Résultats de recherche pour patrimoine

Dans le cadre du Grand débat national, l'Union Sociale pour l'Habitat présente " Les Hlm, une chance pour la France ". Le document revient sur le rôle des organismes de logements sociaux et démêle le vrai du faux. Le logement social est " le patrimoine de ceux qui n'en ont pas ". Le défendre, c'est penser " à son avenir ", estime le mouvement Hlm.

Bâtiment historique s'il en est, l'Hôtel des Postes de Strasbourg se situe dans le quartier de la Neustadt, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. L'édifice, inauguré il y a plus d'un siècle, fera l'objet d'un important chantier mené par Poste Immo et Bouygues Immobilier à compter du printemps 2019. Dans ce sens, l'ensemble sera transformé en un programme mixte mêlant, entre autres, logements, bureaux et brasserie-restaurant.

Implanté sur la dalle des bassins à flot, Dock G6 participe de la reconquête progressive du patrimoine portuaire industriel de la ville de Bordeaux. Livré en septembre 2018 par l'atelier d'architecture King Kong, l'hôtel Radisson Blu 4 étoiles, pour un […] L'article Dock G6 à Bordeaux, Radisson Blu Hotel signé King Kong est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.

Afin de célébrer le dixième anniversaire de la participation de Fendi à la Design Miami Fair, le designer basé à Rotterdam (Pays-Bas) Sabine Marcelis imagine une série de dix fontaines inspirée de l'identité visuelle forte de la maison de luxe italienne. Le choix de la fontaine comme terrain d'expression n'est pas anodin pour Sabine Marcelis. En effet, Fendi entretien un rapport étroit avec l'eau depuis des années. En 1977, lorsque la marque présente sa première collection de prêt à porter, elle le fait par le biais d'un court métrage intitulé Histoire d'eau dans lequel on suit le parcours de Suzy Dyson, une jeune touriste en vacances à Rome. En 2013, la maison lance la Fendi for Fountains Iniative, une association ayant pour but la préservation des points d'eau de la ville éternelle. Enfin, en 2016, la marque fête ses 90 ans au travers d'un défilé présenté devant la célèbre fontaine de Trevi. Un intérêt prononcé donc pour une typologie emblématique de la capitale italienne qui inspire à la créatrice néerlandaise sa série " The Shapes of Water " présentée à Miami en décembre dernier. Réalisées à partir de blocs de résine coulée polis translucides, les sculptures de Marcelis alternent les tonalités chaudes, passant du jaune au rouge dans une palette élégante issue des modèles iconiques de la Maison de luxe. Installée sur des socles en travertin, les "uvres réinterprètent les codes propres à Fendi, comme le FF emblématique créé par Karl Lagarfeld en 1965 ou le sac Selleria dont le nom renvoie aux techniques de coutures utilisées par les anciens Romains pour fabriquer des selles. Un travail sculptural animé par la présence de l'eau qui s'écoule selon les parcours imaginés par Sabine Marcelis. Un hommage au caractère avant-gardiste de Fendi qui conjugue design, patrimoine et haute couture. Chapeau bas ! Pour en savoir plus, visitez le site de Sabine Marcelis Photographies : Carl Kleiner

L'exposition ?Décloisonnons la ville !' de la Fondation d'Entreprise Bouygues Immobilier entend changer le regard sur la ville de demain. A Paris, à la Cité de l'architecture & du patrimoine, jusqu'au 11 mars 2019. Nouvel urbanisme, économie collaborative et durable, […] L'article Décloisonnons la ville ! A la Cité de l'architecture est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.

Une mission parlementaire d'évaluation du Loto du Patrimoine suggère d'élargir les financements à des projets qui "créent un lien nouveau avec le territoire" et au patrimoine mobilier.

Une mission parlementaire d'évaluation du Loto du Patrimoine a rendu un avis globalement positif sur le dispositif lancé par Stéphane Bern, mais suggère d'élargir les financements à des projets " qui créent un lien nouveau avec le territoire " ainsi qu'au patrimoine mobilier, notamment pour revaloriser le travail des restaurateurs. Ils estiment que le dispositif devrait être " reconduit et pérennisé ". Bilan de cette belle réussite.

Le patrimoine net des ménages en France a augmenté de 3,8% en 2017, après 3% en 2016, une hausse imputable aux deux tiers aux prix de l'immobilier, selon une étude.

