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Il y a 3 ans et 53 jours

La filière des gaz liquides interpelle les pouvoirs publics français et européens

La filière des gaz liquides est convaincue qu’elle peut aussi contribuer à accélérer les objectifs d’indépendance énergétique et de diversification des sources d’énergie. Présents partout en France, notamment dans les territoires non desservis par le gaz naturel, elle propose à l’exécutif de compter sur ses capacités logistiques et de stockage sous utilisées. France Gaz Liquides considère que l’urgence climatique nécessite simultanément une accélération de la décarbonation des usages énergétiques à laquelle elle peut contribuer par la substitution des gaz liquides d’origine fossile par des biogaz liquides.Les gaz liquides consommés en France ne proviennent pas de RussieAdaptée à l’impératif d’une transition écologique et énergétique efficace et réaliste, l’énergie gaz butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel (méthane). Elle permet à 11 millions de consommateurs - soit autant que pour le gaz naturel - de cuisiner, se chauffer ou produire sans aucune dépendance aux importations de gaz russe. Cela inclut également 200.000 automobilistes qui roulent au GPL, carburant alternatif moins sensible aux hausses des prix des carburants conventionnels (0,90 €/l en moyenne le 9 mars). Les gaz liquides constituent donc une énergie utile à l’ensemble des Français, en ville, en zones rurales, montagneuses ou dans les îles, qu’ils soient particuliers ou professionnels.Le marché français des gaz liquides représente 1700 kt (22 TWh) par an de gaz propane, butane et carburant GPL. Dans un marché dont les ventes ont été divisées par deux en 20 ans - notamment grâce aux travaux d’efficacité énergétique réalisés par les clients - l’industrie a conservé la majorité de ses infrastructures et ses capacités de stockage et de distribution, dans la perspective de l’intégration des gaz renouvelables (biopropane).La transition vers ces gaz liquides renouvelables permettra de réduire la dépendance aux importations grâce à une production de biopropane française démarrée en 2019. La réduction des émissions atteindra alors 80% et ce sans changement d’infrastructure, ni pour les distributeurs, ni pour les consommateurs.La sortie de crise peut être facilitée par le rôle accru des gaz liquidesLe plan de résilience élaboré par le Gouvernement, tout comme le plan européen Re-Power doivent prendre en compte cette capacité offerte par les gaz butane propane et GPL en évitant de précipiter les consommateurs vers une seule technologie basée sur l’électricité. A cet égard, France Gaz Liquides soutient la position de Liquid Gas Europe, préoccupée par la recommandation simpliste de l’agence internationale de l’énergie d’accélérer le remplacement des chaudières à gaz par des pompes à chaleur. A contrario d’une neutralité technologique souhaitable et d’un objectif de diversification du mix énergétique, elle omet en outre le fait que ces appareils de chauffage peuvent également être alimentés avec des gaz d’origine renouvelable, sans modification de l’installation de chauffage ni des infrastructures de distribution. Il s’agit ainsi non seulement de ne pas forcer les consommateurs des zones hors réseau de gaz naturel à se priver d’une source d’énergie souveraine et abordable, mais aussi de conserver la possibilité d’une transition vers un combustible plus propre et respectueux de la qualité de l’air que le fioul, le charbon ou même le bois. C’est aussi la perspective d’une transition vers les gaz liquides renouvelables à ne pas entraver. Une recommandation si spécifique peut avoir un impact négatif, tant au niveau de la situation économique des ménages, notamment les plus fragiles, que sur les investissements dans les moyens de production de gaz renouvelables.Face à l’envolée des prix de l’énergie, les pouvoirs publics élaborent des dispositifs de soutien. Notre proposition est de proportionner l’aide aux ménages défavorisés en fonction des zones climatiques et du critère de ruralité de leur domicile.En effet, il ne faudra pas laisser pour compte les ménages résidant dans les zones rurales, plus impactés par le coût de l’énergie, et ce même hors contexte de tension sur les marchés de l’énergie. L’Insee a ainsi mis en exergue la forte augmentation de la vulnérabilité énergétique des ménages à mesure de l’éloignement des centres urbains (cf. Insee, Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget, 2015). Ils subissent un surcoût tant en matière de chauffage (+20%) que de mobilité (+40%).La filière alerte donc sur la nécessité de prendre en compte ces consommateurs des zones les plus éloignées des réseaux de gaz ou de chaleur dans les aides qui vont découler du plan de résilience. Il s’agit également d’inclure les gaz liquides renouvelables dans le plan de relance « France 2030 » qui permettrait d’accroître leur mise sur le marché. Accélérer la transformation de la filière nécessite d’être appuyé par les pouvoirs publics : pour la reconversion des raffineries, pour augmenter les financements pour la R&D et donner des perspectives plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.L’énergie gaz propane – biopropane, butane et GPL, qui ne souffre pas d’intermittence et couvre tout le territoire, qu’il soit continental ou insulaire, souveraine et moins carbonée que le fioul ou le charbon, peut continuer à œuvrer au service du mix énergétique français de demain, et dans le cadre de la Stratégie Française Energie Climat (SFEC) à laquelle elle entend contribuer.Les capacités de distribution de propane, butane et carburant alternatif GPL peuvent être doublées partout sur le territoireLa filière tient à rassurer les 11 millions de consommateurs comme les pouvoirs publics français, tant il est peu probable que la crise actuelle affecte l’approvisionnement sûr et sécurisé en propane butane et GPL des consommateurs, grâce à une multitude de producteurs opérant dans le monde entier, à des chaînes d’approvisionnement mondiales solides et à une distribution fiable aux consommateurs finaux. Le secteur des gaz liquides investit également à l’échelle européenne dans la capacité de production locale de bioGPL, ce qui renforcera aussi la sécurité énergétique de l’UE.Ainsi, devant la nécessité urgente de réduire la dépendance énergétique à la Russie, et alignés avec la poursuite de la décarbonation de l’économie, les gaz butane propane et GPL offrent d’ores et déjà en France la capacité de multiplier par deux leur contribution à la fourniture d’énergie aux Français, tout en permettant immédiatement un gain effectif d’émissions de GES de près de 20%* dans le cadre d’une substitution au fioul.Pour Natacha Cambriels, Présidente de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable au plus tard en 2050, est à valoriser au sein d’un mix énergétique diversifié, souverain et plus rapidement tourné vers les énergies renouvelables. Déjà acteur de la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, il est devenu impératif de lui permettre d’évoluer et de continuer à répondre à la sécurité énergétique de plus de onze millions de Français. »
Il y a 3 ans et 53 jours

Jean-Baptiste Fayet, Terreal : "Des hausses de prix pour privilégier l'activité"

Le DG France de Terreal Jean-Baptiste Fayet revient sur les décisions récentes du groupe spécialiste de la terre cuite en termes de prix et de lignes de production.
Il y a 3 ans et 53 jours

Rockwool innove en proposant aux particuliers un accompagnement de A à Z pour la rénovation énergétique de leur logement

Pleinement engagé dans cette rénovation vitale pour des logements plus verts, ROCKWOOL, le leader mondial des solutions d’isolation en laine de roche, innove pour améliorer constamment la formation de son réseau d’artisans aux bonnes pratiques, mais aussi pour faciliter l’accès des particuliers aux travaux de rénovation dans leur logement. Devant la complexité des dispositifs d’aides, ROCKWOOL qui offre déjà des solutions qui aident à mieux comprendre la réglementation et les opportunités de financement, propose désormais aux particuliers un service de mise en relation avec son réseau d’artisans, Rénov’By ROCKWOOL.Des solutions d’isolation au service d’un meilleur confort thermique dans les logements et de la réduction des gaz à effet de serre En France, le secteur du bâtiment est le secteur le plus énergivore avec 44 % de l’énergie totale consommée et une production de 24 % des émissions nationales de CO2. En réduire la consommation est aujourd’hui une des actions prioritaires du Gouvernement, mais aussi des particuliers qui voient leurs factures énergétiques grimper au fils des années (+12,6% pour le gaz au 1er octobre 2021 et +4 % au 1er février 2022 pour l'électricité).Pour se faire, l’isolation thermique se présente comme l’investissement le plus rentable, à condition de choisir des matériaux de qualité. Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermo-acoustique. Elle possède également d’excellentes propriétés en protection incendie et conserve ses performances pendant plus de 55 ans. Grâce à leur recyclabilité, les produits ROCKWOOL sont respectueux de l’environnement.Un accompagnement de A à Z pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétique et réduire la facture d’énergie Si de nombreuses mesures ont été mises en place par les pouvoirs publics pour tenter d’alléger la facture des particuliers tout en améliorant leur confort au quotidien, valorisant ainsi leur logement, le prix de l’énergie va continuer à augmenter alors que le fléchage des aides, tout comme la recherche de l’artisan qualifié et certifié restent pour nombre de particuliers extrêmement complexes.Pour faciliter la navigation dans le maquis des démarches, ROCKWOOL a ainsi développé des outils tels que le système de visualisation 3D qui aide les particuliers à mieux comprendre la rénovation par l’isolation de façon très visuelle, pièce par pièce et à définir les isolants les plus adaptés au projet. Également à disposition, un outil de calcul pour combles et toitures inclinées pour trouver la solution ROCKWOOL la plus adaptée à ses combles ou toiture inclinée.Afin d’accompagner encore davantage les particuliers sur les dispositifs d’aides et sur le choix des produits, ROCKWOOL innove également en déployant une plateforme interactive de conseils baptisée Rénov’By ROCKWOOL. Cette page comprend notamment un guide la rénovation énergétique à télécharger qui répertorie les aides de l’état actuelles, comme MaPrimeRénov’, associées à des simulations en fonction de chaque projet (situation géographique, typologie de maison et performance énergétique), les solutions adaptées à chaque projet et éligibles aux aides, les avantages de la rénovation, ainsi que les qualités de la laine de roche : résistance au feu et excellentes performances confort thermo-acoustiques permettant de réduire la facture d’énergie tout en limitant la pollution sonore à l’intérieur comme à l’extérieur. Également disponible sur la plateforme, un formulaire à remplir pour être mis directement en relation avec une équipe conseil dédiée et avec les artisans du réseau RGE recommandés par ROCKWOOL.Enfin, pour rassurer les particuliers et les inviter à aller vers des professionnels de confiance, ROCKWOOL déploie pour son réseau un partenariat avec Maxeem un nouveau service digital qui accompagne les artisans dans la gestion de leurs dossiers CEE. Une garantie supplémentaire qui permet de sécuriser le parcours des aides afin d’inciter davantage de Français à franchir le pas de la rénovation énergétique de leur logement. Ce service sera disponible à partir du 30 mars.
Il y a 3 ans et 53 jours

Dunkerque: un démonstrateur de captage du CO2 prêt à démarrer sur le site d’ArcelorMittal

La plus grosse usine de production d’acier en Europe accueille un pilote de taille industrielle de captage du CO2. La présentation lundi 21 mars 2022 de ce dispositif inédit de 22 mètres de haut visant à baisser de 30 % les coûts de ce captage a été l’occasion pour le géant de l’acier de décrire son ambitieux programme de décarbonation de ses activités, hautement émettrices de gaz à effet de serre. Aperçu des prémices d’une révolution.
Il y a 3 ans et 53 jours

Jean-Pierre Lott réalisera la nouvelle École supérieure d'art et de design de Reims

