Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour chine

(4072 résultats)
Il y a 2 ans et 14 jours

Wirtgen lance le système de guidage AutoPilot 2.0

Wirtgen France lance le système de guidage sans fil AutoPilot 2.0, destiné à ses machines à coffrage glissant. Pour plus de précision dans la réalisation.
Il y a 2 ans et 22 jours

Métier de monteur en traitement acoustique

Le monteur en traitement acoustique assure l’isolation acoustique d’installations de types industriels, ou logements privés, bâtiments publics, salles de spectacles… Il intervient sur l’environnement pour réduire le bruit de machines, traiter le bruit perçu à l’extérieur dans un bâtiment trop bruyant,… Il peut réaliser un contrôle à l’aide de mesures acoustiques in situ.
Il y a 2 ans et 26 jours

Renouvelables : l'exécutif lance un fonds d'investissement pour les minerais stratégiques

DÉCRYPTAGE. Dans un contexte de transition énergétique et de réindustrialisation "verte", le Gouvernement lance un fonds d'investissement dédié aux minerais et métaux critiques, utilisés notamment dans la fabrication des éoliennes et panneaux photovoltaïques. L'Europe est appelée à réduire sa dépendance stratégique à la Chine dans ce domaine, quand la France veut pousser sa propre production de pompes à chaleur.
Il y a 2 ans et 28 jours

Métal déployé en acier : quelles applications ?

Les applications du métal déployé en acier sont multiples. Outre l’utilisation en protection, comme le garde-corps, la clôture ou la protection machine, le métal déployé peut aussi être utilisé en habillage dans la construction. Ce pourquoi nombre d’architectes français l’ont déjà adopté ? Découverte en vidéo des différentes applications ainsi que les conditions d’utilisation du métal […] L’article Métal déployé en acier : quelles applications ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 28 jours

L'UE doit réduire sa dépendance à la Chine en matière d'énergies renouvelables selon le patron de l'IRENA

L'UE doit "décentraliser" son approvisionnement dans les énergies renouvelables, éoliennes et solaires, actuellement trop dépendant de la Chine, a déclaré mardi 9 mai à l'AFP Francesco La Camera, le chef de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
Il y a 2 ans et 35 jours

PRB Ragréage Pro R&D

Présentation en vidéo de l'enduit de ragréage autolissant éco conçu. Avec une empreinte carbone réduite de 55%, il est polyvalent en privatifs et collectifs, adapté à tous revêtements collés, circulable à 4 heures en application machine ou manuelle.
Il y a 2 ans et 42 jours

Un logement collectif résidentiel en pisé pour retraités chinois

Ce projet de 22 logements collectifs de 440 m2 pour personnes âgées a été réalisé conjointement entre le cabinet d’architectes No10-Architects et l’équipe de « One Specialized Village » dans le village de Xialapu, du canton de Wama, district de Longyang, BaoshanVille, province du Yunnan (Chine). [De l’architecte] L’objectif de ce projet était de construire un logement collectif pour améliorer […]
Il y a 2 ans et 43 jours

Une pagode le gymnase Jules Ladoumègue ? Par Aurélien Chen

Après 15 années en Chine, changement de vie, changement de pays, changement de ville. Retour à Paris. Pour Aurélien Chen, architecte et photographe, au travers du gymnase Jules Ladoumègue, redécouvrir Paris au travers non pas d’une pagode mais de plusieurs. Exploration. Ma première approche de la photographie d’architecture, c’était entre 2004 et 2007. Etudiant en […] L’article Une pagode le gymnase Jules Ladoumègue ? Par Aurélien Chen est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 52 jours

Quand rafraîchir devient aussi important que chauffer.

« Ventilation naturelle, respirer sans machine », l’exposition initiée par la ville de Rosny-Sous-Bois, s’installe à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette (ENSAPLV) jusqu’au vendredi 21 avril. Heureuse coïncidence, le thème du numéro de d’architectures de mai « Rafraîchir et ventiler sous le nouveau régime climatique » traitera lui aussi de cette thématique. « À quel moment avons-nous abandonné aux machines notre besoin le plus vital et le plus...
Il y a 2 ans et 55 jours

Photovoltaïque : ce que l'Europe doit faire pour se réindustrialiser face à la Chine

DÉCRYPTAGE. L'Académie des technologies vient de rendre un avis relatif au développement de productions industrielles de panneaux photovoltaïques en France comme en Europe. Un défi pressant dans un contexte de transition énergétique et de décarbonation, avec en toile de fond la domination écrasante de la Chine. Mais le sujet reste avant tout politique.
Il y a 2 ans et 55 jours

Des "actions très volontaristes" pour une industrie photovoltaïque en Europe, plaide l'Académie des technologies

L'Europe devra mener "des actions très volontaristes" afin de "redémarrer" une industrie de production de panneaux photovoltaïques sur son territoire, faute de quoi la Chine profitera de la croissance attendue du solaire sur le continent, plaide l'Académie des technologies dans une note publiée mardi 11 avril.
Il y a 2 ans et 77 jours

Hangar Y – Dans l’air, les machines volantes

Nouvelle destination culturelle du Grand Paris à la croisée de l’art, des sciences et techniques, de l’histoire et de la nature, le Hangar Y à Meudon (Hauts-de-Seine) propose pour son exposition inaugurale Dans l’air, les machines volantes. Jusqu’au 10 septembre 2023. Orchestrée sous le commissariat de Marie-Laure Bernadac, conservatrice générale honoraire et commissaire indépendante, en […] L’article Hangar Y – Dans l’air, les machines volantes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 78 jours

Habitats troglodytiques, ksars et ghorfas dans le Sud tunisien

Découvrir l’architecture de terre des déserts, la vie des oasis, rencontrer une population à l’époque encore épargnée par le tourisme envahissant et pollueur… Explorer à pied, à cheval, à bicyclette, à motocyclette ou en jeep, le vrai voyage. Acheter de l’encre de Chine, une plume, du papier Canson à haut grammage, ni crayon ni gomme… […] L’article Habitats troglodytiques, ksars et ghorfas dans le Sud tunisien est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 78 jours

Concept de mise à la teinte PLASTOR : Les lasures et saturateurs PLASTOR aux couleurs sur-mesure

Depuis plusieurs années, les magasins négoces de décoration se sont imposés comme des magasins spécialisés pour les artisans peintres, parqueteurs… Ils sont très souvent dotés de showroom pour valoriser les produits en magasin et pour inviter l’artisan et son client final. Ils disposent également de plusieurs machines à teinter et offrent des possibilités de couleurs… Lire la suite Concept de mise à la teinte PLASTOR : Les lasures et saturateurs PLASTOR aux couleurs sur-mesure
Il y a 2 ans et 79 jours

La croissance mondiale revue en hausse mais encore fragile, avertit l'OCDE

L'OCDE a relevé ses prévisions de croissance mondiale pour 2023 et 2024 grâce à une baisse de l'inflation et la réouverture de la Chine, même si elle reste fragile, sur fond de grandes difficultés rencontrées par certaines banques.
Il y a 2 ans et 84 jours

Une cabane en bois aux formes pyramidales et dimensions minimalistes

La Pyramid Cabin est située dans le « Fragrant Lake » de la ville de Huanggang, dans la province du Hubei (Chine), et fait partie du Wiki World Co-Building Plan. Ce plan, réalisé par Advanced Architecture Lab, programme une série de maisons naturelles au design unique dans le « Fragrant Lake ». Une maison sous un grand toit [De l’architecte] Les deux cabines […]
Il y a 2 ans et 85 jours

Le réfrigérant naturel R290 domine à ISH 2023

Surprise, même les fabricants asiatiques embrassent le propane R290 comme fluide pour leurs pompes à chaleur, depuis les machines domestiques jusqu’aux groupes froids réversible de plus de 1 MW. L’allemand Skadec ne produit que des groupes froid seul et réversibles fonctionnant à l’aide de fluides naturels, dont le R290. Il ne possède pas de filiale […]
Il y a 2 ans et 91 jours

Conexpo-Con/Agg

CONEXPO-CON/AGG est le plus grand salon professionnel de la construction, dédié aux machines, travaux, produits et services de construction. Le salon présente différentes catégories de produits pour les secteurs de l'asphalte, du béton, des matériaux de construction, des composants d'équipement, des engins et véhicules de chantier, ainsi que des solutions de transport, de bâtiment et de génie civil.
Il y a 2 ans et 99 jours

