Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour production

(7415 résultats)
Il y a 3 ans et 100 jours

Le concept Element’R lauréat du Concours Innovation 2021 EnergieSprong

En décembre dernier, le groupement composé du groupe Spie batignolles, de l’agence d’architecture BLAU, du bureau d’études Energelio et de la start-up belge BuildUp recevait un trophée dans la catégorie « Solutions hors-site avec façades isolantes pour l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments éducatifs et les conditions de travail des élèves », dans le cadre du Concours Innovation 2021 EnergieSprong. Ce prix d’innovation national récompense le concept Element’R qui s’inscrit dans l’ère de l’industrialisation des métiers de la construction/rénovation. Bien que le prix ait été remis dans la catégorie des établissements scolaires, Element’R peut s’étendre à tous types de bâtiments existants. Les partenaires ont développé une solution de blocs façades standardisés, qui s’appuie sur un configurateur 3D évolutif. Il s’agit de la conception et de l’industrialisation de caissons-modules entièrement personnalisables en perspective de leur production sur une ligne industrielle. Ces modules intègrent des isolants et revêtements, parmi un large choix de composants et de tailles. La conception sur-mesure de ces blocs de façades additionnée à leur production en usine présente de nombreux avantages en terme de productivité : la baisse du coût de production d’un élément qui devient 100 % standardisé tout en s’adaptant à tous types de bâtiments existants, l’économie de ressources employées (absence de chutes, intégration du réemploi), la rapidité d’exécution…
Il y a 3 ans et 100 jours

Tour d’horizon des additions pour bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le bas carbone est dans les tuyaux de nombreux acteurs des additions pour bétons. En effet, en plus de donner de nouvelles propriétés, de renforcer les caractéristiques ou encore de colorer, certaines solutions permettent de réduire l’empreinte environnementale des bétons. Retour sur les produits disponibles sur le marché. Argeco: La préfabrication, un marché porteur L’argile kaolinique est une ressource disponible sur le territoire français. [©Argeco] « Depuis la mi-2020, la demande en métakoalin a explosé avec les nouveaux projets bas carbone », explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial d’Argeco. En effet, l’argile kaolinique est une ressource présente sur le territoire et qui, une fois transformée, dispose d’un meilleur bilan carbone (139 kgeqCO2/t) que le clinker. « Jusqu’à présent nous étions bloqués, en termes de dosage, selon la NF EN 206/CN. Cependant, les choses changent et les nouveaux ciments bas carbone, permettant l’introduction de métakaolins, vont nous ouvrir des portes. » Pour l’industriel, le monde de la préfabrication représente un marché porteur. « Ces acteurs viennent de plus en plus nous solliciter. Ils vont pouvoir dans beaucoup de cas incorporer jusqu’à 40 % de métakaolin dans leurs formulations. Notamment grâce à la méthode de l’approche performantielle qui va être autorisée début 2022. » Pour l’année à venir, Argeco compte bien étoffer ses solutions. « Le groupe Colas, dont nous dépendons, souhaite aller vite et fort sur le sujet du bas carbone. Le groupe va décupler les productions de tonnages de métakaolins/liants au métakaolin dans les années qui viennent. La ligne directrice a été donnée par notre Pdg Frédéric Gardes qui est venu visiter notre usine de production en juin dernier. » L’entrée en vigueur de la RE 2020 devrait accompagner les ambitions de l’industriel. « Les bétons connaissent enfin une vraie révolution et toutes les additions vont avoir leur place. » Condensil : Haute performance et bas carbone Condensil propose de la fumée de silice sous différentes formes. [©Condensil] En septembre, Condensil a accueilli une nouvelle directrice à sa tête. Et Marina Golhen compte bien mener la fumée de silice sur le devant de la scène “béton”, avec en particulier ses attributs bas carbone. « Avec notre addition, nous sommes sur une logique de haute performance et de durabilité avec une bonne empreinte carbone. A l’échelle européenne, le bilan environnemental de la fumée de silice devrait avoisiner les 50 kg éqCO2/t. Nous attendons les derniers arbitrages qui devraient tomber début 2022. C’est un levier en plus pour nous, acteur local. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 100 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #2

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La construction d’un seul caisson s’étale sur une durée moyenne de 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives.[©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim est le nom du vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer, qui se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique… Il est opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, et sa réalisation est confiée au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem. Si côté mauritanien est gérée la construction de toute la fondation sous-marine du dispositif brise-lame protecteur du terminal [lire Béton[s] le Magazine n° 97, p. 30 pour connaître tous les détails de cette construction], c’est à 220 km au Sud qu’a été implantée l’aire de préfabrication des caissons. Une zone gagnée en totalité sur la mer et accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 12 ha et doit être rétrocédée à l’issue des travaux. L’aire de préfabrication se divise en quatre secteurs distincts : la ligne principale de construction des caissons, les bancs de préfabrication des prédalles et des poutres, l’atelier de coupe et de façonnage des armatures et enfin, la zone de production du béton. La construction d’un seul caisson s’étale en moyenne sur 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives, dont la première est le coulage du radier, au niveau des stations n° 1 ou n° 2. Celui-ci présente une épaisseur de 80 cm et nécessite la mise en œuvre de 1 465 m3 de béton, en continu, durant 30 h. Un coffrage glissant montant à une vitesse de 14 cm/h S’en suit la réalisation des parties verticales du caisson. « Les voiles périphériques présentent une épaisseur de 50 cm, tandis que les murs de refend intérieurs sont de 40 cm seulement », confirme Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. Et de poursuivre : « Les voiles sont hauts de 27 m et coulés en continu durant 8 j environ à l’abri d’un coffrage glissant. Celui-ci monte à une vitesse moyenne de 14 cm/h ». L’opération absorbe près de 3 600 m3 de béton. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 100 jours

Valobat se renforce dans le secteur des déchets inertes

L’éco-organisme Valobat accueille son nouveau partenaire : Cigo. [©Valobat] L’éco-organisme Valobat poursuit son renforcement et accueille un nouveau partenaire, le syndicat des Carrières indépendantes du Grand Ouest (Cigo). Ce dernier représente près d’une cinquantaine d’adhérents, soit un tiers de la production de granulats du Grand Ouest. Ainsi, il intègrera le capital de Valobat, le 23 février prochain et rejoindra le Comité de secteur “inertes”. En effet, les matériaux inertes, soumis à la Responsabilité élargie des producteurs (Rep), représentent aujourd’hui le plus important flux de déchets : environ 33,5 Mt/an. Pour l’éco-organisme, ce rapprochement permettra de mieux soutenir cette filière mature. Mais aussi, d’apporter des solutions innovantes pour monter en compétence, en termes de valorisation. Lire aussi : Valobat : Pour faire progresser le recyclage des déchets du bâtiment Et pour développer de nouvelles opportunités de réemploi. « Nous avons fait le choix d’intégrer Valobat pour sa volonté et sa force à réunir et à traiter toutes les catégories de matériaux, dont les inertes », déclare Dominique Barbier, déléguée générale de Cigo. Un secteur d’activité élargi Créé il y a 20 ans, Cigo se développe dans plusieurs autres régions. « Notre syndicat a un rôle essentiel à jouer pour faciliter la mise en application de la Rep aux professionnels de notre filière déjà tournés vers le traitement et le recyclage des granulats », conclut Dominique Barbier. Le syndicat accompagne ainsi les entreprises de l’industrie extractive pour gérer au mieux l’exploitation des ressources naturelles et leur recyclage.
Il y a 3 ans et 100 jours

Les limites du "label vert" pour le nucléaire adopté par la commission européenne

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte.Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément crucial, en est exclue.Dates limitesLa Commission reconnaît l'utilité du nucléaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, mais affirme que seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc...) sont réellement "durables" et restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Elle a souhaité fixer une limite dans le temps. Pour les nouvelles centrales nucléaires, la labellisation ne pourra s'appliquer qu'aux projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent en fait à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Il est prévu que ces dates puissent être repoussées "selon les progrès dans le développement de ces technologies".Meilleures technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus par le label de finance durable de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à partir de 2025 à de nouveaux combustibles qui résistent aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain.Gestion des déchets et démantèlementBien que non reconnus parmi les activités bénéficiant du "label vert", le recours au traitement et stockage des déchets, tout comme le démantèlement des installations en fin de vie, sont des conditions nécessaires pour labelliser les projets de construction et de renouvellement de centrales.Bruxelles impose aux États membres abritant ces projets un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité aux critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceToutes les entreprises devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaire.
Il y a 3 ans et 100 jours

Välinge Flooring annonce la classification d’usage 33 de ses revêtements de sol en bois densifié

Ces dix premiers mois de présence sur le territoire français ont permis à l’entreprise suédoise de mieux appréhender le marché via la rencontre d’intervenants référents et influents de la sphère professionnelle (distributeurs, architectes, poseurs...). L’entreprise a eu à cœur de prendre en compte les remarques entendues et de mettre à profit son savoir-faire pour adapter rapidement son offre.Jusqu’alors la collection de revêtements de sols en bois densifié Välinge Flooring qui se décline en 2 largeurs XL & XXL (respectivement 206 & 271 mm) – ici pas de changement prévu dans l’immédiat – et sa technologie Woodura combinée avec la vitrification extra-mat en 7 couches permettait d’atteindre une classification d’usage 23/31, donnant la possibilité d’accéder aux locaux résidentiels avec un usage ou passage intensif (classe 23) et un accès aux locaux commerciaux avec un usage faible.Désormais, toutes les fabrications 2022 atteindront la classification 23/33 ouvrant de nouvelles perspectives à la marque suédoise.Une nouveauté qui élargit le champ des possiblesLa classe d’usage 33 donne accès à de nombreux locaux ou destinations auxquels aspire Välinge Flooring avec en priorité les hôtels, restaurants et bureaux.L’entreprise a également prévu d’aller plus loin dans la démarche de classification en lançant un dossier pour l’UPEC, l’objectif étant de donner encore plus de poids et de légitimité dans l’accès au marché professionnel français, que ce soit en termes de distribution ou de prescription.Parmi les autres nouveautés à venir qui seront annoncées prochainement : le lancement d’une nouvelle gamme brossée à destination du marché résidentiel.Focus sur WooduraLa technologie Woodura s’inscrit dans la continuité de l’engagement éco-responsable de Välinge. Alternative plus responsable grâce à l’optimisation importante de la matière première, 10 fois plus de revêtements de sol peuvent être produits à partir de la même quantité de bois.La matière première est recueillie dans des forêts gérées de manière responsable labellisées FSC où le bois est transformé localement, dans le respect de l’environnement et de normes sociales et éthiques. Une méthode durable de récolte et de production qui assure la pérennité de la forêt pour les générations à venir.
Il y a 3 ans et 101 jours

Inventer les parkings de l'après-pétrole, un concours pour les jeunes architectes

72 heures pour réinventer le parking souterrain. C'est le défi proposé aux architectes de moins de 40 ans par Dominique Perrault et le groupe Indigo. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 17 avril 2022. La compétition se tiendra du 20 au 22 mai 2022 et visera à la production d'un format A1 et d'une note A4, selon des règles qui […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 101 jours

Cupa Pizarras passe sous pavillon canadien après son rachat par le fonds Brookfield

La société, implantée à Rennes depuis 1990, exporte chaque année 80.000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur d'ardoise au monde. Aujourd'hui, 40% des ardoises naturelles importées dans l'Hexagone proviennent de carrières exploitées par CUPA PIZARRAS.CUPA PIZARRAS, qui dispose de 20 carrières, maîtrise 45% de la production mondiale d'ardoise naturelle. En France, la société ambitionne de franchir les 50% de parts de marché dans les années à venir. Stéphane Renard, Directeur commercial CUPA PIZARRAS en France, indique : “La collaboration avec Carlyle s'est avérée fructueuse : elle a permis de structurer l'activité du groupe et de développer la production, à travers l'acquisition de carrières. Nous sommes aujourd'hui ravis de pouvoir compter sur le soutien d'un nouveau propriétaire qui place au cœur de ses priorités la tradition du groupe. Javier Fernández, PDG de Cupa, et fils de l'un des fondateurs de l'entreprise reste en effet à sa tête. En France, l'année 2022 s'annonce d'ores et déjà excellente puisque notre carnet de commandes est d'ores et déjà complet. Nous allons notamment participer à des chantiers d'envergure tels le Château de Villers-Cotterêt, les cathédrales de Bergerac ou de Soisson et nous avons de belles réalisations prévues en façade."Auparavant exclusivement tournée vers la toiture, l'activité de CUPA PIZARRAS s'inscrit désormais dans la modernité avec une belle avancée du nombre de chantiers en façade. La société s'emploie aussi à développer de nouveaux usages de l'ardoise en capitalisant sur la capacité du schiste à capter la chaleur pour la transformer en énergie propre. Thermoslate, son panneau solaire thermique aux capteurs invisibles permet ainsi d'assurer la production d'eau chaude sanitaire ou de chauffer l'eau d'une piscine.
Il y a 3 ans et 101 jours

