Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour developpement

(10840 résultats)
Il y a 3 ans et 19 jours

CLAREO, acteur expert pour les grands projets d’éclairage LED !

Avec plus de 30 millions d’euros de chiffre d’affaires, CLAREO, acteur référent sur le marché de l’éclairage LED continue son développement. Avec son positionnement unique de fabricant et distributeur, CLAREO est devenu un acteur majeur dans la réalisation de grands projets d’éclairage LED en France.  En 2021, CLAREO réalisait 60 grands projets de 50 000€ […]
Il y a 3 ans et 20 jours

Bricoman veut densifier sa marketplace pour répondre aux besoins des pros

E-COMMERCE. Bricoman a lancé sa marketplace au mois de janvier dernier. L'enseigne du groupe Adeo souhaite poursuivre son développement en augmentant son nombre de partenaires marchands professionnels.
Il y a 3 ans et 20 jours

Le Groupe IDEC officialise son entrée au capital de Steelhy

Cette association s’inscrit dans la volonté du Groupe IDEC de soutenir les entreprises innovantes et donner vie à un écosystème complet dans la décarbonation et les énergies vertes au service de ses clients.Une transition vers la neutralité carbone et les énergies vertes Le Groupe IDEC, acteur majeur qui intervient sur tous les segments de l’immobilier a pris depuis quelques années un virage vers un développement plus respectueux de l’environnement des projets qu’il réalise aux côtés de ses clients.Pour Patrice LAFARGUE, Président et Fondateur du Groupe IDEC : « Limitation de l’étalement urbain, compensation foncière ou bâtiments visant les meilleures certifications environnementales, le groupe se concentre également dans le soutien et l’accompagnement de startups innovantes dans les domaines des énergies vertes et de la décarbonation. »SteelHy : un acteur de la décarbonationSteelHy est intégrée au sein du Groupe ACS Steel, une entreprise familiale cinquantenaire qui accompagne les énergéticiens dans la réalisation de leurs projets.Pour Sophie CATUOGNO, CEO de SteelHy : « Le Groupe ACS Steel s’illustre dans la chaudronnerie industrielle très technique liée à l’hydroélectricité ou le nucléaire. SteelHy, lancé en 2020 capitalise sur ce savoir-faire reconnu pour proposer aux acteurs des énergies vertes des solutions innovantes pour leurs stations de distribution ou de recharge, le prototypage d’équipements ou l’industrialisation de pièces très techniques. »Une nouvelle association de choix avec le Groupe IDECL’association entre le Groupe IDEC et SteelHy offre des développements prometteurs à court et moyen terme.Pour Patrice LAFARGUE : « Plus qu’une simple prise de participation, cette opération capitalistique acte une véritable collaboration entre nos deux entreprises. Nous imaginons déjà des développements conjoints passionnants pour proposer à nos clients les leviers pour viser la neutralité carbone de leur activité. Sans pouvoir en dire plus pour l’instant, nous travaillons également activement avec d’autres startups liées à l’énergie verte qui devraient porter un intérêt particulier à l’offre de SteelHy pour industrialiser leurs solutions innovantes. »Groupe IDEC INVEST Innovation, un vivier d’entreprises innovantesRassemblées au sein de Groupe IDEC INVEST Innovation, les startups et entreprises soutenues par le Groupe IDEC se distinguent par leur approche unique pour accompagner une croissance vertueuse.Pour Patrice LAFARGUE : « VERKOR, ALEDIA, IMMERSION 4, ces trois pépites dont nous sommes investisseurs, pour ne citer qu’elles, proposent une offre de rupture, mettant en avant le savoir-faire français. Nous sommes fiers de travailler à leurs côtés. Le prise de capital dans INNOENERGY en début d’année s’inscrit également dans notre volonté de contribuer à l’émergence de nouvelles offres et services à destination de nos partenaires et clients et devrait, elle aussi, apporter de beaux développements. »
Il y a 3 ans et 21 jours

La justice annule une carte qui "sanctuarise" plus de 100.000 hectares de terres agricoles en Corse

La justice avait été saisie par une vingtaine de requérants, parmi lesquels plusieurs communes de l'île (Lecci, Bonifacio, Albitreccia, Pietrosella, Calenzana) mais aussi des particuliers et des SCI (sociétés civiles immobilières). Dans leur viseur, une délibération du 5 novembre 2020 de l'assemblée de Corse modifiant le Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc), qui comprenait cette cartographie.Le vote des élus avait eu lieu alors que la justice administrative avait déjà annulé à plusieurs reprises la cartographie des ESA en 2018, laissant le Padduc sans cartographie pendant deux ans. Une porte ouverte à l'urbanisation, selon les nationalistes.Cette annulation de la cartographie ne remet toutefois pas en cause le principe des espaces stratégiques agricoles, qui restent sous la surveillance des services de l'Etat.La justice administrative a estimé "que la collectivité de Corse aurait dû engager une procédure de révision, plutôt qu'une procédure de modification, que le public a été privé d'informations sur le projet et que la commission permanente de l'assemblée de Corse aurait dû être consultée préalablement".Ces trois motifs "entraînent l'annulation totale de la délibération", détaille le communiqué de presse du tribunal administratif.Le Padduc, document aux accents politiques voté pour la première fois en 2015, avait été présenté par la majorité nationaliste à la tête de la région comme un projet de société censé assurer l'équilibre entre la préservation de l'environnement et le développement économique et social de l'île. Mais il ne fait pas l'unanimité.Selon ses défenseurs, le Padduc doit permettre d'enrayer la spéculation foncière et immobilière tout en permettant un développement économique équilibré non axé sur le tout tourisme et le BTP."Cette cartographie gèle des terrains à l'urbanisation et cela pose problème dans la propre définition par les communes des terres agricoles," a estimé pour sa part, lors de l'audience, Me Claire Giorsetti, avocate de Pietrosella (Corse-du-Sud), l'une des communes requérantes.Julien Paolini, président de l'agence de l'urbanisme de la Corse, a annoncé que la collectivité de Corse allait entreprendre un recours devant la cour administrative d'appel de Marseille.
Il y a 3 ans et 21 jours

L’entreprise Molénat fête ses 100 ans !

Entre tradition et modernité, l’enseigne ne manque pas d’ambitions et se donne les moyens de performer. Tout a commencé il y a 100 ans, en 1922 ; Louis Molénat fonde son entreprise de fabrication de menuiserie généraliste et devient rapidement le menuisier incontournable de la région. En 1945, Robert Molénat reprend la suite jusqu’en 1965, où il laisse la direction de Molénat à son fils Pierre qui au fil du temps cessera les activités de chantier au bénéfice de la menuiserie extérieure en bois sur laquelle l’entreprise va se concentrer pour développer une gamme d’excellence. Dans les années 1990, Molénat prend un tournant capital et se diversifie sous l’impulsion de Philippe Molénat, fils de Pierre, qui va étendre le développement industriel de l’enseigne vers d’autres matériaux que le bois. Il intègre le PVC en 1991, puis l’aluminium en 1997 et déploie 4 autres sites de production autour de Decazeville. Les années qui suivent sont prospères. L’entreprise devient un pôle d’emploi régional éminent qui compte plus de 200 salariés et se forge une notoriété notable et grandissante de la Gironde à la Savoie jusqu’à la région PACA. A gauche, Pierre Molénat, à droite, Robert Molénat © Molenat-Groupe Lorillard Equipe Molénat Bois en 2000 © Molenat-Groupe Lorillard Un esprit visionnaire. Esprit agile, innovant ou créatif, les qualificatifs sont multiples mais le plus approprié pour traduire le caractère intrinsèque de la famille Molénat serait visionnaire. En effet, les dirigeants ont toujours su anticiper l’avenir et, très tôt, ont pensé une industrialisation et une conception spécifiques des menuiseries. Principalement destinées aux négoces, les menuiseries Molénat tirent parti d’un assemblage mécanique spécifique et d’un ouvrant en portefeuille pour une conception plus rapide. Toujours visionnaire, en 2005, l’entreprise se dote d’une ligne d’industrialisation Celaschi, entièrement automatisée. Cette ligne de plus de 100 mètres intègre 7 machines qui usinent toutes les pièces de bois pour l’assemblage des menuiseries. L’enseigne franchit un seuil d’industrialisation et est en capacité de produire plus de 2 000 menuiseries par semaine (bois, aluminium et PVC confondus). Durant près de 85 ans, l’entreprise Molénat n’a cessé de prospérer, bénéficiant d’un ancrage régional fort et de solides relations commerciales. C’était sans compter la crise de 2008 qui a lentement érodé la santé économique du marché durant près de 7 ans. Molénat n’a pas été épargnée. L’opportunité Lorillard En 2015, le Groupe Lorillard fait une offre de rachat, une opportunité unique pour l’enseigne de rejoindre un grand groupe auquel s’adosser pour mieux rebondir. Une réorganisation est menée et Molénat s’oriente essentiellement sur la production bois dans la cohérence de son savoir-faire originel et de l’ambition stratégique du Groupe. Cependant, forte de sa notoriété sur la région, notamment auprès des particuliers, l’enseigne continue de commercialiser sous sa marque les menuiseries pvc et aluminium que le Groupe conçoit. Ainsi, en 2018, le site de production aluminium ferme, puis en 2020 celui du PVC, au profit d’une industrialisation efficiente des outils et process de fabrication bois. Les salariés des sites aluminium et PVC qui le souhaitent, sont réintégrés à Decazeville. Le Groupe Lorillard introduit des nouvelles essences de bois, le laquage (garanties 10 ans sur les peintures laquées et 5 ans sur les lasures laquées), des évolutions dans les gammes et dans la typologie des menuiseries qui deviennent plus complexes pour répondre aux besoins des négoces mais également des chantiers. Lorillard intègre également le LEAN et revoit les méthodes de production. Les 15 000 m² d’atelier, du parc à bois jusqu’à l’expédition, sont réorganisés de manière linéaire afin d’assurer un cheminement logique – sans contrainte et perte de temps inutile – et une production efficiente. Depuis le rachat, des investissements réguliers configurent l’outil industriel de manière à ce qu’il soit optimal. En 2015, une chaîne de finition complète est installée pouvant assurer une cadence de 100 menuiserie/jour ; en 2020, un centre d’usinage 5 axes est intégré pour le développement des menuiseries cintrées ; en 2021, une ponceuse automatique est ajoutée à la sortie de la ligne Celaschi. Et tout récemment, la signature d’un accord d’automatisation d’une ligne d’assemblage (investissement de plus d’un million d’euros) vient soutenir l’amélioration des conditions de travail. Effective en 2023, cette ligne vise à automatiser la pénibilité de certaines tâches. En effet, Molénat conçoit aujourd’hui des menuiseries plus complexes, notamment plus grandes et plus lourdes. Egreneuse automatique © Molenat-Groupe Lorillard 4 faces moulurière © Molenat-Groupe Lorillard Tunnel de séchage par infrarouge pour un séchage à cœur. © Molenat-Groupe Lorillard Centre usinage numérisé 5 axes © Molenat-Groupe Lorillard En 3 ans, l’atelier a quasiment doublé sa capacité de fabrication, passant de 50 à 90 menuiseries/jour. Molénat vise les 100 menuiseries/jour sur le second semestre 2022 et ambitionne 110 à 120 menuiseries/jour à l’horizon 2023. L’enseigne qui a su saisir les opportunités de développement, affirme clairement aujourd’hui ses capacités de performance, en témoigne le chantier du Carlton de Cannes pour lequel 1 000 menuiseries dont 300 cintrées ont été conçues en seulement 4 mois. Menuiseries de l’Hôtel Carlton à Cannes – 1 000 menuiseries bois dont 300 cintrées, conçues en seulement 4 mois © Molenat-Groupe Lorillard Un avenir ambitieux L’ambition n’a jamais fait défaut à Molénat et tel un sillon, elle sème l’espoir de performer toujours plus. L’entreprise ne cesse d’œuvrer pour développer des atouts commerciaux, techniques et industriels. Entre autres : en 2021, l’enseigne a développé sur son site un magasin « Molénat by Lorenove » avec la création d’un showroom pour la vente aux particuliers de la région (CA de 500 000 € en 18 mois) ; courant 2022, la prochaine validation des procès-verbaux pour la certification pare-flamme EI30 des menuiseries bois de la gamme LENA 68 ou encore la mise en place d’une gamme bois spécifiquement dédiée aux chantiers du Groupe. Le showroom du magasin « Molénat by Lorenove » pour la vente aux particuliers de la région © Molenat-Groupe Lorillard En 2021, Molénat a réalisé un chiffre d’affaires de 13,7 millions d’euros dont 1,7 millions concernent les ventes PVC et Aluminium conçues par le Groupe et 12 millions celles du bois, dont le ratio s’équilibre entre le négoce et le chantier. L’enseigne projette un chiffre d’affaires de 15,5 millions d’euros pour 2022 et entre 18 et 19 millions d’euros pour 2023 ; des prévisions boostées notamment par le lancement d’une gamme mixte en cours de développement. Aujourd’hui, l’entreprise livre entre 450 et 500 menuiseries par semaine et affiche des délais de conception de 10 semaines, là où d’autres en nécessitent 5 de plus. De prochains investissements, à hauteur de 2 à 3 millions d’euros, sont évoqués par le Groupe Lorillard pour ces deux prochaines années afin de développer encore un peu plus l’industrialisation du bois chez Molénat mais également d’attribuer plus de capacité à la production dédiée aux chantiers. L’enseigne qui a l’ambition d’aller toujours plus loin, commence en effet à développer davantage son savoir-faire sur des chantiers exceptionnels et atypiques comme la Résidence Hôtelière « Vacanciel » de Menton ou encore l’hôtel « Diamond Rock » à Tignes. L’entreprise centenaire entame une renaissance ! Hôtel «Diamond Rock» à Tignes © Menuiserie Anzalone.
Il y a 3 ans et 21 jours

Retour sur le BIM World 2022 : rencontre avec Mathieu Walckenaer, dirigeant de PlanRadar France

Batinfo : pouvez-vous nous présenter PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar a été créé en Autriche en 2013 suite à un constat simple : le manque d'outils permettant de communiquer et de partager l'information sur les chantiers. De cette observation est née l'application numérique PlanRadar permettant aux équipes du BTP de partager, modifier, et visualiser toutes les données d'un chantier en temps réel. Fin 2014, nous avons atteint le cap des 100 clients, prouvant ainsi l'efficacité de notre application. En 2015, PlanRadar a vendu sa première licence sur le continent asiatique.Deux ans plus tard, la société a raflé 9 trophées en 1 an pour son application, démontrant son énorme potentiel. En 2020, PlanRadar a levé 30 millions d'euros pour partir à la conquête de l'Europe puis en 2022, 69 millions d'euros pour s'implanter durablement sur les marchés asiatiques et sur le continent américain. Aujourd'hui, PlanRadar c'est : 10 bureaux en Europe, des employés parlant 18 langues différentes et plus de 15.000 clients répartis dans 60 pays.Batinfo : quelles sont les spécificités de votre application ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar est une solution digitale disponible sur navigateur, iOS, Android et Windows, pour la gestion des tâches, la communication et les rapports. Concrètement l'application permet de saisir directement les tâches à effectuer à partir d'appareils mobiles et d'y ajouter des photos, du texte ou un mémo vocal. PlanRadar est accessible partout tant pour les équipes sur le terrain que celles travaillant depuis le bureau.L’application facilite l’attribution de tâches à la personne concernée. Celle-ci recevra automatiquement une notification. Via la plateforme, les équipes peuvent aussi envoyer des comptes-rendus aux gestionnaires et maîtres d’ouvrage, ce qui leur permet d’être à jour sur l’état d’avancement du projet.La génération de statistiques et de documents utiles à votre activité est très facile. Dans le cas de conflits juridiques nécessitant des documents particuliers, PlanRadar peut aussi être utile grâce aux rapports structurés et automatisés pour faciliter la transmission de preuves pour les procédures contentieuses. Grâce à une personnalisation et une configuration vantées par les utilisateurs, PlanRadar a su trouver son public. De plus, PlanRadar est un outil tout-en-un, qui ne requiert aucune autre plateforme. On peut y suivre toutes les étapes d'un projet, de la conception, à la phase de démolition en passant par la construction et la maintenance. Pouvoir utiliser un seul outil dans toutes ces tâches facilite ainsi la communication entre les équipes et permet un gain de temps et de productivité. En plus de ces fonctionnalités, vous pouvez consulter vos plans en version numérique, les délais et les contacts via l'application PlanRadar, même en étant hors-ligne, afin que chaque membre de l'équipe comprenne ses missions et participe au bon déroulement du projet.Enfin, l’équipe derrière PlanRadar est, constamment, au plus près du terrain pour prendre en compte les avis de ses utilisateurs. Dans l’optique d’une amélioration continue de la plateforme et en prenant en compte les retours d’expérience, nous avons lancé : PlanRadar Connect. C’est une API connectant PlanRadar à des outils tels que Microsoft Dynamics, Google Drive, Adobe Analytics… de manière intuitive et sans code requis. Avec cette API, toutes les données et documents sont centralisés dans un seul outil. Gain de temps assuré !Batinfo : Comment voyez-vous l'avenir de PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : Grâce aux 69 millions d’euros que nous venons de lever, nous allons renforcer notre présence dans les pays que nous couvrons et nous allons nous implanter sur tous les continents.Nous concentrons aussi nos efforts sur nos investissements en R&D afin d’accélérer l’ajout de fonctionnalités telle qu’un accès au BIM directement sur les chantiers. Toujours dans cette optique de prendre en compte les retours clients et de faciliter leur quotidien, nous travaillons sur trois aspects stratégiques qui sont la gestion de document, de planning et de projet.Nous poursuivrons également le développement de PlanRadar Connect, qui vient d’être lancé. Cela simplifiera l’interopérabilité et l’intégration automatique des logiciels à PlanRadar, sans nécessité de codage.
Il y a 3 ans et 21 jours

