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(7415 résultats)
Il y a 3 ans et 67 jours

Isover débloque 120 millions d'euros pour augmenter ses capacités de production

INVESTISSEMENT. Le fabricant d'isolants, Isover, annonce investir 120 millions d'euros à partir de 2022 afin d'augmenter ses capacités de production en France et soutenir la demande du marché de la rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 67 jours

Rhône Ciments décroche la marque NF pour son CEM II/A-LL

L’usine de production de Rhône Ciments est basée à Portes-lès-Valence, dans la Drôme. [©Cem’In’Eu] Tout juste un an après sa mise en service à Portes-lès-Valence (26), l’unité de production de Rhône Ciments a obtenu la marque de qualité NF pour son ciment CEM II/A-LL 42,5 R. Un label qui complète la certification CE, en place depuis mai 2021. Pour la filiale de Cem’In’Eu, il s’agit là d’un jalon important dans son développement, au moment même où l’usine franchit le cap des 60 000 t de ciment vendu. Ceci, en seulement 7 mois d’activité et alors qu’elle vise le doublement de ce volume dès cette année. La marque NF obtenue préfigure déjà celle attendue, au printemps, pour les autres références de Rhône Ciments. A savoir, le CEM I 52,5 R et le CEM II/B-LL 32,5 R, proposés aussi bien en vrac et qu’en sac. De quoi garantir l’essor commercial de la marque sur son territoire, avec une production globale, à terme, de 240 000 t. Entre investissement et recrutements Pour accompagner le développement de Rhône Ciments et lui permettre d’atteindre ses objectifs de production, Cem’In’Eu a mis en place plusieurs actions stratégiques. La plus importante est un investissement de 4 M€, en cours de réalisation, en vue de doubler les capacités de stockage de la base logistique Cem’In’Log de Sète (34). Enfin, côté forces vives, Rhône Ciments tourne aujourd’hui en 3 x 8 et compte 21 collaborateurs. Un effectif amené à être augmenté de manière significative… L’objectif est à de pouvoir produire en continu, y compris le week-end, avec la mise en place d’une quatrième puis, d’une cinquième équipe, composées chacune de trois personnes au minimum. Des emplois de production proposés en CDI. A bon entendeur…
Il y a 3 ans et 67 jours

Copropriétés : quel est l'impact des nouvelles réglementations en matière de performance énergétique ?

Quel impact ces lois vont-elles avoir sur les propriétaires ? Comment ces derniers doivent-ils s’organiser ? Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point et explique les étapes à suivre pour être en phase.A quoi correspond la RE2020 ?La RE2020 vise une meilleure maîtrise des coûts de construction et une montée en compétence des professionnels via une transformation progressive des techniques de construction, des filières industrielles et des solutions énergétiques. Ses principales mesures :Ajout de critères de mesure de performance : en plus de l’isolation thermique des bâtiments et de la consommation énergétique (chauffage et eau), elle régulera la production d’énergie de ceux-ci et leur impact sur l’environnement (état et consommation des appareils installés) ;Objectif de performance énergétique rehaussé : la dépense énergétique des bâtiments neufs construits sous la RE 2020 devra être de 0 kWh/m²/an (contre 50 kWh/m²/an actuellement) ;Prise en compte de l’impact environnemental des matériaux qui seront utilisés pour la construction.Son but principal reste une meilleure performance énergétique et un confort accru des constructions, afin de diminuer leur impact carbone. Les énergies renouvelables ont donc une place toute particulière au sein de cette réglementation.La RE 2020 s’articule autour de trois axes principaux : améliorer la performance énergétique et diminuer la consommation des bâtiments neufs, notamment grâce à l’isolation, et ce quel que soit le mode de chauffage installé ;diminuer l’impact sur l’environnement des bâtiments neufs, en tenant compte de l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, de la phase de construction à la fin de vie ;adapter les bâtiments aux conditions climatiques extrêmes, notamment aux canicules que l’on prévoit de plus en plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.Quelles conséquences pour les copropriétaires et les syndics ?Deux nouveautés majeures en ressortent en matière de diagnostic de performance énergétique : À partir du 1er septembre 2022, les propriétaires vendant un logement appartenant aux classes énergétiques D, E, F ou G ayant une consommation énergétique primaire d’au minimum 331 kilowattheures par m² et par an devront réaliser un audit énergétique.La loi ÉLAN rend opposable le DPE pouvant servir de base à la réalisation de travaux de rénovation. ll s’agit d’inciter les propriétaires et bailleurs à entreprendre des travaux d’amélioration de la performance énergétique au sein de leur logement ou de leur copropriété.Dans ce contexte, les syndics de copropriété vont de plus en plus jouer le rôle de conseil et d’information auprès des copropriétaires. Ils auront également à leur charge la mise en place des travaux de rénovation énergétique nécessaires au sein des copropriétés.Réalisation du DPE : que faire s’il n’est pas bon ?Un diagnostic de performance énergétique (DPE), document qui permet d’estimer la consommation d’énergie et les taux d’émission de gaz à effet de serre d’un logement, devra être réalisé en cas de vente ou de location d’un logement et doit être intégré au dossier de diagnostic technique (DDT) remis à l’acquéreur ou au locataire.Si les conclusions du DPE ne sont pas bonnes, il faudra entreprendre des travaux dans le logement ou les parties communes concernées. Un logement ayant une classe énergie comprise entre E et G est considéré comme un logement énergivore, il est donc recommandé de procéder à des travaux, par exemple pour isoler des combles, des planchers, des murs ou de la toiture ou remplacer une chaudière, des fenêtres ou réaliser d’autres aménagements du logement.“En cas de travaux dans les parties privatives, c’est le copropriétaire, seul décisionnaire en la matière, qui devra en assumer la charge. A contrario, pour des travaux affectant les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble, le coût sera réparti, après le vote - et la validation - de ces travaux en assemblée générale des copropriétaires”, mentionne Luigi Del Moral, Directeur Général chez Cotoit.Des exceptions sont toutefois prévues pour louer un bien en DPE E, F ou G. Si un copropriétaire souhaite faire des travaux mais que le reste de la copropriété ne le suit pas, il ne sera pas pénalisé. En revanche, il devra tout de même montrer patte blanche, en prouvant notamment qu’il a fait tous les travaux qui lui était possible de faire en parties privatives et en apportant les éléments démontrant qu’il a voté le projet de travaux collectif en AG ou qu’il a proposé ces travaux au syndic ou au conseil syndical.Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ?Le syndic de copropriété doit être présent pour conseiller les copropriétaires, les informer voire gérer la plupart des étapes pour tout ce qui concerne la réalisation du DPE, l’organisation des travaux, les votes en AG ou encore l’amélioration des performances énergétiques d’un logement…Il doit notamment :prendre en charge la réalisation du bilan énergétique (DPE ou audit énergétique) d’un logement, du vote de sa réalisation à sa présentation aux copropriétaires lors de l’assemblée générale, en passant par la mise en concurrence des prestataires ;si besoin, faire voter la réalisation des travaux d’économies d’énergie préconisés dans le DPE lors de l’AG ;trouver toutes les aides au financementfaire réaliser les travaux d’économies d’énergie qui ont été votés en AG et suivre le bon déroulé de l’ensemble du chantierassurer la réception des travaux d’économies d’énergie.
Il y a 3 ans et 67 jours

Le nouveau Center Parcs Les Landes de Gascogne va bénéficier d’une chaleur décarbonée à 90% grâce à la biomasse

Un engagement fort pour la transition énergétique Grâce au recours au bois énergie, une source d’énergie renouvelable et locale, l’Aqua Mundo de Center Parcs bénéficiera d’un mix énergétique décarboné à 90%. Cela représente une économie de 2.500 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 13.630 allers/retours entre Agen et Paris en avion. Sur le plan économique, le recours à la biomasse permet de garantir un prix stable de la chaleur car il est déconnecté du prix des énergies fossiles. Une contribution au dynamisme économique du territoire La chaufferie biomasse de Center Parcs sera doté d’une chaudière bois d’une puissance de 2,3 MW ainsi que d’une chaudière gaz d’une puissance de 4 MW. La chaudière gaz intervient en appoint du bois énergie pour 10% des besoins de chaleur lors des pics hivernaux. Par ailleurs, sa puissance est prévue pour sécuriser la production de chaleur en cas de défaillance de la chaudière biomasse ou lors des phases de maintenance en été. La chaufferie biomasse sera mise en service pour ses premiers essais en janvier 2022 pour une mise en service industrielle prévue au printemps 2022. Les investissements s’élèvent à 3,1 millions d’euros avec le soutien financier de l’ADEME à hauteur de 1,1 million d’euros.
Il y a 3 ans et 67 jours

19 indicateurs pour les quartiers durables

L’Alliance HQE-GBC complète son cadre de référence HQE Aménagement de 19 indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement de quartiers durables. Ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique. Qualité de vie : 1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé. 2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement. 3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés. 4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier. 5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement. 6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons. Respect de l’environnement : 7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie. 8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale. 9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS) 10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée. 11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu. 12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur. 13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais. 14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier. 15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement. Performance économique : 16.Renouvellement urbain: rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes. 17.Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers): pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières. 18.Emploi local ou en insertion: estimer les emplois générés par le projet d’aménagement. 19.Matières premières issues de filières locales: identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme. http://www.hqegbc.org/guide-pratique-pour-la-realisation-de-quartiers-durables/
Il y a 3 ans et 67 jours

19 indicateurs pour les quartiers durables

L’Alliance HQE-GBC complète son cadre de référence HQE Aménagement de 19 indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement de quartiers durables. Ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique. Qualité de vie : 1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé. 2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement. 3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés. 4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier. 5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement. 6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons. Respect de l’environnement : 7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie. 8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale. 9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS) 10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée. 11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu. 12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur. 13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais. 14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier. 15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement. Performance économique : 16.Renouvellement urbain: rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes. 17.Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers): pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières. 18.Emploi local ou en insertion: estimer les emplois générés par le projet d’aménagement. 19.Matières premières issues de filières locales: identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme. http://www.hqegbc.org/guide-pratique-pour-la-realisation-de-quartiers-durables/ Cet article 19 indicateurs pour les quartiers durables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 67 jours

Isover va investir 120 M€ dans ses capacités de production

Saint-Gobain a annoncé mercredi 9 mars son intention d’augmenter les capacités des lignes existantes de production d’Isover et de créer une nouvelle ligne. Le groupe espère apporter, à l’horizon 2025 plus de 70 000 tonnes additionnelles d’isolants en laine de verre (dont 11 000 tonnes dès 2023) sur le marché français qui permettront de rénover l’équivalent de 100 000 logements supplémentaires chaque année.
Il y a 3 ans et 67 jours

L’ambition d’Eco-mobilier pour le recyclage des produits et matériaux du Bâtiment

« La première raison de la candidature d’Eco-mobilier, ce sont ses adhérents. Les enseignes de bricolage, du négoce matériaux et les industriels des panneaux de process, notamment, sont concernés par ces nouvelles obligations de recyclage des produits et matériaux de construction. Nous souhaitons fidéliser ces clients et compléter nos services actuels en offrant une solution complète, simple et multi-produits. Nous nous adressons plus largement aux clients de ces distributeurs, les particuliers et les artisans. Élargir notre périmètre va nous permettre de massifier les collectes et proposer ainsi un coût économique et écologique maitrisé pour le consommateur qui paie le recyclage de ses produits au travers de l’éco-participation. Eco-mobilier est le premier fournisseur de bois de recyclage, de mousses recyclées et fournit aussi des résines et textiles recyclés. Notre objectif est de capitaliser au maximum sur nos forces.Pour les artisans, la clé c’est la proximité du point de collecte. Nous nous appuyons sur le plus gros réseau existant en France : 5500 points de collecte et 3600 déchèteries publiques. Les déchèteries publiques ouvertes aux artisans ne devront plus être les seuls points de collecte pour les artisans. Nous devons équiper les points de vente du négoce et les déchèteries privées pour étendre ce maillage afin de proposer à chaque artisan un point de collecte gratuit à moins de 10 km de son chantier dès le 1er janvier 2023. L’artisan disposera d’une carte et d’une application de géolocalisation simple et informative.Pour le bois, la massification de la collecte, déjà volumineuse chez Eco-mobilier (750.000 tonnes en 2021), permettra d’optimiser le schéma opérationnel avec un tri à la source. Les acteurs de la filière Bois ont un intérêt à se rassembler autour du projet présenté par Eco-mobilier dans le climat actuel tendu sur les matières premières. Se rassembler permet de maîtriser l’éco-participation et permet aussi de prendre possession de ces matières recyclées pour en maitriser les débouchés et renforcer la stratégie industrielle de recyclage sur le territoire national. Eco-mobilier possède déjà le réseau d’opérateurs nécessaire, puisque nous avons 600 partenaires industriels.L’investissement d’Eco-mobilier est fort en innovation et R&D dans le domaine de l’éco-conception à partir du bois et des mousses. Nous poursuivons cet engagement. C’est important dans la filière bâtiment car l’innovation matériaux est très forte et nous devons être à la hauteur des exigences des entreprises et de leurs clients. Notre ambition est d’être autonome en France en termes de capacité de recyclage et que les déchets soient recyclés le plus près possible de leur lieu de production. Ce sont des économies logistique et d’impact carbone. C’est une sorte de patriotisme écologique que j’assume totalement ».
Il y a 3 ans et 67 jours

Le gouvernement étudie des aides ciblées pour réduire l'impact de la crise ukrainienne

