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Il y a 3 ans et 249 jours

Economie : Quand la reprise se heurte à la crise des matières premières

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine La hausse des prix des matières premières est le résultat d’une conjoncture d’évènements.[©ACPresse] Après un grand coup d’arrêt en mars 2020, l’activité de la construction a vite su reprendre du poil de la bête. En parallèle, depuis presque un an, le secteur subit de fortes pressions de hausses des prix, voire des pénuries de matières premières, mettant ainsi en péril la reprise. « C’est arrivé progressivement, fin 2020 – début 2021, détaille Franck Bernigaud, président de la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC). Au début, le phénomène s’est manifesté au niveau de l’acier de construction. C’est un marché assez spéculatif, donc nous n’étions pas très inquiets. » Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Mais voilà, au fur et à mesure, le mal a atteint plusieurs types de matériaux. Les prix du bois de construction se mettent à flamber et la matière devient une denrée rare. Dans diverses proportions, le plâtre, le polystyrène et autres résines suivent la même trajectoire. « Toutes les entreprises sont touchées, que ce soit des PME ou des grands groupes, expliquait Pascal Hoareau, président du Sipev1 au début de cette crise économique. Pour la première fois, nous sommes obligés de refuser des commandes. »  Dans ce contexte, la FFB estime que 30 % des chantiers pourraient stopper si le phénomène s’installe trop dans le temps. A ce jour, la fédération a déjà constaté que 15 % des entrepreneurs déclarent avoir dû arrêter ou retarder leurs chantiers faute d’approvisionnement contre 3 à 4 % en temps normal. Selon la Capeb, 76 % des entreprises artisanales du BTP déclarent une hausse des prix des matériaux et 57 % se plaignent d’une rupture d’approvisionnement. « Une conjoncture d’évènement a mené à cette flambée des prix, reprend Franck Bernigaud. Durant le premier confinement, il y a eu un ralentissement de la production. Or, en novembre/décembre 2020, des mois qui enregistrent traditionnellement une baisse d’activité, le secteur a repris très fort. Cela est venu perturber l’ordonnancement habituel. Une chose qui n’a pas été anticipée. » Toutes les filières sont touchées A cela s’ajoute, l’activité exponentielle de la Chine, mais aussi des Etats-Unis. « La Chine a repris très fortement, et compte entre six mois et un an d’avance », témoigne Amaury Omnès, président de l’Afipeb2. Et Frédéric Boisse, secrétaire général du SNMI3de compléter : « Ce pays est en pleine expansion et investit dans ses structures et infrastructures. Il absorbe naturellement les matières premières. La France ne détient pas des tonnes de matières de base et transformées ou des métaux rares… » A cela s’ajoutent, une hausse des prix de logistique et de fret maritime, des incidents météorologiques aux Etats-Unis et un incendie dans une grosse industrie allemande… Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Si par son aspect plus local, le béton semble résister à la tempête, le secteur est malgré tout impacté. « C’est la loi de l’offre et de la demande, observe Franck Bernigaud. Par capillarité, toutes les filières sont touchées. » Dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine, plusieurs acteurs du coffrage avaient fait état de leurs inquiétudes face à ce phénomène. De son côté, le Seimat4estime un allongement des délais de livraison de 10, voire de 20 semaines supplémentaires pour de nombreuses catégories de matériels. « C’est une crise totalement inédite. Si nous nous attendons à une situation plus calme en fin d’année, nous avons une vision incertaine sur 2022… »Interrogé sur la question, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, explique que « la seule réponse sur le long terme à la pénurie de matières premières, c’est notre indépendance sur certaines matières ! » Sivagami Casimir 1Syndicat national des industries de peinture, enduit et vernis.2Association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment.3Syndicat national des mortiers industriels.4Syndicat des entreprises Internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage, manutention. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 249 jours

Politique QSE : Des décisions qui ont démontré leur efficacité

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’atelier de préfabrication avant/après une démarche QSE approfondie. [©Bemaco] Les risques liés aux activités de préfabrication sont classiques : le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, la manutention manuelle, les TMS… La diminution continue de ces risques passe par l’automatisation d’un maximum d’opérations, mais toutes ne peuvent pas l’être, comme les pièces fabriquées sur mesure, les accessoires… qui nécessitent toujours des interventions manuelles.  Les risques potentiels peuvent aussi être importants au niveau des livraisons, lorsque les conditions d’accès et de déchargement ne sont pas optimales. Néanmoins, les opérations de déchargement sur chantier sont réalisées par les grutiers. Ce qui diminue les risques au niveau des chauffeurs, dont l’intervention se limite à retirer les sangles et à d’éventuelles situations de co-activité. Les interventions sur chantier impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles. Ces chantiers nécessitent un personnel aguerri au montage d’éléments préfabriqués et qui savent évoluer en permanence avec les grutiers, dont le rôle est ici prépondérant. En 2021, le système de management “Santé et Sécurité au travail” de Bemaco a été référencé selon le référentiel ISO 45001. « Cette certification confirme l’engagement de la direction et de l’ensemble du personnel dans la prévention des risques et de l’amélioration des conditions de travail », précise Marie De Salvador, responsable QSE. En quatre ans, Bemaco aura investi près de 100 000 € en formations (management, Caces, pont roulant, sauveteur-secouriste du travail ou SST…) par le biais du centre de formation du CFA Urano, à Warcq. La prévention  Chaque opérateur dispose d’un package d’EPI adapté à son poste de travail. [©Bemaco] Bemaco a mis en place un processus d’accueil très strict. Tout nouvel embauché est d’abord orienté vers un test en sécurité informatisé, suivi d’une évaluation. Si celui-ci est concluant, le service Qualité Sécurité Environnement (QSE) poursuit avec un accueil sécurité complet. Le tout dure environ une demi-journée. S’en suit une description du futur poste de travail par un chef d’équipe. Les nouveaux entrants sur chantier suivent aussi une évaluation de leur formation Caces “nacelle”. Le personnel arrivant reçoit son package d’EPI, adapté aux spécificités de chaque poste de travail. « Nous allons souvent plus loin que ce que nous impose la réglementation,indique Marie De Salvador. Par exemple, nous avons développé et adopté l’usage de gilets de protection, pour les collaborateurs qui sont affectés aux postes les plus contraignants. Nous avons doté notre personnel de talkies-walkies, afin de faciliter la communication dans nos ateliers et sur nos chantiers. » Toutes ces actions ont porté leurs fruits, puisqu’en 4 ans, les taux de fréquence d’accident ont été divisés par 3. La très grande majorité des arrêts de travail concernaient des blessures légères, mais leur taux élevé nécessitait d’analyser les causes et d’en déduire les actions à mener. La mise en place d’un véritable service QSE, composé de 3 personnes, a permis d’aller plus loin, en termes de méthodologies, d’ergonomie, de réduction des TMS et de diminution globale des risques. De plus, ces études ont abouti à limiter l’usage des outillages à main, causes de petites blessures, dès lors que cela est possible, voire à faire évoluer les process pour éviter leur usage. On peut aussi citer “la chasse” aux échelles, abusivement utilisées pour des interventions courtes, pour les remplacer par des gazelles.  L’entreprise aura ainsi investi dans l’amélioration des postes de travail, le renforcement des contrôles du port des EPI, des formations pour les encadrants, des moyens digitaux, par exemple l’utilisation des tablettes pour le suivi des chantiers au niveau QSE… La préfabrication Essais d’un exosquelette. Malgré les imperfections d’un prototype, les espoirs dans ce type de matériels restent importants. [©Bemaco] Les dirigeants de Bemaco s’emploient à réduire, voire à supprimer la plupart des risques liés aux activités de préfabrication, comme le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, les manutentions manuelles… Sans surprise, la diminution continue de ces risques passe par l’automatisation et l’évolution des différents process. L’entreprise travaille en permanence à l’amélioration des postes de travail, par des collaborations permanentes avec la Carsat, l’OPPBTP, la médecine du travail…  A titre d’exemple, une expérimentation a récemment été engagée avec Comau et Hilti, qui ont réalisé un exosquelette destiné à améliorer les conditions de travail des opérateurs affectés à la fabrication. Dans un premier temps, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances, les opérateurs estimant le matériel trop encombrant. Ils sont maintenant en attente d’un prototype réalisé par Hilti, destiné aux interventions sur les coffrages, les éléments fabriqués à plat… Tout ce qui impose de se pencher de façon répétitive et de multiplier les manutentions manuelles. La gestion du bruit est aussi une problématique récurrente. Bemaco réalise à intervalles réguliers des commandes de bouchons moulés, afin que la protection auditive du personnel soit en permanence optimisée. Et les opérateurs qui supportent mal ce type de protections continuent à porter des casques anti-bruits. Même automatisées, les différentes manutentions peuvent générer des risques : écrasement par chute de charges, mauvais élingage, manipulations inadaptées des ponts roulants… Les Caces “pontier”, officialisés depuis 2020, ont permis d’optimiser la formation d’une quarantaine d’opérateurs. Enfin, la mise en place d’une démarche participative dans les ateliers, avec l’intégration de la méthode des 5S et la création de plusieurs groupes de travail dédiés à la sécurité, a facilité l’amélioration les conditions de travail. En plaçant le personnel au cœur de ces démarches, cela a permis de mettre en place une culture forte en matière de sécurité. Le transport et les chantiers Les séances d’échauffement ont prouvé leur intérêt, entre autres vis-à-vis de la réduction des pathologies d’origine musculaire. [©Bemaco] Une flotte de 150 camions assure les livraisons sur tous les chantiers. Hormis les risques routiers traditionnels qui imposent des sensibilisations régulières et interactives (téléphone, alcool, addictions diverses, respect des limitations de vitesse), les dangers se situent au niveau des chargements et déchargements. Et concernent souvent les mains et les pieds. Toutefois, dans les faits, ils sont très réduits pour les chauffeurs, car ce sont des pontiers qui effectuent les opérations les plus délicates. En ce qui concerne le site de production, les quais de chargement sont équipés de passerelles à niveau. Ce qui aide à réduire les manutentions manuelles, ainsi que les problématiques qui y sont liées. Il faut ajouter les contraintes de chantiers. Les chemins de circulation sont parfois mal revêtus et l’état de la plate-forme peut être dégradé en raison des conditions climatiques. Ce qui pose problème vis-à-vis de l’utilisation des nacelles. Les compagnons y sont par conséquent très sensibilisés. Bemaco pratique en permanence, sur ces sujets comme sur d’autres, la remontée d’informations. Ceci permet de faire profiter des expériences, bonnes ou mauvaises, aux autres équipes. Et de proposer les éventuelles améliorations nécessaires. La mise en œuvre sur chantier est assurée par les équipes de pose. Ces interventions, assez répétitives, impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles, du levage de charges, ainsi que la manipulation de pièces plus ou moins lourdes. « Nous ne recrutons que des grutiers expérimentés», insiste Marie De Salvador. En effet, les éléments à décharger, à manutentionner et à positionner pèsent de 5 à 30 t en moyenne. Ce qui implique une expérience importante de ce type de travaux. Gérard Guérit Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 249 jours

Nouveau rapport de l'AQC sur le béton bas carbone

Ce document propose un panorama des bétons à empreinte carbone réduite, identifie les points sensibles en conception et mise en œuvre, et émet des recommandations quant à leurs usages.Il est accompagné d'une plaquette Béton bas carbone – Bonnes pratiques qui synthétise de manière pédagogique les principaux points sensibles relevés dans le rapport.Destinés à tous les professionnels de la construction, ces documents sont téléchargeables sur le site Internet de l'AQC.Au regard des objectifs de neutralité carbone à l'horizon 2050 de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), les acteurs français de la filière béton se sont engagés dans des études et travaux pour réduire leur empreinte carbone.À ce jour, des incertitudes doivent encore être levées sur la définition des bétons bas et très bas carbone. De plus, un certain nombre de précautions sont à prendre avant d'effectuer des travaux qui mettent en œuvre ce type de béton.Sur la base d'une étude bibliographique et d'enquêtes auprès de professionnels mettant en œuvre du béton bas carbone, le rapport livre de nombreux enseignements. Parmi les points majeurs :le choix d'une solution béton bas carbone doit avant tout s'inscrire dans une réduction de l'empreinte carbone à l'échelle du bâtiment et s'intégrer dans une optimisation du dimensionnement de la structure et une rationalisation des ressources matériaux ;l'empreinte carbone d'un béton doit être ramenée à un service rendu (unité fonctionnelle) qui peut être multiple : résistance mécanique, comportement au jeune âge, durabilité et résistance aux environnements agressifs, performance thermique, fonction esthétique, résistance au feu… Il est ainsi essentiel de chercher le meilleur compromis performances / empreinte carbone pour une solution constructive donnée ;si le sujet reste globalement innovant, des bétons bas carbone relevant des techniques courantes sont dès à présent disponibles et leur assurabilité est donc possible dans la plupart des cas. Une vigilance particulière doit néanmoins être portée au respect des conditions spécifiques de mise en oeuvre et de cure (allongement cycles de décoffrage, sensibilité à la fissuration due au retrait, précautions d'usage en hiver) et à la formation des équipes.Un panorama et une catégorisation des bétons bas carbone sont par ailleurs proposés et des recommandations et points de vigilance sont émis pour leur bonne mise en œuvre et leur tenue dans le temps.Cette étude a été réalisée par l'AQC accompagnée par le SETEC-LERM, avec le soutien du ministère de la Transition écologique.Le rapport et la plaquette sont téléchargeables gratuitement sur le site https://qualiteconstruction.com, à la rubrique « Nos Ressources ».
Il y a 3 ans et 273 jours

Robert Hauser, le nouveau Pdg de Doka

Robert Hauser est le nouveau Pdg de Doka. [©Doka] Spécialisé dans les solutions de coffrages et d’étaiements, le groupe autrichien Doka a un nouveau Pdg en la personne de Robert Hauser. Ce dernier reprend le flambeau de Harald Ziebula, qui part à la retraite après 21 ans passés dans le groupe. Les objectifs de Robert Hauser ? L’internationalisation et la croissance, d’une part. Ainsi que le rôle technologique de premier plan, la digitalisation et le Talent Management1, d’autre part. « La satisfaction de nos clients est ma priorité », souligne l’intéressé. Dans ce but, sous sa direction, l’entreprise se rapprochera encore davantage de ses marchés. Et la digitalisation sera accélérée. Son parcours De nationalité allemande, Robert Hauser, 51 ans, a étudié la physique à Heidelberg et Munich. Et a obtenu un MBA aux Etats-Unis. Présent chez Doka depuis 2018, il avait rejoint les rangs de la direction l’année dernière en tant que responsable des régions Middle East & Africa et East Asia & Pacific. Avant son arrivée dans le groupe, il travaillait pour le prestataire industriel Bilfinger SE en tant que directeur de division. Par ailleurs, Robert Hauser a acquis une solide expérience dans le domaine des coffrages, en occupant différents postes au sein de l’entreprise allemande Peri. Au total, il y a passé douze ans. Auparavant, il a été collaborateur pendant 5 ans d’une entreprise internationale de conseil. 1Le Talent Management, ou gestion de talents en français, est l’ensemble des procédés RH visant à attirer, faire évoluer, motiver et retenir les employés les plus performants.
Il y a 3 ans et 305 jours

Nouvelle lasure minérale Reckli Color by Keim pour sublimer les bétons matricés

Cette lasure unique sur le marché des revêtements pour bétons matricés se distingue par sa qualité, sa durabilité et son esthétique incomparable.RECKLI et KEIM : une philosophie partagéeLe partenariat entre RECKLI, leader européen de matrices de coffrage pour béton et KEIM, leader européen de peintures minérales, est né de deux savoir-faire reconnus en matière de supports béton et d’une passion commune pour l’architecture et l’esthétisme.RECKLI et KEIM, deux filiales françaises appartenant chacune à un groupe allemand, ont des cultures d’entreprise très proches, basées sur des valeurs sociétales fortes, avec l’exigence de proposer des produits de très haute qualité.Après de nombreuses années à se côtoyer opportunément sur les chantiers du monde entier, c’est tout naturellement qu’un partenariat s’est concrétisé. RECKLI et KEIM ont étroitement collaboré pour créer un revêtement d’exception spécialement conçu pour mettre en valeur les créations architecturales en béton matricé.« Ce partenariat entre nos deux sociétés est vite apparu comme une évidence. Nos savoir-faire respectifs et nos cultures d’entreprise sont très proches et nous ont permis de nous comprendre aisément et de façonner un produit qui correspondait à nos valeurs et à nos attentes respectives. » Explique Frédéric Bouchenoire, Directeur opérationnel de la société RECKLI SAS.En effet les voiles bétons issus des matrices de coffrage RECKLI peuvent être revêtus par des solutions dont nous ne maîtrisons ni la qualité ni la durabilité et il nous tenait à cœur de pouvoir répondre aux besoins des maitres d’œuvresSpécifiquement formulée pour les bétons matricésLa lasure minérale RECKLI COLOR by KEIM a été spécialement conçue pour revêtir, décorer et protéger durablement les bétons texturés réalisés à partir des matrices de coffrage de la marque RECKLI.Composée de liants silicate de potassium et sol de silice, la lasure minérale RECKLI COLOR by KEIM (RCBK) offre aux bétons matricés tous les avantages du minéral :Elle met en valeur les bétons structurés par les matrices RECKLI sans dénaturer leurs reliefsElle permet la réalisation d’ouvrages architecturaux d’une très grandeesthétique, avec un aspect mat minéral similaire à celui du béton brutElle répond aux exigences de sécurité (ininflammabilité), de durabilité(garantie couleur 20 ans) et environnementales (composition minérale, sans COV)Elle protège la façade des agressions extérieures : pluies acides, substancesUn potentiel créatif infiniLe nuancier RECKLI COLOR by KEIM est composé de 8 univers de teintes minérales d’un mat intense et profond. En tout, 53 teintes et une lasure incolore ont été spécifiquement sélectionnées afin de créer des architectures uniques, soignées et durables.Associée au Diluant RCBK, la lasure RCBK permet d’obtenir d’infinies possibilités de rendus, allant de la finition opaque à un effet de transparence complet, et cela, sans jamais dénaturer la surface brute du béton et en lui apportant toujours le même niveau de protection minérale contre les UV et les intempéries.« En tant que fabricant de couleurs minérales depuis 143 ans, nous voulions proposer aux architectes des univers de teintes élégants, modernes et harmonieux », explique Leny Soy, Directeur Général KEIM France. La lasure RECKLI COLOR BY KEIM possède évidemment un niveau de protection optimale et une durabilité inégalable, à l’image de tous les produits minéraux conçus par KEIM. Son petit plus, c'est qu'elle a été également pensée pour offrir une esthétique unique, qui révèle la beauté mate d'un béton brut, sans la combinaison unique des 53 teintes RCBK avec les 180 matrices de coffrage du catalogue RECKLI, sans compter les créations sur mesure de matrices, ouvre un potentiel créatif infini aux maîtres d'ouvrages et aux prescripteurs qui souhaitent concevoir des ouvrages architecturaux de très haute qualité.
Il y a 3 ans et 319 jours

