le fait que les femmes accèdent à des postes d’encadrement et de direction autant que leurs collègues masculins »Manageuses et heureuses ! Pour célébrer la Journée des droits des femmes, ChooseMyCompany (à l’origine notamment du Label HappyAtWork), a publié le WomenTop40, son classement des 40 meilleures entreprises de 100 à 500 salariés où les femmes sont les plus heureuses et engagées. ELCIA se classe à la 23ème place, sur plus de 678 entreprises dans la catégorie. Une vraie fierté !
Il y a 3 ans et 25 jours

L’OPPBTP intègre le think tank Cinov’action pour une meilleure prise en compte de la prévention par les acteurs du BTP

Pour ce faire, l’OPPBTP s’associe pour la première fois à la Fédération Cinov, représentative de la branche BETIC qui regroupe les métiers du conseil, de l’ingénierie et du numérique. Ce partenariat permettra à l’Organisme d’intégrer le think tank Cinov’action et ainsi contribuer aux réflexions et travaux collectifs menés avec tous les acteurs de la chaîne de valeur pour améliorer les conditions de travail des personnes intervenant dans le processus de construction.La prévention des risques, un enjeu de taille pour la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrageDans le cadre de ses missions, l’OPPBTP s’engage à accompagner l’ensemble des acteurs de la filière BTP, les entreprises de construction bien sûr, mais aussi les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les coordonnateurs SPS.La crise sanitaire a mis la santé et la sécurité au travail au cœur des enjeux et des préoccupations de tous les acteurs de la construction. D’une part, la maîtrise d’œuvre a identifié des besoins de connaissance et de solutions opérationnelles en la matière. La crise a montré également l’intérêt de mieux intégrer les besoins de toute la chaîne de construction, jusqu’aux opérateurs et le fonctionnement du chantier. D’autre part, le rôle clé que doivent jouer les maîtres d’ouvrage (MOA) en santé et sécurité au travail a été mis en valeur fortement. Maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, deux acteurs essentiels de la chaîne de valeur de la construction, doivent être pleinement en mesure d’appliquer les principes généraux de prévention et fournir les moyens nécessaires aux entreprises et salariés du BTP pour travailler en sécurité.Des métiers en pleine mutationEn parallèle, ces métiers sont sujets à d’importantes transformations en cours et à venir, d’un point de vue environnemental, technologique, sociétal et économique. Le climat, le numérique, les évolutions sociales peuvent être tout autant des opportunités que des freins. Conscient de ces profondes mutations, la Fédération Cinov, qui compte parmi ses adhérents 98 % des maîtres d’œuvre du BTP, a créé en 2016 le think tank Cinov’action. Celui-ci propose un cadre pérenne de travaux collectifs entre différents acteurs de la branche (industriels, entreprises, institutionnels, ingénieurs), afin d’anticiper les évolutions nécessaires de leurs métiers, de construire des collaborations porteuses d’innovation et de concevoir des solutions qui les fassent progresser. Une démarche qui fait écho à la troisième priorité stratégique du plan @Horizon 2025 de l’OPPBTP : réaliser l’ingénierie prévention des métiers de demain, avec l’objectif d’une prévention intégrée dès la conception, portée par l’innovation.Un partenariat inédit avec la Fédération CinovDans ce contexte, l’OPPBTP et la Fédération Cinov ont souhaité se rapprocher pour la première fois, en permettant à l’Organisme d’intégrer le think tank Cinov’action. L’adhésion de l’OPPBTP à Cinov’action a ainsi pour objectif d’agir auprès de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage pour une meilleure prise en compte de la prévention dans le montage des opérations et une plus forte implication sur ces questions, en lien avec les Coordonnateurs Sécurité et Protection de la Santé (CSPS) et les entreprises.Dans le cadre de leur collaboration, l’OPPBTP participera à différents travaux, notamment :la contribution à un outil d’autodiagnostic des compétences à destination de la maîtrise d’œuvre, en intégrant un volet dédié à la santé-sécurité au travail ;le lancement de travaux pour élaborer une étude dédiée à l’évolution des métiers de la construction (nouveaux matériaux, contrainte environnementale, utilisation du digital...)L’implication de l’OPPBTP permettra de faire valoir la prévention des risques professionnels comme un point essentiel de la réflexion. L’objectif est de formuler des propositions qui seront portées auprès des instances nationales pour mieux accompagner les mutations du secteur. Pour Fréderic Lafage, Président de la fédération CINOV : « Convaincus que de nombreux métiers vont muter, que les méthodes de collaboration vont profondément évoluer, nous pensons qu’une des solutions passe par le décloisonnement des métiers et la mise en œuvre de réflexions avec l’ensemble des acteurs économiques de la chaîne de valeur. Seule cette approche élargie peut permettre d’anticiper et de répondre aux complexités auxquelles les professionnels et plus largement la société sont confrontées. Les sujets sur lesquels travaille Cinov’action sont liés à la nécessité de répondre aux enjeux qui découlent des transitions en cours et de s’adapter à l’incertitude de notre monde. L’arrivée de l’OPPBTP au sein de Cinov’action marque la volonté de prendre en compte la prévention comme un levier majeur d’efficacité et une nécessité à rechercher dans tout processus innovant. »Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « Notre adhésion à Cinov’action va permettre à l’OPPBTP d’élargir le champ de ses actions en faveur de la prévention des risques au-delà de notre champ habituel d’entreprises adhérentes. Cinov’action et l’OPPBTP partagent une même analyse sur les enjeux auxquels la construction est confrontée, et sur les réponses pertinentes à y apporter, basées sur l’innovation, la coopération, l’amélioration des processus opérationnels. La maitrise d’œuvre doit jouer un rôle plus important dans le futur pour assurer un haut niveau de performance des opérations de construction, dont en santé et sécurité au travail. Car un chantier bien mené en prévention est un chantier bien mené en production ! » commente Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP. »
Il y a 3 ans et 25 jours