L’UNICEM adhère à France Industrie

La filière de l’industrie de l’extraction et de transformation des matériaux de la filière minérale a rejoint au 1er janvier 2022 les 76 adhérents de France Industrie dont l’objectif est de valoriser le rôle fondamental des entreprises industrielles en France, en engageant des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l’industrie : la compétitivité, l’emploi et la formation, la sécurité d’approvisionnement, le développement durable et la transition écologique, l’innovation et le numérique, le soutien aux savoir-faire français, l’attractivité des territoires et la politique industrielle européenne.Carrières et matériaux : une filière industrielle locale indispensableLa filière des carrières et matériaux de construction est une filière industrielle importante en France, qui regroupe de nombreux industriels en charge de l’extraction de produits bruts, de leurs transformations, du recyclage et de la valorisation des déchets issus de la déconstruction. La filière rassemble des entreprises de toutes tailles (TPE, ETI patrimoniales et groupes d’envergure internationale) qui font fonctionner 7.100 sites répartis sur l’ensemble du territoire. La filière représente 40.000 emplois et un chiffre d’affaires de 8,2 Mds€.Les matériaux minéraux de la construction sont à l’origine de produits dont la destination finale est majoritairement dédiée au secteur de la construction et des travaux publics (habitat, équipements publics, génie civil et infrastructures).Une filière ancrée dans les régionsL’UNICEM couvre l’ensemble du territoire pour assurer à ses adhérents un service de proximité et un accompagnement quotidien. Les UNICEM régionales se chargent de décliner la politique fédérale en fonction des spécificités locales et d’assurer les relations avec les élus, les associations et les organismes publics ou privés locaux. Elles organisent et animent des réunions d’information à destination des entreprises et initient des études spécifiques au contexte local : dossiers économiques, recherches scientifiques ou techniques. Elles mettent également en œuvre la promotion des métiers de l’industrie de carrières et de matériaux de construction : visites de sites, participation à des salons, intervention dans les écoles, présence dans des forums d’emplois ou encore participation à la semaine de l’industrie, en collaboration avec France Industrie, durant laquelle chaque année la filière promeut le secteur.Une filière pleinement engagée dans la préservation de l’environnement et le développement de l’économie circulaireL’UNICEM est l’une des premières organisations professionnelles à s’être dotée, dès 1992, d’une démarche sectorielle environnementale, avec la Charte environnement des industries de carrières. Depuis 2017, l’association UNICEM Entreprises Engagées propose également un référentiel de labellisation RSE sectoriel, évalué par des organismes tiers indépendants, facilitant l’engagement de nos entreprises dans la RSE. A ce jour, environ 1.600 sites sont engagés dans ces démarches. Les adhérents de l’UNICEM participent également à la recherche d’économies de matières premières par le développement du tri, de la valorisation et du recyclage. Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d’une filière de reprise et traitement associant 1.500 sites et permettant une valorisation matière à hauteur de 76%. La création, début 2022, de l’éco-organisme ECOMINERO, permettra de porter ce taux à 90% à l’horizon 2028. L’UNICEM est enfin pleinement engagée dans la stratégie nationale de la biodiversité et participe activement aux objectifs du gouvernement visant à optimiser la gestion de la ressource en eau. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : "L’adhésion de l’UNICEM à France Industrie vient appuyer la volonté de la fédération de valoriser le rôle fondamental du tissu industriel dans les territoires. Avec leurs nombreux sites de production, nos entreprises contribuent à maintenir une activité industrielle et l’emploi au cœur des territoires et elles participent pleinement au dynamisme et à l’attractivité des territoires."
Il y a 3 ans et 21 jours

SGDB France structure son ambition sur la construction bois

La branche Distribution de Saint-Gobain se mobilise pour accompagner les acteurs du diffus dans le développement de l’ossature bois, avec des agences expertes et une augmentation du niveau de stock et de service.
Il y a 3 ans et 23 jours

Ciel couvert pour une usine allemande de verre solaire dépendante du gaz russe

A l'intérieur du hangar coiffé d'une cheminée blanche, des bras mécaniques s'activent pour mettre en forme des plaques de verre destinées aux producteurs de panneaux solaires."Nous fournissons tous les grands fabricants en Europe", explique Torsten Schroeter, directeur général de la société GMB Glasmanufaktur Brandenburg. Chaque année, 10 millions de m2 de plaques sortent des fours de l'usine qui dégagent une vive lumière rouge et une chaleur intense.Or pour produire ce verre essentiel à l'énergie solaire , il faut ... du gaz, beaucoup de gaz.Grâce aux pipelines reliant la Russie à l'Allemagne, la ressource est disponible en abondance.Mais pour combien de temps ?Après la décision de Gazprom de suspendre, dès mercredi, les livraisons de gaz russe vers la Bulgarie et la Pologne, arguant de leur refus de payer en roubles comme exigé par Moscou, l'Allemagne craint d'être le prochain pays sur la liste."La sécurité de l'approvisionnement est actuellement garantie", a réagi le ministère de l'Economie et du Climat, tout en exprimant son "inquiétude" après l'annonce de Gazprom.D'autant que Berlin est par ailleurs sous pression croissante de ses alliés pour approuver un embargo sur le gaz russe.Or, le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, allié aux écologistes et aux libéraux, soutient qu'un arrêt brutal des livraisons serait dévastateur pour l'économie du pays.Et pour cause: la Russie fournissait avant la guerre 55% des importations allemandes de gaz naturel, une part ramenée ces derniers mois à 40%."Pas d'alternative"Ce refus fait débat au sein de la classe politique allemande et parmi les experts dont certains jugent que la première puissance européenne serait en mesure d'encaisser le choc.Dans le camp de ceux pour qui la vie sans gaz russe est inimaginable à court terme, les industriels sont en première ligne."Un arrêt de l'approvisionnement en gaz russe signifierait pour nous un arrêt de la production", résume le patron de GMB, qui emploie 300 salariés.L'arrêt des flux de gaz impliquerait de stopper les fours, causant des dommages irréversibles.Cela obligera l'entreprise à "tout reconstruire", ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années, selon M. Schroeter.Car "il n'y a pas d'alternative" au gaz russe, déplore-t-il.L'utilisation de charbon ou pétrole, n'est pas adapté. Quant à l'électricité, l'entreprise a déjà investi dans un système hybride, permettant un chauffage électrique partiel dans ses fours, mais cela ne répond qu'à "10%" de ses besoins.L'hydrogène pourrait remplacer le gaz naturel, mais son développement n'est pas encore suffisamment avancé en Allemagne. Le gouvernement allemand frappe à toutes les portes pour diversifier ses sources d'approvisionnement mais estime ne pouvoir se passer du fournisseur russe avant mi-2024."Le moins cher""Les dernières décennies, marquées par la dérégulation du marché de l'énergie, nous ont conduits à choisir le gaz le moins cher, celui fourni par le gazoduc russe", a reconnu début février l'ancien vice-chancelier social-démocrate Sigmar Gabriel.Une fin des livraisons entraînerait des "interruptions de production", "des pertes d'emploi" et "des dommages massifs aux installations", a plaidé de son côté le BDI, puissant lobby industriel.Le géant de la chimie BASF a par exemple prévenu qu'une division par deux de l'approvisionnement en gaz russe suffirait pour "arrêter" son emblématique site de Ludwighsafen (Ouest), où travaillent près de 30.000 personnes.Parmi les secteurs les plus vulnérables à la consommation de gaz figurent l'industrie du papier, la sidérurgie et la chimie, selon un rapport de la banque LBBW.Même sans embargo, l'industrie allemande est déjà fragilisée par la flambée des prix de l'énergie, qui ont bondi sur un an de 39,5% en mars, après des augmentations de 22,5% en février et de 20,5% en janvier.Résultat: la verrerie de Tschernitz est à la peine pour rester compétitive face à la concurrence chinoise.Près de 170 gigawatt/heure de gaz sont consommés chaque année dans les fours de l'usine pour chauffer, à plus de 1.600 degrés, la matière première - du quartz ou du dolomite-, et la transformer en verre pour panneaux solaires.
Il y a 3 ans et 24 jours

Les Assises de la forêt et du bois s'achèvent sur "une vision ambitieuse"

INDUSTRIE. Conciliabule organisé à l'initiative du Gouvernement, les Assises de la forêt et du bois se sont achevées en proposant "quatre piliers" censés garantir le développement d'une filière en manque de structuration à l'aube d'une probable explosion de la demande en bois pour la construction et pour l'économie bas-carbone. Détails.
Il y a 3 ans et 24 jours

Le Gouvernement veut accélérer le développement de la production de biométhane

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, annonce ce jour le lancement d’un nouveau dispositif de soutien par appel d’offres pour la production de gaz renouvelable en France. Le premier appel d’offres vise à soutenir la réalisation et l’exploitation d’installations de production de biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel correspondant à une production de 1,6 TWh PCS/an. Ces projets bénéficieront d’un soutien public sous la forme d’un contrat d’achat du biométhane produit.Grâce au soutien significatif apporté par l’Etat, le développement de la filière de production de biométhane s’est accéléré au cours des derniers mois : au 31 décembre 2021, 365 installations injectent du biométhane dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité de production s’élève à 6,4 TWh/an, soit une progression de 56 % en un an. Afin d’atteindre les objectifs fixés par la Programmation pluriannuelle de l’énergie à l’horizon 2028, le développement de la production de biométhane doit s’accélérer pour attendre une production de 14 à 22 TWh par an.L’appel d’offres se divise en 3 périodes. Une première période, avec une date limite de remise des offres en décembre 2022, permettra la contractualisation d’une capacité de production cumulée de 500 GWh PCS/an. Deux autres périodes, avec des dates limites de remise des offres respectivement fixées en juin et décembre 2023, porteront chacune sur la contractualisation d’une capacité de production cumulée de 550 GWh PCS/an. L’appel d’offres porte au total sur une capacité de production de 1,6 TWh PCS/an.Les lauréats bénéficieront d’un contrat d’obligation d’achat du biométhane produit sur une durée de 15 ans. Le lancement de cet appel d’offres permet de mettre en œuvre l'objectif de développement des capacités de production de biogaz mentionné dans le Plan de résilience présenté par le Premier ministre le 16 mars dernier.Par ailleurs, afin d’accélérer le développement de la production de biométhane, le Gouvernement a publié le décret relatif au dispositif de certificat de production de biogaz. Ce nouveau dispositif permettra à l’avenir de compléter les dispositifs de soutien public, en faisant participer les fournisseurs de gaz naturel au développement de la production de biométhane.Ainsi, les fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz, en restituant à l’Etat des certificats de production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation, soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz.Ce dispositif permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « La crise actuelle de l’énergie nous le rappelle : nous devons sortir au plus vite des énergies fossiles en développant rapidement des alternatives décarbonées. Développer nos capacités de production de biogaz est un des leviers pour accélérer et assurer notre indépendance énergétique. Ce nouveau dispositif de soutien par appels d’offre et demain les certificats de production de biogaz, attendus par la filière, nous mettent sur la bonne voie pour atteindre cet objectif. »l’AFG, le Club Biogaz de l’ATEE et le SER saluent les signaux positifs envoyés par le Gouvernement pour l’essor de la filière L’Association Française du Gaz (AFG), le Club Biogaz de l’Association Technique Energie Environnement (ATEE), et le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) saluent le lancement de l’appel d’offres « biométhane injecté » et la publication du décret sur les certificats de production de biogaz (CPB), des signaux encourageants qui témoignent d’une volonté d’accélérer le développement des gaz renouvelables en France. Le lancement, mercredi 27 avril, d’un appel d’offres « biométhane injecté » par le Ministère de la Transition écologique et la publication du décret sur les certificats de production de biogaz constituent un vrai signal positif adressé à la filière. Ils témoignent de la volonté du Gouvernement d’accélérer le développement des gaz renouvelables en France pour réussir la transition énergétique, dans un contexte de tensions internationales et de flambée des prix de l’énergie.Ces deux textes tiennent compte des principales observations formulées par nos associations. Ces dernières seront force de propositions pour finaliser ces deux dispositifs afin de maximiser le nombre de projets susceptibles de candidater aux périodes suivantes de l’appel d’offres et de déterminer la trajectoire d’incorporation de biométhane dans le portefeuille des fournisseurs de gaz. Enfin, les signataires réaffirment le haut potentiel des gaz renouvelables. Nos organisations resteront mobilisées aux côtés du Gouvernement pour compléter le cadre économique et réglementaire de l’ensemble des filières de production de gaz renouvelables, retrouver une dynamique de développement qui est aujourd'hui ralentie, et ainsi atteindre 20 % de la consommation de gaz dès 2030.
Il y a 3 ans et 24 jours

Grand Témoin: Valérie David, dir. développement durable/innovation transverse d'Eiffage

INTERVIEW. Valérie David a rejoint le groupe Eiffage fin 2007, comme directrice du développement durable. Dix ans plus tard, elle y ajoute une casquette consacrée à "l'innovation transverse". Son regard sur l'actualité des derniers mois, les grands enjeux qui l'animent, ses réflexions, sa vision, son message aux professionnels et son portrait en cinq traits sont à découvrir dans ce grand entretien.
Il y a 3 ans et 24 jours