Un nouveau directeur général pour Ariston Thermo France

CARNET-NOMINATION. Le fabricant de matériels de chauffage et de production d'eau chaude, Ariston Thermo, annonce l'arrivée de son nouveau directeur général France en la personne de Jérôme Pradal. Une nomination accompagnée d'une série de quatre autres.
Il y a 3 ans et 101 jours

L'UIMM s'inquiète d'une "pénurie de compétences" dans l'industrie

"Il manque à peu près 70.000-75.000 emplois qu'on pourrait immédiatement pourvoir mais il manque des candidats", a déploré Eric Trappier lors d'une rencontre avec l'association des journalistes économiques et financiers (Ajef).L'UIMM regroupe 42.000 entreprises représentant 3,5 millions de salariés des industries aéronautique, automobile, ferroviaire, navale, métallurgique, nucléaire et électronique."On souffre de la désindustrialisation qu'on observe depuis 20 ans, a-t-il jugé, la fermeture en 2013 des hauts fourneaux de l'usine de "Florange est restée dans la mémoire de beaucoup comme (le symbole, ndlr) d'une filière qui disparaît très vite".Il faut donc selon lui une "mobilisation nationale": "aller dans l'industrie c'est noble".Encore faut-il des formations adaptées. "On a de bonnes écoles d'ingénieurs mais on a besoin de plus de techniciens" capables de réparer des robots qui équipent de plus en plus les usines, de gérer les systèmes d'information nécessaires à la production."Il faudrait que l'Éducation nationale prenne conscience qu'elle a un devoir d'orienter vers les filières qui en ont le plus besoin", que les enseignants viennent avec leurs classes dans les usines, a estimé Éric Trappier, par ailleurs PDG de Dassault Aviation."On a besoin très en amont d'avoir des jeunes qui arrivent avec un bagage scientifique, d'avoir des enfants sensibilisés aux sciences" et "revenir dès le plus jeune âge à l'apprentissage des mathématiques", selon lui.
Il y a 3 ans et 102 jours

La consommation de biomasse solide dans l'UE

Les principaux enseignements du baromètre biomasse solide 2021 d'EurObserv'ERL'énergie issue de la biomasse solide est principalement valorisée pour produire de la chaleur et de l'électricité. La consommation d'énergie primaire issue de biomasse solide a augmenté de 0,3 % en 2020, atteignant 94,4 Mtep au sein de l'UE27. La production a quant à elle légèrement diminué pour atteindre 92 Mtep. La production électrique a augmenté tandis que celle de chaleur a diminué, notamment dans un contexte de climat hivernal plus doux. La consommation a diminué dans la plupart des principaux pays consommateurs de biomasse solide, seules la Suède (9,9 Mtep) et la Pologne (7,0 Mtep) ont vu leur consommation augmenter de manière significative. Les Pays-Bas, plus petit consommateur, ont quant à eux progressé sensiblement (+ 45 %) pour atteindre une consommation de près de 2,3 Mtep. La production d'électricité à partir de biomasse solide du pays a doublé sur l'année.Croissance de la production d'électricitéLa production d'électricité à partir de biomasse dans l'Union Européenne des 27 est estimée à 82,6 TWh en 2020 (contre 80,6 TWh en 2019). La chaleur consommée s'élève à 76,4 Mtep (77 Mtep en 2019), dont 11,2 Mtep issue du secteur de la transformation et distribué via des réseaux de chaleur (11,4 Mtep en 2019). Ce recul s'explique en parti par des températures particulièrement douces. La Suède reste le premier producteur de chaleur dans le secteur de la transformation bien que sa production ait subit une baisse de 14 % tandis que la consommation direct chez les usagers, notamment industrielle, a été en forte hausse (+ 16 %). Enfin, la consommation de granulés de bois dans l'UE27 en 2020 a continué de croître, pour atteindre 19,3 millions de tonnes (Mt), soit 0,8 Mt de plus qu'en 2019 (+ 4,3 %).
Il y a 3 ans et 103 jours

Hausse de 8 % de la production de logements sociaux en 2021

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, a annoncé que 104 800 logements locatifs sociaux avaient été financés en 2021 tous modes de financement compris.
Il y a 3 ans et 106 jours

L'économie française a rebondi de 7% en 2021 surpassant largement toutes les prévisions

Cette première estimation, publiée vendredi 28 janvier par l'Insee, surpasse largement toutes les prévisions faites par les économistes, l'Institut de la statistique, comme la Banque de France, tablant par exemple sur une croissance de 6,7%.La dernière fois que l'économie française avait fait mieux, c'était en 1969 juste après la crise provoquée par le mouvement de mai 1968. "C'est un rebond spectaculaire", qui "efface la crise économique", s'est félicité le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur France 2. "Ça prouve aussi aussi que la politique économique du gouvernement est efficace"" a-t-il ajouté.Au total, l'État aura encore dépensé l'an dernier un peu plus de 60 milliards d'euros, au prix d'un déficit public qui devrait avoisiner les 7% et d'une dette publique autour de 113%.Avec une telle croissance, la France devrait signer une des meilleures performances de la zone euro, à la mesure toutefois de l'ampleur du choc de la crise sanitaire sur l'économie nationale l'an dernier.La croissance a ainsi plafonné en Allemagne à 2,7% l'an dernier (-4,9% en 2020), frappée de plein fouet par les pénuries de matières premières et de composants pour l'industrie.Si l'économie française a connu une progression lente en début d'année (+0,1% au premier trimestre et +1,3% au deuxième), marquée par la troisième vague de l'épidémie et des restrictions encore importantes (couvre-feu, fermetures de commerces, jauges, etc.), elle a fortement accéléré au second semestre, avec une progression du PIB de 3,1% au troisième trimestre et de 0,7% au dernier, au moment où la quatrième vague du Covid a frappé la France.Sur le quatrième trimestre, l'activité "dépasse désormais nettement" son niveau d'avant crise sanitaire, souligne l'Institut national de la statistique.Sur le front de l'emploi, la France a connu une baisse record du chômage, avec un nombre de chômeurs qui a atteint son plus bas niveau depuis près de dix ans au dernier trimestre, selon des chiffres publiés un peu plus tôt cette semaine.Toutefois, sur l'ensemble de l'année 2021 le PIB reste "1,6 % en deçà de son niveau moyen en 2019", précise l'institut l'institut, signe que 2021 ne marque pas totalement un retour à la normale pour l'économie, la première partie de l'année ayant encore été marquée par d'importantes restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19.Certains secteurs, comme le tourisme, les transports ou l'hôtellerie-restauration sont restés pénalisés par ces restrictions, qui ont réduit les déplacements et la vie sociale des Français.Consommation encore à la traîneCela se ressent notamment dans la consommation des ménages, qui n'a renoué avec son niveau d'avant-crise qu'à la toute fin de l'année, mais qui avec une hausse de 4,8% sur l'ensemble de 2021 reste inférieure à son niveau de 2019. En 2021, la croissance a été particulièrement portée par la forte progression de la production de biens et services (+7,4%, après -8,5% en 2020), même si la production de biens "reste sensiblement en retrait" par rapport à son niveau moyen de 2019, selon l'Insee.L'investissement des ménages (immobilier, etc.), des entreprises et des collectivités, en rebond de 11,6%, dépasse lui largement son niveau de 2019.Enfin, le commerce extérieur contribue légèrement positivement à la croissance, même si en moyenne annuelle "les exportations et les importations demeurent en 2021 à un niveau particulièrement dégradé".Pour 2022, le gouvernement table sur une croissance de 4%, quand la Banque de France prévoit 3,6%.L'Insee, qui n'a pas encore publié de prévision pour l'ensemble de l'année, anticipait en décembre une croissance de 0,4% au premier trimestre, puis 0,5% au deuxième.C'était avant que la vague Omicron ne frappe le pays, mais le gouvernement se veut optimiste: "Je ne redoute pas les effets d'Omicron" sur la croissance française, avait assuré Bruno Le Maire mercredi, promettant que le gouvernement continuerait de soutenir les entreprises pénalisées par les restrictions sanitaires.L'exécutif a aussi déployé plus de 15 milliards d'euros pour limiter les effets de l'accélération de l'inflation, en particulier des prix de l'énergie, sur les ménages.
Il y a 3 ans et 106 jours

Équilibre des Énergies fait 13 propositions aux candidats à l'élection présidentielle en faveur du climat

Dans ce contexte, le groupe de réflexion Équilibre des Énergies soumet ses propositions « Élection présidentielle : l’énergie doit être au cœur des débats » aux candidats pour accélérer la décarbonation des secteurs du bâtiment, des transports et du système énergétique.Pour Brice Lalonde, ancien ministre de l’Environnement et président d’Équilibre des Énergies : « La France a toujours eu une position forte dans le domaine des énergies grâce à sa technologie. Elle ne doit pas manquer son rendez-vous avec la neutralité carbone. Il est primordial de trouver le bon équilibre afin de lancer la transition énergétique avec le soutien des Français. »Une politique énergie-climat animée par la culture du résultat La finalité première de la politique énergie-climat doit être l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cet objectif doit être balisé par des jalons réalistes avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre comme fil conducteur. Elle doit viser, sans négliger la recherche de l’efficacité énergétique, l’abandon des énergies fossiles, en s’appuyant majoritairement sur l’électricité décarbonée, déjà produite de façon abondante, sur la chaleur renouvelable et sur l’hydrogène bas-carbone là où il peut être compétitif. Opérer cette rupture ne sera pas gratuit. Il convient de l’inscrire dans une écologie de la prospérité, respectueuse de l’environnement, aux antipodes d’une écologie de la décroissance, afin d’assurer le bien-être des populations et disposer des ressources indispensables au financement de la transition. L’acceptabilité sociale de la transition implique également d’assurer la souveraineté énergétique de la nation, afin d’être moins dépendant du contexte géopolitique et des aléas météorologiques, et d’associer davantage les citoyens aux choix qui nous engagent tous.Treize actions pour accélérer la décarbonation Les secteurs du Bâtiment et de la Mobilité sont les deux principaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre et consommateurs d’énergie, C’est pourquoi Équilibre des Énergies propose treize leviers sur lesquels les candidats à l’élection présidentielle pourront s’appuyer. Ces actions partent d’une analyse de la façon dont les besoins en énergie pourront être satisfaits par des solutions décarbonées et efficaces et des conditions à réunir pour organiser cette transition, notamment au niveau du système énergétique.Résumé des treize actions préconisées par Équilibre des Énergies 1 - Accélérer la rénovation du parc de logements et son adaptation à la mobilité électrique en mettant en place, de façon pérenne, un Fonds national pour l’efficacité énergétique et la neutralité carbone, regroupant différents moyens de financement et dont la gestion sera largement déconcentrée. 2 - Soutenir l’extension au secteur des bâtiments à usage tertiaire du système européen des quotas-carbone (EU-ETS) afin d’accroître les moyens financiers de la rénovation énergétique. 3 – Renforcer les mesures d’incitation à la migration vers les solutions bas-carbone, notamment en renforçant l’exigence climatique du DPE et interdisant comme le propose la Commission européenne pour les chaudières à combustible fossile. 4 – Réajuster de façon durable la fiscalité énergétique au profit des formes d’énergie bas-carbone, notamment en pérennisant la réduction de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE). 5 – Consolider la migration des mobilités légères vers les solutions électriques en agissant conjointement sur les infrastructures de recharge, notamment avec la mise en place d’un plan stratégique d’équipement des autoroutes et voies rapides, et le soutien à l’acquisition des véhicules. 6 – Placer la France à l’avant-garde des innovations liées aux véhicules légers en soutenant la R&D et facilitant l’implantation d’usines de batteries, ainsi qu’en encourageant les initiatives liées au véhicules de plus en plus autonomes. 7 – Organiser la migration vers des solutions bas-carbone du transport de marchandises avec la mise en place d’un plan d’action adapté au potentiel de chaque segment (batteries, hydrogène, BioGNV). 8 – Promouvoir la relance du transport aérien sur la base de solutions bas-carbone, notamment en réservant prioritairement à l’aérien, sous forme de SAF, les ressources en biocarburants 9 – Opter rapidement pour un mix électrique équilibré entre nucléaire et énergies renouvelables de façon à faire face à la croissance prévisible des besoins, à assurer la robustesse du réseau et à préserver l’indépendance de notre approvisionnement électrique. 10 – Développer, avec notamment l’aide du numérique, les flexibilités qui permettront de préserver la robustesse du système électrique. 11 – Revisiter le plan hydrogène en intégrant l’ensemble de la chaîne de valeurs, de la production jusqu’à l’utilisation, en fléchant les soutiens publics en direction des usages où l’hydrogène peut être compétitif. 12 – Définir les bases d’une politique décentralisée de l’énergie en précisant la responsabilité des régions et des territoires dans la transition énergétique. 13 – Mettre en œuvre une politique publique de recherche-développement centrée sur la décarbonation, notamment sur les techniques de transport, de distribution, de flexibilité, de stockage et d’utilisation de l’électricité.
Il y a 3 ans et 107 jours