Le Premier ministre Jean Castex réunit mardi les représentants des filières concernées et les organisations syndicales et patronales pour mettre au point un "plan de résilience" afin de faire face aux conséquences du l'invasion de l'Ukraine et des sanctions internationales contre la Russie.Face à la nouvelle flambée des prix de l'énergie, "il faut des aides pour les Français qui ont besoin de leur voiture pour se rendre au travail", être "attentif a ceux pour lesquels c'est insupportable de payer l'essence aussi cher", a indiqué Mme Borne."L'objectif est que tous ceux qui veulent aller travailler ne soient pas pénalisés par le prix du baril et à la pompe très important", a-t-elle dit.Emmanuel Macron a annoncé lundi que les aides gouvernementales sur l'essence seraient "améliorées" autour d'une "approche indemnité kilométrique et indemnité inflation" pour faire rapidement face à la flambée des prix des carburants."Il faut être attentif aux filières, les industriels, les agriculteurs, les pêcheurs" qui pourraient pâtir des "ruptures d'approvisionnement" ou d'une "augmentation importante des prix", en raison des sanctions contre la Russie, a ajouté Mme Borne.Elle a notamment évoqué l'activité partielle, mise en place pendant la crise sanitaire. "Des entreprises qui voient leur production arrêtée car un composant leur manque peuvent mobiliser de l'activité partielle de longue durée, c'est un outil qui peut protéger dans la durée les emplois", a-t-elle dit.Relevant que pour certains matériaux, comme le titane, la France est très dépendante de la Russie, des efforts vont être faits pour réduire cette dépendance, mais dans l'intervalle il faut "protéger les emplois", a-t-elle fait valoir.Interrogé sur RTL, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a souhaité "des aides ciblées aux entreprises, et des aides au pouvoir d'achat pour les ménages, particulièrement les plus modestes".Dans "les secteurs qui sont les plus impactés, l'agriculture, l'automobile, la sidérurgie, la métallurgie, sans doute bien d'autres, là il faudra des aides spécifiques aux entreprises pour qu'elles puissent tenir", a-t-il dit.
Il y a 3 ans et 68 jours

Build Europe exhorte les ministres européens à agir pour éviter une crise majeure du logement

Un accès au logement des classes modestes et moyennes européennes entravé par la pénurie et la flambée des prixLes prix de vente des logements neufs explosent dans l’Union Européenne et affichent une hausse en 2021 de près de 10%, signe d’une tension considérable entre une offre de plus en plus rare et une demande toujours aussi soutenue.« Les ménages modestes et les classes moyennes sont progressivement exclus de l’accession à la propriété et de la location, les logements abordables deviennent… inabordables » a commenté Marc Pigeon, Président de Build Europe. « Sans décision politique puissante et rapide, la situation actuelle ne peut qu’empirer compte tenu des évolutions récentes » a-t-il poursuivi.Pour Build Europe, le diagnostic est clair :Encore marginal il y a quelques années, le malthusianisme des élus locaux, alimenté par l’opposition toujours plus vive des populations les mieux logées à la construction de nouveaux logements, tend à devenir la règle.Même si l’objectif de sobriété foncière est partagé par l’ensemble des opérateurs, une mise en œuvre trop radicale du zéro artificialisation nette (ZAN) entrainera inévitablement une réduction de l’offre et une inflation du prix des terrains, donc des logements.Enfin, la volonté des pouvoirs publics de lutter vigoureusement contre les passoires thermiques se heurte à la capacité de faire des propriétaires et aboutira, sans plan massif, au retrait de la location et de la vente des millions de logements en Europe.Quatre leviers doivent être actionnés en urgence pour prévenir la crisePour éviter une crise brutale et généralisée du logement, les promoteurs immobiliers, aménageurs et constructeurs européens, proposent aux ministres des États-membres d’agir sur quatre leviers essentiels afin de redonner du souffle à la production et la rénovation de logements.La programmation et la planification : il est naturel d’exiger des responsables politiques de programmer et de planifier l’offre de terrains pour faire face aux besoins actuels et futurs. Ainsi, en complément de l’ouverture maîtrisée à l’urbanisation de nouvelles zones, les friches urbaines sont des espaces dont la reconquête devrait être accélérée par des dispositifs exceptionnels. Comme tout nouveau logement coûte aux collectivités locales en équipements publics, les élus locaux doivent être soutenus pour lever les freins à la délivrance de nouveaux permis de construire.La politique fiscale : la fiscalité appliquée à l’immobilier, de sa conception jusqu'à sa transmission, est écrasante et renchérit lourdement le coût du logement. Il faut réduire le poids de la fiscalité pour ce service de première nécessité et, par exemple, développer des taux réduits de TVA ou des aides ciblées pour aider au développement d’une offre de logements abordables tant en accession qu’à la location.Les réglementations : les membres de Build Europe partagent l’ambition environnementale, à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment de la satisfaction des besoins de nos concitoyens. Ces dernières années ont été particulièrement productives en normes toujours plus restrictives (zéro artificialisation nette), coûteuses (nouvelles règlementations thermiques, taxonomie. .) et parfois inutiles. Il est indispensable de prévoir une pause normative pour les cinq années à venir pour permettre à l’ensemble de la filière construction de s’adapter aux évolutions récentes.L’écoute et le partenariat : d’un côté, l’écoute des citoyens qui voient leur pouvoir d’achat se dégrader inlassablement et qui aspirent à être logés dignement. De l’autre, le partenariat avec des professionnels publics ou privés responsables et engagés pour accélérer la transition vers une économie décarbonée. La présidence française de l’Union européenne doit devenir un moment clé pour relancer la construction neuve et la réhabilitation à prix abordable partout en Europe.« Ensemble, faisons du logement une grande cause Européenne ! » conclut Marc Pigeon, Président de Build Europe.
Il y a 3 ans et 68 jours

La production électrique était bas carbone à 92% en 2021 en France

La production d'électricité en France a été assurée à plus de 92% par des sources n'émettant pas de gaz à effet de serre en 2021, selon le bilan publié le 25 février par RTE, le gestionnaire du réseau électrique.
Il y a 3 ans et 68 jours

Portalp souffle ses 60 bougies en organisant dix journées d’anniversaire en région

Fondée en 1962 à Grenoble, Portalp, contraction de la « Porte des Alpes », célèbre cette année ses 60 ans d’existence. À cette occasion, le premier fabricant français de portes automatiques piétonnes organise dans toute la France « les Printemps Portalp », du 5 avril au 7 juin 2022. Un tour de France placé sous le signe de la convivialité Dès le 5 avril, Portalp donne le coup d’envoi des festivités. Pendant deux mois, dix événements sont prévus afin de fêter cet anniversaire et d’y associer tous les collaborateurs de l’entreprise et leur famille, mais aussi ses clients et partenaires les plus fidèles. Les « Printemps Portalp » attendent ainsi leurs invités dans chaque zone d’implantation des vingt-six agences régionales : • 5 avril à Nantes pour Portalp Centre-Ouest, • 12 avril à Bordeaux pour Portalp Sud-Ouest, • 26 avril à Strasbourg pour Portalp Nord-Est, • 3 mai à Lille pour Nord-Champagne Ardennes, • 10 mai à Caen pour Portalp Nord-Ouest, • 17 et 18 mai à Grenoble, site historique de production de l’ETI familiale, pour Portalp Rhône-Alpes-Auvergne, • 24 et 31 mai à Paris pour Portalp Ile-de-France, • 7 juin à Marseille pour Portalp Méditerranée. Dans chaque ville, Portalp prévoit un après-midi d’exception rythmé par un moment de partage autour d’activités spécifiques selon les régions. À l’issue de cette journée placée sous le signe de la convivialité, les participants assisteront alors à un dîner spectacle, fil rouge de cet anniversaire. Sous un magnifique chapiteau de cirque, des artistes de renommée internationale présenteront des numéros époustouflants. Pour annoncer et symboliser l’événement, Portalp a imaginé un logo mêlant l’infini aux étoiles scintillantes. Une image qui reflètera sans nul doute la magie de cette soirée. 60 ans d’une histoire familiale Cet anniversaire est l’occasion de retracer les grandes étapes de Portalp fondée en 1962 sous le nom de Réolon-Automation par Attilio Réolon, issu d’une famille d’origine italienne de Grenoble. Au cœur du village de Fontaine, dans la zone des Vouillants, il débute son activité alors essentiellement tournée vers l’électrotechnique et la mécanique pour les alarmes et l’interphonie. Petit à petit, le succès est au rendez-vous, soutenu par l’émergence de l’automatisation des portails, puis des portes. La société ne cesse alors d’innover pour lancer, dès 1967, la première porte automatique hydraulique, le premier modèle pneumatique en 1969 puis le premier opérateur de porte électrique en 1976. En 1977, l’entreprise prend alors le nom de Portalp SA, contraction de la Porte des Alpes, et se consacre à la conception, la fabrication et la vente de portes automatiques via un réseau de partenaires indépendants français, né en 1979, parmi lesquels Devos Automation dirigé par Daniel Duponchel. En 1987, Attilio Réolon transmet l’activité à son fils Philippe qui poursuit le développement de l’entreprise avec la création de Portalp International SA en 1989 puis, en 1992, de Portalp Agences, son propre réseau national de distribution et de pose des portes. Afin de le consolider, il fonde en 1999 Portalp France avec Daniel Duponchel, le distributeur exclusif de la marque, qui en prend la présidence. En 2017, il est temps pour Philippe Réolon de partir à la retraite. Daniel Duponchel devient alors l’unique actionnaire et le président du groupe Portalp. Tout au long de son histoire, Portalp n’a jamais cessé de se développer : • en France, par le biais de ses vingt-six agences régionales, • à l’étranger au travers de ses filiales présentes dans le monde (USA, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne, Autriche) ou de son réseau de distributeurs partenaires couvrant de nombreux pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Nord et Amérique Latine, • mais aussi par l’acquisition d’entreprises complémentaires à son activité, dont la dernière en date la société Deveugle, qui lui permet de disposer d’une offre globale de produits et de services (installation, maintenance…) pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. De huit employés au temps de son fondateur Attilio Réolon à 1035 collaborateurs en 2022, le premier fabricant français de portes automatiques piétonnes doit sa réussite à son savoir-faire « Made In France » ainsi qu’à sa stratégie tournée depuis toujours vers l’innovation et la satisfaction de ses clients. Aujourd’hui, le flambeau de l’entreprise familiale indépendante, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros en 2020, est repris progressivement par Maxime Duponchel, son vice-président, le fils de Daniel Duponchel. http://www.portalp.com/
Il y a 3 ans et 68 jours

KNAUF CEILING SOLUTIONS, un acteur industriel qui investit et recrute sur le territoire français

 Création de plus de 30 postes dans le Doubs (25) et l’Eure-et-Loir (28)  Le recrutement est aujourd’hui un véritable enjeu dans le secteur du bâtiment : besoin de retrouver une nouvelle attractivité des métiers pour les nouvelles générations, valoriser le bien-être en usine avec des lignes de production robotisées, et des postes de plus en […]
Il y a 3 ans et 68 jours

Des constructions plus durables grâce à des matériaux innovants

Les fibres PVA KURALON™, alliées indispensables de tous les projets de construction exceptionnels en béton  Hattersheim, mars 2022 — Matériaux composites à base de ciment, façades décoratives en béton fibré ultra-haute performance ou encore infrastructures offshores en béton léger, le secteur industriel regorge de structures remarquables en béton.  Kuraray, l’entreprise spécialisée dans la production de […]
Il y a 3 ans et 68 jours

Le temple mondial de la production de moteurs Diesel pour l'automobile se convertit à l'électrique

Cette transition est hautement symbolique pour la majorité d'Emmanuel Macron, qui affiche la réindustrialisation de la France comme une de ses priorités, à quelques semaines de l'élection présidentielle, mais les retombées en matière d'emplois sont à nuancer.A Trémery, une trentaine d'ouvriers travaillaient ainsi un après-midi de février sur la première petite ligne de moteurs électriques."Ça fait avant-gardiste. On nous demande tout de suite ce qu'on en pense, comment ça se passe, comment ça se monte", souffle Cédric Metz, des bouchons dans les oreilles contre le vacarme mécanique.L'opérateur a travaillé pendant 20 ans sur les moteurs essence et Diesel avant de passer à l'électrique.L'usine de Trémery, ouverte en 1979 par Citroën sur 89 hectares près de Metz, avait établi son record en 2017 avec près de deux millions de moteurs produits, dont 80% de Diesel. Mais l'étoile de cette motorisation a pâli avec le scandale du Dieselgate et le spectre d'une interdiction européenne des moteurs thermiques en 2035.Alors Trémery et ses 2.500 salariés, passés sous la bannière de Stellantis après la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler, ont été convertis aux moteurs essence, et de plus en plus vite à l'électrique.La première ligne de montage électrique a remplacé en 2019 un des trois ateliers Diesel. Le moteur produit équipe désormais les Peugeot 208, Opel Corsa, DS3 ou Citroën C4 électriques.Guidés par un ruban magnétique, des chariots traversent la ligne, distribuant les pièces de poste en poste à une trentaine d'ouvriers. Des robots prennent la main sur certains postes et contrôlent le travail final."On est partis dans l'électrique, on y va et on ne va plus s'arrêter", lance le responsable de la ligne, Stanislas Kohout, qui vient aussi du Diesel. "On a la fierté d'être les premiers".A quelques mètres de là, une deuxième ligne tout aussi compacte est en cours de démarrage: si la première avait été conçue pour produire 120.000 moteurs par an, puis dopée à 180.000, la deuxième en promet 300.000."Occasion de relocaliser"Dans un bâtiment voisin, Stellantis et son partenaire japonais Nidec montent une ligne qui fabriquera des rotors et des stators, éléments essentiels du moteur électrique qui sont pour le moment largement importés d'Asie."La seule chose qui nous limite est le manque de composants électroniques, il y en a partout sur un moteur électrique", souligne le directeur de l'usine Marc Bauden.Les tâches n'ont pas beaucoup changé, mais "il y a moins de pièces à assembler", souligne M. Kohout. "C'est beaucoup plus automatisé, mais on crée de nouveaux métiers", explique-t-il. "Les îlots robotisés demandent un certain savoir-faire"."Je ne pense pas que ce soit inquiétant, parce qu'il y a de la demande", souligne Yosra Idir, 39 ans, une des rares femmes de la ligne, qui serre des boulons sur un moteur. "A un moment donné, il faudra ouvrir des lignes pour pouvoir suivre la demande des clients (...) On va tous finir à l'électrique".L'électrification de l'industrie automobile pourrait pourtant causer la suppression de 52.000 postes en France, notamment chez certains sous-traitants, selon une projection à 2030 du cabinet AlixPartners.A Trémery, avec l'automatisation et les délocalisations, le nombre de salariés a déjà été divisé par deux en vingt ans.A l'inverse, une vingtaine de milliers d'emplois pourraient être crées dans des nouveaux métiers, autour des bornes de recharge par exemple. La reconversion d'usines comme Trémery, ainsi que les trois usines de batteries électrique qui doivent ouvrir dans le nord de la France, célébrées par le gouvernement, ne vont pas tout compenser."Il y a beaucoup à faire autour de la croissance de l'électrique", c'est "une occasion de relocaliser", souligne l'économiste Bernard Jullien, de l'université de Bordeaux. Mais avec des moteurs qui demandent beaucoup moins de main d'oeuvre, "il va falloir se partager la rareté".Chez Renault par exemple, l'usine de moteurs de Cléon (Seine-Maritime) "pourrait satisfaire une très large part de la demande européenne" du groupe, souligne-t-il.Qui produira le dernier moteur Diesel? L'économiste mise sur l'Espagne, la Roumanie ou le Maroc, près des dernières grosses usines d'assemblage de Renault et Stellantis.
Il y a 3 ans et 69 jours