Une ferme hors-sol investit un parking en plein quartier défavorisé

La ferme Champerché a choisi ce parking de 1.300 mètres carrés au cœur du quartier défavorisé des Indes, à Sartrouville (Yvelines), pour installer ses cultures hors-sol, disposées sur quatre niveaux dans neuf vastes salles.Safia Zalagh, 54 ans, courts cheveux noirs plaqués par le gel, connaît bien ce parking. Dans sa jeunesse, elle y retrouvait ses copains "pour sortir, danser, s'occuper de ceux qui avaient trop bu. On avait aménagé l'espace, c'était confortable", se souvient en riant cette habitante du quartier.Champerché a pour ambition de développer la culture hors-sol pour montrer que cette solution, déjà testée à Paris dans une ferme de 42 m2, est viable à plus grande échelle. "On souhaite industrialiser la production donc la taille de l'endroit était déterminante", explique Guillaume Fuyet, un des trois frères fondateurs de l'entreprise, responsable de la recherche et du développement.Comment ce parking est-il passé d'un squat de jeunes à une ferme de culture hors-sol à la pointe de la technologie ?"On souhaitait s'installer dans les Yvelines car on y a vécu longtemps enfants, avec mes frères", présente Antoine Fuyet, directeur de Champerché. La fratrie a rencontré le maire de Sartrouville, Pierre Fond (LR), qui les a dirigés vers le quartier des Indes et le bailleur social 1001 vies habitat. Parking condamné"Avec le projet de démolition et de reconstruction" des immeubles, "il y a de l'espace disponible dans la cité", présente Nicolas Brunet, directeur régional du bailleur social. "Le parking était condamné depuis une quinzaine d'années car il y avait des dégradations."Avec l'installation de Champerché, "tout le monde est gagnant" estime le représentant du bailleur HLM. "C'est un projet qui a un sens social, qui n'est pas rejeté par les habitants."Durant les travaux, qui ont duré presqu'un an (réhabilitation, installation des étagères...), les riverains de la cité, intrigués, ont défilé devant la porte du parking pour en savoir plus."Avant même qu'on ouvre, on a reçu au moins 30 demandes d'embauche", se rappelle Grégoire Silva, trésorier de l'entreprise. A l'issue d'entretiens, six personnes sont embauchées, dont quatre vivent dans le quartier ou aux alentours.Safia a été recrutée en août, en tant qu'"agricultrice urbaine". "J'étais paysagère, planter des arbres je sais faire mais je n'avais jamais fait de semis", mime la dynamique quinquagénaire. Maintenant, lorsqu'elle fait des semis d'aneth, ses gestes sont assurés. "Ils m'ont tout appris, c'est une super équipe.""Dès le départ c'était notre volonté d'embaucher des personnes venues de la cité des Indes", explique Guillaume Fuyet, un des trois frères fondateurs de Champerché. Les nouvelles recrues ont mis la main à la pâte pour installer les cultures. "Les bacs, les robinets, c'est nous qui avons monté tout ça", raconte Safia en désignant les étagères où poussent ses précieuses salades.Des équipements nécessaires pour mettre en place une culture en bioponie : les racines des plantes baignent dans une solution d'eau et d'engrais "organique", sans pesticides."On y trouve des champignons, des bactéries... c'est ce qui donne du goût à nos produits, contrairement à la majorité des cultures hors-sol qui utilisent des solutions minérales et auxquelles on reproche de manquer de saveur", détaille Guillaume Fuyet.Le parking insalubre est devenu une fourmilière. Chaque jour basilic thaï, coriandre ou menthe sont récoltés puis livrés aux clients, des grandes surfaces ou des restaurateurs."J'ai présenté une certaine variété de menthe du Pérou, les restaurateurs sont demandeurs", présente passionnément Guillaume Ripoche, incollable sur les 60.000 plantes cultivées à Champerché. "Maintenant il faut que je produise !"
Il y a 3 ans et 25 jours