Un OVNI semble s'être posée à Wroc?aw (Pologne)... Aucun risque cependant d'y voir de petits hommes verts en sortir, s'agissant en réalité d'une "uvre du designer et architecte Oskar Zi?ta imaginée dans le cadre de la revitalisation de l'île située sur la rivière Daliowa. Une réalisation organique et brillante qui agit comme une allégorie de la région, un pont entre passé et futur. Conçue à partir de FiDU, un logiciel de modélisation paramétrique inventé par Zi?ta, l'ouvrage aux courbes voluptueuses est constitué de 35 arches en acier bionique à la finition polie miroir. Sa silhouette fait référence à celle de son environnement qui se réfléchit sur ses parois. Si son rendu est futuriste, la sculpture s'inspire pourtant des constructions cintrées des édifices gothiques iconiques de Wroc?aw. L'ensemble prend place dans un espace autrefois laissé à l'abandon, promettant ainsi de transformer cette place en un lieu de rencontre où se dérouleront divers évènements : concerts, manifestations artistiques ou discours en tout genre. L'élaboration de la structure s'est faite dans un ancien chantier naval dans lequel chacun des éléments de NAWA ont été coupés, soudés et gonflés par pompage d'air comprimé puis transportés sur le site dédié où tout a été assemblé. Véritable connexion entre le patrimoine historique des alentours de la rivière Daliowa et l'avenir des ouvrages architecturaux, l'ensemble a été nommé pour le prix Mies van der Rohe 2019, Prix de l'Union européenne pour l'architecture contemporaine. Un projet qui légitimiste un peu plus l'élection de Wroc?aw comme capitale européenne de la culture 2016. Pour en savoir plus, visitez le site d'Oskar Zi?ta Photographies : Oskar Zi?ta

La Fondation du Patrimoine a attribué en 2018 19,6 millions d'€ provenant de la Française des Jeux à 231 projets de restauration de monuments, mais les besoins de financement restent immenses. ©F. Leroy

C'est bien connu, le milieu de l'art est un monde impitoyable excluant un grand nombre de jeunes plasticiens des galeries de renom et des Foires internationales. Une tendance que le peintre Enfant Précoce tente de renverser avec son projet " Exposez-moi ", faisant des rues et des lieux iconiques de la capitale son propre white cube. Originaire du Cameroun, l'autodidacte Francis Essoua Kalu est arrivé en France à l'âge de 9 ans. Son travail reflète un métissage positif, nourri de son souvenir fantasmé de l'Afrique et de sa vie de parisien. Etablies sur de grands formats, ses "uvres aux techniques mixtes peinent pourtant à trouver des lieux d'exposition, une difficulté à laquelle de nombreux jeunes artistes se heurtent fréquemment. Loin de se laisser décourager, Enfant Précoce détourne les règles complexes d'un milieu élitiste avec humour, n'hésitant pas à mendier une exposition pour ses toiles orphelines. S'installant devant le Louvre, posant sur le parvis du Centre Georges Pompidou ou s'arrêtant sur l'artère des Champs Elysée, l'artiste offre à des passants médusés une pause artistique dans leur marche frénétique quotidienne. Le projet, réalisé en partenariat avec la marque parisienne Walk in Paris, permet ainsi de redécouvrir la Ville Lumière sous un autre jour, à travers le prisme des toiles colorées de Francis Essoua Kalu. Un parti pris audacieux qui s'est révélé payant puisque le jeune peintre a trouvé des murs où accrocher ses peintures : ceux de la Mongolfière (10e arrondissement), qui accueillent ses travaux jusqu'au 31 janvier prochain. Un parcours onirique dans la ville aux cents villages, entre art contemporain et patrimoine architectural. Pour en savoir plus, visitez le compte instagram d'Enfant Précoce et le site de Walk in Paris Photographies : Walk In Paris

A Paris, la rue Cambon est l'un des centres historiques de la Haute Couture française. Pour l'une de ses plus prestigieuses Maisons, Jean-Paul Viguier et Associés y réinterprète un patrimoine architectural inestimable. Communiqué. Depuis le n° 19 de cette même […] L'article Haute couture rue Cambon à Paris 1er pour Jean-Paul Viguier est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.

