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Résultats de recherche pour balcons

(319 résultats)
Il y a 6 ans et 58 jours

Une piscine inspirée de la tradition locale

L’équipe de Z Architecture a imaginé une piscine contemporaine en dialogue avec le riche patrimoine de cette ancienne cité médiévale qu'est Morestel (Isère, 38). Destinée aux scolaires et aux familles, la piscine des balcons du Dauphiné a été inaugurée le 2 avril.
Il y a 6 ans et 82 jours

Adjara Group : Stamba Hotel

L'ancienne presse d'imprimerie de Tiblissi (Géorgie), témoignage patrimonial de l'architecture soviétique, est définie par un caractère brut manifeste. Un aspect qui a largement inspiré les architectes d'Adjara Group qui réhabilitent la manufacture en un hôtel de luxe, grâce notamment à l'ajout d'éléments empruntés à l'univers glamour des années 1930. Alléger une enveloppe massive faite de briques et de béton sans lui ôter son essence ? Une gageure qui, loin d'effrayer les équipes d'Adjara Group, basé à Londres, a su stimuler leur créativité. Habitués des projets de réhabilitations audacieux, les maîtres d'œuvre convertissent un établissement manufacturier désuet situé au cœur de l'artère principale de la ville en un hôtel inscrit dans l'esprit dynamique du quartier. Tout en conservant son implantation et sa façade d'origine, les concepteurs imaginent une auberge occupant un espace caverneux qui dialogue entre intérieur et extérieur grâce à des jeux de hauteurs et des saillies transformant le bâtiment en un lieu vivant et hospitalier, quelle que soit la saison.L'atrium du grand hall d'entrée révèle l'impressionnante structure du bâtiment sur cinq étages, laissant se dégager une série de balcons éclairés par une lumière tamisée rendue possible grâce à l'ajout d'une piscine en verre, installée sur le toit, produisant des reflets qui soutiennent l'atmosphère feutrée du lieu Les poutres apparentes, renforcées de grilles de métal rouges – qui constituent l'ancien faisceau de séchage d'impression –, dégagent une façade et un toit entièrement vitrés, procurant chaleur et lumière naturelle aux nombreux éléments de végétation de l'hôtel. Le restaurant situé au rez-de-chaussée – qu'il partage avec le café, le bar et la chocolaterie –, mène à une cour intérieure verdoyante qui devient pour l'occasion un lieu d'échanges informel attirant, en plus des résidents, de nombreux habitants du quartier. Ils y dégustent une cuisine locale servie entre des murs bruts et pavés de mosaïque stylisés par la présence de mobilier aux couleurs pastels et de luminaires art-déco. L'atmosphère à la fois luxueuse et industrielle se poursuit jusque dans les étages, où les chambres, qui profitent d'une hauteur de plafond considérable, dévoilent des murs en briques d'origines et de généreuses ouvertures. Les pénates témoignent du savoir-faire de la région, allant des carreaux de céramique réalisés par le studio local Pataki aux papiers-peints, signés du designer Maya Sumbadze.Plus qu'un lieu où dormir et se restaurer, l'hôtel se veut être un véritable vivier de divertissement et dispose également d'un casino, d'une librairie, d'un musée et d'un amphithéâtre ouverts à tous. Un hôtel sanctuaire qui fait voyager ses habitants à travers le temps et les courants architecturaux. Pour en savoir plus, visitez le site de Adjara Group Photographies : DR
Il y a 6 ans et 151 jours

Jean & Aline Harari Architectes : 34 logements sociaux

Situés dans la ville d'Avray rue de Versailles, ces 34 logements sociaux ont été construits par l'agence Jean & Aline Harari architectes. Contraint par une parcelle linéaire longée par la forêt Fausses Reposes, ce projet met à profit les caractéristiques inhabituelles de sa parcelle tout en assurant le plus grand confort pour ses habitants. À la lisière de Versailles, près du département des Yvelines, ces 34 logements évoluent dans la ville d'Avray. Bordée par la forêt de Fausses Reposes, l'opération se trouve dans un tissu urbain où les petites résidences prennent progressivement la place des maisons individuelles. Le projet se décompose en deux volumes horizontaux qui jouent de la typologie singulière de la parcelle, un long triangle. Un large passage entre les deux bâtiments dégage une vue sur le paysage boisé et permet d'accéder à l'arrière du terrain par un jardin collectif en pleine terre. Il se déroule le long des bâtiments en établissant une continuité végétale avec la forêt et des cheminements piétons rejoignent les halls en limite de parcelle. Une rampe adossée au commerce en rez-de-chaussée, descend au sous-sol, aménagé pour accueillir les parkings, les locaux à vélos, la chaufferie et les locaux techniques. Les deux édifices ne dépassent pas le R+3, néanmoins, chaque volume répond à des contraintes particulières. Les balcons de l'immeuble à l'Est, dessinent une série dynamique de bandes plissées tandis que le second bâtiment répond aux réglementations en déroulant de grandes lignes ondulantes. Le premier édifice dessert entre deux et trois logements par palier avec une majorité qui bénéficie d'une typologie traversante. Le deuxième, tributaire du rétrécissement du terrain à l'Ouest, joue de duplex accessibles depuis l'extérieure et d'un simplex desservit depuis le hall. Malgré la géométrie singulière de la parcelle, l'agence Jean & Aline Harrari a réussi à exploiter ces conditions insolites pour créer un marqueur de l'entrée ouest de la Ville. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Logement / Centre urbain Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Jean & Aline Harari Photographies : DR
Il y a 6 ans et 152 jours

L'héritage architectural d'Addis Abeba écrasé par la modernité

Avec ses murs de plâtre rouge et ses balcons en bois, la maison familiale de Berhanu Mengistu trône depuis plus d'un siècle sur un flanc de colline dominant Addis Abeba, impassible témoin des ascensions et des chutes de maints empereurs et gouvernements.
Il y a 6 ans et 152 jours

Tectoniques  : 55 logements sociaux Lyon Mermoz

L'est lyonnais (69) est en pleine transformation ! Parmi l'élaboration de 12 programmes immobiliers neufs, la ZAC Mermoz Nord, deux immeubles de 55 logements sortent du lot. Conçu par l'agence Tectoniques Architectes, l'ensemble revêtu de métal joue sur volumes. Des tours semblent s'élever tous les jours du nouveau quartier, créant une skyline horizontale marquée. Avec comme volonté de se démarquer de cette linéarité et du trio traditionnel socle/corps/attiques, les maîtres d'oeuvre optent pour un double attique avec un toit oblique, allégeant l'ensemble. Conçus selon la même organisation, les bâtiments " contenant respectivement 22 et 33 logements, des activités commerciales, locaux vélos et parc de stationnement sous-terrains " reposent sur un socle en béton, matériau que l'on retrouve dans les refends et murs porteurs. Les murs intermédiaires sont quant à eux réalisés en ossature bois tandis que les éléments de façade alternent métal et bois, brillance et texture mates. Rythmées par un ensemble de balcons aux garde-corps dorés, les façades sont revêtues de panneaux fibrés au calepinage vertical. Les terrasses, en forme de biseau " évitant ainsi les vis-à-vis ", bénéficient d'une surface variant entre 9 et 15 mètres carrés sur lesquelles les résidents peuvent profiter de l'extérieur dans un espace chaleureux en bois. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Logements / Peri Urbain Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Tectoniques Architectes  Photographies : DR
Il y a 6 ans et 153 jours

Alain Gignoux Architecte : Logements sociaux locatifs et local d'activités

C'est sur un terrain faubourien qu'Alain Gignoux décide de mettre en "uvre son projet. Au programme, logements sociaux locatifs et locaux d'activités. Situé à Clichy-la-garenne et inséré entre la route d'Asnières et le faisceau ferroviaire Saint Lazare, des logements qui redonnent des couleurs à ce quartier en pleine mutation. Le projet exploite parfaitement l'enveloppe réglementaire du plan local d'urbanisme et témoigne d'une volumétrie savamment optimisée. Le bâtiment, revêtu de brique blanche, offre une façade à la fois épurée et sobre. Un soin particulier à été porté aux logements dont l'environnement obligeait une installation différente selon le côté de la façade. Un immeuble simple avec un mot d'ordre : le confort pour les habitants. Côté Nord, la volumétrie est rigoureusement exploitée pour l'hébergement, on retrouvera un bloc de celliers au coeur du bâti ainsi que trois duplex au 9 et 10ème étages. Côté rue, sept balcons proposent ainsi protection mutuelle lors d'intempéries et coin d'intimités pour les résidents. La façade directement exposée à la gare, et donc aux trains, est quant à elle constituée de loggias filantes afin d'atténuer de manière efficace les diverses nuisances sonores qu'une gare peut produire. Un projet résolument sobre qui s'intègre parfaitement dans un quartier où le coeur balance entre mémoire et nouvelle architecture. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Logement / Peri-urbain Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Alain Gignoux Photographies : DR
Il y a 6 ans et 155 jours

Atelier du Pont : 19 logements sociaux et un commerce

Dans le 20ème arrondissement de la capitale, l'Atelier du Pont a réalisé 19 logements sociaux accompagnés d'un commerce. Confrontée aux rues et aux intérieurs d'îlots étroits de Belleville, cette opération revisite les codes d'une architecture faubourienne tout en affirmant une écriture plus contemporaine. Rue de Belleville, le projet se situe dans un quartier qui évolue en éradiquant progressivement l'insalubrité des îlots, notamment due à un tissu particulièrement dense. Consciente des problématiques et enjeux liés à cette urbanité, l'agence du Pont joue de la localisation du projet pour créer une continuité avec l'espace public tout en réinterprétant la morphologie et les usages au c"ur de l'îlot. Deux immeubles se font face en profitant d'une vaste cour intérieure plantée. Sur rue, le bâtiment exprime l'empilement et la stratification, tandis qu'une venelle se déroule dans la profondeur de la parcelle pour rejoindre le second immeuble. La façade intérieure habillée de vêture en tôle nervurée témoigne d'un vocabulaire contemporain qui distingue le c"ur d'îlot. Des boîtes-balcons prolongent les espaces de vies et permettent aux habitants de profiter d'un espace extérieur calme qui anime la cour intérieure. Disposés sous le porche, des portes vélos activent le rez-de-chaussée tandis que des caves en sous-sol sont attribuées à chaque logement. Chacune des deux constructions se divise en deux appartements par étage. La majorité des logements bénéficie d'une double orientation et certains d'une typologie traversante qui jouit de l'animation de la rue, mais aussi du calme du jardin intérieur. Les loggias, terrasses ou balcons, assurent l'intimité ainsi qu'un espace extérieur de qualité. Tout en respectant le confort des habitants, l'agence du Pont signe donc un projet qui réinterprète un système parisien historique et réussit le pari de conserver cette identité remarquable qui fait Belleville. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Logement / Centre urbain Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Atelier du Pont Photographies : Takuji Shimmura
Il y a 6 ans et 155 jours