Alphi réorganise son capital pour mieux se développer

« […] Nos équipes sont désormais dynamisées par la perspective d’une nouvelle étape de croissance », déclare Alexandre Souvignet, président d’Alphi. [©Alphi] Spécialiste du coffrage et de l’étaiement, Alphi réorganise son capital à l’occasion d’une nouvelle levée de fonds. Et ce, auprès de Bpifrance, Garibaldi Participations et Crédit Agricole Alpes Développement. Ceci, pour poursuivre son développement. L’équipe dirigeante fait son entrée au capital à l’occasion de cette nouvelle opération. Alphi a pour objectif de se doter de moyens additionnels pour continuer son développement en France et en Europe. Et pour s’orienter vers le statut d’entreprise de taille intermédiaire (ETI). Sous l’impulsion des dirigeants familiaux et d’une équipe dirigeante très impliquée, l’entreprise qui approchait 15 M€ de chiffre d’affaires en 2017. L’a doublé en 3 ans pour atteindre 28 M€.  Une nouvelle levée de fonds Une progression qui repose sur la création d’une agence et d’un pôle logistique en Ile-de-France. Mais aussi une offre diversifiée et la qualité des systèmes proposés. Ainsi qu’un développement actif à l’international. Entrés au capital d’Alphi en 2017, à l’occasion de ce plan de croissance, Bpifrance, Garibaldi Participations et Crédit Agricole Alpes Développement réinvestissent. Tout en restant minoritaires aux côtés d’Alexandre et Philippe Souvignet. De plus, une dette structurée arrangée par la Banque Populaire est mise en place. Ceci, avec participation de l’ensemble des partenaires bancaires du groupe. Cette levée de fonds dote Alphi de moyens financiers, répondant à ses ambitions. Comme en Europe, plus particulièrement en en Suisse où l’entreprise réalise déjà près de 15 % de son chiffre d’affaires. Alphi pourrait se développer via par de potentielles opérations de croissance externe. En juillet 2021, afin d’intégrer une part supplémentaire de sa chaîne de valeur, Alphi a fait l’acquisition de la société aixoise Damois. Qui est spécialisée dans le travail sur mesure des métaux. « La confiance que nous accorde l’ensemble de nos partenaires financiers est précieuse et nous les en remercions, conclut Alexandre Souvignet, président d’Alphi. Leur engagement renouvelé nous offre les conditions optimales pour nous permettre de poursuivre notre stratégie de développement sur les cinq ans à venir. Nous en sommes honorés et nos équipes sont désormais dynamisées par la perspective d’une nouvelle étape de croissance. »
Il y a 3 ans et 323 jours

Béton[s] le Magazine n° 95 prend des couleurs

Retrouvez le n° 95 dans la boutique acpresse.fr. Vous pouvez acheter le n°95 au format PDF sur la boutique acpresse.fr Certains architectes n’hésitent pas ou plus à teinter leur béton, pour raconter une histoire et créer un repère visuel. A l’image de Charles-Henri Tachon, qui a livré un immeuble d’habitations tout de rouge vêtu au sein de l’ex-caserne de Reuilly, à Paris. Ou de l’équipe de l’agence Lan, qui a fait construire le Nouveau Lieu de Strasbourf, dont les huit bâtiments se déclinent en autour de couleurs. Et autant de référence à la capitale alsacienne. Pour ceux qui préfèrent la technique à la couleur, direction Lyon, ou plutôt son sous-sol où avance les travaux de prolongement de la ligne B du métro. La rubrique “En régions” explore, elle, en priorité, les régions Nouvelle-Aquitaine et Centre – Val-de-Loire. Mais sans négliger les autres territoires. Le monde du coffrage et de l’étaiement nous dévoile une actualité polyforme, oscillant entre stratégie, innovations produits et anniversaire… De leur côté, les mortiers industriels rappellent qu’ils savent caler et sceller les éléments en béton. Enfin, Pierre Rossi, directeur de recherche au sein de l’université Gustave Eiffel, livre une nouvelle approche possible dans la conception des enceintes de centrales nucléaires. Mais cette brève présentation de Béton[s] le Magazine ne saurait s’achever sans un saut dans le désert de l’Arizona, à la découverte de la cité d’Arconsanti. Une utopie imaginée par l’architecte italo-américain Paolo Soleri. Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 326 jours

Lasure spéciale bétons matricés

Après de nombreuses années à se côtoyer sur les chantiers du monde entier, c’est tout naturellement qu’un partenariat entre RECKLI, fabricant de matrices de coffrage pour béton et KEIM, fabricant de peintures minérales. La lasure minérale RECKLI COLOR by KEIM a été spécialement formulée pour revêtir, décorer et protéger durablement les bétons matricés. Composée de liants silicate de potassium et sol de silice, elle offre aux bétons matricés tous les avantages du minéral. Elle met en valeur les bétons structurés par les matrices RECKLI sans dénaturer leurs reliefs. Elle permet la réalisation d’ouvrages architecturaux d’une très grande esthétique, avec un aspect mat minéral similaire à celui du béton brut. Elle répond aux exigences de sécurité (ininflammabilité), de durabilité (garantie couleur 20 ans) et environnementales (composition minérale, sans COV). Elle protège la façade des agressions extérieures : pluies acides, substances. Associée au Diluant RCBK, la lasure RCBK permet d’obtenir d’infinies possibilités de rendus, allant de la finition opaque à un effet de transparence complet, et cela, sans jamais dénaturer la surface brute du béton et en lui apportant toujours le même niveau de protection minérale contre les UV et les intempéries.
Il y a 3 ans et 329 jours

Comment bien préfabriquer un prémur ?

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Les MCI sont produits au sein d’usines qui sont de plus en plus automatisées. [©Progress Group] 1 – Quels sont les avantages d’un MCI ? Les MCI, ou murs à coffrage intégré, sont plus connus en France sous le patronyme de prémurs. Ce sont des murs préfabriqués, livrés sur site par des camions équipés de racks à tiroirs. Là, une fois positionnés dans le bâtiment en construction, il ne reste qu’à bétonner leur noyau. C’est-à-dire l’interstice présent dans les faces interne et externe de l’élément.  Les prémurs sont un potentiel d’économie pour les entreprises, car ils réduisent la pénibilité et surtout les durées des chantiers. Ces panneaux sont prédestinés pour la réalisation d’ouvrages en sous-sol, avec cotes bloquées, de trémies d’escaliers ou d’ascenseurs. L’autre avantage du produit est la réduction des délais sur les chantiers. A vrai dire, comme son nom le laisse entendre, un prémur peut remplacer sans difficultés un voile de béton à couler en place… Les prémurs se déclinent en plusieurs types en fonction des options choisies : isolés ou non, matricés ou teintés, polis… D’un point de vue béton, les solutions bas carbone commencent à être de plus en plus populaires.  2 – Quelles sont les différentes étapes de production ? Les installations de production peuvent être modifiées et upgradées en fonction des besoins des préfabricants. [©Progress Group] L’important lorsque l’on parle de MCI est de bien comprendre que l’industrialisation de la production permet la constance de la qualité du produit. Ainsi que l’optimisation du nombre de tables traitées à l’heure. Le travail se fait sur carrousel avec des tours d’étuvages, permettant de fonctionner, selon les usines, jusqu’en 3/8. Ces unités ont des degrés d’automatisation divers et restent évolutives. La première étape de la production consiste à décoffrer la table de la précédente préfabrication. Ceci, avant de la nettoyer et de la huiler de nouveau. Dans la foulée, la table sera coffrée. Les douilles d’étaiement et les aimants pour boîtiers électriques seront posés avec précision. L’idéal est de confier ces opérations à des robots. Ce qui évite la pénibilité et assure une grande précision de pose, ainsi qu’un rythme élevé. Il existe même un concept de coffrages précis au centimètre. A l’étape suivante, les opérateurs peuvent intervenir pour assurer l’installation des réservations polystyrène, des réservations en bois et des éventuelles gaines. Si le design le nécessite.  Arrivent ensuite les armatures. Là, plusieurs solutions existent. Avec le logiciel Ebos, qui pilote le carrousel, les informations sont prises depuis le dessin 3D et transmises à chaque machine. Ainsi, que les barres soient débitées de manière automatique par une redresseuse MSR, posées à la main ou via un robot. Voire encore sous forme de treillis spécial pour les grosses unités, leur débit est complètement automatisé. Les cages d’armatures complémentaires sont produites sur place, sur un circuit parallèle spécifique avec une légère anticipation.  Les raidisseurs triangulaires peuvent désormais être produits en juste à temps dans les unités les plus modernes, directement à partir de bobines. Offrant ainsi des économies au producteur. Dernier élément, les cales d’enrobage des armatures sont, elles aussi, placées par robot, afin d’en optimiser le nombre. Que cela soit sur les barres individuelles ou sur les treillis spéciaux.  3 – Comment se déroule le bétonnage ?  Le coulage du béton se fait automatiquement, grâce à une distribution via une distributrice béton automatique équipée de vis hélicoïdales et de clapets. [©Progress Group] Avant le bétonnage, il y a un contrôle qualité. Les postes peuvent même être équipés de caméras qui prennent en photos les éléments avant bétonnage. Il est même possible de faire des contrôles qualité informatisés. Ce qui est très demandé par les clients finaux.  Le bétonnage se fait ensuite idéalementde façon automatique, à l’aide d’une distributrice béton, quivient directement s’approvisionner en béton au niveau de la centrale. A l’intérieur de cette benne béton automatique, des vis hélicoïdalespermettentde maîtriser les volumes de béton déversés. Ainsi que sa répartition sur la table de préfabrication. Un coup de vibration, en fonction de la formulation du béton, achève cette première phase de production. A l’issue de la phase de bétonnage, chaque table rejoint la zone d’étuvage où elleyséjourne durant environ8 h.  4 – Comment est finalisée la préfabrication d’un prémur ? Le logiciel de gestion permet le flux des données à toutes les machines, l’optimisation des productions et l’aide aux collaborateurs dans leurs tâches. [©Progress Group] Pour faire simple, un prémur est constitué de deux plaques de béton (tout à fait comparable à des prédalles), reliées ensemble par des éléments d’armature. Mais séparées d’un vide interstitiel rempli sur le chantier. Ainsi, lorsque la première face est sèche, prête à être retournée, on lance en production la seconde face du même mur, en suivant le même processus que celui décrit plus haut. Toutefois, lorsque l’élément quitte l’aire de bétonnage, il ne rejoint pas directement l’étuve, mais une zone dite “d’assemblage”. En parallèle, la première plaque sèchesort de l’étuve pour rejoindre cette même zone. C’est l’étape la plus spectaculaire du process de préfabrication qui débute alors, avec le retournement complet de la table qui porte la plaque de béton durci. Cette dernière est ensuite déposée sur la seconde table fraîchement bétonnée, ses armatures en attente venant se noyer dans le béton frais de la plaque tout juste coulée.  A l’issue, la première plaque est décoffrée de sa table support, qui peut être réintroduite dans le circuit de production. De son côté, la seconde table, supportant désormais un prémur reconstitué, ira finir de sécher en étuve 8 h environ.  Une fois le béton durci, cette table est dirigée vers la zone de démoulage où elle sera relevée pour permettre la prise en charge du prémur à l’aide d’un pont roulant. Durant cette phase finale, l’élément est positionné dans un rack dédié au stockage sur parc, puis au transport.  Article réalisé avec l’appui technique de Benoît Guiberteau, responsable commercial de Progress Group A propos de Progress Group Progress Group est un spécialiste de l’étude et de l’installation d’équipements et de logiciels pour les usines de préfabrication. Plusieurs marques font partie du groupe, parmi lesquelles figurent Progress Machinen & Automation, Ebawe, Progress Software Development,Echo Precast Engineering, ou Tecnocom.  Progress Group est un groupe d’entreprises actif à l’international avec des sites à Eilenburg et Francfort, en Allemagne, à Houthalen, en Belgique, à Brixen et à Udine, en Italie. Mais aussi à Winnipep, au Canada, à Qingdao, en Chine, à Chicago, aux Etats-Unis, à New Delhi, en Inde, et à Kuala Lumpur, en Malaisie. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Le nouveau Batimat sur la voie du succès

Déjà 200 inscritsLe retour attendu du salon BATIMAT dans le parc des expositions rénové de la Porte de Versailles, à Paris, trouve déjà son public. En effet, un grand nombre d’entreprises appartenant à différents secteurs, ont d’ores et déjà répondu présentes et réservé leur stand à 18 mois de l’événement !Sur les 200 exposants inscrits, 15% sont de nouveaux venus (voir Annexe, liste des exposants).Après seulement deux mois de commercialisation, BATIMAT enregistre déjà la réservation d’un quart des emplacements disponibles dans le pavillon 1 (Gros-oeuvre, Structure et enveloppe, Construction Tech®, Interior&Garden). Sur l’ensemble des pavillons occupés par BATIMAT, plus de 60% des stands de 54 et 99m² sont déjà préréservés.Les industriels du bâtiment plébiscitent la nouvelle formule de BATIMATLe retour à Paris a convaincu les entreprises qui avaient délaissé le salon lors du déménagement au Parc des Expositions de Villepinte, de revenir sur BATIMAT. La durée des salons - 4 jours - et le format d’exposition totalement nouveau, qui limite la taille des stands à 99 m² - avec la possibilité d’inclure un étage, ont également trouvé un écho positif auprès des entreprises.Au-delà de la simplification de la préparation de leur participation, celles-ci ont très bien accueilli de pouvoir choisir leur emplacement dès l’inscription et la perspective d’un retour sur investissement (ROI) en hausse.BATIMAT est le salon des innovations pour le bâtiment et l’architecture. Tous les décideurs, prescripteurs, installateurs-artisans s’y retrouvent pour choisir les solutions innovantes qui construisent les bâtiments d’aujourd’hui et de demain.Réparti sur 4 pavillons, le salon BATIMAT propose aux exposants des espaces d’exposition et de mise en valeur de leurs innovations.Pavillon 1Gros-oeuvre, Structure et enveloppe : isolation, étanchéité, structure bois/béton/acier, couverture, façade, Hors-site, organismes et services, Véhicules utilitaires.Thèmes phares : CLIMAT, ENVIRONNEMENTRénovation énergétique, modes constructifs industrialisés, matériaux biosourcés, végétalisation, biodiversité, construction durable, économie circulaire, solutions bas-carbone, photovoltaïque.Construction Tech® : outils et services de conception, modélisation, impression, services, appareils mesures, start-up.Thèmes phares : PRODUCTIVITÉ, USAGERS & HABITANTSSmart building, e-mobility, smart city, smart Lighting, IA, BOS, construction 4.0, Lean, digitalisation.Interior&Garden : revêtements de sols et murs, confort acoustique, éclairage architectural, placards et portes d’intérieur, aménagements extérieursThème phare : USAGERS & HABITANTSDesign, confort acoustique et visuel, bien-être, co-living, co-working, home office, créations, made in France.Pavillon 4Matériel de chantier et outillage : matériel de chantier, élévation, terrassement, échafaudage, coffrage, outillage, sécurité.Thèmes phares : MÉTIERS, ENVIRONNEMENTChantier zéro impact, chantier zone urbaine, matériel connecté, chantier RSE, chantier du futur, robotique de chantier. Un pavillon entier dédié à la démonstration des matériels et solutions dans une ambiance conviviale.Pavillons 5 et 6Menuiserie et fermeture : Menuiseries Bois/PVC/Alu, fermetures, protection solaire, composants, machines.Thèmes phares : ENVIRONNEMENT, USAGERS & HABITANTSL’économie circulaire, le recyclage des matériaux, le traitement de la lumière, smart home, confort, l’architecture des façades, le design et le Made in France.
Il y a 3 ans et 350 jours

RECKLI COLOR BY KEIM : la lasure minérale pour bétons matricés

Fruit du récent partenariat entre RECKLI, fabricant de matrices de coffrage pour béton, et KEIM, fabricant historique de peintures minérales, la lasure minérale RECKLI COLOR by KEIM a été spécialement créée pour revêtir, décorer et protéger durablement les bétons matricés. Composée de liants silicate de potassium et sol de silice, la lasure RECKLI COLOR by KEIM (RCBK) offre aux architectes et maîtres d’ouvrage une solution esthétique exceptionnelle permettant de texturer et de colorer les bétons architectoniques tout en garantissant une tenue des teintes 20 ans aux UV et une protection optimale contre les intempéries et la pollution. La gamme RECKLI COLOR by KEIM se compose d’une lasure minérale, comprenant 53 teintes mates et intenses, d’une finition incolore et d’un diluant. L’association de ces produits permet de créer une variété de finitions allant du rendu opaque, semi-opaque jusqu’à l’effet de transparence complet.Pour en savoir plus, visitez le site de RECKLI. Visuels : 1) Le Parks, ZAC de la Duchère, Lyon / H.T.V.S Architecture 2) Centre de Gestion de Gironde, Bordeaux BELLECOUR Architectes / © Philippe Caumes 3) Place Grand Ouest, Massy Atelier VongDCLa rédaction
Il y a 3 ans et 352 jours

