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Résultats de recherche pour compagnons

(491 résultats)
Il y a 4 ans et 32 jours

Une maquette de Notre-Dame, hommage des compagnons du Tour de France

Présentée jeudi via zoom, la maquette, réalisée à l'échelle 1/20e, s'élève à 4,8 mètres de hauteur et est formée de quelque 1.800 pièces. Elles proviennent d'un cube de 5,3 m3 de chêne de Bourgogne.Pour la monter, il aura fallu 3.500 heures de travail pendant huit mois à trois jeunes compagnons, Valentin Pontarollo, Armand Dumesnil et Yann Férotin, basés à Anglet dans le Pays basque. Sur la structure en bois blond, on reconnaît, finement sculptées, les statues et le coq de la flèche.Le maquette sera exposée à l'Hôtel de Ville de Paris en septembre lors des Journées européennes du Patrimoine, a indiqué Pascal Jacob, président de l'association Restaurons Notre-Dame, partenaire du projet.L'exposition de la maquette à Paris doit être l'occasion de communiquer sur les processus de transformation du bois, les métiers de charpentier, la reproduction des techniques anciennes alliée à la création de techniques d'avenir, la difficulté "de trouver de nouvelles mains et de susciter des vocations", a souligné Christophe Augeard, président des Compagnons du Tour de France d'Anglet, qui a piloté le projet des trois compagnons.L'une des missions sociales du chantier de Notre-Dame, inscrite dans la loi de juillet 2020, est précisément de faire connaître et valoriser les métiers d'art, comme celui de charpentiers, comme des carrières prometteuses pour les jeunes, en pleine crise économique due au Covid-19.
Il y a 4 ans et 35 jours

L’OPPBTP publie une étude relative à la pratique d’échauffements musculaires sur les chantiers

Cette pratique, qui tend à se développer, a fait l’objet d’une étude menée par l’Organismeprofessionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). Cette étude permet de comprendre les raisons pour lesquelles les entreprises lancent ces démarches et d’en analyser les bénéfices pour les compagnons ainsi que les limites. En s’appuyant sur des entretiens menés auprès des entreprises ainsi que sur les enseignements des publications scientifiques, l’OPPBTP présente ses conclusions, soulève des points de vigilance et livre ses recommandations afin de rendre cette pratique plus efficace pour l’ensemble des salariés.Une initiative positive à plusieurs niveauxLes retours d’expérience de différentes entreprises ainsi que la lecture d’articles scientifiques permettent à l’OPPBTP d’exposer les enjeux, les transformations, les effets produits, mais également les limites de cette démarche. L’étude démontre que les entreprises qui pratiquent des échauffements sur les chantiers constatent le plus souvent des répercussions bénéfiques à plusieurs niveaux. Ces entreprises font en effet état d’une réduction des accidents « de la première heure », d’un renforcement de la cohésion d’équipe, en facilitant les échanges et en favorisant les relations entre les différents niveaux hiérarchiques. La majorité des salariés évoque également un sentiment de « bien-être général » grâce à ce moment de préparation qui leur permettrait de renforcer leur vigilance en début de journée. Enfin, la mise en place de cette démarche profite également à l’image et la notoriété de l’entreprise. En revanche, leur bénéfice n’est pas démontré quant à d’autres attentes souvent exprimées par les professionnels, tel que la prévention des troubles musculosquelettiques ou une influence positive sur des pathologies qui se déclarent sur le moyen terme, après plusieurs années d’exposition.Les recommandations de l’OPPBTP pour perfectionner cette démarcheL’étude souligne plusieurs points d’amélioration pour mener à bien un projet d’échauffement musculaire efficace, accepté socialement par l’ensemble des salariés et pérenne. Il existe un décalage entre les ouvriers les plus jeunes, qui sont le plus souvent volontaires, et les plus âgés qui marquent un enthousiasme plus limité. Pour encourager la participation de l’ensemble des collaborateurs à ces séances, quelles que soient leur génération et/ou leur capacité à réaliser l’intégralité des exercices, l’OPPBTP recommande de porter une attention particulière aux conditions de mise en œuvre et de privilégier l’accompagnement des salariés affichant des réserves quant à l’utilité de ces exercices ou qui ne pensent pas être en capacité de les pratiquer collectivement. Par ailleurs, l’Organisme conseille d’impliquer les services de santé au travail et le médecin du travail à ces sessions afin de proposer des exercices adaptés à la fois aux capacités des salariés et aux spécificités liées aux métiers du BTP. Enfin, l’OPPBTP rappelle que pour favoriser l’obtention de résultats significatifs en termes de sécurité, la pratique des échauffements doit s’inscrire dans une approche plus globale de prévention, en étant coordonnée à d’autres actions.L’étude complète est disponible gratuitement sur preventionbtp.fr
Il y a 4 ans et 38 jours

Notre-Dame de Paris : deux ans après l'incendie, E. Macron maintient l'objectif de 2024

CHANTIER. En visite sur le chantier de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris deux ans jour pour jour après l'incendie qui a détruit une partie de l'édifice, le président de la République a félicité les compagnons et artisans s'activant sur le site. Tout en réaffirmant son "engagement" de rouvrir le symbole parisien au culte d'ici 2024.
Il y a 4 ans et 41 jours