En France, l’application dès le 1er janvier 2022 de la RE2020 - d'abord dans le logement neuf, puis dans les bureaux et les équipements d'enseignement - représente, pour les architectes, un changement de paradigme. Si les principes bioclimatiques renvoient des fondamentaux vertueux, ils ne sauraient suffire. Comment penser une production architecturale […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 53 jours

Les sites de production Bouyer Leroux déjà décarbonés à 45% confirment leur transition énergétique

Une nouvelle politique volontariste de transition énergétique a été engagée en 2018 avec comme ambition de décarboner 90% de l’activité production de briques à horizon 2025 - 2027 pour un budget global de 62 millions €.Cette politique d’anticipation commence à porter ses fruits puisque 5 sites de production de briques de mur -La Séguinière (49), Mably (42), Colomiers (31), Gironde sur Dropt (33), Saint-Martin des Fontaines (85)- affichent un taux moyen de décarbonation de 45% à fin février 2022. Par ailleurs, ils font l’objet de plans d’actions spécifiques qui permettront à très court terme de réduire les consommations énergétiques et l’impact carbone des 9 lignes de production de briques de mur.Sur le site de La Séguinière (49), plus grand site de production de briques en France, déjà décarboné à plus de 50% avec du biogaz et de la biomasse, un nouveau projet de foyer biomasse source d’énergie pour le séchage des produits entre dans sa phase de réalisation. La commande principale du foyer à VINCKE est en cours et les travaux préparatoires ont déjà commencé. Cet investissement supérieur à 10 millions € permettra de décarboner plus de 80% de sa consommation d’énergie à horizon 2024.Le site de Mably (42), historiquement alimenté par du biogaz et doté d’une cogénération, poursuit sa transition vers un objectif de décarbonation totale de son process. Un projet d’usine à sciure, également lauréat du programme France Relance, a été lancé en 2021 pour un investissement de 4,7 millions €. La première étape va démarrer en avril 2022 avec la mise en service d’une installation de porosage. Ceci se traduira par un ajout de biomasse dans le mélange d’argile permettant d’augmenter la part d’énergie renouvelable de 20 à 40%.Le site de Gironde sur Dropt (33), déjà décarboné à 70% fait l’objet d’un projet d’investissement de 7 millions €, lauréat du programme France Relance ; ce projet permettra de moderniser l’outil industriel et de réduire la consommation d’énergie thermique de 25%. Ainsi à horizon 2027, l’activité de ce site sera décarbonée à hauteur de 90%.Pour le site de Saint-Martin-des- Fontaines (85) : en collaboration avec la société NAODEN et avec l’aide de l’ADEME, Bouyer Leroux a initié la phase de mise en service du pilote industriel des gazéifieurs dédiés à l’industrie céramique. Cette phase de Recherche & Développement doit permettre à Bouyer Leroux de valider cette solution d’utilisation de la biomasse à grande échelle. Cette unité pilote de gazéification représente un budget d’investissement de 2,3 millions €.Fort de la transition énergétique qu’elle a déjà réalisée et mobilisée sur les actions et projets planifiés, la société Bouyer Leroux met en œuvre la stratégie volontariste qu’elle a décidé de déployer. Elle se montre confiante quant à la pertinence de la solution bio’bric pour répondre aux exigences de la RE 2020 et être à long terme un producteur de solutions constructives pour les maisons individuelles et les logements collectifs éco-performants.
Il y a 3 ans et 54 jours

La filière de l'énergie solaire réclame "un plan d'urgence solaire"

"Nous sommes entrés dans un état d'urgence énergétique qui concerne l'ensemble des énergies décarbonées, dont le solaire en particulier, compte tenu de sa capacité à croître rapidement", souligne le syndicat Enerplan.Pour l'association du solaire (électrique et thermique), "il est désormais nécessaire de prendre des mesures radicales et immédiates, y compris dérogatoires, pour participer à cet effort national et européen de transformation et de restructuration du système énergétique".Mais la France est déjà en retard par rapport à ses objectifs fixés depuis 2020. Une situation dont les raisons "se résument à un cadre beaucoup trop rigide et à un manque de mobilisation des différents acteurs", déplore Enerplan.La filière réclame désormais "une franche accélération", avec un objectif de mise en service en 2025 de 10 gigawatts (GW) de centrales solaires, soit près de 4 fois plus qu'en 2021.Si 25 GW pouvaient être raccordés de 2022 à 2025, cela représenterait près de 30 TWh de production électrique supplémentaire, soit l'équivalent de 30% des importations de gaz russe (100 TWh), fait valoir le secteur. Soit aussi plus que la production annuelle de deux réacteurs EPR.Au total, le solaire générerait alors 10% de la production électrique française fin 2025, au lieu de 2028 comme le pays l'avait jusqu'ici prévu.Parallèlement, la chaleur solaire pourrait atteindre rapidement 1,5GW annuels à partir de 2025.Il faut pour ce faire établir "un plan, le plus vite possible, en concertation avec l'État", plaide Enerplan, qui relève que des pays européens (Allemagne, Italie, Espagne) ont déjà atteint ce niveau de 10 GW sur un an."Dans la conjoncture actuelle, le retard de la France dans son développement de l'énergie solaire coûte cher", souligne le président d'Enerplan, Daniel Bour.Le parc solaire français avait fin 2021 une capacité de 13 GW, loin de la trajectoire qu'imposent les derniers objectifs fixés en 2020 (20 GW à fin 2023 et 35-44 GW en 2028).
Il y a 3 ans et 54 jours

L’alliance des pompes à chaleur géothermiques et de la géothermie de surface contre le gaz russe

Dans le bâtiment, le gaz assure surtout le chauffage et la production d’ECS. Deux usages que l’association géothermie et pompes à chaleur peut parfaitement couvrir, avec le rafraîchissement en plus.
Il y a 3 ans et 55 jours

Barbara Pompili facilite le raccordement des énergies renouvelables, des pompes à chaleur et des bornes de recharge

De même, les coûts de raccordement des pompes à chaleur et des bornes de recharge chez les particuliers et les petits professionnels seront pris en charge à hauteur de 80%.Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Le coût du raccordement aux réseaux peut être un frein au déploiement de certains petits projets de production d’électricité renouvelable ainsi qu’à l’installation de pompes à chaleur, dont le développement est pourtant un enjeu essentiel de notre politique énergétique. Diminuer les coûts de raccordement va permettre d’accélérer leurs installations, notamment dans les zones rurales. C’est une avancée concrète pour faire avancer la transition énergétique du pays. » La loi climat et résilience permet d’augmenter la prise en charge par le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) des coûts de raccordement des installations de production d’électricité renouvelable d’une puissance inférieure à 500 kilowatts. Un arrêté, qui sera publié dans les prochains jours, porte ainsi à 60 % cette prise en charge au lieu de 40 % pour les installations de production d’électricité renouvelable dont la puissance est inférieure à 500 kilowatts. Elle reste dégressive pour les puissances supérieures. Ensuite, les coûts de raccordement seront réduits pour l’équipement d’une borne de recharge électrique et pour l’installation d’une pompe à chaleur. Un projet de décret d’application de la loi Climat et résilience en cours de consultation sera ainsi soumis au prochain Conseil supérieur de l’énergie pour une publication dans les prochains jours afin de porter à 80% la prise en charge de ces coûts de raccordement. La réduction de la dépendance aux énergies fossiles, le développement des énergies renouvelables électriques et le déploiement des pompes à chaleur et des véhicules électriques sont des piliers de la feuille de route énergétique et climatique du gouvernement. Le plan de résilience présentée par le Premier ministre le 16 mars 2022 a été conçu dans cette perspective et la prise en charge bonifiée des coûts de raccordement permettra d’accélérer les déploiements de solutions vertueuses.
Il y a 3 ans et 55 jours

Le gouvernement facilite le développement de la production de biométhane

Le 15 mars, le Gouvernement a annoncé dans un communiqué que la prise en charge des coûts de raccordement aux réseaux de gaz naturel va être relevée de 40% à 60 %.
Il y a 3 ans et 55 jours

L’activité des matériaux tient bon en ce début d'année 2022, mais de nouvelles incertitudes menacent

