Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour bretagne

(1379 résultats)
Il y a 3 ans et 45 jours

Morbihan : la distinction « Inn Situ, concevoir pour prévenir » pour l’entreprise JPK Composites

La Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) Bretagne a décerné le prix « Inn Situ, concevoir pour prévenir » à JPK Composites.
Il y a 3 ans et 54 jours

Le secteur du béton prêt à l'emploi progresse de 10% en 2021 avec 40,5 millions de m3

Un retour aux valeurs enregistrées en 2019Le secteur du BPE voit ses niveaux de production se raffermir progressivement. Avec une hausse de 10 % (données CVS-CJO) enregistrée en 2021, la production de BPE atteint 40,5 millions de m3 sur l’année retrouvant des valeurs équivalentes à celles de 2019. Zoom sur les volumes de production en régions pour le quatrième trimestre 2021Alsace : 337.489 m3Aquitaine : 638.524 m3Auvergne : 220.115 m3Bourgogne : 227.971 m3Bretagne : 709.733 m3Centre : 331.856 m3Champagne Ardenne : 182.988 m3Franche Comté : 140.272 m3IDF : 1.363.746 m3Languedoc Roussillon : 559.058 m3Limousin : 83.165 m3Lorraine : 238.191 m3Midi Pyrénées : 572.138 m3Nord : 424.176 m3Normandie : 519.753 m3Pays de la Loire : 777.934 m3Picardie : 190.766 m3Poitou Charentes : 339.061 m3PACA-Corse : 938.780 m3Rhône Alpes : 1.179.494 m3La Réunion : 115.345 m3
Il y a 3 ans et 58 jours

Les prix de l'immobilier ancien toujours en hausse malgré la flambée de l'énergie qui pèse sur les acquisitions

Les tendances à l’œuvre depuis la sortie des confinements sont toujours là : succès des maisons individuelles plutôt que des appartements, hausse des prix sur l'ensemble du territoire sauf à Paris, offre insuffisante par rapport à la demande.Au premier trimestre, les prix au mètre carré ont progressé de 3,7% sur un an selon Laforêt, de 6% selon Orpi et de 8,2% selon la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), qui prend en compte les données de ses agences franchisées mais aussi celles recueillies sur des portails en ligne.Selon la Fnaim, c'est dans le Grand Ouest que les prix ont le plus augmenté, avec plus de 15% de hausse en Bretagne et près de 11% en Pays de la Loire.Mais la flambée des prix des carburants et de l'énergie commence à avoir des conséquences sur le marché, selon Orpi et Laforêt."S'il y a encore quelques mois, certains étaient prêts à faire quelques kilomètres de plus pour accéder à un bien, ils sont désormais regardants sur l'éloignement d'un logement par rapport aux infrastructures de transport ou leur lieu de travail. (...) De la même façon, certains foyers préfèrent opter pour un logement un peu plus petit pour ne pas subir leur facture d'énergie à terme", assure le président d'Orpi Guillaume Martinaud, cité dans le communiqué du réseau.Laforêt note également un léger regain d'intérêt pour les appartements et la région parisienne, possiblement imputables à la flambée des carburants et des coûts du chauffage."Le marché est contradictoire depuis quelques années maintenant", sourit Yann Jéhanno, président de Laforêt interrogé par l'AFP. "Evidemment, les maisons permettent, notamment en zone périurbaine, de répondre à cette demande de la pièce en plus, du jardin pour pouvoir s'isoler ou pour gérer les enfants, et en même temps on a de nouvelles aspirations qui engagent une partie des clients à revenir vers les centres-villes", dit-il.Les biens à l'extérieur des villes supposent souvent l'achat d'une voiture supplémentaire et peuvent être chauffés au gaz ou au fioul, énergies polluantes et de plus en plus chères, explique-t-il.Laforêt s'inquiète également de l'accès plus restreint aux crédits immobiliers, avec la remontée des taux d'intérêt conjuguée aux nouvelles règles qui plafonnent le taux d'endettement des ménages à 35% de leur revenu.
Il y a 3 ans et 62 jours

Appel à candidatures pour le Prix Architecture espaces Bretagne 2022

Le Prix Architecture espaces Bretagne (PAeB) se déroule tous les deux ans et revient cette année pour une 18ème édition. Candidatures ouvertes jusqu’au jeudi 28 avril 2022. Depuis 1992, la Maison de l’Architecture et des espaces en Bretagne œuvre à la diffusion de la culture architecturale sur le territoire breton. Pour cela elle organise notamment […] L’article Appel à candidatures pour le Prix Architecture espaces Bretagne 2022 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 62 jours

Région par région : où les Français aimeraient-ils investir dans l’immobilier locatif ?

TOP des régions françaises privilégiées En fonction de leur position géographique, les Français ont des envies d’investissement immobilier bien différentes, mais 6 régions se distinguent clairement comme étant des destinations préférées : Auvergne Rhône-Alpes, PACA, Bretagne, Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Ile-de-France et Nouvelle Aquitaine. Ainsi, la région PACA est choisie par trois régions : Bourgogne Franche-Comté, Corse et Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Les Français qui habitent en Auvergne Rhône-Alpes, Centre - Val de Loire et Nouvelle Aquitaine sont davantage attirés par l’Auvergne Rhône-Alpes. L’Occitanie/Pyrénées-Méditerranée est la région privilégiée par les habitants du Grand Est et de la Normandie. Les Franciliens et les habitants du Pays-de-Loire choisissent plutôt la région Nouvelle Aquitaine. De leur côté, la région PACA et les Hauts-de-France investissent d’abord en Ile-de-France. Enfin, la Bretagne préfère opter pour des projets immobiliers dans sa propre région. Les Français toujours en recherche… même en vacances ! D’où qu’ils viennent, les Français adorent l’immobilier. En effet, plus de 79 % déclarent qu’ils profitent de leurs congés pour se renseigner sur les investissements immobiliers locaux. Dans le détail, 56 % le font systématiquement et 23 % de façon ponctuelle. Web firstParmi tous les moyens possibles pour effectuer leurs recherches, 68 % des Français utilisent prioritairement le web. En deuxième choix, 21 % préfèrent leur entourage et le bouche-à-oreille et enfin 11 % font appel à une agence immobilière. Encore peu d’investisseurs Même si l’intérêt des Français pour l’investissement immobilier locatif n’est plus à démontrer, seulement 29 % avouent en avoir déjà réalisé un. Un contexte compliqué… mais pas pour l’immobilier !Malgré la crise sanitaire mondiale qui bouleverse énormément l’économie et la vie de tous les jours, 59 % des Français considèrent que la période est tout de même propice pour réaliser des investissements immobiliers. Pourquoi les Français veulent-ils investir dans l’immobilier locatif ? A la question « Pour quel motif principal désirez-vous investir dans l’immobilier locatif ? », la retraite arrive en tête des réponses de 33 % des Français. Elle est suivie par la volonté de générer un complément de revenus à 27 % puis d’utiliser judicieusement des fonds disponibles à 21 %. Enfin, pour 18 % des répondants, il s’agit de protéger leurs finances avec un investissement dans la pierre. * Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 458 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 17 au 23 février 2022. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 3 ans et 65 jours

Référence Chantier : Le Porzo

Un peu d’histoire… Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit qui relie les villes de Nantes et de Brest et emprunte les vallées de l'Erdre, de l’Isac, de l’Oust, du Blavet, du Doré, du Kergoat, de l’Hyères et de l’Aulne ; ces rivières sont reliées par trois canaux de jonction franchissant des lignes de partage des eaux. Sa construction remonte à la première moitié du XIXe siècle et sa longueur totale est de 364 km. D’abord construit pour désenclaver le Centre-Bretagne et faciliter l’activité économique et industrielle, il a laissé aujourd’hui place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur voiliers, vedettes et autres bateaux motorisés, l'outil industriel et commercial s'étant mué en axe touristique. A partir de Pontivy pour se rendre à Nantes, les plaisanciers doivent utiliser un canal devenu artificiel. Le bief de partage n’étant plus alimenté par l’étang, en 1995 la Région Bretagne a dû construire une station de pompage au bord du blavet de la ville de Porzo pour récupérer l’eau du blavet et alimenter le bief de partage.Focus Cycle de l’eau – Approche « Preferred SOLUTION Partner »Être porteur de solution pour ses clients permet à Wilo France de se différencier, d’apporter une valeur ajoutée et une approche globale en tant que partenaire de transfert des fluides. Ainsi, l’approche globale « Preferred SOLUTION Partner » a permis aux équipes de Wilo France, avec le concours de leurs collègues de la Division Services pour toutes les prestations de services, de remporter un appel d’offre public pour le transfert d’eau du canal de Nantes à Brest avec une application de surpression dans un ouvrage en position horizontale et d’installer deux pompes de forage Wilo-EMU 24’’. La première pompe a été installée en 2020, la seconde en fin d’année 2021.Pour Ludovic Audic, Chargé de missions Génie Mécanique et Automatique Région Bretagne : « Les fournisseurs de pompes avec un tel débit aujourd’hui sont rares. Les pompes qui ont été fournies par la société Wilo, sont des pompes capables de pompés jusqu’à 750m3/h. »
Il y a 3 ans et 65 jours

TP 35 signe la Charte de l'Arbre avec la ville de Rennes

Quelques éléments de contexte… Le conseil municipal de Rennes a adopté, le 6 décembre 2021, une "Charte de l'Arbre" avec 33 engagements, visant à préserver et renforcer la place de l'arbre en ville. Les partenaires (groupements d’entreprises, aménageurs, propriétaires fonciers, associations, promoteurs et bailleurs sociaux) ont été invités à signer cette charte afin de s’engager ensemble dans la démarche. La charte de l’arbre entend répondre à trois objectifs principaux : Promouvoir l'arbre en ville et accroître sa présence Prendre des engagements quantifiables (par exemple la volonté de planter 30.000 arbres en six ans) Apaiser le débat lors des interventions nécessaires sur les arbres Actrice de la transition écologique, la profession a décidé de s’engager en faveur de la préservation des arbresCes engagements concernent le périmètre de la ville de RennesEngagement n°1 : Sensibiliser les entreprises de Travaux Publics sur le thème de l’arbre en ville et de sa préservation en phase de chantierEngagement n°2 : Concevoir un mode de faire conciliant la présence de l’arbre avec les travaux VRD en commençant par un état des lieux du patrimoineEngagement n°3 : Préserver les arbres lors des interventions à proximité en respectant le protocole
Il y a 3 ans et 66 jours

Amélioration des délais de paiement des entreprises en 2021 mais l'impact de la crise sanitaire n'est pas encore neutralisé

Dans le détail, le secteur de la restauration et les grandes entreprises affichent aujourd’hui les délais les plus longs. Tandis qu’à l’échelle des territoires, les entreprises de Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne Franche-Comté forment le top 3 des « meilleurs payeurs ».Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le vaste plan de soutien aux entreprises de 230 milliards d’euros déployé pour faire face à la crise Covid a permis de maintenir les activités et les emplois. Il a aussi soulagé les trésoreries des entreprises qui ont pu continuer à régler leurs factures à temps. Si le pic d’activité de l’été 2020 au lendemain du premier confinement a fait flamber les délais de paiement, la solidarité entre les entreprises et le travail du comité de crise - mis en place dès mars 2020 pour dénouer les cas les plus difficiles - ont contribué à un retour rapide à des comportements de paiement plus vertueux. Un sentiment de soulagement prévalait donc à l’issue de 2021 après avoir surmonté une crise inédite, révélant au passage l’extraordinaire résilience de nos entreprises. Mais l’enthousiasme doit aujourd’hui laisser place à la sobriété et la prudence au regard de ce début d’année 2022 et du contexte de la guerre en Ukraine. Au drame humain qui se noue à nos portes s’ajoutent les conséquences économiques indirectes pesant sur les capacités de production, les chiffres d’affaires, les marges et donc les trésoreries et les délais de paiement. L’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, la confiance érodée des consommateurs pourraient aussi fragiliser la reprise des secteurs le plus durement fragilisés par la crise sanitaire comme la restauration et le commerce. Il est donc encore trop tôt pour savoir si dans ce contexte, les factures pourront être réglées à l’échéance des 60 jours de délais maximum. » L’impact de la crise sanitaire pas encore neutralisé mais la France rejoint les bons élèves européens Après un bond des retards à l’été 2020 (14 jours) lorsque l’économie connaissait un très fort rebond post confinement, la situation des délais de paiement s’est améliorée tout au long de 2021 pour atteindre 12,5 jours de retard en moyenne. Si la France ne renoue pas encore avec ses niveaux d’avant crise sanitaire, elle se détache de nouveau très nettement de la moyenne européenne (13,6 jours). Les délais s’améliorent dans tous les secteurs, à l’exception de la restauration durement touchée par la crise et les confinements successifs L’industrie et la construction étaient parvenues à contenir la flambée des délais de paiement en 2020 en dépit du contexte sanitaire. En 2021, les deux secteurs se démarquent avec des retards moyens qui touchent la barre symbolique des 10 jours, et passent même en deçà pour la construction. Le commerce affiche des retards de règlement sous 14 jours en 2021 après avoir dépassé 15 jours au cours de l’été 2020, voire 20 jours pour les ETI du secteur. Le secteur des services aux entreprises, qui présentait un retard de paiement moyen de plus de 18 jours à l’été 2020 s’améliore très nettement tout au long de 2021 pour repasser sous la barre des 15 jours (14,6 jours). La branche information-communication a franchi la barre des 20 jours de retard en été 2020. En 2021, le délai moyen retombe sous 15 jours. Une dynamique portée en particulier par les activités d’édition et de services informatiques. Les transports logistiques, qui affichaient plus de 18 jours de retard en moyenne en été 2020 ont amélioré leurs délais de plus de deux jours en 2021. Le secteur hébergement-restauration a sans conteste été le plus impacté par la crise sanitaire. Alors qu’on y observe traditionnellement des retards supérieurs de 3 à 4 jours à la moyenne de l’ensemble des activités, l’écart s’est encore creusé pendant la crise. A l’été 2020, alors que les retards moyens dépassent 14 jours à l’échelle nationale, ils grimpent à 21 jours dans le secteur. La situation s’améliore progressivement mais les délais de paiement dépassent toujours 20 jours au terme de 2021. Le secteur des services aux particuliers présentait des retards tout juste sous le seuil de 20 jours durant l’été 2020. Grâce aux bonnes performances des activités coiffeurs, soins de beauté et corporels, le secteur revient à des retards moyens inférieurs à 16 jours au terme de 2021. A échelle régionale, la Bretagne meilleure élève, l’Ile-de-France ferme la marche Au pic des difficultés à l’été 2020, les comportements de paiement d’une région à l’autre étaient très hétérogènes avec des retards moyens pouvant varier du simple au double. La Bretagne maintenait ainsi des délais de report de règlement aux alentours de 11 jours tandis que l’Ile de France affichait un retard moyen de plus de 20 jours. En 2021, caractérisée par une dynamique générale d’amélioration, les comportements tendent à s’homogénéiser. La Bretagne reste la « meilleure élève » avec un retard moyen qui passe sous la barre des 10 jours. Elle est suivie des régions Pays de la Loire, Bourgogne Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire, qui présentent toutes des seuils inférieurs à 11 jours. L’Ile-de-France ferme la marche avec 17,5 jours de retard en moyenne, précédée de près par la Corse (16 jours). La région PACA (13 jours) et les Hauts-de-France (12,4 jours) restent également au-dessus de la moyenne nationale. Des délais de plus en plus contrastés entre petites et grandes entreprisesA l’été 2020, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, ont vu leurs délais de paiement s’emballer. Amorcée dès l’automne 2020, l’amélioration de ces délais s’est poursuivie en 2021, à des rythmes cependant variables. Sur l’année, les retards reculent dans les entreprises de moins de 200 salariés, se stabilisent pour celles de 200 à 999 salariés, mais augmentent chez les plus grandes. Dans ces conditions, les délais de paiement sont de plus en plus contrastés selon la taille des entreprises. On observe ainsi un écart de 5 jours de retard en 2021 entre les structures de moins de 50 salariés et celles de plus de 1000 salariés (vs. 4,4 en 2020).Comment la facturation électronique pourrait diminuer les retards de paiement, en particulier chez les grandes entreprises ? Traditionnellement, le respect des délais de paiement est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise. Entre une structure de moins de 3 salariés et une organisation de plus de 1000 salariés, on observera généralement un écart de retard de paiement de 4 à 5 jours. Ces comportements sont cependant liés à des réalités différentes. Un retard de 3 à 4 semaines est a fortiori le signe de tensions de trésorerie pour une petite entreprise. A l’inverse, pour les entreprises de grandes tailles, il pourrait être lié à des process de facturation excluant des anomalies d’écritures ou des documents incomplets. L’obligation de passer à la facturation électronique – qui concernera l’ensemble des acteurs économiques à l’horizon 2026 - pourrait donc en réalité permettre de réduire ces délais. Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises traitant avec le secteur public, quelle que soit leur taille, doivent transmettre leurs factures sous format électronique ; une exigence bientôt généralisée au secteur privé. A partir de juillet 2024, la facturation électronique s'imposera à l’ensemble des échanges B2B. Toutes les entreprises devront alors être en mesure de recevoir une facture électronique. Les grandes entreprises auront également obligation d'émettre des factures électroniques. Cette obligation sera étendue aux ETI à partir du 1er janvier 2025 et aux TPE-PME au 1er janvier 2026. Outre une réduction des coûts, cette mesure devrait aussi permettre de fluidifier les échanges et potentiellement de réduire les retards de paiement. »Note de contexte : la mesure des retards de paiement par AltaresAltares et les membres du réseau mondial Dun & Bradstreet ont initié un programme exclusif de collecte et d’analyse des retards de paiement des clients. Depuis près de 50 ans aux États-Unis et 40 ans en France et en Europe, le programme DunTrade® s’alimente des informations provenant directement de la comptabilité-client de 15 000 sociétés participantes.Il s’appuie sur une observation factuelle de la réalité des paiements par une analyse en permanence des retards de paiement par rapport aux conditions contractuelles. Le périmètre international compte plus de 650 millions d’expériences commerciales réelles par an (relations fournisseur client). En France, chaque année, plus de 35 millions d'expériences commerciales sont analysées couvrant ainsi les comportements de paiement de plus de 2 millions d'entreprises. Altares est contributeur du Rapport de l’Observatoire des délais de paiement édité par la Banque de France et qui dresse chaque année un état des lieux de l’évolution des conditions de paiement des entreprises et acteurs publics.
Il y a 3 ans et 66 jours