Le Danemark présente son plan pour se passer de gaz russe

La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible", alors que l'UE réfléchit à un arrêt des achats à la Russie pour sanctionner Moscou.Le plan présenté mardi par l'exécutif danois prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers du pays qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou vers les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.Pour les foyers restants et l'industrie, le plan prévoit aussi un développement du biogaz d'origine renouvelable, "qui assurera que nous soyons libres de Poutine", a déclaré le ministre du Climat et de l'Energie Dan Jørgensen lors d'une conférence de presse.Le Danemark va également "étudier la possibilité d'anticiper et d'augmenter temporairement la production de gaz de mer du Nord sur les gisements déjà exploités", en "dialogue avec les acteurs du marché", a expliqué le gouvernement dans un communiqué.Le gouvernement danois a également dopé son plan de développement des énergies renouvelables, et prévoit désormais un quadruplement des centrales solaires et surtout de l'éolien terrestre, à horizon 2030.Le royaume scandinave est déjà un des grands champions européens de l'éolien, qui lui fournit actuellement environ la moitié de son électricité - le reste étant dominé par la biomasse et le charbon."Nous voulons développer les énergies renouvelables autant qu'il est possible de le faire de façon intelligente", a assuré Mme Frederiksen.Le gaz fournit environ 18% de l'énergie consommée au Danemark chaque année, selon les statistiques officielles. Une grande partie est longtemps venue des gisements du pays en mer du Nord, mais ceux-ci sont en rapide déclin.En 2019, la production nationale n'a permis que de couvrir 72% du gaz consommé dans le pays, selon l'Agence danoise de l'énergie.La Russie figure parmi les principaux fournisseurs des importations danoises et fournit environ 40 à 45% du gaz importé dans l'Union européenne.Les 27 mettent les bouchées doubles pour sortir du gaz russe, mais cet effort prendra plusieurs années selon les analystes.Le Danemark avait voté en 2020 l'arrêt complet de sa production de gaz en mer du Nord d'ici à 2050, devenant le premier producteur significatif d'hydrocarbures à fixer une date de fin d'exploitation.L'exécutif ne prévoit pas de renoncer à cette mesure, a-t-il indiqué mardi.
Il y a 3 ans et 25 jours

