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Il y a 3 ans et 30 jours

Un nouvel établissement médico-social durable à Béziers

CEMEX fournit du béton bas carbone pour ce nouveau bâtiment dont la conception respecte de nombreux critères de durabilité.Un emplacement qui a du sensCe nouvel établissement de 4 500 m² remplacera l’actuelle maison d’accueil spécialisée « Château Saint Pierre » située à Mont-Blanc. L’architecture de cette dernière ne répondait plus aux normes d’accessibilité nécessaires aux résidents, tandis que sa vétusté et sa surface disproportionnée étaient génératrices de coût de maintenance trop élevés. APF France handicap a choisi d’implanter le nouveau pôle médico-social « Résidence Belles Terres » dans la ZAC de Mazéran ayant pour vocation de regrouper des entreprises de pointe, notamment dans le secteur de la santé et du para-médical. Ce technoparc bénéficie par ailleurs d’une proximité avec les grands axes de transport facilitant ainsi l’accès au futur centre socio-médical pour le personnel et les visiteurs.Sous le signe de la concertationLa durabilité est un enjeu prégnant du projet. L’aspect social a été soutenu dès le début puisque les résidents et le personnel ont été consultés très en amont, durant les phases de programmation et de conception, au côté d’APF France handicap. L’intégration à proximité d’un domaine viticole, la forte attente d’un environnement paysager de qualité, le besoin de créer un lieu de vie ou l’on soigne et non pas l’inverse, ont également été pris en considération ainsi que la volonté de favoriser des matériaux de construction locaux et recyclés, d’optimiser la performance énergétique et de réduire les nuisances vis-à-vis des entreprises riveraines durant le chantier. Au total, CEMEX aura ainsi fourni 5 000 m3 de béton bas carbone Vertua® classic et 200 m3 de béton architectonique matricé effet pierre à l’entreprise Olacia en charge des travaux de gros œuvre. Ces livraisons se sont effectuées depuis les unités de production voisines de Béziers et Lignan. Les bétons Vertua®, commercialisés par CEMEX dès 2018, sont largement plébiscités par les maîtres d’ouvrage et d’œuvre car ils permettent de diminuer le bilan carbone du béton au-delà de 60% et, optionnellement, de compenser les émissions restantes.Béton bas carbone et outils respectueux de l’environnementEn plus de la qualité du béton bas carbone et des livraisons sur chantier, l’entreprise Olacia a apprécié la disponibilité des équipes CEMEX quant à leur présence sur le terrain, leur écoute et la cadence des livraisons depuis le début du chantier démarré en juin 2021, ainsi que la digitalisation du parcours client via l’outil CEMEX Go qui facilite la vie des acteurs de la construction - commandes de matériaux, suivi des livraisons en temps réel, gestion documentaire, … - le tout sans papier. Les équipes du secteur Occitanie Est sont fières de contribuer à ce projet socio-économique vertueux qui a par ailleurs été reconnu « Bâtiment Durable Occitanie, niveau argent » pour sa phase conception. Les travaux de gros œuvre sont prévus d’être terminés en juin prochain.
Il y a 3 ans et 30 jours

Knauf Ceiling Solutions accroit ses capacités de production

La division de Knauf spécialisée dans la fabrication de solutions de plafonds aura investi 13 M€ en deux ans dans ses trois usines françaises.
Il y a 3 ans et 31 jours

Les énergies renouvelables se taillent la part du lion des ajouts de capacité dans le monde en 2021

De nouvelles données publiées par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) montrent que les énergies renouvelables ont poursuivi leur progression et gagné du terrain malgré un contexte mondial difficile. À la fin 2021, la capacité mondiale de production d'énergies renouvelables s'élevait à 3 064 gigawatts (GW), soit une augmentation du stock de ces énergies de 9,1%.Bien que l'énergie hydroélectrique ait représenté la plus grande part de la capacité de production renouvelable totale dans le monde avec 1 230 GW, le rapport Renewable Capacity Statistics 2022 de l'IRENA montre que le solaire et l'éolien ont continué à dominer les nouvelles capacités de production. Ensemble, ces deux technologies ont contribué pour 88 % à la part de toutes les nouvelles capacités renouvelables en 2021. La capacité solaire est en tête avec une augmentation de 19%, suivie par l'énergie éolienne, qui a renforcé sa capacité de production de 13%. « Cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables. Les excellentes performances enregistrées l'année dernière offrent aux pays la possibilité de bénéficier dans une encore plus large mesure des nombreux avantages socio-économiques des énergies renouvelables. Toutefois, malgré cette tendance mondiale encourageante, notre nouvelle publication Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou généralisée pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques », déclare Francesco La Camera, Directeur général de l'IRENA « La crise énergétique que nous traversons actuellement vient confirmer que le monde ne peut plus compter sur les combustibles fossiles pour répondre à sa demande énergétique. Les fonds versés dans les centrales électriques à combustibles fossiles produisent des résultats indésirables, tant pour la survie d'une nation que pour celle de la planète. Les énergies renouvelables devraient devenir la norme dans le monde entier. Nous devons mobiliser la volonté politique pour accélérer le Scenario 1,5 °C. » Pour atteindre les objectifs climatiques, les énergies renouvelables doivent croître à un rythme plus rapide que la demande énergétique. Or, malgré une augmentation significative de l'utilisation des énergies renouvelables pour la production d'électricité, de nombreux pays n'ont pas encore atteint ce stade.En 2021, 60 % des nouvelles capacités ont été ajoutées en Asie, portant le total des capacités renouvelables à 1,46 térawatt (TW). La Chine a été le principal contributeur, avec un ajout de 121 GW à la nouvelle capacité du continent. L'Europe et l'Amérique du Nord, les États-Unis d'Amérique en tête, occupent respectivement la deuxième et la troisième place, avec un ajout de 39 GW pour la première et 38 GW pour la seconde. La capacité d'énergie renouvelable a augmenté de 3,9 % en Afrique et de 3,3 % en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Malgré une croissance régulière, le rythme observé dans ces deux régions est beaucoup plus lent que la moyenne mondiale, ce qui souligne le besoin de renforcer la coopération internationale en vue d'optimiser les marchés de l'électricité et de stimuler les investissements massifs dans ces régions.Principales tendances par technologie :Énergie hydroélectrique : sa croissance a augmenté de façon continue en 2021, la mise en service de plusieurs grands projets ayant été reportée à cette année.Énergie éolienne : en 2021, son expansion s'est poursuivie, mais à un rythme plus lent qu'en 2020. (+93 GW contre +111 GW l'année précédente).Énergie solaire : avec l'augmentation des nouvelles capacités dans toutes les grandes régions du monde au cours des années précédentes, la capacité solaire mondiale totale dépasse aujourd'hui l'énergie éolienne.Bioénergie : l'expansion nette des capacités s'est accélérée en 2021 (+10,3 GW contre +9,1 GW en 2020).Énergie géothermique : la capacité géothermique a enregistré une croissance exceptionnelle en 2021, avec un ajout de 1,6 GW.Électricité hors réseau : la capacité hors réseau a augmenté de 466 MW en 2021 (+4 %) pour atteindre 11,2 GW.
Il y a 3 ans et 31 jours

Le projet “K6” d’Eqiom et Air Liquide reçoit 150 M€

K6 vise à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation de la cimenterie Eqiom de Lumbres, “nouvelle version”, grâce à la mise en œuvre de technologies innovantes. [©Eqiom] Eqiom et Air Liquide se sont associés dans le cadre du projet baptisé “K6”. Son objectif : transformer la cimenterie Eqiom de Lumbres, en l’une des premières unités d’Europe neutres en carbone. Ce projet a été sélectionné par le Fonds européen d’innovation, qui finance les plus grands programmes mondiaux de promotion des technologies innovantes bas carbone. K6 est l’un des sept projets de dimension industrielle à avoir été sélectionné pour un financement par la Commission européenne dans le cadre de l’édition 2021 de son fonds. Et ce, parmi plus de 300 candidatures à subventions. L’obtention d’un financement de 150 M€ marque une étape essentielle pour la mise en œuvre de ce projet. K6 doit aussi faire l’objet de fonds publics additionnels, d’approbations réglementaires et d’évaluations de faisabilité internes avant son lancement. Qu’est-ce que K6 ? K6 vise à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation de la cimenterie Eqiom de Lumbres, “nouvelle version”, grâce à la mise en œuvre de technologies innovantes. Il doit voir la mise en place d’un four à oxy-combustion, le premier de son genre, en grande partie alimenté par des combustibles alternatifs. Air Liquide fournit pour sa part de l’oxygène pour alimenter le processus de production. Par ailleurs, le spécialiste français des gaz industriels s’appuie sur sa technologie propriétaire Cryocap Oxy pour capter, puis liquéfier les émissions de CO2. Une fois purifié et liquéfié, le CO2 capté à la cimenterie de Lumbres pourrait être transporté par bateau vers des sites de stockage permanent actuellement en cours de développement en mer du Nord. Ou serait utilisé dans des matériaux de construction. La réalisation de ce projet à proximité immédiate du port de Dunkerque pourrait aussi contribuer au développement d’un nouvel éco-système de captage et de stockage du CO2 (CCS) en Europe. En effet, le projet K6 constitue une étape clef dans le développement du PCI (Projet d’intérêt commun) D’Artagnan de Dunkerque. Ce dernier va permettre de créer une plate-forme multimodale d’exportation de CO2 à partir du bassin industriel de Dunkerque et de sa zone élargie.
Il y a 3 ans et 31 jours

L’artisanat du bâtiment en danger selon une enquête de la CAPEB en région

C’est le triste constat qui résulte de l’enquête flash conduite par les CAPEB d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de leurs adhérents et c’est pourquoi la CAPEB est plus que jamais mobilisée pour demander des solutions d’urgence concrètes pour sauver l’artisanat.Des remontées inquiétantes du terrainLes entreprises artisanales du Bâtiment sont confrontées depuis la crise sanitaire à des augmentations de prix ininterrompues et imprévisibles et se heurtent à des difficultés d’approvisionnement depuis un an et demi et qui s’aggravent. S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du Bâtiment qui se vérifient dans leurs réponses à l’enquête flash qu’ont conduite les CAPEB départementales auprès de leurs adhérents. C’est particulièrement le cas pour les plus petites entreprises :31% des entreprises ne pourront pas faire face aux difficultés engendrées par le contexte économique et géopolitique au-delà d’un an.18% seulement des entreprises sans salariés et 17% des entreprises entre 1 et 5 salariés pensent pouvoir résister 2 ans et plus.56% des artisans voient leur moral impacté contre 27% des entreprises de plus de 20 salariés.Des mesures insuffisantes du gouvernement – Les solutions de la CAPEBLe Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’était engagé à intégrer le Bâtiment dans le plan de résilience du gouvernement. La CAPEB a pu constater que ce n’était pas le cas.Même si certaines mesures vont dans le bon sens, comme appeler une nouvelle fois les acheteurs publics à faire jouer la clause de l’imprévisibilité dans les contrats et à ne pas appliquer les pénalités de retard pour un chantier du fait de difficultés d’approvisionnement liées à la guerre en Ukraine, elles sont loin d’être suffisantes.En effet, les marchés publics ne représentent que 17 % des marchés des entreprises artisanales et faire jouer la clause d’imprévisibilité est tout sauf simple. Enfin, aucune disposition n’est prévue pour les marchés signés avec les particuliers qui représentent l’essentiel des marchés des entreprises artisanales du bâtiment.La CAPEB propose 8 mesures très concrètesVeiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs participent activement au comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement, intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation et assument les risques d’augmentation des prix avec la filière dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du Bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils garantissent leur stabilité durant au minimum trois mois. En effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours ;Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Marchés publics. Rendre enfin systématique, au profit des entreprises, l’application de pénalités en cas de retard de paiement du maître d’ouvrage ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux. Quelques-unes de ces propositions ont d’ores et déjà été entendues. Ainsi, le communiqué de presse du ministère de l’Economie du 29 mars prévoit notamment la révision accélérée des index à partir de mai 2022, la mise en place d’une aide temporaire pour les entreprises de TP, l’organisation d’un comité de crise BTP départemental et la publication d’une circulaire aux maîtres d’ouvrage publics sur la révision des prix.Ces mesures restent cependant insuffisantes au regard de la situation et la CAPEB poursuit donc sa mobilisation.La CAPEB mobiliséePartout en France, les CAPEB départementales et régionales sollicitent leur préfet pour qu’il organise une table ronde avec l’ensemble des acteurs du Bâtiment, industriels et négociants, afin de rechercher les termes d’une « solidarité économique » permettant de limiter les hausses de prix et d’éliminer les comportements anormaux. Des rendez-vous sont également pris avec leurs députés et sénateurs.De nombreuses communications auprès des médias (presse, radio et TV) sont également organisées aussi bien au niveau national que dans les départements. C’est particulièrement le cas dans notre région.La mobilisation de la CAPEB commence à porter ses fruits. L’enseigne de distribution Saint-Gobain s’est récemment engagée par écrit auprès du Président national de la CAPEB pour encadrer la hausse des prix avec des propositions concrètes comme celle de l’autoriser seulement le premier de chaque mois. A destination des entreprises, les CAPEB départementales leur apporte tout l’accompagnement et le soutien dont elles ont besoin au quotidien. Une fiche pratique a été élaborée à cet effet pour les aider à mieux résister à la crise.Pour Dominique Guiseppin, Chef d’entreprise artisanale de peinture (Savoie), Président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes : « La situation est particulièrement inquiétante pour nos entreprises, c’est leur rentabilité et à terme la pérennité de l’artisanat qui est en jeu. Si l’activité ne manque pas pour l’instant, nous souffrons d’un manque de lisibilité sur nos approvisionnements qui ralentit considérablement nos chantiers et perturbe grandement leur organisation, sans compter l’augmentation des coûts qui a un impact très lourd sur nos marges. L’enquête flash que nous avons conduite avec les CAPEB départementales le montre bien, seulement 18 % des entreprises artisanales répercutent la hausse des prix sur leurs clients.À l’heure des élections présidentielle et législatives, il est grand temps que nos dirigeants entendent enfin la voix des entreprises artisanales et leur proposent des mesures adaptées. »
Il y a 3 ans et 31 jours

