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(638 résultats)
Il y a 3 ans et 348 jours

France Elévateur, acteur de référence de la nacelle sur porteur, acquiert le leader espagnol Movex

Fondé en 1960, l’industriel catalan, réputé pour son savoir-faire, la qualité de ses produits et la compétitivité de son site de production, conçoit et fabrique chaque année plus de 200 élévateurs de 9 à 24m dans tout type de configuration. MovEX vient de doubler fin 2020 ses capacités de production pour les porter à 400 unités annuelles, en emménageant dans un nouveau site de 6.000 m2 à quelques kilomètres de Barcelone.Cette acquisition permet à France Elévateur d’élargir son offre et d’augmenter ses capacités de production dans un marché dont les tendances de moyen terme sont particulièrement soutenues.Dans un secteur qui entame sa consolidation sous l’effet de la croissance des volumes, du mouvement international de normalisation en matière de sécurité et de spécifications, les deux entreprises désormais réunies au sein de FE Group vont conjuguer leurs forces dans un ensemble unique dont le chiffre d’affaires, en croissance organique de +30% cette année, approche les 100 millions d’euros en 2020, et qui emploie 450 salariés exerçant sur des sites industriels ultra-modernes.Le nouvel ensemble dispose d’une capacité de production de plus de 1.600 nacelles par an, d’un savoir-faire technique d’exception, d’un réseau unique de 15 centres de maintenance déployé dans 4 pays de l’Union Européenne, d’une gamme complète de services associés, et de clients prestigieux dans le monde entier.France Elévateur et Movex connaissent un rythme de croissance élevé depuis plusieurs années sous l‘effet de mutations technologiques et sociétales de long terme qui entrainent des investissements importants dans de nombreuses infrastructures de réseaux : émergence des smart cities (éclairage, réseaux, sécurité), déploiements généralisés de la fibre optique en télécoms, plans de rénovation et de renforcement des réseaux de transport et distribution d’électricité, besoins croissants d’entretien des réseaux ferroviaires électrifiés, etc. Les deux sociétés, qui partagent une forte culture d’innovation portée par 40 ingénieurs et techniciens de leurs bureaux d’études, ont la capacité de concevoir à la fois des machines spéciales à exigences techniques exceptionnelles, comme des appareils de série répondant à des standards très élevés de performance et de sécurité, destinés à des usages fréquents dans tous les univers des infrastructures de réseaux aériens.Rappelons que FE Group est un partenaire historique d’EDF, ENEDIS et RTE, pour qui il conçoit et fabrique des nacelles permettant d’intervenir sans coupure de tension sur des lignes portant jusqu’à 730.000 volts ; ainsi que de la SNCF, leurs équipes techniques ayant conçu ensemble le 4’Axe, un combiné ferroviaire autoporté capable de se déplacer sur rail et sur le réseau routier pour optimiser les interventions de maintenance, assurer une sécurité maximum pour les techniciens tout en limitant à la fois les coûts et les interruptions de trafic.Sur un marché extrêmement dynamique, porté par son rythme soutenu d’innovations et doté de solides positions de marché dans quatre pays européens, FE Group a l’ambition d’être l’un des acteurs de la consolidation d’une industrie au cœur des mutations sociétales et techniques des décennies à venir.
Il y a 3 ans et 351 jours

Colles pour le bâtiment: Arkema renforce Bostik avec l'américain Edge Adhesives

Le groupe français de chimie de spécialité a annoncé lundi 17 mai son "projet d'acquisition" de cette petite société texane spécialisée dans les adhésifs sur mesure pour portes, fenêtres et éléments de toiture "faciles à installer".
Il y a 3 ans et 357 jours

Le Groupe Alkern reprend son expansion avec l’acquisition de la société Become

Le fondateur de la société Become a cédé son activité à Alkern, afin d’assurer la poursuite de son développement au sein d’un groupe réputé pour son savoir-faire d’intégrateur et qui permettra de faire perdurer cette activité au sein d’un leader industriel du béton préfabriqué.Créée en 1983, la société Become a développé une expertise et une gamme de produits auprès des professionnels français qui n’est plus à démontrer. Cette société a particulièrement mis au point toute une gamme de produits pour la gestion des eaux de pluies, le drainage agricole ou les aménagements de voiries provisoires ou définitifs particulièrement importants au moment où se redessinent les nouvelles mobilités urbaines. Associé à un savoir-faire commercial spécifique, cette gamme complètera naturellement celle d’Alkern en mobilier urbain et en génie hydraulique.Become vient donc judicieusement renforcer l’offre Alkern à destination des acteurs des TravauxPublics et de l’aménagement urbain apportant sa notoriété et une présence nationale au travers de partenariats historiques sur l’ensemble du territoire.«Dans le cadre de cette opération, Sylvie Le Bozec, directrice générale de Become, conserve ses fonctions et accompagnera l’intégration de Become au sein du groupe Alkern.» Xavier Janin, Président du Groupe Alkern«Nous sommes ravis d’accueillir les équipes de Become dans notre groupe. La gamme de produits Become viendra compléter celle d’Alkern et nous permettra de renforcer notre activité Travaux Publics etAménagement Urbain.»
Il y a 3 ans et 363 jours

Alkern rachète Become

Le fabricant de produits préfabriqués en béton reprend sa politique d’expansion et annonce l’acquisition, au 1er mai 2021, de la société Become, spécialisée dans les regards, bouches d’engouffrement et les massifs multifonction pour les travaux publics et le drainage agricole.
Il y a 4 ans et 4 jours

Le groupe GGL fait l'acquisition des sociétés de promotion Loger Habitat et Carré Constructeur

Le groupe GGL, originaire de Montpellier et implanté dans le grand Sud, renforce ainsi son activité en promotion résidentielle et tertiaire et s'implante sur les Hauts de France, le grand Est, la Normandie et le Nord parisien. Avec cette acquisition, le groupe fédèrera ainsi près de 200 collaborateurs pour 300 millions de chiffre d'affaires.Fondé en 1960 à Lille, Loger Habitat est devenu en 60 ans un acteur local de référence en immobilier résidentiel, partenaire des collectivités dans le cadre des démarches de renouvellement urbain.Carré Constructeur, intervient depuis plus de 40 ans en immobilier d'entreprise (bureaux, locaux d'activité, entrepôts) et dans l'aménagement de parcs d'activité, tertiaires ou commerciaux.Daniel Dorchies, fondateur et Président de groupe D Immobilier cède ainsi ces deux filiales dans un objectif de transmission reposant sur le partage de valeurs humaines et professionnelles communes. « Je ne doute pas » affirme Daniel Dorchies « que nos équipes et celles de GGL continueront dans le même esprit à réaliser des opérations de grande qualité avec le maintien du parfait respect de nos partenaires et clients. En cela je suis très heureux d'avoir favorisé ce rapprochement ».Pour Alain Guiraudon, Jacques Guipponi et Jean-Marc Leygue, fondateurs et Dirigeants Associés du groupe GGL, cette opération de croissance externe est un véritable accélérateur du développement au niveau national.Dans une logique de continuité, les noms de Loger Habitat et Carré Constructeur seront conservés et GGL s'appuiera sur leurs 45 collaborateurs pour la réalisation des opérations en cours et le développement à venir.Guillaume Pastour Directeur Général de Carré Constructeur et Jean-Michel Sede, Directeur Général de Loger Habitat seront associés au capital de ces sociétés. Ils continueront à développer les activités des deux filiales et contribueront à mettre en œuvre les synergies entre les équipes et les différentes activités du groupe : aménagement et réhabilitation urbaine, promotion immobilière, gestion des nouveaux usages relatifs à la mobilité, et à la santé.
Il y a 4 ans et 31 jours

Vinci met des milliards sur la table pour devenir un géant des énergies renouvelables

Vinci a "signé un accord avec ACS pour l'acquisition de ses activités énergie", a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.Il s'agit pour le groupe français d'un "développement stratégique majeur" visant à créer un "acteur mondial de l'ingénierie, des travaux et services dans le domaine de l'énergie". L'objectif est également de "développer des projets d'énergie renouvelable".A la Bourse de Paris, vers 11H00 (heure de Paris), le titre de Vinci montait de 2,92% à 89,93 euros, dans un marché en légère hausse.L'opération, qui devrait être finalisée vers la fin de l'année, va permettre au géant du BTP de mettre la main sur la division Services industriels d'ACS.Cette entité d'environ 45.000 collaborateurs génère un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'euros, principalement en Espagne et en Amérique latine. Elle est dédiée à l'ingénierie et aux travaux essentiellement dans le domaine de l'énergie.L'acquisition concerne également les participations détenues par ACS dans huit concessions dans le domaine des réseaux de transmission électrique ainsi qu'une plateforme de développement de projets de concessions dans les énergies renouvelables.Le prix de l'acquisition est estimé à environ 4,9 milliards d'euros. Payable "entièrement en numéraire", elle sera financée par la trésorerie disponible et les lignes de crédit, précise Vinci.En outre, le groupe pourra effectuer des paiements additionnels, sur une période de 8,5 ans au plus tard après la finalisation de l'opération, lorsque la société développera des capacités d'énergie renouvelable supplémentaires. Le montant maximum cumulé de ces paiements pourra atteindre 600 millions d'euros."Acteur majeur" des renouvelablesLa plateforme de développement de projets de concessions doit "permettre à Vinci de devenir un acteur majeur du secteur des énergies renouvelables".Le groupe a déjà identifié de "nouvelles opportunités" de projets pour cette activité, principalement dans le photovoltaïque, l'éolien et l'éolien en mer. Ces projets représentent le développement d'une capacité d'environ 23 gigawatts."Les synergies issues de notre complémentarité géographique, de nos expertises techniques et de nos modèles d'affaires intégrés, seront un atout de taille pour gagner de nouveaux projets et saisir des opportunités" dans le secteur des énergies renouvelables, a commenté Xavier Huillard, président-directeur général de Vinci, cité dans le communiqué.Par ailleurs, Vinci et ACS comptent également créer une coentreprise qui pourra acquérir "des actifs matures d'énergie renouvelable". Cette société serait détenue à 51% et consolidée en intégration globale par Vinci.Le groupe Vinci, connu notamment pour ses concessions d'autoroutes et d'aéroports, était déjà présent dans le domaine des infrastructures liées à l'énergie et aux énergies renouvelables via sa division Vinci Energies, qui a généré un chiffre d'affaires de 13,7 milliards d'euros l'an dernier.Cette entité, présente dans 56 pays, est un acteur majeur de l'ingénierie et des travaux électriques. Elle est active dans les infrastructures d'énergie (environ 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires), mais aussi de communication et de transport. Elle travaille également sur des projets de bâtiments ou d'usine.Vinci Energies propose notamment à ses clients des "solutions techniques" afin de réduire leur empreinte carbone.En Europe, cette division occupe une "position forte" dans de nombreux pays dont l'Allemagne, la Suisse, la Belgique et l'Espagne, selon le site internet du groupe.Sur ces marchés, il fait face à la concurrence d'Engie, de Spie, d'Eiffage ou encore de Bouygues.Le groupe Vinci a réalisé un chiffre d'affaires de 44 milliards d'euros en 2020, en recul de 10%, en raison de perturbations liées à la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 54 jours

Alkern, leader des produits préfabriqués en béton, prêt pour le bas carbone et la RE2020

