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Il y a 3 ans et 190 jours

Les Green Solutions Awards 2020-2021

Les « Green Solutions Awards » ont mis en lumière plus de vingt projets venant de 9 pays différents. Ce concours se révèle être un outil très efficace pour pouvoir identifier des projets exemplaires. 192 bâtiments au départ mais seulement 24 ont été remarqués au niveau international.  Ils ont été remarqués grâce à la mise en oeuvre des enjeux clés de la construction durable qui sont : la sobriété des matériaux, l’efficacité énergétique, le confort et la santé des usagers, la fabrication hors-site, la préservation de la biodiversité et l’économie circulaire. Les lauréats ont également été choisis pour leur potentiel d’inspiration des professionnels et de réplicabilité à grande échelle. Grand Prix Construction Durable Lauréat : Turo de la Peira (en photo) Barcelone, Espagne Maîtres d’ouvrage : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Maîtres d’œuvre : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Architectes : Anna Noguera ; Javier Fernández Responsable du site : Dídac Dalmau Mesures et budgets : Salvador Segura ; Cristina Carmona (Ardèvols Consultors Associats) Architectes paysagers : Anna Zahonero, Pepa Morán, Víctor Adorno Bureau d’études structures : Manel Fernández ; Ton Coll (Bernuz-Fernández-SLP) Bureau d’études environnement : Xavier Saltó. Caba Sostenibilidad ; Oliver Style Bureau d’études thermiques : Micheel Wassouf – Energiehaus Arquitectos ©Eric Duch Mention ex-aequo : Centre de Service Client de la State Grid Corporation de Chine Tianjin, Chine Maître d’œuvre : Customer Service Center of State Grid Corporation of China Maître d’ouvrage : Tianjin Scientific Academy of Residential Building Mention ex-aequo : Écocampus Provence Sainte-Tulle (04), France Maître d’ouvrage : Durance Lubéron Verdon Agglomération (DLVA) Maîtres d’œuvre : R+4 Architectes Forcalquier ; Leteissier Corriol Architecture & Urbanisme associé Marseille Bureau d’études thermiques : ADRET Embrun Bureau d’études structures : Gaujard Technologie Scop Avignon Entreprise : ARBONIS Certificateur : Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM) Exploitant : Ecocampus Provence Mention ex-aequo : Humanscapes Habitat Auroville, Inde Maître d’ouvrage : Auropriya construction Maître d’oeuvre : Auroville Design Consultants Concepteur : Auroville Design Consultants Bureau d’études autres : Sunlit future Promoteur : Auroville Housing Service   Grand Prix Rénovation Durable Lauréat : Green Factory Lyon (69), France Maître d’ouvrage : Arioste Maître d’œuvre : Diagonale Concept – design global Assistance à Maîtrise d’ouvrage : Ressources Green Building RGB Bureaux d’études thermiques : Sequoia ; Emcon Architecte du patrimoine : Cecile Rémond Entreprises : Industherm ; JLC Menuiserie ; DDSG ; CJL Electricité ; AS Plomberie ; Mimenta Joao Mention ex-aequo : Triple Space Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Anomalia Business Design Maître d’œuvre : sAtt Triple Balance Bureau d’études thermiques : Alter Technica Ingenieros Bureau d’études environnement : Fundacion para la Salud Geoambiental Conception de l’éclairage : María Gil de Montes Mention ex-aequo : Rénovation Verte du Kunshan Civic Ethics Hall Kunshan, China Maître d’œuvre : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Maître d’ouvrage : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Bureau d’études thermiques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd Mention : Lycée Bréquigny Rennes (35), France Maître d’ouvrage : Région Bretagne Maître d’œuvre : Egis Architecte : Anthracite Architecture Constructeur : Legendre Construction Entreprise : CCL Constructions Maitre d’ouvrage délégué : Sembreizh AMO : Alterea   Grand Prix Quartier Durable Lauréat : Nanterre Cœur Université Nanterre (92), France Porteurs de projet : Bouygues Immobilier / Urban Era Aménageur : EPA Paris La Défense Opérateur du double Smart Grid : Dalkia Smart Building Initiateur du projet : Ville de Nanterre Mention : Parc Industriel de Suzhou Suqian Suqian, Chine Porteur de projet : Suzhou Sugian Industrial Park Planning and Construction Bureau Bureaux d’études techniques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd.   Grand Prix Infrastructure Durable Lauréat : Mehr.Wert.Pavillon Heilbronn, Allemagne Porteur de projet : Regionalverwaltung Planning d’exécution : 2hs architects and engineer PartGmbB Hebel Heisel Schlesier with Lisa Krämer and Simon Sommer Concept et design : Lisa Krämer ; Simon Sommer ; Philipp Staab ; Sophie Welter ; Katna Wiese ; Karsten Schlesier ; Felix Heisel ; Dirk E. Hebel ; Professorship for Sustainable Building ; KIT Karlsruhe Recherche de formes structurelles : Prof. Rosemarie Wagner ; Professorship of Building Technology ; KIT Karlsruhe Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Maîtres d’œuvre : AMF Theaterbauten GmbH ; Udo Rehm / FC -planung GmbH ; Gebr. A. & F. Hinderthür GmbH ; Kaufmann carpentry and joinery GmbH ; GrünRaum GmbH Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Parrains du projet : Waste Management Companies of the City of Heilbronn ; Ministry for the Environment ; Climate Protection and Energy Sector Baden-Württemberg ; Bundesgartenschau Heilbronn 2019 Gmb Partenaires du projet : AMF Theaterbauten GmbH ; Deutsche Foamglas GmbH ; Glas Trösch GmbH ; Hagedorn GmbH ; Heinrich Feess GmbH & Co. KG ; Magna Naturstein GmbH ; Schröder Bauzentrum GmbH ; DeFries ; Smile Plastics ; SPITZER-Rohstoffhandelsgesellschaft ; StoneCycling ; Studio Dirk van der Kooij Financement : GreenCycle GmbH ; Der Grüne Punkt – Duales System Deutschland GmbH (DSD) ; SER GmbH Mention ex-aequo : Ferme Urbaine de l’Arche Végétale Paris XXe (75), France Porteur de projet : Cueillette Urbaine ; Cuisine mode d’emploi ; Urban Leaf Entreprises : Cueillette Urbaine ; Urban Leaf Gestionnaire/Concessionnaire : Cueillette Urbaine Mention ex-aequo : Plan Lumières 4.0 Wallonie, Belgique Porteur de projet : Entreprise publique régionale SOFICO Assistance technique : Public Service of Wallonia Mobility and Infrastructures (SPW MI) Autre : Consortium LuWa (Citelum, DIF, Luminus, CFE)   Prix Énergie & Climats Tempérés Lauréat : Antonio Brancati Middle School Pesaro, Italie Maître d’ouvrage : Pesaro Municipality Maître d’œuvre : Architecte Margherita Finamore Certificateur : MDS MacroDesignStudio Entreprises de construction : CONSCOOP – Formula Servizi ; Forlì ; Idrotermica Coop ; Siem Impianti ; Cesena (FC) Mention ex-aequo : ArroyoFresno nZEB Passivhaus Plus Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Landevel S.L. Maître d’œuvre : Construcciones Amenabar S.A. Architectes : Daniel Diedrich + Talia Dombriz Arquitectos. Estudio DMDV Arquitectos SLP Bureau d’études thermiques : Daniel Diedrich Certificateur : Energiehaus arquitectos SLP (Micheel Wassouf) Mention ex-aequo : Bâtiments Neutres en Carbone Männedorf, Suisse Maîtres d’ouvrage : René Schmid AG ; Solaxess Maître d’œuvre : Umweltarena Mention ex-aequo : Rénovation Biosourcée de 24 Logements Sociaux Raon-l’Étape (88), France Maître d’ouvrage : Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Entreprises : Bielhmann ; Sertelet ; Isoleco ; MCV ; Watt Automation ; Eury ; PPE ; Laugel et Renouard ; Lenoir ; Captespace   Prix Énergie & Climats Chauds Lauréat : Centre Médico-Social de Rivière-Salée Nouméa (988), Nouvelle-Calédonie (France) Maître d’ouvrage : CAFAT Maître d’œuvre : Atelier d’architecture KASO Maître d’ouvrage délégué : SECAL Architecte : LAB Réunion Bureaux d’études : Laboratoire d’Écologie Urbaine ; ECEP ; SIGMA ; ES2 Autre : LFJ design paysage   Prix Bas Carbone Lauréat : 4 Logements Sociaux Passifs en Bois-Paille Plainfaing (88), France Maître d’ouvrage : SA HLM Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Mention : Entrepatios Las Carolinas Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Maître d’œuvre : GEOH Architecte : sAtt Arquitectura Triple Balance Bureau d’études structures : enmadera Facility manager: danielpascual.com Bureau d’études environnement : Técnica ECO Promoteur : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Mention : Erweiterung Eisbärhaus, Neubau Bauteil C Kirchheim unter Teck, Allemagne Maître d’œuvre : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH Maître d’ouvrage : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH   Prix Santé & Confort Lauréat : Schroeder 2020 Kockelscheuer, Luxembourg Maître d’ouvrage : Schroeder & Associés Maître d’œuvre : AU21 Architecte : Architecture & Urbanisme 21 Bureau d’études autres : Goblet Lavandier & Associés Autres : BCR ; NEOBUILD ; äResto ; ERNST & PARTNER ; BIM CONSULT ; SECOLUX ; Service Incendie de Roeser ; SL – Sandra Leidner ; Virtual Rangers Mention : Passive House for the Elderly Camarzana de Tera, Espagne > Maître d’œuvre : Construcciones P. Sanchez Rodríguez S.L. Maître d’ouvrage : Cajimir, S.L. Architecte : CSO Arquitectura Bureau d’études structures : Fernando San Hipólito Certificateur : Energiehaus SLP Chef de projet : Javier Vega de Paz Mention : Bord’Ha Bordeaux (33), France Maître d’ouvrage : SCI BORD’HA Maîtres d’œuvre : Brachard De Tourdonnet (phase PC), Hobo (phase PRO et chantier) Bureau d’études thermiques : CAP INGELEC Bureaux d’études structures : AEC Ingénierie ; C.E.S.M.A Entreprises : DL Océan ; CIR PREFA ; Abside
Il y a 3 ans et 191 jours

Mobitec: Tables et chaises contemporaines

Basée à Eupen en Belgique, Mobitec est une marque de chaises et de tables de haute qualité fondée en 1990.… Cet article Mobitec: Tables et chaises contemporaines est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 3 ans et 203 jours

Avec le rachat d'Equans, Bouygues change de visage

Dans la nuit de vendredi à samedi, Engie, géant français de l'énergie, a annoncé avoir choisi Bouygues face à deux autres compétiteurs pour lui céder Equans, sa filiale regroupant divers services techniques pour les entreprises et collectivités - gestion de l'énergie dans les bâtiments, ventilation, climatisation, chauffage, numérique, électricité ou encore sécurité incendie.Ce rachat - le plus gros dans l'histoire du groupe créé en 1952 par Francis Bouygues - "est un changement complet et profond de dimension, qui va déplacer son centre de gravité", résume lundi à l'AFP une source proche du dossier.Historiquement connu pour la construction, son premier métier, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1, en passe de fusionner avec M6). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.L'intégration d'Equans - avec pas moins de 74.000 salariés et 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires - va faire quadrupler de taille cette branche et en faire "le premier métier de Bouygues", soulignait ce dernier dans son communiqué samedi.Le groupe présidé par Martin Bouygues insistait notamment sur "le marché porteur des services multi-techniques", qui se trouve "à la convergence des transitions énergétique, numérique et industrielle"."Ces métiers-là sont un bon complément par rapport au BTP classique, et génèrent surtout une marge plus importante, avec des contrats de maintenance sur plusieurs années qui offrent une certaine visibilité. Et dans ce business, Bouygues était en peu en queue de peloton, avec une marge opérationnelle pour Bouygues Energies & Services plutôt modeste, à 2% en 2019", souligne Eric Lemarié, analyste actions chez Bryan, Garnier & Co.Prix "astronomique"Ce rachat "fait sens" également pour Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud, "d'un point de vue géographique car Bouygues s'implante de manière assez importante dans ce business au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique. Et aussi d'un point de vue économique car on connait, notamment avec la transition écologique, les besoins de transformation dans les énergies et on sait qu'une croissance va être là".Il souligne aussi que ces métiers "ont moins de cyclicité. On a vu récemment dans l'immobilier qu'il peut y avoir des gros trous d'air".Cependant, M. Rozier juge qu'il y a également "beaucoup de questions sur la rentabilisation de cette acquisition: le prix est juste astronomique, avec des contraintes de conservation d'emplois et de créations d'emplois".Bouygues s'est en effet "engagé à ne mettre en oeuvre aucun plan de départs contraints en France et en Europe" pendant cinq ans, et à "la création nette de 10.000 emplois" sur la même période."Certes Bouygues n'a pas de dette" mais dans son pôle Energies & Services "le niveau de marge est plutôt inférieur à 3%. Or, le +business plan+ proposé se base sur des marges quasiment à 5%: alors d'accord il y aura peut-être des synergies, mais on se demande comment ils vont opérer pour que l'ensemble arrive à ce modèle de rentabilité jamais atteint jusqu'à présent", estime Frédéric Rozier.Le prix payé pour Equans "est cher, même si ce n'est pas tous les jours qu'on a un deal comme Equans à se mettre sous la main", renchérit Eric Lemarié.Si le titre chutait à la Bourse de Paris lundi (-5,96% à 15H12, à 33,47 euros), c'est parce que "le marché pense que Bouygues a payé un prix trop élevé, qu'il y a des risques d'intégration parce que l'entité est de taille importante et qu'elle est vraisemblablement composée d'une multitude de métiers différents, ce qui peut éventuellement compliquer l'exécution du deal", selon lui.M. Lemarié met aussi en avant le fait que "le deal ne sera finalisé qu'au deuxième semestre 2022 et qu'aujourd'hui on a peu de chiffres officiels, on rentre donc dans une période d'incertitudes, ce qui n'est jamais bon boursièrement parlant".
Il y a 3 ans et 221 jours

En Belgique, centre communautaire d’Edegem, par Marc Koehler

L’agence amstellodamoise Marc Koehler Architects a livré en 2021 le centre communautaire et bibliothèque d’Edegem, commune néerlandophone de la province d’Anvers. Maître d’ouvrage : la municipalité d’Edegem. Communiqué. Nouveau pôle régional de culture et de loisirs, le centre communautaire et la bibliothèque d’Edegem constituent le « chaînon manquant » qui renforce le tissu social du village. […] L’article En Belgique, centre communautaire d’Edegem, par Marc Koehler est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 222 jours

Eldotravo.fr devient Eldo et accélère son déploiement européen

La start-up mène ce projet depuis plus d'un an et a mobilisé l'intégralité de ses équipes, 55 collaborateurs, pour offrir le meilleur à ses partenaires et utilisateurs. Les deux frères co-fondateurs, Hugo et Jean-Bernard Melet, ont dit au revoir à leur ancien nom, trop long et trop “français” et opté pour Eldo : duplicable et interprétable à l'international, qui met mieux en avant l'offre SaaS de la start-up.Un rebranding pour préparer une expansion européenne et asseoir sa position d'éditeur de logiciel pour les pros et les marques du BTPAvec plus de 100.000 avis et photos de particuliers sur son site, Eldo a réussi à devenir leader des avis clients du BTP avec l'obtention, en mars 2021, de sa certification AFNOR pour ses processus de collecte, modération et restitution d'avis.Un gage de qualité et de confiance, notamment pour les particuliers qui sont 88% à se fier aux avis clients en ligne lorsqu'ils recherchent des pros pour leurs travaux. Avec sa certification et son nouveau site internet, modernisé et repensé pour répondre aux besoins des visiteurs particuliers, Eldo améliore l'expérience utilisateur et renforce sa position de tiers de confiance du BTP.« Le Covid a changé la donne, avec le confinement, le BTP a connu une explosion historique de la demande de travaux : nous avons constaté une augmentation de 100% des demandes sur notre site et via les 1500 fiches Google my Business qui sont gérées via notre solution SaaS. Sur le 1er semestre 2021, il y a eu plus de 9 millions de recherches de professionnels supplémentaires.” explique Jean-Bernard Melet, CEO d'Eldo. “50% des consommateurs se disent insatisfaits du parcours client. Les professionnels ne doivent plus uniquement satisfaire sur la qualité des travaux, mais aussi être hyper réactif et qualitatif sur l'expérience client. »300 marques et 20.000 professionnels en Europe d'ici 2025Aujourd'hui, Eldo collabore avec plus de 50 industriels et marques, nationales et internationales du secteur, telles que SOMFY, Schneider Electric, Ariston ou encore Treppenmeister.Déjà présente en Belgique et Suisse avec son partenaire Murprotec, Eldo ambitionne d'ici 2022 de conquérir l'Europe et s'ouvrir ensuite à ses voisins espagnols et allemands.Le rebranding d'Eldo permet à la start-up d'élargir son offre, au-delà du site d'avis, et d'étendre sa plateforme marketing SaaS aux installateurs et marques d'Europe. Les travaux de rénovation résidentiels représentent un marché de 560B d'euros en Europe : soit plus de 5000 marques et 3,4 millions d'entreprises.Eldo, spécialiste de l'accompagnement digital des professionnels et marques du secteur de l'amélioration de l'habitatDepuis sa création en 2016, Eldo accompagne 2.500 pros et 50 marques du secteur à se digitaliser pour croître et assurer la meilleure expérience au client final. Eldo propose une suite applicative marketing, développée avec et pour eux, permettant de gérer simplement leurs principaux besoins du quotidien et leur faire gagner du temps :Réputation en ligne : collecte, gestion et diffusion d'avis clientsVisibilité locale Google : solution de référencement local et rayonnement de la marqueGestion intelligente des leads : centralisation des contacts, pilotage marketing et commercialAssistant digital commercial : envois automatiques de sms et rappels, conseils personnalisés« Je ne pensais pas que le partenariat prendrait si vite et si fort. Eldo était une toute petite boite, c'est aujourd'hui notre meilleur partenariat communication et d'aide à la vente.» Témoigne Pascale Anselme, Responsable marketing communication chez Profils Systèmes, filiale du groupe Corialis, un des acteurs majeurs de la menuiserie aluminium en France.Les outils digitaux constituent des ressources uniques pour développer des relations solides et garantir des réalisations qui durent. La maison est au centre de tout : le projet de vie des particuliers, l'accompagnement de ces derniers par les professionnels ainsi que les matériaux derrière ces projets, apportés par les industriels. Eldo s'attache à créer une solution pensée pour apporter de la valeur aux 3 parties indissociables : redonner force et considération aux professionnels, rassurer le particulier et faire rayonner les marques pour construire et rénover l'habitat de manière durable.
Il y a 3 ans et 223 jours

Unilin Group présente une innovation mondiale avec le recyclage de panneaux MDF et HDF

