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Résultats de recherche pour charbon

(448 résultats)
Il y a 3 ans et 353 jours

Avec les énergies vertes, des besoins en minerais en plein essor

"Cette concentration géographique, les délais pour mettre en œuvre de nouvelles productions minières, la qualité déclinante des ressources dans certaines régions, et les impacts environnementaux et sociaux (des mines)... tout cela génère des préoccupations en terme d'approvisionnement", résume Fatih Birol, le directeur de l'AIE."Ces risques sont réels, mais surmontables", dit-il: tout dépendra de "la réponse des politiques et entreprises", qui "fera que ces minerais critiques permettent une transition vers des énergies propres, ou au contraire créent un goulot pour tout le processus".Voitures électriques, rotors d'éoliennes et autres unités de stockage sont très gourmands en certains métaux: une voiture électrique en demande six fois plus qu'un véhicule à moteur thermique, un site éolien terrestre neuf fois plus qu'une centrale à gaz de taille équivalente, pointe l'AIE.Lithium, nickel, cobalt, manganèse, graphite offrent longévité et efficacité aux batteries, les aimants de turbine font appel à des terres rares, les réseaux exigent du cuivre...Dans un rapport publié mercredi, l'Agence a évalué les besoins futurs, en fonction des évolutions technologiques et du rythme auquel le monde se tournera vers des énergies bas-carbone (charbon, pétrole et gaz générant aujourd'hui les trois quarts du réchauffement planétaire).Selon l'AIE, d'ici 2040 la demande globale du secteur énergétique pour ces minerais pourrait quadrupler si le monde se conforme aux engagements de l'accord de Paris. Ce sera un facteur six s'il tend vers la neutralité carbone pour le milieu de siècle.Pour le seul lithium, la demande sera multipliée par 40, voire 75 - l'électronique grand public n'en est déjà plus le premier consommateur, détrônée par les véhicules électriques et batteries.La production électrique exigera trois fois plus de minerais, tirée par l'éolien offshore et le secteur photovoltaïque. Et plus d'hydrogène, ce sera plus de platine.Anticiper et recyclerAlors que le prix des technologies recule, les minerais devraient prendre une part croissante de leur valeur totale, rendant la filière d'autant plus vulnérable aux variations du marché des métaux.Or, plus que pour le pétrole par exemple, la production est souvent concentrée sur quelques pays. En 2019, la République démocratique du Congo et la Chine ont produit 70% et 60% respectivement du cobalt et des terre rares. Et le raffinage est dominé par la Chine, sur son territoire ou ailleurs."Que se passera-t-il si nous ne prenons garde au sujet minerais? Les prix risquent de grimper de manière abrupte, synonyme de transition plus coûteuse et donc plus lente que nous le souhaitons", dit Fatih Birol."Les chiffres montrent un décalage imminent entre des ambitions climatiques mondiales accrues et la disponibilité de minerais critiques indispensables pour concrétiser ces ambitions", prévient-il, "appelant" les gouvernements à "élargir leur horizons", à ne "pas seulement subventionner voitures électriques ou panneaux solaires, mais penser aussi au revers de la médaille"."En agissant dès maintenant et de concert sur la question des minerais, les gouvernements peuvent significativement réduire les risques de volatilité des prix et de perturbation de l'offre", ajoute-t-il.L'AIE émet plusieurs recommandations: notamment que les États du monde publient leurs stratégies climatiques de long terme, et le détail de leurs actions, pour conforter les investisseurs miniers.La coopération internationale entre producteurs et utilisateurs devrait être renforcée, tout comme les normes environnementales et sociales entourant l'extraction, ajoute l'Agence.Le recyclage aussi doit être promu. "Le plus important ce sont les économies d'échelle, et des designs favorables. Les politiques peuvent l'encourager", a dit à des journalistes Tae-Yoon Kim, l'auteur principal du rapport.Certains États agissent déjà, note Tim Gould, qui a co-dirigé l'étude: "certains cherchent des fournisseurs responsables, d'autres s'intéressent aux investissements. Mais il y a de la place pour faire bien plus".
Il y a 3 ans et 355 jours

Le purificateur d’air qui élimine tous les virus, aujourd’hui et demain

La Covid-19 a vidé les bureaux, mais après l’enthousiasme initial suscité par le télétravail, un sentiment de solitude s’est installé chez bon nombre de télétravailleurs. L’innovant purificateur d’air de Genano, seul appareil de purification du marché capable de réduire les particules ultra-fines à 0,003 µm, aurait pourtant pu permettre aux employés de continuer à travailler en présentiel en toute sécurité. Les décontaminateurs d’air de Genano utilisent une technologie brevetée de plasma froid basée sur une puissante purification électronique de l’air sans aucun filtre physique. Une récente étude scientifique réalisée par le Centre de recherche technique VTT, organisme de notoriété internationale implanté en Finlande, a révélé que les purificateurs éliminaient 99,999 % des bactéries et virus présents dans l’air des espaces intérieurs. « Lorsque l’épidémie de coronavirus a frappé le monde l’année dernière, nous avons continué de travailler dans nos bureaux, car nous savions que l’air de nos espaces intérieurs était protégé de tout virus grâce aux décontaminateurs d’air, explique Niklas Skogster, P-DG de Genano. On peut dire que c’est l’un des lieux de travail les plus sûrs au monde, en tout cas pour ce qui est de l’air que nous respirons. » Le virus électrocuté n’a aucune chance de survie Le principe au cœur de la technologie de Genano est simple : l’air contaminé est entraîné dans l’appareil, où les particules chargées négativement sont fixées à la surface de captage positif. Les particules sont alors détruites à l’aide de décharges coronales haute tension. Au cours de la dernière étape, un collecteur à charbon actif à trois épaisseurs élimine les odeurs et gaz COV. « Comme le montre l’étude conduite par le VTT, l’air sortant ne comporte plus de microbes, gaz nocifs, produits chimiques ou particules de quelque taille que ce soit, souligne Niklas Skogster. Les appareils ne comportent aucun filtre mécanique qui risquerait de se boucher, ce qui signifie que la circulation de l’air est continue et qu’il n’est pas pas nécessaire de recourir à des filtres coûteux. Il faut ajouter à cela que les dépenses de fonctionnement sont faibles. Par exemple, le Genano 350 de taille moyenne consomme autant d’électricité qu’une ampoule conventionnelle. » Les purificateurs d’air intégrant la technologie de Genano sont en production depuis 1999. Ils ont été initialement développés pour un usage hospitalier, mais leur utilisation s’est généralisée partout dans le monde et ils sont aujourd’hui présents dans une gamme étendue de secteurs d’activité comme dans les bureaux, établissements de santé, commerces, restaurants, zones de fabrication propres, établissements scolaires et maisons de retraite. « Évidemment, notre technologie a été améliorée au fil des années, et nos appareils sont bien plus compacts et légers aujourd’hui, explique Niklas Skogster. Le Genano 350 pèse seulement 17 kg, ce qui en fait un appareil véritablement mobile que l’on peut aisément accrocher au mur. » Retour à la normale Au cours des six premiers mois de la crise sanitaire liée à la Covid-19, nombreuses ont été les entreprises qui ont estimé que le télétravail deviendrait la nouvelle norme. Mais après plus d’un an, la lassitude et les difficultés de la situation ont changé la donne. Selon l’enquête CEO Outlook Pulse Survey réalisée par KPMG auprès de P-DG en 2021, seulement 17 % des P-DG interrogés envisagent encore de réduire définitivement l’empreinte carbone de leur entreprise. Dans un sondage semblable réalisé en août 2020, ce pourcentage était de 69 %. « La Covid-19 a entraîné une hausse considérable de nos ventes au cours des douze derniers mois, mais le monde est encore loin d’avoir retrouvé ce que l’on pourrait appeler un état ‘normal’, poursuit Niklas Skogster. Une utilisation plus généralisée de purificateurs d’air efficaces pourrait cependant accélérer la transition vers une situation de travail plus normale. » Niklas Skogster souligne que les appareils de décontamination de Genano résisteront à l’épreuve du temps et qu’ils ont le potentiel d’améliorer sensiblement la santé des employés et d’augmenter la rentabilité des entreprises lorsque la situation redeviendra plus normale. « Les virus vont et viennent, mais quelles que soient leurs caractéristiques, ils ne survivent pas aux 25 000 volts déchargés par nos purificateurs d’air, explique-t-il. Une étude réalisée par le Laboratoire national d’essai en France a montré que les microbes présents dans l’air étaient complètement détruits une demi-heure après la mise en marche de l’appareil. Ce qui importe, c’est que des gens en meilleure santé travaillent mieux. »   Légendes : Le tueur de virus mobile Le décontaminateur d’air en intérieur Genano 350 est vraiment mobile puisqu’il ne pèse que 17 kg et peut se targuer d’avoir une faible empreinte carbone. Pour commencer à l’utiliser, il vous suffit de le brancher à une prise électrique et de l’allumer, explique Niklas Skogster, P-DG de Genano. Sécurité au travail. Le personnel peut se déplacer librement dans les bureaux équipés des purificateurs d’air de Genano, puisque l’air est débarrassé des virus 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Niklas Skogster, P-DG de l’entreprise, discutant de façon informelle avec la responsable du marketing Marjo Paija. À l’arrière-plan, Antti Kinnunen, spécialiste de l’air dans les espaces intérieurs, s’entretient avec le directeur des ventes Tommi Mikkonen. Il est plus agréable de se parler démasqués que masqués. L’appareil jaune derrière la table est le modèle 350 de Genano, qui décontamine l’air en continu dans la salle de réunion, où le P-DG Niklas Skogster (de la droite) est en réunion avec le directeur des opérations Aleksi Ahti et le directeur des ventes Tommi Mikkonen.   Genano en résumé Fondé en 1999, Genano tire ses origines du monde scientifique. L’entreprise est actuellement présente dans une trentaine de pays à travers le monde. Elle est leader international de la décontamination de l’air dans les espaces intérieurs d’une gamme étendue de secteurs commerciaux. La technologie brevetée de plasma froid de l’entreprise est fondée sur une puissante purification électronique de l’air qui élimine tous les microbes vivants comme les virus et bactéries jusqu’au nanomètre près. Les décontaminateurs sont disponibles dans trois tailles : série 200, série 300 et série 500. L’entreprise a son siège social à Espoo, en Finlande, avec des succursales en Belgique, en Allemagne, en Suède, en Italie, en Chine, à Taïwan et au Canada, auxquelles s’ajoute un réseau mondial de distributeurs.   Contacts : Niklas Skogster, P-DG, groupe Genano Tél. : +358 400 167 332 Courriel : niklas.skogster@genano.com www.genano.com
Il y a 4 ans et 8 jours

Les émissions de CO² liées à l'énergie parties pour un rebond majeur en 2021, selon l'AIE

Après un repli historique de 5,8% en 2020 lié à la pandémie et ses mesures de confinement, les émissions liées à l'énergie (soit environ les trois quarts du total mondial tous secteurs confondus) devraient connaître cette année un rebond de 4,8% (+1,5 milliard de tonnes, à 33 milliards de tonnes).Ce serait la 2e plus forte hausse annuelle jamais enregistrée pour ces émissions à l'origine du réchauffement planétaire, après le rebond post-crise financière en 2010.En effet toutes les énergies fossiles devraient voir leur demande augmenter "significativement" en 2021, et notablement le charbon, le plus émetteur de tous, dans les pays émergents.La demande de charbon devrait croître de 4,5%, dépassant son niveau de 2019 pour approcher ses sommets de 2014. Sa croissance, tirée par le secteur électrique, devrait être de 60% supérieure à celle des renouvelables (qui pourtant se développent aussi).La demande de gaz devrait également dépasser son niveau de 2019. Celle de pétrole repart fortement, mais ne devrait pas retrouver son sommet de 2019 du fait des incertitudes pesant sur le secteur aérien.Du côté des renouvelables, la production électrique devrait croître de 8%, pour fournir quelque 30% de l'électricité mondiale (contre moins de 27% en 2019).Solaire et éolien en particulier devraient connaître une croissance annuelle record: la production électrique d'origine éolienne devrait croître de 17% par rapport à 2020, celle d'origine photovoltaïque de près de 18%. La Chine représente environ la moitié de ces progrès.Mais in fine, les émissions globales liées à l'énergie en 2021 finiraient tout juste à 1,2% sous le niveau de 2019 (à 400 milliards de tonnes de moins)."Voila un sombre avertissement, qui montre que la reprise économique après la crise du Covid est à ce jour tout sauf soutenable pour notre climat", souligne le directeur de l'AIE Fatih Birol, dans un communiqué."A moins que les gouvernements n'agissent rapidement pour commencer à réduire les émissions, il est probable que nous affrontions une situation pire encore en 2022", prévient l'économiste, pour qui "le sommet sur le climat organisé par le président américain Joe Biden cette semaine est un moment critique pour s'engager à des actions claires et immédiates avant la COP26 de Glasgow".
Il y a 4 ans et 11 jours

La nouvelle ponceuse à bras Mirka Leros-S

La nouvelle Mirka Leros-S est une ponceuse murale compacte avec une tête de ponçage très flexible. [©Mirka] La nouvelle Mirka Leros-S (“S” pour short en anglais, court en français) est une ponceuse murale compacte avec une tête de ponçage très flexible. Ce qui en fait l’outil idéal pour poncer les murs dans les espaces confinés. Grâce à sa légèreté (seulement 3,2 kg), à son équilibre et à sa maniabilité, elle permet de poncer de manière simple et rapide de grandes surfaces. Le grand plateau de ponçage avec son orbite de 5 mm se prête bien à l’égalisation du mastic, dans les situations où une ponceuse murale plus longue est plus difficile à manipuler. Toutefois, cette Leros-S peut toujours être équipée d’une rallonge dans les cas où une plus grande portée est nécessaire. Technologie des moteurs sans charbons En travaux de construction et de décoration, la ponceuse Mirka Leros-S excelle dans le ponçage des murs des salles de bain, des couloirs étroits, des placards de plain-pied… Ceci, grâce à ses deux points de prise prévus à cet effet pour un contrôle total. Cette machine est équipée de deux points d’aspiration pour le dépoussiérage. Ce qui rend le ponçage pour ainsi dire sans poussière. Un avantage important pour les travaux dans des espaces confinés. Et comme sa grande sœur, Mirka Leros-S utilise la technologie des moteurs sans charbons pour une vitesse constante sous charge, sans perte d’efficacité sous forte pression. Le bon équilibrage et ses deux poignées lui confèrent maîtrise et manœuvrabilité lors du ponçage. 
Il y a 4 ans et 28 jours

La centrale à charbon du Havre a définitivement arrêté sa production

ÉNERGIE. Comme le Gouvernement et EDF l'avaient annoncé en janvier 2020, la centrale à charbon du Havre, une des quatre dernières installations de ce type en France, a définitivement arrêté sa production ce 1er avril 2021.
Il y a 4 ans et 51 jours