Ainsi, si en 2010 l'industriel affichait un CA de 122 millions d'euros avec près de 650 salariés, Alkern réalise aujourd'hui plus de 200 millions de CA avec un millier de collaborateurs, soit un doublement de sa taille en l'espace de 10 ans.Reconnaissons d'ailleurs le savoir-faire d'intégrateur du Groupe Alkern qui cible chaque acquisition, permet à des sociétés parfois sans succession de perdurer et de se développer au sein d'un groupe prônant la sécurité et la performance.Précisons que ce chiffre d'affaires est réalisé à 90% en France et 10% en Belgique, et qu'il est généré par trois domaines principaux d'expertise :le bâtiment avec une large gamme de solutions en béton pour la construction de maisons individuelles et bâtiments collectifs (blocs béton, poutres, planchers, appuis de fenêtre,…) qui représente 45% du CA ;l'aménagement extérieur : terrasses, pavés, margelles, pour 30% ;et les TP (voirie, aménagement urbain, assainissement et réseaux secs) à hauteur de 20%.Avec 51 sites répartis sur le territoire hexagonal (et 2 en Belgique), Alkern, dirigé depuis début 2020 par Xavier Janin, produit 100% localement et revendique désormais, par exemple, la fabrication de plus de 2 blocs béton par seconde.Cette production locale et le maillage densifié des usines Alkern s'accompagnent aussi d'une importante R&D. Un département qui se focalise notamment sur la réduction de son impact environnemental, tout en apportant des solutions aux problèmes majeurs d'aménagement du territoire (performance thermique des bâtiments, gestion des eaux de ruissellement, réduction des îlots de chaleur urbains…).Xavier Janin, président d'Alkern depuis 1 an, précise : « Nous avons la particularité de pouvoir intervenir sur toute la chaîne de décision : depuis la conception jusqu'à la livraison sur site. Nous avons 53 usines et des bureaux d'études, qui nous permettent, en amont des projets, d'assister les maîtres d'œuvre et les maîtres d'ouvrage à dimensionner nos offres pour leurs projets et leurs besoins. »La Proximité, le credo ALKERNLe marché de la préfabrication béton exige une grande proximité avec les clients, afin de répondre au mieux aux attentes régionales (formats, couleurs, réglementations, etc.) et apporter une assistance technique adaptée. Grâce à son maillage industriel particulièrement homogène, le Groupe Alkern répond parfaitement aux exigences de tous ses clients en leur proposant de larges gammes de produits, où qu'ils soient situés sur l'ensemble du territoire national. Les structures commerciales et administratives, décentralisées en région, favorisent et renforcent les relations directes entre le site de production et le client, créant ainsi un véritable gage de simplicité et d'efficacité dans les partenariats établis.2020 : Bilan d'une année hors normesAprès un démarrage dynamique en 2020, l'élan des premiers mois a été brutalement arrêté par la pandémie de COVID-19.Alkern a su réagir rapidement, suite à l'arrêt brutal de l'activité et s'organiser afin de reprendre les livraisons, à la demande de ses clients, sous une semaine.En terme d'activité, l'intérêt des ménages confinés pour leur extérieur s'est traduit par une croissance notable de l'activité Amex chez Alkern (+20% entre juin et décembre 2020 versus 2019). Le rattrapage des chantiers arrêtés et la mise en place de protocoles sanitaires plus simples sur les chantiers de maisons individuelles ont aussi permis à Alkern de réaliser une croissance de 10% de son activité bâtiment, sur la même période. En revanche, la baisse du nombre de permis de construire sur le 2nd semestre est une alerte. Enfin, l'activité TP a pâti du report des élections municipales, du décalage des chantiers et du faible niveau d'appels d'offres, se traduisant par une baisse de l'activité de 20%, sur la fin d'année.En parallèle, devant cette situation exceptionnelle, 2020 a aussi été un accélérateur de modernisation avec la mise en place de nouvelles manières de travailler (outil de réunion à distance, digitalisation de certains process) et une organisation commerciale plus proche des clients.En résumé, Alkern a su faire face à une année 2020 compliquée et a permis de lancer des chantiers structurants pour l'entreprise.Xavier Janin de préciser : « Lors du premier confinement, nous avons arrêté toutes nos activités tout comme la majorité des acteurs du BTP. Cela étant, dès le 24 mars nous pouvions livrer nos clients avec des mesures sanitaires strictes et nous avons su, par la suite, répondre à la demande de rattrapage des chantiers qui avaient été mis en veille. D'un point de vue organisation et management, la crise de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de décision. Le fait d'avoir travaillé dans un environnement instable et imprévisible, nous a en effet amenés à mettre en place des points quotidiens pour prendre des décisions de façon très rapide. Cela nous a forcé à repenser notre façon de travailler. Le virage digital a été pris au sein de notre organisation, là où nous n'avions pas conscience de nos limites avant les restrictions de déplacement imposées par la Covid-19. Ces technologies sont désormais devenues des standards pour nos réunions. Nous avons ainsi réécrit notre stratégie : la modernisation de l'entreprise, l'intensification de la prescription de nos produits, une R&D plus soucieuse de l'environnement et la poursuite de notre croissance externe, sont désormais les sujets qui nous mobilisent ».Indicateurs de performance environnementale Alkern 2020Alkern affiche une politique environnementale volontariste et soutenue qui sera encore renforcée sur les prochaines années. À travers les indicateurs détaillés ci-dessous, Alkern suit son impact environnemental et met en avant les avantages du matériau béton :La décarbonation des bâtimentsAinsi grâce à l'utilisation de blocs rectifiés Alkern à la place de blocs traditionnels ; l'économie de l'impact carbone représente l'équivalent de 28 millions de kilomètres parcourus en voiture en 2020. De même, mentionnons le remplacement de produits d'origine pétrochimique (PSE) par une mousse 100% minérale (partenariat Airium®), qui a permis l'économie de quelques 5.525 m3 de PSE, soit le volume moyen d'un immeuble de 20 étages.Produits s'inscrivant dans l'économie circulaireDe même, l'utilisation de matières premières recyclées (remplacement de granulats par de la coquille Saint-Jacques broyée par exemple), est à l'origine d'une économie de 2,2 tonnes de granulats. Tout comme la réutilisation des palettes qui permet de préserver 37 300 m3 de bois ou encore le recyclage de déchets de laine de roche qui a atteint 8 237 tonnes l'an dernier.Gestion de la ressource en eauLa gestion de la ressource en eau constitue un autre axe de la politique environnementale du groupe Alkern. Ainsi, la diminution de la consommation d'eau par l'utilisation des blocs joints minces vs blocs traditionnels a permis d'économiser l'équivalent de 4 piscines olympiques. Autre aspect écologique d'avenir, la diminution de l'imperméabilisation des sols: en effet, grâce à la gamme O' et ses 5 références drainantes, Alkern a aménagé quelque 78.385 m2 de surfaces perméables (soit 13 terrains de foot). Enfin, précisons que le stockage d'eau de pluie par l'Hydrocyl (destiné à la réalisation de chaussées réservoirs) a permis de créer le stockage de 1.400 m3 d'eau pluviale.RE2020 Alkern ready : cap sur la performance environnementale pour des bâtiments mieux isolés au moindre impact carboneAlkern, et ses équipes R&D, travaillent depuis longtemps sur la performance thermique et bas carbone de ses produits et a ainsi lancé toute une gamme de blocs béton rectifiés et majoritairement isolés. Ces blocs d'une résistance thermique entre 0,3 et 2,14 m2.K/W répondent aux enjeux de la RE2020 pour la maison individuelle. Pour le bâtiment collectif et l'enjeu de traitement des ponts thermiques, Alkern a lancé en 2020 le système R+MUR, solution économique de paroi bas carbone affichant une empreinte carbone entre -30 et -70% moindre que les solutions standard actuelles.L'engagement d'Alkern pour améliorer l'impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d'€ ont été investis sur les sites d'Izeaux (38) et Mouy (77), d'une part dans l'intégration d'une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d'autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100% minérale Airium®, permettant de proposer un bloc 100% recyclable, sans étape de tri.Objectif : certification ISO 14001 pour l‘ensemble des sites pour 2024Au-delà de la certification de l'intégralité de ses sites ISO 14001 pour 2024, Alkern s'engage dès cette année à ce que chacun de ses 51 sites français s'approprie pleinement l'un de ces objectifs : réduction de la consommation de matières premières, réduction des consommations d'énergie, réduction de la consommation en eau, réduction de la production de déchets et réduction de l'impact local des opération.A ce propos Xavier Janin confirme : « Avec cette R&D plus soucieuse de l'environnement, nous répondrons aussi aux nouvelles réglementations environnementales. À l'évidence, les bâtiments de demain seront plus vertueux et émettront moins de CO2. La diminution de l'impact carbone de nos processus de fabrication comme de nos produits est au cœur de nos préoccupations. Nous avons la chance d'avoir déjà avec les blocs préfabriqués en béton une des solutions la plus bas carbone du marché mais nous travaillons à lancer des solutions encore plus vertueuses pour garder un coup d'avance sur les solutions constructives alternatives. »Les leviers de croissance pour soutenir cette stratégie :Une nouvelle vitrine digitale pour particuliers et professionnelsLe digital, durant le confinement, a connu un essor important, et Alkern a décidé de prendre le virage de ces outils, tant pour ses clients BtoB, ses partenaires (réseaux de distribution et de poseurs/installateurs), que pour le BtoC. Ainsi, Alkern lance en 2021 une initiative e-business pour apporter plus de supports et de réponses à ses clients.La 1ère étape est le lancement, le 1er mars, du nouveau site internet Alkern, nouvelle vitrine digitale présentant l'ensemble de l'offre.Plus moderne, développé en responsive design, le nouveau site web Alkern présente l'ensemble des produits fabriqués par Alkern, et fournit également aux visiteurs des contenus pédagogiques et utiles pour le choix des produits et leurs mises en œuvre.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 56 jours

La CAPEB réoriente sa politique syndicale vers l'ensemble des femmes dans l'artisanat

Cette réorganisation en faveur des femmes cheffes d'entreprises est issue d'enquêtes et études menées auprès des femmes et permet aujourd'hui à la CAPEB de porter une nouvelle offre syndicale. Les combats et victoires passés, menés pour la défense et la reconnaissance des conjointes d'entreprises, sont toujours d'actualité : un statut légal demeure obligatoire pour toute activité régulièrement exercée au sein de l'entreprise.L'entreprenariat au féminin : un nouveau défi pour la CAPEBLa CAPEB a diligenté une étude(1) pour entendre les femmes chefs d'entreprises. L'objectif est au départ de répondre à une demande des dirigeantes d'entreprises qui se présentaient dans le réseau des CAPEB départementales. En effet, être dirigeante est un défi quotidien qui traduit une double réussite, en tant que femme mais également en tant que cheffe d'entreprise. Ces femmes investies dans la gestion de leur entreprise ont besoin d'être aidées et accompagnées tout au long de leur parcours professionnel.C'est l'une des raisons pour laquelle la CNFA et les CDFA ont souhaité prendre acte des conclusions de cette étude et ont décidé d'intégrer ces femmes entrepreneures au sein de leurs commissions respectives. Localement, ces commissions s'organisent pour leur assurer un accueil spécifique, leur proposer des thématiques propres à leurs expériences et les intégrer dans les sections professionnelles de leurs métiers.Synthèse de l'enquête sur les femmes cheffes d'entrepriseLes femmes cheffes d'entreprise sont le plus souvent créatrices de leur entreprise. Elles exercent majoritairement une activité mixte entre le métier d'artisane et la gestion de l'entreprise. En effet, 53% d'entre elles ont créé leur entreprise, 33% l'ont reprise et pour 14% d'entre elles il s'agissait d'une transmission d'entreprise.54% d'entre elles décrivent leur activité comme mixte « métier d'artisane » et « gestionnaire », 44% comme « gestionnaire exclusivement » et 2% seulement comme « artisane exclusivement ». Les femmes cheffes d'entreprise sont très majoritairement présentes en ligne, et 91% des entreprises interrogées sont référencées sur internet.Une forte notoriété et une forte présence de la CAPEB ressortent de cette enquête : 92% des femmes cheffes d'entreprise non adhérentes interrogées déclarent connaitre la CAPEB.Un peu plus de la moitié des répondantes (58%) pensent qu'il est légitime que les organisations professionnelles agissent spécifiquement pour les femmes cheffes d'entreprises. Leurs attentes sont en priorité centrées sur des actions de communication spécifiques, telles que des informations sériées, des événements et des offres de services dédiés. Pour le tiers de femmes chefs d'entreprise pensant que les organisations professionnelles ne devraient pas mettre en place d'actions spécifiques à destination des femmes chefs d'entreprise, les motivations avancées sont le fait qu'il n'y ait pas de différence entre hommes et femmes (56%) et que les femmes chefs d'entreprise sont chefs d'entreprise d'abord et avant tout (29%)« Conjuguez les métiers du bâtiment au féminin ! » une réponse à la mixité des métiers du bâtiment « Conjuguez les métiers du bâtiment au féminin ! » a sa page Facebook, vitrine des actions territoriales mises en œuvre autour de la mixité par le réseau :Une rencontre avec des partenaires locaux,Une action d'un professionnel dans un collègeUne action de promotion des métiers de la CAPEB,La signature d'une convention,Des femmes chef d'entreprises intervenant pour la CAPEB,Un groupe de stagiaires composé essentiellement de femmes,#STOPAUXCLICHÉS agit collectivement pour la mixité des métiers du bâtiment. Et toujours d'actualité : le choix des statuts pour les conjointesLes conjoints qui participent de manière habituelle et régulière à l'activité de l'entreprise ont l'obligation de choisir un statut. La déclaration du statut choisi par le conjoint doit s'effectuer au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat. Cette déclaration se fait soit lors de la création de l'entreprise ou à tout moment auprès du CFE par le biais d'une déclaration modificatrice des statuts des conjoints.Le statut de conjoint collaborateurLe conjoint marié ou pacsé participant de façon régulière à l'activité de l'entreprise peut opter pour le statut de conjoint collaborateur, même s'il exerce une activité salariée ou non-salariée à l'extérieur. Pour ce faire, le conjoint ne doit pas être rémunéré pour cette activité, et ne doit pas détenir de parts sociales dans l'entreprise. Le chef d'entreprise doit exercer son activité en entreprise individuelle ou être le gérant majoritaire ou appartenir à un collège de gérance majoritaire d'une entreprise en SARL, EURL. Une fois inscrit, le conjoint collaborateur est alors affilié au CPSTI et verse des cotisations sociales.Le statut de conjoint salariéLe conjoint peut être salarié dans l'entreprise et bénéficier à ce titre des mêmes droits et obligations que les autres salariés. Il cotise alors au régime général de la Sécurité sociale. Pour cela, il doit participer effectivement à l'activité de l'entreprise, percevoir un salaire correspondant à sa catégorie professionnelle et avoir un contrat de travail et des fiches de paie mensuellesLe statut de conjoint associéQuel que soit le régime matrimonial du couple, le conjoint peut être associé dans une entreprise artisanale. Il participe alors à la constitution du capital social de la société par l'acquisition de parts sociales. Pour ce faire, il doit procéder à des apports à la société. Le conjoint associé participant à la gestion de l'entreprise et ne relevant pas du régime général doit obligatoirement être affilié au CPSTI.(1) Méthodologie de l'enquête réalisée par OBEA sur l'attente des femmes chefs d'entreprisePassation de questionnaires auprès de femmes chefs d'entreprise dans le bâtiment avec un fichier d'adhérentes de la CAPEB (153 questionnaires femmes chefs d'entreprise) et un fichier de non adhérentes de la CAPEB (114 questionnaires femmes chefs d'entreprise).Enquête téléphonique (CATI) réalisée sur le premier trimestre (février-mars) 2019.Échantillon de 267 répondantes au global.
Il y a 4 ans et 60 jours