Le Groupe Duval prend une participation au capital de Maison Demeurance et acquiert le constructeur de maisons individuelles Bessin

Maison Demeurance s'est ainsi récemment illustrée dans la construction de maisons passives innovantes.Ces acquisitions permettront, par ailleurs, de continuer à répondre aux besoins des bailleurs sociaux tout en développant une nouvelle offre de rénovation énergétique des maisons individuelles.Cette alliance illustre par ailleurs la volonté du Groupe Duval de renforcer sa position d’acteur-clé de l'immobilier au cœur des territoires au service des collectivités.Pour Eric Duval, Président-Directeur Général du Groupe Duval : « Ce rapprochement entrepreneurial crée une alliance stratégique pour notre Groupe qui affirme ainsi son ambition d’associer à la puissance de ses métiers liés à la promotion immobilière la pertinence du modèle des maisons individuelles responsables ».Pour Louis-Victor Duval, Directeur Général Adjoint : « Cette nouvelle étape stratégique va offrir une puissance supplémentaire à nos ambitions de développement territorial. Nous sommes heureux d'entretenir la dynamique d'impact de notre Groupe familial avec des entrepreneurs régionaux incontournables et responsables dont nous partageons les valeurs ».Chiffres clés :Forts de 30 ans d’expériencePlus de 5000 maisons déjà construites, soit 500.000 m² avec des maisons allant jusqu’à 300 m²Une quinzaine d’agences réparties en Normandie, en Bretagne et en Loire-AtlantiqueUn réseau de 200 artisansUn carnet de commandes de 50 M€ de chiffre d’affaires (contrat de maisons individuelles) cette annéeL'objectif : 200 M€ annuel de chiffres d’affaires grâce à une extension des zones géographiques d'intervention, le développement du logement social et de la rénovation énergétique dont la demande ne cesse de croître.
Il y a 3 ans et 67 jours

Ille-et-Vilaine : le collège Le Chêne-Vert, à Bain-de-Bretagne, poursuit sa métamorphose

Plus de 6,5 millions d’euros sont mobilisés dans le projet de rénovation du collège Le Chêne-Vert, à Bain-de-Bretagne.
Il y a 3 ans et 67 jours

Fouille préventive : 17 bracelets en bronze découvert

A Muzillac, une fouille préventive, prescrite par la Drac de Bretagne a été décidée en prévision de la création d’un lotissement privé et motivée par un diagnostic archéologique réalisé par Dominique Pouille, ingénieur de recherches à l’INRAP. La fouille menée par Éveha, bureau d’études archéologique privé, a été dirigée par Marine Gourmelon. Anne-Marie Fourteau et Anne Villard-Le Tiec en ont assuré le contrôle scientifique pour la DRAC-SRA. Elle a permis la découverte inédite d’un enclos fossoyé curviligne occupé au début de l’âge du Fer. Ce périmètre abrite contre le bord interne ouest un petit enclos quadrangulaire au centre duquel se trouvait une sépulture. Elle ne s’inscrit pas dans un tumulus, comme beaucoup d’entre elles dans une partie du Morbihan et du Finistère entre la fin du VIIe siècle et le Ve siècle av. J.-C., elle a pu être protégée et valorisée par une superstructure, probablement en bois, dont la tranchée quadrangulaire périphérique suggère la présence. Du dépôt funéraire, est conservé un exceptionnel ensemble de 17 bracelets en bronze retrouvés empilés contre le bord du coffrage. En revanche, le squelette et les autres éléments organiques ont été totalement dissous par l’acidité du sol. Ces bracelets à bossettes appartiennent à un type de parures bien connu des sépultures du Morbihan, où elles apparaissent en grand nombre sur les avant-bras et parfois sur les chevilles à la fin du VIIe siècle et au VIe siècle av. J.-C. Cette sépulture s’intègre dans une série de tombes de femmes richement parées de bracelets et d’anneaux de jambes déclinés en de multiples variantes. La quantité importante de métal mobilisée et la qualité de ces bijoux traduisent la richesse et le rang social éminent de leurs détentrices. Photo : Vue de l’ensemble funéraire © Éveha, 2022  
Il y a 3 ans et 81 jours

Les artisans des TP participent aux blocages de dépôts pétroliers en Bretagne

Inquiets de la flambée des prix des produits pétroliers, des entreprises artisanales des travaux publics et du paysage de la CNATP mènent des actions musclées de blocage de dépôts pétroliers aux côtés des pêcheurs et des entreprises de travaux agricoles. Des blocages qui pourraient s’étendre à La Rochelle et au Mans selon le contenu du plan de résilience du gouvernement.
Il y a 3 ans et 86 jours

Une maison bioclimatique à Pluvigner en Bretagne – FR-56

En 2002, le souhait du 1er propriétaire était de construire une maison suivant la RT 2005, en mêlant : le métal et le bois, de grands volumes et un chauffage par géothermie. Une habitation devant s’intégrer dans un ancien verger sur la commune de Pluvigner. Pour répondre à ce programme une construction mixte a été […]
Il y a 3 ans et 104 jours

"Les énergies renouvelables ont déjà gagné", pour le patron de Voltalia

Pour Sébastien Clerc, à ce jour, "les renouvelables sont un pari plus que gagné", grâce à l'effondrement des coûts. "Aujourd'hui l'acheteur d'électricité qui s'engage sur un contrat de 10-20 ans, qu'il soit distributeur d'électricité, entreprise, État... choisit à 95% le renouvelable car c'est l'énergie la moins chère quasiment partout", dit le patron de cette entreprise française, rare société à mission cotée, présente en Amérique latine, Afrique, Europe.Sébastien Clerc entrevoit au moins 20 ans d'essor mondial sans obstacle majeur pour le secteur.Les investisseurs se bousculent. Et le sujet de la place n'en est pas vraiment un, dit-il : "Pour répondre aux besoins mondiaux en électricité, couvrir l'équivalent de l'Aquitaine de panneaux photovoltaïques suffit".Il ne nie pas les contestations. "Parce que les installations se voient. C'est le phénomène Nimby (not in my backyard), pas dans mon jardin."L'éolien concentre à ce stade les critiques. Rien ne dit que ce ne sera pas demain le cas du solaire, dont les champs de 30 voire 100 hectares finiront par se voir, note-t-il. "Les oppositions vont finir par arriver."Le président français Emmanuel Macron, qui veut pousser le solaire, a ainsi demandé, "un juste équilibre" entre installations au sol et sur les toits. Sauf que poser sur les toits coûte plus cher, c'est moins efficace (panneaux pas forcément orientés idéalement, non mobiles), note le directeur de Voltalia."Aujourd'hui on fait encore comme si on avait le choix", ajoute-t-il. Mais face au réchauffement climatique et à la nécessité de verdir l'énergie, "in fine, on va faire tout ce qu'on peut. "Et il y aura plein de renouvelable, partout dans le monde", assure-t-il.Préparer les nuits sans ventPour lui, c'est surtout la suite de l'aventure, dans 20 ans, qui porte les grandes inconnues, quand les renouvelables auront atteint une part critique : comment fera-t-on la nuit en l'absence de vent ?"Aujourd'hui les énergies renouvelables avancent toutes seules, et c'est notre job, développeurs, industriels, de faire que cela se passe au mieux. Mais à un certain point, disons au-delà de 50% de parts de marché, les gouvernements auront leur rôle à jouer". Par exemple contribuer à assumer le surcoût du stockage sur batteries, quand ni gaz ni charbon ne seront plus là pour servir de "tampon".Une première réponse, "encore sous le radar", est qu'il faudra adapter l'heure de nos consommations, insiste Sébastien Clerc.Par exemple, faire marcher les ballons d'eau chaude quand il y a du soleil et/ou du vent. Idem pour le chauffage, en faisant monter la température aux bonnes heures pour ensuite stocker la chaleur dans la pièce (ce qui imposera des bâtiments mieux isolés). Moduler aussi les horaires de l'industrie.Quid du stockage à grande échelle? Aujourd'hui le stockage du courant est assuré essentiellement par des "step" ("stations de transfert d'énergie par pompage", installées entre deux retenues d'eau). Une solution mature, mais qui suppose d'avoir des montagnes, note M. Clerc.Pour le moment plus chères, les batteries devront prendre le relais, suggère le développeur, également acteur dans le stockage, qui évoque aussi l'hydrogène, mais son rendement moindre."Quand je mets 100 kWh pour stocker de l'énergie avec de l'hydrogène, j'en récupère environ 30%. Avec la batterie, je récupère plus de 80%, et environ 90% avec la step", décrit-il.Ces sujets ne sont pas forcément les plus urgents pour un pays comme la France, largement adossée au nucléaire, ajoute-t-il. Mais ils le sont par exemple en Grande-Bretagne, lancée dans un vaste programme renouvelable pour échapper à sa dépendance au gaz : le pays a investi l'an dernier plusieurs milliards d'euros dans les batteries."Il faut réfléchir à tout cela, mettre de la recherche-développement... C'est un vrai problème conceptuel : s'approcher du 100% renouvelables, on ne sait pas encore comment on fait. Mais on le fera".
Il y a 3 ans et 108 jours

Un collectif de six étages tout en bois en Bretagne

A Rennes, le chantier du bâtiment l'Île Ô Bois a démarré début 2022. Haut de 25 mètres et comportant 111 logements, réalisé en bois, il utilisera 80 à 90Kg/m2 de matériaux biosourcés.
Il y a 3 ans et 115 jours

Tryba poursuit ses objectifs de croissance pour 2022 et dévoile les résultats prometteurs de 2021