La recherche française en ordre de bataille pour la course à l'hydrogène vert

L'organisme public a lancé mardi une fédération dédiée, regroupant 270 scientifiques, afin de structurer leurs travaux sur cette molécule non polluante et très intense en énergie, expliquent les chercheurs Olivier Joubert et Daniel Hissel, à sa tête. Mission: de la recherche fondamentale mais aussi appliquée, pour accompagner les industriels.QUESTION: Pourquoi créer une Fédération de recherche hydrogène (FRH2) au CNRS?OLIVIER JOUBERT: "Pendant 20 ans, le CNRS a structuré la recherche dans ce secteur en France via un +club+ réunissant les principaux acteurs. Mais voyant l'engouement autour de l'hydrogène, le CNRS s'est dit qu'il lui fallait améliorer sa propre visibilité.Le paysage français de la recherche hydrogène c'est le CNRS avec ses partenaires universitaires et le CEA, qui couvrent près de 80% des acteurs académiques, et la communauté industrielle: on a trois piliers bien visibles.Dans l'alignement actuel des planètes, et les industriels poussant, on a vu apparaître le plan Hydrogène de la France, consacré pour environ 1% à la recherche, soit environ 80 millions sur les 5 à 7 prochaines années, et nous en sommes très contents".DANIEL HISSEL: "Ce plan représente surtout une impulsion du gouvernement qui dit 'on y va'. Bien sûr les montants sont toujours insuffisants, mais ils seront complétés, et nous comptons sur l'effet de ruissellement venu de projets partenariaux, que nous menons déjà avec des industriels".Q: 96% de l'hydrogène produit aujourd'hui vient d'un processus de transformation énergivore basé sur du charbon ou du gaz. L'hydrogène "vert", obtenu avec de l'électricité renouvelable, est bien plus cher. Quelles sont les priorités et pistes de la recherche ? A quels horizons?OJ: "La première priorité est de remplacer par de l'hydrogène 'vert' le 'gris' utilisé actuellement par des industries comme la pétrochimie, la production d'ammoniac... Pour cela il faut produire des électrolyseurs. La deuxième est de développer la mobilité électrique à hydrogène pour la mobilité lourde, car cela permet un remplissage rapide, une autonomie importante, un poids limité.La recherche est alignée là-dessus. L'objectif est d'améliorer les performances, la robustesse, la durée de vie des électrolyseurs, et par là réduire les coûts: fabrication, matière (remplacer par exemple le platine d'un électrolyseur par un matériau moins coûteux), automatisation des process... Pareil pour les piles à combustible.Nous couvrons une gamme très large, de la recherche de matériaux jusqu'au test de systèmes."DH: "Nous continuons à travailler sur des sujets de rupture, mais il s'agit aussi d'accompagner le tissu industriel.Le basculement s'est en fait déjà opéré: depuis 2002-3, le prix des piles à combustible a été divisé par 50, et la performance améliorée d'autant. Il reste une 2e rupture à réaliser pour les rendre encore plus compétitives, mais l'accélération s'est accentuée ces 3-4 dernières années".OJ: "Et le plan de relance Hydrogène doit permettre d'améliorer tout cela dans les 5 ans".Q: Comment se situe la recherche française mondialement?DH: "La recherche française est à l'état de l'art mondial, dans le peloton de tête. Le nombre de chercheurs étrangers que nous recevons permet d'en juger".OJ: "L'Allemagne a plusieurs grands centres de recherche, mais pas de structure fédérative".DH: "La concurrence sur l'hydrogène est mondiale. La Chine met les moyens sur certaines applications, notamment la mobilité lourde. On est dans une course à l'échelle mondiale! Mais les jeux ne sont pas faits, contrairement à d'autres domaines comme le photovoltaïque.L'essentiel est de ne pas en rester aux bonnes idées, mais de les mettre en application d'un point de vue industriel et sur nos territoires. C'est l'année du Covid mais aussi de l'hydrogène, et les deux convergent sur la nécessité d'une relocalisation et d'une redynamisation industrielle de nos territoires. Ce qui a basculé est la prise de conscience du monde politique, et sur des questions comme celle-là, c'est fondamental".
Il y a 4 ans et 53 jours

Bientôt sans filet nucléaire, l'Allemagne doit accélérer sa mue énergétique

La maison de Wolfgang Mayer, maire jusqu'en 2014 de cette bourgade proprette, offre une vue imprenable sur l'imposant complexe avec ses deux tours de refroidissement de 160 mètres, plus hautes que les flèches de la cathédrale de Cologne.Le dernier bloc en activité produit encore 10 milliards de kWh par an, de quoi couvrir les besoins en électricité de l'agglomération de Munich.La centrale de Gundremmingen sera mise hors service le 31 décembre 2021, tout comme deux autres installations situées au nord de l'Allemagne. Fin 2022, les derniers réacteurs du pays seront débranchés et l'Allemagne aura alors mis en oeuvre la décision historique de sortir du nucléaire, prise par la chancelière Angela Merkel le 30 mai 2011, après la catastrophe de Fukushima.Le revirement était alors total de la part des conservateurs au pouvoir qui avaient quelques mois auparavant accepté de prolonger la durée de vie des plus anciennes centrales.Dans un pays où le puissant mouvement anti-nucléaire s'est d'abord nourri des craintes d'un conflit lié à la guerre froide, puis des accidents comme Tchernobyl, l'annonce avait reçu un large soutien de l'opinion.Elle avait en revanche entraîné un bras de fer avec les opérateurs des centrales qui exigeaient des compensations. Vendredi, Berlin a finalement dévoilé un accord d'indemnisation à hauteur de 2,4 milliards d'euros visant à solder définitivement cette question.Comme l'égliseA Gundremmingen, le changement d'ère a encore du mal à passer.La centrale "faisait partie du village comme l'église" et c'est désormais comme si "quelque chose mourait", se désole Gerlinde Hutter, patronne de l'auberge locale.Il faudra "au minimum 50 ans", assène M. Mayer, pour évacuer tous les résidus radioactifs du démantèlement. Le gouvernement allemand est toujours à la recherche d'un site de stockage national pour les déchets longue durée.Au-delà de la paisible localité, c'est l'ensemble de la première économie européenne, très gourmande en énergie, qui est mise au défi de réussir sa transition.Depuis 2011, le développement des énergies renouvelables a été spectaculaire en Allemagne: leur part dans la production d'électricité a pour la première fois atteint 50% en 2020, selon l'institut de recherche Fraunhofer, contre moins de 25% il y a dix ans.La baisse du poids du nucléaire (12,5% en 2020) "a été surcompensée par l'expansion des seules énergies renouvelables", explique à l'AFP Claudia Kemfert, experte en énergie à l'institut de recherche économique DIW.Les centrales atomiques n'ont donc pas été remplacées par le recours au charbon, même si la part de cette énergie fossile représente encore près d'un quart du mix électrique.Plus de gaz ? Or le vaste chantier d'abandon du nucléaire se double de l'objectif, annoncé en 2019, de fermer les centrales à charbon d'ici 2038 au plus tard.Ce double exit peut sembler une gageure alors que l'Allemagne demeure le principal producteur de lignite au monde.L'exploitation de ce charbon brun, extrêmement polluant, continue d'entraîner la destruction de villages, dans l'ouest du pays, pour agrandir d'immenses mines à ciel ouvert.En sortir implique le développement de toujours plus de renouvelables - éolien, solaire, biomasse et hydroélectrique -, dont la part doit être portée à 65% d'ici 2030.Mais le pays, qui a longtemps été aux avant-postes de l'énergie éolienne en Europe, n'a installé que 1,65 GW de parcs l'année dernière, le plus bas niveau depuis une décennie, relève le lobby européen WindEurope.Pour atteindre ou dépasser les objectifs du gouvernement, il faudrait ajouter annuellement 9,8 GW de photovoltaïque et 5,9 GW d'éolien terrestre, calcule Mme Kemfert.Or l'aménagement de nouvelles surfaces pour la production éolienne ou photovoltaïque est complexe, se heurtant souvent au refus des riverains et au risque d'atteintes aux paysages.Sauf à innover en combinant au mieux le stockage et la distribution, via des centrales électriques dites virtuelles, ces énergies intermittentes n'ont en outre pas la même stabilité que l'énergie thermique ou nucléaire.Pour sécuriser son approvisionnement, l'Allemagne pourrait donc être tentée de multiplier les centrales au gaz, au risque de renforcer sa dépendance à la Russie, comme l'illustre la controverse autour du chantier du gazoduc Nord Stream 2.Une centrale au gaz est d'ailleurs prévue à Leipheim, commune voisine de Gundremmingen.
Il y a 4 ans et 77 jours

L'EPR, fleuron du nucléaire français aux multiples déboires

Lancée en 1992, cette technologie présentée comme le fleuron de la filière nucléaire française a été co-développée par le français Areva et l'allemand Siemens au sein de leur filiale commune, dont Siemens s'est depuis retiré.EDF a finalement pris le contrôle de cette activité lors de la réorganisation de la filière nucléaire française orchestrée par l'État.Conçu pour fonctionner pendant 60 ans, l'"European Pressurized Water Reactor" se fonde sur la technologie des réacteurs à eau sous pression, la plus utilisée dans le monde.Il offre une puissance très élevée (1.650 mégawatts) et bénéficie d'une multiplication des systèmes de sauvegarde pour refroidir le cœur du réacteur en cas de défaillance, d'une coque de protection en béton et acier et d'un récupérateur de corium censé réduire les conséquences en cas d'accident grave.Retards en France et FinlandeLe premier chantier a été lancé à Olkiluoto (Finlande) en 2005, pour le compte de l'électricien TVO, avec Areva et Siemens comme maîtres d'œuvre. Mais les contretemps et dérapages budgétaires se sont accumulés.Le chargement du combustible n'est prévu désormais que l'an prochain, avec plus de dix ans de retard, pour une production d'électricité en février 2022.Le deuxième EPR, en chantier depuis 2007 à Flamanville (Manche) en France, a également accumulé les déboires, à cause notamment d'anomalies découvertes sur la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve.L'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) a exigé que le couvercle de la cuve soit remplacé avant la fin 2024.EDF s'est aussi heurté à des problèmes de soudures et le groupe vise maintenant un chargement du combustible à fin 2022. Un planning que le président de l'ASN vient de qualifier de "très serré" mais "possible".En service en Chine, surcoûts en AngleterreDeux autres EPR ont été commandés par la Chine. Taishan 1 a été le premier au monde à fonctionner, bien que le chantier ait commencé en 2009, après celui de Flamanville. Le deuxième réacteur de Taishan est aussi entré en service commercial.L'EPR a aussi été retenu pour un projet de deux réacteurs à Hinkley Point en Angleterre, qui a dernièrement été affecté par la pandémie de Covid-19.Le début de production d'électricité par le premier réacteur est à présent prévu en juin 2026 au lieu de fin 2025 comme annoncé initialement, a annoncé mercredi EDF.Les coûts du projet ont aussi été rehaussés: entre 22 et 23 milliards de livres désormais, contre 21,5-22,5 milliards auparavant.Il reste par ailleurs toujours un "risque" de retard de respectivement 15 et 9 mois sur les deux réacteurs, qui se traduirait par un nouveau surcoût.Le gouvernement britannique a aussi engagé des discussions pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, Sizewell C, dans le Suffolk sur la côté Est de l'Angleterre. Elle doit être une quasi réplique de Hinkley Point C.Malgré tous ces déboires, EDF a bon espoir de vendre de nouveau l'EPR à l'étranger, tablant sur la volonté de certains pays d'améliorer leur bilan climatique et notamment de moins dépendre du charbon.En Inde, EDF et son homologue indien ont signé un accord portant sur le schéma industriel d'un projet de centrale à Jaitapur, un projet géant de six réacteurs EPR qui n'est pas finalisé."Les discussions techniques continuent", a précisé mercredi une source gouvernementale française avant un déplacement de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en Inde. EDF discute aussi avec des pays européens comme la Pologne ou la République Tchèque.Le groupe travaille aussi sur une nouvelle version de l'EPR, pour réduire ses coûts et ses délais de construction. En France, le gouvernement veut avoir tous les éléments en main à la mi-2021 mais la décision sur d'éventuels nouveaux chantiers a été renvoyée au prochain quinquennat.
Il y a 4 ans et 87 jours

Vicat créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire

Vicat a créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire : CIRCULère. Elle permet d’apporter des solutions concrètes aux entreprises des territoires pour la valorisation de leurs déchets. Cette entité emploie une douzaine de collaborateurs (ingénieurs et scientifiques), elle compte deux plateformes de traitement des déchets en collaboration avec le groupe Serfim : Terenvie, dépollution des friches industrielles (69) et Bioval, production de combustibles solides de récupération (73). Cette filière est née d’une double ambition : accompagner l’élimination des énergies fossiles carbonées et importées dans les cimenteries du groupe Vicat et contribuer au développement économique des territoires, principalement dans les régions où l’entreprise est implantée (Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand Est et Grand Paris). Elle s’articule autour de 3 axes : la valorisation des terres excavées (dépollution des sols), le recyclage des matériaux issus de la déconstruction et la substitution des combustibles fossiles par des combustibles secondaires (pneux broyés, CSR…), avec pour ambition d’atteindre 0% d’énergie fossile dans le processus cimentier en France d’ici à 2025. En 2019, l’utilisation de combustibles et matières de substitution a permis de valoriser près de 450 kt de déchets dans les 5 cimenteries françaises du Groupe et d’éviter la consommation de plus de 625 kt de charbon. Cette démarche contribue également aux objectifs de réduction des émissions de CO2 du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 91 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 95 jours

La filière du fioul domestique rappelle l'utilité du fioul dans le mix énergétique de chauffage