Portalp, une entreprise qui défie la crise

Aboutissement d’une politique soutenue d’investissements et de croissance externe, Portalp dispose aujourd’hui d’une offre globale de produits et services pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. Malgré un contexte économique tendu, le groupe Portalp défie la crise et continue de se développer grâce à l’obtention de nouveaux marchés d’envergure.PORTALP, une ETI familiale française dynamiqueLa société Portalp fabrique, sur son site historique de production près de Grenoble en Isère, des gammes de portes automatiques piétonnes. Par différentes acquisitions d’entreprises complémentaires à son activité, Portalp dispose d’une expertise dans de nombreux domaines en lien avec son cœur de métier. Cette synergie lui permet de proposer une offre globale de solutions et systèmes destinés à faciliter l’accès et la sécurité de tous les bâtiments (commerces, tertiaire, hôtellerie, restauration, industrie, santé, transport, logistique) et d’intervenir depuis l’étude d’un projet jusqu’à sa maintenance. Afin d’être au plus proche de ses clients, Portalp s’est dotée d’un réseau français de 26 agences régionales, complété depuis 2007 par 6 filiales dans le monde (USA, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne et Autriche).Chacune de ces agences assure l’installation et la maintenance de tous types d’automatismes, quelle que soit la marque. Inscrite dans l’ADN de l’entreprise, cette volonté de proximité et de services s’appuie également sur un maillage international de distributeurs partenaires couvrant de nombreux pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Nord et Amérique Latine.Aujourd’hui, le groupe Portalp, qui compte 900 collaborateurs en France et à l’international, réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros (2019). Avec plus de 450 000 installations dans le monde et 78 000 équipements en maintenance, Portalp continue de se développer en 2020 malgré un marché français en baisse.Des projets d’envergure, accélérateurs de croissanceAvec l’appui de son réseau d’agences, de filiales et de partenaires, Portalp a remporté des projets prestigieux en France et à l’étranger (CHU de Grenoble, Aéroport de Saint-Domingue, partenariats avec les plus grands réseaux d’agences bancaires...). Son expertise depuis plus de 20 ans dans les portes palières de quais s’est également illustrée dès 2019 en remportant trois contrats d’une ampleur sans précédent, en groupement avec ENGIE Solutions :L’obtention du marché des façades de quai des cinq stations de la nouvelle ligne U5 du métro de Vienne (Autriche), comprenant la fourniture de 1.300 mètres linéaires de façades dont 180 portes palières ainsi que la maintenance sur 25 ans. Ce contrat a ainsi donné lieu à la création de Portalp Autriche.L’attribution de deux marchés liés au GrandParis Express. D’une part, la Société du Grand Paris a confié au groupement ENGIE Solutions-Portalp l’équipement de seize gares des lignes 16 et 17, soit 1728 mètres linéaires de façades dont288 portes palières. D’autre part, la RATP lui a également ouvert les portes du métro automatisé du prolongement de la ligne 14 pour laquelle Portalp fabriquera 1920 mètres linéaires de façades dont 384 portes de huit stations. Pour répondre à tous ces grands projets en cours et à venir, qui contribuent à la pérennité et au développement de l’entreprise, Portalp a lancé des investissements stratégiques, gages de réussite :La construction, toujours près de Grenoble, d’une usine à Saint-Égrève. A la pointe de la modernité, ce nouvel outil industriel, d’une surface de production de 6 500 m2, doit permettre à l’entreprise d’augmenter sa capacité d’au moins 50 % en 2021.Un nouveau plan de recrutement (ingénieurs, techniciens de pose et maintenance, commerciaux...), alors que l’effectif de l’entreprise est déjà passé de 750 à 900 collaborateurs en un an.Autant de moyens que Portalp se donne pour continuer à placer l’innovation produit au cœur de sa croissance.Une politique d’innovation constantePortalp a construit sa force et sa notoriété sur l’innovation et l’expertise en développant des gammes nourries par les besoins et attentes de ses clients autant que par une vision d’avenir.L’entreprise propose ainsi :Des familles de portes automatiques piétonnes pour répondre à toutes les configurations (cintrées, coulissantes, battantes, coupe-feu, sur-mesure...) qui intègrent la plateforme PORTALP RS, nouvelle génération de portes connectées, lancées en 2020Des solutions pour sécuriser les accès des bâtimentsDes portes et façades de quai comprenant le module RS Métro. Utilisées dans les transports publics, elles sont conçues pour optimiser la sécurité des passagers et faciliter la maintenanceDes réalisations spéciales sur-mesure pour équiper des téléphériques, funiculaires et grandes roues.Certifiées et conformes aux normes nationales et internationales en vigueur, toutes ces gammes répondent aux plus hautes exigences de qualité et de sécurité. Conçues et fabriquées sur le territoire national, elles témoignent de l’attachement de Portalp à ses racines. Cette production Made in France se traduit par une politique d’approvisionnement favorisant les circuits courts et par l’obtention, en septembre 2020, du label Origine France Garantie. En France, cette offre globale s’accompagne d’un réseau intégré de plus de 300 techniciens, répartis sur l’ensemble du territoire pour être au plus proche des clients, qui assurent la maintenance 7j/7 et 24h/24.Une entreprise tournée vers l’avenirPortée par l’enthousiasme de son vice-président Maxime Duponchel, qui reprend progressivement le flambeau, l’entreprise familiale Portalp entend bien maintenir le cap et poursuivre en 2021 cette trajectoire du succès.« Portalp a mis en œuvre un plan de croissance particulièrement volontaire, qui a porté ses fruits avec l’ouverture de nouveaux marchés à fort potentiel, en parallèle de la consolidation de nos activités historiques. En 2020, nous nous sommes donnés les moyens de transformer et de moderniser nos outils de production mais également de développer nos ressources R&D. Durant cette même année, nos effectifs ont connu une croissance de 25 %. Ces axes stratégiques contribuent à affirmer notre développement technologique et notre savoir-faire "Made in France" sur le plan international. Pour 2021, de nouveaux défis nous attendent. Résolument tournés vers l’avenir, nous sommes déterminés à poursuivre notre développement autour de deux axes majeurs : la satisfaction de nos clients et l’innovation. Croyez-moi, nous sommes une vraie fourmilière, regorgeant de créativité, de talents et de projets ambitieux ! L’histoire ne fait que commencer... »Maxime DuponchelPortalp en bref :Près de 60 ans d’existence100 millions de CA en 2019900 collaborateurs10.000 portes automatiques piétonnes fabriquées par anUn centre de formation intégréUn centre d’appel et d’assistance technique, basé en France, accessible 7j/7 et 24h/24
Il y a 4 ans et 66 jours

Podcast #5 – Francis Bouygues, l’épopée du “Roi du béton”

ACPresse – Francis Bouygues – Raconté par Muriel Carbonnet ACPresse · Podcast #5 – Francis Bouygues Francis Bouygues naît en 1922 à Paris. Son père est ingénieur de l’armement, puis, ingénieur conseil. Le jeune Francis suit ses traces et sort diplômé de l’Ecole centrale de Paris (1946). Après un passage rapide dans une entreprise de travaux d’entretien, puis chez Dumont et Besson, l’une des entreprises les plus prestigieuses de Paris, il fonde à 29 ans l’Entreprise Francis Bouygues avec des capitaux familiaux. Et, en 1953, la société décroche son premier gros contrat : la construction des bureaux d’IBM Europe à la Défense.  L’entrepreneur investit le marché immobilier privé et impose une méthode originale : acquérir un terrain, emprunter des fonds et faire financer les travaux par les acquéreurs, avant même la construction des fondations.  En 1959, pour soutenir le développement de son entreprise, Francis Bouygues s’associe à René Augereau qui lui apporte un important soutien financier. Des filiales régionales apparaissent. Pour valoriser et fidéliser la main d’œuvre, Francis crée l’ordre des Compagnons du Minorange. On est en 1963. L’innovation qui paie Le Parc des Princes a été livré au début des années 70. [©Bouygues Construction] Francis a toujours misé sur l’innovation. Un bureau d’études, un bureau des méthodes et une filiale spécialisée dans la préfabrication, entre autres, permettent à l’entreprise de se démarquer de la concurrence. En 1967, l’arrivé de Pierre Richard en tant que directeur scientifique permet à l’entreprise de combler son retard dans le domaine du béton précontraint.  Bouygues introduit de nouvelles méthodes de management, se dote d’une organisation hiérarchique, recourt aux nouvelles techniques de planification et adopte, dès 1972, l’informatique. Le développement de l’entreprise nécessite d’importants investissements. La décision d’une introduction en bourse est prise en juin 1970. Bouygues devient SA et augmente ses activités de génie civil avec, en particulier, la construction du Parc des Princes.  L’année 1972 marque le début de l’activité internationale. C’est aussi l’année de la création du logo Bouygues. En 1974, c’est Bouygues Off-Shore qui voit le jour. Malgré cette croissance fulgurante, Francis Bouygues garde une forte emprise sur le groupe. Atteint d’un cancer en 1976, il doit se retirer de l’entreprise pour quatorze mois. En 1978, Bouygues assure la construction du terminal II de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.  Construction du Pont de l’Ile de Ré. [©Bouygues Construction] TF1 et la Leçon de piano Dans les années 80, le développement du groupe est assuré par la croissance externe et la diversification. Francis se renforce dans l’immobilier et se positionne sur le marché de l’ingénierie conseil, via le rachat de l’Américain HDR. Il fait l’acquisition de plusieurs sociétés : Saur, ETDE, Screg, Colas et Sacer, Dragages, Smac Acieroïd. Bouygues devient n° 1 mondial de la construction.  A partir de 1985, le groupe se diversifie à travers une nouvelle filiale : Bouygues Loisirs. Le point d’orgue est évidemment la reprise de TF1 en 1987. En parallèle, Bouygues marque les esprits avec la construction du Pont de l’Ile de Ré, de la Grande Arche de la Défense ou du Tunnel sous la Manche.  Travaux de construction de la Grande Arche de la Défense. [©Bouygues Construction] En 1989, Francis se retire du groupe et passe la main à son fils Martin, tout en restant l’administrateur. Le groupe réalise alors 57 MdF (8,7 M€) de chiffre d’affaires et emploie presque 70 000 personnes. L’année suivante, l’homme s’engage dans la production de longs métrages, à travers Ciby 2000. Il produit Une époque formidable, Talons aiguilles, ou encore La leçon de piano qui a remporté la Palme d’Or du Festival de Cannes en 1993 et trois Oscars l’année suivante.  Francis Bouygues disparaît au cours de l’été 1993. [Source : Service communication de Bouygues Construction et “Francis Bouygues. L’ascension d’un entrepreneur”, de D. Barjot, Revue d’histoire, 1992.]
Il y a 4 ans et 74 jours

Liebherr : La première pompe 42 M5 XXT sillonne l’Alsace

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Michel est la première entreprise en France à avoir fait l’acquisition de la nouvelle pompe 42 M5 XXT signé Liebherr. [©ACPresse] Le soleil se lève à peine sur Mulhouse, lorsque se détache du paysage urbain la longue flèche de la pompe 42 M5 XXT de Liebherr, estampillée Michel. La société alsacienne est la première en France à avoir fait l’acquisition de ce nouveau modèle de la marque allemande, présentée sur le salon Bauma en 2019. L’heure est au coulage du radier de l’extension de la future extension du collège John Fitzgerald Kennedy, qui s’étendra sur 2 100 m2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 75 jours

Rhône : Martel Groupe élargit son offre

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Martel Groupe a fait l’acquisition des entreprises Clivio TP et LMTS. [©Martel Groupe] Martel Groupe poursuit son développement, tant en matière de panel de métiers, que de géographie. En effet, l’entreprise lyonnaise a fait l’acquisition des sociétés Clivio TP et LMTS, appartenant à Fabrice Clivio. Spécialisées dans les travaux spéciaux et les fondations profondes (parois clouées, berlinoises, pieux), ces dernières opèrent respectivement en Bourgogne – Franche Comté et dans la région autour de Monaco. Avec 12 M€ de chiffre d’affaires annuel cumulé, ces deux acquisitions vont permettre à Martel Groupe de poursuivre la stratégie de diversification entamée depuis plusieurs années. Surtout, les nouvelles sociétés sont complémentaires des activités historiques du groupe, permettant d’apporter des synergies de métiers. Croissance externe « Ces acquisitions marquent un tournant dans notre modèle de développement et vient compléter notre position de multi-spécialiste du BTP, commente Lionel Martel, président de Martel Groupe. Clivio TP et LMTS apportent à Martel Groupe de nouveaux savoir-faire, complémentaires de nos métiers actuels. Ce qui va nous permettre d’améliorer encore l’accompagnement et la satisfaction de nos clients. » En 2019, le groupe Martel avait réalisé une levée de fonds auprès de Garibaldi Participations, Rhône – Alpes PME et Carvest. Ceci, dans l’objectif d’avoir les moyens de poursuivre ses projets de développement. Notamment par la croissance externe. « L’ensemble des partenaires investisseurs s’inscrit dans la réalisation de cette opération de croissance externe, indique Yvan Noble, directeur de participation chez Garibaldi Participations. Qui illustre la stratégie du groupe de diversification métier. Ceci, afin de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur et de gérer pleinement les cycles économiques. » Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 75 jours

Apax Partners et Bpifrance en négociations exclusives pour entrer au capital du Groupe BTP Consultants

L'équipe de management emmenée par Roland Le Roux, nommé Président du groupe et Jean-François Baron, Président de l'entité BTP Consultants, investit significativement dans cette opération. La finalisation de l'opération reste soumise à l'approbation des autorités de la concurrence.Fort du soutien d'Apax Partners et de Bpifrance, le Groupe BTP Consultants ambitionne de poursuivre sa croissance organique et de déployer une stratégie d'acquisitions ciblées. Pour ce faire, l'entreprise entend appuyer son développement en régions et sur des segments à fort potentiel de croissance tels que le BIM (« Building Information Modeling »), l'industrialisation de la construction, la rénovation énergétique, le diagnostic immobilier ainsi que d'autres activités complémentaires. Apax Partners, l'un des leaders du private equity en Europe, accompagne actuellement 22 entreprises et dispose de 4 milliards d'actifs sous gestion, pour un savoir-faire reconnu d'excellence qui sera mis au profit de l'expansion du Groupe BTP Consultants, dès son entrée au capital de la société.Spécialiste du secteur des TIC (« Testing, Inspection et Certification »), le Groupe BTP Consultants s'est imposé comme référent technique des acteurs du bâtiment et de la conception des projets de rénovation. Créé en 1996, le Groupe BTP Consultants propose une offre complète de services de contrôle technique pour la construction, la coordination SPS (« Sécurité et Protection de la Santé »), les diagnostics immobiliers et l'assistance à maîtrise d'ouvrage, ainsi que des prestations liées au BIM.Le Groupe BTP Consultants emploie plus de 500 collaborateurs à travers un réseau de 24 agences en France. Avec près de 60 millions d'euros de chiffre d'affaires et plus de 6000 clients au sein de son portefeuille, le groupe est un acteur national majeur et détient une position de leader en Île-deFrance sur ses cœurs de métier. « Nous franchissons une étape importante dans la transmission progressive du Groupe à son management. Je suis fier du travail accompli par l'ensemble des collaborateurs du Groupe BTP Consultants et certain que le savoir-faire des investisseurs et de la nouvelle équipe dirigeante lui permettra de poursuivre sa croissance basée sur la culture client et l'innovation. » souligne Patrick Vrignon, fondateur et Président du conseil de surveillance du Groupe BTP Consultants.Roland Le Roux, nouveau Président du Groupe BTP Consultants, Jean-François Baron et Rony Chebib, respectivement Président et Directeur Général de BTP Consultants, se félicitent de cette opération: « Avec l'entrée au capital de nouveaux actionnaires, nous nous donnons les moyens de renforcer la stratégie de développement du Groupe. Apax Partners et Bpifrance partagent avec nous une véritable ambition de leader sur nos marchés ainsi qu'un socle de valeurs communes qui confère au Groupe BTP Consultants toute sa singularité. »Isabelle Hermetet et Raphaël Bazin, Associée et Directeur chez Apax Partners, précisent : « Dans un secteur que nous connaissons bien, le Groupe BTP Consultants a bâti une position d'acteur majeur en s'appuyant sur la compétence de ses collaborateurs et la qualité de ses prestations. Nous sommes ravis d'accompagner Roland Le Roux et ses équipes dans cette transmission qui s'inscrit dans une continuité très entrepreneuriale et sommes impatients d'apporter notre expertise pour contribuer à la poursuite du développement du groupe. »Francis Estellat, Directeur d'investissement sénior chez Bpifrance, ajoute : « Nous sommes impressionnés par la trajectoire de croissance du Groupe BTP Consultants, son équipe de management et sa forte culture entrepreneuriale et d'innovation. Fort d'une solide réputation, le groupe bénéficie d'un excellent savoir-faire construit au fil des années par ses équipes. Nous sommes très heureux de pouvoir accompagner le management dans sa stratégie ambitieuse de croissance et de consolidation. »Intervenants de l'opération :Apax Partners Development : Isabelle Hermetet, Raphaël Bazin, Paul CarrincazeauxBpifrance Investissement : Francis Estellat, Quentin AudibertConseils Acquéreur :Avocat Corporate : Hogan Lovells (Stéphane Huten, Arnaud Deparday, Alexandre Giacobbi, Pierre Faure)Avocat Financement : Hogan Lovells (Alexander Premont, Luc Bontoux)Avocat Fiscaliste : Hogan Lovells (Ludovic Geneston, Thomas Claudel)Avocat Social : Chassany Watrelot & Associés (Julien Boucaud-Maitre)M&A: Capitalmind (Michel Degryck, Christopher Martin)Due diligence financière : Odéris (Aurélien Vion, Eddy Chagué, César Mullet, Matthieu Cocciantelli)Due diligence commerciale : EY-Parthénon (Gianluigi Indino, Adrian Bocher, Elhoussein El Beghdadi)Due diligence assurance : Marsh (Margaux Rocher, Audrey Levy-Corcos, Charline Bretagne)Conseils Cédants :M&A : Sodica Corporate Finance (Thomas Lafont, Bastien Robert, Guillaume Queyrat)Conseil juridique : Coblence Avocats (Alexandre Brugière et Barbara Chapron)Conseil juridique managers : Jeausserand Audouard (Elodie Cavazza et Maxime Aps)Conseil financier managers : Natixis Wealth Management (Benjamin Lobel)Dette :Idinvest Partners (Nicolas Nedelec, Olivier Sesbouë, Audrey Silber)
Il y a 4 ans et 90 jours