Thibaud Babled : La Haluchère

Située à l'angle du boulevard Jules Verne et de la route de Paris de Nantes (44), La Haluchère abrite à la fois le Siège du PELNM, les bureaux de Pôle emploi ainsi qu'un programme de 37 logements. A la croisée du centre-ville et de la périphérie, le projet de Thibaud Babled relie également entres elles des entités éloignées avec brio. Trônant fièrement sur sa parcelle, l'ensemble de 5 105 mètres carrés semble au premier abord être un cube massif, un bâti brut laissant peu de place à la subtilité. Et pourtant, il n'est est rien ! Divisé en deux volumes parallélépipédiques translucides, le bâti accueille sur la façade nord les locaux de Pôle emploi aux rez-de-chaussée et ceux de Nantes Métropole sur les cinq niveaux restants, chacun des espaces bénéficiant d'une lumière naturelle diffuse grâce à l'omniprésence de percées. Juxtaposé à l'entité tertiaire, un volume surélevé à la toiture végétale délimite les parties vertes et espaces extérieurs.Au sud, des cabinets médicaux sont surplombés d'appartements. Le tout est minutieusement organisé autour d'une venelle intime sur laquelle donne la proue plus saillante des logements orientés plein sud et ponctués de larges balcons ensoleillés. Le pôle Erdre et Loire Nantes Métropole démontre de la subtilité de traitement qui se dissimule derrière la masse de la Haluchère. L'atrium, situé au c"ur de la construction, est un écrin de lumière, entièrement évidé. Constitué de couronnes de circulation ouvertes en béton agrémentées de garde-corps vitrés, l'ensemble est clair et rien n'obstrue les rayons du soleil. De la chaleur est ajoutée à cet espace aérien avec la présence de parquet et d'éléments de mobilier en bois. Un programme mixte qui mélange aussi les genres avec brio ! Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Mixte Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Thibaud Babled Photographies : DR
Il y a 6 ans et 184 jours

Des appartements déconnectés de leurs balcons

  Comment régler définitivement la question des ponts thermiques ? Tout "simplement", en supprimant les balcons. C'est l'idée de Maison Edouard François, pour l'immeuble Panache à Grenoble (Altarea Cogedim). Mais qui soulève une autre question : comment offrir aux habitants la relation à l’extérieur qu’ils attendent ? Et accessoirement, comment casser la distinction étages nobles / étages inférieurs ?  
Il y a 6 ans et 200 jours

Maison Édouard François : Panache

Upside down ! À Grenoble, la Maison Édouard François vient de livrer une nouvelle tour de logements qui joue avec les nuages. Sa particularité ? Moins sa hauteur que le " greencloud ", un couronnement de terrasses offrant de beaux espaces extérieurs aux habitants et dont la répartition n'est pas effectuée au hasard : le logement le plus bas dispose de la terrasse la plus haute, et vice versa. Après le projet UP et le controversé Python, la Maison Édouard François complète et achève son intervention dans la ZAC grenobloise dite de Presqu'Île avec la tour Panache et ses 16 étages cuivrés. Une réalisation singulière, notamment grâce à ses derniers niveaux qui n'accueillent que des terrasses. Bien qu'atypique, cette distribution n'est pas le fruit du hasard. Pour avoir vécu lui-même dans une tour, l'architecte cherchait un moyen de " casser la distinction entre les étages nobles et les niveaux inférieurs ". Un écart social " terrible pour la libido ! " raconte avec humour le concepteur, lequel souhaitait également proposer des espaces indépendants, pour permettre aux usagers de recevoir des invités sans avoir à les faire entrer dans les pièces les plus privées de leur cocon. " Un jour, je découpe un ananas, et là, j'ai eu l'idée " : séparer les balcons des appartements, les mettre tous sur le toit (comme les feuilles sur le fruit) pour en faire de réelles pièces en plus et faire en sorte que " le logement le plus bas dispose de la terrasse la plus haute, et le logement le plus haut de la terrasse la plus basse ". Résultat : sur les 42 habitations que compte l'immeuble, 32 jouissent d'un espace extérieur (pas l'intégralité, l'équité a ses limites). En outre, chaque rooftop est équipé d'une petite cuisine permettant de festoyer dehors sans avoir à redescendre chercher les couverts. Organisés en quinconce, ils offrent d'une part un véritable (pour ne pas dire surprenant) sentiment d'intimité, ainsi que de très beaux points de vue sur les montagnes, sublimés par la structure en béton brut de l'édifice. Autre avantage, et non des moindres : la suppression des balcons traditionnels permet d'éliminer tout autant de ponts thermiques, et donc de proposer un bâtiment performant du point de vue énergétique. Malgré tous ces bons points, certaines questions demeurent : s'agissant de logements en accession et de lots indépendants, rien n'empêche les propriétaires de revendre leur terrasse tout en conservant leur appartement. De quoi craindre de voir les plus nantis récupérer les surfaces les plus hautes, et l'édifice perdre ainsi de son panache ? Pour en savoir plus, visitez le site de la Maison Édouard François  Photographies : Sergio Grazia et Luc BoeglyIllustrations : Maison Édouard François
Il y a 6 ans et 250 jours

Wild Rabbits Architecture : Maison Plissée

Paris, ville nébuleuse, dense... Les terrains constructibles s'y font rares, et pourtant... la Capitale recèle encore des pépites qui ont échappé à la frénésie immobilière, parcelles ou dents creuses disséminés ça et là. Dans le 14e arrondissement, l'agence Wild Rabbits a pris possession de l'une d'elles. En lieu et place d'une minuscule masure, le studio implante un impressionnant drapé de sept niveaux : la Maison plissée. S'il est dit qu'avoir un lapin à bord de son vaisseau porte malheur, les architectes de Wild Rabbits semblent ici prouver le contraire. Entre le studio Wild Rabbits et leurs clients, c'est en effet une histoire qui remonte à 2010, lorsque le couple découvre son travail dans une émission de télévision présentant son loft auto-construit dans le 18e arrondissement de Paris. C'est décidé, les commanditaires feront appel à lui pour leur projet de maison, qui se révèlera malheureusement infaisable, pour des questions financières. Mais ce n'est que partie remise. Quelques années plus tard, les maîtres d'ouvrage rappellent les deux Wild Rabbits, aka Vladimir Doray et Fabrice Lagarde et leur demandent d'édifier " un truc de fou " sur la parcelle parisienne qu'ils viennent d'acquérir non loin de la gare Montparnasse. Ils ne savaient alors pas encore à quelle sauce ils allaient être mangés ! " Nous avions deux solutions. Soit affirmer la demeure existante de 2/3 niveaux, soit se donner la liberté de faire la résidence hors du commun qui nous été demandée ", livre Vladimir Doray. La seconde solution l'emporte. À l'édicule d'origine avec avant-cour succèdera une maison monumentale de 7 niveaux alignée sur le gabarit des immeubles voisins. Toute la gageure d'une telle entreprise consistait donc à faire coïncider deux échelles : celle de l'habitat individuel et celle de l'immeuble parisien. " En trois rendez-vous seulement on avait défini une stratégie et le parti pris architectural : densifier la trame urbaine, résume Vladimir. Ensuite, c'est le lieu qui nous a guidés. " En effet, retrait et ouvertures découlent directement de l'alignement sur les constructions haussmanniennes voisines et des normes urbanistiques locales. Côté rue, les balcons filants, non comptés dans le COS (Coefficient d'Occupation des Sols) " car disposés en extérieur ", ont ainsi pu être ajoutés au projet, derrière un drapé en maille acier spiralé, sans en augmenter la surface habitable " 258 mètres carrés au total ", tout en mettant la rue à distance et en limitant les vis-à-vis. Cette peau ajourée de 18 mètres de hauteur qui commence au deuxième étage offre aux propriétaires la possibilité de voir sans être vus et de faire pénétrer une lumière naturelle filtrée au c"ur de la résidence, enchâssée dans un tissu urbain dense et sombre. Au sol des terrasses, des caillebotis métalliques prolongent ce jeu de transparence de la façade jusqu'au rez-de-chaussée. " On a l'impression que l'on va passer à travers, s'amuse Vladimir. Dans la palette d'outils dont disposent les architectes, je n'avais jamais pensé à utiliser la peur. "Autre tour de passe-passe réglementaire : le positionnement de zones secondaires " telles que la cuisine ", en partie arrière et en retrait de 2 mètres de la limite de parcelle a autorisé l'intégration d'imposantes baies vitrées, là où cela aurait été impossible avec des pièces principales. Côté organisation intérieure, le manque de soleil en rez-de-chaussée et l'étroitesse du terrain " 6 x 10 mètres ", ont amené les deux Wild Rabbits à disposer les espaces de vie dans les niveaux supérieurs auxquels l'occupant accède depuis un hall, volontairement sombre, ouvert sur un jardinet. " On voulait une entrée qui nous écrabouille, avant de prendre l'avion avec l'ascenseur et ainsi ressortir un effet de surprise ", résume Vladimir. Direction le 6e étage donc, avec sa cuisine ouverte sur un séjour en duplex massivement vitré avec terrasse. En-dessous de lui, sur des plateaux en béton de maximum 40 mètres carrés se déroulent ainsi de haut en bas : pénates des propriétaires, bureau, chambres d'amis et un studio indépendant en double hauteur. Une distribution atypique pour un projet hors convention dans une ville qui parfois... calle en bourre. Pour en savoir plus, visitez le site de Wild Rabbits Architecture Photographies : Daniel Moulinet
Il y a 6 ans et 291 jours

Pourquoi traiter les ponts thermiques des balcons en ITE avec des rupteurs Schöck ?