La France et dix États de l'UE s'unissent pour défendre l'énergie nucléaire

"L'énergie nucléaire est l'un des nombreux outils permettant d'atteindre nos objectifs climatiques, de produire de l'électricité de base et de garantir la sécurité de l'approvisionnement", affirment ces pays dans une déclaration commune signée en marge d'une réunion des ministres européens de l'Energie à Stockholm.Les 11 Etats (France, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Finlande, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) s'accordent pour "soutenir de nouveaux projets" nucléaires, basés notamment "sur des technologies innovantes" ainsi que "l'exploitation des centrales existantes".Le texte prévoit des projets communs de formation, "des possibilités de coopération scientifique accrue" et le "déploiement coordonné des meilleures pratiques dans la sécurité".Le cabinet de la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait affiché avant la réunion l'objectif de "créér une alliance du nucléaire (...) et d'envoyer un signal fort dans les différentes négociations européennes".Paris avait déjà remporté une victoire mi-février avec la proposition de la Commission européenne de considérer comme "vert" l'hydrogène produit à partir d'un mix électrique comportant du nucléaire, sous certaines conditions.Désormais, la France défend la prise en compte de cet "hydrogène bas carbone" dans un texte en discussions fixant pour chaque Etat européen des objectifs d'hydrogène renouvelable dans l'industrie ou les transports. Plusieurs Etats, dont l'Allemagne et l'Espagne, y sont totalement opposés. Dans le cadre d'une réforme du marché européen de l'électricité, la France préconise par ailleurs des contrats de longue durée à prix garanti, y compris au bénéfice de la production nucléaire, ce que refuse Berlin.Energie "stable""Le nucléaire représente 25% de notre production électrique européenne, émet moins de carbone que l'éolien et le photovoltaïque", avait martelé lundi Mme Pannier-Runacher, y voyant un outil "complémentaire" des renouvelables "pour atteindre la neutralité carbone" visée par l'UE en 2050. "Nous devons unir nos forces" pour innover et "développer de nouvelles installations", avait-elle plaidé."Etats-Unis, Royaume-Uni, Corée du Sud, Chine, Inde et même Japon envisagent le nucléaire comme moyen important de décarboner leur économie. Nous devons être sur un pied d'égalité", a-t-elle souligné.La Pologne, qui mise sur le nucléaire pour se désengager du charbon, et la République tchèque avaient salué dès lundi ce projet d'"alliance", même si ce terme n'a pas été retenu dans la déclaration finale."Les renouvelables peuvent s'avérer instables. Il faut une énergie stable et durable, faiblement carbonée: nous n'en connaissons qu'une, le nucléaire", a observé le ministre tchèque Jozef Sikela.Les onze pays signataires sont les mêmes qui soutenaient fin 2021 la reconnaissance du caractère "durable" du nucléaire, énergie n'émettant pas de CO2, dans la "taxonomie" européenne, une labellisation verte permettant de faciliter certains investissements. Ils avaient obtenu gain de cause dans le texte finalement adopté mi-2022, au grand dam des antinucléaires.La Suède, dont l'actuel gouvernement est pro-nucléaire, n'a pas signé la déclaration de mardi, étant contrainte à la neutralité durant les six mois de sa présidence du Conseil de l'UE. Elle s'est néanmoins montrée accommodante. "Nous respectons le fait que les Etats choisiront des solutions différentes pour leur transition, le but essentiel étant de se passer des énergies fossiles", a insisté la ministre Ebba Busch.L'initiative de la France intervient à l'heure où le modèle énergétique allemand, basé sur des importations de gaz bon marché, est mis à mal par la guerre en Ukraine et les efforts de l'UE pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.L'hostilité de Berlin à l'atome est partagée notamment par l'Autriche et le Luxembourg."Pour gagner la course contre le changement climatique, nous devons être rapides. Les nouvelles centrales nucléaires, c'est 15 ans de construction, deux à trois fois plus cher que l'éolien et le solaire. C'est de l'idéologie, pas du pragmatisme", a déclaré lundi le ministre luxembourgeois Claude Turmes. "Il faut se concentrer sur les solutions disponibles, bon marché, sans effets indésirables, sans danger: les énergies renouvelables", a abondé la ministre autrichienne Leonore Gewessler.
Il y a 2 ans et 99 jours

AEG poursuit le développement de sa gamme Subcompact avec trois nouveaux outils professionnels

Nouvelle technologie moteur & compacité extrêmeLes outils de la gamme SUBCOMPACT sont équipés de la toute dernière technologie moteur Brushless à rotor extérieur, une exclusivité AEG. La conception de ce moteur a permis de réduire considérablement la taille des outils sans faire aucun compromis sur les performances des machines. La dimension du moteur est réduite de 60%*, son diamètre de 27% et sa longueur de 24%, entraînant une compacité et une diminution importante du poids de l’outil. Plus petits, plus légers, ces outils garantissent à l’utilisateur de travailler sans fatigue, plus longtemps et plus facilement, y compris dans les endroits les plus difficiles d’accès.Tous les outils de la gamme SUBCOMPACT sont compatibles avec l’ensemble des batteries PRO 18V AEG.*vs moteur 18V AEG standard.Scie sabre “une main” Brushless SUBCOMPACT 18V : puissance, compacité et polyvalenceGrâce à son moteur Brushless, ses 3 200 cps/min et sa course de 22 mm, cette scie sabre est idéale pour la découpe de multi-matériaux (bois, cuivre, PVC…) et garantit des coupes rapides et sans effort.Utilisable à une seule main, pour plus de praticité et de sécurité, elle dispose d’un variateur de vitesse situé sur l’interrupteur pour un réglage facile en fonction du support et un contrôle total de la découpe.Son système de fixation Fixtec™ permet le changement rapide de lame et sans outil.Son design compact et sa poignée avec revêtement Softgrip offrent une maniabilité qui combine contrôle, légèreté et liberté de mouvement pour travailler dans toutes les positions, y compris dans des zones difficiles d’accès. Pour plus de précision dans le travail, son patin est pivotant pour s’adapter aux surfaces de découpe et des LED intégrées éclairent la surface de travail pendant la coupe.Scie circulaire 165 mm Brushless SUBCOMPACT 18V : des records de puissanceCette nouvelle scie circulaire réunit toutes les fonctionnalités et performances nécessaires aux professionnels.Elle est aussi puissante qu’une scie circulaire filaire avec à son moteur Brushless et sa technologie HD-SYNC™ qui optimisent sa puissance grâce à une meilleure communication entre le moteur et la batterie.Avec ses 5 000 tr/min, elle assure des coupes rapides et sans effort dans tous types de bois. Sa lame de 165 mm de diamètre atteint une profondeur de coupe de 57 mm.Elle dispose d’un système de blocage d’arbre pour le changement rapide de la lame et d’une clé Allen qui est embarquée sur la machine.Robuste, elle est dotée d’un carter aluminium ultra résistant et d’une base en magnésium. Sa semelle inclinable est pourvue d’une graduation gravée jusqu’à 56° pour plus de précision dans le travail et une durabilité maximale.Elle dispose d’une prise aspirateur et d’une soufflerie d’éjection des poussières pour un travail impeccable et des surfaces toujours propres.Sa poignée avec revêtement Softgrip micro-texturé assure une excellente prise en main. Pour assurer un travail de qualité quel que soit le niveau de luminosité, un système de LED intégré améliore la visibilité de la ligne de coupe garantissant des coupes précises et soignées.Perceuse-visseuse d’angle Brushless SUBCOMPACT 18V : la seule référence avec un moteur Brushless du marchéElle déploie un couple de 42 Nm qui en fait la perceuse-visseuse d’angle la plus performante du marché.À sa puissance s’ajoutent une extrême compacité et un poids plume qui en font l’outil idéal pour les agenceurs et cuisinistes, notamment lorsqu’ils travaillent dans les endroits difficiles d’accès.Elle s’adapte facilement à tous types d’applications et de configurations avec ses deux vitesses allant de 0 à 500 tr/mn et de 0 à 1 900 tr/min.Conçue pour faciliter le travail des professionnels, elle dispose d’une large gâchette pour travailler à distance sans difficulté et d’un mandrin de grande profondeur pour réaliser des vissages et dévissages à bout de bras dans les endroits exigus.La poignée dispose d’un revêtement micro-texturé Softgrip pour un meilleur contrôle de l’outil ; afin d’assurer une visibilité optimale, la perceuse-visseuse d’angle SUBCOMPACT AEG est dotée d’un éclairage LED intégré.
Il y a 2 ans et 100 jours

La Chine a accéléré sur les centrales au charbon en 2022

Les capacités de production d'électricité à partir de charbon que le géant asiatique a commencé à construire en 2022 étaient six fois supérieures à celles du reste du monde, d'après ce rapport.Cette étude a été réalisée par le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un institut de recherche basé en Finlande, et l'ONG américaine Global Energy Monitor (GEM)."La Chine continue d'être l'exception par rapport à la tendance mondiale actuelle qui est au déclin de la construction de centrales au charbon", note Flora Champenois, analyste chez GEM."La vitesse à laquelle les projets ont progressé en 2022, de l'obtention des permis jusqu'à la construction, était hors norme", juge-t-elle.La Chine est, en valeur absolue, l'un des principaux émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique, comme le dioxyde de carbone (CO2).Le président Xi Jinping s'est engagé à ce que le pays atteigne le pic de ses émissions de CO2 entre 2026 et 2030 puis la "neutralité carbone" d'ici 2060.Ces promesses sont considérées essentielles pour maintenir la hausse de la température mondiale bien en dessous de deux degrés.Mais même si la Chine honore ses promesses, l'expansion actuelle des centrales électriques au charbon rendra le respect de ces engagements "plus compliqué et coûteux", note l'étude.Cercle vicieuxAu total, selon le rapport, 106 gigawatts (GW) de nouveaux projets ont été approuvés en 2022 - soit l'équivalent de deux grandes centrales au charbon par semaine.La Chine dépend du charbon pour près de 60% de son électricité.La plupart des nouveaux projets de centrales ont été approuvés par des provinces frappées au cours des deux dernières années par des pénuries d'électricité dues à des vagues de chaleur record.Un cercle vicieux, car l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre accélère le changement climatique et entraîne à son tour une augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, selon la plupart des scientifiques.Le gros des approbations a débuté lorsque le gouvernement a annoncé en mai 2022 un investissement de 10 milliards de yuans (1,4 milliard d'euros) dans la production d'électricité à partir de charbon."C'est la même dynamique que celle observée lors du précédent boom, en 2015", déclare à l'AFP Lauri Myllyvirta, analyste du CREA. "Personne ne sait combien de temps les vannes resteront ouvertes, donc les collectivités locales se dépêchent de faire passer le maximum de projets possible."L'idée des autorités est que ces nouvelles centrales puissent servir d'appoint pour garantir un approvisionnement en électricité stable en cas de défaillance des énergies renouvelables."Idée fausse"Toutefois, face à l'augmentation de la demande en électricité en Chine, certaines provinces comme le Guangdong (sud) ou le Jiangsu (est), où les nouvelles centrales au charbon se multiplient, sont "à la traîne" en matière d'investissements dans les énergies propres, selon l'étude.Le géant asiatique a intensifié ses investissements ces dernières années dans les renouvelables (notamment le solaire, l'éolien, l'hydroélectrique) et les centrales nucléaires.Si cette croissance continue de s'accélérer et que la demande d'électricité se stabilise, "les ajouts massifs de nouvelles capacités de production au charbon ne signifient pas nécessairement que l'utilisation du charbon ou que les émissions de CO2 dans le secteur de l'électricité augmenteront", souligne ainsi le rapport.Les projets d'énergie renouvelable en Chine ont cependant des difficultés à obtenir un accès aux terrains nécessaires et dans certaines régions, le réseau ne peut absorber toute l'énergie produite, a déploré en février le chef de l'Association chinoise de l'industrie photovoltaïque.Toutefois, "la principale idée fausse que l'on peut avoir est que l'augmentation des renouvelables entraîne forcément un recul du charbon", déclare à l'AFP Li Shuo, un militant de Greenpeace Chine."C'est le cas dans le reste du monde, mais les besoins de la Chine en matière de sécurité énergétique (sont tels qu'ils) entraînent une croissance simultanée de l'éolien, du solaire et du charbon."
Il y a 2 ans et 100 jours