Béton cellulaire : Xella investit pour recycler ses chutes de production

OUTIL DE PRODUCTION. Le producteur de béton cellulaire, Xella, a lancé un plan de modernisation de son usine de Saint-Savin situé dans l'Isère. Un programme de 1,1 million d'euros qui s'étend sur 2 ans qui prévoit notamment le recyclage de chutes.
Il y a 3 ans et 69 jours

Qualifelec adresse ses propositions aux candidats à l'élection présidentielle 2022

Dans ce contexte de transition, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité sont, plus que jamais, des activités stratégiques.La prochaine élection présidentielle doit marquer une étape supplémentaire, dans la mise en œuvre de politiques publiques favorables à la transition énergétique et écologique.Dans ce contexte, Qualifelec, leader français de la qualification des entreprises du génie électrique, écologique et numérique, représentant plus de 7.000 entreprises qualifiées, a souhaité adresser aux candidats quatre propositions concrètes : la montée en compétences des professionnels ; l’électromobilité ; la production et le stockage d’énergies renouvelables ; la seconde vie de nos appareils électriques et électroniques. Ces propositions d’actions sont le fruit d’une réelle expérience de terrain, ainsi que d’un dialogue constant avec les pouvoirs publics, que Qualifelec interpelle aujourd’hui.4 propositions de Qualifelec pour l’élection présidentielle 2022La flambée des prix du carburant, loin d’être un phénomène conjoncturel lié à la sortie de crise sanitaire, résulte d’un changement profond qui va marquer durablement nos sociétés de consommation. Nous entrons dans une nouvelle ère, qui est celle de l’après-énergie fossile.Dans ce contexte, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité deviendront plus que jamais des activités stratégiques. Notre pays, dont les savoir-faire technologiques et les compétences professionnelles ne sont plus à démontrer en la matière, doit s’engager résolument dans la voie de la transition écologique.C’est pourquoi Qualifelec, principal organisme de qualification des entreprises françaises du génie électrique depuis 1955, est un partenaire privilégié des acteurs publics et privés en matière d’amélioration de la performance énergétique.Comme à l’époque de la création de Qualifelec en pleine reconstruction de notre pays, la qualification apporte aujourd’hui, dans une période de profondes transformations technologiques, un gage de sécurité, de fiabilité et de confiance pour les Français.En ayant recours à des professionnels qualifiés, le consommateur a l’assurance d’une installation électrique et d’une maintenance de qualité dans le respect des normes en vigueur. Il soutient également des femmes et des hommes de terrain qui contribuent à la richesse du tissu économique et à l’emploi au niveau local.Grâce à son maillage territorial en métropole et en Outre-Mer, Qualifelec possède une vision fine et précise des enjeux de la filière électrique, et, plus généralement, de la transition énergétique et écologique.Face aux défis qui nous attendent dans les prochaines années, c’est en effet au niveau régional que des solutions pertinentes pourront émerger.Fort d’une meilleure connaissance des besoins locaux, l’échelon territorial peut flécher plus efficacement les financements nécessaires aux changements structurels à venir et aux besoins des filières professionnelles.À l’heure des choix importants que le pays a à faire pour les cinq années à venir et après deux années au cours desquelles la crise sanitaire a remis en cause bien des certitudes, les professionnels qualifiés du génie électrique expriment les convictions suivantes :L’enjeu des compétencesCe qui nourrit le travail d’un professionnel, c’est la confiance que l’usager place en ses compétences et son savoir-faire.La compétence technique est au cœur du marché de la qualification, elle est liée à l’autorisation de réaliser certaines installations sous réserve d’avoir suivi les formations requises. L’entretien et le développement de ces compétences techniques est constant. C’est la garantie de gagner et entretenir la confiance des usagers et d’assurer la pérennité et l’attractivité de secteurs économiques, aujourd’hui en forte croissance (BTP, génie électrique, etc.)Avec l’avènement du numérique et des bâtiments connectés, les professionnels du génie électrique et du bâtiment au sens large doivent être, plus que jamais, des acteurs complémentaires, les premiers apportant une vision globale et stratégique des nouveaux usages du bâti.Avec la reprise économique, il va falloir recruter massivement, notamment dans le BTP. Le CREDOC estime que le secteur devrait recruter jusqu’à 30.000 personnes en 2022, alors que les besoins sont trois fois plus importants.Il est donc nécessaire d’entreprendre une action à deux volets : accompagner, en continu, la montée en compétences des professionnels du génie électrique, énergétique et numérique, et rendre plus attractif un corps de métier qui peine à trouver les professionnels de demain.Il faut améliorer la promotion de ces métiers, en valorisant les compétences de haut niveau qui sont indispensables à l’intégration des nouveaux usages, la maintenance des installations tout au long de leur cycle de vie, et la nécessité de pouvoir adapter, en permanence, nos infrastructures à l’ère du numérique.Selon l’Étude prospective emplois et compétences de la filière électrique1 de l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC), la filière fait face à trois problèmes principaux :« L’offre de formation professionnelle continue ne correspond pas pleinement aux besoins des entreprises ;La filière électrique est créatrice de nombreux emplois qualifiés et pérennes, qu’elle peine à pourvoir ;La filière électrique fait face à des enjeux nationaux communs, mais aussi à des défis spécifiques à chaque territoire. »Compte tenu du maillage territorial dont dispose Qualifelec, et de l’importance de la formation qui est au coeur de notre activité et de notre rôle dans l’écosystème, nous proposons de prendre en compte cette fracture territoriale spécifique dans l’approche appliquée aux politiques publiques du secteur.Proposition n°1 : Nous proposons de créer, au niveau régional, des observatoires de l’emploi dans la filière électrique et numérique. Ces outils, élaborés conjointement par les représentants sectoriels (FFIE, UNA3E, FFB, CAPEB), les pouvoirs publics (conseils régionaux, départements, agglomérations) et les organismes consulaires (CCI, Chambre des Métiers), auront vocation à promouvoir les offres de formation ainsi que l’image et les possibilités offertes par la filière.Les promesses de l’électromobilitéEn complément de la recharge à domicile, la France compte désormais environ 53.000 points de recharge ouverts au public (chiffre février 2022 - source Mobility Total Energies2) et enregistre, ces derniers mois, une très nette accélération du déploiement de ces Infrastructures de Recharge des Véhicules Électriques (IRVE).Côté filière, cette dynamique est soutenue par le nombre croissant d’installateurs électriciens qui s’investissent dans cette activité. Qualifelec compte déjà 3.000 entreprises qualifiées en IRVE, soit une croissance de 50% en 12 mois.La qualification est un gage de confiance pour les consommateurs qui garantit que les installateurs électriciens qualifiés maîtrisent le savoir-faire indispensable pour répondre aux normes de sécurité en vigueur.Qualifelec a été le premier organisme de qualification à proposer la reconnaissance de la compétence en IRVE, deux ans avant que le législateur ne rende la qualification obligatoire dans cette activité, dans le cadre du décret du 12 janvier 2017.L’arrêté du 27 octobre 2021 a renforcé les conditions et l’obligation du recours à un professionnel qualifié pour l’installation des IRVE, mais aussi leur maintenance.Pour tenir compte de ces évolutions réglementaires, le conseil d’administration de Qualifelec a adopté, dès le 17 novembre dernier, une nouvelle qualification dédiée qui tient compte des évolutions réglementaires et des attentes spécifiques de la maîtrise d’ouvrage.Avec l’aide de ses instances collégiales, Qualifelec observe en permanence les évolutions des marchés du génie électrique, énergétique et numérique et développe un outil de cartographie3 qui permet de localiser, sur l’ensemble du territoire national, les entreprises qualifiées en matière d’IRVE.Toutefois, à son article 22, le décret du 4 mai 2021 a exempté les infrastructures d’une puissance totale inférieure ou égale à 3,7 kW installées dans un bâtiment privé ou dont la fonction principale n’est pas de recharger des véhicules électriques et qui ne sont pas accessibles au public, de l’obligation de maintenance.Cela nous semble préjudiciable au regard de l’accélération du déploiement des installations privées et du développement des usages en matière d’IRVE. Par ailleurs, la maintenance et le pilotage des installations électriques font appel à une main d’oeuvre non-délocalisable et soutiennent l’économie locale.Proposition n°2 : Étendre l’obligation de maintenance à toutes les installations électriques utilisées pour la recharge des véhicules électriques, quelle que soit leur puissance. Cette maintenance devrait être réalisée par un professionnel qualifié.Il est important d’introduire la nécessité d’un contrôle périodique des installations électriques, pour sortir du contrôle curatif et éviter les déperditions d’énergie et les contraintes dont pâtissent, en premier lieu, les usagers.Le défi du tout électrique produit localementLe développement des énergies renouvelables, et particulièrement du solaire photovoltaïque, rend possible de nouvelles synergies entre le bâtiment et la mobilité électrique, en plein essor.De nouvelles synergies se créent entre production énergétique locale, autoconsommation et stockage.Le Gouvernement, conscient de ces opportunités, a lancé le « Plan 100.000 bornes », et le président de la République vient d’annoncer sa volonté de "multiplier par dix les capacités du solaire d'ici 2050".Cependant, le rapport 2021 du Ministère de la Transition Écologique relatif à « la part de la consommation finale brute d’énergie produite à partir de sources renouvelables » place la France à la 17ème place sur 27 pays européen.Il apparaît donc nécessaire d’augmenter la proportion d’énergies renouvelables produites dans notre pays, si nous souhaitons tenir nos engagements climatiques à l’horizon 2050.Un des freins identifiés est l’intermittence de la production d’énergie électrique. Celle-ci peut être palliée par des solutions de stockage, en attendant sa consommation, au moins au niveau journalier.Le stockage sur batterie de l’électricité produite renforce les interactions entre le bâtiment et la voiture électrique et dessine une nouvelle organisation du réseau électrique à l’échelle locale.Le bâtiment est amené à produire sa propre énergie, à l’autoconsommer (à titre individuel ou collectif), à la réguler, via des systèmes de pilotage, et à fournir des services de stockage.A chacune de ces étapes, la qualité des travaux d’installations est cruciale. Les entreprises qualifiées ont fait la preuve de leur maîtrise des compétences d’électricien, indispensables au fonctionnement optimum et sécurisé de tout équipement électrique. S’y ajoute la justification de formations spécifiques en fonction de l’activité exercée.Dans l’activité solaire photovoltaïque, nous vérifions régulièrement le savoir-faire technique des équipes et la couverture assurantielle des entreprises. Nous effectuons les contrôles réglementaires et délivrons les certificats de qualification requis. Qualifelec assure également la reconnaissance des compétences en mesure de répondre au déploiement prévisionnel de technologies nouvelles, comme le stockage.Proposition n°3 : Il est donc nécessaire que les pouvoirs publics français soutiennent les efforts de recherche et développement (R&D) en matière de stockage, ainsi que l’organisation d’une filière décentralisée, au plus proche des besoins des territoires, en s’appuyant sur le réseau des professionnels qualifiés du génie électrique, énergétique et numérique.L’espérance d’une seconde vieNos appareils électriques ont le droit à une seconde vie et pour cela à l’intervention de professionnels qualifiés.La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), en vigueur depuis le 10 février 2020, a prévu, à son article 62, la création d’un fonds de financement de la réparation dont la mise en oeuvre a été confiée à deux éco-organismes, Ecosystem et Ecologic.Pendant deux ans, Qualifelec s’est particulièrement impliqué dans la mise en oeuvre du fonds de réparation en engageant, dès le vote de la loi, le dialogue avec les deux éco-organismes chargés de sa mise en oeuvre.Malheureusement, deux problèmes se posent :De nombreux acteurs de l’écosystème ont publiquement déploré le manque criant de dotation du fonds5 (Directrice Générale de l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) France Nature Environnement, Spareka, Amorce, Fedelec, Consommation Logement et Cadre de vie, Zero Waste France, les Amis de la terre, la Compagnie du SAV, Back Market) ;Le risque est grand de voir le marché de la réparation préempté par les grands acteurs nationaux de la vente des équipements électriques et électroniques (EEE).En effet, tel qu’il a été rédigé, le cahier des charges du marché néglige complètement les professionnels de proximité, les artisans et les électriciens qualifiés (qui sont aussi et souvent des réparateurs) au profit d’un processus de certification lourd administrativement et coûteux financièrement, qu’aucun artisan ou indépendant ne pourra traverser pour accéder aux financements.Le recours aux réparateurs qualifiés, présents partout sur le territoire national, au plus près des besoins des consommateurs, serait, selon nous, un gage de confiance pour les bénéficiaires du fonds qui disposeraient ainsi d’une réelle offre locale, alternative aux grandes enseignes.Enfin, cela constituerait un puissant outil de soutien en faveur de l’activité dans les territoires et les zones moins couvertes par les géants du secteur, en plus de favoriser l’artisanat local et les TPE présentes partout sur le territoire.Les récentes annonces des éco-organismes n’ont pas entamées notre inquiétude sur l’ensemble des points.Proposition n°4 : La mise en oeuvre du fonds de réparation destiné aux équipements électriques et électroniques (EEE), prévu dans la loi AGEC, doit, dans son cahier des charges, permettre l’accès au marché ainsi créé au plus grand nombre, notamment aux artisans et indépendants.Pour ce faire, nous proposons la mise en place d’un pourcentage de marché réservé aux structures de moins de 50 salariés et placé sous le contrôle des observatoires régionaux proposés plus haut.
Il y a 3 ans et 69 jours

Des pompes à chaleur solaires pour la production d’eau chaude sanitaire

Le français Heliopac vient de moderniser son offre de pompes à chaleur solaires qui utilisent désormais du R513A. Depuis 2021, cette solution est éligible au fond chaleur géré par l’Ademe.
Il y a 3 ans et 69 jours