Découvrez les rupteurs de ponts thermiques Schöck en ITE : des solutions adaptées à tous vos projets, pour traiter les ponts thermiques béton-béton, béton-acier, béton-bois et acier-acier.
Il y a 6 ans et 312 jours

Construire haut face à la Méditerranée : quelles exigences de stabilité et de confort ?

Les conditions climatiques du littoral méditerranéen, caractérisées notamment par des vents de mer et de terre, doivent être prises en compte lors d'une opération de construction. Le CSTB a accompagné la conception de tours de 100 mètres de haut, ou plus, pour accueillir logements, bureaux et services sur un littoral très prisé mais contraint par la rareté du foncier. Il a mis son expertise aérodynamique au service de constructions sur la Côte d'Azur pour assurer leur stabilité et leur confort au vent. Une obligation pour assurer la pérennité du bâti et la sécurité des personnes. Une exigence également pour offrir des balcons et terrasses agréables à vivre, et éviter les couloirs de vent au pied de la tour notamment. Contexte climatique local Les espaces côtiers sur le littoral méditerranéen sont caractérisés par leur ouverture sur la mer et par leur relief " jusqu'à 1000 mètres de haut. À certains endroits, celui-ci plonge directement dans la mer, comme à Monaco. Le vent, qu'il vienne de la mer ou du nord (mistral, tramontane) est conditionné par ces montagnes, et le bâtiment, selon son emplacement, est protégé ou non par son environnement. Avec ce relief escarpé de la Côte d'Azur, chacun peut en quelques dizaines de mètres se sentir tout à fait abrité ou, au contraire, très exposé au vent. Le CSTB étudie précisément le double impact du vent et de la topographie sur les bâtiments, et notamment sur les tours qui par leur hauteur sont particulièrement exposées aux aléas climatiques. Par son expertise dans le domaine aérodynamique, il accompagne les bureaux d'étude et les constructeurs dans le dimensionnement optimisé des Immeubles de Grande Hauteur, au niveau des structures et des façades. Tout l'enjeu réside dans la justesse des données d'entrée et leur analyse pour soutenir une conception sur-mesure. Premier immeuble de grande hauteur à voir le jour sur les quais d'Arenc, dans la cité phocéenne, la tour La Marseillaise recevra ses premiers occupants à la fin de l'été 2018. Le CSTB a accompagné la conception de cette nouvelle tour de bureaux, ainsi que celle de projets résidentiels monégasques comme la tour Testimonio II dont l'ouverture est prévue en 2020. Stabilité et confort au vent Stabilité au vent de la tour. C'est le premier objet des études aérodynamiques du CSTB pour assurer la sécurité et la pérennité d'un immeuble de grande hauteur. Pour la tour la Marseillaise par exemple, le travail d'optimisation de la structure s'est concentré sur le noyau de la tour, réalisé en béton, pour éviter l'inconfort des occupants en cas de grand vent. L'impression de " mal de mer " peut notamment intervenir dans les étages les plus élevés à cause des déplacements en tête de tour, si le vent est fort. Pour la tour Testimonio II, la présence de balcons face à la mer à tous les étages (25), a nécessité de vérifier le confort au vent des occupants tout au long de l'année. De même, lorsque le CSTB a travaillé pour la tour Odéon, à Monaco, il a contribué au dimensionnement optimisé des voiles acrotères* en verre, bordant la terrasse du dernier étage (170 m), afin de garantir le confort de ses utilisateurs. Enfin, c'est au pied de la tour que l'attention se porte. Plus la tour est haute, plus elle va aller " chercher " du vent en hauteur pour le rabattre en pied de tour. Les piétons sont alors soumis à un vent ayant la force de celui qui souffle à la cime de l?édifice. Cet effet peut être accentué par la promiscuité d'autres immeubles de grandes hauteurs. Des aménagements végétalisés protègent les piétons de ces couloirs de vent. Expertise aérodynamique Pour mener son étude aérodynamique, l'approche spécifique du CSTB consiste, en première étape, à réaliser une rose des vents typique de chaque site, où se situe le futur bâtiment. À partir des données recueillies dans la station météo la plus proche, et d'un relevé topographique de la région, le CSTB met au point une cartographie climatique précise. Ainsi il tient compte du relief, des zones densément bâties et des forêts pour estimer le niveau de vent, qui impacte la façade et la structure du bâtiment. L'approche par simulation numérique et expérimentale combinée, permet ensuite aux équipes du CSTB de caractériser finement les pressions exercées sur l'ouvrage. Le CSTB met en "uvre un essai en soufflerie atmosphérique, qui permet de mesurer les efforts de pointe que subit un ouvrage pendant une tempête. Concrètement, le futur ouvrage, reproduit sur maquette réduite, est testé dans son environnement proche (rayon de 400 à 500 mètres). La simulation numérique est complémentaire. Elle permet en amont de préparer l'essai (pré-dimensionner les sollicitations aérodynamiques, définir la métrologie, etc.). En aval, elle offre une représentation très didactique des écoulements du vent, et facilite l'analyse des données recueillies en soufflerie. Cette méthode est appliquée par le CSTB de manière spécifique à chaque projet. Dès la phase conception et jusqu'à la pose de la dernière pierre, le CSTB accompagne les acteurs dans l'optimisation du projet. En savoir plus : L'expertise Grands Ouvrages du CSTB L'expertise Aérodynamique du CSTB * acrotère désigne ici un muret masquant un toit plat ou une terrasse.
Il y a 6 ans et 312 jours

Construire haut face à la Méditerranée : quelles exigences de stabilité et de confort ?

Les conditions climatiques du littoral méditerranéen, caractérisées notamment par des vents de mer et de terre, doivent être prises en compte lors d'une opération de construction. Le CSTB a accompagné la conception de tours de 100 mètres de haut, ou plus, pour accueillir logements, bureaux et services sur un littoral très prisé mais contraint par la rareté du foncier. Il a mis son expertise aérodynamique au service de constructions sur la Côte d'Azur pour assurer leur stabilité et leur confort au vent. Une obligation pour assurer la pérennité du bâti et la sécurité des personnes. Une exigence également pour offrir des balcons et terrasses agréables à vivre, et éviter les couloirs de vent au pied de la tour notamment. Contexte climatique local Les espaces côtiers sur le littoral méditerranéen sont caractérisés par leur ouverture sur la mer et par leur relief " jusqu'à 1000 mètres de haut. À certains endroits, celui-ci plonge directement dans la mer, comme à Monaco. Le vent, qu'il vienne de la mer ou du nord (mistral, tramontane) est conditionné par ces montagnes, et le bâtiment, selon son emplacement, est protégé ou non par son environnement. Avec ce relief escarpé de la Côte d'Azur, chacun peut en quelques dizaines de mètres se sentir tout à fait abrité ou, au contraire, très exposé au vent. Le CSTB étudie précisément le double impact du vent et de la topographie sur les bâtiments, et notamment sur les tours qui par leur hauteur sont particulièrement exposées aux aléas climatiques. Par son expertise dans le domaine aérodynamique, il accompagne les bureaux d'étude et les constructeurs dans le dimensionnement optimisé des Immeubles de Grande Hauteur, au niveau des structures et des façades. Tout l'enjeu réside dans la justesse des données d'entrée et leur analyse pour soutenir une conception sur-mesure. Premier immeuble de grande hauteur à voir le jour sur les quais d'Arenc, dans la cité phocéenne, la tour La Marseillaise recevra ses premiers occupants à la fin de l'été 2018. Le CSTB a accompagné la conception de cette nouvelle tour de bureaux, ainsi que celle de projets résidentiels monégasques comme la tour Testimonio II dont l'ouverture est prévue en 2020. Stabilité et confort au vent Stabilité au vent de la tour. C'est le premier objet des études aérodynamiques du CSTB pour assurer la sécurité et la pérennité d'un immeuble de grande hauteur. Pour la tour la Marseillaise par exemple, le travail d'optimisation de la structure s'est concentré sur le noyau de la tour, réalisé en béton, pour éviter l'inconfort des occupants en cas de grand vent. L'impression de " mal de mer " peut notamment intervenir dans les étages les plus élevés à cause des déplacements en tête de tour, si le vent est fort. Pour la tour Testimonio II, la présence de balcons face à la mer à tous les étages (25), a nécessité de vérifier le confort au vent des occupants tout au long de l'année. De même, lorsque le CSTB a travaillé pour la tour Odéon, à Monaco, il a contribué au dimensionnement optimisé des voiles acrotères* en verre, bordant la terrasse du dernier étage (170 m), afin de garantir le confort de ses utilisateurs. Enfin, c'est au pied de la tour que l'attention se porte. Plus la tour est haute, plus elle va aller " chercher " du vent en hauteur pour le rabattre en pied de tour. Les piétons sont alors soumis à un vent ayant la force de celui qui souffle à la cime de l?édifice. Cet effet peut être accentué par la promiscuité d'autres immeubles de grandes hauteurs. Des aménagements végétalisés protègent les piétons de ces couloirs de vent. Expertise aérodynamique Pour mener son étude aérodynamique, l'approche spécifique du CSTB consiste, en première étape, à réaliser une rose des vents typique de chaque site, où se situe le futur bâtiment. À partir des données recueillies dans la station météo la plus proche, et d'un relevé topographique de la région, le CSTB met au point une cartographie climatique précise. Ainsi il tient compte du relief, des zones densément bâties et des forêts pour estimer le niveau de vent, qui impacte la façade et la structure du bâtiment. L'approche par simulation numérique et expérimentale combinée, permet ensuite aux équipes du CSTB de caractériser finement les pressions exercées sur l'ouvrage. Le CSTB met en "uvre un essai en soufflerie atmosphérique, qui permet de mesurer les efforts de pointe que subit un ouvrage pendant une tempête. Concrètement, le futur ouvrage, reproduit sur maquette réduite, est testé dans son environnement proche (rayon de 400 à 500 mètres). La simulation numérique est complémentaire. Elle permet en amont de préparer l'essai (pré-dimensionner les sollicitations aérodynamiques, définir la métrologie, etc.). En aval, elle offre une représentation très didactique des écoulements du vent, et facilite l'analyse des données recueillies en soufflerie. Cette méthode est appliquée par le CSTB de manière spécifique à chaque projet. Dès la phase conception et jusqu'à la pose de la dernière pierre, le CSTB accompagne les acteurs dans l'optimisation du projet. En savoir plus : L'expertise Grands Ouvrages du CSTB L'expertise Aérodynamique du CSTB * acrotère désigne ici un muret masquant un toit plat ou une terrasse.
Il y a 6 ans et 312 jours

Construire haut face à la Méditerranée : quelles exigences de stabilité et de confort ?