Cette expression publique se trouve confortée par la publication le 15 janvier 2021 d'un rapport rédigé par France Stratégie (instance gouvernementale de prévision rattaché au Premier Ministre) qui alerte sur la fragilité croissante des systèmes électriques en France et en Europe pour répondre aux pics de demande hivernaux et qui stigmatise les mauvais choix de mix énergétique de notre pays.Au cœur de l'hiver et à l'heure d'une stigmatisation organisée par les autorités publiques à l'endroit des utilisateurs de fioul domestique, la filière a décidé de prendre la parole pour souligner et rappeler le rôle du fioul dans l'équilibre énergétique de notre pays par le biais d'une annonce publicitaire pleine page qui paraitra le JDD le dimanche 24 janvier 2021.Cette prise de parole vise à mettre en exergue et à rappeler la fonction d'équilibre et d'intérêt collectif du fioul domestique, non seulement dans la gestion de notre consommation nationale d'énergie, mais aussi pour chacun des 10 millions de français (12 % des résidences principales), répartis essentiellement dans les territoires, au cœur des zones péri-urbaines et rurales et qui ne disposent pas nécessairement du niveau de pouvoir d'achat suffisant pour payer les factures d'électricité.En effet, cette annonce s'inscrit dans un contexte très alarmant de tensions sur l'énergie. Les vendredi 8 janvier, samedi 9 janvier et dimanche 10 janvier 2021, après une alerte nationale, il a été demandé aux français de réduire leur consommation d'électricité pour pouvoir faire face au surplus de demande. Au cours de ces journées et pour éviter un black-out énergétique, RTE, opérateur du réseau électrique français a été conduit à procéder à des importations significatives d'électricité d'Allemagne et à faire fonctionner à plein les centrales à charbon françaises massivement émettrices de CO2.Dans le même temps, les finances publiques et les contributions invisibles pesant sur les consommateurs subventionnent les installations de pompes à chaleur pour plus d'1 milliard d'euros par an avec pour conséquence une aggravation de la demande électrique en périodes froides. Pour sa part, France Stratégie rappelle dans son étude publiée le 15 janvier 2021 que la France est en situation de grande vulnérabilité en matière d'approvisionnement électrique et que les risques de « black-out » sont appelés à se multiplier. Pour l'organisme, les risques sont considérables : «… si les tendances actuelles se maintiennent, les seuls moyens pilotables ne seront pas en mesure de satisfaire toutes les demandes de pointe moyennes ...» ; puis de conclure : «Sans développement de flexibilités supplémentaires, notre pays devrait alors compter sur les importations, sachant qu'au niveau européen les marges sont également négatives, qu'il ne sera pas toujours possible de compter sur les importations pour boucler l'équilibre offre-demande, … ».L'information rappelle également, contrairement aux messages diffusés récemment par des entreprises de démarchage, qu'il n'y a aucune interdiction d'utilisation du fioul de chauffage ni en 2022, ni au-delà ; que l'entretien et la réparation des chaudières actuellement installées continueront d'être réalisés autant que nécessaire. Les utilisateurs de chaudières au fioul n'ont aucune raison d'en changer si ce n'est pour opter pour des chaudières plus performantes utilisant un combustible stockable.La filière rappelle aussi que les professionnels proposeront en 2022 un nouveau biocombustible liquide – le Biofioul - pour alimenter les nouvelles chaudières installées à partir de 2022. Pour les chaudières installées avant 2022, ce nouveau combustible, compatible avec la trajectoire de réduction des gaz à effet de serre, sera optionnel et conditionné à l'adaptation du bruleur de la chaudière. Cette substitution du fioul fossile par le Biofioul dans les chaudières installées avant 2022 pourra être favorisée par une fiscalité propre et incitative.Le Biofioul, composé d'énergie renouvelable issue de l'agriculture française, est une énergie liquide nouvelle, composée d'une part d'énergie renouvelable issue du colza français, dont la culture contribue non seulement à la souveraineté énergétique de la France mais également à sa souveraineté alimentaire par la production à parts égales d'huile et de protéines végétales qu'elle permet. Le Biofioul remplit l'ensemble des critères techniques et environnementaux nécessaire à la transition écologique. Dès 2022, le Biofioul disponible sera composé de 30% d'énergie végétale renouvelable (ester de colza). La proportion d'incorporation d'énergie renouvelable est dynamique et le taux d'incorporation de 50 % est en perspective de 2028.Enfin et contrairement aux allégations diverses et souvent volontairement trompeuses, l'énergie fioul domestique est compétitive pour le chauffage ainsi que l'indique la source officielle SOES (Service de l'observation et des statistiques) :Base de comparaison pour une maison individuelle (prix TTC pour 100 kWh PCI) – derniers relevés officiels :Granulés vrac : 6,06 € (sept/2020)Fioul : 7,61 € (déc./2020)Gaz réseau : 7,92 € (juin/2020)Électricité : 16,78 € (juin/2020)
Il y a 4 ans et 106 jours

Le gouvernement met en consultation le décret visant à interdire l'installation de nouvelles chaudières au fioul

Cette interdiction avait été décidée en Conseil de Défense écologique le 27 juillet dernier, faisant suite à une proposition de la Convention citoyenne pour le climat. Elle s'inscrit dans la stratégie visant, conformément à la programmation pluriannuelle de l'énergie, à sortir l'ensemble des bâtiments et des logements du chauffage au fioul d'ici 2028. En effet, le fioul est l'énergie de chauffage la plus polluante, elle est coûteuse pour les ménages qui l'utilisent et contribue donc à la précarité énergétique, et elle pèse négativement sur la balance commerciale du pays.Plus précisément, la mesure d'interdiction concernera les systèmes de chauffage utilisant à titre principal un combustible dont les émissions de CO² sont supérieures au seuil de 250 gCO²eq / kWh PCI, visant non seulement les chaudières fonctionnant au fioul mais aussi celles fonctionnant au charbon. Son entrée en vigueur est prévue au 1er juillet 2021 pour les bâtiments neufs et au 1er janvier 2022 pour les bâtiments existants. Elle concernera à la fois les bâtiments à usage d'habitation et les bâtiments à usage professionnel. Une dérogation sera prévue en cas d'impossibilité technique manifeste, par exemple si les contraintes d'encombrement ou les limites de propriété du bâtiment empêchent l'installation d'un système alternatif ou lorsque les réseaux existants (chauffage urbain, gaz ou électricité) ne permettent pas d'accueillir un autre type de chauffage. Par ailleurs, il restera possible d'entretenir et de réparer une chaudière au fioul existante, l'interdiction ne visant que l'installation de chaudières fioul neuves.En parallèle de cette mesure, le Gouvernement continuera à communiquer sur les alternatives au chauffage au fioul et sur les aides financières importantes mises en place ces dernières années pour inciter les propriétaires à remplacer les chaudières fioul et ne laisser personne sans solution.En remplacement du fioul, des solutions existent, plus écologiques et souvent moins coûteuses à l'usage, même en cas d'impossibilité de raccordement à un réseau de chaleur ou au gaz, notamment les pompes à chaleur (classiques, géothermiques ou même hybrides qui fonctionnent avec un appoint de fioul ou de gaz en cas de grand froid) ou encore les chaudières biomasse à granulés.Pour l'installation des différents équipements en remplacement d'une vieille chaudière au fioul, les propriétaires (particuliers et professionnels) peuvent bénéficier d'aides importantes, du « Coup de pouce chauffage » des certificats d'économies d'énergie (logements et bâtiments tertiaires), mais aussi, pour les particuliers, de MaPrimeRénov'. Par exemple, pour un ménage modeste, l'aide pour l'installation d'une pompe à chaleur coûtant de 12 000€ peut atteindre plus de 8 000€, rendant le coût d'acquisition inférieur à celui d'une chaudière fioul neuve.Le ministère de la Transition écologique a publié un document de communication à destination du grand public récapitulant ces informations.
Il y a 4 ans et 109 jours

Ouverture du procès de la "chaufferie de la Défense" pour corruption présumée

Jean Bonnefont, 98 ans (BIEN 98 ans) et ancien dirigeant des ex-Charbonnages de France, est poursuivi avec quatre autres chefs d'entreprise pour avoir faussé entre 1999 et 2003 l'attribution du juteux marché du chauffage et de la climatisation du premier quartier d'affaires européen, estimé à plusieurs centaines de millions d'euros.M. Bonnefont, l'un des plus vieux prévenus de France, "ne pourra absolument pas venir, même une demi-journée, afin d'être entendu comme c'était son souhait ?", s'est inquiété le président de la 15e chambre correctionnelle en début d'audience."Sauf à venir avec un véhicule médicalisé", lui a répondu son avocat, Me Olivier Baratelli, "malheureusement, le temps aura fait son oeuvre à son encontre".Outre Jean Bonnefont, l'ex-numéro 3 de la Compagnie générale des Eaux-Vivendi Bernard Forterre, 82 ans aujourd'hui, et l'homme d'affaires Antoine Benetti, 68 ans, sont également mis en cause.Bernard Forterre était présent lundi matin à l'audience, s'avançant à la barre aidé d'une canne. Son conseil Jean-Didier Belot a précisé qu'il pourrait assister à certaines séances seulement. Antoine Benetti, lui aussi présent, a indiqué vouloir assister à l'intégralité du procès.La défense a plaidé en préambule la nullité de la procédure pour "violation du droit à être jugé dans un délai raisonnable"."Il est 10h du matin, j'ai un masque, je ne vais pas crier, mais il aurait fallu commencer par un cri", a déclaré Me Belot. "Depuis quand un homme quasiment centenaire est renvoyé devant un tribunal correctionnel ?", s'est-il indigné.L'affaire a débuté en 1998, lorsque le Syndicat mixte de chauffage urbain de La Défense (Sicudef) a lancé le renouvellement du marché que détenait depuis trente ans la société Climadef, filiale de Charbonnages de France.Trois ans plus tard, il l'attribue à un groupement d'entreprises baptisé Enertherm. Mais les services de répression des fraudes repèrent des anomalies dans le processus, qui aboutissent en 2002 à l'ouverture d'enquêtes "corruption" et "trafic d'influence" puis "abus de biens sociaux".Le trio Bonnefont-Forterre-Benetti est accusé d'avoir faussé le marché pour assurer son attribution à Enertherm, dont les actionnaires étaient en réalité les mêmes que ceux de Climadef, l'ancien concessionnaire.Au centre de l'entente présumée figurait Charles Ceccaldi-Raynaud, le président "omnipotent" du Sicudef selon des témoignages de l'époque, mis en examen pour avoir perçu une commission de 5 millions de francs (770.000 euros).L'ex-sénateur-maire de Puteaux est décédé en juillet 2019 à 94 ans, avant que le parquet ne prenne ses réquisitions.
Il y a 4 ans et 121 jours

Nouvelles scies Biturbo Bosch : des outils sans-fil plus puissants que jamais pour travailler le bois

Conçues pour offrir une puissance maximale avec les batteries ProCORE18V, ces scies Biturbo sont plus performantes que toutes les scies sans-fil Bosch actuelles.Les 4 scies Biturbo sont aussi performantes avec une seule batterie que de nombreux modèles du marché à 2 batteries ou appartenant à une catégorie de voltage supérieure. Leurs performances exceptionnelles résultent d’une adéquation parfaite entre l’électronique, la batterie et leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale.Les professionnels du bois peuvent compter sur une puissance jusqu’ici réservée aux modèles filaires de 1.600 à 1.800 W avec les nouvelles scies Biturbo Bosch Professional. Les scies circulaires sans-fil GKS 18V-68 GC / GKS 18V-68 C Professional s’adressent aux charpentiers et couvreurs souhaitant tronçonner rapidement et de façon fiable des poutres ou panneaux agglomérés grossiers d’une épaisseur maximale de 70 mm.La GKT 18V-52 GC Professional est la première scie plongeante de la gamme 18 V. Elle permet de réaliser des coupes précises jusqu’à 40 mm d’épaisseur et d’effectuer des coupes nettes dans des panneaux avec un rail de guidage. Elle s’adresse particulièrement aux menuisiers et cuisinistes. La scie à onglets radiale GCM 18V-216 Professional estégalement une nouvelle venue dans la gamme 18 V. Permettant de découper des profilés d’ossatures en bois, des lames de parquet ou des plinthes, elle est idéale pour les travaux d’aménagement intérieur et offre avec 70 mm la plus grande capacité de coupe de sa catégorie. Les 4 scies Biturbo sont aussi performantes avec une seule batterie que de nombreux modèles du marché à 2 batteries ou appartenant à une catégorie de voltage supérieure. Leurs performances exceptionnelles résultent d’une adéquation parfaite entre l’électronique, la batterie et leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale. Capables d’exploiter le plein potentiel des batteries ProCORE18V de 8,0 et 12,0 Ah, ces scies conviennent parfaitement pour un usage intensif dans le cadre d’applications exigeantes.Scies circulaires sans-fil GKS 18-68 GC/GKS 18-68 C : performance et maniabilitéLes scies circulaires sans-fil GKS 18V-68 GC Professional et GKS 18V-68 C à technologie Biturbo sont idéales pour le bois et le bois composite. La GKS 18V-68 GC Professional est 15 % plus rapide et 225 g plus légère (avec une batterie de 8,0 Ah) qu’un modèle filaire comparable de 1 800 W. Ergonomique, sa poignée avant de type étrier assure une meilleure maniabilité même en position inclinée.Sa capacité de coupe est de 68 mm et la profondeur de coupe est intuitive et très facile à régler : une simple pression sur un bouton suffit.Adaptées à une utilisation avec rail de guidage, les 2 scies disposent d’une interface utilisateur permettant de prérégler la vitesse via un smartphone, de vérifier l’état de l’outil et le niveau de charge de la batterie. Elles sont également équipées d’un frein rapide, d’un mode ECO assurant 30 % d’autonomie en plus, d’une protection contre les surcharges, d’une protection anti-redémarrage, d’un variateur de vitesse et d’un blocage de broche.Scie plongeante sans-fil GKT 18V-52 C : un design extrêmement compactLa scie plongeante sans-fil GKT 18V-52 GC Professional Bosch se distingue par son design compact qui la rend très facile à manier et à transporter. Sa technologie Biturbo et sa batterie ProCORE18V permettent de disposer deperformances de coupe équivalentes à celles de scies plongeantes filaires de 1 620 W. La GKT 18V-52 GC Professional permet de travailler près des bords, jusqu’à 10 mm d’un mur, ce qui est sans équivalent dans sa catégorie.Elle est conçue pour les coupes de format et coupes plongeantes dans le bois, le bois composite, les planches et panneaux ainsi que l’aluminium et le verre acrylique.Pour un travail sans poussières, cet outil peut être utilisé avec des sacs à poussière ou avec le système Click & Clean Bosch ainsi qu’avec les systèmes de rails de guidage. Il dispose de la fonction Constant Speed, d’un mode ECO pour atteindre jusqu’à 20 % d’autonomie en plus, d’une interface utilisateur et d’un préréglage de vitesse par application mobile sur smartphone.Scie à onglets radiale sans-fil GCM 18V-216 : Ergonomie et légèretéAvec sa capacité de coupe de 70 mm, la scie à onglets radiale sans-fil GCM 18V-216 Professional Bosch offre une multitudes d’applications que n’importe quelle autre scie à onglets radiale avec une lame de 216 mm. Elle permet un changement de lame particulièrement rapide et sans clé avec une vis de serrage et offre une grande fiabilité, qu’il s’agisse de couper des plinthes, des éléments d’ossatures en bois, des bois carrés, d’effectuer des coupes biaises dans des panneaux ou de raccourcir des lames de parquet.La scie GCM 18V-216 est conçue pour un usage mobile. Sa poignée ergonomique permet de la transporter facilement d’une seule main après avoir bloqué la tête basculante et la fonction radiale. Elle dispose également d’un laser pour la ligne de coupe, d’un éclairage LED et d’un sac à poussière pour un travail propre. Le Professional 18V System Bosch assure la compatibilité avec les anciens et nouveaux outils électroportatifs et chargeurs de la même catégorie de voltage. Bosch propose également une large gamme d’accessoires optimisée pour une utilisation sur les scies sans-fil : les lames « Expert for » et « Standard for » avec technologie carbure qui prolongent l’autonomie de la batterie et contribuent à une meilleure efficacité.
Il y a 4 ans et 137 jours