EurObserv’ER publie le Baromètre Éolien 2022

Chiffres clés du secteur éolien dans l'Union européenne en 202111,3 GW : Nouvelle capacité éolienne installée dans l'UE27 en 2021 (10,4 GW en 2020)187,8 GW : Capacité éolienne totale installée dans l'UE27 fin 2021 (177,0 GW en 2020)384,9 TWh : Production d'électricité éolienne dans l'UE27 en 2021 (397,4 TWh en 2020)0,6 GW : Nouvelle capacité éolienne offshore installée dans l'UE27 en 2021 (2,5 GW en 2020)15,1 GW : Capacité éolienne offshore totale installée dans l'UE27 fin 2021 (14,5 GW en 2020)Principaux enseignements du baromètre éolien 2022 d'EurObserv'ERLes installations onshore compensent à peine une année catastrophique pour l'éolien offshore (seulement 0,6 GW mis en service). L'industrie offshore est pourtant très innovante avec des prototypes de 15 MW en phase de test, mais les contraintes liées aux autorisations de nouveaux parcs brident cette dynamique. Pour atteindre 40 % de renouvelables dans la consommation finale d'énergie en 2030, il faudrait tripler les installations. La capacité totale installée (hors Royaume-Uni) s'élève donc à 187,8 GW dans l'Union Européenne. La production d'électricité de 384,9 TWh est en baisse (397,4 TWh en 2020) mais s'explique par une année 2020 exceptionnelle en termes de vent (362,5 TWh en 2019).Tendances de l'énergie éolienne mondialeLa puissance éolienne mondiale s'élevait à 737 GW en 2020 pour une production d'électricité de 1 592 TWh. Même si les derniers chiffres pour 2021 ne sont pas encore connus, il est très probable que les nouvelles installations soient largement insuffisantes par rapport à la trajectoire de l'AIE, nécessaire pour atteindre l'objectif du scénario Net Zero, soit une augmentation de la production éolienne de 18 % par an sur la période 2021-2030. Notons tout de même des déclarations ambitieuses aux États-Unis visant une réduction de 50 % des émissions en 2030 (par rapport à 2005), malgré une capacité éolienne installée de seulement 12,7 GW en 2021 (- 25 % par rapport à 2020). La Chine a, quant à elle, installé plus de 47,6 GW sur l'année (contre 72,1 GW en 2020), avec notamment un bond sur le marché offshore (16,9 GW en 2021 contre 3,06 GW en 2020).
Il y a 3 ans et 26 jours