Le Gouvernement lance un appel à projets pour soutenir le développement et l’industrialisation de produits biosourcés et biotechnologies industrielles

Actuellement en forte croissance en France et dans le monde, le recours aux biotechnologies industrielles et l’utilisation de matières premières biosourcées répondent à de nombreux enjeux environnementaux : décarbonation de l’industrie et des transports, stockage de carbone atmosphérique (par exemple dans les matériaux à destination du bâtiment), protection de l’environnement (notamment la biodégradabilité de produits à usage perdu comme les crèmes solaires), santé humaine grâce à l’amélioration des procédés ou du profil de risque des produits, économie circulaire ou encore reconception des intrants pour prendre le virage de l’agroécologie. Les produits biosourcés durables peuvent en outre contribuer à réduire la dépendance de notre industrie aux ressources fossiles et être un levier de croissance majeur pour la compétitivité et l’emploi. Ainsi, le Gouvernement a présenté, le 10 décembre 2021, la stratégie nationale « Produits biosourcés et biotechnologies industrielles – Carburants durables », afin d’accélérer le développement des biotechnologies industrielles françaises et la fabrication de produits biosourcés.Dotée de 420 millions d’euros de soutiens publics du Programme d’investissements d’avenir (PIA), la stratégie ambitionne de favoriser le développement des biotechnologies industrielles en France et la fabrication de produits biosourcés venant notamment se substituer aux produits pétrosourcés. Y sont inclus les carburants issus de ressources durables : biocarburants (issus de biomasse agricole, forestière ou algale), et carburants de synthèse produits à partir d’énergie décarbonée.Plus particulièrement, l’appel à projets « Produits biosourcés et biotechnologies industrielles » vise à soutenir des projets innovants, qui accélèrent la mise sur le marché de technologies et/ou de solutions ambitieuses et durables, depuis les phases de recherche industrielle jusqu'à la démonstration échelle 1 de l'intérêt d'une solution dans son environnement opérationnel. Il vise également à soutenir l’industrialisation des innovations dans le domaine des produits biosourcés et des produits issus de biotechnologies industrielles.Les projets devront prioritairement permettre :L’élargissement des gisements de biomasse, dans le respect des critères de durabilité, avec un objectif de mise à disposition d’une biomasse prête à l’emploi ou de molécules issues de la première transformation ;La démonstration de procédés de transformation de la biomasse, ou de produits issus de la première transformation ;L’accompagnement de l’industrialisation, consistant à soutenir la mise en œuvre à l’échelle industrielle d’unités de production de molécules biosourcées et leur transformation en molécules d’intérêt ou matériaux innovants à plus forte valeur ajoutée. L’AAP soutiendra les meilleurs projets d’investissement en accompagnant des initiatives ambitieuses sur le territoire français, portées par des acteurs émergents aptes à devenir des compétiteurs de niveau mondial ou par des acteurs d’excellence en place. La sélection de projets d’acteurs émergents sera priorisée dans le cadre de cet appel à projets. L’appel à projets est ouvert jusqu’au 15 janvier 2024, avec une première relève le 31 mai 2022.
Il y a 3 ans et 107 jours

Riou Glass se dote d'une nouvelle ligne de fabrication de verres trempés

INVESTISSEMENT. Le fabricant de verre plat, Riou Glass, continue de moderniser ses outils de production. Après son usine mayennaise en avril dernier, c'est dans celle de Pia dans les Pyrénées-Orientales que l'industriel a investi.
Il y a 3 ans et 107 jours

La manufacture Albéa à Plouhinec double sa production pour le compte de NG Biotech

La société Albéa à Plouhinec poursuit sa collaboration avec NG Biotech. Elle prévoit de doubler sa production de supports plastiques pour les tests de cette entreprise.
Il y a 3 ans et 108 jours

L’aile est de l'aéroport international de Genève fait peau neuve

L’Aile Est remplace le pavillon gros-porteur, construit à titre provisoire en 1975, aujourd’hui aussi dépassé sur les plans technique et environnemental.Intégralement financé par Genève Aéroport, ce projet comporte un bâtiment à haute performance énergétique de verre et d’acier sur deux niveaux principaux et 520 mètres de longueur.Une approche collaborativeConçue par le groupement RBI-T composé du bureau londonien d’architecture Rogers Stirk Harbour + Partners (RSHP), de l’atelier d’architecture Jacques Bugna à Genève et des bureaux d’ingénierie Ingérop à Paris et T-Ingénierie à Genève, l’Aile Est illustre la collaboration étroite et intense entre architectes et ingénieurs afin de livrer une vision intégrée et claire, rendant imperceptible la frontière entre le travail des uns et des autres. Dans la droite lignée du Centre Pompidou à Paris, l’Aile Est donne à lire l’ensemble des éléments qui la composent et l‘articulation entre eux. Tout ici est architecture. Le nouveau bâtiment permet d’accueillir près de 2.800 passagers par heure au départ et 3.000 à l’arrivée. Il abrite principalement la nouvelle salle d’embarquement, desservant six postes avions existants grâce à de nouvelles passerelles télescopiques, ainsi que les circulations des arrivées, des transferts et les contrôles aux frontières.Un projet au long cours Le projet de RBI-T a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures international et a été le lauréat d’un mandat d’études en parallèle lancé en 2010. Le bâtiment Aile Est a été réalisé entre 2012 et 2021 et a fait l’objet de quatre chantiers spécifiques, à savoir : Les travaux « Préparatoires » de novembre 2012 à juillet 2013 comprenant notamment la sécurisation du périmètre de chantier Aile Est, le déplacement d’un séparateur à hydrocarbure « tarmac », l’installation d’une sonde géothermique test d’une profondeur de 300 mètres et l’adaptation des réseaux eaux usées et eaux de surface.Les travaux « Route Douanière » d’août 2013 à mai 2015 comprenant notamment la construction d’une tranchée couverte au droit de la future Aile Est avec une circulation routière reliant le secteur France de l’aéroport à Ferney-Voltaire (F), une galerie technique avec des réseaux nouveaux et des locaux techniques, un volume en attente destiné à une affectation ultérieure et la réalisation d’une plate-forme pouvant soutenir un bâtiment futur.Les travaux « BAT 1 », d’avril 2016 à décembre 2017 comprenant notamment la déconstruction de bâtiments et d’équipements, la déviation et/ou le maintien de réseaux existants ainsi que la construction du solde de l’infrastructure de l’Aile Est.Les travaux « BAT 2 », d’avril 2017 à juillet 2021 comprenant notamment la construction du bâtiment.hors-sol (processeur et salle d’embarquement des Portes N° 14 à 19) pouvant accueillir des avions codes C à F, l’aménagement des sous-sols (déjà partiellement réalisés lors des chantiers précédents) ainsi que des liaisons avec des bâtiments et infrastructures environnants.Liberté et légèreté, pérennité et couleur Répondant aux contraintes du site, l’Aile Est est un parallélogramme extrudé, aux façades principales entièrement vitrées et inclinées à 26°, semblant flotter au-dessus de la route de service située au niveau tarmac. L’inclinaison des façades préserve les distances et l’accès à la lumière naturelle des bâtiments avoisinants situés au Sud, dégage le volume dédié au couloir des arrivées au niveau supérieur et, côté piste, crée une protection contre le rayonnement solaire direct. L’Aile Est libère au maximum le volume intérieur de tout élément porteur afin d’assurer une très grande transparence et offrir aux passagers une vue imprenable sur l’activité « tarmac », les avions ainsi que le massif du Jura. Sa structure porteuse est constituée d’un exosquelette métallique de 7.000 tonnes d’acier, comprenant des planchers réticulaires mixtes d’une portée de 20 x 20 mètres et de 135 pièces de fonderie. Le volume intérieur est baigné de lumière naturelle grâce aux 20.000m2 de façades précitées. Les matériaux choisis accentuent le sentiment de fluidité et de légèreté. L’ossature primaire est peinte en gris clair, alors que les éléments structurels secondaires sont de couleur anthracite. Les sols sont habillés de pierre naturelle, les gardes corps et les parois verticales sont en verre. La couleur accompagne le déplacement et l’orientation des passagers le long de l’Aile Est et marque chaque module de 80m de longueur du bâtiment. La palette des matériaux a été choisie pour sa durabilité, son faible entretien et pour servir d’écrin aux flux des passagers. La rénovation énergétique comme pierre angulaire du projet Le projet du groupement RBI-T est conçu pour devenir un bâtiment exemplaire au niveau énergétique. Ainsi, grâce à la mise en œuvre de technologies de pointe, le bâtiment peut s’appuyer sur une stratégie environnementale durable. L’isolation thermique de l’Aile Est est garantie par le déploiement de façades à triple vitrage de haute performance, assorties de protections solaires spécifiques en période estivale permettant de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel et la production de froid et de chaud. L’électricité est produite par une installation solaire composée de 7 000m2 de panneaux photovoltaïques en toiture. La réduction très importante de l’empreinte énergétique est assurée en sus par une isolation thermique performante de l’enveloppe du bâtiment, la récupération et l’utilisation de l’eau pluviale et l’utilisation de pompes à chaleur à haut rendement. Ces dernières produisent et stockent dans un premier temps l’énergie thermique de 110 sondes géothermiques d’une profondeur de 300 mètres et pourront se raccorder au futur réseau hydro-thermique genevois GeniLac qui complétera la panoplie des sources d’énergie renouvelables.
Il y a 3 ans et 108 jours

Podcast #9 – Comment réaliser un béton matricé ?

Raconté par Nadia Zanoun – Production & réalisation : Sivagami Casimir Retrouvez cet article dans le n° 79 de Béton[s] le Magazine I – Qu’est-ce qu’un béton matricé ? L’objectif d’un béton matricé est de donner une forme à la matière. La matrice permet donc de “modeler” le béton, souvent pour l’obtention de parements rappelant des éléments naturels, comme le bois ou la pierre. La matrice offre aussi la possibilité de créer des formes géométriques à la surface du béton. De plus, les industriels proposent des créations sur mesure, en fonction des besoins des clients, mais aussi pour répondre aux souhaits des architectes.  ACPresse · Béton Pratique – Comment réaliser en béton matricé – Raconté par Nadia Zanoun – Production & réalisation : Sivagami Casimir II – Comment préparer sa matrice ? La première chose à faire est de bien choisir sa matrice. Il s’agit d’un moule amovible, en polyuréthane, dont la dureté et la souplesse doivent être adaptées au nombre de réemplois à effectuer. Ceux-ci allant en général de 10 à 100.  Il faut ensuite préparer le coffrage sur lequel la matrice sera collée. Le support coffrant doit être propre, sec et dégraissé. Il peut aussi être poncé pour obtenir une planéité parfaite. Dans l’organisation du chantier, des coffrages sont mobilisés de façon spécifique pour les bétons matricés. A la réception de la matrice sous forme de rouleaux, il est nécessaire de la stocker à plat et de la laisser reprendre sa forme pendant 48 h. Elle stabilisera ainsi son niveau dimensionnel. Passé ce délai, il convient de réaliser un montage à blanc, afin de bien vérifier le plan de calepinage et les joints. Il est possible de recouper la matrice avec un simple cutter pour un ajustement parfait.  Ensuite, la matrice peut être collée sur la surface coffrante avec le produit conseillé par le producteur de la matrice. Il est important d’éviter les surépaisseurs de colle, afin d’éviter tout désordre sur le parement final. Il convient ensuite de lester, de façon homogène, la matrice sur toute la surface et de laisser sécher la colle durant 48 h. III – Comment procéder au coulage du béton ? Une fois la matrice collée sur le coffrage, il est indispensable d’appliquer sur la matrice un agent de démoulage spécifique, conseillé par le fabricant. En effet, la nature poreuse de la matrice impose de la “nourrir” en surface. Pour cela, il faut appliquer au chiffon une cire en pâte. Cette opération doit être renouvelée tous les 10 à 20 démoulages. La dernière étape avant le coulage sera de pulvériser sur l’ensemble un agent de démoulage pauvre en solvant. Cette opération sera renouvelée à chaque décoffrage.  Pour le coulage, le choix de la formule béton est important. Il convient de réaliser de beaux bétons, qui suivent bien les contours de la matrice. Le béton sera donc fluide, au minimum un S4, voire un S5 et quelques fois un béton auto-plaçant s’imposera. C’est la matrice, qui dicte le choix du béton : plus le dessin est complexe, plus les rainures sont profondes, plus le béton devra être fluide. Dans tous les cas, l’utilisateur des matrices devra se rapprocher de son fournisseur de béton prêt à l’emploi pour qu’il réalise une formulation “de parement”, enrichie en éléments fins.  IV – Quelle est la procédure pour le démoulage ? D’un point de vue technique, le démoulage ne pose pas de problème particulier. Mais il est important de respecter un temps de séchage constant sur la durée du chantier. Dans les cas de matrices dites “classiques”, le phasage idéal étant de démouler le matin, d’enchaîner avec la préparation du coulage suivant et de couler les bétons en début d’après-midi. Ainsi, le temps de séchage reste le même pour chaque pièce.  Pour pérenniser l’esthétique des bétons matricés, il conviendra ensuite d’appliquer une protection de type anti-graffitis ou encore une lasure qui, en plus d’assurer une protection, apportera de la couleur et mettra en valeur les reliefs du parement béton.  Sujet réalisé en collaboration avec Benoît Baulande, directeur technique de GCP Applied Technologies. Retrouvez cet article dans le n° 79 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 108 jours