Le Groupe Rockwool annonce des objectifs de décarbonisation mondiaux ambitieux

Le Groupe ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche, annonce des objectifs mondiaux ambitieux de décarbonisation fondés sur la science qui ont été vérifiés et approuvés par l'initiative Science Based Targets (SBTi).Les principaux éléments des plans de décarbonisation du Groupe ROCKWOOL comprennent :La réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre des usines de 38 % d'ici 2034 (par rapport à l'année de référence 2019)1La réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine de 20 % d'ici 2034 (par rapport à l'année de référence 2019)2Ces objectifs de réduction des émissions absolues, qui s'ajoutent à nos objectifs de développement durable existants, représentent une réduction ambitieuse d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie (Scope 1, 2 et 3) du Groupe ROCKWOOL d'ici 2034, tout en assurant la réduction continue de l'intensité des émissions de carbone (carbone émis par tonne produite) de notre production.Jens Birgersson, PDG du Groupe ROCKWOOL déclare : « Nous sommes fiers de faire partie des quelques entreprises de production à forte intensité d'énergie dont les objectifs de réduction des émissions fondés sur la science ont été vérifiés et approuvés par SBTi. Ces nouveaux objectifs s'appuient sur une base solide, car nous sommes déjà une entreprise à intensité de carbone nette négative. Bien que peu d'entreprises puissent avoir cette prétention, nous savons également que ce n'est pas suffisant, et c'est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés sur cette voie ambitieuse de la décarbonisation. »Expliquant l'engagement de décarbonation du Groupe ROCKWOOL, Jens Birgersson poursuit : « L'atteinte de ces objectifs de réduction des émissions sera une étape importante pour concrétiser l'ambition globale de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'entreprise à net zéro d'ici 2050.En démontrant qu'une entreprise de production à forte consommation d'énergie peut atteindre ces objectifs, nous espérons inciter les autres à prendre des mesures pour contribuer à la création d'un avenir plus vert et plus durable. »Alberto Carrillo Pineda, Directeur, Science Based Targets chez CDP, l'un des partenaires de l'initiative Science Based Targets, commente : « Nous félicitons le Groupe ROCKWOOL qui fait partie des leaders de son secteur en ayant reçu l'approbation de l'initiative Science Based Targets pour ses objectifs de réduction des émissions. En fixant des objectifs fondés sur la science du climat, le Groupe ROCKWOOL se prépare pour réussir la transition vers une économie zéro émission nette. »Les nouveaux engagements de décarbonisation s'appuient sur le statut existant d'entreprise à intensité de carbone (CO2e) nette négative du Groupe ROCKWOOL. En effet, pendant toute la durée de vie de son utilisation, l'isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2019 économisera 100 fois le carbone émis pendant sa production3. Recyclable à l’infini sans perte de performances, la laine de roche se distingue également des matériaux de construction non recyclables qui autrement pourraient être incinérés et générer des émissions en fin de vie. Le recyclage de la laine de roche dans nos usines contribue à réduire les émissions de carbone liées à la production.Tirant parti de nos efforts, depuis des décennies, pour améliorer l'efficacité énergétique de nos propres opérations, la réduction des émissions directes de notre production est un élément clé de notre innovation technologique. Par exemple, nous développons à grande échelle la technologie de fusion électrique, particulièrement adaptée d'un point de vue environnemental dans les pays où le réseau électrique est déjà bas carbone. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi notre usine de Moss, en Norvège, comme projet pilote pour le plus grand four électrique du secteur. Avec le démarrage du nouveau four, les émissions de carbone de l'usine de Moss diminueront d'environ 80%.Alors que nous poursuivons la décarbonisation, nous récoltons déjà les bénéfices d'investissements importants dans la technologie leader de fusion avec utilisation flexible des carburants qui nous permet de passer du charbon à des carburants à intensité carbone moins élevée tels que le gaz naturel ou le biogaz dans les sites où cette technologie est utilisée. Outre la conversion de nos deux usines danoises au gaz naturel en 2020 et au biogaz certifié neutre pour le climat en 2021, nous convertirons également l'une de nos usines en Pologne au gaz naturel en 2021, et notre toute dernière usine en cours de construction aux États-Unis sera mise en service au gaz naturel à la place du charbon. Nous prévoyons la conversion d'autres usines, du charbon au gaz, en employant cette technologie de fusion avec utilisation flexible des carburants dans les prochaines années.Désormais, les enseignements tirés de ces multiples innovations et nos efforts continus en matière d'efficacité énergétique seront appliqués dans l'ensemble des opérations mondiales du Groupe ROCKWOOL.1 - L'objectif de 38 % couvre les émissions de Scope 1 et Scope 22 - L'objectif de 20 % couvre les émissions de Scope 33 - Y compris les émissions en amont, de l'extraction et du transport des matières premières et des carburants
Il y a 4 ans et 142 jours

Les énergies fossiles dominent toujours, mais l'élan est du côté des renouvelables

Renouvelables: le vent en poupe"Les fossiles restent dominants mais la dynamique est clairement sur les énergies renouvelables électriques", résume Nicolas Berghmans, chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).L'énergie solaire photovoltaïque a notamment connu une très forte croissance ces dernières années: elle est passée de 217 gigawatts de capacités installées dans le monde en 2015 à 578 GW l'an dernier, selon l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA).Et cette année, tandis que les énergies fossiles s'effondraient, les capacités de production nouvelles ont porté à près de 90% sur des énergies renouvelables, tirées par le solaire, l'éolien et l'hydro-électricité, notablement aux Etats-Unis et en Chine. Ces nouvelles capacités devraient atteindre un niveau record de 200 gigawatts (GW), selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Les énergies renouvelables devraient ainsi devenir en 2025 la première source de production électrique dans le monde, devant le charbon, selon elle."On n'a pas vu d'infléchissement très fort pendant la crise pour le développement des énergies renouvelables électriques et ça peut s'expliquer par la décroissance des coûts, qui les rendent compétitives, mais aussi par le soutien public qui s'est maintenu", souligne Nicolas Berghmans.Ce soutien a même été accentué dans certains pays avec des plans de relance économique qui se veulent vertueux d'un point de vue environnemental.Le pétrole, un roi menacéLes énergies fossiles, émettrices de CO2, dominent encore très largement le paysage énergétique mondial. Parmi elles, le pétrole représentait l'an dernier 33% du mix énergétique mondial, à la première place, selon l'étude de référence de BP.Le pétrole reste encore incontournable dans le secteur des transports, en plus de ses autres usages industriels comme la fabrication de plastique.Mais la crise du Covid-19, qui a ralenti l'activité à travers le monde et quasiment mis à l'arrêt le transport aérien, lui a fait subir un choc violent.L'AIE s'attend ainsi à une demande mondiale en chute de 8,8 millions de barils par jour (mb/j) cette année pour atteindre un total de 91,3 mb/j. Les cours ont également chuté, ce qui a eu pour conséquence de mettre fin à certains projets d'exploration-production trop chers.Si un rebond de la demande est attendu en 2021, les experts sont divisés sur les perspectives du pétrole pour l'avenir proche. Certains estiment qu'un pic de la demande a déjà été passé tandis que les pays producteurs de l'Opep pensent que la demande va continuer d'augmenter jusqu'en 2040, tirée par les pays émergents."On est sur un point d'inflexion", estime Nicolas Berghmans, car "on peut s'attendre à des transformations majeures dans le secteur des transports dans les dix prochaines années".Le véhicule électrique se développe ainsi, avec un prix des batteries en baisse mais aussi des interdictions de la vente des véhicules à moteurs thermiques prévues dans certains pays.Les voitures électriques représentaient 2,6% des ventes mondiales et 1% du parc en 2019, en hausse de 40% sur un an, selon l'AIE.Charbon, gaz: des destins divergentsLe charbon reste la deuxième énergie dans le monde malgré son bilan très négatif pour le climat et la qualité de l'air. Il est notamment encore largement utilisé pour produire de l'électricité.Il est toutefois sur une pente descendante. Cette année, l'AIE prévoit une chute de la demande de 7% en raison de la crise. Le rebond attendu ces prochaines années ne lui permettra pas de revenir aux niveaux de l'an passé: le pic a été passé.Le gaz naturel, qui émet du C02 mais moins que le pétrole et surtout le charbon, est en revanche sur une pente plutôt ascendante à moyen terme. Il bénéficie notamment d'une demande en hausse en Chine et en Inde, où il est parfois utilisé pour remplacer le charbon. Malgré une baisse de la demande de gaz cette année, l'AIE prévoit une croissance annuelle moyenne de 1,5% par an sur la période 2019-2025.
Il y a 4 ans et 161 jours

Rénovation globale du logement : Coût, aides, freins ?

Gage d'économies d'énergie réelles, combinée à une sensibilisation des ménages sur les éco-gestes pour diminuer leur consommation d'énergie, cette démarche permettrait d'éviter à la France l'« échec » allemand [2]. De quelles aides bénéficie un ménage pour ce type de travaux aujourd'hui ? Quels freins subsistent ? Hellio, spécialiste des économies d'énergie, fait le point...La rénovation globale, la garantie d'un confort et d'économies durablesLa rénovation globale se définit par la réalisation de travaux d'économies d'énergie réalisés globalement sur l'ensemble des postes énergivores d'un logement.Dans le cadre du plan de relance, et dans une volonté de massification de la rénovation énergétique de l'habitat, le gouvernement fait émerger ce cap en annonçant une nouvelle « aide à la rénovation complète du logement ». Deux aides cumulables ont été annoncées:Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) [3] : Coup De Pouce Rénovation globale d'une maison individuelle [4]Ma Prime Rénov' Rénovation globale [5]Quelles sont les conditions d'éligibilité ?Maison chauffée au charbon ou fioul ou gaz hors condensationDes travaux réalisant un gain énergétique d'au moins 55% versus la consommation initialeTous les équipements de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire doivent être remplacés.Travaux réalisés via un audit énergétique, contrôlés par un « bureau de contrôle indépendant »Si le bénéficiaire le souhaite avec l'aide d'une assistance à maîtrise d'ouvrageLes français veulent réaliser une rénovation globale de leur maison, combien ça coûte ?Pour aider le particulier à appréhender le reste à charge d'une rénovation globale, Hellio a réalisé plusieurs simulations de cas concrets, en prenant en compte les différents critères qui impactent le montant des aides (type de ménage et localisation géographique) :La rénovation globale : un cap à tenir car les freins persistent !Un coût des travaux trop important pour les ménagesSelon une étude de l'Ademe [6], la démarche de rénovation globale est encore très faible : seulement 418 personnes sur une population de 260.000 propriétaires en maison individuelle s'y sont engagées. Le coût est le premier frein : un projet de rénovation globale représente en moyenne 35.000 € à 70.000 € de dépenses pour un ménage aisé, pour une surface d'au moins 135 m² [7]. Et force est de constater que les travaux tels que l'isolation des murs sont les moins financés par les aides [8]…Cette démarche est encore plus loin d'être acquise pour les ménages en situation de précarité qui privilégient les frais pour se déplacer ou les produits de consommation de première nécessité… Un constat accentué par la crise économique et sanitaire du Covid-19.L'organisation des travaux et le manque d'artisans qualifiésPlusieurs corps de métiers sont nécessaires pour mener à bien un tel projet. L'organisation et l'optimisation des travaux sont un deuxième frein : les artisans capables de gérer une rénovation globale ou de travailler en groupements sont rares. Sans compter que peu sont aujourd'hui qualifiés pour réaliser ce type de travaux (RGE Offre globale ou CERTIBAT Offre globale). Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), sur les 49.000 entreprises qualifiées RGE en 2020, seulement 200 sont labellisées RGE Offre globale.Un réel savoir-faire dans l'optimisation des artisans s'avère nécessaire : les variables de temps, pour coordonner l'intervention sur ce type de chantiers, et de coûts, pour la réalisation des travaux, peuvent être affinées.Le secteur peine à se structurer, faute de financements et de maturité pour proposer une rénovation multiposte.La sous-information du grand publicEnfin, les avantages d'un projet de rénovation globale pour les ménages restent très peu connus : valorisation du bien immobilier, économies réalisées sur la facture qui, souvent, compensent l'investissement réalisé sur le long terme, ou encore la qualité de vie à l'intérieur de son logement (confort, humidité, qualité de l'air…).En résumé, pour devenir une réalité et être massifiée, la démarche de rénovation globale devra s'affranchir de l'ensemble de ces obstacles !« Que ce soit côté ménages que côté entreprises de travaux, le marché n'est aujourd'hui pas encore mûr. Il faut tenir ce cap de la rénovation globale car la situation devrait évoluer par le volontarisme de certains acteurs : Hellio en fait partie. Une solution à court terme serait de poser des premiers jalons, comme passer par un bouquet de travaux – isolation des combles, planchers, murs et équipement de chauffage – avec garantie de gain énergétique, et permettre aux artisans de travailler ensemble sur ces lots »Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio[1]Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020[2]Article Le Monde – En Allemagne, les rénovations énergétiques des bâtiments n'ont pas fait baisser la consommation – 4 octobre2020 [3]Retrouvez plus d'information sur les CEE sur le site du Ministère de l'Ecologie ici[4]https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000039001462/2020-10-27/[5]https://www.economie.gouv.fr/particuliers/prime-renovation-energetique[6]Étude de l'Ademe sur la typologie des ménages ayant réalisé des travaux de rénovation – octobre 2019 – P. 43[7]Idem P. 44[8]Guide des aides financières de l'ADEME – 2020
Il y a 4 ans et 164 jours

Face au boom des renouvelables, les politiques doivent confirmer leurs soutiens

Les énergies renouvelables, dont les capacités ont crû cette année malgré la crise, devraient devenir en 2025 la première source de production électrique dans le monde, devant le charbon.
Il y a 4 ans et 169 jours

Le boom attendu des énergies renouvelables devra être confirmé par les politiques selon l'AIE

"Les renouvelables peuvent résister à la crise du Covid mais pas aux incertitudes politiques", prévient Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE, qui publie mardi son rapport Renouvelables 2020.Cette année, tandis que les énergies fossiles s'effondraient, les capacités de production nouvelles ont porté à près de 90% sur des énergies renouvelables, tirées par le solaire, l'éolien et l'hydro-électricité, notablement aux Etats-Unis et en Chine. Ces nouvelles capacités devraient atteindre un niveau record de 200 gigawatts (GW).Le mouvement devrait s'accélérer encore en 2021, pour atteindre une croissance inégalée depuis 2015, indique ce bilan annuel, notamment avec la réalisation de projets suspendus pour cause de Covid-19.Ce boom de quelque 10% des capacités en 2021 devrait être particulièrement manifeste dans l'UE et en Inde, selon le rapport.Les capacités éoliennes et photovoltaïques devraient à cette allure dépasser celles du gaz en 2023 puis du charbon en 2024, estime l'Agence, qui conseille de nombreux pays dans leur politique énergétique."En 2025, les renouvelables devraient devenir la principale source de production électrique dans le monde, mettant un terme à cinq décennies de course en tête pour le charbon", souligne M. Birol: elles fourniront alors un tiers de l'électricité mondiale, avec une capacité équivalente au double des capacités chinoises actuelles toutes sources confondues.Ces prochaines années verront en particulier le boom de l'éolien en mer, alimenté par une chute rapide des coûts de production: en 2025, l'offshore devrait représenter un cinquième du marché éolien, estime l'AIE.Cette année, la course à l'équipement a été très visible aux Etats-Unis et en Chine, où les développeurs ont souhaité profiter de dernières subventions.Sur ces dix premiers mois, les mises aux enchères de capacités en Chine, en Inde et en Europe ont été supérieures de 15% par rapport à la même période en 2019, un "nouveau record qui montre bien l'importance des perspectives attendues à moyen et long terme", souligne le rapport. Et dans le même temps, sur les marchés boursiers, la valeur des actions des acteurs du solaire doublait par rapport à décembre 2019.L'AIE pour autant appelle les gouvernements à soutenir cet élan, et se dit préoccupée par la fin des mesures de soutien sur certains marchés clés comme la Chine et le photovoltaïque: en fonction de l'aptitude des gouvernements à répondre à cette incertitude, les capacités renouvelables nouvelles pourraient en 2022 soit légèrement décliner soit croître de 25%.
Il y a 4 ans et 171 jours