Groupe Cheval : « La RSE est inscrite dans nos gènes »

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Jean-Pierre Cheval est le président du groupe de BTP régional qui porte son nom. [©Groupe Cheval] Le groupe régional Cheval vient de devenir une “entreprise à mission” ? De quoi s’agit-il ? Pourquoi cette démarche ? Jean-Pierre Cheval : Le cadre juridique d’entreprise à mission a été introduit par la loi Pacte. Il permet d’inscrire dans nos statuts notre politique RSE globale. Nous en avons toujours fait l’élément central de notre développement, autour de trois axes principaux. Tout d’abord, le pôle humain. Le monde de l’entreprise est un lieu de vie, d’échange. Nous nous devons d’être bienveillants vis-à-vis de nos collaborateurs. Cela va d’une rémunération juste et motivante, à la mise en place d’une politique de renouvellement récurrent des matériels. Chacun doit pouvoir travailler avec un équipement moderne et ergonomique. La formation est aussi omniprésente, y compris en alternance, pour 10 % des effectifs. Il est important de pouvoir transmettre les savoir-faire. La protection de l’environnement constitue le deuxième axe. Depuis plus de 30 ans, nous organisons nos méthodes de travail pour en limiter les impacts, tout en favorisant le recyclage. Il faut toujours pouvoir donner une seconde vie aux choses. Quand nous intervenons sur site, nous limitons nos emprises de chantier. En interne, nous avons même une structure dédiée à l’environnement. Ainsi, Valorsol Environnement travaille à la collecte, au recyclage et à la valorisation de matériaux issus du BTP et de l’industrie. Enfin, le groupe Cheval a un rôle sociétal. Nos activités restent très liées à la commande publique. Aussi, nous cherchons toujours à “rendre” aux territoires ce qu’ils nous ont donné. Par des actions de mécénat, de sponsoring. Nous accompagnons une équipe de rugby, qui est une “école de la vie”. Nous essayons de travailler en circuit court. Toutefois, il ne faut pas occulter qu’une entreprise intègre un aspect économique important. L’entreprise est le premier contributeur de la collectivité. Et se doit de gagner de l’argent pour assurer ce rôle. Des acteurs du secteur financier viennent d’entrer au capital du groupe. Quel en est le but ? Nous sommes en phase de croissance. Jusqu’à présent, nous avons auto-financé notre essor. Cette entrée au capital, à un pourcentage qui reste faible, va aider et sans doute accélérer nos développements futurs… Ceci, en conformité avec notre stratégie et nos priorités. Courant 2019, vous avez acquis l’entreprise Migma. Pourquoi cette intégration ? Migma est une entreprise spécialiste des aménagements extérieurs et des bétons décoratifs. Nous travaillions déjà avec elle. Aujourd’hui, son intégration permet d’élargir tant l’offre globale proposée à nos clients que notre implantation géographique. Ainsi, nous sommes maintenant présents sur une zone allant de Lyon à Aix-en-Provence, d’un côté, et à Montpellier, de l’autre. Cheval est aussi actionnaire de l’entreprise de BPE Drôme Béton ? A vrai dire, nous sommes à l’origine de la création de Drôme Béton, avec quelques autres partenaires. L’idée était de disposer d’un débouché naturel pour les granulats normalisés issus de nos carrières. Aujourd’hui, nous avons signé sa réintégration à 100 % au sein du groupe. Ce qui lui permettra de mieux profiter de la R&D du groupe, pour faire ainsi progresser son offre béton. D’une manière générale, que représente le groupe Cheval ? Quels sont ses domaines de compétences ? Le groupe Cheval réalise une moyenne de 100 M€ par an. Il compte quelque 650 collaborateurs et 16 filiales. Historiquement, nous sommes des intervenants du domaine des travaux publics. Nous sommes des spécialistes du terrassement, de la route, du VRD. Mais, au fil des ans, nous avons élargi nos compétences aux métiers de la déconstruction, du recyclage ou encore de l’aménagement paysager. Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 93 
Il y a 4 ans et 41 jours

Alphi : La TopTable au balcon

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La TopDalle d’Alphi est particulièrement adaptée pour la réalisation de balcons coulés en place. [©Alphi/Eric Perret] Haute-Savoie. Animées par les mêmes valeurs et la même volonté d’améliorer les conditions de travail des compagnons sur les chantiers. Alphi et Bovagne Frères collaborent depuis plus de 10 ans en Haute-Savoie.  Ainsi, l’entreprise de gros œuvre a fait le choix du système de coffrage TopDalle, dès sa conception par Alphi. Les atouts de cet outil en termes de sécurité, d’ergonomie et de productivité ont conquis l’entreprise, qui dispose aujourd’hui de plus de 10 000 m² de TopDalle pour gérer la réalisation de ses planchers coulés en place.  Bovagne Frères a aussi sollicité Alphi sur la problématique récurrente du coffrage de balcons. Un point sensible sur les chantiers, sachant qu’aucune solution traditionnelle ne permet de coffrer ces éléments en toute sécurité. La TopTable répond désormais à ce besoin. Cette nouvelle table-balcon a été testée et perfectionnée en collaboration avec l’entreprise, pour aboutir à un produit optimal, en termes de modularité, de poids et de conditionnement. Une dizaine de chantiers gérés par Bovagne Frères ont ainsi été réalisés avec cette table de coffrage sur le bassin d’Annemasse et dans le Pays de Gex. La TopTable est actuellement utilisée sur les chantiers du Clos de La Bergerie,  à Cessy (01), de Cédrus, à Annemasse (74), des Prémices, à la Roche-sur-Foron (74) ou encore de l’Arborescence, à Veigy-Foncenex (74). « Nous sommes très satisfaits de la table de coffrage Alphi,  qui nous assure un gain de temps considérable pour la réalisation des chantiers. Et permet surtout à nos coffreurs de travailler en sécurité », concluent Nicolas Bovagne, directeur général, et François Marelli, directeur de travaux, au sein de l’entreprise Bovagne Frères. Cet article est à retrouve dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 45 jours