Le salon Construction Days prend ses marques

Isabelle Alfano, directrice du salon Construction Days : « Ce rendez-vous s’affiche comme l’évènement de la reprise ». [©DR] Plus que l’été à passer avant de pouvoir se retrouver. C’est un peu le message que font passer Comexposium et Seimat à propos de ses Construction Days. « Ce sera le premier évnement national d’ampleur en 2021 dédié au secteur de la construction », confirme Isabelle Alfano, directrice du salon. Et de poursuivre : « Il offrira aux exposants comme aux visiteurs l’opportunité de retisser des liens et de débattre à nouveau ». Rendez-vous est ainsi donné au Parc Eurexpo-Lyon, du 14 au 16 septembre prochain. Les Construction Days s’affichent donc comme l’évènement de la reprise. Ceci, dans un format inédit qui fera la part belle aux démonstrations. Principalement de matériels de terrassement… Dans ce contexte, tout ou presque se passera en extérieur. Le béton bénéficiera d’une zone dédiée où doivent être regroupés les exposants de la filière. Pour l’heure, peu d’entre eux ont confirmé leur présence. « Mais les inscriptions sont loin d’être closes, remarque Isabelle Alfano.Nous attendons quelque 200 exposants et à mi-juin, un peu plus de 100 ont signé ».   360SmartConnect annonce deux nouveautés PL2M fait partie des participants “béton”. L’industriel a souhaité exposer pour « remplacer notre présence prévue à Intermat, pouvoir renouer des liens et présenter nos nouveautés ». Ainsi, du côté de Lancy, c’est la nouvelle pompe à chape fluide TF400-G qui sera visible “en vrai”. Quant à Putzmeister, il présentera sa pompe à béton compacte tractable P730. Lire aussi : Lancy : Un réseau, deux marques Spécialiste de la banche métallique, Sateco fera aussi le déplacement depuis Poitiers. Il exposera ses outils coffrants et équipements de sécurité pour les chantiers. Et dévoilera un tout nouveau service : l’appli Sateco Tuto. Celle-ci est dédiée à la formation des utilisateurs de coffrage. Lire aussi : Putzmeister lance les nouvelles pompes P720 et P730 Le village “start-up” constitue un des autres temps forts des Construction Days. 360SmartConnect y a déjà confirmé sa présence. Mais surtout annoncé le lancement de deux solutions inédites. Tout d’abord, un système de traçabilité de l’empreinte carbone d’un ouvrage, de la production des matières premières jusqu’à sa livraison (plus d’informations dans Béton[s] le Magazine n° 96 – Septembre/octobre 2021). Ensuite, le 360Sérénité&Contrôle, développé pour permettre la traçabilité des équipements soumis à contrôle.  9 ha d’exposition et de démonstration en extérieur Le programme des conférences du Forum s’est, lui aussi, précisé. « Il y aura deux rendez-vous par jour et un, le jeudi de la clôture », souligne Isabelle Alfano.  “Rationalisation des process : le chantier connecté, un choc de la simplification” est le premier d’entre eux. Suivra “Garantir un environnement de travail sécurisé grâce aux nouvelles technologies”. Le second jour verra la tenue de l’atelier “Un chantier toujours plus vertueux : les nouvelles technologies au service de la transition énergétique”, puis “Comment démarrer/améliorer la transition énergétique”. Enfin, le dernier jour, le “Focus emploi-formation : nouvelles compétences et nouveaux métiers, accompagner la digitalisation” clôturera les conférences.  A l’heure actuelle et sur la base de son expérience d’organisateur de salon, Comexposium table une 10 000 visiteurs, nationaux pour l’essentiel. Ces derniers auront à l’heure disposition 9 ha d’exposition et de démonstration… Ceci, autour de six secteurs d’activité. Outre le “Terrassement, démolition & manutention” et la zone “Filière béton”, il y aura celle dédiée à “Route, Industries des matériaux & fondations”. Puis, celles parlant du “Levage & manutention”, Gros œuvre du bâtiment” et enfin, aux “Nouvelles technologies”.  En dernière minute, Comexposium a dévoilé la tenue d’une vente aux enchères de matériels d’occasion. Cette animation inédite sera opérée par Ritchies Bros.  Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 352 jours

Les sculptures en béton de Joséphine Chevry sauvées par Alphi

En novembre dernier, Béton[s] le Magazine lançait un appel à mécénat pour sauver les œuvres en péril de Joséphine Chevy à La Grande Motte. Et le coffreur Alphi a répondu présent pour la moitié de son budget. Ce mécénat portera sur la rénovation des “Peignes”, sculptures en forme de “I” en béton. « Nous avons souhaité davantage participer à des évènements artistiques et culturels. Tout à commencer avec la photographe Lisa Ricciotti en janvier 2020. Avec la crise sanitaire, les choses ont été ralenties. Mais grâce à Béton[s] le Magazine, nous avons découvert le travail de Joséphine à La Grande Motte. Et nous avons adoré. Je connais d’autant plus cette ville balnéaire que j’ai effectué mes études d’ingénieur à Montpellier. J’ai toujours trouvé remarquable la réalisation architecturale de Jean Balladur, qui a pensé un mode de vie et un vivre ensemble de toutes pièces. Les sculptures de Joséphine sont liées à ce contexte. Elles font partie du visage de La Grande Motte et nous ne pouvions pas les laisser dépérir. Nous avons de plus avec elle un amour commun du béton », s’enthousiasme Alexandre Souvignet, le Pdg d’Alphi. Retour sur l’œuvre de Joséphine Chevry Il est des rencontres quasi-magiques, avec le béton comme élément fédérateur. Par un intermédiaire, je décroche mon téléphone. Pas moyen de se déplacer dans l’atelier-maison pour cause de Covid-19. J’appelle donc sur FaceTime la sculptrice Joséphine Chevry pour une interview. Et tout de suite, ça matche. Le courant passe avec cette dame élégante de 84 ans, à la voix rauque de fumeuse patentée. Là, elle me narre sa rencontre avec le béton. Avec Jean Balladur. Avec tant d’architectes. La Grande Motte (34) et son Jardin Minéral, qui dépérit sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver… Mais commençons par le début de son aventure artistique. Les débuts Quand Joséphine Chevry, dite “Joséphine”, s’est-elle découverte une âme d’artiste ? « A 3 ans, je scarifiais les potirons du jardin de ma nounou. Ou j’arrosais avec une boîte de conserve trouée les cours poussiéreuses. Mes premières performances, si je puis dire… », explique Joséphine. A 16 ans, elle quitte la France pour Edinbourg, au Royaume-Uni, et s’y inscrit aux Beaux Arts. Puis, elle en revient, désirant devenir sculptrice. « Je voulais rentrer aux Beaux Arts de Paris. Maman qui était avant-gardiste, m’a dit “oui”… » Elle trouve déjà un soutien de l’Académie Charpentier, puis dans l’Atelier Marcel Gimond. Tous deux stimulent son travail aux Beaux Arts. C’est la rencontre avec l’architecte Jean Balladur qui l’encourage et lui donne confiance pour se présenter au Grand Prix de Rome, qu’elle décroche en 1966. Val d’Yerres (91), murs Cariatides et soutènement d’un parking, oeuvre réalisée avec l’architecte Jean Maneval. [©Fonds privé de l’artiste]Bernay (27), création de moules en polystyrène pour la réalisation d’une fontaine, oeuvre réalisée avec l’architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l’artiste]Evry (91), clôture des jardins privés du lotissement « les Epinettes », oeuvre rélisée avec l’architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l’artiste] Ses premières réalisations seront le fruit de sa fascination pour le béton. « Boue liquide qui, solidifiée, devient inaltérable », indique Joséphine, avec laquelle elle crée des ouvrages de grandes dimensions. « Joséphine Chevry va vers une matière modeste et primitive, mais moderne : le béton. C’est une boue liquide qui fait prise. Elle se prête avec complaisance à toutes les sollicitations du coffrage qui la contient. Elle utilise alors la souplesse et la force de cette matière contemporaine. La force, dont nous venons de parler, s’augmente par la grandeur que cette sculpture affectionne et qu’autorise la modicité de coût de ce produit. Peu de sculpteurs savent aussi bien qu’elle inscrire leur imaginaire dans la dimension qu’exige l’architecture et son environnement », expliquait alors l’architecte Jean Balladur. Le béton comme emblème Portrait de l’audacieuse Joséphine Chevry. [©Olivier Ramon] « Ma relation à l’objet est le poids, sa massivité. Je n’expose pas mes sculptures en galerie. J’aime voir les gens déambuler dans mon travail, martèle Joséphine. J’aime la proximité du corps. J’aime que chacun puisse toucher mes œuvres. J’aime descendre la sculpture de son socle pour la mettre dans la rue, les jardins, la confondre avec les architectures. Le béton m’a ainsi tendu les bras et répondait parfaitement à mes aspirations. » Les choses s’enchaînent. Au niveau de l’entrée des Beaux Arts de Dunkerque (59), elle réalise un drapé en béton de 6 m de haut. Puis, à la station de ski Puy-Saint-Vincent (05), elle sculpte toutes les coursives… Caen (14), les Mâts, éléments en béton préfabriqué, oeuvre réalisée avec l’architecte H. Ploquin. [©Fonds privé de l’artiste] Joséphine fait partie de ce mouvement de jeunes artistes de l’époque, qui vont se confronter à l’échelle du chantier architectural et urbain. Et apprendre à maîtriser ces outils et matériaux. Inventive, elle crée des moules légers en polystyrène en plusieurs morceaux, qui lui permettent de concevoir des formes par assemblage. La surface du matériau est aussi travaillée. Des empreintes sont gravées au fer de forge. Pour varier les textures et découper les blocs béton, elle utilise un fil chaud. Par contact, ce dernier fond le polystyrène et creuse le support, qui servira pour mouler le béton. Cette technique lui permet de concevoir des formes, dont le registre varie de l’arabesque à l’accident. Les coulées de béton épousent les parois des banches, qui libèrent une variété de concrétions monumentales en relief stratifiées, feuilletées, parfois drapées.  “Bétonner” La Grande Motte La Grande-Motte, 1968, une famille à la plage devant le Jardin Minéral en fond. [©Archives de la Mairie de la Grande Motte] Et nous arrivons à La Grande Motte, qui est son premier grand chantier, en 1968. Et ses œuvres monumentales. C’est Jean Balladur, encore et toujours lui, qui lui confie la réalisation de sculptures sur les dunes du Point Zéro. Il lui propose comme première page d’écriture, la plage de La Grande Motte, avec pour contrainte de fixer le sable. Car il n’y avait que marais et monceaux de sable assez “moches”. « Toute cette côte-là était sauvage dans les deux sens, le bon et le mauvais », se souvient Joséphine. A l’époque, elle arrive avec un seau de sable et des morceaux de carton. « A l’image de l’arbre ou de la concrétion du coquillage, la sculpture de Joséphine Chevry laisse affleurer à la surface de la matière le discours énigmatique du monde des choses », insistait Jean Balladur. Et ces deux-là, vont déambuler dans les dunes, parler art, parler de tout. « Une véritable symbiose. » Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fabrice Duvert]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste] Joséphine dessine alors sur le sable les premières formes d’écriture : des “I”, des “O” et des jambages. Elle propose ainsi un alphabet de formes simples en béton préfabriqué. Et un énorme chantier commence, de « folie le chantier ! » Moulés en béton brut, ces modules élémentaires sont préfabriqués en série, avant d’être fixés dans le sol que l’artiste a modelé en pentes douces. Le vent, la dune… Sur la dune, le béton… Joséphine a dessiné un jardin en béton, où l’on peut pique-niquer. Des formes derrière lesquelles se cacher des vents de sable, entre lesquelles courir et s’amuser à écouter les sons du souffle marin… Le Jardin Minéral devient emblématique du Point Zéro. Il figure même dans le label du Patrimoine du XXe siècle. Un jardin de sculptures en béton à sauver Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste] Après plusieurs tempêtes (notamment en 1989) et agressions climatiques, le béton des œuvres monumentales du Jardin Minéral de la Grande Motte a subi de graves lésions. De même que l’invasion de lichens et de mousse. Il est donc urgent de retrouver la “peau d’origine” des sculptures dégradées. En effet, le béton est soumis à l’épreuve du temps et du climat. Les facteurs environnementaux contribuent au développement de pathologies diverses : encrassement des surfaces, éclatement, eau douce (pluviale, acide sulfurique et nitrique) et eau de mer (sulfurique), provoquant dissolutions et décompositions du matériau. Il en est de même du cycle “gel-dégel”, qui entraîne des phénomènes d’écaillages, puis d’éclatement. Bref, il faut sauver ces œuvres en péril. A cette fin, Joséphine a créé l’association “Sous le vent_le béton”, afin d’envisager un chantier de restauration. Les travaux prévus portent sur le désensablage, la restauration des bétons après échantillonnage. Mais aussi sur la reconstitution des Peignes (formes en “I”) et le nettoyage et protection des bétons par hydro-gommage d’origine végétale, peiling et gommage. Enfin, l’étanchéité. La mairie de la Grande Motte soutient le projet et le coffreur Alphi a répondu présent pour le mécénat des Peignes, ce qui représente 50 % du budget de rénovation. C’est pourquoi nous appelons tous nos lecteurs cimentiers, bétonnières, industriels, entreprises générales… à soutenir cette initiative. A bon entendeur… Joséphine Chevry dans son atelier en 2018 en préparation de son exposition pour les 50 ans de La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste] Association “Sous le vent_le béton”5 rue Marcel Pagnol – 34920 Le CresTél : +33 6 81 13 40 13 contactventbeton@gmail.comSite Internet Muriel Carbonnet 
Il y a 3 ans et 353 jours

Nouveau coffrage en béton fibré Schöck Signo® : Qualité, durabilité et esthétique au cœur de la préfabrication

Grâce à une nouvelle formulation et à un tout nouveau process de fabrication, Schöck Signo® s’impose ainsi comme l’offre de coffrage la plus large du marché. Une combinaison inédite de bétons confère aux éléments de cette gamme une surface extérieure exceptionnellement lisse, sans bulles ni aspérités, pour un aspect impeccable. Cet atout esthétique se double de celui d’être hydrophobe, totalement étanche en raison de pores capillaires infinitésimaux, permettant d’atteindre une durabilité optimale, sans risques de détérioration dans le temps liés à l’humidité et garantissant l’enrobage nécessaire des aciers. Le procédé de fabrication intègre deux phases : la première relève du moulage de la face extérieure du Signo®, puis dans la continuité d’une seule et même coulée, la seconde consiste en un procédé d’extrusion qui octroie, au béton fibré hautement compacté des faces intérieures, une rugosité et des tenons favorisant l’adhérence au béton frais.Dédié à la réalisation d’éléments de construction en béton apparent comme les rives de prédalles, balcons, bandeaux, murs ou encore coffrages de poutre de rives, Schöck Signo® bénéficie d’un parement irréprochable qui séduira architectes, préfabricants et entreprises de construction.De nombreux avantagesEn béton fibré extrudé type C40/50, Schöck Signo® présente l’avantage d’une surface remarquablement lisse côté extérieur, gage d’une finition de haute qualité, et rugueuse à l’intérieur, ainsi que des tenons, pour une adhérence optimale au béton frais.Livrés prêts au montage, dans une longueur maximale de 2.70 ML, il suffit de couper ces éléments de coffrage pour obtenir la dimension et l’angle souhaités, puis de les assembler en toute simplicité et en un temps record grâce aux clips de jonction droits et d’angles pour un alignement parfait. Les tenons dont ils sont pourvus côté intérieur créent alors une liaison mécanique linéique avec le béton frais.Efficace, rapide et sécure, cette solution clé en main, ne générant de facto aucun déchet sur chantier, s’érige comme alliée des professionnels en quête de méthodes de construction rationnelles, de délais de réalisation courts et d’optimisation de rentabilité, avec un résultat esthétique répondant pertinemment aux attentes des différents acteurs du bâtiment.Notons encore que Schöck Signo® peut être conçu sur mesure en fonction des besoins et des projets, avec un choix de hauteurs allant de 7 à 60 cm.Qu’il s’agisse d’ouvertures de portes, de fenêtres, d’escaliers, de paliers ou de balcons, Schöck Signo® apporte à chacune de ces configurations une solution idéale en créant un cadre parfait.Trois modèles pour de multiples applicationsSchöck Signo® type U-0Coffrage pour rives de dalles, prédalles et poutres. Le coffrage Signo® type U-0 s’utilise pour les rives de dalles, prédalles et poutres. Doté d’un chanfrein identique à celui d’une règle à coffrer, il assure une finition irréprochable.Schöck Signo® type U-1Coffrage pour réalisation de rives de balcon Signo® type U-1, également avec profil chanfreiné, dispose d’une languette d’étanchéité particulièrement efficace permettant d’obtenir une goutte d’eau parfaite et réglementaire en retirant le joint après coulage. Il se positionne facilement sur la table à coffrer pour réaliser les rives de balcons.Schöck Signo® type U-2Coffrage pour double murs et murs sandwich Signo® type U-2 est, quant à lui, muni de deux languettes d’étanchéité, pour traiter les côtés latéraux des prémurs, évitant tout passage de la laitance du béton.
Il y a 4 ans et 6 jours