Mécénat : acquisition du Trésor de la Vôge pour le musée national de la Renaissance-Château d’Écouen

Le Trésor de la Vôge, témoignage exceptionnel d’orfèvrerie française de la Renaissance découvert en 2017, a rejoint les collections du musée national de la Renaissance-Château d’Écouen. Reconnu « œuvre d’intérêt patrimonial majeur », le Trésor de la Vôge se compose de deux coupes, une salière et cinq cuillères de la seconde moitié du XVIe siècle auxquelles s’adjoignent deux ceintures en argent (fin du XVIe siècle – début XVIIe siècle). Ces éléments principaux d’un service de table de la Renaissance ont été retrouvés fortuitement en 2017 lors de travaux dans une habitation particulière. Ces pièces d’usage en argent, aux formes et au décor simple, appartiennent très probablement à une seule commande comme en attestent leur poinçon identique et leur grande proximité stylistique. Outre le Trésor de la Vôge, on compte seulement deux autres trésors d’orfèvrerie civile de cette importance : le trésor de Trois Epis découvert en 1864 (conservé au musée Unterlinden de Colmar) et le trésor de Pouilly-sur-Meuse découvert en 2006 (acquis par le musée Lorrain de Nancy). En effet, rares sont les objets en métal précieux de la Renaissance qui ont subsisté, fondus pour la plupart pour faire face à des besoins économiques urgents ou pour suivre les évolutions du goût. Le château d’Ecouen participe au rayonnement et à la connaissance des arts décoratifs du XVIe siècle à travers de riches collections embrassant l’ensemble des pays, des styles et des techniques de l’Europe de la Renaissance. Le musée national peut présenter, grâce à une politique d’acquisition active en matière d’orfèvrerie française, l’un des ensembles les plus importants conservés en France. Le Trésor de la Vôge est la deuxième œuvre qualifiée d’intérêt patrimonial majeur après avis de la Commission consultative des trésors nationaux à rejoindre les collections conservées par le musée, après le Portrait d’Ulysse en émail peint par Léonard Limosin, acquis en 2012, également grâce au mécénat de la société Vygon. Implantée à Ecouen, Vygon soutient depuis de nombreuses années les projets menés par le musée national de la Renaissance ; son mécénat exceptionnel pour le trésor de la Vôge constitue une nouvelle manifestation de cet investissement constant au service du développement de la culture sur le territoire. Cette acquisition a été rendue possible grâce aux dispositions fiscales de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations qui complètent celles de la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France pour créer des conditions particulièrement favorables de mécénat d’entreprise pour l’entrée dans les collections publiques d’œuvres reconnues d’intérêt patrimonial majeur ou de trésors nationaux.   Photo : Ministère de la culture – O.Tavoso, Restaurateur du Patrimoine  
Il y a 4 ans et 95 jours

AEW Ciloger acquiert en vente en l’état futur d’achèvement 47 logements situés respectivement à Massy, Rueil-Malmaison et Saint-Ouen

AEW Ciloger a annoncé l’acquisition en vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) des logements en copropriété auprès d’Emerige, pour le compte de la société civile de placement immobilier (SCPI) AEW HABITAT 6 (ACH6).
Il y a 4 ans et 112 jours

Une acquisition majeure pour Total dans le secteur de la méthanisation en France

ACQUISITION. Total annonce avoir racheté la société Fonroche Biogaz, spécialiste de la méthanisation en France. Une opération qui confirme l'ambition du groupe de devenir "multi-énergies".
Il y a 4 ans et 116 jours

Fondasol se renforce dans le domaine des études d'ouvrages de génie civil

ACQUISITION. Bureau d'études en ingénierie géotechnique, Fondasol, annonce l'acquisition la société d'ingénierie conseil Prodétis.
Il y a 4 ans et 119 jours

Le Groupe Lorillard assoit sa position de leader sur le marché de la menuiserie bois avec l’acquisition de la société Menuiserie Meslin

Expert de la menuiserie industrielle sur-mesure, le Groupe Lorillard, présidé par Monsieur Thierry LUCE, vient d’acquérir l’entreprise Menuiserie Meslin à Glatigny (50). Cette acquisition concède au Groupe Lorillard de nouvelles parts de marché et vise à renforcer sa position de leader dans la menuiserie bois, avec l’offre bois la plus large et la plus complète du marché. Elle permet également au Groupe d’intégrer des produits bois et aluminium spécifiques. De gauche à droite : Pierre Lorillard Directeur Général délégué au commerce, Madame et Monsieur Le Roy Dirigeants de la Menuiserie Meslin et Thierry Luce Président du Groupe Lorillard   DES VALEURS PARTAGÉES Créée en 1961, la société Menuiserie Meslin est spécialisée dans la fabrication de menuiseries bois personnalisées et sur mesures. Entreprise familiale, dirigée par Monsieur et Madame Le Roy, elle rassemble 48 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros (2020). S’adressant exclusivement aux artisans, la commercialisation en B to B n’implique que la fourniture de menuiseries. Ainsi l’entreprise, qui n’a pas encore de commerciaux, réalise 80 % de son chiffre d’affaires sur Paris et la région parisienne, à la faveur de sa notoriété, de ses produits atypiques (portes cochères, menuiseries cintrées en plan et en élévation pour bâtiment haussmanniens, etc.) et de son savoir-faire spécifique dans la menuiserie bois. Forte d’une activité saine et croissante, la Menuiserie Meslin a cependant besoin de s’adosser à un groupe afin de bénéficier d’une structure puissante pour développer son savoir-faire sur l’ensemble du territoire et faire croître la commercialisation de ses menuiseries. Au regard de l’histoire, du caractère familial et de la forte implantation régionale de l’entreprise, la société susceptible de les racheter se devait de partager les mêmes valeurs. C’est le Groupe Lorillard qui a donc été choisi par les dirigeants pour acquérir l’entreprise Menuiserie Meslin. Initialement ce rachat aurait dû se faire au mois de juillet dernier mais la crise sanitaire actuelle a bloqué l’avancement de l’acquisition. Et ce n’est qu’en novembre que le protocole d’accord fut signé. Site de production et siège social de la Menuiserie Meslin à Glatigny (50).   ENRICHIR LES ACQUIS C’est toute son expérience industrielle et commerciale que le Groupe Lorillard va mettre à la disposition de la Menuiserie Meslin. Le Groupe a défini un plan industriel avec des investissements à court, moyen et plus long terme, afin d’augmenter les capacités de production, d’améliorer la performance de l’entreprise et d’accroître son chiffre d’affaires. Ainsi, une campagne de recrutement va être menée pour intégrer du personnel de chiffrage et renforcer le Bureau d’Etudes, ainsi que des opérateurs et menuisiers dans les ateliers. Des évolutions et des investissements vont également être menés pour l’outil de production. La société Menuiserie Meslin conçoit des menuiseries bois (80 % de l’activité), des menuiseries aluminium (20% de l’activité) et produit quelques menuiseries PVC. La production PVC va être rapatriée à Chartres afin de laisser plus de place pour l’agrandissement de la production aluminium qui représente 1,5 M€ du chiffre d’affaires actuel de la société Menuiserie Meslin. Ainsi, plusieurs équipements aluminium du Groupe vont être transférés chez Meslin afin de renforcer la production de produits aluminium spécifiques. Une plus-value pour le Groupe qui ne proposait pas encore ce type de produits : portes repliables, portes basculantes, verrières, coulissants d’angle réalisés à partir de la gamme Technal, partenaire historique de la Menuiserie Meslin. Parallèlement, l’outil de production bois va bénéficier de nouvelles machines visant à améliorer la performance d’usinage ainsi que d’une nouvelle cabine de laquage pour la garantie 10 ans des finitions bois, courant 2021. L’objectif est clair : densifier l’activité B to B avec la vente aux artisans, en augmentant la production bois de près de 30% et l’ambition de porter le chiffre d’affaires à 8,5 M€ en 2021 et 12 M€ à 3 ans. Atelier bois de Glatigny (50) de la Menuiserie Meslin   CHRONIQUE D’UNE CROISSANCE ANNONCÉE Comme l’évoquait Thierry Luce début 2020 « Il est aujourd’hui nécessaire de continuer à investir pour résister à une pression concurrentielle nationale et internationale toujours plus importante » ; l’objectif du Groupe Lorillard est d’acquérir une taille critique qui se situe entre 200 et 250 M€ de chiffre d’affaires. L’acquisition de la Menuiserie Meslin porte le chiffre d’affaires du Groupe à près de 190 M€ à fin 2020, rapprochant le Groupe de l’objectif critique souhaité. Autres ambitions du N°1 sur le bois en France : renforcer sa position de leader sur ce marché par l’élargissement de son offre et porter la capacité de production bois du Groupe à plus de 25 % d’ici 2022. Avec la société Menuiserie Meslin, le Groupe Lorillard se dote d’une 4ème usine de production bois (avec son site chartrain, Molénat à Decazeville et Bourneuf à Parigné-L’Evêque), mais acquiert également des produits inédits au sein du Groupe et une complémentarité commerciale avec les marques Molénat et Bourneuf. En effet, Lorillard dispose désormais d’une commercialisation multicanale (BtoB, BtoC, chantier) ; Molénat distribue spécifiquement aux négoces, et Bourneuf se consacre à la fourniture et la pose de chantier haut de gamme ; quant à Meslin, elle vient renforcer le mode de fourniture directe aux artisans.   Aujourd’hui, le Groupe Lorillard figure parmi les plus grands fabricants de menuiseries industrielles en France avec ses 7 sites de production répartis à travers le pays : Chartres (28), Saint-Doulchard (18), Pralong (42), Parigné-l’Evêque (72), Decazeville (12), Saint-Martin-de-Seignanx (40) et Glatigny (50) dont 4 ateliers bois, 4 ateliers PVC, 3 ateliers aluminium et 1 atelier pour les volets roulants. Et, l’acquisition de ce 7ème site de production oeuvre pour une stratégie de maillage du territoire, avec l’objectif de minimiser les coûts de transports en produisant toujours au plus près des clients et des chantiers. In fine, avec l’acquisition de la société Menuiserie Meslin, la représentativité de l’activité bois au sein du Groupe Lorillard se chiffre à 45 M€ (fourniture et pose et fourniture seule), soit un quart du chiffre d’affaires du Groupe.
Il y a 4 ans et 124 jours

Kiloutou étend son activité Module en France

ACQUISITION. Le groupe Kiloutou a racheté la société MC Loc, entreprise spécialisée dans la location de constructions modulaires, implantée en Normandie.
Il y a 4 ans et 131 jours

Bouyer Leroux remet une offre à Financière Maine et engage des négociations exclusives pour l’acquisition du Groupe Maine

Acteur majeur dans le domaine de l’extrusion thermoplastique et doté d’un outil industriel performant, le Groupe MAINE est spécialisé dans la conception et la fabrication de profilés thermoplastiques pour de multiples applications dont celles des marchés de la clôture, de la fermeture et de la rupture de pont thermique destinée aux industriels de la menuiserie.Il s'est diversifié et dispose d’une large gamme de portails, clôtures, volets (battants, coulissants), persiennes, portes de garage... en aluminium et PVC pour les professionnels du bâtiment et le grand public.Cette acquisition permettra aussi aux Sociétés SOPROFEN, SPPF, FLO, spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants, de screens et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services.Les synergies entre ces dernières et le Groupe MAINE sont nombreuses : gammes complémentaires, innovantes et différenciées, destinées à la construction de logements neufs et à la rénovation, clientèles diversifiées, dispositifs industriels et logistiques performants et complémentaires, potentiel renforcé en matière de recherche et de développement et d’extrusion.Le Groupe MAINE dont le siège est à Ambrières les Vallées dispose de 3 sites industriels (Ambrières les Vallées - 53, Le Mans - 72, Perrignier - 74), emploie plus de 220 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 32 millions d’euros en 2019.L’intégration du Groupe MAINE, doté d’une forte culture de satisfaction du client et de qualité des produits, renforcera le potentiel de croissance, d’innovation et la compétitivité du Métier des Fermetures pour l’Habitat du Groupe BOUYER LEROUX.Financière MAINE examine actuellement l’offre qui lui a été remise. Le projet devrait aboutir dans le courant du 1er quadrimestre de l’année 2021.
Il y a 4 ans et 136 jours