Partenariat constructif entre Semin et les Compagnons du Devoir

Les Compagnons du Devoir est une association qui officie depuis des siècles pour le bien de la filière construction. [©Compagnons du Devoir/ Semin] Groupe industriel français, Semin est spécialisé dans la fabrication de matériaux de construction. Depuis sa création, au XIXesiècle, l’innovation est inscrite dans son ADN. Présent dans 66 pays, le groupe se veut aussi proche de ses clients, leur offrant une excellente qualité de service. Et aujourd’hui, c’est dans une démarche de transmission de son savoir-faire ancestral que Semin vient de s’engager. C’est dans ce cadre qu’il s’est s’associé aux Compagnons du Devoir et du Tour de France.  Le partenariat Les Compagnons du Devoir et du Tour de France est une association créée il y a plus de 70 ans. Cependant, cela fait des siècles que cette institution officie, formant et accueillant les jeunes ouvriers. Au fil des années, elle a évolué avec son temps et a élargi son spectre de compétences. L’association peut proposer aux jeunes l’apprentissage de métiers parfois méconnus ou oubliés. C’est ainsi que reconnaissant l’excellence des enseignements de cette corporation centenaire, Semin a souhaité en devenir un partenaire. Ceci, afin de valoriser le savoir-faire et l’apprentissage des métiers de l’artisanat, grâce à une formation originale et complète. Semin accueillera donc les “aspirants”, jeunes en apprentissage, et les mettra en contact avec les différents professionnels. Une priorité pour l’industriel. Pour les Compagnons du Devoir, il est aussi important de participer aux évolutions de la filière construction et de coller au plus près des besoins des entreprises.  Charline David
Il y a 4 ans et 45 jours

Emmanuel Macron interpellé sur l'obligation de rénovation énergétique

Cette large alliance inclut la CFDT, l'Association des maires de France (AMF), le Crédit Mutuel, l'Association des industries des produits de construction (AIMCC), le Réseau Action Climat, l'association de consommateurs CLCV, ou encore des élus locaux et européens."Monsieur le Président, l'incitation actuelle à des gestes de travaux dispersés et non coordonnés gaspille les fonds publics et ne permettra pas d'atteindre les objectifs nationaux 2030-2050. Tout le monde s'accorde sur le fait que sans obligation de rénovation, la transition climatique est vouée à l'échec", écrivent-ils.Nourris de retours d'expériences de rénovations réussies, ils proposent "un mécanisme innovant", jugé "pragmatique, progressif, et acceptable socialement": "l'obligation conditionnelle de rénovation performante"."Un ménage, y compris très modeste, ne se verrait contraint à la rénovation énergétique que s'il dispose d'offres techniques et d'une proposition financière permettant de préserver ou améliorer son pouvoir d'achat tout en maîtrisant sa trésorerie (économies d'énergie permettant de financer l'emprunt). L'obligation s'élargira à mesure que les entreprises du bâtiment et du secteur financier proposeront des offres plus pertinentes", explique le courrier."Deuxièmement, l'obligation vise la performance. Nous demandons que soit inscrite dans la loi une définition adéquate de la rénovation performante: un bâtiment rénové performant est un bâtiment atteignant le niveau BBC rénovation ou équivalent (classe A ou B)", précise-t-il.Les signataires proposent "que les acquéreurs de maisons de classes F et G (une centaine de milliers par an) soient systématiquement accompagnés pour choisir les offres techniques et financières les plus pertinentes". Ils suggèrent "la même démarche dans les copropriétés, quelle que soit leur classe énergétique, lors de +faits générateurs+ comme le ravalement de façade"."Les tribunaux viennent de condamner l'État pour inaction climatique", rappelle la lettre. "La Convention citoyenne pour le climat demande une obligation de rénovation. Le Haut conseil pour le climat vous recommande de le faire. Vos parlementaires eux-mêmes sont prêts à prendre leur responsabilité. Qui plus que vous aura cette légitimité à lancer cette dynamique?", demandent-ils au chef de l'Etat.Cette proposition est aussi signée notamment par l'Association nationale des Compagnons Bâtisseurs, la Fondation Abbé Pierre, la Fondation Hulot, l'Institut négaWatt, Enercoop, ou le groupe de BTP Rabot Dutilleul.
Il y a 4 ans et 47 jours