La crise sanitaire à l’échelle mondiale a occasionné de nombreuses tensions productives (pénuries d’approvisionnement, difficultés de recrutement, hausse des coûts de production...) qui, avec le récent déclenchement de la guerre en Ukraine, ne devraient pas s’atténuer ces prochains mois, comme on le supposait initialement. En effet, compte tenu du contexte géopolitique actuel, un choc d’offre énergétique (comparable au choc pétrolier du début des années 70) n’est pas exclu... avec les conséquences que l’on connaît sur l’inflation et la croissance. Pour l’heure, côté construction, les derniers indicateurs suggèrent ne bonne tenue de l’activité en ce début d’année 2022, même si dans le secteur du bâtiment, le marché de la maison individuelle a perdu de sa vigueur. A l’inverse, l’activité tend plutôt à s’améliorer du côté des travaux publics bien que les carnets de la commande publique tardent encore à se regarnir.Un mois de janvier plutôt dynamiqueSelon les premières estimations disponibles, l’activité des matériaux se serait redressée au mois de janvier après une fin d’année plutôt ralentie. Ainsi, la production de granulats aurait rebondi de +6,7% par rapport à décembre (CVS-CJO) se situant +0,8% au-dessus du niveau de janvier 2021. Au cours des trois derniers mois, l’activité granulats s’inscrit en hausse de +2,1% au regard du trimestre précédent mais demeure en retrait de -2,3% comparé à la même période d’il y a un an. En cumul sur douze mois, la production de granulats progresse ainsi de +9,3% laissant les volumes -1,6% en dessous de ceux enregistrés avant le début de la crise sanitaire. Côté BPE, les livraisons se sont également sensiblement raffermies en janvier, affichant une hausse de +8,5% sur décembre et de +2% en comparaison de janvier 2021 (CVS-CJO).Sur le trimestre novembre-janvier, l’activité BPE a gagné +2,4% par rapport aux trois mois d’août à octobre mais elle est encore inférieure de -1,8% à la même période un an plus tôt. En cumul sur douze mois, la production de BPE enregistre une hausse de +10,4% sur un an, ce qui ramène les cubages à leur niveau de 2019 (-0,2%). Après avoir progressé de +8,9% en 2021 (soit +1,3% par rapport 2019), l’indicateur d’activité de notre panier de matériaux a également connu une hausse au mois de janvier 2022 (+2,5% sur un an en données provisoires, CJO), marquant ainsi un rebond après le repli enregistré au quatrième trimestre (-1,1% sur un an).Climat au beau fixe dans le bâtiment mais...L’inflexion du moral des chefs d’entreprise du bâtiment, constatée en janvier dans l’enquête de l’INSEE, ne s’est pas poursuivie en février, le climat des affaires s’améliorant même légèrement le mois dernier. Plus positifs sur leur activité passée et future, les entrepreneurs sont également plus nombreux qu’en janvier à juger que le niveau de leurs carnets de commandes est supérieur à la normale. Compte tenu de leurs effectifs actuels, qui ont progressé au cours des derniers mois, les entreprises du gros œuvre estiment que leurs carnets assurent encore 9,7 mois de travaux (contre 6,3 mois en moyenne sur longue période) et 61,5% d’entre elles déclarent être dans l’incapacité de produire plus, soit un niveau historiquement élevé et près de deux fois supérieur à une situation moyenne constatée sur le passé (33,5%). Face à la hausse des coûts de production et aux difficultés de recrutement ou d’approvisionnement qui perdurent, davantage de professionnels du bâtiment prévoient d’augmenter leurs prixselon l’enquête. Par ailleurs, tous les index de la profession qui mesurent ces coûts et servent à actualiser ou réviser les prix des marchés (BT pour le bâtiment, TP pour les travaux publics ou encore GRA pour les granulats) affichaient des hausses sensibles en novembre 2021, dernière valeur disponible : sur un an, l’indice BT01 grimpait de +4,5% tandis que l’indice TP01 et l’indice GRA se hissaient déjà à +8,5% et +9% respectivement. Et ces progressions sont appelées à s’accélérer avec l’arrivée du conflit russo-ukrainien qui menace plus encore l’équilibre des approvisionnements énergétiques en Europe.Côté construction, les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique témoignent d’une poursuite de la reprise des mises en chantier et des permis au mois de janvier. Porté par la dynamique du logement individuel, le nombre de logements commencés (389 400 unités, de février 2021 à janvier 2022) dépasse de +1,6% ses niveaux d’avant crise. Quant aux permis, ils gagnent +2,7% avec 471 000 autorisations délivrées. Toutefois, la vigueur du marché de la maison individuelle pourrait s’émousser si l’on en croît le dernier bulletin publié par Markemétron. En effet, les ventes des CMistes* auraient marqué le pas en janvier (-26,8% sur un an) en dépit de conditions de crédits qui sont restées attractives. Les premières remontées sur février confirmeraient ce retournement de tendance et les professionnels du secteur pointent du doigt l’effet direct des évolutions institutionnelles (entrée en vigueur de la RE2020, lutte contre l’artificialisation des sols...). Si l’appétit des ménages pour l’accession à la propriété reste intact, les tensions inflationnistes et la montée des incertitudes en ce début 2022 pourraient compromettre un peu plus leurs velléités à investir. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs montre en effet que les prix du neuf ont sensiblement monté en 2021, de +13,1% pour les maisons individuelles et de +4,7% pour les appartements. Le rebond de l’offre immobilière (+21% sur un an) n’a pas suffi à enrayer le repli des stocks de logements (-2,3%) face à des ventes en redressement (+15%) bien qu’encore inférieures de -11% à leur niveau d’avant crise !Un peu mieux dans les travaux publicsDu côté des travaux publics et selon l’enquête de la FNTP, le début de l’année s’ouvre sur un léger rebond du volume des travaux réalisés (+3,4% sur un an, CVS-CJO), ce qui rompt avec la tendance baissière des mois précédents. De même, les prises de commandes se redressent en janvier et renouent avec leur niveau du début de 2021. Toutefois, sur douze mois glissants, les carnets reculent encore de -7,2%, l’enchaînement des périodes électorales et de la crise sanitaire depuis mars 2020 ayant « plombé » la commande publique, selon les professionnels des TP. Pourtant les trésoreries des collectivités locales ne se sont jamais aussi bien portées. En hausse de +12,6% entre 2020 et 2021 (dont +8,6% pour les communes et +23,2% pour les départements), les dépôts des collectivités au Trésor culminent à 76 Milliards d’euros, soit deux fois plus qu’en 2010. Ce contexte apparaît plutôt porteur pour soutenir les investissements et la mise en œuvre du plan de Relance en 2022... si toutefois la montée des incertitudes et le regain d’inflation liés au conflit russo-ukrainien ne viennent pas rogner la dynamique des projets.
Il y a 3 ans et 55 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 57 jours

Assises de la Forêts et du Bois : objectifs ambitieux et augmentation des aides

Le 16 mars 2022, Julien Denormandie et Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, ont clôturé les Assises de la Forêts et du Bois. Ces Assises ont été lancées en octobre 2021 à l’initiative du Premier ministre. L’objectif a été de faire converger les différentes stratégies et les intérêts de l’ensemble des acteurs autour d’une vision multifonctionnelle de la forêt, richesse de la France. Les Assises ont permis de réunir près de 480 participants via les quatre groupes de travail associant élus, représentants de la filière, scientifiques et principales ONG engagées sur le sujet. Les territoires de métropole et d’Outre-Mer ont participé aux travaux par des contributions des Commissions régionales de la Forêt et du Bois et du Comité consultatif des forêts d’Outre-Mer de l’Office national des forêts (ONF). Pour les membres du gouvernement, l’objectif est aujourd’hui pleinement atteint avec des avancées concrètes pour la pérennité des forêts et le développement de la filière bois-forêt et bois-construction. Quatres piliers ont été définis : relever le défi de la connaissance pour dresser un état détaillé de la forêt, suivre et anticiper ses évolutions, et accompagner les propriétaires forestiers dans leurs choix face au changement climatique ; poursuivre et pérenniser les financements dédiés au renouvellement de forêts plus résilientes et riches de biodiversité ; investir massivement pour assurer l’innovation et la compétitivité de la filière industrielle bois (plus de 400 millions d’euros nouvellement mobilisés avec France 2030 pour développer une industrie du bois souveraine) et expérimenter des nouvelles formes de dialogue national et territorial pour la conduite des politiques forestières et pérenniser la dynamique des Assises. Soutenir les maillons industriels de la filière Face aux besoins croissants liés à la construction bas-carbone, il est indispensable de disposer d’un outil industriel plus structuré et capable de mieux valoriser la ressource disponible au plan national. Face à l’importation massive de produits transformés à partir du bois, parfois même de bois français, il existe un véritable enjeu à renforcer le circuit court, en augmentant la part de produits issus de nos massifs forestiers et transformés sur le territoire national. 400 millions d’euros sont déployés dès le mois de mars 2022. Lancé en juillet 2021, l’appel à projets « Industrialisation des produits et systèmes constructifs bois et biosourcés » est renforcé de 180 millions d’euros, il s’inscrit dans le cadre du PIA 4, pour la stratégie d’accélération « Ville Durable et Bâtiments innovants » dont un des objectifs est de soutenir la massification de la construction et de la rénovation bois et d’anticiper une montée en charge de la construction bois et biosourcée avec la mise en œuvre de la RE2020. Cet appel à projets soutient des entreprises innovantes et mobilisées dans la valorisation industrielle du bois-construction. Il a déjà présenté en novembre 2021 les 10 premiers lauréats pour un montant global de près de 16 millions d’euros dont le projet « BLC » de l’entreprise MANUBOIS, située aux Grandes Ventes (76) qui a d’ores et déjà bénéficié du dispositif pour la création d’une unité de production industrielle de poteaux et poutres en bois lamellé collé valorisant les grumes de hêtres locales et de basses qualités pour le marché en France pour 1,6 M€. Le projet « CLT INNOVANT » de l’entreprise Schilliger Bois, située à Volgelsheim (68) pour la production d’une ligne de Bois lamellé croisé (CLT) a bénéficié de 1,8 M€. Ces investissements permettront également d’aider les entreprises à développer les outils en termes de numérisation, d’organisation de la chaine d’approvisionnement, et de modernisation des équipements pour favoriser notamment le développement des relations contractuelles entre les acteurs de la filière (mesurage fiabilisé, données interopérables, informatique embarquée pour optimisation logistique…).
Il y a 3 ans et 58 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour soutenir le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 58 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 58 jours

Xella, un industriel engagé qui investit : Economie circulaire, réduction de l’empreinte carbone, et démarche RSE

Plus grand producteur de béton cellulaire et de pierre silico-calcaire, le groupe Xella a à cœur d’améliorer sans cesse la durabilité de ses solutions constructives et de contribuer à réduire son empreinte carbone dans l’industrie de la construction. Préserver les ressources et limiter leur consommation, recycler les déchets, rechercher l’efficacité énergétique, valoriser l’économie circulaire, optimiser les process de fabrication et les outils de travail, garantir la sécurité de ses équipes… sont autant de piliers qui régissent la stratégie environnementale et sociétale de Xella. Si le secteur du bâtiment est le plus gros producteur de CO2, les solutions constructives Xella offrent un bon bilan carbone tant par leurs qualités intrinsèques (thermiques et mécaniques) que par leur process de fabrication. Elles sont une alternative certaine en matière de construction bas carbone, et répondent à la nouvelle réglementation environnementale RE2020. Présent depuis plus de 30 ans en France, Xella couvre l’ensemble des besoins du marché en matière de solutions constructives saines et durables mais aussi de protection incendie grâce aux qualités coupe-feu du béton cellulaire. A travers ses 5 marques – Ytong, Siporex, Silka, Multipor et Hebel – elle peut répondre aux multiples projets de maison individuelle, logement collectif, bâtiment tertiaire et industriel, en neuf comme en rénovation ou réhabilitation grâce à la légèreté des produits. Ses 3 sites de production, basés à Saint-Savin (38), Mios (33) et Saint-Saulve (59), lui permettent de réaliser un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2021. Pour limiter son bilan carbone et développer une production plus respectueuse de l’environnement, Xella a lancé un plan de modernisation de 1,1 million d’euros dans son usine de Saint-Savin, le siège social de Xella France et l’usine historique de la marque Ytong. Investissement sur le site de Saint-Savin pour recycler les chutes de production Le site de production de Saint-Savin, situé dans la région de Lyon, fabrique et commercialise les blocs en béton cellulaire Ytong et Siporex. Ce matériau 100 % minéral est composé de ressources naturelles locales : eau, sable (60 %), chaux (15 %), ciment (15 %) et anhydrite (10 %), et sa production est peu énergivore car elle se limite à la mise en pression des autoclaves. Sébastien Ray – Directeur du site de Saint-Savin explique « Le béton cellulaire est un matériau porteur et isolant qui répond aux problématiques actuelles de la construction. Ecologique, il nécessite peu d’énergie pour sa fabrication car il n’y a pas besoin de four mais d’un autoclave alimenté par de la vapeur d’eau à 180 degrés. » Dans le cadre de son plan de modernisation 2020-2022, Xella a investi 1,1 million d’euros dans la chaîne de production de Saint-Savin. L’objectif est de limiter la consommation des ressources et leurs coûts, et recycler les déchets issus de la production en les réinjectant. En effet, les 170 000 m3 de béton cellulaire fabriqués annuellement génèrent des poudres issues du perçage et de l’usinage des blocs de chaînage (environ 30 000 m3) et des chutes de matériaux. Ces chutes de production étaient jusqu’alors expédiées vers d’autres sites. Les équipes de l’usine ont donc travaillé sur une recette qui permettrait de substituer 15 % de sable par de la poudre de béton cellulaire recyclé. Aujourd’hui, cette poudre entre dans la composition du béton cellulaire. Les chutes sont revalorisées grâce à un investissement de 1,1 million d’euros dans un nouveau système concasseur et crible. La mise en place de cette nouvelle recette et l’investissement dans les équipements permettent de réduire de 15 à 20 % la consommation de sable nécessaire à la production de béton cellulaire. Les chutes sont transformées pour moitié en poudre et en concassés. « Le recyclage de nos rebuts, 50 tonnes de poudres et 25 tonnes de concassés, est totalement internalisé. L’installation d’une ligne de traitement, de silos de stockage et un système de transport ont été nécessaires. L’amortissement de l’installation de ce cercle vertueux se traduit par l’économie générée par le remplacement du sable et la baisse du transport.», précise Sébastien Ray. L’intégralité de la poudre de béton cellulaire générée par l’activité est recyclée. Le recyclage de reliquats de béton cellulaire permet de réaliser des économies de transport : – Pour les rebuts : 1 camion par jour, au lieu de 2 camions auparavant, ce qui permet une réduction de 220 camions par an. – Pour le sable : Pratiquement 2 camions sur 10 par jour en termes de trajets de réapprovisionnement entre la carrière de sable et l’usine. « Notre activité est intimement liée à l’extraction de sable, il est donc opportun de trouver des solutions pour prélever le moins de sable possible tout en conservant la qualité de nos matériaux. De plus, la mise en place de ce recyclage permet de limiter le transport du sable et donc de réduire l’impact sur la qualité de l’air du territoire. » Moins de camion sur les routes, moins de ressources utilisées, la démarche est vertueuse. Le retour sur investissement est estimé à 2,5 ans. « Avec ce geste en faveur des ressources naturelles, Xella ambitionne une économie de 350 000 euros par an grâce à sa nouvelle installation. » Le béton cellulaire, une solution bas carbone qui répond à la RE2020 Les solutions constructives Xella sont durables, tant au niveau du process de fabrication, des matériaux utilisés que de leur mise en œuvre. Fabriquées à partir de matières premières naturelles et minérales, elles s’intègrent parfaitement dans le concept d’économie circulaire. Les blocs en béton cellulaire comprennent 20 % de matière et 80 % d’air ce qui les rend porteurs et leur confèrent d’excellentes qualités isolantes. Utilisés pour les murs et les cloisons, ils contribuent à l’efficacité énergétique des bâtiments et à construire de manière décarbonée. En ce sens, ils répondent aux problématiques actuelles et entrent dans la RE2020 qui vise la baisse de la consommation énergétique des constructions neuves et la réduction des émissions de carbone tout au long du processus de construction. Avec une production respectueuse de l’environnement, des ressources économisées, une réduction des émissions de CO2 de ses sites de production de 30 % d’ici 2030 (grâce à l’utilisation d’énergie renouvelable ou de solutions moins énergivores), un approvisionnement local de 80 % de matières premières utilisées, un plan transport camion réduit, des approvisionnements clients par voie ferrovière… Xella entend réduire significativement son empreinte environnementale. Bien-être et sécurité au travail, un engagement fort chez Xella Dans la stratégie Xella, l’environnement de travail est également très important. L’objectif d’ici à 2025 est : – De réduire les accidents de travail avec blessures. D’ailleurs le site de Saint-Sauvin est l’un des fleurons en matière de sécurité. Il peut se prévaloir de 1180 jours sans accident de travail. – D’augmenter les heures de formation annuelle de 10 % pour améliorer les perspectives d’évolution professionnelle et les connaissances des collaborateurs.
Il y a 3 ans et 58 jours