Installée depuis 1950 au sein de la légendaire Cité Universitaire parisienne, la Fondation Victor Lyon se voit remise à neuf par le cabinet Suzel Brout et l'agence RRC architectes Paul Ravaux. Désormais dotée d'une salle de conférence contemporaine et fonctionnelle, contribuant à la renaissance de l'institution. Erigée au milieu du siècle dernier par Lucien Bechmann, la Fondation Victor Lyon est caractérisée par une volumétrie sobre inspirée des bâtis d'outre-manche, entre classicisme et modernisme, loin des ouvrages iconiques de cette époque. Cependant, le bâtiment n'en reste pas un moins un atout patrimonial de la Cité U et les maîtres d'"uvre en charge de sa réhabilitation se devaient de composer avec son histoire et celui de l'ancien homme d'affaire dont elle porte le nom, Victor Lyon, qui finança l'entièreté des travaux de construction de la Maison de 109 chambres " pour un coût s'élevant à 100 millions de francs. Concernant la partie existante, les architectes entreprennent une rénovation minutieuse semblable à celle d'un tableau du Louvre : nettoyage des façades en briques rouge, installation de nouveaux châssis, remise à niveau de l'isolation et mise en place de menuiseries en aluminium à rupture de pont thermique sur les fenêtres aux meneaux en béton. Les étages bénéficient eux aussi d'un second souffle. La structure poteaux-poutre de l'ensemble d'accueillir les 39 logements sociaux allant du T1 au T5 sur des plateaux libres. Auparavant doté d'une unique série de marche, l'ensemble est aujourd'hui agrémenté d'un second escalier desservant les appartements dont les aménagements intérieurs déclinent les panneaux de bouleau " que l'on retrouve notamment sur le mobilier, les portes et les parois coulissantes ", dans un esprit épuré inspiré des créations scandinaves. La construction neuve elle, intervient au sud de l'ensemble, côté parc. Semi-enterrée à moins d'un mètre de profondeur, la salle de conférence imaginée par les équipes de Suzel Brout s'insère entre les ailes du bâtiment en U, en rez-de-jardin. Le lieu, largement revêtu de bois, est dynamisé par la présence de poutres d'un seul tenant formant un éventail allant sur sol au plafond, évoquant des influences japonisantes. Une réhabilitation respectueuse du patrimoine aux choix contemporains épurés. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Logement / Centre Urbain Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards, de Suzel Brout et RRC architectes Paul Ravaux Photographies : Hervé Abbadie

Dans le cadre de la restauration de la maison de Georges Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard (85), l'agence nantaise Titan a imaginé le nouveau pavillon d'accueil, un espace valorisant la patrimoine historique du lieu. Aperçu. À la fin de sa vie, Georges Clemenceau s'installe à Saint-Vincent-sur-Jard, dans une maison entourée d'un jardin imaginé par le peintre Claude Monet et située en face à l'océan Atlantique. Après sa mort, le lieu d'exception devient bien logiquement un musée. Cependant, le bâtiment se dégrade et subit les désastres de la tempête Xynthia. En 2015, débute donc le chantier de sa reconstruction. L'idée de cette modernisation est de favoriser le renouveau du lieu et de valoriser sa dimension culturelle. Implanté en harmonie avec le site, le nouveau pavillon d'accueil de la maison Clemenceau présente une volumétrie discrète et semble ainsi émerger naturellement du sol. Construit en béton lisse couleur sable, le bâtiment apparaît comme un monolithe épuré. Les coloris de la nef centrale et des autres volumes permettent au lieu de s'intégrer parfaitement au paysage du site et de respecter les proportions de l'ancien édifice. À la fois minimaliste et écoresponsable, le nouvel espace d'accueil invite à entrer dans le musée. Intimiste et sobre, le pavillon actuel comprend la réception, la boutique, un volume dédié à la médiation et deux autres espaces consacrés aux professionnels de l'institution. Cet espace sans couloir fluidifie le parcours des visiteurs et les conduit subtilement aux espaces du musée. Ainsi, il semble que l'agence Titan soit parvenue à relever le défi architectural que représentait la reconstruction en faisant de cet espace un lieu de convivialité. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie culture " musée/espace d'exposition. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de l'Agence TITAN. Photographies : Julien Lanoo 2018