Somfy annonce une prise de participation majoritaire au capital de Repar'stores

Cette prise de participation majoritaire nourrit le double objectif de renforcer le positionnement de Somfy sur le segment des services et d’accompagner Repar’stores dans son développement européen.L’acquisition de Repar’stores s’inscrit dans le cadre du plan stratégique à 10 ans, Ambition 2030, amorcé par Somfy au début de l’exercice 2020 : consolider son statut de partenaire de confiance pour l’automatisation des ouvertures et des fermetures de la maison et du bâtiment tout en se dotant de moyens pour capter de nouvelles opportunités de marchés sur le segment des services et renforcer son engagement auprès des utilisateurs finaux.Fondé en 2009, Repar’stores s’est rapidement imposé comme le leader du marché français de la réparation et de la modernisation des volets roulants, enregistrant depuis plusieurs années une forte croissance de son activité. Au titre de l’exercice clos le 30 juin 2020, le chiffre d’affaires de la société s’établit à 28,5 millions d’euros en croissance de +21,7% en moyenne sur les deux derniers exercices. Elle emploie plus de 100 personnes et compte environ 190 franchisés. Forte de cette dynamique, Repar’stores souhaite profiter de ce contexte favorable pour se positionner comme un réseau leader en Europe.Accompagner Repar’stores dans son développement européenLe segment de la réparation et de la modernisation des volets roulants est une niche à fort potentiel du fait de la taille du parc installé (plus de 65 millions de volets roulants estimés en France, dont près de la moitié ne sont pas motorisés) et de sa croissance continue (tirée par la rénovation et la construction neuve). En moyenne, un volet roulant subit 1 à 2 réparations au cours de sa durée de vie, tendance renforcée par la montée en puissance des attentes en matière de développement durable incitant les utilisateurs à favoriser la réparation quand cela est possible.Pour adresser ce marché en pleine expansion, Repar’stores pourra s’appuyer sur la forte présence internationale de Somfy et son réseau de filiales européennes.L’équipe dirigeante de Repar’stores demeurera autonome sur le plan opérationnel tout en bénéficiant du soutien des équipes de Somfy, afin d’accompagner au mieux sa stratégie d’expansion.Une opération créatrice de valeurSous réserve de la réalisation de conditions suspensives usuelles, cette prise de participation devrait être effective début janvier 2021. A compter de cette date, Repar’stores sera consolidé dans les comptes de Somfy par intégration globale. L’accord est assorti de promesses additionnelles permettant l’acquisition du solde restant des actions de Repar’stores à échéance 2026.« Au moment où Repar’stores s’apprête à franchir un nouveau cap dans son développement, nous sommes enthousiastes de rejoindre le Groupe Somfy avec qui nous avons construit une relation de confiance de longue date et partageons les mêmes valeurs d’entreprises familiales. Son empreinte internationale nous permettra de franchir une nouvelle étape dans le développement de notre réseau dans d’autres pays européens. » commente Roger Varobieff, Directeur Général de Repar’stores.« Nous nous réjouissons de nous rapprocher des équipes de Repar’stores avec qui nous partageons la vision commune d’un modèle de développement plus durable. Au-delà des synergies opérationnelles que nous apportera cette alliance, ce rapprochement nous permet de renforcer notre engagement en matière de développement durable – porté par notre programme Act for Green – en investissant dans la réparabilité et la durabilité des volets roulants. » conclut Jean Guillaume Despature, Président du Directoire de Somfy.
Il y a 4 ans et 153 jours

Naissance d'Enalia, E.T.I « Made in France », dédiée à l’efficacité énergétique

La naissance de ce groupe, annoncé ce jeudi 15 octobre par Gaëtan Thoraval, directeur général, correspond à un changement d’échelle important. Le groupe s’ouvre à de nouvelles activités (logement collectif, maîtrise d’œuvre, …) à de nouveaux clients et partenaires pour devenir un acteur global de la transition énergétique.Ce changement d’échelle est marqué par l’acquisition d’Abokine, société délégataire indépendante employant 35 salariés et implantée à Nantes. Abokine accompagne et forme près de 3.000 artisans ancrés dans le tissu local et dédiés à la rénovation énergétique.Ce rapprochement permet à Enalia de couvrir un territoire plus large et de cibler toutes les typologies d’artisans. De son côté, Abokine, en forte croissance, peut désormais s’appuyer sur l’expertise du groupe Enalia en matière de conseil et de financement.Avec trois implantations nationales (Paris, Lyon, Nantes), 135 collaborateurs et un chiffre d’affaires de plus de 160 millions d’€ en 2019, Enalia touche désormais l’ensemble des segments du marché de l’efficacité énergétique au travers de ses 5 filiales :Alto simplifie la rénovation énergétique des logements collectifs, en assurant la maîtrise d’œuvreNeutrali accompagne les grands consommateurs d’énergie vers la réduction de leur consommation, de l'audit au financementPass’Renov propose un service sur-mesure aux particuliers pour les aider à choisir, financer et réaliser leurs travaux d’économies d’énergieEnr’Cert appuie ses partenaires artisans dans le financement de leurs travaux, et leur propose des formations pour faire évoluer leurs offresAbokine accompagne ses partenaires artisans à rayonnement local en simplifiant la réalisation de leurs chantiers de rénovation énergétique« La réduction de notre empreinte environnementale fait désormais l’unanimité. Nous souhaitons y contribuer par notre expertise et notre capacité à créer, rassembler et réaliser. Nous sommes fiers de porter le groupe Enalia en tant que nouvel acteur de cette transition ; une ETI Made In France qui a triplé ses effectifs en deux ans. » Gaëtan Thoraval, Directeur Général Enalia« Enalia est la contraction d’« énergie » et d’alliance ». « Energie » car c’est notre métier de la rendre visible, de la comprendre et de l’optimiser. « Alliance » car nous sommes un groupe de 5 sociétés qui avancent dans le même sens, et qui sait aussi construire des partenariats forts avec d’autres professionnels de la rénovation, en premier lieu les artisans. Bastien Resse, Directeur de la stratégie et des relations extérieures
Il y a 4 ans et 157 jours

Deux nominations chez Sika

Sika nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. [©Sika] Deux changements interviennent au sein des organes dirigeants de Sika. En effet, le chimiste suisse nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. Et recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration, lors de la prochaine assemblée générale annuelle, qui se tiendra le 20 avril 2021. Le parcours de Raffaella Marzi En octobre 2014, Raffaella Marzi a rejoint Sika comme responsable conformité et conseillère juridique. Dans ce rôle, elle a développé la fonction de conformité, en renforçant les processus, les outils et les formations de Sika. En 2018, elle a contribué à la réussite de l’acquisition d’Index en Italie. Ceci, grâce à sa grande expérience et à sa connaissance des questions juridiques. Ainsi que des fusions et acquisitions. En juin 2019, elle a été nommée directrice des ressources humaines et de la conformité. Et a mené plusieurs initiatives clefs dans la stratégie 2023 de Sika. « Cette promotion confirme l’importance stratégique des ressources humaines. Nos collaborateurs sont au cœur de notre succès. Dans un monde en mutation rapide, nous devons préserver le fort sentiment d’appartenance de nos employés, fondé sur la confiance. Et être en mesure de créer un environnement de travail inclusif et attrayant, dont chacun souhaite faire partie. Les ressources humaines et la conformité contribuent fortement à ces objectifs et sont donc la clef de notre succès futur », déclare Paul Schuler, directeur général. Recommandation d’Esther Berrozpe Galindo De plus, le conseil d’administration de Sika recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration. Cette dernière a travaillé pendant une vingtaine d’années pour la Whirlpool Corporation. De 2013 à 2018, elle a été membre de la direction du groupe et présidente de la région EMEA.  « Avec Esther Berrozpe Galindo, nous proposons une candidate dotée d’une forte personnalité et d’une grande expérience internationale de direction au sein d’une entreprise mondiale. Son expérience à la tête de sociétés dans différentes régions et son expérience du marketing seront un atout pour le conseil d’administration. Et renforceront notre structure actuelle. Je me réjouis de travailler avec elle à l’avenir », indique Paul Hälg, président du conseil d’administration.
Il y a 4 ans et 159 jours

Foncière ATLAND annonce l'acquisition de la société Les Maisons de Marianne

Depuis plus de 10 ans, lutter contre l'isolement et retrouver le sens du partage sont les fondements du concept des Maisons de Marianne. Reconnu et plébiscité aujourd'hui par les élus et les bailleurs sociaux, Les Maisons de Marianne compte à ce jour 21 résidences intergénérationnelles en exploitation sur toute la France avec plus de 5.000 résidents. La société Les Maisons de Marianne conçoit et réalise ses opérations en partenariat avec des promoteurs et des opérateurs sociaux.Afin de faciliter le lien social entre les seniors, handicapés, et familles qui s'y côtoient, l'animation des résidences est assurée par sa filiale Maisons de Marianne Services, avec la participation active des locataires. Une philosophie du « vivre ensemble » qui est au cœur de ce concept. La société a 45 résidences en développement représentant 4.300 logements.L'objectif pour Foncière ATLAND est d'accompagner le développement de la société tout en préservant son autonomie.« Dans un environnement où l'entraide et le bien vivre ensemble sont plus que jamais des enjeux essentiels pour la cohésion sociale, Foncière ATLAND se dote d'un nouveau relais de croissance dans un marché où la demande d'habitat social et solidaire est en plein essor. En s'appuyant sur l'expertise reconnue des équipes des Maisons de Marianne et en collaboration avec les collectivités locales et les bailleurs sociaux, nous allons pouvoir élargir notre champ de compétences et être force de proposition pour l'habitat et la ville de demain, en plaçant le lien intergénérationnel au cœur de nos réflexions » déclare Georges Rocchietta, Président Directeur Général de Foncière ATLAND.« L'entrée au capital de Foncière ATLAND constitue une véritable reconnaissance de notre savoir-faire et de notre professionnalisme et marque une étape importante dans notre développement. Cette opération permet à notre société de bénéficier de l'expertise immobilière, opérationnelle et financière de Foncière ATLAND afin d'accélérer le déploiement de notre concept en Ile-de-France et en régions en partenariat avec les collectivités locales et les bailleurs sociaux qui nous accompagnent », précise Eric Vialatel, Président des Maisons de Marianne.
Il y a 4 ans et 164 jours

Le groupe Ami Bois reprend l’activité de Meison

Acteur majeur de la construction de maisons en bois sur le territoire national, Ami Bois permet ainsi de préserver 19 emplois sur le territoire et d’assurer le suivi de chantiers des 20 maisons actuellement en cours de construction. L’acquisition de Meison, permet en outre à Ami Bois de renforcer son offre à destination des primo-accédant, au travers du maintien et du développement de la marque.Une reprise d’activité pour pérenniser l’entrepriseLe mercredi 4 novembre dernier, le Tribunal de Commerce de Bordeaux a validé l’offre du Groupe Ami Bois pour la reprise de la société Meison, implantée depuis 12 ans à Mios (33). Au travers de cette reprise d’entreprise, le Groupe Ami Bois entend pérenniser la société qui construit 30 à 35 maisons par an, pour un chiffre d’affaires d’environ 4,5 millions d’euros. Un maintien d’activité qui permettra par ailleurs de finaliser les chantiers des 20 maisons actuellement en cours de construction.Aussi, ce sont 19 emplois qui seront maintenus sur le territoire. « C’était un sujet important pour le Groupe Ami Bois, alors que nous traversons une crise sans précédent. », précise Frédéric Carteret, Président Fondateur du Groupe Ami Bois. « Nous avons travaillé afin de maintenir un maximum de personnes dans l’emploi, tout en tenant compte des optimisations nécessaires pour permettre à Meison d’atteindre son niveau de rentabilité. », ajoute le Dirigeant.Un choix stratégique qui s’accompagne d’un repositionnement partiel de l’offre de Meison, afin d’assurer une perspective d’avenir positive à l’entreprise.Ami Bois étoffe son offre au travers de la reprise de MeisonDans les prochains mois, le groupe Ami Bois va ainsi travailler avec les équipes de Meison à la simplification de son offre, pour se concentrer sur un catalogue de maisons, avec différents niveaux de finition.« Nous capitalisons sur le positionnement initial de la marque tout en le poussant encore davantage. Il n’y aura plus de modèles sur mesure, au profit d’une offre de "maison catalogue". », précise Christophe Kleck, Directeur Marketing et Développement du Groupe Ami Bois. Car tout l’enjeu pour le groupe est bel et bien de proposer des maisons en bois toujours plus accessibles en termes de couts, en s’appuyant sur l’industrialisation de la production des murs, planchers et caissons de toiture de ses maisons, au sein de son usine locale basée à Marmande (Lot-et-Garonne).« Notre outil de production nous permet d’optimiser nos couts de construction tout en proposant des maisons durables et de qualité, clé de voute de notre stratégie d’entreprise. », indique Christophe Kleck. Cette nouvelle offre inclura, comme Meison le proposait déjà par le passé, trois niveaux de finition afin que l’acquéreur puisse, s’il le souhaite, réaliser les travaux de finition lui-même : maison hors d’eau / hors d’air, maison prête à bricoler ou maison prête à décorer, tel sera le choix des futurs clients de l’enseigne.
Il y a 4 ans et 172 jours

Hansgrohe se renforce dans le secteur de la douche

ACQUISITION. Le spécialiste de la robinetterie sanitaire pour les salles de bain, les cuisines et les douches, Hansgrohe, a annoncé une prise de participation majoritaire dans une société de vidage pour douche.
Il y a 4 ans et 187 jours

Une ambitieuse stratégie industrielle du Groupe Bouyer Leroux basée sur les synergies entre les filiales et sur le développement durable & énergétique