Les conditions climatiques du littoral méditerranéen, caractérisées notamment par des vents de mer et de terre, doivent être prises en compte lors d'une opération de construction. Le CSTB a accompagné la conception de tours de 100 mètres de haut, ou plus, pour accueillir logements, bureaux et services sur un littoral très prisé mais contraint par la rareté du foncier. Il a mis son expertise aérodynamique au service de constructions sur la Côte d'Azur pour assurer leur stabilité et leur confort au vent. Une obligation pour assurer la pérennité du bâti et la sécurité des personnes. Une exigence également pour offrir des balcons et terrasses agréables à vivre, et éviter les couloirs de vent au pied de la tour notamment. Contexte climatique local Les espaces côtiers sur le littoral méditerranéen sont caractérisés par leur ouverture sur la mer et par leur relief " jusqu'à 1000 mètres de haut. À certains endroits, celui-ci plonge directement dans la mer, comme à Monaco. Le vent, qu'il vienne de la mer ou du nord (mistral, tramontane) est conditionné par ces montagnes, et le bâtiment, selon son emplacement, est protégé ou non par son environnement. Avec ce relief escarpé de la Côte d'Azur, chacun peut en quelques dizaines de mètres se sentir tout à fait abrité ou, au contraire, très exposé au vent. Le CSTB étudie précisément le double impact du vent et de la topographie sur les bâtiments, et notamment sur les tours qui par leur hauteur sont particulièrement exposées aux aléas climatiques. Par son expertise dans le domaine aérodynamique, il accompagne les bureaux d'étude et les constructeurs dans le dimensionnement optimisé des Immeubles de Grande Hauteur, au niveau des structures et des façades. Tout l'enjeu réside dans la justesse des données d'entrée et leur analyse pour soutenir une conception sur-mesure. Premier immeuble de grande hauteur à voir le jour sur les quais d'Arenc, dans la cité phocéenne, la tour La Marseillaise recevra ses premiers occupants à la fin de l'été 2018. Le CSTB a accompagné la conception de cette nouvelle tour de bureaux, ainsi que celle de projets résidentiels monégasques comme la tour Testimonio II dont l'ouverture est prévue en 2020. Stabilité et confort au vent Stabilité au vent de la tour. C'est le premier objet des études aérodynamiques du CSTB pour assurer la sécurité et la pérennité d'un immeuble de grande hauteur. Pour la tour la Marseillaise par exemple, le travail d'optimisation de la structure s'est concentré sur le noyau de la tour, réalisé en béton, pour éviter l'inconfort des occupants en cas de grand vent. L'impression de " mal de mer " peut notamment intervenir dans les étages les plus élevés à cause des déplacements en tête de tour, si le vent est fort. Pour la tour Testimonio II, la présence de balcons face à la mer à tous les étages (25), a nécessité de vérifier le confort au vent des occupants tout au long de l'année. De même, lorsque le CSTB a travaillé pour la tour Odéon, à Monaco, il a contribué au dimensionnement optimisé des voiles acrotères* en verre, bordant la terrasse du dernier étage (170 m), afin de garantir le confort de ses utilisateurs. Enfin, c'est au pied de la tour que l'attention se porte. Plus la tour est haute, plus elle va aller " chercher " du vent en hauteur pour le rabattre en pied de tour. Les piétons sont alors soumis à un vent ayant la force de celui qui souffle à la cime de l?édifice. Cet effet peut être accentué par la promiscuité d'autres immeubles de grandes hauteurs. Des aménagements végétalisés protègent les piétons de ces couloirs de vent. Expertise aérodynamique Pour mener son étude aérodynamique, l'approche spécifique du CSTB consiste, en première étape, à réaliser une rose des vents typique de chaque site, où se situe le futur bâtiment. À partir des données recueillies dans la station météo la plus proche, et d'un relevé topographique de la région, le CSTB met au point une cartographie climatique précise. Ainsi il tient compte du relief, des zones densément bâties et des forêts pour estimer le niveau de vent, qui impacte la façade et la structure du bâtiment. L'approche par simulation numérique et expérimentale combinée, permet ensuite aux équipes du CSTB de caractériser finement les pressions exercées sur l'ouvrage. Le CSTB met en "uvre un essai en soufflerie atmosphérique, qui permet de mesurer les efforts de pointe que subit un ouvrage pendant une tempête. Concrètement, le futur ouvrage, reproduit sur maquette réduite, est testé dans son environnement proche (rayon de 400 à 500 mètres). La simulation numérique est complémentaire. Elle permet en amont de préparer l'essai (pré-dimensionner les sollicitations aérodynamiques, définir la métrologie, etc.). En aval, elle offre une représentation très didactique des écoulements du vent, et facilite l'analyse des données recueillies en soufflerie. Cette méthode est appliquée par le CSTB de manière spécifique à chaque projet. Dès la phase conception et jusqu'à la pose de la dernière pierre, le CSTB accompagne les acteurs dans l'optimisation du projet. En savoir plus : L'expertise Grands Ouvrages du CSTB L'expertise Aérodynamique du CSTB * acrotère désigne ici un muret masquant un toit plat ou une terrasse.
Il y a 6 ans et 359 jours

Au Nord de Paris, des logements sociaux baignés de lumière

IMMACULÉ. Un immeubles de 63 logements sociaux, imaginés par l'agence d'architecture Hardel Le Bihan, propose en pleine Paris une silhouette aéré et des balcons ensoleillés à ses habitants.
Il y a 7 ans et 17 jours

L'Arbre blanc de Montpellier se pique de métal

Près de 200 balcons-terrasses dardent peu à peu l'immeuble de logements. Un défi à la gravité relevé de haut en bas.  
Il y a 7 ans et 21 jours

Risques liés aux balcons : "Le rapport sera remis fin 2018, début 2019" (AQC)

ENTRETIEN. Les effondrements de balcons se sont multipliés ces derniers mois. L'Agence qualité construction (AQC) a été chargée par les pouvoirs publics de rédiger un rapport à ce sujet. Christel Ebner, directrice Observatoire et évaluation des risques de l'AQC, fait le point pour Batiactu sur l'avancée des travaux.
Il y a 7 ans et 24 jours

Après deux accidents, la sécurité des balcons à nouveau en question

VIGILANCE. Deux balcons se sont effondrés, à Yvetot (Seine-Maritime) et aux Mureaux (Yvelines), en l'espace de quelques jours. Deux jeunes sont hospitalisés. L'attention se porte à nouveau sur la sécurisation de ce type d'ouvrages. Une pétition vient d'être lancée par une résidente de l'un des bâtiments concernés pour une "mise en conformité" des logements en la matière.
Il y a 7 ans et 34 jours