L’activité des matériaux résiste en janvier-février

Le conflit en Ukraine vient renforcer ces tendances, ajoutant d’un côté une dimension énergétique à la résurgence inflationniste déjà à l’œuvre depuis plusieurs mois et, de l’autre, un degré d’incertitude dans la confiance des agents économiques. Si l’activité s’est plutôt bien tenue pour les granulats et le BPE en janvier-février, les mois qui suivent seront décisifs pour jauger l’impact de ces nouveaux facteurs sur l’activité à venir. Pour l’heure, les carnets restent bien garnis sur le marché du logement et les conditions d’un réveil de la demande en travaux publics sont au rendez-vous. Mais la hausse sensible des coûts et des devis risque de peser négativement sur les arbitrages volume/valeur rendus par la clientèle privée et publique, même s’il est encore difficile à ce jour d’en doser l’ampleur.Février 2022 meilleur que 2021D’après les premiers résultats des enquêtes mensuelles, l’activité serait restée dynamique en février dans les matériaux de construction. Ainsi, la production de granulats aurait gagné +1,6% sur le mois de janvier, laissant son volume +7,2% au-dessus de son niveau de février 2021 (données CVS-CJO). Au cours des trois derniers mois, l’activité ressort en hausse de +3,8% par rapport aux trois mois précédents et progresse de +1,7% au regard de la même période d’il y a un an. Sur les deux premiers mois de l’année, la production de granulats s’inscrit en hausse de +3,5% sur un an et affiche +10,5% en cumul sur les douze derniers mois glissants (-1,1% en comparaison des douze mois de 2019-20).Côté BPE, les livraisons de février ont certes cédé -1,2% par rapport à janvier mais restent +6,9% au-dessus de celles de février 2021 (données CVS-CJO). Sur le dernier trimestre connu et comparé aux trois mois précédents, les cubages produits sont quasi stables (-0,4%) mais demeurent haussiers sur un an (+1,1%).Pour le premier bimestre de 2022, l’activité BPE gagne +4,1% par rapport à 2021 et le cumul sur douze mois laisse la tendance à +11,3% en glissement annuel (+0,6% par rapport aux douze mois précédents, juste avant l’arrivée de la crise sanitaire). Après une progression annuelle de +9% en 2021 et de +1,4% comparé à 2019 (données CJO), notre indicateur matériaux, encore provisoire sur 2022, afficherait aussi un bon début d’année avec une hausse de +4,7% sur un an pour le bimestre janvier-février.Bâtiment : des chefs d'entreprise plus inquietsLes effets des tensions sur l’offre et du renchérissement du prix des intrants sur l’activité semblent pour le moment assez maîtrisés même s’ils ont pu jouer, pour partie, sur le freinage du dernier trimestre. La dernière enquête menée en mars par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment confirme que le climat des affaires se maintient à haut niveau, ces derniers se montrant plus positifs sur leur activité passée que le mois précédent, mais un peu plus réservés sur l’activité des trois prochains mois.En effet, si les carnets de commandes affichent encore des niveaux élevés (9,7 mois dans le gros œuvre, soit quasiment 3,5 mois de plus qu’en moyenne sur longue période), l’incertitude économique ressentie par les professionnels a beaucoup augmenté en mars et le jugement qu’ils portent sur leurs carnets est devenu un peu moins favorable. Il faut sans doute y voir là les premiers effets du conflit ukrainien cumulés aux difficultés d’offre consécutives à la crise sanitaire. En mars, les tensions sur l’appareil productif continuent de s’intensifier (approvisionnement, personnel) et les capacités de production sont quasiment utilisées à leur maximum dans le gros œuvre (93,3% contre 88% sur longue période). Dans ce contexte de demande soutenue, d’offre contrainte et de hausse des coûts de production, les chefs d’entreprise du bâtiment sont de plus en plus nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix au cours des prochains mois. Côté construction, les dernières données du ministère suggèrent que le secteur du non résidentiel reste à la peine avec des surfaces commencées et autorisées qui cèdent encore -3,8% et -11,9% respectivement sur les trois derniers mois à fin février, comparé à 2019.Côté logements, les mises en chantier se replient de -3,9% sur la même période. En revanche, les dépôts de permis affichent une forte hausse (+6,8%) grâce à la vigueur de l’individuel (+29,8%) liée à l’effet d’anticipation de la mise en place de la RE2020 en janvier 2022. Cet afflux des autorisations fin 2021 sera hélas suivi d’un ajustement baissier sur 2022, sans doute renforcé par des prix immobiliers toujours en hausse et par la montée des incertitudes économiques. Les chiffres du marché de la maison individuelle publiés par Markemétron le confirment avec une chute des ventes des constructeurs de -25% sur un an en janvier-février. Il est vrai que le contexte conjoncturel s’est assombri pour les ménages.D’ailleurs, l’enquête INSEE menée en mars traduit un plongeon de leur indicateur de confiance : l’inquiétude quant à leur situation personnelle future et leur capacité à épargner grandit, de même que leur crainte d’un rebond du chômage. C’est la traduction directe des conséquences de la guerre en Ukraine, avec un pouvoir d’achat rogné par la forte hausse des prix de l’énergie et de l’inflation en général ; ce cocktail peu propice aux projets d’investissements immobiliers pèsera sur la dynamique constructive de 2023. En attendant, les projets en cours devraient continuer d’alimenter l’activité en 2022 dans un contexte productif contraint et tendu par les coûts.Chiffres clés0% en 2022 : Une année suspendue aux effets de l'inflation sur la demande de travaux qui laissera au mieux les volumes de production de granulats et de BPE à leur niveau de 2021.TP : les volumes de travaux rognés par les coûtsSi le mois de janvier a connu un rebond de l’activité, février a plutôt marqué le pas avec un recul du volume des travaux réalisés de -3,1% sur un an (données CVS-CJO). En cumul depuis janvier, l’activité demeure légèrement haussière (+0,6% sur un an) si l’on raisonne à prix constants ; en valeur, en revanche, l’activité gagne +8,3% sur la même période, ce qui traduit l’ampleur de l’impact des hausses de coûts sur les travaux réalisés, de l’ordre de +7,7 points.Dans le même temps, les prises de commandes tardent encore à se raffermir, notamment du côté de la clientèle publique. Pourtant, les conditions d’un réveil des investissements des collectivités locales sont réunies : trésoreries saines, crédits du Plan de Relance en attente de déploiement, échéances électorales passées, besoins en infrastructures... Mais reste l’inconnu du partage volume/prix qui sera finalement arbitré par les clients du BTP face à des budgets de travaux dont les coûts ont bondi. En vertu de la théorie de l’imprévision, le gouvernement vient de se positionner en faveur d’une renégociation des prix des marchés publics, voire privés, déjà contractualisés. Si c’est une bonne nouvelle pour les entreprises qui ne supporteront pas seules les surcoûts, l’effet d’une révision à la baisse des volumes de travaux finalement réalisés semble inévitable.Perspectives 2022Dans ce contexte, la demande de BPE pourrait au mieux rester stable en 2022. En effet, les chantiers commencés et permis accordés en 2021 devraient se finaliser et se concrétiser en 2022, avec retards et surcoûts potentiels, les autorisations dans le segment de l’individuel étant traditionnellement peu sujettes à annulation. Côté granulats, l’ajustement de la demande de travaux face aux devis plus chers reste à ce jour incertain dans son ampleur ; la hausse de +1 % en volume initialement prévue apparaît en tout cas déjà compromise.
Il y a 3 ans et 26 jours