En Chine, la chapelle romantique d’UDG

A Sanya, dans la baie de Yazhou, dans le Hainan (Chine), l’agence chinoise United Design Group (UDG) a livré en 2020 une chapelle pour Poly Tourism Development maître d’ouvrage. Érigé entre la mer et le ciel, le bâtiment révèle des expressions poétiques du temps, de l’éternité et de la sacralité en créant un sentiment d’infini. […] L’article En Chine, la chapelle romantique d’UDG est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 101 jours

En Chine, la deuxième vie des infrastructures du "zéro Covid"

Du jour au lendemain, les villes se sont retrouvées avec sur les bras des dizaines de milliers de ces infrastructures temporaires. Certaines ont ainsi été transformées en mini-pharmacies, abris anti-froid, kiosques d'information ou encore bibliothèques.Depuis décembre, la Chine n'exige plus de test PCR pour accéder aux lieux publics et voyager dans le pays. Exit donc les cabines en métal ou PVC, autrefois omniprésentes, qui accueillaient le personnel chargé de prélever les échantillons."Nos chefs nous en ont apporté une ici", explique à l'AFP Mme Xu, une agente d'entretien vêtue d'une chasuble orange qui nettoie les abords d'une rivière à Suzhou, ville de 13 millions d'habitants près de Shanghai (est). "Après le travail, on s'en sert pour y mettre nos gants et nos outils. Et quand il pleut, on vient s'y abriter", raconte-t-elle devant l'installation qui accueille aussi chaises, tabourets, tables et extincteurs.Devant la gare, des policiers viennent désormais déjeuner dans une ex-cabane de test reconvertie en lieu de repos.Non loin de là, une cabine bleu ciel a été transformée en kiosque d'information pour les personnes en recherche d'emploi. A l'intérieur, un vieil autocollant bleu usé par le temps indique "test PCR"."Plutôt que de laisser ces cabines vides, on essaie d'en faire un autre usage" en "fonction des besoins du moment et de l'endroit", explique à l'AFP la mairie de Suzhou.PIB de ChypreCertaines ont ainsi été aménagées en mini-bibliothèques où les habitants peuvent venir échanger des livres.Durant la vague épidémique de décembre-janvier, d'autres avaient été converties en stations de consultation médicale et de distribution de médicaments anti-fièvre.Un type de reconversion très pratiqué en Chine, avec l'idée de réduire la pression sur les hôpitaux où affluaient des malades du Covid.La mise en place des tests PCR dans le pays (hors centres de quarantaine) aura coûté environ 200 milliards de yuans (27 milliards d'euros), selon le cabinet américain Goldman Sachs, cité par l'agence Bloomberg – soit l'équivalent du PIB de Chypre.Face à une opinion publique qui reste vigilante quant à l'utilisation de l'argent public, les autorités semblent donc pour l'heure poussées à reconvertir plutôt qu'à détruire.A Jinan, capitale de la province du Shandong (est), des cabines sont ainsi devenues des "cabanes chaleur" chauffées, où passants, livreurs et ouvriers peuvent s'abriter du froid, recharger leurs téléphones et bénéficier d'eau chaude gratuite.D'autres ont été reconverties en points services de la Croix-Rouge ou stations de tri sélectif.Beaucoup d'ex-cabines de tests PCR restent toutefois inutilisées, notamment dans la capitale Pékin ou dans la grande ville de Hangzhou (est), abandonnées dans les rues ou stockées en attente de leur sort.Lit et télévisionAu point que certains tentent de les écouler sur internet.Sur Xianyu, la principale application chinoise de vente de produits d'occasion, elles sont affichées entre 100 et 8.000 yuans (14 et 1.100 euros) suivant leur sophistication."La nôtre vient d'une entreprise qui n'en voulait plus", explique à l'AFP un vendeur.La situation des ex-centres de quarantaine et hôpitaux temporaires, dans lesquels étaient jadis placées d'office les personnes testées positives ou malades du Covid, est plus complexe car ces installations sont bien plus volumineuses.Un certain nombre restent ainsi pour l'heure inutilisées. Mais un peu partout en Chine, d'ex-hôpitaux de fortune sont reconvertis en hôpitaux d'appoint, c'est-à-dire renforcés avec des équipements et du personnel supplémentaires - avec là encore l'idée de soulager la pression pesant sur les hôpitaux classiques.Toujours à Jinan, un ancien centre de quarantaine en préfabriqué a été transformé en logement pour des employés d'entreprises situées à proximité. Au total, 650 chambres sont disponibles avec lit, placard, bureau, téléviseur ou encore climatiseur, selon la presse locale."C'est bien, ça permet une utilisation durable des ressources !", se félicite un internaute sur le réseau social Weibo.Certains sont plus circonspects. "Quid du wifi, de l'isolation thermique et de l'insonorisation?", s'interroge un autre utilisateur. "Un démontage n'aurait-il pas été moins coûteux ?"
Il y a 2 ans et 105 jours

Baromètre risques pays et sectoriels au 4e trimestre 2022 : d'un excès de pessimisme à un excès d'optimisme ?