Les énergies renouvelables devraient devenir la première source d'électricité en 2025

MIX ÉNERGÉTIQUE. La crise du Covid-19 a certes ralenti la croissance mondiale des énergies renouvelables, mais le segment fait preuve d'une certaine résistance et devrait in fine augmenter d'environ 7% sur l'année 2020. L'Agence internationale de l'énergie prédit même que les renouvelables constitueront la première source de production d'électricité en 2025, devant le charbon.
Il y a 4 ans et 178 jours

Tous les services publics essentiels seront maintenus pendant le reconfinement

Du côté de l'approvisionnement électrique, le décalage dans les travaux de maintenance des réacteurs nucléaires lié au premier confinement réduit la disponibilité du parc pour cet hiver."Nous restons vigilants sur cette question", a dit Mme Pompili, évoquant plusieurs mesures prises pour compenser: "optimisation du programme de travaux de maintenance", coup de pouce à l'achat de thermostats "intelligents", doublement de la capacité d'effacement par rapport à l'an dernier. Une campagne télévisée débute aussi lundi pour inciter les particuliers aux économies d'énergie.Des capacités de production électrique au charbon ont aussi été utilisées. Mais "on reste sur une proportion faible", a assuré Mme Pompili, une proportion "un peu plus forte que l'an dernier, qui avait été un hiver doux, mais on est en dessous des années précédentes, 2018, 2017..." "On reste sur la décision de fermer nos centrales à charbon en 2022", a-t-elle insisté lors d'une conférence de presse.Côté eau et déchets, le service de traitement est assuré, a aussi dit la ministre, rappelant au passage que mouchoirs et masques se jetaient à la poubelle.A ce stade, "la mise en place d'une filière [de recyclage des masques] est lourde, et le gisement en tonnage assez faible pour alimenter une filière", a-t-elle indiqué, appelant "à utiliser les masques lavables".Côté tri, les filières de collecte "continuent de fonctionner normalement".Les déchèteries seront cette fois ouvertes aux particuliers et sans rendez-vous, à condition de se munir de son attestation de déplacement.Côté transports, "les transports du quotidien continueront à jouer un rôle clé", a ajouté la ministre, et "il est bien autorisé d'utiliser le vélo pour aller au travail, faire ses courses et faire de l'exercice dans la limite d'une heure et d'un kilomètre autour de chez soi".Sur les moyennes et longues distances, les transports "s'adapteront à la demande", mais "pour l'instant il est difficile de faire des projections".Selon la ministre, les TGV ont déjà vu tomber leurs réservations à 20% de leur niveau habituel (elles étaient tombées à 1% lors du 1er confinement).Enfin pour les commerces, bars, restaurants, concernés par des fermetures administratives, la loi sur prolongation de l'état d'urgence sanitaire interdit les coupures d'eau, de gaz et d'électricité, a-t-elle précisé.
Il y a 4 ans et 187 jours

3 nouveaux outils dédiés aux professionnels du bois

MILWAUKEE poursuit son approche par métiers avec de nouveaux outils premium dans sa gamme M18 FUEL, dédiés aux professionnels du bois. Charpentiers, menuisiers, couvreurs… disposent désormais de 3 nouvelles machines sans fil 18V aussi performantes et puissantes que des outils filaires mais plus compactes et légères : un cloueur de charpente sur batterie, une scie circulaire Ø 66 mm et une affleureuse/défonceuse. Les moteurs FUEL dont sont équipées ces nouvelles machines augmentent leurs performances et leur durabilité grâce à la synergie des 3 technologies exclusives MILWAUKEE : le moteur sans charbons POWERSTATE, la batterie REDLITHIUM-ION et la plateforme électronique intelligente REDLINK PLUS.
Il y a 4 ans et 200 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 206 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 209 jours

Les armées françaises se mettent à l'énergie verte

"Consommer moins, mieux et sûr" : tel est le credo de la stratégie énergétique de défense détaillée par la ministre des Armées, Florence Parly."Une stratégie qui garantit la résilience de nos approvisionnements énergétiques, qui renforce notre souveraineté, soutient notre liberté d'action et qui répond aussi aux préoccupations des Français", a-t-elle fait valoir dans un discours au Centre de soutien logistique du service des essences des armées (CSLSEA) à Montereau, en Seine-et-Marne, dans la région parisienne.Plus gros consommateur énergétique de l'État français, le ministère des Armées a utilisé 835.000 m3 de produits pétroliers en 2019, soit une facture de près de 670 millions d'euros.Les trois quarts (73%) de la consommation énergétique des armées sont consacrés à la mobilité des avions, des navires et des véhicules militaires terrestres, le quart restant (27%) aux infrastructures. Au-delà du souci de limiter les coûts et l'impact environnemental, l'enjeu est hautement stratégique : il s'agit de réduire la dépendance des armées françaises aux approvisionnements en pétrole, à l'heure où les tensions géopolitiques s'accroissent dans le domaine de l'énergie.Russie, pays du Golfe, "les ressources sont de plus en plus localisées dans des zones de conflit ou au sein de pays qui n'hésiteront pas à utiliser l'arme énergétique pour limiter notre liberté d'action", alors même que "nos besoins augmentent", constate Mme Parly.D'où la volonté de "verdir" les opérations militaires françaises, tout en les faisant gagner en efficacité."Avoir des systèmes hybrides, électriques et plus propres, cela a aussi une finalité opérationnelle. Cela veut dire être plus silencieux, plus autonome et plus résilient", explique la ministre.Biocarburants et batteries électriquesCôté terrestre, un démonstrateur de véhicule blindé - une sorte de pré-prototype destiné à valider la faisabilité d'un concept - Griffon hybride doit voir le jour en 2025.Le projet Ecocamp 2025, quant à lui, vise à augmenter l'autonomie en eau et en énergie des camps militaires déployés pour des opérations à l'étranger. Dans le secteur aéronautique, qui représente la moitié de sa consommation énergétique, le ministère prévoit d'investir dans la recherche et le développement de carburants alternatifs.Objectif : atteindre d'ici à 2030 une teneur au moins égale à 5% de biocarburant dans les carburéacteurs consommés par les armées françaises. La partie simulation virtuelle sera par ailleurs augmentée dans l'entraînement des pilotes.Et dans le domaine naval, "nous continuerons d'optimiser l'architecture de nos bâtiments et de travailler à des modes de propulsion hybrides", promet Mme Parly, rappelant que plusieurs navires en sont déjà équipés, avec des résultats concluants : "un chaland multi-missions hybride utilise sa batterie électrique 75% du temps".Désormais, les programmes d'armement incluront systématiquement des exigences d'éco-conception et d'efficacité énergétique. Et d'ici 2025, les armées prévoient de consacrer 60 millions d'euros au développement de projets innovants en matière d'énergie.Un effort sera également fait pour "verdir" les infrastructures. Les 1.600 chaufferies au charbon et au fioul lourd ainsi que les chaufferies les plus polluantes qui équipent les bases militaires françaises seront supprimées d'ici à 2031.D'ici à 2022, 2.000 hectares de terrains militaires accueilleront des panneaux solaires. Parmi les initiatives déjà mises en place, la base française des Iles Glorieuses, dans l'océan Indien, est alimentée depuis juillet par un groupe électrogène hybride photovoltaïque/hydrogène, en lieu et place d'un groupe électrogène diesel.Pour accompagner ces changements, des formations aux enjeux énergétiques et à la "sobriété numérique" seront prodiguées aux 25.000 jeunes qui rejoignent chaque année les forces armées, promet la ministre.
Il y a 4 ans et 212 jours

Le Musée subaquatique #2 : Le début de l’immersion

“L’oursin” de Daniel Zanca, immergé. [©Wallis/MSM]“L’ours polaire” de Michel Audiar. [©Wallis/MSM]Evelyne Galinski : “Les Néréides” et Daniel Zanca : “L’Oursin”. Voici le nouveau Musée subaquatique de Marseille. [©Wallis/MSM]Le “Poseidon” de Christophe Charbonnel, mis en place par la société d’ingénierie sous-marine Seven Seas. [©Wallis/MSM]Le “Poseidon” de Christophe Charbonnel, dans le futur Musée subaquatique de Marseille, à 5 m de profondeur. [©Wallis/MSM]“La Graine et la Mer” Davide Galbait, prend sa place à 5 m de profondeur. [©Wallis/MSM]“La Graine et la Mer” Davide Galbait, dans toute leur splendeur sous les flots. [©Wallis/MSM] Entre mars et septembre, est passée la crise sanitaire. En mars dernier, avait lieu à l’anse Pharo, la découverte en “cale sèche” des œuvres du futur Musée subaquatique de Marseille. Porté par Antony Lacanaud et l’association des Amis du Musée subaquatique de Marseille, le projet a franchi un nouveau cap, en septembre, avec l’immersion de 8 de ses sculptures en béton. Ainsi, le public s’apprête à découvrir l’installation “multi-artistes” de 10 œuvres. Ceci, à 100 m au large de la plage et 5 m de profondeur. La société d’ingénierie sous-marine Seven Seas assure actuellement le chantier.  « Ce musée hors du commun et tant attendu se révèle être une véritable prouesse artistique, technique, scientifique, pédagogique et environnemental. L’ouverture au public se fera au mieux courant de l’automne suivant les aléas climatiques »,insiste Antony Lacanaud.  Lien vidéo ici.
Il y a 4 ans et 212 jours

Le patrimoine industriel mis à l’honneur dans le Concours Lumières

En récompensant un parc urbain, le chevalement d’un ancien puits de mine et un passage souterrain, le Jury du Concours Lumières a mis à l’honneur le patrimoine industriel cette année. Le premier prix est remporté par CAP Métopole, SPL de Saint-Etienne Métropole (42) pour la mise en lumière du site Novaciéries. Le second prix est attribué au SIEG 63 – Territoire d’Énergie du Puy-de-Dôme pour la mise en valeur des vestiges d’un ancien puits de mine à charbon dans la commune de Youx. Le troisième prix est décerné à la ville de Lyon (69) pour l’éclairage d’un tunnel de circulation, situé sous la voie ferrée de la gare de Perrache. Le Jury du Concours Lumières, présidé par Guy Geoffroy, Maire de Combs-la-Ville (77) et Président de l’association des Éco Maires, a décerné le 3 septembre dernier les trois prix du concours 2020. Cette année 25 dossiers étaient en compétition. Depuis sa création en 1987, le concours a récompensé plus de 150 réalisations. Chaque année, de nombreux maîtres d’ouvrage publics et privés, des concepteurs lumière et des installateurs accordent leur savoir-faire pour sublimer des éléments du patrimoine, historique ou contemporain, des espaces réhabilités, voire des sites industriels, comme en atteste le palmarès de cette 32ème édition. Le jury a fondé son appréciation sur différents critères tels que la cohérence du projet par rapport à son environnement, sa fonction ou le passé historique du site mis en lumière. Très sensibilisé à l’impact environnemental de l’éclairage, il a également pris en compte la performance énergétique de l’installation, l’intégration des équipements afin de réduire leurs impacts visuels et la réduction des nuisances lumineuses. Pour les membres du Jury, “l’éclairage de mise en valeur doit avant tout servir le site ou les bâtiments et non l’inverse. Point n’est besoin de surdimensionner l’installation, en puissance comme en effets, pour éblouir le public”. L’alliance d’une réflexion préalable à la maîtrise des techniques est indispensable pour donner du sens à la mise en scène et révéler avec élégance la richesse du patrimoine. Photo : CAP Métropole, SPL de Saint-Étienne Métropole (42) – Mise en lumière du site Novaciéries © SO Dupont Renoux.
Il y a 4 ans et 221 jours

La très vieille affaire de la chaufferie de La Défense reportée pour cause de coronavirus

Le procès a été reporté du 11 au 15 janvier 2021, a annoncé la magistrate qui a remplacé à l'audience le président, diagnostiqué positif au Covid-19.Parmi les prévenus dans cette procédure-fleuve figure un ancien dirigeant des ex-Charbonnages de France, Jean Bonnefont, 98 ans, l'un des plus vieux justiciables convoqué devant un tribunal correctionnel en France.Il est poursuivi, avec quatre autres entrepreneurs, pour "corruption" ou "complicité de corruption" active ou passive et "abus de biens sociaux" notamment, ce que tous contestent.Outre M. Bonnefont, l'ex-numéro 3 de la Compagnie générale des Eaux-Vivendi Bernard Forterre, 82 ans, et l'homme d'affaires Antoine Benetti, 68 ans, sont également mis en cause.Le trio est poursuivi pour avoir manipulé, entre 1999 et 2003, l'appel d'offres du marché du chauffage et de la climatisation du premier quartier d'affaires d'Europe, estimé à plusieurs centaines de millions d'euros, pour en écarter les candidats indésirables.Ce marché avait été attribué à Enertherm, un petit groupement d'entreprises présidé par M. Forterre et dont les actionnaires étaient en réalité les mêmes que ceux de la Climadef, l'ancien concessionnaire.Au centre de l'entente présumée figurait Charles Ceccaldi-Raynaud, l'influent président du Sicudef, le syndicat mixte chapeautant le renouvellement de la concession.Mis en examen pour avoir perçu une commission de 5 millions de francs (760.000 euros de l'époque) dans cet arrangement, l'ex-sénateur-maire de Puteaux est décédé en juillet 2019 à l'âge de 94 ans, quelques jours à peine avant que le parquet ne prenne ses réquisitions.Les prévenus risquent jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende.
Il y a 4 ans et 224 jours

Gazel envisage 230 suppressions de postes en France suite à la fermeture de ses centrales à charbon