Autodesk rachète Spacemaker spécialiste de l'IA pour l'aménagement urbain

A l'occasion d'Autodesk University, Autodesk annonce avoir signé un accord définitif pour acquérir Spacemaker pour un montant de 240 millions de dollars nets (environ 203 millions d'euros). Basé à Oslo en Norvège, Spacemaker utilise l'intelligence artificielle et la conception générative pour aider les architectes, les urbanistes et les promoteurs immobiliers à prendre plus rapidement et de façon mieux avisée, des décisions dans les premières phases d'une opération (en particulier lors des études d'avant-projet). Cela permet également d'intégrer les perspectives de durabilité dès le départ. En évaluant très rapidement, les meilleures options de conception, Spacemaker aide les architectes à optimiser les investissements immobiliers de leurs clients sur le long terme. L'acquisition de Spacemaker dote Autodesk d'une plateforme puissante capable d'apporter, grâce à l'intelligence artificielle, des fonctions modernes et accessibles d'automatisation, et d'accélérer la productivité des architectes en matière de design.Grâce à Spacemaker, les architectes peuvent rapidement créer et évaluer des options de conception relatives à un bâtiment ou à un aménagement urbain. Avec l'intelligence artificielle comme partenaire de l'architecte, la plateforme Spacemaker permet aux utilisateurs de générer, d'itérer et d'optimiser très tôt diverses options de conception, tout en tenant compte des critères de conception et des données comme le terrain, les cartes, le vent, l'ensoleillement, le trafic... Spacemaker génère rapidement des options de conception optimisées pour exploiter au mieux le site. De meilleurs résultats sont ainsi obtenus dès le départ. Les concepteurs peuvent alors se concentrer sur la partie créative de leur métier.« Spacemaker dispose d'une connaissance approfondie de l'automatisation et donne aux concepteurs la possibilité de créer et de tester des idées d'aménagement urbain en quelques minutes », explique Andrew Anagnost, PDG et Président d'Autodesk. « Avec deux milliards d'habitants en plus sur notre planète d'ici 2050, concevoir rapidement et durablement des plans d'aménagement urbain doivent être une priorité. La technologie de Spacemaker apporte un changement fondamental dans la façon dont nous imaginons et construisons les villes, tout en préservant la santé de la population et celle de la planète. »« Chaque décision que nous prenons reflète nos valeurs. L'acquisition de Spacemaker souligne notre engagement à accompagner les architectes et les designers à changer le monde pour le meilleur », déclare Amy Bunszel, vice-présidente principale pour les solutions de conception AEC (architecture, ingénierie, construction) chez Autodesk. « Associée à nos technologies et à nos équipes, la solution révolutionnaire de Spacemaker permettra aux designers de prendre des décisions de conception plus avisées et de contribuer à résoudre certains des plus grands défis qui nous attendent tous. »« Il y a quatre ans, nous nous sommes donnés pour mission d'aider les équipes de conception, d'ingénierie et de projet à réinventer le développement des villes et des quartiers dans le monde entier, pour qu'ils soient plus durables tout en maximisant l'investissement », a déclaré Havard Haukeland, PDG et cofondateur de Spacemaker. « Autodesk partage notre vision : celle de concevoir une planète plus saine pour tous. De plus, Autodesk dispose d'un réseau international unique qui permettra de rendre disponible notre solution plus rapidement auprès des équipes de planification. C'est une étape importante pour notre équipe et pour ceux qui nous ont soutenus depuis le début. »« En Norvège, les promoteurs immobiliers sont à l'avant-garde de la transformation numérique dans le secteur du bâtiment. Cela se traduit à la fois par une rentabilité accrue des projets mais surtout par une meilleure capacité à lutter contre le changement climatique grâce à des développements immobiliers plus durables », a déclaré Daniel Kjørberg Siraj, PDG d'OBOS. « Les entreprises qui rebattent les cartes telles que Spacemaker font partie de la solution. Aussi, il est primordial de leur ouvrir la voie dont ils ont besoin pour avoir cet impact. En tant qu'investisseur et utilisateur de la première heure, je suis très heureux de voir Spacemaker rejoindre Autodesk. J'attends avec impatience de voir cette technologie d'origine norvégienne transformer l'industrie à l'échelle mondiale. »
Il y a 3 ans et 24 jours

Ubiwan lance Ubispot*2, son nouveau capteur LTE-M

Aujourd’hui l’entreprise s’appuie sur une équipe de 20 collaborateurs qui accompagnent au quotidien 400 clients dans les secteurs du BTP, de l’industrie et de la maintenance. C’est pour maintenir cette relation privilégiée et pérenne avec eux et répondre à l’évolution de leurs besoins qu’Ubiwan a su faire preuve de réactivité en plaçant la gestion des données géographiques et l’innovation au cœur de sa stratégie de développement, avec le lancement d’ Ubispot*2, son premier capteur LTE-M. Dans ce contexte porteur, Ubiwan adresse un marché de 100 millions d'équipements et vise les 10M€ de CA d’ici 5 ans (vs 1,7M en 2020).La gestion de la mobilité au service des entreprisesSalariés nomades, matériels qui se déplacent et tâches déportées hors de l’entreprise : aujourd’hui, plus de 450.000 entreprises et administrations voient tout ou partie de leur activité s’exercer en dehors de bureaux ou de sites de production.Techniciens, réparateurs, livreurs, artisans, professionnels du TP et bien sûr transport : la gestion de la mobilité est aujourd’hui un enjeu clé pour ces professionnels… et leurs managers. Une solution de géolocalisation et de gestion de flotte répond avant tout aux besoins d’une entreprise qui vise à optimiser le pilotage de son activité hors de ses murs et à en dégager des bénéfices économiques et sociaux profitables à tous au sein de l’entreprise, de la TPE au grand groupe. Ubiwan s’appuie sur la géolocalisation en temps réel pour permettre à ses clients d’obtenir des données fiables sur les localisations et usages de leurs biens et ainsi optimiser l’activité globale de l’entreprise. Le déploiement d’un suivi de flotte se traduit par la présence d’un capteur GPS (Ubispot) branché ou apposé sur les équipements nomades (véhicules, matériels, engins) que l’on souhaite analyser pour, in fine, améliorer leurs performances.Paramétrés pour connecter l’ensemble d’une flotte (voitures, utilitaires, camions, poids-lourds, engins, matériels, containers, bennes etc.) à la plateforme Ubiwan Connect, les capteurs permettent l’accès à une profondeur d’analyse très élaborée. Jusqu’à 250 types de données différentes sont remontées par capteurs : localisation sur une carte interactive, vitesse moyenne du véhicule, déplacements, activités du moteur (arrêt, fonctionnement), comportement du véhicule (freinages, accélérations), inclinaison, etc. Outre la géolocalisation, le déploiement d’une solution de gestion de flotte influe sur la productivité (optimisation des plannings, dématérialisation des feuilles de route, affectation des missions via smartphone), la réduction des coûts d’entretiens des véhicules (utilisation raisonnée, baisse du taux de panne) ou encore la réduction de son empreinte carbone (optimisation des parcours).Mettre en place une solution de géolocalisation de flotte de véhicules implique d’obtenir et manipuler des données qui peuvent être sensibles. Raison pour laquelle cette démarche est soumise à la Réglementation européenne de protection des données personnelles (RGPD). D’un point de vue légal, celle-ci doit être justifiée par les impératifs de l’entreprise, et être acceptée par les collaborateurs. Ubiwan propose à cet effet un manuel destiné aux conducteurs pour encadrer l’utilisation des capteurs (mode privé, géolocalisation désactivée, temps personnel, etc.) afin d’assurer une utilisation respectueuse de l’outil.Ubispot*2, le nouveau capteur LTE-MChez Ubiwan, 50% des effectifs sont dédiés à la R&D. Une stratégie gagnante qui avait déjà permis à l’équipe de concevoir le premier capteur IOT bi-mode autonome 5 ans, primé au Salon Intermat de 2018. L’entreprise signe sa singularité par sa capacité à innover et à proposer des solutions adaptées aux mutations du marché, en témoigne le développement d’Ubispot*2, son nouveau capteur LTE-M.Tout terrain, ce nouveau capteur vient renforcer la gamme de capteurs autonomes et ne nécessite pas de branchement externe. Cette balise GPS permet de géolocaliser les équipements en étant simplement posée, accrochée ou vissée à son support en toute autonomie pendant 3 ans. 1 fois par jour, Ubispot*2 remonte les informations clés pour visualiser en un clic la situation de ses équipements.Extension de la technologie 4G, le LTE-M (Long-Term Evolution for Machines) combine une faible consommation énergétique et une couverture cellulaire étendue. En intégrant le réseau LTE-M, Ubiwan fait le choix d’un réseau fiable et pérenne. Le LTE-M ouvre également la voie à de nouveaux usages, en offrant une connexion performante, même à 100 km/h. Contrairement aux technologies LPWAN (Low-Power Wide Area Network), LTE-M assure la garantie d’acheminement des données et assure continuellement une capacité bidirectionnelle des données.De plus, cette technologie présente l’intérêt d’être accessible au niveau international, avec les mêmes exigences de qualité et de sécurité que tous les réseaux cellulaires et de parfaitement s’adapter au marché des objets connectés (IoT).Fiable et adaptée, tant sur le plan économique que technique, la technologie LTE-M utilisée pour Ubispot*2 offre la synergie d’une solution de géolocalisation optimale et d’une consommation énergétique réduite, idéale pour répondre aux enjeux des acteurs de l’Industrie, du BTP ou de la location.Pour David Babin, CEO Ubiwan : “Notre expertise IOT et notre maîtrise combinée des capteurs et des réseaux nous a permis d'intégrer le réseau LTE-M dans un contexte où le marché des réseaux connaît des évolutions majeures. En 2016, alors que nous étions ambassadeurs de la LORA Lalliance nous prévoyions l’avènement des réseaux LTEM et Narrowband IOT comme vecteurs d’adoption massifs de l’IOT. Notre politique R&D et notre cycle de qualification nous permettent aujourd'hui de considérer LTE-M comme mature et de proposer une solution à la fois innovante, pertinente et robuste pour nos clients. Notre vocation sera toujours d’intégrer les technologies qui représentent l’équilibre technique et économique.”
Il y a 3 ans et 25 jours

Un appel d'offres lancé pour soutenir le développement de la production de biométhane

RENOUVELABLES. Le ministère de la Transition écologique annonce lancer un nouveau dispositif de soutien par appel d'offres pour faire passer la production de gaz renouvelable à la vitesse supérieure. Les installations de biométhane correspondant à une production annuelle de 1,6 térawatt-heure PCS sont les premières concernées.
Il y a 3 ans et 25 jours

RealWear améliore ses casques à réalité augmentée pour l'industrie et la construction

RealWear, un leader mondial des systèmes mains libres intelligents portés sur la tête, lance la version 12 de son firmware qui apporte une expérience utilisateur améliorée pour l’ensemble de ses devices. Cela comprend de nouvelles fonctionnalités allant d’une stabilisation vidéo améliorée à une dictée dans le cloud renforcée, en passant par la prise en charge d’Android 10.Les nouvelles mises à jour du firmware de RealWear apportent à la caméra du modèle phare de casques HMT-1 une stabilisation vidéo en temps réel. Celle-ci contribue à éliminer les micromouvements indésirables liés aux actions naturelles de l’utilisateur, ce qui permettra une collaboration plus fluide entre les équipes sur le terrain et les collaborateurs à distance. Le logiciel assure la détection des mouvements, un haut degré de précision, la capture dynamique du flou, l’EVS (stabilisation électronique de la vidéo) et des performances en mode basse consommation.« La version 12 promet d’apporter aux travailleurs de première ligne encore plus de clarté lorsqu’ils sont sur le terrain », commente Jon Arnold, vice-président des ventes EMEA de RealWear. « Avec un grand nombre de nos clients qui dépendent désormais de la technologie portable, il est essentiel que les travailleurs de première ligne puissent fournir la meilleure clarté et visibilité possible d’un site à leurs équipes et collègues qui peuvent être basés à distance. La version 12 répond à cette exigence en proposant une prise en charge linguistique supplémentaire, une dictée vocale améliorée et une stabilisation vidéo. »Outre la stabilisation vidéo, la version 12 apportera les mises à jour suivantes pour le HMT-1­:RealWear HMT-1 mis à niveau vers Android 10 - La version 12 mettra à niveau le firmware et les applications natives du casque RealWear HMT-1 vers Android 10. Cela améliore la fonctionnalité, la convivialité et la sécurité du dispositif. Tout nouveau RealWear Explorer - RealWear Explorer est un outil d’aide RealWear gratuit, très populaire et utile, qui fonctionne sur Mac ou Windows PC et qui reflète l’écran d’un HMT-1 sur l’écran d’un ordinateur. RealWear Explorer a été conçu à l’origine pour les développeurs, mais il est également très populaire auprès des utilisateurs finaux. En plus de tester l’interface utilisateur, il est idéal pour faire des démonstrations à un groupe plus important sur un grand écran afin de montrer le point de vue du travailleur de première ligne, pour tester les applications en cours de développement et pour faciliter la saisie des mots de passe. RealWear Explorer est compatible avec le HMT-1 et le HMT-1Z1. La société a ouvert ces derniers mois de nouveaux bureaux sur des marchés importants et a récemment annoncé qu’elle avait franchi une étape importante en livrant des dispositifs portables à plus de 3 000 entreprises clientes uniques dans le monde entier, dans divers secteurs.En raison de la pandémie et des restrictions de voyage qui en ont résulté, les ingénieurs n’ont plus été en mesure de se rendre dans les usines et les installations pour aider, en personne, les techniciens sur place. Par conséquent, RealWear est rapidement devenu le dispositif portable de choix pour la collaboration virtuelle à distance afin de dépanner les équipements et d’effectuer des contrôles de qualité, des audits, des inspections, des visites d’usines et des tests d’acceptation de produits et d’usines (FAT). Encouragées par ce succès, des sociétés de collaboration de premier plan dont Microsoft, Cisco et Zoom ont adapté leurs logiciels pour tirer pleinement parti de la solution de réalité augmentée de RealWear, qui est le choix des travailleurs de terrain de certaines des plus grandes marques industrielles du monde.RealWear développe des casques portables mains libres à commande vocale, conçus dès le départ pour répondre aux besoins uniques des secteurs du pétrole et du gaz, de la logistique et du transport, de la fabrication, de la santé et de l’automobile. Le produit phare de la société, le HMT-1, est le premier ordinateur tablette de classe Android, robuste et porté sur la tête, qui libère les mains des travailleurs pour les tâches dangereuses. Contrairement aux autres appareils disponibles sur le marché, le HMT-1 sert de dispositif de travail collaboratif toute la journée. Il offre aux travailleurs de terrain une autonomie de 9 à 10 heures à travers des utilisations variées. Les batteries sont également remplaçables à chaud pour éviter les temps d’arrêt ou la perte de progrès pendant le travail.
Il y a 3 ans et 25 jours

RealWear améliore ses casques à réalité augmenté pour l'industrie et la construction

RealWear, un leader mondial des systèmes mains libres intelligents portés sur la tête, lance la version 12 de son firmware qui apporte une expérience utilisateur améliorée pour l’ensemble de ses devices. Cela comprend de nouvelles fonctionnalités allant d’une stabilisation vidéo améliorée à une dictée dans le cloud renforcée, en passant par la prise en charge d’Android 10.Les nouvelles mises à jour du firmware de RealWear apportent à la caméra du modèle phare de casques HMT-1 une stabilisation vidéo en temps réel. Celle-ci contribue à éliminer les micromouvements indésirables liés aux actions naturelles de l’utilisateur, ce qui permettra une collaboration plus fluide entre les équipes sur le terrain et les collaborateurs à distance. Le logiciel assure la détection des mouvements, un haut degré de précision, la capture dynamique du flou, l’EVS (stabilisation électronique de la vidéo) et des performances en mode basse consommation.« La version 12 promet d’apporter aux travailleurs de première ligne encore plus de clarté lorsqu’ils sont sur le terrain », commente Jon Arnold, vice-président des ventes EMEA de RealWear. « Avec un grand nombre de nos clients qui dépendent désormais de la technologie portable, il est essentiel que les travailleurs de première ligne puissent fournir la meilleure clarté et visibilité possible d’un site à leurs équipes et collègues qui peuvent être basés à distance. La version 12 répond à cette exigence en proposant une prise en charge linguistique supplémentaire, une dictée vocale améliorée et une stabilisation vidéo. »Outre la stabilisation vidéo, la version 12 apportera les mises à jour suivantes pour le HMT-1­:RealWear HMT-1 mis à niveau vers Android 10 - La version 12 mettra à niveau le firmware et les applications natives du casque RealWear HMT-1 vers Android 10. Cela améliore la fonctionnalité, la convivialité et la sécurité du dispositif. Tout nouveau RealWear Explorer - RealWear Explorer est un outil d’aide RealWear gratuit, très populaire et utile, qui fonctionne sur Mac ou Windows PC et qui reflète l’écran d’un HMT-1 sur l’écran d’un ordinateur. RealWear Explorer a été conçu à l’origine pour les développeurs, mais il est également très populaire auprès des utilisateurs finaux. En plus de tester l’interface utilisateur, il est idéal pour faire des démonstrations à un groupe plus important sur un grand écran afin de montrer le point de vue du travailleur de première ligne, pour tester les applications en cours de développement et pour faciliter la saisie des mots de passe. RealWear Explorer est compatible avec le HMT-1 et le HMT-1Z1. La société a ouvert ces derniers mois de nouveaux bureaux sur des marchés importants et a récemment annoncé qu’elle avait franchi une étape importante en livrant des dispositifs portables à plus de 3 000 entreprises clientes uniques dans le monde entier, dans divers secteurs.En raison de la pandémie et des restrictions de voyage qui en ont résulté, les ingénieurs n’ont plus été en mesure de se rendre dans les usines et les installations pour aider, en personne, les techniciens sur place. Par conséquent, RealWear est rapidement devenu le dispositif portable de choix pour la collaboration virtuelle à distance afin de dépanner les équipements et d’effectuer des contrôles de qualité, des audits, des inspections, des visites d’usines et des tests d’acceptation de produits et d’usines (FAT). Encouragées par ce succès, des sociétés de collaboration de premier plan dont Microsoft, Cisco et Zoom ont adapté leurs logiciels pour tirer pleinement parti de la solution de réalité augmentée de RealWear, qui est le choix des travailleurs de terrain de certaines des plus grandes marques industrielles du monde.RealWear développe des casques portables mains libres à commande vocale, conçus dès le départ pour répondre aux besoins uniques des secteurs du pétrole et du gaz, de la logistique et du transport, de la fabrication, de la santé et de l’automobile. Le produit phare de la société, le HMT-1, est le premier ordinateur tablette de classe Android, robuste et porté sur la tête, qui libère les mains des travailleurs pour les tâches dangereuses. Contrairement aux autres appareils disponibles sur le marché, le HMT-1 sert de dispositif de travail collaboratif toute la journée. Il offre aux travailleurs de terrain une autonomie de 9 à 10 heures à travers des utilisations variées. Les batteries sont également remplaçables à chaud pour éviter les temps d’arrêt ou la perte de progrès pendant le travail.
Il y a 3 ans et 25 jours