Jean-Michel Boulaire : Brutale minutie

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le goût du plasticien Jean-Michel Boulaire pour l’architecture se manifeste dans son œuvre sculptée. L’artiste parisien introduit une certaine abstraction, afin de parvenir à une forme épurée, empreinte d’une mystérieuse poésie brute. C’est la texture même du matériau, ici le béton, qui commande la forme, qui doit sortir de la matière. Jean-Michel Boulaire est breton d’origine. De son enfance sur le littoral, il a gardé un souvenir, à la fois rassurant et anxiogène, pour les bunkers. Qui jalonnaient la côte. « Ces châteaux forts en péril, c’était des lieux de théâtre pour mon imaginaire. Où j’inventais du drame et des tensions. Qui habitent toujours mes volumes aujourd’hui », se souvient Jean-Michel Boulaire. L’œuvre de Jean-Michel Boulaire est en dialogue constant avec l’architecture. [©Lucie Nicolas] Paul Virilio, auteur de l’ouvrage “Bunker Archéologie”, décrit très bien ces tensions, « l‘épaisseur de ses parois signale la puissance probable de l’impact ». Le littoral breton jonché de bunkers Paul Virilio compare les ouvertures réduites au « plissement d’une paupière », cherchant à protéger ses yeux. Monuments du péril d’une époque lointaine où l’Europe s’enfermait de toutes parts. Les blockhaus sont toujours là, impressionnants, carapaces de béton aux allures fantomatiques. Les escapades de Jean-Michel Boulaire sur le littoral breton ont été marquées par la présence. D’abord mystérieuse de ces masses de béton ouvragé, plus tout à fait menaçantes, mais toujours pas vraiment rassurantes. Objets à explorer et redouter, peut-être, à la fois. Tout un programme… C’est ainsi que Jean-Michel Boulaire, à l’aide coffrages réalisés en bois recyclés et d’une recette de béton maison (il y ajoute même du laiton, de l’aluminium, du fer…), fait naître des sculptures miniatures aux formes architecturales épurées. Des formes géométriques habitées Certains diront que ce sont des formes géométriques habitées, d’autres se demanderont à quoi elles correspondent. « La série “Points de vue” est une proposition, mettant en valeur les qualités plastiques du modèle de bunkers M272 de la marine allemande. Je l’ai choisi parmi des dizaines que j’ai observées. Il est conçu selon un axe de symétrie. J’ai conservé la moitié droite pour en extraire l’essentiel. L’ouverture du bâtiment est ici obturée pour le déposséder de sa fonction originale et pour en faire un vrai sujet de sculpture. L’alternance de surfaces saillantes très affirmées et de surfaces lisses en font un objet sculptural fort. Et les quatre exemplaires en béton permettent une multitude de combinaisons de mise en exposition et de points de vue sur ces composants formels. C’est un objet différent à chaque regard »,explique Jean-Michel Boulaire. Ici, l’oxymore “Brutale minutie” prend tout son sens. [©Jean-Michel Boulaire]Ici s’exprime toute la minutie de l’artiste. [©Jean-Michel Boulaire]Les escapades de Jean-Michel Boulaire sur le littoral breton ont été marquées par la présence, d’abord mystérieuse de ces masses de béton ouvragé, plus tout à fait menaçantes, mais toujours pas vraiment rassurantes. Objets à explorer et redouter, peut-être, à la fois. Ici, les Points de vue reprennent l’imagerie des bunkers. [©Jean-Michel Boulaire]Le plasticien Jean-Michel Boulaire essaie de plus en plus de se libérer de la tentation de la précision pour faire des pièces plus spontanées, où l’imprévu et l’accident apportent plus d’expressivité. [©Jean-Michel Boulaire] Une recette béton maison De taille réduite, ses œuvres aux formes géométriques invitent le spectateur à questionner son point de vue. Ainsi que son rapport à l’espace. « Les formes de la série des monotypes ont été conçues pour être vues verticalement dans les deux sens. On peut donc les retourner à souhait pour renouveler notre regard. Elles ne sont donc pas statiques. Ce sont de lourds monolithes massifs et denses, mais comme ils flottent au milieu de la feuille, ils deviennent aériens et légers. Ils contiennent ainsi. Comme c’est le cas dans certaines de mes pièces, leurs contraires et surtout la possibilité, même minime, de ne pas être figée par un seul regard, un seul point de vue. Et je n’aime pas que les choses ne soient pas possibles. C’est pourquoi les “pierres” en béton (elles ne sont pas en béton) peuvent s’ouvrir et leurs parties s’articuler. » Ce monolithe architectural a une fonction défensive. Il protège celui qui s’y dissimule, mais il l’enferme aussi. ET en même temps, il concentre l’attention sur l’intérieur, un intérieur protégé et un extérieur “répulsif” pour reprendre le mot de Claude Parent. [©Jean-Michel Boulaire]Dans la série des dessins “Dissections”, sont projetées sur la pierre des lignes bleues à l’aide d’un cordeau à tracer de maçon. [©Jean-Michel Boulaire]Moulage en béton du bras de Cyrille Borgnet, artiste peintre, ayant reçu 3 balles dans les mains et bras, lors des attentats du Bataclan, à Paris, en 2015. [©Jean-Michel Boulaire]Jean-Michel Boulaire met en avant les noms de ces œuvres qui visent à rapprocher deux termes avec une figure de style. [©Jean-Michel Boulaire]Les formes de la série des monotypes ont été conçues pour être regardé de tous les sens. [©Jean-Michel Boulaire] Jean-Michel Boulaire accorde beaucoup d’importance au titre de ses œuvres. Il met en exergue l’oxymore, cette figure de style qui vise à rapprocher deux termes (un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire. Muriel Carbonnet Plus d’information sur l’artiste ici Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 7 jours

Daliform Group, les solutions techniques qui révolutionnent le monde du gros œuvre

Daliform Group est l’entreprise leader dans le développement et la production de coffrages perdus en plastique recyclé pour le monde de la construction.Grâce à son équipe d’ingénieurs hautement qualifiée, l’entreprise est devenue un vivier d’innovations et de succès aux services des entreprises du bâtiment. Daliform Group fabrique des coffrages perdus pour réaliser des vides sanitaires, des bassins de rétention et/ou de dispersion des EP (Iglu’®, Système Atlantis) et des radiers et dalles en béton armé allégées (U-Boot® Beton, U-Bahn® Beton, Fit Slab). Les produits Daliform Group ont contribué à la réalisation d’ouvrages importants en France tels que les Tours Hekla, Duo, Alto, Trinity à Paris, des parkings et beaucoup d’autres ouvrages dans le monde entier. Les coffrages sont réalisés conformément aux standards de qualité les plus élevés et ils sont couverts par de nombreuses certifications et par l’Avis Technique du CSTB.
Il y a 4 ans et 24 jours

Terreal lance une offre de coffres monolithes prêts à poser pour Brise-Soleil Orientables

Allier les atouts de la construction 100% terre cuite au confort des Brise-Soleil OrientablesIncontournables pour les maisons à grandes baies vitrées, bénéficiant d’un bel ensoleillement, les brise-soleil orientables permettent une optimisation du confort d’été. Partie intégrante de la façade, ils conjuguent confort thermique, gestion des apports solaires et optimisation de la lumière naturelle. Pour compléter sa gamme, TERREAL a ainsi développé ces coffres spécifiques afin de proposer la première solution 100% terre cuite pour l’intégration de brise-soleil orientables.Contrairement à une pose classique de coffres fabriqués sur place par un maçon, les coffres TERREAL sont prêts à poser et permettent un gain de temps considérable et des finitions impeccables. Développé en partenariat avec les fabricants de brise-soleil orientables, le coffrage répond aux attentes des maîtres d’ouvrages en permettant des variations de largeur et d’épaisseur de lame. Un volume intérieur suffisant est prévu pour répondre à toutes les dimensions différentes et la longueur peut atteindre 5,20 mètres.Testé et approuvé : zoom sur un chantier à ToulouseTERREAL a mis en œuvre pour la première fois le coffrage pour BSO sur un chantier de maison individuelle à Vigoulet-Auzil. Prêts à l’emploi, les huit coffres ont été posés en une demi-journée, au lieu de deux jours avec des coffres fabriqués sur place par le maçon.Des coffres innovants et designLe coffre BSO en terre cuite répond à une réelle demande de la part des constructeurs en termes de rapidité et d’efficacité mais il comble également les attentes des particuliers et des architectes sensibles au design d’ouvertures toujours plus esthétiques et modulables.Pour le rendu final, quatre coloris d’accessoires de finition sont proposés pour s’accorder à la couleur du BSO, renforçant ainsi le positionnement haut de gamme du produit. « Nous apportons une solution qui n’existait pas sur un marché haut de gamme avec un fort potentiel de développement commercial. » précise Fabrice Lezay, Directeur régional des ventes Sud-Est Gros œuvre/Décoration.Caractéristiques produit :Dimensions : 230 x 420 mmLargeur d’ouverture : de 50 à 520 cmRéservation intérieure : 130 x 370 mmPoids : 40 kg/mlCouleurs rail aluminium : Blanc (RAL 9010), Gris clair (RAL 9006), Gris foncé (RAL 7016), Noir (RAL 9005)
Il y a 4 ans et 28 jours

L'entrevous Deltivoutain + CI d'Edilteco® France reçoit un avis technique du CSTB

Cet Avis Technique, document de référence pour les professionnels de la construction, certifie la bonne conception de l’entrevous, sa conformité aux exigences de chaque chantier, et garantit la durabilité ainsi que l’efficacité du correcteur de pont thermique.Un système ingénieuxHabituellement, les rupteurs sont des éléments indépendants, des pièces supplémentaires aux entrevous que les professionnels ajoutent à leur stock. Pour simplifier cela, DELTIVOUTAIN + CI a été conçu avec un rupteur intégré en sous face et sécable, de manière à faciliter la gestion des stocks et la préparation des chantiers. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN+ CI intègre dès sa fabrication un correcteur de pont thermique sécable (UP 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main.Parfaitement découpé à la forme de chaque entrevous, le rupteur vient ensuite se fixer sur la partie supérieure du hourdis.Conçu en polystyrène (PSE), une fois mis en œuvre, le rupteur va réduire le pont thermique de la liaison entre le plancher et le mur dans le cas d’une isolation par l’intérieur.Le rupteur sécable sur chaque entrevous corrige le pont thermique créé notamment par la continuité des éléments en béton de la dalle vers le chaînage du mur. Il sépare la partie courante du plancher avec celle du chaînage périphérique et l’interruption locale de la dalle de répartition sur tout ou partie de son épaisseur.Si l’utilisation du rupteur n’est pas nécessaire, la partie sécable reste en place et ne gêne pas la mise en œuvre de l’entrevous. Ce concept innovant de produit « 2 en 1 » permet aux artisans de ne pas avoir à gérer de stock de rupteurs sur leur chantier et génère beaucoup moins de déchets.Une mise en oeuvre rapide et pratiqueLa mise en œuvre de DELTIVOUTAIN + CI est similaire à celle des entrevous en polystyrène classiques, mais plus économique car elle ne nécessite pas de poutrelles périphériques et ne requiert pas de faux entraxe.En effet, l’entrevous de départ est un entrevous complet, non découpé, qui se pose en rive de plancher. Le rupteur sécable va venir se positionner au-dessus de l’entrevous de manière à épouser le chanfrein et assurer une parfaite correction du pont thermique dans le sens longitudinal, en rive du plancher. Il n’est donc pas nécessaire de poser une poutrelle en périphérie du plancher comme lors de l’utilisation de rupteurs longitudinaux « traditionnels ».Dans le sens transversal, de façon identique, le rupteur sécable sera recoupé pour être adapté à la largeur de l’entrevous, afin de juste le recouvrir. Il sera positionné sur la face supérieure afin d’assurer une correction du pont thermique en about de plancher.Afin de garantir le maintien des performances mécaniques, les entrevous ont une épaisseur de corps suffisante. En finalité, une seule découpe sera nécessaire pour la pose de l’entrevous d’arrivée, qui comme celui de départ, sera posé en rive de plancher, sans ajout de poutrelle.L’utilisation d’ancres plastiques sera nécessaire pour assurer le blocage des correcteurs de ponts thermiques lors du coulage du béton de la dalle.La livraison des poutrelles est systématiquement accompagnée d’un plan de préconisation de pose qui fournit les informations nécessaires à la mise en place des rupteurs.Caractéristiques techniquesLargeur du rupteur en partie haute : 50 mmUp 0.27 à 0,15Epaisseur des planchers compatibles : 17 – 20 - 25mm (hauteurs coffrantes intégrant 5 mm de béton)Entraxe des poutrelles des planchers compatibles :600 - 630/640 -700 mmLongueur des pièces CI : 1250 mm à recouper sur chantierPSE Certifié ACERMIDestiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d'assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l'isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en oeuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation.Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d'une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l'économie d'éléments structurels devenus inutiles
Il y a 4 ans et 45 jours

L’entrevous « Deltivoutain + CI » d’EDILTECO® France reçoit un avis technique du CSTB et la reconnaissance des professionnels du btp avec le label Sageret

« DELTIVOUTAIN + CI » – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré permettant de limiter les ponts thermiques. Brevetée, cette solution bénéficie aujourd’hui d’un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d’isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1« Planchers et accessoires de plancher » qui ont examiné respectivement ce procédé. Cet Avis Technique, document de référence pour les professionnels de la construction, certifie la bonne conception de l’entrevous, sa conformité aux exigences de chaque chantier, et garantit la durabilité ainsi que l’efficacité du correcteur de pont thermique. De leur côté les professionnels du BTP ont plébiscité cette innovation par le biais de la 9ème édition du concours Sageret, qui vise à élire les meilleurs produits du BTP. Les professionnels ont décerné à EDILTECO® France le label « Élu innovation par les professionnels du BTP », dans la catégorie « Structure, Façade, Maçonnerie », pour le DELTIVOUTAIN + CI. Ce concours qui distingue et récompense les produits et les matériels les plus innovants dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, est, pour EDILTECO®, un véritable gage de reconnaissance de la qualité et des performances de ses produits par ses pairs. C’est également une distinction qui salue la force novatrice de l’entreprise en matière technique et technologique. UN SYSTEME INGENIEUX Habituellement, les rupteurs sont des éléments indépendants, des pièces supplémentaires aux entrevous que les professionnels ajoutent à leur stock. Pour simplifier cela, DELTIVOUTAIN + CI a été conçu avec un rupteur intégré en sous face et sécable, de manière à faciliter la gestion des stocks et la préparation des chantiers. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre dès sa fabrication un correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main. Parfaitement découpé à la forme de chaque entrevous, le rupteur vient ensuite se fixer sur la partie supérieure du hourdis. Conçu en polystyrène (PSE), une fois mis en œuvre, le rupteur va réduire le pont thermique de la liaison entre le plancher et le mur dans le cas d’une isolation par l’intérieur. Le rupteur sécable sur chaque entrevous corrige le pont thermique créé notamment par la continuité des éléments en béton de la dalle vers le chaînage du mur. Il sépare la partie courante du plancher avec celle du chaînage périphérique et l’interruption locale de la dalle de répartition sur tout ou partie de son épaisseur. Si l’utilisation du rupteur n’est pas nécessaire, la partie sécable reste en place et ne gêne pas la mise en œuvre de l’entrevous. Ce concept innovant de produit « 2 en 1 » permet aux artisans de ne pas avoir à gérer de stock de rupteurs sur leur chantier et génère beaucoup moins de déchets. &nbsp; UNE MISE EN OEUVRE RAPIDE ET PRATIQUE La mise en œuvre de DELTIVOUTAIN + CI est similaire à celle des entrevous en polystyrène classiques, mais plus économique car elle ne nécessite pas de poutrelles périphériques et ne requiert pas de faux entraxe. En effet, l’entrevous de départ est un entrevous complet, non découpé, qui se pose en rive de plancher. Le rupteur sécable va venir se positionner au-dessus de l’entrevous de manière à épouser le chanfrein et assurer une parfaite correction du pont thermique dans le sens longitudinal, en rive du plancher. Il n’est donc pas nécessaire de poser une poutrelle en périphérie du plancher comme lors de l’utilisation de rupteurs longitudinaux « traditionnels ». Dans le sens transversal, de façon identique, le rupteur sécable sera recoupé pour être adapté à la largeur de l’entrevous, afin de juste le recouvrir. Il sera positionné sur la face supérieure afin d’assurer une correction du pont thermique en about de plancher. Afin de garantir le maintien des performances mécaniques, les entrevous ont une épaisseur de corps suffisante. En finalité, une seule découpe sera nécessaire pour la pose de l’entrevous d’arrivée, qui comme celui de départ, sera posé en rive de plancher, sans ajout de poutrelle. L’utilisation d’ancres plastiques sera nécessaire pour assurer le blocage des correcteurs de ponts thermiques lors du coulage du béton de la dalle. La livraison des poutrelles est systématiquement accompagnée d’un plan de préconisation de pose qui fournit les informations nécessaires à la mise en place des rupteurs. &nbsp; CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES – Largeur du rupteur en partie haute : 50 mm – Up 0.27 à 0,15 – Epaisseur des planchers compatibles : 17 – 20 – 25 mm (hauteurs coffrantes intégrant 5 mm de béton) – Entraxe des poutrelles des planchers compatibles : 600 – 630/640 -700 mm – Longueur des pièces CI : 1250 mm à recouper sur chantier – PSE Certifié ACERMI Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d’assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l’isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en œuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation. Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d’une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l’économie d’éléments structurels devenus inutiles.
Il y a 4 ans et 51 jours