L'Ordre des géomètres-experts publie un livre blanc pour améliorer le cadre de vie des Français

De l’emploi au pouvoir d’achat des Français, en passant par l’optimisation du patrimoine des personnes publiques et la protection de l’environnement, ce Livre Blanc à l’initiative de Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts (OGE), revient sur notre façon d’habiter le territoire à l’heure de la crise du logement et des défis liés au climat. Chacune des cinq propositions est accompagnée d’une description du contexte et d’une analyse des enjeux auxquels la mesure entend répondre. Cinq propositions pour améliorer concrètement le cadre de vie des FrançaisDans un premier temps, la profession souhaite réformer les parcours d’accès à la filière géomètre-expert pour répondre aux besoins en recrutement auxquels les cabinets sont confrontés. L’OGE propose notamment d’ouvrir la profession à des profils non scientifiques, par exemple plus juridiques, et de soutenir les parcours professionnalisant en Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). En matière d’environnement et d’aménagement des territoires, le Livre Blanc revient sur la nécessaire conciliation entre les enjeux de sobriété foncière d’une part et la production de logements pour répondre aux aspirations des Français d’autre part. L’OGE préconise une densification du tissu urbain existant et le développement d’une offre nouvelle de logements intégrant pleinement les enjeux climatiques et de durabilité. L’OGE souhaite également se saisir de la question du pouvoir d’achat des Français, notamment en matière de logements. La profession demande à ce que tous les actes fonciers soient systématiquement inscrits au fichier immobilier. Cette mesure simplifierait les procédures et engendrerait des économies de temps et d’argent pour les consommateurs, tout en renforçant la sécurisation des transactions immobilières.Concernant l’accompagnement des personnes publiques dans la gestion de leur patrimoine immobilier, l’OGE propose d’instaurer une procédure de délimitation de la propriété des personnes publiques, à l’image des dispositions du décret sur la protection du domaine public ferroviaire. Il s’agirait d’un levier de sécurisation juridique supplémentaire contribuant dans le même temps à l’optimisation et la valorisation du patrimoine des personnes publiques. Enfin, l’OGE appelle à la création d’un statut d’organisation à mission, sur le modèle des sociétés à mission de la loi PACTE. Cette évolution renforcerait l’engagement de la profession en matière d’enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. Les géomètres-experts, garants d’un cadre de vie durable et inclusif Avec ce Livre Blanc, l’OGE rappelle une nouvelle fois que la profession place son expertise au service de ses partenaires institutionnels, élus et décideurs, pour répondre aux préoccupations légitimes des Français. Les candidats à l’élection présidentielle ont également reçu le « Rapport sur l’avenir de l’habitat individuel » que la profession a coproduit avec les autres acteurs du cadre de vie et présenté à Emmanuelle Wargon en décembre dernier. « Une élection présidentielle est, habituellement, un temps fort du débat démocratique de notre pays. Nous avons voulu faire profiter les candidats qui entendent, demain, présider au destin de ce pays, de notre connaissance fine des préoccupations de nos concitoyens, et de nos propositions pour y répondre », a résumé Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’OGE, « Acteurs de terrain bien connus dans leurs territoires, les géomètres-experts sont effectivement en prise directe avec des enjeux de société et de cadre de vie qui impliquent des réponses concrètes et opérationnelles. ».
Il y a 3 ans et 58 jours

Lafarge accélère sa transformation bas carbone

En tant que leader, l’entreprise s’engage et donne une nouvelle dynamique à la construction durable et à tout un secteur.Des investissements industriels massifsLa ligne de production la plus moderne de France à Martres-Tolosane (dép.31) et une plateforme d’innovation ouverte sur le traitement du CO2 en 2024Le nouveau four de la cimenterie de Martres-Tolosane est entré en production en février. Résultat d’un investissement de 120 millions d’euros du groupe Holcim, le plus important en France depuis 40 ans, le tout nouveau four permet d’augmenter la productivité de l’usine tout en réduisant son impact environnemental. La tonne de ciment affiche désormais un poids CO2 réduit de 20%.Par ailleurs, équipée des dernières technologies pour la valorisation des déchets en cimenterie (comme source d’énergie et comme matière première recyclée dans le clinker), l’usine divise par 3 son utilisation de combustibles fossiles. La part des combustibles de substitution, sourcés localement, passe ainsi de 30 à 80% et contribue au développement de l’économie circulaire dans le grand Sud-Ouest.Pour atteindre ces résultats, le plus gros chantier industriel en Occitanie, qui a duré près de 3 ans, a permis :Le remplacement des deux fours existants (construits en 1956 et 1966) par un four unique de 60 mètres de long et de 4 mètres de diamètre, permettant de diminuer la consommation d’énergie ;La construction d’une tour de préchauffage haute de 110 mètres, permettant de porter le mélange de calcaire et d’argile à 500°C avant son introduction dans le four, grâce à la récupération des gaz chauds du four ;La rénovation et la création de nouveaux ateliers de stockage et de traitement des déchets servant de combustible de substitution.Le site de Martres-Tolosane accueillera également en 2024 une plateforme R&D en open innovation pour tester des nouvelles technologies de capture de CO2 plus efficaces, plus économiques et plus respectueuses de l’environnement. Une quinzaine de partenaires européens sont regroupés autour de cette initiative qui est candidate à des financements communautaires et sera référencée dans le réseau européen de recherche sur la capture de CO2.Un nouvel investissement de 40 millions d’euros à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (dép. 53) et de 6 millions d’euros à La Malle (dép. 13) pour produire un nouveau composant décarbonéDès cette année, 40 millions d’euros seront investis dans la construction d’une nouvelle ligne de production à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (53) et dans l’adaptation du processus industriel de La Malle (13) pour produire des ciments bas et très bas carbone (ECOPlanet), à base d’argile calcinée.Lafarge a développé une technologie propriétaire, proximA Tech, permettant d’industrialiser la transformation de l’argile en addition fortement décarbonée. L’utilisation de l’argile présente un triple intérêt : elle nécessite une température plus basse pour sa cuisson (800°C au lieu de 1 400°C pour le clinker) et donc moins de combustible. Elle a aussi une faible décarbonation lors de ce chauffage contrairement au calcaire qui se décarbonate à 100%. Enfin, elle est largement disponible et locale.La future installation de la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour est conçue pour n’émettre quasiment aucun carbone grâce à l’utilisation exclusive de combustibles alternatifs et pour produire des ciments dont le taux d’émission de carbone sera réduit de 50%.Ces investissements participent à la réalisation de l’objectif 2023 : disposer d’une capacité de production d’1 million de tonnes de ces ciments bas carbone ECOPlanet.Une stratégie et des innovations pour construire bas carboneLafarge lance deux nouveaux ciments ternaires offrant de 30% à 50% de réduction carboneLa révision de la norme européenne ciment NF EN 197-5, publiée en octobre dernier, a rendu possible la formulation de nouveaux ciments avec une part de clinker réduite au profit d'une part d'additions plus importante, réduisant ainsi les émissions de CO2 à la tonne produite.Lafarge France va donc commercialiser cette année deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II/C produit à Sète (dép. 34) et le premier CEM VI disponible en France. Ce CEM VI ECOPlanet, fabriqué au Teil (dép. 07) sera disponible dès la sortie de la nouvelle norme béton attendue pour mai ou juin prochain. Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton).Lafarge accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs, une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la constructionDans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication.Lafarge a mobilisé les compétences de son laboratoire de L'isle D'Abeau afin de garantir la conformité des performances techniques requises (rhéologie, adjuvantation, résistances à jeune âge, à 28 jours, teinte...). L’accès aux produits a également été facilité pour les clients pour leur permettre de réaliser leurs propres essais, avec leur outil industriel, avec ou sans le soutien de notre support technique. Il s’agit de les conforter sur les performances réelles du ciment de remplacement et sa conformité à leurs cahiers des charges, le tout leur permettant ainsi un premier pas vers la réduction carbone de leurs volumes de produits courants.Une innovation de rupture Lafarge : le liant nouvelle génération bas carbone, bas clinker et sans laitierLafarge France a mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération à taux de clinker réduit et qui permet de se passer du laitier.Un procédé sous brevet permet de réduire la quantité de clinker nécessaire dans le liant et de réduire l’empreinte carbone du béton jusqu'à 50% et cela sans recours au laitier, une réponse à sa raréfaction annoncée pour les prochaines années.Les bétons fabriqués avec ces liants peuvent couvrir les classes de résistance et d'exposition traditionnelles (C20 à C35/XC à XF…). Ils sont destinés à tous types d'ouvrages et toutes applications (planchers, fondations, voiles etc).Cette technologie n'impacte pas les délais de chantier et s'adapte aux températures. Elle permet une production locale et donc une mise sur le marché massive et rapide.Les normes correspondant à ce nouveau produit n’existent pas pour le moment, même si plusieurs tests chantier expérimentaux ont déjà été réalisés. Lafarge a donc engagé une procédure de certification ATEX sur le béton et une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM).
Il y a 3 ans et 59 jours