Matterport lance le fichier BIM et un plug-in Autodesk Revit pour l'industrie du bâtiment

Matterport, Inc. (Nasdaq : MTTR), l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde bâti, a présenté aujourd'hui le fichier BIM de Matterport, un nouveau service qui réduit considérablement le temps et les coûts de la modélisation des informations du bâtiment (Building Information Modeling, BIM) pour le secteur de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction (AEC). Désormais inclus dans l’abonnement Matterport, les clients peuvent en un clic transformer un jumeau numérique Matterport capturé par une caméra 3D compatible en un fichier BIM prêt à l’emploi. Le résultat est fourni en quelques jours, prêt à être introduit dans l'application BIM de leur choix. Ce nouveau service accélère considérablement les projets et réduit jusqu’à 70% des coûts associés, en éliminant le processus manuel traditionnel qui demande beaucoup de temps et d'efforts. En complément, Matterport a également annoncé un nouveau système de plug-in pour les clients d'Autodesk® (Nasdaq : ADSK) Revit®, le principal logiciel BIM utilisé dans l'industrie pour créer des modèles d'espaces pour la conception, la visualisation, l'analyse et la construction. Désormais, les architectes, les concepteurs et les ingénieurs du bâtiment peuvent immédiatement télécharger le fichier BIM de Matterport dans Revit et commencer à créer et à gérer les informations d’un projet de construction ou de conception étape par étape. « Les lancements du fichier BIM et du plug-in Revit de Matterport témoignent de l'engagement de Matterport envers les secteurs de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction. Il montre aussi comment l'utilisation des pratiques BIM et des plateformes technologiques peut accroître le niveau d’efficacité et automatiser la gestion de certaines activités pour les clients d'Autodesk », déclare Jim Quanci, directeur principal d'Autodesk Developer Network. « Nous sommes ravis de travailler aux côtés de Matterport pour rendre le BIM "as built" plus facile. »Stimuler la productivité tout en réduisant les coûts de modélisation de 70%L’offre BIM rassemble en un seul endroit toutes les informations relatives à chaque composant d'un bâtiment. Les parties prenantes du projet peuvent inclure dans le modèle BIM des informations sur les performances, les types de matériaux, les coûts, etc. Jusqu'à présent, ce processus nécessitait une quantité considérable de travail de mesure et de traduction CAO (conception assistée par ordinateur) pour introduire des quantités phénoménales de données dans le système, ce qui pouvait prendre plusieurs semaines, voire plus, selon la taille et la complexité du projet. Avec le fichier BIM de Matterport, les équipes peuvent générer le même résultat pour un coût qui s’élève à une fraction du coût habituel de développement de la documentation adéquate, tout en réduisant les coûts de modélisation pour leurs clients.« Les coûts de modélisation qui se répercutent sur le client peuvent être très élevés. L'économie de 70 % réalisée avec le fichier BIM de Matterport est significative, et nous pensons que nos clients seront très satisfaits de l’adoption de ce nouveau système de numérisation vers le BIM », a déclaré Akira Jones, directeur des services numériques chez HH Angus and Associates Ltd. « Comme nous utilisons déjà Matterport pour capturer des jumeaux 3D précis de tous nos espaces, il nous suffit de commander le fichier BIM en quelques clics et de le mettre dans Revit. Nous avons supprimé plus de 40 heures/personnes sur un travail récent, ce qui a permis à notre équipe de consacrer plus de temps pour offrir un excellent travail de conception pour nos clients. »Simplifier le flux de travail BIMLe fichier BIM de Matterport permet aux clients d'adopter facilement ce nouveau système de numérisation vers le BIM. Tout d'abord, un jumeau numérique est créé en scannant l'espace avec une caméra 3D comme la Matterport Pro2 ou en programmant un technicien hautement qualifié par le biais de Matterport Capture Services. Ensuite, le fichier BIM peut être commandé à partir de son compte Matterport. A la réception, les clients peuvent l'importer dans l'application BIM de leur choix. Pour ceux qui utilisent le plug-in Revit, le fichier BIM peut être immédiatement téléchargé dans leur espace Autodesk.« Nous avons travaillé avec Autodesk sur notre plug-in Revit et collaboré avec certaines des entreprises les plus importantes et les plus reconnues de l’industrie pour développer l'offre de fichiers BIM de Matterport. Avec le lancement de ces deux solutions pour le secteur de la construction, nous sommes ravis d'offrir le moyen le plus rapide et la plus pratique pour passer d'une numérisation 3D Matterport à un fichier BIM en quelques jours seulement et enun simple clic », a déclaré Preethy Vaidyanathan, vice-président des produits chez Matterport. « Le fichier BIM de Matterport n'offre pas seulement un retour sur investissement révolutionnaire pour nos clients du bâtiment, il sert aussi de source unique et fiable pour la conception, la construction et la gestion des propriétés.»
Il y a 3 ans et 26 jours

A Rennes, accueillir plus d'habitants est un exercice d'équilibriste

"C'est pas New York ici!", "Non à la tour infernale !". A l'entrée de Rennes, une dizaine de banderoles accrochées aux façades de petites maisons expriment l'exaspération d'habitants face à l'arrivée d'une tour de 17 étages."Accueillir des gens, on n'a rien contre, ce qui nous dérange c'est la hauteur, on n'est plus dans le raisonnable", s'inquiète Benjamin Hubert, membre du collectif "L'Enchanteur désenchanté".Plus à l'est, un autre collectif, "Voir le ciel à Rennes", tente lui de "faire descendre" un projet d'immeuble de 15 étages. "On construit ce qu'on veut où on veut sans concertation, comme dans les années 1960. Les gens sont effarés par tant de béton, avec des maisons qui tombent comme des petits pains", s'emporte Philippe, riverain.Certains se plaignent aussi des embouteillages. "Je ne reconnais plus la ville à taille humaine où je suis née. Il n'y a plus de fluidité dans les transports, et les tensions montent entre les habitants", juge Françoise, 44 ans, membre du collectif Coudurr (collectif uni pour une densification urbaine rennaise raisonnée). Il réclame une pause des projets "défigurant les quartiers" et un débat public sur la "croissance folle de la métropole".Selon l'Insee, la métropole rennaise connaît une "forte croissance démographique" depuis 30 ans, et devrait compter 100.000 habitants supplémentaires en 2040. Face à ces prévisions et aux 22.000 demandes de logement social en attente, la métropole envisage 30.000 nouveaux logements d'ici 2028."La vraie question n'est pas de dire +il nous faut 30.000 logements+ mais de savoir jusqu'où on peut densifier une ville sans la rendre impossible à vivre", interroge Jean-Pierre Renault, président de l'association "Les amis du patrimoine rennais".Traumatisme"Rennes c'est aussi la vie de ses quartiers au tissu pavillonnaire important, où règne une certaine nonchalance. Or quand la ville se construit sur elle-même à toute vitesse, on peut faire des erreurs et ne pas toujours respecter l'harmonie avec l'environnement", poursuit cet architecte, qui craint une "monotonie des gabarits d'immeubles" et une "perte de repères" des habitants.Selon Alain Bénesteau, directeur de l'Audiar, l'agence d'urbanisme de Rennes, l'agglomération rennaise reste deux fois moins dense que sa cousine nantaise. "Le phénomène de décohabitation, avec les séparations et le départ d'étudiants du domicile parental, mais aussi le vieillissement de la population, font qu'on a besoin de davantage de logements à population égale", explique-t-il.A cela s'ajoutent une démographie dynamique et un solde migratoire positif dû à l'attractivité de la ville, qui conjugue faible taux de chômage et proximité avec le littoral et Paris grâce au TGV."Sur 5.000 nouveaux habitants annuels, 2.800 sont issus du solde naturel", martèle Marc Hervé, premier adjoint PS à l'urbanisme, rappelant que la densification concerne "une surface marginale, mais très visible car sur les grands axes"."Ce sont d'abord les Rennais qu'il faut loger, car les Franciliens ne représentent que 10% des transactions immobilières", assure l'élu. Il reconnaît que le développement à la verticale de la ville "peut constituer un traumatisme".Afin d'améliorer la concertation, une charte incite désormais les promoteurs à informer la population avant le dépôt du permis de construire."On essaye de satisfaire une partie des revendications", assure Marc Hervé.Face à la hausse des prix de l'immobilier à Rennes - +11% en un an dans l'ancien - pas question toutefois d'arrêter de construire. "Il faut que tout le monde puisse trouver un logement, notamment les bas revenus, car on a besoin de tous les métiers", prévient Jean-Yves Chapuis, ancien adjoint à l'urbanisme.Pour Ana Sohier, ex-élue UDB (Union démocratique bretonne, autonomistes) au patrimoine, "il faut réinterroger le concept des métropoles". "On concentre, puis on se plaint de la densification. Aujourd'hui la question se pose de mieux répartir l'activité économique pour mieux répartir les habitants", argumente-t-elle.
Il y a 3 ans et 26 jours

A l'approche des législatives, le bâtiment adresse 85 propositions aux candidats pour une « France, terre de bâtisseurs »

Ce document couvre tous les champs législatifs qui impactent le quotidien des entreprises : urbanisme, fiscalité, droit du travail, développement des compétences, marchés, etc…Ces propositions s’articulent autour de 16 priorités : Soutenir l’accession à la propriétéConcilier le « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols et les besoins de développement des territoiresTenir compte des contrats d’apprentissage déjà en cours dans l’entreprise au titre de l’insertionInstaurer le permis déclaratif en lotissement et en zone d’aménagement concertéGénéraliser la dématérialisation de l’instruction des demandes d’autorisation d’urbanismeAutoriser la publicité sur les bâches de chantier pour financer la rénovationLimiter la durée de l’activité en microentrepriseLutter contre le dumping social et le travail illégalLever les freins au recrutementDécourager la permittence des intérimairesInstaurer un moratoire sur les « zones à faibles émissions mobilité » et accompagner les entreprisesAlléger la charge fiscale pour les TPELimiter la sous-traitance dans les marchés de travauxModifier les règles sur les variations de prixCompenser les surcoûts liés à la RE2020Encourager davantage la rénovation globalePour Olivier Salleron, président de la FFB : « Toutes les mesures fléchées vers le bâtiment depuis 5 ans, ont connu une traduction positive en termes d'emploi, de relance de la croissance, d'innovation et de hausse du pouvoir d'achat pour des centaines de milliers de français. Ces nouvelles propositions ont toutes un seul et même objectif : rappeler que la France est d'abord et avant tout une terre de bâtisseurs. C'est ce qui lui donne sa puissance, son identité, son équilibre territorial ! »Téléchargez les 85 propositions de la FFB en cliquant ici (PDF 6,3 MB).
Il y a 3 ans et 26 jours

Antoine Renaux nommé directeur des opérations WICONA France

Cinq ans après avoir rejoint le groupe Hydro Building Systems, en tant que Responsable Technique en charge des services support : méthodes / projets / amélioration continue, maintenance, HSE et Qualité des sites industriels et logistiques WICONA France, implantés à Courmelles, dans l’Aisne (02), au sud de Soissons, et à Bonneuil-sur-Marne (94), Antoine Renaux prend la Direction des Opérations des deux sites et succède ainsi à Michel Bafoil. Précédemment, cet ingénieur diplômé de l’ENSIAME et d’un master en administration des entreprises, obtenu à l’IAE de Valenciennes, a travaillé durant six ans, de 2011 à 2017, pour Le Creuset. Il a notamment piloté l’installation des nouvelles lignes de production du leader mondial des cocottes en fonte émaillée en tant que chef de projet. Antoine Renaux a commencé sa carrière dans le secteur automobile, où il a successivement occupé les postes de chargé de projet, chef de projet et responsable manufacturing pour différents constructeurs et fournisseurs de rang 1 de 2005 à 2011. La nomination d’Antoine Renaux s’inscrit dans une réorganisation interne plus large visant à développer les « Opérations » du concepteur-gammiste pour préparer l’avenir, anticiper l’augmentation des volumes sur le site industriel et logistique de Courmelles et mieux répondre aux besoins des clients. Un Master Plan pour préparer l’avenir Cette réorganisation se traduit par la mise en place d’une feuille de route, synthétisée dans un Master Plan qui se déploiera jusqu’en 2026, et dont Antoine Renaux est le chef d’orchestre pour les sites de production WICONA de France. Cette démarche d’amélioration continue se traduit par le renforcement de l’équipe de direction du site de Courmelles avec la nomination de quatre responsables : un responsable Technique, un responsable Production, un responsable Chaine logistique et un responsable HSE pour un pilotage optimisé, plus réactif, et au plus près du terrain. Les postes sont actuellement ouverts. Cette organisation RH fait écho à une réorganisation au sein du groupe Hydro Building Systems, selon laquelle toutes les usines du groupe en Europe sont appelées à fonctionner de manière plus autonome, à gérer leurs propres approvisionnements et sourcing pour gagner en réactivité. Elles sont désormais toutes rattachées à Gøte Nordh, Vice-Président des opérations Europe. Cette nouvelle organisation a pour objectif de favoriser une meilleure coopération entre les usines du groupe, renforcer les synergies, et partager les bonnes pratiques. Pour faire face au développement du volume de ses activités, WICONA France a par ailleurs validé la modernisation et l’agrandissement de son site de Courmelles.  La construction d’un bâtiment de 2 500 m2 jouxtant le grand hall portera à 21 700 m2 l’ensemble. L’extension permettra de : Redéployer et automatiser certaines activités pour faciliter le travail des techniciens. Améliorer la sécurité des équipes et la qualité de service offerte, notamment en répondant aux besoins exprimés par les clients. Les travaux d’agrandissement doivent commencer cette année et le projet devrait s’étaler sur 4 ans.
Il y a 3 ans et 26 jours

Lilian Daurie devient directeur du développement du groupe Vega

Lilian Daurie, nouveau directeur du développement du groupe Vega. [©Groupe Vega] Spécialiste de la fabrication de mortiers et d’enduits, le groupe Vega annonce la nomination de Lilian Daurie au poste de directeur du développement. L’ancien directeur général opérationnel de l’industriel Saint-Astier sera chargé de stimuler la croissance de Vega autour de la thématique de la rénovation. Fort de 13 années d’expérience dans le secteur du bâtiment, Lilian Daurie participera à l’essor du groupe au travers d’actions et d’investissements organiques et externes. « C’est avec un grand plaisir que j’intègre le groupe Vega qui, en plus de son expérience prouvée dans le secteur du bâtiment, incarne des valeurs familiales et humaines dans lesquelles je me retrouve », témoigne Lilian Daurie.
Il y a 3 ans et 27 jours

RSE, entreprise à mission dans le Bâtiment : un business responsable est-il possible ?