Enfin, la perspective d’un rebond de l’activité en Chine au 2eme semestre, même très incertain, nourrit également des espoirs pour l’économie mondiale. Il n’en fallait pas plus pour que les marchés financiers s’emballent, rassurés par l’éloignement, pour un temps, du scénario du pire.Il ne s’agit toutefois pas de céder à un excès de complaisance. Les défis auxquels était confrontée l’économie mondiale l’an dernier restent d’actualité et la crise actuelle, multidimensionnelle, n’est pas près de se refermer : fragmentation géopolitique, crise énergétique, changement climatique, risques épidémiques… La transformation du monde s’accélère et sécrète des risques susceptibles de faire dérailler les scénarios « centraux ».Dans ce contexte, les évaluations de risque de Coface n’ont que peu évolué avec 5 modifications pour les risques pays et 16 changements pour les risques sectoriels. En termes nets, la tendance reste aux déclassements.La récession s’éloigne, la stagflation se précise2022 s’est achevée sur une bonne note sur le plan économique. La douceur des températures et les réserves de gaz conséquentes ont permis d’éloigner le spectre d’un rationnement pour l’Europe cet hiver et les économies européennes devraient ainsi éviter une contraction forte de l’activité. Cela a conduit Coface à garder inchangée sa prévision de croissance mondiale pour 2023, à 1,9%. Notre scénario de stagflation dans les économies avancées et de résilience globale des pays émergents se voit également confirmé.Cette continuité se traduit dans nos évaluations de risques : seuls 3 pays et 10 secteurs sont déclassés ce trimestre, après 95 en juin 2022 et plus de 50 en octobre 2022. Dans le même temps, Coface a également procédé au reclassement des évaluations de l’Inde et du Burundi, et de six évaluations sectorielles, principalement dans l’industrie automobile grâce à la résorption progressive des tensions sur les chaînes d’approvisionnement.Vers un recul (mécanique) de l’inflation au premier semestre 2023Alors que l’envolée des cours de l’énergie avait été à l’origine de l’emballement des prix à la consommation dans les économies avancées, leur modération a entraîné un recul mécanique de l’inflation fin 2022. L’inflation semble ainsi avoir passé son pic en zone euro. C’est aussi le cas aux Etats-Unis, où elle s’établit à 6,5% en décembre après un pic à 9,1%. Au-delà de la modération des cours des matières premières, la baisse de l’inflation, s’explique aussi par la chute de la contribution des biens. Le ralentissement de l’inflation, devrait se poursuivre au 1er semestre 2023 par le simple jeu des effets de base, dans la mesure où les cours des matières premières resteront inférieurs aux niveaux enregistrés un an auparavant.Dans ce contexte de résistance relative de l’activité, les marchés du travail continuent de faire preuve de résilience, avec des niveaux de chômage toujours historiquement bas. Le taux de chômage a même continué de reculer fin 2022 en zone euro, tandis qu’il reste à son plus faible niveau depuis plus de 50 ans aux Etats-Unis (3,5%), et n’a remonté que légèrement (de 3,5% à 3,7%) au Royaume-Uni. Cette résilience pourrait se poursuivre au 1er semestre : ayant fait face à des difficultés de recrutement élevées en 2022, les entreprises pourraient être tentées de retenir leurs salariés malgré une demande atone.Des risques toujours bien présents pour l’économie mondialeLes perspectives pour l’économie mondiale restent sombres pour 2023, dans un environnement qui demeure aussi risqué qu’incertain. La principale source d’inquiétude concerne la trajectoire d’inflation. Si un mouvement de désinflation semble enclenché, la question cruciale de son atterrissage demeure. Le scénario d’un retour à l’objectif de 2% fixé par les banques centrales des pays avancés n’est pas complètement enterré mais la possibilité de voir l’inflation se stabiliser à un niveau plus élevé se dessine à l’horizon. La désinflation attendue en 1ere partie d’année pourrait s’interrompre avant d’avoir atteint les niveaux visés par les autorités monétaires, mais un regain d’inflation au 2eme semestre n’est pas à exclure.La reprise en Chine est également source d’incertitude. L’assouplissement des restrictions contre la COVID-19 dans le pays devrait se traduire par une reprise de la consommation chinoise. Mais la réouverture soudaine s’étant accompagnée d’une flambée des contaminations, la reprise devrait être graduelle. La normalisation de l’activité pourrait ainsi débuter à la fin du 1er trimestre 2023 et un rétablissement plus ferme devrait intervenir au 2eme semestre, créant les conditions parfaites pour une nouvelle tempête sur le front énergétique et, partant, sur l’inflation.Les reclassements sectoriels de retourNos évaluations sectorielles évoluent peu comparées aux derniers baromètres. Les déclassements sont ainsi moins nombreux mais nous avons également décidé d’opérer quelques reclassements qui reflètent l’amélioration relative du scénario économique. Ces reclassements sont à chercher du côté du secteur automobile au Moyen Orient, zone où la demande reste solide. En Inde, l’amélioration de la situation économique du pays a conduit au reclassement de l’évaluation risque-pays.Certaines entreprises de secteurs jusqu’ici considérés comme résilients – les TIC et le secteur pharmaceutique – rencontrent par ailleurs des difficultés. Les entreprises pharmaceutiques en Europe voient certains problèmes structurels s’accentuer du fait, pour partie, des tensions croissantes sur les finances publiques des Etats. Les entreprises des TIC sont « rattrapées » par la conjoncture économique mondiale et restent au cœur des tensions commerciales entre Chine et Etats-Unis.Enfin, l’Europe de l’Ouest est une fois encore la région qui enregistre le plus grand nombre de déclassements sectoriels (5 sur les 11 au total). Si les perspectives de court terme ont cessé de s’assombrir, l’heure n’est pas encore venue d’y effectuer des reclassements.Retrouvez ici l’intégralité du baromètre Coface.
Il y a 2 ans et 106 jours

La Chine et les Etats-Unis en première ligne face aux risques climatiques

La société XDI, basée en Australie et spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques pour le compte d'investisseurs ou analystes financiers, a passé en revue plus de 2.600 territoires à travers le monde (Etats américains ou indiens, provinces chinoises, régions françaises...) pour classer leur vulnérabilité à l'horizon 2050."On obtient un signal très fort sur des pays comme la Chine, les Etats-Unis et l'Inde. Il s'agit en gros des moteurs de l'économie mondiale, où se concentrent de nombreuses infrastructures", a résumé Karl Mallon, directeur de la science et de l'innovation de XDI, lors d'une présentation à des journalistes.Ces trois pays concentrent ainsi à eux seuls 80% des 50 territoires les plus à risque, selon le classement dévoilé par XDI. Sur les 10 premiers, neuf sont chinois, à commencer par les provinces de Jiangsu, Shandong et Hebei à l'est du pays.La carte du monde publiée par XDI se colore ainsi nettement de nuances de rouge - signe du risque - en Chine.Des Etats américains à l'importance économique importante figurent également en bonne place dans le classement: Floride (10e), Californie (19e), Texas (20e)... Des régions d'Inde, d'Indonésie ou encore du Brésil sont aussi particulièrement menacées.Pour l'Europe, le land allemand de Basse-Saxe est le territoire le plus exposé (56e rang mondial). A l'échelle française, c'est la région des Hauts-de-France (121e rang)."Fuite des capitaux"La méthodologie de XDI se concentre sur le risque pour les bâtiments posé par huit conséquences du réchauffement climatique: les inondations fluviales et de surface, les inondations côtières, la chaleur extrême, les incendies de forêt, les mouvements de terrain (liés à la sécheresse), les vents extrêmes et le gel-dégel.Les calculs se fondent sur un scénario pessimiste des experts climat de l'ONU - le GIEC - d'un réchauffement de la planète supérieur à 3°C d'ici la fin du siècle, avec des émissions élevées. Il est généralement retenu comme base d'évaluation du risque par les banques, selon XDI."Nous diffusons cette analyse en réponse à des demandes provenant d'investisseurs qui réclamaient des données sur les risques à l'échelle régionale", a expliqué Rohan Hamden, le directeur général de XDI."Dans la mesure où les infrastructures bâties se superposent généralement à des niveaux élevés d'activité économique et de valeur en capital, il est impératif que le risque physique lié au changement climatique soit mieux compris et évalué", avance-t-il.Les auteurs soulignent que cet état des lieux doit encourager les pays à moins émettre de CO2 pour limiter le réchauffement et les catastrophes qui l'accompagnent.Mais ils soulignent qu'il aura aussi des conséquences financières – par exemple sur le prix de certaines obligations - et sur le comportement des acteurs économiques."Les gens qui voudront implanter une usine ou une chaîne logistique dans ces Etats et provinces vont y réfléchir à deux fois", prédit Karl Mallon. "On pourrait avoir dans le meilleur des cas une prime de risque dans ces territoires et au pire une fuite des capitaux de la part des investisseurs qui cherchent des refuges sûrs".
Il y a 2 ans et 107 jours

Dans le tunnel sous la Manche, une route très privée pour les opérations de maintenance

Mais l'idée n'est pas d'aller d'un pays à l'autre. Cette route très privée permet essentiellement d'accéder aux opérations de maintenance du tunnel sous la Manche, pour continuer à faire passer les trains.On ne pénètre dans ce tunnel routier qu'après être passé dans un sas de décompression, ultrasécurisé. "On roule à gauche, mais on reste à l'heure française", décrit Rémi Dezoomer, superviseur travaux chez Eurotunnel (filiale du groupe Getlink), allumant ses feux de détresse et klaxonnant à l'approche d'un véhicule garé sur le bord.Les autos, sans plaque d'immatriculation, n'ont plus de rétroviseur à droite pour pouvoir se croiser sur cette route empruntant le tunnel de service de la "liaison fixe transmanche". "Avant, on avait des Clio qui passaient très bien. Maintenant, le gabarit des voitures est de plus en plus important, ça nous pose problème", précise M. Dezoomer.Les demi-tours sont compliqués. Et gare aux crevaisons à 100 m sous le niveau de la mer !Prudence, donc. La vitesse est de toute façon limitée, remarque M. Dezoomer : 50 km/h quand l'éclairage est éteint et 30 km/h quand il y a de la lumière, ce qui généralement veut dire qu'il y a des gens dans le coin.C'est quand il y a moins de passages de trains entre la France et l'Angleterre que la route est la plus fréquentée. On y croise les véhicules d'Eurotunnel et de ses sous-traitants, des remorques, les pompiers qui font leur ronde... Tout le monde est habillé en orange, casque blanc sur la tête, on ne voit aucune femme.Deux nuits par semaine, le week-end, Eurotunnel ferme --au moins partiellement-- l'un des deux tubes ferroviaires pour y faire des travaux de maintenance. La circulation des trains, elle, ne s'arrête jamais. Elle s'effectue pendant ce temps en alternance sur l'autre voie.Tous les 375 m dans le tunnel de service, des couloirs conduisent à de lourdes portes jaunes. Ouverture solennelle, déclenchée par le centre de contrôle, avec sonnerie et message sonore.Lumière mordoréeCes portes permettent d'accéder aux voies ferrées, situées juste à côté. En cas d'urgence pour évacuer les passagers des trains et, en l'espèce, pour accéder aux chantiers nocturnes."On a 66 chantiers, avec 160 personnes présentes", indique ce jour-là Jeffrey Guy, chef de projet. "C'est une nuit normale."Le gros des troupes --70 personnes-- est occupé à remplacer des rails, dans le cadre d'une grande opération de renouvellement total en trois ans. "Cette nuit, on a cinq heures dix pour remplacer 1,077 km de rails", explique Jean-Louis Merlin, responsable de l'opération chez Eurotunnel.Le ballet est bien réglé. Tandis que les soudeurs soudent, une cohorte d'ouvriers fixent une à une les attaches des rails sur les traverses. Au fond, la voûte du tunnel est illuminée par une lointaine machine. Précis et rapide, car les trains doivent à nouveau circuler dès l'aube."On en est à la quatrième campagne de remplacement des rails depuis l'origine" du tunnel ouvert en 1994, précise M. Merlin. Il faut dire qu'ils sont particulièrement sollicités par le fréquent passage de lourds convois, des trains de marchandises ou des navettes d'Eurotunnel qui transportent des camions, autocars ou voitures.Un peu plus loin, là où les deux tubes ferroviaires se rejoignent, on change les aiguillages d'un "crossover", un ensemble d'appareils permettant aux trains de passer d'une voie à l'autre.Le cadre est assez théâtral. Pendant que les ouvriers s'affairent, des petites lumières sur leur casque, une navette passe de l'autre côté.Il s'agit ailleurs d'injecter de la résine pour éviter les infiltrations, inévitables là où il n'y a pas de craie bleue dans le sous-sol. "L'eau et le 25.000 volts de la caténaire ne sont pas compatibles", pointe Rémi Dezoomer. A un autre endroit, une drôle de machine lave le tunnel, lançant des nuages de gouttelettes dans une lumière mordorée. Effet visuel garanti. La route sous la Manche a aussi son "spot" touristique: à la frontière franco-britannique marquée par deux petits panneaux, les murs sont couverts de graffitis de visiteurs.
Il y a 2 ans et 113 jours

Plus d'énergie solaire en France mais avec quels panneaux ?