Une croissance organique et par acquisitionsLe groupe Bouyer Leroux compte, aujourd'hui, 1500 collaborateurs dont 650 en Pays de la Loire. Il dispose de 26 sites industriels et réalise un chiffre d'affaires de 350 millions d'euros (clos fin septembre 2020). Le siège social est à la Séguinière (49) et le restera.Attaché à ses valeurs et ses origines coopératives (profil d'industriel long-termiste, transparence, client placé au cœur de la stratégie, qualité et innovation, droits et devoirs, respect, partage), il poursuit son développement par croissance organique et croissance externe.La fusion-absorption de Bouyer Leroux Structure (ex. Imérys Structure) dans la SCOP Bouyer Leroux a été votée à une quasi-unanimité par l'Assemblée Générale en février 2018, et elle a donné naissance à la 2ème plus importante SCOP industrielle de France. Comme prévu au moment du rachat, les 300 salariés de Bouyer Leroux Structure ont été intégrés à la SCOP Bouyer Leroux, par groupe de 100 sur 3 années. Le parcours sociétaire a été repensé à cette occasion.La dernière acquisition en 2019 a été Panaget (3 sites industriels), leader sur le marché français du parquet contrecollé en chêne, qui a permis au Groupe Bouyer Leroux de développer ses activités sur le marché de la rénovation et de la décoration des logements en France, et à l'export (principalement aux USA, en Angleterre et en Suisse).Un développement durable et équilibré par la diversification de ses activitésCes dernières années, le rythme soutenu d'acquisitions et le développement d'activités nouvelles a notamment répondu à l'objectif stratégique de développement durable et équilibré du Groupe (solutions permettant de construire et rénover un habitat éco-performant, diversification neuf/rénovation, collectif/maison individuelle, structure et équipement intérieur ou extérieur des logements). Il y a 7 ans, Bouyer Leroux réalisait 80% de son chiffre d'affaires dans la construction de logements neufs. Au terme de l'exercice clos le 30 septembre 2020, la part de la rénovation dans le chiffre d'affaires total du Groupe est égale à celle de la construction neuve.En complément des opportunités de croissance externe, Bouyer Leroux souhaite aussi développer des partenariats (investissement dans des start-up ou incubateurs, coopération industrielle, achat de licences de production) pour intégrer des nouveaux procédés de fabrication de produits éco-performants au sein de ses usines terre cuite, poursuivre le développement de la société Bouyer Leroux à l'origine du Groupe éponyme, et assurer ainsi la pérennité des sites et leurs emplois. Une cellule de Business Development et une fonction de business développer ont été créées pour réussir cet ambitieux projet.La stratégie du Groupe Bouyer LerouxLa stratégie du Groupe vise à atteindre une taille critique par une croissance équilibrée et durable, plus rapide et rentable que ses concurrents, par un management efficace des hommes et des projets, par une gestion exemplaire des ressources et un développement planifié de solutions innovantes, pour créer plus de valeur ajoutée pour les clients, les filiales du Groupe, les collaboratrices et collaborateurs, les sociétaires et ainsi garantir sa pérennité, son attractivité et son indépendance.Les objectifs stratégiques du Groupe sont d'intégrer pleinement la transition énergétique dans ses procédés de fabrication et de développer son offre de solutions éco-performantes pour la construction et la rénovation des logements en France et en Europe.Dans le cadre de cette stratégie, le Groupe Bouyer Leroux prévoit de réaliser à minima un grand projet structurant, de continuer à investir dans l'effacement de son empreinte carbone, et de porter la part de la rénovation à 60% de son chiffre d'affaires qui devrait atteindre 450 millions d'euros d'ici à 2025.Synergies intra-groupeSynergies logistiquesLe Groupe a mis en place la possibilité pour les filiales de gérer des stocks distants, hébergés par des sociétés sœurs, renforçant ainsi les maillages et la proximité avec les clients.Bouyer Leroux Terre cuite (BLTC) stocke sur le site Soprofen de Mertzwiller pour améliorer son service livraison sur l'Est.Synergies R&DPartage des savoir-faire/expertises, développement de solutions en commun.Partage de ressourcesL'ingénieure thermicienne BLTC fait aussi des calculs thermiques pour SPPF et Thébault.Développements communsLes jonctions menuiseries/gros œuvre sont un sujet d'importance. La collaboration SPPF/ BLTC a permis l'intégration d'une nouvelle joue aux coffres commercialisés par BLTC. D'autres projets sont en cours.Synergies industriellesAu sein des métiers/entre les métiers :Retour d'expériences de Panaget pour la mise en place de foyers biomasse chez BLTC.Partage d'une ressource autour de l'industrialisation/travaux neufs entre Thébault et BLTC.Synergies achatsOptimisation et sécurisation des approvisionnements.Meilleures conditions d'achats auprès des fournisseurs grâce aux effets de volumes : moteurs de volets roulants pour les sociétés SPPF, FLO et Soprofen.Synergies commercialesPrescriptions et ventes croisées entre les sociétés du Groupe.Mise en relation à l'occasion de la traditionnelle soirée des vœux qui se fait au niveau du Groupe depuis 2 ans.L'équipe de 15 chargés de prescription bio'bric va porter à partir de cet exercice les produits Panaget auprès des promoteurs et constructeurs de maisons individuelles.ProspectivesLe Groupe Bouyer Leroux a fait face à la crise sanitaire et déployé des dispositifs permettant d'offrir à ses salariés les meilleures conditions sanitaires tout en continuant de bien servir ses clients dans ce redémarrage de l'activité des chantiers, qui du mois de mai au mois de septembre, peut être qualifié de « violent ».Alors que le gouvernement vient de mettre en place un plan d'appel à projets autour de 200 M€ pour 2020, le Groupe va candidater pour ses projets futurs afin de renforcer voire d'accélérer encore son plan de transition énergétique. Toutes les démarches engagées aujourd'hui au niveau du Groupe sont transcrites dans la DPEF publiée annuellement.Fidèle à ses valeurs coopératives d'origine, à ses valeurs humaines et sa culture entrepreneuriale, à sa culture de qualité et d'innovation, le Groupe Bouyer Leroux envisage son avenir avec confiance et l'ambition réaffirmée d'être un acteur référent de l'habitat éco-performant, un industriel reconnu pour sa contribution au développement de l'emploi et de l'économie circulaire dans les territoires de France.
Il y a 4 ans et 199 jours

Offensive d'actionnaires minoritaires contre la direction d'Unibail-Rodamco-Westfield

"Ce n'est pas une fronde, c'est une action constructive", a mis en avant jeudi lors d'une conférence téléphonique Léon Bressler, ancien PDG de 1992 à 2006 de la foncière, qui "mène" un consortium d'actionnaires aux côtés de Xavier Niel, l'entrepreneur aux multiples casquettes qui a notamment fondé Iliad (la maison mère de l'opérateur Free).Jeudi, dans un communiqué, ce "consortium d'investisseurs" a annoncé "lancer une action pour s'opposer au projet Reset" présenté en septembre par la direction du géant des centres commerciaux.Avec ce vaste plan, la foncière cherche à renforcer sa situation financière, affectée par l'impact du Covid-19, et prévoit entre autres une augmentation de capital de 3,5 milliards d'euros, des économies et 4 milliards d'euros de cessions.Les actionnaires d'URW doivent se prononcer sur l'augmentation de capital lors d'une assemblée générale extraordinaire convoquée le 10 novembre prochain.Le consortium d'investisseurs a indiqué jeudi qu'il voterait contre cette résolution et ils "appellent tous les actionnaires à faire de même".Le consortium réclame aussi "la nomination de trois nouveaux membres au conseil de surveillance", équivalent d'un conseil d'administration, "afin de renforcer le contrôle nécessaire sur le management et développer les compétences pour bâtir une stratégie alternative dans le meilleur intérêt d'URW et de toutes ses parties prenantes".Les réactions ont été logiques: en Bourse, le titre - en chute libre depuis le début d'année - a bondi de presque 15%, dans la perspective de voir s'éloigner une augmentation de capital qui diluerait la valeur de l'action.En revanche, la foncière a opposé un refus net aux demandes des minoritaires, qui "ajoutent incertitude et risque à un environnement actuel déjà complexe", juge-t-elle dans un communiqué qui assure du soutien unanime du comité de surveillance à l'actuelle stratégie."Accident industriel"A celle-ci, "nous pensons offrir une stratégie alternative", résume l'ancien PDG Léon Bressler.Il avait remis un pied dans la foncière URW en 2019, via la société d'investissement immobilière Aermont, en prenant 2% du capital. "Nous avons pris la décision d'avancer ensemble avec Xavier et acquis un complément d'actions", a-t-il précisé lors de la conférence téléphonique.Les deux hommes, qui proposent un projet alternatif baptisé "Refocus", pointent du doigt notamment le rachat en juin 2019 du géant anglo-saxon Westfield pour plus de 20 milliards d'euros, qui a endetté la foncière.Le plan Reset lancé par la direction du groupe "est une décision malheureuse prise par un management prisonnier de la stratégie désastreuse qu'il a engagée avec l'acquisition de Westfield", estime Léon Bressler."Cette acquisition a affaibli la position dominante d'URW en Europe avec en contrepartie une position marginale aux États-Unis, un marché beaucoup moins attractif. En outre, elle a endetté la société, elle a distrait le management et elle a conduit à une très mauvaise allocation des ressources", selon l'ancien PDG.L'opération est même qualifiée d'"accident industriel" par Xavier Niel, qui évoque "une triple erreur: un mauvais deal au mauvais moment et au mauvais prix".Il épingle "une gouvernance d'entreprise défaillante" à la tête de la foncière, et met en avant le fait que la stratégie proposée par le consortium vise "à repositionner URW en tant qu'acteur européen et +pure-player+"."Le cours de Bourse (d'URW) a baissé de 85%, ce n'est pas lié au Covid-19 et cette baisse avait été entamée majoritairement avant la crise du Covid", pointe M. Niel.Pour Léon Bressler, "il y a une sortie par le haut, alors pourquoi prendre la sortie par le bas qui détruit le capital et qui ne prévoit rien pour l'avenir de l'entreprise?" s'interroge-t-il.Interrogé sur l'intention éventuelle du consortium d'acheter d'autres actions, M. Bressler a indiqué: "c'est une possibilité qui est ouverte, nous sommes prêts à investir bien davantage".Unibail-Rodamco-Westfield a dû fermer de nombreux centres pendant le pic de la crise sanitaire. Elle a accusé une perte nette de 3,5 milliards d'euros au premier semestre, où ses revenus ont chuté de 14,2% à 1,07 milliard d'euros.
Il y a 4 ans et 207 jours

Vinci achète un groupe canadien et confirme un gros contrat au Kenya

"Vinci Énergies", filiale du groupe français, "poursuit son développement en Amérique du Nord avec l'acquisition de la société canadienne Transelec", a annoncé Vinci dans un communiqué.Il ne donne pas de montant, mais précise que Transelec dégage environ 190 millions d'euros de revenus annuels, une goutte d'eau par rapport aux dizaines de milliards d'euros de chiffre d'affaires de Vinci.Le canadien est un spécialiste de la construction et de l'entretien des réseaux de télécommunication. Il est également actif dans l'éclairage public et les feux de signalisation.En 2018, Vinci avait déjà acheté un spécialiste des réseaux d'énergie et de télécommunication sur le continent américain, PrimeLine. Il était, lui, basé aux Etats-Unis.Également à l'international, le géant français a par ailleurs confirmé jeudi un contrat au Kenya pour construire puis exploiter une autoroute.Cette opération, déjà annoncée la veille lors d'une rencontre entre les présidents français Emmanuel Macron et kenyan Uhuru Kenyatta, réunit les deux grands piliers de l'activité de Vinci, les chantiers et les concessions de transports.Elle représente un "projet d'environ 1,3 milliard d'euros dans le cadre d'un partenariat public-privé sur 30 ans", a détaillé Vinci.
Il y a 4 ans et 216 jours

L'aluminium gagne des parts de marché sur les ventes de fenêtres

L'aluminium poursuit sa croissance en 2019 dans un contexte pourtant austèreAfin de mieux comprendre la légère progression du marché de la fenêtre de +1.6% entre 2017 et 2019, correspondant à 10.026.000 fenêtres vendues en France métropolitaine en 2019, il est important de rappeler les évènements qui ont marqué cette période.La principale explication vient notamment du fait que la rénovation dans le logement, qui représente 60.7% de parts de marché, a vu le Crédit d'Impôt Transition Énergétique (CITE) passer de 30% en 2017 à 15% plafonnés à 100€ par équipement en 2019. Par ailleurs, le mouvement des gilets jaunes, apparu en octobre 2018, a également joué un rôle dissuasif sur le 1er trimestre 2019.En revanche, les transactions immobilières de logements anciens enregistrées par les Notaires de France sur l'année 2019 ont cru de +9,4% par rapport à 2017. Ces acquisitions, qui ont connu un niveau de volume record sont régulièrement suivies de travaux de rénovation et donc, ont soutenu le marché de la fenêtre. Quant au marché du neuf, il ne s'est pas remis de sa forte chute de 2018 et a connu en 2019 une baisse de -7,3% par rapport à 2017.Bien que le marché évolue timidement, la fenêtre aluminium progresse de 7,1% en 2019 par rapport à 2017 et capte un tiers des parts de marché en volume. Par ailleurs, avec une croissance en valeur de +12,8% entre 2017 et 2019, l'aluminium porte le marché de la fenêtre en valeur qu'il domine désormais avec 43,9% des parts de marchés.Sans oublier que cette croissance est aussi portée par sa force de production qui recense en France métropolitaine 2 651 fabricants de fenêtres en aluminium sur son territoire.Côté importation, seuls 7,1% des 1 101 000 châssis importés en 2019 sont en aluminium, même s'ils ont représenté la plus forte progression avec +33% par rapport à 2017.Le marché de la fenêtre au 1er semestre 2020Après un 1er trimestre 2020 (du 1er janvier au 16 mars 2020) très positif avec une progression de +8,5% par rapport à 2019, 79,5 % des sociétés de pose et la quasi-totalité des usines ont dû fermer leur porte pour une durée indéterminée, le 16 mars 2020 au soir, veille du confinement.Les fabricants, sous l'impulsion d'une poignée de majors et avec l'accompagnement de leurs organisations professionnelles représentatives comme le SNFA, puis les poseurs, ont su s'adapter à ce nouveau quotidien aux nombreuses contraintes sanitaires et organiser la reprise. La semaine du 6 avril 2020, la lumière revenait dans les premières usines de production de fenêtres et la reprise s'est opérée par paliers. Par ailleurs, grâce à une bonne communication des poseurs sur les gestes barrières à respecter chez les clients, des rendez-vous ont pu être planifiés quasi-normalement chez les particuliers dès le premier jour du déconfinement, le 11 mai 2020.En revanche, la reprise fut plus complexe pour le marché de la fenêtre dans le neuf et pour les chantiers, du fait de l'ambiguïté de l'État sur la responsabilité des Maîtres d'Ouvrages dans les décisions d'arrêt des chantiers. En effet, même si les chantiers ont réouvert pour 96% d'entre eux, seuls 78% d'entre eux étaient en pleine activité afin de respecter les gestes barrières et les mesures sanitaires, engendrant ainsi des répercussions sur la productivité et les délais.Résultat, au premier semestre 2020, la production cumulée de fenêtres a chuté de -22.9% par rapport à 2019 en volume, tous chantiers confondus et tous matériaux confondus.L'aluminium, des qualités qui séduisent de plus en plusAvec une année 2020 marquée par deux mois de confinement, la fenêtre aluminium est pourvue de qualités à faire valoir sur le bien-être et l'amélioration du confort de vie.Tout d'abord, sur le plan de la robustesse, l'aluminium permet de réaliser des ouvertures de grandes dimensions et des coulissants offrant un grand clair de jour. Au point, que grâce à leurs montants fins, les fenêtres aluminium sont les plus lumineuses avec 15 à 20% de lumière en plus. Ces qualités bénéficient au confort de l'habitat et à la qualité de vie des occupants grâce aux apports de lumière et de chaleur naturelles. Ces apports gratuits peuvent générer jusqu'à 30% d'économie de chauffage.D'autre part, les fenêtres aluminium offrent une excellente isolation grâce à la rupture de pont thermique.Esthétiquement, les menuiseries aluminium s'adaptent à toutes les projets que ce soit en neuf ou en rénovation, et les possibilités de personnalisation sont infinies avec, par exemple, la bicoloration, à savoir l'application d'une couleur différente sur les montants intérieurs et extérieurs.La filière de la menuiserie aluminium est, par ailleurs, engagée dans une démarche de qualité globale sur la fabrication des fenêtres : le LABEL fenêtrealu et la certification NF Fenêtres Aluminium.Étude commandée par les organisations professionnelles représentatives de la profession - SNFA, UFME et UMB-FFB-Codifab et réalisée par l'équipe du cabinet P&P qui s'est entretenue avec 147 dirigeants de majors industriels du secteur et 911 dirigeants de sociétés de pose, entre mars 2020 et juillet 2020, afin de disposer de chiffres précis sur le marché et les caractéristiques techniques des fenêtres vendues en 2019 et établir des prévisions pour 2020 (intégrant l'impact de l'épidémie de Covid-19).
Il y a 4 ans et 216 jours