Cheminées Poujoulat part en tournée à la rencontre de ses clients à bord d'une semi-remorque

Un Tour de France de 15 dates et 8 étapes Le Tour de France Cheminées Poujoulat fera étapes dans 8 villes :Saint-Symphorien (79) les 2 et 3 mars 2022 > siège social de Cheminées Poujoulat et production de conduits de fuméeMauron (56) les 9 et 10 mars 2022 > production de granulés de boisBoulleville (27) le 22 mars 2022 > production de granulés de bois et bois densifiéTourcoing (59) les 24 et 25 mars 2022 > production de conduits de fuméeDemangevelle (70) les 29, 30 et 31 mars 2022 > production de bois bûches et bois densifiéNoirétable (42) le 5 avril 2022 > production de bois bûche et bois d'allumageMende (48) les 7 et 8 avril 2022 > production de granulés de boisLabouheyre (40) les 12 et 13 avril 2022 > production de granulés de bois Au programme de ce roadshow : des visites guidées d'usines, des moments de partage et de convivialité dans un cadre réceptif original, à bord d'une semi-remorque de 70 m2 répartis en 3 espaces à l'effigie de Cheminées Poujoulat. Pour l'occasion, Cheminées Poujoulat a fait appel au savoir-faire de la société de location de véhicules événementiels Podiocom basée près de Rennes (35) qui équipe entre autres des partenaires sur le Tour de France de cyclisme et qui a habillé le fameux camion de l'émission « C'est pas sorcier ». Sensibiliser les professionnels au potentiel du marché du bois énergieAvec cette tournée, le leader européen des conduits de fumée et sorties de toit entend faire découvrir à ses clients et prospects les nouvelles tendances du marché du bois énergie. Un secteur actuellement en pleine croissance grâce à un contexte réglementaire porteur : RE2020, rénovation énergétique soutenue par de nombreuses aides (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie), interdiction des chaudières fioul neuves à partir du 1er juillet 2022, etc.À ce titre, un temps fort sera consacré à l'actualité de Cheminées Poujoulat, aux tendances marché du bois énergie, aux perspectives et au développement le tout dans une ambiance conviviale !
Il y a 3 ans et 72 jours

Rapport du GIEC : la France rappelle la nécessité de poursuivre la baisse des émissions carbone et d'accélérer l'adaptation des territoires vulnérables

A cette occasion, la France rappelle la nécessité de poursuivre la baisse des émissions carbone et d’accélérer l’adaptation des territoires. Elle s’y est fortement engagée, notamment au travers de la loi Climat et Résilience, mais aussi avec ses partenaires européens en appui aux pays les plus vulnérables.Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) publie aujourd’hui le volume 2 de son 6ème rapport d’évaluation, intitulé « Changement climatique : impacts, adaptation et vulnérabilité ». Fruit d’une collaboration internationale de 270 scientifiques issus de 67 pays, il présente l’état actuel des connaissances sur les impacts perceptibles du changement climatique sur les humains et les écosystèmes. Le rapport présente ainsi les impacts et risques à court, moyen et long termes en fonction des niveaux de réchauffement, ainsi que les moyens de s’y adapter.Le rapport du GIEC est inquiétant : les événements climatiques extrêmes (vagues de chaleur, fortes précipitations, inondations, cyclones tropicaux intenses, sécheresses, incendies), effets du changement climatique causés par l’homme, ont déjà des impacts importants sur les populations, les écosystèmes et les infrastructures. Les conséquences sur l’accès à l’eau et la sécurité alimentaire, la santé, le fonctionnement des économies et la biodiversité sont très graves.Les risques s’aggraveront avec l’augmentation du réchauffement climatique, dans toutes les régions du monde. Le rapport souligne qu’au-delà de 1,5°C de réchauffement, le changement climatique aura des impacts irréversibles, notamment sur la biodiversité. Pour le GIEC, des solutions d’adaptation existent mais elles nécessitent une transformation systémique. Parmi ces solutions, il y a notamment la mise en place de systèmes d’alerte précoce ou encore des solutions fondées sur la nature, qui ont des co-bénéfices pour la biodiversité, le climat et les populations. Retarder ces actions et les politiques nécessaires à leur mise en œuvre compromet leur efficacité, diminue leur potentiel et augmente leur coût.Par ailleurs, le GIEC présente la notion de « développement résilient au climat ». Il s’agit d’un développement durable, qui nécessite la mise en œuvre, de manière intégrée, des politiques d’adaptation au changement climatique, des politiques de protection de la biodiversité et des écosystèmes, et des politiques de réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre.Ce rapport conforte la France dans sa détermination à poursuivre son action pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, notamment grâce à la loi Climat et résilience, mais aussi pour se préparer aux impacts inéluctables du changement climatique, avec le deuxième plan national d'adaptation au changement climatique.Il conforte également le rôle moteur de la France et de l’Union européenne pour atteindre ses objectifs climatiques avec le paquet Fit For 55 tout en aidant les pays les plus vulnérables à faire face aux effets du changement climatique. Le Président de la République s’est engagé à porter la finance climat de la France en faveur des pays en développement à 6 milliards d’euros par an, de 2021 à 2025, dont un tiers pour l’adaptation.Pour Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : « Ce rapport du GIEC confirme, pour tous les pays du monde, l’urgence d’agir pour mettre en œuvre les objectifs de l’accord de Paris, tant en matière d’adaptation que de réduction des émissions de gaz à effet de serre. A ce titre, la France appelle les pays qui ne l’ont pas encore fait à rehausser leur ambition climatique avant la COP27 de Charm el-Cheikh. Alors que ce rapport confirme également que les crises du climat et de la biodiversité sont intrinsèquement liées, la diplomatie française est mobilisée pour adopter un nouveau cadre stratégique mondial ambitieux pour la protection de la biodiversité, à la COP15 de Kunming, qui se tiendra dans les prochains mois. » Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Les constats du GIEC sont sans appel et confirment la nécessité d’agir à la fois sur la cause du changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre mondiales, et sur ses conséquences pour essayer d’en limiter les impacts. La France prend toute sa part de l’effort et les travaux sur la nouvelle stratégie française énergie climat permettront de renforcer nos actions en ce sens. Dans le cadre de sa Présidence du Conseil de l’Union européenne, la France est mobilisée pour mettre en œuvre les engagements européens à travers le paquet « Fit For 55 ». La conférence ministérielle sur le climat que j’organise à Nantes les 7 et 8 mars permettra de contribuer à la mobilisation vue l’urgence pointée par le GIEC. » Pour Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : « La communauté internationale de chercheurs est engagée dans la production de connaissance sur l’origine, les conséquences et les réponses à apporter face au changement climatique en cours. Je tiens à exprimer ma reconnaissance à la communauté scientifique française pour l’immense travail d’intégration et d’analyse conduit dans le cadre de la préparation et de l’édition de ce volume 2 du 6ème rapport du GIEC. D’une part, il est capital de poursuivre nos efforts d'atténuation des effets du changement climatique par la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre, pour atteindre la neutralité carbone. D’autre part, il est essentiel de préparer nos sociétés aux impacts qui ne pourront être évités en renforçant notre stratégie d'adaptation, avec des politiques ambitieuses pour réduire les vulnérabilités et augmenter la résilience au changement climatique. Le rapport du groupe II du GIEC montre la nécessité de mieux appréhender les dimensions socio-économiques de l’adaptation et des impacts du changement global. Les communautés scientifiques sont pleinement mobilisées et soutenues pour développer des solutions d’adaptation opérationnelles, en particulier celles fondées sur la nature, et pour accompagner les capacités de réponse des individus et des territoires, dans un souci d’équité. »
Il y a 3 ans et 72 jours

Alkern a choisi Engie Green pour la conception de projets solaires

Environ 150 000 m2 de panneaux solaires seront installés par Engie sur les sites de production d’Alkern. [©Engie] Le spécialiste des produits préfabriqués en béton, Alkern a choisi Engie Green pour concevoir des centrales solaires en ombrières. Ces dernières serviront d’abris pour les zones de stockage dans une sélection des sites de production français d’Alkern. Ainsi, environ 150 000 m2 de surfaces au sol seront valorisés en installations d’énergie renouvelable. La production électrique est d’ailleurs estimée à 35 000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 15 000 habitants. Ce projet n’est pas le premier engagé par Engie Green. En effet, le groupe a déjà à son actif la valorisation en centrales solaires de plus de 180 ha de sites industriels et logistiques, de parkings d’aéroport ou de parcs d’exposition. La démarche RSE d’Alkern En ce qui concerne Alkern, le groupe affirme sa volonté de contribuer à un aménagement du territoire plus respectueux de l’environnement. Le projet s’inscrit donc dans sa démarche RSE et complète ainsi une stratégie tournée vers le développement de produits éco-conçus. Lire aussi : Alkern : Entre performance et durabilité Le groupe s’oriente aussi vers des solutions bas carbone pour le bâtiment et de perméabilisation des voiries. La mise en service des installations solaires est prévue pour l’année 2024.
Il y a 3 ans et 72 jours

+4% sur le TRV depuis le 1er février 2022 : un impact bien plus important qu’annoncé sur les factures d’énergie des Français

À cela vient de s’ajouter un fort climat insécuritaire du fait de la crise ukrainienne et des conséquences actuelles et à venir sur le prix du gaz, entre autres. En septembre 2021, les experts de Cherpas publiait un rapport qui démontrait qu’opter pour le tarif heures pleines / heures creuses plutôt que le tarif de base n’était pas une alternative si avantageuse qu’elle y paraîtrait pour faire des économies. Loin d’être aussi rentable qu’espéré, alors que près de 50% des Français sont abonnés à ce type d’offre pour leur électricité, il ferait même plutôt perdre de l’argent à de nombreux ménages que l’inverse. Tenant compte de l’augmentation de +4% du TRV (Tarif Réglementé de l’Electricité) depuis le 1er février dernier, Cherpas a actualisé pour ce début d’année les données de son analyse, afin de voir si la confrontation entre le tarif de base VS le tarif heures pleines / heures creuses était toujours pertinente. Dans ce contexte de flambée des prix et malgré l’application du « bouclier tarifaire », la startup a constaté que cette hausse récente du TRV est venue changer totalement la donne, car même si elle se limite à 4% en moyenne, elle cache en réalité des évolutions tarifaires très disparates. Ainsi selon ses simulations, la plateforme Cherpas s’est aperçue que :Pour le tarif de base, le TRV subissait une augmentation moyenne de +11,6%.Pour le tarif heures creuses, le TRV augmente significativement de +8% alors que celui aux heures pleines ne subit qu’une hausse limitée de +1%.Qui sont les plus impactés par cette hausse du TRV ?Loin de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, cette hausse de 4% du tarif réglementé de l’électricité fait majoritairement peser la hausse sur les foyers les plus modestes mais aussi les foyers les plus éco-responsables dans leur consommation. Effectivement, l’électricité des heures pleines est plus « charbonnée » car elle utilise les centrales de gaz et de charbon, tandis que l’électricité des heures creuses fait appel à l’énergie nucléaire. Comme l’indique le Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise (Sigerly), « limiter les forts appels de puissance sur le réseau électrique en hiver limite la production d’électricité à partir d’énergies fossiles ».En d’autres termes :Sur les 11 millions de foyers concernés par les tarifs de base, 95% ont une consommation énergétique égale ou inférieur à 9kVA et cela concerne en grande majorité des foyers modestes. Pour ces consommateurs, la hausse du TRV depuis le 1er février 2022 atteint les 11,6%.Parallèlement, les ménages avec une part d’heures creuses dans leur abonnement supérieure à 70% subissent une hausse 2.6 fois plus importante que ceux ayant une part d’heures creuses inférieure à 30%.Cherpas, l’outil qui analyse gratuitement vos contrats et vous propose la meilleure offreFace à ces changements majeurs, le consommateur est légitimement perdu. Comment savoir si l’on paye le prix juste ? Qui croire ? Seul face à des conditions générales peu lisibles et des calculs complexes, il est difficile d’obtenir une réponse claire. D’autant plus en cette période géopolitique instable qui fait craindre le pire sur l’économie et notamment sur le prix du gaz. C’est ici que la plateforme Cherpas intervient en éclairant le consommateur face à l’opacité de l’évolution des politiques tarifaires.Alors que beaucoup de consommateurs l’ignorent encore, il est tout à fait possible de changer de fournisseur d’énergie à tout moment, sans frais et sans coupure, pour bénéficier d’offres plus intéressantes. L’application web Cherpas permet d’analyser en un rien de temps ses abonnements domestiques : électricité et gaz, internet et mobile. Une tâche fastidieuse, sur laquelle de nombreux consommateurs rechignent à se pencher.Grâce à un algorithme en veille constante sur les tendances du marché, Cherpas propose très rapidement des offres moins onéreuses et plus adaptées à la consommation quotidienne d’un foyer. L’entreprise se rémunère via les commissions proposées par certains fournisseurs, mais en mettant en avant toutes les offres du marché sans valoriser certaines par rapport à d’autres. Cela dans un souci de transparence et d’éthique.Grâce à Cherpas, ses membres ont réalisé en moyenne une économie de 219 € par an pour un foyer se chauffant à l’énergie électrique. Forte d’une croissance soutenue, l’application web compte aujourd’hui plus de 14 000 utilisateurs actifs (3 000 en septembre dernier) et supervise actuellement plus de 22 000 contrats.
Il y a 3 ans et 73 jours

Cifa décline sa gamme de centrales FiveTech en trois variantes “précieuses”