La loi d'accélération des énergies renouvelables votée cette semaine au Parlement fixe le cap à plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050, cinq fois plus qu'aujourd'hui: "c'est très bien du point de vue citoyen", "un bon signal", "de toute façon favorable", applaudissent les industriels interrogés par l'AFP."Mais la loi n'offre pas de différenciation pour les industriels locaux", redoute Paul Toulouse, directeur général de Systovi, fabricant de modules à Carquefou près de Nantes. Il résiste grâce à de l'innovation, des certifications et le soutien d'un actionnaire militant, le groupe Cetih. Il vient d'inaugurer une nouvelle ligne de production. Mais avec 90 salariés, 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, il reste un nain en comparaison des sites chinois qui produisent en un jour ce qu'il fabrique en une année."Ce sont donc surtout les industriels asiatiques, en l'occurrence chinois, qui vont disposer d'opportunités de ventes additionnelles en France", dit-il.Marché totalement ouvertComme ses collègues, il espère voir arriver rapidement des règles et des aides pour s'affranchir de la domination chinoise et ne pas rester à la traîne face aux Etats-Unis et à l'Inflation Reduction Act, le plan climat de Joe Biden aux mesures favorisant l'industrie américaine.La Chine réalise déjà 95% des panneaux photovoltaïques distribués en Europe.L'Asie, en général, réalise aussi la majeure partie de la première étape de fabrication des panneaux solaires, à savoir la production dans des fours très chauds du cristal de silicium qui, une fois épuré et découpé en fines tranches, donne naissance à des cellules capables de transformer des photons provenant de la lumière en électrons.La dernière étape de fabrication, l'assemblage du module dans lequel les cellules sont protégées par des couches de colles liquides, un verre de face et un cadre aluminium, est encore effectuée sur le sol européen. Avec les prix de l'électricité qui s'envolent, le marché européen n'a jamais été aussi porteur."On est sur une dynamique qui s'est redressée après les années noires 2015-2017", observe Ian Bard, directeur technique et commercial chez Solarwatt France, filiale d'un fabricant allemand qui a doublé son chiffre d'affaires en 2022. Solarwatt produit à Dresde en Allemagne pour le haut de gamme, et en Asie.Il prévient: "Si les législateurs restent sur la position d'avoir un marché totalement ouvert, à l'inverse de ce que font les Etats-Unis, on restera sur le schéma d'aujourd'hui, avec des fabricants européens qui seront doublés sur les gros volumes par des fabricants plus attractifs en terme de prix".Derniers des MohicansCela se joue au centime près. Et pour le Lyonnais Pierre-Emmanuel Martin, qui porte avec des associés le projet Carbon d'une giga-usine de panneaux à 1,3 milliard d'euros, il y a également danger.Outre "la Chine qui domine outrageusement" et les Etats-Unis "qui émergent", il cite la concurrence de l'Inde, et dans une moindre mesure l'Indonésie et la Turquie."Installer des panneaux, ce n'est pas les fabriquer" et "la loi ne traite pas la question industrielle, c'est le prochain combat", dit-il en référence au projet de loi Industrie verte préparé par le gouvernement.Le texte "Industrie verte" est censé faire les beaux jours du "made in France" avec tout un arsenal de mécanismes fiscaux, réglementaires et de critères d'achat.Du protectionnisme à peine déguisé ? La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'en défend mais estime "loyal" de se passer des usines chinoises qui ont bénéficié d'aides d'Etat.A Carquefou, Paul Toulouse qui se décrit comme "l'un des derniers des Mohicans" a dans ses cartons un plan d'investissement de 17 millions d'euros. Cela permettrait de multiplier par huit les capacités de production de Systovi : "mais la visibilité n'est pas suffisante pour que ce soit un investissement prudent", juge-t-il pour l'instant.
Il y a 2 ans et 113 jours

Le Tapis-Glisse, un convoyeur lève-tuiles au service des artisans

Dans sa version en longueur fixe de 8 m, le Tapis-Glisse présente un poids de 70 kg grâce à sa structure légère en aluminium. [©LMat49] La manutention et l’acheminement des matériaux de couverture représente un travail pénible pour les couvreurs. Pour relever ce défi quotidien, l’industriel LMat49 répond avec une solution originale, le Tapis-Glisse. Ce convoyeur lève-tuiles mobile a été conçu pour diminuer la fatigue et la pénibilité liées à la manutention des tuiles et des ardoises par les couvreurs. Solution de levage efficace, le Tapis-Glisse permet ainsi de réduire les risques d’accidents et de blessures. Tout en améliorant la rapidité et l’autonomie des couvreurs. Grâce à sa bande transporteuse tournant en continu, les matériaux peuvent être chargés par petits paquets et sans effort. Il évite les charges lourdes et les gestes brusques. Ainsi que les montées et descentes du sol au toit. Quand rapidité rime avec efficacité En plus de la rapidité d’installation en seulement quelques minutes, le Tapis-Glisse s’avère aussi très efficace lors de l’acheminement des matériaux. En moyenne, une palette de tuiles est montée en 12 mn ! Avec une économie de plus de 30 mn/j en comparaison avec des solutions de levage traditionnelles, il améliore la productivité des artisans et optimise le temps passé sur chaque chantier. Un facteur important à prendre en compte lors des travaux de couverture est la densification des zones pavillonnaires qui rend l’accès aux maisons de plus en plus difficile. Dans sa version en longueur fixe de 8 m le Tapis-Glisse présente un poids de 70 kg grâce à sa structure légère en aluminium. Et du fait de son moteur démontable, il est simple à transporter. Lire aussi :  Nemetschek investit dans la start-up Kewazo Autonomie et flexibilité Son système de roues amovibles lui permet de se faufiler dans des endroits exigus et difficiles d’accès. Et aussi d’être déplacé le long de la toiture pour y faciliter la répartition des matériaux. Son faible poids et son emprise réduite au sol évitent toute détérioration des jardins et bien des soucis avec les propriétaires. Enfin, la période actuelle avec les hausses des prix et les difficultés d’approvisionnement pointe l’importance pour les artisans de surveiller leurs dépenses par chantier. Notamment les frais liés à l’amortissement et entretien des engins. Ou encore la gestion de locations, souvent complexes et impactées par les aléas rencontrés sur les chantiers. Le Tapis-Glisse offre une flexibilité maximale, car il se transporte directement sur la galerie d’une camionnette. Il permet ainsi aux artisans de travailler de manière autonome, sans dépendre de la gestion de machines de location. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 114 jours

Une belle année pour presque tous les matériels

Les matériels pour le béton ont reculé de 13 % en 2022. [©ACPresse] Les ventes de matériels destinés au BTP ont connu une belle envolée en 2022. En unités, toutes catégories confondues, 58 200 équipements ont trouvé preneur, contre 55 000, un an plus tôt. Soit une progression de + 6 %. C’est ce que vient d’annoncer le Syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage (Seimat) à l’occasion de sa présentation “bilan et prévisions”.   Les équipements pour le béton en recul de 13 % Le chiffre d’affaires généré par ces transactions, lui, a progressé de près de 15 %, passant de 2,7 Md€ à près de 3,1 Md€ (estimation). Toutefois, derrière ce bilan flatteur se cache bien des disparités, dont les matériels pour le béton ne sortent hélas pas grandis ! Avec 907 unités vendues – toupies, malaxeurs-pompes et pompes à béton confondus -, le marché montre un recul de 13 %. Un an plus tôt, le cumul avait atteint 1 045 unités. Lire aussi : L’activité des matériaux continue de s’effriter Plus dans le détail, les toupies passent de 897 unités à 780 (- 13 %). Les pompes automotrices grimpent, elles, de 5 % (65 unités contre 62). Ce qui n’est pas le cas des pompes stationnaires de chantier, qui s’effondrent de 38 % (10 unités en 2022, contre 16 un an plus tôt). Quant aux malaxeurs-pompes, ils ne présentent pas un résultat bien meilleur, perdant 26 % (52 unités contre 70) ! L’année 2023 globalement stable Pour les matériels destinés au béton, le Seimat s’attend à une année 2023 toujours en retrait. « On estime à 850, le nombre de machines qui devrait être vendues d’ici la fin de l’année », souligne Olivier Saint-Paul, vice-président Bâtiment du Seimat et président de PL2M (groupe Putzmeister). Et de poursuivre : « Ce recul attendu s’explique en grande partie par la difficulté, pour les constructeurs, d’obtenir des châssis pour y monter leurs équipements… » Ce n’est donc pas une baisse de la demande qui est en cause, mais bel et bien, une difficulté pour y répondre. Les autres matériels pour la construction devraient mieux tirer leur épingle du jeu. En effet, le Seimat prévoit « une année globalement stable, avec un marché attendu autour des 58 000 unités », conclut Davy Guillemard, vice-président travaux publics et président de Volvo CE France. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 114 jours