RETOURS D'EXPERIENCE. Comment déployer sa stratégie RSE en embarquant l'ensemble des ses collaborateurs ? La RSE constitue-t-elle une première étape pour devenir une entreprise à mission ? Lucile Charbonnier, directrice RSE et développement durable chez Isover-Placo et Caroline Barbin-Siraudin, directrice marketing et communication chez Cetih (BeL'M, Zilten, Swao...), entreprise à mission, nous partagent leur vision.
Il y a 3 ans et 27 jours

Renouvelables : l'industrie gazière met en avant ses technologies "d'innovation"

ANALYSE. Dans un contexte de transition énergétique bousculé par des troubles géopolitiques, les professionnels du gaz préparent "la troisième révolution" de leur énergie en mettant l'accent sur cinq technologies dont le potentiel de développement et le rôle dans la décarbonation ne sont pas à négliger. La production totale de ces innovations pourrait dépasser les 335 térawatts-heure à l'horizon 2050.
Il y a 3 ans et 27 jours

Potentiel des gaz renouvelables : l'Association française du gaz présente sa vision à horizon 2050

Ces rendez-vous ont mis l’accent sur les technologies gazières d’aujourd’hui et de demain, leur potentiel et les mesures prises pour accélérer leur développement.Voici une synthèse de ces échanges qui ont rappelé le rôle primordial des gaz renouvelables et bas carbone pour favoriser la transition énergétique et ce pour plusieurs raisons : une production en continu, une facilité de stockage, des installations existantes, un réseau de transport et de distribution disponible, la contribution à la gestion des déchets, un enjeu des territoires... L’industrie gazière dispose actuellement de 5 briques technologiques et d’innovation : la méthanisation, le méthane par fermentation ;la pyrogazéification, le méthane par traitement de déchets carbonés ;la gazéification hydrothermale, le méthane par traitement aqueux à haute température ;la méthanation, le méthane issu du CO2 et de l'hydrogène ;l’utilisation des gaz fossiles couplés à la capture et stockage de carbone.Ces technologies se situent à différents stades de maturité être présentent un potentiel total significatif supérieur à 335 TWh à l'horizon 2050. Une vision d’ensemble montre que ce potentiel identifié s’inscrit dans une complémentarité des différents usages et couvre largement l’ensemble de ces usages.La méthanisation : le méthane obtenu par fermentation > un potentiel de 190 TWh en 2050 pour une production à cette même date de 135 TWh ;La pyrogazéification : le méthane par traitement thermique de déchets carbonés > un potentiel de 180 TWh pour une production à cette même date de 90 TWh ;La gazéification hydrothermale : le méthane par traitement aqueux à haute température > un potentiel de 100 TWh pour une production à cette même date de 50 TWh ;La méthanation : le méthane issu du CO2 et de l’hydrogène > un potentiel de 120 TWh pour une production à cette même date de 60 TWh. La troisième révolution gazière repose sur le développement de ces nouvelles technologies conditionné par un cadre réglementaire et financier stable. L’avis des experts participants* : Pour Jean-Marc Leroy, Président de l’Association française du gaz : « Les gaz renouvelables et bas carbone vont permettent d’assurer l’autonomie énergétique du pays et sa compétitivité. Nous souhaitons que ces nouveaux gaz soient complémentaires aux autres énergies pour tirer le meilleur parti de chacune d’entre elles. » Pour David MARCHAL, Directeur exécutif adjoint à l’expertise et aux programmes de l’Ademe : “Le gaz reste présent dans nos 4 scénarios prospectifs de neutralité carbone pour la France à horizon 2050 à des niveaux assez significatifs allant de 150 TWh à plus de 350 TWh. Dans 3 scénarios sur 4 le gaz est à plus de 80% renouvelable."Pour Alexis Masse, Délégué Stratégie chez GRDF : « Les 5 briques technologiques et d’innovation peuvent couvrir plus que les usages de la France à 2050. » Pour Élodie Le Cadre Loret, Lead Science Advisor chez Engie : « À ces chiffres sur le potentiel des technologies actuelles s’ajoutent différentes options pouvant apporter plus de souplesse, comme des solutions de capture de stockage de carbone, un potentiel de développement de bio-propane ; la France pourrait représenter une plaque tournante du e-méthane en transit ou importé ou encore la présence d’hydrogène renouvelable et bas carbone sur laquelle s’appuyer. » Pour Frédéric Martin, Directeur général adjoint chez GRDF : « La méthanisation a été deux fois plus vite que prévu nous avons 383 méthaniseurs opérationnels et 1000 autres sont en projet. » Pour Thierry Trouvé, Directeur général de GRTgaz : « Nous traversons une crise énergétique durable en Europe c’est pourquoi il faut aller à fond sur le solaire, l’éolien et le biométhane, nous n’avons plus le luxe de nous passer de quoi que ce soit. » Trois autres ateliers thématiques auront lieu prochainement, ils aborderont : la mobilité, l’industrie et le bâtiment.*Les intervenants ayant participé à ces ateliers : Élodie Le Cadre, Lead Science Advisor chez ENGIE - Laurent FULCHERI, Directeur de recherche au centre Persée de Mines-ParisTech - Frédéric Martin, Directeur général adjoint de GRDF - Thierry Caquet, Directeur scientifique Environnement à l’INRAE, Isabelle Moretti de l'Académie des technologies, pôles énergie et culture - Alexis Masse, Délégué Stratégie de GRDF, Président de la commission « Gaz renouvelables » de l’AFG - Jean-François DELAITRE, Président de l’AAMF, Thierry TROUVE, Directeur général de GRTgaz - David MARCHAL, Directeur exécutif adjoint à l’expertise et aux programmes de l’Ademe - Olivier GUERRINI, Senior Vice President Biogas Business Unit, TotalEnergies - Charles-Antoine GAUTIER, Directeur Adjoint pour l’énergie de la FNCCR - Frédéric MARTIN, Directeur Général Adjoint, GRDF - Philippe BOUCLY, président de France Hydrogène, Monique AXELOS - Directrice scientifique pour l’alimentation et la bioéconomie, à l’INRAE.
Il y a 3 ans et 27 jours

La startup Waste Marketplace lève 2 millions d’euros pour financer son développement commercial et sa solution digitale

Fondée en 2018 dans le cadre du programme d'intrapreneuriat de VINCI, Waste Marketplace propose une application qui simplifie la gestion des déchets de chantiers et industriels. Waste Marketplace mutualise les recherches et les audits chez les prestataires et sélectionne, pour ses clients, le meilleur rapport taux de valorisation/prix et localisation, pour chaque type de déchets.Waste Marketplace s’occupe de tout pour ses clients : démarches administratives, devis des prestataires, reporting précis sur les émissions de carbone générées, traçabilité des contenants. Tout est accessible en 1 clic sur l’application.SMABTP a fait le choix d’entrer au tour de table de Waste Marketplace pour participer au développement d’une offre de service utile à ses clients, acteurs du BTP. VINCI Construction reste un soutien actif dans le développement de la startup.L’objectif de cette levée de fonds par augmentation de capital, est de poursuivre le développement commercial de Waste Marketplace sur tout le territoire national et de continuer le développement fonctionnel et technologique de sa plate-forme digitale.Pour Jérôme de Tomasi, CEO de Waste Marketplace : "Cette levée de fond va nous permettre de développer davantage notre force commerciale pour mailler encore plus finement le territoire national afin de proposer le prestataire le plus adapté pour chaque besoin. Les fonds serviront également à perfectionner l’outil digital, notamment sur la traçabilité des déchets pris en charge."Pour Hervé Leblanc, directeur général adjoint grands comptes et international, groupe SMA : "Les échanges que nous avons eus avec Waste Marketplace nous ont permis de constater que cette société présente un intérêt indéniable pour les professionnels du BTP. Elle leur permet de simplifier la gestion de leurs déchets, un véritable enjeu pour le secteur qui doit intégrer le renforcement de la réglementation dans ce domaine. C’est pourquoi, nous avons fait le choix d’accompagner cette startup afin de soutenir une solution utile à la protection de l’environnement et à nos sociétaires."Pour Thierry Mirville, président de VINCI Construction Invest : "VINCI Construction fait de l’économie circulaire un axe fort de son développement et de ses savoir-faire techniques. Nous sommes particulièrement fiers du développement ambitieux de Waste Marketplace qui démontre que pour favoriser le réemploi et le recyclage des matériaux depuis et sur nos chantiers, il faut des solutions simples, économiques, locales et intégrant la traçabilité de leur origine à leur mise en œuvre."Pour Julien Villalongue, directeur, Leonard : "Parmi les nouvelles filiales et activités du groupe VINCI nées du parcours Intrapreneurs animé par Leonard, Waste Marketplace a rapidement trouvé son marché grâce à son excellente adéquation avec les besoins des acteurs du BTP et de l’industrie, pour qui l’enjeu environnemental s’affirme désormais comme une priorité."Chiffres clés :400 chantiers et site industriels actifs500 prestatairesPrès de 3.000 mouvements par moisPlus de 5.000 tonnes de déchets traitées chaque mois87% de valorisation en moyenne+263% : croissance du CA entre 2020 et 2021
Il y a 3 ans et 27 jours

BYSprong, l’innovation de Bouygues Construction pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments

Son caractère innovant : des solutions industrialisées pour réduire les coûts et la durée des travaux tout en augmentant la performance énergétique du bâti.Développée par la direction Recherche & Développement de Bouygues Construction, BYSprong apporte une réponse industrialisée pour accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier. Une offre qui permet à la fois aux clients de transformer un bâtiment énergivore en bâtiment à énergie positive, et aux occupants de respecter leur confort, grâce à une exécution des travaux dans un délai optimisé.Comment ? L’offre BYSprong repose sur 5 solutions majeures. Industrialisées et standardisées, ces solutions de rénovation énergétique apportent des économies d’échelle aux clients et peuvent être mises en place collectivement ou séparément selon les besoins :Automatisation des études : le bâtiment est scanné. Les données 3D obtenues sont traitées informatiquement pour produire un bilan carbone, une étude thermique, une analyse des coûts et des plans de fabrication.Préfabrication de l’enveloppe isolante en atelier : BYSprong fait appel à des partenaires locaux et recourt à des matériaux biosourcés pour réaliser une enveloppe sur mesure à assembler sur site.Optimisation de la production et de la consommation énergétique : un module énergétique « tout en un » est intégré. Il assure la production du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, la ventilation et la gestion de l’éventuelle installation photovoltaïque. Il est accessible pour la maintenance sans gêner l’occupant.Compensation de la consommation énergétique par la production d’électricité issue de panneaux photovoltaïques.Contrôle et pilotage de la consommation : Le locataire, le bailleur et le mainteneur peuvent surveiller et optimiser la consommation. La détection en temps réel de tout dysfonctionnement permet une intervention extrêmement rapide.Pour Nicolas Borit, directeur général délégué de Bouygues Construction : « Le parc social français représente cinq millions de logements, dont 25% sont dits « énergivores ». La réhabilitation de ce patrimoine est essentielle pour répondre à l’urgence climatique et notre volonté avec BYSprong est clairement de contribuer à cet enjeu majeur. »D’abord mise en œuvre sur plusieurs opérations (exemple dans l’encadré ci-après), l’offre BYSprong peut maintenant être déployée massivement. Deux projets vont notamment commencer en 2022 : 207 logements pour Vilogia à Hem (département du Nord, 59) et de 318 logements pour Maisons & Cités dans les Hauts-de-France.Un exemple concret de rénovation énergétique avec BYSprong à Longueau près d'AmiensCe premier projet BYSprong a permis de rénover douze maisons des années 1960, près d’Amiens, en les rendant autonomes en énergie.Le projet, qui couvrait les phases conception, réalisation, exploitation et maintenance, a été mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et par Dalkia (groupe EDF) pour la maintenance.Les équipes ont réalisé le scan 3D des façades d’origine pour permettre la production d’une enveloppe préfabriquée (40 cm d’épaisseur) et adaptée à l’existant.Les systèmes énergétiques ont été installés dans un module à l’extérieur des maisons, et mutualisés pour des ensembles de trois logements.Grâce à ces améliorations, les logements affichent un niveau A de Diagnostic de Performance Energétique (DPE), contre D ou E avant les travaux.La production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques en toiture (7 000 kWh par logement) couvre la consommation énergétique des habitants.Chiffres clés :7 000 kWh /par logement. C’est la production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques.30 ans de garantie de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 28 jours

Le Cercle de Zaha, un réseau de femmes dans la construction, l'architecture et le paysage

TRAVAIL. Une association d'origine lyonnaise composée d'une centaine de membres oeuvre à promouvoir le leadership féminin dans ces secteurs souvent très masculins. Si ses cofondatrices refusent l'étiquette de réseau "féministe", elles affirment vouloir promouvoir l'égalité femme-homme et permettre le développement des relations d'affaires.
Il y a 3 ans et 28 jours

Forte de 30 ans d’actions, l'UNICEM demande aux pouvoirs publics la reconnaissance de son Label RSE sectoriel