Nouvelle centrale à béton Cifa FiveTech Diamond, munie d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 2,5 m3. [©Cifa] Cifa vient de revoir son offre de centrales à béton FiveTech. Celle-ci est déclinée en trois variantes “précieuses” : Diamond, Sapphire et Zircon. Cifa fait évoluer sa gamme de centrales à béton FiveTech, en la déclinant en trois variantes, dont les noms sont issus de pierres précieuses. Diamond, Sapphire et Zircon se veulent les symboles d’une offre à haute valeur ajoutée, comme l’explique Marco Polastri, directeur des ventes, du SAV et du marketing : « Nous voulons offrir à nos clients une gamme à la fois complète et bien organisée. Ceci, pour fournir un produit avec des performances supérieures. Et un haut niveau de contrôle des processus, confirmant notre vision “Driven by Innovation” ». La valeur des unités de production FiveTech peut ainsi être résumée en cinq points : Toutes les centrales sont pré-assemblées pour assurer leur mise en service dans les plus brefs délais, à l’aide des moyens standards.Les centrales bénéficient d’une conception flexible et modulaire pour s’adapter au mieux aux différents besoins des clients.Tous les matériaux nécessaires à la fabrication des bétons sont dosés avec précision pour garantir le respect des critères normatifs.L’outil de malaxage assure une performance de mélange de haute qualité, tout en permettant un entretien facile.Le contrôle opérationnel complet peut être intégré au système de surveillance Cifa Vista : une interface intuitive permet de surveiller toute l’activité de la centrale et de générer des rapports précis. Des centrales à béton très “précieuses” • Haut de gamme de l’offre, la centrale Diamond se caractérise par un transport et un montage simples. Elle est conçue pour optimiser les coûts de production des bétons prêt à l’emploi. La série se compose de cinq modèles, pour des capacités de production de 50, 70, 100, 130 et 180 m3/h. Les groupes de stockage des granulats sont modulaires et configurables. Et se divisent en quatre à six compartiments, avec des systèmes de chargements automatiques. Quant aux malaxeurs, ils sont de type “doubles arbres horizontaux”. • La ligne Sapphire bénéficie de toutes les fonctionnalités avancées, comme la Diamond. Mais elle a été conçue pour faciliter la manipulation lors du transport par mer en direction des sites les plus reculés du monde. Cette centrale est donc plus légère et plus optimisée, en comparaison à sa grande sœur. Toutefois, elle profite des mêmes capacités de production et d’une même configuration modulaire. La ligne est livrée avec des composants moins sophistiqués pour une plus grande simplicité d’utilisation et d’entretien. • La série Zircon, elle, constitue la solution plus simple et permet une production de 70 à 130 m3/h de béton. Destinée au chargement exclusif de toupies chargement, elle possède un nombre limité de fonctionnalités. Sa structure simple correspond aux configurations les plus courantes du marché : trémies à granulats divisées en quatre ou cinq compartiments, jusqu’à quatre silos pour les liants et trois malaxeurs à doubles arbres au choix : 1,7 m3, 2,5 m3 et 3,33 m3.
Il y a 3 ans et 73 jours

Sochaux optimise la consommation énergétique de 18 bâtiments communaux avec ENGIE Solutions

Dès la première année du contrat, l’ensemble des travaux prévus dans le cadre de ce CPE a pu être réalisé assurant ainsi rapidement l’atteinte de l’objectif d’économies de CO₂ fixé. Conclu pour une durée de dix années, ce contrat répond à l’ambition de la ville de Sochaux de réduire la consommation énergétique de la ville tout en assurant un meilleur confort des occupants de ces bâtiments. ENGIE Solutions s’est engagé, dans le cadre de ce CPE, à réduire de 20% les émissions totales de CO2 des bâtiments concernés, soit 831 tonnes de CO₂ évités par an. C’est principalement par le renouvellement des installations de production d’énergie de ces bâtiments et différentes solutions digitales d’optimisations des consommations que les économies ont pu rapidement être constatées, atteignant déjà l’objectif annuel d’économie fixé. Les bâtiments concernés par ces travaux et ces optimisations énergétiques sont : la Halle des sports, l’école élémentaire Simone VEIL et l’école de musique, les bâtiments des services techniques, le centre aéré et le restaurant scolaire du Petit Bois et la Cité Administrative.Une optimisation énergétique guidée par le digital pour la Cité Administrative Une attention particulière a été apportée à la Cité Administrative, l’un des sites les plus énergivores de la ville, qui a pour particularité d’être composée de 19 zones aux usages variables. Simple à installer et à exploiter, la solution Vertuoz Control est un dispositif digital permettant d’optimiser la performance énergétique des bâtiments en pilotant à distance la diffusion de chaleur, zone par zone, grâce aux objets connectés et à l’Intelligence Artificielle. Cette solution parfaitement adaptée aux problématiques de ce bâtiment permet d’une part à l’énergie de n’être diffusée que lorsque cela est nécessaire (en fonction de l’occupation réelle des zones), et d’autre part, d’améliorer et d’uniformiser le confort des occupants à travers l’ensemble du bâtiment. La mise en service de Vertuoz Control, c’est l’installation de 108 IoT/objets connectés comprenant :86 vannes connectées (une par radiateur).22 capteurs de température et de présence. Labellisée par la Fondation Solar Impulse, Vertuoz fait d’ailleurs partie des solutions reconnues comme ayant un impact positif sur la planète, à la fois en termes économique et environnemental.Pour Albert MATOCQ-GRABOT, maire de Sochaux : « Les enjeux de transition écologique doivent devenir des automatismes dans les collectivités. S’entourer de professionnels « éclairés » est un gage de réussite ! »Pour Matthieu BONVOISIN, Directeur du territoire Nord Est ENGIE Solutions : « Nous nous réjouissions d’accompagner la ville de Sochaux dans la réduction pérenne de ses consommations énergétiques et de son empreinte carbone grâce à nos solutions qui combinent digital et technicité. »Pour Damien Térouanne, Directeur Général Délégué ENGIE Solutions : « Agir sur la réduction des consommations des bâtiments est un levier crucial pour tendre vers la neutralité carbone »
Il y a 3 ans et 73 jours

Weber intègre l’offre Tradical® à sa gamme produits et étoffe son panel biosourcé

Saint-Gobain Weber France annonce avoir signé avec le Groupe belge Lhoist, l’un des leaders mondiaux de la production de chaux, chaux dolomitique et autres minéraux, un accord de partenariat concernant l’offre Tradical®  de sa filiale BCB. A compter du 1er mai, l’expert en mortiers industriels Weber va commercialiser, en exclusivité sur le territoire français, les […]
Il y a 3 ans et 74 jours

La guerre en Ukraine peut-elle impacter la production des matériels de TP ?

Les sanctions prises par l’Union européenne à l’encontre de la Russie ont déjà commencé à impacter l’importation de certaines matières premières vers l’Europe, notamment l’acier. Utilisé dans la fabrication des engins, ce dernier pourrait-il venir à manquer aux constructeurs ?
Il y a 3 ans et 74 jours

5 points clés pour le secteur du bâtiment en 2022

Une seconde vie pour les anciens bâtimentsAvec la pandémie, les mesures de santé publique ont transformé des maisons en bureaux et laissé des immeubles de bureaux vides. Si certains de ces changements se sont atténués, l’utilisation des bâtiments a véritablement changé : la fréquentation des bureaux ne sera plus la même, le télétravail et travail hybride vont perdurer et le commerce physique ne récupérera jamais complètement le terrain perdu.En parallèle, l’immobilier résidentiel fait face à une pénurie de logements que les nouvelles constructions ne peuvent combler en raison d’un manque de matériaux, de main-d'œuvre et de terrains. Dans un secteur où certains types de biens sont surabondants, alors que d’autres sont insuffisants, les entreprises devront faire de réels efforts pour relever les défis de la réaffectation des bâtiments, qui constituent des opportunités importantes afin de répondre à l'évolution des besoins immobiliers.L'énergie au cœur de la refonte de l'utilisation des bâtimentsLes évolutions observées dans l'utilisation des bâtiments au cours des deux dernières années, sont survenues alors que des changements avaient déjà été opérés afin de répondre à la pression réglementaire et sociétale pour une plus grande efficacité énergétique. Cela implique de meilleures approches de l’efficacité des bâtiments, en termes de conception, modernisation et système de gestion de l’énergie des bâtiments.Par exemple, l'adoption croissante des véhicules électriques, entraînera une demande accrue d'énergie électrique. Dans le même temps, les arguments économiques en faveur des énergies renouvelables à petite échelle entraineront les déploiements de panneaux solaires. Ces développements conduiront les bâtiments à devenir à la fois consommateurs et producteurs d'électricité. On parlera alors de "prosumers" pour décrire la manière dont les propriétaires gèrent cette nouvelle relation avec l'électricité. La façon dont les bâtiments interagissent avec l'infrastructure énergétique est depuis longtemps essentielle. Néanmoins, l’impact de l’évolution des besoins des consommateurs sur le réaménagement des bâtiments conduira à renforcer cette interaction. Les appels d'offres devraient donc être naturellement de plus en plus axés sur les questions de gestion énergétique.La digitalisation comme catalyseurLes technologies et les approches traditionnelles ne suffisent plus aujourd’hui pour que les changements majeurs dans la façon dont les bâtiments interagissent avec l'infrastructure électrique soient viables. Les technologies intelligentes, y compris les compteurs intelligents, deviendront essentielles pour permettre aux bâtiments de réinjecter de l'énergie dans le réseau et pour fournir aux opérateurs de réseau des informations sur la consommation d’énergie de chaque bâtiment.Le réseau d'un bâtiment individuel peut être rendu plus polyvalent et plus flexible grâce à la technologie numérique. Les systèmes électriques intelligents des bâtiments sont capables de réagir aux conditions du réseau, par exemple en chargeant les véhicules électriques aux heures de faible demande. Alors que le système électrique global continue de se transformer, les systèmes numériques offriront la flexibilité et l'adaptabilité nécessaires à chaque étape de la production et de l'utilisation de l'énergie. Ces changements amènent à une relation plus intelligente, plus réactive entre les bâtiments et l'infrastructure. Des projets démontrant la valeur de ce type d'approche sont déjà en cours, la gestion intelligente de l'énergie va devenir un élément essentiel de réponse à la crise climatique.La sécurité des bâtiments redéfinieAvec la pandémie, les autorités de santé publique tentent de comprendre la dynamique de la transmission virale et l'impact des interventions telles que l'augmentation de la ventilation sur le fonctionnement des systèmes de gestion des bâtiments. Il est important de trouver un équilibre entre la sécurité des personnes et le maintien des activités quotidiennes.Parallèlement, il sera indispensable d'identifier le profil de risque de cybersécurité des bâtiments, car les systèmes intelligents peuvent constituer des failles dans leur structure, au niveau des tableaux de distribution électrique et des équipements de chauffage, ventilation et climatisation. Ces éléments doivent être considérés comme faisant partie d'un système global complexe et cohérent, et non comme des questions distinctes pouvant être traitées de manière isolée. Il est donc probable que de nouvelles normes de sécurité des bâtiments se développent au cours des prochaines années.Des liens plus étroits entre les bâtiments et les autres secteurs d’activitéDe nombreux facteurs tels que les préoccupations sur le climat ou bien la pression du public pour répondre à des besoins changeants vont impacter les évolutions de ce secteur. Il est ainsi nécessaire d’impliquer un ensemble large de parties prenantes confrontées à leurs propres défis de transformation.La connexion entre les différentes industries peut être facilitée par le processus connu sous le nom de « couplage sectoriel », c’est-à-dire l’électrification des transports et des bâtiments tertiaires et industriels.Un bon couplage sectoriel dans le secteur du bâtiment permettra de soutenir et d'accélérer la décarbonation grâce à un réseau plus résilient, à une production décentralisée et à une utilisation intelligente de l'énergie qui s'adapte à l'offre. Il s'agit là d'un élément essentiel de la transformation énergétique. L’évolution de l’utilisation des bâtiments offre à ce même secteur une occasion unique de contribuer au processus.Tribune par Laëtitia Tran-Rodeghiero, Commercial Buildings Segment Manager chez Eaton Electrical France (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 75 jours

Adjuvantation : “Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille”

Guillaume Francqueville, président de Master Builders Solutions France, alerte sur la pénurie des matières premières et l’importante hausse de leurs prix. [©MBCC Group] Pénurie, quand tu nous tiens… Comme bien des secteurs, le monde de la chimie est impacté d’une manière très importante par un manque de disponibilité des matières premières. Ceci, lié à un contexte mondial particulier consécutif à la crise du Covid et au ralentissement économique généralisé qui l’a accompagnée.  En effet, après deux années de pandémie, la reprise a été fulgurante, avec un redémarrage massif des marchés asiatiques et nord-américains. A elles seules, ces deux zones ont commencé à absorber une partie importante des ressources de matières premières, saturant au passage le transport maritime mondial. Ainsi, on a pu voir les prix des conteneurs de 40’’ multipliés par cinq, par huit. Et comme une plaie n’arrive jamais seule, le coût des énergies ne cesse de grimper. Entre avril 2020 et janvier 2022, le prix du baril de pétrole a presque quintuplé, passant de 18,50 $ à 86,50 $ (16,50 € à 77,10 €). Une situation qui ne va pas s’améliorer avec le contexte géopolitique actuel, dont l’évolution est des plus incertaine… Une reprise non anticipée et sous-estimée De longue dates, les adjuvantiers ont axé leur développement sur les chimies nouvelles. « Pour une grande partie de nos productions, nous utilisons des polymères, issus de monomères souches », rappelle Guillaume Francqueville, président de Master Builders Solutions France (MBCC Group). Souci, le secteur des plastiques fait appel aux mêmes matières premières (monomères) que les adjuvantiers.  Quant aux sources d’approvisionnement, elles sont limitées à une petite poignée de producteurs fournisseurs mondiaux, dont les outils industriels sont à saturation. « Avec le Covid, ils ont mis un gros coup de frein sur les développements, investissements et capacités de production. » A vrai dire, ces industriels, comme bien d’autres, n’ont pas anticipé un niveau de reprise aussi fort et rapide. En même temps, la crise du Covid était “seulement” sanitaire et non économique et certains l’ont peut-être oublié.  Les chimies “anciennes” touchées à leur tour Aujourd’hui, la situation est telle qu’elle est : il n’y a pas assez de matières premières pour contenter tout le monde. De fait, ceux qui acceptent de payer le prix fort sont servis en premier. « A ce niveau, la filière construction n’est pas toujours la mieux placée », analyse Guillaume Francqueville.  Cette pénurie de monomères/polymères existait déjà dans le passé (avant la crise du Covid), mais restait limitée, même si elle gênait les adjuvantiers. Aujourd’hui, la “nouveauté” vient d’une brusque évolution tarifaire à la hausse des chimies que l’on pourrait qualifier “d’anciennes”. « Il s’agit de dérivés du sucre, de l’azote, d’acides de base. Toutes ces chimies qui ont permis l’essor de l’adjuvantation pour bétons avant l’arrivée des polymères. » Les huiles végétales et autres matières biosourcées sont impactées de la même manière. « Les hausses oscillent entre + 15 % et + 150 %, confirme Guillaume Francqueville. Elles sont arrivées très tard, en fin d’année dernière, sans signes annonciateurs… » Ces chimies sont aussi captées par l’Asie. Et par de nouveaux entrants, qui ont identifié des débouchés inédits pour ces produits. Des utilisations à plus forte valeur ajoutée que celles de la construction ! Une hausse qui n’épargne aucun adjuvantier Même s’ils représentent une part minoritaire du chiffre d’affaires des adjuvantiers, les produits basés sur ces “anciennes” chimies n’en restent pas moins demandés et utilisés par les acteurs du béton. « On parle là de solutions éprouvées, qui répondent parfaitement à certains besoins pour lesquels les nouvelles réponses d’adjuvantation restent surdimensionnées. » Mais cette hausse substantielle, qui n’épargne aucun adjuvantier, pourrait rapidement rendre ces chimies beaucoup moins attractives dans les semaines ou mois qui viennent. Car – il ne faut pas se voiler la face -, il y aura une répercussion sur les prix finaux. « En 2021, nous avons déjà absorbé une bonne partie des hausses, mais cette nouvelle salve affiche des niveaux jamais atteints, auxquels nous ne pouvons plus faire face », insiste Guillaume Francqueville. En effet, comme toutes entreprises, celles du secteur de l’adjuvantation n’échappent pas aux règles de rentabilité dictées par l’économie de marché.  L’élégante formule de Jacques Chirac Dans ce contexte, les adjuvantiers ne vont pas rester les bras ballants. Ils travaillent déjà à plusieurs scénarii. Le premier consiste à revoir les formulations de leurs adjuvants de base, en continuant à utiliser les chimies “anciennes”. Le second – plus plausible – est de procéder à une montée en gamme, en remplaçant les gluconates et autres lignosulfonates par les polymères de dernière génération. Mais à des concentrations bien moindres que celles nécessaires pour les adjuvants les plus récents et performants. Autrement dit, de faire profiter des progrès les plus récents de la chimie à des adjuvants éprouvés. Une substitution rendue possible par un delta de prix de moins en moins important entre “anciennes” et “nouvelles” chimies.  Aujourd’hui, l’industrie de l’adjuvantation pour bétons semble être à la croisée des chemins, entre hausses de prix permanentes, pénuries de matières premières et difficultés pour identifier de nouveaux sourcings. De quoi lui permettre de reprendre à son compte l’élégante formule de Jacques Chirac : « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ».  Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 75 jours