Grâce à une solution globale de contrôle d’accès, Dény Security met fin au cauchemar de la gestion des clés de la commune d’Igoville (27)

Située dans la vallée de la Seine, Igoville met à la disposition de ses 1.800 habitants de nombreux bâtiments (hôtel de ville, groupe scolaire, bibliothèque, salle des fêtes, crèche…) dans lesquels vont et viennent les différents services de la ville, des prestataires mais aussi les associations locales. Autant d’équipements municipaux qu’il convient de sécuriser et pour lesquels la gestion des trousseaux de clés peut vite devenir un véritable casse-tête. Un phénomène auquel Nathalie Breemeersch, élue maire de la ville en juin 2020, ainsi que son équipe municipale ont rapidement été confrontées. Pour y remédier, la collectivité s’est entourée de l’expertise de Dény Security qui, en plus d’un accompagnement dans la conception de leur organigramme, leur a proposé une solution hybride alliant contrôle d’accès mécanique et électronique. Simplifier la gestion des clés tout en gagnant en sécurité A l’instar de toutes les communes, celle d’Igoville dispose de plusieurs bâtiments dotés d’accès principaux extérieurs et de salles intérieures jusque-là verrouillés de façon ordinaire, ce qui multiplie d’autant plus le nombre de trousseaux à gérer. Entre les passes perdus ou non restitués qui posent des problèmes de sécurité, la difficulté était souvent d’identifier la bonne clé correspondante à la bonne porte et ce, malgré une armoire dédiée avec un système de numérotation. Mais au-delà, la priorité de Nathalie Breemeersch, maire d’Igoville, était, dans le cadre du plan communal de sauvegarde, de pouvoir accéder à tout moment, à n’importe quel local et de l’ouvrir très facilement pour intervenir en cas de besoin. Durant un an, l’équipe municipale a alors mené une profonde réflexion pour trouver la solution : « une clé universelle pour tout ouvrir, presque magique » explique en souriant la maire de la commune. Après consultation de plusieurs entreprises, Dény Security s’est très vite imposé. Outre l’offre globale pérenne proposée qui va du contrôle d’accès jusqu’aux logiciels de gestion, c’est la qualité de l’accompagnement pour les aider à bien définir leurs besoins et ainsi concevoir leur organigramme, qui les a définitivement convaincu. Contrôler la périmétrie des bâtiments grâce au contrôle d’accès autonome Afin de protéger les accès des bâtiments municipaux, les cylindres électroniques Optimal Lock Mifare® sont en cours d’installation sur les entrées principales extérieures et reliés au logiciel de contrôle d’accès Logyca. Grâce à celui-ci, l’équipe gestionnaire des clés, composée de 3 personnes de la mairie, délivre ainsi librement des badges aux personnes habilitées pour entrer/sortir selon des horaires prédéfinis. En cas de problème, elle peut les désactiver rapidement et contrôler l’historique des événements. L’autre intérêt de cette solution pour la ville réside dans sa simplicité et sa rapidité de mise en œuvre en lieu et place des anciennes serrures. Totalement autonome, elle ne nécessite aucun tirage de câble jusqu’à la porte (alimentation par pile), ce qui représente une économie non négligeable en coût de déploiement. Sécuriser les accès annexes intérieurs en mécanique A l’intérieur des bâtiments municipaux, toutes les portes ne nécessitent pas un contrôle d’accès électronique. C’est la raison pour laquelle Dény Security a recommandé à la commune d’Igoville d’installer le cylindre mécanique SATYX Twin® qui, outre une puissance combinatoire très élevée grâce à 24 éléments de codage différents, présente deux particularités : – une clé réversible brevetée, dotée d’importantes variures, qui réduit considérablement les risques de copie illégale et ce d’autant plus que toute reproduction est soumise à validation préalable par l’équipe gestionnaire des clés, puis réalisée uniquement par Dény Security. Autre atout, par le simple ajout d’un Clip Tag sur l’anneau de la clé, les 3 passes généraux verrouillent/déverrouillent toutes les serrures qu’elles soient mécaniques ou électroniques. Une véritable révolution pour Nathalie Breemeersch qui devait auparavant « se déplacer en permanence avec un trousseau de clés digne de Passe-Partout », – une fonction 2 en 1, qui en cas de perte ou de vol du passe général ou d’un passe partiel, offre la possibilité de commander un 2ème jeu de l’ensemble des clés pour ré-encoder les cylindres, sans les changer, et ainsi désactiver la clé égarée. Pour définir avec précision qui peut entrer, où, quand, avec quelle clé mais aussi identifier le nombre de passes nécessaires, Dény Security a accompagné l’équipe municipale tout au long de la conception de l’organigramme mécanique. En complément, celle-ci dispose du logiciel Logiclés pour consulter en ligne la dernière version de l’organigramme, l’historique des commandes mais surtout pour gérer facilement l’ensemble des trousseaux. Finies les clés non rendues par une association par exemple ! Désormais, chaque personne qui reçoit un passe est enregistrée. En cas de non restitution à la date prévue, une alerte est automatiquement envoyée par mail ou SMS. Préserver le patrimoine historique Installée depuis 1990 dans le château du centre bourg édifié vers 1740, la mairie d’Igoville dispose de portes hors norme, en particulier celles de la salle des mariages. Pour les sécuriser sans dénaturer le style de l’époque, Dény Security s’est appuyé sur le savoir-faire de la Maison Fontaine, son activité de serrurerie d’art décorative. Ensemble, ils ont développé une solution sur-mesure dans laquelle le cylindre mécanique SATYX Twin® s’intègre harmonieusement. A terme, une douzaine de bâtiments municipaux vont être équipés ce qui représente environ 200 cylindres mécaniques et électroniques actuellement en cours d’installation par l’équipe technique de la mairie, préalablement formée par Deny Sécurity. http://www.deny-security.com/
Il y a 3 ans et 26 jours