Ces résultats encourageants en 2021 vont permettre à Tryba, qui a déjà convaincu les porteurs de projet par son concept pérenne et rentable depuis 42 ans, de poursuivre son développement sur tout le territoire.Le réseau dispose cependant encore d’une trentaine de secteurs disponibles en France, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne. Forte de son expertise dans l’accompagnement de ses concessionnaires, la marque intègre aujourd’hui 80 % d’entrepreneurs qui ne sont pas issus du secteur de la menuiserie, affichant, au bout de 3 ans, une rentabilité de 8 à 10 %. Des objectifs atteints pour 2021Avec 15 ouvertures en 2021, Tryba enregistre de bonnes performances, et ce, malgré la crise sanitaire. Ce bilan met en lumière la dynamique du réseau et la confiance des Français envers la marque alsacienne.Répartis sur toute la France, les nouveaux points de vente Tryba sont venus étendre en 2021 le maillage territorial de la marque en offrant plus de proximité à ses clients grâce à l’ouverture de 7 Espaces-Conseil (zone de chalandise de 150 000 à 200 000 habitants), 7 magasins secondaires et 1 Carré Tryba. Tous ces magasins servent à renforcer la présence d’un concessionnaire sur le secteur géographique exclusif qui lui est concédé.Dorénavant, il est possible de découvrir l’enseigne dans les villes suivantes : Espace conseil : Saint Maur des Fossés (94) Lons le Saunier (39) Seclin (59) Dunkerque (59) Lille (59) Saint-Berthevin (53) Maromme (76) Magasin secondaire : Sézanne (77) Monistrol (43) Crest (26) Propriano (20) Saint-Girons (09) Les Sables d'Olonne (85) Carré Tryba : Mayenne (53)En parallèle des ouvertures de concessions, le modèle de franchise participative, dénommé « Carré Tryba » instauré en 2013 (zone de chalandise de 70 000 habitants), continue de se développer avec une ouverture à Mayenne (53) en 2021. Ainsi, depuis 2013, Tryba a développé 19 Carrés, dont 11 sont devenus concessionnaires en 3 ans.Quant aux reprises de fonds de commerce, elles sont régulières puisque la marque âgée de plus 40 ans dénombre des concessionnaires qui ont rejoint le réseau depuis de longues années et qui veulent notamment partir à la retraite après une belle carrière aux côtés de l’enseigne. Tryba leur trouve alors un successeur. Ainsi, en 2021, 4 rachats de concessions ont eu lieu dans le réseau.Une dynamique qui se poursuit en 2022Alors que les Français viennent de passer plusieurs mois chez eux, le marché de l’amélioration de l’habitat bénéficie aujourd’hui de l’effet confinement. En effet, une étude de l’institut CSA pour HomeServe révèle que 94% des Français se voient investir autant (73%), voire plus (21%) dans les postes de dépenses liés à la maison (aménagement, entretien, travaux), au détriment d’autres postes (loisirs, sorties, etc.)[1]. De fait, les 15 points de vente Tryba ouverts en 2021 connaissent un bon lancement.Tryba va également étendre son réseau au 1er semestre 2022, avec 14 magasins en cours d’ouverture dans les secteurs géographiques suivants :Espace-Conseil :Faulquemont (54)Chaumont (54)Châtellerault (86)Saint Marcel Les Valences (26)Alès (30)Sotteville-les-Rouen (76)Beaune (21)Les Lilas (93)Angoulême (16)Abbeville (80)Magasin secondaire :Langon (33)Gaillan en Médoc (33)Veigné (37)Pontcharra (38)Grâce à son réseau mature, Tryba compte actuellement le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France. Si elle confirme sa position de leader sur le marché de la rénovation des fenêtres, portes d’entrée, volets, portes de garage et accessoires, la marque garde le cap des objectifs d’implantations dans les régions suivantes, où des secteurs sont encore disponibles :Hauts-de-France : Béthune (62) et Lens (62)Normandie : Le Havre (76), Yvetot (76), Dieppe (76), Saint-Lô (50), Coutances (50) et Bayeux (14)Bretagne : Brest (29), Montfort-sur-Meu (35) et Redon (35)Pays de la Loire : Pornic (44) et Les Herbiers (85)Centre : Loches (37)Nouvelle-Aquitaine : Niort (79), Bressuire (79), Cognac (16), Villeneuve-sur-Lot (47), Agen (47) et Mont-de-Marsan (40)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Bar-le-Duc (55) et Epinal (88)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03), Moulins (03) Roanne (42) et Aurillac (15)Bourgogne – Franche-Comté : Auxerre (89), Nevers (58), Fontaine-les-Dijon (21), et Avallon (89)Corse : Bastia et AjaccioTryba offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l’hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante, avec un chiffre d’affaires établi et une équipe déjà en place.Une formation initiale et un accompagnement solideTryba a à cœur de transmettre son savoir-faire unique aux porteurs de projet, d’autant plus que 80 % de ces derniers ne sont pas issus du secteur de la menuiserie. Pour y parvenir, le franchiseur Tryba dispense auprès des nouveaux concessionnaires une formation initiale gratuite de trois semaines, indispensable pour maitriser tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatique.La marque aide et accompagne étape par étape ses nouveaux entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d’une concession, au travers de différentes actions :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter.La découverte précise du métier avec un stage « vis ma vie » sur le terrain, en concession-pilote.La recherche et la négociation de locaux adaptés.La recherche de financement.La création de la société.La formation du concessionnaire à son nouveau métier.Après ce processus d'environ 9 mois pour mener à bien leur projet personnalisé, les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif étendu.En parallèle, de nombreux outils permettent également aux concessionnaires de se former en continu : formations « produits » et pose chaque année, tutoriels ou encore programmes e-learning. Par ailleurs, ils bénéficient pendant 6 mois, d’un accompagnement soutenu par 3 formateurs techniques de la cellule ouverture . Véritable lien entre les franchiseurs Tryba et leur réseau, 9 animateurs-réseau sont répartis par grandes régions.
Il y a 3 ans et 115 jours

Top départ pour le chantier du premier immeuble d'habitation bois R+6, en Bretagne

Le premier immeuble d'habitation bois de 6 étages Dans le cadre de la dernière tranche opérationnelle de la ZAC Beauregard-Quincé, l'aménageur Territoires a lancé une consultation en 2018 pour la réalisation de logements en accession libre intégrant une démarche de développement de la filière locale de construction bois. L'appel à manifestation d'intérêt (AMI) « Construction Bois pour Tous » initié par Rennes Métropole, avec Fibois Bretagne (la filière bois en Bretagne), a retenu ATARAXIA Promotion pour le plus ambitieux des 11 programmes immobiliers. Premier immeuble d'habitation de cette hauteur en Bretagne, il se compose de 111 logements en accession à la propriété, 72 en collectif (R+6, soit 25m de haut) et 39 maisons individuelles. Tout en construction à ossature bois (poteaux, poutres, planchers, refends, façades) ils sont répartis sur trois îlots fonciers distincts, qui feront l'objet de trois copropriétés.Un engagement précurseur pour la construction bois en BretagneConscient que la construction est un élément qui pèse dans l'activité carbonée, la volonté d'ATARAXIA Promotion est d'être le plus éco responsable possible dans son rôle de promoteur et acteur de la ville. Avec la construction bois, de plus en plus plébiscitée par les citoyens et encouragée par Rennes Métropole, il s'agit de démontrer qu'une nouvelle voie est possible. Le projet impose de penser « bas carbone » et d'apporter des solutions pertinentes pour produire les logements de demain, à coûts maîtrisés. Avec Île Ô Bois, ATARAXIA Promotion souhaite ouvrir la voie au développement de la construction bois en Bretagne en se donnant les moyens d'être au rendez-vous de cette expérimentation. « Ce projet pionnier s'inscrit dans une vision urbaine ambitieuse et responsable de la Ville de Rennes, souligne Philippe Clément, chef de projet chez Territoires. Ce type de construction demande un engagement et un investissement humain, financier très fort. Tout est encore à construire avec la filière bois. L'idée est d'avancer collectivement dans une démarche de pédagogie et de reproductibilité. »L'écosystème, un réseau d'experts performantPour relever ce challenge, ATARAXIA Promotion s'est entourée de partenaires expérimentés dans la construction bois : architectes, constructeur, bureaux d'études spécialisés (bois, acoustique, environnement) et paysagiste, accompagnée par Fibois Bretagne, cette équipe pluridisciplinaire a consacré plus de 3 ans à la conception du projet dans une approche ouverte et transparente. Malgré les aléas et les contraintes dus au contexte sanitaire, l'ensemble des équipes a gardé le cap ! Une opération qui permet à ATARAXIA Promotion d'acquérir une grande connaissance sur ce type de construction, de plus en plus demandé par les collectivités, et d'avoir un temps d'avance pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux.« Nous cherchons à être audacieux et responsables, dans une démarche environnementale que l'on se doit d'adopter, explique Dominique Feuvrier, directeur agence Bretagne ATARAXIA Promotion. Notre société évolue très vite : alimentation, mobilités, qualité de l'habitat sont des enjeux majeurs… Il était important d'être pionnier en s'entourant de partenaires, qui comme nous s'engagent, dans une voie nouvelle avec des savoir-faire et des compétences complémentaires. »Un projet bas carbone qui répond aux enjeux de santé environnementaleÎle Ô Bois a été conçu comme un projet résolument bas carbone. En réponse aux problématiques climatiques, environnementales et de santé, et aux nouvelles normes réglementaires telles que la RE 2020 qui s'impose depuis janvier, ATARAXIA Promotion a mis au coeur de ses priorités les enjeux de transition énergétique et de qualité sanitaire, en faisant la part belle aux matériaux biosourcés. « C'est pour ATARAXIA Promotion une opportunité d'innover sur les modes de vie, sur l'habitat et sur les procédés constructifs pour diminuer l'impact environnemental de la construction » souligne Dominique Feuvrier.Le bois et tous les matériaux biosourcés répondent aux attentes d'un habitat sain : ils régulent naturellement la température et l'humidité intérieures des bâtiments, permettant ainsi de conserver une atmosphère saine, sans développement de moisissures, de bactéries ou de virus.Le bois, matériau-roiPour Île Ô Bois, l'ossature et la structure primaire de l'ensemble des constructions sont intégralement en bois. Matériau isolant, il émet peu de carbone pour sa transformation contrairement au béton et à l'acier. Le bois stocke le carbone absorbé durant la croissance de l'arbre : 1 m3 de bois séquestre 1 tonne équivalent CO2 alors que la fabrication de 1m3 de béton en émet 471 kg ! « Pour Île Ô Bois, on a utilisé le bois lamellé croisé (CLT) qui offre de nombreux avantages comme sa flexibilité, sa légèreté et son aspect naturel très esthétique. Il permet également une rapidité incomparable d'exécution en matière d'assemblage et de construction qui réduit le temps de chantier. Les panneaux sont découpés et préassemblés directement chez le constructeur, Belliard. C'est un chantier sec, plus propre, moins bruyant. » précisent les architectes Christine Tanguy et Patrick Liard, du cabinet Liard et Tanguy à Rennes.
Il y a 3 ans et 121 jours

Ille-et-Vilaine : Lafarge Ciments développe son réseau en régions

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le groupe BHR vient d’intégrer le réseau Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments. [©BHR] L’offre Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments s’articule en particulier autour des ciments à l’empreinte carbone réduite EcoPlanet. Mais surtout d’une ingénierie de formulation des bétons et du bénéfice d’une marque commerciale forte. Ceci, pour répondre aussi bien aux contraintes constructives qu’aux nouvelles exigences de la RE 2020. Cette offre est aujourd’hui proposée aux acteurs indépendants du béton prêt à l’emploi. « Accompagner les producteurs de BPE est un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière, explique Lafarge Ciments. Bénéficier d’une offre Galaxim Béton Planet est un levier de développement pour devenir un acteur de la construction responsable, apte à proposer toute une gamme de solutions, notamment bas carbone. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bretagne Ainsi, Galaxim Béton Planet propose des formulations béton transparentes, en affichant une note de performance environnementale. Cette dernière prend en compte le poids carbone du ciment utilisé, allant de – 20 % à plus de – 70 % de réduction, et le pourcentage de matériaux recyclés. Durant l’année 2021, plusieurs grands noms du BPE régional ont choisi d’adopter cette offre. A commencer par le groupe BHR, implanté en Bretagne et dans les Pays de la Loire. « L’accompagnement proposé nous a permis de constituer une gamme de bétons éco-responsables qui répond aux exigences de RE 2020, avec une marque à la clef pour mieux faire connaître ce nouveau savoir-faire », explique Philippe Hamard, président de BHR. Le groupe Daniel, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, l’industriel Michel, dans le Haut-Rhin, et Sagra Bétons, en Auvergne – Rhône-Alpes, ont aussi signé ce partenariat avec Lafarge Ciments. D’autres devraient rejoindre très vite ce quatuor, le réseau Galaxim Béton Planet étant appelé à se développer sur le territoire. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 128 jours

Forte augmentation du nombre d'auto-entrepreneurs à fin juin 2021 selon les Urssaf

Le nombre de radiations s’établit quant à lui à 326.000 comptes sur la même période, en hausse de 16,6 % par rapport à l’année précédente. Au deuxième trimestre 2021, 1.145.000 auto-entrepreneurs déclarent un chiffre d’affaires (CA) positif, soit 30,6 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020, qui avait été marqué par le confinement sanitaire. Ces auto-entrepreneurs économiquement actifs représentent 51,3 % des inscrits au deuxième trimestre 2021. Cette part est plus élevée que le niveau bas enregistré un an plus tôt au plus fort de la crise (47,7 %), mais reste nettement inférieure aux niveaux qui prévalaient avant la pandémie (59,1 % au deuxième trimestre 2019), en lien, au moins en partie, avec le dynamisme des immatriculations (les premières déclarations de chiffre d’affaires pouvant prendre du temps). Après le ralentissement observé en 2020 dans le contexte de la crise, le chiffre d’affaires global renoue avec le fort dynamisme enregistré en 2018 et 2019 à la suite du doublement des plafonds donnant droit au statut d’AE : il dépasse ainsi pour la première fois les 5 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021, soit 58 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020 et 31 % de plus qu’au deuxième trimestre 2019. Le chiffre d’affaires trimestriel moyen (4.567 euros) est quant à lui en hausse de 21,3 % sur un an et de 6,1 % sur deux ans. Au 30 juin 2021, le nombre d’AE augmente dans tous les secteurs sur un an. Les immatriculations restent particulièrement dynamiques dans les activités de poste et de courrier et dans le commerce de détail non spécialisé, compte tenu du développement de la livraison à domicile et de la vente à distance. La région Île-de-France se démarque avec une évolution annuelle du nombre d’AE économiquement actifs dépassant 33 % alors que les autres régions se situent entre 27 % et 30 %.Fin juin 2021, le nombre d’auto-entrepreneurs (AE) inscrits ayant ou non déclaré un chiffre d’affaires est de 2,230 millions, en hausse de 17,2 % par rapport à l’année précédente. Cette progression est portée par le dynamisme des immatriculations, dont le nombre s’établit à 719.000 sur 12 mois fin juin 2021. Après être tombée à + 3,5 % fin 2020 (après + 7,5 % aux deux trimestres précédents), l’évolution annuelle des immatriculations est passée à + 14,7 % au premier trimestre 2021 avant d’atteindre + 30,1 % au deuxième trimestre 2021. Le nombre de radiations progresse aussi mais moins fortement que les immatriculations : au 30 juin 2021, on dénombre 326.000 radiations sur 12 mois , soit + 16,6 % sur un an. En 2020, la crise sanitaire et les mesures de restrictions ont pesé sur le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs. Ainsi, la part d’AE économiquement actifs s’établissait à 47,7 % au deuxième trimestre 2020, au plus fort de la crise, contre 59,1 % un an plus tôt. Au deuxième trimestre 2021, elle atteint 51,3 %.Ce niveau encore relativement faible s’explique, au moins en partie, par le dynamisme des immatriculations, les nouvelles activités pouvant mettre plusieurs mois avant de donner lieu à la déclaration d’un chiffre d’affaires. Néanmoins, compte tenu de la forte croissance du nombre d’auto1 Une immatriculation peut correspondre à une ré immatriculation rattachée à un SIREN existant. Il s’agit donc d’une notion différente de celle de la création d’entreprise retenue par l’Insee. 2 En tenant comptes des radiations automatiques de 2021 à effet au 31 décembre 2020 des AE n’ayant déclaré aucun chiffre d’affaires durant deux années consécutives, ainsi que des radiations automatiques qui n’avaient exceptionnellement pas eu lieu en 2020 en raison de la crise entrepreneurs, le nombre d’AE économiquement actifs augmente de 30,6 % sur un an et de 23,8 % sure deux ans. De même, le chiffre d’affaires trimestriel global progresse de 58,4 % par rapport au point bas du deuxième trimestre 2020, et de 31,3 % par rapport au deuxième trimestre 2019. Il s’établit à 5,2 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021, dépassant ainsi pour la première fois les 5 milliards d’euros.Ce dynamisme est par ailleurs soutenu par la hausse du chiffre d’affaires moyen : au deuxième trimestre 2021, il atteint 4 567 euros, dépassant de 21,3 % le niveau bas (3 301 euros) enregistré un an plus tôt et de 6,1 % le niveau du deuxième trimestre 2019.Un dynamisme retrouvé dans tous les secteurs…Tous les secteurs affichent une hausse sur un an du nombre d’AE économiquement actifs, souvent très forte compte tenu du point bas du deuxième trimestre 2020. En particulier, les activités de poste et de courrier (+ 81,7 %), la restauration et débits de boissons (+ 46,4 %), le transport routier de frêt et déménagement (+ 36,5 %) et le commerce de détail non spécialisé (+ 33,8 %) continuent de bénéficier des changements de modes de consommation (vente à distance, livraison à domicile), accélérés par la crise. Ces quatre secteurs représentent un quart des nouvelles immatriculations sur 12 mois. Le secteur du conseil pour les affaires (+ 39,2 %) et les activités immobilières (+ 39,3 %) sont aussi très dynamiques. Ces dernières affichent en outre l’une des plus fortes hausses sur deux ans (+ 47,1 %), avec les activités de nettoyage (+49,1 %) et les activités de poste et courrier (+ 137,3 %). Le secteur des arts et spectacles et autres activités récréatives, et celui des activités sportives, qui ont singulièrement pâti de la crise sanitaire, rebondissent (respectivement + 40,1 % et +28,8 %) mais ne reviennent pas à leur niveau du deuxième trimestre 2019 (respectivement - 7,6 % et - 2,7 % sur deux ans).L’évolution du chiffre d’affaires (CA) moyen est positive sur un an dans tous les secteurs, à l’exception des activités de poste et de courrier (- 11,2 %) et du commerce de détail non spécialisé (- 11,9 %). Dans ces secteurs, le poids des AE nouvellement immatriculés, en général peu générateurs de revenus, pèse fortement sur le CA moyen. Sur deux ans, les plus fortes progressions du CA moyen concernent les secteurs de l’informatique, l’information et la communication (+ 21,6 %) et de la santé (+ 21,1 %). A contrario, le CA moyen est en nette baisse sur deux ans dans les secteurs des taxis-VTC (- 32,6 %), de l’hébergement (- 26,0 %) et de la restauration et débit de boissons (- 22,8 %). Au deuxième trimestre 2021, les activités immobilières dégagent le CA trimestriel moyen le plus élevé (8.617 euros, soit 17,0 % sur deux ans). A l’inverse, le secteur des activités de poste et de courrier se caractérise par un CA moyen très bas, à 1.576 euros. …et toutes les régions La hausse sur un an des AE économiquement actifs concerne toutes les régions. Elle est la plus marquée en Île-de-France (+ 33,8 %), en lien notamment avec la croissance des effectifs des activités de poste et de courrier. Elle est en revanche la moins forte en Bretagne (28,8 %) et en Occitanie (27,8 %). La progression sur un an du chiffre d’affaires global est quant à elle plus soutenue en Pays de la Loire (+ 64,4 %) et en Nouvelle Aquitaine (+ 61,4 %).
Il y a 3 ans et 135 jours