"Il est envisagé de mettre un terme à l'activité de l'unité charbon de Gardanne-Meyreuil au terme de la phase d'information-consultation et de contrôle par l'autorité administrative", indique l'entreprise dans un communiqué.Cette unité de production électrique au charbon située à Gardanne (Bouches-du-Rhône), marquée par un long conflit social, n'a pas produit d'électricité depuis plus d'un an et demi."Sa remise en service nécessiterait de lourds investissements, que la décision d'une fermeture, au plus tard en 2022, ne rendent plus viables", souligne la direction.La France veut en effet fermer ses quatre dernières centrales à charbon d'ici à 2022, une promesse du président de la République Emmanuel Macron qui a été inscrite dans la récente loi énergie et climat. Cette façon de produire de l'électricité est en effet très polluante.En revanche, l'unité biomasse présente sur le même site de Gardanne serait "pérennisée" avec un "potentiel" de 45 à 70 emplois à terme.Gazel Energie, filiale du groupe tchèque EPH, possède également l'unité charbon Emile-Huchet, située à Saint-Avold (Moselle) en Lorraine."Son activité serait maintenue jusqu'en 2022, afin de répondre aux demandes du marché et du système électrique", indique la direction.Cette dernière évoque sur le site un "potentiel" de 80 emplois liés à des projets autour de la production de chaleur et vapeur renouvelables, de la production d'hydrogène vert et de e-méthanol, complétés par le développement de parcs photovoltaïques.Les services supports au siège de Colombes (Hauts-de-Seine) seraient également "adaptés" en conséquence des arrêts d'activité dans le charbon."Au total, le projet pourrait conduire à la suppression de 230 postes", indique Gazel, qui promet de "s'assurer que chaque salarié concerné trouve une solution professionnelle".L'entreprise "engagera prochainement une négociation avec les partenaires sociaux, pour définir les modalités d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) assorti d'une période ouverte au volontariat".
Il y a 4 ans et 232 jours

Le solaire progresse en 2019 tout comme le charbon

Solaire et éolien ont représenté 67% des capacités de production électrique installées dans le monde en 2019, mais le charbon a lui aussi poursuivi sa progression, souligne le bilan annuel de BNEF.
Il y a 4 ans et 238 jours

Hellio fait le point sur les chantiers politiques et réglementaires de la rentrée

« Le secteur de la rénovation énergétique était une priorité de l'acte 2 du quinquennat : il le sera davantage dans l'acte 3. Cette rentrée en est la preuve, nous serons aux côtés de nos publics artisans, particuliers, territoires pour intégrer ces changements et ces opportunités. C'est le moment pour réaliser des travaux d'économies d'énergie », commente Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques.1/ Projet de loi de finances 2021 : du nouveau dans les aides à la rénovation énergétique (rénovation globale, CITE et Ma Prime Rénov'…)Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au logement, l'annonçait dans les lignes du Parisien le 30 août 2020 : la rénovation globale deviendra une priorité pour la rénovation énergétique de l'habitat. “Un ménage de la classe moyenne qui fait une rénovation complète en divisant par près de 4 sa consommation (…) pourra prétendre à une aide d'environ 20.000 €”.De quoi donner des sueurs froides au futur projet de loi finances. En effet, comme chaque année, la rentrée de septembre rime avec loi de finances publiques. Elle a pour but de donner une ligne de conduite. Les promoteurs y seront attentifs car elle donnera des précisions quant au plan de relance de 100 milliards d'euros promis par le gouvernement, mais aussi les nouvelles modalités d'application du prêt à taux zéro.Dans une audition à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020, Emmanuelle Wargon a annoncé que le dispositif Ma Prime Renov' sera accessible en 2021 à tous les ménages qui souhaitent financer leurs travaux de rénovation énergétique, et ce, sans conditions de revenus. Cela signifie que les ménages les plus aisés, qui étaient exclus du dispositif entré progressivement en vigueur le 1er janvier 2020, pourront y prétendre dès l'an prochain. Pour l'heure, seuls les ménages « très modestes » et « modestes » peuvent solliciter Ma Prime Renov'. Selon le calendrier initialement établi, les ménages aux revenus intermédiaires devaient pouvoir en bénéficier à leur tour à partir de 2021.Autre nouveauté annoncée par Emmanuelle Wargon : l'ouverture de Ma Prime Rénov' aux propriétaires bailleurs (et non plus seulement aux propriétaires occupant leur logement), ainsi qu'aux travaux en copropriété.2/ L'application de la loi sur l'encadrement du démarchage téléphoniqueCette loi,votée en juillet 2020, prévoit l'interdiction de la prospection téléphonique pour les travaux de rénovation énergétique et les travaux d'installation d'équipements produisant de l'énergie renouvelable, sauf pour les sollicitations intervenant dans le cadre de l'exécution d'un contrat en cours. Elle instaure également un identifiant d'appel obligatoire, sous forme d'un préfixe, pour toutes les démarches commerciales par téléphone. Objectif : permettre au consommateur d'identifier de façon claire, la nature de l'appel qu'il reçoit.Un décret est prévu après avis du Conseil national de la consommation. Il déterminera pour tous les autres secteurs d'activité les jours et horaires ainsi que la fréquence auxquels cette prospection est autorisée. De plus, les professionnels devront indiquer au consommateur qu'il peut s'inscrire gratuitement sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique pour ne plus recevoir d'appels de prospection.Les sanctions ont, elles, été durcies. En effet, des amendes administratives seront prononcées par la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) et on comptera jusqu'à 75.000 € pour des personnes physiques, contre 3.000 € actuellement et 375.000 € pour les entreprises, contre 15.000 € aujourd'hui.3/ Une nouvelle charte « qualité » pour le dispositif Coup de Pouce IsolationDepuis le 1er septembre 2020, une nouvelle charte Coup de Pouce Isolation est entrée en vigueur. La prime pour l'isolation d'un plancher bas est désormais abaissée à 20 € par mètre carré d'isolant pour les ménages modestes et très modestes et 10 € par mètre carré d'isolant pour les autres ménages.Par ailleurs, un délai obligatoire de 7 jours est instauré entre la date de signature des devis et la pose de l'isolant et l'Attestation sur l'Honneur devra indiquer la date de la pose de l'isolant pour être valable. Pour que la facture soit conforme, elle devra contenir les dispositions nécessaires à la mise en place de l'isolation :Un coffrage ou un écran de protection autour des conduits de fumées et des dispositifs d'éclairage encastrés ;Une réhausse rigide au-dessus de la trappe d'accès ;Un pare-vapeur ou tout autre dispositif équivalent lorsqu'il est nécessaire de protéger les matériaux d'isolation thermique contre les transferts d'humidité pour garantir la performance de l'ouvrage.4/ Le renforcement des contrôles RGE pour les artisans du secteurLe label RGE est l'une des principales conditions pour le versement des aides à la rénovation énergétique (Eco PTZ, Ma Prime Rénov, Certificats d'Économies d'Énergie). La réforme du label RGE a été publiée le 6 juin 2020 par un arrêté et un décret.Elle vient donc renforcer les critères de qualification demandés pour obtenir le label afin de mieux lutter contre les fraudes. Les changements se feront en deux temps. Dès le 1er janvier 2021 la nouvelle nomenclature des travaux, et dès le 1er septembre, on notera un renforcement et une multiplication des contrôles par les organismes de qualification, une plus grande transparence sur des informations relatives aux chantiers ou encore une suspension systématique de la certification en cas de non-conformité aux règles établies.5/ La matérialisation des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le ClimatUn projet de loi spécifique sera présenté à la fin du mois de septembre pour donner corps aux mesures qui relèvent du législatif. À l'exception de trois « jokers », toutes les propositions seront détaillées dans le projet de loi. Celles relevant du réglementaire ont été traitées lors du Conseil de défense écologique de fin juillet, notamment l'entrée en vigueur du décret « décence » pour 2023, la fin des chaudières au fioul et au charbon, et le renforcement des aides à la rénovation.D'autres feront partie du plan de relance économique, notamment les 15 milliards d'euros supplémentaires destinés à la rénovation, la mobilité, l'industrie de demain, les énergies renouvelables, etc. Les mesures sur l'efficacité et la rénovation énergétique des bâtiments, l'urbanisme et l'artificialisation des sols ou encore les mobilités, relèvent des compétences des collectivités. Emmanuel Macron a souligné qu'elles nécessitent un dialogue avec les maires et élus locaux.
Il y a 4 ans et 239 jours

Progression du solaire en 2019, mais aussi du charbon, selon un rapport

L'an dernier, le photovoltaïque a représenté 45% des capacités nouvelles et le choix premier pour des dizaines de pays comme l'Inde, l'Italie, l'Australie, la Namibie, les Etats-Unis, le Chili.Quelque 25% d'entre elles sont, en revanche, alimentées par des énergies fossiles, selon ce rapport "Power Transition Trends 2020", qui couvre 138 pays.Porté par la chute des coûts, le solaire atteint désormais 651 GW disponibles (contre 43,7 GW il y a dix ans), avec un record de +118 GW en 2019. BNEF s'attend à ce que sa progression continue, avec 140-178 GW supplémentaires raccordés en 2022.En termes de capacités, le solaire est désormais la quatrième source d'électricité au monde, juste devant l'éolien (644 GW). Il reste cependant loin derrière le charbon (2.089 GW), le gaz (1.812 GW) et les barrages (1.160 GW).Cet écart est plus clair encore si ce classement est établi par énergie effectivement produite: du fait d'une moindre productivité que les fossiles, le solaire a généré en 2019 2,7% de l'électricité mondiale, souligne BNEF. C'était 0,16% il y a dix ans.Face à cela, le charbon a encore gagné 39 GW de capacités nettes l'an dernier, contre +19 GW en 2018.Sur 10 ans, les capacités de production du charbon ont ainsi crû de 32%."Plus de 113 GW de recul net des capacités en charbon dans les années 2010 dans les pays développés n'ont pu compenser le flot de 691 GW nouvellement installés dans les marchés émergents", constate BNEF dans son bilan."Les pays plus riches se débarrassent rapidement de centrales à charbon vieilles et inefficientes, parce que celles-ci ne peuvent rivaliser avec de nouveaux projets renouvelables ou gaziers", souligne Ethan Zindler, responsable Amériques pour BNEF."Mais dans des nations moins développées, en particulier en Asie du sud et du sud-est, des centrales à charbon nouvelles, plus efficaces, entrent en fonction,souvent avec le soutien financier de créanciers japonais et chinois", relève-t-il.
Il y a 4 ans et 242 jours

Haro sur les chaudières fioul (et le charbon) !

Une série d’annonces, encore un peu floues, laisse présager l’interdiction de l’installation de chaudières fioul (et charbon) d’ici 2022 ou 2023. Tentons d’y voir plus clair.
Il y a 4 ans et 268 jours

Le monde du fioul veut sauver ses chaudières d'une mort annoncée

"L'information est partie un peu dans tous les sens: il faut la rectifier parce que les gens paniquent, voire s'énervent", regrette auprès de l'AFP Frederic Plan, délégué général de la FF3C, fédération des vendeurs de fioul.La période n'est pas facile pour le secteur. Le gouvernement vient d'annoncer qu'à partir de 2022, les Français ne pourraient plus installer chez eux de chaudière à fioul ou charbon.Avec l'interdiction programmée des terrasses chauffées, c'est l'une des mesures les plus emblématiques prises par l'Etat au nom de la défense de l'environnement, dans le sillage des conclusions rendues voici quelques semaines par la Convention citoyenne pour le climat.Les propositions de ce groupe de Français tirés au sort, ont obtenu un vif écho médiatique et politique. Le président de la République, Emmanuel Macron, a promis d'en reprendre l'essentiel.Mais, selon les vendeurs de fioul, cet emballement a abouti à caricaturer les intentions du gouvernement, qui ne prévoit en fait pas d'interdiction radicale des chaudières au fioul.Seules "les chaudières de type fioul 100% fossile d'aujourd'hui ne seront plus autorisées en installation neuve", a rapporté M. Plan.En effet, ce n'est pas l'interdiction même des chaudières à fioul ou charbon qui doit être inscrite dans la loi. Ce que le gouvernement compte empêcher explicitement, c'est d'installer des chaudières qui dépassent un certain seuil de consommation d'énergie.Or, le monde du fioul travaille depuis plusieurs années à une variante plus écologique de ce carburant: un "biofioul", qui intègre environ un tiers de colza, une énergie renouvelable.Selon le secteur, il sera donc toujours possible d'installer des chaudières à "biofioul" après l'entrée en vigueur des restrictions gouvernementales dans deux ans."Les installations de chaudières utilisant un biocombustible, qui répond aux exigences de la limitation des gaz à effet de serre, seront autorisées", souligne M. Plan.Il ajoute qu'il est aussi possible de transformer en ce sens les actuelles chaudières à fioul, en changeant leur brûleur.Les réparations restent autoriséesCes chaudières vont-elles donc survivre à leur extinction programmée, au prix d'une évolution vers des appareils plus respectueux de l'environnement ?Le gouvernement ne l'exclut pas franchement, mais est bien moins enthousiaste que le secteur.Contacté par l'AFP, le ministère du Logement confirme qu'il est bien question de fixer des seuils de consommation maximaux d'énergie et non d'interdire les chaudières à fioul en tant que telles."On ne se concentre pas sur l'appareil, ce qui compte pour nous ce sont les émissions de CO2", a expliqué le ministère, précisant que ces seuils n'étaient pas encore fixés."La filière fioul dit: Je suis capable de faire du carburant en dessous de ces seuils", rapporte-t-il."Mais on n'a aucune certitude", minimise le ministère. "Pour l'instant, ce n'est pas développé du tout. Nous, on considère que cette possibilité restera plutôt marginale."Il prévient en tout cas qu'il ne faudra pas pouvoir revenir en arrière. Une éventuelle chaudière à biofioul ne devra pas laisser à son propriétaire la possibilité de l'utiliser avec du fioul classique.Parallèlement à cette fermeté affichée, le ministère insiste toutefois sur l'aspect progressif de cette interdiction, qui doit toucher à terme de très nombreux Français. Plus de quatre millions se chauffent au fioul, selon l'Insee.La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, dont dépend le Logement, a ainsi insisté la semaine dernière sur le fait qu'il serait toujours possible de faire réparer sa chaudière à fioul déjà existante, contrairement à ce qu'avait affirmé l'opposante Marine Le Pen."Nous ne souhaitons pas interdire les réparations, quelles qu'elles soient", a insisté le ministère du Logement auprès de l'AFP.
Il y a 4 ans et 275 jours

En Ardèche, des traces de viticulture plus de 400 ans avant notre ère

Des découvertes récentes, effectuées lors de fouilles de l’Inrap à Alba-la-Romaine (Ardèche), soulèvent la question de la culture précoce de la vigne, dès le Ve siècle avant notre ère, dans les terres éloignées de la côte méditerranéenne. Le site a livré la présence d’une occupation importante au cours de la Protohistoire. Les archéologues ont mis au jour des fossés et des résidus d’installations de forge et d’ateliers. Le comblement d’un fossé daté de la première moitié du Ve siècle avant notre ère a livré des ceps de vigne domestiques carbonisés, des pépins de raisin, des pollens de vigne, et des traces organiques de vin rouge dans les céramiques indigènes. Le carbone 14 donne une datation entre 765 et 410 avant notre ère. L’étude éco-anatomique de ces charbons montre qu’à Alba-la-Romaine, des vignes cultivées (domestiquées) sont associées à d’autres de vigne sauvage, ce qui va dans le sens d’une culture précoce de la vigne. Le site peut être comparé à certains sites archéologiques rhodaniens (Le Pègue, Tournon-sur-Rhône et Lyon-Vaise) ce qui plaide en faveur d’une viticulture/viniculture précoce dans les terres. Cette viticulture aurait été pratiquée à Alba-la-Romaine alors même que, sur la côte méditerranéenne colonisée, les Grecs produisent et commercialisent leur vin. D’autres découvertes seront nécessaires pour confirmer ce nouveau modèle qui vieillit l’introduction de la vigne dans les terres d’Ardèche de cinq siècles. Recherche archéologique : Inrap Responsable scientifique : Fabien Isnard, Inrap Archéobotaniste : Manon Cabanis, Inrap, laboratoire Geolab Photo : Inrap
Il y a 4 ans et 277 jours