CAP sur la croissance – Xella accélère sa capacité de production de 15 %

Dans un contexte actuel compliqué pour de nombreux industriels de la construction, Xella augmente sa capacité de production de plus de 15 % en France pour répondre à une forte demande, notamment dans la construction de logements résidentiels neufs, et l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020, qui favorise les solutions constructives décarbonées.  Pour […]
Il y a 3 ans et 31 jours

Le Groupement Actibaie prévoit une activité soutenue pour les filières stores, volets, portes et portails en 2022

Pour maintenir cette croissance, le Groupement Actibaie fait le point sur les chantiers majeurs pour 2022 : emplois, approvisionnement en matières premières et composants électroniques, économie circulaire et RE2020.2021, une année recordPour les filières représentées par le Groupement Actibaie, l’année 2021 aura été une année de croissance, plus élevée que la moyenne du secteur du bâtiment, qui malgré une hausse d’activité de 12,2 %, n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « Les carnets de commandes sont pleins et ce malgré les problématiques conjoncturelles, qui ont pourtant augmenté les tarifs comme les délais de livraison. Cette accélération est une conséquence directe de l’explosion de la demande en rénovation : suite aux confinements successifs, les Français ont désiré améliorer leur habitat. Une dynamique que l’on retrouve également dans la construction neuve. »Attirer de nouveaux talents par la formationPour les différentes filières, la hausse d’activité s’est accompagnée de recrutements sur 2021 : un exercice qui s’avère encore problématique sur certains métiers. En 2022, la FFB projette des besoins sur 25 000 postes. Pour adresser ce manque de main-d’œuvre, le Groupement Actibaie investit dans la formation initiale et continue, qui s’adresse à tous, notamment aux personnes en reconversion ou éloigné de l’emploi. C’est le cas de la formation Installateurs de stores et volets, lancé en janvier dernier.« Il s’agit d’un contrat de professionnalisation d’un an en alternance organisé en partenariat avec le GIEQ Ile de France (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification). Ce type de formation permet aux entreprises partenaires de former en alternance à leurs méthodes de nouveaux profils, avec une embauche à la clé pour l’alternant. » précise le délégué général. A la fin de la formation, les stagiaires passent un examen pour obtenir un CQP « Installateur de stores et volets ».Limiter la hausse des prix et les délais d’approvisionnementGrâce à la dynamique de l’individuel, la FFB prévoit une hausse du logement neuf, les permis de vente ayant progressé entre 2019 et 2021. En effet, 398 000 logements seront commencés en 2022. Une perspective qui réjouit le Groupement Actibaie. « La RE2020, qui intègre en outre l’installation de protections solaires, va dynamiser grandement l’activité du neuf pour les filières stores et volets. »Néanmoins, il va pour cela falloir aux professionnels faire face à la hausse du prix des matières premières, qui se maintient sans perspective d’évolution.Pour Yannick Michon, président du Groupement Actibaie : « Les fabricants ont déjà dû répercuter la hausse des prix sur leurs tarifs, en moyenne de +10 % sur l’exercice 2021, impactant ainsi l’ensemble de la chaîne, du fabricant à l’installateur. Le client final est obligé d’absorber une partie de cette hausse. »Autre enjeu, la pénurie des semi-conducteurs, utilisés dans la motorisation et l’automatisation des stores et volets. Pour Pascal Cros, vice-président du Groupement Actibaie et représentant des métiers Volet, le problème est d’autant plus critique car le marché est détenu majoritairement par un acteur. « SOMFY ayant des difficultés d’approvisionnement, c’est l’intégralité de la chaîne de valeur qui se voit impactée. En neuf, la motorisation est quasiment systématique : difficile donc sans aucune visibilité sur cette sortie de crise de savoir quel impact cela aura sur le long terme. »Économie circulaire et REP BâtimentD’ici 2050, la Stratégie Nationale Bas carbone (SNBC) prévoit la décarbonisation quasi-complète du secteur du bâtiment, représentant à lui seul 30 % des émissions annuelles nationales. En effet, le secteur produit chaque année 42 millions de tonnes de déchets, soit l’équivalent de la quantité annuelle produite par les ménages. Afin de développer la collecte et la valorisation de ces déchets générés lors des opérations de déconstruction et de rénovation des bâtiments, la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « L’un des dossiers majeurs pour le Groupement Actibaie cette année, sera de travailler conjointement avec les éco-organismes et les autres syndicats à la définition du barème d’écocontribution. La difficulté sera de simplifier au maximum les calculs tout en prenant en compte les problématiques liés à chaque matériau. Ce barème devrait être finalisé avant la fin de l’année. »Embarquer les professionnels dans une filière plus vertueusePour accompagner l’entrée en vigueur de la RE2020 et de la REP des produits de construction, le Groupement Actibaie a élaboré une Charte d’Engagements pour la Préservation de l’Environnement (CEPE), à destination de ses adhérents, afin d’adopter une approche plus écologique. À ce jour, 46 entreprises sont signataires et se sont ainsi engagées à faire évoluer leurs pratiques à tous les niveaux : conception des produits, approvisionnement, process de production et recyclabilité des produits. « Nous espérons à terme que ces bonnes pratiques soient partagées et mises en place par l’ensemble de nos adhérents industriels. » conclut le président Yannick Michon.
Il y a 3 ans et 31 jours

Panasonic étend sa capacité de production de pompes à chaleur en République tchèque

Pilsen, République tchèque – Multiplication par 4 de la production européenne de pompes à chaleur air-eau en 2022, par rapport à 2019. L’usine Panasonic de Pilsen, en République tchèque, a commencé à produire ses pompes à chaleur air-eau il y a 3 ans. La production n’a jamais cessé d’augmenter au sein de l’usine tchèque de Panasonic, […]
Il y a 3 ans et 32 jours

La croissance française se tasserait plus que prévu du fait de la guerre en Ukraine

La banque centrale française a abaissé sa précédente prévision de croissance qui était de 0,5%, quand l'Insee tablait encore mi-mars sur une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,3% au premier trimestre."Après avoir retrouvé son niveau d'avant-crise durant le troisième trimestre 2021, plus tôt que la moyenne européenne, le PIB (produit intérieur brut) resterait en croissance", au premier trimestre 2022, mais de façon "plus modérée, du fait de l'environnement international", estime la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture. Au dernier trimestre 2021, le PIB avait progressé de 0,7%.Ce ralentissement de l'économie française semble confirmer que la croissance sera sur l'année bien inférieure au 4% prévu initialement par le gouvernement, et le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a d'ailleurs déjà indiqué que le gouvernement réviserait sa prévision prochainement. Mi-mars, l'Insee avait indiqué s'attendre à une consommation des ménages en recul de 0,5% au premier trimestre, alors que leur pouvoir d'achat devrait avoir reculé de 1,4% du fait de l'inflation. C'est un élément d'inquiétude pour la croissance française, la consommation étant traditionnellement son principal moteur."Le mois de mars a été marqué par la guerre en Ukraine dont les premières conséquences se font sentir sur l'économie française. En outre, face au regain de l'épidémie de Covid-19, la Chine a réinstauré des mesures de confinement dans certaines régions, ce qui a pu renforcer les difficultés d'approvisionnement", des entreprises, explique aussi la banque centrale française après avoir interrogé plus de 8.000 entreprises pour son enquête."Route plus glissante""Le choc est beaucoup moins brutal que le choc Covid d'il y a deux ans, mais il pourrait durer plus longtemps et affecter notre croissance et l'emploi", a prévenu le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau dans un entretien aux journaux du groupe Ebra (L'Est républicain, Les dernières nouvelles d'Alsace, le Dauphiné libéré, etc.)."Incontestablement, nous allons devoir traverser des temps économiques plus difficiles. L'économie française avance sur une route qui est devenue plus glissante", a-t-il ajouté.Si l'activité a continué de progresser au premier trimestre, c'est surtout dans le secteur des services, notamment dans l'hôtellerie-restauration, qui se remet progressivement de la fin des restrictions sanitaires liées à l'épidémie.En revanche, dans l'industrie, la situation est plus contrastée. Dès février, la production industrielle française avait pris par surprise les observateurs, en reculant de 0,9%, selon les données de l'Insee, et la situation se serait encore aggravée en mars.Dans l'automobile, dont les chaînes d'approvisionnement sont très affectées par le conflit en Ukraine, 89% des entreprises interrogées par la Banque de France affirment désormais faire face à des difficultés d'approvisionnement, soit 10 points de plus qu'en février.Autre conséquence de la guerre, les entreprises de l'agro-alimentaire subissent elles aussi des problèmes d'approvisionnement, le pays étant un fournisseur important, notamment d'huile et tourteaux de tournesol. Elles sont désormais 59% à rapporter des difficultés, contre 45% en février (+14 points), souligne la Banque de France.Pour le mois d'avril, la banque centrale pointe une situation de "forte incertitude", notamment dans l'industrie, même si les entreprises s'attendent toujours une légère croissance de leur activité. Les services resteraient bien orientés, alors que les entreprises du bâtiment entrevoient une "très légère baisse" de leur activité.Outre les perturbations des chaînes d'approvisionnement, l'inflation suscite l'inquiétude. Elle a bondi à 4,5% en mars, son plus haut niveau depuis les années 1980, stimulée par la flambée des prix de l'énergie.
Il y a 3 ans et 32 jours

Eiffage s'engage dans l'industrialisation de la production de logements

STRATÉGIE. Dans un marché "en ralentissement" et marqué par l'inflation, Eiffage Immobilier veut développer le hors site, avec une filiale dédiée. Le major du BTP travaille également à "décarboner" ses métiers mais veut éviter les "annonces fracassantes" sur le Zan.
Il y a 3 ans et 32 jours

Un quart des entreprises françaises menacées par la hausse de l'inflation et le manque de gestion efficace des prix