Jusqu'à présent, il était techniquement impossible de recycler, une fois en fin de vie, les 100 millions de m3 de panneaux MDF et HDF qui sont produits chaque année à travers le monde. Unilin Group, dont le siège est basé en Flandre, a aujourd'hui mis au point une technologie innovante unique permettant de recycler les fibres de bois de ces panneaux et de les réutiliser pour la production de panneaux de fibres de qualité à l'échelle industrielle. Le chaînon manquant d'une histoire durableLes panneaux de fibres MDF (panneau de fibres à densité moyenne) et HDF (panneau de fibres à haute densité) sont couramment utilisés dans l'industrie de l'ameublement, l'aménagement intérieur et pour la production de sols stratifiés. Unilin Panels, la division d'Unilin Group chargée de la fabrication des panneaux, se lance dans l'utilisation du bois dit « de réemploi » pour sa production. Il s'agit de bois qui n'est plus utilisable ou de déchets de bois, destinés à l'incinération. De cette manière, Unilin Group évite l'abattage d'arbres pour sa production et donne une nouvelle vie aux chutes de bois par le biais d'une autre application. Aujourd'hui, le groupe va donc encore plus loin.Véronique Hoflack, présidente d'Unilin Panels, qui est elle-même à l'origine de la nouvelle technologie de recyclage, explique : « De par l'utilisation de colle comme liant pour les fibres de bois, il n'existait pas encore de méthode réalisable sur le plan industriel pour recycler les fibres des déchets de panneaux une fois en fin de vie. La majeure partie était donc brûlée après utilisation (en moyenne 14 à 20 ans). Nous sommes aujourd'hui parvenus à développer un procédé innovant afin de recycler ces fibres de bois et de les réutiliser pour produire de nouveaux panneaux. Pensez par exemple à nos panneaux décoratifs Evola ou aux sols stratifiés de Quick-Step. Nous doublons ainsi la durée de vie des fibres de bois ! Une durée de vie allongée qui permet, dans l'intervalle, à de nouveaux arbres de pousser et de stocker à leur tour du CO2. Il s'agit donc d'un grand pas en avant vers la circularité. »L'économie circulaire et la durabilité comme ADN Le développement de cette technologie révolutionnaire s'inscrit parfaitement dans la stratégie de durabilité d'Unilin Group. Dans ce contexte, l'entreprise s'engage à contribuer à l'objectif de l'Accord de Paris sur le climat visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5 C. Unilin Group voit son sens de l'innovation comme une condition importante pour concrétiser ces objectifs ambitieux. Dans les deux ans à venir, elle prévoit d'investir encore 160 millions d'euros en Belgique, dans la recherche et le développement, entre autres. Bernard Thiers, CEO d'Unilin Group : « L'économie circulaire et la durabilité sont parties intégrantes de l'ADN d'Unilin Group. Nous avons débuté nos activités en 1960 en tant que fabricant de panneaux agglomérés en lin et nous avons trouvé une solution pour les déchets issus de l'industrie locale du lin. Nous voyions à l'époque les défis liés au réemploi des matériaux comme une opportunité. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Notre nouvelle technologie nous permet désormais de boucler complètement la boucle pour nos panneaux MDF et HDF (la base du stratifié Quick-Step). Ce développement est dans la droite lignée de notre stratégie relative aux matières premières durables, dans le cadre de laquelle nous n'utilisons que du bois de réemploi ou recyclé et allongeons au maximum la durée de vie de ce matériau. »Au cours d'une première phase, Unilin Group emploiera la technique pour le recyclage de matériau utilisé en interne sur le site de production de Bazeilles, où l'entreprise investit depuis des années déjà dans une technologie de pointe pour la production de panneaux MDF et HDF. Au cours d'une phase ultérieure, la capacité de recyclage sera augmentée afin de pouvoir également recycler des panneaux de fibres et des sols stratifiés d'autres acteurs de la filière. Cette technologie, qui a entre-temps été brevetée, est véritablement une exclusivité mondiale. D'ici 2030, au moins 25% du mix de matières premières d'Unilin Group devraient être remplacés par des fibres recyclées. De cette manière, 380 000 tonnes de CO2 resteront chaque année stockées dans les fibres de bois qui se verront offrir une nouvelle vie au moyen de cette technologie.
Il y a 3 ans et 232 jours

Coeur du parc éolien en mer de Saint-Brieuc, la sous-station prend forme en Belgique

EN IMAGES. Bien que toujours contesté, la construction du parc éolien offshore de Saint-Brieuc avance. Elément central de la future ferme, la sous-station est actuellement en cours d'assemblage à Hoboken, près d'Anvers en Belgique. A la manoeuvre, les équipes de Smulders, filiale d'Eiffage, et d'Equans, entité d'Engie. Reportage au coeur de la plateforme.
Il y a 3 ans et 237 jours

Proximus teste avec succès à Bruxelles une nouvelle antenne en verre d'AGC pour une meilleure connectivité

L'antenne en verre WAVEATTOCH a été conçue pour s'installer directement sur les façades vitrées. Une fois mise en place, elle contribue à améliorer la couverture et la capacité des réseaux mobiles, y compris les réseaux 5G. Les résultats des tests ont montré que cette solution innovante peut contribuer à répondre à la demande croissante d'accès Internet mobile à haut débit, principalement en milieu urbain.Proximus lance une plate-forme d'innovation dédiée au 5G sur laquelle l'opérateur entend collaborer avec différents acteurs du marché tels qu'AGC afin de développer des solutions novatrices capables de répondre aux besoins actuels de la société et des entreprises. Proximus entend ainsi accélérer le déploiement du 5G et garantir la stabilité autant que la qualité de la connectivité mobile à un moment où la consommation mobile de données croît de façon exponentielle. Les opérateurs mobiles font face à de nombreux défis. Pour la demande de débits plus élevés et de latence plus faible, le développement de nouveaux réseaux, dont le 5G, appelle l'installation d'un plus grand nombre d'antennes. Trouver de nouveaux sites pour l'installation d'antennes est toutefois une gageure étant donné la multitude de sites déjà occupés, tout particulièrement dans des centres urbains denses tels que Bruxelles. Les limitations actuelles en matière d'EMF empêchent d'ajouter des antennes aux sites existants. Les toits et les murs de nombreuses habitations et immeubles dans les centres urbains sont d'ailleurs déjà truffés d'antennes, de câbles et de transmetteurs apparents – une situation peu désirable. Proximus et AGC ont uni leurs forces pour montrer l'efficacité et les excellentes performances de WAVEATTOCH, une nouvelle antenne en verre mise au point par AGC. S'intégrant parfaitement aux façades des immeubles, l'antenne WAVEATTOCH peut de plus être déployée rapidement et à faible coût par les opérateurs en raison de sa simplicité d'installation. En outre, la nouvelle antenne en verre est transparente et s'installe à l'intérieur (tout en offrant une couverture à l'extérieur), s'insérant discrètement et harmonieusement dans l'environnement urbain alentour. Tout cela fait du dispositif transparent WAVEATTOCH une alternative de choix aux antennes apparentes dans les centres des villes afin de mettre des services de données mobiles plus efficaces et plus rapides à la disposition d'un plus grand nombre de personnes.L'antenne WAVEATTOCH se prête à la plupart des fréquences de télécommunication utilisées en Belgique pour les différentes génération de réseau (2G, 3G, 4G, 5G). À côté de WAVEATTOCH, AGC a également mis au point les technologies GIL (Glass Interface Layer) et WAVETHRU, ce qui permet l'installation des antennes WAVEATTOCH sur des façades à vitrage isolant de tout type et garantit le respect des limites réglementaires en matière d'émissions EMF. Bernard Monville, Head of WAVE Venture, explique : « Les antennes en verre peuvent être installées à des hauteurs inférieures et demandent moins de puissance de transmission pour couvrir les zones urbaines à forte densité. Proximus peut ainsi répondre aux normes EMF. »L'antenne en verre testée sur la Tour Proximus est une antenne 5G (3,7 GHz, 4x4 MiMo) connectée au réseau 5G de Proximus. Elle a été développée au Centre de recherche d'AGC à Gosselies en Belgique, un laboratoire ultra-moderne où sont notamment développées et testées des verres à antennes intégrées (pour le bâtiment et l'automobile) destinées à répondre aux besoins croissants en connectivité. Geert Standaert, Chief Technology Officer chez Proximus, indique : « Nous allons poursuivre nos tests avec AGC, car le potentiel de ces produits en agglomération, en milieu urbain dense et dans les espaces intérieurs semble très prometteur. Nous comptons bien lancer de nouveaux projets à l'avenir. »
Il y a 3 ans et 239 jours

Châtel-Guyon : l’avenue de Belgique est en chantier

Les travaux d’enfouissement des réseaux électriques avenue de Belgique se poursuivent.
Il y a 3 ans et 239 jours

Planète bâtiment partenaire du Congrès international du Bâtiment Durable « To build or not to build »

A découvrir en avant première le dernier numéro 66 de planète bâtiment dont le dossier principal est consacré à la 9ème édition du Congrès international du Bâtiment Durable « To build or not to build ». Organisé par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes, il se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. https://www.calameo.com/read/0051960153ef78f8b44f9
Il y a 3 ans et 245 jours

Nouvelle étude sur "Les Français et le risque climat" réalisée par OpinionWay pour le groupe Stelliant

Ces événements figurent ainsi sur le podium de l'évaluation des risques à horizon 2024 avec les cyber-attaques et les crises financières.[1] Pour toutes ces raisons, le groupe Stelliant, acteur majeur de la gestion des risques et des sinistres, a souhaité réaliser, en partenariat avec OpinionWay, une étude2 sur « Les Français et le risque climat ». Les résultats de cette étude ont été révélés à l'occasion d'une conférence de presse à Paris, à la lumière des éléments de contexte et d'analyse de Didier Richert, Directeur Risques des Particuliers chez Stelliant."L’augmentation du nombre d’événements climatiques, en fréquence et en intensité, dans un contexte d’évolution de la réglementation du régime d’indemnisation des CATNAT obligent tous les acteurs de l’écosystème assurantiel à s’adapter et à anticiper pour encore mieux accompagner les entreprises et les particuliers touchés par ces événements" indique Didier Richert, directeur des risques pour les particuliers et un des spécialistes de la gestion des risques climatiques chez Stelliant. Les événements climatiques extrêmes au cœur des préoccupations des Français Près de 9 Français sur 10 expriment leurs inquiétudes au sujet des aléas climatiques extrêmes. Les inondations sont leur principale préoccupation (49%), suivies de la sécheresse (39%), des feux de forêt (38%) et des tempêtes (33%). Le gel n’est une source d’inquiétude que pour 3% des personnes interrogées. "Cette perception est justifiée et confirmée par la réalité des dossiers CATNAT que nous prenons en charge chez Stelliant. Le nombre de communes reconnues en état de CATNAT sécheresse a triplé ces trois dernières années et cette tendance va perdurer, voire s’accentuer au regard du dérèglement climatique. Les inondations risquent également d’augmenter, comme en témoignent certains phénomènes récents et indédits : en France, Allemagne et Belgique cet été".Les experts du monde de l'assurance observent en effet une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques en France. L'augmentation de la population et de sa densité sur certaines zones touchées entraine également une augmentation du nombre de personnes impactées et de fait, une hausse du montant des enjeux financiers.Si le contexte sanitaire actuel explique la préoccupation de près de 42% des personnes interrogées pour des pandémies animales ou végétales, il convient de rappeler que près de 75% d’agents pathogènes des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale. Entre 1940 et 2020, 160 nouvelles maladies virales ont été découvertes, souvent issues des contacts entre l'homme et l'animal : paludisme, virus de la dengue et du chikungunya, Ébola, H1N1, Covid-19 et d’autres à venir…[2]Un Français sur 5 se dit préoccupé par le risque sismique. Les séismes sont aujourd'hui assez peu médiatisés en France métropolitaine car, si les réseaux sismologiques enregistrent une activité sismique quotidienne, la plupart du temps, ces événements sont trop faibles pour pouvoir être ressentis par la population. Le dernier événement de ce type ayant entraîné des dommages très importants est le séisme du Teil en novembre 2019. D'une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter, cette secousse a causé à Teil, lieu de son épicentre, et alentours, l'effondrement de plus d'une centaine d'immeubles et des dégâts matériels considérables."Bien que s’agissant d’une zone à faible densité de population, nous avons chez Stelliant traité plus de 2500 dossiers ! La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) évalue dans les scénarios extrêmes que le coût d’un tremblement de terre à Nice pourrait engendrer des coûts de l’ordre de 10 à 13 milliards d’euros, sans évoquer les pertes humaines qui seraient dramatiques" confirme Didier Richert.Dans la base de données SisFrance [3], le séisme de Lambesc en 1909 reste le séisme le plus meurtrier survenu en France métropolitaine. D'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, son bilan s'élevait à 46 morts, 250 blessés et près de 1500 logements détruits ou endommagés. "Si un tel événement se reproduisait aujourd'hui au même endroit, la forte urbanisation de la zone concernée conduirait sans nul doute vers un bilan beaucoup plus lourd, de l'ordre de plusieurs milliers de morts et de plusieurs milliards d'euros de dommages" ajoute Didier Richert.Plus de la moitié des personnes interrogées (59%) expriment leur sentiment de vivre dans une zone à risques. Parmi ces risques, les événements climatiques (sécheresse, tempête, inondations, gel et feux de forêts) arrivent en tête et 24% des Français affirment vivre dans une zone menacée de sécheresse. La sécheresse est particulièrement perçue comme une menace par les habitants du sud-est et du bassin méditerranéen, où la manifestation la plus visible du phénomène est l'augmentation de la fréquence et de la violence des feux de forêt. La cartographie du risque sécheresse en France publiée chaque année avant l'été donne une réalité toute autre, avec près de 80% du territoire classé en risque "très probable" ou "probable" de sécheresse.[4] "On observe aujourd’hui une extension des zones géographiques concernées par la sécheresse à de nombreux départements n'étant plus uniquement situés dans la partie Sud du territoire. En 2020, les communes qui ont fait l’objet d’une reconnaissance d’état de CATNAT sécheresse sont d'ailleurs situés majoritairement en région parisienne et dans le centre est. Le nombre de communes reconnues est plus important chaque année, et la moyenne de moins de 1000 communes reconnues par an est comprise entre 3 et 4000 sur ces trois dernières années" précise Didier Richert. La sensibilité au sujet de la sécheresse est également liée à la forte médiatisation du sujet, notamment lorsqu'une zone est reconnue en état de catastrophe naturelle par le biais d'un arrêté, comme c'est le cas actuellement dans un grand nombre de communes du nord de la France. C'est toute l'importance du rôle de l'expert, véritable enquêteur, qui va rechercher les causes possibles des dommages apparents, depuis l'âge du bâtiment, la méthode et les matériaux de construction ou de fondation, jusqu'aux typologies de sols et de sous-sols, constructions et activités voisines...Tous les bâtis travaillent et comportent des microfissures, les matériaux vieillissent, la capacité de portance des sols évolue au gré des périodes de gel et de dégel. Souvent la sécheresse est un révélateur et non la cause des fissurations. Les catastrophes naturelles : enjeux d'actualité et d'avenir pour les Français77% des personnes interrogées estiment que ce risque de catastrophe naturelle est en hausse ces dernières années. L'augmentation du nombre de catastrophes naturelles ainsi que l'ampleur de ces dernières est, en effet, une réalité. Si les phénomènes de sécheresses sont une des manifestations les plus visibles du réchauffement climatique, ainsi que le risque d'incendie qui se fait plus présent dans les zones touchées, les tempêtes[5] et les inondations sont également des conséquences de ce dérèglement global, en lien direct avec le réchauffement des océans et le bouleversement des courants maritimes qui régulent le climat. Les inondations récentes en Allemagne et en Belgique, ont en moins de 48 heures causé la mort de plus de 200 personnes et la destruction de plusieurs milliers d'habitations et d'infrastructures. L'Allemagne a annoncé consacrer 30 milliards d'Euros à la réparation des dommages causés. Il n'y avait pas eu d'orages aussi violents depuis 150 ans."Nous nous attendons chez Stelliant à une forte augmentation de cette typologie de sinistres. C'est pour cela que nous renforçons nos compétences grâce à des formations ciblées et que nous améliorons en permanence la performance de notre cellule EGA (Evénements de Grande Ampleur). Un système d'astreintes est en place au sein du Groupe. Plus de 40 experts peuvent être ainsi mobilisés dans un laps de temps très court, et ce, sans perturber le fonctionnement de l’entreprise" explique Didier Richert.En France, les inondations récentes dans les vallées de la Vésubie et de la Roya en octobre 2020 sont également une dramatique manifestation du réchauffement climatique. Des précipitations inédites y ont causé la crue centennale de plusieurs cours d'eau et des inondations dévastatrices et des dégâts considérables. Les experts de Stelliant mobilisés rapidement afin de trouver des solutions pour les victimes de cet événement historique ont dû faire preuve d'une grande agilité dans des conditions d'accès difficiles des zones touchées. « Plusieurs de nos experts ont dû parcourir des heures de marche pour rejoindre le lieu devenu inacessible en voiture et dormir dans un camp de base improvisé pour effectuer les reconnaissances de terrain car tous les bâtiments étaient détruits » complète Didier Richert.Parmi les Français estimant vivre dans une zone à risque de catastrophe naturelle, 89% ont le sentiment que cette menace pourrait s’accroître à l’avenir. Plus précisément, 14% anticipent que les risques de catastrophes naturelles pourraient augmenter d’ici un an dans leur zone d’habitation, 42% qu’ils pourraient augmenter d’ici 2 à 5 ans et 33% qu’ils risquent de s’accroître à plus long terme. 29% des Français déclarant vivre dans une zone actuellement préservée des risques de catastrophe naturelle pensent que cela pourrait changer à plus ou moins long terme. Un quart des personnes interrogées ont d'ailleurs déjà envisagé de déménager pour éviter d'être confronté aux risques de catastrophes naturelles. Parmi ces personnes, 40% ont déjà subi un sinistre de ce type. Prévention et réparation : insatisfaction ou méconnaissance ? L'inquiétude liée aux catastrophes naturelles n’est pas infondée puisque près d’un Français sur deux (46%) déclare avoir déjà subi au moins un sinistre lié à de tels évènements. La majorité d'entre eux évoque des sinistres liés aux événements climatiques : les tempêtes pour 26%, la sécheresse pour 20%, le gel pour 18% et les inondations pour 16% d'entre eux. A la suite d’une catastrophe naturelle : 74% des Français estiment que les pouvoirs publics ne sont pas à la hauteur pour proposer rapidement des solutions d’urgence aux victimes et 81% sont insatisfaits des actions prises pour réparer et indemniser efficacement les dégâts causés. Après avoir tablé début mai sur une inflation de 173% des primes liées au dispositif CATNAT à horizon 2050, la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a annoncé lors son bilan annuel que les catastrophes naturelles en France en 2020 ont coûté entre 1,35 et 1,65 milliards d'euros aux assureurs, appelant à cette occasion à un renforcement des moyens de prévention. En cas de sinistre, les Français attendraient principalement de leur assureur une prise en charge des travaux (70%), un relogement temporaire (58%) et une indemnisation des frais de nettoyage, déblayage ou désinfection des lieux sinistrés (49%). Dans une moindre mesure, ils comptent aussi sur une prise en charge de leur loyer ou du remboursement de leur prêt (32%), sur le prêt d’un véhicule (12%) et sur l’indemnisation d’autres frais liés au sinistre : déplacement du mobilier (12%), honoraires d’architecte ou de contrôle technique (11%), denrées alimentaires perdues (11%). "Les assureurs prennent en charge les travaux pour réparer les dégâts occasionnés. Cependant, la réglementation actuelle ne leur permet pas de prendre en charge certains frais comme la perte d'usage d'un bien et de relogement. Une modification du régime des catastrophes naturelles est en cours et permettrait de corriger certains manques. Il est important de retenir qu’au-delà de l’indemnisation, les Français attendent des services (nettoyage, déblayage etc.). Chez Stelliant, nous avons développé des services complémentaires à l’expertise (décontamination, assèchement, réparation en nature…) pour répondre encore mieux aux attentes des assureurs et de leurs clients," commente Didier Richert.Même si les Français sont conscients des risques que peuvent représenter les évènements climatiques extrêmes, leurs logements sont rarement équipés en conséquence. Ainsi, seulement 40% des Français estiment que leur logement est équipé pour résister au gel. La prévention est pourtant un élément non négligeable dans la gestion du risque de catastrophe naturelle, et selon les risques, si elle a une facette "collective" corrélée à l'action des pouvoirs publics (plans de prévention communaux des inondations par exemple), dans certains cas des mesures de bon sens, comme par exemple la vidange des radiateurs d'un logement inoccupé pendant l'hiver pour se prémunir de risques liés au gel. Le risque incendie, afférent au risque sécheresse est également en augmentation et l'évolution de la nature des feux, alimentés par une végétation et une terre plus sèche, est à l'origine d' incendies qui rendent parfois caduques les mesures de prévention en vigueur. Si le premier réflexe des Français serait de se tourner vers leur assurance en cas de sinistre, seules 24% des personnes interrogées estiment être suffisamment assurées contre les risques climatiques. 24% considèrent que leur couverture actuelle est insuffisante et 52% avouent ne pas savoir si leur assurance couvre ces risques. "L'insatisfaction peut avoir plusieurs explications. Certains assurés peuvent par exemple ne pas avoir été éligibles à la garantie sécheresse, ou bien leur relogement peut ne pas avoir été pris en charge du fait de la règlementation en vigueur actuellement. S’il est compréhensible qu’un assuré présuppose la prise en charge des fissures apparues sur un bien situé sur une commune reconnue par un arrêté CNS, l’examen de nos données montre que 60 à 70% des déclarations concernant ce phénomène ne sont pas imputables à la sécheresse mais au vieillissement du bâti" indique Didier Richert.Pour se protéger des risques liés à des catastrophes naturelles, 26% des Français seraient prêts à payer leur assurance habitation plus cher et accepteraient en moyenne une augmentation de 11% pour couvrir ces risques, tandis que 72% rejettent cette option. " Il est aujourd'hui difficile d’imaginer que le coût de la part CATNAT des primes des polices d’assurance n’augmentera pas alors que la fréquence, l’intensité des événements climatiques sont, elles, en pleine expansion. L’éventuelle modification du régime qui semble aller vers une couverture plus large des garanties, donc un coût plus important pour les compagnies d’assurance, ne manquera pas d’alimenter l’inflation des primes. La prime CATNAT découle également du régime d’indemnisation et son montant annuel est situé entre une vingtaine d’euros pour un particulier et une centaine d'euros pour une entreprise. En 2019, pour la cinquième année consécutive, le résultat du compte technique de la branche catastrophes naturelles de l’assurance est négatif. Cela n'est pas exorbitant à la lumière des sommes potentiellement engagées lorsqu’un sinistre se produit", précise Didier Richert.Dans son dernier rapport paru le 9 août dernier, le GIEC prévoit dans tous ses scénarii le dépassement du seuil de 1,5 °C dans les dix ou vingt prochaines années. Ce réchauffement entraînera indubitablement une augmentation de la fréquence des aléas climatiques, des zones épargnées pourraient également désormais être touchées par des phénomènes extrêmes. L’impact sera lourd pour la collectivité, mais aussi pour les assureurs : d’ici à 2050, le coût des sinistres liés aux aléas climatiques pourrait être multiplié par un facteur de deux à cinq, a estimé l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Les évènements climatiques extrêmes comme les inondations et la sécheresse comptent parmi les catastrophes naturelles les plus redoutées par les Français. Plus d’une personne interrogée sur deux s’estime potentiellement menacée par ces évènements sur son lieu d’habitation. Les Français sont nombreux à partager le sentiment que le risque d’être confronté à une catastrophe naturelle augmente ces dernières années en France. Ils ont également à l’esprit que les zones aujourd’hui plutôt préservées pourraient être touchées à l’avenir. L'étude révèle également que les Français manquent d’information sur les aides existantes en cas de sinistre sur leur logement et sont nombreux à ignorer comment faire face à ces risques.« C’est une certitude, il existe un besoin d’information, en amont et en dehors de la survenance de ces événements qui permette à l’assuré de savoir ce qu’il est possible de faire par nature de risque. C’est la raison laquelle, lors d’une catastrophe naturelle, l’engagement des experts, tant technique que pédagogique, est total. Plus peut-être que sur d’autres sinistres, l’expert a un rôle profondément humain pour accompagner l’assuré, le rassurer et mettre en place des solutions adaptées pour un retour rapide à une situation normalisée et à plus de sérénité » conclut Didier Richert.[1] Source : Cartographie des risques émergents pour la profession de l'assurance et de la réassurance - FFA 2 Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 18 au 19 août 2021.[2] Source : Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur[3] Base de données informatique harmonisée tenue à jour par un consortium intégrant le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), EDF (Électricité de France) et l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).[4] https://www.ecologie.gouv.fr/face-au-risque-secheresse-nouveaux-outils-preparer-lete[5] Les dommages causés par les tempêtes ne relèvent pas de la garantie Catastrophe Naturelle mais de la garantie tempête : Aux termes de la loi initiée en juillet 1982, sont considérés comme effets des catastrophes naturelles « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises » (Article L. 125-1 alinéa 3 du Code des assurances).Notons que les dommages causés par le vent ont été définitivement écartés du champ d’application du régime des catastrophes naturelles par la loi du 25 juin 1990. En effet, cette loi a permis la généralisation de la garantie tempête en rendant obligatoire la couverture des dommages résultants des effets du vent dû aux tempêtes, ouragans et cyclones pour toute personne détentrice d’un contrat d’assurance garantissant les dommages d’incendie.
Il y a 3 ans et 247 jours

Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Raymond Camus présente à Vienne ses procédés de préfabrication. Il tient entre se mains la photo de la cité Barhen construite pour les houillères du bassin de Lorraine. [©Archives Michel Camus] Après des études au lycée du Havre, Raymond Camus (1911-1980) est élève de l’Ecole centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1933. Sa vie professionnelle débute dans l’entreprise paternelle. Il y aura l’occasion de participer à l’Exposition universelle de 1937. De 1938 à 1942, il est ingénieur aux usines Citroën, chargé de trouver des solutions aux problèmes de logements des ouvriers. Au lendemain de la guerre, alors qu’il a acquis depuis 1942 une solide expérience dans l’entreprise de travaux publics Bancel & Choiset, ses idées se précisent. Mesurant « l’abîme » qui sépare l’industrie automobile du monde du bâtiment, il envisage dès cette époque, d’« adapter à la construction d’immeubles, les principes de la fabrication industrielle, ou en d’autres termes, faire des maisons comme on fabrique des automobiles ». Un brevet intitulé “Procédé de construction” Construction de 948 logements à Sarrebruck, en Allemagne, selon les procédés Camus de préfabrication lourde (de mars à octobre 1963). [©Archives de Forbach] Raymond Camus part alors du constat que la préfabrication par petits éléments en vogue à l’époque est loin de donner les résultats attendus. Il met alors au point un procédé de construction utilisant de grands panneaux porteurs préfabriqués en béton. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le secteur du bâtiment connaît en France un bouleversement sans précédent. Les besoins immenses de la Reconstruction, puis de la construction massive de grands ensembles de logements sont l’occasion de moderniser le secteur. Lorsqu’en juin 1948, l’ingénieur dépose son brevet intitulé “Procédé de construction”, cela va révolutionner la manière de concevoir les bâtiments. Trois avantages essentiels sont mis en avant par l’inventeur. A savoir, la réduction au minimum des joints d’assemblage grâce à la taille importante des éléments. Puis, l’économie d’une ossature édifiée habituellement à l’avance. Et enfin, une fabrication complète en usine garantissant une exécution optimale au point d’incorporer l’ensemble des équipements. Le recours à ce type d’éléments n’est pas une nouveauté, puisque dès 1910 l’état major américain avait employé, pour la construction de ses casernes, de grands panneaux de béton selon le procédé Aiken. Dans l’entre-deux-guerres, on utilise des procédés similaires pour la construction de cités d’habitation, comme au Betondorp, près d’Amsterdam (Dick Greiner, architecte) ou dans le cadre du Neue Frankfurt (Ernst May, architecte), en Allemagne.  L’ilôt N17 du quartier havrais du Perrey Un transport de panneaux Camus, préfabriqués à Marienau (57), passe le poste frontière franco-allemande de la Brême d’Or. [©Archives de Forbach] Un an à peine après le dépôt de la demande de brevet, le procédé Camus reçoit l’agrément provisoire du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) par décision n° 319 du 22 juin 1949. Et la société d’exploitation Raymond Camus & Cie est créée. Quelque 42 brevets seront déposés par Raymond Camus, pour la plupart signés de son seul nom et portant presque tous sur la fabrication ou la manipulation de panneaux préfabriqués à base de béton armé. Dès 1950, des usines sont créées pour la mise en œuvre de ce procédé.  Construction d’un immeuble de la cité des Champs-Barets au Havre (76), grâce au procédé ETM. [©Archives de Centrale Histoire]Immeuble en construction au Havre (76), les ouvriers sont en train de coffrer un poteau d’angle de l’ossature. [©Archives de Centrale Histoire]Chantier du Shape Village, situé à Saint-Germain-en-Laye (78). [©Archives de Centrale Histoire] En 1951, un premier immeuble est bâti au Havre, dans le quartier du Perrey, îlot N17. Plusieurs dizaines de pays mettent en œuvre le système Camus : Allemagne de l’Ouest, Algérie, Autriche, Belgique, Espagne… Mention spéciale pour l’URSS qui produisit sous licence dans 300 usines ! Dans les années 1970 toutefois, la préfabrication lourde connaît un déclin. Mais au total, le système Camus compte, en 1977, plus de 350 000 logements réalisés dans 20 pays différents. Lire aussi : – “Raymond Camus et l’avènement de la préfabrication lourde en France : vers un nouveau paradigme structurel”, Centraliens n° 625, Avril-mai 2013.“La préfabrication lourde en URSS : Concepts techniques et dispositifs architecturaux”,Natalya Solopova, Editions Dom Publishers, 2021. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 253 jours

Se loger en Europe coûte plus cher avec la crise sanitaire

Dans la zone euro, le prix des maisons et appartements a augmenté de 6,2% au premier trimestre comparé à un an plus tôt, la hausse la plus élevée depuis mi-2007, selon la Banque centrale européenne (BCE).Pourquoi les prix augmentent-ils?L'organisme statistique européen Eurostat observe une hausse de près de 30% des prix d'achat des logements en Europe depuis 2015."On ne construit pas suffisamment au regard des besoins", assure à l'AFP l'économiste Sandrine Levasseur, spécialiste des questions européennes et du logement à l'Observatoire français des conjonctures économiques.La hausse est ainsi particulièrement importante dans un petit pays comme le Luxembourg (+17% sur un an au premier trimestre 2021).La pandémie a accentué le problème: les confinements ont stoppé les constructions, et des difficultés d'approvisionnement en matériaux continuent de retarder les chantiers.En parallèle, de nombreux foyers enfermés dans des appartements pendant les confinements ont ressenti le besoin de vivre dans des espaces plus grands, hors des métropoles.Ceux qui disposaient de "revenus élevés ou travaillaient dans des secteurs où le télétravail était plus facile" ont pu sauter le pas, indique à l'AFP Marissa Plouin, analyste des politiques publiques de logement à l'OCDE.Poussée par des taux de crédits immobiliers historiquement bas, la demande a changé "soudainement" poursuit-elle, et fait augmenter les prix.La BCE a d'ailleurs observé en 2020 une hausse des prix dans les capitales inférieure de 0,7 point à celle de l'ensemble de zone euro, alors qu'elle était auparavant toujours supérieure. Elle l'explique par "une décélération naturelle" des prix déjà très hauts, ou "des déplacements de la demande vers des zones situées en dehors des capitales".A Paris par exemple, le prix des logements affichait peu d'évolution sur un an au deuxième trimestre, alors qu'il a augmenté de 7% en régions, selon les données des notaires. Les loyers suivent-ils la même tendance?Si les prix à l'achat se sont envolés ces dernières années, les loyers observent une augmentation régulière et moins importante."Il y a toujours un effet retard de plusieurs années difficile à expliquer", indique Mme Levasseur.Avec la crise sanitaire, ce retard s'est encore accentué. "Cela est probablement lié en partie aux mesures temporaires mises en place par certains gouvernements, comme des gels de loyers ou des interdictions d'expulsions", explique Mme Plouin.Le Luxembourg a notamment gelé le prix des loyers jusqu'au 30 juin dernier. La Grèce a permis aux travailleurs dont le contrat avait été suspendu de payer seulement 60% de leur loyer. L'Autriche, la Belgique, l'Italie ou encore la République tchèque ont interdit temporairement les expulsions."Ce sont des mesures d'urgence. On risque de tomber de haut lorsqu'elles vont commencer à être supprimées, alors que de nombreux foyers ne se sont pas encore remis du choc économique de la pandémie", prévient Mme Plouin.Barbara Steenbergen, membre du comité exécutif de l'Union internationale des locataires (IUT), craint carrément "une crise sociale".Dès mars, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans plusieurs villes d'Espagne pour réclamer une loi qui encadrerait les loyers.Et des milliers de Berlinois ont défilé le 11 septembre pour protester contre la hausse des loyers, deux semaines avant un referendum visant à exproprier les grandes sociétés immobilières de la capitale allemande, accusées d'encourager la spéculation et de faire monter les prix.Les prix sont-ils poussés par une spéculation des grands investisseurs?Pour Barbara Steenbergen, la situation à Berlin témoigne d'un problème plus général en Europe: "Il y a une concentration massive de ces grands propriétaires sur le marché européen, ce qui leur donne du pouvoir, et notamment celui de faire les prix."Face à l'incertitude de la crise sanitaire, de nombreux investisseurs se sont tournés vers la pierre, considérée comme une valeur sûre, note la BCE.Et avec le télétravail qui réduit la demande de bureaux, beaucoup de grands investisseurs se sont retournés vers l'immobilier de logement. L'économiste Sandrine Levasseur ne croit pas cependant à l'hypothèse d'une bulle immobilière. "C'est très spécifique à Berlin", soutient-elle, évoquant les prix historiquement bas et le fort taux de locataires (80%) dans la capitale allemande.
Il y a 3 ans et 253 jours