GCP habille une salle polyvalente

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La salle de L’Escale à Cras-sur-Reyssouze affiche des produits GCP Applied Technologies sur ses murs et son entrée. [©GCP Applied Technologies] AIN. La commune de Cras-sur-Reyssouze voulait se doter d’une salle polyvalente. Permettant à la fois d’y pratiquer divers sports d’intérieur et de la louer pour des occasions festives. Construite sur un ancien ensemble de champs, le complexe, nommé L’Escale, a été dessiné par le cabinet d’architectes grenoblois Archipel. Composée de deux espaces, l’un à la toiture basse, l’autre à la toiture haute, la salle se déploie sur 1040 m2. Pour sa structure le maitre d&rsquo;oeuvre a fait le choix d’un béton apparent. Livré par Cemex, il laissait à nu les traces de décoffrage et de mise en œuvre. Par la suite, l’entreprise Duguet Frères est venue y appliquer les produits de GCP Applied Technologies. « C’est un chantier intéressant pour nous. Puisque nous y avons livré nos solutions de façades et de traitement de sol, explique Florian Doras, responsable commercial de la marque. Les murs en béton apparent ont été lasurés avec le Pieri Prelor Vario. Dans des teintes Onyx 25% et 200%, selon les éléments. Le tout pour une surface de 1000 m2.» S’intégrant dans un complexe plus étendu, incluant le stade municipal, les alentours de la salle ont été traités eux aussi avec une solution GCP Applied Technologies.&nbsp;«&nbsp;Pour les sols constituant l’entrée de L’Escale, le Pieri VBA 2012 a été mis en oeuvre. Il s’agit d’un désactivant de voiierie, qui a été utilisé sur 500 m2.» Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 51 jours

MCB décroche l’île de La Réunion

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine MCB doit construire 30 moules permettant la préfabrication de xblocPlus en béton non armé [©MCB] Loire. L’usine Moules Concept Béton (MCB) est implantée sur la commune du Chambon Feugerolles, au cœur des territoires. Cet industriel est spécialisé dans la réalisation “d’ouvrages chaudronnés destinés à la mise en forme du béton”, comme le précise son site Internet. En d’autres termes, des moules et coffrages métalliques sur mesure. C’est dans le cadre de son expertise unique que MCB vient de décrocher une commande pour la construction de moules pour blocs brise-lame.&nbsp;«&nbsp;Ces blocs sont conçus par le Néerlandais Delta Marine Consultants. Il s’agit de leur nouvelle offre baptisée xblocPlus, car ils présentent une forme inédite&nbsp;», explique Rémy Mallet, dirigeant de MCB.&nbsp;&nbsp; Réalisés en métal, les moules sont au nombre de 30 et bénéficient de quelques améliorations par rapport au concept d’origine. L’ensemble est destiné au chantier de l’aéroport Roland-Garros de Saint-Denis de La Réunion. Assurés par le groupe Vinci, les travaux visent au “prolongement de la protection littorale existante le long de la concession aéroportuaire&nbsp;». Et doivent voir la pose de quelque 11&nbsp;500 xblocPlus non armés, d’un poids unitaire de 4,4 t environ (volume de 2 m3). C’est la Société bourdonnaise industrielle de préfabrication et de béton (SBIPB) qui assurera la production des xblocPlus sur la plate-forme aéroportuaire. Pour ce faire, cette filiale Vinci vient de réceptionner une première livraison de moules pour effectuer des essais. Pas de centrale sur site pour cette préfabrication foraine&nbsp;: les bétons doivent être fournis par un BPE voisin de l’aéroport. Le chantier est prévu pour une durée de trois ans.&nbsp; Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 51 jours

Alphi : La TopTable au balcon

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La TopDalle d’Alphi est particulièrement adaptée pour la réalisation de balcons coulés en place. [©Alphi/Eric Perret] Haute-Savoie. Animées par les mêmes valeurs et la même volonté d’améliorer les conditions de travail des compagnons sur les chantiers. Alphi et Bovagne Frères collaborent depuis plus de 10 ans en Haute-Savoie.&nbsp; Ainsi, l’entreprise de gros œuvre a fait le choix du système de coffrage TopDalle, dès sa conception par Alphi. Les atouts de cet outil en termes de sécurité, d’ergonomie et de productivité ont conquis l’entreprise, qui dispose aujourd’hui de plus de 10&nbsp;000 m² de TopDalle pour gérer la réalisation de ses planchers coulés en place.&nbsp; Bovagne Frères a aussi sollicité Alphi sur la problématique récurrente du coffrage de balcons. Un point sensible sur les chantiers, sachant qu’aucune solution traditionnelle ne permet de coffrer ces éléments en toute sécurité.&nbsp;La TopTable répond désormais à ce besoin. Cette nouvelle table-balcon a été testée et perfectionnée en collaboration avec l’entreprise, pour aboutir à un produit optimal, en termes de modularité, de poids et de conditionnement. Une dizaine de chantiers gérés par Bovagne Frères ont ainsi été réalisés avec cette table de coffrage sur le bassin d’Annemasse et dans le Pays de Gex. La TopTable est actuellement utilisée sur les chantiers du Clos de La Bergerie,&nbsp; à Cessy (01), de Cédrus, à Annemasse (74), des Prémices, à la Roche-sur-Foron (74) ou encore de l’Arborescence, à Veigy-Foncenex (74). «&nbsp;Nous sommes très satisfaits de la table de coffrage Alphi,&nbsp; qui nous assure un gain de temps considérable pour la réalisation des chantiers. Et permet surtout à nos coffreurs de travailler en sécurité », concluent Nicolas Bovagne, directeur général, et François Marelli, directeur de travaux, au sein de l’entreprise Bovagne Frères. Cet article est à retrouve dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 51 jours

Wacker Neuson : Des “Y” bien vibrés

Cet article est à retrouver dans Béton[s] le Magazine n° 93 Les poteaux en “Y” de l’OL Vallée ont nécessité le savoir-faire de tous les intervenants. [©Wacker] Rhône. A l’ombre du stade de l’Olympique Lyonnais pousse l’OL Vallée, un ensemble de bureaux, salle multi-fonctionnelle de 16&nbsp;000 personnes et espace tertiaire. Pour le R+7 de bureaux, l’architecte a dessiné le parking parsemé de seize poteaux en “Y”, venant soutenir l’étage supérieur. «&nbsp;Non seulement, ce sont des poteaux en “Y”, mais chaque branche a une surface en négatif, rappelant la forme d’un IPN&nbsp;», détaille Irvann Demartino, responsable du projet pour Atout Coffrage. Cet industriel a donc conçu un coffrage bois, permettant de reproduire la forme voulue. Tout en évitant les effets de succion et en étant réutilisable seize fois. «&nbsp;Le système d’Atout Coffrage nous a permis de couler rapidement et en toute sérénité, précise Guillaume Brun, chef de chantier chez Bosgiraud, entreprise en charge du gros œuvre. Pour nous, le défi était de réussir à avoir un béton assez fluide. Ceci, pour remplir les formes.&nbsp;» Bosgiraud s’est appuyée sur le béton Chronolia de LafargeHolcim, permettant de décoffrer dès le lendemain. «&nbsp;Nous avons aussi coulé en été, ce qui nous a aidés. Et ce, chaque poteau, mètre cube, par mètre cube, en alternant patte gauche et patte droite, pour équilibrer l’ensemble.&nbsp;» Anthony Gonin, commercial chez Aurama, a, lui, apporté la solution de vibration externe, aidant à s’assurer du bon remplissage du coffrage. «&nbsp;Je leur ai conseillé d’utiliser un vibrateur externe AR 52 9 000 tr/mn, complété par un convertisseur de fréquences électroniques FUE M/S 75A. Le tout fabriqué par Wacker Neuson.&nbsp;» Une solution adoptée par toutes les équipes. «&nbsp;Nous avions mis en place un process. Le vibrateur était déplacé à intervalles réguliers, afin d’assurer une bonne homogénéité du béton. Au final, nous avons coulé au rythme d’un poteau par jour. Toute cette préparation a été optimale&nbsp;», conclut Guillaume Brun.&nbsp; Cet article est à retrouver dans Béton[s] le Magazine n° 93
Il y a 4 ans et 52 jours

Murs en pierre sèche : les nouveaux outils aident les entreprises et les artisans

L'UNESCO est également intervenue pour légitimer sa valeur: fin 2017, l'art des murs en pierres sèches a été inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel à protéger et à sauvegarder.Les raisons ont des racines lointaines: la connaissance de cette technique a été transmise parmi les anciennes communautés rurales jusqu'aux professionnels d'aujourd'hui. Toujours avec un seul objectif: prévenir les glissements de terrain et les inondations, lutter contre l'érosion des sols et la désertification, tout en respectant pleinement l'environnement. L’inscription regroupe huit pays européens dans lesquels les techniques de construction des murs en pierres sèches sont différentes mais toutes réalisées "de manière artisanale" ou avec des pierres les unes sur les autres, sans l'utilisation d'autres matériaux sauf dans certains cas, de terre sèche.Au fil du temps, cependant, même les techniques les plus anciennes ont ajouté au travail des «artisans» - main-d'œuvre qualifiée qui disparaît malheureusement - celui de nouveaux équipements, capables de terminer le travail plus rapidement et de garantir une précision maximale: comme les pinces de tri MB-G , dont les griffes saisissent, déplacent, placent des pierres, des roches ou des pierres de tous types et de toutes tailles avec une extrême précision et délicatesse. Comme dans trois chantiers de construction différents - un en France, un en Allemagne et l'autre en Slovénie - où la pince MB a été choisie pour construire des murs en pierres sèches précisément parce que sa plaque inclinée lui permettait d'avoir un champ d'action plus large.et placer les pierres avec une précision extrême, contrairement à d'autres équipements - comme le godet d'excavation - avec lesquels cela aurait été impossible. Il est également possible d'installer un kit de dents, ce qui facilite la préhension et le contrôle des matériaux avec des poids et des formes particuliers.Aussi pour les murs réalisés avec des poteaux en bois, les opérateurs ont choisi de travailler avec les produits MB Crusher, en l'occurrence des godets concasseurs et cribleurs La raison est simple: par concassage et criblage sur site, il est possible de récupérer les déchets et de les utiliser immédiatement comme drainage ou tout-venant. C'est ce qu'a fait une entreprise italienne, qui dans un chantier de reconstruction d'une pente de soutènement effondrée a utilisé les deux outils MB: annulation des coûts logistiques, utilisation de matériaux locaux, rapidité de construction, pas de difficultés dues au dénivelé de l'escarpement.Une sorte d'évolution de murs en pierre sèche est la nouvelle technique de la terre armée, la solution d'ingénierie naturaliste qui permet de remplacer les murs en béton par des structures à moindre impact environnemental. En effet, comme pour les murs en pierres sèches, cette technique utilise des matériaux de remplissage locaux, garde un aspect naturel, est plus élastique aux sollicitations du sol et est facile à installer et à entretenir. Le cas d'une entreprise vénitienne chargée de construire un mur de soutènement en terre armée pour remplacer la maçonnerie en béton existante est significatif. Sonia, le géotechnicien de l'entreprise de construction, explique comment ils ont résolu les problèmes de gestion des déchets et la marge de manœuvre limitée en raison de la pente de la route de montagne.«Pour mener à bien ce travail, nous nous sommes appuyés sur l'équipement MB Crusher pour les étapes de concassage et de criblage. Nous avons ainsi pu économiser sur l'achat de nouveaux matériaux en concassant les pierres récupérées du criblage de la terre et dont nous aurions autrement dû nous débarrasser à des coûts substantiels pour obtenir la pierre que nous avons utilisée pour le drainage. Le sol tamisé, en revanche, a été immédiatement réutilisé pour la pose à l'intérieur des coffrages. Je remercie MB Crusher pour les conseils qui nous ont permis de gagner de l'argent en termes de temps et d'argent, tout en respectant l'environnement "N'est-ce pas le rêve de chaque entreprise d'avoir dans son parc des équipements polyvalents et faciles à utiliser qui vous permettent de travailler avec précision, rapidité et économies de coûts?
Il y a 4 ans et 79 jours

Découvrez la boutique en ligne Doka France !

Doka, spécialiste du coffrage et d’étaiement, propose à ses clients une boutique en ligne. Commandez dès à présent&nbsp;des systèmes et composants de coffrages Doka à toute heure et à tout moment et bénéficiez des&nbsp;meilleurs prix sur shop.doka.com. Créez votre compte pour suivre et gérer vos commandes grâce aux notifications et à l’historique d’achats. Une équipe spéciale et une ligne d’assistance sont disponibles pour vous accompagner et apporter leurs conseils.Inscrivez-vous dès maintenant et profitez des frais de livraison offerts lors de votre première commande !* * dans la limite d’un seul camion 13m complet avec le code BIENVENUE Doka – spécialiste du coffrage Doka&nbsp;est leader international pour la conception, la fabrication et la commercialisation des systèmes de coffrage (dont coffrage-cadre) et d’étaiement pour tous les secteurs du BTP. Avec plus de 160 sites commerciaux et logistiques dans plus de 70 pays, le groupe Doka dispose d’un réseau extrêmement performant pour fournir aux entreprises de construction des équipements et supports techniques avec réactivité et professionnalisme. La haute qualité d’un produit et la bonne résistance à l’usure d’un matériel sont synonymes de longévité et de sécurité. Grâce aux normes ISO 9001 et ISO 14001, tous les produits Doka répondent aux exigences les plus élevées en matière de qualité et de protection environnementale. En outre, chaque nouvelle génération de produit est compatible avec la précédente.&nbsp;
Il y a 4 ans et 91 jours

Eiffage Génie Civil et Chantiers Modernes Construction décrochent le record mondial du plus long coffrage glissant réalisé en une fois

Choisie pour sa rapidité par rapport à un bétonnage classique, la technique du coffrage glissant a permis aux équipes de construire la nouvelle fosse de réception et de stockage des ordures ménagères résiduelles de la future Unité de Valorisation Énergétique en 19 jours seulement (du 18 février au 13 mars 2020).L'ouvrage se distingue surtout par ses dimensions : 62 mètres de long, 22 mètres de large et 31,5 mètres de haut, pour un total de 212,78 mètres réalisé en coffrage glissant. 3 634 m3 de béton, 671 tonnes d'acier et 278 vérins hydrauliques auront été nécessaires à sa construction.« Confiants dans le savoir-faire de nos équipes, nous avions fait il y a plusieurs années le pari audacieux de recourir au coffrage glissant pour réaliser cet ouvrage majeur du projet. Nos collaborateurs ont su relever ce défi grâce à leur professionnalisme et leur capacité à aller toujours plus loin. Ce record nous incite à continuer à repousser les limites de la technique », explique Benoît Lapostolle, directeur d'exploitation chez Eiffage Génie Civil.« Cette réussite est le fruit de l'audace et de l'esprit d'innovation et d'adaptation dont nos équipes ont su faire preuve face aux défis rencontrés pendant les phases de préparation et réalisation. Nous sommes fiers d'avoir obtenu ce record qui rend hommage au travail des équipes études et travaux. En tout, 160 personnes ont été mobilisées sur cette opération », explique Karim Rahbani, directeur délégué Travaux Publics Île-de-France de VINCI Construction France.Réalisé pour le compte du Syctom, l'agence métropolitaine des déchets ménagers, premier opérateur public européen de traitement et de valorisation des déchets ménagers, le chantier consiste en la transformation du centre actuel, qui arrive en fin de vie, en un équipement de pointe apportant notamment de meilleures performances sur le plan environnemental. A horizon fin 2023, l'incinérateur existant sera remplacé par une unité de valorisation énergétique (UVE) qui traitera 350 000 tonnes d'ordures ménagères résiduelles chaque année.
Il y a 4 ans et 94 jours

Eiffage et Vinci décrochent un record mondial

Le Guinness World Records a attribué à Eiffage Génie Civil et Chantiers Modernes Construction, filiale de Vinci Construction France, le record du plus long coffrage glissant réalisé en une fois. [©Eiffage] Eiffage Génie Civil et Chantiers Modernes Construction (filiale de Vinci Construction France) ont décroché le record mondial du plus long coffrage glissant réalisé en une fois. Ceci, auprès du Guinness World Records. Ce record a été obtenu dans le cadre du chantier de transformation du centre de traitement des déchets ménagers du Syctom. A Ivry-sur-Seine, près de Paris.  En seulement 19 jours Choisie pour sa rapidité par rapport à une solution de bétonnage classique. La technique du coffrage glissant a permis aux équipes de construire la nouvelle fosse de réception. Et de stockage des ordures ménagères résiduelles de la future Unité de valorisation énergétique (UVE). Et ceci, en seulement 19 j : du 18 février au 13 mars 2020. « Confiants dans le savoir-faire de nos équipes. Nous avions fait, il y a plusieurs années, le pari audacieux de recourir au coffrage glissant. Afin de réaliser cet ouvrage majeur du projet. Nos collaborateurs ont su relever ce défi grâce à leur professionnalisme et leur capacité à aller toujours plus loin. Ce record nous incite à continuer à repousser les limites de la technique »,explique Benoît Lapostolle, directeur d’exploitation chez Eiffage Génie Civil. Un total de 212,78 m réalisés en coffrage glissant Réalisé pour le compte du Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers. Le chantier consiste en la transformation du centre actuel, qui arrive en fin de vie, en un équipement de pointe. Apportant de meilleures performances sur le plan environnemental. Quelque 160 personnes ont été mobilisées pour la construction de cet ouvrage. Qui mesure 62 m de long, de 22 m de large et de 31,50 m de haut. Soit un total de 212,78 ml réalisés en coffrage glissant. En termes de fournitures, 3 500 m3de béton, 650 t d’acier ont été nécessaires pour la construction. Et 278 vérins hydrauliques pour le coffrage. « Cette réussite est le fruit de l’audace et de l’esprit d’innovation et d’adaptation. Dont nos équipes ont su faire preuve face aux défis rencontrés pendant les phases de préparation et réalisation. Nous sommes fiers d’avoir obtenu ce record qui rend hommage au travail des équipes études et travaux », conclut Karim Rahbani, directeur délégué travaux publics Ile-de-France de Vinci Construction France.
Il y a 4 ans et 100 jours

Le record mondial du plus long coffrage glissant est attribué à...