L’étude récente sur l'inflation* conduite par le cabinet de conseil international Simon-Kucher & Partners a révélé que 21% des entreprises françaises interrogées s'attend à ce que les coûts augmentent de plus de 6% au cours de l'année à venir, en raison de la forte hausse des coûts de main-d'œuvre et de production. Dans le même temps, une entreprise sur trois (29%) n'a pas augmenté ni prévu d'augmenter ses prix en réponse à la hausse des coûts et des taux d'inflation. Les pressions sur les prix continuent de s'accentuerPlus de la moitié des entreprises françaises interrogées (56%) reconnaissent l'importance d'augmenter les prix pour contrer la hausse des coûts. Elles hésitent cependant quant aux meilleures approches à adopter, la perte excessive de volume due aux augmentations de prix étant une préoccupation majeure pour 38% d’entre elles. Ces pressions sur les prix entraîneront des répercussions non seulement sur les entreprises, mais aussi plus globalement, notamment sur les consommateurs finaux et les marchés boursiers. David Vidal, Managing Partner France et Directeur de la division Europe et Amérique Latine, commente : « Nous constatons un manque de confiance de la part des entreprises quant à la manière et au moment d'appliquer leurs augmentations de prix. Compte tenu des niveaux d'inflation généralement faibles de ces dernières années, il s'agit d'un problème nouveau à gérer pour de nombreuses entreprises. Cependant, l'absence d'une gestion efficace des prix représente une menace réelle pour les entreprises. L'incapacité à répercuter les coûts risque d'entraîner une diminution importante des marges et de compromettre leur viabilité à long terme. »Les augmentations de prix auront un impact généraliséL'étude révèle que plus de la moitié des entreprises françaises interrogées (56%) ont une augmentation de prix en cours ou à venir. L'efficacité de ces augmentations comme lutte contre la hausse des coûts n'est toutefois pas claire. Lorsqu'on leur demande quelle part de l'augmentation des coûts prévue ils pensent pouvoir répercuter sur les prix, les répondants français l’estiment à 12% seulement. Sur la base d'une augmentation des coûts de 6%, cela représente 5,3% de coûts supplémentaires qui se répercutent sur leurs résultats.« Beaucoup d’entreprises n'ont pas encore répercuté leurs hausses de coûts. Cela suggère que lorsqu'elles le feront, les consommateurs ressentiront un impact inflationniste supplémentaire significatif », ajoute Martin Crépy, Partner et en charge de l’industrie ‘Consumer Goods’.Les taux d'inflation actuels exigent la mise en place de compétences de gestion des prixLorsque les entreprises appliquent des augmentations de prix, une sur quatre (27%) parmi celles interrogées en France les appliquent de manière uniforme à l'ensemble de leur clientèle, sans différenciation en fonction de la volonté de payer des clients, ou de la rentabilité réalisée avec différents segments de clients. Ce manque de différenciation représente une occasion perdue supplémentaire de maximiser l’efficacité de leurs programmes d'augmentation de prix.« Les augmentations de prix sont un sujet très sensible, en particulier pour les sociétés qui entretiennent des relations de longue date avec leurs clients. De nombreuses équipes de direction actuelles n'ont jamais vu l'inflation à de tels niveaux, ce qui signifie que les entreprises doivent rapidement mettre en place des capacités d’action sur le pricing, mises en veille trop longtemps », précise Franck Brault, Senior Partner et en charge de l’industrie ‘Chimie’. « A l'heure actuelle, une stratégie de communication et de pricing bien pensée est d'une importance capitale pour que les entreprises puissent survivre à la concurrence. »*A propos de l’étude : L'étude « Inflation Pricing Study » a été menée en ligne entre décembre 2021 et mars 2022 par le cabinet de conseil mondial Simon-Kucher & Partners (via YouGov). Plus de 3000 entreprises de 20 pays ont été interrogées sur les thèmes de l'inflation et de la hausse des prix.
Il y a 3 ans et 32 jours

Les nouveaux barèmes de MaPrimeRénov' pour l'installation de chauffage fonctionnant aux EnR sont parus

La hausse des forfaits de MaPrimeRénov' pour l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables est désormais confirmée. Un arrêté paru au Journal officiel du 12 avril 2022 annonce la hausse de 1.000 euros pour les forfaits concernés pour les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs et les autres titulaires d'un droit réel immobilier conférant l'usage d'un logement. L'arrêté sépare en deux catégories les demandes de prime concernées :Les demandes de primes déposées entre le 15 avril 2022 et le 31 décembre 2022.Les demandes de primes déposées à partir du 1er janvier 2023.Pour les dossiers de demande de prime déposés entre le 12 avril 2022 et le 31 décembre 2022, les montants de forfaits seront les suivants :Chaudières à alimentation automatique fonctionnant au bois ou autres biomasse : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Chaudières à alimentation manuelle fonctionnant au bois ou autres biomasse : 9.000 euros pour les ménages très modestes, 7.500 euros pour les ménages modestes,4.000 euros pour les ménages intermédiaires.Équipements de production de chauffage fonctionnant à l'énergie solaire thermique : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Pompes à chaleur géothermiques ou solarothermiques : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Pompe à chaleur air/ eau : 5.000 euros pour les ménages très modestes, 4.000 euros pour les ménages modestes, 3.000 euros pour les ménages intermédiaires.Ce même arrêté a entériné l'arrêt du financement de l'installation des chaudières au gaz à haute performance énergétique à partir du 1er janvier 2023.
Il y a 3 ans et 32 jours

Myral : un impact carbone divisé par 3 d’ici à 2024

Depuis sa création en 1987, les préoccupations environnementales de Myral font partie intégrante de ses solutions d’ITE : des panneaux innovants, durables, fabriqués en France avec une performance thermique en toute saison. Depuis 2010 l’entreprise a décidé de structurer son développement pour répondre aux évolutions du marché. Au cœur de sa réflexion : la question de la massification de nos solutions d’ITE durables. Ainsi, son bureau d’études s’attache à développer des avis techniques pour les panneaux M32 et M62, des appréciations de laboratoire pour la réglementation incendie ou encore des fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) qui constituent un véritable nid technique et réglementaire nécessaire au changement d’échelle de production. ` Plan d’action 2022-2024 : les étapes d’une décarbonation massive Le plan d’action de Myral repose d’abord sur un prérequis indispensable : raisonner en système et non plus en produit unique. La singularité de la solution Myral est d’offrir aux acteurs du bâtiment un système global, qui comprend à la fois parement avec l’isolant intégré et un isolant complémentaire pour les façades neuves ou à rénover. Dans le cadre des évolutions réglementaires et des analyses de cycles de vie des matériaux, l’un ne peut pas aller sans l’autre. Le plan se décompose en 4 axes distincts : – Réemploi & recyclage des déchets : -4% de CO2 émis – Ecoconception via l’augmentation de la part de matières premières recyclées : -33% de CO2 émis – Intégration d’un isolant complémentaire avec un impact carbone réduit: de -48 à -63% de CO2 émis – Intégration d’un puits de carbone biogénique dans le système de vêtage, la clé pour aller encore plus loin dans la démarche de réduction d’impact En savoir plus…
Il y a 3 ans et 32 jours

Myral : un impact carbone divisé par 3 d’ici à 2024

Depuis sa création en 1987, les préoccupations environnementales de Myral font partie intégrante de ses solutions d’ITE : des panneaux innovants, durables, fabriqués en France avec une performance thermique en toute saison. Depuis 2010 l’entreprise a décidé de structurer son développement pour répondre aux évolutions du marché. Au cœur de sa réflexion : la question de la massification de nos solutions d’ITE durables. Ainsi, son bureau d’études s’attache à développer des avis techniques pour les panneaux M32 et M62, des appréciations de laboratoire pour la réglementation incendie ou encore des fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) qui constituent un véritable nid technique et réglementaire nécessaire au changement d’échelle de production. ` Plan d’action 2022-2024 : les étapes d’une décarbonation massive Le plan d’action de Myral repose d’abord sur un prérequis indispensable : raisonner en système et non plus en produit unique. La singularité de la solution Myral est d’offrir aux acteurs du bâtiment un système global, qui comprend à la fois parement avec l’isolant intégré et un isolant complémentaire pour les façades neuves ou à rénover. Dans le cadre des évolutions réglementaires et des analyses de cycles de vie des matériaux, l’un ne peut pas aller sans l’autre. Le plan se décompose en 4 axes distincts : – Réemploi & recyclage des déchets : -4% de CO2 émis – Ecoconception via l’augmentation de la part de matières premières recyclées : -33% de CO2 émis – Intégration d’un isolant complémentaire avec un impact carbone réduit: de -48 à -63% de CO2 émis – Intégration d’un puits de carbone biogénique dans le système de vêtage, la clé pour aller encore plus loin dans la démarche de réduction d’impact En savoir plus… Cet article Myral : un impact carbone divisé par 3 d’ici à 2024 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 33 jours

Le secteur du béton prêt à l'emploi progresse de 10% en 2021 avec 40,5 millions de m3

Un retour aux valeurs enregistrées en 2019Le secteur du BPE voit ses niveaux de production se raffermir progressivement. Avec une hausse de 10 % (données CVS-CJO) enregistrée en 2021, la production de BPE atteint 40,5 millions de m3 sur l’année retrouvant des valeurs équivalentes à celles de 2019. Zoom sur les volumes de production en régions pour le quatrième trimestre 2021Alsace : 337.489 m3Aquitaine : 638.524 m3Auvergne : 220.115 m3Bourgogne : 227.971 m3Bretagne : 709.733 m3Centre : 331.856 m3Champagne Ardenne : 182.988 m3Franche Comté : 140.272 m3IDF : 1.363.746 m3Languedoc Roussillon : 559.058 m3Limousin : 83.165 m3Lorraine : 238.191 m3Midi Pyrénées : 572.138 m3Nord : 424.176 m3Normandie : 519.753 m3Pays de la Loire : 777.934 m3Picardie : 190.766 m3Poitou Charentes : 339.061 m3PACA-Corse : 938.780 m3Rhône Alpes : 1.179.494 m3La Réunion : 115.345 m3
Il y a 3 ans et 33 jours

Renouvelables : nouveau record de raccordements de capacités en 2021

PRODUCTION. Les capacités en énergies renouvelables ont continué à progresser de manière régulière tout au long de l'année 2021, dépassant même leur moyenne de long terme. Leur part dans la croissance totale des capacités de production énergétique à l'échelle mondiale a atteint 81%, un nouveau record.
Il y a 3 ans et 33 jours

Plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR, une hausse de près de 50% depuis 2019

En cette période de crise énergétique et d’incertitude quant aux approvisionnements, il ressort du baromètre que plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR (37%). Un chiffre en augmentation de presque 50% par rapport à 2019 (puisque 25% l’envisageaient il y a 3 ans) et qui fait échos aux 90% des Français qui constatent une augmentation de leur facture d’énergie depuis 12 mois et aux 77% qui jugent que des équipements EnR pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude peut avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat.Face à la crise, plus d’1 français sur 3 envisagent de s’équiper en EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité de leur foyer 44% des Français sont équipés d’au moins une solution EnR dans leur logement (= 2021)Les solutions EnR les plus installées : Les solutions bois : insert (16%), poêle (15%)Le chauffe-eau thermodynamique (13%)Les pompes à chaleur (11%) 77% jugent que les équipements EnR peuvent avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat à l’usage. 87% estiment cependant que les EnR sont chères à l’achat. C'est un investissement.4 Français sur 5 estiment que la transition énergétique du pays passe par un mix-énergétique associant EnR et énergies conventionnelles (nucléaire, gaz…) 95% font confiance à au moins un des équipements EnR pour la production de leur chauffage, eau chaude et électricité Les français considèrent que les énergies renouvelables peuvent assurer la transition énergétique de leur logement4 Français sur 5 : Permettent de se sentir bien chez soi (82%)Sont respectueuses de l’environnement (79%)3 Français sur 4 estiment que les EnR : Sont incontournables pour améliorer la performance énergétique de l’habitat (75%) 60% estiment néanmoins que les EnR ne fonctionnent pas toute l’année L’écosystème de la rénovation énergétique inspire de plus en plus confiance aux français qui reclament une simplification des dispositifs 69% ont confiance dans les installateurs (+4 points v. 2021)79% pensent qu'un label ou une qualification est une marque de confiance (+2 points v. 2021)76% considèrent la mention RGE comme de confiance (+1 point v. 2021)71% ont confiance dans un installateur près de chez eux (+1 point v. 2021)47% réclament une simplification des dispositifs d’incitation et d’aide
Il y a 3 ans et 33 jours