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable Le 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable, dont Planète Bâtiment est partenaire, se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. Il est organisé cette année par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes.   « Toutes les idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle ».  Auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés1, Philippe Bihouix, aujourd’hui directeur général d’Arep, a travaillé en tant qu’ingénieur-conseil ou dirigeant dans différents secteurs industriels, en particulier les transports et la construction.  Philippe Bihouix ©Maxime Huriez « Grand témoin,  il ouvrira le congrès le 6 octobre avec une conférence introductive : To build or not to build Changement climatique et pénurie des ressources : (Comment) construire demain ? Sa vision risque de bousculer bien des intervenants. Les ateliers reprendrons certains des aspects de son discours. En avant-première pour Planète Bâtiment, il dévoile les grandes lignes de son intervention.  » Par Stéphane Miget  Densité, technologie, économie circulaire, éco-construction, rénovation énergétique… Vous allez dresser un constat sévère de la situation et émettre des réserves sur les capacités du secteur à relever les défis ?  De mon point de vue, les dispositifs qui se mettent en place pour réinscrire le secteur du bâtiment dans les « limites planétaires » (climat, énergie, ressources) risquent d’être insuffisants. Prenons le fantasme de la « smart city », cette ville enrichie technologiquement, où capteurs et intelligence artificielle permettraient d’optimiser les flux de personnes, son métabolisme, les dépenses énergétiques, etc. D’abord, on pourrait questionner nos capacités réelles à déployer et généraliser de tels systèmes, suffisamment rapidement ; ensuite, cela engendrerait une consommation insoutenable de ressources rares, difficilement recyclables, par la multiplication des objets connectés dans les habitations et les espaces publics ; enfin, le rapport « coûts / bénéfices » est loin d’être évident, avec le développement, en arrière-plan, des équipements numériques pour le stockage et le traitement des données. Autre exemple avec l’économie circulaire, qui est un peu la tarte à la crème. Bien sûr, il est possible de progresser dans le recyclage, le réemploi… Malheureusement, la réalité montre que le réemploi est très compliqué à mettre en œuvre, pour des raisons économiques (coût de la récupération, du stockage), organisationnelles, voire réglementaires ou assurantielles. Quant au recyclage, celui-ci est souvent limité et inefficace pour « boucler les cycles » : les mélanges de matériaux engendrent presque inévitablement un downcycling, comme pour les aciers, les verres, etc. qui rejoignent des utilisations moins nobles. Il y a quand même quelques avancées : par exemple le béton avec le projet Recybéton ? Oui, naturellement, et il faut continuer à porter l’effort sur ces sujets, mais cela reste marginal pour l’instant et il y a quand même une « dégradation » de la fonctionnalité, les granulats ne sont techniquement pas utilisables comme ceux sortant de carrière. Et lorsque le béton est broyé, deux éléments ne peuvent être récupérés : le sable et le ciment. Certes, ces démarches peuvent réduire un peu les consommations de ressources et éviter l’ouverture d’une carrière supplémentaire. Toutes ces idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle.  Un problème d’échelle que vous soulevez également dans la l’écoconstruction et la rénovation ?  La réglementation s’enrichit (RE2020 ndlr), privilégiant les bâtiments écoconstruits. Pour autant, leur réplicabilité et le passage à grande échelle vont être difficiles. Il y a un problème de ressources. Construire en bois, de plus en plus haut, c’est très bien pour économiser le carbone. Mais si nous voulons continuer à (éco)construire autant de logements, d’immeubles de bureaux, d’entrepôts… j’ai peur que le bois des forêts européennes n’y suffise pas ! Concernant la rénovation thermique, tout le monde plébiscite les grands programmes, mais suivre le rythme est une autre affaire. Si l’on doit rénover 20 millions de logements et que seuls 200 ou 300 000 le sont chaque année, il va nous falloir de l’ordre d’un siècle… Et nous n’avons pas tout ce temps !  Quant à la densification, bien sûr une ville dense consomme moins d’espace ; les transports en commun, mieux remplis, coûtent donc moins cher et s’avèrent plus rentables pour les collectivités… Mais, il y a aussi des effets pervers : par exemple plus les métropoles se densifient, plus les habitants souhaitent une résidence secondaire.  C’est-ce que vous appelez l’effet rebond ?  Oui. A chaque fois que l’on crée de l’efficacité, nous provoquons aussi une augmentation des besoins, et continuons à augmenter globalement la facture environnementale. Par exemple, dans les bâtiments rénovés et mieux isolés, les habitants augmentent inconsciemment leur température de confort, d’où une perte de tout ou partie des gains théoriques. Un rapport en Allemagne de la fédération GdW, présenté à l’été dernier, a montré des résultats assez déprimants : malgré les sommes très importantes engagées dans la rénovation (plus de 340 Mds € entre 2010 et 2018), les économies générées n’ont été que de… 1 à 2 kWh par mètre carré et par an.  Même scénario pour le numérique : les progrès unitaires sont phénoménaux… mais l’augmentation des besoins (quantité de données générées, stockées, transmises…) encore plus, conduisant à une empreinte environnementale croissante. Ce phénomène n’est pas nouveau, la trajectoire technologique de l’humanité, depuis deux siècles, atteste que cette efficacité technologique, rapidement convertie en « efficacité économique » (baisse des prix), fait augmenter les volumes consommés, et donc la facture environnementale totale.  Maintenant que le constat est posé, que faut-il faire ?  Au lieu de rester fascinés devant les perspectives de l’innovation high-tech, l’idée pourrait être d’amorcer une démarche plus « low-tech », visant à l’économie de ressources, à la sobriété à la source, aux réflexions sur le juste besoin. Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de faire preuve de « techno-discernement », de faire le tri pour utiliser les technologies – et donc les précieuses ressources qu’elles mobilisent – là où elles sont indispensables, ou là où elles apportent un avantage indiscutable.  Et pour la construction ?  D’abord, rechercher une sobriété d’usage en termes de confort thermique. Il serait bien plus rapide, efficace, bon marché, d’adapter nos habitudes et notre habillement en hiver, d’enfiler un pull et de poser un plaid sur ses genoux en télétravail ou au bureau, bref d’accepter collectivement de décaler notre référentiel de confort, que de l’appréhender seulement à travers le prisme du chauffage ou de l’isolation. Il faut aussi réfléchir en amont pour atteindre une sobriété de construction, accepter de construire moins pour construire mieux. Pour cela, entre autres, remettre en cause nos besoins, dimensionner au plus juste, intensifier l’usage des lieux existants, réinvestir les surfaces vacantes… Et déployer tout l’arsenal nécessaire à la sobriété foncière (densification légère, surélévations, transformation des zones commerciales ou des bureaux en logements…) ; mais les métropoles et les villes – quelle que soit leur échelle – ne pourront pas atteindre, seules, le zéro artificialisation. La puissance publique devra accompagner le mouvement, en renonçant à l’attractivité des « villes-monde » – qui est en train de faire long feu, depuis la crise sanitaire – et en relançant une politique de la décentralisation. 1L’Âge des low tech (Seuil, 2014 ; Points, 2021), Le Bonheur était pour demain (Seuil, 2019). 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable « To build or not to build », il est encore temps de s’inscrire ! https://www.congresbatimentdurable.com/
Il y a 3 ans et 259 jours

« To build or not to build » : 9ème Congrès du Bâtiment Durable

Le 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable, dont Planète Bâtiment est partenaire, se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. Il est organisé cette année par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes.   Il est encore possible de s’inscrire en suivant ce lien https://www.congresbatimentdurable.com/ S’ouvrir pour monter en compétence Lors de cette 9ème édition les participants échangeront trois jours durant, sur l’actualité du bâtiment et l’aménagement durable. Avec une nouveauté cette année, puisque le congrès franchit physiquement les frontières pour la première fois. Katharina Brockstedt : Coordinatrice du Centre de ressources Envirobat Grand Est energivie.pro., nous en dit plus. Par Lucien Brenet.  Photo : Klaus Stöber ©INSA de Strasbourg Quelles seront les grandes thématiques du congrès cette année ? Le premier jour se concentrera sur la thématique du bilan carbone, le deuxième, sur celle de la rénovation, et le troisième, sur l’adaptation au changement climatique. Seront évoquées lors de conférences et tables rondes, des thèmes annexes, dans chacune de ces grandes thématiques, citons :  les Réglementations environnementales, les matériaux biosourcés, la frugalité, la qualité de l’air le réemploi des matériaux de construction, ou encore la réhabilitation des friches, la rénovation à l’échelle urbaine et rurale, la résilience, le confort d’été, l’adaptation au changement climatique, la biodiversité…  Pourquoi ces grands thèmes en particulier ?  La question de l’impact carbone et de l’amélioration du bilan carbone est une évidence en soi (le secteur du bâtiment représente 123 millions de tonnes de CO2 soit le quart des émissions du pays ndlr). L’idée consiste à aborder toutes les notions permettant d’améliorer ce bilan carbone. Concernant la rénovation, étant donné qu’elle représente la majeure partie de l’activité du secteur du bâtiment, son importance est vitale dans l’optique de réduire l’impact environnemental. Nous avons durement besoin de rénover si la France souhaite arriver à la hauteur des ambitions de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC ndlr) qui vise la neutralité carbone à horizon 2050…  Quant à l’adaptation au changement climatique, nous avons une fois encore pris brutalement conscience de sa nécessité avec un été marqué par les inondations et les incendies. Nous ne pouvons donc pas passer à côté de ce sujet. En Alsace par exemple, où se tient en partie le congrès, nous connaîtrons des pics de températures à 55° en 2050 ! Il faut donc se projeter à cet horizon et réfléchir à comment nous vivrons en ville, et à la campagne d’ici plusieurs décennies. Ce qui est sûr, c’est que nous ne pouvons plus construire comme nous le faisons maintenant.  Cette année, le congrès est élargi aux régions frontalières. Quel est l’objectif de cette démarche ?  La raison est toute simple, cette ouverture consiste à ce que chacun puisse voir comment les autres procèdent afin de monter en compétence. Nous avons les grandes thématiques, et devons trouver des solutions ensemble. Ces solutions dépendent de la législation en vigueur, des mœurs, de l’expérience et de la réflexion. Toutes ces notions sont traitées de façon très diverses au Luxembourg, en Allemagne, en Belgique ou en France. Par exemple, les Allemands, Belges et Luxembourgeois apprendront beaucoup sur tout ce qui a trait à la question du carbone, puisqu’ils leur réglementation environnementale n’inclut pas le poids carbone dans les matériaux par exemple. La France elle, tirera des enseignements de ses voisins sur le réemploi des matériaux de construction, les modes de l’habitat différent et les opportunités de la ville diffuse par exemple, qui sont des notions bien plus développées chez-eux.  Pour découvrir le programme du congrès : https://www.congresbatimentdurable.com/lecongres/programme-cnbd9/
Il y a 3 ans et 286 jours

La France reçoit un premier versement de 5,1 milliards d'euros du plan d'aide européen pour la relance

"Ce jeudi, nous toucherons 5,1 milliards d'euros de subventions du plan de soutien européen", a déclaré le ministre de l'Economie dans une interview au quotidien Sud Ouest.Il s'est félicité que "près de la moitié" du plan de relance français de 100 milliards d'euros soit quant à lui déjà engagé, ajoutant que "70 milliards le seront à la fin de l'année".Ce plan sera subventionné à hauteur de 39,4 milliards d'euros jusqu'en 2026 par la Commission européenne, qui a approuvé le plan de relance français en juin.Un second décaissement de l'aide européenne va être demandé par le gouvernement français à l'automne et devrait être versé début 2022 pour un montant d'environ à nouveau 5 milliards d'euros, a indiqué le ministère de l'Economie à l'AFP.Cette aide est financée pour la première fois par de la dette levée en commun, pour un montant total au niveau communautaire d'environ 750 milliards d'euros, sous forme de subventions et de prêts, âprement négocié dans le cadre plan intitulé "NextGenerationEU".Mardi, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et le Portugal ont eux aussi touché des premiers financements, allant jusqu'à 9 milliards d'euros pour l'Espagne.Grâce au plan de relance, la France devrait retrouver son niveau d'activité d'avant la crise dès la "fin 2021 et non pas début 2022", selon Bruno Le Maire. Cet horizon est également celui prévu par l'Insee depuis début juillet.Le ministre doit visiter jeudi à Bayonne une PME qui bénéficie du plan de relance.Akira Technologies conçoit et fabrique des machines d'essais utilisées notamment dans l'aéronautique et l'automobile, et son projet d'investissement va lui permettre de créer un nouvel atelier pour des composants critiques, explique Bercy dans un communiqué.L'économie "à 99%"Près de la moitié de l'aide européenne perçue par la France sera dédiée à la transition écologique, avec 5,8 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour moderniser le réseau ferroviaire et 1,9 milliard pour développer l'hydrogène décarboné.Un peu plus de 8 milliards d'euros seront consacrés à la numérisation des entreprises, des écoles et administrations, tandis que le reste de l'enveloppe doit financer notamment des dépenses en faveur de l'emploi et de l'apprentissage des jeunes, la modernisation du système de santé et des programmes de formation professionnelle.Bruno Le Maire s'est dit "confiant" pour les mois qui viennent, car "l'économie française tourne désormais à 99% de ses capacités par rapport à 2019".Il en veut pour preuve que "pour la première semaine d'août 2021, les achats en carte bleue sont supérieurs de 17% à la même semaine de 2019", même si cette semaine précédait la mise en place du pass sanitaire, qui pourrait freiner la consommation.Le ministre organisera le 30 août une réunion à Bercy avec les représentants d'organisations professionnelles dont certaines demandent la prolongation des aides aux entreprises qui arrivent à échéance fin août.Si Bruno le Maire avertit qu'en "régime de croisière normal, l'Etat n'a pas vocation à diriger l'économie", il assure que "nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin".
Il y a 3 ans et 294 jours

Studio Moods, la collection de revêtements de sol créatifs qui réinvente le design intérieur

Fabriquée par IVC Commercial, éditeur belge de sols design et durables, Studio Moods s'appuie sur un principe simple : 7 formes géométriques, 9 format, pour créer des combinaisons à l'infini. Architectes et décorateurs d'intérieurs peuvent enfin laisser libre cours à leur créativité pour dessiner un sol à la personnalité unique, incarnant un nouvel esprit des espaces intérieurs.7 formes géométriques, 9 formats, une conception sans limiteLe concept Studio Moods part d'une idée simple qui fait toute sa force. Les architectes et décorateurs ont en main un jeu de 7 formes géométriques et 9 formats : chevron, rectangle, trapèze, triangle, hexagone (petit et grand), diamant (petit et grand), parallélogramme...À l'image d'un puzzle ou d'un tangram, chacun dessine son propre motif parmi les 107 possibilités pour une signature de sol unique : minimaliste ou kaléidoscopique, ton sur ton ou en espaces contrastés. Les classiques intemporels de pose à bâtons rompus ou de chevrons sont challengés par les nouvelles formes trapèze ou parallélogramme qui permettent de créer un motif effet vannerie (wicker). L'esthétique se personnalise en subtilité grâce aux jeux de couleurs pastels ou foncées et aux textures de bois ou pierre. Au total, la collection offre un panel de 107 motifs avec lesquels jouer.IVC Commercial, l'excellence du design belge de haute qualitéCréés et fabriqués près de Courtai en Belgique, les carreaux de vinyle de luxe (LVT) Studio Moods sont découpés avec précision au laser. Doux et chauds au toucher, ils procurent un excellent confort acoustique et sont dotés d'une couche de protection renforcée, qui leur permet de résister à l'usure, aux rayures et aux tâches. Compatible avec un chauffage au sol, cette gamme est recommandée dans des projets d'espaces de travail, d'hôtellerie, espaces de vente ou de loisir dans toute l'Europe.
Il y a 3 ans et 297 jours

3 interpellations après une vague de 300 cambriolages d'artisans du bâtiment dans les Hauts-de-France

"Alors que l'enquête continue et qu'une information judiciaire est ouverte, les trois individus", âgés d'une trentaine d'années et, selon une source proche de l'enquête, originaires d'un pays membre de l'Union Européenne, ont été placés sous mandat de dépôt et écroués à la fin de leur garde à vue, a indiqué la Région de gendarmerie Hauts-de-France dans un communiqué.Sous surveillance dans le cadre d'une enquête menée par la section de recherches de la région de gendarmerie Hauts-de-France, et la brigade de recherches de Saint-Omer, ils ont été interpellés "dans la nuit du 3 au 4 août en flagrant délit", alors qu'ils entamaient "un nouveau raid dans les Hauts-de-France".Les perquisitions ont permis "de retrouver du matériel volé ainsi que de l'outillage dont la provenance doit encore être définie".L'enquête avait été ouverte après qu'en juin, le groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais a identifié "un phénomène de vol par effraction au préjudice d'artisans du bâtiment".Les investigations ont permis "d'identifier rapidement un groupe criminel structuré originaire des pays de l'est, ayant sa base arrière en Belgique" derrière ces cambriolages, 313 recensés jusque là. S'étendant sur les départements du Pas-de-Calais, en particulier dans l'Audomarois, du Nord et de la Somme, ils portaient "principalement sur de l'outillage électroportatif"."Les excellentes relations avec la police judiciaire fédérale de Charleroi (Belgique) ont été déterminantes dans cette affaire", a relevé la gendarmerie.
Il y a 3 ans et 313 jours

Venise 2021, le top 10 de la rédac #2 : En Belgique, amour-haine au 1/15e entre l’architecture et la ville

Organisées par le ministère de la Culture, les Journées nationales de l’architecture regroupent chaque année plus de 1000 rendez-vous, balades urbaines, ateliers pédagogiques, visites de chantiers, d’agences, de réalisations… Elles auront lieu les 15, 16 et 17 octobre prochains dans toute la France. Acteurs du monde de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 327 jours

Comment bien préfabriquer un prémur ?

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Les MCI sont produits au sein d’usines qui sont de plus en plus automatisées. [©Progress Group] 1 – Quels sont les avantages d’un MCI ? Les MCI, ou murs à coffrage intégré, sont plus connus en France sous le patronyme de prémurs. Ce sont des murs préfabriqués, livrés sur site par des camions équipés de racks à tiroirs. Là, une fois positionnés dans le bâtiment en construction, il ne reste qu’à bétonner leur noyau. C’est-à-dire l’interstice présent dans les faces interne et externe de l’élément.  Les prémurs sont un potentiel d’économie pour les entreprises, car ils réduisent la pénibilité et surtout les durées des chantiers. Ces panneaux sont prédestinés pour la réalisation d’ouvrages en sous-sol, avec cotes bloquées, de trémies d’escaliers ou d’ascenseurs. L’autre avantage du produit est la réduction des délais sur les chantiers. A vrai dire, comme son nom le laisse entendre, un prémur peut remplacer sans difficultés un voile de béton à couler en place… Les prémurs se déclinent en plusieurs types en fonction des options choisies : isolés ou non, matricés ou teintés, polis… D’un point de vue béton, les solutions bas carbone commencent à être de plus en plus populaires.  2 – Quelles sont les différentes étapes de production ? Les installations de production peuvent être modifiées et upgradées en fonction des besoins des préfabricants. [©Progress Group] L’important lorsque l’on parle de MCI est de bien comprendre que l’industrialisation de la production permet la constance de la qualité du produit. Ainsi que l’optimisation du nombre de tables traitées à l’heure. Le travail se fait sur carrousel avec des tours d’étuvages, permettant de fonctionner, selon les usines, jusqu’en 3/8. Ces unités ont des degrés d’automatisation divers et restent évolutives. La première étape de la production consiste à décoffrer la table de la précédente préfabrication. Ceci, avant de la nettoyer et de la huiler de nouveau. Dans la foulée, la table sera coffrée. Les douilles d’étaiement et les aimants pour boîtiers électriques seront posés avec précision. L’idéal est de confier ces opérations à des robots. Ce qui évite la pénibilité et assure une grande précision de pose, ainsi qu’un rythme élevé. Il existe même un concept de coffrages précis au centimètre. A l’étape suivante, les opérateurs peuvent intervenir pour assurer l’installation des réservations polystyrène, des réservations en bois et des éventuelles gaines. Si le design le nécessite.  Arrivent ensuite les armatures. Là, plusieurs solutions existent. Avec le logiciel Ebos, qui pilote le carrousel, les informations sont prises depuis le dessin 3D et transmises à chaque machine. Ainsi, que les barres soient débitées de manière automatique par une redresseuse MSR, posées à la main ou via un robot. Voire encore sous forme de treillis spécial pour les grosses unités, leur débit est complètement automatisé. Les cages d’armatures complémentaires sont produites sur place, sur un circuit parallèle spécifique avec une légère anticipation.  Les raidisseurs triangulaires peuvent désormais être produits en juste à temps dans les unités les plus modernes, directement à partir de bobines. Offrant ainsi des économies au producteur. Dernier élément, les cales d’enrobage des armatures sont, elles aussi, placées par robot, afin d’en optimiser le nombre. Que cela soit sur les barres individuelles ou sur les treillis spéciaux.  3 – Comment se déroule le bétonnage ?  Le coulage du béton se fait automatiquement, grâce à une distribution via une distributrice béton automatique équipée de vis hélicoïdales et de clapets. [©Progress Group] Avant le bétonnage, il y a un contrôle qualité. Les postes peuvent même être équipés de caméras qui prennent en photos les éléments avant bétonnage. Il est même possible de faire des contrôles qualité informatisés. Ce qui est très demandé par les clients finaux.  Le bétonnage se fait ensuite idéalementde façon automatique, à l’aide d’une distributrice béton, quivient directement s’approvisionner en béton au niveau de la centrale. A l’intérieur de cette benne béton automatique, des vis hélicoïdalespermettentde maîtriser les volumes de béton déversés. Ainsi que sa répartition sur la table de préfabrication. Un coup de vibration, en fonction de la formulation du béton, achève cette première phase de production. A l’issue de la phase de bétonnage, chaque table rejoint la zone d’étuvage où elleyséjourne durant environ8 h.  4 – Comment est finalisée la préfabrication d’un prémur ? Le logiciel de gestion permet le flux des données à toutes les machines, l’optimisation des productions et l’aide aux collaborateurs dans leurs tâches. [©Progress Group] Pour faire simple, un prémur est constitué de deux plaques de béton (tout à fait comparable à des prédalles), reliées ensemble par des éléments d’armature. Mais séparées d’un vide interstitiel rempli sur le chantier. Ainsi, lorsque la première face est sèche, prête à être retournée, on lance en production la seconde face du même mur, en suivant le même processus que celui décrit plus haut. Toutefois, lorsque l’élément quitte l’aire de bétonnage, il ne rejoint pas directement l’étuve, mais une zone dite “d’assemblage”. En parallèle, la première plaque sèchesort de l’étuve pour rejoindre cette même zone. C’est l’étape la plus spectaculaire du process de préfabrication qui débute alors, avec le retournement complet de la table qui porte la plaque de béton durci. Cette dernière est ensuite déposée sur la seconde table fraîchement bétonnée, ses armatures en attente venant se noyer dans le béton frais de la plaque tout juste coulée.  A l’issue, la première plaque est décoffrée de sa table support, qui peut être réintroduite dans le circuit de production. De son côté, la seconde table, supportant désormais un prémur reconstitué, ira finir de sécher en étuve 8 h environ.  Une fois le béton durci, cette table est dirigée vers la zone de démoulage où elle sera relevée pour permettre la prise en charge du prémur à l’aide d’un pont roulant. Durant cette phase finale, l’élément est positionné dans un rack dédié au stockage sur parc, puis au transport.  Article réalisé avec l’appui technique de Benoît Guiberteau, responsable commercial de Progress Group A propos de Progress Group Progress Group est un spécialiste de l’étude et de l’installation d’équipements et de logiciels pour les usines de préfabrication. Plusieurs marques font partie du groupe, parmi lesquelles figurent Progress Machinen & Automation, Ebawe, Progress Software Development,Echo Precast Engineering, ou Tecnocom.  Progress Group est un groupe d’entreprises actif à l’international avec des sites à Eilenburg et Francfort, en Allemagne, à Houthalen, en Belgique, à Brixen et à Udine, en Italie. Mais aussi à Winnipep, au Canada, à Qingdao, en Chine, à Chicago, aux Etats-Unis, à New Delhi, en Inde, et à Kuala Lumpur, en Malaisie. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 329 jours