TECHNIQUE. Dans le cadre d'un chantier situé à Ivry/Paris XIIIème, les sociétés Eiffage génie civil et Chantiers modernes construction (Vinci construction France) viennent de se voir décerner le record du plus long coffrage glissant réalisé en une fois.
Il y a 4 ans et 101 jours

Concevoir autrement les enceintes de centrales nucléaires

Toujours en construction, l’EPR de Flamanville fait partie des centrales nucléaires dites “de nouvelle génération”. Ici, réalisation de la double enceinte du réacteur, encore avant la pose du dôme de couverture. [©ACPresse] La sécurité des enceintes de centrales nucléaires est un objectif sociétal des plus importants, qui fait l’objet de nombreuses polémiques. De manière très schématique, il existe deux grandes approches dans la conception de ces enceintes :• L’enceinte constituée d’une paroi unique de grande épaisseur en béton armé. Et revêtue sur sa face interne d’une fine paroi métallique (appelée “liner” en anglais) • L’enceinte dite “à double paroi”. L’une, interne, est coulée en béton fortement armé et précontraint dans les deux directions (verticale et horizontale). L’autre, externe, est constituée d’un béton armé classique. Une lame d’air d’une épaisseur de l’ordre de 2 m séparent l&rsquo;une de l&rsquo;autre les deux parois . L’espace annulaire séparant les enceintes externe (à gauche) et interne (à droite) présente une épaisseur de l’ordre de 2 m. [©ACPresse] I – Qu’est-ce qu’une enceinte simple paroi munie d’un liner métallique&nbsp;? Cette conception est la plus ancienne. Elle repose sur une vision très simple du rôle de l’enceinte. La paroi en béton armé est dimensionnée pour reprendre toutes les sollicitations extérieures accidentelles ou non. De son côté, le “liner” métallique assure l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis de gaz radioactifs. Qui susceptibles de s’échapper du cœur du réacteur, en cas d’accident.&nbsp;A priori pertinente et performante, cette conception a malgré tout été remise en cause. Il y a plusieurs dizaines d’années, notamment par l’ingénierie française. La principale critique reposait sur l’utilisation du liner métallique. Les reproches formulés étaient de deux ordres. Tout d’abord, la mise en place du liner était considérée comme longue et coûteuse. Car il fallait exécuter, avec le plus grand soin les soudures des plaques métalliques le constituant.&nbsp; Dans les centrales nucléaires de nouvelle génération, la paroi intérieure de l’enceinte interne est doublée d’un liner métallique pour assurer une parfaite étanchéité. [©LNG Dunkerque] Ensuite, le risque de corrosion était potentiellement important, en particulier au niveau des soudures (zones propices à ce type de dégradations). Il générait des inspections fréquentes, longues et coûteuses de l’enceinte. Aussi, l’ingénierie française a décidé de développer un autre concept&nbsp;: celui de l’enceinte dite “ double paroi en béton”. II – Qu’est-ce qu’une enceinte à double paroi en béton&nbsp;?&nbsp; De conception plus récente, l’enceinte à double paroi repose sur plusieurs idées fortes. En premier lieu, la paroi dite “interne” doit être fortement armée et précontrainte (dans les deux directions). Ce choix a pour objectif d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des pressions internes. Résultant de la rupture accidentelle du circuit primaire de réfrigération du cœur du réacteur (taux d’armatures important). Et l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis des fuites accidentelles de particules radioactives. Dans cette conception, la précontrainte bi-directionnelle est censée refermer toutes les fissures éventuelles générées lors du processus de durcissement du béton.&nbsp; De son côté, la seconde paroi, dite “externe”, a pour rôle unique d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des sollicitations extérieures (séisme, tempête, explosion, chute d&rsquo;avion…). Enfin, la lame d’air présente entre les deux parois, aussi appelée espace annulaire. Elle est mise en dépression par un système de ventilation et filtration. Elle est conçue pour confiner, en cas d’accident, les particules radioactives de l’air, puis de permettre leur extraction.&nbsp;&nbsp; Le diamètre et la densité d’armatures passives nécessaires à la construction des parois des enceintes nucléaires restent très importants&#8230; [©ACPresse] Toutefois, un problème subsiste.&nbsp;Un certain nombre d’enceintes conçues de cette façon ont présenté une fissuration traversante (sur toute l’épaisseur de la paroi interne). Cette dernière a été mise en évidence lors des épreuves décennales qui consistent à mettre sous pression gazeuse l’enceinte interne. Cette fissuration devrait être colmatée. Opération coûteuse qui posait, en plus, la question de la fiabilité de ces enceintes nucléaires&#8230; En conséquence, l’ingénierie française a pris une décision, pour les centrales à venir, dites “nouvelle génération”. Les enceintes de confinement adopteront “la ceinture et les bretelles”&nbsp;! C’est-à-dire la double enceinte en béton avec, côté paroi interne, la présence d’un liner métallique. Il va sans dire qu’une telle solution a des conséquences économiques importantes. Avec une augmentation substantielle du coût de ces enceintes. Tout d’abord lié à leur construction (temps de construction accru). Ensuite à leur stratégie de contrôle (il faut suivre avec beaucoup d’attention l’évolution des soudures du liner métallique). Toutefois, cumuler “ceinture et des bretelles” ne s’avère pas si sécure qu’on pourrait le penser. En effet, la fissuration traversante de la paroi interne n’est pas annulée. Et une corrosion des soudures peut toujours survenir. Sans compter que l’acier se comporte assez mal, quand il est soumis à de fortes températures…&nbsp; III – Y a-t-il de nouvelles solutions&nbsp;?&nbsp; Aujourd’hui, il n’est pas déraisonnable de penser que cette solution coûteuse pourrait être concurrencée par d’autres conceptions plus innovantes. Ces dernières passent, principalement, par l’analyse critique de la conception française initiale. C’est-à-dire celle d’une paroi fortement armée et précontrainte bi-directionnelle. En effet, ce choix technique a conduit à l’existence de fissures traversantes. Il est peut-être fondé sur une approche abusive quant à l’utilisation de la précontrainte. D’un point de vue historique, le béton précontraint a été inventée au début du siècle dernier par l’ingénieur Eugène Freyssinet. De manière très schématique, il s’agit d’éliminer les contraintes de traction au sein de la structure. En introduisant une compression (due à la précontrainte) dans la zone tendue d’une structure fléchie (poutre, dalle, voussoir…). Ce sont ces contraintes de traction que le béton n’apprécie guère, car à l’origine des fissures créées. Cette technique permet de construire des structures en béton ayant de grandes portées (la portée est la distance entre deux appuis). En général, la précontrainte remplace toutes les armatures de flexion. Dans le cas d’une précontrainte totale ou une grande partie de ces armatures ou dans le cas d’une précontrainte partielle. Ce qui est peut-être abusif, dans le cas des enceintes de confinement “à la française”, est d’appliquer une précontrainte bidirectionnelle sur un béton déjà fortement armé dans deux directions&nbsp;! “Le mieux est l’ennemi du bien” dit le dicton. Serait-ce le cas pour les enceintes&nbsp;? Même en utilisant un béton auto-plaçant, assurer le coulage des parois des enceintes nucléaires est un exercice délicat. Et peut conduire à des faiblesses structurelles. Que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. [©ACPresse] Une structure fortement armée dans deux directions est une structure composite à fort degré d’hétérogénéité mécanique. Le module de Young des aciers est cinq fois supérieur à celui du béton. Lors du durcissement du béton (accompagné de mécanismes physico-chimiques), cette hétérogénéité mécanique induit l’apparition de microfissures dans le voisinage des aciers de renfort. On applique la précontrainte bi-directionnelle sur cette structure hétérogène micro-fissurée. Celle-ci ne va pas refermer les micro-fissures, mais, au contraire, les propager&nbsp;: création de fissures plus longues et plus ouvertes. Ceci, d’autant plus que les câbles de précontrainte ne peuvent pas, être parfaitement alignés, induisent des moments locaux.&nbsp; Enfin, il est utile de signaler qu’il est toujours difficile de bétonner correctement une structure. Dans laquelle les armatures passives (aciers de béton armé) et actives (précontrainte) s’entremêlent. Même en utilisant un béton auto-plaçant. Cette difficulté peut conduire à des faiblesses que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. Par ailleurs, la mise en pression de l’enceinte. Une pression d’un peu plus de 3 bar peut être appliquée à l’enceinte. Soit un peu plus que dans le pneumatique d’une voiture. Une possible fissuration pourrait générer les macro-fissures traversantes (par propagation des fissures préexistantes.&nbsp; IV – Et si on abandonnait la précontrainte au profit des fibres métalliques&nbsp;? Les conceptions innovantes, ou pouvant l’être, reposent sur l’abandon de la précontrainte dans la paroi interne de l’enceinte. Elles s’appuient sur l’acceptation de l’existence potentielle de fissures, qui seront contrôlées de telle manière qu’elles ne seront jamais traversantes. La seule façon d’atteindre cet objectif est d’utiliser des bétons de fibres et, plus particulièrement, des bétons de fibres métalliques. Ceci en combinaison avec les armatures traditionnelles. Les fibres métalliques sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau. [©ACPresse] Les bétons de fibres métalliques ont une cinquantaine d’années d’existence. Ils sont aujourd’hui parfaitement connus et maîtrisés du point de vue technico-scientifique. De manière très schématique, les fibres jouent le même rôle que les armatures traditionnelles de béton armé vis-à-vis de la fissuration avec. Cependant, deux différences principales qui les distinguent&nbsp;:&nbsp; • Les fibres sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau&nbsp;;• Les fibres métalliques sont efficaces vis-à-vis de fissures plus fines que celles contrôlées par les armatures. Ainsi, les fibres métalliques sont plus pertinentes que les armatures. Vis-à-vis des fissures liées au comportement en service de la structure. Les voussoirs des tunnels des lignes du Grand Paris utilisent maintenant des bétons sans armatures, mais additionnés de fibres métalliques. Ces bétons spécifiques ont une cinquantaine d’années d’existence. [©ACPresse] Associer armatures et fibres conduit donc à concevoir une structure à renforcement multi-échelles. En l’occurrence celle des fibres et celle des armatures. Un procédé très efficace vis-à-vis de la maîtrise de la fissuration&nbsp;: depuis les fissures les plus fines jusqu’aux fissures beaucoup plus ouvertes. La littérature internationale montre que le comportement mécanique du béton armé fibré est supérieur à celui du béton armé seul. D’autre part, l’utilisation des fibres (à un pourcentage élevé, nécessaire dans le cas des enceintes de centrales nucléaires) conduit à un réseau de fissures fines très souvent non connectées. Ce constat favorise l’apparition du phénomène de cicatrisation. Dans le temps, des fissures qui n’advient que pour des fissures très fines.&nbsp; V – L’innovation passera aussi par l’emploi du Bfup La conception et le dimensionnement de la paroi interne de l’enceinte en béton armé fibré en remplacement de celle en béton armé précontraint pourraient constituer une première étape dans l’innovation. Une étape d’innovation n° 2 (qui se cumule à la première étape) serait l’utilisation de “coffrages”. Collaborants en bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup). Ces composites cimentaires sont à la mode et de plus en plus utilisés à l&rsquo;international depuis&nbsp;plus de 20 ans. Ce sont des bétons de fibres qui ont des propriétés mécaniques. Et une durabilité très accrues par rapport aux bétons de fibres classiques. Un phénomène lié à la très grande compacité de la matrice cimentaire et à l’utilisation d’un pourcentage très important de fibres. Elément fin, durable et hautement résistant, les panneaux en Bfup peuvent constituer un coffrage perdu collaborant, en mesure de remplacer le liner métallique. [©DR] L’idée du coffrage collaborant en Bfup a une triple conséquence positive :&#8211; Un gain important de temps de construction, car le coffrage de l’enceinte reste en place ;&#8211; Un apport mécanique significatif, du fait d’un coffrage collaboratif aux propriétés mécaniques accrues ;&#8211; Un gain important en durabilité de la paroi, car le coffrage constituera une “peau” très étanche vis-à-vis du transfert de substances radioactives. D’une certaine manière, il remplacera en même temps le liner métallique interne.  Bien évidemment, il reste à évaluer la pertinence de ces deux étapes d’innovation possible. Ces dernières constituent un champ de mises en œuvre des connaissances acquises dans le domaine de la recherche et des développements technologiques. Ne pas évaluer leur intérêt pour les enceintes de centrales nucléaires serait dommage du point de vue socio-économique et de la sécurité.&nbsp;&nbsp; Pierre RossiDirecteur de rechercheDépartement Mast-EMCGU&nbsp;(Matériaux et structures &#8211; Expérimentation et modélisation pour le génie civil urbain) et l’Université Gustave Eiffel &#8211; Ifsttar
Il y a 4 ans et 105 jours

Peri : structuration et perspectives

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. En février 2020, Peri a ouvert un point de vente à Bordeaux (33). [©Peri] SEINE-ET-MARNE. Pour le coffreur Peri, installé à Meaux, l’année 2020 a été celle de la concrétisation de grands chantiers. Les tours Duo, dans le XIIIe arrondissement de Paris notamment. Des chantiers majeurs qui ont permis à l’entreprise de traverser sans trop d’encombres cette année de crise sanitaire. «&nbsp;Les perspectives pour 2021 restent dans la continuité du deuxième semestre 2020, avec une légère croissance de l’activité, explique Jean-Michel Gueguen, directeur général de Peri France. L’année 2021 sera sans doute l’année du Grand Paris, avec la mise en route de nouveaux ouvrages.&nbsp;» Peri participe en particulier au génie civil intérieur de la gare Villejuif &#8211; Louis Aragon et au tunnel Eole de La Défense. «&nbsp;En termes de produits, Peri France va continuer à proposer sur le marché ses produits phares comme le coffrage de dalles Gridflex et le coffrage manuportable universel Duo. Et va accélérer le lancement du nouveau coffrage de dalles Skymax. Nous avons pu le voir sur quelques chantiers cette année et les clients en sont très satisfaits.&nbsp;» Ce fut par exemple le cas sur le chantier des Groues, à Nanterre et de l’école de Design, à Nantes. Peri a aussi ouvert deux nouveaux points de vente à Lyon, chez Ecotra Logistics, et à Nantes, chez Leroy Logistique. Les deux sites proposent du contreplaqué et des poutrelles bois, le coffrage Duo. Et des accessoires de chantiers sont aussi disponibles à Nantes. Après l’ouverture en février 2020 d’un autre point de vente à Bordeaux, cela porte les infrastructures de la marque à deux parcs matériels vente et location, trois dépôts de vente et trois agences. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 106 jours

Situer et comprendre les coffrages

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. La Sateco Map permet à la marque de fluidifier ses problématiques de logistique. [©Sateco] Comme dans tous les domaines de la vie courante, les datas et les nouvelles technologies de l’information ont envahi le BTP, jusqu’au marché des coffrages. Toutes les marques travaillent à ajouter des solutions digitales à leurs matériels. Peri a fait le choix de la puce RFID, pour le moment limitée au coffrage de dalles Skymax. « Mais au fil du temps, la technologie sera déployée sur les accessoires de levage et sous la forme de QR-Codes pour les étais, explique Thierry Chancibot, directeur technique et marketing de la marque. A l’heure actuelle, les puces facilitent les échanges de documentation avec nos clients. En les scannant, ces derniers ont accès à la référence du produit, à son nom, à son mode d’emploi et au suivi des contrôles. » Mais les possibilités d’accès à l’information sont quasi-infinies et les options devraient se multiplier. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 106 jours

Services innovants autour du béton

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Le béton en libre-service : une tendance qui a le vent en poupe. [©Liebherr] Le béton, c’est de la matière grise, teinte que certains lui reprochent, car il rendrait son environnement triste&#8230; Ça se discute. Toutefois, ici, ce n’est pas de couleur, mais d’intelligence, dont il est question. Pas du matériau en tant que tel &#8211; quoique -, mais plutôt de son univers. En effet, si le béton a beaucoup évolué ces dernières décennies, il est en même temps resté très figé dans les habitudes des utilisateurs. Souvent faute de nouveaux services. Alors même que les besoins ont évolué, en parallèle de l’apparition de nouvelles technologies. L’impression 3D, appelée aussi “fabrication additive”, en constitue le plus bel exemple. Le n° 91 de Béton[s] le Magazine y était consacré&#8230; Ainsi, le numérique permet de faire bouger les lignes, en simplifiant l’accès au matériau. En quelques clics, on passe sa commande, puis on peut la suivre, en temps réel. Fini le coup de fil à la centrale pour demander&nbsp;: «&nbsp;Où est la toupie qui doit me livrer&nbsp;?&nbsp;» Le numérique entre aussi dans la matière avec les puces RFID, qui permettent aux bétons de “raconter leur histoire”, via des applications ou des systèmes dédiés. Ces mêmes puces peuvent aussi se greffer sur le matériel, à commencer par les coffrages. De quoi simplifier la gestion des parcs, des stocks et le suivi au niveau de la maintenance. Qui peut le plus&#8230; Les petits volumes constituent une autre attente forte des professionnels, artisans en tête, comme des particuliers, bricoleurs avertis. Mais commander et venir chercher sous centrales de BPE quelque 250 l de béton, voire moins, est pour ainsi dire mission impossible. Si quelques industriels proposent malgré tout ce service, ils restent rares. D’où le développement de la distribution automatique du béton. Des mini-centrales, équipées de petits malaxeurs, permettent d’acheter du béton en “libre-service” ou presque, dans de très faibles volumes&nbsp;: 500 l en moyenne. Ces unités commencent à fleurir dans le paysage bétonnier français. Enfin, vient la variante “production sur place”. On ne parle pas de bétonnières de chantier, mais de malaxeurs mobiles matériaux, aptes à délivrer des petits volumes à la demande. Quelques BPE ont intégré de tels véhicules à leur parc. Pour toujours plus de services. Dossier réalisé par Yann Butillon, Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Dans ce dossier, retrouvez : Le béton en deux temps trois clicsSituer et comprendre les coffragesDes puces dans le bétonLe béton sur place et en quantité maîtriséeBPE en libre-service Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 107 jours

RECTOR enrichit son offre avec des Prémurs béton bas carbone pour réduire l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués

Dans le cadre de sa démarche RSE initiée en 2020, RECTOR, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, s’engage dans la réduction de l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués. Son offre s’enrichit d’un Prémur béton bas carbone, né de la collaboration entre l’unité de production de Rector située à Berre-L’Etang et Ecocem, 1er producteur européen indépendant de laitier moulu de haut-fourneau, basé à Fos/Mer. Une réduction de 35 à 40 % de l’empreinte carbone Pour la création de son nouveau Prémur bas carbone, la stratégie de Rector a reposé sur 3 objectifs majeurs : obtenir un Prémur bas carbone avec les mêmes qualités que le Prémur réalisé en béton standard afin de ne pas réduire son champ d’application, maîtriser son coût de revient pour continuer à proposer un produit aux prix du marché, réduire son impact environnemental au maximum. Fruit de la recherche interne de Rector sur les formulations béton réduisant fortement l’impact carbone, le nouveau Prémur affiche une réduction de l’ordre de 35% à 40%, suivant la classe d’exposition, par rapport aux bétons décrits dans la norme NF EN206. Pour parvenir à de tels résultats, Rector a substitué une part du ciment par du laitier de haut fourneau et du filler, deux matériaux aux émissions carbone faibles mais avec des performances de durabilité équivalentes à celles du ciment. Un travail sur l’adjuvantation et sur l’optimisation de l‘étuvage a également été réalisé en usine. Ces résultats, qui ont fait d’ores et déjà l’objet de nombreux tests en laboratoire et en usine, seront formalisés dans une FDES spécifique en cours d’élaboration. Un Prémur bas carbone réalisé en local Le nouveau Prémur bas carbone de Rector est né de la collaboration entre son unité de production située à Berre-L’Etang et le site voisin d’Ecocem de Fos/Mer qui lui fournit le laitier de haut fourneau. Les sous-produits de l’industrie sidérurgique sont ainsi revalorisés efficacement, en local, dans l’unité de production de Rector. Proposée dans un premier temps uniquement dans le Sud de la France, l’offre de prémurs bas carbone Rector sera prochainement disponible nationalement. Au-delà des Prémurs, Rector souhaite aujourd’hui ouvrir ces avancées techniques à ses Prédalles et à l’ensemble de ses produits en béton. Parce qu’une seule solution d’optimisation ne peut être envisagée, l’entreprise explore toutes les pistes menant à la décarbonation en bonne intelligence de son offre. Prémur Rector, une solution constructive préfabriquée aux multiples avantages Elément de structure préfabriqué industriellement, le Prémur Rector est une solution constructive qui offre de nombreux avantages par rapport au béton banché et à la préfabrication lourde. Il est constitué de deux parois minces en béton armé préfabriqué, assemblées en usine et de dimensions indépendantes, maintenues espacées par des raidisseurs métalliques verticaux. Une fois positionnés et stabilisés, les panneaux de Prémur font office de coffrage : des armatures de liaison y sont glissées et du béton prêt à l’emploi coulé, ce qui garantit la stabilité de la construction. Destiné aux murs intérieurs et extérieurs, le Prémur Rector bénéficie de nombreuses possibilités de configurations (intégration de poteaux, poutres, huisseries métalliques&#8230;) et présente des atouts majeurs : rapidité et facilité de pose, réduction des coûts et des délais d’exécution, qualité de parement simplifiant les finitions, solution idéale contre existant ou en cotes bloquées, réduction des terrassements en infrastructure, suppression des inconvénients du coffrage, amélioration des conditions de travail et de sécurité.
Il y a 4 ans et 107 jours

SikaRapid-8 Slag, un nouvel accélérateur de durcissement

Sika déploie des solutions en faveur de la fabrication de bétons bas carbone. [©Sika] A l&rsquo;heure de la transition écologique et de la RE 2020, la filière béton travaille à la réduction de son empreinte carbone. Objectif : diminuer de 80 % des émissions de CO2 à l’horizon 2050. Ainsi que Sika vient de développer SikaRapid-8 Slag, un nouvel accélérateur de durcissement, spécifique aux bétons dits “bas carbone”, c’est-à-dire formulés avec une addition de laitier ou à base de ciment recomposé en contenant. SikaRapid-8 Slag est destiné aux bétons prêts à l’emploi, ainsi qu’aux bétons préfabriqués armés ou précontraints. Il permet une montée en résistance à court terme de ces bétons&nbsp;: + 30 % de résistances mécaniques à 20 °C et + 40 % à 5 °C (au bout de 18 h, pour un mélange 50/50 CEM I/laitier). Ainsi qu’une réduction des délais de décoffrage en BPE. Et une amélioration des cadences et une diminution de l’étuvage en préfabrication. Enfin, SikaRapid-8 Slag améliore l’aspect du béton. Conforme à la norme NF EN 934-2 et titulaire de la marque NF, SikaRapid-8 Slag est fabriqué dans l’usine Sika située à Gournay-en-Bray (76).
Il y a 4 ans et 108 jours

Meva prend les rênes de la PME Acropol

Les responsables de l’entreprise Acropol (à gauche) transmettent les rênes à Meva. [©Meva] Composée de Nadine Bonnast et de Bernard Bron, la famille dirigeante d’Acropol a passé les rênes de sa PME à l’Allemand Meva, dans le cadre d’une cession d’entreprise. Le rachat a eu lieu le 21 janvier dernier. Avec 25 employés à Landen, en Belgique et à Rodange, au Luxembourg, Acropol s’est fait un nom dans la location de coffrages de voiles et de dalles. Ainsi que dans celle de systèmes d’étaiement et de soutènement destinés à la construction résidentielle. Cette entreprise est très ancrée dans le tissu économique local. Meva va donc étendre sa présence au Benelux.&nbsp; Le coffreur Meva se lance en Belgique et au Luxembourg Pour ce fabricant de coffrages basé en Forêt Noire, à Haiterbach (Bade-Wurtemberg), ce rachat ouvre de nouvelles possibilités. Ceci, afin de poursuivre le développement de ses activités dans les pays voisins. Ainsi, les clients du Benelux pourront non seulement profiter de la large palette de produits. Mais aussi bénéficier de l’accompagnement et des services de Meva. Les entreprises de construction du Nord-Est de la France et de l’Ouest de l’Allemagne disposeront, de par un approvisionnement plus rapide, de la proximité des nouveaux sites.&nbsp; De plus, de nouvelles prestations vont venir étoffer l’offre Meva. Outre la location, l’accent va être mis sur la vente de coffrages et de prestations de services, telles que le suivi de projet, la réalisation des plans de coffrage et d’exécution en 3D. Ainsi que la statique, les coffrages spéciaux et le savoir-faire en matière de béton apparent.&nbsp; Le nouveau site de Meva, à Landen, dispose d’un hall de 3 000 m², de bureaux modernes, de salles de formation et d’exposition. Ainsi que de 20 000 m² extérieurs, destinés à la préparation des coffrages, à la logistique et à l’agrandissement du parc de matériels.&nbsp;
Il y a 4 ans et 115 jours

La gamme Knauf Fibra® évolue pour révolutionner l'isolation des sous-faces de dalles

Acteur en France des panneaux laine de bois pour l'isolation des sous-faces de dalles, Knauf repense sa gamme Knauf Fibra avec des innovations majeures tournées vers :Une garantie conformité/performances unique sur le marché pour les maîtres d'œuvre et à la pointe des dernières évolutions réglementaires, notamment relatives à la protection incendie, avec l'entrée en vigueur du « Guide 2016 » du CSTB.La simplification pour les poseurs, avec une mise en œuvre exclusive, source de gains de productivité sur les chantiers.Knauf Fibra® : des solutions en conformité avec les évolutions réglementaires récentes et des nouveautés exclusivesEn effet, la nouvelle réglementation, communément appelée « Guide 2016 », a un impact sur les panneaux laine de bois + isolant utilisés. Ce guide insiste notamment sur la continuité de l'isolation contre le feu, préconisant la mise en œuvre de panneaux à bords feuillurés, sauf si les essais permettent de prouver les performances feu des panneaux à bords droits. De même, ce guide exige une protection de l'isolant par un parement en laine de bois d'une épaisseur de 20 mm minimum, avec une justification de l'efficacité de cette protection par des essais.Reconnue depuis plusieurs années comme l'offre la plus exhaustive du marché pour l'isolation en sous-faces de dalles, Knauf Fibra associe parements en laine de bois et isolants de types laine de roche et polystyrène expansé gris haute performance XTherm. Jouant sur l'association de ces composants, ainsi que sur deux modes de mise en œuvre - en fond de coffrage ou rapportée, par fixation mécanique sous-dalles - Knauf Fibra s'adapte à tous les chantiers dans les bâtiments d'habitation, les ERP et bâtiments tertiaires... en dalle béton, prédalle, sous-face de plancher, plafond de parking, sous-sol, garage, cave, locaux techniques.Découverte des atouts des 3 nouveautés Knauf Fibra®De nouveaux essais et des produits certifiés, des performances thermiques encore améliorées dans les complexes laine de bois contenant du PSE, un nombre de fixations réduit par panneau : zoom en détails sur tout le potentiel de Fibra Ultra+, Fibrastyroc et Fibraroc Typ2.Fibra Ultra+ : une nouveauté avec une mise en œuvre exclusive simplifiéeKnauf a mené les essais nécessaires pour revendiquer la conformité, dans les bâtiments d'habitation de 1ère et 2ème familles, des panneaux Fibra Ultra+ à bords droits qui associent parements en laine de bois et PSE gris.Ces panneaux ayant prouvé toute leur efficacité, les bords droits des panneaux Fibra Ultra+ sont conservés dans la nouvelle gamme. Lors des essais, le panneau en laine de bois de 20 mm a démontré toute sa conformité pour la protection au feu de l'isolant PSE pendant 15 minutes, exigée dans les bâtiments visés.Pour servir au mieux la rentabilité et productivité des entreprises de pose, Knauf a développé Fibra Ultra+ avec pour objectif l'optimisation de cette nouveauté. Ainsi, seuls 6 points de fixation par panneau sont nécessaires lors de la pose rapportée, au lieu de 10 précédemment. Ce gain de 40 % assure une pose encore plus compétitive, du fait des économies d'accessoires (chevilles, forets) et d'une mise en œuvre plus rapide.Fibrastyroc : la solution haute performance polyvalente encore amélioréeLes nouvelles règles imposées par le Guide 2016 impactent également l'offre Fibrastyroc. Ces panneaux composites associent une âme en PSE gris haute performance XTherm, 40 mm de laine de roche et deux parements de laine de bois. Utilisables dans toutes les familles de bâtiments d'habitation et les ERP, les solutions Fibrastyroc se mettent en œuvre en fond de coffrage comme en fixation mécanique.Pour être conformes aux exigences de la nouvelle réglementation, les solutions Fibrastyroc ont su démontrer par l'essai leur résistance au feu avec un REI 90. Fibrastyroc a également passé avec succès les essais de protection de l'isolant au feu (APL) pendant 30 minutes, exigée pour leur usage dans les locaux visés.Les panneaux Fibrastyroc affichent une finition particulièrement soignée grâce à leurs bords biseautés et leur finition Clarté qui assure une réflexion à la lumière optimale, un atout qui vient s'ajouter à l'aspect esthétique reconnu des parements en laine de bois.Toujours dans cette volonté d'accompagnement des entreprises pour plus d'efficacité et rentabilité sur les chantiers, Knauf a réduit de 25% le nombre de fixations nécessaires à la pose rapportée des panneaux Fibrastyroc avec 6 fixations au lieu de 8 auparavant.Fibraroc Typ2 : également optimisé pour la rénovation, les locaux à risque...L'offre Fibraroc Typ2 de Knauf a, elle aussi, passé avec succès les essais justificatifs (REI*) des nouvelles règles du Guide 2016. Ce panneau dédié à la fixation mécanique allie un isolant en laine de roche (de 50 à 325 mm d'épaisseur) à un parement en laine de bois.Applicables également dans toutes les familles d'habitation, les ERP et locaux à risques, les panneaux Fibraroc Typ2 et Typ2 A2 (d'épaisseurs de 50 à 325 mm) garantissent un REI 120.Une solution tout autant esthétique que performante en termes d'isolation thermique avec un R du panneau seul pouvant atteindre 9,10 dans sa version Fibraroc Typ2 (325 mm).*REI : le REI indique la Résistance mécanique (stabilité du matériau au feu), l'Etanchéité aux gaz et flammes (fonction pare-flammes), et l'Isolation thermique (fonction coupe-feu). Il s'exprime en minutes.La laine de bois : performances techniques et environnementalesAvec ses performances acoustiques exceptionnelles, sa résistance au feu, à l'humidité et aux agressions mécaniques, la laine de bois des panneaux Knauf Fibra offre également une esthétique impeccable.Matériau résolument environnemental, la laine de bois constitue une ressource locale, renouvelable et biosourcée. S'intégrant dans une démarche HQE®, avec un taux d'émissions A+ pour une qualité de l'air respectée, la laine de bois revendique un impact carbone pouvant être mesuré dans l'optique de la RE2020 et de l'E+C-.Les panneaux Knauf Fibra disposent de FDES vérifiées, mesurant leur impact environnemental et attestant la quantité de matière biosourcée utilisée. Les panneaux sont entièrement fabriqués chez Knauf Fibre, la seule usine de laine de bois en France, implantée en Haute-Saône.Trouver la solution adaptée : suivez le guide !La nouvelle édition du Guide de Conception Knauf Fibra permet de trouver rapidement la solution d'isolation en sous-face de dalles par type de bâtiment, par application ou encore selon la mise en œuvre, tout en tenant compte des exigences en matière de sécurité incendie et de performances thermiques ou acoustiques. Véritable outil d'aide au choix, ce guide est consultable sur knauf.fr.Le mot de l'expert Jean-Marc Maria aux maîtres d'œuvre et poseurs« Cet enrichissement de la gamme Knauf Fibra permet de répondre en tous points aux exigences des nouvelles réglementations, en particulier feu avec une protection incendie conforme aux exigences feu des bâtiments (jusqu'à REI 180). Nos solutions s'inscrivent dans une approche système et vous offrent donc une gamme complète. Knauf Fibra apporte des performances thermiques élevées (R.max < 10) ainsi que des propriétés acoustiques (isolation et absorption). La gamme Knauf Fibra reste la plus large sur ce marché. Elle s'inscrit parfaitement dans une démarche à la fois qualitative, sécuritaire et économique. Les panneaux Knauf Fibra sont thermiquement les plus performants du marché de l'isolation des planchers bas. La qualité de la laine de bois garantit la pérennité dans le temps du produit, une esthétique impeccable, ainsi que des pouvoirs significatifs de réflexion de la lumière (parkings), le tout dans un cadre environnemental exemplaire. »
Il y a 4 ans et 119 jours

EIB, le configurateur de l'Industrie du Béton, pour des FDES adaptées à vos projets

Les FDES vérifiées couvrent les principaux produits destinés au secteur du bâtiment dans différentes conditions de mise en œuvre : murs à coffrage intégré (MCI), murs à coffrage et isolation intégrée (MCII), prédalles en béton armé et précontraint, dalles alvéolées, poteaux en béton armé, poutres en béton précontraint, panneaux architecturaux pleins et à isolation intégrée, poutrelles en béton précontraint, différents types d'escaliers ainsi que la plupart des éléments de maçonnerie en béton de granulats courants ( blocs de granulats courants posés à joint épais ou à joint mince, blocs de coffrage ainsi que les entrevous en béton) et les tuiles en béton. D'autres FDES vérifiées seront mises en ligne sur la base INIES dans les semaines prochaines pour compléter la gamme des poutrelles et les produits de voirie notamment.Une réponse à la nouvelle réglementation RE2020Disposer d'une FDES vérifiée représentative des produits mis sur le marché est devenu un enjeu majeur pour les acteurs de la construction afin de répondre à la nouvelle réglementation environnementale RE2020. Leur mise à disposition auprès des acteurs de la construction permet également de confirmer les atouts environnementaux et sanitaires des produits préfabriqués en béton et de prévenir l'emploi très pénalisant de données environnementales par défaut (DED). L'ensemble des FDES collectives a été établi sur la base des unités fonctionnelles les plus représentatives des solutions constructives préfabriquées en béton.Afin de permettre leur ajustement en fonction des projets, Environnement IB, le configurateur des FDES collectives de l'Industrie du Béton, a été développé par le CERIB pour les murs à coffrage intégré (MCI), les prédalles en béton armé et précontraint, les dalles alvéolées, les poteaux en béton armé et les poutres en béton précontraint. Avantage du configurateur : Il est conçu pour permettre des configurations de produits aisées, rapides et adaptées à des projets spécifiques par les bureaux d'études. Il permet de produire des FDES configurées au format PDF, des fichiers Excel reprenant les indicateurs environnementaux par modules et paramètres de configuration ainsi que des fichiers XML standardisés.Il permet d'importer les résultats des configurations dans les logiciels d'ACV bâtiments agréés. C'est une plateforme simple et accessible par tous les métiers (déjà 300 utilisateurs dont architectes, constructeurs, BE, étudiants, industriels du béton…).Environnement IB, le configurateur des FDES collectives de l'Industrie du Béton, a été vérifié par tierce partie et est accessible à l'adresse suivante : www.environnement-ib.comUn accès facilité depuis les FDES collectives configurables sera très prochainement mis à disposition de l'ensemble des utilisateurs sur la base nationale INIES : www.inies.fr
Il y a 4 ans et 121 jours