37% des français envisagent d’équiper leur logement en EnR, une hausse de près de 50% depuis 2019

En cette période de crise énergétique et d’incertitude quant aux approvisionnements, il ressort du baromètre que plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR (37%). Un chiffre en augmentation de presque 50% par rapport à 2019 (puisque 25% l’envisageaient il y a 3 ans) et qui fait échos aux 90% des Français qui constatent une augmentation de leur facture d’énergie depuis 12 mois et aux 77% qui jugent que des équipements EnR pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude peut avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat.Face à la crise, plus d’1 français sur 3 envisagent de s’équiper en EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité de leur foyer 44% des Français sont équipés d’au moins une solution EnR dans leur logement (= 2021)Les solutions EnR les plus installées : Les solutions bois : insert (16%), poêle (15%)Le chauffe-eau thermodynamique (13%)Les pompes à chaleur (11%) 77% jugent que les équipements EnR peuvent avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat à l’usage. 87% estiment cependant que les EnR sont chères à l’achat. C'est un investissement.4 Français sur 5 estiment que la transition énergétique du pays passe par un mix-énergétique associant EnR et énergies conventionnelles (nucléaire, gaz…) 95% font confiance à au moins un des équipements EnR pour la production de leur chauffage, eau chaude et électricité Les français considèrent que les énergies renouvelables peuvent assurer la transition énergétique de leur logement4 Français sur 5 : Permettent de se sentir bien chez soi (82%)Sont respectueuses de l’environnement (79%)3 Français sur 4 estiment que les EnR : Sont incontournables pour améliorer la performance énergétique de l’habitat (75%) 60% estiment néanmoins que les EnR ne fonctionnent pas toute l’année L’écosystème de la rénovation énergétique inspire de plus en plus confiance aux français qui reclament une simplification des dispositifs 69% ont confiance dans les installateurs (+4 points v. 2021)79% pensent qu'un label ou une qualification est une marque de confiance (+2 points v. 2021)76% considèrent la mention RGE comme de confiance (+1 point v. 2021)71% ont confiance dans un installateur près de chez eux (+1 point v. 2021)47% réclament une simplification des dispositifs d’incitation et d’aide
Il y a 3 ans et 33 jours

"La RE2020 est une chance de se projeter pour la filière bois", Dominique Cottineau (UICB)

CONJONCTURE. La filière bois s'attelle à décupler ses capacités de production face à une demande croissante. Dominique Cottineau, délégué général de l'Union des industriels et constructeurs bois (UICB), fait un point à ce sujet durant l'Édition spéciale de Batiactu, filmée lors d'EnerJ-meeting Paris.
Il y a 3 ans et 33 jours

Tarkett publie son rapport 2021 de responsabilité sociale et environnementale

Entièrement audité par un tiers indépendant - KPMG -, ce rapport décrit les performances significatives de l'entreprise en matière de développement durable et sa forte ambition, dont de nouveaux objectifs climatiques.Tarkett a récemment défini sa feuille de route ambitieuse Climat 2030 sur l'ensemble de sa chaîne de valeur[1], visant à réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre. Cela couvre les émissions des activités du Groupe (Scope 1) et de son énergie achetée (Scope 2) – ainsi que celles issues du reste de sa chaîne de valeur, des fournisseurs aux clients finaux (scope 3).« Au cours des deux dernières années, nous avons réduit nos émissions de gaz à effet de serre[2] de 27 %. Nous voulons désormais aller plus loin en mettant en place cette feuille de route climatique ambitieuse. Nous construisons de plus en plus de partenariats dans l'économie circulaire et l'action climatique, par nos choix engagés pour les personnes et la planète. Ensemble avec notre écosystème, nous contribuons activement aux objectifs de développement durable des Nations Unies et il est essentiel que nous nous lancions dans cette aventure avec nos clients », explique Fabrice Barthélemy, Président du Directoire de Tarkett.Au-delà de son ambition d’être un acteur clé dans l'économie circulaire, le Groupe met également l'accent sur l'utilisation de matériaux de qualité, contribuant à la santé et au bienêtre des personnes. Dans le cadre de sa responsabilité sociale, Tarkett protège et développe également ses équipes, crée une culture de la diversité et de l’inclusion tout en soutenant ses communautés locales.Tarkett a réalisé des progrès considérables avec son programme de reprise et de recyclage Tarkett a réalisé des progrès considérables avec ReStart®, son programme de collecte et de recyclage, en transformant les revêtements de sol en fin d’usage et les matériaux recyclés en nouveaux revêtements de sol. Cela permet de réduire les déchets et l'empreinte carbone, en diminuant le besoin de matières premières vierges tout en évitant l'enfouissement et l'incinération.Au cours des 11 dernières années, l'entreprise a collecté l'équivalent de 11 tours Eiffel (112 000 tonnes) de revêtements de sol dans le cadre de son programme ReStart® en Europe, en Amérique du Nord et au Brésil, dans huit centres de recyclage.De solides progrès dans ReStart® ont été réalisés au centre de recyclage de moquette unique de Waalwijk, aux Pays-Bas, au centre de recyclage de vinyle à Ronneby, en Suède et au centre de recyclage de linoléum à Narni, en Italie. Ensemble, ces centres de recyclage ont augmenté leur collecte ReStart® de 69 % par rapport à 2019. En complément des progrès réalisés avec ReStart®, 15% des matières premières (147 000 tonnes par an) sont des matériaux recyclés en 2021, l’objectif étant d'atteindre 30% en 2030. Tarkett a réduit son empreinte carboneDouze sites de production dans dix pays s'approvisionnent en électricité 100% renouvelable et 38% de la consommation totale d'énergie provient d'énergies renouvelables.Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'électricité achetée, de la consommation de vapeur et de la combustion de carburant sur les 34 sites de production de Tarkett dans 19 pays ont été réduites de 44 % par rapport à 2010, ce qui correspond aux émissions annuelles de gaz à effet de serre de 21 000 habitants européens.[3]Les systèmes de chauffage à énergie fossile ont été remplacés par des systèmes électriques ou à biomasse. Par exemple, l'usine de Jacareí (Brésil) a changé la source d'énergie de sa presse à chaud du gaz naturel à l'électricité, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre associées. Jacareí s'approvisionne désormais en électricité 100 % renouvelable à partir de sources hydroélectriques, solaires et éoliennes.Des exemples récents illustrant notre performance RSEEn Suède et en Belgique, nous avons collaboré avec IKEA pour collecter et recycler les revêtements de sol usagés de leurs magasins à Stockholm (Suède) et Arlon (Belgique). Plus de 14 500 m2 de matériaux ont été collectés puis traités dans notre site de recyclage à Ronneby (Suède).Tarkett est le seul fabricant de moquette en Europe capable de recycler entièrement ses dalles de moquette commerciale, grâce à son centre de recyclage de moquette unique à Waalwijk (Pays-Bas) et en étroite collaboration avec son fournisseur Aquafil. Recycler 1 m² de revêtement de sol en dalles de moquette EcoBase® après utilisation permet d'économiser 10 kgCO2e.En Europe, nous déployons des couches de remplissage renouvelables à utiliser dans le gazon artificiel. Le remplissage PureMix, qui mélange des noyaux d'olive broyés avec un remplissage en liège existant, a été déployé sur le terrain de football de la municipalité de La Haye (Pays-Bas). A Saint-Ouen (France), lors de la rénovation du gazon artificiel du terrain d'entraînement de l'école de football Red Star, des matériaux recyclés et renouvelables ont été utilisés. Un remplissage composé de sable récupéré d'un ancien gazon artificiel a été utilisé avec des noyaux d'olives concassées PureSelect.En Europe, notre solution de remplissage sportif ProMax HydroFlex - fabriquée en Allemagne - est composée à 30% de polyéthylène recyclé provenant de terrains en gazon artificiel en fin d'usage.Aux États-Unis, nous avons incorporé du PVB recyclé post-utilisation dans notre ethos® Modular avec Omnicoat Technology™, une solution de revêtement de sol souple de haute qualité fabriquée à partir de matériaux sains et sûrs, dont 33 % de PVB recyclé post-consommation. De 2004 à 2021, nous avons réutilisé 37 000 tonnes de films PVB provenant de 36 millions de pare-brise.Dans le cadre de notre programme Tarkett Cares et afin de soutenir les communautés locales, nous avons impliqué nos équipes dans plus de 700 initiatives solidaires, avec 3 300 jours de bénévolat de nos collaborateurs et plus d'un million d'euros de dons de produits (2017-2021).1 Compare à 2019, scope 1, 2 and 32 Emissions de gaz à effet de serre comparées à 2019, Scope 1 & 23 EuroStat a rapporté en 2021 que l'empreinte carbone totale de l'UE-27 était égale à 6,7 tonnes de CO2 par personne en 2019. Les émissions absolues de GES (scope 1 et 2) des sites de production de Tarkett en 2021 représentent 177 500 tonnes de CO2e, ce qui correspond à une réduction de plus de 140 000 tonnes CO2e par rapport à 2010.
Il y a 3 ans et 34 jours

La Grèce va doubler sa production de charbon pour diminuer sa dépendance au gaz russe

"Le lignite est polluant et dans des circonstances normales, le gaz naturel est moins cher", a souligné le porte-parole dans un point presse.Mais, en raison de la guerre en Ukraine et du besoin pour la Grèce de diversifier son approvisionnement en énergie, la mesure sera, selon le porte-parole, "nécessaire" pour les deux prochaines années.Dépendante à 40% du gaz naturel russe, la Grèce cherche, depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, des solutions alternatives afin d'"assurer l'approvisionnement énergétique normal du pays", selon le ministère grec de l'Environnement et de l'Énergie.S'exprimant lors de l'inauguration d'un parc photovoltaïque dans le nord de la Grèce, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a déclaré mercredi que "la politique énergétique de la Grèce doit être flexible, en gardant à l'esprit la situation actuelle"."En aucun cas" ces changements n'affecteront l'objectif annoncé par la Grèce de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% en 2030 et d'atteindre la neutralité climatique d'ici à 2050, a affirmé le chef du gouvernement..Mais la promesse de fermer les centrales à lignite d'ici à 2023 ne sera pas tenue, a dénoncé l'opposition de gauche."C'est un aveu d'échec", a jugé le parti socialiste (Kinal).
Il y a 3 ans et 34 jours

Etanco passe sous pavillon Simpson Strong-Tie

Etanco intègre le groupe Simpson Strong-Tie. [©Simpson Strogn-Tie] « Etanco est une entreprise très prospère et rentable, qui a 70 ans d’histoire et dont la marque et la position sur le marché sont bien établies ». Ainsi Karen Colonias, présidente de Simpson Strong-Tie, a-t-elle annoncé l’intégration d’Etanco. Ceci, avant de poursuivre : « Nous pensons que son offre de produits étendue et complémentaire renforcera notre offre globale en Europe. Ce qui nous permettra d’apporter encore plus de valeur à nos clients. » Tout comme Etanco, le groupe Simpson Strong-Tie peut s’enorgueillir d’une longue expérience de fourniture de produits et de services d’exception. Les deux entreprises ont été fondées dans les années 1950 et sont ancrées dans des valeurs fortes. « Etanco et Simpson ont un ADN très similaire, car toutes deux s’appuient sur des produits de grande qualité et un service clients inégalé, souligne Ronan Lebraut, président du groupe Etanco. Ensemble, nous pouvons étendre et optimiser notre présence en Europe. Tout en proposant de nouveaux produits auprès de notre clientèle combinée. » Grâce à la forte position du groupe Etanco sur le marché, l’acquisition permettra à Simpson Strong-Tie d’accroître le portefeuille de ses produits et d’étendre sa présence sur les marchés existants. Elle assurera aussi l’essor des circuits de distribution en Europe, tout en renforçant l’offre de solutions dédiées à l’enveloppe du bâtiment pour le marché des professionnels comme des particuliers. Pas de changement organisationnel à court terme Côté organisation, dans l’immédiat, il n’y aura aucun changement dans les activités, dans les gammes de produits, dans la production. Ni, non plus dans les marques ou les collaborateurs d’Etanco et de Simpson Strong-Tie Europe. Les équipes de direction de Simpson Strong-Tie et d’Etanco travaillent déjà ensemble à la définition d’une stratégie commune pour l’avenir. Et assurent un fonctionnement sans faille pour les clients. « Notre objectif est de combiner les entreprises de manière à tirer parti de nos forces respectives sur le marché, au service de nos clients. Les clients d’Etanco et de Simpson Strong-Tie peuvent s’attendre au même niveau de qualité de produits et de services qu’ils ont reçu par le passé », déclare Michael Andersen, vice-président des opérations européennes de Simpson Strong-Tie. Et Karen Colonias, de conclure : « Nous sommes ravis d’accueillir les collaborateurs du groupe Etanco au sein de Simpson Strong-Tie. Nous sommes impatients de faire grandir l’entreprise ensemble ».
Il y a 3 ans et 34 jours