1 000 postes en alternance à pourvoir chez Bouygues Construction

Depuis 3 ans, Bouygues Construction mène une démarche active en faveur de l’emploi des jeunes. La campagne de  recrutement des alternants 2021 « Agis pour ton avenir » lancée le 1er avril sur les réseaux sociaux rappelle que  l’alternance est l’une des meilleures voies d’accès aux métiers du bâtiment, des travaux publics et des énergies & services. 1 000 postes très divers sont à pourvoir à travers la France sur l’ensemble des métiers du groupe : compagnons, ingénieurs, fonctions transverses, etc. L’entreprise a pour ambition d’atteindre 10 % de ses effectifs en alternance à horizon 2025. Ce taux, actuellement à 5% à l’échelle du groupe, est une étape qui doit permettre d’atteindre l’objectif de 7% en fin d’année.    Visuel : Bouygues Construction, rénovation Morland à Paris
Il y a 4 ans et 48 jours

Les 12 travaux photographiques de Christophe Pouget

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Christophe Pouget met en lumière les métiers du BTP. [©Nicolas Reynaud] Les métiers du BTP s’exposent en grand format, à travers l’exposition de photographies “Uniques et multiples” signée de l’artiste Christophe Pouget. En effet, le BTP recrute et lance une grande campagne de promotion de ses métiers tout au long de cette année. La Fédération BTP Rhône et Métropole s’en fait le relai sur son territoire. Ceci, pour aider à informer et mobiliser les jeunes, les parents et les enseignants. Les entreprises du BTP résistent malgré la crise sanitaire, soutenues par les dispositifs de l’Etat. En préservant leur appareil productif et humain. Les emplois salariés ont même progressé de 3 % en 2020, dépassant le seuil des 52 000 sur le Rhône. 12 portraits de compagnons Pour la photo du chantier de la place Béraudier, ce sont plus de 500 images rassemblées ! Christophe Pouget a restitué ainsi l’effervescence du chantier à des moments différents de la journée. [©Christophe Pouget]Chaque portrait raconte l’identité d’un métier porté par celui ou celle qui l’exerce. [©Christophe Pouget]L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. [©Christophe Pouget]Pour les photographies de l’exposition, ce sont entre 30 et 60 morceaux d’images qui forment l’œuvre finale. [©Christophe Pouget] L’exposition réunit ainsi 12 portraits de compagnons, les 12 métiers du BTP. Conducteur d’engin, dallagiste béton, carreleur, menuisier, maçon… se dévoilent sur les palissades Bouchut, à Lyon. Donnant à voir une grande diversité de spécialités et de carrières, ouvertes aux hommes comme aux femmes. Chaque portrait raconte l’identité d’un métier porté par celui ou celle qui l’exerce. Il nous plonge dans l’univers du bâtiment et des travaux publics. Et ce, sous forme de portraits composés d’assemblages de plusieurs photos, la signature de Christophe Pouget. «  Cela va bien au-delà d’une simple exposition de photos. J’ai noué avec la Fédération et les personnes photographiées des liens à la fois artistiques et humains », précise le photographe. Pour les photographies de l’exposition, ce sont entre 30 et 60 morceaux d’images qui forment l’œuvre finale. Et pour la photo du chantier de la place Béraudier, ce sont plus de 500 images rassemblées ! Christophe Pouget a restitué ainsi l’effervescence du chantier à des moments différents de la journée. Un véritable travail d’orfèvre ! Le projet a débuté en février 2020, alors que le premier confinement avait mis un arrêt à tous les chantiers. Une expérience intime L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. [©Christophe Pouget]« Le travail de recomposition photographique de Christophe Pouget porte aussi bien sur des sites que sur des personnes. Nous avons été séduits par cette approche. » déclare Samuel Minot, président de la Fédération BTP Rhône et Métropole. [©Christophe Pouget] L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. « Chacun s’est présenté, a expliqué son métier, son parcours. Nous passions 1 h ensemble à prendre des photos et à discuter, pour que je m’imprègne de leur personnalité et de leur rôle. J’essaie toujours d’être dans la vérité des choses. Que ce soit en reportage ou dans mon travail artistique. Pour les portraits recomposés des métiers, j’arrivais chaque fois dans un nouvel univers, dans lequel il fallait que je trouve une mise en scène à réaliser. L’idée étant justement de traduire leur réalité et de valoriser leur métier. » Samuel Minot, président de la Fédération BTP Rhône et Métropole, rappelle les grandes lignes de cette collaboration : « Nous avons choisi de valoriser nos métiers par différents moyens. C’est essentiel pour nos entreprises qui ont la volonté et le besoin de recruter […]. Le travail de recomposition photographique de Christophe Pouget porte aussi bien sur des sites que sur des personnes. Nous avons été séduits par cette approche […]. Christophe a réalisé des portraits de compagnons avec un regard artistique. L’art s’invite dans la rue, dans une période où il est devenu impossible de rentrer dans une salle dédiée ou un musée. Une manière originale de montrer la réalité, la beauté et l’ardeur de nos métiers ». La passion du BTP L’exposition en plein air des photographies des métiers du bâtiments sont visibles rue Bachut, à Lyon. Les passants peuvent se rendre compte de la diversité de ces métiers. [©Christophe Pouget]Le but de l’exposition est de valoriser les différentes professions du secteur. [©Christophe Pouget]Au sujet de son oeuvre, Christophe Pouget déclare « J’ai rencontré des gens vraiment passionnés par leur métier, des gens qui étaient vraiment bien à leur place, épanouis.. » [©Christophe Pouget] Au terme de son travail, Christophe, enthousiaste, dresse un bilan en forme d’appel à rejoindre ces métiers. « Il y a beaucoup de noblesse dans les métiers du BTP. Si j’étais en face de gamins qui cherchaient du travail, je leur dirais : “foncez” ! J’ai rencontré des gens vraiment passionnés par leur métier, des gens qui étaient vraiment bien à leur place, épanouis… Et j’ai appris beaucoup de choses que j’ignorais. Dans ces métiers, toutes les aptitudes naturelles sont bienvenues. Je pense par exemple à Margaux la couvreuse de 18 ans qui a l’agilité pour se déplacer sur les toits… Ou à Sébastien, le monteur réseau aérien qui monte le long de poteaux et qui n’a pas le vertige, qui aime la nature et que j’ai rencontré en plein milieu d’un bois avec son co-équipier… ». > Rendez-vous rue Bachut, Lyon IIIe  Bouchut, sur les palissades du chantier en cours. Jusqu’à fin juillet 2021. Retrouvez plus d’infos : www.christophepouget.com et www.christophepougetphotographies.com Instagram : christophe.pouget Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 54 jours