Doka France lance le Cadre-Etais

Le Cadre-Etais Doka assure la verticalité des étaiements en toute sécurité. [©Doka] Depuis plus de 30 ans, Doka France propose des solutions de coffrages et d’étaiements ergonomiques. C’est ainsi qu’elle vient de lancer le Cadre-Etais. Ceci, pour les coffrages de dalles ou la pose de prédalles. Avec une hauteur d’utilisation de 1,70 à 3,50 m, ce cadre-étais assure la verticalité des étaiements dans des trames d’espacements réguliers. Et offre ainsi une meilleure stabilité de l’ensemble. Les montants longitudinaux sont reliés entre eux par des croisillons transversaux. La longueur de ces derniers est comprise entre 1,50 et 3 m. Quant au poids de ce cadre-étais, il s’élève à 13,56 kg. Les croisillons, eux, pèsent entre 4,1 et 6,6 kg. Le Cadre-Etais permet de coffrer ou de décoffrer autour de l’étaiement plus facilement. Il peut bien sûr être démonté indépendamment des étaiements de séchage. Le montage et le démontage sont plus sûrs, grâce à l’auto-stabilisation du Cadre-Etais et des étaiements. Le tout améliorant les conditions de travail et réduisant le risque de troubles musculo-squelettiques (TMS). Sa manipulation est donc légère et sécurisée. Le Cadre-Etais Doka est fabriqué avec de l’acier galvanisé haute résistante, garantissant une longévité du produit et une durabilité plus élevée.
Il y a 4 ans et 126 jours

Rockwool dévoile Rockfeu Wood FdC pour l'isolation des sous-sols et parkings

Rockfeu Wood FdC est la solution idéale pour l'isolation des plafonds en fond de coffrage. C'est une solution qui offre l'esthétisme du bois allié aux 7 forces de la laine de roche. Rockfeu Wood FdC s'installe dans les parkings, les sous-sols, les caves, les garages, les vides sanitaires et les locaux techniques.Rockfeu Wood FdC est installé avant le coulage de la dalle en béton et est optimisé pour le fond de coffrage, permettant de gagner du temps sur les chantiers. En vente dès Janvier 2021 dans les négoces.Signes particuliers : Rockfeu Wood FdC dispose d'une excellente performance thermique et d'une excellente protection contre le feu. Grâce aux fixations intégrées, les panneaux sont très faciles à poser, ce qui permet de gagner en temps de pose.À savoir : La technique du fond de coffrage est particulièrement appropriée pour l'isolation thermique des locaux non chauffés ou en extérieur. Elle représente aussi la technique de sécurité incendie la plus performante à destination des commerces et des logements ou pour les établissements recevant du public en alliant les performances acoustiques et thermiques intrinsèques à la laine de roche.
Il y a 4 ans et 128 jours

Alphi contribue au développement industriel savoyard

Plate-forme logistique de Saint-Genix-Les-Villages d’Alphi. [©Alphi] Spécialiste français du coffrage et de l’étaiement, Alphi est l’une des trois entreprises savoyardes. Lauréates du fonds d’accélération aux investissements industriels dans les territoires. Qui fait partie du Plan de relance &#8211; Territoires d’industrie. Alphi a donc proposé un projet concernant sa plate-forme logistique de Saint-Genix-Les-Villages (73). Programme retenu et financé. «&nbsp;Notre projet consiste en la création d’un atelier de production et de réparation, intégrant des technologies innovantes. Seize nouveaux collaborateurs devraient ainsi nous rejoindre d’ici fin 2022&nbsp;», annonce Alexandre Souvignet, président d’Alphi. Cette réalisation revêt quatre objectifs : • relocalisation, intégration et développement de la production de l’entreprise. Via la création d’un atelier de fabrication au sein d’un nouveau bâtiment de 4 000 m2&nbsp;; • robotisation qui favorisera la montée en compétences des équipes. Ceci, par le biais d’une technologie innovante : Cobot, un robot collaboratif&nbsp;; • création d’un atelier bois pour les coffrages sur mesure. Favorisant l’essor de l’entreprise en Suisse. Ainsi que le renforcement de sa position nationale&nbsp;; • réaménagement des postes de travail. Afin de gagner en ergonomie et en sécurité. L’investissement global est évalué à 2,6 M€ d’ici fin 2022. En attendant, l’année 2021 marque l’anniversaire d’Alphi, qui fête ses 25 ans. Et verra l’achèvement de la construction de son nouveau siège social de 1 400 m2, à Chambéry, sur la zone d’activités de Savoie Hexapole.
Il y a 4 ans et 132 jours

Gamme ErgonomiX : notre contribution pour alléger votre charge de travail

Pour préserver la santé et le bien-être des compagnons sur le long terme, les conditions de travail sur les chantiers doivent être améliorées. Afin d’alléger votre charge de travail et réduire les TMS, Doka&nbsp;France vous propose la gamme ErgonomiX, une offre de solutions de coffrage et d’étaiement pour contribuer à la réussite de votre projet. Associant légèreté, robustesse et ergonomie, améliorez la productivité ainsi que la sécurité sur vos chantiers&nbsp;! Elle comprend déjà 6 produits : le nouveau coffrage manuportable DokaXlight, la tour d’étaiement intuitive Tour Excellence, le nouvel étai&nbsp;Eurex&nbsp;20&nbsp;LW, la poutrelle Alu, l’étai Eurex&nbsp;60 et le coffrage modulaire de dalles&nbsp;Dokadek&nbsp;20. Plus d’informations sur Doka.fr Doka &#8211; spécialiste du coffrage Doka est leader international pour la conception, la fabrication et la commercialisation des systèmes de coffrage (dont coffrage-cadre) et d’étaiement pour tous les secteurs du BTP. Avec plus de 160 sites commerciaux et logistiques dans plus de 70 pays, le groupe Doka dispose d’un réseau extrêmement performant pour fournir aux entreprises de construction des équipements et supports techniques avec réactivité et professionnalisme. La haute qualité d’un produit et la bonne résistance à l’usure d’un matériel sont synonymes de longévité et de sécurité. Grâce aux normes ISO 9001 et ISO 14001, tous les produits Doka répondent aux exigences les plus élevées en matière de qualité et de protection environnementale. En outre, chaque nouvelle génération de produit est compatible avec la précédente.&nbsp;
Il y a 4 ans et 133 jours

Manehome : un site unique de 22.400 m² pour regrouper 180 agents Enedis à Blois

Le lieu, à la Chaussée Saint-Victor près de Cap Ciné, a été choisi pour son potentiel en termes d’espace (22 400 m²) et de proximité avec l’autoroute A10. C’est clairement le choix de l’efficacité et de l’optimisation qui a été fait, choix qui se décline sur l’ensemble des points clés de ce projet.Réunir activités industrielles et tertiairesLe site a été conçu en arc de cercle, pour masquer l’intérieur, la cour et les équipements.La mixité des activités se traduit dans le concept même du bâtiment : une structure béton pour les bureaux et l’accueil du public, associée à une ossature métallique pour les locaux techniques. Un concept créé par Apside Architecture, qui allie les dimensions esthétiques et fonctionnelles, et qui a mis le cabinet de maîtrise d’œuvre du chantier, Manehome, face à des défis techniques de taille.3 défis techniques majeurs à releverSi le maître d’œuvre a un important rôle de coordination des équipes et d’organisation du chantier, il a en amont une mission délicate : apporter des solutions techniques qui vont permettre de concrétiser le concept architectural.La “signature” de ce bâtiment : une façade de 13 m de haut en béton apparentL’entrée principale donne sur un immense mur en béton gris, brut et épuré. Ce type de finition impose une solution technique innovante, le bétomur pour un rendu parfait. Ce sontdes murs béton préfabriqués avec isolation intégrée ce qui les rends ultra-performantsrépondant aux exigences de la RT 2012 et anticipant les futures réglementations de laRT 2020. Anticorrosion et étanche à l’air, le mur est également adapté à toute zone de sismicité 1 à 5. Les différents éléments, fabriqués hors site, sont assemblés sur place. Le coulage du béton vient consolider l’ensemble. Un assemblage qui demande une manipulation pointilleuse des différents modules, mais permet un important gain de temps sur le chantier et d’être moinstributaire des intempéries. Ces éléments, préfabriqués en région parisienne par SORIBA,sont en effet produits en intérieur, dans des conditions de travail optimales. Chaque élément est composé de deux parois béton préfabriquées servant de coffrage, d’une paroi isolante assurant l’isolation thermique par l’extérieur et d’un vide central permettant le coulage d’un noyau béton tout en limitant fortement les pertes thermiques.Faire cohabiter la structure béton et la structure à ossature métalliqueDifférentes solutions de jonction des structures en béton et en métal ont été étudiées enamont pour permettre d’assurer la jonction entre ses deux matériaux. C’est un véritabledilemme : l’évolution dans le temps des deux types de matériaux est très différente, ce qui ne permet pas de les lier. Pour autant, l’étanchéité doit être parfaite. Assurer la jonction entre l’ossature métallique bardée et les bétomurs doit donc être réalisé avec la plus grande rigueur afin d’assurer le calfeutrement entre les diverses zones. Pour optimiser cette jonction, bureaux d’études et entreprises intervenantes ont travaillé ensemble et choisi de mettre en attente les deux structures pour se coordonner et les achever simultanément, et non l’une avant l’autre. Finir l’une avant l’autre aurait pu créer des ponts thermiques et des défauts d’étanchéité.Pour prendre ce type de décision et coordonner les parties prenantes, il faut un véritable esprit collectif sur le chantier, une exigence qualité commune et un bon chef d’orchestre. C’est la mission du maître d’œuvre, Manehome, cabinet créé par Anthony Conte en 2014 qui relève quotidiennement ce type de défis : optimiser les solutions techniques, coordonner les intervenants sur les chantiers et assurer un véritable suivi sur le terrain.Aménagement modulaire des cloisons avec un haut niveau de traitement acoustiqueLe bâtiment est réalisé avec un niveau d’isolation acoustique élevé, rarement misen œuvre dans des locaux tertiaires. Ce qui a nécessité une étude préalable complexe.Le défi est cette fois de combiner un haut niveau d’isolation acoustique, avec des cloisons mobiles en verre qui permettent de redistribuer totalement les espaces de bureau et de réunion en cas de besoin et les réseaux électriques et informatiques qui passent en faux-plafond et faux-plancher.Il n’y a pas de cas préexistant auquel se référer. La solution a donc été tout d’abord calculée de manière théorique, puis mise en œuvre et testée dans une salle témoin. Les tests acoustiques ont validé la solution technique qui a alors été déployée sur les 3 450 m² de la partie tertiaire.Favoriser l'emploi local, les matériaux et les équipements françaisEnedis n’a pas vocation à être propriétaire de ses locaux. C’est donc un investisseur privé qui en est propriétaire et a délégué la construction au promoteur Essor. Essor a confié une partie de la maîtrise d’œuvre à Manehome, qui a piloté le chantier et coordonné les intervenants. Une vigilance toute particulière a été apportée au choix des prestataires, aussi bien pour les travaux que les équipements et matériaux. Sur le rapport qualité / prix de leur prestation, mais également sur leur proximité. Dans une logique responsable, les intervenants étaient des entreprises locales, de Blois ou des alentours, sauf pour deux prestations très spécifiques (faux-plancher et charpente couverture). Les matériaux et équipements made in France ont été privilégiés. Plus d’une centaine de personnes ont travaillé sur ce chantier pendant un an et demi, apportant une belle dynamique à l’emploi local et aux emplois induits.La maîtrise d'œuvre en univers incertainLe contraste est toujours saisissant entre la rigueur dont doit faire preuve une équipede maîtrise d’œuvre sur un projet de cette dimension et la diversité des aléas qui vontvenir perturber le chantier. Malgré une organisation méthodique et précise, le maître d’œuvre est amené à s’adapter sans cesse à des circonstances extérieuresinattendues. Un métier qui nécessite des nerfs en acier, surtout en 2020. Ainsi ce chantier a, tour à tour été : interrompu par un obus découvert sur site et qu’il a fallu désamorcer ; bouleversé par un accident quia fait quatre blessés avec arrêt immédiat des travaux par sécurité puis réorganisation ;ralentit par des intempéries ; et finalement bloqué par le confinement de mars-avril 2020.La crise sanitaire a nécessité une réinvention totale de l’organisation du travail sur siteManehome a pu reprendre les travaux dès la fin avril, en réorganisant totalement lesinterventions et le planning. Le respect des gestes barrière a limité le nombre d’intervenants en simultané sur le site. Pour optimiser une nouvelle organisation dans un contexte totalement inédit, il fallait : - bien connaître les spécificités des métiers de chacun pour proposer une organisation agileet efficace,- savoir conjuguer les impératifs du maître d’ouvrage et les contraintes multiples de laconstruction,- savoir parler le langage du client et celui du bâtiment, être la passerelle entre ces deuxunivers et maintenir le chantier dans un délai raisonnable sans compromis sur la qualité deréalisation.“Face à la crise Covid, il a été salvateur d’avoir des intervenants de proximité. Le planning est au cœur de leur métier et tout était à repenser. Cela les a amenés à prendre plus de responsabilités et d’initiatives, en relais avec nous qui avions une mobilité limitée en raison des restrictions de déplacement. La confiance a été primordiale.” Benoit Leroux, Directeur Travaux de la Maîtrise d’Ouvrage, groupe Essor
Il y a 4 ans et 135 jours

Trois nominations chez Sateco

De gauche à droite : Frédéric Quillévéré, directeur technique, Patrick Micheneau, nouveau directeur du développement international, et Guillaume Duvillers, chargé d&rsquo;affaires pour le Sud Ouest chez Sateco. [©Sateco] Afin d’accompagner au mieux les nouvelles ambitions commerciales et techniques de Sateco, la direction s’entoure de nouvelles compétences. Ainsi, Patrick Micheneau, déjà directeur général adjoint, prend en charge le développement international. Quant à Frédéric Quillévéré, il intègre Sateco en tant que directeur industriel. Enfin, Guillaume Duvillers est le nouveau chargé d&rsquo;affaires pour la région Paca. Patrick Micheneau, mission à l’international aussi A 47 ans, Patrick Micheneau est l’actuel directeur général adjoint de Sateco. Il vient d’être nommé au développement international. Il est désormais missionné pour assurer le management des grands projets export. De plus, il assurera aussi le déploiement de la filiale HK Services, en Suisse. Et sera l’interlocuteur privilégié des majors du BTP à l’International. « Après avoir suivi des études d’ingénieur en génie des systèmes industriels, il débute sa carrière en 1999 chez Avo Industrie (groupe Carbone Lorraine) comme chef de projet. Puis, devient responsable des achats. En 2002, il intègre le groupe Heuliez comme responsable méthodes montage. Ensuite, il dirige le pôle “Unité de production montage”, puis celui “d’Ingénierie”. Poste qu’il occupe jusqu’à son départ en 2007. Et Patrick Micheneau, de conclure : « Au sein des services techniques de Sateco, j&rsquo;ai occupé le poste de directeur technique depuis 2009, puis le poste de directeur général adjoint à fin 2018. Développement des nouveaux produits et mise en place de nouveaux outils de production, ce sont mes compétences tant au sein de Sateco que durant mon passé professionnel. A 47 ans, fort de mes expériences précédentes, créer et déployer un pôle international est un vrai challenge. Challenge motivant et plein de sens pour la promotion du savoir-faire Sateco au-delà de nos frontières ». Un nouveau directeur technique Nouvel entrant chez Sateco, Frédéric Quillévéré (53 ans) devient le nouveau directeur industriel. Il a pour mission d’optimiser le bureau d’études, le développement des produits, les devis techniques et la recherche & développement. Ceci, avec la supervision de la direction de production pour les deux usines du groupe (Mirebeau – 86 et Maillé &#8211; 86). Ainsi, il privilégiera l’innovation, en fiabilisant les flux opérationnels pour plus de qualité. «  Exigence, travail en équipe et bonne humeur sont les éléments essentiels pour participer à la poursuite du développement de Sateco », insiste Frédéric Quillévéré. Diplômé des Arts et Métiers, c’est chez PSA qu’il débute sa carrière. De 1989 à 2000, il y occupe un poste de responsable de production. Puis, de responsable méthodes, avant d’intégrer la société Heuliez. Ceci, en tant que directeur industriel jusqu’en 2006. Il a ensuite dirigé une société de chaudronnerie dans le domaine agro-alimentaire. Un nouvel ambassadeur de l&rsquo;expertise Sateco en région Guillaume Duvillers, 45 ans, est le nouveau chargé d&rsquo;affaires pour le secteur méditerranéen. Ainsi, il supervisera les&nbsp;départements 04/05/07/13/26/30/83/84.&nbsp;«&nbsp;Je vais assurer&nbsp;le suivi de la distribution des produits Sateco. A savoir les banches et les accessoires, le matériel de sécurité… dans l&rsquo;ensemble de la région Paca&nbsp;»,indique Guillaume Duvillers. Diplômé du bâtiment (BTS), il a débuté sa carrière, en 1996, chez Eiffage comme chef de chantier. Puis, le même poste chez Nord France (groupe Fayat). En 2014, il&nbsp;&nbsp;intègre Nord Coffrage comme chargé d’affaires.
Il y a 4 ans et 149 jours

Premier béton prêt à l’emploi à base de bois chez Vicat

L’offre bas carbone Vicat s’enrichit du premier Béton Prêt à l’Emploi (BPE) biosourcé à base de bois. Composé de ciment bas carbone « Naturat », de granulats de bois et d’une charge minérale, il est livré en toupie pour une mise en œuvre identique à celle d’un béton traditionnel. Compatible avec le savoir-faire que les maçons ont développé depuis des décennies, il présente une rhéologie de 90 minutes et une consistance adaptée au remplissage de coffrages. La diversité des formulations permet de répondre à de nombreuses applications. Un premier chantier sera réalisé aux Puces du Canal à Villeurbanne (69) pour un ouvrage lié à la mobilité douce. « L’inclusion du bois dans une charge minérale donne naissance à un nouveau matériau qu’il est possible de produire sur tout le territoire. Il complète notre offre de matériaux biosourcés initialement destinés à la préfabrication. Ce développement est une réponse aux besoins de la future RE2020 et accompagne les filières de la construction vers la neutralité carbone. »  Guy Sidos, Président-directeur général du groupe Vicat Photo : Vicat