La France atteint un niveau record de capacités électriques renouvelables en 2021 surtout grâce au solaire

Hydroélectricité, éolien, solaire, bioénergies... La puissance du parc électrique renouvelable s'élevait fin 2021 à 59.781 megawatts (MW), indique le Panorama de l'électricité renouvelable, élaboré par le Syndicat des énergies renouvelables, RTE, Enedis et l'Agence ORE (Opérateurs de Réseaux d'Energie).Le pays a gagné l'an dernier près de 4 gigawatts supplémentaires. La puissance du parc solaire s'élève à 13.067 MW. En 2021, il a gagné 2.687 MW, un niveau trois fois supérieur à celui de 2020 et un boom particulièrement marqué au dernier trimestre. Il faudra faire encore mieux ces deux prochaines années, si le pays veut tenir son objectif fixé dans la loi (20.100 MW à fin 2023).Dans l'éolien, 1.202 MW ont été raccordés, tout en terrestre puisque la mise en service du premier parc offshore est attendue en avril 2022, au large de Saint-Nazaire. C'est un léger rebond par rapport au point bas de 2020, mais loin de la feuille de route énergétique de la France, qui vise 24.100 MW fin 2023 (18.783 MW aujourd'hui).Les énergies renouvelables ont l'an dernier couvert à hauteur de 25% la consommation électrique de la France métropolitaine.Cette baisse de deux points par rapport à l'année précédente tient à une production renouvelable en légère baisse (117,5 TWh contre 121,2 TWh en 2020) et une consommation électrique plus importante qu'en 2020, année affectée par les confinements dus au Covid-19.Le parc hydroélectrique est stable avec une puissance installée de 25.718 MW, même niveau qu'en 2020 malgré des mises en service destinées à compenser la fin de vie de certaines installations.La filière bioénergies électriques atteint pour sa part une puissance de 2.213 MW, avec 63 MW de nouvelles capacités. La Loi Énergie-Climat fixe un objectif de 40% d'énergies renouvelables dans le bouquet de production électrique en 2030.
Il y a 3 ans et 34 jours

Kebony réalise le bardage et le platelage d’un pittoresque chalet du Minnesota

Récemment rénové par Melissa Coleman (designer et blogueuse minimaliste de The Faux Martha), le Minne Stuga est proposé à la location lorsqu’elle et sa famille n’en profitent pas. En effet, les habitants du Minnesota passent souvent leurs vacances dans des chalets rustiques et des locations de vacances sur la côte nord en été, ce qui permet au Minne Stuga d’accueillir fréquemment des visiteurs.Le projet de rénovation a fait appel à plusieurs entreprises locales du Minnesota. C’est cependant la marque norvégienne Kebony qui a été choisie pour remplacer l’intégralité du bardage et du platelage du chalet. Melissa Coleman tenait à conserver l’esprit rural de ce chalet, et le bois Kebony offrait précisément cet aspect tactile naturel qui correspondait à la conception originale du Minne Stuga.Les lames foncées du bois Kebony Character contribuent à unir le chalet à son environnement naturel, tout en soulignant sa prestance et son élégance. Sa durabilité, sa dureté et sa stabilité dimensionnelle élevée en faisaient une solution fiable et respectueuse de l’environnement, idéale pour ce projet.Développée en Norvège, la technologie Kebony est un procédé breveté et respectueux de l’environnement, qui modifie les bois résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un produit d’origine organique. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical. Ce procédé unique donne au bois Kebony son apparence caractéristique, qui n’a de cesse de s’embellir avec le temps.C’est donc naturellement que le bois Kebony a été choisi pour ce projet. « Lorsque nous sommes entrés pour la première fois dans le chalet, nous ne pouvions pas voir le lac », se souvient Melissa Coleman, décrivant les fenêtres du sol au plafond comme étant embuées en permanence. Le chalet était délabré, les intérieurs datés. C’est en 2020 que la propriétaire s’est mise en quête de collaborateurs pour l’ambitieuse restauration du Minne Stuga, et la marque Kebony s’est rapidement démarquée en raison de ses qualités techniques, durables et esthétiques.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 37 jours

À Marseille, des logements alimentés en biométhane issu de boues d'épuration

REPORTAGE. Au sein de la cité phocéenne, une unité de production transforme du biogaz en biométhane, une énergie 100% renouvelable. L'idée ? Décarboner le territoire euro-méditerranéen en fournissant du gaz vert à ses citoyens. Batiactu a pu visiter ce site qui ambitionne de s'agrandir.
Il y a 3 ans et 37 jours

L'inflation plombe le volume d'activité des travaux publics

CONJONCTURE. Avant même le début de la guerre en Ukraine, les tensions sur les coûts de production montraient déjà des impacts sur l'activité du secteur des travaux publics, dans les premières semaines de l'exercice 2022.
Il y a 3 ans et 37 jours

Flambée des coûts de construction et incertitudes géopolitiques : le BTP doit s'adapter rapidement

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, annonce la publication de son rapport annuel « International Construction Cost Index 2022 ». A destination des investisseurs, cet index compare les coûts de construction dans 100 métropoles mondiales. Il propose un décryptage des facteurs expliquant les coûts par grandes zones géographiques, ainsi qu’une analyse des grandes tendances du secteur.En France, la production dans le secteur de la construction qui avait chuté pendant la pandémie, s'est redressée en 2021. Le redémarrage violent de la demande a submergé les capacités de production de toute la filière d’approvisionnement. Le « just in time » a volé en éclat et les achats de précaution se sont amplifiés. Début 2022, la tendance établie auprès des constructeurs est semblable dans les Travaux Publics et le Bâtiment : il n’y a pas pénurie à date, néanmoins les délais de fournitures et les coûts ne sont plus garantis par les fournisseurs. Les prévisions initiales ébauchées avant le conflit ukrainien - de 3% d’augmentation de la production en 2022 - sont désormais largement remises en cause, le marché devenant extrêmement volatil.Le ministère de l'Économie et des Finances avait déjà appelé en 2021 les acheteurs publics à adapter certaines modalités d'exécution et de passation des contrats de la commande publique (prolongation des délais d’exécution, insertion de clauses de révision de prix, …), ces mesures ayant été mises à jour récemment en février 2022.Enfin, de nombreux autres facteurs conjoncturels contribuent à l’aggravation de cette crise comme la hausse historique de commandes de maisons individuelles en 2021 ou encore la pression s’exerçant sur la filière bois, poussant les majors à sécuriser leurs approvisionnements stratégiques.« Si la crise est mondiale et qu’elle affecte en priorité les pays occidentaux, on constate que les grandes villes françaises comme Paris et Lyon maintiennent leur compétitivité du point de vue des investisseurs internationaux. " Faire plus avec moins" sera la clé de la résilience à long terme pour le secteur de la construction, dans un contexte de forte inflation et d’incertitudes géopolitiques. » précise Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis.Un "Guide pratique" en cinq points est présenté dans le rapport afin de faire face à la volatilité actuelle du marché.
Il y a 3 ans et 37 jours

Le chantier Combo : une résidence en béton bas carbone ECOPact à Bordeaux

Combo : une résidence en béton bas carbone ECOPactLe projet Combo, une résidence de 35 appartements sur 5 niveaux a démarré en mai 2021 à Bordeaux, avec à la manœuvre le maître d’ouvrage Aquitanis, le cabinet d’architectes Leibar&Segneurin, le constructeur Ramery Bâtiment et l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine.La volonté du cabinet d’architecture pour ce chantier était de réaliser des voiles architecturaux légèrement colorés et surtout à faible impact carbone.Pour le cabinet Leibar&Segneurin : « Dans un souci de responsabilité sociétale, et le regard que nous portons vis à vis des enjeux environnementaux à l’œuvre dans nos vies et dans la construction, le béton nous est apparu comme un matériau en cohérence avec le territoire dans lequel s’inscrit la résidence Combo, quai de Brazza à Bordeaux. Sa production locale, dans les carrières aux alentours de Bordeaux, diminue son empreinte environnementale et permet à ce matériau de relever les enjeux de demain. De plus, sa plasticité et sa grande pérennité, alliées à une mise en œuvre exigeante et soignée, en font « une véritable pierre coulée». La maîtrise de son économie ainsi que le recul dont on dispose sur son comportement dans le temps, sont également des facteurs qui plaident en sa faveur. La rencontre de ce matériau avec la géométrie singulière du projet en font une véritable réussite. »C’est ainsi que l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine entre en jeu avec son offre de bétons bas carbone ECOPact. L’expertise de l’Agence, la réactivité de l’équipe qualité et la disponibilité du responsable technique ont été mis à disposition pour que chantier deviennent une référence locale.Pour Charles Descatoire, Chargé de Développements de Produits Spéciaux : « Ce chantier a été pour nous l’opportunité de tester notre gamme de béton bas carbone ECOPact en une application verticale. Cela nous a permis entre autres de mesurer la qualité de notre béton ainsi que d’éventuelles différences sur sa mise en œuvre. Le retour d’expérience est très positif et cela nous donne bon espoir pour l’avenir. Nos équipes qualité et commerciales sont désormais formées à répondre aux demandes de nos clients, de façon pertinente et précise. Le challenge a été relevé et nous sommes fier de cela.»Accompagnement et collaboration, clés de la réussiteAvant de couler le premier M3 de bétons, il y a eu différents échanges avec le cabinet d’’architectes et l’entreprise Ramery Bâtiment et des tests techniques pour obtenir le meilleur résultat possible :Des tests sur échantillons pour valider la teinte ;Des tests pour valider la méthode de coulage du béton pour garantir un parement parfait ;L’intervention du service qualité pour ajuster les formules ;Le suivi commercial et technique tout au long du chantier.Pour Anthony Rodrigues, Directeur Travaux chez Ramery Bâtiment : « Les conseils, les tests et le suivi des équipes Lafarge ont été précieux, nous avons travaillé ensemble à la réussite esthétique du projet. Nous avons été rassurés par le fait que ces bétons bas carbone ne changent pas la qualité et la mise en œuvre. L’utilisation de ces produits sera adaptée à la RE2020. »C’est ainsi que 1600m3 de bétons dont 1000M3 de bétons bas carbone ECOPact ont été coulés pour le chantier Combo, permettant de réduire l’impact carbone d’environ 100 tonnes.Pour Denis Garant, Directeur du Développement des Bétons Responsables : « Nous poursuivons le développement des bétons ECOPact partout en France et c’est très motivant lorsqu’on le voit des chantiers sortir de terre, comme c’est le cas à Bordeaux. Il est évident qu’avec la RE2020, nous verrons de plus en plus le béton bas carbone s’imposer pour le bien de l’environnement. »
Il y a 3 ans et 37 jours