Du 29 mars au 2 avril, la Semaine de l'entreprise coopérative BTP

Une opération inscrite dans le programme de promotion de l'entrepreneuriat du CCCA-BTP La Semaine de l'entreprise coopérative BTP est une initiative pilotée par le CCCA-BTP, en partenariat avec la Fédération des SCOP du BTP. Sa première édition se déroule partout en France, du 29 mars au 2 avril 2021.Son objectif vise à promouvoir le modèle exemplaire de l'entreprise coopérative dans le secteur de la construction auprès des apprentis en formation dans les métiers du BTP. Ce modèle s'inscrit pleinement dans le programme de promotion de l'entrepreneuriat, mis en place par le CCCA-BTP auprès des apprentis pour les sensibiliser à la création, la reprise et la transmission d'entreprise.Les 600 entreprises coopératives du BTP mobilisées dans tous les territoiresLors de cette Semaine, les 600 sociétés coopératives du BTP se mobilisent en région pour venir à la rencontre des jeunes en formation au sein des organismes de formation aux métiers du BTP qui participent à cette initiative. Au-delà de faire découvrir aux apprentis du BTP le modèle coopératif, qui, par ses spécificités, ses valeurs et son mode de gouvernance séduit de plus en plus de jeunes, son objectif est également d'accompagner des apprentis, futurs entrepreneurs, qui achèvent leur parcours de formation, dans la réalisation de leur projet professionnel.Une semaine à la découverte d'un modèle d'entreprise équitable, démocratique et pérenne, où…Les salariés ont le pouvoir de décider. Ceux-ci détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote.Les dirigeants sont choisis et élus par les salariés. Ce sont eux qui pilotent la société au quotidien, mais ils sont élus dans les assemblées générales.Les bénéfices sont équitablement répartis. Ces profits sont distribués entre les salariés (participation et intéressement), les réserves de la SCOP et les associés (dividendes).La démocratie prévaut. Chaque associé dispose d'un droit de vote égalitaire, quel que soit le capital détenu sur le principe : un homme = une voix.Un tiers des bénéfices est réservé pour assurer l'avenir et la pérennité de l'entreprise. La part des bénéfices mise en réserves contribue à consolider les fonds propres et à conforter l'avenir de l'entreprise. C'est sans doute ce qui explique la pérennité des 600 sociétés coopératives du BTP.Une quarantaine d'événements inscrits au programme Ces événements sont organisés au niveau régional par les Fédérations régionales des SCOP du BTP et les organismes de formation du BTP.Diverses animations sont au programme, avec :des ateliers et des conférences pour présenter le modèle coopératif ; des SCOP dating pour le recrutement d'apprentis ou de nouveaux sociétaires ;des visites d'entreprise coopérative ou de chantier réalisé par une SCOP. Toutes les régions de France participent, y compris La Réunion, avec douze événements en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Bourgogne Franche-Comté, deux en Bretagne, un en Centre-Val de Loire, deux en Grand-Est, trois en Haut-de-France, deux en Ile-de-France, deux en Normandie, trois en Nouvelle-Aquitaine, trois en Pays de la Loire et quatre en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Zoom sur six événements organisés en région BTP CFA Loire-Atlantique (site de Saint-Herblain) : 29 mars 2021Conférence de présentation du modèle coopératif et témoignages de l'entreprise coopérative SCOP SCETEC et de la Fédération Ouest SCOP du BTP.Les Compagnons du Devoir et du Tour de France de Nancy : 29 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et organisation d'un SCOP dating.BTP CFA Isère (Bourgoin-Jallieu) : 30 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et échanges avec la SCOP ARTSCOP BOIS, un ex-apprenti menuisier aujourd'hui salarié dans cette entreprise coopérative, la Fédération régionale Auvergne-Rhône-Alpes des SCOP du BTP, en présence des apprentis et de l'équipe pédagogique du centre de formation. Fédération compagnonnique régionale d'Orléans : 31 mars 2021Conférence de présentation du modèle coopératif, échanges et témoignages avec la Fédération Île-de-France - Centre Val-de-Loire des SCOP du BTP, l'Union régionale des Scop (UR SCOP) Centre Val-de-Loire et l'entreprise SCOP Leplâtre.Bâtiment CFA Côte d'Or (Dijon) : 31 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et organisation d'un job dating.Bâtiment CFA Limoges : 1er avril 2021Visite par les apprentis du CFA de deux entreprises coopératives à Limoges : SCOP AEL et SOPCZ et conférence de présentation du modèle coopératif. Plus d'informations sur le site Internet dédié du CCCA-BTP.
Il y a 4 ans et 66 jours