BTP : finales nationales des WorldSkills

Le CCCA-BTP, partenaire de WorldSkills France, était présent à Lyon, du 13 au 15 janvier 2022, aux finales nationales de la 46e édition de la Compétition WorldSkills, sous la bannière de la campagne de communication « La Construction. Demain s’invente avec nous », organisée par le CCCA-BTP, mobilisé avec les professionnels de la construction, pour promouvoir l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du secteur du BTP, valoriser l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite et donner envie aux jeunes visiteurs l’envie de rejoindre une filière d’avenir. Sur le pôle BTP, le plus important en compétition avec 17 métiers représentés, 160 candidats, âgés de moins de 23 ans, se sont affrontés pendant trois jours intenses de compétition, donnant à voir le meilleur d’eux-mêmes par la maîtrise de leur savoir-faire, leur talent, leur détermination et la passion qu’ils portent à leur métier respectif. La construction digitale a fait son apparition dans la compétition avec un sujet inspiré d’un projet en cours de construction en région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant cette épreuve de 17 heures 30, les cinq candidats ont du faire appel à toutes les compétences nécessaires pour mener un projet BIM : modélisation et création des maquettes numériques de la structure gros œuvre et des aménagements intérieurs (plafonds, cloisons, portes, sol). Le palmarès a été proclamé le 15 janvier lors de la cérémonie de clôture à Eurexpo Lyon. Ce sont 58 jeunes, dont deux binômes métiers (aménagement urbain et réseaux de canalisations / Construction béton armé) qui ont été récompensés dans les 16 métiers du BTP en compétition et pour l’épreuve Construction digitale. Ces vainqueurs auront l’honneur de concourir au niveau mondial à Shanghai en 2022 et au niveau européen à Saint-Pétersbourg en 2023. AMÉNAGEMENT URBAIN ET RÉSEAUX DE CANALISATIONS Médaille d’or : Ugo HUMBERT et Nicolas RENARD, région Grand Est Médaille d’argent : Léo BESANCON et Baptiste CAILLOT, région Bourgogne Franche-Comté Médaille de bronze : Baptiste CAPEL et Gaëtan CHARBONNEL, région Nouvelle-Aquitaine CARRELAGE Médaille d’or : Goulven LECOQ, région Pays de la Loire Médaille d’argent : Karim DOLEDEC, région Bretagne Médaille de bronze : Marius CONNAN, région Centre Val-de-Loire CHARPENTE Médaille d’or : Charles NAVELOT, région Hauts-de-France Médaille d’argent : Romain SIMON, région Normandie Médaille de bronze : Colin LAINÉ, région Pays de La Loire ONSTRUCTION BÉTON ARMÉ Médaille d’or : Manuel GAUDIN et Anthony BOSCH, région Bourgogne Franche-Comté Médaille d’argent : William ROMANO et Gabriel PIMENTA MEIRELES, région Nouvelle-Aquitaine Médaille de bronze : Florian SCHMIT / Nathan DEL-SAVIO, région Grand Est CONSTRUCTION DIGITALE Médaille d’or : Pierre LOIR, région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur Médaille d’Argent : Rémy EGEA, région Île-de-France Médaille de bronze : Sofiane IKRAM, région Île-de-France Médaille de bronze : Théo PRINCE, région Île-de-France COUVERTURE MÉTALLIQUE Médaille d’or : Pierre TAISNE, région Pays de La Loire Médaille d’argent : Jordan PETIT, région Auvergne Rhône-Alpes
Médaille de bronze : Quentin BESANÇON, région Bourgogne-Franche-Comté ÉBÉNISTERIE Médaille d’or : Florentin LANCELEUR, région Île de la Réunion Médaille d’argent : Dorian GROITIER, région Pays de La Loire Médaille de bronze : Alexandre SARRAZIN, région Bourgogne Franche-Comté INSTALLATION ÉLECTRIQUE Médaille d’Or : Quentin GALAIS, région Pays de la Loire Médaille d’argent : Yann QUOEURNAT, région Centre Val-de-Loire
Médaille de bronze : Erwan NOEPPEL, région Bretagne MAÇONNERIE Médaille d’or : Thomas DEGRENDELE, région Normandie Médaille d’argent : Valentin COUTANT, région Centre Val-de-Loire Médaille de bronze : Guillaume DUBOURG, région Nouvelle-Aquitaine MENUISERIE (en photo) Médaille d’or : Maxime BLOQUE, région Grand Est Médaille d’argent : Tim TARBAGAYRE, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur
Médaille de bronze : Pierre TYMEN, région Normandie MÉTALLERIE Médaille d’or : Guillaume OSWALD, région Pays de La Loire Médaille d’argent : William LASSALZEDE, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur Médaille de bronze : Vincent GAUTHIER, région Île-de-France MIROITERIE Médaille d’or : Lilian VALLET, région Auvergne Rhône-Alpes Médaille d’argent : Remy BELLUCCI, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur
Médaille de bronze : Téo BROHAN, région Pays de la Loire PEINTURE ET DÉCORATION Médaille d’or : Nancy MAURILLE (médaille d’excellence aux EuroSkills), région Pays de La Loire Médaille d’argent : Etienne BLANCHARD, région Pays de La Loire Médaille de bronze : Mathieu LECÂBLE, région Normandie PLÂTERIE ET CONSTRUCTION SÈCHE Médaille d’or : Baptiste LAMY, région Pays de La Loire Médaille d’argent : Alexis BOURGET, région Bretagne Médaille de bronze : Steven GILLET, région Hauts-de-France PLOMBERIE ET CHAUFFAGE Médaille d’or : Tom PEAN, région Bourgogne Franche-Comté Médaille d’argent : Aymeric JAEGY, région Grand Est Médaille de bronze : Blaise TAUZIN, région Pays de La Loire SOLIER Médaille d’or : Florian CURUTCHET, région Nouvelle-Aquitaine Médaille d’argent : Kelyan N’KOLOBISE, région Auvergne Rhône-Alpes Médaille de bronze : Benjamin HENNEBELLE, région Auvergne Rhône-Alpes TAILLE DE PIERRE Médaille d’or : Nino DELGADO, région Île-de-France Médaille d’argent : Adrien NICOLAS BUON, région Normandie Médaille de bronze : Mikael REBELO PEREIRA, région Hauts-de-France
Il y a 3 ans et 135 jours

Les vainqueurs du BTP des 46e WorldSkills France dévoilés

Pour le pôle BTP, 58 jeunes, dont deux binômes ont été récompensés. [©CCCA-BTP] La 46e édition des WorldSkills France s’est achevée le 15 janvier dernier. Pour l’occasion, le CCCA-BTP, partenaire de l’évènement, était présent à Lyon, tout au long de la compétition, sous la bannière “La construction – Demain s’invente avec nous”. Cela, afin de promouvoir l’innovation, la diversité du secteur, ou encore de valoriser l’apprentissage… Par ailleurs, le Premier ministre, Jean Castex est venu le 14 janvier à la rencontre des jeunes compétiteurs. Il a échangé avec Eric Routier, président du CCCA-BTP, sur la formation des jeunes aux métiers de la construction. Sur le pôle BTP, les finales du Worldskills regroupaient près de 160 jeunes de moins de 23 ans en lice dans 17 métiers de la filière. Pour cette édition, la construction digitale a fait son apparition dans la compétition. Durant cette épreuve de 17 h 30, les candidats ont mené un projet BIM. C’est-à-dire, la modélisation et la création des maquettes numériques de la structure gros œuvre et des aménagements intérieurs. Les vainqueurs du pôle BTP A l’issue de toutes les épreuves, le palmarès des finales nationales de la 46e édition des WorldSkills a été dévoilé lors d’une cérémonie à Eurexpo Lyon. Ce sont donc 58 jeunes, dont deux binômes qui ont été récompensés. Ces vainqueurs pourront concourir au niveau mondial à Lire aussi : L’Equipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024 Shanghai en 2022 et au niveau européen à Saint-Pétersbourg en 2023. « Les jeunes champions médaillés lors de ces finales nationales ont une nouvelle fois démontré leur talent et leur professionnalisme, déclare Eric Routier. Ainsi que leur parfaite maîtrise dans la pratique de leur métier respectif. » Parmi les vainqueurs William Romano et Gabriel Pimenta Meireles ont remporté l’argent dans la catégorie construction béton armé. [©CCCA-BTP] – Médaille d’or : Manuel Gaudin et Anthony Bosch (Bourgogne Franche-Comté). Argent : William Romano et Gabriel Pimenta Meireles (Nouvelle-Aquitaine). Et bronze : Florian Schmit et Nathan Del-Savio (Grand Est) dans la section construction béton armé. – Or : Thomas Degrendele (Normandie), Argent : Valentin Coutant (Centre Val de Loire) et Bronze : Guillaume Dubourg (Nouvelle-Aquitaine) dans la section maçonnerie. – Médaille d’or : Charles Navelot (Hauts-de-France). Argent : Romain Simon (Normandie) et Bronze : Colin Lainé (Pays de la Loire) dans la section charpente – Or : Baptiste Lamy (Pays de la Loire). Argent : Alexis Bourget (Bretagne), Bronze : Steven Gillet (Hauts-de-France) dans la section plâtrerie et construction sèche.
Il y a 3 ans et 142 jours

Maisons et régions : le duo gagnant d'une nouvelle année record pour l'immobilier ancien