Elle profite de cet anniversaire pour réitérer l’appel de la profession auprès des pouvoirs publics d’une reconnaissance de son Label sectoriel RSE.Pour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. »Les industries de carrières et matériaux de construction extraient et produisent les matériaux minéraux nécessaires aux secteurs de la construction et des travaux publics. L’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), qui représente la profession, rassemble près de 1400 entreprises, TPE, ETI patrimoniales, groupes d’envergure internationale, qui font fonctionner plus de 7000 sites répartis sur l’ensemble du territoire.Par ce maillage territorial, ces entreprises participent pleinement au maintien de l’activité économique, industrielle et de l’emploi au cœur des régions. Il permet aussi d’établir une proximité géographique entre les sites d’extraction, de production et les zones de mise en œuvre (chantiers), diminuant, de fait, les distances et donc l’empreinte carbone liée au transport des matériaux. Conscients de leur responsabilité sociétale et environnementale et soucieux de contribuer positivement aux enjeux de développement durable, la filière et ses acteurs, font de ces sujets une priorité et déploient, depuis trois décennies déjà, de nombreuses actions...La célébration, symbolique, de ces 30 ans d’engagement en matière de développement durable, est l’occasion de revenir sur les temps forts qui ont jalonné ces années : les actions mises en place, les progrès enregistrés et les résultats obtenus. C’est aussi l’occasion pour la profession de lancer un appel, auprès des instances publiques, tant nationales qu’européennes à la reconnaissance des labels sectoriels RSE,et au soutien des PME qui s’engagent dans la RSE.1992-2022 : 30 ans de progrès en matière de développement durable1992 : Création de la charte professionnelle des producteurs de granulatsDès 1992, les producteurs de granulats, soucieux de mieux cerner l’impact environnemental lié à leur activité d’exploitation de carrières, se mobilisent et créent la charte professionnelle des producteurs de granulats. Grâce à l’adhésion de nombreux sites et en partenariat avec des centres de recherche reconnus*, plus d’une centaine d’études** scientifiques sont menées sur un peu plus de 10 ans. Ces études ont permis d’aboutir à des recommandations et à la rédaction d’un socle commun de bonnes pratiques portant, entre autres, sur la préservation de la ressource en eau, l’amélioration de l’insertion paysagère, le respect de la biodiversité, la réduction des émissions de poussière, la maîtrise de l’énergie, l’organisation de concertations avec les parties prenantes.* Les partenaires de ces études : BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières), Cemagref (Centre d’Étude du Machinisme Agricole et du Génie Rural des Eaux et Forêts (CEMAGREF), CNRS (Centre National de Recherche Scientifique), Muséum national d’histoire naturelle, Laboratoire des ponts et chaussées, INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques) et plusieurs universités.** Ces études sont aujourd’hui regroupées dans un catalogue mis à la disposition via ce lien2004 : La Charte environnement des industries de carrièresDans le prolongement des recommandations et bonnes pratiques formulées par la charte professionnelle des producteurs de granulats et afin d’encourager la progression des acteurs du secteur des industries de carrières sur le plan environnemental, un référentiel est créé : la Charte environnement des industries de carrières dont l’objectif est d’évaluer, d’une part et valoriser, ensuite, les progrès effectués par les industriels en matière de développement durable. Plus de 900 sites se sont engagés dans cette démarche. Ils ont pu à ce titre bénéficier d’un accompagnement qui leur aura permis de progresser dans la maîtrise de l’impact environnemental et développer, grâce à des recommandations et formations spécifiques, leurs compétences et celles de leurs collaborateurs.2017 : Création d’UNICEM entreprises engagéesAprès plusieurs décennies d’actions engagées et déployées sur le terrain, c’est de la volonté de rassembler les différents acteurs des industries de carrières et matériaux de construction qu’est née UNICEM entreprises engagées.Afin de faciliter et favoriser l’intégration de la RSE dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière, UNICEM entreprises engagées lance la Charte RSE à destination de ses adhérents, un référentiel solide, évalué par des organismes tiers indépendants. Déployée dans un premier temps au sein des entreprises productrices de béton prêt à l’emploi, la Charte RSE est étendue à l’activité extractive en 2018.UNICEM entreprises engagées partenaire de la Plateforme RSE En 2018, l’UNICEM est retenue par les instances publiques pour participer à une expérimentation nationale pilotée par la Plateforme RSE (organisme gouvernemental directement rattaché au premier ministre) sur les labels sectoriels RSE. Le référentiel RSE porté par UNICEM entreprises engagées a su répondre aux préconisations de la plateforme et contribue à la reconnaissance de la filière comme un acteur engagé en faveur de la RSE.2021 : Label RSE et CAP Environnement, les nouvelles signatures des engagements de la professionL’association UNICEM entreprises engagées se dote d’une charte d’engagement et formalise ainsi la vision et les valeurs communes à l’ensemble de ses adhérents, ainsi que les objectifs qu’ils poursuivent. En parallèle, le nom des démarches évolue. La Charte environnement des industries de carrières devient Cap environnement et la charte RSE prend le nom de Label RSE.CAP Environnement signe les engagements de la professionCap environnement, la démarche de progrès des industries de carrières, repose sur un référentiel environnemental appliqué site par site par les adhérents de l’association, avec l’intervention d’un auditeur conseil externe.Ce cadre rigoureux mis en place afin d’allier au mieux développement économique et respect de l’écosystème tout en favorisant une écoute mutuelle et constructive avec les acteurs locaux a permis des progrès considérables au sein de la profession : meilleure maîtrise et réduction des impacts, valorisation de la biodiversité, réaménagements et amélioration de sites, développement de l’économie circulaire, renforcement de la concertation…Evalués par des organismes tiers, plus de 600 sites de carrières sont, à ce jour, engagés dans la démarche Cap environnement.Nombre de sites engagés dans la démarche Cap environnement (avril 2022)635 sites / 262 entreprises50% de la production de l'UNPGLe Label RSE : une reconnaissance pour la professionL’engagement des entreprises dans la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) correspond à une attente renforcée par la crise sanitaire. Appelant les entreprises, quelle que soit leur taille, à plus de résilience, la RSE devient un réel gage de performance qui doit être promu par des démarches sectorielles et volontaires.Les entreprises qui s’engagent dans cette démarche réalisent d’abord une auto-évaluation de leurs pratiques et de leurs performances suivant les 35 items du référentiel. Elles font ensuite l’objet d’une évaluation plus poussée effectuée sur site par un organisme tiers indépendant (OTI), sur l’ensemble des grandes thématiques du label :GouvernanceCapital humainEnvironnementClients consommateurs fournisseursAncrage localUn comité d’évaluation associant des parties prenantes externes valide le niveau attribué par l’OTI.À ce jour plus de 1000 sites sont engagés dans la démarche du label RSE de l’UNICEM.Nombre de sites engagés dans le label RSE (avril 2022)Béton Prêt à l’Emploi : 685 sites, 47% de la production du SNBPECarrières et Recyclage d’inertes : 406 sites / 28% de la production de l’UNPG Les facteurs de réussiteOutils, formations et accompagnementAfin d’encourager et aider les entreprises à s’investir toujours plus dans ses démarches, UNICEM entreprises engagées a développé une forte culture de l’accompagnement par la mise en place de nombreuses méthodes et outils :Publication de guides pédagogiques accessibles via un espace internet réservé aux adhérents,Organisation de sessions régionales de formation ciblées,Programmation régulière de webinaires,Déploiement en régions d’opérations pilotes d’accompagnement à la RSE.Concertation et dialogue avec les parties prenantesLe dialogue avec les parties prenantes (collectivités territoriales, associations…) est au cœur des démarches portées par UNICEM entreprises engagées. Des partenariats ont été développés dans ce sens avec notamment l’association Humanité et Biodiversité. Un comité des parties prenantes est réuni au moins une fois par an. De nombreuses initiatives locales et territoriales sont également mises en œuvre (journées portes ouvertes et découverte, sensibilisation auprès des écoles, chantiers nature solidaires).Témoignage Sandrine Bélier, Humanité et Biodiversité En tant que membre du comité des parties prenantes et du comité d’évaluation du label RSE de l’UNICEM, que pensez-vous de ce label ? « Je pense que c’est un outil très intéressant et important d’amélioration continue tant sur les aspects environnementaux que sociaux. C’est un label exigeant, sérieux et robuste. »Qu’apporte-t-il aux entreprises ? « Je pense que cela apporte de la crédibilité à l’entreprise tant vis-à-vis de ses salariés, que de ses clients mais aussi vis-à-vis des acteurs du territoire où elle est implantée. Par cet engagement, elle peut participer à créer de la valeur éthique. »Quel est votre rôle en tant que partie prenante ? « J’ai été, au nom d’« Humanité et Biodiversité » associée à toutes les étapes d’élaboration de ce label, dès sa création et nos propositions pour faire évoluer le référentiel d’évaluation ont été prises en compte et intégrées. Je participe, avec exigence, au processus d’évaluation des entreprises candidates au label RSE de l’UNICEM et veille au sérieux et à la réalité des démarches engagées par ces entreprises. »Et demain ? Perspectives et objectifs pour les années à venirPour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « En 30 ans, nous avons démontré notre capacité à répondre efficacement aux enjeux environnementaux et sociétaux liés à nos activités. Nous l’avons fait progressivement et collectivement, en accueillant au sein de l’association des entreprises toujours unies par cette volonté d’améliorer constamment leurs pratiques. L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. Si les attentes de nos parties prenantes, notamment celles de nos clients, nous confortent dans cet élan, la complexité des obligations réglementaires et normatives auxquelles nous devrons tous répondre demain ne nous facilitera pas la tâche. Les évolutions en matière d’information extra-financière et de transparence illustrent bien ce point. Nous porterons donc une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME, en les aidant à anticiper ces changements. Immanquablement, nous ajusterons nos référentiels et nos programmes de formations ; nous veillerons aussi à établir, dès que possible, un maximum d’équivalence entre nos démarches et les systèmes d’évaluation RSE, publics ou privés, toujours plus nombreux et exigeants. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite. En particulier, après avoir participé aux expérimentations conduites par la Plateforme RSE, nous sommes impatients de voir ce label sectoriel reconnu - enfin ! - par les pouvoirs publics. »Fédérer et élargir le cercle des entreprises engagéesUNICEM entreprises engagées (UEE) entend, dans les années à venir, fédérer davantage de PME et d’entreprises familiales dans ses actions et élargir la typologie des activités concernées.Dans cet objectif, elle développe différents outils et met en place des opérations d’accompagnement. Elle a ainsi publié, en 2020, un guide méthodologique à destination des PME afin de faciliter leur engagement dans la RSE et va, prochainement, éditer un recueil des bonnes pratiques RSE et proposer, sous forme de quiz, une approche pédagogique de sensibilisation à la RSE.S’investissant aussi sur le terrain, UNICEM entreprises engagées a lancé en 2021 une opération d’accompagnement dans six régions. Depuis le début de l’année 2022, une cinquantaine de nouveaux sites issus de PME et d’entreprises familiales ont ainsi rejoint la démarche. Ces dernières représentent à ce jour près de 70% des entreprises adhérentes au label RSE.L’association entend également élargir la typologie des activités qu’elle représente. Aujourd’hui, peuvent s’engager dans le label RSE les industries extractives, les plateformes de recyclage de déchets inertes et unités de production de béton prêt à l’emploi. Les récentes évolutions apportées au référentiel le rende désormais applicable à l’activité « roches ornementales » et les premiers granitiers vont rejoindre, prochainement, la démarche.UNICEM entreprises engagées reste prête à accompagner toute autre activité de la filière minérale afin de faciliter son engagement dans le label RSE.Quelques témoignages Stephan HELMBACHER, PDG des Sablières et ballastières Helmbacher Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Après plus de 10 ans d’engagement dans la Charte Environnement, nous avons souhaité nous remettre en question et nous réinventer à travers le label RSE qui présentait une vision plus large de nos responsabilités. »Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « En interne, les premiers résultats sont la belle capacité à mobiliser une équipe. Plus globalement, la démarche nous permet de gagner en crédibilité et en respectabilité auprès de nos parties prenantes. »Pierre-Yves BEAULIEU, Directeur, Carrières et Béton B. BRONZO Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Étant engagé dans la démarche de la Charte Environnement depuis le début en 1992, l’engagement dans le label RSE est pour nous un prolongement. Tous les items de la démarche font déjà parti de notre quotidien. » Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « Je reste convaincu qu’à moyen terme cela fera la différence en termes d’embauche, de pérennité des emplois et de regard de nos parties prenantes, collectivités locales, riverains, fournisseurs. Nos relations seront plus sereines et plus durables tout en montrant que notre profession est sincèrement Responsable. »Encourager l’engagement des PME-TPE dans la démarche RSETrès souvent le manque de temps et de moyens se révèlent un frein pour les PME-TPE dans le déploiement de la RSE. Partant de ce constat et de leurs observations, UNICEM entreprises engagées souhaite que les pouvoirs publics apportent un soutien au développement de la RSE dans les PME en :Finançant en partie l’accompagnement d’un expert pour réaliser un état des lieux, construire un plan d’action puis le mettre en œuvre,Facilitant l’accès aux dispositifs d’aides publiques octroyées par certaines régions (comme celle des Pays de la Loire* ) aux entreprises qui s’engagent dans un label RSE,Encourageant la création d’un prêt RSE aux conditions avantageuses (taux d’intérêt inférieurs ou sans garantie) à l’image du prêt vert financé par BPI France et l’ADEME pour les TPE-PME* Sous réserve d’éligibilité, la Région peut cofinancer cet accompagnement, par le biais d’une subvention de 50% maximum du montant hors taxes (H.T.) des coûts de l’étude, et ceci dans une limite de 15.000 €. Plus d’informations à cette adresse.Accélérer la reconnaissance du label RSEUNICEM entreprises engagées plaide pour une reconnaissance par les pouvoirs publics des labels sectoriels répondant aux préconisations formulées dans les rapports publiés suite à la loi PACTE et demande la mise en place d’une charte publique qui servira de cadre à la reconnaissance de ces labels.En complément, UNICEM entreprises engagées souhaite que les entreprises labellisées RSE soient dispensées de répondre aux questionnaires des donneurs d’ordre sur les aspects RSE. SNCF Réseau s’est montrée pionnière en la matière : les prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation.Le label RSE de l’UNICEM reconnu par SNCF RéseauPour Bérangère GALLAND, Chef du Département RSE & Communication DGFA - DIRECTION DES ACHATS SNCF RESEAU : « L’évaluation réalisée dans le cadre du label RSE UNICEM entreprises engagées par un organisme tiers indépendant permet de répondre à l’obligation de diagnostic des performances RSE demandée par SNCF Réseau à ses fournisseurs. Ainsi, nos prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation. »UNICEM entreprises engagées demande, depuis plusieurs années, que la commande publique soit un véritable levier pour encourager la RSE. Pour répondre à cet enjeu, l’UNICEM propose que l’État et les collectivités territoriales soient encouragés à recourir aux entreprises labellisées RSE.En parallèle, le débat doit être réengagé sur les règles européennes des marchés publics, afin d’autoriser les donneurs d’ordre à valoriser les prestataires labellisés RSE.Enfin, pour aller plus loin, UNICEM entreprises engagées propose, aussi, que les entreprises labellisées RSE puissent bénéficier :D’une bonification des aides publiques relatives à l’innovation, la transition écologique, la décarbonation ;De garanties publiques permettant de limiter les cautions à fournir vis à vis des banques et assurances ;D’un allègement du montant des garanties financières au titre de la remise en état (carrières, installations de traitement des déchets) ;De taux privilégiés auprès des banques et des assurances.
Il y a 3 ans et 28 jours

Ingérop acquiert Acterra, un cabinet précurseur dans le domaine du changement climatique

Cette acquisition répond à la volonté d’Ingérop de renforcer son offre d’ingénierie et de conseil par des expertises pointues et d’amplifier son action dans toutes ses activités en faveur de la transition écologique, axe prioritaire de sa stratégie d’entreprise « Vision 2025 ».Acterra, précurseur de l’adaptation et de la résilience au changement climatiqueDepuis plus de 15 ans, Acterra accompagne ses clients à chaque étape de leur action : apport d’expertise dans les phases de diagnostic des impacts du changement climatique, définition de stratégies et de programmes d’actions, accompagnement du changement et assistance à la maîtrise d’ouvrage, réformes institutionnelles et organisationnelles, suivi et évaluation de politiques et projets, accès à la finance climat, recherche & innovation. Le cabinet intervient auprès de bailleurs de fonds (AFD, GIZ, FFEM, Banque Mondiale, etc.), d’organisations internationales (PNUE, PNUD, FAO, Green Climate Fund), de gouvernements et d’agences nationales (ADEME, Agences de l’Eau, OFB, Ministères de l’Ecologie), de collectivités locales (Métropole Aix-Marseille, Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise) et d’entreprises privées.Basé à Marseille, le cabinet Acterra emploie 8 personnes et réalise un chiffre d’affaires d’environ 1,2 million d’euros, en progression constante depuis sa création.Un rapprochement synonyme de synergie, de complémentarité et d’engagementTout en restant une entité indépendante, pilotée par son dirigeant actuel, Stéphane Simonet, Acterra rejoindra Ingérop Méditerranée, dont le siège est également basé à Marseille, faisant jouer de ce fait pleinement la synergie et la complémentarité des équipes.L’expertise de l’entreprise viendra naturellement irriguer l’ensemble des projets portés par Ingérop dans ses différentes missions et activités (bâtiment, eau, énergie, industrie, infrastructures & mobilité, transport, ville) et permettra ainsi à Acterra d’élargir son champ d’action. En effet, la capacité d’adaptation et de résilience au changement climatique est un enjeu primordial aujourd’hui, quel que soit le projet - public ou privé, son échelle - locale à internationale, ou la nature de la mission confiée.Enfin, Acterra renforcera le savoir-faire d’Ingérop en matière de recherche et de développement de services climatiques, comme de formation, pour renforcer l’expertise de l’ensemble des collaborateurs et clients du groupe.« Je me réjouis de ce rapprochement avec le cabinet Acterra, qui s’inscrit parfaitement dans notre vision stratégique 2025. En effet, les enjeux liés au changement climatique sont aujourd’hui au cœur des préoccupations de tous nos clients et des projets que nous portons. L’expertise des équipes d’Acterra et la reconnaissance de leur savoir-faire au niveau international sont pour nous de véritables atouts pour l’avenir. », précise Yves Metz, président d’Ingérop.Pour Stéphane Simonet, dirigeant du Cabinet Acterra: « Acterra a connu ces dernières années une croissance importante de ses activités en France comme à l’international. Le rapprochement avec Ingérop va nous permettre de poursuivre ce développement et d’enrichir notre gamme de services et de solutions grâce aux synergies créées avec les différentes entités du groupe. Il s’agit donc pour nous de la bonne décision, au regard de l’urgence climatique et des besoins en constante évolution de nos clients, et du bon partenaire, dont la stratégie, les valeurs et le modèle de gouvernance s’inscrivent pleinement dans notre vision entrepreneuriale. »
Il y a 3 ans et 31 jours

Démanteler les éoliennes ? Plutôt "accélérer" la transition, estime le président d'Engie

"L'enjeu aujourd'hui, ce n'est pas de ralentir la transition énergétique et encore moins de partir en marche arrière, c'est au contraire d'accélérer", a-t-il répondu à un actionnaire l'interrogeant sur "le démantèlement des éoliennes" prôné par la candidate d'extrême droite, à l'occasion de l'assemblée générale annuelle de l'entreprise."L'idée qu'on puisse démanteler des éoliennes lorsqu'elles sont en fin de vie ça fait partie de nos obligations de le faire, sinon ça me paraît plutôt une forme d'aberration", a déclaré M. Clamadieu."Il faut que nos projets de développements renouvelables s'intègrent dans leur environnement local, mais je pense que la priorité pour nous, c'est vraiment d'avancer ; le nous étant Engie mais aussi la France et l'Europe", a conclu le dirigeant, dont le groupe est désormais un acteur important des énergies renouvelables. La candidate d'extrême droite et finaliste de l'élection présidentielle propose dans son programme "un moratoire sur la construction de toute nouvelle éolienne, sur terre ou mer", tandis que leur démantèlement serait "engagé progressivement".
Il y a 3 ans et 31 jours

Présidentielles : qui est le plus eco-responsable ?