Après un chantier de deux ans, le célèbre musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, situé au c"ur du Quartier latin à Paris, se dote désormais d'un nouveau pavillon d'accueil conçu par l'architecte Bernard Desmoulin et son agence. Découvrez les enjeux de cette modernisation. Le musée national du Moyen Âge, Thermes et Hôtel de Cluny, est lieu chargé d'histoire. A la période antique, il s'agit des thermes gallo-romains les plus majestueux d'Europe. Ensuite, au Moyen Âge, un hôtel des abbés est construit et se mêle aux thermes antiques existants. L'hôtel actuel édifié par l'abbé de Cluny Jacques d'Amboise à partir de 1485, est un lieu symbolique de représentation du pouvoir. Imaginé dans le style gothique de l'époque, l'hôtel des abbés fascine par ses façades sculptées et sa forme architecturale à la fois élégante et stylisée. L'originalité de son architecture se caractérise par une chapelle privée, implantée à l'arrière de l'édifice. Au XIXe siècle, sous l'impulsion d'Alexandre du Sommerard, archéologue et collectionneur français, l'hôtel de Cluny est transformé en musée. En 1832, l'hôtel accueille une importante collection d'"uvres médiévales. Suite à la mort de cet amoureux des arts, l'État français hérite en 1843 de l'hôtel de Cluny et de ses collections, ainsi que des thermes gallo-romains et du Pilier des nautes. Pendant plusieurs années, les collections du musée sont enrichies par des directeurs dévoués. En 2016, le chantier de réhabilitation du musée commence : il s'agit de moderniser l'institution muséale pour répondre au mieux aux besoins du public. Depuis juillet 2018, les visiteurs accèdent aux espaces d'exposition par un nouvel édifice signé Bernard Desmoulin. Cette construction permet de remplacer l'ancien accueil qui était inadapté. La modernisation de l'accueil et des services offerts par le musée permet la fluidité du parcours de visite et le confort du public. L'actuel bâtiment souligne l'histoire du site et l'inscrit dans le paysage urbain actuel. En effet, le nouveau pavillon d'accueil donne au musée " pignons sur rue ". Bernard Desmoulin le définit ainsi : " Jouant autant de sa présence que de son effacement, il participe en douceur à la création d'une fusion entre l'importé et l'existant. Au regard de cet ensemble bâti, il n'est en quelque sorte qu'une " bague au doigt " désignant au passant la nouvelle vitalité d'un musée qui poursuit la belle idée d'une ville romaine s'édifiant sur elle-même. " Ce nouvel édifice consiste en une extension de 250 m2, qui compte un accueil adapté, une billetterie, un vestiaire, une librairie-boutique, un espace pédagogique, ainsi que deux salles annexes, une salle de régie et une salle d'exposition temporaire. À l'intérieur, l'organisation du lieu permet au musée une nette amélioration de l'accueil du public tout en valorisant la conservation du patrimoine. L'extension prolonge l'histoire architecturale du musée en le faisant entrer dans la période contemporaine. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie culture " musée/espace d'exposition. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Bernard Desmoulin Photographies : DR

En association avec Hart-Beteloot AAT, l'atelier d'architecture Pierre Hebbelinck a réalisé la rénovation et la modernisation des anciens espaces de la Scène Nationale de l'Espace des Arts de Chalon-sur-Saône. Il est essentiel de revenir sur l'histoire du lieu pour en comprendre les enjeux : la valorisation de la culture, la commodité du public, ainsi que le développement de l'espace à plusieurs échelles, régionale et nationale. À l'initiative d'André Malraux, l'Espace des Arts entend, depuis sa création en 1971, promouvoir la culture et à la rendre accessible au plus grand nombre. Le bâtiment originel accueille une Maison de la Culture dédiée à la valorisation de la connaissance. Ensuite, en 1984, la structure se modifie : la Maison de la Culture de la Ville devient l'Espace des Arts, un service culturel municipal. En 1995, ce dernier évolue en théâtre. En 1998, l'Espace des Arts est nommée " Scène conventionnée ". Enfin, à partir de 2002, le nouveau directeur, Philippe Buquet élargit le programme artistique du lieu en proposant des spectacles de cirque, de danse, de musique et de théâtre. Ce qui lui vaut d'être labellisé " Établissement Public de Coopération Culturelle " en 2006. Après deux ans de chantier, l'Espace des Arts fait peau neuve en septembre 2018. La réhabilitation du lieu a consisté en la rénovation de trois salles de spectacles (une salle de 849 places, une autre de 250 places et une plus petite salle de 80 places), des espaces d'expositions, un café et 220 m2 dédiés aux résidences des artistes. La modernisation récente a permis d'améliorer à la fois l'accès à l'édifice, les conditions d'accueil des publics et le confort des artistes. Les salles de spectacle, les loges et les salles dédiées à la régie ont été modernisées et mises aux normes. L'optimisation des accueils et des résidences promeut la création dans tous les domaines du spectacle vivant. La modernisation de l'ancien bâtiment a ainsi permis de préserver et de valoriser le patrimoine immatériel du lieu. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Culture / Espace centre culturel. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Pierre Hebbelinck. Photographies : DR