Si les très bons résultats du second semestre 2020 laissaient espérer une année 2021 plus sereine, personne ne s'attendait en revanche à un tel volume de transactions, qui signe une nouvelle année record !Le marché immobilier apparaît comme préservé de la crise, dans un contexte de reprise économique. Le chômage et les taux d'intérêt, tous deux au plus bas, participent incontestablement à cette dynamique, tout comme l'organisation des entreprises, avec la progression du télétravail. Le logement revient au centre des préoccupations des Français. La notion de résidence semi-secondaire, issue des confinements, s'est encore accentuée en 2021, notamment dans les villes moyennes et rurales, qui attirent des Français disposant d'un fort pouvoir d'achat immobilier. En région, les maisons, prises d'assaut, tirent le marché vers le haut, tandis que l'offre continue de s'assécher sur l'ensemble du territoire.La demande de logements de plus en plus pressanteLa demande continue d'accélérer pour atteindre + 18 % au national par rapport à 2020, année qui était certes entachée par les confinements, mais déjà extrêmement dynamique. Les investisseurs restent très actifs, représentant un quart des intentions d'achat. L'immobilier conserve son statut de valeur refuge grâce, notamment, à des taux d'intérêt qui se stabilisent autour de 1 %. Et ce sont les maisons qui profitent le plus de cet intérêt, avec + 19 % enregistrés sur ce type de bien en 2021 contre « seulement » + 9 % pour les appartements.Sur Paris, la demande a été clairement relancée en 2021 (+ 18 %), après une année 2020 morose. On reste néanmoins en dessous du niveau habituel. Une situation liée, en partie, à l'absence de la clientèle internationale mais aussi aux interrogations des investisseurs face à de nombreux sujets : encadrement des loyers, impacts de la loi Climat et Résilience... Avec une hausse de 14 % de la demande, l'Île-de-France confirme, cette année encore, son rôle de marché de report pour les Parisiens en quête d'espace. Il s'agit principalement de propriétaires ayant revendu leur bien et profitant de la plus-value pour trouver une maison avec jardin ou un appartement avec extérieur tout en étant désireux de rester dans le même bassin de vie.Dans les régions, les villes moyennes sont à l'évidence les grandes gagnantes de cette année 2021 sur le plan de la demande (+ 19 %). Les habitants des grandes agglomérations ont mal vécu les confinements successifs et aspirent à plus d'espace et de qualité de vie.Une offre à bout de souffleAprès 4 années historiques en volumes de transactions, qui ont contribué à assécher les stocks sur l'ensemble du territoire, l'offre affiche un nouveau recul de 15 % par rapport à 2020. Si tous les types de biens sont concernés par cette pénurie, ce sont les maisons qui sont les plus impactées, avec une diminution de 16 % des mises en vente (contre - 4 % pour les appartements). Paris fait toutefois exception, avec un marché qui s'est détendu tout au long de l'année, débouchant sur une offre qui s'est reconstituée à hauteur de 24 %. Rappelons toutefois que cette hausse ne représente dans la réalité que 2 biens supplémentaires dans le portefeuille d'une agence immobilière. En Île-de-France, deux tendances s'entrechoquent, avec d'un côté un stock d'appartements qui se reconstitue progressivement, et de l'autre une offre de maisons qui recule fortement, conduisant à un juste équilibre, soit - 1 % de variation du niveau de l'offre par rapport à 2020. C'est dans les régions que la baisse des mises en vente est la plus spectaculaire (- 23 %), après une année 2020 déjà marquée par un fort recul. Jamais les stocks n'ont été aussi bas.Globalement, cette réduction de l'offre de biens se situe au croisement de plusieurs tendances. En amont, un marché du neuf à la peine, avec l'arrêt de nombreux chantiers en 2020 et, aujourd'hui, des difficultés d'approvisionnement en matériaux. Ensuite, les propriétaires d'un logement avec de l'espace et un extérieur ont parfois renoncé à vendre pour conserver ces privilèges aujourd'hui enviés par beaucoup de Français.Une nouvelle année record en matière de transactions+ 20 % par rapport à une année 2020 affectée par les confinements et la crise sanitaire, c'est la croissance record du volume de transactions constatée en 2021 au sein du réseau Laforêt. Une hausse qui s'établit même à + 3,6 % par rapport à 2019, pourtant la meilleure année de tous les temps dans l'immobilier ancien. Les Français profitent pleinement de taux d'emprunt très faibles pour acquérir un logement plus spacieux, réaliser un investissement locatif ou s'offrir une résidence secondaire.Paris retrouve une activité positive (+ 27 %), même si capitale marque un recul par rapport à son niveau d'avant-crise (- 8 % vs 2019). Les transactions en Île-de-France progressent dans les mêmes proportions que le marché au national (+ 20 %), freinées par la réduction des stocks. Enfin, le volume de transactions en région s'établit à + 21 %, bien que l'on perçoive un léger ralentissement de cette dynamique sur le dernier trimestre 2021 en comparaison avec le deuxième semestre 2020, accentué par l'effet de rattrapage post-confinement.En région, les citadins en quête d'espace et de verdure font grimper les prix !En 2021, les prix restent orientés à la hausse (+ 6,1 % au national, à 3 394 €/m2) sauf dans la capitale qui enregistre un léger recul (- 1,4 %), mais reste au niveau d'avant-crise à 10 376 €/m2. Et c'est là encore sur les maisons que la hausse est la plus significative : + 7,9 % contre + 4,5 % pour les appartements. Malgré un léger tassement cet été, les prix restent donc sur une tendance haussière du fait d'un effet de rareté et d'une demande qui ne cesse de progresser.En région, cette croissance atteint même + 8,2 % (à 2 430 €/m2). Dans certaines villes, les prix s'envolent, comme à La Rochelle (+ 9 % sur le prix du m2), mais aussi dans les agglomérations situées à proximité de l'Île-de-France, comme Orléans (+ 7 %). La Bretagne et la Normandie sont également très prisées depuis 18 mois, enregistrant des progressions de prix dans l'immobilier ancien significatives, comme au Havre (+ 8 %) ou à Brest (+ 9 %). Dans les grandes métropoles, comme Bordeaux et Lyon, la hausse reste contenue sous la barre des 2 %. Seule Marseille fait exception : la cité phocéenne a ainsi vu le prix de son m² augmenter de 7 % en 2021.Des ventes réalisées en moins de 3 mois, partout en FranceTraduisant la très forte dynamique du marché, les délais de vente passent au national sous la barre des 80 jours (79 exactement), soit 2 semaines de moins qu'en 2020. Tout se vend, et vite, y compris dans les régions (83 jours). À titre de comparaison, il fallait compter 97 jours en moyenne en 2019 pour signer une transaction en dehors de Paris ou de l'Île-de-France. Les acquéreurs se décident rapidement et il n'est désormais plus rare de voir plusieurs offres d'achat simultanées sur un même logement.À Paris, les délais de vente se stabilisent à 77 jours. Toutefois, il faut rappeler qu'ils n'étaient que de 59 jours en 2019. Enfin, l'Île-de-France profite pleinement du report des Parisiens sur son territoire, avec des délais de vente qui accélèrent de manière significative (67 jours), soit 11 jours de moins qu'en 2019. Des chiffres qui traduisent, là encore, l'attractivité de cette région qui concentre de nombreux avantages : bassin économique, infrastructures de transport, pôles éducatifs et culturels de référence.Les marges de négociation se maintiennentAu national, l'écart entre le prix de vente et celui acté à l'achat s'élève à 4,5 % en 2021 (contre 4,4 % en 2020). On entre dans une phase de normalisation de la négociation. Au sein du réseau Laforêt, la pression a été ressentie de façon plus forte au cours du premier semestre avec des écarts de prix encore plus faibles, notamment sur les maisons. Sur Paris, cet écart s'établit à 2,90 % contre 3,10 % en 2020. Le marché a repris des couleurs et la baisse modérée des prix a encouragé les Parisiens à se montrer plus mesurés dans leurs négociations. En Île-de-France, avec un écart de 3 %, les acheteurs négocient moins qu'en 2020 (3,7 %). Enfin, en région, la négociation se réduit sensiblement par rapport à ce qu'elle était en 2020, soit 4,70 % contre 5,60 % l'an dernier.Perspectives du marché immobilier ancien en 2022 : entre menaces et opportunitésL'avenir se dessine aujourd'hui entre menaces et opportunités. À quelques mois de l'échéance, les élections présidentielles ne semblent pas inquiéter nos concitoyens. En revanche, l'inflation du coût de la vie en général, et de l'énergie en particulier, est un sujet de préoccupation. D'autant que la hausse des taux d'intérêt pourrait être envisagée comme solution pour juguler cette tendance inflationniste, même si la Banque Centrale Européenne se veut rassurante. Un tel scénario aurait un impact direct sur le nombre de ménages éligibles à l'achat et sur les enveloppes de financement allouées par les banques. Elle servirait en revanche les prix des biens, qui pourraient atterrir, voire régresser, permettant à de nouveaux acquéreurs de venir ou de revenir sur le marché.Autre menace identifiée, celle que fait peser la loi Climat et Résilience sur le parc immobilier existant. Les investisseurs pourraient en effet repenser leurs projets, anticipant les coûts élevés engendrés par l'obligation de rénover les logements énergivores à visée locative. La probable hausse de la taxe foncière ou la surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires pourraient également impacter les décisions immobilières des Français. L'absence d'une vision de l'aménagement et du développement des territoires reste un sujet d'inquiétude pour 2022 : un débat jusqu'à maintenant totalement absent de la campagne présidentielle. Enfin, les banques, qui n'avaient jusqu'à présent que des recommandations à suivre en matière de conditions d'octroi de crédits, auront demain l'obligation de ne pas dépasser 35 % d'endettement et 25 ans de durée d'emprunt, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les investisseurs et les ménages les plus modestes.Face à ces contraintes, 2022 laisse néanmoins apparaître de véritables opportunités. Le télétravail qui s'organise dans beaucoup d'entreprises, encourage la mobilité résidentielle et permet à de nombreux français de s'éloigner des métropoles pour accéder à des logements plus grands et à une autre qualité de vie. Par ailleurs, l'offre limitée d'immobilier neuf, à la peine depuis plusieurs années et fortement impacté par l'arrêt des chantiers en 2020, ainsi que par les difficultés d'approvisionnement en matières premières et par la flambée de leurs prix, pousse les acquéreurs vers le parc existant.La croissance économique que nous connaissons, gage de confiance, avec la France qui se situe dans le peloton de tête des pays européens en matière de reprise, devrait stimuler l'achat ou l'investissement immobilier. Le marché devrait donc poursuivre sur un rythme soutenu en 2022, la rareté de l'offre pesant encore sur les prix.
Il y a 3 ans et 146 jours

Un balcon sur l'océan, la restructuration du siège social de l'Ifremer par DLW Architectes

Pour la restructuration-extension du siège social de l'Ifremer en Bretagne, face à l'océan, DLW architectes a pris le parti d'amplifier l'effet de courbure formelle de la façade d'entrée. Dans une volonté de compacité, le plan s'évase vers le nord, et un niveau complémentaire en rez-de-jardin a été […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 149 jours

Quatre nouveaux projets en France de Power Road, la route à énergie positive

Power Road® permet de valoriser la chaleur captée par la chaussée tout au long de l’année et ainsi de se substituer à l’énergie fossile consommée pour le chauffage des bâtiments. En France, près des deux tiers des consommations d’énergie liées aux bâtiments sont consacrées au chauffage, dont l’énergie de production provient également, pour les deux tiers, de la combustion d’énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre (GES).Saint-Pol-de-Léon : Rénovation énergétique de la piscine municipaleLa piscine de Saint-Pol-de-Léon (29) en Bretagne va être rénovée par la communauté de communes afin de limiter sa consommation énergétique. La mise en place de 860m² de Power Road répondra à 39% des besoins en énergie liés au préchauffage de l'eau des bassins. À sa réouverture en juillet 2022, 30 tonnes de CO² seront économisées chaque année par rapport à la consommation de la chaudière à gaz actuelle ; l'alimentation en chaleur de la piscine sera alors faite avec 29% d'énergies renouvelables.Agneaux : Construction du nouveau siège administratif du SDEMLe syndicat départemental d'énergies de la Manche, SDEM, se dote d'un nouveau siège basé à Agneaux (50) en Normandie, occasion parfaite d'envisager des solutions énergétiques alternatives. 200m² de Power Road chaufferont les 1650m² du nouveau bâtiment. Économe en énergie, cet équipement permettra d'économiser 87,5% de CO² par an comparativement à une solution gaz, soit 5 tonnes de CO² par an.Bourgoin-Jallieu : Démolition et reconstruction d'une agence de travaux EuroviaL'agence EJL de Bourgoin-Jallieu (38) fait peau neuve grâce à la construction d'un nouveau bâtiment. 100m² de Power road seront installés en fin 2022 avec l'objectif de chauffer et rafraîchir un espace de 700m². 10 tonnes de CO² seront ainsi économisées annuellement en comparaison d'une solution au gaz, réduisant encore de 30% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à une solution déjà performante (VRV). La part d'énergie renouvelable de la solution de chauffage et climatisation s'élèvera à 80%.Tarbes : Démolition et reconstruction d'une agence de travaux EuroviaL'agence La Routière des Pyrénées, située à Tarbes (65), rénove ses 585m² de bureaux. Une voirie Power Road de 100m² sera installée afin d'assurer le chauffage et le refroidissement des espaces de travail. Les bénéfices estimés permettront l'économie de 13 tonnes de CO² par an en comparaison d'une solution au gaz.Ces projets montrent la pertinence de Power Road comme solution d'énergie renouvelable de proximité pour la transition vers des bâtiments décarbonés et optimisés, ainsi que sa contribution dans l'atteinte des objectifs climat de la France : les énergies renouvelables devront couvrir 50% de la consommation de chaleur dès 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050.
Il y a 3 ans et 152 jours

Le GIP remet le prix de l'innovation industrielle à la 18ème Pyramides d'Or

Autant de sujets essentiels à la Fédération qui sont mis à l’honneur lors de cet événement. Cette année, le concours était présidé par Marc Pigeon, Président Build Europe et ancien Président de la FPI. La cérémonie de remise des Pyramides s’est tenue le 15 décembre 2021 en web live TV. Le GIP, partenaire de la FPI depuis de longues années, parraine depuis la création du concours le prix de l’innovation industrielle. En décernant ce trophée, le GIP souhaite valoriser l’innovation dans les matériaux utilisés, dans le procédé de construction et en matière de service client. Pour Véronique Lenail, Présidente du GIP : « Pour nous La pyramide de l’innovation industrielle doit promouvoir deux aspects dans la construction : l’innovation(des matériaux, dans les modes constructifs ou dans les techniques de commercialisation) et la qualité. C’est le meilleur moyen d’éviter toutes les malfaçons qui engendrent des surcoûts ou une perte de temps pour les promoteurs et une insatisfaction de la part des clients. » Cette année, le GIP a récompensé le projet "Les Jardins d’Embruns" de Quartus Résidentiel Aquitaine Cette résidence située à Biganos (33), est un projet novateur en termes de conception et d’utilisation de matériaux géo-sourcés pour Quartus en Nouvelle Aquitaine. Entre mer et forêt, ce programme constitué de 83 logements répartis en 7 bâtiments est le premier projet de régénération de la ZAC Nouvelle R portée par Aquitanis. Le projet Nouvelle R pour le quartier Facture s’inscrit dans cette dynamique de croissance et transcrit un engagement fort de la collectivité à maîtriser le développement en offrant des logements pour tous, durables et portant les valeurs d’un nouveau quartier construit pour demain. A terme, la zone d’aménagement concerté (de 14 hectares), offrira environ 700 logements, des espaces publics (dont le parc du Pin livré en juillet 2019), des locaux commerciaux, un hôtel et même un complexe cinématographique. Pensé autour de la nature, Les Jardins d’Embruns se dote d’une construction en matériaux renouvelé : la terre crue qui affiche un excellent bilan carbone. C’est une ressource abondante locale et dénuée de composés organiques volatiles qui sont la première source de pollution des espaces habités. La terre crue procure un confort de vie : en effet elle régule naturellement l’humidité et maintient une température idéale en restituant la nuit la chaleur accumulée pendant la journée.3 lauréats sur le podium Bretagne: programme "LA MANUFACTURE" de Bati-Armor - Paumier Architectes Associés Île de France: programme "MONTEVRAIN" Horizon Nature de Immobel France - Agence Laurent Fournet Architectes Nouvelle Aquitaine : programme "LES JARDINS D’EMBRUNS" de Qaerus Résidentiel Aquitaine - Joly & Loiret Originalité des principes constructifs, utilisation de matériaux ou équipements innovants, modes de mise en œuvre, organisation générale du chantier, mode de commercialisation, services proposés aux clients… À travers ce Prix, le GIP souhaite valoriser les promoteurs qui placent l’innovation au cœur de leurs réalisations. Par sa démarche Qualité Globale, le GIP offre aux promoteurs un dispositif complet avec un objectif commun de prévention de toute réserve et de satisfaction de l’utilisateur.
Il y a 3 ans et 153 jours

2021, année record pour l'immobilier ancien mais au détriment des foyers les plus fragiles