L’économie de l’hydrogène laisse entrevoir une nouvelle dynamique énergétique mondiale

La croissance rapide de l’économie mondiale de l’hydrogène pourrait apporter des changements géoéconomiques et géopolitiques importants en générant une vague d’interdépendances inédites, selon une nouvelle analyse de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). D’après le rapport intitulé « Geopolitics of the Energy Transformation: The Hydrogen Factor », l’hydrogène serait en train de modifier la géographie du commerce de l’énergie et de régionaliser les relations énergétiques, comme en témoigne l’émergence de nouveaux centres d’influence géopolitique construits autour de la production et de l’utilisation de l’hydrogène, alors que le commerce traditionnel du pétrole et du gaz est en déclin.Sous l’effet de l’urgence climatique et des engagements des pays à réduire leurs émissions nettes à zéro, l’IRENA estime que l’hydrogène couvrira jusqu’à 12 % de la consommation mondiale d’énergie d’ici 2050. La croissance du commerce et des investissements ciblés sur un marché dominé par les combustibles fossiles et actuellement évalué à 174 milliards d’USD va probablement stimuler la compétitivité économique et modifier le panorama de la politique étrangère avec la conclusion d’accords bilatéraux très éloignés du type de relations qui caractérisaient le marché des hydrocarbures au XXe siècle.« L’hydrogène pourrait s’avérer être le chaînon manquant vers un avenir énergétique sans danger pour le climat », signale Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA. « L’hydrogène profite clairement de la révolution des énergies renouvelables, l’hydrogène vert s’imposant comme le joker qui permettra d’atteindre la neutralité climatique sans compromettre la croissance industrielle et le développement social. Mais l’hydrogène n’est pas le nouveau pétrole. Et la transition ne consiste pas à changer de carburant mais à changer de système, d’où des perturbations politiques, techniques, environnementales et économiques. »« C’est l’hydrogène vert qui amènera toutes sortes de nouveaux participants sur le marché, diversifiera les itinéraires et les sources d’approvisionnements et entraînera une déconcentration du pouvoir vers une multitude d’acteurs. Avec la coopération internationale, le marché de l’hydrogène pourrait être plus démocratique et plus inclusif, et offrir de nouvelles perspectives aussi bien aux pays développés qu’aux pays en développement. »L’IRENA estime que plus de 30 % de l’hydrogène pourrait être dédié au commerce transfrontalier d’ici 2050, un pourcentage plus élevé que pour le gaz naturel aujourd’hui. Des pays qui ne sont pas des acteurs traditionnels du négoce d’énergie établissent des relations bilatérales autour de l’hydrogène. Alors que de plus en plus d’intervenants et de nouvelles classes d’importateurs et d’exportateurs nets émergent sur la scène mondiale, il est peu probable qu’on assiste à une militarisation et à une cartellisation du commerce de l’hydrogène, contrairement à ce qu’on observe avec l’influence géopolitique du pétrole et du gaz.Le commerce transfrontalier d’hydrogène est appelé à se développer considérablement. En effet, plus de 30 pays et régions prévoient déjà aujourd’hui une forte activité commerciale. Certains pays qui se projettent en tant que futurs importateurs, comme le Japon et l’Allemagne, misent déjà sur la diplomatie dans le domaine de l’hydrogène. Les exportateurs de combustibles fossiles considèrent de plus en plus l’hydrogène propre comme un moyen intéressant de diversifier leur économie. C’est le cas, par exemple, de l’Australie, d’Oman, de l’Arabie saoudite ou des Émirats arabes unis. Néanmoins, des stratégies de transition économique plus larges s’imposent car l’hydrogène ne compensera pas les pertes de revenus du pétrole et du gaz.Le potentiel technique de production d’hydrogène dépasse largement la demande mondiale estimée. Les pays les plus capables de produire de l’électricité renouvelable bon marché seront les mieux placés pour produire de l’hydrogène vert compétitif. Alors que certains pays comme le Chili, le Maroc ou la Namibie sont aujourd’hui des importateurs nets d’énergie, ils sont en passe de devenir des exportateurs d’hydrogène vert. Tirer parti du potentiel de régions comme l’Afrique, les Amériques, le Moyen-Orient et l’Océanie pourrait limiter le risque de concentration des exportations, mais de nombreux pays auront besoin de transferts de technologie, d’infrastructures et d’investissements à grande échelle.La géopolitique de l’hydrogène propre se déroulera probablement en différentes étapes. D’après le rapport, on assistera dans les années 2020 à une grande course au leadership technologique. Mais la demande ne devrait décoller qu’au milieu des années 2030. À ce moment-là, l’hydrogène vert concurrencera les coûts de l’hydrogène fossile à l’échelle mondiale, un phénomène annoncé encore plus tôt dans des pays comme la Chine, le Brésil et l’Inde. L’hydrogène vert était déjà abordable en Europe lors de la flambée des prix du gaz naturel en 2021. La remise à neuf des gazoducs devrait encore stimuler la demande et faciliter le commerce de l’hydrogène.Les pays dotés d’un vaste potentiel d’énergie renouvelable pourraient devenir des sites d’industrialisation verte et utiliser leur potentiel pour attirer des industries très énergivores. De plus, prendre part à la chaîne de valeur de l’hydrogène peut stimuler la compétitivité économique. La fabrication d’équipements comme les électrolyseurs et les piles à combustible, en particulier, pourrait stimuler l’activité. La Chine, le Japon et l’Europe ont déjà acquis une longueur d’avance dans la production, mais l’innovation transformera encore le paysage manufacturier actuel.L’hydrogène vert peut renforcer l’indépendance, la sécurité et la résilience énergétiques en réduisant la dépendance aux importations et la volatilité des prix et en renforçant la flexibilité du système énergétique. Cependant, les matières premières nécessaires à l’hydrogène et aux technologies renouvelables posent la question de la sécurité matérielle. Les pénuries et les fluctuations de prix pourraient se répercuter sur les chaînes d’approvisionnement en hydrogène et avoir une incidence négative sur les coûts et les revenus.Façonner les règles, les normes et la gouvernance de l’hydrogène pourrait conduire à une concurrence géopolitique ou ouvrir une nouvelle ère de coopération internationale renforcée. En particulier, aider les pays en développement à déployer des technologies de l’hydrogène vert et à développer les industries de l’hydrogène permettrait d’éviter d’accentuer encore les écarts en matière de décarbonisation au niveau mondial et favoriserait l’équité et l’inclusion en créant des chaînes de valeur locales, des industries vertes et des emplois dans les pays riches en énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 108 jours

Le SNEP confie sa marque « QualiPVC fenêtre » à l’UFME

Adapté à toutes les tailles d’entreprises et plus particulièrement aux petites structures, le process d’obtention de cette marque est rapide et simple, au coût adapté et maîtrisé.La mise en place de cette démarche qualité peut être appréciée comme une première étape vers la certification NF Fenêtre. Idéale pour une entreprise qui n’a pas la ressource nécessaire pour gérer différents marquages. QualiPVC fenêtre permet ainsi aux titulaires, avec une seule marque, un seul logo, de mettre en avant la qualité de leur fabrication et son origine française, au-delà du classique et généralisé « made in France ».Une marque qualité accessible à tous...La procédure est simple. Le fabricant retire son dossier auprès de l’UFME ou de son coach gammiste QualiPVC fenêtre. Une fois complété, il le renvoie vers l’instructeur indépendant SOCOTEC qui procède à un audit du système qualité de la production sur site. Le rapport est ensuite transmis auprès du comité de marque qui délivre le droit d’usage de la marque pour une durée de deux ans renouvelables.Les entreprises bénéficiaires en tirent de multiples avantages, avec en premier lieu la reconnaissance de leur savoir-faire. Leurs produits attestent d’une valeur ajoutée pour répondre aux appels d’offres et faciliter l’accès aux dispositifs financiers et aides gouvernementales mis à disposition des foyers. Les candidats fabricants disposent de l’accompagnement personnalisé d’un coach gammiste fabricant de profilés PVC et de l’appui d’une communication nationale valorisant la fenêtre PVC et la marque QualiPVC fenêtre....aux exigences élevées : un repère pour les consommateursQualiPVC fenêtre vise à apporter la preuve de la bonne application du Contrôle de Production en Usine (CPU) de la norme harmonisée NF EN 14351-1. Le règlement définit une organisation rigoureuse et documentée, s’appuyant sur des moyens adaptés pour obtenir, de manière fiable et reproductible, un produit de qualité aux performances revendiquées. Elle permet ainsi aux entreprises de justifier de la conformité aux exigences générales et spécifiques du NF DTU 36.5 P1-2 CGM de leur fabrication de fenêtre en profilés PVC. La démarche qualité et sa conformité au règlement d’usage sont contrôlées au cours des deux ans de validité du droit d’usage de la marque par des audits de suivi dont le nombre et la fréquence sont adaptés selon les volumes de production de menuiseries.
Il y a 3 ans et 108 jours

Edilteco France renouvèle l'avis technique des mortiers de remplissage Politerm 200 et 300

Le Groupe spécialisé n° 13 « Procédés pour la mise en œuvre des revêtements » de la Commission du CTSB a formulé un nouvel Avis Technique N° 13/16 – 1320_V1 pour les formules Politerm 200 et Politerm 300. Composées de ciment et d’agrégats en billes de PSE expansé, traitées, les formules Politerm 200 et Politerm 300 permettent la réalisation de remplissages allégés en construction neuve ou en rénovation pour des bâtiments courants.Cette version annule et remplace le précédent Avis Technique 13/16-1320 et intègre également une modification avec l’ajout d’un nouveau site de production des billes de polystyrène.En effet, depuis le mois de juin 2021, l’usine Edilteco France du Pontet (84) accueille une ligne de production et d’enrobage pour l’agrégat Politerm.Cette nouvelle ligne permet d’accroître la fabrication du procédé et de répondre à une demande croissante mais également d’amoindrir le bilan carbone de l’entreprise en produisant au plus près des clients et ainsi réduire les coûts de transport et les émissions de GES.Un agrégat de PSE pour un allègement des structuresL’agrégat léger Politerm, bille de polystyrène vierge expansé, à granulométrie contrôlée, enrobée de l’adjuvant breveté E.I.A, (conçu et développé dans les laboratoires d’Edilteco) permet d’alléger les structures grâce à un gain de poids.Ce gain est obtenu par la réduction d’agrégats traditionnels, au profit de l’adjonction de Politerm, qui permet d’atteindre des cœfficients de conductivité thermique à partir de 0,066 W/mK (Politerm 200) et 0,082 W/mK (Politerm 300). Les formules Politerm 200 et Politerm 300, sont donc des mortiers légers dont les masses volumiques, variant 200 kg/m3 et 300 kg/m3, s’avèrent inférieures à celle du béton traditionnel. Les gains de poids volumiques respectifs de 90 % et 88 % offrent un allègement considérable des structures. Et cet allègement qui ne se fait pas au détriment de la robustesse, est permis par un process de fabrication de qualité contrôlée. Les agrégats Politerm sont des billes de polystyrène à cellules fermées, fabriquées par la société Edilteco France et enrobées de l’adjuvant E.I.A. Ils ne proviennent en aucun cas de broyage de panneaux ou de matières recyclées. L’expansion des grains de polystyrène est obtenue par traitement à la vapeur d’eau. Les billes sont alors hydrophobes, imputrescibles et insensibles aux réactions alcalines. Elles sont stockées dans un silo pendant minimum 24 heures, ce qui assure leur stabilisation, avant d’être enrobées par l’adjuvant E.I.A. Ce traitement permet d’éviter toute ségrégation entre billes et liants hydrauliques et garantit l’homogénéité du mélange. Un procédé décliné et éprouvéCe procédé d’agrégat isolant est donc idéal pour élaborer une multiplicité de formules de chapes, de mortiers et bétons légers thermo-acoustiques.Il permet d’isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existant, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc.Il s’adapte aussi bien aux travaux neufs qu’aux travaux de rénovation.Mise en œuvre simplifiée et rapideLes remplissages allégés Politerm 200 et Politerm 300 sont destinés à réaliser une couche de remplissage non armée servant à niveler le support en une forme qui recevra une couche supérieure.Ce procédé rattrape donc irrégularités, déformations, changements brusques de niveaux, et permet de noyer les canalisations de plomberie, tuyauteries, câbles, fourreaux, gaines électriques etc.Le Politerm 200 s’emploie donc aussi bien pour des opérations de remplissage pour une remise à niveau des pentes, que de ravoirage, ravoirage isolant et d’isolation thermique.De même, le Politerm 300 s’emploie pour du ravoirage, de l’isolation thermique, de l’isolation acoustique aux bruits de chocs et pour une remise à niveau de plancher.Parfaitement pompable sur de longues distances et à grande hauteur, les mortiers légers Politerm 200 et Politerm 300 se mettent en œuvre facilement.Lors des mises à niveau et de la confection de supports de revêtement, l’application est simplifiée et rendue plus efficace par sa consistance mousseuse.Dès lors, l’obtention d’un nouvel A.T. des formulations Politerm 200 et Politerm 300, confirme le caractère exclusif et technique d’allègement des structures sans déperdition thermique et avec une amélioration de l’isolation acoustique ; ainsi que l’engagement d’Edilteco France dans une démarche de contrôle qualité certifiée répondant aux exigences de chantiers multiples.
Il y a 3 ans et 109 jours