WCA : une année compliquée pour les cimentiers

Ian Riley est à la tête de la World Cement Association. [©WCA] Lors de la 6e assemblée générale de la World Cement Association (WCA), Emir Adiguzel, directeur de l’association a présenté ses perspectives pour l’année 2023. En comparaison aux deux années qui ont suivi la pandémie de Covid, et sa forte hausse de la demande, l’année 2023 devrait être une année difficile pour l’industrie cimentière. En particulier, sous l’influence d’une inflation mondialisée, l’augmentation des prix du fret maritime. Et les fortes fluctuations du marché de l’énergie. Cela devrait conduire les producteurs de ciments à augmenter, de manière graduelle, leurs prix de vente. Lire aussi : Carbon Upcycling Technologies rejoint la WCA Dans un second temps, Emir Adiguzel a insisté sur le fait que de nombreux acteurs majeurs internationaux allaient continuer à diversifier leurs investissements sur des marchés émergents. Ce qui, à l’inverse, devrait créer des opportunités pour les acteurs de ces marchés émergents, Chine incluse. A commencer par la possibilité de s’établir sur le marché européen. En investissant dans les entreprises les plus abordables ou en montant des partenariats. GCP comme membre corporate associé En parallèle, les entreprises européennes de taille intermédiaire auront eu l’opportunité de développer leur portefeuille industriel, en investissant dans les actifs délaissés par les majors. Contraints par les régulateurs de la concurrence lors d’opérations massives de rachat. « Nous ne nous attendons pas à une progression du volume global de ciment produit. Mais nous nous attendons à des prix en hausse à des taux à deux chiffres. Puisque le prix de l’énergie aura un impact fort sur le coût de production du ciment », explique Emir Adiguzel, directeur de la WCA. En marge de son assemblée générale, la WCA a annoncé qu’elle accueillait en tant que membre corporate associé l’industriel GCP. « Cet adjuvantier partage avec la WCA la volonté d’aider les producteurs de ciment et de béton tout autour du monde. Son but est d’atteindre le zéro émission, ce qui est une énorme priorité pour nos membres, explique Ian Riley, Pdg de la WCA. Avec l’intégration récente de GCP au sein de Saint-Gobain Construction, nous espérons pouvoir travailler ensemble. A l’expansion du rôle que peut jouer la chimie dans la réduction de l’impact environnemental du secteur de la construction. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 114 jours

KP1 et Trimble France renouvellent leur partenariat

« La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients », souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. [©KP1] L’industriel du béton KP1 et Trimble France, éditeur de logiciels, consolident leur contrat de partenariat stratégique signé en 2021. Et le prolongent ainsi jusqu’au 31 décembre 2027. Cette collaboration renouvelée confirme l’accélération de l’utilisation des nouvelles technologies de modélisation au sein des différentes activités de KP1 (dont sa filiale Bâtiments). Les solutions logicielles mises en œuvre, basées sur les modèles, tels que Tekla Structures et Trimble Connect, couvrent l’ensemble du processus de conception, d’ingénierie et d’exécution. Lire aussi : Trimble : Tekla passe en version 2022  Optimisation des process de production de KP1 Ces outils permettent de modéliser des systèmes préfabriqués complets, comprenant les éléments béton, leurs ouvertures et réservations, les armatures, les systèmes de levage, d’étaiement… Tout en intégrant les contraintes de fabrication et de chantier. Ils optimisent et rationalisent aussi les process de production de KP1, depuis la conception des modèles jusqu’à la fourniture des données pour les machines à commande numérique dans les unités de préfabrication. En passant par les informations nécessaires pour les achats et la facturation. Lire aussi : Gard : Des villas aux planchers chauffants/rafraîchissants pour KP1 et ThermAK  « La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients, souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. Nos deux équipes travaillent en étroite collaboration pour développer des fonctionnalités spécifiques aux process de KP1, à sa méthodologie et à ses produits. Les objectifs : gagner en performance industrielle à partir des plans transmis par nos bureaux d’études. Mais aussi faciliter la mise en œuvre et le suivi de chantier des entreprises grâce à des plans de qualité détaillés et explicites qui simplifieront leur compréhension. Ces solutions logicielles sont complètes assurant une parfaite liaison entre le bureau d’études, le site industriel et le client. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 117 jours

Legrand frôle le milliard d'euros de bénéfice en 2022, confiant pour la suite

Le groupe basé à Limoges, dans le centre de la France, a dégagé 999,5 millions d'euros de résultat net, pour un chiffre d'affaires de 8,34 milliards (+19,2%) en hausse sur tous ses marchés, et affiche sa "confiance" pour la suite en dépit des incertitudes, selon un communiqué.Le 4e trimestre en particulier a été marqué par une forte hausse de l'activité, au-delà des prévisions des analystes.Après ces annonces, l'action du groupe à la Bourse de Paris a bondi de 7,51%, à 87,94 euros le titre.Dans un contexte de crise et de flambée des prix de l'énergie, les ventes de matériels d'efficacité énergétique sont particulièrement dynamiques, notamment en Europe: thermostats, équipements pour réduire la consommation, etc."L'efficacité énergétique représente clairement une part croissante du chiffre d'affaires de Legrand", a expliqué son directeur général Benoît Coquart à des journalistes. "La part de ces produits est passée de 11% du chiffre d'affaires en 2015 à 22% en 2022", a-t-il relevé.Legrand profite aussi de sa croissance externe, avec sept acquisitions en un an, dont deux annoncées jeudi: Encelium, acteur américain des éclairages pour bâtiments tertiaires, et Clamper, leader brésilien dans les solutions basse tension notamment pour les infrastructures photovoltaïques.Ses résultats 2022 reflètent cependant déjà une dépréciation de 148 millions d'euros d'actifs, liée à son désengagement de Russie qui a envahi l'Ukraine en février 2022.Ces activités en Russie, où Legrand comptait quatre usines employant 1.100 personnes, représentaient en 2022 environ 1,5% de ses ventes. Le groupe examine encore ses options pour assurer ce transfert d'activités annoncé en janvier.Pour la suite, tenant compte des perspectives macroéconomiques actuelles, et hors impacts liés au désengagement de Russie, Legrand vise en 2023 une croissance du chiffre d'affaires hors effets de change entre 2% et 6% (avec effet périmètre d'environ +3%).Il table sur une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions (et hors Russie et impacts liés) d'environ 20% des ventes, selon des prévisions."En 2022, nous avons affronté une hausse des prix des matières premières et des composants de 12%, le manque de disponibilité des composants électroniques --il a fallu batailler toute l'année pour sourcer", a souligné M. Coquart. Et d'ajouter: "la guerre en Ukraine a pesé sur l'activité, probablement sur le moral des foyers européens. Et, dans certains pays, nous avons vu des situation économiques difficiles, comme en Chine avec la politique zéro Covid, qui n'a pas aidé les chaînes d'approvisionnement"."Cela fait beaucoup de facteurs adverses", a-t-il relevé, estimant que "certains vont perdurer et d'autres s'atténuer".Quant à l'énergie, Legrand a subi une hausse des prix de l'ordre de 50%. Ce poste représente cependant 0,6% du chiffre d'affaires, contre 0,5% auparavant, note le dirigeant, qui a aussi évoqué le plan de réduction des consommations énergétiques du groupe, dont il veut doubler le rythme entre 2021 et 2023.
Il y a 2 ans et 118 jours