La commission des affaires économiques du Sénat propose 5 mesures d'urgence pour sortir de la dépendance française et européenne au gaz russe

Le gaz russe représente, en effet, 20 % de la consommation de gaz française, 50 % de celle allemande et 40 % de celle européenne. Or, entre le printemps 2020 et fin février, le prix de marché du gaz a déjà été multiplié par 3 ; il devrait croître encore, compte tenu des légitimes sanctions prises par les États européens à l’encontre de la Russie, mais aussi des éventuelles mesures de rétorsion que pourrait envisager cette dernière.Dans ce contexte, très perturbé pour notre sécurité d’approvisionnement énergétique, la commission des affaires économiques du Sénat plaide résolument pour 5 mesures d’urgence :Le principe du « coût marginal » régissant le marché européen de l’électricité, qui lie dans les faits le prix de l’électricité à celui du gaz, doit être révisé sans délai, faute de quoi la flambée du gaz fossile russe se répercutera inévitablement sur celle de notre électricité nucléaire décarbonée. Or, l’énergie nucléaire, qui constitue le pilier de notre sécurité d’approvisionnement, doit être protégée comme telle, comme l’ont récemment rappelé les rapporteurs de la mission d’information sur l’énergie et l’hydrogène nucléaires de la commission Daniel Gremillet, Jean-Pierre Moga et Jean-Jacques Michau.L’approvisionnement en gaz doit être diversifié. Pour pallier la suspension du gazoduc Nord Stream 2, il faut accélérer la mise en service de terminaux méthaniers, pouvant permettre des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), et reconstituer des stocks stratégiques pour les prochains hivers, les obligations de stockage devant être confortées, appliquées et contrôlées en France comme en Europe.La décarbonation du gaz doit être poursuivie, en substituant une production nationale de biogaz aux importations de gaz fossile russes. La France peut et doit agir en ce sens, car le biogaz ne représente que 0,44 % de sa consommation de gaz. Pire, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), publiée par le Gouvernement en 2020, ne respecte pas la loi « Énergie-Climat », adoptée par le Parlement en 2019 : la première vise un objectif entre 7 et 10 % de biogaz d’ici 2030, contre au moins 10 % pour la seconde ! Or, on dénombrait 1 164 projets d’injection de biogaz en attente, à l’automne dernier ! Il faut donc réviser la PPE et conforter les dispositifs de soutien pour débloquer ces projets salutaires. Nos agriculteurs ont un rôle clé à jouer pour favoriser cette production de biogaz, à travers leurs projets de méthanisation, qui doivent être facilités règlementairement et financièrement.Le « bouclier tarifaire » doit être consolidé. D’une part, les tarifs réglementés de vente de gaz (TRVG) ne sont bloqués que jusqu’au 30 juin 2022 et disparaîtront le 1er juillet 2023. Ils ne couvrent, d’ailleurs, que 7,5 % de la consommation de gaz française ! D’autre part, la baisse de taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) ne vise que les particuliers, et non les professionnels. Enfin, les pertes de recettes dues au blocage des TRVG seront compensées aux fournisseurs, par le biais des charges de service public de l’énergie (CSPE), ce qui augure de fortes hausses de prix pour les consommateurs. Il faut donc recalibrer le « bouclier tarifaire » à l’aune de la crise gazière, en offrant une solution globale et pérenne à tous les consommateurs (ménages, entreprises et collectivités territoriales).Les textes européens en cours doivent être ajustés. Tout d’abord, si le gaz bas-carbone a été intégré à la « taxonomie verte », il faut conditionner cette intégration, non seulement à un seuil d’émission, déjà prévu, mais aussi à un critère de provenance. De plus, le paquet « Ajustement à l’objectif 55 » doit pleinement favoriser le biogaz – dans la directive relative aux énergies renouvelables – et le GNL – dans le règlement afférent aux infrastructures de recharge –, comme l’ont récemment proposé les rapporteurs du volet « Énergie » de ce paquet pour la commission Daniel Gremillet et Dominique Estrosi Sassone. Enfin, le paquet « Gazier » doit être mobilisé à plein, pour mieux réguler le marché européen du gaz, en veillant à promouvoir sa décarbonation (par le biogaz et l’hydrogène), consolider son stockage et garantir sa provenance. Pour Sophie Primas : « La guerre en Ukraine a rappelé avec gravité le risque de dépendance énergétique de la France et de l’Europe. Pour conjurer ce risque, il nous faut tout mettre en œuvre afin de réduire la part des importations de gaz issus de pays producteurs, tels que la Russie, manifestement hostiles aux économies et aux valeurs des démocraties libérales européennes : c’est une nécessité économique et une exigence morale ! »Pour Daniel Gremillet : « Tous les leviers doivent être actionnés pour réduire la dépendance énergétique de la France et de l’Europe. La réforme du principe du “coût marginal”, pour laquelle nous avons plaidé dans notre récent rapport sur la sécurité d’approvisionnement électrique, doit mettre notre électricité nucléaire décarbonée à l’abri de la grave crise gazière. Au-delà, il faut substituer une production locale de biogaz aux importations de gaz fossile, comme nous l’avons demandé dans nos récents travaux sur le volet “Énergie” du paquet “Ajustement à l’objectif 55”. Enfin, nous devons consolider le “bouclier tarifaire”, permettre le recours au GNL et reconstituer les stockages stratégiques. Il y a urgence à agir ! »
Il y a 3 ans et 75 jours

Premier investissement majeur dans l'hydrogène "vert" en Europe par le fonds Hy24

Associé à la société de gestion Mirova, la Caisse de dépôts et placement du Québec et Technip Energies, le fonds a investi dans Hy2Gen, société pionnière de l'hydrogène vert basée à Wiesbaden en Allemagne.Le capital sera utilisé pour développer des sites industriels (deux au Canada, deux en France, un en Allemagne et un en Norvège) qui produiront de l'hydrogène notamment pour des carburants de synthèse dits "e-carburants" ou "efuels" destinés au transport maritime et terrestre, à l'aviation et à l'industrie."Pour s'assurer que l'électricité que nous utilisons pour fabriquer l'hydrogène par électrolyse de l'eau (opération qui permet de dissocier dans H2O, la formule chimique de l'eau, les molécules H de l'hydrogène des O2 de l'oxygène, NDR) est verte, nous avons deux cas de figure selon les projets" explique Cyril Dufau-Sansot, Pdg d'Hy2gen à l'AFP."Soit nous sommes en raccord direct avec des sociétés de production d'énergie renouvelable (hydro-électrique au Canada et en Norvège par exemple), soit nous prenons de l'électricité sur le réseau (France, Allemagne), mais après des accords avec des sociétés d'électricité verte" qui nous "garantissent" la simultanéité "de leur production et de notre consommation" a-t-il affirmé.En France, le projet Sunrhyse est situé sur le plateau de Signes dans le Var, il doit servir à alimenter en hydrogène divers usages maritimes ou routiers, avec une capacité de production de 12 tonnes d'hydrogène par jour, grâce à un accord avec le producteur photovoltaïque Voltalia.Le deuxième projet français, également en région PACA, s'appelle Hynovera. Il doit permettre la production de e-kérosène sur une friche industrielle de l'ancienne centrale à charbon de Gardanne."On fait venir de la biomasse sous forme de plaquettes forestières : du bois déchiqueté, que l'on utilise en combustion pour produire du monoxyde de carbone, auquel on rajoute de l'hydrogène dans une réaction de synthèse qui produit un e-carburant" explique M. Dufau-Sansot. "Et ainsi on produit une molécule qui dans son usage va éviter les émissions de gaz à effet de serre".Fondé en 2017, Hy2gen est un pionnier de la production d'hydrogène vert par électrolyse, avec des installations d'une capacité de 880 MW en cours de construction.Pour créer Hy24, le plus grand fonds d'infrastructure hydrogène propre au monde qui vise à terme 1,5 milliard d'euros de portefeuille, Air Liquide, TotalEnergies et Vinci se sont associés à des acteurs industriels internationaux, comme le pionnier américain de l'hydrogène Plug Power, le spécialiste américain de la liquéfaction Chart Industries et le groupe de services pétroliers Baker Hughes.
Il y a 3 ans et 75 jours

Herige renforce son activité menuiserie en PACA

Le groupe vendéen vient de reprendre les actifs d’Activence, une société implantée à Vitrolles et spécialisée dans la production de volets roulants et de volets battants. Elle était en redressement judiciaire.
Il y a 3 ans et 75 jours

Art contemporain et architecture au cœur des futures gares du Grand Paris Express

Une trentaine d'architectes et 41 artistes contemporains doivent œuvrer à la réalisation des 68 futures gares de métro automatique qui seront mises en service entre 2024 et 2030, le chantier ayant pris du retard, dit à l'AFP la Société du Grand Paris (SGP) chargée de la gestion du projet dans son ensemble.Les onze projets présentés jeudi au ministère de la Culture sont encore à l'état d'images de synthèse ou de prototypes afin de tester les matériaux.Associée à l'architecte Jean-Paul Viguier pour la gare du Kremlin-Bicêtre, l'artiste française Eva Jospin a conçu "une oeuvre intérieure dans l'esprit de (ses) forêts en carton, sous vitrine, et une autre à l'extérieur: un grand mur minéral mangé par une végétation, en béton et en bronze", indique-t-elle à l'AFP."Ce qui est très intéressant dans cette collaboration, c'est de comprendre comment adapter une oeuvre artistique à des temps de chantier, des usages. Il faut beaucoup anticiper sur la pérennité pour arriver à une harmonie de couleurs, une fusion entre l'architecture et l'oeuvre d'art", ajoute-t-elle.Dans chacune des futures gares, "un artiste est invité à créer une œuvre en tandem avec l'architecte. Progressivement d'ici à 2030, 2 à 3 millions de voyageurs visiteront chaque jour cette collection unique d'art public et d'architecture à l'échelle du Grand Paris", explique à l'AFP Olivier Klein, à la tête du conseil de surveillance de la SGP et maire de Clichy-sous-Bois.A la gare de Clichy-Montfermeil, les visiteurs pourront ainsi admirer, dit-il, "une reproduction en céramique de la fresque réalisée par l'artiste français JR pour les habitants après les émeutes de 2005". Il sera associé à l'architecte Benedetta Tagliabue.La Société Grand Paris consacre "un millième de son budget aux commandes artistiques, soit 35 millions d'euros sur un budget global de 35 milliards d'euros, auxquels s'ajouteront des fonds privés de mécènes", précise à l'AFP M. Klein."Ce projet va contribuer grandement à la démocratisation de la culture et au rayonnement de nos artistes auprès des visiteurs du monde entier", a déclaré la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, citée dans un communiqué.Le directeur artistique de l'ensemble du projet est José Manuel Gonçalves, directeur de l'établissement public culturel parisien Cent-Quatre.Lancé à la fin des années 2000 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le Grand Paris Express reliera sur plus de 200 km des dizaines de communes de banlieue, les centres de recherche du plateau de Saclay ou encore les deux aéroports parisiens de Roissy au nord et d'Orly au sud.Parmi les autres futures gares intégrant le projet, l'aéroport du Bourget sera confié à Mona Hatoum et Jacques Pajot tandis que l'architecte François Tamisier et l'artiste Vhils oeuvreront à l'aéroport d'Orly.
Il y a 3 ans et 76 jours

LG va arrêter de produire des panneaux photovoltaïques

CLAP DE FIN. Le groupe LG Electronics Inc annonce se retirer de la production et la vente de panneaux photovoltaïques afin de se concentrer sur ces activités en croissance.
Il y a 3 ans et 76 jours

Stratégie française pour l'énergie et le climat : France Gaz Liquides publie son cahier d’acteur