H2V FOS et le port de Marseille lancent un projet de production d'hydrogène renouvelable d'envergure

Sur une surface de 36 hectares, intégré au projet de Bassin Sud du CSF NSE (Comité Stratégique de Filière Nouveaux Systèmes Energétiques), le site dispose d’un emplacement stratégique alliant un fort potentiel industriel à une activité portuaire maritime de premier plan. Véritable nœud logistique, le projet se situe au carrefour des réseaux européens de transport de marchandises (Corridor Ten-T). Mis en service dès 2026 et par tranches jusqu’en 2031, le site composé de 6 unités de production de 100 MW (soit 600 MW) assurera la production de 84 000 T/an d’hydrogène renouvelable par électrolyse de l’eau et permettra la création de 165 emplois directs et 100 emplois indirects. Il s’agit d’un investissement de 750 millions d’euros dont l’objectif est d’éviter chaque année le rejet dans l’atmosphère de 750 000 T de CO2. Le port de Marseille Fos, en tant que port investisseur, prend part au capital du projet porté par H2V, qui vise à la décarbonation des espaces portuaires grâce à une industrie plus propre et adaptée aux besoins des territoires. Depuis 2016 H2V investit, développe et construit des usines de production d’hydrogène renouvelable d’envergure (100 MW ou plus) pour décarboner des secteurs particulièrement impactants en CO2, comme l’industrie et la mobilité lourde.
Il y a 3 ans et 109 jours

Pierre Bach, nouveau directeur général de Schwing Stetter France

Pierre Bach est le nouveau directeur général de Schwing Stetter France, en poste depuis le 1er janvier 2022. [©Schwing Stetter] Pierre Bach vient de prendre les rênes de Schwing Stetter France, avec les fonctions de directeur général. Il succède ainsi à Francis Charrier, qui a fait valoir ses droits à la retraite. En poste depuis le 1er janvier 2022, il a travaillé en binôme avec Francis Charrier durant près de sept mois. « J’ai largement profité de son expertise dans le domaine du pompage et du béton. Qu’il a acquise tout au long de ses 32 ans de présence au sein de la maison Schwing Stetter. » Son parcours D’un profil technique, Pierre Bach est diplômé de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Metz. A l’issu de sa formation, il a tout d’abord rejoint le secteur de la métallurgie dans le domaine du moteur électrique. Où il s’est occupé du montage et de la gestion de production. Ceci, durant près de sept années riches en expériences. Sa deuxième vie professionnelle s’est passée chez Loxam. Le spécialiste de la location de matériels et d’équipements pour le BTP, qu’il n’est plus utile de présenter. « Mes fonctions allaient de responsable de secteur à responsable technique. J’ai passé huit années dans cette entreprise de service, avant de rejoindre le groupe Manuloc. C’est le plus important indépendant français spécialiste dans la location et la vente de matériels de manutention. » Le passage chez Manuloc constitue la dernière étape du parcours professionnel de Pierre Bach, avant d’intégrer Schwing Stetter, le 1er mai 2021, en qualité de directeur commercial pour commencer… Une fonction qu’il cumule aujourd’hui avec celle de directeur général. Alors même que toute la profession est touchée par des problèmes de disponibilités des matières premières et des difficultés d’approvisionnements en produits manufacturés. Le futur immédiat de Schwing Stetter France « La fin d’année 2021 a été une période de forte activité pour Schwing Stetter. Nombre d’entreprises ont anticipé les pénuries annoncées de porteurs routiers, passant commande de pompes à béton automotrices et de bétonnières portées pour être sûres d’être livrées en 2022. » Dans ce contexte, le carnet est plutôt bien rempli. Et l’usine de Souffelweyersheim (siège de Schwing Stetter France), juste à côté de Strasbourg, devrait être bien occupée durant les mois qui viennent. Ce qui n’interdit pas de se projeter dans l’avenir. « Nous avons bien identifié nos autres leviers de croissance, qui ne dépendent pas de la disponibilité ou de porteurs routiers. » Ainsi, Schwing Stetter France compte aussi mettre l’accent, en matière de ventes, sur ses pompes stationnaires – dont la demande est croissante – et industrielles, sur ses mâts de distribution, ses recycleuses. Ou encore ses centrales à béton et les malaxeurs qui y sont rattachés.
Il y a 3 ans et 109 jours

Renouvelables : des signes encourageants mais un retard persistant

ANALYSE. Les 4 gigawatts de capacités supplémentaires raccordées en 2021 pour la production d'électricité renouvelable ne permettent pas à la France de rattraper son retard dans le développement de ces filières, affaiblissant ainsi ses propres engagements climatiques. Le photovoltaïque porte cet essor, quand l'éolien souffre des recours juridiques et des complexités administratives. Collectifs citoyens et collectivités territoriales ont un rôle à jouer pour passer à la vitesse supérieure.
Il y a 3 ans et 109 jours

L'appétit de biens et d'objets, responsable aussi du réchauffement climatique

Construction, alimentation, moyens de transport... 70% des émissions de gaz à effet de serre sont aujourd'hui liées à la production manufacturière et à l'utilisation des biens produits, selon le rapport annuel de la Circle Economy sur la consommation de matières.Pour ces chercheurs, les engagements climatiques des Etats se concentrent souvent sur les émissions liées aux énergies fossiles, en oubliant l'appétit croissant pour les produits de toutes sortes. Seul un tiers de ces promesses mentionnent l'économie circulaire dans leurs objectifs."Si nous repensions notre relation aux objets, qu'est-ce que cela nous apporterait? Et bien, pas mal de choses", selon Matthew Fraser, directeur de recherche.Avec une économie plus circulaire, une extraction de ressources et une consommation réduites de 28%, le monde aurait une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels, selon le rapport. Or aujourd'hui, l'humanité consomme 70% de ressources vierges en trop par rapport à leur capacité de renouvellement. Sur la base des flux commerciaux, The Circle Economy a estimé que les matières consommées annuellement sont passées de 89,8 milliards de tonnes en 2016, à 101,4 en 2021. En 2020, seuls 8,6% ont été ensuite recyclés, l'essentiel finissant en déchet, la demande de consommation dépassant les efforts, réels, en faveur du recyclage et de la réutilisation."Même si les biens gagnent en efficacité - ordinateurs plus petits, voitures plus légères, amélioration du recyclage... - cela ne compense pas la croissance de la demande", constate M. Fraser.Des améliorations sectorielles peuvent encore venir, mais ne dispenseront pas d'une réduction globale de la consommation: pour le chercheur, le modèle qui dans les pays riches permet aujourd'hui de se faire livrer en quelques heures un produit fabriqué de l'autre côté du globe "devra inévitablement changer".Le rapport évoque aussi la nécessaire réparabilité des équipements électriques (qui contiennent des métaux précieux), prône une restriction des plastiques à usage unique, l'essor du partage et de la location. La construction a aussi une grande marge de progrès, note-t-il, en développant des modes de déconstruction plus favorables à l'environnement.Aux gouvernements aussi de réorganiser leurs systèmes de soutien, pour qu'il coûte enfin moins cher de recourir aux matériaux issus du recyclage plutôt qu'aux neufs."Pourrions-nous être plus stricts quant au métabolisme de notre économie? De la même manière que vous n'aimeriez pas consommer de la malbouffe tout le temps", s'interroge le chercheur.La question reste "un angle mort" pour les Etats, qui ne mesurent même pas leur empreinte "matières", regrette-t-il, anticipant une possible pression à venir de la part de l'opinion.
Il y a 3 ans et 109 jours

En 2021, le logement social a été loin de ses objectifs de production

BILAN. La production de logements sociaux, en 2021, n'a pas été à la hauteur de l'objectif de 125.000 qui avait été fixé par les pouvoirs publics. Marianne Louis, directrice générale de l'Union sociale pour l'habitat (USH), y voit le résultat de décisions "abruptes" prises en défaveur du secteur dès 2017.
Il y a 3 ans et 110 jours

Partenariat pour l’économie circulaire dans la construction de logements sociaux

Agyre, hub d’accélération national pour une économie circulaire dans la construction, et Valor Promotion, spécialiste de la vente en bloc d’immeubles entiers à bailleurs et investisseurs, associent leurs expertises pour inscrire la démarche de l’économie circulaire le plus en amont des projets de construction de logements conventionnés. La construction de 28 logements sociaux (un bâtiment collectif en R+2 et 5 maisons individuelles) en hyper centre ville de Saran est une première opération commune estampillée économie circulaire. Elle est conduite comme un démonstrateur transposable à d’autres communes après exploitation des retours d’expérience. Agyre accompagne le projet pour répondre à l’objectif d’exemplarité environnementale de Valor Promotion, notamment en termes de ressources en matière, énergie et eaux, de suivi et de tri de déchets et pour satisfaire à ses ambitions environnementales et énergétiques : Certification Prestaterre Mention Label BEE+ (Bâtiment Énergie Environnement +), option Économie de charges et démarche de chantier propre.  Pour palier aux diverses contraintes du site, en particulier en termes de logistique, délais, budget, pollutions, Agyre réalisera un accompagnement méthodologique du chantier, dès son démarrage en janvier 2022 avec le désamiantage et la déconstruction des pavillons résidentiels du site datant des années 1970. Pour ce faire, Agyre attachera une attention particulière à la logistique, avec l’identification des filières locales et structurées et la prise en compte du transport, du stockage, du tri et de la traçabilité des ressources du site, dans l’objectif de réduire la production des déchets, d’optimiser la consommation des ressources et d’éviter les externalités carbone. Agyre assurera également la sensibilisation et la formation des différents acteurs du projet pour favoriser leur montée en compétences sur les questions d’économie circulaire et veillera au respect du planning des travaux et du budget pour une meilleure viabilité économique de l’offre.  Promoteur : Valor Promotion Maître d’ouvrage : SCCV La FontaineAssistance à maîtrise d’ouvrage économie circulaire : Agyre Maître d’œuvre de conception : CYM Architecture   Cet article Partenariat pour l’économie circulaire dans la construction de logements sociaux est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 110 jours

Knauf sort un nouveau panneau biosourcé et recyclé

Knauf enrichit son Offre Globale avec Knauf ThermaSoft®natura, une isolation biosourcée destinée à l’isolation intérieure des bâtiments. Elle est fabriquée en France à partir de chutes de coton issues d’ateliers de confection textile, de fibres de jute recyclées à partir des sacs de denrées et de fibres de lin extraites de matière non valorisée de la production française. L’aspect doux et semi-flexible des panneaux permet une mise en œuvre facile et agréable, il ne se délite pas et dégage peu de fibres textiles pendant sa découpe et sa manipulation. Le format 1250 x 600 mm permet d’accompagner les entraxes habituels de 600 mm en aménagement intérieur, ainsi que de réaliser une hauteur d’isolation de 2,5 m avec simplement 2 panneaux, sans découpe ou ajout. La compressibilité et l’effet ressort de l’isolant assurent une adaptation aux défauts du support ou l’incorporation de gaines. Knauf ThermaSoft® natura affiche un Lambda (λ), de 0,038 W/m.K et une densité de 40 kg/m3 pour une bonne isolation du froid mais aussi le confort d’été.
Il y a 3 ans et 110 jours