A Rouen, les énergies renouvelables s'installent sur un HLM

Sur cet immeuble d'un quartier populaire, géré par l'office HLM Rouen Habitat, huit éoliennes de toit sont en phase de test, avec une promesse : produire 20 à 30% de la consommation électrique des parties communes des 84 logements grâce à une énergie verte et (ultra) locale, selon WMR, qui commercialise ces "windbox".On ne voit rien depuis la rue, de ces huit cubes en tôle d'une tonne et six mètres-cube surmontés de panneaux solaires, installés à trente mètres du sol, à la jointure entre la façade et le toit plat de l'immeuble de 10 étages, "parce que c'est là que l'accélération du flux d'air est la plus importante", assure M. Maacha.L'ingénieur explique que "le flux d'air arrive sur la façade du bâtiment, est contraint de remonter jusqu'au toit, le vent horizontal qui souffle au sommet le guide alors vers la windbox pour faire tourner l'éolienne".A savoir un rotor horizontal, avec des pales en aluminium, relié par courroie à un générateur qui produit 1.500 watts. Les deux panneaux solaires sur le toit du cube produisent eux 750 watts, pour une emprise au sol de 4 m2. Multiplié par huit, le dispositif permettrait de produire l'équivalent de 20% à 30% de la consommation annuelle des deux ascenseurs, de l'éclairage et des VMC.C'est en moyenne 14MWh par an, "trois fois plus que la même surface occupée uniquement par des panneaux photovoltaïques", selon Yanis Maacha. Mais ces énergies sont intermittentes. "En hiver, les panneaux cessent de produire à 17h", reconnaît l'ingénieur. Toit platLes éoliennes produisent en moyenne 15 à 25% de leur capacité maximale (facteur de charge) et "quand elles produisent, le compteur de l'immeuble tire moins sur le réseau extérieur", selon lui.Pour pouvoir implanter ses windbox, WMR a un cahier des charges précis: une zone venteuse, la hauteur (8 à 10 mètres en plaine, 20 à 30 en ville), un toit plat pour cumuler vents horizontaux et ascendants, et aucun bâtiment de la même hauteur à moins de 100 mètres.Et une bonne isolation : "la toiture vient d'être refaite, nous avons veillé à l'étanchéité et l'absorption acoustique" du toit, détaille Paul Bernstein, 34 ans, chef de projet exploitation chez Rouen Habitat, le seul risque de nuisance étant les potentielles vibrations qui pourraient se transmettre au bâtiment.La start-up se veut aussi locale: "Toute l'éolienne est sourcée en France et assemblée à Saint-Nazaire, sauf le générateur, la Chine ayant le monopole des aimants permanents, les panneaux solaires viennent de Lituanie", précise M. Maacha.Fondée avec un ami rencontré à l'école des Ponts et Chaussées, sa start-up parisienne est arrivée à Rouen après une rencontre fortuite entre son associé et le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, également à la tête de la métropole, et de Rouen Habitat, qui a supporté le coût total de l'opération de 53.000 euros."C'est extrêmement important comme projet, très innovant et je crois, unique en France", a déclaré le maire à l'AFP."Nous cherchions des moyens de faire baisser les factures d'électricité avec des énergies renouvelables", se remémore l'élu, qui entend "répondre aux enjeux +fin du monde+ et +fin du mois+" avec ce projet "bon pour l'écologie et pour le pouvoir d'achat des locataires".Installées depuis novembre 2022, les windbox restent en test pendant un an, en cas de succès, quatre nouveaux bâtiments potentiels aux alentours sont sur la liste d'attente pour produire leur propre énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 120 jours

SaMoTer

SaMoTer est le seul événement en Italie où se rencontrent tous les acteurs des machines de construction. L'édition 2023 mettra en lumière le rôle clef du secteur dans la transition environnementale.
Il y a 2 ans et 120 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 120 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 120 jours

M-Cube et la location de machines by Würth

Würth s’adapte afin de proposer le meilleur service et une meilleure productivité. Aujourd’hui c’est plus de 110.000 produits répartis dans différentes gammes qui sont disponibles pour répondre à tous types de besoins métiers. On retrouve notamment la gamme des machines, une gamme complète regroupant les machines à batterie, les machines électriques, les machines pneumatiques ou encore thermiques. A la recherche de performance et d’innovation constante, le Groupe Würth a décidé de créer et fabriquer sa propre gamme de machines électroportatives encore plus performantes, plus puissantes et plus résistantes : la gamme M-CUBE.Nouveau configurateur de machines sans fil M-CUBEDès à présent, il est possible de configurer rapidement un coffret ou un pack de machines sans fil Würth M-CUBE. Il suffit de sélectionner :La formule souhaitée : solo, duo ou trio Le voltage souhaité : 12 ou 18 V La ou les machines adaptées aux besoins Le nombre de machines souhaitéLes accessoires adaptés.Le coffret ou le pack personnalisé est créé en seulement quelques clics, cela n’a jamais été aussi facile ! Avec le configurateur M-CUBE, les clients définissent désormais une composition de machines sur-mesure et adaptée à leur activité (par exemple une machine seule sans batterie et sans chargeur, ou avec seulement une batterie, ou avec un mix batterie 4 + 5 Ah, ou avec 3 machines et 3 batteries + 1 chargeur dans un sac…).Testez le configurateur ! C’est simple et rapide, rendez-vous sur wurth.frMasterfleet : la location de machines by Würth !Acheter une machine représente un investissement. Afin de pouvoir vous équiper de façon optimale et préserver la trésorerie de l’entreprise, optez pour la location de vos machines, grâce au service MASTERfleet de Würth France. Ce service permet de louer les machines sur une longue durée (24 ou 36 mois), en garantissant pour les clients une performance durable sur plus de 250 machines. Ce système présente plusieurs avantages pour les entreprises :Il n’y a pas d’investissement pour acquérir les machines.Würth gère le parc de machines en offrant une garantie et une meilleure rentabilité.MASTERfleet permet une tranquillité et une garantie totale grâce au SAV prenant en charge la réparation, la maintenance et le transport des machines pendant toute la durée du contrat, sans frais supplémentaires. Il est possible de personnaliser les machines grâce à des étiquettes d’identification personnalisables.
Il y a 2 ans et 121 jours

Temponox, le nouveau système de tuyauterie en acier inoxydable de Viega

Le domaine d’application du système « Temponox » — chauffage/refroidissement — est reconnaissable au premier coup d’œil grâce aux deux lignes brunes sur les tuyaux, aux points correspondants et aux logos bien connus « eau non potable » sur les extrémités serties des raccords. Dans l’agitation quotidienne des chantiers, ces marquages évitent toute confusion avec les systèmes de tuyauterie en acier inoxydable de Viega pour l’installation d’eau potable.Une résistance à la corrosion exemplaireLa gamme « Temponox » de Viega est une excellente alternative pour les installations de chauffage et de refroidissement de qualité dans un milieu exigeant. Les tubes en acier inoxydable avec leurs raccords à sertir adaptés n’assurent pas seulement un aspect de haute qualité, mais garantissent également la longévité. Avec « Temponox », il n’y a aucun risque de corrosion, même lorsque l’humidité touche directement la surface du tube. Cette situation se produit souvent lorsque les raccords de radiateurs ne sont pas protégés correctement par le sol ou en raison de dommages accidentels lors de la construction. La protection contre la corrosion, exigée dans les installations de refroidissement, n’est donc plus nécessaire avec le système « Temponox ».Un système complet et attrayant « Temponox » se présente comme un système complet composé de tubes et de raccords dans des dimensions de 15 à 108 mm disponibles chez les grossistes spécialisés. De plus, le raccord à sertir a été testé par le TÜV Rheinland. Outre les éléments tels que les coudes, les pièces en T, les manchons, les raccords et les brides, tous les composants d’installation essentiels pour les systèmes de chauffage et de refroidissement sont disponibles. D’autres composants suivront rapidement. Les raccords à sertir sont équipés en usine de joints d’étanchéité en EPDM. Pour des exigences encore plus élevées, il est très facile de les remplacer par des joints en FKM. Ces derniers sont nécessaires pour les conduites de raccordement des capteurs tubulaires sous vide.Les raccords à sertir « Temponox » sont compatibles avec les machines à sertir Viega Pressgun 6 bien connues et leurs mâchoires correspondantes. Les artisans spécialisés peuvent donc utiliser leur outillage existant pour le système de tuyauterie en acier inoxydable de haute qualité.
Il y a 2 ans et 121 jours

La vente d'un site du CNRS au promoteur Vinci contestée

La division technique de l'Institut national des sciences de l'Univers du CNRS, située à Meudon, doit être vendue par l'organisme public de recherche au promoteur Vinci Immobilier, sur "ordre" du gouvernement, pour un prix "au rabais" de 38,7 millions d'euros au lieu des 45 millions estimés, selon un communiqué des syndicats SNTRS-CGT et SNCS-FSU.Les lieux, où travaillent plusieurs dizaines de personnes sur des programmes d'astronomie et de sciences de la Terre, doivent être libérés "pour le 15 mars au plus tard", poursuivent ces syndicats qui y voient "une expulsion brutale".En six semaines, le site "doit déménager avec, parmi le matériel à évacuer, des machines-outils de plusieurs tonnes" nécessaires notamment à l'équipement de télescopes. Les personnels de recherche seront "isolés de tout collectif de travail et même sans travail pour certains jusqu'à la réinstallation de leur service" ailleurs en région parisienne "au plus tôt fin 2023", ajoutent le SNTRS-CGT et le SNCS-FSU."Sur le plan scientifique, les travaux à réaliser dans le cadre de programmes spatiaux ou d'observation au sol se verront retardés", selon ces syndicats qui fustigent un "profond mépris du gouvernement envers les personnels et les intérêts du CNRS et, à travers eux, toute la recherche publique".Interrogée par l'AFP, la direction du CNRS dit "travailler pour préserver au maximum les conditions de travail de la quarantaine de personnes concernées ainsi que pour limiter au maximum l'impact sur les activités scientifiques et administratives concernées".Réuni en assemblée générale ce jeudi, le personnel a décidé de manifester devant le siège du CNRS à Paris le 10 février, jour où un conseil d'administration sur la vente est prévu, a précisé à l'AFP Josiane Tack du SNTRS-CGT.
Il y a 2 ans et 124 jours