Création de la Fondation Castorama pour renforcer la lutte de l'enseigne contre le mal-logement

Créée en janvier 2021 et abritée par la Fondation de France, la Fondation Castorama souhaite accompagner les plus démunis dans leurs démarches d'accès au logement et dans la réalisation de travaux d'aménagement de leur maison. Son action repose sur deux piliers : le soutien à des projets associatifs de lutte contre le mal-logement et la transmission du savoir-faire auprès de publics fragiles. Présente aussi bien à l'échelle nationale que régionale, la Fondation Castorama s'inscrit dans la lignée de l'engagement local très fort des magasins de l'enseigne.Cette année, le projet soutenu par la Fondation Castorama à l'échelle nationale est celui des Bricobus, mené par Les Compagnons Bâtisseurs : 60 000 euros seront versés à l'association pour développer cette initiative solidaire qui permet, dans toute la France, d'aller à la rencontre de personnes démunies confrontées à des problèmes de mal-logement. Les membres de l'association les accompagnent dans la réalisation de leurs travaux et prodiguent différents conseils, tout en leur proposant des cours de bricolage gratuits. Le Bricobus est aussi un vecteur de lien social, luttant contre l'isolement qui peut être rencontré en territoires ruraux.La Fondation Castorama agit également au niveau local : elle soutient ainsi 13 projets partout en France. Les associations bénéficiaires ont été sélectionnées au travers d'un vote des collaborateurs organisé dans l'ensemble des magasins de l'enseigne. La Fondation Castorama versera à chaque association lauréate une aide de 10 000 euros, soit un total de 130 000 versés à des projets locaux.
Il y a 4 ans et 69 jours

Gérez vos chantiers depuis votre Smartphone avec Sage e-chantier Alobees

Synchronisée avec le logiciel Sage Batigest Connect, cette application vous offre des fonctionnalités innovantes pour optimiser toutes les facettes de la gestion chantier : planning, alertes, stockage de documents… Explications.Un outil de gestion de chantier tout-en-unCompatible avec Sage Batigest Connect, l'application Sage e-chantier Alobees vous permet de gérer toutes les facettes de votre activité depuis votre téléphone mobile et en temps réel.Suivez vos chantiers en direct : les renseignements intégrés dans Batigest Connect et e-chantier Alobees sont automatiquement synchronisés, sans ressaisie. Les utilisateurs peuvent consulter et modifier les informations à tout moment, mais également y ajouter des documents (photo, vidéo, commentaire, etc.). Tous les acteurs peuvent ainsi participer à la vie du chantier en temps réel ;Centralisez toutes les informations : grâce à un stockage illimité en volume et en durée, vous pouvez centraliser toutes les informations relatives à vos chantiers sur une interface unique. En tant qu'administrateur, vous définissez les droits d'accès pour chaque utilisateur. Ceux qui sont rattachés à un projet peuvent ainsi consulter les documents relatifs et recevoir une notification lorsqu'un nouvel élément est publié ;Planifiez vos chantiers : depuis e-chantier Alobees ou Batigest Connect, les administrateurs et conducteurs de travaux peuvent définir et modifier les plannings des équipes. Vos compagnons peuvent ainsi consulter leurs horaires depuis leur Smartphone en temps réel et sont directement informés en cas de modification ;Gérez les horaires de vos collaborateurs : les collaborateurs désignés (conducteur de travaux, chef de chantier, etc.) peuvent déclarer les heures travaillées par les équipes depuis leur Smartphone. Vous disposez ainsi d'une feuille d'heures déclarative, remplaçant les feuilles de présence, que vous pouvez transférer automatiquement vers Batigest Connect. Le suivi des horaires et la gestion de la paie s'en voient ainsi facilités.Un suivi des chantiers innovant et optimiséSimple d’utilisation et polyvalente, l’application Sage e-chantier Alobees a été pensée pour tous les professionnels du BTP et vous offre des fonctionnalités innovantes pour mieux gérer vos chantiers.Pour tous les professionnels : à la fois simple et performante, l’application Sage e-chantier Alobees peut être utilisée par un artisan indépendant, une PME ou même une grande entreprise. Elle s’adresse également à tous les professionnels du bâtiment, à l’image des conducteurs de travaux, des chefs de chantier ou encore des ouvriers ;Une interface web et mobile : accessible sous Android et iOS, cette application peut être utilisée facilement depuis votre Smartphone. Mais vous pouvez également vous en servir sur votre ordinateur, au moyen de votre navigateur web. L’idéal pour gérer votre activité sur le terrain, mais également depuis vos bureaux ;Des fonctionnalités performantes : communication en temps réel avec les équipes, suivi en direct de l’avancement du chantier, localisation des collaborateurs… autant de fonctionnalités qui simplifient votre gestion de chantier.Des mises à jour automatiques : l’application mobile et web Sage e-chantier Alobees s’actualise automatiquement dès qu’une mise à jour est disponible. Tous les utilisateurs disposent ainsi de la même version au même moment, évitant ainsi les éventuels problèmes de compatibilité.En savoir plus sur Sage e-chantier Alobees
Il y a 4 ans et 83 jours