Knauf sort un nouveau panneau biosourcé et recyclé

Knauf enrichit son Offre Globale avec Knauf ThermaSoft®natura, une isolation biosourcée destinée à l’isolation intérieure des bâtiments. Elle est fabriquée en France à partir de chutes de coton issues d’ateliers de confection textile, de fibres de jute recyclées à partir des sacs de denrées et de fibres de lin extraites de matière non valorisée de la production française. L’aspect doux et semi-flexible des panneaux permet une mise en œuvre facile et agréable, il ne se délite pas et dégage peu de fibres textiles pendant sa découpe et sa manipulation. Le format 1250 x 600 mm permet d’accompagner les entraxes habituels de 600 mm en aménagement intérieur, ainsi que de réaliser une hauteur d’isolation de 2,5 m avec simplement 2 panneaux, sans découpe ou ajout. La compressibilité et l’effet ressort de l’isolant assurent une adaptation aux défauts du support ou l’incorporation de gaines. Knauf ThermaSoft® natura affiche un Lambda (λ), de 0,038 W/m.K et une densité de 40 kg/m3 pour une bonne isolation du froid mais aussi le confort d’été. Cet article Knauf sort un nouveau panneau biosourcé et recyclé est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 110 jours

PFUE : bilan des discussions entre les ministres européens de l'énergie

Cette réunion informelle a permis des avancées dans les négociations sur les thématiques des prix de l’énergie, de l’efficacité énergétique et de l’hydrogène.1ère session de travail : les prix de l’énergie pour les consommateurs européensDepuis septembre dernier, les marchés européens de l'énergie font face à une crise historique, causée principalement par l'envolée des cours des énergies fossiles. Si des mesures d'urgence ont été prises aux niveaux européen et national pour protéger les consommateurs, l’Union et les États membres doivent désormais renforcer des stratégies de moyen et long terme pour se prémunir de telles situations à l’avenir.Les 27 ministres européens de l'Énergie, Christian Busoi, président de la commission de l’Énergie du Parlement européen, Kadri Simson, commissaire à l’énergie, et Christian Zinglersen, directeur de l'Agence de coopération des régulateurs de l’énergie (ACER), ont échangé sur des révisions ciblées de la réglementation, dans le cadre des objectifs de l’Union européenne que sont notamment la transition vers une économie bas-carbone, la sécurité des approvisionnements et la maitrise des prix de l’énergie pour les consommateurs. Plusieurs axes de travail ont émergé de cette première session d’échanges :Donner les moyens à chaque consommateur de choisir l'offre de fourniture et l'exposition au risque qui lui convient le mieux, tout en assurant son information sur les risques et opportunités associés ;Favoriser le partage des dividendes de la décarbonation avec les consommateurs particuliers et les entreprises. Plus concrètement, en cas de forte croissance des prix et, dès lors, des bénéfices de certains producteurs, il conviendrait de permettre aux États membres d’en récupérer une partie pour pouvoir les redistribuer à tous les consommateurs.Perfectionner l'optimisation conjointe des moyens de production au sein de l'Union, grâce à des marchés de court terme plus efficaces ;Approfondir la solidarité mutuelle en termes de sécurité d'approvisionnement et réfléchir aux meilleurs moyens de consolider, au moindre coût, les investissements de demain dans la transition énergétique, notamment les énergies renouvelables, mais aussi assurer l'approvisionnement en gaz et rechercher un usage optimisé des capacités européennes de stockage.La Commission européenne et l'ACER vont intégrer ces différents axes de réforme dans leurs réflexions. La remise du rapport commandé à l'ACER est prévue pour avril prochain, avant que les ministres de l'Énergie ne se retrouvent lors du Conseil énergie en juin.2ème session de travail : l’efficacité énergétique Avec la proposition de révision de la directive efficacité énergétique publiée par la Commission le 14 juillet dernier, l'Union européenne doit fournir des efforts supplémentaires significatifs en termes de réduction de sa consommation énergétique d'ici 2030, pour s'inscrire durablement sur la trajectoire de l'Accord de Paris et l'atteinte de la neutralité carbone en 2050. La matinée de travail s’est donc poursuivie avec un échange sur le principe de primauté de l'efficacité énergétique. Une grande majorité des États membres considère dorénavant que l’application de ce principe doit être effective dans toutes les politiques publiques de l’Union et de ses États membres, tout en laissant à ces derniers la flexibilité minimale pour s'adapter à la diversité des situations nationales. Autre point de convergence souligné par les ministres : l’obligation annuelle d’économies d‘énergie tient un rôle central au sein de la directive, puisqu’elle représente un levier majeur pour la décarbonation et pour la réduction de la part des ménages en situation de précarité énergétique.3ème session de travail : l’hydrogène en EuropeLe 11 décembre 2020, le Conseil des ministres a adopté des conclusions sur l’hydrogène, confirmant l’objectif d’accélérer le développement de l’hydrogène décarboné.La Commission a donc entamé dès 2020 un important travail d’évolutions réglementaires avec la publication de sa stratégie hydrogène, la révision du règlement sur les infrastructures énergétiques transeuropéennes, celle de la directive sur les énergies renouvelables publiée en juillet dernier, puis celle du « paquet gaz » en décembre. Ultime étape des réunions informelles d’Amiens, ce déjeuner de travail a ainsi permis aux ministres de l’Énergie de rappeler leur volonté de créer en Europe une chaîne de valeur de l’hydrogène souveraine, associée à une filière industrielle. De nombreux ministres ont souligné les risques associés à des flux d’importation massive, mais aussi la nécessité d’un cadre réglementaire flexible pour ce marché émergent.Les États membres se rejoignent tous sur l’opportunité que représente l’hydrogène dans la décarbonation des activités industrielles et des mobilités lourdes, ainsi que sur la nécessité d’accélérer le développement de solutions techniques européennes, notamment celle de l'électrolyse.
Il y a 3 ans et 111 jours

Faire évoluer la démarche EcoQuartier

A l’occasion de l’annonce des 42 lauréats de la 9e campagne de labellisation EcoQuartier, Florian Bercault, maire de Laval a remis à Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement un livre blanc qui contient 9 mesures articulées autour de trois axes – accompagner les territoires pour faire émerger de nouveaux écoquartiers, valoriser (démonstrateurs de la ville durable), populariser et communiquer sur la démarche : – Production d’un guide «universel» de l’aménagement durable, et utile à tous les porteurs de projets d’aménagement, qu’ils se lancent ou non dans la labellisation. Ce guide sera le fruit de la convergence des référentiels d’aménagement et de management ÉcoQuartier, HQE aménagement et ISO 37101, mis à jour des dernières réformes (dont la RE2020 et le zéro artificialisation nette), et du manifeste présenté dans la démarche « Habiter la France de Demain ». – Accompagnement stratégique et opérationnel par le CEREMA d’une quinzaine de quartiers sur 3 ans (soit 45 quartiers par an accompagnés en routine), pour l’émergence d’ÉcoQuartiers « en projet » et le confortement d’ÉcoQuartiers « en chantier ». – Offre de service ÉcoQuartiers constituée d’aides à l’ingénierie, d’aides financières et de formations gratuites, lisible et accessible grâce à un portail dédié « Aides-Territoires », qui en assure l’actualisation et le géoréférencement. – Ciblage de la labellisation sur les quartiers livrés et vécus, selon une logique de millésime, et en l’associant à des objectifs de performance qualitatifs, quantitatifs et contextualisés. – Lancement de programmes annuels sur des thématiques ou territoires prioritaires, avec, dès 2022, un programme relatif à la requalification des « entrées de ville ». – Valorisation des porteurs de projets labellisés et de leurs partenaires par un évènement annuel et sur le portail « France Ville Durable ». – Mise en place d’une nouvelle comitologie, plus représentative des parties prenantes, des moyens et des ambitions, avec une Commission Nationale intégrant les citoyens, la réintroduction d’un comité scientifique, et la création d’un comité des financeurs. – Poursuite du club ÉcoQuartier, avec une double fonction d’animation de réseau de proximité et de capitalisation-diffusion des meilleures pratiques, par la connexion de relais territoriaux parmi les services déconcentrés, les établissements publics et les partenaires porteurs de démarches ou programmes de développement urbain (Petites Villes de Demain, Action Cœur de Ville…). – Déploiement d’une nouvelle stratégie de communication, avec une plateforme de marque rénovée, orientée vers les élus qui portent les projets et les habitants qui participent à leur réalisation et qui les vivent. Cet article Faire évoluer la démarche EcoQuartier est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 113 jours

Les députés pour prolonger la concession de la Compagnie nationale du Rhône (CNR)

La proposition de loi portée par Patrick Mignola (MoDem), soutenue par le gouvernement et déjà approuvée à l'unanimité en commission, a été validée par l'ensemble des 65 votants. Elle doit maintenant être examinée au Sénat.La secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique Bérangère Abba a salué "l'idée visionnaire" qui, en 1934, a conduit à confier à la CNR l'aménagement du fleuve matière hydraulique, de navigation ou d'irrigation notamment.Les barrages qui jalonnent le 3ème cours d'eau le plus long de France contribuent à près d'un quart de la production d'électricité d'origine hydraulique du pays, et les réalisations de la CNR en matière d'éolien et de photovoltaïque en font un acteur important en matière de transition énergétique, a-t-elle souligné."Au moment où les débats sur l'éventuelle ouverture à la concurrence des barrages en France suscitent régulièrement l'inquiétude, cette avancée législative ouvre une voie concrète pour requalifier la production d'énergie comme bien stratégique national, au titre des missions d'intérêt général auxquelles elle contribue", fait valoir M. Mignola.La mise à l'abri de la CNR de la concurrence au moins jusqu'en 2041, en particulier concernant ses installations d'hydroélectricité, a été saluée de toutes parts dans l'hémicycle du Palais Bourbon.Mathilde Panot (LFI), s'est félicitée de voir "la majorité abandonner ses ardeurs libérales" et André Chassaigne (PCF) a salué "l'approche guidée par l'intérêt général" de la CNR.A droite, Virginie Duby-Muller (LR) a émis la crainte que la prolongation jusqu'en 2041 de la concession ne "repousse le problème" avec la Commission européenne, et a appelé à "sanctuariser la production hydroélectrique française".La concession de la CNR (1.400 salariés environ) représente 27.000 hectares, répartis sur 3 régions et 11 départements. Elle inclut des notamment 19 ouvrages hydroélectriques, 14 écluses à grand gabarit et 22 sites industriels et portuaires."L'histoire particulière" de la CNR, un "joyau", et son mode de gestion intégrée du fleuve justifient la prolongation "sans mise en concurrence" de cette concession, qui arrive à échéance au 31 décembre 2023, a estimé M. Mignola.Une concertation s'est engagée dès 2016 entre l'Etat et la Commission européenne pour s'assurer qu'une prolongation de cette concession ne contreviendrait pas au régime des aides d'État, ou à celui des commandes publiques.L'exposé des motifs indique à ce propos que les services bruxellois ont, en octobre 2020, confirmé que "le projet ne nécessitait pas de notification à la Commission européenne au titre des aides d'État".
Il y a 3 ans et 113 jours

Nouveau plafond pour les équipements de chauffage et de production d’ECS

Un décret vient de fixer les performances minimales des équipements de chauffage et de production d’ECS pour la construction neuve, comme pour la rénovation à 300 gCO2eq/kWhPCI. 
Il y a 3 ans et 114 jours

Un léger freinage des productions de matériaux de construction en novembre 2021

Selon le rapport de l'Unicem de janvier 2022, la conjoncture pour les matériaux de construction en novembre s'annonce peu dynamique.
Il y a 3 ans et 114 jours