Convaincue que les gaz et biogaz liquides ont dès aujourd’hui un rôle à jouer dans ce processus de décarbonation, France Gaz Liquides a activement participé aux groupes de travail initiés par le ministère pour élaborer cette nouvelle SFEC, et vient tout juste de publier son cahier d’acteur. Le chauffage au gaz propane, une solution pertinente en rénovation et possible dans le neuf« Le choix des consommateurs engagés dans la transition énergétique s’inscrit d’autant plus dans une contrainte économique qu’ils résident au sein des territoires non ou mal desservis par les réseaux de gaz naturel ou d’électricité », mentionne le cahier d’acteur, rappelant combien précarité énergétique et décarbonation sont des sujets d’attention pour la filière.Disponibles dès à présent sur 100% des territoires, le propane et le biopropane apparaissent comme une solution accessible, pertinente et économique dans le cadre de rénovations, affichant une réduction immédiate de 50% d’émissions de GES pour le propane et de 80% pour le biopropane dans le cadre d’une substitution d’un chauffage au fioul par une chaudière gaz à Très Haute Performance Energétique (THPE). En cela, les gaz et biogaz liquides sont forts d’un potentiel de décarbonation immédiat dans la rénovation.Dans le cadre de constructions neuves, France Gaz Liquides rappelle également que « les gaz liquides renouvelables présentent les mêmes atouts de performance et de disponibilité que leurs équivalents d’origine fossile (même molécule dans les deux cas) », puisqu’ils permettent d’atteindre les critères de performance environnementale fixés par la RE2020 avec ou sans mécanisme de compensation carbone. En complément de l’électricité, et à partir de systèmes hybrides, ils sont un allié de choix à prendre en compte. Lié à la création de bioraffineries aujourd’hui matures telles que celle de La Mède ou celle de Grands-Puits, la disponibilité du propane d’origine renouvelable, le biopropane – déjà d’1TWh en 2021 – nécessite à moyen terme l’appui de technologies de production innovantes pour diversifier les sources d’approvisionnement et réduire les coûts. En cela, « la filière se tient à disposition des pouvoirs publics pour étudier les solutions techniques et réglementaires nécessaires à mettre en œuvre pour permettre aux biogaz liquides de disposer d’un cadre permettant leur développement pour participer à la décarbonation de l’économie française. »Une énergie compétitive pour réduire l’impact climatique de nombreux professionnels dont c’est l’unique solution« Les industriels et les professionnels doivent partout en France, sans être dépendants de la présence d’un réseau de gaz, être en mesure de réduire leur consommation d’énergie et leur impact climatique. Pour tous leurs usages, chauffage comme process, il s’agit de leur permettre cette transition sans compromettre leur compétitivité ».Disponibles en tout point du territoire, aisément transportables et stockables et faciles d’utilisation, les gaz et biogaz liquides sont une réponse adaptée à la diversité des besoins énergétiques des professionnels en quête d’une solution énergétique faiblement carbonée, polyvalente, performante et autonome. Que ce soit pour les activités industrielles, agricoles, artisanales ou de tourisme, ils ont le potentiel de répondre dès à présent aux exigences liées à la rénovation des bâtiments, et d’assurer l’alimentation en énergie de milliers de professionnels dont ils sont la seule alternative énergétique efficiente pour allier production et qualité de l’air.Les équipements fonctionnant aux gaz liquides permettant d’intégrer sans aucune modification ni surcoût leur version renouvelable, les gaz et biogaz liquides sont définitivement un acteur clé à prendre en compte dans la décarbonation des milieux professionnels, tous secteurs confondus.L’opportunité d’une mobilité immédiatement abordable en préservant la qualité de l’air même dans les centres urbains, avec un carburant Crit’Air 1 : le GPL et le bioGPL.À l’heure où les prix des carburants flambent et où pouvoir d’achat et mobilité durable cohabitent difficilement, le GPL se présente comme une solution immédiatement disponible pour permettre l’accès à la mobilité verte des particuliers et professionnels, pour le transport des personnes comme des marchandises. Avec un prix à la pompe de 40% inférieur à celui du diesel et de 50% inférieur à celui de l’essence et 20% d’émissions de CO2 de moins que l’essence – et jusqu’à 80% de moins avec sa version renouvelable –, le GPL, classé Crit’Air 1, est l’un des carburants les moins chers et les moins polluants qui soient actuellement. Fort d’un maillage de 1 500 stations déjà en place sur tout le territoire et ne nécessitant aucun investissement supplémentaire pour accueillir le GPL renouvelable dans sa chaîne de distribution comme dans les véhicules, le GPL est clé dans la dynamique de verdissement du parc automobile en complément du développement des infrastructures, notamment électriques, non immédiatement disponibles.Décarbonés, souverains, accessibles, et abordables, avec 11 millions d’utilisateurs sur tout le territoire, et l’ambition de devenir 100% renouvelables à l’horizon 2050, les gaz liquides, déjà en transition vers le renouvelable, font partie intégrante des solutions à intégrer dans le mix énergétique de demain… dès à présent.
Il y a 3 ans et 79 jours

Électricité en 2050 : l'Ademe publie plusieurs scenarios, avec et sans nucléaire

Face au réchauffement climatique, l'électricité occupera une place croissante, pour décarboner les transports, le bâtiment etc : elle devrait passer de 27% de l'énergie finale consommée aujourd'hui, à 42-56% au milieu du siècle, estime l'établissement public dans ces travaux prospectifs "Transition(s) 2050".Pour alimenter le débat présidentiel et éclairer les choix énergétiques futurs, quatre scénarios de société visant la neutralité carbone ont été élaborés. Inspirés des modèles du Giec (les experts climat de l'ONU), ils vont du plus sobre (S1) au "business as usual" (S4, habitudes inchangées).Mais in fine, devant la nécessité de sortir des énergies fossiles, tous les quatre seront fondés, à plus de 70%, sur les énergies renouvelables, photovoltaïque et éolien terrestre d'abord.Le S1 prévoit une sortie du nucléaire, avec le seul maintien en 2050 du réacteur de Flamanville en cours de construction. Le S2, à forte gouvernance locale, économie du partage généralisée..., voit les ENR se développer et le parc nucléaire historique se réduire peu à peu.Le scénario central (S3) suggère, pour limiter la pression sur les sols et paysages, deux options en plus : six réacteurs nucléaires EPR2, ou de l'éolien en mer notamment flottant, technologie non encore mature. Selon l'Ademe, leurs bénéfices économiques et CO2 sont proches, et l'option avec nucléaire légèrement moins coûteuse.Enfin le S4 inclut du nucléaire et de l'éolien flottant.Selon l'Ademe, globalement, le coût complet de production électrique en EUR/MWh devrait rester "relativement proche" en 2050 du niveau de 2020. Il n'inclut cependant pas les investissements hors système électrique (par exemple les rénovations énergétiques, plus ou moins étendues selon les hypothèses). C'est dans le scénario S2 que le coût du courant est le plus faible en 2050 (-12% par rapport à 2020), car avec l'efficacité et la sobriété, la demande plus modérée permet de se reposer sur les technologies plus compétitives (photovoltaïque, éolien terrestre).Enfin l'Ademe s'est penchée sur les besoins en métaux et matériaux. Elle anticipe ainsi des "consommations négligeables pour le béton, l'acier et le verre", mais des besoins accrus pour l'aluminium et le cuivre des véhicules.
Il y a 3 ans et 79 jours

Un site pour le bois local d’Auvergne-Rhône-Alpes

Fibois Auvergne-Rhône-Alpes, interprofession régionale de la filière forêt-bois, publie un site web, « boisdici.org », pour permettre à tous les utilisateurs de bois de trouver les entreprises de production et/ou de négoce en Auvergne-Rhône-Alpes qui offrent une gamme de produits en bois local ou français. Les essences de bois de la région permettent de réaliser une grande partie des produits et composants nécessaires à la construction et réhabilitation de bâtiments de toute nature, ainsi que des aménagements intérieurs et extérieurs… De nombreuses opérations réalisées en Auvergne-Rhône-Alpes et en France le démontrent et sont référencées dans le site. https://www.boisdici.org  
Il y a 3 ans et 79 jours

Rairies Montrieux fête 110 ans de savoir-terre au service d'une marque tournée vers l'avenir

Ce procédé a fait la renommée de RAIRIES MONTRIEUX qui conserve son savoir-faire ancestral malgré l’industrialisation du processus.RAIRIES MONTRIEUX produit aujourd’hui des briques, des carreaux et des plaquettes de parement en terre cuite naturelle ou émaillées pour les sols, murs intérieurs, façades extérieures et aménagement des jardins.Feu sacré et esprit de familleLa région environnante des Rairies, située à la limite du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72), dispose d’une argile dite rouge qui a fait sa renommée quant à la transformation de l’argile en terre cuite. Du XVIIe au XVIIIe siècle, la réputation du village est bien établie, mais c’est à partir de 1864 que la reconnaissance du savoir-faire des villageois des Rairies s’établie fortement.En dehors de l’argile, une briqueterie a besoin de deux éléments indispensables : un puit, un four. La halle de fabrication et la grange étant des constructions facultatives. La grange (ou le séchoir) est une construction en bois dont la charpente présente quatre pans bas couverts de tuiles dont la forme et la disposition assurent une bonne circulation de l’air sans laisser pénétrer la pluie. A ce jour, Rairies Montrieux exploite cette grange en lieu d’exposition.Assurer la transition entre procédé ancestral et industrialisationUne fois l’argile étirée, après trois semaines de séchage, les matériaux (briques, carreaux, plaquettes, etc.) sont méthodiquement disposés dans le four qui leur donne cette teinte spécifique. Après préchauffage du four, la cuisson dure environ trente-six heures sans discontinuer (la température du four oscillant entre 800°C et 1 200°C selon la météo). Une semaine s’écoule entre le début du remplissage du four et la fin du cycle de cuisson. Si la technique de fabrication des produits en terre cuite demeure inchangée, certains procédés se sont industrialisés depuis 1910 (date de création de RAIRIES MONTRIEUX par Ernest et Victor Montrieux) ; période où la demande de produits en terre cuite devient plus forte. On remplace alors l’homme par des machines puis la généralisation de l’électricité complète l’industrialisation de la production. Malgré cela, le processus de fabrication n’a pas fondamentalement changé. La cuisson se fait toujours en partie au four à bois, rien ne pouvant remplacer l’intervention humaine pour maîtriser parfaitement tous les paramètres.Pérenniser l'entrepriseIssu de la septième génération d’une famille de briquetiers, Rémy Montrieux prend la direction de la société en 1972. Il commence alors à moderniser les outils de production et oriente les produits de la marque vers les architectes en proposant des solutions de façades. Le pari s’avère aujourd’hui gagnant, l’entreprise étant présente sur tout le territoire et voit ses ventes à l’export progresser. Grâce à sa clientèle composée de 90% de professionnels ainsi qu’à sa renommée, RAIRIES MONTRIEUX participe à près de 300 chantiers par an dont de prestigieuses réalisations comme le conservatoire de Nantes, le Cité du cinéma à Paris, les Hexagones à Londres, le siège de l’Immobilière Podelhia à Angers...Une marque de reconnaissance, une reconnaissance de la marqueEn 2006, RAIRIES MONTRIEUX obtient le label “Entreprise du Patrimoine Vivant”. Véritable marque de reconnaissance octroyée par l’État, cette labellisation créée en 2005 lui offre une place de choix dans le peloton des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Délivré sous l’autorité du ministère de l’Économie et des Finances après une instruction rigoureuse, ce label a pour objectif de récompenser des petites et moyennes entreprises emblématiques de l’excellence française industrielle ou artisanale. Ses critères permettent de souligner nettement la haute valeur ajoutée d’une fabrication “made in France”. Ce label couronne ainsi le savoir-faire de RAIRIES MONTRIEUX valorisant une tradition, renommé et ancien, reposant sur la maîtrise de techniques ancestrales et lié aux origines d’un territoire.En 2020, RAIRIES MONTRIEUX reçoit également le label ”Produit en Anjou”, dont la vocation est de mettre en valeur et de faire connaître les nombreux savoir-faire du Maine-et-Loire. Dans un contexte de mondialisation des échanges, ce label est un signe de reconnaissance destiné à promouvoir les produits et services élaborés en Maine-et-Loire, en conjuguant énergie et transparence. L’obtention de cette marque territoriale repose sur deux critères cumulatifs : plus de 50 % de la valeur ajoutée du produit doit être acquis sur le territoire du Maine-et-Loire et les éléments constitutifs du produit doivent être issus ou élaborés dans le département.Un laboratoire R&D au service du sur-mesureLe laboratoire R&D et le bureau d’étude de RAIRIES MONTRIEUX sont à même de répondre à de nombreuses problématiques en apportant des solutions techniques inhérentes à chaque projet.Créateur de nouvelles tendances, RAIRIES MONTRIEUX peut s’appuyer sur un laboratoire de recherches où la compétence des employés performe au quotidien afin de garantir des réalisations de qualité irréprochable. Cette expertise autorise entre autres la création de nouvelles couleurs et une réponse sur mesure en coloris sur la base de teintes RAL. RAIRIES MONTRIEUX s’est ainsi positionné comme l’un des acteurs majeurs de l’émaillage couleur, pour des produits de caractère.La préoccupation de l'environnementProtection des ressources : de l’extraction des carrières au recyclage de la matière finale, la terre cuite s’inscrit dans le projet du développement durable et de la norme Haute Qualité Environnementale (H.Q.E.). L’entreprise s’engage dans la maîtrise des matières premières et la remise en état des sites d’extraction en fin d’exploitation.Économie d’énergie : grâce à la limitation des ressources énergétiques et des rejets dans l’atmosphère, le recours au bois pour la cuisson pour les tomettes et le séchage naturel permettent de réduire la consommation d’énergie fossile.Recyclage des eaux : le site de production intègre une station de traitement et de recyclage des eaux usées pour avoir une politique zéro déchet et être une entreprise respectueuse de l’environnement.Déchets écologiques : classés inertes (décret 2002), les déchets de terre cuite sont garantis non dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement.
Il y a 3 ans et 80 jours