Hilti commercialise son premier exosquelette

Equipement passif et sans batterie, EXO-1 réduit de 47% les pics de contrainte exercés sur les muscles des bras et des épaules, évitant les douleurs musculaires et limitant la fatigue.En septembre 2020, Hilti dévoilait en avant-première son premier exosquelette. Six mois plus tard, il est une réalité et est désormais disponible dans tous les points de vente HILTI.Très attendu, l’exosquelette Hilti crée déjà l’engouement auprès des professionnels avec de nombreuses précommandes enregistrées avant même que le système ne soitcommercialisé !Le saviez-vous ? Plus d'un tiers des électriciens ou plombiers faisant de la pose au plafond se plaint de douleurs à l'épaule.L’exosquelette Hilti est disponible à l’achat (1.489 € HT) ou en gestion de parc (location longue durée avec des services supplémentaires) au tarif de 49,20 € HT sur 48 mois.Préserver la santé des compagnons, l’objectif n° 1 pour HILTILes tâches répétitives et prolongées sont nombreuses dans le secteur du bâtiment et souvent à l’origine de troubles musculosquelettiques (TMS) qui impactent la santé et augmentent la fatigue.Les éviter grâce à des solutions technologiques est crucial pour les entreprises du secteur du BTP, aussi bien pour préserver la santé des collaborateurs et leur sécurité que pour pouvoir attirer des talents dans des secteurs ou les conditions de travail peuvent être difficiles.C’est pour répondre à ce besoin et contribuer à améliorer la santé et la sécurité des compagnons qu’Hilti a mis au point son premier exosquelette en partenariat avec la société Ottobock SE & Co. KGaA, une entreprise de technologie médicale leader dans la conception de ces équipements.L’exosquelette Hilti est un système passif, sans batteries, qui soulage les tensions exercées sur les articulations des épaules lors des travaux nécessitant de lever les bras au-dessus des épaules. Il est idéal pour les compagnons amenés à effectuer des travaux d'installation de conduits d'aération et d'équipements de ventilation, de sprinklers, de tuyauterie, de fixation de câbles et conduits, ou encore de suspension de cloisons sèches au-dessus de la tête.L’exosquelette Hilti pèse 1,9 kg et ne gêne pas les mouvements même quand les bras sont en position basse. Il permet de porter jusqu’à 4 kg sans ressentir le poids dans les bras grâce à un système de transfert de charge qui redirige celle supportée par les bras vers les hanches.Les muscles des bras sont moins sollicités et les forces exercées sur les articulations sont réduites de 47 % d’après des études indépendantes et des analyses d’Ottobock. Simple à manipuler, il se porte comme un sac à dos et peut être utilisé ponctuellement ou tout au long de la journée.Les points forts de l'exosquelette HiltiConfort et libertéIl pèse moins de 2 kg et fournit un soutien dynamique jusqu'à 50N, sans restreindre les mouvements.Il est facile à mettre et à ôter et son faible encombrement offre une véritable liberté de mouvement.Prévention des TMSIl soulage l'utilisateur dans le cadre de travaux devant être exécutés avec les bras au-dessus des épaules.Le compagnon ressent moins de douleur et de fatigue grâce à une charge réduite sur les muscles et les articulations.Autonomie et polyvalenceIl est passif et fonctionne sans source d'énergie.Il est toujours prêt lorsqu’on en a besoin pour réaliser des travaux en hauteur sur chantier.Une stratégie tournée vers l'innovation, au service du QSELe QSE (qualité, sécurité et environnement) est une réalité chez Hilti. Le groupe consacre tous les ans environ 6 % de son résultat net à la R&D. Son objectif : réduire la pénibilité et les maladies professionnelles et améliorer la sécurité sur les chantiers. Véritable pionnier, Hilti révolutionne le secteur du BTP depuis plus de 80 ans.Innovation de rupture, l’exosquelette Hilti marque un tournant chez Hilti qui est le premier fabricant de son secteur à proposer ce type de solutions. Tout comme le casque de chantier il y a 15 ans, l’exosquelette Hilti a été pensé comme un EPI du présent et du futur destiné à devenir incontournable sur les chantiers pour le bénéfice de tous.
Il y a 4 ans et 83 jours