En chiffrant le poids carbone de chaque mesure, elle fait apparaître l’influence déterminante du choix pro-nucléaire des candidats, et les lacunes de Marine Le Pen dans les autres domaines. Son choix de privilégier le pouvoir d’achat n'intègre pas l’impératif de décarbonation.En matière d’énergie nucléaire, les deux candidats font le choix de nouveaux réacteurs pour accélérer la décarbonation, avec un léger avantage pour Marine Le Pen: le programme d'Emmanuel Macron prévoit 6 nouveaux réacteurs pour économiser 32 Mt CO2 éq par an, soit de 7% de l’empreinte totale de la France, contre 10 nouveaux réacteurs pour Marine Le Pen, et une économie potentielle 54 Mt CO2 éq par an, soit 12% de l’empreinte nationale annuelle une fois les centrales actives.En matière de renouvelables, Marine Le Pen recule sur les éoliennes, avec un excès potentiel de 6 Mt CO2 éq de plus par an, soit 1,5% de l’empreinte nationale annuelle, alors qu'Emmanuel Macron propose de poursuivre leur développement.En matière d’énergies fossiles, Emmanuel Macron propose la fin du charbon, pour une économie potentielle de 14 Mt CO2 éq par an, ce qui représente 3,2% de l’empreinte nationale annuelle. Marine Le Pen ne s’engage pas.Pour décarboner l’industrie, Emmanuel Macron propose un investissement de plus de 5 milliards d’euros, qui ferait économiser 5 Mt CO2 éq, soit 1,1% de l’empreinte carbone annuelle. Mme Le Pen ne se prononce pas sur le sujet.Pour réduire les émissions des transports, Emmanuel Macron et Marine Le Pen souhaitent développer les technologies hydrogène. Cette dernière propose de remonter la limite de vitesse à 90 km/h, ce qui engendrerait des émissions estimées à 0,4 Mt CO2 éq, soit 0,1% de l’empreinte carbone annuelle de la France.En matière de logement, les deux programmes manquent de précision pour bien chiffrer l’impact, même si Emmanuel Macron avance plus d'objectifs sur la rénovation des logements, et que Marine Le Pen évoque simplement un prêt d’aide à la rénovation.Pour Alexis Normand, CEO de Greenly : "La campagne présidentielle est encore une occasion manquée de sensibiliser les Français aux enjeux climatiques qui assombrissent pourtant leur avenir. Dans son sixième rapport paru le 4 avril 2022, le GIEC a présenté une feuille de route complète des actions à mettre en œuvre dès à présent, pour limiter efficacement le réchauffement à 1.5° degrés."Malgré la clarté des propositions et l’urgence, les discussions sur le climat n’ont représenté que 2,7% du temps de parole des candidats. Stratégie délibérée ou faible niveau de conscience, les candidats n’ont pas souhaité utiliser ce temps de débat privilégié pour sensibiliser leurs électeurs. Il ne reste que peu d’études qui ont tenté d’évaluer l’impact climatique des propositions des candidats.Pour Alexis Normand, CEO de Greenly : "Les experts climats de Greenly ont souhaité pallier ce manque d’information en chiffrant les propositions des candidats du second tour. L’étude mesure l’impact des propositions des candidats par secteur, au regard de la trajectoire sectorielle prescrites par GIEC et des recommandations."Le GIEC évoque une fenêtre de tir de trois ans pour agir avant que l’objectif des 1.5° devienne inatteignable. Les programmes des candidats sont-ils de taille pour affronter le problème majeur de ce siècle ?MéthodologieCet exercice de chiffrage s’est concentré sur les propositions les plus précises, en donnant des ordres de grandeur étayés par des hypothèses scientifiques, sur l’impact estimé pour chacun des secteurs les plus émissifs : Énergie, Industrie, Transports, Construction/Logements.
Il y a 3 ans et 31 jours

Hydrogène vert : 10 milliards d’euros de retombées économiques en France d’ici à 2030 pour les fabricants de matériel électrique

Avec l’étude de marché du GIMELEC, le syndicat professionnel de la filière électronumérique, publiée le 14 avril, Le potentiel économique colossal que l’hydrogène décarboné représente en France est maintenant connu, évalué jusqu’à 10 milliards d’euros cumulés d’ici 2030 pour les fabricants de matériel électrique et d’automatismes, dont une grande partie de PME et d’ETI.Pour Rodolphe de BEAUFORT, Délégué général adjoint du GIMELEC : « L’hydrogène est déjà massivement utilisé dans l’industrie sous sa forme dite grise, c’est-à-dire produite à partir d’énergies fossiles. Il y a aujourd’hui un véritable regain d’intérêt pour le substituer par sa forme verte, ou décarbonée, conséquence collatérale de l’explosion du prix du gaz liée à la guerre en Ukraine. On entend beaucoup parler de l’hydrogène pour son usage dans les transports, des voitures aux trains en passant par l’aviation légère. L’étude du GIMELEC montre quant à elle que la performance environnementale et énergétique de l’hydrogène se joue surtout et d’abord dans l’industrie. C’est là, à court terme, dans les usines sidérurgiques, chimiques et de raffinage qu’il permet le plus fort gain en termes de décarbonation. On parle de 11 millions de tonnes de CO2 pouvant être évitées chaque année soit 15% des émissions de l’industrie. » Plusieurs Gigafactories d’électrolyseurs s’apprêtent à sortir de terre en France : Aspach (2022), Béziers (2023), Belfort (2024), et Vendôme (2025). Elles devront répondre aux besoins qui vont exploser d’ici 2030. L’étude du GIMELEC confirme le potentiel d’environ 6,5 GW d’électrolyseurs à installer d’ici 2030 en France, puis 18 GW sur la décennie suivante. Ces potentiels, ventilés sur les sept principales régions industrielles du pays, font ressortir le défi de construction des infrastructures nécessaires. Ce potentiel devrait être repris dans la prochaine Stratégie Nationale Bas Carbone afin que la France se mobilise pour la décarbonation de son industrie puis la promotion des alternatives de mobilité propre, en complément de l’électrification directe. La réussite de la stratégie hydrogène de la France dépendra en grande partie de la mobilisation des acteurs industriels, constructeurs de matériel électrique et d’infrastructures, pour coordonner leurs efforts et répondre ainsi à la croissance exponentielle de ce marché. Cela est d’autant plus nécessaire que la concurrence internationale se met en place, notamment dans les pays asiatiques.Pour Rodolphe de BEAUFORT, Délégué général adjoint du GIMELEC : « Oui, nous identifions un potentiel en forte croissance atteignant, dès 2030, 3 milliards d’euros par an de retombées économiques pour les fabricants de matériel électrique en France. Oui, il y aura des recrutements massifs, en particulier dans les territoires où se concentreront les efforts de développement de l’hydrogène, en Méditerranée et dans la Vallée de la Seine, mais aussi partout sur le territoire national et européen, notamment dans les usines de composants électrotechniques qui sont à la base de ces nouvelles infrastructures énergétiques. Mais il faut pour cela que tout l’écosystème industriel travaille de concert. C’est tout l’objet du groupe hydrogène constitué par le GIMELEC à l’issue de son étude : fédérer les offreurs de technologies au service du développement des capacités industrielles et de la compétitivité de ce secteur. »
Il y a 3 ans et 31 jours

Collectivités : lancement d'un outil gratuit pour réduire leur facture énergétique

PRATIQUE. L'association Amorce et le cabinet spécialisé en développement durable Inddigo ont travaillé ensemble à proposer un outil numérique à destination des élus. Zoom sur cette aide en ligne.
Il y a 3 ans et 31 jours

NOUVEAUX TUBES CALOPORTEURS WAVIN FLEXIUS BAO UNE BARRIÈRE ANTI-OXYGÈNE PROTECTRICE AU CŒUR DE LA STRUCTURE

Fiable et durable, la nouvelle génération de tubes en Polybutylène Wavin Flexius BAO intègre désormais une Barrière Anti-Oxygène. Elle permet d’éviter le développement de boues dans les circuits fermés de plancher chauffant garantissant ainsi un bon fonctionnement sur le long terme. Ordinairement placée en périphérie extérieure des tubes, la BAO est ici intégrée au cœur de la structure du tube, la protégeant de tout endommagement lié aux aléas de chantier et garantissant sa performance. Ainsi, il n’y a aucun risque de dégradation de la BAO lors de la mise en œuvre, lui garantissant une durée de vie optimale. Disponibles en plusieurs longueurs, les couronnes de nouveaux tubes Wavin Flexius BAO répondent aux besoins de toutes les tailles de chantiers de plancher chauffant et rafraîchissant. Leur grande flexibilité a inspiré le nom de cette nouvelle génération de tubes Wavin Flexius BAO qui facilite la réalisation des boucles au sol, quelles que soient les conditions de pose : froid, espaces restreints, pas de pose serrée etc. Très résistants à l’épreuve du temps, ces tubes caloporteurs sont naturellement inertes à la corrosion, aux impacts et à l’écrasement. Ils bénéficient d’un Avis Technique et de la certification Qualité pour le Bâtiment (QB) du CSTB. Par ailleurs, dans une logique de développement durable, Wavin travaille sur un programme pour réutiliser les chutes de mise en œuvre des tubes Flexius BAO afin de les réintégrer dans la production d’autres produits de son catalogue.
Il y a 3 ans et 31 jours

Fundo Ligno et Fundo RioLigno, deux receveurs Wedi pour intégration en plancher bois

Comme tous les produits wedi, le Fundo Ligno et le Fundo RioLigno sont 100% étanches, fiables, testés et certifiés. En tant qu’expert de l’étanchéité, wedi ne fait aucune différence technique entre l’installation d’un receveur sur béton ou sur un plancher bois et propose deux produits dédiés zéro ressaut !La construction bois est actuellement favorisée par un cadre réglementaire, la RE2020, qui vise à diminuer l’impact carbone des bâtiments tout en poursuivant l’amélioration de leur performance énergétique. Pourtant, il est complexe de faire viser auprès du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et des assureurs, des systèmes de douches sur supports bois, alors que dans le même temps, les majors de la construction intègrent de plus en plus le bois dans leurs projets.Pour répondre à ces évolutions réglementaires et à ce besoin, les industriels doivent à la fois bien sûr, développer des solutions adaptées mais aussi tenter d’apporter des garanties. C’est le cas de wedi dont tous les produits sont compatibles sur supports béton ou bois.En développant deux solutions spéciales bois, le constructeur a la volonté de contrer les idées reçues sur ce matériau, de valoriser l’installation de douches en et sur structures en bois et d’accompagner les professionnels du secteur en apportant son expertise et ses garanties propres.Le contexte règlementaireLe bois est fortement plébiscité sur le marché de la construction. Au-delà de ses vertus esthétiques qui rappellent la nature, le bois est un matériau biosourcé reconnu pour son empreinte carbone extrêmement performante.L’utilisation du bois est en pleine croissance dans la construction de bâtiments publics et de logements individuels puisqu’il confère un excellent bilan carbone. D’ailleurs, des majors du bâtiment prennent en compte la pertinence de ce matériau, comme Bouygues notamment avec sa filiale WeWood qui annonce la construction de 30% de logements en bois pour 2024 dans leurs opérations.Aujourd’hui, la problématique des ouvrages en bois réside dans leur assurabilité. Le CSTB, les contrôleurs techniques et les assureurs sont assez méfiants face à l’étanchéité des salles d’eau sur support bois. Ils craignent qu’en cas de dégâts des eaux, la fuite touche la structure en bois de l’ouvrage et que les dommages deviennent alors plus graves que sur support béton.A cela s’ajoute un autre frein : la question du zéro ressaut. Depuis le 1er juillet 2021, les logements neufs doivent obligatoirement être équipés d’une douche zéro ressaut, mesure qui renforce la crainte d’une salle de bain sinistrée.Pour wedi, le zéro ressaut n’a jamais posé de problème étant donné la maitrise acquise depuis de très nombreuses années sur ces procédés, partout en Europe et en Amérique du nord. De plus, l’expertise wedi réside dans la maitrise de l’étanchéité et la fiabilité de ses systèmes garantie au minimum 10 ans.Le spécialiste de la salle de bain souhaite rassurer les profes-sionnels et installateurs de douches en proposant des systèmes complets parfaitement compatibles entre eux qui permettent de réaliser intégralement des salles de bains zéro ressaut, 100% étanches.Les majors font confiance à wedi dans le cadre de constructions bois. Ils s’appuient sur le savoir-faire de l’entreprise, l’accompagnement du responsable technique wedi et sur leurs bureaux de contrôle qui échangent avec le service technique avant de réaliser chaque projet. C’est notamment le cas du groupe Leco, spécialiste de la conception et de la construction modulaire en bois.Xavier Jaffray, Président du groupe Leco, revient sur son partenariat avec wedi : « Avoir wedi comme partenaire est essentiel pour la recherche et le développement. Avec l’accord des bureaux de contrôle, nous avons pu réaliser avec wedi plusieurs opérations sur des planchers en bois. Cela n’a été possible que parce qu’on avait pu définir ensemble un cadre de validation réglementaire des processus. La solution wedi est plus qualitative que des douches normales. En règle générale on la met en oeuvre quand on veut monter en gamme tout en répondant à des contraintes réglementaires. »Christophe Gay, Kasteliades, témoigne également de son choix des solutions wedi dans son activité, la rénovation de châteaux pour en faire des résidences de vacances haut de gamme. « Les solutions wedi sont parfaitement adaptées à nos besoins, que ce soit pour la mise en oeuvre facile ou pour la garantie d’étanchéité ! » « …dans les châteaux on retrouve souvent du parquet dans l’intégralité des pièces. On ne peut donc pas se permettre d’utiliser un joint qui ne serait pas fiable dans le temps et se retrouver face à une inondation des parquets et des étages inférieurs où se trouvent des fresques de plus de 200 ans. »Des produits wedi adaptés aux constructions en boisLes receveurs Fundo Ligno et RioLigno ont été développés pour faciliter l’intégration de receveurs dans les planchers bois, en affleurement, supprimant ainsi les travaux de réajustement.L’installateur gagne ainsi un temps considérable et doit simplement découper la zone de plancher nécessaire pour mettre en oeuvre le receveur. Par ailleurs, les deux produits sont 100% étanches ce qui leur permet de s’adapter aux planchers en bois, supports sensibles à l’humidité. Tous les receveurs wedi sont soumis à des tests d’étanchéité en usine ce qui leur confère une haute fiabilité. Ils sont également entièrement compatibles avec les produits de la gamme wedi ce qui leur confère un réel avantage.Le Fundo LignoLa gamme de receveurs de douche de plain-pied Fundo Ligno, avec écoulement classique en un point, est dédiée au montage sur plancher bois, qu’il s’agisse d’un chantier neuf ou en rénovation.Avec 20 mm d’épaisseur, il s’intègre parfaitement au plancher bois, évitant ainsi les travaux de ragréage.Garanti 100% étanche, il assure une fiabilité digne de l‘expertise wedi.Disponible en version carré et rectangulaire, il s’adapte à tous les designs.Le Fundo RioLignoComme le Fundo Ligno, le Fundo RioLigno rectangulaire avec écoulement linéaire a été conçu pour être installé sur plancher bois.Proposé sous plusieurs dimensions, le receveur mesure 25 mm de hauteur ce qui lui permet de s’intégrer facilement au plancher existant.Par ailleurs, le Fundo RioLigno est compatible avec les barrettes de finition ainsi qu’avec les profilés de pente de la gamme wedi.Filière bois : un marché complexe en FranceD’une manière générale, la construction bois est traversée par des enjeux contradictoires. D’un côté, elle est fortement encouragée par la stratégie de décarbonation engagée en réponse à la situation climatique. De l’autre, elle engendre des craintes sur le plan assurantiel.Aujourd’hui, de nouveaux acteurs sont appelés à intervenir sur le marché de la construction bois, tant au niveau du gros oeuvre que des corps d’état secondaires. Habitués aux structures en béton ou maçonnées, ils doivent acquérir une nouvelle expérience et se former à la manipulation du bois.En effet, le bois est évidemment plus sensible à l’humidité que le béton. Pour autant, les acteurs de la filière rappellent qu’en Amérique du Nord, dans les pays nordiques, le bois est depuis longtemps admis dans les constructions. Les assureurs et contrôleurs français quant à eux restent préoccupés par les coûts d’assurabilité, les pratiques de constructions bois et les questions d’étanchéité.Autant d’interrogations qui amènent à l’élaboration, la révision ou la simple adaptation des règles et référentiels susceptibles à la fois de conforter et sécuriser la construction bois.
Il y a 3 ans et 32 jours