Événement : Habitarium

S'il fallait observer l'habitat contemporain au microscope " Habitarium " en serait certainement le résultat. Dans le laboratoire créatif de la Condition Publique à Roubaix (59), une centaine d'"uvres allant de la grotte préhistorique au hacktivisme citoyen se croisent jusqu'au 8 juillet 2018. Dans sa Halle B, un immense espace de 1 500 mètres carrés et de 7 mètres de hauteur, La Condition Publique offre l'hospitalité à ceux qui questionnent le fait d'avoir un toit au-dessus de la tête. Composée en trois axes " partir de l'existant, réinventer les modèles et changer les modes de vie, les modes de faire ", " Habitarium " interpelle sur la dimension sociale, écologique mais aussi politique de ce sujet central, nous rappelant ainsi que se loger est un besoin. Dans cet ancien établissement de contrôle et de certification du textile datant de 1902, des spécialistes interrogent ainsi ces thèmes au travers des photographies, maquettes, films ou encore logiciels, le tout agrémenté de cloisons en bois munies de textes explicatifs. De cette manière, le photographe Sébastien Godefroy met en place une installation vidéo intitulée L'image n'est rien condensant trois mois durant lesquels il a suivi le quotidien d'un couple roubaisien vivant dans la précarité. Des images significatives quand on sait que le mal-logement et la privation de domicile touchent 4 millions de Français cette année. Car, au-delà du simple abri, le foyer est aussi un maillon essentiel à une vie en société. Dans la même veine, les lauréats de la 6e session du concours Mini Maousse 2015-2016, Fabien Le Goffe et Cédric Jenin, sur le thème de " La nouvelle maison des jours meilleurs " " en référence à Jean Prouvé et sa maison pour l'Abbé Pierre " voient leur maquette Wood Stock exposée parmi les maisons de transition, objectif social alors que le marché de l'immobilier est de plus en plus spéculatif. L'artiste Clément Richem aborde quant à lui le volet climatique et environnemental, par le biais d'une maquette nommée Poussière. Sur le sol, du sable est saupoudré de façon circulaire, sur lequel sont posés des immeubles qui s'amoncellent parmi les dunes tandis que des ruines d'édifices disparaissent.   Dans une toute autre thématique, celle de la rénovation du bâti comme alternative à la destruction, les architectes Anne Lacaton, Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot présentent Imaginaires de Transformation, une vidéo réalisée par la journaliste Karine Dana. Conversation libre sur la transformation du patrimoine existant, illustrée par la Cité du Grand Parc à Bordeaux que les maître d'oeuvre ont réhabilitée, le film aborde la métamorphose architecturale comme nouvelle façon d'habiter et de vivre en espace urbain en place et lieu de la démolition, une habitude qu'ils dénoncent. Le réaménagement de ces 530 appartements sociaux a permis une augmentation des surfaces de plancher et une réduction de la consommation d'énergie de 60 % grâce à la création de balcons et jardins d'hiver de 4 mètres de profondeur faisant office de tampons thermiques. Un dispositif écologique et économique " puisqu'il coûte quatre fois moins cher qu'une opération destruction/reconstruction ", applicable à un grand nombre d'immeubles. Une piste pour l'avenir, donc. Les développeurs du Labo Cristal, de leur côté, présentent UrbiviZ, un logiciel expérimental de réalité augmentée permettant aux visiteurs de se promener sur une Grand Place virtuelle et d'accéder à des notifications géographiques, démographiques, économiques ou encore sociales sur la ville de Roubaix. Une expérience qui fait prendre conscience du futur des villes dites intelligentes où habitants, logements et infrastructures urbaines produisent des données informatiques traçables, mémorisées. Et pour une immersion totale dans le sujet, il suffit de réserver une nuit dans le camping du collectif des architectes de Yes We Camp installé sur le toit-terrasse de la Condition Publique, un village éphémère en bois composé d'un " clapier touché-couché " " comme ses concepteurs l'appellent " de neuf couchages individuels, de tentes allant de une à quatre places ainsi que de suites. " Habitarium " aura permis à des professionnels issus de différents univers d'apporter leur pierre à l'édifice du logement. Exposition " Habitarium, une saison laboratoire sur l'habitat " jusqu'au 8 juillet 2018 à La Condition Publique, Roubaix (59) Pour en savoir plus, visitez le site de La Condition Publique  Photographies : D R
Il y a 7 ans et 49 jours

Haute-Savoie : une année 2017 particulièrement dynamique

Le 6 avril, la Capeb Haute-Savoie a organisé son Assemblée générale aux Balcons du lac d'Annecy en présence d'une cinquantaine de participants.  
Il y a 7 ans et 49 jours

La copropriété ne paie pas pour l'entretien privatif

La Cour de cassation rappelle qu'une assemblée générale de copropriétaires n'est absolument pas en mesure de faire réaliser des travaux relatifs à des parties privatives à la charge de l'ensemble des habitants. L'entretien de ces espaces dépend en effet exclusivement des usagers de ceux-ci. Un copropriétaire opposé aux autres, qui désiraient rénover tous les balcons d'un même immeuble, a ainsi obtenu raison devant la justice. Précisions.
Il y a 7 ans et 51 jours

"Le groupe de travail de l'AQC sur les balcons devrait être lancé avant l'été"

ENTRETIEN. L'Association de certification des armatures béton (Afcab) sera impliqué dans le groupe de travail de l'AQC sur la sécurité des balcons. Bernard Creton, son président, explique à Batiactu les pistes qu'il propose afin de faire progresser la solidité des bâtiments, notamment dans le cadre de l'immense chantier du Grand Paris.
Il y a 7 ans et 56 jours

La copropriété ne paie pas pour l'entretien privatif

La Cour de cassation rappelle qu'une assemblée générale de copropriétaires n'est absolument pas en mesure de faire réaliser des travaux relatifs à des parties privatives à la charge de l'ensemble des habitants. L'entretien de ces espaces dépend en effet exclusivement des usagers de ceux-ci. Un copropriétaire opposé aux autres, qui désiraient rénover tous les balcons d'un même immeuble, a ainsi obtenu raison devant la justice. Précisions.
Il y a 7 ans et 135 jours

MORE architecture : Cargo

Dans le cadre de la reconstruction du quartier des Bassins à flot de Bordeaux (33), l'agence française MORE architecture livre Cargo, un immeuble de 36 logements en accession libre. Malgré son caractère compact et robuste, inspiré de la base sous-marine du site, l'édifice offre de confortables lieux de vie prolongés par des loggias et de vastes balcons. Les Bassins à flot, anciens faubourgs portuaires situés au nord de Bordeaux, marqués par la présence d'anciennes cales sèches aujourd'hui inondées et de hangars industriels du XIXe siècle, font depuis 2010 l'objet d'une grande restructuration urbaine lancée par la Municipalité et la Communauté Urbaine de Bordeaux. Confié à l'agence d'architecture ANMA, le plan d'aménagement de la zone de 160 hectares prévoit de part et d'autre des berges, 70 000 mètres carrés de surface à lotir, pour, au total, 5 400 logements, 50 000 mètres carrés d'édifices tertiaires et une dizaine d'équipements publics de proximité " crèche, école, gymnase, salles associatives et aires de jeux. Au sud du secteur, à l'intersection de la rue Bourbon et du chemin piéton menant à des étangs, se trouve l'opération de l'agence MORE architecture. À cet angle, l'édifice en gradins " en R+6 à l'opposé de la parcelle ", diminue progressivement pour atteindre une hauteur de deux niveaux, ménageant ainsi de nombreuses terrasses pour les résidents. Au total, les 24 appartements bénéficient, pour les studios et les T2, d'une loggia de 7 mètres carrés sur rue ; et d'une généreuse terrasse de 18 mètres carrés en c"ur d'îlot pour les douze T3 traversants. Les ouvertures du bâtiment sont mises en évidence par des jouées en bois clair qui contrastent fortement avec les façades en béton banché dont la teinte de la lasure minérale sombre rappelle le caractère brut de la base sous-marine située en face. L'ouvrage monolithique semble ainsi être creusé, sculpté par les fenêtres et par les vides que sont les terrasses abritées. Une réalisation discrète mais subtile, qui remplit sa principale mission à la perfection : offrir des habitations de qualité. Pour en savoir plus, visitez le site de MORE architecture Photographies : Javier Callejas
Il y a 7 ans et 139 jours

RIGI Design : A White House, A Growing Home

Ce qui était à l'origine une demeure typique de Shanghai (Chine) des années 1940 devient, sous la houlette du studio RIGI Design, un havre de paix lumineux et fonctionnel. Grâce à de larges baies vitrées et à du mobilier modulable et ergonomique, les concepteurs modernisent cette maison de ville sans la dénaturer pour autant. Le défi de cette rénovation était de garder la structure de la construction originelle de 240 mètres carrés répartis sur trois niveaux, afin de ne pas bousculer l'architecture du quartier, tout en allégeant sa coposition massive et hermétique et en s'adaptant à la grande profondeur du bâtiment. " Nous voulons concevoir quelque chose qui supporte la beauté et le bonheur. Il n'y a pas tant de joie dans la vie, et celle-ci est remplie de petits bonheurs. Ce que nous aimons, ce n'est pas posséder de belles choses ou des meubles luxueux, mais une vie faite sur-mesure, pour soi. " Liu Kai, designer chez RIGI Design Pour ce faire, RIGI Design imagine A White House, A Growing House, une version aérée et blanche de l'habitation de 1947. Première étape : supprimer l'escalier encastré au profit d'un nouveau modèle, ouvert et traversant, éclairé de façon zénithale par une verrière. Ajoutées à ce puits de lumière, de nombreuses lucarnes et fenêtres ouvrent l'édifice sur l'extérieur, lui qui semblait, à l'origine, impénétrable. Même traitement pour le jardinet qui était jusqu'alors mal connecté aux espaces de vie et qui, grâce aux multiples parois vitrées, devient un élément à part entière du quotidien des résidents. En bas, une véranda offre aussi à ces derniers un extérieur protégé des intempéries ; tandis que, plus haut, deux balcons-terrasses permettent aux usagers de profiter du grand air. Mais les intentions des concepteurs ne s'arrêtent pas là, avec le décloisonnement des petits volumes qui composaient l'ensemble, de façon à ce que les parties communes soient plus " respirables ". Ainsi, les cloisons du rez-de-chaussée disparaissent au profit d'une cuisine ouverte, d'un salon et d'une salle à manger. Dans le but de rendre fonctionnelle cette zone où toute la famille passe le plus clair de son temps, RIGI Design imagine une paroi en bois modulaire, appelée Life board, qu'elle positionne au mur du salon. Moins encombrant qu'un buffet ou un meuble de rangement, ces panneaux percés d'orifices permettent aux habitants de placer et déplacer les étagères au gré de leurs envies et besoins. L'entièreté des murs est peinte en blanc, puis agrémentée de petites touches de couleurs pastel, créant un environnement doux et agréable. Comme quoi, ce sont parfois des idées simples qui donnent lieu à de grandes réalisations ! Pour en savoir plus, visitez le site de RIGI Design Photographies : Tian Fangfang
Il y a 7 ans et 148 jours