Pim : « Les propriétés du polyuréthane, un atout pour le secteur de la préfabrication »

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Christophe Ray, dirigeant de Pim : « Le marché du béton représente près de 20 % de notre chiffre d’affaires cette année. ». [©Pim] Au commencement, en 1981, Pim s’est spécialisé dans la fabrication de pièces en polyuréthane, et plus particulièrement, dans les roues et roulettes. Depuis 2012, et l’arrivée de Christophe Ray, dirigeant et repreneur de la société, l’industriel explore différents territoires. Basée à Pusignan, près de Lyon, cette PME rassemble près de 43 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 4 à 5 M€/an. « Nous réalisons 50 % de notre activité à l’export, détaille Christophe Ray. Vers l’Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis et vers d’autres pays frontaliers. » L’usine de production se développe sur une superficie couverte de 3 800 m2.  En 2019, Pim a subi un incendie dans son atelier principal. « Nous avons réfléchi à comment nous relancer ? Quelle stratégie adopter ? Ce sinistre a accéléré la prise de décision sur l’investissement vers de nouveaux marchés. » En effet, avec l’arrivée du nouveau dirigeant, Pim se diversifie. Tout en gardant la technique du polyuréthane coulé par gravité à chaud. « C’est un matériau particulier, mais aux très bonnes propriétés mécaniques. » Pim est présent dans différents secteurs. A l’image du monde de la neige, du transfert et de l’industrie. Et depuis l’incendie, l’industriel s’est tourné vers celui du béton.  Une nouvelle opportunité de marché « Nous réalisons des moules complets, des réservations, de l’outillage ou encore des éléments de protection. Pour le béton prêt à l’emploi, nous produisons aussi des buses pour machines à projeter. » Aujourd’hui, ce marché est porteur pour Pim. « Il représente près de 20 % de notre chiffre d’affaires cette année. »  Le polyuréthane présente plusieurs intérêts pour le monde du béton. « Le travail du polyuréthane peut être comparé à la pâtisserie, reprend Christophe Ray. Il faut respecter la recette. En changeant les proportions, nous allons modifier la dureté du matériau. Cela va nous permettre de faire des épaisseurs faibles, mais rigides, ou d’augmenter ou non la résistance à l’abrasion. » Ici, Pim utilise trois composants pour fabriquer sa matière première : une résine, un pré-polymère et  un réactif. Ces ingrédients sont mélangés à chaud.  « Ce matériau dispose d’une bonne résistance à l’abrasion. Par rapport aux solutions en acier, il est plus léger et plus facile à manipuler. Cela permet d’éviter les troubles musculo-squelettiques. Et finalement, le mode de transformation du polyuréthane est très voisin du process de production du béton préfabriqué. Nous savons faire du sur mesure. Des séries de 10 à 100 pièces. » Pim travaille en direct avec les industriels de la préfabrication. « Nous avons une équipe qui se déplace avec un technico-commercial spécialisé dans le béton. » La demande en moule se développe de plus en plus avec des clients, tels que Bonna Sabla, Libaud Préfa, Sebico  ou encore Sobemo. « En ce moment, les moules matricés sont un gros sujet pour nous. Nous mettons l’accent sur ce domaine au vu de la forte demande. Nous avons quelques clients partenaires qui testent nos produits et nous en cherchons d’autres. Nous avons plutôt orienté nos recherches autour des prémurs », détaille en conclusion Christophe Ray. Aujourd’hui, l’activité béton de Pim reste centrée sur la France. Mais l’industriel vise l’export avec, en première ligne, l’Allemagne et le Maroc. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 335 jours

Un nouvel ingrédient pour un ciment plus propre

Recherche - France, Belgique, Allemagne et Luxembourg collaborent sur un projet de remplacement du clinker par les argiles cuites ou calcinées issues des boues de lavage des carrières.
Il y a 3 ans et 337 jours

Otis dévoile une nouvelle génération d’ascenseurs connectés 100% digitalement intégrés

Otis lance mondialement les nouvelles solutions de mobilité Gen360 et Gen3. Elles embarquent nativement la solution IoT Otis ONETM, qui fournit en temps réel des informations sur l’état des équipements. Otis ONETM peut également apporter des scenarios prédictifs permettant une maintenance plus proactive – ainsi que la possibilité de réaliser des diagnostics et des interventions à distance.Otis Worldwide Corp. (NYSE:OTIS), leader mondial de la mobilité verticale, a annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle génération d’ascenseurs digitalement intégrés, à l’image du monde ultra-connecté d’aujourd’hui. Lors de l’évènement virtuel international Welcome to Tomorrow - qui a rassemblé clients, collaborateurs et acteurs de l’industrie de la mobilité, de plus d’une centaine de pays – Otis a ainsi présenté ses nouvelles solutions de mobilité Gen360TM et Gen3.En France, c’est l’écosystème Gen360 qui est proposé au marché. Il a été conçu pour répondre aux attentes actuelles et futures d’un monde de plus en plus connecté, celles des passagers, architectes, promoteurs immobiliers, en passant par les propriétaires et les gestionnaires de parcs.Il s’appuie sur les 20 ans d’expertise technologique et design développée sur de la gamme Gen2® à courroies plates pour amener de nouveaux standards en termes de sécurité, de performance et de confort.La solution IoT (Internet des Objets) Otis ONETM est nativement intégrée dans le Gen360TM. En collectant et en analysant les données transmises par les capteurs intelligents positionnées sur les ascenseurs, Otis ONE procure des données de performance en temps réel, un flux proactif d’informations et des aperçus prédictifs. La technologie Otis ONE permet également de résoudre de nombreux problèmes à distance et en toute sécurité. Grâce aux API (Application Programming Interface) intégrées au cloud, l’écosystème Gen360TM peut être connecté à d’autres systèmes de bâtiments intelligents, apportant ainsi une réelle valeur ajoutée aux gestionnaires de parcs et comme aux passagers.« L’ascenseur connecté représente l’avenir et incarne notre vision d’une mobilité urbaine intégrée et fluide » déclare Judy Marks, Présidente et CEO Monde d’Otis. « Il crée de la valeur pour nos clients en augmentant la disponibilité des équipements. Il améliore la productivité de nos propres équipes, et il s’intègre au cœur de l’écosystème de tout bâtiment intelligent. »Gen360 : l’ascenseur complètement réinventéL’écosystème Gen360, conçu autour d’une toute nouvelle architecture électronique, établit de nouveaux standards en matière d’expérience digitale et proactive. Ses technologies de pointe permettent d’améliorer le design, la sécurité, la maintenance, l’expérience et l’accompagnement.Avec l’écosystème Gen360, les architectes sont libres de concevoir des bâtiments avec des toits plats plus simples et plus attrayants, car il n’est plus nécessaire de prévoir d’édicule sur le toit ou d’espace refuge en haut de gaine. Une plateforme pliable, encastrée dans le plafond de la cabine, permet en effet d’effectuer la plupart des opérations de maintenance en toute sécurité depuis l’intérieur de la cabine et non plus sur le toit de celle-ci.De nombreux composants mécaniques de sécurité ont été remplacés par une technologie électronique « drive by wire », inspirée des industries automobile et aérospatiale, permettant une surveillance à distance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ceci permet d’augmenter la fiabilité globale de l’équipement et de libérer de l’espace dans la gaine pour accueillir des cabines plus grandes. La nouvelle architecture électronique réduit également de manière significative les risques d’immobilisation. Dans de nombreux cas, le nouveau système de sécurité électronique est capable de ramener en douceur la cabine à l’étage le plus proche.L’écosystème Gen360 utilise des capteurs sophistiqués pour détecter et prévenir les incidents potentiels, ce qui permet de réduire au minimum les temps d’immobilisation. Les experts d’Otis accèdent à une vue directe à 360° en gaine pour diagnostiquer visuellement et précisément et résoudre de nombreux problèmes à distance sans interrompre le service.L’écosystème Gen360 embarque également un nouvel écran eViewTM plus grand qui permet une connexion vidéo avec le centre d’assistance Otis Line (en plus de la connexion vocale). Il propose des ambiances sonores immersives exclusives qui agrandissent la perception de l’espace, des nouvelles signalisations palières primées et plus de 400 000 combinaisons de design intérieur – ainsi qu’une suite d’outils en ligne pour un accompagnement complet des projets, de la conception au service en passant par l’intégration d’API.Conçu pour les bâtiments résidentiels et commerciaux, neufs ou anciens, l’écosystème Gen360 est actuellement déjà en service dans six pays européens. Il est disponible en Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse. Gen3 est disponible en Amérique du Nord, en Australie, en Chine et dans d’autres régions d’Asie.
Il y a 3 ans et 343 jours

Reconversion d’un cloître dominicain en bibliothèque municipale

Le cloître baroque Predikherenklooster a été édifié en 1650 à Mechelen en Belgique. Le lieu possède une riche histoire, qui a laissé de nombreuses traces. Abandonné depuis 1975, ce bâtiment tombait peu à peu en ruine. La ville de Mechelen a décidé de le restaurer en 2010 et de le transformer en bibliothèque municipale. Le bureau néerlandais Korteknie Stuhlmacher Architecten, en collaboration avec Callebaut Architecten et le Bureau Bouwtechniek (Belgique), a voulu insuffler une nouvelle vie à ce patrimoine. Les architectes ont réussi une transformation délicate en faisant le choix de ne pas revenir à un état antérieur. Ils ont laissé visible, à l’intérieur et à l’extérieur, les transformations, les extensions et les traces de dégradation. Les nouveaux aménagements, tout comme les habillages acoustiques en chêne, s’intègrent tout naturellement dans l’existant. Dans les couloirs, les panneaux acoustiques Ligno Acoustique light habillent élégamment les murs, et servent également d’étagères et de bancs périphériques pour lire ou s’asseoir. L’étage supérieur est conçu avec une galerie et des espaces dédiés à la lecture, il est ouvert jusqu’à la charpente. Les panneaux en bois dotés d’absorbeurs acoustiques, sur le côté des pignons et la balustrade de la galerie, garantissent un calme monacal. Avec leur motif de profilés fin et régulier, ces panneaux procurent également un bien-être visuel.   Maître d’ouvrage : ville de BE-Mechelen Conception : Korteknie Stuhlmacher Architecten, NL-Rotterdam en collaboration avec Callebaut Architecten, BE-Drongen et Bureau Bouwtechniek, BE-Antwerpen Architecte du projet : Mechthild Stuhlmacher Direction de projet : Arne Weiss (Korteknie Stuhlmacher Architecten), Cedric D’haese (Callebaut) Mise en œuvre : POTTEAU labo Nv, BE-Heule
Il y a 3 ans et 352 jours

Prix LafargeHolcim : les lauréats européens

LafargeHolcim a dévoilé le 14 juin 2021 les lauréats européens de son concours triennal, quatre projets imaginés en Suisse, en Espagne, en Belgique et au Royaume-Uni qui mettent chacun en lumière un aspect différent de la construction durable. Tous les trois ans, le concours LafargeHolcim – doté de deux millions de dollars – se déroule […] L’article Prix LafargeHolcim : les lauréats européens est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 356 jours

Pénurie de bois, de ferraille, de plâtre... pas facile de construire en 2021

"J'avais bien peur de ne pas pouvoir livrer mon client qui va construire une extension de maison individuelle cet été, alors j'ai anticipé la commande" explique Mikael Lopes, PDG du négoce de matériaux AP situé à Poigny en Seine-et-Marne, à une heure à l'est de Paris.Pour ses clients, candidats à la maison individuelle, Benoit Cuvelé, entrepreneur de maçonnerie à Douy-la-Ramée, à quelques kilomètres de là, résume la situation: "Ce n'est pas une année pour construire, ça va vous coûter plus cher et ça va durer plus longtemps."Car à l'exception des parpaings, "tout manque": bois, laine de verre, plaques de plâtre, ferraille, et même carrelages ou conduites d'eau et fenêtres en plastique PVC.Dans le réseau Tout Faire, qui approvisionne les artisans de la construction en France et en Belgique, les délais de livraison "se comptaient en jours avant le Covid, aujourd'hui ils sont en mois" ajoute M. Lopes. Et les prix s'envolent, d'entre 30% et 100% selon les matériaux, selon lui.Les États-Unis "achètent beaucoup de bois en Europe, plus cher et en gros volume du fait de la reprise économique là bas, et nous on manque de bastaings, de madriers, de dalles de plancher", dit-il.Côté ferraille, c'est la Chine qui rafle "tout l'acier", "alors que les Européens sont soumis à des quotas".Dans son hangar de stockage, où 200 artisans du bâtiment de la région de Meaux viennent s'approvisionner, les tas de bois s'amenuisent dangereusement."Normalement, ce stock correspond à 15 jours de réserve". Or, il va falloir qu'il tienne jusqu'à fin septembre: "les fournisseurs ne prennent même plus les commandes." M. Lopes avoue ne pas très bien savoir comment vont faire les entreprises du bâtiment pendant les gros mois de construction que sont juin et juillet.Chômage partiel sur les chantiers ?"S'il y a trop de ruptures d'approvisionnement, il va y avoir du chômage partiel" sur les chantiers, craint-il.Seule la crise financière de 2008 avait eu autant d'impact, mais pas de la même manière: "En 2008, on avait les matériaux et pas les chantiers. Là, on a les chantiers et pas les matériaux", résume l'entrepreneur Benoit Cuvelé.En ce moment, ses clients, des particuliers qui souhaitent bâtir une maison individuelle, n'ont que "deux semaines pour accepter un devis ou le refuser". "Au delà, on ne peut pas s'engager sur les prix", explique l'artisan.Les raisons de cette crise historique? Outre la razzia des achats internationaux, la baisse de la production de matériaux pendant la pandémie en raison des contraintes sanitaires dans les usines de fabrication, et les ruptures de chaînes logistiques."Il y a des pénuries de containers pour importer en Europe, ils sont tous pris d'assaut en Asie", indique à l'AFP Eric Quenet, directeur général de l'association PlasticsEurope qui regroupe les fabricants de plastiques européens.Le tout coïncide avec une forte augmentation de la demande, portée par le lancement de grands plans de rénovation ou de chantiers d'isolation thermique dans le cadre de plans de relance économique en Europe.Récemment, même les produits de base fabriqués localement, sans importation, comme les briques ou le béton ont subi des hausses de prix allant de 2% à 20%, souligne la Fédération européenne des négociants en matériaux de construction (UFEMAT).Elle veut néanmoins croire à "un changement drastique de situation à la fin de l'année et l'an prochain, lorsque les consommateurs vont recommencer à dépenser dans des activités de loisirs aux dépens de leurs investissements d'intérieur", selon une réponse écrite envoyée à l'AFP par ses deux dirigeants, Marnix Van Hoe et John Newcomb.Les grands groupes de matériaux, comme Saint-Gobain, ont profité à plein de l'engouement pour la construction et de l'envolée des prix, en affichant des résultats "record" au premier semestre.M. Lopes aussi avoue avoir eu une "excellente année" 2020, comme l'ensemble de son réseau, classé "commerce prioritaire" pendant la pandémie.
Il y a 3 ans et 357 jours