Milliken dévoile sa nouvelle collection de revêtements de sol Coastline

La terre, la mer et la réunion de ces deux mondes : tel est l’univers suggéré par les dalles textiles de la nouvelle collection Coastline de Milliken. Les designers Helen Lloyd et Kathryn Tyms ont fait évoluer la collection In Situ. Les deux nouveaux motifs « Seascape » et « Landscape » se déclinent en 24 couleurs auxquelles s’ajoutent 12 couleurs de transition qui utilisent de nouvelles teintes d’impression Millitron®. Cette gamme offre des possibilités infinies de conception recréant une atmosphère naturelle aux motifs délicats et harmonieux.Le design Seascape suggère les reflets de la surface des océans et du clapotis des vagues. Son design évoque l’écume de la mer, les grains de sable et les récifs, et sa palette de couleurs renvoie aux paysages naturels marins. Le motif Landscape s’inspire quant à lui des dunes de sable et de la végétation qui longe les côtes, créant un jeu d’ombre et de lumière au sol, apportant contraste et dynamisme aux espaces.Les dalles de transitions sont disponibles pour trois familles de couleurs dans chacun des deux motifs. Elles permettent de créer des transitions douces et organiques de gauche à droite et inversement.Les dalles intègrent une sous-couche acoustique développée par Milliken, qui diminue considérablement les nuisances sonores, pour des espaces propices au bien-être et à la concentration. Cette technologie réduit également la fatigue musculaire et prolonge la durée de vie de la moquette.Coastline est disponible avec TractionBack 2.0, une solution auto-adhésive appliquée au dos des dalles Milliken permettant une pose immédiate, sans ajout de colle et donc sans dégagement de COV, ce qui améliore la qualité de l’air intérieur. La collection Coastline est fabriquée au Royaume-Uni, dans un site certifié ISO14001. Elle est certifiée A+, TUV, CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur, et fait l’objet de fiches EPD (Déclaration Environnementale de Produit) et FDES (Déclaration Environnementale et Sanitaire). Elle est également neutre en carbone, tout comme l’ensemble des gammes de revêtements de sol Milliken.Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.Notre priorité est de concevoir des produits innovants pour nos clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, nous permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de notre environnement : nous réduisons l’impact environnemental de l’ensemble de nos gammes de produits. L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication. De par notre engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations : nos clients et partenaires comme nos collaborateurs. En 2021, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la quinzième année consécutive.
Il y a 3 ans et 37 jours

Milliken dévoile sa nouvelle collection Coastline

La terre, la mer et la réunion de ces deux mondes : tel est l’univers suggéré par les dalles textiles de la nouvelle collection Coastline de Milliken. Les designers Helen Lloyd et Kathryn Tyms ont fait évoluer la collection In Situ. Les deux nouveaux motifs « Seascape » et « Landscape » se déclinent en 24 couleurs auxquelles s’ajoutent 12 couleurs de transition qui utilisent de nouvelles teintes d’impression Millitron®. Cette gamme offre des possibilités infinies de conception recréant une atmosphère naturelle aux motifs délicats et harmonieux.Le design Seascape suggère les reflets de la surface des océans et du clapotis des vagues. Son design évoque l’écume de la mer, les grains de sable et les récifs, et sa palette de couleurs renvoie aux paysages naturels marins. Le motif Landscape s’inspire quant à lui des dunes de sable et de la végétation qui longe les côtes, créant un jeu d’ombre et de lumière au sol, apportant contraste et dynamisme aux espaces.Les dalles de transitions sont disponibles pour trois familles de couleurs dans chacun des deux motifs. Elles permettent de créer des transitions douces et organiques de gauche à droite et inversement.Les dalles intègrent une sous-couche acoustique développée par Milliken, qui diminue considérablement les nuisances sonores, pour des espaces propices au bien-être et à la concentration. Cette technologie réduit également la fatigue musculaire et prolonge la durée de vie de la moquette.Coastline est disponible avec TractionBack 2.0, une solution auto-adhésive appliquée au dos des dalles Milliken permettant une pose immédiate, sans ajout de colle et donc sans dégagement de COV, ce qui améliore la qualité de l’air intérieur. La collection Coastline est fabriquée au Royaume-Uni, dans un site certifié ISO14001. Elle est certifiée A+, TUV, CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur, et fait l’objet de fiches EPD (Déclaration Environnementale de Produit) et FDES (Déclaration Environnementale et Sanitaire). Elle est également neutre en carbone, tout comme l’ensemble des gammes de revêtements de sol Milliken.Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.Notre priorité est de concevoir des produits innovants pour nos clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, nous permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de notre environnement : nous réduisons l’impact environnemental de l’ensemble de nos gammes de produits. L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication. De par notre engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations : nos clients et partenaires comme nos collaborateurs. En 2021, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la quinzième année consécutive.
Il y a 3 ans et 38 jours

1910-1939 : Architectures Art déco, 100 bâtiments parisiens

L’ouvrage “1910-1939 : Architectures Art déco” revient sur ce style, ce moment, cette tendance à la française, à travers 100 bâtiments emblématiques à Paris et ses environs. [©DR] Accusé de diverger des canons épurés promus par les avant-gardistes de l’entre-deux-guerres, le style Art déco a été stigmatisé comme un art peu innovant et bourgeois. Ceci, au contraire du Modernisme, porteur de progrès social et artistique. On retient pourtant l’Art déco comme spontanément associé aux “temps modernes”. Et ce, au travers du déploiement à l’échelle de tout le territoire de son répertoire. Ce mouvement est à la fois un style, un moment, une tendance française, puis internationale, qui n’a pourtant été porté par aucun manifeste. L’Art déco dans tous ses états L’appellation même est tardive. En effet, l’Art déco émerge en 1966, à l’occasion d’une exposition au musée parisien des Arts décoratifs. Il porte sur son heure de gloire en 1925, mais s’avère être un phénomène durable des années 1910 au milieu des années 1950. Tenant de l’art et de l’industrie, ce mouvement est l’expression d’une modernité, qui embrasse toutes les formes de création, du mobilier au bijou, en passant par le vêtement et l’architecture. L’Art déco est le digne héritier de l’éclectisme, qui a contribué à fabriquer la ville de la fin du XIXe siècle. Il se caractérise par la hiérarchisation des volumes, le retour à la symétrie, la simplification de l’ornement au moyen de motifs stylisés, le plus souvent issus d’une production industrielle. Il prospère en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas. Et bien sûr à Paris, porté par une pléiade d’architectes au premier rang desquels se distinguent Pierre Patout, Henri Sauvage ou Louis Süe. L’ouvrage “1910-1939 : Architectures Art déco”, revient sur 100 réalisations parmi les plus remarquables du style – immeubles d’habitation ou commerciaux, bâtiments administratifs, hôtels particuliers, théâtres, cinémas… Dont les lignes sobres et rigoureuses ont renouvelé l’aspect de la rue parisienne. Editeur : Editions Parigramme Auteur : Simon Texier Prix : 14 €TTC Retrouvez l’ouvrage ici 
Il y a 3 ans et 38 jours

Poutres contrecollées 100 % bois français chez Dispano

Avec une nouvelle gamme de poutres contrecollées 100 % bois français, Dispano franchit un pas de plus dans ses engagements en matière de développement durable. Elle provient de forêts jurassiennes, certifiées PEFC. Les poutres sont assemblées dans une usine française. Il s’agit de sapin-épicéa, intervenant dans la composition d’un grand nombre de produits. La gamme 100 % bois français distribuée aujourd’hui par Dispano est utilisée pour le bois de charpente ainsi que pour des maisons à ossatures bois, dans un cadre intérieur uniquement puisque le bois n’est pas traité. L’enseigne dispose de 6 références de poutres, disponibles dans les 40 agences Dispano sous un délai d’une dizaine de jours. L’enseigne bénéficie d’une vision totale sur la traçabilité du produit et sur toute la chaîne de production, de la forêt au produit fini. Elle peut ainsi garantir à ses clients une disponibilité des produits et s’engager sur des délais fiables, évitant ainsi tout risque d’interruption de chantiers. Elle répond aussi à une véritable tendance de fond qui tend à privilégier de plus en plus de produits locaux dont la production est parfaitement maîtrisée.
Il y a 3 ans et 39 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 39 jours

Formnext 2022

Formnext est un salon qui rassemble les industriels de l'impression 3D. C'est le point de rencontre pour les entreprises de production industrielle intelligente.
Il y a 3 ans et 39 jours

BAUMA Allemagne 2022

Bauma est le rendez-vous incontournable pour l'ensemble des industriels de la construction. Avec un rayonnement international, ce salon est l'occasion pour chacun de rencontrer des potentiels clients et partenaires. Le salon est divise en quatre zones : chantier, production de matériaux de construction, industrie minière avec extraction et traitement de matières premières, fournisseurs et services.
Il y a 3 ans et 39 jours

Nouveau DPE : les radiateurs et chauffe-eau électriques solutions optimales pour un logement bas carbone selon le Gifam

Solutions bas carbone par excellence, les radiateurs électriques de dernière génération connectés et dotés de dispositifs de pilotage intelligent constituent l’une des meilleures options de chauffage disponibles sur le marché, tant en termes de contribution carbone, de coûts d’installation, de fonctionnement, que de confort.Le Gifam, le groupement des marques d’appareils pour la maison et de solutions de thermique électrique, salue cette évolution qui permet aux consommateurs de disposer d’un classement plus représentatif de son logement en matière d’efficacité énergétique et qui lui donne les moyens d’agir concrètement sur celui-ci. En outre, les nouveaux critères pris en compte dans le calcul du DPE mettent en lumière les avantages des radiateurs et chauffe-eau électriques dans le cadre des rénovations thermiques pour des logements bas carbone.L’estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE, allant de A à G, apporte une information très concrète sur les performances environnementales du logement. Deux critères concomitants sont maintenant évalués : le critère énergétique, pour connaître la consommation d’énergie, qui prend en compte l’isolation, le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et la ventilation, et le critère climat pour connaître la quantité de gaz à effet de serre émise par le logement.« Le nouveau DPE permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques. Il incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de solutions peu émettrices de CO2, comme les radiateurs électriques. » explique Éric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Obligatoire lors d’une vente ou d’une mise en location du logement, le nouveau DPE encourage les propriétaires à engager des travaux de rénovation afin d’afficher une meilleure classe et de rendre leur bien plus attractif. En l’absence de travaux après le calcul de leur DPE, les propriétaires des logements classés F et G auront l’obligation de réaliser un audit énergétique visant à identifier le coût de la rénovation énergétique et les postes de rénovations pour faire passer le logement d’une catégorie F ou G à B. Changer ses radiateurs électriques pour des modèles de nouvelle génération s’avère être une bonne option pour améliorer le confort et la performance du logement. En outre, les logements classés G ne pourront plus être mis à la location d’ici 2025, ceux classés F en 2028 et ceux classés E en 2034.Le Diagnostic de Performance Energétique est aussi un formidable outil pour les propriétaires occupants. Il fournit les consommations d’énergie annuelles ainsi que des recommandations pour mieux les maitriser.L’allié bas carboneL’introduction de l’incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE, conforte le radiateur électrique comme une solution efficace pour contribuer à réduire les consommations d’énergie et les émissions de CO2, puisque, pour rappel, les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93% en France. Les chauffe-eau thermodynamiques permettent quant à eux de réduire de 80% la consommation d’électricité pour la production d’eau chaude sanitaire.Aujourd’hui, 1/3 des logements sont équipés de radiateurs électriques, représentant un total de 70 millions d’appareils dont 14 millions à rénover. Dans ce cadre, les solutions de chauffage électrique sont économiques, écologiques et durables. De plus, elles sont faciles à installer, ne nécessitent pas de maintenance contraignante à l’usage pour le consommateur, sont réparables et recyclables.L’allié du confortCouplé à des travaux d’isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années. Faciles d’utilisation, les appareils de chauffage électriques s’adaptent aux besoins réels des occupants avec une régulation de la température pièce par pièce, la détection de présence ou de fenêtre ouverte… Selon l’étude Gifam Insights menée en 2021, 6 propriétaires de logements chauffés à l’électricité sur 10 souhaitent s’équiper d’un système de chauffage connecté.Les chauffe-eau programmables appliquent également les consignes qui leur ont été données tout au long de la journée, et en fonction des jours de la semaine. Ainsi, ils ne chauffent que la quantité d’eau nécessaire au moment opportun pour maximiser le confort de tous.L’allié de la maitrise du budgetEn matière de chauffage, l’intégration de nouvelles technologies permet des économies d’énergie conséquentes : lors du remplacement d’un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d’énergie sont de l’ordre de 30%, en fonction de l’usage et des caractéristiques de l’appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d’autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et ainsi de réduire sa facture d’électricité.[1]Après la refonte des coefficients en novembre dernier, les propriétaires de logements construits avant 1975 ont jusqu’au 30 avril pour demander la réédition de leur DPE réalisé entre le 1er juillet et le 31 octobre 2021.
Il y a 3 ans et 39 jours