En effet, le prix au mètre carré n'a de cesse de grimper et a même atteint au troisième trimestre 2.355 euros (+7,4%) au niveau national pour les maisons et 3.878 euros (+5,3%) pour les appartements selon l'Insee et les notaires.Cette tendance haussière, particulièrement forte en Nouvelle-Aquitaine pour les maisons (+13,2%) et en Bretagne pour les appartements (+21,4%), qui laissait habituellement certaines régions en retrait a cette année concernée toute la France. Laurent Vimont, président de Century 21, confirmaient d'ailleurs à l'occasion d'une conférence de presse que les « prix ont augmenté partout en France ».La tension sur le marché serait à l'origine de cette hausse des prix record en 2021 et s'explique car, après un recul de 4% en 2020 en raison de la pandémie, le nombre de transactions a rattrapé son retard notamment grâce aux taux d'emprunts bas.Après avoir été enfermés chez eux à plusieurs reprises avec les confinements, les français ont semble-t-il choisi d'acheter des logements plus grands alors que les investisseurs ont préféré se tourner vers la pierre, considérée comme une valeur sûre en période sanitairement incertaine.D'après les notaires, le nombre d'achats d'appartements et de maisons en 2021 devrait retrouver son niveau record de 2019, à 1,7 million environ.Le nombre de logements anciens reste limité sur le marchéCette hausse des prix pose cependant un problème selon Century 21 : elle « commence à désolvabiliser les ménages aux revenus les plus faibles et les catégories les plus jeunes ».Les jeunes ou les ménages aux plus petits revenus "n'ont pas d'autres choix que de diminuer les surfaces ou d'acheter plus loin" des grandes villes, assure Laurent Vimont face au recul de ces catégories dans les achats, particulièrement en Île-de-France.Au deuxième semestre 2021, après une augmentation, l'apport personnel nécessaire pour acheter un bien immobilier était de 32.153 euros en moyenne pour un crédit moyen de 247.499 euros.Toute nouvelle hausse dans ce contexte « des taux d'emprunts viendra effranger la part des ménages solvables » s'inquiète Laurent Vimont.Le risque de voir les investisseurs se détourner du marché va potentiellement augmenter avec l'interdiction à partir de 2025 de louer les logements considérés comme des "passoires thermiques".La part des acquisitions destinées à l'investissement locatif était en 2021 au plus haut pour la quatrième année consécutive, à 30,2%, en hausse de 2,7% par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 163 jours

Des péages sans barrière fin 2024 sur l'autoroute de Normandie

Les usagers pourront circuler à la vitesse autorisée sur l'autoroute sans ralentir ni s'arrêter en passant sous les portiques dotés de caméras et de capteurs qui identifieront les véhicules, a décrit la Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef) dans un communiqué.Leur compte sera automatiquement débité s'ils sont abonnés au télépéage. S'ils ne le sont pas, ils pourront soit enregistrer leur plaque d'immatriculation sur le site ou l'application de la Sanef, soit payer après leur passage par téléphone, en ligne ou sur une borne physique.La Sanef promet "des gains de temps, des économies de carburant et des réductions des émissions de CO2 dans l'atmosphère". Il faut actuellement s'arrêter quatre fois au péage entre Paris et Deauville et cinq fois entre Paris et Caen sur l'A13, dont les embouteillages des retours de week-end sont légendaires.Les travaux se prolongeront ensuite jusqu'en 2027 avec la destruction des barrières de péage actuelles, dont une partie des espaces --28 hectares, soit l'équivalent de 40 terrains de football, selon la société-- sera rendue à la nature.L'investissement est évalué à environ 120 millions d'euros, dont le quart sera couvert par une hausse annuelle des tarifs de 0,22% pendant trois ans, à partir du 1er février 2022.La Sanef expérimente cette formule depuis mars 2019 à l'échangeur de Boulay-Moselle sur l'autoroute A4. "Le système technologique a démontré sa fiabilité et les clients se sont familiarisés avec ce nouveau système de paiement", assure-t-elle.Ce système appelé "free-flow" --ou "flux libre" en français-- est déjà largement utilisé à l'étranger (Afrique du Sud, Chili, Grande-Bretagne, Irlande, Norvège, Suède, etc), notamment par le groupe espagnol Abertis, maison-mère de la Sanef.Un dispositif similaire doit être adopté sur la future autoroute A79, construite par Eiffage, qui doit ouvrir dans l'Allier à l'automne 2022.
Il y a 3 ans et 167 jours

Comment maîtriser le coût de l'assurance habitation ?

Surface et lieu de résidenceLe prix d’une assurance habitation est directement corrélé à la surface du logement. Un facteur pouvant creuser de manière significative les écarts de prix entre les régions. La dernière étude de l’UFC-Que choisir révèle ainsi une différence de prix qui frôle les 200 euros pour un logement de 5 pièces. L'Île-de-France et l’Occitanie font généralement partie des régions où la moyenne des primes est la plus chère, alors que la Bretagne affiche les prix les plus attractifs. En cause, l'occurrence des sinistres couverts qui diffèrent à travers le territoire.Nature du risqueLes sinistres couramment indemnisés par les assureurs sont liés aux risques climatiques et aux cambriolages. Deux dangers inégalement répartis sur le territoire. Les habitations situées dans les communes de l'Hérault sont ainsi régulièrement exposées au risque d'inondations, tandis que l’Île-de-France et l'Occitanie enregistrent des probabilités de cambriolages importantes. Autant de circonstances pouvant faire grimper ou baisser le montant de la prime en dehors de toute considération sur le profil du bénéficiaire.Statut du bénéficiaire et biens assurésLe contrat d’assurance habitation est obligatoire pour les locataires et recommandé pour les propriétaires qui ne sont pas soumis à l'obligation légale de souscription. Le statut du bénéficiaire peut faire varier les prix selon les assureurs. L’assurance du locataire couvre essentiellement les dommages causés par un incendie, un dégât des eaux ou une explosion. Les propriétaires tendent à couvrir l’ensemble de leurs biens de valeur avec des contrats multirisques habitation (MRH), également ouverts aux locataires.Comment agir sur le prix de son assurance habitation ?Pour maîtriser le montant de sa prime d’assurance, le bénéficiaire dispose d’une marge de manœuvre serrée. Ses principaux leviers consistent à comparer les assureurs et les offres avant la souscription et à faire le tri dans les garanties afin de ne conserver que celles visant des risques réels dans sa région. Attention également aux doublons, notamment pour l'assurance des biens de valeurs, pouvant être pris en charge par d’autres garanties.
Il y a 3 ans et 172 jours

Eurovia en grève en Bretagne et Pays de la Loire

Plusieurs dizaines de salariés d'Eurovia, filiale de Vinci construction, ont fait grève à l'appel de la CGT, en Bretagne et Pays de la Loire, pour réclamer des hausses de salaires.
Il y a 3 ans et 178 jours

Marcel Rogemont, réélu président de la Fédération nationale des Offices Publics de l'Habitat

La séance a été ouverte par Jean-Claude Besnard, administrateur de Sèvre Loire Habitat et doyen des conseillers fédéraux en durée de mandat, qui a fait procéder à l’élection du nouveau président de la Fédération.Marcel Rogemont, réélu à la tête de la FOPHMarcel Rogemont, nouvellement réélu président de l’association régionale HLM de Bretagne, a été réélu président de la Fédération des OPH.Administrateur de Neotoa (OPH d’Ille-et-Vilaine), Marcel Rogemont, membre du Conseil fédéral de la Fédération des OPH depuis 2008, est également membre du Comité Exécutif de l’Union sociale pour l’habitat depuis 2013. Ancien adjoint au maire de Rennes de 1977 à 1997 et ancien conseiller départemental d’Ille-et-Vilaine de 1998 à 2021, il a également été député d’Ille-et-Vilaine de 1997 à 2002 et de 2007 à 2017, et conseiller régional de Bretagne de 1992 à 1998.Dans son discours devant le Conseil fédéral réuni ce mardi 7 décembre, Marcel Rogemont est revenu sur les derniers combats menés par la Fédération pour la défense du modèle, rendant hommage à son prédécesseur, Alain Cacheux.« Nous devons à Alain Cacheux le positionnement de notre Fédération au sein de l’USH et face au pouvoir politique. En 2017, nous refusions de signer le protocole qui avalisait le financement des APL par les loyers de nos locataires, et qui actait le fait que la TVA pour le logement social serait la même que celle pour la restauration ! En refusant cette vision, nous avons établi une césure, qui nous a profité puisque nous avons obtenu la TVA à 5,5 % pour les projets ANRU, les PLAI et une partie des PLUS. Nous avons également obtenu les titres participatifs, et notamment la première tranche avec les 800 millions € initiaux, lors des négociations de la clause de revoyure. Si la voix de notre Fédération s’est fait entendre plus fortement qu’autrefois, nous le devons à Alain Cacheux, ainsi qu’à la confiance que vous m’avez renouvelée ce matin. Il est important qu’un président puisse compter sur un Conseil fédéral rassemblé, en particulier face à des tempêtes. » Marcel Rogemont a également évoqué les défis que doit porter la Fédération à l’heure de ce nouveau mandat.« Les temps qui viennent doivent être marqués par une responsabilité, vis-à-vis du modèle HLM, vis-à-vis des locataires, mais aussi vis-à-vis du modèle des offices, qui ont une singularité forte. Car devant la verticalisation du logement social, notre Fédération affirme clairement que les politiques locales de l’habitat, ce sont d’abord des élus qui décident de construire, ici ou là, du logement social, et qui sont en charge de la mixité sociale. Défendre le fait que les élus aient encore des moyens d’agir est notre responsabilité cardinale. Nous devons faire vivre l’horizontalité. »Le président réélu a insisté sur l’importance de porter ces convictions au cœur de l’élection présidentielle à venir.« Dans cette échéance majeure, la question du logement doit être beaucoup plus visible. Face à la flambée des prix de l’immobilier, face à l’urgence écologique et pour le renouveau de nos quartiers populaires, le logement social est une solution, et non pas un problème comme certains voudraient le faire croire. Nous devons œuvrer à faire prospérer notre modèle local et global du logement social au bénéfice de nos concitoyens ».Les nouveaux élus du ConseilLes 16 nouveaux élus du collège Organismes adhérents (présidents-administrateurs) et les 4 nouveaux élus du collège Locataires du Conseil fédéral ont été accueillis :Nouveaux élus du collège « Organismes adhérents »Patrick CHAIMOVITCH, président Colombes Habitat PublicJean-Pierre CHRÉTIEN, administrateur Ophis Puy-de-DômeJean-Louis COTTIGNY, président Pas de Calais HabitatCarine DELAHAIE, présidente OpalyChristian GALLET, administrateur OPAC du RhôneVincent GAUDY, président Hérault LogementMathieu KLEIN, président OMH du Grand NancyMichel MÉNARD, administrateur Habitat 44Rémi MUZEAU, président Hauts de Seine HabitatNicole OTTAVY, présidente OPH de la CA du Pays AjaccienSonia PATOURET, vice-présidente DomanysÉric PLIEZ, président Paris Habitat-OPHAlain RAMDANI, administrateur Pôle Habitat ColmarGaëlle ROUTIER, présidente Côtes d’Armor HabitatJean-Noël VERFAILLIE, vice-président Partenord HabitatAnne VOITURIEZ, présidente Lille Métropole HabitatNouveaux élus du collège « Locataires »Marie-Thérèse GUILLET (Néotoa - OPH d’Ille et Vilaine)Nathalie LECONTE (Pays d’Aix Habitat Métropole)Franck LEMESLE (Maine et Loire Habitat)Daniel PIEDDELOUP (Vallée Sud Habitat - OPH du Territoire Vallée Sud Grand Paris)Prochaines élections prévues en 2023Rappelons que la Fédération est administrée par un Conseil fédéral de 63 membres. Initialement prévues en 2020, les élections ont été reportées à 2021 pour des raisons liées à la crise sanitaire de la COVID-19. Elles sont statutairement organisées tous les deux ans, pour un renouvellement par moitié pour le collège « Organismes adhérents » (44 membres) et à la fois intégralement et alternativement pour les collèges « Directeurs généraux-Directrices générales » (7 membres) et « Locataires » (6 membres). Le collège « Cooptés », quant à lui, comporte également 6 membres. 5 de ces membres doivent être renouvelés lors du CF qui suivra l’installation du Conseil fédéral ce 7 décembre 2021.Les élections ont eu lieu par voie électronique. Le dépouillement du 1er tour des élections s’est déroulé le mardi 8 novembre, au siège de la Fédération.Pour le collège « Organismes adhérents », 28 candidats ont été élus au Conseil fédéral au 1er tour.Enfin, concernant le collège « Locataires », les 6 postes ont été pourvus et se répartissent entre les associations de la manière suivante :CGL/CSF : Franck LEMESLE (Maine et Loire Habitat) CLCV : Gérard COPIN (Partenord Habitat - OPH du Nord), Marie-Thérèse GUILLET (Néotoa - OPH d’Ille et Vilaine) CNL : Chantal BOUCHER (Valophis Habitat - OPH du Val de Marne), Nathalie LECONTE (Pays d’Aix Habitat Métropole), Daniel PIEDDELOUP (Vallée Sud Habitat - OPH du Territoire Vallée Sud Grand Paris EPT 2)Outre le Conseil fédéral, 6 sièges étaient également à pourvoir au niveau du Comité fédéral d’autocontrôle (instance consultative assurant le suivi du fonctionnement du dispositif professionnel d’expertise) : 2 concernaient le collège « Organismes adhérents » et 4 celui des « Directeurs généraux-Directrices générales ». Tous ont été pourvus dès le 1er tour de scrutin.
Il y a 3 ans et 180 jours

Mouvement social chez Eurovia : grève en Bretagne et Pays de la Loire

Plusieurs dizaines de salariés d'Eurovia ont fait grève mardi 7 décembre à l'appel de la CGT pour réclamer à leur direction des hausses de salaires et dénoncer la pénurie de main-d'œuvre.
Il y a 3 ans et 183 jours

Principes permaculturels pour cette rénovation d’une petite maison en pierres de schiste aux portes de la Bretagne # BGT 019

Joris et sa femme ont fait le choix en 2019 de s’évader de l’ambiance urbaine de Nantes pour vivre pleinement leur vie à la campagne et tendre vers plus d’autonomie. Ils ont rénové une petite grange au nord de la Loire Atlantique selon les principes de la permaculture.  Nous avions rencontré Joris Danthon dans le cadre […]
Il y a 3 ans et 184 jours

Pour la neutralité carbone, le secteur appelle à une accélération de l'éolien offshore en France