LES GAMMES JOY ET CONCA RÉCOMPENSÉES PAR DEUX PRIX INTERNATIONAUX DE DESIGN PRESTIGIEUX

Les mitigeurs Joy et le lavabo Conca, deux gammes d’Atelier Collections d’Ideal Standard, ont été récompensés par les iF DESIGN AWARDS et les Red Dot Design Awards, deux prix prestigieux de renommée internationale. Les produits Atelier Collections sont le résultat du partenariat exclusif d’Ideal Standard avec le célèbre studio de design italien Palomba Serafini Associati et représentent l’engagement de la marque à façonner l’avenir de la vie moderne à travers le design. Co-fondateur de PS+A, Roberto Palomba, qui a été reconduit dans ses fonctions de Chief Design Officer d’Ideal Standard, s’est inspiré du riche héritage du fabricant pour développer les collections, notamment la robinetterie Joy et le lavabo en céramique Conca, visant à réunir innovation et beauté pour un résultat intemporel. Esthétiquement, Joy s’inspire de greffes botaniques, avec une conception en fonte unique assurant une pièce à la silhouette élancée et moderne, facile à nettoyer et disponible en quatre finitions saisissantes : chrome, gris orage, or brossé et gris magnétique. La simplicité pure de Joy le rend extrêmement polyvalent, complétant à la fois les céramiques carrées et rondes et s’adaptant à une variété de styles de salle de bain. Joy participe également à la réduction de la consommation d’eau à 5 L/min, tandis que la cartouche à disque en céramique FirmaFlow d’Ideal Standard offre les réglages de température les plus fins pour une expérience utilisateur plus confortable. La gamme de produits céramiques Conca fait partie de la collection plus large Conca, qui comprend également de la robinetterie, des meubles et une baignoire. Les courbes organiques et les détails sensuels sont au cœur de Conca, avec des technologies de pointe permettant non seulement de nouveaux niveaux de pureté dans la conception grâce aux lignes fines du lavabo, mais aussi une utilisation optimisée et respectueuse des matières premières. Bien qu’il soit conçu pour la vie contemporaine, Conca est également enraciné dans la riche histoire du design d’Ideal Standard, s’inspirant de la collection classique de la marque du même nom, conçue par Paolo Tilche en 1972. Ce sont les approches de conception uniques et innovantes de ces deux produits qui ont séduit et convaincu les jury indépendants du iF DESIGN AWARD et du Red Dot Award. Roberto Palomba, co-fondateur de PS+A et directeur de la conception chez Ideal Standard, a déclaré : « Nous sommes ravis d’avoir remporté ces deux prix très importants, qui reconnaissent le travail acharné et le dévouement qui ont permis de consolider la position d’Ideal Standard en tant que chef de file du design. Ces prix nous encouragent à continuer dans cette voie ». Pour plus d’informations sur Joy et Conca, visitez : https://www.idealstandard.fr/produits/collections/conca et https://www.idealstandard.fr/produits/collections/joy Pour plus d’informations sur les gammes Atelier Collections, visitez : https://www.idealstandard.fr/produits/atelier À propos du iF DESIGN AWARD Depuis 67 ans, le iF DESIGN AWARD est reconnu comme un arbitre de qualité pour un design d’exception. Le label iF est réputé dans le monde entier pour ses services de design exceptionnels, et le iF DESIGN AWARD est l’un des prix de design les plus importants au monde. Les soumissions sont décernées dans les disciplines suivantes : conception de produits, d’emballages, de communication et de services, architecture et architecture d’intérieur ainsi que concept professionnel, expérience utilisateur (UX) et interface utilisateur (UI). Toutes les candidatures récompensées sont présentées dans le iF WORLD DESIGN GUIDE et dans l’application iF design. À propos du Red Dot Design Award Afin d’apprécier la diversité dans le domaine du design de manière professionnelle, le Red Dot Design Award se décompose en trois disciplines du Red Dot Award : Product Design, Red Dot Award : Brands & Communication Design et Red Dot Award : Design Concept . Avec plus de 18 000 candidatures, le Red Dot Award est l’un des plus grands concours de design au monde. En 1955, un jury s’est réuni pour la première fois pour évaluer les meilleurs designs de l’époque. Dans les années 1990, le Dr Peter Zec, PDG de Red Dot, a développé le nom et la marque du prix. Depuis lors, la distinction recherchée «Red Dot» est le sceau international vénéré d’une qualité de conception exceptionnelle. Les lauréats sont présentés dans les annuaires, les musées et en ligne. Plus d’informations sont disponibles sur www.red-dot.de. A propos d’Ideal Standard International Ideal Standard International est l’un des principaux fabricants mondiaux de solutions de salle de bains résidentielles, commerciales et médicales de haute qualité. Basée à Bruxelles, en Belgique, l’entreprise privée emploie près de 9 500 personnes et exploite 17 sites de fabrication, desservant plus de 60 pays à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. En utilisant les dernières technologies et en travaillant avec des designers de classe mondiale, la société se concentre sur le développement de solutions de salle de bain innovantes dans plusieurs catégories de produits, notamment la céramique de salle de bain, les robinets et les raccords, le bain et le bien-être et les meubles et accessoires. Ses produits sont vendus sous de fortes marques internationales et locales telles que Ideal Standard, Armitage Shanks (Royaume-Uni), Porcher (France), Ceramica Dolomite (Italie) et Vidima (Europe de l’Est). https://www.idealstandard.fr/
Il y a 4 ans et 5 jours

Duco a 30 ans

Duco Ventilation & Sun Control à Furnes, en Belgique, fête son 30e anniversaire. Le spécialiste de la ventilation compte désormais près de 240 collaborateurs, et son infrastructure continue à se développer afin de pouvoir faire face à la croissance de la demande. Depuis trente ans, Duco assure un climat intérieur sain dans les maisons, appartements, écoles, bureaux et centres de soins. L’entreprise célébrera cet anniversaire dès cet été dans un tout nouveau complexe de bureaux possédant une protection solaire structurelle extérieure aux lamelles rectangulaires design. Le spécialiste belge de la ventilation peut être considéré comme la référence en matière de techniques de ventilation durables avec une ventilation intelligente et naturelle combinée à une ventilation nocturne intensive. Ou comment créer de manière naturelle un climat intérieur sain pour tous les collaborateurs, sans recourir à des systèmes de climatisation énergivores. Les 7500 m2 d’espace de bureau facilitent eux aussi la croissance continue de l’équipe DUCO. Pour donner à l’entreprise toutes les chances de se développer davantage, elle recherche 30 nouveaux collègues.
Il y a 4 ans et 7 jours

Aimé Bonna : L’homme des tubes

Aima Bonna, en 1905, en Espagne : il part à la conquête de l’Europe. [©Bonna Sabla] Si l’on retrace les origines des ascendants directs d’Aimé Bonna, on peut remonter au XVIIe siècle avec Jean Bonna (1630-1701). Celui-ci était maçon, dans les Ardennes, tout comme son fils Jacques. On peut supposer que l’exercice de leur art était assez lucratif. Car il leur a permis d’amasser un pécule suffisant pour acquérir les terres qu’ont exploitées leurs descendants. C’est à Hirson, dans l’Aisne, qu’est né Aimé Bonna, en 1855. Nous sommes dans la première partie du Second Empire. Napoléon III gouverne en monarque absolu, crée des établissements financiers. Il lance des emprunts d’Etat et poursuit sa campagne de grands travaux. Les épisodes historiques s’enchaînent. Dans la plaquette publicitaire d’Aimé Bonna, éditée en 1907, on ne retrouve aucun titre universitaire. Mais toutes ses médailles, dont celle de 1872, décernée par l’Association française des sciences fusionnée avec l’Association scientifique de France. Cette décoration à caractère scientifique n’est pas commune pour l’époque. Le titre d’ingénieur est incontestablement dû à l’intéressé, même s’il n’a pas donné lieu à un diplôme. Entre 1879 et 1882, il débute au Service des eaux de la préfecture du département de la Seine. Et se confronte aux questions posées par la rémunération de la distribution de l’eau à usage domestique et industriel. L’anticipation. Entre 1894 et 1924, son entreprise aura fabriqué et posé pour la seule Ville de Paris 297 km de canalisations. [©Bonna Sabla] Aimé Bonna met à profit la période de la mise en place de l’aqueduc entre Conflans et Cormeilles (21 km) et des usines. Ceci, pour se préparer à faire face à l’inévitable accélération qui caractérisera les travaux d’épandage, entre Saint-Germain-en-Laye, Conflans-Sainte-Honorine et Paris. Le 8 mai 1893, il brevète un procédé visant à concurrencer le traditionnel tuyau en fonte. Il propose un diamètre plus important : le tuyau en béton armé “âme-tôle” est né. Convaincu que son invention peut détrôner le traditionnel tuyau en fonte, et alléché par l’ampleur du projet, il monte sa propre entreprise. Et installe une usine de production de tuyaux selon son procédé sur le territoire des communes d’Achères et de Conflans. L’avenir montrera qu’il ne s’est pas trompé. Entre 1894 et 1924, son entreprise aura fabriqué et posé pour la seule Ville de Paris 297 km de canalisations. Parmi lesquels figure l’équipement en tuyaux d’irrigation du parc agricole de la plaine d’Achères. Au-delà du marché parisien qui finit par s’épuiser, il étend son activité en province et à l’étranger (Belgique, Grande-Bretagne, Espagne). En 1924, âgé de 69 ans, il met un terme à ses activités professionnelles et vend à la Compagnie générale des eaux son entreprise qui prend le nom de Société des tuyaux Bonna. Et qui, par la suite, deviendra Bonna Sabla. le tuyau “âme-tôle” reste une référence. [©Bonna Sabla] Retraité, Aimé Bonna n’en reste pas moins inactif. Quelques années plus tard, il se lance dans une nouvelle aventure. Celle-ci lui permettra de trouver au béton armé qui a fait sa fortune une autre application, moins lucrative, mais plus spirituelle. Il s’attaque à la construction d’une église à Hirson, son village natal. Mais n’en verra pas la réalisation, mourant en 1930. Aujourd’hui, le tuyau “âme-tôle” reste une référence qu’on retrouve à travers la planète. Et son œuvre perdure grâce à Bonna Sabla, devenu leader français des solutions en béton préfabriqué au sein du groupe Consolis. L’innovation chère à Aimé Bonna est au cœur de l’entreprise qui développe en permanence de nouvelles gammes de bétons. Et accompagne les grands projets, dont on peut citer le Mucem, à Marseille, le stade Jean Bouin, à Paris, et la Fondation Louis Vuitton, à Paris aussi. Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 12 jours

Engie va investir massivement dans les énergies renouvelables

Le groupe veut passer d'une croissance annuelle moyenne dans les renouvelables de 3 gigawatts (GW) actuellement "à 4 GW entre 2022 et 2025, puis à 6 GW entre 2026 et 2030", a-t-il annoncé.Il devrait ainsi disposer d'une capacité totale installée de 50 GW en 2025 et 80 GW en 2030, contre 31 GW aujourd'hui."Aujourd'hui nous sommes vraiment à un moment charnière pour le monde de l'énergie, avec de formidables opportunités qu'Engie peut et surtout va saisir", a assuré lors d'une conférence de presse la directrice générale Catherine MacGregor, qui a pris ses fonctions en début d'année après l'éviction d'Isabelle Kocher."La concurrence est là, elle bouge, elle évolue. Et il faut que nous prenions des mesures importantes pour pouvoir saisir ces opportunités", a fait valoir la dirigeante.Le groupe dévoile en effet ces nouveaux objectifs à l'heure où d'importants concurrents issus de l'activité pétrolière, comme BP, Shell ou Total, se mettent aussi à investir massivement dans l'éolien ou le solaire.Engie veut aussi développer une capacité de production d'hydrogène vert, c'est-à-dire produit à partir d'énergies non fossiles, de 4 GW à l'horizon 2030.Le groupe a annoncé au passage s'engager sur un objectif "net zéro carbone" à l'horizon 2045 sur tous les "scopes", c'est-à-dire en prenant aussi en compte les effets indirects de son activité.L'ONG Reclaim Finance a toutefois jugé qu'"Engie n'entend pas s'aligner sur une trajectoire (de limitation du réchauffement climatique à) 1,5°C" et critique l'absence de détails.Elle critique notamment sa "dépendance" au gaz naturel liquéfié (GNL).Outre les renouvelables et les solutions énergétiques (réseaux urbains de chaud et de froid, production décentralisée d'énergies...), Engie va continuer de s'appuyer sur les infrastructures (comme les réseaux de transport de gaz) et la production thermique (centrales à gaz).En revanche, le groupe confirme son intention de se séparer à terme d'une bonne partie de ses activités de services, renommées "Bright"."La mise en place d'une gestion indépendante de +Bright+ au sein d'Engie au 1er juillet 2021 est une priorité", réaffirme-t-il.Sont concernées des activités d'installations électriques, chauffage, ventilation et climatisation ainsi que les services liés à l'information et la communication. Le périmètre représente 12 à 13 milliards d'euros et 74.000 salariés.A ce stade, les modalités d'une éventuelle cession ou d'une mise en Bourse n'ont pas été détaillées. "Les options de sortie de Bright restent ouvertes", a indiqué Mme MacGregor.InvestissementsSur la période 2021-2023, Engie indique viser au total 9 à 10 milliards d'euros de cessions, ainsi que des investissements de croissance de 15 à 16 milliards d'euros (dont 40-45% pour les renouvelables).L'ex GDF Suez s'est lancé depuis plusieurs années dans une profonde mutation et se veut un champion de la transition énergétique. Le groupe, qui avait accumulé de multiples métiers, cherche aussi à être plus simple et plus lisible.Il s'était engagé en février à sortir du charbon, très polluant et émetteur de carbone, en Europe d'ici 2025 et dans le monde d'ici 2027.Engie a précisé mardi ce qui est envisagé pour ses 10 centrales: 4 fermetures, 4 conversions au gaz ou à la biomasse et 2 cessions.Des solutions "loin d'être satisfaisantes", pour Reclaim Finance, qui réclame des fermetures.Le groupe a aussi déjà acté la sortie progressive du nucléaire en Belgique, où il exploite sept réacteurs. Il prévoit de commencer par la fermeture de Doel 3 en octobre 2022 puis celle de Tihange 2 en février 2023, a-t-il détaillé.Outre ces annonces stratégiques très attendues, Engie a aussi publié mardi des résultats en hausse pour le premier trimestre et confirmé ses objectifs annuels.Ces nouvelles étaient bien accueillies à la Bourse de Paris, où l'action Engie prenait 3% à 13,09 euros vers 16H10, dans un marché en recul de 0,25%.
Il y a 4 ans et 12 jours

Eiffage va transformer de la gare de Gand-Saint-Pierre en Belgique

Le contrat remporté en groupement par Antwerpse Bouwwerken et Valens, toutes deux filiales d’Eiffage Benelux se monte à près de 100 M€ dont 86 M€ pour Eiffage.
Il y a 4 ans et 22 jours

Parc éolien maritime de Dunkerque : contre les oppositions, l'État persiste et signe

RENOUVELABLES. En déplacement ce 10 mai 2021 à Dunkerque (Nord), la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a réaffirmé la volonté du Gouvernement de conduire les projets de parcs éoliens maritimes "à leur terme" et a écarté de fait tout référendum sur le sujet. Le site qui doit s'implanter au large de la Côte d'Opale suscite de vives oppositions, en France comme en Belgique.
Il y a 4 ans et 22 jours

Ideal Standard International nomme Jonas Nilsson et Jan Peter Tewes pour diriger conjointement le groupe

Bruxelles, le 7 mai 2021 – Ideal Standard International, le premier fournisseur de solutions de salle de bains résidentielle, commerciale et médicale de haute qualité, annonce aujourd’hui son intention de nommer Jonas Nilsson et Jan Peter Tewes pour diriger conjointement le Groupe au poste de Chief Executive Officers suite au départ de Torsten Türling. Jan Peter Tewes a rejoint Ideal Standard International en octobre 2018 en tant que directeur commercial groupe et Jonas Nilsson en janvier 2019 en tant que directeur de l’exploitation groupe. À la suite d’une réorganisation de la société en segments commerciaux en septembre 2020, Jonas Nilsson a été nommé président des produits sanitaires et Jan Peter Tewes en tant que président des produits robinetterie  en plus de son rôle de directeur commercial groupe. L’organisation en Segments marque la réussite d’une transformation majeure. Jonas Nilsson et Jan Peter Tewes ont tous deux joué un rôle déterminant dans la conduite du changement. Aujourd’hui, l’entreprise est mise à niveau technologiquement, l’entreprise dans son ensemble est plus rationalisée, plus forte et mieux alignée pour répondre aux besoins de ses clients, et ses marques sont reconnues pour leur leadership en innovation et design. Le nouveau logo, introduit pour la première fois en 2017, est devenu une marque bien établie en tant que symbole de la culture «Together for better» de l’entreprise. Avant de rejoindre Ideal Standard, Jan Peter Tewes a occupé le poste de vice-président exécutif Building Europe chez Uponor, où il était membre du comité exécutif du groupe. Auparavant, il a passé plus de 10 ans chez Grohe dans divers rôles de direction. En 2012, il a été nommé directeur du marketing et membre de l’équipe de direction mondiale de Grohe. Les principaux postes occupés par Jonas Nilsson avant Ideal Standard incluent les postes de président Europe, Afrique et Amérique du Sud chez l’équipementier automobile IAC Group, président Europe et Afrique chez Autoliv AB, directeur de l’exploitation chez Franke Kitchen Systems Group et divers rôles opérationnels et de division chez Visteon Corporation et Lear Corporation. Graham Oldroyd, Président du Conseil d’administration, a déclaré: «Au nom du Conseil, je tiens à féliciter Jan Peter Tewes et Jonas Nilsson pour leurs futurs nouveaux rôles. Individuellement, chacun est déjà un leader accompli avec une feuille de route réussie. Ensemble, ils apportent une riche expérience à la direction d’Ideal Standard. »   À propos d’Ideal Standard International Ideal Standard International est l’un des principaux fabricants mondiaux de solutions de salle de bains résidentielles, commerciales et médicales de haute qualité. Basée à Bruxelles, en Belgique, l’entreprise privée emploie près de 9 500 personnes et exploite 17 sites de fabrication, desservant plus de 60 pays à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. En utilisant les dernières technologies et en travaillant avec des designers de classe mondiale, la société se concentre sur le développement de solutions de salle de bain innovantes dans plusieurs catégories de produits, notamment la céramique de salle de bain, les robinets et les raccords, le bain et le bien-être et les meubles et accessoires. Ses produits sont vendus sous de fortes marques internationales et locales telles que Ideal Standard, Armitage Shanks (Royaume-Uni), Porcher (France), Ceramica Dolomite (Italie) et Vidima (Europe de l’Est). https://www.idealstandard.fr/
Il y a 4 ans et 22 jours