Emergent Vernacular Architecture : École de l'espoir

Au c"ur de Delmas 32, l'un des plus grands bidonvilles de Port-au-Prince (Haïti), une toute nouvelle construction vient de prendre forme : l'École de l'espoir. Réalisé par l'agence britannique Emergent Vernacular Architecture, spécialiste des situations urbaines atypiques, le groupe d'édifices apporte de la couleur dans un paysage urbain désordonné. Situé au centre de la capitale haïtienne, le bidonville Delmas 32, où vivent près de 35 000 personnes a été l'un des quartiers les plus touchés de la capitale par le séisme survenu le 12 juillet 2010 d'une magnitude de 7 sur l'échelle de Richter. Huit années après, la zone très endommagée commence à reprendre des couleurs, notamment grâce aux programmes de financement et de reconstruction nationaux Prodepur-Habitat et PREKAD mis en place après le sinistre. Fruit d'une collaboration avec les ONG the Ray of Light et J/P HRO et l'agence britannique Emergent Vernacular Architecture, l'École de l'espoir est un établissement scolaire capable d'offrir une éducation de qualité à plus de 1 000 enfants défavorisés mais aussi un lieu de partage, de vie commune et d'apprentissage. Trois édifices de forme irrégulière organisés autour d'une cour triangulaire sont ainsi venus investir le tissu urbain dense et anarchique du sud de la ville. Sur un terrain en pente, ils hébergent, sur deux niveaux chacun, trois à cinq salles de classe. Une vaste rampe longeant les bâtiments permet de relier les terrasses hautes et basses où ont pris l'habitude de jouer les écoliers, afin de permettre aux enfants souffrant d'handicap physique d'atteindre le niveau haut, tout en faisant écho aux coursives et balcons traditionnellement présents dans les constructions haïtiennes. Grâce aux ateliers de création préalables mis en place par les différentes associations, les futurs élèves ont pu participer à l'élaboration de leur école. Sous leur suggestion, les façades des pavillons ont été peintes de formes géométriques abstraites aux nuances bleutées, apportant une touche de fantaisie et de couleurs au paysage urbain. Une réalisation simple et empreinte d'optimisme qui procure un souffle nouveau à un secteur en difficulté. Pour en savoir plus, visitez le site d'Emergent Vernacular Architecture Photographies : Gianluca Stefani + Etienne Pernot du Breuil
Il y a 7 ans et 151 jours

Vincent Cornu Architecture : La Rose des vents

Vincen Cornu démontre avec cet immeuble de rapport que si chaque moment d'une pensée constructive s'inscrit dans une intention déterminée par des qualités urbaines et domestiques pertinentes, l'architecture qu'elle génère peut concrètement rendre sensible sa légitimité esthétique et sociale. L'immeuble s'inscrit dans une parcelle d'angle aux confins de la ZAC Atlantis de Massy, dans les 44 hectares du quartier Ampère dont Dominique Petermüller est l'architecte coordinatrice. Au regard de la densité qu'imposait la construction de 63 appartements, l'architecte Vincen Cornu a sculpté les volumes de telle sorte que le bâtiment puisse marquer l'entrée du quartier par sa monumentalité tout en offrant une porosité et une profondeur qui soient un gage d'aménité urbaine. Il y parvient d'abord par le découpage en trois émergences " à l'angle et aux extrémités " séparées par des grandes terrasses. Cet épannelage permet surtout au soleil de pénétrer par ces failles pour éclairer, suivant l'heure, le coeur d'îlot ou la rue.Avenue Émile-Baudot, de grandes loggias filantes creusent la façade ; le choix du béton blanc massif renforce cette impression qu'elles seraient taillées dans le volume du bâtiment. Enfin, le large évidement du rez-de-chaussée, formant porche entre la rue et la cour intérieure, porte le regard du piéton au plus profond de la parcelle, offrant l'agrément de son jardin privé aux passants de la rue Jean- François-de-la-Pérouse. Si cette opération répond brillamment à toutes les exigences d'habitabilité urbaine, spatiale et d'usage que l'on attend d'une architecture d'habitation, la rigueur de sa conception constructive et la perfection de sa mise en oeuvre portent ces qualités à un degré rarement vu, surtout en promotion privée destinée à l'accession. Pour atteindre cet objectif, Vincen Cornu a entre autres convaincu le maître d'ouvrage de faire appel à l'entreprise rennaise Legendre, avec laquelle il avait déjà collaboré, réputée pour son savoir-faire en matière de béton brut. Le dessin des joints de dilatation, des sous-faces des loggias et balcons, l'incrustation des coquillages dans la matrice en pointe de diamant, le balayage savant des rudimentaires bétons de sol, toute cette maîtrise produit une étonnante impression. Elle naît de cet art de concilier massivité et raffinement. Y contribue également le bois, au sol des espaces communs, des lisses de terrasses, des plafonds des halls et passages, qui s'accorde doucement à la blondeur du béton. Habilement encastrées dans l'encadrement, les menuiseries bois-alu et les volets ne laissent qu'une fine ligne marquer les contours des fenêtres, accentuant d'autant cette sensation de masse minérale. Il y a toujours quelque chose à la fois de sage et d'archaïque dans la modernité douce de Vincen Cornu. Si à aucun moment son architecture ne mime la stéréotomie de la pierre, la rationalité qui en détermine sa tectonique propre produit cette sensation d'équilibre et de force que suscitent les plus beaux édifices romans. Intitulé du projet : La rose des ventsLieu : Massy (91)Maîtrise d'ouvrage : First Avenue-SCI Massy IVMaîtrise d'"uvre : Vincen Cornu architecteSurface : 4 883 mètres carrésMontant des travaux : 7 110 000 ¤ HTCalendrier : Livraison été 2017 Pour en savoir plus, visitez le site de Vincen Cornu Architecture Texte : " 63 logements en accession privée ", Emmanuel Caille, d'a n° 256, septembre 2017Photographies : Martin Argyroglo
Il y a 7 ans et 199 jours

SCAU Architectes : Siège Boehringer Ingelheim

Conçu par SCAU Architectes, ce bâtiment accueille le nouveau siège de l'entreprise pharmaceutique Boehringer Ingelheim à Lyon (7e). Sa particularité ? Il est entièrement pensé pour offrir aux employés un confort optimal, comme à la maison ! Imaginer des bureaux propices au bien-être des employés : telle était la demande faite par l'entreprise Boehringer Ingelheim, une compagnie pharmaceutique allemande, à l'agence française SCAU Architectes. Aussi, le projet livré en 2017 est-il entièrement pensé pour offrir à ses usagers un confort maximal, impliquant un soin particulier accordé à " la lumière, la vue, le végétal et les accès à l'air libre ", racontent Maxime Barbier et Luc Delamain, architectes associés. Conséquence directe de ces préoccupations, la structure du bâtiment " une vaste construction blanche composée de quatre volumes reliés par une rue centrale et revêtue de tôle d'aluminium laquée ", évoque une colonne vertébrale prolongée par quatre côtes, entre et par lesquelles sont aménagés six patios végétalisés. Couplé à l'installation de grandes baies vitrées, ce parti pris permet de " maximiser le linéaire de façade, tout en favorisant la proximité avec le naturel ", expliquent les concepteurs. Également élaboré pour optimiser le confort des salariés, l'intérieur est très éloigné standards en la matière : " l'une des innovations portées par ce projet consiste à donner à l'espace de travail des qualités généralement dévolues au milieu domestique ", confirment Maxime Barbier et Luc Delamain. Une ambition illustrée par la présence de plusieurs coins repos, ou encore de nombreuses terrasses et balcons, propices à la détente entre deux réunions. En bref, une construction soignée, conforme aux nouvelles pratiques professionnelles. Comme une preuve supplémentaire de l'aptitude de l'architecture à répondre aux enjeux sociaux de notre époque... Intitulé du projet : Siège Boehringer IngelheimLieu : Lyon (7e)Maîtrise d'ouvrage : Altarea CogedimMaîtrise d'"uvre : SCAU ArchitectesSurface : 15 500 m2Montant des travaux : 27 500 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : We Are Content(s), Luc Boegly et Mathieu Ducros Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire - neuf Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de SCAU Architectes 
Il y a 7 ans et 199 jours

Brenac & Gonzalez et Associés : Riverside

À Gentilly (94), un imposant édifice aux façades sculpturales émerge du périphérique. Entre balcons végétalisés et enveloppe prismatique métallique, l'immeuble de bureau Riverside, conçu par l'agence parisienne Brenac & Gonzalez et Associés, s'inscrit avec brio dans l'environnement citadin du Val-de-Marne. Alternant entre façade nord facettée en aluminium et treilles verdoyantes au sud, l'ensemble de 5 200 mètres carrés répartis sur 8 niveaux dénote par son association de matériaux contemporains réfléchissants et d'éléments naturels. Un mariage subtil rendu possible par son emplacement : entre une voie routière et un quartier à la fois tertiaire et résidentiel de Gentilly, permettant une transition douce entre ces deux paysages urbains. À la fois rupture et transition, le bâtiment offre ainsi deux visages distincts en fonction de l'environnement vers lequel chacune de ses deux principales est orientée. Une dichotomie renforcée par un balancement entre verticalité et horizontalité à travers les deux côtés de la construction. Si le front nord est caractérisé par des modules miroir tout en hauteur, au sud, des balcons en bois fleuris et de fenêtres bandeaux s'étirent, rappelant plus l'extérieur d'un ensemble domestique que celui d'un ouvrage tertiaire. Ces ouvertures permettent également de baigner les espaces de travail d'une lumière naturelle agréable tout en garantissant des consommations d'énergie basses. Hasard du calendrier, Riverside est aujourd'hui intégré à un triptyque de constructions de bureaux livré par l'agence Brenac & Gonzalez et Associés l'année dernière, comprenant une opération dans le 13e arrondissement de Paris (Be Open) ainsi que l'ensemble Quai Ouest à Boulogne-Billancourt. Des réalisations qui démontrent l'étendue des possibilités du studio qui réussit à concevoir trois édifices uniques et remarquables à la fois. De quoi prouver que bois et végétaux ne riment pas toujours avec rustique et qu'une association avec un métal réfléchissant n'a rien d'outrancier ! Intitulé du projet : RiversideLieu : Gentilly (94)Maîtrise d'ouvrage : SodearifMaîtrise d'"uvre : Brenac & Gonzalez et AssociésSurface : 5 200 m2Montant des travaux : 10 800 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2016 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire " neuf Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Brenac & Gonzalez et Associés Photographies : Stefan Tuchila
Il y a 7 ans et 199 jours