Le Mexique invite "tous les pays" à investir dans sa transition énergétique

Plusieurs dizaines d'ambassadeurs ont été invités sur le site de Puerto Peñasco, dans un paysage désertique au bord du golfe de Californie, pour voir le déploiement de milliers de panneaux solaires fabriqués en Chine."Nous voulons inviter tous les pays du monde, toutes les entreprises du monde" à "participer, investir, faire partie de l'avenir du Mexique" a déclaré Marcelo Ebrard devant, entre autres, les représentants des États-Unis, de l'Union européenne, de la France, de l'Italie et de la Suisse.La première partie de la centrale solaire doit être inaugurée en avril par président Andres Manuel Lopez Obrador, d'après les autorités mexicaines. "Dans son étape finale" le parc aura une capacité de 1.000 mégawatts", d'après la Comission fédérale d'électricité (CFE, publique). Une fois terminée, la centrale pourra alimenter 1,6 millions d'usagers, et la CFE chiffre cet investissement à un total de 1,6 milliard de dollars.M. Ebrard et l'envoyé spécial des États-Unis pour le climat John Kerry ont avaient fait des annonces communes lors de la dernière COP27 en Égypte. Le Mexique partage avec les Etats-Unis l'objectif de décarboner son économie d'ici 2035.Lors de la COP le gouvernement mexicain a présenté un "plan d'investissement préliminaire" en faveur des énergies renouvelables à hauteur de "48 milliards de dollars d'investissements".Mais les les Etats-Unis, principal partenaire du Mexique, s'opposent publiquement à la nouvelle politique énergétique du Mexique, qui prévoit de renforcer la part des entreprises publiques dans la production électrique. Cette réforme menace des milliards d'investissements privés étrangers selon les États-Unis, qui ont appelé à des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d'Amérique du Nord.
Il y a 2 ans et 124 jours

Victor Remère : Une bétonnière comme four à pain

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 104 Au sein de cet espace de création artistique à ciel ouvert, prend place une bétonnière. [©Victor Remère] A la ferme urbaine “Zone Sensible” de Saint-Denis (93), l’art contemporain pousse entre les salades, les courgettes, les tomates…. Le “fruit de l’imagination” du Parti poétique, qui a repris au printemps 2018, avec les Fermes de Gally, l’exploitation des dernières terres maraîchères du département. Depuis sa création en 2003, le Parti poétique, fondé par Olivier Darné, plasticien et apiculteur urbain, développe en France et à l’étranger, des projets artistiques pluridisciplinaires grandeur nature. Ces derniers véhiculent les thèmes de la nature, de la culture et de la nourriture. Cultiver devient un art ! Au milieu des légumes Ainsi, au sein de cet espace de création artistique à ciel ouvert, prend place une bétonnière. Au premier regard, on est interpellé. Que vient faire cet équipement de chantier au beau milieu des légumes ? Qui plus est, lorsqu’on se rapproche, on lit sur le cartel “La Machine à pain”. Là, c’est trop, on veut comprendre ! « “La Machine à pain” est un pied-de-nez aux chantiers qui peuplent la Seine-Saint-Denis. Une bétonnière est ici détournée pour assumer un autre rôle important : abriter la cuisson des aliments. Comme une projection de l’extérieur vers l’intérieur, je me suis inspiré du jardin des cultures du monde de “Zone Sensible” pour créer un objet qui connecte toutes les cultures du département : un four à pain », nous explique l’artiste Victor Remère, né en 1989, et créateur de l’objet. Universalité du pain Un poème sur le pain de Francis Ponge fait office de porte d’entrée, comme une mise en garde ou une invitation. Dans ce texte, le poète met en avant l’universalité du pain, « comme si l’on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes ».  Il nous renvoie aussi à sa matérialité, à son ancrage naturel. Le pain est l’un des éléments le plus simple de la cuisine : des céréales, de l’eau et des levures suffisent à sa fabrication. C’est une micro-société naturelle, une ode à la sobriété. Au beau milieu des légumes, on retrouve la première bétonnière four à pain. [©Victor Remère] Au beau milieu des légumes, on retrouve la première bétonnière four à pain. [©Victor Remère] « Sensible à la richesse des paysages, je poursuis aujourd’hui mes recherches, mes travaux et mes explorations, en observant l’impact de l’activité humaine sur la faune et la flore », reprend Victor Remère. Et de conclure : « En réponse à “L’Horloge à légumes” installée sur le site de “Zone Sensible”, en 2020, “La Machine à pain” n’est pas autonome et son temps n’est pas linéaire. Là où l’agriculteur vient réveiller l’horloge le temps d’une saison, c’est le cuisinier qui réveille le four le temps d’un repas. Le pain devient vivant grâce à l’action combinée de l’homme, des arbres et du feu ». Un pied-de-nez amusant… M.C. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 104 Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 125 jours

Protection individuelle en environnement de travail: CHAMPION place l’univers des EPI au coeur de son parcours client

Chantiers en milieux extrêmes, laboratoires, intervention en hauteur, travail auprès de machines bruyantes…, porter des équipements de protection individuelle (EPI) sur le lieu professionnel est obligatoire afin de se prémunir des risques biologiques, mécaniques, électriques, chimiques ou encore thermiques. A l’écoute des besoins de ses clients et du marché, le Groupe CHAMPION, spécialisé dans la […]
Il y a 2 ans et 126 jours

Fort d’un savoir-faire exclusif sur le marché tertiaire, le Groupe Lorillard recrute pour ses activités chantier en forte croissance

Le Groupe Lorillard vient de mettre en ligne un court-métrage d’un chantier neuf de grande envergure. Filmée par drone, la vidéo permet de visualiser plus en détails la mise en oeuvre des éléments et le travail précautionneux des hommes sur le chantier. Sous la maîtrise d’oeuvre de l’agence AMC Architectes, ce chantier situé à Chartres a été requis par le cabinet d’expert-comptable FITECO.Ce chantier est une illustration parfaite du savoir-faire en matière de chantier tertiaire neuf du Groupe Lorillard.https://youtu.be/9wEP586DqW4 ©Groupe Lorillard Ici, 20 portes techniques, 2 portes automatiques, 6 châssis de désenfumage, 5 châssis d’amenée d’air, 157 menuiseries aluminium en précadres et 560 m² de murs rideaux modulaires en aluminium ont été conçus, usinés et mis en oeuvre par les équipes.Particulièrement connu pour son expertise en matière de rénovation collective, le Groupe Lorillard possède également une activité en chantiers tertiaires neufs, prenant de plus en plus d’ampleur. De la pose de menuiseries à la conception de mur rideau, en passant par la protection solaire, le désenfumage et la ventilation, les chantiers neufs d’exception se succèdent. Au palmarès, se distinguent entre autres l’immeuble de bureaux d’Aubagne des architectes Franck Demaria et Benjamin Marc, le collège BBC de la Carrière imaginé par Rudy Ricciotti, la Maison des Services du siège social de Latécoère ou encore le collège Voltaire de Remoulins multiplement primé et pensé par l’architecte Christophe Ramonatxo. Il y a quelques années l’activité du Groupe relative aux chantiers neufs était minime. Aujourd’hui l’Entrepreneur s’érige en partenaire de choix à l’expertise éprouvée. LE MUR RIDEAU, LE BIEN AIMÉ DU TERTIAIRE De plus en plus plébiscité dans la construction de bâtiments aux activités tertiaires, le mur rideau est devenu un incontournable des chantiers du Groupe. Sa modularité architecturale et ses nombreux avantages : légèreté, apport de lumière solaire, facilité de mise en œuvre, en font un modèle de prédilection.La pose de mur rideau est une expertise du Groupe Lorillard qui conçoit et installe des murs rideaux en aluminium et en bois pour les bâtiments tertiaires en neuf comme en rénovation.Le cahier des charges détermine le choix du matériau et la technique de pose. Qu’il soit en grille, la conception la plus courante, ou en précadres, un projet de mur rideau est toujours analysé et adapté par le bureau d’étude du Groupe pour s’agencer parfaitement au bâtiment.Toute la réussite d’un tel projet repose sur le soin apporté à la pose : ici encore, rien n’est laissé au hasard pour garantir la sécurité sur le site, l’étanchéité de l’enveloppe et l’esthétique de la façade grâce à une ingénierie de chantier éprouvée. ©Groupe Lorillard LA SIGNATURE LORILLARD A mesure que les années passent le Groupe Lorillard se façonne la notoriété d’un entrepreneur, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment. La maîtrise de l’ensemble des métiers inhérents au marché de la menuiserie permet au Groupe d’en saisir toutes les problématiques et d’offrir des solutions techniques sur-mesure pour chaque spécificité.La stratégie de croissance externe opérée par le Groupe lui a permis de devenir un acteur incontournable de son marché, à l’appui d’un savoir-faire considérable et déployé mais aussi un employeur attractif.Les investissements industriels dans l’usinage du bois, des volets roulants, le laquage des menuiseries, mais aussi la réorganisation géostratégique de la production au sein des 8 sites nationaux, ou encore la formation continue des salariés jusqu’à l’audit énergétique des sites de production font partie de la stratégie d’amélioration continue du Groupe.Cette stratégie vise à se pourvoir d’une efficience technique afin d’offrir le meilleur aux salariés comme aux clients, mais aussi de rester maître de tous les processus de production. ©Groupe Lorillard Afin d’envisager sereinement l’évolution croissante de son activité tertiaire le Groupe Lorillard recrute des opérateurs de production et conducteurs de machines, des dessinateurs, des chefs de chantier, des poseurs et des conducteurs de travaux ainsi qu’un conducteur de travaux façades.Des postes qui sont à pourvoir dès à présent et dont les offres descriptives sont disponibles en ligne sur le site du Groupe, parmi bien d’autres :https://www.lorillard.fr/recrutement/nos-offres-d-emploi Il y a de l’emploi au sein du Groupe Lorillard ! Si tant est que le candidat place ses ambitions à la hauteur d’un Groupe audacieux, il y trouvera les outils et les ressources pour faire face aux mutations à venir et être accompagné sereinement dans son développement professionnel.