Le purificateur d’air qui élimine tous les virus, aujourd’hui et demain

La Covid-19 a vidé les bureaux, mais après l’enthousiasme initial suscité par le télétravail, un sentiment de solitude s’est installé chez bon nombre de télétravailleurs. L’innovant purificateur d’air de Genano, seul appareil de purification du marché capable de réduire les particules ultra-fines à 0,003 µm, aurait pourtant pu permettre aux employés de continuer à travailler en présentiel en toute sécurité. Les décontaminateurs d’air de Genano utilisent une technologie brevetée de plasma froid basée sur une puissante purification électronique de l’air sans aucun filtre physique. Une récente étude scientifique réalisée par le Centre de recherche technique VTT, organisme de notoriété internationale implanté en Finlande, a révélé que les purificateurs éliminaient 99,999 % des bactéries et virus présents dans l’air des espaces intérieurs. « Lorsque l’épidémie de coronavirus a frappé le monde l’année dernière, nous avons continué de travailler dans nos bureaux, car nous savions que l’air de nos espaces intérieurs était protégé de tout virus grâce aux décontaminateurs d’air, explique Niklas Skogster, P-DG de Genano. On peut dire que c’est l’un des lieux de travail les plus sûrs au monde, en tout cas pour ce qui est de l’air que nous respirons. » Le virus électrocuté n’a aucune chance de survie Le principe au cœur de la technologie de Genano est simple : l’air contaminé est entraîné dans l’appareil, où les particules chargées négativement sont fixées à la surface de captage positif. Les particules sont alors détruites à l’aide de décharges coronales haute tension. Au cours de la dernière étape, un collecteur à charbon actif à trois épaisseurs élimine les odeurs et gaz COV. « Comme le montre l’étude conduite par le VTT, l’air sortant ne comporte plus de microbes, gaz nocifs, produits chimiques ou particules de quelque taille que ce soit, souligne Niklas Skogster. Les appareils ne comportent aucun filtre mécanique qui risquerait de se boucher, ce qui signifie que la circulation de l’air est continue et qu’il n’est pas pas nécessaire de recourir à des filtres coûteux. Il faut ajouter à cela que les dépenses de fonctionnement sont faibles. Par exemple, le Genano 350 de taille moyenne consomme autant d’électricité qu’une ampoule conventionnelle. » Les purificateurs d’air intégrant la technologie de Genano sont en production depuis 1999. Ils ont été initialement développés pour un usage hospitalier, mais leur utilisation s’est généralisée partout dans le monde et ils sont aujourd’hui présents dans une gamme étendue de secteurs d’activité comme dans les bureaux, établissements de santé, commerces, restaurants, zones de fabrication propres, établissements scolaires et maisons de retraite. « Évidemment, notre technologie a été améliorée au fil des années, et nos appareils sont bien plus compacts et légers aujourd’hui, explique Niklas Skogster. Le Genano 350 pèse seulement 17 kg, ce qui en fait un appareil véritablement mobile que l’on peut aisément accrocher au mur. » Retour à la normale Au cours des six premiers mois de la crise sanitaire liée à la Covid-19, nombreuses ont été les entreprises qui ont estimé que le télétravail deviendrait la nouvelle norme. Mais après plus d’un an, la lassitude et les difficultés de la situation ont changé la donne. Selon l’enquête CEO Outlook Pulse Survey réalisée par KPMG auprès de P-DG en 2021, seulement 17 % des P-DG interrogés envisagent encore de réduire définitivement l’empreinte carbone de leur entreprise. Dans un sondage semblable réalisé en août 2020, ce pourcentage était de 69 %. « La Covid-19 a entraîné une hausse considérable de nos ventes au cours des douze derniers mois, mais le monde est encore loin d’avoir retrouvé ce que l’on pourrait appeler un état ‘normal’, poursuit Niklas Skogster. Une utilisation plus généralisée de purificateurs d’air efficaces pourrait cependant accélérer la transition vers une situation de travail plus normale. » Niklas Skogster souligne que les appareils de décontamination de Genano résisteront à l’épreuve du temps et qu’ils ont le potentiel d’améliorer sensiblement la santé des employés et d’augmenter la rentabilité des entreprises lorsque la situation redeviendra plus normale. « Les virus vont et viennent, mais quelles que soient leurs caractéristiques, ils ne survivent pas aux 25 000 volts déchargés par nos purificateurs d’air, explique-t-il. Une étude réalisée par le Laboratoire national d’essai en France a montré que les microbes présents dans l’air étaient complètement détruits une demi-heure après la mise en marche de l’appareil. Ce qui importe, c’est que des gens en meilleure santé travaillent mieux. »   Légendes : Le tueur de virus mobile Le décontaminateur d’air en intérieur Genano 350 est vraiment mobile puisqu’il ne pèse que 17 kg et peut se targuer d’avoir une faible empreinte carbone. Pour commencer à l’utiliser, il vous suffit de le brancher à une prise électrique et de l’allumer, explique Niklas Skogster, P-DG de Genano. Sécurité au travail. Le personnel peut se déplacer librement dans les bureaux équipés des purificateurs d’air de Genano, puisque l’air est débarrassé des virus 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Niklas Skogster, P-DG de l’entreprise, discutant de façon informelle avec la responsable du marketing Marjo Paija. À l’arrière-plan, Antti Kinnunen, spécialiste de l’air dans les espaces intérieurs, s’entretient avec le directeur des ventes Tommi Mikkonen. Il est plus agréable de se parler démasqués que masqués. L’appareil jaune derrière la table est le modèle 350 de Genano, qui décontamine l’air en continu dans la salle de réunion, où le P-DG Niklas Skogster (de la droite) est en réunion avec le directeur des opérations Aleksi Ahti et le directeur des ventes Tommi Mikkonen.   Genano en résumé Fondé en 1999, Genano tire ses origines du monde scientifique. L’entreprise est actuellement présente dans une trentaine de pays à travers le monde. Elle est leader international de la décontamination de l’air dans les espaces intérieurs d’une gamme étendue de secteurs commerciaux. La technologie brevetée de plasma froid de l’entreprise est fondée sur une puissante purification électronique de l’air qui élimine tous les microbes vivants comme les virus et bactéries jusqu’au nanomètre près. Les décontaminateurs sont disponibles dans trois tailles : série 200, série 300 et série 500. L’entreprise a son siège social à Espoo, en Finlande, avec des succursales en Belgique, en Allemagne, en Suède, en Italie, en Chine, à Taïwan et au Canada, auxquelles s’ajoute un réseau mondial de distributeurs.   Contacts : Niklas Skogster, P-DG, groupe Genano Tél. : +358 400 167 332 Courriel : niklas.skogster@genano.com www.genano.com
Il y a 4 ans et 22 jours

Eiffage décroche un contrat de 180 M€ pour un pont autoroutier en Allemagne

Eiffage Métal et ses filiales SEH (Allemagne) et Iemants (Belgique) construiront en groupement avec Hochtief et Max Bögl, un nouveau pont 2 x 3 voies sur le Rhin, situé sur le tracé de l’autoroute A1 entre Leverkusen et Trèves.
Il y a 4 ans et 40 jours

JCDecaux repousse les limites de la scénographie urbaine pour Cartier

Plus d’un siècle après son ouverture en 1899 par Louis Cartier lui-même, l’édifice iconique du 13, Rue de la Paix écrit une nouvelle page de son histoire. Situé au cœur du quartier de la haute joaillerie, l’Hôtel particulier abritant la plus ancienne boutique de la Maison, entre dans un programme de rénovation de grande envergure. Désireuse de faire de la durée du chantier l’occasion de s’adresser autrement tant à ses clients qu’aux nombreux passants de la Rue de la Paix, Cartier a demandé à JCDecaux de concevoir une mise en scène qui marque les esprits et suscite l’émotion. Durant près d’un an ce ne sont pas moins de 100 personnes qui ont imaginé puis réalisé, sur site et en atelier, ce dispositif composé notamment d’une palissade entièrement habillée d’huisseries en bois peintes en noir, d’un espace de déambulation de plus de 25m de haut et de trois vitrines animées et mises en lumière.Aux côtés de l’équipe JCDecaux dédiée aux habillages événementiels, de très nombreux métiers et savoir-faire, architectes, artistes, scénographes, ingénieurs, alpinistes, maquettistes, sculpteurs, ferronniers d’art, peintres ou encore électriciens- ont apporté leur pierre à l’édifice.Profondément attachée à son histoire, Cartier a souhaité que l’ensemble des habillages reprenne fidèlement les détails de la façade de l’immeuble. Sur proposition de JCDecaux, la Maison a opté pour des décors exceptionnels dont un claustra monumental doré reprenant le monogramme Cartier dans l’esprit d’un moucharabieh, ou encore un passage couvert immersif entraînant les passants dans l’univers magique de la marque à la panthère.Cette réalisation est également une prouesse technique. En moins de 10 jours, JCDecaux et les sous- traitants ont conçu et installé :Une toile de plus de 500m2 habillant le passage couvert ;28 fenêtres décoratives sur-mesure comprenant chacune un encadrement couleur pierre, un balcon, un garde-corps « monogramme » en acier doré et un store rouge aux couleurs de la marque ;3 rangées de corniches fidèles à la façade ;Plus de 400m2 de panneaux façon marbre pour reproduire la boutique en trompe-l’œil ;3 vitrines décoratives animées et mises en lumière ;Plus de 50 éléments de décors faits main incluant des haut-de-colonnes, écussons, bas-de colonnes, logos et autres surfaces d’expression ;Une rangée de lanternes d’époque pour sublimer l’immersion historique ;4 caissons rétroéclairés afin d’orienter de nuit les clients de la marque ;La reproduction intégrale de la porte iconique du 13 Rue de la Paix avec ses nombreux détails ;Près de 150m d’huisseries en bois peintes en noir pour sublimer la palissade.A l’issue du chantier, les décors s’inscriront dans un processus de développement durable hautement exigeant, via un reconditionnement ou un recyclage à 100%.Isabelle Schlumberger, Directrice Générale Commerce, Marketing et Développement France, Belgique, Luxembourg et Israël de JCDecaux, a déclaré : « Nous sommes très fiers de ce partenariat avec Cartier et du formidable travail de nos équipes. En repoussant les limites de la scénographie urbaine sur le flagship mythique de la plus grande Maison de haute joaillerie mondiale, JCDecaux démontre son savoir-faire pluridisciplinaire et sa capacité unique d’embellir la ville en accompagnant les marques et magnifiant leur image à l’occasion de leurs projets de rénovation. »
Il y a 4 ans et 56 jours

Activé par la lumière du jour, le verre Planibel Easy réduit la transmission de la Covid-19

Testé et vérifié par les universités et les laboratoires Les gouttelettes et les aérosols respiratoires contaminés par des particules virales de SARS-CoV-2 représentent un risque de transmission indirecte de la Covid-19. Les gouttelettes infectieuses sur les surfaces voient leur infectiosité virale diminuer avec le temps, en fonction du type de matériau et de la température.Une étude publiée dans le journal Coatings avec le soutien d’AGC, a été réalisée sur différents matériaux allant des matériaux métalliques au verre standard, au verre acrylique (comme Plexiglas®, Perspex®, etc.) et au verre à couche (Planibel Easy). Le résultat montre le temps nécessaire pour que le nombre de particules virales infectieuses TCID50 diminue et démontre que les particules virales de SARS-CoV-2 restent actives pendant un temps plus court sur du verre Planibel Easy préalablement exposé à la lumière du jour (effet photocatalytique). L’étude a été menée dans un cadre expérimental imitant les conditions réelles, sous la responsabilité du Pr Muylkens de l’Université de Namur (Belgique) et confirmée par le Pr Lucet, le Dr Visseaux et le Dr Jérémie Guedj de l’INSERM/Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Lors de cette étude ont été utilisées des particules virales de SARS-CoV-2 humain réelles à la même concentration que la charge virale observée dans une cohorte de patients infectés par la Covid-19.Le temps nécessaire pour inhiber 90% des particules virales de SRAS-CoV-2 est 37,5% plus court sur du Planibel Easy exposé à la lumière du jour par rapport au verre ordinaire ou au verre acrylique. Cela signifie que l’utilisation de Planibel Easy contribue à réduire le risque de transmission virale lorsque l’on touche sa surface. L’activation de sa surface par les UV de la lumière du jour reste effective durant plusieurs heures.Planibel Easy, verre facile à nettoyer et bien plus encoreTesté et certifié de façon indépendante, Planibel Easy était déjà réputé pour les propriétés autonettoyantes de sa couche. Il est aujourd’hui démontré que lorsque la lumière du jour active sa couche, la destruction des particules de SARS-CoV-2 - à savoir le virus responsable de la Covid-19 -sur sa surface s’en voit accélérée.AGC et les équipes de recherche universitaires souhaitent contribuer à trouver une solution efficace contre la propagation du coronavirus. En dévoilant les premiers résultats de cette recherche sur un produit existant, AGC permet aux transformateurs de verre d’offrir des solutions à un coût raisonnable, en vue d’avancer ensemble vers un avenir meilleur et plus sûr.Résistant à la corrosion et aux attaques chimiques, Planibel Easy est aussi trempable thermiquement, assemblable en verre feuilleté ou bombable. S’il est assemblé en double vitrage, Planibel Easy doit être combiné à un verre à faible émissivité pour répondre aux exigences de la règlementation thermique.L’engagement d’AGC Glass Europe dans ces tests de laboratoires représente une contribution socialement responsable dans la lutte contre les épidémies.
Il y a 4 ans et 60 jours

Vinci met des milliards sur la table pour devenir un géant des énergies renouvelables

Vinci a "signé un accord avec ACS pour l'acquisition de ses activités énergie", a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.Il s'agit pour le groupe français d'un "développement stratégique majeur" visant à créer un "acteur mondial de l'ingénierie, des travaux et services dans le domaine de l'énergie". L'objectif est également de "développer des projets d'énergie renouvelable".A la Bourse de Paris, vers 11H00 (heure de Paris), le titre de Vinci montait de 2,92% à 89,93 euros, dans un marché en légère hausse.L'opération, qui devrait être finalisée vers la fin de l'année, va permettre au géant du BTP de mettre la main sur la division Services industriels d'ACS.Cette entité d'environ 45.000 collaborateurs génère un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'euros, principalement en Espagne et en Amérique latine. Elle est dédiée à l'ingénierie et aux travaux essentiellement dans le domaine de l'énergie.L'acquisition concerne également les participations détenues par ACS dans huit concessions dans le domaine des réseaux de transmission électrique ainsi qu'une plateforme de développement de projets de concessions dans les énergies renouvelables.Le prix de l'acquisition est estimé à environ 4,9 milliards d'euros. Payable "entièrement en numéraire", elle sera financée par la trésorerie disponible et les lignes de crédit, précise Vinci.En outre, le groupe pourra effectuer des paiements additionnels, sur une période de 8,5 ans au plus tard après la finalisation de l'opération, lorsque la société développera des capacités d'énergie renouvelable supplémentaires. Le montant maximum cumulé de ces paiements pourra atteindre 600 millions d'euros."Acteur majeur" des renouvelablesLa plateforme de développement de projets de concessions doit "permettre à Vinci de devenir un acteur majeur du secteur des énergies renouvelables".Le groupe a déjà identifié de "nouvelles opportunités" de projets pour cette activité, principalement dans le photovoltaïque, l'éolien et l'éolien en mer. Ces projets représentent le développement d'une capacité d'environ 23 gigawatts."Les synergies issues de notre complémentarité géographique, de nos expertises techniques et de nos modèles d'affaires intégrés, seront un atout de taille pour gagner de nouveaux projets et saisir des opportunités" dans le secteur des énergies renouvelables, a commenté Xavier Huillard, président-directeur général de Vinci, cité dans le communiqué.Par ailleurs, Vinci et ACS comptent également créer une coentreprise qui pourra acquérir "des actifs matures d'énergie renouvelable". Cette société serait détenue à 51% et consolidée en intégration globale par Vinci.Le groupe Vinci, connu notamment pour ses concessions d'autoroutes et d'aéroports, était déjà présent dans le domaine des infrastructures liées à l'énergie et aux énergies renouvelables via sa division Vinci Energies, qui a généré un chiffre d'affaires de 13,7 milliards d'euros l'an dernier.Cette entité, présente dans 56 pays, est un acteur majeur de l'ingénierie et des travaux électriques. Elle est active dans les infrastructures d'énergie (environ 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires), mais aussi de communication et de transport. Elle travaille également sur des projets de bâtiments ou d'usine.Vinci Energies propose notamment à ses clients des "solutions techniques" afin de réduire leur empreinte carbone.En Europe, cette division occupe une "position forte" dans de nombreux pays dont l'Allemagne, la Suisse, la Belgique et l'Espagne, selon le site internet du groupe.Sur ces marchés, il fait face à la concurrence d'Engie, de Spie, d'Eiffage ou encore de Bouygues.Le groupe Vinci a réalisé un chiffre d'affaires de 44 milliards d'euros en 2020, en recul de 10%, en raison de perturbations liées à la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 61 jours

Les Européens doivent adopter "de toute urgence" le plan de relance selon la Banque de France

"Pour nous Européens, le sujet principal n'est pas la taille de notre réponse budgétaire, mais la rapidité de son exécution. La vitesse est, une nouvelle fois, notre handicap collectif", a déclaré François Villeroy de Galhau devant des étudiants du Collège d'Europe de Bruges, en Belgique."Les gouvernements doivent maintenant mettre en oeuvre le plan de relance sur lequel ils se sont mis d'accord et ils doivent le faire de toute urgence", a-t-il ajouté, rappelant que les États-Unis ont adopté en un temps record, après l'élection de Joe Biden, un plan de 1.900 milliards de dollars.Aprement négocié l'été dernier par les Vingt-Sept, ce fonds de l'UE doté de 750 milliards d'euros est destiné à faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Jusqu'ici, 16 pays l'ont ratifié, dont la France, l'Italie ou encore l'Espagne.En Allemagne, les deux chambres du Parlement national ont donné leur feu vert, mais vendredi, la Cour constitutionnelle allemande a interrompu le processus.Or, sa ratification par la totalité des 27 Etats membres est nécessaire avant que Bruxelles puisse se tourner vers les marchés pour emprunter et distribuer les financements promis.Selon le gouverneur, l'Europe ne peut se permettre de traîner alors que "depuis vingt ans, l'écart de croissance entre les États-Unis et la zone euro s'est accru", le PIB américain affichant un taux de croissance de 20% supérieur à celui de la zone euro en cumul sur la période 1999-2019.Et l'ancien directeur de cabinet de Dominique Strauss-Kahn, quand ce dernier était ministre de l'Economie, de souligner ce "douloureux paradoxe: la crise financière de 2008 a éclaté aux États-Unis et la pandémie de 2020 en Chine, et pourtant, à chaque fois, c'est l'Europe qui a souffert le plus" sur le plan économique. Ainsi, quand le PIB américain reculait de 3,5% l'an passé, celui de la zone euro chutait de 6,6%, "près de deux fois plus".Une situation qui s'explique, selon le gouverneur, par la "plus grande dépendance de la zone euro à l'égard du tourisme" et "l'avance des États-Unis sur le plan numérique".
Il y a 4 ans et 67 jours

Daphna Goldstein, DG de Hager France : « L’année démarre bien, mais je reste très prudente »

Depuis octobre 2020, Daphna Goldstein pilote l’activité de Hager en France et en Belgique. Elle répond à nos questions sur la crise, l’activité, l’innovation… et la distribution.
Il y a 4 ans et 71 jours

Sereine, une méthode inédite et fiable pour mesurer la performance thermique d'un bâtiment