Edilteco s'ouvre à un nouveau marché grâce à une acquisition

ACQUISITION. Fabricant de polystyrène expansé, de systèmes complets d'I.T.E. et de chapes, mortiers et bétons légers, Edilteco, a racheté une société spécialisée dans les poutrelles en béton précontraint, des hourdis en PSE ainsi que des doublages en PSE pour plaques de plâtre.
Il y a 4 ans et 218 jours

Drôme : Le groupe Cheval poursuit sa croissance externe

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Les équipes de direction du groupe Cheval, de Sodetec et de Migma. [©Groupe Cheval] Le groupe Cheval poursuit sa stratégie débutée il y a 20 ans, en diversifiant ses activités par de la croissance externe. Ainsi, le 1er juillet dernier, le groupe a fait l’acquisition de Migma, puis le 30 du même mois, celle de Sodetec. Les fondateurs de ces deux entreprises – Fabienne Airal et Eric Blanchard pour Migma, et Jean-François Merlier pour Sodetec – continueront d’en assurer la direction. Pour Jean-Pierre Cheval, président du groupe éponyme, « les valeurs que nous partageons, l’esprit familial de nos entreprises, nos engagements communs pour l’environnement et notre détermination à proposer des aménagements et solutions durables à nos clients sont autant de raisons qui nous ont conduits à vouloir travailler ensemble ». Ainsi, Migma est une entreprise experte dans la mise en œuvre de bétons décoratifs et d’environnement. La société compte 100 collaborateurs et affiche un chiffre d’affaires 2019 de 15 M€. S’appuyant sur trois agences à Loriol (26), à Lunel (34) et à Saint-Priest (69), ainsi que sur l’entité Mineral System au Pertuis (84). Depuis 2000, Migma a développé ses solutions pour des clients privés et les collectivités, notamment en multipliant les différentes finitions de béton. Pour sa part, Sodetec est une entreprise spécialisée dans la déconstruction et la démolition, créée en 2001. Les 33 collaborateurs interviennent surtout en Rhône-Alpes, dans la requalification de friche industrielle, dans la déconstruction d’intérieur, ou la démolition en site occupé.  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 222 jours

A qui le groupe Adeo veut-il céder DomPro ?

ACQUISITION. Le groupe Adeo, maison-mère de Leroy Merlin, est entré en négociations exclusives afin de céder sa société DomPro, spécialiste de l'outillage.
Il y a 4 ans et 223 jours

Knauf France va construire une nouvelle usine de plaques de plâtre à Fos-sur-Mer

N°1 mondial de la plaque de plâtre, le Groupe Knauf a annoncé l’acquisition, en partenariat avec le Groupe F-SCOTT, de BMG Holding France, société porteuse d’un projet industriel pour la production de plaques de plâtre en France. Cette opération, pilotée par Dominique Bossan, CEO Knauf Western Europe & Latin America, et Christine Muscat, Directeur Général de Knauf France, permet de déclencher immédiatement un investissement industriel de 60 millions d’euros, pour la construction d’une usine de plaques de plâtre basée sur le port de Fos-sur-Mer (13). La pose de la première pierre est prévue d’ici fin 2020. Cette nouvelle usine, dotée des outils de production de dernière génération, sera opérationnelle fin 2022 pour une commercialisation dès début 2023.
Il y a 4 ans et 231 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 237 jours

Teralta rejoint le groupe familial Audemard

Sur l’île de La Réunion, le terminal cimentier Teralta offre une capacité de stockage de 17 800 t de ciments en vrac. Et intègre une unité d’ensachage. [©ACPresse] Teralta rejoint le groupe familial niçois Audemard. Acteur majeur des matériaux de construction – ciment, granulat, béton et préfabrication – , il est présent sur l’île de La Réunion depuis plus de 50 ans. En 2015, cette entité avait rejoint le groupe irlandais CRH, dans le cadre de la fusion entre les cimentiers Holcim et Lafarge. Teralta est d’ailleurs l’héritier de ce qui fut Lafarge Réunion. Aujourd’hui, deux pôles composent Teralta : Teralta Granulat Béton Réunion (TGBR) et Teralta Ciment Réunion (TCR). Et compte treize sites de production répartis sur toute l’île. A savoir, une installation d’importation de ciments, quatre carrières, trois unités de concassage, quatre centrales à béton et une unité de préfabrication. En 2020, Teralta avait racheté au groupe LafargeHolcim son site de concassage de Bras-Panon, situé sur la façade Est de l’île. Audemard, leader ultra marin Implanté sur la zone portuaire du Port (Ouest de l’île), le terminal cimentier Teralta assure l’importation de ciments. Ceci, à raison de 12 000 t par livraison. Il bénéficie aussi d’une unité d’ensachage permettant la commercialisation de ses ciments en sacs. Ces derniers sont distribués en direct ou via un important réseau de distributeurs et revendeurs locaux. Les produits sont proposés sous les noms de Terakaz (CEM II/B-P 32,5 N CE NF). Mais aussi de Terabat (CEM II/A-P 42,5 N CE CP 2 PM NF) et Teratech (CEM I 52,5 N CE CP1 NF). L’industriel compte 160 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 75 M€.  Avec cette acquisition majeure – dont le montant de la transaction reste confidentiel -, Audemard renforce sa position de leader des matériaux de construction sur les territoires ultra marins français. En effet, dirigé par Daniel et Philippe Audemard, le groupe opérait déjà dans cinq métiers. Par ordre alphabétique : béton prêt à l’emploi, enfouissement de déchets inertes, granulat, préfabrication et travaux publics. Ceci, au travers de dix-sept sociétés réparties dans le monde, dont quatre en France métropolitaine et Monaco. Ces dernières s’appellent Audemard, bien entendu, Provence Granulats, Socat, Somat ou encore Les Bétons Niçois. En dehors des frontières, Audemard a développé ses activités en Guadeloupe et Martinique, en Guyane française, en Nouvelle-Calédonie. Mais aussi en République de Guinée. Un groupe de près de 350 personnes, auxquelles viennent de s’ajouter les collaborateurs Teralta et ses deux sociétés ! Soit 500 salariés et dix-neuf sociétés aujourd’hui. Une nouvelle histoire pour Teralta La marque Teralta est conservée, mais présente un nouveau look pour s’inscrire dans la charte graphique de sa maison-mère Audemard. [©Audemard] Teralta s’intègre en totalité dans ce dispositif, ouvrant un territoire vierge pour Audemard. Tout en lui apportant un nouveau métier, celui d’importateur de ciments. Conscient du savoir-faire des équipes en place à La Réunion, Audemard a choisi de lui confirmer sa confiance pour continuer à diriger la filiale. Et permettre ainsi de mettre en œuvre, plus que jamais, la devise de Teralta : “Le meilleur reste à bâtir”. En parfaite adéquation avec celle d’Audemard : “L’humain au cœur de l’entreprise”. Pour Teralta, c’est tout de même une nouvelle page de son histoire qui va s’écrire. Après celles de Lafarge et de CRH. Mais la marque reste, si ce n’est qu’elle vient d’être relookée pour s’inscrire dans la charte graphique de sa nouvelle maison-mère Audemard. 
Il y a 4 ans et 237 jours

Le suédois Assa Abloy acquiert le suisse Agta Record

Assa Abloy a finalisé l'acquisition de 54% du capital d'Agta Record, dont il détenait déjà 39%, selon les communiqués. Le prix d'achat s'élève approximativement à 506 millions d'euros, a précisé le groupe suédois.Assa Abloy, qui détient à présent environ 93% du capital et des droits de vote d'Agta Record, lancera une offre d'achat sur les titres Agta Record qu'il ne détient pas encore, suivie d'un retrait d'Euronext Paris où la société suisse est cotée.Assa Abloy est leader mondial des produits et solutions dans le domaine des accès (sécurité et automatismes de portes) pour le marché résidentiel et tertiaire, avec un chiffre d'affaires de 94 milliards de couronnes suédoises (9,1 mds EUR).
Il y a 4 ans et 243 jours

DuPont Sustainable Solutions célèbre son 1er anniversaire en tant que conseil indépendant

DuPont Sustainable Solutions célèbre son 1er anniversaire en tant que conseil indépendant La société présente une solide performance pour sa 1ère année d’activité et élargir son expertise digitale pour nourrir sa croissance future GENÈVE, Suisse – 1er septembre 2020 – Dupont Sustainable Solutions (DSS) célèbre son premier anniversaire en tant que cabinet de conseil indépendant spécialisé en sécurité industrielle, excellence opérationnelle et gestion des risques suite à sa séparation de DuPont. Toujours plus agile et mieux positionnée pour fournir à ses clients des solutions innovantes, DSS s’appuie sur une solide réputation d’excellence depuis 1968 pour aider ses clients à toujours mieux protéger leurs employés et leurs infrastructures, améliorer l’efficacité de leurs opérations, innover plus rapidement et faire progresser les capacités de leurs équipes, grâce aux nouvelles technologies. « Je suis très fier de tout ce que DSS a accompli au cours de l’année passée pour nos clients et nos collaborateurs en tant qu’entreprise indépendante » a déclaré Davide Vassalo, CEO de DuPont Sustainable Solutions. « Malgré les difficultés liées à la pandémie de COVID-19, DSS a prospéré, innové, résolu avec succès les défis rencontrés par ses clients et s’est positionnée de façon à leur offrir des résultats durables dans le futur. Je suis enthousiaste par ce que l’avenir nous réserve, et au nom des employés de DSS présents dans le monde entier, je voudrais remercier nos clients pour leur confiance durant cette première année ». Durant l’année passée, DSS a réalisé : • Une solide croissance et performance financière DSS a enregistré une augmentation de 8% de ses revenus en glissement annuel au cours de ses six premiers mois d’activité en tant qu’entreprise indépendante et a augmenté le nombre total d’employés dans le monde de 7%. DSS compte aujourd’hui plus de 900 salariés répartis dans 38 bureaux à travers le monde. • Des acquisitions stratégiques pour accroître son expertise sectorielle DSS a renforcé ses capacités et ses offres de service dans des secteurs à fort potentiel comme les industries extractives, l’agro-alimentaire et la production et distribution d’eau et d’électricité. Pour renforcer son expertise dans le secteur de l’industrie minière, DSS a acquis, en février, Lodestone Partners, une société de conseil reconnue sur le marché pour aider les entreprises à améliorer leur performance opérationnelle. • Des offres adaptées à la COVID-19 et la reprise d’activité DSS a rapidement élaboré une série de solutions pour permettre aux chefs d’entreprise de prévenir la propagation de la COVID-19 et d’atténuer son impact économique. DSS a proposé ses conseils en management pour les aider à protéger leur personnel et à réduire leur risque d’exposition au travail, à gérer efficacement un effectif en télétravail, à améliorer les capacités et les compétences en matière de leadership, à redémarrer avec succès les opérations après un arrêt prolongé et à planifier la reprise et la pérennité des activités. • De nouvelles capacités en digital et analyse de données Les opérations étant de plus en plus numériques, DSS a massivement investi dans le développement de solutions digitales qui permettent aux clients d’obtenir plus rapidement et plus efficacement des résultats en matière de sécurité et de gestion des risques. Elles reposent sur des méthodes d’apprentissage innovantes pour développer des compétences clés afin de garantir l’acceptation, l’intégration et l’utilisation correcte des nouvelles technologies ; www.SafetyTech.ai, une nouvelle plateforme pour identifier et utiliser des nouvelles technologies qui apportent une meilleure protection aux employés ; DSS Transform, une application qui permet de numériser les processus et les procédures, ainsi qu’analyser les données – tout cela pour permettre aux organisations d’obtenir les informations nécessaires pour accélérer les améliorations en matière de gestion des risques et d’excellence opérationnelle. • Une reconnaissance renouvelée de son expertise et de son impact clients DSS a continué à être reconnu pour son expertise au cours de sa première année en tant qu’entreprise indépendante. En septembre 2019, le rapport ALM Vanguard of Asset Performance Management Consulting Providers du cabinet de recherche indépendant ALM Intelligence a désigné DSS comme l’un des meilleurs cabinets de conseil en opérations en milieu industriel. En octobre 2019, le cabinet d’études indépendant Verdantix a classé DSS au premier rang des cabinets de conseil EHS (Environnement, Santé et Sécurité), et ce pour la troisième année consécutive. Et en juillet dernier, DSS a été reconnu parmi les 20 leaders mondiaux de la formation en ligne dans le 2020 Training Industry Top 20 Online Learning Library Companies Watch List par Training Industry, Inc., le centre mondial de recherche et d’information pour les leaders de la formation en entreprise. http://bit.ly/about-dss
Il y a 4 ans et 243 jours