Exposition Aqua Mater : l’eau, source de vie

L’exposition Aqua Mater prend place au milieu de l’esplanade de La Défense, près de Paris et s’y tient jusqu’au 22 septembre 2022. [©ACPresse] « On a l’impression que l’accès à l’eau est quelque chose de naturel. » Directeur de la division des Sciences de l’eau et secrétaire du programme hydrologique intergouvernemental de l’Unesco, Abou Amani plante le décor. Et de préciser : « Chaque jour, il faut éduquer les gens pour qu’ils respectent l’eau… » Installée pour une durée de six mois sur l’esplanade de La Défense, près de Paris, l’exposition Aqua Mater est un manifeste dédié à l’eau, par définition source de vie. « L’eau est un bien essentiel, pour toute espèce vivante. Le plus essentiel après l’oxygène », rappelle le photographe brésilien Sebastião Salgado. L’eau est ainsi un fil conducteur. Elle est omniprésente dans chacune des 50 images exposées. Elle y apparaît sous toutes ses formes. Dans sa pureté et son intensité. Dans son abondance et sa rareté. Elle est saisie dans sa solitude ou dans les interactions variées avec l’humain, la faune, la flore. « Représenter en images le besoin, la beauté, la force et les mystères de l’eau est une tâche difficile, au risque de tomber dans le lieu commun », rappelle Sebastião Salgado. Le photographe évite cet écueil. Toutes noir et blanc, ses images sont limpides, magnétiques, sans superflu. Elles vont à l’essentiel. Un léopard en train de boire. Des enfants qui sautent dans l’eau. Un orage au-dessus de l’Amazone. Une cascade au milieu de la jungle. Une fleur posée au milieu du béton « Ce que je souhaite, c’est que les gens viennent à cette exposition. Qu’ils y découvrent que l’eau est source de vie. Qu’il est nécessaire de la préserver », insiste Sebastião Salgado. Et de poursuivre : « Les Français ne vivent plus en France, ils vivent en ville ! L’eau leur arrive par un tube. Elle est d’excellente qualité. Elle est perçue comme un cadeau du ciel, mais elle n’est pas un cadeau du ciel ». Les photographies de l’exposition Aqua Mater prennent place au cœur d’un pavillon de 1 000 m2. « Il est comme une fleur posée au milieu du béton », souligne encore le photographe. Lançant même une pique à l’architecture contemporaine, occidentale : « On utilise beaucoup trop de matériaux d’origine minérale. Il faudrait prévoir une part végétale plus importante dans la construction… » Mais là est un autre débat. Le Pavillon Aqua Mater s’inspire des malocas amérindiennes. A savoir, de grandes structures réalisées autour de piliers en bois et recouvertes d’une toiture en feuilles de palmiers. A l’intérieur prennent place uniquement des hamacs, qui constituent le seul mobilier des populations autochtones. Un matériau aussi humble que le bambou Guadua Les architectes colombiens Simón Vélez et Stefana Simic en ont donc repris le principe, en utilisant le bambou Guadua d’Amazonie comme matériau de base. Il s’agit là de la ressource forestière renouvelable la plus abondante en Colombie. Le Guadua est plus résistant que l’acier et peut générer plus de biomasse que toute autre culture. « C’est réellement la première fois que nous concevons une telle installation, explique Simón Vélez. Cette approche nous a ouvert de nouvelles possibilités de construction et d’architecture. Pouvoir réaliser un tel projet grâce à un matériau aussi humble que le bambou Guadua, avec une telle rapidité de production et d’assemblage et pour un coût faible, est un exemple qui illustre à quel point il est extraordinaire de travailler avec la nature. » Les architectes rendent ainsi hommage aux constructions ancestrales au sein desquelles toute la communauté vit en harmonie avec son environnement. Sebastião Salgado : « Ce que je souhaite, c’est que les gens viennent à cette exposition. Qu’ils y découvrent que l’eau est source de vie ». [©Renato Amoroso]L’erg Ubari est une immensité de dunes de sable de 80 000 km2, où se trouvent des lacs salés dans une zone appelée en arabe Ramla d’El Daouda, signifiant la “dune des mangeurs de vers”. Libye 2009. [©Sebastião Salgado]Long de 30 km et épais de 700 m, le glacier Perito Moreno est l’un des quarante-huit alimentés par le champ de glace du Sud de Patagonie et troisième réserve mondiale d’eau douce. Argentine 2007. [©Sebastião Salgado]Un déambulatoire extérieur permet d’en savoir plus sur l’eau, avant de la découvrir en images. [©ACPresse]Toutes noir et blanc, les photographies de Sebastião Salgado sont limpides, magnétiques, sans superflu. [©ACPresse]Cinquante photographies de Sebastião Salgado composent l’exposition Aqua Mater. [©ACPresse] Assimiler de nouveaux savoirs S’il reprend les principes constructifs éprouvés, le Pavillon intègre aussi quelques technologies contemporaines. Des éléments nécessaires pour le rendre démontage, transportable et remontable, de manière simple et facile. En l’espèce, il s’agit de tubes en acier qui, une fois reliés les uns aux autres, forment comme des couronnes sur lesquelles s’appuient les bambous. Vinci Construction France n’est autre que le mécène d’honneur de l’exposition. En fait, le groupe de BTP apporte toute sa compétence technique et humaine au projet. « Pour l’entreprise, cette réalisation permet d’assimiler des nouveaux savoirs et d’élargir son expertise autour de techniques inédites et d’un matériau nouveau pour elle, résume Xavier Defaux, directeur de la communication de Vinci Construction France. La dimension humaine de ce mécénat de compétences a permis à nos collaborateurs de participer à la magie du lieu et à une autre forme de perfection architecturale. » Le lieu imposait beaucoup de contraintes L’aventure a débuté en 2018, avec un voyage en Colombie pour voir le montage d’un prototype grandeur réelle du pavillon. Et pour s’approprier le savoir-faire colombien aux côtés des architectes Simón Vélez et Stefana Simic. Puis, est venu du temps des études, afin d’adapter la construction à sa future itinérance. A savoir, l’intégration des méthodes de préfabrication et de montage/démontage rapides, optimisées par les équipes de Vinci Construction France. Après une première installation en Arles, dans le cadre des Rencontres de la Photographie, le Pavillon vient d’ouvrir ses portes sur l’esplanade de la Défense, à côté de Paris. Un peu plus de deux mois de travaux auront été nécessaires à sa construction. « Le lieu imposait beaucoup de contraintes », explique Grégory Nakache, responsable des travaux pour Vinci Construction France. Tout d’abord, le chantier se situait au cœur d’un environnement piéton, autorisant les livraisons à des horaires bien précis. Ensuite, la dalle en béton qui constitue l’esplanade, surmontée de petites dalles sur plots, ne permet qu’une surcharge de 450 kg/m2. « Nous ne pouvions utiliser que des petits moyens de transport et de levage », reprend Lucie Docimo, ingénieure travaux pour Vinci Construction France. Le Pavillon Aqua Mater s’inspire des malocas amérindiennes. [©Vinci]Pavillon Aqua Mater en cours de montage par les équipes de Vinci Construction France. [©Vinci]Les 184 poteaux en bambou sont posés sur autant de dalles-supports en béton. [©Vinci]Le Pavillon Aqua Mater est comme une fleur posée au milieu du béton. [©ACPresse]Le Pavillon Aqua Mater est implanté au cœur de l’esplanade de La Défense. [©Fonds de dotation Contemplation] Des dalles en béton comme autant de points d’appui Ainsi, l’entreprise a installé sa base logistique de 3 000 m2, à Nanterre, à 4 km de l’esplanade. De quoi accueillir les dix conteneurs de 40 pieds nécessaires au transport du Pavillon en kit… Chaque jour, un petit camion assurait la navette en direction de La Défense. Le Pavillon s’inscrit sur un “remblai” de 30 cm d’épaisseur, destiné à répartir les charges sur l’ensemble de la plate-forme. Pour éviter toute surcharge inutile, ce “remblai” est constitué de blocs de polystyrène expansé. Dessus sont posées des dalles préfabriquées en béton de 1,90 m x 1,90 m pour une épaisseur de 10 cm. C’est la seule concession faite au béton sur ce projet… « Au« Ces éléments servent de points d’appuis aux 184 socles du Pavillon. Mais aussi de points d’ancrage pour lester le bâtiment et ainsi maintenir la structure vis-à-vis des efforts du vent », conclut Lucie Docimo. A l’issue de l’exposition, qui doit s’achever le 22 septembre 2022, les dalles seront concassées pour être valorisées comme granulats. Quant au Pavillon, il repartira vers une nouvelle destination. Sans doute vers Milan ou Genève. En attendant l’aller encore plus loin… Lieu : Esplanade de La Défense (Hauts-de-Seine)Dates : 1er avril – 22 septembre 2022Horaires : Du mardi au dimanche, de 10 h 00 à 19 h 00Durée de visite : 1 h 00 environEntrée adulte : 16 € En savoir plus. Aqua Mater, en pratique Photographies : Sebastião Salgado Scénographie : Lélia Wanick Salgado Création musicale : François-Bernard Mâche Architectes du Pavillon : Simon Vélez et Stefana Simic Bureau d’études architecte : Jean-Marc Weil (C&E Ingénierie) Patronage : Unesco Producteur : Fonds de dotation Contemplation Mécène d’honneur : Vinci Construction France Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 40 jours