L'intervention architecturale dans un patrimoine existant est toujours délicate : faut-il jouer le contraste ou la continuité ? Quelle est la limite entre transformation et dénaturation ? Entre extension harmonieuse et adjonction disgracieuse ? À Bourges (18), l'agence Lankry fait surtout plus avec moins pour retrouver la lisibilité et la fonctionnalité perdue d'un pan du campus hospitalier. Lorsque le Groupe Hospitalier George Sand souhaite introduire des programmes hétérogènes dans deux de ces édifices historiques - alors à l'abandon-, Lankry Architectes répond d'abord par la démolition parcimonieuse. En supprimant les nombreuses extensions parasites construites par le passé, les deux édifices classiques, hérités du modèle pavillonnaire de développement de l'hôpital à la fin du XIXème siècle, sont révélés. Deux volumes qui " une fois vidés et curés - offrent façades élégantes, géométries simples, volumes généreux et faible profondeur de bâti. Vient alors la question de la répartition programmatique. La pharmacie centrale avec ses salles blanches, les ateliers thérapeutiques, le gymnase, les services tertiaires, les salles de formation et le service d'assistance sociale sont finalement articulés selon une logique public / privé, répondant aussi à des réglementations techniques et de sécurité différentes. Le pavillon Sud devient celui de l'accueil des patients, lorsque le pavillon Nord abrite l'ensemble pharmaceutique. Avec l'étude du process complexe lié aux médicaments et à leur diffusion dans les différents pôles de l'hôpital émerge la nécessité d'envisager une extension au pavillon Nord. Un nouveau volume vient donc s'enrouler autour du bâtiment historique, dans une esthétique élémentaire mais fondamentalement contemporaine. Un premier parallélépipède de plain-pied longe la façade Nord et accueillent laboratoires, bureaux et éléments techniques. Un second volume, posé sur le premier en porte-à-faux, abrite la machinerie de traitement de l'air et délimite l'air de livraison et d'expédition à l'Est. Un voilage métallique ondulé et perforé constitue la peau de ces nouveaux bâtiments. Un matériau uniforme dont les ciselures permettent un apport lumineux naturel régulé tout en empêchant les regards extérieurs de pénétrer. Comme pour mieux marier le passé et le présent, les bâtiments historiques sont équipées de menuiseries en aluminium et de stores extérieurs réutilisant ce motif. Alors, comme Lankry architectes l'invoque : "La façade apparaît brillante, légère et élégante, simple comme l'ensemble des façades existantes. A terme, les deux édifices retrouveront leur intégrité et leur rigueur originelle. Les dispositifs additionnels de la pharmacie seront perçus comme des équipements complémentaires, techniques et contemporains". V"u exaucé ! Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Santé Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards  et de Lankry Architectes.  Photographies : DR