Loubat Fermetures rejoint le groupe Estémi

Cette opération s'inscrit dans le cadre du développement externe du groupe ESTÉMI orchestré par son président Jean-Luc Nouveau à la tête du groupe depuis 2007. Loubat Fermetures vient compléter les 4 sites de fabrication et de production du groupe Estémi (tout nouvellement nommé) implantés sur le territoire national.Pour Jean- Luc Nouveau, président du Groupe Estémi : « La construction du groupe Estémi, depuis son origine, s’appuie sur la proximité locale et le produire en France sur des sites déjà ancrés sur leur territoire pratiquant une relation de proximité avec leurs clients, professionnels indépendants de la pose et entreprises générales. Loubat Fermetures devient le 5ème site de fabrication et production du groupe Estémi et vient ainsi enrichir, grâce à son expertise reconnue, notre offre de fermetures sur-mesure, performantes, durables et de fabrication française. Cette opération amène à l’équilibre notre offre de menuiseries et notre offre de fermetures tout en nous permettant de continuer à mailler le territoire national. » Loubat Fermetures est une société spécialisée dans la conception et la fabrication de fermetures sur-mesure implantée à Sainte-Livrade-sur-Lot (47) depuis 1952. Monsieur Kim Van Roy, Président depuis 2020, poursuivra avec son équipe le développement de l’entreprise tant sur le plan industriel que commercial. La société a acquis et capitalisé une expérience et un savoir-faire importants dans le métier de la fermeture sur-mesure et en matière de fabrication industrialisée depuis son origine. Ses produits sont distribués par des artisans professionnels de la pose et des entreprises générales sur une grande partie du territoire français. L’ensemble de son offre de volets roulants, volets battants, volets coulissants et portes de garage, essentiellement en aluminium, est certifiée NF. L’entreprise a été précurseur en France pour la certification NF de volets battant (2016). Ce rachat conforte l'assise financière de Loubat Fermetures et lui permettra de bénéficier à terme, au sein d'un groupe industriel à taille humaine, des synergies d'ordre commercial, productif et administratif, ainsi que d'un appui opérationnel et stratégique. De son côté, Loubat Fermetures apporte au groupe Estémi un savoir-faire et une expertise technique reconnus depuis des décennies dans les métiers de la fabrication de fermetures et notamment des volets battants.Pour Jean- Luc Nouveau, président du Groupe Estémi : « Cette acquisition élève le groupe Estémi à un CA de 88 millions d’euros avec un effectif de 450 salariés. Une nouvelle croissance externe sur le Rhône-Alpes reste d’entière actualité et sera, nous l’espérons le prochain chapitre du groupe sur 2022. »
Il y a 3 ans et 115 jours

Le groupe LP Promotion affiche l’ambition de tripler son chiffre d’affaires en 5 ans

Véritable promoteur des territoires, LP Promotion souhaite poursuivre un développement fort en offrant des solutions d’habitat sur mesure et ambitionne de tripler son chiffre d’affaires consolidé d’ici 2026 pour le porter à plus de 800 millions d’euros.Grandir pour aller plus loin au service des territoiresDéjà présent dans quatre grandes régions de France (Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Ile-de-France et depuis peu Auvergne-Rhône-Alpes), le Groupe s’appuie sur son expertise territoriale pour passer de 2.400 lots réservés en 2021 à près de 7.000 en 2026. Son ambition : être à l’écoute des besoins et spécificités locales.Pour Pierre Aoun, Directeur Général du Groupe LP Promotion : « Notre positionnement de promoteur des territoires a un sens. Il s’agit de nous développer localement, au cœur de nos régions d’implantation, en nous adaptant aux besoins réels des territoires, en répondant aux enjeux locaux et en offrant aux résidents des solutions d’habitat adaptées. Le but est d’aller encore plus loin dans notre maillage régional afin d’anticiper finement les besoins des collectivités et de leurs parties prenantes (riverains, élus...). »Ce changement d’échelle permet à LP Promotion de s’inscrire concrètement en tant qu’acteur de la vie locale. Cela se traduit notamment par une contribution au développement économique des tissus régionaux :Plus de 3.700 emplois seront créés en équivalent temps plein en 2021, via les chantiers,95% des entreprises impliquées sont des acteurs locaux,Des emplois durables sont créés pour la gestion des résidences de services (régisseurs...).Cette volonté d’être un acteur de la vie locale se traduit aussi par différents leviers d’implication de terrain qui participent à l’essor des territoires. Le Groupe soutient ainsi plus de 70 clubs sportifs, associations culturelles et caritatives tels que le Toulouse Football, le Club Nautique Chambéry-Le Bourget du Lac, l’Aviron Bayonnais, les Journées de l’Économie à Lyon ou encore le Spectacle Historique de la Ville de Meaux.Afin d’être encore plus proche des territoires, le Groupe a décidé, en 2021, d’associer plus de 40 managers au capital, favorisant leur implication dans le devenir de l’entreprise et assurant une relation pérenne entre le Groupe et ses partenaires locaux. Cette prise de participation a été rendue possible grâce à l’arrivée d’un nouvel actionnaire, Aermont. Il entérine la sortie d’Abénex (son partenaire durant 4 ans) et du fondateur historique, Lucien Ponsot, tout en assurant la continuité de l’équipe en place. Cette réorganisation de l’actionnariat du Groupe a permis la mise à disposition de moyens financiers importants pour soutenir ses ambitions et accélérer la mise en œuvre de nouvelles réalisations dans les territoires où il est présent.Devenir un leader du marché des résidences géréesEn 2008, le Groupe LP Promotion a fondé la filiale Privilege Services dont le rôle est d’aider à développer et concevoir des résidences de services destinées à des populations ou besoins spécifiques (étudiants, jeunes actifs, coworking, seniors), puis d’en assurer la gestion. Via sa filiale, le Groupe gère aujourd’hui 22 résidences partout en France et souhaite développer fortement cette activité. Pour atteindre ses objectifs, il prévoit, d’ici cinq ans, de multiplier par quatre le nombre de ses résidences gérées.Pour Pierre Aoun, Directeur Général du Groupe LP Promotion : « Être promoteur et gestionnaire nous permet d’être un interlocuteur unique auprès des collectivités et de les accompagner dans la durée. Nous assurons la conception, la construction, la commercialisation et la gestion. Grâce à cette maîtrise globale de la chaîne immobilière, nous pouvons concrètement répondre aux enjeux de la ville de demain et proposer des services en accord avec les attentes et les besoins de la population. Notre volonté est de créer des lieux de vie conviviaux et adaptés à tous les parcours résidentiels. »S’engager en faveur de l’eco-responsabilité et de l’innovation au service de l’habitatConscient de la nécessité d’agir pour inscrire l’habitat dans une transition écologique concrète, LP Promotion mène au quotidien une politique RSE ambitieuse et promeut un habitat durable et respectueux de l’environnement, notamment par le recours à des matériaux renouvelables et à faible empreinte carbone. Le Groupe est ainsi entré, en juillet 2021, au capital de Briques Technic Concept, une société de fabrication et de distribution de briques en terre crue compressée. Ce partenariat représente un véritable engagement pour l’entreprise qui souhaite intégrer la brique en terre crue dans 20% de ses projets d’ici trois ans. Il accompagne le développement territorial de LP Promotion et participe également à la création d’emplois non délocalisables. En effet, chaque ouverture d’unités de production générera 2 à 3 emplois directs et 20 emplois indirects.D’autre part, depuis plusieurs années, le Groupe s’appuie sur un département Recherche &Développement qui travaille quotidiennement, avec les équipes opérationnelles, à développer l’innovation technique et sociétale. Ainsi, en 2020, LP Promotion a été récompensé par une Pyramide d’Or pour son utilisation novatrice du BIM (Building Information Management) pour son projet Les Terrasses de Jade à Toulouse. En 2021, le Groupe a investi un million d’euros en R&D et souhaite maintenir ce cap, au service des territoires.
Il y a 3 ans et 115 jours

Kawneer optimise sa production sur son site de Montpellier

LIGNE DE PRODUCTION. Kawneer annonce avoir mis en route une nouvelle ligne de sertissage sur son site de Montpellier. Huit recrutements en apprentissage ont été réalisés dans ce cadre.
Il y a 3 ans et 115 jours

Le marché des matériaux de construction peu dynamique en novembre

Il est vrai que, entre les effets de rattrapage d’un côté, les effets de base de l’autre, l’impact des difficultés d’approvisionnement et autres tensions sur l’appareil productif, l’activité peine encore à stabiliser sa tendance dans ce contexte pandémique perturbé depuis près de deux ans.Pour autant, en 2021, les livraisons de granulats et de BPE devraient quasiment retrouver leur niveau d’avant crise à la faveur d’un contexte conjoncturel plutôt porteur côté Bâtiment. Dans ce secteur en effet, le climat des affaires demeure très favorable et la demande ne faiblit pas. Côté travaux publics, en revanche, l’activité n’a pas encore retrouvé le niveau de 2019 et les carnets de commandes, notamment de la clientèle publique, tardent à se regarnir.Novembre, meilleur pour le BPE que pour les granulatsSelon les dernières données, encore provisoires et disponibles pour le mois de novembre, l’activité de nos matériaux aurait connu un repli au regard de 2020. Ainsi, côté granulats, la production aurait reculé de - 1,9 % par rapport à octobre (données CVS-CJO) et de – 6,0 % comparé à novembre 2020, un mois il est vrai particulièrement dynamique (+ 5 % au-dessus d’un mois de novembre moyen sur longue période). Toutefois, au regard de novembre 2019, la production affiche aussi un retrait de - 3,7 % confirmant l’atonie relative de l’activité granulats pour ce mois de novembre. Sur le dernier trimestre allant de septembre à novembre, le niveau de production demeure en hausse au regard des trois mois précédents (+ 1,6 %) mais il s’inscrit en repli par rapport à la même période de 2020 (- 1,1 %) et de 2019 (- 2,2 %). En cumul sur les onze premiers mois de l’année, l’activité a ainsi accéléré de + 10,4% sur un an, ce qui laisse les niveaux produits juste un peu en-deçà de ceux de 2019 (- 0,8%). Du côté du BPE, les livraisons se sont quasiment stabilisées par rapport à octobre (- 0,2 %) mais ont cédé - 3,5 % au regard de novembre 2020 dont l’activité était, elle aussi, bien supérieure (+ 12,7 %) à un mois de novembre moyen. Au cours du dernier trimestre, les cubages ont gagné + 3,5 % par rapport au trimestre précédent, se stabilisant quasiment à leur niveau constaté sur les trois mois de septembre-novembre de l’an passé (- 0,3 %) et surpassant celui observé sur la même période de 2019 (+ 3,0 %). Sur les onze mois de l’année 2021, la production de BPE enregistre ainsi une hausse de + 11,3 % sur un an, retrouvant exactement son niveau de 2019.Après un repli de - 8,1 % sur un an au troisième trimestre, l’indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois de novembre, suggère une tendance de + 10 % sur un an pour les onze premiers mois de 2021. Comparé à 2019, l’activité du panier de matériaux minéraux ressort en hausse de + 1,5 % (donnée CJO).Climat des affaires au beau fixe dans le bâtimentLe moral des chefs d’entreprise du bâtiment ne faiblit pas. En effet, selon l’enquête menée en décembre par l’INSEE, le climat des affaires gagne encore deux points se situant 16 % au-dessus de sa moyenne de long terme. Encore plus optimistes sur l’évolution à venir de leur activité que le mois précédent, les entrepreneurs sont également plus nombreux à juger que le niveau de leurs carnets de commandes est supérieur à la normale. Dans le gros œuvre, avec 9,8 mois de travaux en stock, les carnets surpassent de 3,5 mois leur niveau moyen de long terme. En dépit d’une hausse des effectifs, les chefs d’entreprise sont toujours confrontés à un manque de personnel et les difficultés d’approvisionnement continuent de limiter leur production.Dans le segment du gros œuvre, plus de la moitié des entreprises (57,3 %) ne pourrait produire plus s’il en était besoin compte tenu de leurs moyens actuels (contre 33,7 % en moyenne sur longue période) et 71,8 % éprouvent des difficultés à recruter (contre 50,8 % en moyenne).Quant aux problèmes d’approvisionnement de matériaux, ils continuent de se durcir : près d’un tiers des entreprises du bâtiment y sont confrontées en décembre, contre un quart d’entre elles il y a 6 mois, soit beaucoup plus qu’en situation “normale” (moins de 5 %).Côté construction, l’activité de mise en chantier de logements a gagné + 0,6 % de septembre à novembre, sur le trimestre précédent, une hausse surtout liée à la dynamique de la maison individuelle (+ 4,4 % contre - 2,1 % pour le collectif, données CVS-CJO). En cumul depuis janvier, on enregistre une hausse de + 13,6 % sur un an des logements commencés (soit + 2,6 % comparé à 2019), la progression étant partagée entre l’individuel (+ 14,3 % et + 6,4 % comparé à 2019) et le collectif (+ 13,1 % et 0 % comparé à 2019).S’agissant des permis, leur nombre a reculé de - 1 % au cours de trois derniers mois (septembre à novembre) comparé aux trois mois précédents avec une dynamique contrastée entre le segment de l’individuel (- 4,2 %) et celui du collectif (+ 1,7 %) (données CVS-CJO). Au total, sur les onze mois de 2021, les autorisations de construire des logements augmentent de + 21,5 % sur un an (dont + 29 % pour l’individuel et + 15,9 % pour le collectif hors résidence) et affichent également une hausse au regard de 2019 (+ 5,9 % dont + 11 % pour l’individuel et- 0,6 % pour le collectif hors résidence).Cette dynamique devrait alimenter l’activité constructive en 2022 : dans son dernier scénario prévisionnel, la Fédération Française du Bâtiment table sur une hausse des mises en chantier de + 2,1 % en 2022 (à 398 000 unités).En revanche, côté non résidentiel, les surfaces de locaux commencés ne devraient guère évoluer en 2022 (- 0,2 % à 25,1 Millions de m2). À ce jour, ce segment demeure en crise avec des ouvertures de chantier, certes en hausse de + 10,2 % sur les onze mois de 2021 mais encore en recul de - 10,2 % au regard de 2019. Quant aux permis, malgré le rebond de + 14,5 % enregistré en 2021, leur niveau reste - 9,1 % en dessous de celui de 2019.Ces évolutions sont cependant assez peu cohérentes avec, d'une part, le jugement très favorable que portent les entreprises du bâtiment sur l’activité dans le non résidentiel (enquêtes INSEE) et, d’autre part, les budgets primitifs des collectivités locales qui annonçaient une forte progression des dépenses de bâtiment pour 2021.L’exercice annuel de révision des données sur l’activité constructive qui interviendra le mois prochain permettra peut-être de lever certaines interrogations.Travaux publics : en attendant le rebond des commandesAprès un troisième trimestre en repli, l’activité des travaux publics a réamorcé son redressement en octobre mais peine à renouer avec les niveaux d’avant crise. Sur les dix premiers mois de l’année, le niveau des facturations a augmenté de + 12,9 % sur un an mais demeure - 2,8 % en deçà de celui de 2019. Plus inquiétant encore, le niveau des prises de commandes (- 18,3 % comparé à 2019), notamment de la part de la clientèle publique dont on serait en droit d’attendre un réel rebond plus d’un an après les élections municipales et en réponse au Plan de relance.
Il y a 3 ans et 115 jours