La filière de l'isolation des bâtiment réclame des mesures urgentes pour relancer le secteur

Pour le Symbiote : "Le bâtiment représente plus de 40% des consommations d’énergie et plus de 25% des émissions de GES. La massification des rénovations énergétiques est donc essentielle et indispensable pour réduire significativement les besoins en énergie du parc bâti existant. Dans ce contexte, l’isolation des bâtiments, notamment du secteur résidentiel, doit être LA priorité car c’est l’action la plus efficace sur le long terme. L’isolation est un « bouclier tarifaire permanent » contre la hausse du coût de l’énergie, elle permet de réduire massivement les émissions de GES et enfin elle permet également de renforcer notre indépendance énergétique en réduisant notre consommation.La filière de l’isolation des bâtiments est une filière jeune, qui a commencé à se professionnaliser il y a moins de 10 ans. Elle a bénéficié, de 2016 à 2020, d’un soutien massif des pouvoirs publics qui lui a permis de recruter, de former, de structurer … et d’isoler. Ainsi, plus de 150 millions de m2 de combles, 40 millions de m2 de planchers et 10 millions de façades ont été isolés ces trois dernières années, permettant aux Français de réaliser près de 500 millions d’euros d’économies de chauffage par an et de réduire massivement leurs émissions de GES dans l’atmosphère.Depuis près d’un an et demi, les pouvoirs publics (et notamment le Ministère de la Transition Énergétique et Solidaire) ont de fait abandonné la filière de l’isolation, en réduisant drastiquement les aides au bénéfice des ménages français. Compte-tenu du coût significatif d’une rénovation énergétique, nos concitoyens et notamment les plus précaires doivent être accompagnés financièrement. Pour cela, les pouvoirs publics s’appuient sur deux dispositifs distincts : les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et MaPrimeRénov’ (MPR). Or, les aides MaPrimeRénov ont été très peu fléchées vers l’isolation, avec plus de 65% du budget consacré à l’installation de pompes à chaleur et de poêles à bois. Pire, depuis juillet 2020, l’ANAH a acté une baisse de 25% des aides à l’isolation des façades accordées aux Français. Concernant les CEE, les pouvoirs publics ont successivement réduit le Coup de Pouce pour l’Isolation des planchers en septembre 2020, puis supprimé le Coup de Pouce pour l’Isolation des Combles au 30 juin 2021, avec six mois d’avance. Les chiffres du Ministère sont sans équivoque : le volume de combles et de planchers isolés a depuis baissé de plus de 80%. Alors qu’il s’isolait en moyenne 60.000 combles par mois en 2020, moins de 5.000 combles ont été isolés mensuellement depuis la fin du Coup de Pouce en juin 2021. En 2022, les Français n’isolent plus leur logement car il n’y a quasiment plus d’aides nationales. Prenons l’exemple d’un ménage aux revenus très modestes qui souhaite réaliser un chantier d’isolation performante (combles, planchers et façades) de sa maison individuelle de 100 m2, d’un montant global de 20.000 €. Son reste à charge, une fois les aides déduites, était de 1750 € en mars 2020. Il est, en mars 2022, de plus de 9.500€. L’impact des évolutions brutales et non concertées des schémas de subventions à l’isolation est considérable et funeste pour la jeune filière de l’isolation. En six mois, plus de 13.000 emplois ont été détruits. Des entreprises qui avaient investi dans un outil de production performant sont au bord du dépôt de bilan, les compétences qui commençaient à se structurer disparaissent au fil des licenciements. Même son de cloche du côté des industriels qui avaient développé massivement leur capacité de production et qui ont besoin de stabilité pour rentabiliser leurs investissements.Dans six mois, la filière de l’isolation aura sombré. Qui aura la capacité de réaliser la rénovation énergétique de demain ? Mais que font les pouvoirs publics ? Le Ministère, dans la plus grande discrétion, a décidé de privilégier le chauffage à l’isolation. Ainsi, les ventes de pompes à chaleur ont-elles cru de 50% en 2021, largement soutenues par MPR et l’un des rares Coups de Pouce CEE encore actif. Certes il s’agit d’un mode de chauffage plus écologique que le fioul mais améliorer le chauffage d’une maison non isolée ne change pas le fait que l’on chauffe essentiellement l’atmosphère. Cette politique, constatée mais non annoncée et encore moins assumée, est incompréhensible. En affaiblissant considérablement la filière isolation, les pouvoirs publics compromettent durablement la capacité de la France à atteindre ses objectifs de rénovation thermique des bâtiments et de réduction des émissions de GES. A l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est au cœur de l’actualité, c’est aussi se priver d’un moyen efficace pour l’améliorer. 2022 doit être l’année de la relance de la filière de l’isolation en France. A l’heure de l’explosion des prix de l’énergie, il y a urgence à créer un contexte permettant aux ménages français, et notamment aux plus modestes, de renforcer la sobriété énergétique de leur logement. Cela passera impérativement par de l’isolation…"
Il y a 3 ans et 59 jours

Menuiserie bois-aluminium : MéO débloque 20 millions d'euros

INVESTISSEMENT. Le fabricant de menuiseries bois-aluminium, MéO, débloque une enveloppe de 20 millions d'euros afin d'accroître son site de production de Cugand en Vendée.
Il y a 3 ans et 59 jours

Hager Group lance l’activité de sa nouvelle usine de production de relais à Obernai

Hager Group compte doubler sa capacité industrielle de production de relais avec l’inauguration d’une nouvelle usine sur son site d’Obernai. Objectif : répondre à une demande toujours plus forte de la part des clients en augmentant la production de relais, composant essentiel des disjoncteurs et interrupteurs différentiels fabriqués par l’entreprise. Après trois années de travaux, le bâtiment de 2 600m² est achevé et son activité lancée. Les premières livraisons pour les usines du groupe sont prévues à partir du mois d’avril 2022. L’objectif est de répondre à la demande des clients avec une augmentation capacitaire progressive de 40% la première année pour arriver à un doublement de la capacité d’ici deux ans. A l’occasion de l’inauguration officielle en présence des élus et acteurs économiques du territoire le mardi 15 mars 2022, Daniel Hager, Président du directoire de Hager Group, témoigne : « Depuis plus de 60 ans, nous nous développons et nous investissons en Alsace. Cet investissement de 29 millions d’euros fait partie d’une stratégie de développement globale au service de notre avenir mais aussi de nos clients. » Conçu sur deux niveaux (rez-de-chaussée dédié à la production et un étage accueillant des fonctions supports), ce nouveau bâtiment se situe dans le prolongement de l’usine actuelle fabriquant des appareils modulaires de protection électrique (disjoncteurs et interrupteurs différentiels). Cette nouvelle usine comptera à terme près de 80 personnes dont les deux-tiers seront recrutés sur les deux prochaines années. Ce projet a pu bénéficier d’une subvention de 200 000€ de la région Grand-Est. Une usine connectée au service des clients Depuis 1995, Hager Group fabrique des relais sur son site d’Obernai. Afin de répondre à une évolution technologique et une demande commerciale augmentant entre 5% à 10% chaque année, le groupe a investi dans une nouvelle usine avec un processus industriel intégrant les dernières innovations technologiques. La fabrication de ce composant se fait dans un environnement à très haute propreté et à un très haut niveau de précision. Le relais, une technologie de pointe Le relais est un composant de quelques cm³ intégré au cœur des disjoncteurs et interrupteurs différentiels. Ce dispositif de sécurité, qui fonctionne à de très faibles courants, analyse en temps réel le courant de l’installation électrique. En cas de défaut différentiel détecté (fuite de courant), il coupe l’alimentation électrique, protégeant ainsi les biens et les personnes. Chiffres clés de la nouvelle usine de relais à Obernai : • 2 600m² de surface répartis sur deux niveaux • 29 millions d’euros d’investissement • 80 salariés à terme • 60 000 relais fabriqués par jour à terme • Plus de 60 références différentes produites • 250 000km de fil de cuivre / an
Il y a 3 ans et 59 jours

Le gouvernement présente son plan de résilience sans convaincre les professionnels du BTP

Les annonces du GouvernementAfin de faire face aux conséquences du conflit russo-ukrainiens, le Gouvernement a pris des dispositions immédiates pour soutenir les entreprises et secteurs directement impactés et des mesures pour renforcer la résilience énergétique de la France dans les prochains mois. Le but affiché est de sortir de la dépendance du gaz et du pétrole russes au plus tard d'ici 2027. Concernant les approvisionnements en gaz pour l'hiver prochain Sécuriser le remplissage des stocks de gaz dans les mois à venir. Renforcer les capacités d'importation du GNL par les 4 ports méthaniers français. Augmenter les capacités de production de biogaz. De nouvelles mesures de simplification sur les énergies renouvelables seront mises en place dans les prochaines semaines afin d’accélérer leur déploiement dans les territoires, par exemple la prise en charge accrue de 40 % à 60 % des frais de raccordement pour les installations de biogaz, effective depuis cette semaine.L'approvisionnement en produits pétroliers La dépendance européenne au pétrole russe étant moindre qu'avec le gaz, le pétrole étant plus facile à transporter et la France disposant de stocks stratégiques allant jusqu'à 90 jours, le pays dispose de plusieurs mois d'autonomie en cas de rupture d'approvisionnement. La réorganisation des flux observée actuellement à l’échelle européenne peut néanmoins induire localement des tensions logistiques, auxquelles le Gouvernement est vigilant, tout particulièrement dans l’ouest de la France.Réduire la demande en pétrole et gaz naturel, afin de limiter la dépendance française Le Gouvernement a déclaré mettre en place des outils adaptés à chaque consommateur qui désire accélérer sa transition énergétique et réduire sa facture à court terme. Des mesures à court terme ont déjà été annoncées : Dès cette année, accroître de 40% les crédits d'intervention du fonds chaleur. Ces 150 millions d’euros de moyens supplémentaires permettront par exemple de soutenir rapidement des projets de conversion de réseaux de chaleur à la biomasse, moyen efficace de réduire la demande en gaz naturel. Renforcer le dispositif MaPrimeRénov' afin d’accélérer le remplacement de chaudières à énergies fossiles par des solutions de chauffage renouvelables, comme les pompes à chaleur. Le Gouvernement a décidé d’augmenter de 1.000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, les aides MaPrimeRénov’ accordées pour l’installation d’un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fioul, comme les pompes à chaleur (y compris hybrides) ou les chaudières biomasse. Et pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés. En cumulant les aides MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie, il sera ainsi plus avantageux pour les ménages les plus modestes de choisir une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse et de se passer du gaz. Début avril sera lancé un appel à projets de France 2030 pour accélérer la décarbonation de l'industrie. Le Gouvernement souhaite cibler les entreprises les plus exposées à la hausse du prix des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent leurs projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse. Un plan de sortie accéléré des hydrocarbures est lancé pour les bâtiments de l'État et de ses opérateurs. Cette action s’accompagnera de la mise en place d’un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de consommation de gaz et de fioul, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables. Par souci d’exemplarité, le Premier ministre signera également dans les jours à venir une circulaire appelant l’ensemble des services publics à réduire d’1°C la température de chauffage afin d’économiser l’énergie et de réduire la facture.Le mécontentement des organisations professionnellesLa CNATP, l'organisation professionnelle des artisans des Travaux Publics et du Paysage, a annoncé via un tweet que les mesures du Plan de Résilience "ne correspondent absolument pas à la situation d'urgence que connaît" le secteur de l'artisanat du BTP. La CNATP bloque depuis mardi 15 mars le dépôt pétrolier du port de Lorient afin d'obtenir un gel de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).La FFB, la Fédération Française du Bâtiment, a annoncé dans un communiqué être globalement satisfaite des mesures annoncées telles que la révision des prix et le gel des pénalités de retard dans les marchés publics, ainsi que l’accélération du calcul des index BT, qui étaient des mesures attendues par le secteur ou encore la remise de 15 centimes sur les carburants pendant 4 mois et le report des charges fiscales et sociales.En revanche, la fédération regrette "que la prolongation des Prêts garantis par l’État (PGE) déjà signés n’ait pas été retenue, pas plus que la prise en charge de l’activité partielle provoquée par une pénurie de matériaux."Mais la principale critique faite au Plan de résilience annoncé est la suppression "quasi immédiate" du dispositif MaPrimeRénov' pour toutes les chaudières à gaz. Cette mesure est jugée incompréhensible par la FFB qui craint une fragilisation du secteur et demande à ce que cette partie du Plan soit retravaillée. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « ce plan constitue une première étape et a vocation à évoluer, selon les propos du Premier ministre lui-même. Eu égard à la gravité de la situation pour la profession, la Fédération continuera donc à travailler quotidiennement avec le gouvernement pour relayer les difficultés immédiates des entreprises, renforcer l’action en faveur du bâtiment et alertera les pouvoirs publics en cas de manquement à la solidarité de filière. »
Il y a 3 ans et 60 jours