Au c"ur des vignes du Lot-et-Garonne, Christophe Hutin entreprend la réhabilitation d'un séchoir à tabac en habitat contemporain. Une idée qui lui est venue suite à la demande nostalgique d'une cliente qui avait l'habitude d'y jouer étant enfant et qui souhaitait maintenant y vivre adulte. La figure du séchoir à tabac constitue un élément important du patrimoine culturel et historique de la région. Hors service depuis de nombreuses années, ce grand bâtiment noir n'était pourtant pas désuet pour tout le monde. Empreint de souvenirs pour son actuelle résidente, il convenait au maître d'"uvre de redonner à ce bâtiment sa dignité d'antan tout en l'inscrivant dans une démarche contemporaine. Une partie habitable y a donc été créée, tout en conservant les principes techniques du bâtiment, comme la ventilation transversale ou le bardage en bois vertical sombre, typique des constructions de cette typologie. La partie habitable est en réalité plus petite que la taille originelle du séchoir à tabac. Une perte d'espace compensée par la structure des pénates. Christophe Hutin a en effet réalisé la partie habitable sous la forme d'un cube en verre, conservant ainsi la notion d'espace et permettant à ses résidents d'admirer les charpentes originelle, éclairées en contre-plongée la nuit, grâce au plafond de verre. Les techniques utilisées pour cet habitat sont inhabituelles puisque celui-ci ne repose pas sur des fondations mais sur des pierres, en accord avec la stabilité structurelle première du séchoir à tabac. Comme quoi, les terrains de jeu de notre enfance peuvent se transformer en clin d'oeil en un lieu de vie quotidienne chaleureux, confortable et authentique. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Logement / Maison Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Christophe Hutin Photographies : DR

" Rigot Stalars est avant tout l'histoire d'une rencontre et d'une volonté commune : celles d'un porteur de projet et d'un architecte souhaitant préserver les qualités architecturales d'un lieu historique tout en l'inscrivant résolument dans une modernité sensible. " C'est de cette manière dont les équipes de CAAU parlent de leur projet flexible et modulable installé à Dunkerque (59) : un pont entre passé, présent et futur. Installé " en parti " dans une ancienne manufacture de tissus, domaine d'activité qui a fait longtemps fait la gloire de la ville de Dunkerque, Rigot Stalars valorise le patrimoine historique et architectural de la région tout en l'inscrivant d'une esthétique actuelle et contemporaine. De cette réhabilitation émerge un " tiers-lieu ", point de convergence de nombreux programmes : espaces de coworking, siège de Work&co, bureaux, crèche, points de restauration ou encore école cohabitent sous le même toit dans une harmonie surprenante. Afin de préserver les façades de pierre ajourées du bâtiment existant, une unique construction neuve a été installée, accueillant une cafeteria et la crèche. Largement vitrée, sa présence même constitue une vitrine de l'architecture d'époque et s'ouvre sur le jardin d'eau adjacent.A l'intérieur du bâti ancien, l'organisation spatiale est conservée mais modernisée : fini les monte-charges dont les emplacements sont désormais dotés d'ascenseurs. Les murs épais sont agrémentés de nouvelles ouvertures, permettant de découvrir le site sous de nouveaux angles et de plonger les circulations dans une lumière naturelle diffuse et agréable. Concernant les aménagements, les maîtres d'"uvre misent sur des contrastes forts entre les époques et confrontent la brutalité du lieu à une épuration des éléments contemporain. Aux deux étages existants s'en ajoutent deux supplémentaires, créés par deux dalles de béton glissées entre les plateaux existants. Ces niveaux accueillent le pôle tertiaire " salles de réunion et bureaux multiples. Un exemple de réhabilitation réussie. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Mixte Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de CAAU Photographies : Julien Lanoo

La Fondation du patrimoine a assuré que tous les projets de la mission Bern, au-delà des 18 sites emblématiques, seront dotés de fonds, et invite à continuer à acheter les tickets de grattage.

Au 19 rue Cambon, Jean Paul Viguier réinterprète le patrimoine architectural inestimable d’un des plus anciens centres de la Haute… Cet article Jean Paul Viguier, friction architecturale entre patrimoine et contemporain est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.

Le spécialiste de la terre cuite Terreal récompense sept professionnels de la couverture pour leurs travaux de préservation du patrimoine français.

ARCHITECTURE. A l'occasion d'un trentième anniversaire de son concours biannuel, Europan a lancé ce jeudi 13 décembre 2018 un évènement spécial de trois jours à la Cité de l'architecture et du patrimoine.

PATRIMOINE. L'association Suivez la flèche, a annoncé le remontage de la flèche de la basilique de Saint-Denis, démontée en 1845 après une tornade. Le chantier, ouvert au public, débutera en mai 2020.

CONJONCTURE. Alors que les ménages français délaissent peu à peu les actifs financiers, le patrimoine immobilier et les produits financiers associés sont encore préservés.