Fruit de recherches initiées il y a plusieurs années, cette méthode permet de mesurer en moins de 24 h la performance thermique réelle d'un bâtiment rénové ou neuf, de façon aussi fiable et simple que la mesure d'étanchéité à l'air, aujourd'hui généralisée. Issu d'une collaboration entre 7 organismes partenaires, ce projet représente un défi scientifique majeur.Un levier pour en finir avec les « passoires énergétiques »Parce qu'elle objective la qualité des travaux de rénovation et les gains en efficacité énergétique, la mesure SEREINE est à la fois un élément de référence et un outil de pilotage.« Elle permet de valoriser les entreprises qui travaillent bien, d'améliorer la qualité des travaux en corrigeant d'éventuels problèmes et donc de restaurer la confiance avec les maîtres d'ouvrage. Une confiance indispensable pour massifier les travaux de rénovation énergétique. Sans oublier le pilotage des politiques publiques. Quand on investit plusieurs milliards d'euros dans un plan de relance pour la rénovation énergétique, il est essentiel de pouvoir en mesurer les retombées en s'appuyant sur un indicateur fiable »Philippe Estingoy, Directeur général de l'Agence Qualité ConstructionC'est à ce titre que SEREINE est le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d'innovation PROFEEL. Doté d'un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il concerne toute la filière de la rénovation énergétique, c'est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d'études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maitres d'ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.Une méthode inédite pour objectiver l'efficacité d'une rénovation énergétiqueSEREINE est aujourd'hui la seule méthode opérationnelle permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d'un bâtiment dans des délais acceptables. C'est-à-dire en moins de 24 h. Complémentaire au diagnostic de performance énergétique (DPE) qui donne une estimation de consommations, elle mesure la performance réelle de l'enveloppe de façon précise et indépendamment des usages. Ce qui en fait un outil précieux pour objectiver l'apport des travaux, en toute confiance.Une mesure simple à mettre en œuvrePour mettre en œuvre SEREINE, il suffit d'un opérateur formé et d'un kit de mesure, composé de capteurs intérieurs et extérieurs, d'appareils de chauffage et de ventilateurs, ainsi que d'un ordinateur. Le bâtiment doit être vide de ses occupants. L'opérateur en obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme complexe génère alors des modèles numériques adapté à chaque type de bâti, et calcule alors à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique en Watt/Kelvin, accompagné d'un intervalle de confiance.Une mesure en moins de 24 h d'ici a fin 2021Opérationnelle dans l'habitat individuel depuis juin 2020, SEREINE donne aujourd'hui un résultat fiable en 48 h pour les maisons rénovées par l'intérieur. L'objectif est de pouvoir le faire en moins de 24 h, d'ici à fin 2021. 20 opérateurs ont été formés dans ce but. Ce sont eux qui réalisent les mesures sur le terrain depuis plusieurs mois. Ces résultats sont le fruit des recherches entamées il y a 10 ans, continuées au sein du programme PACTE et intégrées au programme PROFEEL depuis 2019. Elles ont donné lieu à plusieurs milliers de simulations numériques, une centaine de mesures sur des maisons expérimentales, ainsi que plusieurs dizaines de mesures terrain sur des maisons neuves et rénovées. L'objectif d'ici à fin 2021, est de passer du stade de prototype à un usage courant dans l'habitat individuel, avec un matériel de mesure et un coût optimisé pour pouvoir être déployés à grande échelle.« Avec SEREINE, nous disposons aujourd'hui d'une méthode opérationnelle, fiable, simple à mettre en œuvre et déployable par des opérateurs formés. Notre consortium, qui associe les principaux acteurs de la recherche publique en France, est donc au rendez-vous de ses objectifs à mi-parcours. Et il met tout en œuvre pour réduire au maximum la durée de la mesure d'ici à la fin du programme ».Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Cheffe de division au CSTBDans l'habitat collectif, les travaux de réplication sont en cours, en tenant compte de tous les paramètres qui peuvent perturber la mesure : murs mitoyens, conditions thermiques des appartements voisins, etc. Le but étant d'arriver à de premiers protocoles de mesure, puis un dispositif opérationnel en 2024.Une équipe de 40 chercheurs pilotés par l'AQC20 chercheurs et techniciens de la mesure travaillent sur le projet SEREINE depuis 2019, répartis au sein de 7 organismes de recherche publics et privés. Pilotée par l'Agence Qualité Construction (AQC) et coordonnée par le CSTB, cette équipe travaille en lien étroit avec des représentants de toute la filière de rénovation : entreprises et artisans, mais aussi bureaux d'études, architectes, maîtres d'ouvrages et opérateurs de mesure. Leurs objectifs : s'assurer que la méthode répond bien à leurs besoins et la confronter aux exigences du terrain. Le projet s'est adjoint l'expertise d'un partenaire européen, le Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC) de Belgique. Son rôle est de stimuler les équipes grâce à une expertise extérieure et un regard neutre.« La France est un des pays les plus avancés sur ce sujet. Aussi, au démarrage de Profeel, il y avait de multiples pistes à explorer pour espérer arriver à une mesure fiable en moins de 24 h. Ayant travaillé sur des projets comparables en Belgique comme en Europe, le CSTC a aidé les équipes à y voir clair dans ces choix. C'est ce type de soutien technique que nous apportons à chaque étape du projet, en organisant des workshops ou en relisant des livrables, etc. »Jade Deltour, Cheffe de projet au CSTCLes 7 organismes partenaires de SEREINEL'Association de recherche de l'école des Mines (ARMINES), le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA), le Comité scientifique et technique des industries climatiques (COSTIC), le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), l'Institut national de l'énergie solaire (INES), l'Institut national pour la Transition Énergétique et environnementale du bâtiment (NOBATEK/INEF4) et l'Université Savoie Mont-Blanc (USMB).
Il y a 4 ans et 77 jours

Saint-Gobain nomme une nouvelle directrice du digital

Ursula Soritsch-Renier est nommée directrice du digital et des systèmes d’information du groupe Saint-Gobain. [©DR] Depuis le 16 mars 2021, Ursula Soritsch-Renier est nommée directrice du digital et des systèmes d’information du groupe Saint-Gobain. Elle sera rattachée à Benoit Bazin, directeur général délégué. Et rejoindra le comité exécutif dès le 1er juillet prochain. Avec plus de 167 000 collaborateurs, présents dans 70 pays, le groupe Saint-Gobain est un acteur majeur sur le marché de la construction. La nomination d’Ursula Soritsch-Renier à un poste centré sur le digital s’inscrit dans la démarche de transition numérique engagée par le groupe. Sa solide expérience au sein d’entreprises internationales permettra à Saint-Gobain d’exploiter au mieux ses ressources. En particulier en matière d’utilisation de données. Le parcours d’Ursula Soritsch-Renier Après avoir suivi un cursus à l’université de Vienne, en Autriche, Ursula Soritsch-Renier a acquis une expérience internationale. Elle a commencé sa carrière en 1995 chez Philips, où elle est restée 14 ans. Ces fonctions l’ont conduite aux Pays-Bas, en Belgique, puis aux Etats-Unis, où elle finit par rejoindre Novartis en 2009. Après quelques années passées sur le continent Nord-américain, elle revient en Europe. Ursula Soritsch-Renier est embauchée au sein de l’entreprise suisse Sulzer, active dans le secteur de l’ingénierie industrielle. Cette dernière est présente sur plus de 170 sites répartis dans 40 pays. Entre 2018 et 2020, elle a été nommée directrice des systèmes d’information et du digital chez Nokia.
Il y a 4 ans et 78 jours

Spie annonce un bénéfice 2020 divisé par trois sous l'effet de la crise sanitaire

Son chiffre d'affaires a reculé de 4,7% à 6,6 milliards d'euros, pour un bénéfice net de 53 millions (-64,7%).Il avait fait un plongeon de 17,1% au deuxième trimestre lié aux mesures de confinement en particulier en France, Belgique et Royaume-Uni, tandis que l'Allemagne et l'Europe du nord-ouest (Pays-Bas) résistaient mieux. L'activité a repris ensuite, malgré un durcissement des restrictions en fin de période dans la plupart des pays d'implantation du groupe (Europe).Le bénéfice opérationnel (Ebita) est à 339 millions d'euros, en repli de 18,9%. La marge est in fine maintenue à 5,1% de l'activité (6% en 2019), grâce à des mesures de réduction des coûts et la progressive répercussion sur les clients des dépenses engendrées par la situation sanitaire, indique Spie.Le PDG Gauthier Louette met en avant "la remarquable résilience" des résultats, grâce aux "atouts du modèle": "le caractère essentiel de nos services, l'équilibre de notre répartition géographique, notre gestion rigoureuse en matière de santé et sécurité, et l'engagement sans faille de nos équipes"."Spie ressort de 2020 avec des fondamentaux intacts, une situation financière renforcée, des relations encore plus solides avec ses clients, et est bien positionnée pour accompagner la transition énergétique et la transformation numérique. Nous abordons 2021 avec confiance", a ajouté le patron lors d'une conférence de presse.Après cette "année très chahutée", Spie prévoit en 2021 un "fort rebond" du chiffre d'affaires et de la marge d'Ebita, attendus "très proches des niveaux de 2019".Le groupe va aussi "renouer avec les acquisitions", en particulier en Allemagne où il se développe depuis 2013 et où il occupe désormais la 2e place dans son secteur, selon le PDG: il fallait "avoir une présence forte dans la première économie d'Europe. L'industrie allemande c'est trois fois l'industrie française, donc le champ des possibles y est considérable. On a encore la place pour y doubler notre activité"Selon M. Louette, globalement, "les acquisitions, petites et moyennes, ont contribué chaque année depuis 2006 à environ 3,5% de croissance du chiffre d'affaires".Ce groupe de 45.000 salariés fournit des services de génie électrique et mécanique, notamment dans l'efficacité énergétique, la mobilité verte, les technologies de la communication: raccordement de parcs éoliens ou photovoltaïques, équipement de centres de données, éclairage public...Spie s'estime notamment "bien positionné pour bénéficier des futurs investissements de relance" verts.Du côté des collectivités, le groupe constate une forte demande notamment pour l'installation de la fibre optique, de bornes de recharge des véhicules électriques (Spie a remporté un contrat auprès du Grand Paris, pour rééquiper l'ancien réseau Autolib), ou encore d'équipement informatique de collèges-lycées.Selon la taxonomie européenne des activités durables, la part verte de son activité est de 41%.
Il y a 4 ans et 83 jours

Alkern, leader des produits préfabriqués en béton, prêt pour le bas carbone et la RE2020

Ainsi, si en 2010 l'industriel affichait un CA de 122 millions d'euros avec près de 650 salariés, Alkern réalise aujourd'hui plus de 200 millions de CA avec un millier de collaborateurs, soit un doublement de sa taille en l'espace de 10 ans.Reconnaissons d'ailleurs le savoir-faire d'intégrateur du Groupe Alkern qui cible chaque acquisition, permet à des sociétés parfois sans succession de perdurer et de se développer au sein d'un groupe prônant la sécurité et la performance.Précisons que ce chiffre d'affaires est réalisé à 90% en France et 10% en Belgique, et qu'il est généré par trois domaines principaux d'expertise :le bâtiment avec une large gamme de solutions en béton pour la construction de maisons individuelles et bâtiments collectifs (blocs béton, poutres, planchers, appuis de fenêtre,…) qui représente 45% du CA ;l'aménagement extérieur : terrasses, pavés, margelles, pour 30% ;et les TP (voirie, aménagement urbain, assainissement et réseaux secs) à hauteur de 20%.Avec 51 sites répartis sur le territoire hexagonal (et 2 en Belgique), Alkern, dirigé depuis début 2020 par Xavier Janin, produit 100% localement et revendique désormais, par exemple, la fabrication de plus de 2 blocs béton par seconde.Cette production locale et le maillage densifié des usines Alkern s'accompagnent aussi d'une importante R&D. Un département qui se focalise notamment sur la réduction de son impact environnemental, tout en apportant des solutions aux problèmes majeurs d'aménagement du territoire (performance thermique des bâtiments, gestion des eaux de ruissellement, réduction des îlots de chaleur urbains…).Xavier Janin, président d'Alkern depuis 1 an, précise : « Nous avons la particularité de pouvoir intervenir sur toute la chaîne de décision : depuis la conception jusqu'à la livraison sur site. Nous avons 53 usines et des bureaux d'études, qui nous permettent, en amont des projets, d'assister les maîtres d'œuvre et les maîtres d'ouvrage à dimensionner nos offres pour leurs projets et leurs besoins. »La Proximité, le credo ALKERNLe marché de la préfabrication béton exige une grande proximité avec les clients, afin de répondre au mieux aux attentes régionales (formats, couleurs, réglementations, etc.) et apporter une assistance technique adaptée. Grâce à son maillage industriel particulièrement homogène, le Groupe Alkern répond parfaitement aux exigences de tous ses clients en leur proposant de larges gammes de produits, où qu'ils soient situés sur l'ensemble du territoire national. Les structures commerciales et administratives, décentralisées en région, favorisent et renforcent les relations directes entre le site de production et le client, créant ainsi un véritable gage de simplicité et d'efficacité dans les partenariats établis.2020 : Bilan d'une année hors normesAprès un démarrage dynamique en 2020, l'élan des premiers mois a été brutalement arrêté par la pandémie de COVID-19.Alkern a su réagir rapidement, suite à l'arrêt brutal de l'activité et s'organiser afin de reprendre les livraisons, à la demande de ses clients, sous une semaine.En terme d'activité, l'intérêt des ménages confinés pour leur extérieur s'est traduit par une croissance notable de l'activité Amex chez Alkern (+20% entre juin et décembre 2020 versus 2019). Le rattrapage des chantiers arrêtés et la mise en place de protocoles sanitaires plus simples sur les chantiers de maisons individuelles ont aussi permis à Alkern de réaliser une croissance de 10% de son activité bâtiment, sur la même période. En revanche, la baisse du nombre de permis de construire sur le 2nd semestre est une alerte. Enfin, l'activité TP a pâti du report des élections municipales, du décalage des chantiers et du faible niveau d'appels d'offres, se traduisant par une baisse de l'activité de 20%, sur la fin d'année.En parallèle, devant cette situation exceptionnelle, 2020 a aussi été un accélérateur de modernisation avec la mise en place de nouvelles manières de travailler (outil de réunion à distance, digitalisation de certains process) et une organisation commerciale plus proche des clients.En résumé, Alkern a su faire face à une année 2020 compliquée et a permis de lancer des chantiers structurants pour l'entreprise.Xavier Janin de préciser : « Lors du premier confinement, nous avons arrêté toutes nos activités tout comme la majorité des acteurs du BTP. Cela étant, dès le 24 mars nous pouvions livrer nos clients avec des mesures sanitaires strictes et nous avons su, par la suite, répondre à la demande de rattrapage des chantiers qui avaient été mis en veille. D'un point de vue organisation et management, la crise de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de décision. Le fait d'avoir travaillé dans un environnement instable et imprévisible, nous a en effet amenés à mettre en place des points quotidiens pour prendre des décisions de façon très rapide. Cela nous a forcé à repenser notre façon de travailler. Le virage digital a été pris au sein de notre organisation, là où nous n'avions pas conscience de nos limites avant les restrictions de déplacement imposées par la Covid-19. Ces technologies sont désormais devenues des standards pour nos réunions. Nous avons ainsi réécrit notre stratégie : la modernisation de l'entreprise, l'intensification de la prescription de nos produits, une R&D plus soucieuse de l'environnement et la poursuite de notre croissance externe, sont désormais les sujets qui nous mobilisent ».Indicateurs de performance environnementale Alkern 2020Alkern affiche une politique environnementale volontariste et soutenue qui sera encore renforcée sur les prochaines années. À travers les indicateurs détaillés ci-dessous, Alkern suit son impact environnemental et met en avant les avantages du matériau béton :La décarbonation des bâtimentsAinsi grâce à l'utilisation de blocs rectifiés Alkern à la place de blocs traditionnels ; l'économie de l'impact carbone représente l'équivalent de 28 millions de kilomètres parcourus en voiture en 2020. De même, mentionnons le remplacement de produits d'origine pétrochimique (PSE) par une mousse 100% minérale (partenariat Airium®), qui a permis l'économie de quelques 5.525 m3 de PSE, soit le volume moyen d'un immeuble de 20 étages.Produits s'inscrivant dans l'économie circulaireDe même, l'utilisation de matières premières recyclées (remplacement de granulats par de la coquille Saint-Jacques broyée par exemple), est à l'origine d'une économie de 2,2 tonnes de granulats. Tout comme la réutilisation des palettes qui permet de préserver 37 300 m3 de bois ou encore le recyclage de déchets de laine de roche qui a atteint 8 237 tonnes l'an dernier.Gestion de la ressource en eauLa gestion de la ressource en eau constitue un autre axe de la politique environnementale du groupe Alkern. Ainsi, la diminution de la consommation d'eau par l'utilisation des blocs joints minces vs blocs traditionnels a permis d'économiser l'équivalent de 4 piscines olympiques. Autre aspect écologique d'avenir, la diminution de l'imperméabilisation des sols: en effet, grâce à la gamme O' et ses 5 références drainantes, Alkern a aménagé quelque 78.385 m2 de surfaces perméables (soit 13 terrains de foot). Enfin, précisons que le stockage d'eau de pluie par l'Hydrocyl (destiné à la réalisation de chaussées réservoirs) a permis de créer le stockage de 1.400 m3 d'eau pluviale.RE2020 Alkern ready : cap sur la performance environnementale pour des bâtiments mieux isolés au moindre impact carboneAlkern, et ses équipes R&D, travaillent depuis longtemps sur la performance thermique et bas carbone de ses produits et a ainsi lancé toute une gamme de blocs béton rectifiés et majoritairement isolés. Ces blocs d'une résistance thermique entre 0,3 et 2,14 m2.K/W répondent aux enjeux de la RE2020 pour la maison individuelle. Pour le bâtiment collectif et l'enjeu de traitement des ponts thermiques, Alkern a lancé en 2020 le système R+MUR, solution économique de paroi bas carbone affichant une empreinte carbone entre -30 et -70% moindre que les solutions standard actuelles.L'engagement d'Alkern pour améliorer l'impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d'€ ont été investis sur les sites d'Izeaux (38) et Mouy (77), d'une part dans l'intégration d'une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d'autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100% minérale Airium®, permettant de proposer un bloc 100% recyclable, sans étape de tri.Objectif : certification ISO 14001 pour l‘ensemble des sites pour 2024Au-delà de la certification de l'intégralité de ses sites ISO 14001 pour 2024, Alkern s'engage dès cette année à ce que chacun de ses 51 sites français s'approprie pleinement l'un de ces objectifs : réduction de la consommation de matières premières, réduction des consommations d'énergie, réduction de la consommation en eau, réduction de la production de déchets et réduction de l'impact local des opération.A ce propos Xavier Janin confirme : « Avec cette R&D plus soucieuse de l'environnement, nous répondrons aussi aux nouvelles réglementations environnementales. À l'évidence, les bâtiments de demain seront plus vertueux et émettront moins de CO2. La diminution de l'impact carbone de nos processus de fabrication comme de nos produits est au cœur de nos préoccupations. Nous avons la chance d'avoir déjà avec les blocs préfabriqués en béton une des solutions la plus bas carbone du marché mais nous travaillons à lancer des solutions encore plus vertueuses pour garder un coup d'avance sur les solutions constructives alternatives. »Les leviers de croissance pour soutenir cette stratégie :Une nouvelle vitrine digitale pour particuliers et professionnelsLe digital, durant le confinement, a connu un essor important, et Alkern a décidé de prendre le virage de ces outils, tant pour ses clients BtoB, ses partenaires (réseaux de distribution et de poseurs/installateurs), que pour le BtoC. Ainsi, Alkern lance en 2021 une initiative e-business pour apporter plus de supports et de réponses à ses clients.La 1ère étape est le lancement, le 1er mars, du nouveau site internet Alkern, nouvelle vitrine digitale présentant l'ensemble de l'offre.Plus moderne, développé en responsive design, le nouveau site web Alkern présente l'ensemble des produits fabriqués par Alkern, et fournit également aux visiteurs des contenus pédagogiques et utiles pour le choix des produits et leurs mises en œuvre.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.