Comment Actis fabrique des isolants recyclés 100% recyclables

Le fabricant d’isolants réflecteurs alvéolaires vient de voir sa gamme de produits certifiée par le label international Cradle to Cradle qui exige des critères stricts d'introduction de matériau recyclé et recyclable dans le cycle de production et de politique RSE des entreprises.
Il y a 3 ans et 116 jours

A Belfort, Eiffage réalise la première station d'hydrogène renouvelable

CONTRAT. Eiffage Energie Systèmes – Clemessy a remporté le marché clé en main pour la conception et la réalisation du site de production et de distribution d'hydrogène qui sera mis en service au printemps 2023.
Il y a 3 ans et 116 jours

Méga-enchères en Écosse pour des concessions d'éoliennes en mer

Parmi les principaux candidats et les partenaires ayant été sélectionnés figurent les britanniques BP, SSE et Shell, mais aussi des acteurs internationaux comme les français TotalEnergies et Engie ou encore l'espagnol Iberdrola.L'ensemble des projets représentent presque 25 GW, soit autant que la capacité d'éolien marin aujourd'hui installée en Europe, dont un peu plus de 10 au Royaume-Uni, en tête en Europe, selon les chiffres du lobby européen WindEurope, datant de 2020.Les concessions couvrent un peu plus de 7.000 km2. Dix des projets retenus sur 74 candidatures seront flottants, six seront fixes et l'un des parcs sera mixte.Les lauréats de l'enchère disposent désormais d'une option "leur réservant les droits sur des zones spécifiques de fonds marins", a annoncé lundi dans un communiqué l'organisme public Crown Estate Scotland."Les énergies renouvelables sont clairement la voie à suivre, et cette annonce marque un pas en avant colossal dans l'énergie éolienne offshore au Royaume-Uni", s'est félicité Doug Parr, directeur scientifique de Greenpeace, dans un communiqué.Mais les nouvelles énergies renouvelables "ne suffisent pas à elles seules", a-t-il ajouté, estimant que leur développement doit s'accompagner de progrès sur l'isolation des maisons, l'amélioration du système énergétique et la reconversion des industries à forte émission de carbone.Les autorités estiment que ce premier appel d'offres d'éolien marin en Écosse en plus d'une décennie génèrera en outre "plusieurs milliards de livres" d'investissement dans la région.L'espagnol Iberdrola, présent dans trois de ces projets totalisant 7 GW, notamment en partenariat avec Shell, a fait état dans un communiqué d'"un investissement conjoint" de 22,5 milliards d'euros, dont près de 12 milliards "auprès d'entreprises et d'institutions écossaises"."L'éolien offshore est sur le point de devenir la colonne vertébrale du bouquet énergétique du Royaume-Uni et fournira le plus gros de la production" alors que le pays s'est fixé un objectif de neutralité carbone d'ici 2050, a commenté Keith Anderson, PDG de ScottishPower, filale d'Iberdrola."Première étape"BP et son partenaire allemand EnBW ont quant à eux remporté un appel d'offres portant sur 2,9 GW, qui "devrait voir le jour à partir de 2026-2027 et permettre d'alimenter plus de trois millions de foyers en énergie renouvelable", selon un communiqué conjoint.TotalEnergies est de son côté partenaire sur un projet de 2 GW, qui est "à ce jour le plus grand développement [du groupe] dans les énergies renouvelables en Europe", a affirmé Patrick Pouyanné, patron de l'énergéticien français dans un communiqué.Oswald Clint, analyste chez Bernstein, relève que les trois majors Shell, BP et TotalEnergies ont accédé à eux seuls à près de 10 GW."Après des décennies, voire un siècle de présence dans le pays, il n'est sans doute pas si surprenant que Shell, BP et TotalEnergies aient mis la main une part importante" des droits mis aux enchères, "probablement plus que ce à quoi ils s'attendaient", a-t-il commenté.Mais l'attribution de ces concessions n'est que "la première étape d'un long processus" et la signature d'un bail complet ne surviendra qu'à l'issue de plusieurs étapes, notamment sur le financement de ces projets, précise Crown Estate Scotland.Si une candidature ne conduisait pas, in fine, à la signature d'un accord, c'est la candidature la mieux notée suivante qui se verrait proposer une option, précise l'organisme public."La variété et l'ampleur des projets [retenus] montrent à la fois les progrès remarquables du secteur éolien offshore et un signe clair que l'Écosse est en passe de devenir un centre majeur pour le développement de cette technologie dans les années à venir", s'est félicité Simon Hodge, directeur général de Crown Estate Scotland, cité dans le communiqué.
Il y a 3 ans et 117 jours

Face à la hausse des prix de l'énergie, le gouvernement engage des mesures exceptionnelles

En complément des mesures déjà engagées, le Gouvernement a décidé d’augmenter à titre exceptionnel de 20 TWh le volume d’ARENH qui sera livré en 2022, afin que l’ensemble des consommateurs bénéficie de la compétitivité du parc électronucléaire français. Ces volumes seront accessibles à tous les consommateurs, particuliers, collectivités comme professionnels, via leur fournisseur selon des modalités qui seront précisées très prochainement. Les fournisseurs répercuteront intégralement l’avantage retiré au bénéfice des consommateurs. Ce point fera l’objet d’une surveillance étroite, en lien avec la Commission de régulation de l’énergie.La révision des volumes additionnels d'ARENH Dans le même temps, afin d’assurer une juste rémunération de l’outil de production qui contribue à la protection de l’ensemble des consommateurs français face à cette hausse de prix, le prix de ces volumes additionnels d’ARENH sera révisé à 46,2€/MWh. Les autorités européennes ont été informées de cette décision qui s’inscrit dans le cadre des mesures exceptionnelles d’adaptation à la situation de crise des prix de l’énergie qui touche l’ensemble des pays européens. Ce relèvement du plafond de l’ARENH s’ajoute à la baisse pour un an de la taxe portant sur l’électricité (TICFE) à son niveau minimum prévu par le droit européen à compter du 1er février prochain. Cette baisse représente un coût budgétaire pour l’Etat de 8 milliards d’euros. Combinée au relèvement du plafond de l’ARENH, elle apportera un soutien massif au pouvoir d’achat de tous les consommateurs. Ces mesures permettront de sécuriser la mise en œuvre du bouclier tarifaire pour l’électricité annoncé par le Premier ministre et inscrite dans la loi de finances pour 2022. En effet, comme il s’y était engagé, le Gouvernement bloquera la hausse des tarifs réglementés de vente de l’électricité à 4% TTC au 1er février pour les consommateurs résidentiels alors que, sans intervention de sa part, la hausse aurait atteint 35%.Le gouvernement étend le bouclier tarifaire Compte tenu de la situation exceptionnelle, le Gouvernement a également décidé d’étendre le bouclier tarifaire en limitant la hausse des tarifs réglementés de vente d’électricité à 4% pour les petits consommateurs professionnels qui en bénéficient en métropole, ainsi que pour l’ensemble des consommateurs professionnels des territoires ultramarins et de la Corse (zones non interconnectées) qui bénéficient de ces tarifs. Ces mesures viennent en complément de l’action résolue du Gouvernement depuis plusieurs mois pour atténuer les conséquences de la hausse des prix des énergies pour l’ensemble des consommateurs, et notamment les plus modestes, qui s’est traduite par des mesures d’accompagnement fortes :Un chèque énergie exceptionnel de 100 € a été distribué au cours du mois de décembre 2021. Ce nouveau chèque aide les 5,8 millions de ménages qui avaient déjà reçu un chèque énergie d’un montant moyen de 150€ en avril 2021 à régler leurs factures d’énergie. Ce soutien ciblé sur les ménages les plus en modestes représente une aide de près de 600 M€.Un bouclier tarifaire a été mis en place pour les prix du gaz, pour lequel les tarifs réglementés ont été gelés à leur niveau du mois d’octobre 2021 durant toute la durée de l’hiver et au besoin jusqu’à la fin de l’année 2022. L’État prendra en charge le surcoût induit par ce gel pour les fournisseurs, conformément aux dispositions prévues dans la loi de finances pour 2022.Enfin, une indemnité inflation, d’un montant de 100 €, est attribuée aux 38 millions de personnes résidant en France dont le revenu net mensuel est inférieur à 2 000 €, entre décembre 2021 et février 2022, soit un soutien additionnel de l’État de 3,8 Md€. L’aide est versée en une fois par les employeurs aux salariés, ceux-ci étant intégralement compensés par l’État de ces versements via une aide au paiement de leurs charges sociales. Le Gouvernement continuera à suivre avec la plus grande attention l’évolution de la situation des marchés de l’énergie au cours des prochaines semaines et veillera à ce que les mesures prises aujourd’hui soient pleinement répercutées par les fournisseurs à leurs clients.Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition Écologique : « Nous restons mobilisés, comme nous le sommes depuis le début de la crise, pour protéger tous les consommateurs face à la hausse exceptionnelle des prix de l’énergie et sécuriser notre tissu économique et industriel. Cette situation nous rappelle l’importance d’investir dans les économies d’énergie, comme nous le faisons notamment grâce 2 milliards d’euros prévus en 2022 pour les aides à la rénovation énergétique des logements. Dans le même temps, nous préparons l’avenir et sommes engagés pour faire évoluer au niveau européen les marchés de l’énergie vers un fonctionnement qui soutienne une transition énergétique juste. » Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance : « Ces mesures complémentaires et massives traduisent l’engagement total de ce Gouvernement en faveur du pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité des entreprises. Elles sont rendues possibles par la compétitivité du parc nucléaire français, qui permet de bénéficier d’une énergie peu chère et totalement décarbonée. »
Il y a 3 ans et 117 jours

Portalp intègre la société Deveugle, leader français des systèmes de fermeture en acier jansen

Domont, le 3 janvier 2022 – L’entreprise familiale indépendante Portalp, leader français dans la fabrication et l’installation de portes automatiques piétonnes, enrichit son offre de menuiseries en aluminium et en acier grâce à l’intégration de Deveugle. Le groupe renforce ainsi sa capacité de production afin de proposer une gamme de fournitures complète aux serruriers et menuisiers ayant besoin de réactivité et de qualité. « Portalp, qui fête ses 60 ans en 2022, se réjouit d’accueillir Deveugle : une entreprise familiale et historique de la métropole lilloise créée en 1858 » annonce Maxime Duponchel, vice-président de Portalp. Dirigé par Louis Deveugle depuis près de 40 ans, Deveugle est le leader français des systèmes de fermeture en acier JANSEN feu et non feu dédiés au « prêt à poser ». Avec 43 employés sur son site de production de 3.000 m2, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2021. Deveugle rejoint la famille métiers « menuiserie » du groupe Portalp qui comprend déjà la société Delebecque pour l’aluminium. Elles sont réparties sur deux sites de production dans le Nord (Wavrin et Neuville-en-Ferrain). Grâce à cette intégration, Portalp propose désormais, une gamme complète de menuiseries feu et non feu « prêtes à poser », pour tous les professionnels de la fermeture du bâtiment, en acier ou en aluminium. Une fabrication toujours en France, une organisation à taille humaine et un service de qualité pour ses clients, ce sont les fondements qui rassemblent aujourd’hui toutes les sociétés du groupe Portalp. http://www.portalp.com/