Une croissance de 9 % pour les énergies renouvelables dans le monde en 2021

Barrages, géothermie, et surtout solaire et éolien... les énergies renouvelables ont vu leurs capacités mondiales de production croître de 9,1% en 2021, notamment en Asie, loin cependant du volume nécessaire pour décarboner le monde, a indiqué lundi l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).
Il y a 3 ans et 27 jours

En Espagne, l'éolien porté par des vents favorables

"Ici, on est sur un terrain propice", assure Joaquin García Latorre, directeur de projet chez Enel Green Power España, en désignant les gigantesques mâts dressés sur les hauteurs de Villar de los Navarros, village d'une centaine d'âmes de la région de Saragosse (nord-est).Le groupe hispano-italien a choisi ce site bien exposé au vent pour implanter l'une des plus grandes fermes éoliennes du pays : le parc Tico Wind, regroupant 43 turbines d'une puissance globale de 180 mégawatts-heure (Mwh)."Ce parc est entré en phase de production en novembre" et sera pleinement opérationnel "d'ici un mois", explique Joaquin García Latorre, alors que des ouvriers s'affairent autour de ces immenses machines, culminant à plus de cent mètres de hauteur."Il y a ici entre 2.500 et 3.000 heures de vent par an. Cela signifie que nous pourrons produire près de 471 gigawatts-heure (GWh) annuellement", soit "l'équivalent de la consommation de 148.000 foyers", ajoute le responsable d'Enel.De la Galice au Pays basque en passant par l'Andalousie, les projets de ce type se multiplient depuis plusieurs années en Espagne, deuxième pays d'Europe derrière l'Allemagne et cinquième pays au monde en matière de puissance éolienne installée.Selon le gestionnaire du réseau électrique espagnol, l'éolien est devenu la première source d'électricité dans le pays l'an dernier avec 23% contre 21% pour le nucléaire et 17% pour le gaz."L'éolien bénéficie d'une situation favorable", même s'il existe encore "des freins" à son développement, très dépendant des enchères organisées par le gouvernement, juge Francisco Valverde Sanchez, spécialiste du secteur au cabinet Menta Energia.Après un boom au début des années 2000 grâce à l'octroi d'aides publiques, la filière avait subi un brusque coup d'arrêt en 2013, suite à l'arrêt des subventions en pleine crise économique.Depuis, elle est repartie de l'avant : la puissance installée de l'Espagne,qui accueille au total 1.265 parcs éoliens, est ainsi passée de 23,4 gigawatts en 2018 à 28,1 gigawatts en 2021, selon l'Association espagnole des entreprises éoliennes (AEE)."Grenier énergétique"Nombreuses zones peu peuplées, cadre juridique porteur, tissu industriel de pointe... "L'Espagne est actuellement l'un des marchés les plus intéressants pour les investisseurs", souligne Juan Virgilio Márquez, directeur général de l'AEE.Troisième exportateur mondial d'aérogénérateurs, le pays accueille plusieurs poids lourds des renouvelables, à l'image d'Iberdrola ou de Naturgy. "Cela explique le dynamisme du secteur" et "l'appétit" qu'il suscite, insiste M. Márquez.Un appétit qui va au-delà des seuls acteurs de l'énergie : en novembre, le multimilliardaire espagnol Amancio Ortega, fondateur de Zara, a ainsi injecté 245 millions d'euros dans un parc du nord-est du pays.Cette dynamique va-t-elle se poursuivre? En 2020, Madrid s'est engagé à porter d'ici 2030 la part du renouvelable (éolien, solaire...) dans l'électricité à 74% contre 47% actuellement. Ce qui induit la mise en service de 22 gigawatts en huit ans.Pour atteindre cet objectif, le gouvernement compte sur l'essor de l'éolien offshore, à ce stade balbutiant, mais pour lequel l'Espagne dispose d'un fort potentiel, avec ses milliers de kilomètres de côtes."Il s'agit d'un objectif ambitieux" qui implique "d'accélérer encore le déploiement" du secteur, relève Francisco Valverde Sanchez. Ce qui ne pourra se faire, selon lui, qu'à condition d'alléger "la bureaucratie", qui retarde nombre de dossiers.Selon l'AEE, près de 600 projets sont actuellement en cours d'examen par les services de l'Etat. Dans le cadre de son plan de réponse économique à la guerre en Ukraine, Madrid s'est engagé à accélérer la procédure pour les projets inférieurs à 75 MW.L'Espagne "dispose des ressources suffisantes pour devenir le premier pays européen pour la production et l'exportation d'énergies renouvelables", indispensables pour "l'indépendance énergétique" de l'UE, a insisté mercredi le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez.Un message relayé par l'ensemble de la filière depuis l'invasion russe de l'Ukraine. "L'Espagne dispose d'un grand potentiel éolien (...) Elle pourrait devenir le grenier énergétique de l'Europe", résume Juan Virgilio Márquez.
Il y a 3 ans et 30 jours

Les capacités renouvelables ont crû de 9% en 2021, d'abord en Asie

À la fin 2021, la capacité mondiale de production renouvelable s'élevait à 3.064 gigawatts (GW), selon son rapport statistique annuel.L'énergie hydroélectrique reste au premier rang (1.230 GW), et a encore vu en 2021 la mise en service de plusieurs grands projets. Mais photovoltaïque et éolien progressent le plus rapidement et ont représenté 88% de ces installations l'an dernier.La capacité de production solaire a ainsi crû de 19%. L'éolien est à +13% (+93 GW en 2021, contre +111 GW en 2020).Quelque 60% des nouvelles capacités ont concerné l'Asie, et surtout la Chine (avec 121 GW ajoutés). Le continent accueille désormais près de la moitié des capacités renouvelables dans le monde (48%).En 2021, l'Europe et l'Amérique du Nord arrivent en deuxième et troisième position pour les installations nouvelles, avec un ajout respectif de 39 et 38 GW.La capacité géothermique est loin derrière, mais elle a enregistré en 2021 une croissance exceptionnelle, avec + 1,6 GW.Dans un contexte mondial difficile, "cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables," estime Francesco La Camera, directeur général de l'agence intergouvernementale."Toutefois, ajoute-t-il, notre publication montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou générale pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques".Globalement, les renouvelables ont représenté en 2021 plus de 80% des nouvelles capacités électriques, mais le charbon en particulier a crû lui aussi.Dans de nombreux pays, la demande en énergie augmente plus rapidement que les énergies vertes. L'IRENA appelle ainsi à renforcer la coopération notamment en faveur des zones Afrique et Amérique centrale-Caraïbes : en 2021, la capacité de production des renouvelables n'y a augmenté que de 3,9% et 3,3% respectivement.