NOUVEAUX TUBES CALOPORTEURS WAVIN FLEXIUS BAO

Fiable et durable, la nouvelle génération de tubes en Polybutylène Wavin Flexius BAO intègre désormais une Barrière Anti-Oxygène. Elle permet d'éviter le développement de boues dans les circuits fermés de plancher chauffant garantissant ainsi un bon fonctionnement sur le long terme. Ordinairement placée en périphérie extérieure des tubes, la BAO est ici intégrée au coeur de la structure du tube, la protégeant de tout endommagement lié aux aléas de chantier et garantissant sa performance. Ainsi, il n'y a aucun risque de dégradation de la BAO lors de la mise en oeuvre, lui garantissant une durée de vie optimale.
Il y a 3 ans et 32 jours

Nouveau saturateur Pur-T® Wood

Depuis quelques années, la volonté de limiter l'impact sur l'environnement et de répondre aux enjeux du développement durable a favorisé l'émergence des matériaux biosourcés. La RE2020, dont l'un des objectifs est de décarboner le secteur de la construction, encourage l'utilisation de ces produits biosourcés, issus de matières organiques renouvelables (d'origine végétale ou animale). En effet, ils permettent de stocker, durant leur cycle de vie, le CO2 présent dans l'atmosphère, émettent peu de polluants et contribuent à limiter l'empreinte environnementale de la construction.
Il y a 3 ans et 32 jours

Le Département de la Seine-Saint-Denis renforce sa politique de l'arbre

À cette occasion, un coup d'accélérateur de ce plan a été donné, avec la poursuite de la signature de la charte d'engagement pour les arbres du territoire et le lancement de l'appel à projets « Forêt Urbaine ».En 2020, le Département de la Seine-Saint-Denis a voté un plan d'investissement de 60 millions d'euros, le « plan Canopée », avec pour objectif principal de faire passer la couverture arborée du territoire de 16% à 20% d'ici 2030, et de planter 30.000 arbres. Ce plan vise également à protéger le patrimoine arboré existant tout en mobilisant et en sensibilisant la population aux enjeux environnementaux.Un premier bilan depuis le lancement du plan CanopéeDepuis 2020, 16.000 arbres ont été plantés par le Département, le long des routes départementales, dans les crèches ou encore dans les collèges, avec notamment la création de trois cours oasis, mais aussi dans les parcs, comme celui de la Fosse Maussoin à Clichy-sous-Bois, où poussent 10.000 nouveaux plants. De premières forêts urbaines ont également été créées, comme à Sevran ou Epinay-sur-Seine.Aujourd'hui, le Département compte 96 essences différentes – contre 55 en 2019 – davantage adaptées aux changements climatiques. 45% sont des espèces indigènes, contre 33% en 2019. Les plantations réalisées ont permis de créer 14 ha de couverture arborée moyenne supplémentaire (arbres à l'âge adulte) et de désimperméabiliser 7.632 m².Une charte d'engagement pour les arbres de la Seine-Saint-DenisAfin d'associer et de sensibiliser les partenaires du territoire, du public comme du privé, aux enjeux environnementaux et sociaux que représente la place de l'arbre en ville, le Département a décliné les objectifs de son plan Canopée au travers d'une charte. En la signant, les collectivités territoriales, les bailleurs, les grands propriétaires fonciers, les aménageurs ou encore les associations, s'engagent à poursuivre les 3 principales ambitions du plan Canopée : Développer le patrimoine arboré du Département, le protéger et mobiliser pour sa préservation et son accroissement.Le mardi 19 avril à la Maison du Parc Jean-Moulin Les-Guilands, 11 actrices et acteurs ont signé cette charte : L'EPT Plaine Commune ; les villes de Montreuil, Ile-Saint-Denis et Bagnolet ; l'Union nationale des entreprises du paysage ; les associations Nature and Us, Sens de l'humus, Ferme du Sausset, Environnement 93, Fruits défendus et ANIMA. Elles et ils rejoignent les six précédent·e·s signataires : les villes de La Courneuve, Saint-Denis et Noisy-le-Sec, Seine-Saint-Denis Habitat, Séquano Aménagement et l'association Halage.Un appel à projets pour la création de forêts urbainesAfin d'aider les collectivités territoriales de Seine-Saint-Denis à valoriser leur foncier en développant leur patrimoine arboré, le Département lance cette année son appel à projets « Forêt Urbaine ».Les lauréat·e·s pourront bénéficier :d'un soutien financier de 35.000 € maximum par projet de forêt urbained'un appui technique pour la conduite de leur opération : mise à disposition du Guide Technique Canopée ; accompagnement méthodologique pour le lancement des études préalables, la conception et la mise en place du projetd'un appui à la valorisation de leur projetPour cette première édition, deux à trois projets de forêts urbaines seront soutenus. Les candidatures peuvent être déposées dès à présent et jusqu'au 3 juin 2022. Les projets lauréats seront révélés au mois de juillet.Pour Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-Saint-Denis: "Alors que la crise sanitaire a mis en lumière le besoin pressant de redonner plus de place à la nature en ville, le Département s'est engagé dans un effort exceptionnel et durable de développement et de préservation de son patrimoine arboré, mais également de plantation d'essences nouvelles, adaptées aux bouleversement climatiques annoncés. Nous ne pourrons atteindre ces ambitieux objectifs seul·e·s. Avec Belaïde Bedreddine, Vice-président chargé de l'écologie urbaine, nous tenons donc à remercier l'ensemble des partenaires, du public comme du privé, de plus en plus nombreux·ses à s'engager à nos côtés pour créer une véritable politique départementale de l'arbre en Seine-Saint-Denis et améliorer le cadre de vie des habitant·e·s."
Il y a 3 ans et 32 jours

Le Livret A a engrangé 3 milliards d'euros nets en mars

C'est peu ou prou le résultat de février dernier (2,94 milliards) ou de mars 2021 (2,8 milliards).Le Livret de développement durable et solidaire a pour sa part engrangé 650 millions d'euros nets, soit un peu plus que les 540 millions de février, mais moins que les 870 millions de mars 2021.Au total, le surplus de dépôts du Livret A et du LDDS a totalisé 3,67 milliards d'euros sur le mois, exactement comme en mars 2021, soit un encours total sur les deux produits de 483,6 milliards d'euros à fin mars.Et sur le trimestre, les deux livrets ont engrangé près de 14 milliards d'euros nets, contre 14,6 milliards à la même période l'année dernière et un peu moins de 10 milliards les années précédentes, signe que les Français n'ont pas relâché leurs efforts d'épargne.L'une des explications de la persistance de l'attrait du Livret A pourrait être le doublement du taux d'intérêt, passé de 0,5% à 1% au 1er février. Cette hausse, la première en plus de dix ans, a également concerné le LDDS.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Ils sont souvent considérés comme des placements refuge. L'année dernière, les Français ont déposé 15,17 milliards d'euros de plus qu'ils n'en ont retiré sur leurs Livrets A, et 3,94 milliards d'euros sur leurs LDDS.
Il y a 3 ans et 32 jours

Débat de l'entre deux-tours 2022 : les mesures de Marine Le Pen et Emmanuel Macron qui concernent le BTP

Écologie et rénovation énergétiqueLe premier point sur lequel le ton est monté lors du débat est la question des énergies renouvelables. Emmanuel Macron souhaite continuer à miser sur le développement des panneaux photovoltaïques et des éoliennes, tout particulièrement offshore, en maintenant et améliorant le nucléaire le temps que les énergies renouvelables prennent plus d'ampleur dans la consommation énergétique française.Le candidat-président compte également réduire les besoins du pays en accélérant la rénovation énergétique avec le dispositif MaPrimeRénov'. Il veut ainsi doubler le nombre de logements rénovés en passant à 700.000 logements rénovés chaque année s'il est réélu.Il a également confirmé vouloir créer une prime pour aider les seniors à aménager leur logement basée sur MaPrimeRénov' afin de leur permettre d'éviter les EHPAD et intitulée MaPrimeAdapt'.Emmanuel Macron souhaite maintenir le bouclier tarifaire sur le prix des énergies le temps de la crise, après laquelle il ne subventionnera plus le pétrole et les énergies fossiles pour à la place reverser ces subventions sous forme d'aides à la rénovation énergétique des logements français.Marine Le Pen, accusée par son concurrent d'être « climato-sceptique », souhaite diminuer la TVA sur les produits énergétiques fossiles pour soulager les ménages et favoriser le pouvoir d'achat. Elle veut également sortir du marché européen de l'électricité qu'elle considère comme source de l'augmentation du prix de l'énergie et à la place laissé l'État réguler les prix.Elle est aussi contre le blocage des importations de gaz russe en raison des retombées néfastes que cela engendre sur les particuliers et les entreprises.Elle affirme également sa volonté de s'opposer aux éoliennes terrestres car, selon elle, cette source d'énergie s'avère trop incertaine puisque basée sur la présence ou non de vent pour alimenter les turbines, trop dérangeante pour ceux habitant à proximité en évoquant des « troubles anormaux du voisinage » et que quand les éoliennes ne tournent pas « il faut avoir recours au charbon », ce qui contrecarre l'intérêt écologique des éoliennes. Elle souhaite donc démonter les éoliennes incriminées et organiser des référendums pour décider du sort des autres projets éoliens.La candidate du Rassemblement National juge aussi que le modèle économique de libre-échange est grandement responsable des émissions de gaz à effet de serre car « les importations en représentent 50% ». Elle privilégierait un modèle basé sur la production locale autant que possible en passant par une réindustrialisation afin de permettre une plus grande indépendance française et une forme de « patriotisme économique ».Le rythme de la transition écologique dicté par Emmanuel Macron est également remis en question par Marine Le Pen. Elle dénonce une « politique écologique punitive » pour les ménages n'allant pas assez vite dans leur transition écologique avec notamment les restes à charge importants lors de travaux de rénovation énergétique d'un logement ou encore la décision d'interdire l'installation de nouvelles chaudières au fioul malgré le fait que certains ménages n'auraient « pas les moyens de faire autrement ». Les Zones à Faibles Émissions ont également été critiquées par Marine Le Pen, dénonçant une inégalité pour les ménages ne pouvant pas investir dans un véhicule électrique ou peu polluant mais qui habitent dans une ZFE.Travail et retraiteMarine Le Pen a annoncé vouloir s'assurer que les charges sociales de travailleurs détachés en France soient payées en France. Le fait que ces charges soient reversées dans le pays d'origine du travailleur est selon elle « une perte nette pour notre pays et crée une préférence étrangère à l'emploi dans un certain nombre de secteur ». Pour elle ce mécanisme provoque une asymétrie pour les entreprises n'ayant pas recours à des travailleurs détachés par rapport à celles y faisant appel.Pour Emmanuel Macron en revanche, sa politique menée jusqu'à présent à permis de réduire les fraudes et il s'estime satisfait d'avoir « changé les règles pour que soit respecté le principe « à travail égal salaire égal » concernant les travailleurs détachés. L'actuel président a également pointé du doigt le fait que faire payer en France les charges sociales des travailleurs détachés étrangers mais que ne pas appliquer ce même principe aux travailleurs français à l'étranger, c'est-à-dire « la préférence nationale à l'emploi », représenterait « la fin du marché commun du travail européen ».Le sujet des retraites a lui aussi montré le clivage entre les deux candidats. Marine Le Pen souhaite faire revenir la retraite à 60 ans ou 62 ans (40 à 42 annuités) afin que les français puissent profiter de celle-ci.Emmanuel Macron quant à lui maintient son intention de faire passer la retraire à 65 ans mais également de conserver les critères de pénibilité, qu'ils jugent fondamentaux dans le système des retraites, pour continuer de permettre à ceux qui ont exercé une profession difficile de partir plus tôt à la retraite.
Il y a 3 ans et 32 jours

Les carriers demandent la reconnaissance de leur label RSE

DÉVELOPPEMENT DURABLE. L'association Unicem Entreprises Engagées, qui porte les démarches de responsabilité sociétale des industriels des carrières et des matériaux de construction, célèbre ses 30 ans d'existence en 2022. L'occasion de faire un bilan sur ses actions menées en matière de développement durable mais aussi de demander une nouvelle fois aux pouvoirs publics de reconnaître leur label RSE.
Il y a 3 ans et 32 jours

Eiffage prévoit plus de 8.000 recrutements en Europe en 2022

EMPLOI. Lors de l'assemblée générale d'Eiffage, le P-dg Benoît de Ruffray a consacré une partie de son discours aux enjeux RH et sociaux au sein du groupe. Vivant une « accélération du développement » de son activité, les besoins en main d'oeuvre sont grands. La major compte sur un certain nombre d'arguments pour dénicher et convaincre de nouveaux talents.
Il y a 3 ans et 32 jours

Une ferme hors-sol investit un parking en plein quartier défavorisé

La ferme Champerché a choisi ce parking de 1.300 mètres carrés au cœur du quartier défavorisé des Indes, à Sartrouville (Yvelines), pour installer ses cultures hors-sol, disposées sur quatre niveaux dans neuf vastes salles.Safia Zalagh, 54 ans, courts cheveux noirs plaqués par le gel, connaît bien ce parking. Dans sa jeunesse, elle y retrouvait ses copains "pour sortir, danser, s'occuper de ceux qui avaient trop bu. On avait aménagé l'espace, c'était confortable", se souvient en riant cette habitante du quartier.Champerché a pour ambition de développer la culture hors-sol pour montrer que cette solution, déjà testée à Paris dans une ferme de 42 m2, est viable à plus grande échelle. "On souhaite industrialiser la production donc la taille de l'endroit était déterminante", explique Guillaume Fuyet, un des trois frères fondateurs de l'entreprise, responsable de la recherche et du développement.Comment ce parking est-il passé d'un squat de jeunes à une ferme de culture hors-sol à la pointe de la technologie ?"On souhaitait s'installer dans les Yvelines car on y a vécu longtemps enfants, avec mes frères", présente Antoine Fuyet, directeur de Champerché. La fratrie a rencontré le maire de Sartrouville, Pierre Fond (LR), qui les a dirigés vers le quartier des Indes et le bailleur social 1001 vies habitat. Parking condamné"Avec le projet de démolition et de reconstruction" des immeubles, "il y a de l'espace disponible dans la cité", présente Nicolas Brunet, directeur régional du bailleur social. "Le parking était condamné depuis une quinzaine d'années car il y avait des dégradations."Avec l'installation de Champerché, "tout le monde est gagnant" estime le représentant du bailleur HLM. "C'est un projet qui a un sens social, qui n'est pas rejeté par les habitants."Durant les travaux, qui ont duré presqu'un an (réhabilitation, installation des étagères...), les riverains de la cité, intrigués, ont défilé devant la porte du parking pour en savoir plus."Avant même qu'on ouvre, on a reçu au moins 30 demandes d'embauche", se rappelle Grégoire Silva, trésorier de l'entreprise. A l'issue d'entretiens, six personnes sont embauchées, dont quatre vivent dans le quartier ou aux alentours.Safia a été recrutée en août, en tant qu'"agricultrice urbaine". "J'étais paysagère, planter des arbres je sais faire mais je n'avais jamais fait de semis", mime la dynamique quinquagénaire. Maintenant, lorsqu'elle fait des semis d'aneth, ses gestes sont assurés. "Ils m'ont tout appris, c'est une super équipe.""Dès le départ c'était notre volonté d'embaucher des personnes venues de la cité des Indes", explique Guillaume Fuyet, un des trois frères fondateurs de Champerché. Les nouvelles recrues ont mis la main à la pâte pour installer les cultures. "Les bacs, les robinets, c'est nous qui avons monté tout ça", raconte Safia en désignant les étagères où poussent ses précieuses salades.Des équipements nécessaires pour mettre en place une culture en bioponie : les racines des plantes baignent dans une solution d'eau et d'engrais "organique", sans pesticides."On y trouve des champignons, des bactéries... c'est ce qui donne du goût à nos produits, contrairement à la majorité des cultures hors-sol qui utilisent des solutions minérales et auxquelles on reproche de manquer de saveur", détaille Guillaume Fuyet.Le parking insalubre est devenu une fourmilière. Chaque jour basilic thaï, coriandre ou menthe sont récoltés puis livrés aux clients, des grandes surfaces ou des restaurateurs."J'ai présenté une certaine variété de menthe du Pérou, les restaurateurs sont demandeurs", présente passionnément Guillaume Ripoche, incollable sur les 60.000 plantes cultivées à Champerché. "Maintenant il faut que je produise !"