Cela signifie plus que doubler les projections actuelles, de 1 à 2 GW par an dans un premier temps, ont calculé le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France énergie éolienne (FEE).Tous les scénarios énergétiques, produits récemment par le gestionnaire du réseau électrique (RTE) comme par l'Ademe, soulignent la part croissante et incontournable que joueront les sources renouvelables à l'avenir, et ce quelle que soit la part assignée au nucléaire.De ce fait, éolien terrestre, éolien marin ou panneaux photovoltaïques, "il faudra les trois ! Si on abandonne l'un ou l'autre, il n'y aura ni neutralité carbone ni sécurité d'approvisionnement", prévient Michel Gioria, le délégué général de FEE.Le tout premier parc marin devrait entrer en service en France en 2022, au large de Saint-Nazaire, avec dix ans de retard. A ce stade, 3,5 GW ont été attribués.Pour 2050, RTE évoque 22 à 62 GW, selon les choix faits. Pour le SER et FEE, 50 GW est un objectif "réaliste", au vu des prix déjà compétitifs de la technologie, ou de l'espace nécessaire (2,8% de l'espace maritime métropolitain, selon eux). Ils prônent un cap intermédiaire de 18 GW en 2035, de quoi alimenter en électricité 14 millions de foyers."Tout le monde, y compris le public, demande une plus grande visibilité. C'est le cas en Allemagne, qui dispose d'une planification précise, revue régulièrement", souligne Yara Chakhtoura, de FEE.Dès 2022, la France doit remettre à plat sa feuille de route énergétique, comme l'ont déjà fait Pays-Bas, Grande-Bretagne, et même l'Allemagne au littoral bien moindre (qui vise 30 GW en 2040)."Nous demandons une volonté politique claire", dit Jean-Louis Bal, le président du SER, qui a commencé comme FFE à prendre contact avec les candidats à la présidentielle. "On a un soutien fort des ministres de la Transition écologique ou de la Mer, mais d'autres ont des messages plus ambigus, et cela se traduit dans la façon dont les administrations agissent" en régions sur les autorisations.
Il y a 3 ans et 185 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 185 jours

Pont de Noirmoutier : Réparer et protéger pour plus de durabilité

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le pont de Noirmoutier reliant l’île éponyme et le reste de la Bretagne fait peau neuve. [©PCI] Sur le littoral vendéen, l’île de Noirmoutier s’étend avec ses 40 km de plage. Depuis le continent, pour découvrir ses marais salants, le Bois de la Chaise ou encore profiter des plaisirs de la ville insulaire, il existe désormais plusieurs solutions. En 1971, l’île aux mimosas s’ouvre par la route avec l’édification d’un pont reliant la commune de Barbâtre, la plus méridionale de Noirmoutier, et Barre-de-Monts. Imaginé par Dumez et Sacer, l’impressionnant ouvrage de 33,50 m de haut, se déployant sur 583 m de long et 13,50 m de large, soit 258 voussoirs, tient le cap depuis 50 ans. Il dispose d’un ouvrage d’accès (4 travées de 55 m, côté continent), de 3 principales travées de 55, 88 et 55 m, surplombant la mer et d’un dernier accès (3 travées de 55 m) sur l’île. Aujourd’hui, la traversée cumule plus de 20 000 visiteurs par jour de pointe et 2,8 M de passages en 2020. Avec toute cette circulation, les vents ou encore les marées, le pont est exposé à de nombreuses contraintes pouvant favoriser l’apparition de pathologies. L’environnement maritime et l’exposition aux embruns de l’ouvrage peuvent remettre en cause sa qualité structurelle, et notamment la durabilité des aciers des bétons. Pour en surveiller la fonctionnalité, une inspection détaillée est réalisée tous les six ans et en 2016, le Cerema rend son verdict. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 188 jours

Le projet d'un pont ou d'un tunnel entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord, rêve de Boris Johnson, est enterré

Cela fait de nombreuses années que circule l'idée de relier par un pont l'Irlande du Nord au reste du Royaume-Uni, notamment l'Ecosse, séparés par la mer, mais celle-ci a pris de l'ampleur sous la houlette de Boris Johnson.Le dirigeant conservateur avait demandé en 2020 à une équipe d'experts de se pencher sur la faisabilité du projet, dans le cadre d'une étude, publiée vendredi, sur les infrastructures de transport au Royaume-Uni."Des technologies de pointe du XXIe siècle en matière d'ingénierie civile permettraient de construire un pont ou un tunnel entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord", ont conclu ces experts. Pour des raisons techniques et de sûreté, un tunnel serait toutefois limité à un usage ferroviaire.Le pont ou le tunnel seraient "les plus longs" jamais construits à ce jour, compte tenu des défis techniques posés par la mer, ont-ils ajouté, avec une estimation de coût de respectivement 335 milliards et 209 milliards de livres (395 et 247 milliards d'euros). Et de la conception du projet à son approbation et à la construction, il faudrait "près de 30 ans" pour qu'une telle traversée devienne opérationnelle."Pour le moment, les bénéfices ne sauraient être supérieurs aux coûts pour les deniers publics", ont-ils souligné, recommandant de ne pas poursuivre avec ce projet.Dans la province nord-irlandaise, le projet était soutenu par certains responsables politiques pro-britanniques, qui y voyaient un moyen de renforcer les liens mis à rude épreuve par le Brexit.Boris Johnson a déjà un passif tristement célèbre en matière de ponts: lorsqu'il était maire de Londres, le conservateur avait lancé un grand projet de "pont-jardin" au-dessus de la Tamise, qui avait finalement été abandonné après avoir coûté 53,5 millions de livres (63 millions d'euros).
Il y a 3 ans et 190 jours

Découverte d’une maison bois et paille en Loire Atlantique par Echopaille

Cette petite maison nichée dans un coin de verdure aux portes de la Bretagne a été construite par la Scop Echopaille de Questembert (FR-56) et présente la particularité d’être en bois et isolée en paille. Une solution qui se révèle être vraiment pertinente pour l’environnement.  Catherine et Dominique sont partis de l’Anjou en 2019, pour s’expatrier, […]
Il y a 3 ans et 194 jours

Les Green Solutions Awards 2020-2021

Les « Green Solutions Awards » ont mis en lumière plus de vingt projets venant de 9 pays différents. Ce concours se révèle être un outil très efficace pour pouvoir identifier des projets exemplaires. 192 bâtiments au départ mais seulement 24 ont été remarqués au niveau international.  Ils ont été remarqués grâce à la mise en oeuvre des enjeux clés de la construction durable qui sont : la sobriété des matériaux, l’efficacité énergétique, le confort et la santé des usagers, la fabrication hors-site, la préservation de la biodiversité et l’économie circulaire. Les lauréats ont également été choisis pour leur potentiel d’inspiration des professionnels et de réplicabilité à grande échelle. Grand Prix Construction Durable Lauréat : Turo de la Peira (en photo) Barcelone, Espagne Maîtres d’ouvrage : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Maîtres d’œuvre : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Architectes : Anna Noguera ; Javier Fernández Responsable du site : Dídac Dalmau Mesures et budgets : Salvador Segura ; Cristina Carmona (Ardèvols Consultors Associats) Architectes paysagers : Anna Zahonero, Pepa Morán, Víctor Adorno Bureau d’études structures : Manel Fernández ; Ton Coll (Bernuz-Fernández-SLP) Bureau d’études environnement : Xavier Saltó. Caba Sostenibilidad ; Oliver Style Bureau d’études thermiques : Micheel Wassouf – Energiehaus Arquitectos ©Eric Duch Mention ex-aequo : Centre de Service Client de la State Grid Corporation de Chine Tianjin, Chine Maître d’œuvre : Customer Service Center of State Grid Corporation of China Maître d’ouvrage : Tianjin Scientific Academy of Residential Building Mention ex-aequo : Écocampus Provence Sainte-Tulle (04), France Maître d’ouvrage : Durance Lubéron Verdon Agglomération (DLVA) Maîtres d’œuvre : R+4 Architectes Forcalquier ; Leteissier Corriol Architecture & Urbanisme associé Marseille Bureau d’études thermiques : ADRET Embrun Bureau d’études structures : Gaujard Technologie Scop Avignon Entreprise : ARBONIS Certificateur : Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM) Exploitant : Ecocampus Provence Mention ex-aequo : Humanscapes Habitat Auroville, Inde Maître d’ouvrage : Auropriya construction Maître d’oeuvre : Auroville Design Consultants Concepteur : Auroville Design Consultants Bureau d’études autres : Sunlit future Promoteur : Auroville Housing Service   Grand Prix Rénovation Durable Lauréat : Green Factory Lyon (69), France Maître d’ouvrage : Arioste Maître d’œuvre : Diagonale Concept – design global Assistance à Maîtrise d’ouvrage : Ressources Green Building RGB Bureaux d’études thermiques : Sequoia ; Emcon Architecte du patrimoine : Cecile Rémond Entreprises : Industherm ; JLC Menuiserie ; DDSG ; CJL Electricité ; AS Plomberie ; Mimenta Joao Mention ex-aequo : Triple Space Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Anomalia Business Design Maître d’œuvre : sAtt Triple Balance Bureau d’études thermiques : Alter Technica Ingenieros Bureau d’études environnement : Fundacion para la Salud Geoambiental Conception de l’éclairage : María Gil de Montes Mention ex-aequo : Rénovation Verte du Kunshan Civic Ethics Hall Kunshan, China Maître d’œuvre : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Maître d’ouvrage : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Bureau d’études thermiques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd Mention : Lycée Bréquigny Rennes (35), France Maître d’ouvrage : Région Bretagne Maître d’œuvre : Egis Architecte : Anthracite Architecture Constructeur : Legendre Construction Entreprise : CCL Constructions Maitre d’ouvrage délégué : Sembreizh AMO : Alterea   Grand Prix Quartier Durable Lauréat : Nanterre Cœur Université Nanterre (92), France Porteurs de projet : Bouygues Immobilier / Urban Era Aménageur : EPA Paris La Défense Opérateur du double Smart Grid : Dalkia Smart Building Initiateur du projet : Ville de Nanterre Mention : Parc Industriel de Suzhou Suqian Suqian, Chine Porteur de projet : Suzhou Sugian Industrial Park Planning and Construction Bureau Bureaux d’études techniques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd.   Grand Prix Infrastructure Durable Lauréat : Mehr.Wert.Pavillon Heilbronn, Allemagne Porteur de projet : Regionalverwaltung Planning d’exécution : 2hs architects and engineer PartGmbB Hebel Heisel Schlesier with Lisa Krämer and Simon Sommer Concept et design : Lisa Krämer ; Simon Sommer ; Philipp Staab ; Sophie Welter ; Katna Wiese ; Karsten Schlesier ; Felix Heisel ; Dirk E. Hebel ; Professorship for Sustainable Building ; KIT Karlsruhe Recherche de formes structurelles : Prof. Rosemarie Wagner ; Professorship of Building Technology ; KIT Karlsruhe Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Maîtres d’œuvre : AMF Theaterbauten GmbH ; Udo Rehm / FC -planung GmbH ; Gebr. A. & F. Hinderthür GmbH ; Kaufmann carpentry and joinery GmbH ; GrünRaum GmbH Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Parrains du projet : Waste Management Companies of the City of Heilbronn ; Ministry for the Environment ; Climate Protection and Energy Sector Baden-Württemberg ; Bundesgartenschau Heilbronn 2019 Gmb Partenaires du projet : AMF Theaterbauten GmbH ; Deutsche Foamglas GmbH ; Glas Trösch GmbH ; Hagedorn GmbH ; Heinrich Feess GmbH & Co. KG ; Magna Naturstein GmbH ; Schröder Bauzentrum GmbH ; DeFries ; Smile Plastics ; SPITZER-Rohstoffhandelsgesellschaft ; StoneCycling ; Studio Dirk van der Kooij Financement : GreenCycle GmbH ; Der Grüne Punkt – Duales System Deutschland GmbH (DSD) ; SER GmbH Mention ex-aequo : Ferme Urbaine de l’Arche Végétale Paris XXe (75), France Porteur de projet : Cueillette Urbaine ; Cuisine mode d’emploi ; Urban Leaf Entreprises : Cueillette Urbaine ; Urban Leaf Gestionnaire/Concessionnaire : Cueillette Urbaine Mention ex-aequo : Plan Lumières 4.0 Wallonie, Belgique Porteur de projet : Entreprise publique régionale SOFICO Assistance technique : Public Service of Wallonia Mobility and Infrastructures (SPW MI) Autre : Consortium LuWa (Citelum, DIF, Luminus, CFE)   Prix Énergie & Climats Tempérés Lauréat : Antonio Brancati Middle School Pesaro, Italie Maître d’ouvrage : Pesaro Municipality Maître d’œuvre : Architecte Margherita Finamore Certificateur : MDS MacroDesignStudio Entreprises de construction : CONSCOOP – Formula Servizi ; Forlì ; Idrotermica Coop ; Siem Impianti ; Cesena (FC) Mention ex-aequo : ArroyoFresno nZEB Passivhaus Plus Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Landevel S.L. Maître d’œuvre : Construcciones Amenabar S.A. Architectes : Daniel Diedrich + Talia Dombriz Arquitectos. Estudio DMDV Arquitectos SLP Bureau d’études thermiques : Daniel Diedrich Certificateur : Energiehaus arquitectos SLP (Micheel Wassouf) Mention ex-aequo : Bâtiments Neutres en Carbone Männedorf, Suisse Maîtres d’ouvrage : René Schmid AG ; Solaxess Maître d’œuvre : Umweltarena Mention ex-aequo : Rénovation Biosourcée de 24 Logements Sociaux Raon-l’Étape (88), France Maître d’ouvrage : Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Entreprises : Bielhmann ; Sertelet ; Isoleco ; MCV ; Watt Automation ; Eury ; PPE ; Laugel et Renouard ; Lenoir ; Captespace   Prix Énergie & Climats Chauds Lauréat : Centre Médico-Social de Rivière-Salée Nouméa (988), Nouvelle-Calédonie (France) Maître d’ouvrage : CAFAT Maître d’œuvre : Atelier d’architecture KASO Maître d’ouvrage délégué : SECAL Architecte : LAB Réunion Bureaux d’études : Laboratoire d’Écologie Urbaine ; ECEP ; SIGMA ; ES2 Autre : LFJ design paysage   Prix Bas Carbone Lauréat : 4 Logements Sociaux Passifs en Bois-Paille Plainfaing (88), France Maître d’ouvrage : SA HLM Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Mention : Entrepatios Las Carolinas Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Maître d’œuvre : GEOH Architecte : sAtt Arquitectura Triple Balance Bureau d’études structures : enmadera Facility manager: danielpascual.com Bureau d’études environnement : Técnica ECO Promoteur : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Mention : Erweiterung Eisbärhaus, Neubau Bauteil C Kirchheim unter Teck, Allemagne Maître d’œuvre : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH Maître d’ouvrage : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH   Prix Santé & Confort Lauréat : Schroeder 2020 Kockelscheuer, Luxembourg Maître d’ouvrage : Schroeder & Associés Maître d’œuvre : AU21 Architecte : Architecture & Urbanisme 21 Bureau d’études autres : Goblet Lavandier & Associés Autres : BCR ; NEOBUILD ; äResto ; ERNST & PARTNER ; BIM CONSULT ; SECOLUX ; Service Incendie de Roeser ; SL – Sandra Leidner ; Virtual Rangers Mention : Passive House for the Elderly Camarzana de Tera, Espagne > Maître d’œuvre : Construcciones P. Sanchez Rodríguez S.L. Maître d’ouvrage : Cajimir, S.L. Architecte : CSO Arquitectura Bureau d’études structures : Fernando San Hipólito Certificateur : Energiehaus SLP Chef de projet : Javier Vega de Paz Mention : Bord’Ha Bordeaux (33), France Maître d’ouvrage : SCI BORD’HA Maîtres d’œuvre : Brachard De Tourdonnet (phase PC), Hobo (phase PRO et chantier) Bureau d’études thermiques : CAP INGELEC Bureaux d’études structures : AEC Ingénierie ; C.E.S.M.A Entreprises : DL Océan ; CIR PREFA ; Abside
Il y a 3 ans et 200 jours