Investissements et innovations, les nouveaux objectifs de Lafarge France

Lors d'une conférence de presse le 10 mars 2022, Lafarge France, acteur majeur dans la production de ciments, granulats et béton, a présenté ses nouveaux objectifs d'accélération et transformation bas carbone.
Il y a 3 ans et 60 jours

L’héritage des Ponts et Chaussées en plus de 15 000 documents

Ponts italiens : Pont provisoire de plaisance. Travée américaine de 25 mètres de portée. [Deroche & Heyland, photographes, 1863 ©Ecole nationale des ponts et chaussées] L’Ecole des Ponts ParisTech et la Bibliothèque nationale de France (BnF) présentent une nouvelle bibliothèque numérique patrimoniale : L’héritage des Ponts et Chaussées. Cette collection vient rejoindre la communauté “Gallica, marque blanche”, dispositif numérique proposé par la BnF. Disponible en ligne, elle permet de valoriser les archives et les documents sur l’histoire de l’école. Mais aussi de ses ingénieurs, du génie civil, de l’aménagement et des transports. Ceci, depuis le XVIIIe siècle. Un même espace numérique Ainsi, cette bibliothèque constitue un outil de valorisation destiné à un large public. Qui aura accès à des collections d’archives, de dessins, d’imprimés et de photographies sans équivalent en France. Par ailleurs, l’héritage des Ponts et Chaussées est enrichi de documents issus de Gallica. A ce jour, celle-ci compte 8 M de documents. Cette collaboration donne l’opportunité de réunir, au sein d’un même espace numérique, les ressources de la BnF et de l’École des Ponts ParisTech. Bien que grand public, la plate-forme, aussi participative, s’adresse avant tout aux élèves, professeurs, ingénieurs, chercheurs et amateurs du patrimoine. Ceux-ci sont invités à partager leurs découvertes, leurs documents et leurs archives. Créée en 1747, l’Ecole nationale des ponts et chaussées (aujourd’hui, École des Ponts ParisTech) est le plus ancien établissement d’enseignement d’ingénieurs civils en France. Dès le XVIIIe siècle, sa bibliothèque a été constituée à partir des documents liés aux besoins de l’enseignement ou à ceux des ingénieurs. Depuis lors, elle conserve un patrimoine, comprenant à la fois de la documentation et du matériel spécialisé, et la production des élèves, des enseignants et des ingénieurs. Plus de 15 00 documents en quelques clics Des documents, tels que des journaux de missions et des dessins des élèves ingénieurs, des photographies de grandes réalisations dans le domaine du génie civil, en France et l’étranger. Ou encore un corpus de 400 manuels de cours anciens, la revue des “Annales des Ponts et Chaussées”… sont à y retrouver. La bibliothèque numérique propose aussi des ressources additionnelles (présentation de documents, informations biographiques sur les ingénieurs des Ponts et Chaussées), en français et en anglais. Parmi les ressources additionnelles, des articles de synthèse permettent de remettre les documents dans leur contexte, de retracer l’histoire du corps des ingénieurs de l’école ou l’évolution des connaissances et des pratiques. Un puits d’informations. Pont en béton de ciment sur le Fier. [L. Bellay, photographe, 1881© Ecole nationale des ponts et chaussées] Echafaudages flottants, caisson VI et caisson bâtardeau au quai Ouest de la traverse de la Madrague (branche Est). A droite, on aperçoit le dessus de la cheminée en béton armé pour l’exécution à l’air comprimé de la partie inférieure d’un clausoir. [1897-1905©Ecole nationale des ponts et chaussées]Cours de mécanique appliquée (béton armé) : session 1908-1909. Visite des élèves de 1ère et de 2e classes, les 6, 7 et 8 mai 1909 du viaduc d’Avranches en béton fretté signé Charles Rabut. [©Ecole nationale des ponts et chaussées]
Il y a 3 ans et 60 jours

Une enveloppe métallique de 3.000 mètres carrés pour la nouvelle station de métro à Rennes

Une fabrication sur mesure en maille métallique spiralée de Codina Architectural, en collaboration avec Maille Metal Design.La station Cesson-Via Silva de la ligne B du métro de Rennes (France) est la première station de la future éco-cité ViaSilva, actuellement en cours d'aménagement. Située sur une place urbaine, elle est surélevée de 9 mètres par le viaduc sur lequel passent les voies ferrées et sert également de point de vue.La station de forme ovoïde a été habillée de mailles métalliques en aluminium anodisé de couleur naturelle. Les rubans métalliques viennent s'enrouler autour du viaduc sans toucher l'infrastructure. Cette configuration a été rendue possible grâce à un système de poutres faisant office de support, et qui libère également l'espace intérieur de la gare destiné aux quais, guichets et espaces de circulation. Des panneaux en bois de chêne ont été installés à l'intérieur pour contrebalancer l'acier inoxydable et le verre. Ils apportent de la chaleur à l'intérieur tout en agissant comme des isolants acoustiques.Pour permettre la réalisation de cette peau métallique désirée par Anthracite Architecture, Ludovic Alexandre et Antoine Massinon Architectes; et selon les plans architecturaux précis, l’entreprise Codina Architectural a collaboré avec Maille Metal Design afin de concevoir une enveloppe sur mesure en combinant plusieurs densités de mailles métalliques spiralées. L'idée était de réaliser un design spécifique en jouant sur l'épaisseur de la maille, les transparences, afin que chaque panneau puisse ensuite être fixé à la structure à l'aide du système de fixation TF-60, également conçu par Codina Architectural. Le résultat est une façade et un toit d'une surface totale de 2 758 m2 de rubans de mailles métalliques spiralées proposant une sensation de légèreté et un design unique et harmonieux.Fiche techniqueChantier : station de métro Cesson-Via Silva (ligne B Rennes).Localisation : Rennes (France).Promoteur : SEMTCAR.Architectes : Anthracite, Ludovic Alexandre et Antoine Massinon Architectes.Maille métallique : Codina Architectural.Modèle de maille métallique : sur mesure.Technique de fixation : TF-60.Surface de maille métallique : 2 758 m2Mise en oeuvre : Design Pose Concept, Grégory Barra.Distributeur France : Maille Metal Design.Photographie : Boreal Production. 2021
Il y a 3 ans et 60 jours

Ursa rejoint l’actionnariat de Valobat

Ursa intègre l’actionnariat de l’éco-organisme Valobat. [©Ursa] Le spécialiste dans la production de laine minérale de verre et de polystyrène extrudé, Ursa intègre l’actionnariat de Valobat. Après un premier positionnement au sein de l’éco-organisme en tant que pré-adhérent, l’industriel confirme son engagement. Ainsi, il s’inscrit dans la démarche collective de la Rep des produits et des matériaux de construction pour le bâtiment. Et permet à Valobat de renforcer son expertise en matière d’économie circulaire, de recyclage et de RSE. Les ambitions communes de l’Ursa et de Valobat « Par cette prise de participation, nous souhaitons accélérer ses actions liées à l’économie circulaire, et plus particulièrement, se positionner en acteur d’un éco-système vertueux », déclare Shadé Olajide, chef de projet économie circulaire d’Ursa. Lire aussi : Herige entre au capital de Valobat Et Jean-Pierre Laherre, Dg d’Ursa France, de conclure « Nous sommes engagés dans une démarche de transformation de nos modèles, dans le cadre de nos ambitions RSE. Aussi, être au cœur des décisions stratégiques de Valobat, qui rassemble de grands acteurs industriels et distributeurs du bâtiment, constitue une opportunité majeure. Plus largement, cela va nous permettre de contribuer à la transition écologique de la filière. »
Il y a 3 ans et 60 jours

Partenariat Sika et StockPro : La lutte contre le gaspillage, pour une construction plus responsable

Sèvres, le 3 mars 2022 – Faire bouger les lignes et œuvrer ensemble afin de proposer des solutions durables et concrètes aux acteurs du secteur, pour une construction plus responsable. C’est là tout l’objet du partenariat initié entre la société Sika, leader dans le développement et la production de systèmes et de produits destinés au […]
Il y a 3 ans et 61 jours