Brenac & Gonzalez et Associés + 3A Composites : Riverside

À Gentilly (94), ALUCOBOND® habille de modules miroir le bâtiment de bureaux Riverside conçu par l'Atelier d'architecture Brenac & Gonzalez et Associés. Côté nord, ses façades sculpturales sont facettées et mises en relief par 3 000 mètres carrés de panneaux aluminium composites ALUCOBOND® Plus Natural Reflect et Anodized.  Ce matériau contemporain multiplie les effets de compositions géométriques, jeux de reflets et de transparence en fonction de la lumière. La peau en ALUCOBOND®, par la démultiplication de modules miroir tout en hauteur, sur une surface de 3 000 mètres carrés, permet d'intensifier l'idée de mouvement et renvoie à une impression de grande échelle. Sur le front sud, des balcons en bois fleuri, véritables treilles verdoyantes, et des fenêtres bandeaux évoquent plus un ensemble domestique qu'un bâtiment tertiaire. Intitulé du projet : RiversideLieu : Gentilly (94)Maîtrise d'ouvrage : SodearifMaîtrise d'"uvre : Brenac & Gonzalez et AssociésSurface : 5 200 m2Montant des travaux : 10 800 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2016 Depuis plus de 40 ans, l'entreprise 3A Composites développe, produit et distribue des panneaux composites aluminium de haute qualité, des matériaux composites structurés, des panneaux en matière plastique et des panneaux légers pour les segments de marché de l'architecture, du display, du transport et de l'industrie. Leurs multiples gammes : ALUCOBOND®, DIBOND®, ALUCORE®, KAPA® et FOREX®, ont permis à l'entreprise de gagner une renommée mondiale. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire - Neuf Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Brenac & Gonzalez et Associés et de 3A Composites Photographies : Stefan Tuchila
Il y a 7 ans et 200 jours

Nakache & Orihuela Architectes : 10 logements sociaux

Au c"ur du 15e arrondissement de Paris, l'agence Nakache & Orihuela livre un immeuble comprenant dix logements sociaux et un local commercial. Avec son enveloppe homogène, l'édifice, situé à un carrefour peuplé d'architectures aux styles disparates, s'impose comme un nouvel emblème de l'intersection passante. Placé à l'extrémité sud-est d'un îlot triangulaire, la parcelle du 90 rue de la Croix Nivert est cernée au nord et au sud par les rues Lakanal et Mademoiselle, où se trouvait un ancien hôtel en R+1. Pour remplacer l'établissement devenu vétuste, la SIEMP, maître d'ouvrage du projet, mandate en 2014 l'agence d'architecture Nakache & Orihuela pour la construction d'un immeuble d'usage mixte. L'ouvrage de six étages est ainsi constitué au rez-de-chaussée d'un local commercial de 200 mètres carrés largement vitré et de dix appartements sociaux traversants accessibles par une entrée commune côté nord. Les trois premiers niveaux hébergent un studio, deux T2 et quatre T3 ; tandis que les deux derniers, en retrait, accueillent un autre T1 et deux duplex ? un T4 et un T5. Faisant face à des bâtiments de style Haussmannien comme des années 1970, le tour de force de l'opération réside en son intégration discrète mais osée dans ce contexte hétérogène. Pour cela, les architectes ont pris le parti de développer une façade homogène faite en résine de Corian® blanche, enveloppant le volume compact, fuselé, et aux arêtes arrondies. Cette fine peau de 2 centimètres d'épaisseur, agrafée sur un mur de béton, laisse ponctuellement transparaître les loggias des séjours, protégées par des claustras coulissants perforés par des motifs carrés, qui filtrent la lumière et protègent les habitants des regards indiscrets. Les balcons sont également habillés en murs et en sous-face d'un bardage en aluminium mordoré, qui scintille avec le soleil. Posé sur un rez-de-chaussée totalement transparent, l'édifice semble se détacher du sol et flotter au-dessus de la rue. Sa géométrie particulière ainsi que sa couleur claire détonne très fortement dans le quartier, faisant de lui un élément remarquable pour les passants mais aussi les conducteurs. Une réalisation sobre et élégante apportant un vent de fraîcheur à cet arrondissement du sud de la capitale. Pour en savoir plus, visitez le site de Nakache & Orihuela Architectes Photographies : Pierre L'ExcellentIllustrations : Nakache & Orihuela Architectes  
Il y a 7 ans et 254 jours

Marcante Testa : Another Venice

Le duo d'architectes d'intérieur Andrea Marcante et Adélaïde Testa revisite un immeuble pittoresque de Venise (Italie). Un projet situé entre l'ode à l'architecture traditionnelle de la cité des amoureux et réalisation contemporaine. Si depuis l'extérieur, la bâtisse de 450 mètres carrés à la façade rose a tout pour figurer sur une carte postale, l'intérieur ne contenait quant à lui aucun élément décoratif typique de la Cité des doges. Le projet consistait donc à créer une relation forte entre dedans et dehors. De cette problématique est née Another Venice, une réinterprétation contemporaine de l'architecture vernaculaire vénitienne. Pour le moment, seul l'entrée de l'immeuble et un appartement ont été retravaillés en continuité avec la façade historique du bâtiment. Les maîtres d'"uvre ont ainsi pris le parti d'entourer l'escalier en pierre desservant les quatre niveaux de la bâtisse, de panneaux en bois d'eucalyptus orangés ornés de baguettes géométriques, faisant écho aux arabesques des balcons traditionnels de la cité. Ces différents fils conducteurs architecturaux se retrouvent dans logement au plan longitudinal transformé par l'agence. Une fois passé le palier, le résident pénètre directement dans le hall placé au centre, dont les nuances rappellent celles du canal et de ses habitations " vert d'eau au mur, plinthes et mobilier en bois rouge. Ce dernier dessert d'un côté les pièces de service " la cuisine et une salle de bain " ainsi qu'une chambre d'ami tandis qu'en face, se situe une première pièce de vie au parquet sombre rassemblant salon et salle à manger. Cet ensemble de vie mène sur un deuxième living room. Ici, un sol en bois aux motifs typiques de la région accueille du mobilier sobre d'inspiration années 1970 aux tons bruns et un paravent en bois fait de plusieurs essences aux teintes diverses dissimulant un accès à la partie nuit de l'appartement, abritant deux chambres et deux salles de bain. Le tout est caractérisé par un mélange de meubles à l'allure seventies, de revêtements simples et épurés et d'éléments plus travaillés " papier peint graphique, détails en laiton, etc. ", le tout faisant échos aux matériaux de construction locaux et aux nuances de couleurs des façades surplombant les canaux. L'ensemble relève le défi que s'étaient lancé les deux architectes et réinterprète avec brio les éléments typiques de la cité des Doges. Pour en savoir plus, visitez le site de Marcante Testa Photographies : Carola Ripamonti
Il y a 7 ans et 268 jours

Résidence Fulton " Quai d'Austerlitz, des logements sociaux bien situés

En juillet 2017, l'architecte Bernard Bülher a livré le premier immeuble construit dans le cadre de la réhabilitation de l’îlot Fulton à Paris XIIIe. Les garde-corps des balcons et terrasses en verre dichroïque et l’architecture découpée, ciselée, marquent la façade du bâtiment du quai d’Austerlitz. Le projet compte 87 logements sociaux et deux commerces en […] L'article Résidence Fulton – Quai d'Austerlitz, des logements sociaux bien situés est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 330 jours

Bernard Bühler : Résidence Fulton

Dans le cadre du projet de renouvellement urbain de l'îlot Fulton dans le 13e arrondissement de Paris, l'architecte Bernard Bühler, lauréat du concours lancé par le bailleur social ICF Habitat La Sablière, livre un résidence de 87 logements sociaux. L'ensemble, aux balcons holographiques et géométriques, anime le front de Seine. Construite en lieu et place de l'ancienne Tour Paris 13, immeuble d'habitation construit dans les années 1960, et support d'art urbain éphémère en 2013, la résidence Fulton offre à ses locataires un habitat de qualité, fonctionnel et respectueux des questions environnementales. La résidence Fulton s'inscrit ainsi dans le Plan Climat de la Ville de Paris, notamment grâce à une isolation performante. Répartis sur 11 étages, les 87 appartements allant du T1 au T5 se destinent à accueillir une population à faibles revenus dans des conditions de choix, avec, pour la plupart, des balcons orientés vers le fleuve. Sur les quais de Seine, l'immeuble détonne par sa structure en béton et le revêtement kaléidoscopique de ses balcons dissymétriques offrant aux résidents des terrasses polymorphes, dont la couleur change en fonction de la lumière. Le reste de la parcelle sera par la suite complété par deux autres immeubles d'Ignacio Prego et PÉRIPHÉRIQUES / Architectes, qui clôtureront la réhabilitation de cet îlot du sud de Paris. Pour en savoir plus, visitez le site de Bernard Bühler Photographies : Sergio Garcia
Il y a 7 ans et 332 jours

A La Défense, jardins suspendus, balcons et terrasses pour l'Ampère e+

REHABILITATION. En bordure de la dalle de La Défense, Sogeprom, promoteur immobilier, filiale de la Société Générale vient d'inaugurer l'immeuble Ampère e +. C'est un bâtiment de 9 étages construit en 1985 et entièrement rénové par Jean Mas, architecte associé à l'agence 2/3/4. Découverte.
Il y a 7 ans et 335 jours