En Grande-Bretagne, la ligne à grande vitesse HS2 pourrait être moins ambitieuse

INTERNATIONAL. Les Britanniques s'inquiètent des annonces prévues le 18 novembre 2021 concernant le transport ferroviaire. Elles devraient en effet comprendre l'abandon d'un tronçon de la ligne à grande vitesse HS2.
Il y a 3 ans et 207 jours

Assurance emprunteur: le Crédit Mutuel met fin au questionnaire de santé pour ses clients

"À compter d'aujourd'hui, nos clients fidèles n'auront plus à remplir de questionnaire de santé pour l'acquisition de leur résidence principale", n'auront donc "plus de formalités médicales" et "ne feront plus l'objet de surprimes ou exclusions liées à leur état de santé", a annoncé le Crédit Mutuel.L'assurance emprunteur couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Mais en cas de grave problème ou antécédent de santé, il peut devenir très compliqué, voire impossible, de s'assurer et donc de souscrire à un crédit immobilier.Cette initiative du Crédit Mutuel concerne toutes les fédérations régionales du groupe, à l'exception d'Arkéa, qui réunit les fédérations Bretagne et Sud-Ouest et qui cherche à prendre son indépendance vis-à-vis de son organe central.Le dispositif s'appliquera aux clients ayant leurs revenus principaux domiciliés au Crédit Mutuel depuis sept ans, pour un montant assuré jusqu'à 500.000 euros par emprunteur pour les assurés de 62 ans au plus, et pour l'achat d'une résidence principale.Cette condition de sept ans d'ancienneté ne devrait pas exclure beaucoup de clients, mais limitera l'afflux de nouveaux emprunteurs.Nicolas Théry, président de Crédit Mutuel, l'a assumé en conférence de presse: ce changement n'est "pas offert à des gens qui font la tournée du marché". "On s'accompagne mutuellement et durablement", a-t-il souligné.Les clients éligibles qui sont déjà titulaires d'une assurance emprunteur au Crédit Mutuel verront leur éventuelle surprime ou exclusions supprimées à compter du 1er décembre.Le coût de cette mesure est estimé à 70 millions d'euros par an, a-t-on précisé au Crédit Mutuel, où l'on souhaite que "cela devienne une nouvelle norme de marché, peu importe son assureur. On veut faire bouger le marché et les pouvoirs publics" pour que la législation évolue."droit à l'oubli"Le président du groupe mutualiste a donc insisté sur son souhait de ne pas être le seul à supprimer les questionnaires de santé, responsables selon lui d'une "double peine" pour les personnes malades, et même pour celles ayant guéri.Aujourd'hui, seuls les anciens malades d'un cancer ont depuis 2017 un "droit à l'oubli" selon certaines conditions.La Fédération Bancaire Française (FBF), dont Nicolas Théry est l'actuel président, n'a pas souhaité commenter l'initiative de l'un de ses adhérents.BNP Paribas Cardif, filiale d'assurance du groupe bancaire, a dit mardi qu'elle travaillait depuis des années à assouplir les conditions de l'assurance emprunteur et qu'elle allait poursuivre dans cette voie. Mais interrogé sur la possibilité de supprimer le questionnaire de santé, l'assureur a seulement répondu que "beaucoup de choses [étaient] à l'étude".Le groupe CNP Assurances, interrogé aussi par l'AFP, a qualifié l'initiative de "positive et intéressante", sans annoncer de décision similaire.L'annonce du Crédit Mutuel survient alors qu'un groupe de député Agir a déposé une proposition de loi pour permettre aux assurés de pouvoir changer à tout moment d'assurance emprunteur, alors que cela est aujourd'hui uniquement possible la première année, puis à chaque date anniversaire.Fustigeant cette mesure, qu'il accuse d'instaurer "une sorte de Far-West" où la renégociation à tout instant favoriserait les clients en bonne santé, au détriment des autres, M. Théry a appelé à la "mutualisation" et à la "solidarité".L'assurance emprunteur est depuis des années sources de tensions entre les banques et les assureurs, qui accusent régulièrement les premières d'obstruction lors des demandes de changement d'assureur de prêt.Il y a un an, un rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), instance de concertation où siègent des représentants d'établissements financiers, d'organisations syndicales, de clients et des parlementaires, avait cependant conclu que "la concurrence" était "en marche".Près de 10 milliards d'euros de cotisations d'assurance emprunteur sont payées chaque année en France.
Il y a 3 ans et 222 jours

Artibat 2021 conforte son positionnement de salon de référence pour la filière

Côté répartition, ARTIBAT conforte son positionnement habituel, avec l’accueil de tous les corps de métier au travers de ces 5 pôles d'activité synonymes d’offre globale.Ainsi, les entreprises de moins de 20 salariés représentent 45% du visitorat et les entreprises de plus de 20 salariés 18%. La prescription n’était pas en reste puisque 17% de profils d’architectes et maîtres d’œuvre se sont déplacés sur le salon pour y découvrir les nouveautés, millésime 2021. Notons que le visitorat était également composé de 7% de fabricants, 5% de distributeurs et 4% de sociétés de services.Enfin, soulignons une particularité pour cette édition 2021 : la forte fréquentation des apprentis, notamment des CFA de Bretagne et Pays-de-Loire. Ces futurs professionnels (4% du visitorat) sont en effet venus nombreux, comme s’en félicite Valérie Sfartz, Directrice du Salon : « A l'heure où le recrutement constitue une vraie problématique pour l'ensemble du secteur, ARTIBAT s'est imposé cette année comme lieu incontournable de rassemblement de toute la filière, avec une forte mobilisation des professionnels de demain venus échanger avec leurs pairs et futurs fournisseurs. »Au-delà d’une convivialité reconnue et appréciée de tous, ce salon d’affaires s’est à nouveau inscrit en véritable temps fort incontournable pour les professionnels français du BTP, appréciant découverte des innovations, qualité des échanges et business, comme en témoignent ces exposants.EDYCEM : Olivier Collin, Directeur Général« L’édition Artibat 2021 aura été une très belle occasion de retrouver l’ensemble de nos partenaires professionnels, un rendez-vous de qualité tant par son contenu que par sa fréquentation. Nous avons eu le plaisir de présenter au public nos innovations, et tout particulièrement notre gamme de bétons bas carbone Vitaliss, l’obtention du DTA pour notre chape sans pellicule Kalkiss SP Evolution, et le Vertical Bloc qui connaît un grand succès auprès de nos clients. »MALERBA : Lydie Chastan, Responsable Communication & Marketing« Artibat 2021 était une très belle édition placée sous le signe du soleil et de la bonne humeur. Au-delà du plaisir de se rencontrer à nouveau et d’échanger de vive voix, c’était aussi la vitrine parfaite pour présenter les nombreuses nouveautés mises au point au cours de ces longs mois de confinement. Salon après salon, ARTIBAT confirme qu’il est un RDV attendu et incontournable pour les professionnels du bâtiment. »SCHÖCK : Daniel Costa, Directeur Commercial et Marketing« Les 3 jours passés au salon Artibat ont répondu à nos attentes, tant en termes d’organisation que de qualité du visitorat et des échanges que nous avons pu avoir au fil de nos rencontres. Notre participation au salon nous a notamment permis de présenter notre nouveau logiciel Open BIM Schöck, avec la présence de notre partenaire et développeur CYPE France sur notre stand qui a réalisé des démonstrations en avant-première ! Résultat : une approche interactive pour présenter nos nouveautés, obtenir de premiers retours et échanger de manière constructive sur les défis auxquels doit faire face le secteur du bâtiment en matière de sobriété énergétique et décarbonation avec nos partenaires maîtres d’ouvrages, architectes, bureaux d’études thermique et structure. »WEBER : Frédéric Sevestre, Chef de Projet Communication« La richesse des échanges avec nos clients et le plaisir de nous retrouver dans un cadre convivial confirment plus que jamais l’importance de la proximité et du contact humain dans nos métiers. Année après année, Artibat continue de s’imposer comme un lieu de rencontre et de partage incontournable pour les professionnels du bâtiment. »
Il y a 3 ans et 222 jours

En Grande-Bretagne, Vinci construira une résidence étudiante à très faibles émissions

CONTRAT. Le groupe réalisera un bâtiment à très faible consommation d'énergie accueillant 900 lits, à Bristol.
Il y a 3 ans et 222 jours

La Voix des Artisans aux élections aux Chambres de Métiers et de l’Artisanat

En effet, les listes présentées par l’U2P sont majoritaires dans 9 régions sur 12 dans l’hexagone (voir résultats ci-après).Ce résultat démontre que les artisans ont largement partagé les priorités mises en avant par la liste U2P-La Voix des Artisans : assurer un service de proximité à chaque artisan, répondre aux besoins en compétences des entreprises artisanales, développer les activités artisanales au centre des villes et des villages, simplifier les formalités administratives.En outre, les artisans ont affirmé par ce vote qu’ils défendent un artisanat indépendant et qu’ils refusent que leurs intérêts soient confondus avec ceux des entreprises de plus grande taille.Les élus de l’U2P au sein des Chambres de métiers et de l’artisanat mettront toute leur énergie et leur sens des responsabilités au service des femmes et des hommes de l’artisanat au cours des cinq années à venir. Ils s’attacheront à respecter les engagements pris devant les électeurs (rappelés ci-après) et à poursuivre ainsi le développement de l’artisanat.L’U2P remercie très sincèrement les chefs d’entreprise et conjoints collaborateurs de l’artisanat qui ont voté pour ses candidats, même s’il faut déplorer un taux de participation historiquement bas : autour de 11%. La complexité des modalités électorales de même que les dysfonctionnements relatifs à l’envoi du matériel électoral et au site de vote en ligne, ne sont pas étrangers à ce phénomène.Dominique Métayer, Président de l’U2P, ajoute : « Cette victoire est le résultat d’une mobilisation courageuse d’un grand nombre de ressortissants de nos organisations professionnelles, femmes et hommes, qui ont l’artisanat chevillé au corps et qui ont la volonté d’aider très concrètement leurs collègues. J’y vois aussi la confirmation que l’action de l’U2P est bien perçue par les artisans et que nos engagements pour l’avenir répondent à leurs attentes. Il nous faut maintenant regarder l’horizon des élections présidentielle et législatives afin de placer l’artisanat et les entreprises de proximité au cœur des politiques publiques du prochain quinquennat. »Résultats partiels des listes « la voix des artisans »Régions où les listes présentées par l’U2P l’ont emporté :Bourgogne-Franche-Comté ; Bretagne ; Grand Est ; Hauts-de-France ; Normandie ; Pays de la Loire ; Nouvelle-Aquitaine ; Occitanie ; Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Martinique (concernant les autres départements et régions d’outre-mer, DROM, les organisations membres de l’U2P étaient réparties sur plusieurs listes).Région où les résultats restent incertains :CorseRappel des engagements des candidats des listes U2P « La Voix des Artisans »Assurer un service de proximité à chaque artisan, au plus près de son lieu d’activité, par l’intermédiaire de la Chambre de niveau départemental et des commissions territoriales de proximité ;Garantir une gestion performante des Centres de formation d’apprentis -CFA afin qu’ils répondent efficacement aux besoins en compétences des entreprises artisanales ;Mener une politique active de développement des activités artisanales dans le centre des villes et des villages ;lacer au cœur de notre action la simplification des formalités administratives, notamment en défendant le principe d’une déclaration unique et simplifiée pour toutes les administrations ;Renforcer l’accompagnement des artisans, des porteurs de projet et des créateurs-repreneurs d’entreprise artisanale ;Défendre auprès des collectivités territoriales un aménagement commercial et urbain adapté à l’activité des artisans et qui ne fasse pas obstacle à leurs déplacements (restrictions de trafic et zones à faible émission -ZFE-) ;Mutualiser les moyens des CMA pour optimiser le service aux artisans ; s’opposer à la fusion des CMA et des CCI pour continuer à défendre les besoins spécifiques des entreprises artisanales.
Il y a 3 ans et 232 jours

La justice confirme le tracé du sentier littoral de Saint-Briac

Saisie par des riverains de cette commune huppée de la côte bretonne, la juridiction a refusé d'annuler l'arrêté du 4 février 2015 par lequel le préfet d'Ille-et-Vilaine a approuvé le tracé du sentier."C'est une belle victoire après un combat de longue haleine", s'est réjoui Patrice Bauché, président de l'Association des amis des chemins de ronde (ACR 35) dans un communiqué. "C'est la bataille du pot de terre contre le pot de fer, une association locale face à de riches propriétaires et des sommités politiques", selon l'association.Contacté par l'AFP, l'avocat des requérants n'a pas fait de commentaire.Saisi pour la deuxième fois de la question, le Conseil d'Etat avait renvoyé l'affaire devant la cour d'appel de Nantes en juillet 2020. Dans son arrêt, la cour estime que "les risques et dangers" invoqués par les riverains pour faire annuler l'arrêté "n'existent en tout état de cause que dans l'état actuel de la falaise" et qu'ils peuvent "être prévenus par des travaux de confortement réalisés lors de l'aménagement du chemin".La cour estime aussi que la piscine construite par un riverain il y a 20 ans "sans déclaration préalable" sur le passage de la servitude, "ne constitue pas un obstacle au cheminement des piétons", un passage ayant pu être aménagé sur la terrasse de cette piscine.Ce sentier découle de la loi du 31 décembre 1976 qui fixe le principe d'une servitude de trois mètres sur les propriétés privées en bord de mer, afin que les randonneurs puissent y passer.Un arrêté préfectoral avait été signé en 1982 pour autoriser ce cheminement le long de la côte d'Emeraude. Mais il avait été annulé par le Conseil d'Etat en 1988 pour vice de forme, après les recours de riches riverains.Un nouvel arrêté préfectoral, pris en 2015, a été lui aussi immédiatement attaqué. Parmi les requérants, figuraient notamment l'héritier d'une grande entreprise de transports routiers (domicilié au Panama) ou la famille Forbes, dont sont issus l'ancien secrétaire d'État américain John Kerry et l'ancien ministre de l'Environnement Brice Lalonde.Malgré les recours, le sentier avait été inauguré en mai 2019 en présence de la préfète de Bretagne.Pour le vice-président des ACR 35, Gérard Prodhomme, "la victoire a été possible, malgré les moyens financiers des opposants, parce que les associations ont travaillé de concert avec l'État".