120 000 passoires thermiques et les chaudières au fuel vont disparaître

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et Emmanuelle Wargon, en charge du logement ont annoncé une série de mesures à la suite du 5e conseil de défense écologique du 27 juillet 2020. Un projet de loi sera présenté fin septembre, fruit du travail de plusieurs groupes de réflexion cet été. Le conseil de défense écologique s’est concentré sur des mesures concernant le logement et le transport issues de la convention citoyenne. La rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre la précarité énergétiques sont prioritaires. « Nous avons tout à gagner à développer une filière du bâtiment tournée vers la rénovation pour développer des emplois d’avenir non délocalisables et ancrés dans les territoires » a indiqué Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique. Emmanuelle Wargon a annoncé les mesures : lutter contre les passoires thermiques en introduisant par décret la notion de performance énergétique de logements décents à compter du 1er janvier 2023, les locataires vivant dans des passoires thermiques pourront exiger devant le juge que les propriétaires entreprennent des travaux, le magistrat pourra geler le loyer ou interdire la location. Tous les logements dont la dépense énergétique dépasse 500 kWh/m2 de chauffage par an (soit 120 000 logements locatifs aujourd’hui) sont concernés. A compter du 1er janvier 2022, le remplacement des chaudières au fuel ou à charbon sera accéléré, en obligeant un renouvellement avec des chaudières moins polluantes. On ne pourra plus installer de nouvelles chaudières au fuel en France, la conversion les artisans chauffagistes sera appuyée par le gouvernement. Les aides aux ménages seront renforcées, 2 milliards seront ajouté au budget des aides contre 800 millions actuellement pour Maprimrénov. Par ailleurs, le chauffage extérieur des terrasses sera interdit, les portes des ERP climatisés ou chauffés obligatoirement fermées.
Il y a 4 ans et 289 jours

Manifestation contre un projet d'entrepôt d'Amazon en Alsace

Les manifestants - 400 à 500 selon les organisateurs, 250 selon la préfecture du Bas-Rhin - se sont réunis devant les locaux de la communauté de communes du Pays de Barr, propriétaire de terrains dans la zone d'activités de Dambach-la-Ville.C'est dans cette zone que le géant du commerce en ligne aimerait construire, sur un terrain de 17 hectares, un entrepôt de 150.000 m2, selon un collectif d'opposants à l'implantation d'Amazon en Alsace, qui a obtenu des détails auprès des élus. Mille emplois pourraient être créés."C'est la collectivité qui a la main pour décider ou non de l'implantation d'Amazon. L'idée était de commencer à faire pression sur les élus, leur faire comprendre que le projet n'est pas viable pour le territoire", a indiqué à l'AFP Clément Charbonnier, porte-parole du collectif réunissant des associations de défense de l'environnement et de commerçants."Aucun document n'est signé", a rappelé M. Charbonnier, dénonçant "l'opacité" du projet que les habitants ont découvert dans la presse.Sur le parking de la communauté de communes, les manifestants ont empilé des cartons sur lesquels il était écrit: "Stop Amazon", "Non à l'Amazonisation de l'Alsace", ou "Je n'achète pas en ligne, j'achète dans ma zone", selon des clichés publiés sur le site des Dernières Nouvelles d'Alsace."Le monde d'Amazon pousse à la consommation, est hégémonique, impose ses règles et même s'il apporte quelques revenus, il fait beaucoup d'optimisation fiscale et beaucoup d'impôts ne sont pas payés", a ajouté M. Charbonnier.Outre les "destructions d'emploi et de terres" qui pourraient être dédiées à nouveau à l'agriculture, "ce sont 5.000 véhicules de plus par jour à Dambach-la-Ville", a souligné M. Charbonnier.Le géant du e-commerce construit actuellement via deux sociétés une plateforme logistique européenne à Augny (Moselle), dans la périphérie de Metz.Le centre de distribution, qui devrait entrer en activité en 2021, s'étend sur 19 hectares avec 186.000 m2 d'entrepôts et devrait créer 2.000 à 3.000 emplois, espèrent les élus locaux.Par ailleurs, des Alsaciens soupçonnent Amazon d'être derrière un projet d'entrepôts de 190.000 m2, en cours d'étude et porté par un investisseur immobilier, à Ensisheim (Haut-Rhin).
Il y a 4 ans et 300 jours

L'Espagne tourne le dos au charbon

Aujourd'hui, "il est moins cher de produire avec des énergies renouvelables qu'avec du charbon", explique à l'AFP l'avocate environnementaliste Ana Barreira, directrice de l'Institut international de droit et environnement.Elle estime que l'ensemble des centrales espagnoles pourraient être fermées en 2025.Une échéance due uniquement aux décisions des entreprises propriétaires car en Espagne, contrairement à la France ou l'Allemagne, le gouvernement n'a jamais fixé de date de fermeture contraignante.Ces huit usines, sur quinze encore en activité, représentaient une puissance cumulée de 5,16 gigawatts, selon la plateforme d'ONG "Un futuro sin carbon" (Un avenir sans charbon).Leur fermeture permettra de diviser par deux la capacité de production d'énergie au charbon de l'Espagne, à 4,7 gigawatts selon ces ONG.Situées majoritairement dans le nord-ouest de l'Espagne (provinces de Galice, Asturies, Leon), ainsi qu'à Teruel (nord-est) et dans la province de Cordoue (sud), elles appartiennent aux groupes espagnols Naturgy, Iberdrola et Viesgo, à l'hispano-italien Endesa (propriété de Enel), qui ont tous confirmé à l'AFP l'arrêt de leurs opérations.L'une des centrales d'Iberdrola n'a pas encore reçu l'autorisation gouvernementale de démantèlement mais cessera d'opérer, conservant seulement un stock de charbon de secours.Le sort des centrales à charbon était décidé depuis longtemps par leurs propriétaires: l'arrêt des opérations au 30 juin correspond à la fin de la période de transition accordée à ces usines pour se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles.InévitableOr, ces groupes énergétiques "n'ont pas fait les investissements nécessaires" pour continuer à les exploiter, un choix délibéré, a expliqué à l'AFP Tatiana Nuño de Greenpeace."Ces décisions répondent à des logiques de marché des entreprises électriques", pour lesquelles ces centrales "n'étaient plus rentables", détaille-t-elle, soulignant que "la majorité" de ces usines ne produisaient déjà quasiment plus d'électricité depuis de nombreux mois pour cette raison.Ces centrales "ne participaient plus au marché des prix de l'énergie car elles sont bien plus chères" que d'autres sources d'énergie, confirme un porte-parole d'Endesa.La fin de ces usines semblait inévitable depuis la fermeture des dernières mines de charbon fin 2018. Elle a été accélérée par l'évolution des prix de l'énergie.En 2019, le charbon ne représentait plus que 5% du total de l'électricité consommée contre 25% en 2007, selon l'opérateur du réseau électrique Red Electrica.Mais l'Espagne est encore loin de remplir ses engagements en matière d'énergies renouvelables: seuls 17,4% du total de l'énergie produite provenaient de sources renouvelables en 2018 (dernières données disponibles Eurostat), alors que l'objectif fixé avec Bruxelles est de 20% en 2020.L'Espagne avait pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes dans les années 2000, mais leur développement fulgurant a été freiné net par la crise de 2008.Après plusieurs années de marasme, où le pays du soleil s'est notamment retrouvé distancé par l'Allemagne en matière de puissance photovoltaïque, l'appétit des investisseurs a repris depuis 2018, grâce à la rentabilité accrue des renouvelables, avec de gigantesques projets de parcs photovoltaïques.Même chose dans l'éolien, point fort du royaume, cinquième pays au monde en termes de capacité installées d'éoliennes. En 2019 selon le lobby européen WindEurope, le quart des financements de nouvelles installations en Europe concernait l'Espagne.Les multinationales énergétiques espagnoles s'y mettent aussi, comme Iberdrola, qui investit fortement dans les renouvelables même si la production à base d'énergie fossile représente encore les deux-tiers de son chiffre d'affaires.Reste à mesurer l'impact social de l'adieu au charbon. Le syndicat Commissions Ouvrières estime que 4.000 emplois (sous-traitants compris) pourraient être perdus lorsque toutes les centrales seront fermées.Les entreprises assurent, elles, travailler sur des solutions concertées, notamment des réaffectations sur d'autres sites et mettent en avant les emplois nécessaires aux futurs démantèlements.
Il y a 4 ans et 305 jours

Dans deux ans, il sera obligatoire de rénover les passoires thermiques !

Le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il retenait les 146 propositions des membres de la convention citoyenne sur 149. Un projet de loi sera étudié à la fin de l’été pour intégrer les mesures. 15 milliards d’euros supplémentaires seront injectés sur deux ans pour la transformation écologique. Rappelons que la convention citoyenne souhaitait rendre obligatoire la rénovation énergétique globale des bâtiments d’ici 2040. Pour cela, une les propriétaires occupants et les bailleurs seront contraints de rénover de manière globale, de changer les chaudières au fioul et à charbon d’ici à 2030 dans les bâtiments neufs et rénovés. Un réseau harmonisé de guichets uniques et un système progressif d’aides à la rénovation, avec prêts et subventions pour les plus démunis devrait être développé. Les professionnels du bâtiment seront formés pour répondre à la demande de rénovation globale et assurer une transition de tous les corps de métier du BTP vers des pratiques écoresponsables.
Il y a 4 ans et 310 jours

ANCRAGE/VISSAGE FISCHER : Nouvelles Vis à béton ULTRACUT et Clés à chocs FSS 18V

Gamme de vis à béton hautes performances et clés à chocs sans fil pour une facilité de montage absolue Concevoir des solutions d’ancrage de grande qualité, sûres et faciles à utiliser est le leitmotiv de fischer. La gamme de vis à béton ULTRACUT reflète pleinement cette capacité d’innovation. Avec de hautes performances, la vis à béton ULTRACUT dispose d’une géométrie spéciale et renforcée du filetage qui permet une installation et un démontage facile et rapide, et assure des charges admissibles nettement plus élevées. Elle est la première vis à béton sur le marché européen à proposer les catégories de performances sismiques C1 et C2, garantissant les plus hauts standards de sécurité. Aujourd’hui, fischer enrichit sa gamme avec une nouvelle version : l’ULTRACUT A4 en acier inoxydable pour garantir une très haute protection contre la corrosion. Idéale pour des applications en extérieur ou dans des zones humides, cette nouvelle vis à béton assure une installation encore plus rapide, plus facile et plus sûre. Et pour simplifier davantage la pose, fischer lance 2 nouvelles clés à chocs sans fil, des outils d’une grande puissance dotés du système Cordless Alliance System (CAS), des batteries et chargeurs communs aux plus grandes marques d’outils électroportatifs dont fischer fait désormais partie. Une utilisation dans tous les matériaux et pour de multiples applications La vis à béton ULTRACUT fischer s’utilise dans le béton fissuré et non fissuré, la pierre naturelle dense, les maçonneries pleines et le béton cellulaire. Grâce à une reprise de charges lourdes, elle convient à de nombreuses applications pour tous les corps de métier : – Les constructions métalliques : ancrage de gardecorps, consoles et platines, rayonnages, balustrades… – La construction bois et les assemblages bois/béton : fixation de pannes sablières, de poutres, d’ancrage d’éléments de charpente… – Les installations temporaires de chantiers : étais tirantpoussant, coffrages, garde-corps, conduits d’alimentation dans les tunnels… – Les sanitaires, chauffages, électricité : supportage de réseaux, climatisation, chemin de câbles… Vis à béton ULTRACUT Un ancrage hautes performances La vis à béton ULTRACUT fischer dispose d’un filetage renforcé spécial avec une zone coupante sur sa partie avant. Cette géométrie spéciale du filetage facilite la pénétration de la vis en profondeur, réduit l’effort de vissage augmentant la durée de vie des batteries des outils électroportatifs utilisés. L’optimisation entre le diamètre de forage et le diamètre de filetage a été étudiée de telle manière que la vis usine son propre taraudage dans le béton. Cette technique conduit à la réalisation d’un verrouillage de forme qui permet un excellent transfert des efforts dans le béton et permet de réduire l’entraxe et les distances aux bords. Enfin, cette géométrie optimisée du filetage assure de fortes capacités de charges de traction, tout en diminuant le nombre de points d’ancrage. Une zone ductile sous la tête permet une légère déformation pour un plaquage optimal lorsque les forages ne sont pas parfaitement droits. Une rondelle crantée intégrée permet le serrage des pièces, même avec un grand trou de passage. Une pose facile, rapide et flexible Unique, le filetage en dent de scie garantit une accroche rapide dans le béton et permet ainsi un montage facile, même en cas de réutilisation (couvert par un agrément national allemand). Ajustable, la vis à béton ULTRACUT peut être dévissée au maximum 2 fois, jusqu’à 20 mm, pour permettre un calage ou un ajustement de la fixation. Grâce à la triple profondeur d’ancrage, pour les vis béton 10-12-14, et la double profondeur d’ancrage pour la vis béton II 8, chaque vis peut assembler jusqu’à 2 ou 3 épaisseurs différentes (selon modèle de vis à béton) de pièces à fixer, ce qui offre une grande flexibilité, un véritable gain de temps et d’argent pour l’artisan. De plus, pour les perçages verticaux au sol ou au plafond, la pose s’effectue sans nettoyage du forage. Au sol, il convient d’augmenter la profondeur de forage de 3 fois le diamètre de vis, ce qui permet à la poussière de s’écouler au fond du trou sans gêner le vissage. Une pose facile, rapide et flexible Pratique, la vis à béton ULTRACUT est idéale pour la pose d’éléments de chantiers temporaires puisqu’elle est réutilisable après vérification avec la jauge de contrôle (en option). Cette dernière permet de vérifier le diamètre extérieur du filetage pour garantir une tenue optimale de la vis en cas de réutilisation de celle-ci.   ULTRACUT A4 Nouvelle référence pour un montage optimal en extérieur La nouvelle vis à béton fischer ULTRACUT FBS II A4 en acier inoxydable offre un niveau élevé de résistance à la corrosion, ce qui assure une haute performance dans les zones humides et les applications en extérieur. Son embout rouge renforcé permet une installation encore plus rapide, sans effort, et plus sécurisée. Sa géométrie spéciale en dent de scie permet une coupe rapide dans le béton. Aucun trou préalable de perçage n’est nécessaire pour sa mise en oeuvre dans le sol et le plafond. L’ancrage sans expansion garantit des distances au bord minimales. Une solution sûre D’une grande sécurité, les vis à béton de la gamme ULTRACUT répondent aux exigences de la classe de résistance au feu R120, bénéficie d’un ATE Option 1 pour béton fissuré, et d’une catégorie de performances sismiques C1 et C2. Une large gamme Pour multiplier les champs d’applications, la vis à béton ULTRACUT existe en acier zingué en diamètres 8, 10, 12 et 14 avec différentes formes de tête : hexagonale, hexagonale avec empreinte Torx et fraisée. Elle est également disponible en version courte pour une installation pratique et rapide lorsque les charges sont réduites. En acier inoxydable, elle est disponible en diamètres 8 et 10 avec des têtes hexagonales avec empreinte Torx et fraisée. En option, différents accessoires sont proposés : la jauge de contrôle FUP, la douille hexagonale, l’adaptateur embout Torx pour boulonneuse, embout Maxx TX40, embout TX50, disque de remplissage FFD et rondelle. Points de vente : Négoces en matériaux, Négoces Professionnels Clés à chocs FSS 18V Système CAS : Une batterie et un chargeur communs à de nombreux outils d’autres fabricants Les nouvelles clés à chocs sans fil FSS 18V fischer permettent aux professionnels de fixer, en autre, les vis à béton sur les chantiers, en toute sécurité. Compatibles avec le système de batteries CAS (Cordless Alliance System), elles sont utilisables avec les mêmes batteries et chargeurs que les outils d’une douzaine de fabricants d’outillage électroportatif. Puissant, innovant et bénéficiant d’une technologie de batterie haute performance, ce système CAS offre aux utilisateurs plus de mobilité, de flexibilité et de productivité car ils peuvent passer d’un outil à l’autre en utilisant le même chargeur et la même batterie. Des outils puissants pour des fixations sûres Toutes les vis à béton fischer ULTRACUT FBS II de diamètre 6 à 14 peuvent être montées de manière rapide et sûre avec les clés à chocs sans fil FSS 18V correspondantes. De conception robuste et très résistante, elles sont dotées d’un boîtier spécial qui garantit une dissipation thermique et une longévité optimales des outils. Ces clés à chocs fischer sont disponibles en 2 versions : – la FSS 18V400 BL dispose d’un couple de 400 Nm et d’un moteur haute qualité sans charbon, à faible frottement, qui garantit un fonctionnement efficace, une faible usure, et une progression rapide du travail. Elle permet la pose de vis à béton de diamètres 6 à 10. Le couple peut également être réglé en 12 positions en fonction du diamètre de l’ULTRACUT FBS II. Quant à la FSS 18V 600, avec un couple élevé de 600 Nm, elle est idéale pour les installations avec des vis à béton de diamètres 10 à 14 et des applications exigeantes. En outre, les clés à chocs FSS 18V fischer sont équipées d’une lumière, pour faciliter la visibilité dans les endroits sombres ou difficiles d’accès. Elles sont fournies avec des accessoires (crochet de ceinture, adaptateur, jauge de contrôle…) et en L-Boxx – un coffret de rangement robuste et empilable avec d’autres L-Boxx. Points de vente : Négoces en matériaux, Négoces Professionnels
Il y a 4 ans et 326 jours