COBE : The Silo

Comme son nom l'indique, The Silo est le fruit de la réhabilitation d'un ancien réservoir à grains de 17 étages réalisé par le studio d'architecture danois COBE. Il abrite à la fois des appartements résidentiels et des espaces de réceptions publics. Une intervention architecturale qui s'inscrit dans un projet urbain bien plus large : la transformation de Nordhavn, un ancien quartier industriel de Copenhague (Danemark). En revisitant ce bâtiment de 10 000 mètres carrés, les architectes désiraient en conserver l'âme autant que possible, et notamment son aspect monolithique. Sa façade, anciennement en béton, a entièrement été recouverte : elle laisse désormais place à un revêtement anguleux en acier galvanisé, préfabriqué par panneaux, choisi pour son aspect brut. Au sein du Silo, 38 appartements prennent place, avec chacun une configuration unique, pour une superficie allant de 106 à 401 mètres carrés, disposés sur un ou plusieurs niveaux. Chaque logement est doté de larges fenêtres et balcons, offrant à ses résidants une vue panoramique sur la ville et la côte d'Øresund. À l'intérieur, les hauts murs en béton brut sont l'ultime trace du bâtiment d'origine, dont les façades sont dorénavant camouflées. " En revitalisant notre patrimoine industriel, nous lui découvrons un nouveau potentiel et mettons l'accent sur les traces historiques dans nos villes. [...] Ils représentent notre histoire. Ce faisant, nous pouvons transformer ce que beaucoup de gens aujourd'hui perçoivent comme des déchets industriels en trésor. " Dan Stubbergaard, fondateur et directeur artistique de COBE À ces nombreux pénates s'ajoutent un espace dédié à l'accueil d'événements divers au rez-de-chaussée et un restaurant panoramique au dernier étage, entièrement vitré, offrant à ses clients une vue imprenable à 360 degrés sur Copenhague. Ce mélange de programmations privée et publique permet de faire vivre la zone tout au long de la journée, ce qui est essentiel dans un contexte de redynamisation de quartier. Cette réalisation marque le début de la nouvelle vie de Nordhavn, dont de futurs projets seront également confiés aux architectes de COBE. Pour en savoir plus, visitez le site de COBE Photographies : Rasmus Hjortshøj
Il y a 7 ans et 338 jours

Riverside, résille acier et treille végétalisée pour immeuble de bureaux

L'agence Brénac & Gonzalez a livré en 2016, Riverside, un bâtiment tertiaire de 5 200m² à Gentilly (Val-de-Marne). Une façade en résille acier côté périphérique et une treille végétalisée où courent des balcons offrent un double visage pour ce programme exclusivement tertiaire. Communiqué. L'ensemble du bâtiment est conçu à partir d'une peau métallique en aluminium […] L'article Riverside, résille acier et treille végétalisée pour immeuble de bureaux est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 353 jours

Heatherwick Studio & Foster + Partenaires : Cultural Center Bund Finance Center

Intégré au centre d'affaires Bund Finance Centre de Shanghai, ce complexe culturel se caractérise par un habillage métallique mobile inspiré des ouvertures des théâtres traditionnels chinois. Il est le résultat d'une collaboration entre les architectes de Foster + Partenaires et les designers de Heatherwick Studio. La force de ce bâtiment de 4 000 mètres carrés réside dans son revêtement composé de trois épaisseurs de tubes en bronze suspendus en trois couches qui créent un effet de rideaux semi-transparents disposés devant les fenêtres et les balcons. Disposés sur trois étages et en angle, le théâtre, les salles d'exposition et de réception sont vitrées et camouflés par la façade qui influe ainsi sur la lumière au sein même du lieu. Le toit-terrasse à la vue imprenable sert quant à lui aussi bien d'espace de repos et de contemplation que de scène de performance. " Situé à la porte du vieux Shanghai, sur la rive où les bateaux arrivent du reste du monde, c'est un site extraordinaire qui est resté inoccupé pendant de nombreuses années. En comblant cet espace vide sur le célèbre boulevard du Bund, le concept s'inspire de l'ambition de la Chine de ne pas reproduire ce qui existe dans le reste du monde mais de rechercher de nouvelles façons de connecter l'architecture phénoménale du pays avec l'héritage des paysages traditionnels chinois ". Thomas Heatherwick, designer Le Bund Finance Center comprend, en plus de cet établissement, deux tours de 180 mètres de haut et des boutiques, le tout disposé autour d'une place publique. Ce nouvel ensemble architectural constitue donc un lien entre la partie plus ancienne de la ville et le quartier d'affaires. De cette manière, il vient mettre la dernière touche aux multiples aménagements du Bund. Il s'agit également de la première collaboration entre Foster + Partners et Heatherwick Studio, qui signent ici un bâtiment au design unique, essentiel à la vie culturelle du quartier. Photographies : Laurian Ghinitoiu Pour en savoir plus, visitez les sites de Foster + Partenaires et Heatherwick Studio
Il y a 7 ans et 359 jours

Quand un grand orchestre investit la façade d'un immeuble

Initiative insolite de l'Orchestre de chambre de Paris. Pendant deux jours, les musiciens s'installeront sur les balcons d'un immeuble pour jouer une création surprenante.
Il y a 7 ans et 364 jours

Otxotorena Arquitectos : Jaizkibel Student Dormitory

Les architectes espagnols de l'agence Otxotorena Arquitectos ont récemment transformé un palais traditionnel de San Sebastián en lieu d'enseignement, qu'ils ont par ailleurs agrandi afin d'y accueillir un internat pour les étudiants, sur une surface totale de 2820 mètres carrés. Placé sur les hauteurs de la ville, l'ancien palais privé datant du début du XXe siècle bénéficie d'un panorama imprenable sur la Baie de la Concha, qui constitue la toile de fond de ce projet. Son esthétique raffinée et néo-mauresque mêle arcs typiques, fenêtres inspirées des moucharabiehs, corniches travaillées et balcons aux garde-corps à volutes, dont un est soutenu par une colonne d'inspiration ionique. Les architectes ont peu touché à l'architecture du lieu d'origine aristocratique, conservant aussi bien le carrelage caractéristique de la région que les vitraux ou les escaliers en marbre, auxquels ils ont simplement ajouté quelques cloisons vitrées, apportant ainsi un contraste entre ancien et contemporain. Sur le terrain en pente, l'édifice a été complété par un nouveau corps de bâtiment horizontal en béton banché, agrémenté à l'est d'une façade en métal et de fenêtres-miroirs. Si le bâtiment réhabilité sert à l'apprentissage, le nouvel espace est, quant à lui, destiné à l'hébergement et à la vie étudiante avec une cinquantaine de dortoirs répartis sur trois niveaux. L'écriture architecturale de cette partie contemporaine s'inscrit en complète rupture avec le palais : aux carreaux de céramique chargés et autres colonnes antiques succèdent donc sols aux tons clairs et neutres, et murs où alternent revêtements vitrés, boisés et immaculés. Ce projet original permet aux étudiants du campus de Jaizkibel d'étudier et d'évoluer dans un cadre incomparable, bien loin des internats traditionnels peu engageants. Photographies : Rubén Pérez Bescós Pour en savoir plus, visitez le site de Otxotorena Arquitectos
Il y a 8 ans et 75 jours

Attention aux fissures et à l'eau stagnante sur les balcons

AVIS D'EXPERTE. Si les accidents restent rarissimes, les pathologies de matériaux ou de structure sur les balcons méritent une attention toute particulière. Mélina Démure, chef du service Diagnostic, Pathologie et Structure de l'agence lyonnaise de Ginger CEBTP, nous en dit plus sur les problèmes les plus fréquemment rencontrés.
Il y a 8 ans et 83 jours

Dietmar Feichtinger Architectes : 10 logements sociaux

Rue Castagnary, dans le 15e arrondissement de Paris, l'agence Dietmar Feichtinger Architectes développe un complexe réunissant dix logements sociaux et un commerce de proximité habillés d'une peau métallique. Son insertion à la fois délicate et osée dans le quartier en fait un bâtiment remarquable. Implanté sur une parcelle disposée entre la rue Castagnary et les voies ferrées de la gare Montparnasse, l'ensemble se déploie en L afin d'héberger côté cour un jardin privatif qui transparaît par le biais du rez-de-chaussée traversant dédié à l'accueil de commerces. Soleil et végétation y ont donc la part belle. L'inclinaison de la façade métallique ajourée sur les deux derniers niveaux permet ainsi aux appartements qui s'y trouvent de capter davantage de rayons du soleil, tout en renforçant le vocabulaire contemporain de l'immeuble qui bouleverse discrètement le motif urbain du quartier. Constitué, de fines lamelles blanches amovibles et de panneaux coulissants au niveau des fenêtres, le revêtement protège les logements des surchauffes et les balcons orientés au sud des regards indiscrets. Pour en savoir plus, visitez le site de Dietmar Feichtinger Architectes  
Il y a 8 ans et 124 jours

Poggi + More Architecture : White Clouds

Comment matérialiser un nuage ? L'association des agences Poggi et More donne vie aux White Clouds, 3 bâtiments conçus en s'inspirant du champ lexical atmosphérique. Enveloppées de volumes à la texture vaporeuse, la silhouette des entités résultent d'un empilement de blocs blancs rappelant la forme hasardeuse des nuages. L'utilisation de taule ondulée pour les volumes pleins et de grilles aux maillages plus ou moins denses, donne à voir un dégradé de blanc qui semble imager le processus de condensation des particules d'eau. Les balcons projetés sur le flanc des bâtiments forment une multitude d'angles vifs qui viennent perturber la ligne franche des façades. Avec une architecture légère et diffuse, le projet White Clouds devient une matérialisation géométrique du nuage. Ces excroissances aux lignes droites, s'inscrivent dans la continuité des appartements et ouvrent les édifices sur l'extérieur. Leurs dispositions assurent une intimité aux utilisateurs et embrassent de nouvelles perspectives et orientations. En greffant ces modules externes, les architectes cherchent avant tout à maximiser l'espace des appartements et à optimiser l'expérience des locataires en les invitant à se tourner vers l'extérieur. Le projet comprenant 30 logements sociaux s'intègre dans la ville de Saintes à l'Ouest de la France. Les collaborateurs ont délibérément distingué les 3 blocs et intégré des percées visuelles pour souligner la tridimensionnalité des volumes. "Un sentiment de profondeur a été créé, structuré par des sentiers pédestres et des perspectives visuelles séduisantes, le paysage glissant sans effort dans et autour des volumes architecturaux" Poggi & More. Pour en savoir plus, visitez le site de Poggi & More