Eau et changement climatique : entre urgence et résilience

Décliné simultanément dans 16 régions de France par les délégations territoriales de l’organisation professionnelle, cet évènement national était placé sur le thème « Eau et changement climatique : entre urgence et résilience ».Interviewée en duplex par le Président des Canalisateurs Alain GRIZAUD, la célèbre hydrologue Emma HAZIZA a rappelé les impacts du changement climatique sur les ressources en eau douce française qui ont vu apparaitre en 2020 les premiers conflits d’usages. Dans cet inquiétant contexte, syndicats et régies des eaux, représentants locaux de la maitrise d’œuvre et de la maitrise d’ouvrage ont témoigné de leur engagement, pour préserver une ressource en eau de plus en plus rare, et pour maintenir impérativement la qualité des infrastructures de réseaux d’eau potable et leur pérennité.« Avec le changement climatique, l’équilibre du cycle de l’eau douce est en danger dans notre département ! Les nappes phréatiques sont fragiles, elles accusent une diminution de 20% en moyenne chaque année » alerte Régis RIQUE délégué départemental Allier des Canalisateurs Auvergne. Ce constat a été illustré par l'hydrologue Emma HAZIZA.Un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour ! « Il y a toujours eu des épisodes climatiques extrêmes dans l'histoire » rappelle en préambule la scientifique. Mais au-delà de la variabilité naturelle, Emma HAZIZA note des phénomènes nouveaux : « On est maintenant face à des paramètres qui sont de l'impensable, de l'impossible. » Des signes sont apparus à partir de 2014 jusqu'à la « cassure » de 2017 où la sécheresse a duré jusqu'à fin décembre avant de basculer en 2018, sur trois semaines de pluies provoquant une crue de la Seine, pour se prolonger en 2019 par des chaleurs historiques de 42 ºC à Paris et 46ºC dans le Gard puis par des feux de champs en Picardie en 2020 avec des premiers conflits… d’usage de l’eau ! Et 2021, marquée par des dômes de chaleur ayant provoqué épisodes pluvieux et crues dévastatrices en Allemagne et en Belgique ! Pourquoi de telles variations ? « Parce que l'eau est instable. Plus les sécheresses sont intenses, plus l'eau s'accumule dans l'atmosphère alors qu'elle n'est pas capable d'y rester », répond la scientifique. Or un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour (nourriture, hygiène, déplacements, etc.) : les besoins sont colossaux. « Derrière tout ce qu’on achète se cache de l’eau, de l’eau « indirecte ». Et quand l’eau « indirecte » commence à manquer, cela influe sur les prix ». Blé, énergie… tout dépend de l’eau. Car une calorie nécessite un litre d’eau pour être produite ! Sécuriser et renouveler les réseaux d’eauAvec les Assises de l’eau sur le petit et le grand cycle de l’eau d’août 2019, une véritable prise de conscience a été actée. Depuis la crise sanitaire, le plan de relance national de 2021 a réactivé la nécessité de la sécurisation des réseaux. Au niveau régional, c’est entre 20% et 25% de l’eau traitée qui repart dans la nature faute de renouvellement des réseaux ! » s’alarme Stéphane GRAUPNER, délégué régional Rhône-Alpes Canalisateurs du Sud-Est, en soulignant avec Jean-Luc GARCIA, président de Canalisateurs Auvergne le besoin de sécuriser la ressource en eau et ses financements.Gestion de l’eau sur les territoiresSavoir se réorganiserAvec la loi NOTRe, la gestion de l’eau est devenue compétence communautaire au 1er janvier 2020. Loire Forez Agglomération (87 communes) par exemple hérite ainsi de 1 890 km de réseau, 140 réservoirs, 22 sites de forage et 40 stations de pompage sur un territoire où cohabitaient 47 gestionnaires de l’eau, avant le transfert de compétence… « Nous avons travaillé sur les dynamiques locales, ce qui a permis de réorganiser un modèle plus collaboratif entre les territoires » souligne Patrice COUCHAUD, Vice-Président de Loire-Forez Agglomération. Avec cette nouvelle organisation, la collectivité va harmoniser le prix de l’eau d’ici 2026. « Dans cinq ans, tous les abonnés paieront légèrement plus cher leur mètre cube d’eau. Cette légère hausse financera un plan d'investissement pluriannuel pour mettre à niveau nos infrastructures ! » souligne l’élu qui prévoit d'investir 5,7 millions € pour refaire ses canalisations les plus âgées.Jouer collectif et investir« Il y a urgence ! » alerte Denis DELHOMME, administrateur de CINOV Ingénierie. « Il est nécessaire d’investir dans le renouvellement des réseaux ! Seulement 0,6%* des réseaux sont renouvelés par an en France ! Ce n’est pas suffisant. A ce rythme, il faut 150 ans pour renouveler la totalité des réseaux ! » (*sources SISPEA 2019) ajoute le représentant des maitres d’œuvre qui encourage les collectivités à signer des accords-cadres, à faire appel aux cabinets d’ingénierie pour continuer à innover, trouver de nouveaux outils, rechercher les fuites… et investir dans le renouvellement des infrastructures en eau en encourageant les élus à faire de l’eau un pilier de leur politique.Avec un taux de rendement du réseau d'eau de 84%, le département de l’Allier est au-dessus de la moyenne nationale (80%). Selon François LIPONNE, Directeur général délégué au Cycle de l'Eau à Vichy Communauté, ce « bon résultat » s’explique par la structuration très ancienne de la maîtrise d'ouvrage, surtout en secteur rural. Dès les années 50-60, les communes rurales se sont regroupées en syndicats de plusieurs dizaines de communes, ce qui leur a permis d’avoir la capacité technique de pouvoir gérer ses équipements et les maintenir en bon état.« Grâce à cette force de frappe collective, une dynamique forte de renouvellement des réseaux s’est engagée et le mouvement est bien en marche ! Le département a un rôle majeur dans l’aménagement technique » ajoute-il. Le Conseil Départemental de l’Allier prévoit en effet d’investir entre 200 à 250 millions d'€ pour les réseaux d’eau sur les 25 ans à venir : sécurisation, capacités de production supplémentaires, création de nouveaux réseaux avec gros diamètres pour amener l'eau à tout point du département avec groupes de pompage et réservoirs de secours. Du Val de Loire au Val d'Allier, du Val d'Allier au Val de Cher, le département sera interconnecté… en eau.Vichy Communauté fera des investissements marqués sur le cycle de l’eau avec 6 millions € au total pour la rive gauche de l’Allier, le Sichon et l’aménagement des bases de loisirs/tourisme de Saint-Yorre, Abrest et Saint-Germain-Billy, soit près de 15% de son budget d’investissement 2022.Plusieurs autres organisations ont lancé leur schéma directeur d'alimentation en eau potable qui a permis de bâtir un programme pluriannuel d'investissement, suite à l’étude patrimoniale de leur réseau, comme le témoigne Guillaume DAUPHANT, Vice-Président du Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable Basse Limagne, dans le Puy de Dôme.Innover et formerAméliorer la performance des réseaux et mieux gérer la ressource en eau est possible grâce à l’apport de l’innovation. « La généralisation des détecteurs de fuite avec puces RFID et l’utilisation accentuée de logiciels de gestion prédictive viennent renforcer efficacement les outils actuels de surveillance (télégestion) et de comptages sectoriels » souligne François LIPONNE qui met l’accent sur la formation des agents qui permet de les impliquer sur des « métiers passion » en les faisant monter en compétence. L’agglomération de Vichy travaille également sur des nouveaux aménagements pour réduire la pollution des sols d’origine agricole, qui passe par des procédés innovants de filtration d’eau.Faire de la pédagogie pour « rendre visible l’invisible » et agir sur les territoiresPrix de l’eau et communicationSelon le Vice-Président du SIAEP Basse Limagne, le prix de l’eau et la communication qui en découle sont au cœur des problématiques : le prix de l’eau est un indicateur important pour les collectivités locales et son impact psychologique est fort. « Mais parler de prix de gestion de l’eau plutôt que du prix de l’eau serait plus juste ! Car cela permettrait de mettre de la valeur sur l’ensemble des acteurs de l’eau, entreprises, maitrise d’œuvre, maitrise d’ouvrage, élus locaux, régies et syndicats dont le travail de qualité demeure capital et encore trop inconnu, voire… invisible ! ».Les territoires Eau-Responsables en Auvergne-Rhône-AlpesEchanger, communiquer et partager. C’est l’enjeu des nécessaires échanges d’expériences à encourager entre collectivités au niveau national qui permettent de mutualiser les pratiques. C’est aussi l’enjeu de stratégies « Eau » récemment mises en place au niveau régional par plusieurs collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes engagées pour des territoires "Eau-Responsables" dossier téléchargeable ICI coordonnés par le Groupe de Recherche, Animation technique et Information sur l'Eau (GRAIE) et l’Association scientifique et technique pour l'eau et l'environnement (ASTEE).La maitrise d’œuvre et l’action pédagogique constituent des fondamentaux dans la connaissance du réseau d’eau par les collectivités. « La généralisation de territoires "Eau-Responsables" à l’échelle régionale permettrait par exemple de retrouver une eau durable et saine, de recharger les nappes souterraines, d’améliorer la qualité de vie en zone urbaine et de mieux gérer le risque inondation, comme c’est le cas dans la vingtaine de territoires Eau Responsables actuels » souligne Patrice COUCHAUD. Ce sont des bonnes réponses à l’urgence climatique !En cette Journée Mondiale de l’Eau et pour clôturer ces échanges, Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne Rhône-Alpes rappelle que la profession est particulièrement engagée dans la décarbonation et travaille, au niveau national, sur les projets de réutilisation des eaux usées (re-use) afin de faciliter leur mise en œuvre.En remerciant l’ensemble des intervenants pour la qualité des échanges, Michel REGUILLON , président des Canalisateurs du Sud-Est, souligne l’importance de préserver ces rendez-vous professionnels qui permettent « de dialoguer, de rester solidaire face aux problématiques que nous rencontrons, et aussi de renforcer le partenariat entre nos entreprises, les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre pour une gestion de l’eau à la hauteur des enjeux climatique actuels. »
Il y a 3 ans et 40 jours

INNOVATION 2022 : Le groupe Aliaxis France et sa marque Nicoll by Aliaxis renforcent leur engagement dans l’économie circulaire en introduisant du PVC bio-sourcé dans leur production

Déjà engagés en faveur de l’économie circulaire avec la charte “Agissons à la source” et un engagement dans l’éco-organisme Valobat, Aliaxis France et sa marque Nicoll by Aliaxis poursuivent leur engagement dans le développement durable et la réduction de leur empreinte carbone en intégrant du PVC bio-sourcé dans leur production. UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE PVC […]
Il y a 3 ans et 41 jours

Ressusciter le CESI pompe à chaleur contre le gaz russe

Le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) associé à une pompe à chaleur air/eau constitue une technique éprouvée, particulièrement efficace du point de vue énergétique pour la production d’ECS et de chauffage.
Il y a 3 ans et 41 jours

Le Groupe BOUYER LEROUX renonce à l’acquisition du Groupe RIAUX

Le Groupe BOUYER LEROUX renonce à l’acquisition du Groupe RIAUX, leader sur le marché de l’escalier sur-mesure, à cause du contexte géopolitique actuel. Cette acquisition qui s’inscrivait dans la stratégie de développement du Groupe devait lui permettre de renforcer son offre de solutions éco-performantes et de se développer dans l’aménagement intérieur des logements. Le Groupe affiche, fin février, 5ème mois de son exercice 2021- 2022, une croissance de 22% de ses activités et se dit confiant quant à sa capacité à être résilient face au ralentissement des marchés de la construction. Un ambitieux programme de transition énergétique permettra au leader français des briques de mur en terre cuite de décarboner 90% de sa production à horizon 2025-2027.
Il y a 3 ans et 41 jours

Commandes et bénéfice en hausse pour Hexaom, constructeur français de maisons

Hexaom a publié le 23 mars un bénéfice net et des commandes 2021 en hausse et table sur une production en croissance en 2022.
Il y a 3 ans et 41 jours

Polycor reçoit la 1ere certification ANSI/NSI 373 en Europe pour sa carrière de Massangis

Une norme durable pour garantir une production responsable Paris, le 8 mars 2022 – Polycor Inc., le plus grand exploitant de carrières de pierres naturelles au monde, annonce aujourd’hui l’obtention de la certification ANSI/NSI 373 (NSI 373) pour son site de Massangis en Bourgogne. Gérée par la Natural Stone Institute (NSI) et accréditée par l’American […]
Il y a 3 ans et 42 jours

L'île grecque de Chalki se met au vert avec un objectif de zéro émission carbone

"Dès aujourd'hui, Chalki et les îles du Dodécanèse ne seront pas seulement des destinations attirantes mais aussi des lieux d'investissements dynamiques dans le secteur de l'énergie propre", a déclaré Kyriakos Mitsotakis, il y a quelques jours pour l'inauguration du projet sur cette île de 26 km2.Le projet s'inscrit dans l'initiative gouvernementale qui vise à transformer les îles grecques en modèle d'économie verte, d'autonomie énergétique et d'éco-mobilité. Dans la première phase, priorité est donnée aux îles les plus petites, non connectées et éloignées, comme Chalki."La transition énergétique de nos îles a pour but de se désengager du lignite en respectant l'objectif européen de réduire les émissions de gaz à effet de serre à 55% d'ici 2030", a rappelé le Premier ministre grec.Une centrale photovoltaïque, en cours d'installation sur l'île touristique bordée de maisons aux couleurs de l'arc-en-ciel, "couvrira les besoins électriques" de ses 470 habitants, selon M. Mitsotakis, et permettra de réduire les factures d'électricité.A l'instar d'Astypalea avec Volkswagen il y a quelques mois, Citroën a livré vendredi une flotte de six véhicules électriques à la police, aux garde-côtes et à la municipalité de Chalki. A terme, l'objectif est de remplacer tous les véhicules thermiques de l'île par des véhicules électriques, selon un communiqué de Citroën.Le directeur général du constructeur français, Vincent Cobée, s'est engagé "à rendre l'électrification accessible à tous" et à "contribuer à la transformation de Chalki en une île qui sera autonome, connectée et durable", selon ce communiqué.Volkswagen comme Citroën cherchent à tourner la page du scandale des moteurs diesel truqués.Outre Citroën, le gouvernement grec avait signé en juillet ce partenariat avec le français Vinci Energie, et les grecs Syngelidis et Akuo Energy,Il a récemment élaboré un projet de loi sur "la transition" énergétique dans le cadre des engagements de la Grèce pour la réduction de la production de lignite et la fermeture de la majorité des usines le produisant d'ici à 2023.WWF et Greenpeace ont toutefois critiqué l'absence de date butoir pour mettre fin à l'exploitation minière de la société d'électricité (PPC), permettant de prolonger le fonctionnement des usines de lignite au-delà de 2023, au regard de la crise énergétique.