Le coût des énergies renouvelables s'avère de plus en plus compétitif face au charbon

Selon un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA), publié aujourd'hui, les énergies renouvelables sont de moins en moins chères par rapport toute autre source de nouvelle électricité à base de combustibles fossiles. Le rapport Coût de la production d'énergie renouvelable en 2019 montre que plus de la moitié de la capacité renouvelable ajoutée en 2019 permettait de réduire les coûts de l'électricité par rapport à ceux des nouvelles centrales au charbon les moins chères.Le rapport souligne que les nouveaux projets de production d'énergie à partir de sources renouvelables sont aujourd'hui de moins en moins chers par rapport aux centrales à charbon existantes. En moyenne, il est moins cher de mettre en service de nouvelles installations d'énergie solaire photovoltaïque et éolienne que de maintenir de nombreuses centrales au charbon en exploitation. Les résultats des enchères montrent que cette tendance s'accélère et viennent confirmer le besoin de mettre définitivement fin à la filière charbon. Le rapport montre que l'année prochaine, il pourrait être plus coûteux d'exploiter 1 200 gigawatts (GW) de capacité existante dans des centrales à charbon que de mettre en service de nouvelles installations solaires photovoltaïques à l'échelle industrielle.Le remplacement des 500 GW les moins chers de la filière charbon par du solaire photovoltaïque et de l'éolien terrestre pourrait réduire sur l'année prochaine les coûts du système électrique de 23 milliards de dollars par an, et les émissions annuelles de dioxyde de carbone d'environ 1,8 Gt, soit l'équivalent de 5% du total des rejets mondiaux de CO2 en 2019. Cela représenterait également un stimulus de 940 milliards de dollars, à savoir environ 1% du PIB mondial.« Nous avons atteint un tournant important dans la transition énergétique. Tant sur le plan environnemental qu'économique, les arguments en faveur de l'installation de nouvelles centrales à charbon ou du maintien de celles qui existent sont injustifiables », a déclaré Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA. « De plus en plus, les énergies renouvelables sont la source de nouvelle électricité la moins chère. Leur potentiel pour stimuler l'économie mondiale et créer des emplois est considérable. Les investissements dans les énergies renouvelables sont stables, rentables et attractifs ; ils offrent des rendements constants et prévisibles, et l'économie tout entière profite de leurs bénéfices. »« La stratégie mondiale de relance doit être une stratégie verte », a ajouté La Camera. « Les énergies renouvelables constituent un moyen d'aligner les initiatives politiques à court terme sur les objectifs à moyen et long terme en matière d'énergie et de climat. Les efforts déployés par les nations pour relancer les économies après la crise du COVID-19 doivent reposer sur les énergies renouvelables. Par la mise en œuvre de politiques appropriées, la chute des coûts de la production d'électricité à base d'énergies renouvelables peut transformer les marchés et contribuer dans une large mesure à une relance verte. »Au cours des dix dernières années, l'amélioration des technologies, les économies d'échelle, la compétitivité des chaînes d'approvisionnement et l'expérience croissante des développeurs ont entraîné une forte baisse du coût de l'électricité provenant de sources renouvelables. Depuis 2010, la plus forte baisse des coûts a été enregistrée par l'électricité solaire photovoltaïque à l'échelle industrielle, avec 82%. Venaient ensuite l'énergie solaire à concentration (CSP), avec 47%, l'éolien terrestre, avec 39%, et l'éolien offshore, avec 29%.Le coût des technologies solaire et éolienne a également poursuivi sa diminution d'année en année. Le coût de l'électricité de source solaire photovoltaïque à l'échelle industrielle a baissé de 13% en 2019, atteignant une moyenne mondiale de 6,8 cents (0,068 USD) par kilowattheure (kWh). L'éolien terrestre et l'éolien offshore ont tous deux diminué d'environ 9%, pour atteindre respectivement 0,053 et 0,115 USD/kWh.Les enchères et contrats d'achat d'électricité (CAE) les plus récents montrent que la tendance à la baisse se poursuit pour les nouveaux projets mis en service en 2020 et au-delà. Les prix de l'électricité de source solaire photovoltaïque basés sur un approvisionnement compétitif pourraient en moyenne s'établir à 0,039 USD/kWh pour les projets mis en service en 2021, ce qui représente une diminution de 42% par rapport à 2019. Cette valeur est par ailleurs inférieure de plus d'un cinquième à celle de l'électricité issue de combustible fossile la moins chère, qui est celle produite par les centrales à charbon. Les chiffres record atteints par les enchères d'électricité de source solaire photovoltaïque à Abou Dhabi et Dubaï (EAU), au Chili, en Éthiopie, au Mexique, au Pérou et en Arabie saoudite confirment que des valeurs de seulement 0,03 USD/kWh sont déjà possibles. Pour la première fois, le rapport annuel de l'IRENA examine également la valeur des investissements par rapport à la baisse des coûts de production. Pour la même somme d'argent investie en énergies renouvelables aujourd'hui, les nouvelles capacités produites sont supérieures à celles d'il y a dix ans. En 2019, la capacité de production d'énergie renouvelable mise en service était deux fois plus élevée qu'en 2010, mais elle avait nécessité seulement 18% d'investissements en plus. Découvrez les conclusions principales du rapportLisez le rapport complet « Coût de la production d'énergie renouvelable en 2019 »
Il y a 4 ans et 332 jours

Covid-19 : la Fondation du BTP crée un fonds de solidarité

En effet, dans le respect des mesures de confinement, la plupart des entreprises ont dû arrêter leurs chantiers et ont été contraintes de mettre leurs salariés en chômage partiel. Dans ce contexte, 65% des entreprises du Bâtiment ont fait remonter des difficultés liées au COVID-19, quant aux entreprises des Travaux Publics, elles ont de leur côté, subi une baisse de 55% de leur activité au cours du 1er trimestre 2020 (source : point de conjoncture du 23 avril 2020, INSEE).Face à cette situation alarmante et dans ce contexte inédit, la Fondation du BTP, acteur engagé de la profession, dont les valeurs de solidarité et d'entraide sont au cœur de l'action, a décidé d'apporter son soutien au secteur. « À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, la Fondation du BTP se doit d'être présente au côté des entreprises et des salariés du BTP », pour reprendre les mots du Président de la Fondation du BTP, Didier Charbonnel, lors du conseil exceptionnel du 4 mai 2020.Une aide financière pour les salariés du btp ayant été au chômage partielPour cela, la Fondation du BTP a proposé la création d'un fonds de solidarité COVID-19 et y participe à hauteur de 500 000 euros renouvelable une fois. L'objectif est de permettre aux salariés mis au chômage partiel de bénéficier des garanties de leur contrat collectif en santé et en prévoyance sans contrepartie de cotisation. Cette aide tournée vers les salariés de la profession, leur permettra de continuer à bénéficier de leur protection sociale dans ce contexte économique, sanitaire et social difficile.De plus, le conseil d'administration de la Fondation a souhaité aller plus loin et a décidé d'allouer un budget supplémentaire à l'aide sociale individuelle. Les salariés en grandes difficultés pourront ainsi se tourner vers la Fondation pour obtenir un soutien financier.Distribution de matériel auprès des professionnels du BTPLa Fondation a souhaité que l'aide apportée aux acteurs du BTP soit aussi constituée d'équipements de protection aujourd'hui nécessaires comme des masques, gants etc. Ces fournitures sont redistribuées aux professionnels n'ayant pas pu se fournir en matériel et permettent la reprise des chantiers aux salariés dans des conditions optimales de sécurité.
Il y a 4 ans et 337 jours

Plainte en Slovénie concernant une centrale livrée par Alstom

Un acte d'accusation portant sur des abus de pouvoir et du blanchiment d'argent concernant une centrale à charbon réalisée par le géant français Alstom a été déposé en Slovénie.
Il y a 4 ans et 351 jours

AEG présente 3 nouveaux outils filaires dédiés au travail du bois

Scies circulaires KS12-1 (1 200 W) et KS15-1 (1 500 W), deux outils polyvalents et puissants à l'ergonomie revisitéeLes deux nouvelles scies circulaires AEG sont idéales pour réaliser des coupes droites et précises, des biseaux parfaits mais aussi pour débiter des panneaux de bois, du PVC, des tasseaux ou des lambris de grandes longueurs.Elles se caractérisent par leur compacité, leur légèreté et leur maniabilité. L'ergonomie des machines a été améliorée par rapport aux précédents modèles, pour une prise en main plus pratique (revêtement Softgrip) et un confort d'utilisation optimal, même lors d'une session de travail prolongée. La poignée avant frontale offre une excellente prise en main pour une maîtrise absolue de la machine. Le réglage de la semelle ne nécessite aucun outil.La vitesse de rotation de la lame de 5 000 tr/mn garantit une rapidité qui permet des coupes franches sans risque d'arrachement du matériau.Les scies assurent une grande précision de coupe :KS12-1 : 0° / 62 mm - 45° / 47 mm - 51,5° / 43 mmKS15-1 : 0° / 62 mm - 45° / 47 mm - 56° / 36 mmCôté praticité et sécurité, les nouvelles scies circulaires AEG offrent de nombreuses fonctionnalités :L'interrupteur à gâchette avec loquet de déverrouillage bloque la machine, offrant confort et sécurité même dans la durée.Accès facile aux charbons.Plateau gradué gravé sans risque d'effacement avec le temps.Extraction des poussières compatible avec un adaptateur d'aspirateur.La clé de service pour changer le disque est rangée sous la poignée évitant ainsi tout risque de perte.La scie circulaire KS12-1 d'une puissance de 1 200 W est parfaitement adaptée aux travaux quotidiens type découpe de plan de travail, de parquet, de délignage, etc…Le modèle KS15-1, avec une puissance supérieure, 1 500 W, convient aux professionnels et utilisateurs experts pour un usage plus intensif et des travaux nécessitant plus de force et de rapidité dans l'exécution.Rabot 700 W PL700 : pour travailler sans effort, même les bois durs !Avec son moteur puissant de 700 W, sa vitesse à vide de 17 000 tr/mn et sa largeur de rabotage de 82 mm, ce rabot est très performant et garantit de réaliser de nombreux travaux sans effort et rapidement.Grâce à la molette de réglage de profondeur, le rabot PL700 assure un réglage précis de la profondeur de rabotage de 0,25 à 3 mm pour un travail de qualité et des finitions impeccables.Il est équipé d'un système d'évacuation des poussières droite et gauche, très pratique surtout lorsque l'on travaille près d'un mur.Son pied est optimisé avec une patte arrière qui se relève pour éviter tout risque d'endommagement du matériau sur lequel le patin est posé.Côté confort, le rabot AEG PL700 dispose d'un interrupteur bloquant qui permet de réaliser des travaux répétitifs sans fatigue avec une profondeur de rabotage constante.Léger et compact, il offre une prise en main ferme et confortable grâce à la poignée avant avec revêtement Softgrip.Des outils essentiels et complémentaires pour tous les travaux du boisLes 3 nouveaux outils filaires AEG sont dédiés aux cuisinistes, menuisiers, charpentiers, parquettistes et bricoleurs experts.Les scies circulaires AEG KS12-1 et KS15-1 permettent d'effectuer des coupes en ligne droite avec rapidité et précision. Elles servent principalement à la découpe du bois : aggloméré, contreplaqué, poutres, lames de plancher, panneaux de structure… Ce sont les outils parfaits pour les coupes longues dans des matériaux épais.Le rabot AEG PL700 est essentiel pour le travail du bois notamment pour rectifier la planéité et l'aspect des bois de toutes largeurs et essences, pour réaliser des chanfreins ou des feuillures.AEG offre 6 ans de garantieConscient qu'il est essentiel de pouvoir compter sur la qualité de ses produits, AEG continue sans cesse d'améliorer ses produits ainsi que ses services.Sûr de la qualité de ses produits et soucieux de répondre aux besoins des professionnels et bricoleurs experts, AEG offre une garantie de 6 ans sur toute sa gamme d'outils filaires et sans fil et 3 ans sur les batteries et chargeurs*.*Après enregistrement en ligne dans les 30 jours suivant l'achat.