En Grèce, le mouvement anti-éolien a le vent en poupe

"+Pourquoi avoir laissé commettre ce crime+ nous demandent les touristes qui viennent ici depuis des années", rapporte à l'AFP Stamatoula Karava, responsable d'une association culturelle locale.De sa maison, où elle aime contempler les montagnes à l'horizon, cette habitante d'Agii Apostoli s'indigne que la vue soit "complètement gâchée" par les éoliennes "géantes", dont les petites lumières rouges clignotent toute la nuit.A quelque 80 km au nord-est d'Athènes, l'île d'Eubée figure parmi les toutes premières régions de Grèce à avoir accueilli un parc éolien il y a vingt ans, mais la multiplication des immenses structures ces dernières années a saturé le sud peu habité de l'île.La municipalité de Karystos, d'une superficie de 672 km2, compte plus de 400 éoliennes, dont certaines le long de la route principale.Les plus vieilles sont abandonnées, hélices cassées, sur une colline, "sans aucun programme de recyclage, un scandale", dénonce Chryssoula Bereti, présidente du Front anti-éolien de Karystos.Battue par les vents forts de la mer Egée, "Eubée est une île de forte capacité éolienne, de nombreuses licences ont été délivrées, atteignant presque un niveau maximal", explique à l'AFP Athanasios Dagoumas, président de l'Autorité grecque de la régulation de l'énergie (RAE).Recul de la lignite en GrèceActuellement de 8.205 MW à travers le pays, la puissance maximale de l'éolien a été multipliée par plus de six en deux ans, selon la RAE.Pour répondre à ses engagements européens sur le changement climatique, la Grèce a dû mettre les bouchées doubles pour verdir son énergie.La principale ressource du pays, la lignite, est en perte de vitesse, avec la fermeture de certaines usines ou leur transformation en unités de production de gaz naturel.La Grèce ne dépend désormais plus qu'à 10% de la lignite et se tourne davantage vers le gaz naturel (40%) et les énergies renouvelables (30%), dont 18% pour l'éolien.Mais avec son relief montagneux et sa riche biodiversité, "on ne peut pas tolérer en Grèce autant de parcs éoliens", estime Dimitris Soufleris, responsable de la société de protection de l'Environnement de Kymi, dans le centre d'Eubée.A Kymi, "il en arrivait une tous les trois jours au printemps 2020", fustige-t-il."Les éoliennes ont été installées sur le sommet des montagnes, dans des forêts, près de sites archéologiques, sur les îles, les régions aquatiques, dans des zones Natura 2000 protégées (...), c'est comme si la production énergétique n'était plus que la seule activité possible dans ce pays", dénonce-t-il.Sous la houlette du mouvement "Montagnes libres sans éoliennes", les protestations se sont multipliées en 2021 dans les régions montagneuses surtout dans le nord du pays, dans le massif de Pindos, ainsi que sur les îles cycladiques de Tinos, Andros et Skyros.Le gouvernement grec a été contraint d'interdire les éoliennes dans six zones montagneuses où "les licences ont été révoquées", selon M. Dagoumas.Et dans le nord d'Eubée, dont les épaisses forêts ont été dévastées à l'été 2021 par d'importants incendies, la construction d'éoliennes prévues a été suspendue "pour l'instant"."C'est un calvaire"Ces deux dernières années, les panneaux photovoltaïques ont dépassé les éoliennes qui sont "plus exigeantes" et plus chères en moyenne, souligne Athanasios Dagoumas.Selon M Soufleris, dix-huit éoliennes doivent être installées prochainement près d'Agii Apostoli.Nikos Balaskas, dont la maison est située à 340 mètres d'éoliennes, a saisi la justice: "En tant qu'ingénieur, je ne suis pas contre l'énergie verte mais il faut respecter les normes" car, à ce niveau de nuisances, "c'est de la torture, un calvaire, on ne peut plus dormir à cause du bruit".A Styra, station balnéaire voisine, quatorze éoliennes doivent être érigées sur la seule colline qui n'en comporte pas encore, selon les habitants."Ce sera un préjudice énorme pour notre région, qui attire des milliers de randonneurs étrangers chaque année, ça suffit!", s'exclame Afroditi Lekka, présidente de l'Union locale des hôteliers.
Il y a 3 ans et 61 jours

Biométhane : les coûts de raccordement aux réseaux davantage pris en charge

RENOUVELABLES. C'est dans un contexte énergétique très tendu que le ministère de la Transition écologique a publié un arrêté relevant de 40% à 60% le niveau de prise en charge des coûts de raccordement des installations de production de biométhane aux réseaux de gaz naturel. Bien avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, l'industrie gazière plaidait déjà pour une meilleure considération des gaz renouvelables.
Il y a 3 ans et 61 jours

HQE Aménagement : l’Alliance HQE-GBC propose 19 indicateurs pour aider à la réalisation de quartiers durables

Issus du bilan du "Test HQE Performance Quartier", ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique.HQE Aménagement : 4 fondamentaux d’évaluationOuvrage de référence, mis à jour en 2020, le cadre de référence de HQE Aménagement est complété aujourd’hui par un outil pour aider de manière pratique tous les acteurs (élus locaux, opérateurs, maîtres d’oeuvres…) engagés dans des projets d’aménagements durables. Dans une première partie, le nouveau guide pratique rappelle que HQE Aménagement repose sur un système qualité et une méthode générique pouvant s’adapter à tout type d’opération et être appropriée par tout type d’acteur. Cette méthode propose un langage commun, une structure de conduite d’opération et une évaluation permanente. Sur cette base, le cadre de référence de HQE Aménagement a introduit 4 fondamentaux pour construire et faire vivre collectivement un dispositif d’évaluation d’une opération aménagement durable : 1. L’acquisition d’une culture commune grâce à un dispositif co-construit, contextualisé et dimensionné. 2. Une évaluation participative à travers un dispositif partagé et transparent. 3. Un pilotage et une organisation via un dispositif intégré et itératif. 4. Une formalisation portée par un dispositif d’évaluation inscrit dans la durée de l’opération. HQE Aménagement : 19 indicateurs d’évaluation Avec la volonté de passer de la théorie à la pratique, l’Alliance HQE-GBC lançait en 2018-2019, avec le soutien de l’ADEME, un "Test HQE Performance Quartier" sur une dizaine d’opérations d’aménagement volontaire. Objectif : constituer une base commune d’indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement. La deuxième partie du nouveau guide pratique HQE Aménagement de l’Alliance HQE-GBC, propose de découvrir les 19 indicateurs (sur les 30 testés), retenus pour leur pertinence, leur applicabilité et leurs réponses à des enjeux croisés du développement durable : le changement climatique, la raréfaction des ressources, la perte de la biodiversité, la santé et le bien-être, la cohésion sociale et l’économie.Véritable outil d’aide à la décision, le nouveau guide pratique HQE Aménagement présente les 19 indicateurs, répartis dans 3 grands piliers, sous forme de fiches pratiques détaillées. Elles permettent de retrouver facilement toutes les informations nécessaires à leur mise en pratique dans un projet de quartier durable : vocation, valeurs cibles, méthode de calcul, interprétation…Qualité de vie :1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé.2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement.3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés.4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier.5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement.6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons.Respect de l’environnement :7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie.8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale.9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS)10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée.11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu.12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur.13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais.14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier.15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement.Performance économique :16. Renouvellement urbain : rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes.17. Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers) : pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières.18. Emploi local ou en insertion : estimer les emplois générés par le projet d’aménagement.19. Matières premières issues de filières locales : identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme.Pour télécharger le guide : cliquez ici
Il y a 3 ans et 61 jours

Engie Green et Alkern signent un partenariat pour développer 30 MWc de projets solaires

Une surface globale d’environ 150.000 m2 sera ainsi valorisée en installations d’énergie renouvelable dont la production électrique est estimée à 35.000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 15.000 personnes.Ce projet est un nouveau challenge pour ENGIE Green qui a déjà à son actif la valorisation en centrales solaires de plus de 180 ha de sites industriels et logistiques, de parkings d’aéroport ou de parcs d’exposition. Pour la 1ère fois en France, des structures en ombrières solaires serviront d’abri pour les stocks de produits du bâtiment et seront spécialement dimensionnées.Pour ALKERN, il s’agit de mettre à disposition les surfaces de ses sites déjà artificialisés pour y produire de l’énergie solaire en complément de ses activités historiques. ALKERN affirme ainsi sa volonté de contribuer à un aménagement du territoire toujours plus respectueux de l’environnement. Ce projet d’envergure s’inscrit complètement dans sa démarche RSE et complète une stratégie tournée vers le développement de produits éco-conçus, de solutions bas carbone pour le bâtiment et de perméabilisation des voiries.La mise en service des installations solaires est prévue en 2024.
Il y a 3 ans et 61 jours

La strato-conception : Une innovation 3D pour le BTP

La strato-conception pourrait devenir une nouvelle alternative pour le secteur de la construction. [©Cirtes] La strato-conception pourrait devenir une nouvelle alternative pour le secteur de la construction. La technique appartient à la famille de la fabrication additive, dont fait partie l’impression 3D. Là où cette dernière dispose en couches le béton sous forme fluide, la strato-conception consiste en la décomposition automatique de l’objet en une série de couches complémentaires appelées strates. Dans lesquelles sont ensuite placés des inserts de positionnement et des renforts. Chacune des strates est empilée, puis fabriquée par micro-fraisage1 rapide, par découpe au laser ou au fil. Placés à l’extérieur de l’objet, ces inserts et renforts servent de points de positionnement et de liens entre les strates. La strato-conception permet un gain de temps et offre une liberté dans le choix de la forme, du matériau ou de la taille. Elle peut donc être utilisée pour la fabrication au sein de nombreux secteurs comme la construction, la mécanique ou même l’art. La strato-conception au service du BTP C’est le cas de Peduzzi, entreprise du BTP dans les Vosges, qui a adopté la technologie de la fabrication additive en fin d’année 2021. La filiale du groupe Livio aspire à devenir un pionnier dans le bâtiment, grâce à la strato-conception en béton. En effet, la machine permet de produire des modèles prédéfinis, des moules, des coffrages et de l’outillage… Lire aussi : Impression 3D béton : La genèse de la construction durable ? L’industriel a remarqué les mêmes avantages qu’avec l’impression 3D. La fabrication peut s’effectuer de façon industrielle, sans gaspiller les matériaux. De plus, la société est assistée par le centre d’ingénierie, de recherche et de transfert européen (Cirtes). Celui-ci l’accompagnera dans le développement de son atelier dédié à la strato-conception. Cela, en mettant à disposition des jeunes ingénieurs de l’InSic, une école créée par le Cirtes en 2001. Peduzzi devient alors la première à utiliser cette innovation dans l’industrie du BTP. Elle a d’ailleurs mobilisé 800 000 € d’investissement pour installer l’imprimante dans son site de production situé à Fresse-sur-Moselle (88).
Il y a 3 ans et 62 jours

4 propositions de Qualifelec pour l’élection présidentielle 2022

La flambée des prix du carburant, loin d’être un phénomène conjoncturel lié à la sortie de crise sanitaire, résulte d’un changement profond qui va marquer durablement nos sociétés de consommation. Nous entrons dans une nouvelle ère, qui est celle de l’après-énergie fossile.  Dans ce contexte, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité deviendront […]
Il y a 3 ans et 62 jours

Vers une consommation plus responsable des Français pour l’équipement de leur logement ?