La SNCF veut installer des panneaux solaires dans les gares

Le partenaire sera chargé de la conception, de l'investissement, de la réalisation, de l'exploitation et de la maintenance des installations photovoltaïques qui doivent d'abord être installées d'ici 2024 sur les parkings de 156 gares, a précisé le gestionnaire des gares françaises dans un communiqué.Cette première phase concernant 190.000 m2 aurait une capacité de 25 à 30 mégawatts-crête (MWc, unité mesurant la puissance maximale), l'électricité produite étant destinée à être revendue au réseau public de distribution, selon SNCF Gares & Connexions.L'objectif est d'installer 1,1 million de mètres carrés de panneaux solaires sur le patrimoine foncier des gares d'ici 2030, avec une capacité de 150 à 200 Mwc.A cette échéance, SNCF Gares & Connexions veut avoir réduit de moitié ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2019, et avoir une consommation d'électricité inférieure ou égale à la production d'énergies renouvelables sur son foncier.
Il y a 3 ans et 80 jours

Quand le panneau se cherche un toit

Pour poursuivre sa croissance, la production solaire photovoltaïque sur les bâtiments passe par un renouvellement des technologies et par le développement de nouvelles applications, notamment en façades.
Il y a 3 ans et 81 jours

Altarea a réorienté son offre de logements sur le client particulier en 2021

RÉSULTATS. Le groupe de promotion immobilière, l'un des plus importants de l'Hexagone, continue sa croissance et retrouve la normale après avoir fortement compté, en 2020, sur les investisseurs institutionnels. Il entend décarboner largement sa production de logements neufs.
Il y a 3 ans et 81 jours

BOOSTHEAT et le CETIAT signent un contrat de collaboration annuel la performance de sa pompe à chaleur thermique en production d’eau chaude sanitaire (ESC) est confirmée

 BOOSTHEAT (FR0011814938 / ALBOO), acteur industriel français de l’efficacité énergétique, et le CETIAT (Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques) annoncent avoir signé un contrat de collaboration d’un an renouvelable dans le but d’accompagner la mise au point de la Pompe à Chaleur Thermique (PAC) BOOSTHEAT dans différentes applications. Une deuxième campagne de mesure s’est […]
Il y a 3 ans et 82 jours

20 ans d’acoustique avec le bois

Comment une simple demande client est devenue la compétence majeure de Lignotrend   Tout a commencé avec une problématique concrète. Dans les ateliers de production, il était difficile d’entendre jusqu’à ses propres mots, comme l’a désespérément constaté un fabricant badois, acteur mondial dans les tissus techniques, à Murg (Allemagne). À cette époque, l’architecture métallique conventionnelle des […]
Il y a 3 ans et 82 jours

Résultats annuels 2021 de Kaufman & Broad

Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad, a notamment déclaré : « Les résultats de l’exercice 2021 sont en ligne avec les guidances, et mieux qu’anticipé en termes de génération de trésorerie avec un excédent de 35,9 millions d’euros de trésorerie nette (hors dette IFRS 16) et une capacité financière de 439,5 millions d’euros. La demande de Logement, que ce soit de la part des particuliers ou des investisseurs institutionnels, est toujours soutenue. La croissance (+4,8 % des réservations en volume) est toujours limitée par la difficulté d’obtenir des permis de construire dont le rythme de délivrance reste encore lent même si une reprise a été constatée en 2021. Les engagements liés à la transition énergétique, associés aux tendances démographiques et sociologiques, continueront à soutenir la demande de logement. En effet, seul le logement neuf permet d’atteindre la neutralité carbone alors qu’une partie du marché locatif existant ne pourra plus répondre à terme, aux objectifs de performances énergétiques. La réserve foncière Logement s’établit à plus de 35 000 lots à fin novembre, soit environ 8,2 milliards d’euros TTC d’activité potentielle. A cela s’ajoutent les projets de réhabilitation de friches industrielles et tertiaires en cours de développement par notre filiale Aménagement et Territoires, qui représentent environ 700.000 m2 de projets soit un potentiel d’environ 10.000 logements. Kaufman & Broad a acquis 60 % du capital de la société Neoresid, gestionnaire de 13 résidences étudiants dans 11 villes représentant plus de 1 400 logements. La démarche RSE de Kaufman & Broad intégrée au cycle de production des projets est évaluée annuellement par des organismes indépendants (Vigeo, Gaia, CDP,…). Kaufman & Broad s'est engagé à réduire ses émissions de CO2d’ici à 2030, en alignement avec les accords de Paris. Cet engagement est soumis à évaluation et suivi par le SBTi (Science Based Targets initiative). En Immobilier d’entreprise, Kaufman & Broad a été désigné lauréat par le groupe EDF pour la réalisation de son campus tertiaire à Marseille pour une surface d’environ 26 000 m2, à laquelle viennent s’ajouter des surfaces commerciales pour STELLANTIS. Par ailleurs, trois opérations ont fait l’objet d’une vente en VEFA pour un total d’environ 18 000 m2 (Silva à Bordeaux, Wilton à Nantes et Prism à Montpellier). Ces projets démontrent la nécessité de concevoir des opérations adaptées aux nouveaux usages et d’une qualité environnementale élevée. Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %. Le pourvoi devant le Conseil d'Etat sur le projet de réaménagement de friches du quartier de la gare d’Austerlitz a pour seule conséquence, à ce jour, le décalage du démarrage des travaux à la date du jugement définitif. Les résultats de 2021, la solidité de la structure financière de Kaufman & Broad ainsi que le niveau historiquement élevé de son Backlog ont conduit le Conseil d’Administration à proposer à l’Assemblée Générale des Actionnaires qui se réunira le 5 mai prochain, un dividende de 1,95 euro par action au titre de l’exercice 2021. L’ensemble de ces perspectives repose sur une stabilisation de la situation économique et sanitaire actuelle. »Activité commercialePôle Logement En 2021, les réservations de logements en volume s’établissent à 6 609 logements, en hausse de 4,8 % par rapport à la même période de 2020 (6 305 logements). En valeur, elles s’élèvent à 1 404,5 millions d’euros (TTC), à comparer à 1 490,8 millions d’euros (TTC) en 2020.Répartition de la clientèle En 2021, les réservations en valeur (TTC) des accédants ont progressé de 83 % (primo-accédants) et de 72 % (secundo accédants). Les accédants représentent 20 % des ventes contre 11 % pour la même période de 2020. Les réservations en valeur réalisées auprès des investisseurs représentent 34 % des ventes (26 % pour le seul dispositif Pinel), en augmentation de 41 % par rapport à novembre 2020 où ils représentaient 22 % des ventes. La part des ventes en bloc a représenté 46 % des réservations de logements, soit 651 M€. Elles représentaient 67 % des réservations en 2020.Délai d’écoulement et offre commerciale Le délai d’écoulement des programmes s’est établi à 3,7 mois sur l’année 2021, contre 3,8 mois l’année précédente. L’offre commerciale s’élève à 2 011 logements à fin novembre 2021 (1 999 logements à fin novembre 2020). 93 % de logements concernent des programmes situés en zones tendues (A, Abis et B1).Pôle Tertiaire En 2021, le pôle tertiaire a enregistré des réservations nettes de 53,7 millions d’euros (TTC). Kaufman et Broad a actuellement en commercialisation ou à l’étude environ 342 900 m² de projets tertiaires dont plus de 205 400 m² de surfaces de bureaux et environ 137 500 m² de surfaces logistiques.Par ailleurs, près de 93 000 m² de surfaces de bureaux sont actuellement en construction ainsi que plus de 42 100 m² de surfaces logistiques. Enfin, il reste environ de 100 800 m² de surfaces de bureaux dont les contrats sont en attentes de mise en vigueur. À fin novembre 2021, le backlog Tertiaire s’élève à 1 133,4 millions d’euros.Indicateurs avancés de l’activité commerciale et développement Au 30 novembre 2021, le Backlog Logement s’établit à 2 385,3 millions d’euros (HT), soit 25,8 mois d’activité. À la même date, Kaufman & Broad compte 146 programmes de logements en cours de commercialisation, représentant 2 011 logements (147 programmes pour 1 999 logements à fin 2020). Le Backlog total du groupe s’élève à près de 3,5 Mds€, dont 36,3 % du chiffre d’affaires restant à reconnaître est basé sur des terrains déjà acquis. Dans la part des opérations dont le terrain reste à acquérir, le projet de la gare d’Austerlitz A7/A8 représente à lui seul près de 28,6 % du Backlog global du groupe au 30 novembre 2021. Le portefeuille foncier Logement représente 35 149 lots. Il est stable par rapport à celui de fin novembre 2020 et correspond à un chiffre d’affaires potentiel de près de cinq années d’activité. Résultats financiersActivité Le chiffre d’affaires global s’établit à 1.281,8 millions d’euros (HT), en progression de 10,2 % par rapport à la même période de 2020 (soit 1.163,1 millions d’euros (HT)). Le chiffre d’affaires Logement s’élève à 1.109,1 millions d’euros (HT), contre 963,3 millions d’euros (HT) en 2020 (+15,1 %). Il représente 86,5 % du chiffre d’affaires du groupe. Le chiffre d'affaires de l’activité Appartements augmente de 20,2 % et s’établit à 1.054,7 millions d’euros (HT) à comparer à 877,1 millions d’euros (HT) à la même période de 2020. Le chiffre d’affaires de l’activité Maisons individuelles en village s’établit à 54,4 millions d’euros (HT) contre 86,1 millions d’euros (HT) sur la même période de 2020. Le chiffre d'affaires du pôle Tertiaire s’établit à 165,5 millions d'euros (HT), à comparer à 194,4 millions d’euros sur la même période de 2020.Eléments de rentabilité Au 30 novembre 2021, la marge brute s’élève à 222,6 millions d’euros, à comparer à 207,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 7,5 %. Le taux de marge brute s’établit à 17,4 %, à comparer à 17,8 % en 2020. Les charges opérationnelles courantes s’élèvent à 124,2 millions d’euros (9,7 % du chiffre d’affaires), contre 127,0 millions d’euros pour la même période en 2020 (10,9 % du chiffre d’affaires). Le résultat opérationnel courant s’établit à 98,4 millions d’euros, à comparer à 80,1 millions d’euros en 2020. Le taux de marge opérationnelle courante s’élève à 7,7 % contre 6,9 % à la même période en 2020. En 2021, le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 66,3 millions d'euros (à comparer à 56,5 millions en 2020). Les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts des minoritaires) s'élèvent à 22,5 millions d’euros contre 16,4 millions d’euros en 2020. Le résultat net - part du groupe ressort à 43,9 millions d’euros (vs 40,1 millions d’euros sur l’année 2020).Structure financière et liquidité La trésorerie nette (hors impact dette IFRS 16) s’établit à 35,9 millions d’euros au 30 novembre 2021, à comparer à une trésorerie nette de 62,5 millions d’euros à fin 2020.La trésorerie active (disponibilités et valeurs mobilières de placement) s’établit à 189,5 millions d’euros, à comparer à 215,2 millions d’euros au 30 novembre 2020.La capacité financière s’élève à 439,5 millions d’euros (465,2 millions d’euros au 30 novembre 2020). Le besoin en fonds de roulement au 30 novembre 2021 s’établit à 113,7 millions d’euros, soit 8,9 % du chiffre d’affaires sur 12 mois glissants, à comparer à 122,1 millions d’euros au 30 novembre 2020 (10,5 % du chiffre d’affaires). Dividendes Le Conseil d’Administration de Kaufman & Broad SA proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires du 5 mai 2022 la mise en paiement d’un dividende de 1,95 € par action. Réduction de capital par l’annulation de titres autodétenus Dans le cadre de l’autorisation conférée lors de l’Assemblée Générale du 6 mai 2021, le Conseil d’Administration du 26 janvier 2022 a procédé à une réduction de son capital par l’annulation de 400 000 titres autodétenus, portant ainsi le nombre de titres composant le capital social de la société de 21.713.023 à 21.313.023 actions. Perspectives 2022 Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %.
Il y a 3 ans et 82 jours

Mapei souffle ses 85 bougies

Entreprise italienne spécialisée dans la fabrication d’éléments de construction, Mapei fête cette année ses 85 ans d’existence. [©Mapei] Materiali Ausiliari per l’Edilizia e l’Industria, développé de l’acronyme Mapei, a été créée, en 1937. Ceci, par Rodolfo Squinzi dans la banlieue de Milan, en Italie. Avec seulement 7 employés, l’entreprise est devenue en peu de temps une multinationale, modèle de l’excellence italienne. Trois générations plus tard, Mapei est présente dans 57 pays à la tête de 84 usines de production. Et proposant 20 gammes de produits pour répondre aux différentes demandes. Avec son frère Giorgio, Laura Squinzi, l’actuelle présidente du conseil d’administration, a posé les pierres des piliers de Mapei. A savoir, internationalisation, recherche et développement, expertise et durabilité. Le conseil d’administration est aussi constitué par les enfants de Giorgio Squinzi : Veronica et Marco Squinzi. Tous les deux co-directeurs généraux du groupe. Par ailleurs, le soutien à la culture et au sport a permis d’établir des relations étroites entre Mapei, ses activités et les communautés. Ces liens constituent l’une des forces du groupe dans le monde entier. « Nous sommes prêts à relever de nouveaux défis, en sachant que nous pouvons compter sur une équipe expérimentée et engagée. Mapei est une entreprise, qui a le cœur en Italie et les yeux tournés vers le monde entier », déclare Veronica Squinzi. Tourné vers l’avenir Photo d’époque du premier siège social de Mapei, dans la banlieue de Milan, employant seulement 7 salariés. [©Mapei] La devise de Giorgio Squinzi : “Ne jamais s’arrêter de pédaler” est ancrée chez Mapei. Montrant ainsi le chemin à suivre dans les moments difficiles. En effet, dans le contexte lié à la pandémie de Covid-19, Mapei a prouvé qu’elle était une entreprise solide et agile, capable de s’adapter au changement, tout en restant fidèle à sa stratégie. « Notre engagement profond en faveur de l’innovation et de la recherche reste un élément majeur de la stratégie de Mapei. L’objectif de nos 32 laboratoires de recherche est de fournir des produits d’avant-garde pour rendre le bâtiment de plus en plus durable », indique Marco Squinzi. Dans cette démarche, le groupe s’engage à utiliser de plus en plus de matières premières à faible impact environnemental. De nombreux projets sont en cours de réalisation, comme la construction de 6 nouvelles usines dans le monde, de la Chine aux Etats-Unis. En fêtant ses 85 années d’existence, Mapei retrace sa propre histoire et se tourne vers l’avenir, choisissant de relever de nouveaux défis. « Toujours en assurant le professionnalisme de ses équipes, l’engagement et la passion », peut-on lire dans le communiqué de presse.