Saint-Gobain se renforce sur le marché de la rénovation énergétique avec une acquisition aux Pays-Bas

Le géant des matériaux a annoncé l’acquisition de Strikolith, une société néerlandaise spécialisée dans la production de systèmes d'isolation et les solutions de rénovation.
Il y a 4 ans et 249 jours

Akena se muscle sur le marché des aménagements extérieurs

ACQUISITION. Akena, fabricant de vérandas et de pergolas, annonce avoir fait l'acquisition d'une société afin de se densifier sur le secteur des extensions et des aménagements extérieurs en aluminium.
Il y a 4 ans et 264 jours

Le Groupe Würth résiste à la crise sanitaire au premier semestre avec une baisse modérée des ventes

Les ventes ont baissé à la fois en Allemagne (-0,5%) et, dans une plus large mesure, à l'étranger (-4,9%). « Étant donné le contexte actuel de pandémie mondiale, nous sommes plus que satisfaits de cette évolution relativement stable », a déclaré, soulagé, Robert Friedmann, Président et porte-parole de la Direction du Groupe Würth. « Grâce à la prise en compte de l'artisanat comme un « commerce essentiel » et à la mise en place réussie de notre infrastructure digitale pour les processus de commande et d'approvisionnement ces dernières années, nous avons toujours été en mesure de livrer nos produits et nous n'avons pas subi de goulot d'étranglement dans l'approvisionnement ».« Nous avons bénéficié du fait que le secteur du bâtiment a continué d'afficher des ventes en hausse durant les premiers mois de l'année 2020 », a expliqué M. Friedmann. « D'un autre côté, en tant que fournisseur du secteur automobile, nous ressentons les effets consécutifs aux grandes difficultés de cette industrie ».E-business : un stabilisateur en temps de criseDans les pays durement touchés par la COVID-19, comme l'Italie, la France et l'Espagne, les filiales du Groupe Würth ont particulièrement ressenti les effets de la crise. Cependant, malgré la paralysie économique générale dans de nombreux pays, notamment en France, où le gouvernement a imposé un confinement total entre le 17 mars et le 11 mai, les entreprises ont tout de même pu connaître de belles réussites grâce à leurs canaux de commerce électronique. Le changement structurel stratégique vers les canaux digitaux, tels que les boutiques en ligne, l'application Würth et l'e-procurement, ont permis à Würth France d'enregistrer une hausse de l'e-business de 27,8% au cours du premier semestre. Les solutions d'approvisionnement « sans contact » se sont révélées être une solution idéale. La performance et l'efficacité du groupe restent dirigées par trois facteurs : la stratégie multicanale, la diversification des risques à travers l'implantation internationale du groupe et son modèle commercial. Par conséquent, le groupe a toujours été en mesure d'être un partenaire flexible pour ses clients de l'industrie et de l'artisanat tout au long de la crise du coronavirus.Forte croissance dans la division BâtimentAu premier semestre 2020, les ventes mondiales de la division Bâtiment, poussées par la demande toujours élevée dans ce secteur, ont augmenté de 9,2% par rapport à la même période de l'année dernière. La gestion de projet pour chantiers proposée par le groupe a représenté un moteur de croissance particulièrement important.Le commerce de gros en matériel électrique épargné par la criseLes sociétés de l'unité Commerce de gros en matériel électrique ont déclaré une forte hausse des ventes de 13,7%. Parmi les facteurs positifs qui ont influé sur l'évolution des ventes de l'unité figurent des capacités d'approvisionnement stables et une acquisition en Espagne, achevée en 2019. Résultat d'exploitationAvec 280 millions d'EUR à la fin du premier semestre 2020, le résultat d'exploitation du Groupe Würth est largement en dessous de celui de l'année précédente (340 millions d'EUR en 2019). « C'est une baisse que nous allons devoir gérer. Cependant, compte tenu des circonstances, nous sommes plutôt satisfaits de ces résultats. Pour l'heure, nous examinons toutes nos options en termes d'activités de vente et de gestion des coûts afin de nous assurer de notre capacité à convertir cette crise en opportunité », a conclu M. Friedmann.EffectifsLe nombre d'employés a diminué de 603 personnes, passant de 78 686 employés à la fin de l'année 2019 à 78 083 au premier semestre 2020. La force de vente du Groupe compte actuellement 33 467 conseillers commerciaux.Le Groupe Würth fête son 75e anniversaireL'année 2020 marque la célébration de deux anniversaires au sein du Groupe Würth : les 85 ans de Reinhold Würth et les 75 ans du Groupe. Le magasin de visserie Adolf Würth a été immatriculé au registre du commerce de Künzelsau le 16 juillet 1945. Cette date marque les débuts d'une entreprise d'envergure mondiale.La construction du Carmen Würth Forum à Künzelsau est achevéeL'annexe au centre culturel et de congrès Carmen Würth Forum à Künzelsau, dans le Bade-Wurtemberg, également conçue par le cabinet d'architecture David Chipperfield Architects, est terminée. D'une superficie totale de 5 500 mètres carrés, la nouvelle aile ajoute un espace de conférence polyvalent et un musée d'art, le musée Würth 2, ainsi qu'une cafétéria et un hall d'entrée pour la salle de musique de chambre et la Grande salle. Le musée met en vedette les principales œuvres d'art moderne et contemporain de la Collection Würth. La société Adolf Würth GmbH & Co. KG a investi près de 39 millions d'EUR pour cette annexe.
Il y a 4 ans et 276 jours

Rector Lesage : « Saisir les opportunités s’inscrit dans notre stratégie »

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Rémi Lesage, président, et Ronan Blanchard, nouveau directeur général du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] Rector Lesage vient d’opérer un changement de direction générale : départ à la retraite de Pierre Laplante. Cela va-t-il entraîner une modification de la stratégie d’entreprise ? Ronan Blanchard : La stratégie d’une entreprise ne dépend pas d’une seule personne. Mon arrivée pour prendre la suite de Pierre Laplante n’a donc pas remis en cause les choix opérés dans le cadre du plan à moyen terme déjà en place. Je considère d’ailleurs ce dernier comme pertinent. Toutefois, des adaptations ou des simplifications peuvent toujours y être apportées… L’outil industriel doit aussi être mis au cœur de notre stratégie, car c’est lui qui garantit la qualité des produits proposés par Rector. Rémi Lesage : En revanche, la crise du coronavirus va Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne avoir des répercussions sur le marché. Malgré le rebond lié au déconfinement, qui va s’opérer dans les mois qui viennent, l’année 2021 sera sans doute assez compliquée… Cette situation a aussi fragilisé des entreprises et des opportunités vont se présenter, sans doute plus tôt que prévu. Rector a plutôt bien traversé cette période et reste à l’écoute du marché.  Quelles sont les orientations actuelles de Rector en matière de produits ? R. L. : Rector reste leader dans le domaine de la poutrelle précontrainte et est très bien positionné sur celui de la prédalle. Quant au mur coffrage intégré, il est le complément naturel des solutions constructives horizontales. Dans l’avenir, ces produits continueront à être au cœur de notre activité. R. B. : Toutefois, Rector a de nombreux projets en développement… Si des diversifications sont bien programmées à moyen terme et en fonction des opportunités que nous apportera le marché, les champs de recherche sont plutôt centrés sur les optimisations de coûts, de services ou de formulations des bétons. A ce niveau, notre R&D est aujourd’hui pilotée par André de Chefdebien et Emmanuel Boichon, rejoints depuis un an par Eric Stora. Bétons bas carbone et matières premières biosourcées font partie de nos réflexions prioritaires. Enfin, s’il doit y avoir une rupture, ce sera plus dans la manière d’utiliser les solutions constructives et pas forcément sur les produits eux-mêmes. Rector reste-t-il toujours centré sur le bâtiment ? Ou bien l’acquisition de LB7 lui a-t-il ouvert de plus grandes perspectives en génie civil et en travaux publics ? A l’image des poutrelles précontraintes, les produits destinés au bâtiment constituent le cœur de métier du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] R. B. : Le bâtiment, au sens large du terme, est dans l’ADN de Rector. Et nous avons encore beaucoup de choses à y écrire. Les bâtiments moins énergivores ou reconfigurables se présentent comme des défis que nous avons l’ambition de relever justement. Il est aussi difficile de concevoir que Rector soit un acteur peu présent dans le vertical. Notre mur coffrage intégré devra donc occuper une place plus importante sur le marché. Par contre, il est peu probable que nous devenions un acteur du bloc béton. Et encore moins dans le domaine du béton prêt à l’emploi ! R. L. : Même si nous savons faire des produits pour d’autres domaines, les activités “non bâtiments” occuperont encore une place minoritaire dans notre éco-système, car un développement tous azimuts n’est ni souhaitable, ni sans risque pour une entreprise… Vous avez créé la marque Neo Planchers et Murs Réinventés sur la façade Atlantique en 2015. Pourquoi ce choix ? R. B. : Il n’est pas exceptionnel qu’un industriel, dont la marque est connue crée une marque secondaire. Néo P&MR s’inscrit dans cette logique pour répondre à des besoins particuliers : celui d’un meilleur maillage local, celui d’une typologie de clients différents de ceux de Rector, celui d’une structure plus légère, plus réactive. Et cette entité peut aussi être le réceptacle de quelques intégrations secondaires, si l’opportunité se présente. Néo P&MR a permis de fusionner en une entité unique les marques Planchers Fabre, présentes surtout sur le Sud-Ouest de la France et LB7, basée dans les Deux-Sèvres. Il est vrai que ces deux sociétés ont une grande complémentarité géographique. Vous avez dit que l’outil industriel devait être au cœur de la stratégie de Rector. L’extension de l’usine de Tournefeuille, en Haute-Garonne en est donc la parfaite illustration ? R. B. : L’usine est magnifique ! Un investissement de 20 M€ pour Rector… Le nouveau hall est dédié à la production de murs à coffrage intégré, solution qui manquait dans le Sud-Ouest. Jusqu’à présent, ces éléments devaient être acheminés depuis notre usine de Nantes ou de Marseille. L’outil de Tournefeuille va nous permettre de gagner des parts de marché sur ce produit. Il est aujourd’hui en cours de test avec la production de prédalles. Son démarrage effectif interviendra au cours du dernier trimestre de cette année. Rector est aussi présent à l’international, en Belgique et en Europe centrale. Où en sont les développements de ce côté-là ? Rector Lesage vient d’investir 20 M€ dans l’extension de l’usine de préfabrication de Tournefeuille, en Haute-Garonne. Dès la fin de cette année, l’unité assurera la production locale de murs à coffrage intégré. [©Rector Lesage] R. B. : Après Chrzanow, dans le Sud de la Pologne, nous sommes en train de finaliser la construction et l’aménagement de notre 2e usine, implantée à proximité de Varsovie. Elle devrait être opérationnelle à la rentrée. Les deux unités de production ont la même typologie : production de poutrelles précontraintes et de prélinteaux pour l’essentiel. La Pologne est un pays qui nous a surpris par sa résilience. La crise du coronavirus l’a certes touché, mais il est depuis reparti très vite… Nous continuons aussi à livrer nos produits en Tchéquie et en Slovaquie… Par contre, malgré un bon démarrage, la Russie n’a pas tenu ses promesses, ce qui nous oblige à quitter ce marché aujourd’hui, avec la fermeture définitive du bureau de Moscou au 31 décembre prochain. Il y a quelques années qu’existe l’espace Campus. Quel est son objectif ? R. L. : Il s’agit de notre pôle de formation interne, créée par Jean-Paul Beckert il y a une vingtaine d’années, quand il occupait le poste de directeur général. Notre volonté a toujours été d’embaucher un minimum d’apprentis. Mais il n’y a pas de formation spécifique d’opérateur en préfabrication au sein de l’Education nationale. Cette dernière ne peut pas tout faire. Nous avons donc appliqué le proverbe “Aide-toi et le ciel t’aidera”, en fondant notre propre école. Le Campus Rector constitue aussi la pépinière de talents interne de l’entreprise. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Ronan Blanchard, de la chimie à l’industrie du béton Ronan Blanchard, 46 ans, a pris les fonctions de directeur général de Rector Lesage depuis le mois de janvier 2020. Il a ainsi succédé à Pierre Laplante, qui a fait valoir ses droits à la retraite, après 10 ans passés à piloter le groupe au quotidien. Ronan Blanchard a pris ses fonctions dans des circonstances particulières, alors même que la crise du coronavirus montait en puissance... Bien connaître l’industrie et le secteur de la préfabrication fut donc un atout majeur pour assurer cette transition. Ingénieur en génie des procédés de formation, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques, Ronan Blanchard a débuté sa carrière dans ce domaine d’activité. C’est seulement en 2007 qu’il rejoint le monde du béton, en intégrant le groupe breton Quéguiner. En qualité de directeur industriel, puis de directeur général de Celtys, branche préfabrication de l’entreprise. Ceci, avant d’accéder à la direction générale du groupe, poste qu’il gardera jusqu’en 2016. Ensuite, Ronan Blanchard a choisi une nouvelle orientation, en rejoignant SFA, pour y prendre, là encore la direction générale France des entités Kinedo et Watermatic. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 285 jours

Vicat renforce sa présence en Moselle

Pour renforcer sa présence dans la région Grand-Est, le groupe Vicat a fait l’acquisition de la société Sablières Dier, entreprise familiale, présente sur le territoire Mosellan depuis 1956. Cette acquisition garantit sur le long terme une consolidation des activités granulats et de leur développement en local et participe à renforcer la proximité de Vicat dans ses territoires d’implantation.
Il y a 4 ans et 292 jours

Travail en hauteur : Frénéhard et Michaux se développe

Le groupe industriel Frénéhard et Michaux, spécialiste de la quincaillerie de couverture et de l'accès et de la sécurité du travail en hauteur, a annoncé ce 7 juillet 2020, l'acquisition d'une participation majoritaire dans la société Gamesystem. Que représente le groupe aujourd'hui ?