Tel est le principal enseignement de l’étude PROFIL 2022*, réalisée conjointement par Sofinco, marque commerciale de Crédit Agricole Consumer Finance en France, et l’Institut de la Maison (IPEA), qui décrypte en profondeur les tendances de consommation dans l’équipement de la maison.Des consommateurs plus responsables43% des consommateurs se disent disposés à payer plus cher un produit qu’ils jugent plus écologique, sans pour autant augmenter leur investissement outre mesure. Ainsi, 40% d’entre eux ne seraient pas prêts à accepter une augmentation au-dessus de 5% du tarif initial, contre 55% qui accepteraient de payer un montant supplémentaire compris entre 5% et 10% du prix de base. La production française à prix égal est par ailleurs plébiscitée par 91% des ménages interrogés. L’indice de réparabilité des produits électroménagers est de plus en plus pris en compte : plus de la moitié des ménages déclarent le consulter avant de réaliser un achat, et 85% déclarent qu’un indice faible pourrait leur faire renoncer à l’achat d’un produit au profit d’un autre à l’indice plus élevé.Le marché de l’occasion se développe L’occasion séduit de plus en plus de consommateurs, tant à l’achat qu’à la revente. Le mobilier arrive en troisième position des produits achetés d’occasion, derrière la voiture et les vêtements. Ce sont ainsi près d’1 million de consommateurs qui ont acheté du mobilier d’occasion en 2021, et ils seront 1,5 million en 2022. Dans le même temps, les ménages n’hésitent pas à donner une seconde vie à leurs équipements : 21% d’entre eux ont donné ou revendu un produit en 2021, dont 37% pour favoriser la seconde main. Une tendance qui va s’accentuer avec la mise en place de la loi Agec en 2022 obligeant les enseignes de mobilier à reprendre les anciens meubles de leurs clients pour l’achat d’un produit neuf équivalent : 76% des ménages interrogés indiquent qu’ils y auront recours. Des systèmes de chauffage plus économiques et écologiques Le bilan énergétique des logements reste une préoccupation importante des Français : 21% des ménages se déclarent insatisfaits de leur système de chauffage, dont 64% qui le trouvent trop coûteux. La hausse constante des prix de l’énergie ces dernières années est en effet devenue une question centrale au moment du choix de son système de chauffage, qui doit être économe tout en étant écologique. La comparaison des déclarations des ménages sur leur équipement en chauffage entre 2020 et 2021 montre la percée des pompes à chaleur (16,8% en 2021 vs 13,2% en 2020). L’électricité, pour sa part, est en retrait (23,1% en 2020 vs 25,7% en 2021), alors que les équipements au gaz se maintiennent (29,4% en 2020 vs 29,6% en 2021). Le chauffage au bois progresse également (11,1% en 2020 vs 12,3% en 2021). Le photovoltaïque séduit de plus en plus : 8,5% des propriétaires de maison déclarent être équipés, et 4,3% souhaitent s’équiper en 2022. Enfin, 5,1% des propriétaires de maison prévoient des travaux d’isolation de leur logement cette année. Ces investissements importants nécessiteront une solution de financement pour près de la moitié des consommateurs. L’habitat continue son évolution Les projets d’aménagement et de réaménagement du logement auront encore été nombreux en 2021. 70% des ménages qui ne s’y sont pas encore attelés’ partiellement vont effectuer des achats en ce sens cette année. Les intentions d’achats se portent principalement sur les revêtements de mur et de sol (45,6%), la décoration (42,8%) et les meubles (29,8%). La cuisine reste au centre de l’attention (12% des ménages déclarent vouloir changer leur cuisine intégrée ou s’équiper en 2022), tout comme l’aménagement d’un espace de travail. En effet, même si le temps passé en télétravail a tendance à diminuer, 24% des Français en activité déclarent être en télétravail de manière ponctuelle au moins un jour par semaine (vs 23% en 2021). Devant cette situation qui dure, 30% des télétravailleurs comptent prochainement aménager ou réaménager leur espace de télétravail. Des comportements d’achat inchangés Le magasin reste le lieu privilégié par le consommateur pour ses achats d’équipement de la maison, même si plus du tiers des ménages interrogés déclarent que la crise sanitaire actuelle les a poussés à acheter plus régulièrement en ligne pour éviter d’aller en magasin. Comme l’an dernier, les Français sont nombreux à préparer leurs achats en ligne, mais moins à passer à l’acte.Pour Christian Fuchs, Directeur Partenariats Stratégiques et Prospection de Sofinco : « La crise sanitaire a accéléré les mutations des marchés et des attitudes des consommateurs vis-à-vis de la planète. Recyclable, éco-responsable, réutilisable, économe en énergie, sont les attentes des Français vis-à-vis de l’équipement de leur logement. La Responsabilité sociale et environnementale des entreprises est au cœur des enjeux des années à venir pour répondre à ces attentes. »
Il y a 3 ans et 62 jours

La FFB demande au gouvernement des mesures d’urgence

Alors que la crise sanitaire a déclenché une crise des matériaux de construction, la guerre en Ukraine renforce dramatiquement les risques de pénuries et d’inflation de l’ensemble des coûts de production. La FFB demande d’urgence, aux pouvoirs publics, une mesure transitoire de baisse du taux de TVA sur les carburants ; un gel des prix de l’énergie et des carburants ; la prise en charge intégrale de l’activité partielle qui découlerait de pénuries ; dans les marchés publics, la prise en compte systématique des demandes d’indemnisation, d’avenant au marché, de non application des pénalités de retard ; la mise en œuvre de la théorie de l’imprévision tant dans les marchés publics que dans les marchés privés en vue d’imposer une renégociation des prix aussi longtemps que durera le conflit.
Il y a 3 ans et 62 jours

Simon Teyssou, architecte: "Une architecture décarbonée impose une approche renouvelée des processus constructifs"

En France, l’application dès le 1er janvier 2022 de la RE2020 - d'abord dans le logement neuf, puis dans les bureaux et les équipements d'enseignement - représente, pour les architectes, un changement de paradigme. Si les principes bioclimatiques renvoient des fondamentaux vertueux, ils ne sauraient suffire. Comment penser une production architecturale […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 65 jours

Énergie : la France a débuté 2022 avec une production et une consommation en baisse

ANALYSE. Pétrole, nucléaire, hydroélectricité, éolien, solaire : toutes les productions d'énergies ont reculé au mois de janvier. La consommation des produits pétroliers a en revanche augmenté sur le même laps de temps, diminuant l'indépendance énergétique de l'Hexagone et augmentant les émissions de dioxyde de carbone du secteur de l'énergie.
Il y a 3 ans et 65 jours

Un spa chauffé au bois continue de repousser les limites du luxe durable

Construit avec Kebony, l’expert mondial en production de bois durable, le spa Tubmarine apporte la polyvalence et l’esthétique du bois norvégien à toutes les maisons, sans pour autant nuire à l’environnement. Simple d’utilisation, ce spa est prêt à l’emploi en moins de deux heures. Il ne nécessite aucune électricité puisqu’il est alimenté par son poêle à bois intégré. Le Tubmarine permet de profiter de l’extérieur en toutes saisons. Il offre un moment de détente dans le respect de l’environnement, grâce à des sources d’énergie naturelles et des matériaux avant-gardistes durables.Le Tubmarine est pensé dans une optique de durabilité : écologique, il est conçu pour avoir une longue durée de vie. Kebony a été le seul bois sélectionné pour habiller ce spa fabriqué au Royaume-Uni. Son design élégant est composé de pièces et de matériaux recyclés à 80 % et de haute qualité, avec un bois haut de gamme renforcé par un cadre en acier inoxydable. La rencontre d’une ingénierie exceptionnelle et d’une technologie révolutionnaire donne naissance à un spa durable, agréable à l’œil et qui se fond dans son environnement naturel.Le spa Tubmarine profite de la technologie pionnière de la marque Kebony en matière de traitement du bois. Celle-ci confère aux résineux provenant de sources durables une stabilité et une grande résistance à l’épreuve du temps, permettant au Tubmarine d’avoir un impact minimal sur l’environnement. Le bois Kebony résiste aux intempéries, conservant son aspect unique au fur et à mesure qu’il vieillit, jusqu’à acquérir une belle patine gris argenté. Le spa est facile à entretenir et durable dans le temps : livré avec une garantie de 10 ans, il ne nécessite aucun traitement du bois.Le Tubmarine est désormais disponible au Royaume-Uni, en Europe, aux États-Unis et en Australie, offrant à de plus en plus de propriétaires l’accès à des spas luxueux et primés. Proposé à partir de 10 250 £ TTC., le spa est disponible en deux tailles : un module pour deux personnes et un module plus grand pouvant accueillir jusqu’à cinq personnes. Révolutionnant le marché, ce spa durable ouvre la voie à une nouvelle approche du luxe, qui respecte l’environnement et répond directement à la nécessité d’opérer une transition vers des produits écologiques, autant pour la maison que pour les espaces extérieurs.Chris Gallez, fondateur de Tubmarine, s’exprime : « Lorsque j’ai créé le spa Tubmarine, j’ai réalisé que je devais utiliser un bois qui compléterait la robustesse de l’acier inoxydable. J’avais besoin d’un bois dur et durable. Après de nombreuses recherches, j’ai découvert Kebony, qui répondait à toutes les exigences : durable, stable, écologique et esthétique. Ce bois participe véritablement à l’élégance du spa et je suis ravi du résultat. »Nina Landbø, directrice des ventes internationales chez Kebony, ajoute : « La prise de conscience des impacts du changement climatique étant de plus en plus importante, la demande de produits respectueux de l’environnement ne cesse de croître. Le spa Tubmarine offre une solution parfaite aux propriétaires qui cherchent à s’assurer que leur style de vie soit aussi écologique que possible, tout en conservant cet esprit luxe et loisirs. »« Ce mouvement vers la durabilité est une tendance que nous avons observée l’année dernière et qui devrait encore s’accélérer en 2022, car de plus en plus de personnes se tournent vers des matériaux durables tels que le bois Kebony », conclut-elle.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 65 jours

Neuilly prise de Folies : les images des 15 microarchitectures finalistes

En France, l’application dès le 1er janvier 2022 de la RE2020 - d'abord dans le logement neuf, puis dans les bureaux et les équipements d'enseignement - représente, pour les architectes, un changement de paradigme. Si les principes bioclimatiques renvoient des fondamentaux vertueux, ils ne sauraient suffire. Comment penser une production architecturale […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 65 jours

Les chapiteaux plissés de K Architectures pour la scène de Bayssan

En France, l’application dès le 1er janvier 2022 de la RE2020 - d'abord dans le logement neuf, puis dans les bureaux et les équipements d'enseignement - représente, pour les architectes, un changement de paradigme. Si les principes bioclimatiques renvoient des fondamentaux vertueux, ils ne sauraient suffire. Comment penser une production architecturale […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 66 jours

Xella optimise ses procédés de fabrication

Pour limiter son bilan carbone et développer une production plus respectueuse de l’environnement, le spécialiste de la production de béton cellulaire et de pierre silico-cellulaire a investi 1,1 M€ sur son site de production de Saint-Savin
Il y a 3 ans et 66 jours

Pour ses 150 ans, Beissier présente un nouveau logo et de nouvelles ambitions

INDUSTRIEL. La société spécialisée dans la production d'enduits du peintre fête son anniversaire cette année. L'occasion de réaffirmer des ambitions, lancer un nouveau produit et changer son logo.
Il y a 3 ans et 66 jours

CNP Assurances rachète 2,4 milliards d'euros de logements à une filiale de la Caisse des Dépôts

La filiale de la Caisse des Dépôts (CDC), gestionnaire de plus de 525.000 logements, qualifie l'opération d'"exceptionnelle par son ampleur" et précise qu'elle a lieu "à l'issue d'un processus compétitif auquel ont participé une trentaine d'investisseurs français et étrangers".Le directeur des investissements de CNP Assurances Olivier Guigné, a de son côté affirmé aux journal Les Echos que "c'est la plus grosse opération qu'on a jamais faite en immobilier".Les 7.600 logements concernés se trouvent dans des "immeubles neufs", situés à 50% "en Ile-de-France à proximité des réseaux de transports structurants" et l'autre moitié dans les "principales métropoles françaises", détaille CDC Habitat.La transaction se fait "au bénéfice de la production de logements", d'après CDC Habitat, qui entend maintenir le rythme de production de logements "impulsé par les deux plans de relance, annoncés en 2020 et 2021, qui génèrent en moyenne plus de 20.000 livraisons de logements par an".
Il y a 3 ans et 66 jours

À Paris, des tunnels transformés en parkings à vélos, par Dietmar Feichtinger

En France, l’application dès le 1er janvier 2022 de la RE2020 - d'abord dans le logement neuf, puis dans les bureaux et les équipements d'enseignement - représente, pour les architectes, un changement de paradigme. Si les principes bioclimatiques renvoient des fondamentaux vertueux, ils ne sauraient suffire. Comment penser une production architecturale […] Lire l'article