Exo-1, premier exosquelette d’Hilti

Hilti a lancé Exo-1, son premier exosquelette destiné à aider les compagnons qui travaillent les mains au-dessus de la tête.[©Hilti] En septembre 2020, Hilti dévoilait en avant-première son premier exosquelette. Destiné à aider les compagnons qui travaillent les mains au-dessus de la tête. Désormais commercialisé, Exo-1 -c’est son petit nom – est un équipement passif et sans batterie. Qui réduit de 47 % les pics de contrainte exercés sur les muscles des bras et des épaules. Evitant ainsi les douleurs musculaires et limitant la fatigue. Il est disponible à l’achat (1 489 € HT) ou en gestion de parc (location longue durée avec des services supplémentaires) au tarif de 49,20 € HT, mais avec contrat sur 4 ans. Cet exosquelette a été développé avec la société allemande Ottobock. Une entreprise de technologie médicale spécialisée dans la conception de ces équipements. Préserver la santé des compagnons Exo-1 est idéal pour les compagnons amenés à effectuer des travaux d’installation de conduits d’aération et d’équipements de ventilation, de sprinklers, de tuyauterie, de fixation de câbles et conduits. Ou encore de suspension de cloisons sèches au-dessus de la tête… Il ne pèse que 1,9 kg et ne gêne pas les mouvements, même quand les bras sont en position basse. Il permet de porter jusqu’à 4 kg sans ressentir le poids dans les bras. Ceci, grâce à un système de transfert de charge, qui redirige celle supportée par les bras vers les hanches.  Tout comme le casque de chantier il y a 15 ans, l’exosquelette d’Hilti a été pensé comme un EPI du présent et du futur, destiné à devenir incontournable sur les chantiers. 
Il y a 4 ans et 86 jours

Podcast #5 – Francis Bouygues, l’épopée du “Roi du béton”

ACPresse – Francis Bouygues – Raconté par Muriel Carbonnet ACPresse · Podcast #5 – Francis Bouygues Francis Bouygues naît en 1922 à Paris. Son père est ingénieur de l’armement, puis, ingénieur conseil. Le jeune Francis suit ses traces et sort diplômé de l’Ecole centrale de Paris (1946). Après un passage rapide dans une entreprise de travaux d’entretien, puis chez Dumont et Besson, l’une des entreprises les plus prestigieuses de Paris, il fonde à 29 ans l’Entreprise Francis Bouygues avec des capitaux familiaux. Et, en 1953, la société décroche son premier gros contrat : la construction des bureaux d’IBM Europe à la Défense.  L’entrepreneur investit le marché immobilier privé et impose une méthode originale : acquérir un terrain, emprunter des fonds et faire financer les travaux par les acquéreurs, avant même la construction des fondations.  En 1959, pour soutenir le développement de son entreprise, Francis Bouygues s’associe à René Augereau qui lui apporte un important soutien financier. Des filiales régionales apparaissent. Pour valoriser et fidéliser la main d’œuvre, Francis crée l’ordre des Compagnons du Minorange. On est en 1963. L’innovation qui paie Le Parc des Princes a été livré au début des années 70. [©Bouygues Construction] Francis a toujours misé sur l’innovation. Un bureau d’études, un bureau des méthodes et une filiale spécialisée dans la préfabrication, entre autres, permettent à l’entreprise de se démarquer de la concurrence. En 1967, l’arrivé de Pierre Richard en tant que directeur scientifique permet à l’entreprise de combler son retard dans le domaine du béton précontraint.  Bouygues introduit de nouvelles méthodes de management, se dote d’une organisation hiérarchique, recourt aux nouvelles techniques de planification et adopte, dès 1972, l’informatique. Le développement de l’entreprise nécessite d’importants investissements. La décision d’une introduction en bourse est prise en juin 1970. Bouygues devient SA et augmente ses activités de génie civil avec, en particulier, la construction du Parc des Princes.  L’année 1972 marque le début de l’activité internationale. C’est aussi l’année de la création du logo Bouygues. En 1974, c’est Bouygues Off-Shore qui voit le jour. Malgré cette croissance fulgurante, Francis Bouygues garde une forte emprise sur le groupe. Atteint d’un cancer en 1976, il doit se retirer de l’entreprise pour quatorze mois. En 1978, Bouygues assure la construction du terminal II de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.  Construction du Pont de l’Ile de Ré. [©Bouygues Construction] TF1 et la Leçon de piano Dans les années 80, le développement du groupe est assuré par la croissance externe et la diversification. Francis se renforce dans l’immobilier et se positionne sur le marché de l’ingénierie conseil, via le rachat de l’Américain HDR. Il fait l’acquisition de plusieurs sociétés : Saur, ETDE, Screg, Colas et Sacer, Dragages, Smac Acieroïd. Bouygues devient n° 1 mondial de la construction.  A partir de 1985, le groupe se diversifie à travers une nouvelle filiale : Bouygues Loisirs. Le point d’orgue est évidemment la reprise de TF1 en 1987. En parallèle, Bouygues marque les esprits avec la construction du Pont de l’Ile de Ré, de la Grande Arche de la Défense ou du Tunnel sous la Manche.  Travaux de construction de la Grande Arche de la Défense. [©Bouygues Construction] En 1989, Francis se retire du groupe et passe la main à son fils Martin, tout en restant l’administrateur. Le groupe réalise alors 57 MdF (8,7 M€) de chiffre d’affaires et emploie presque 70 000 personnes. L’année suivante, l’homme s’engage dans la production de longs métrages, à travers Ciby 2000. Il produit Une époque formidable, Talons aiguilles, ou encore La leçon de piano qui a remporté la Palme d’Or du Festival de Cannes en 1993 et trois Oscars l’année suivante.  Francis Bouygues disparaît au cours de l’été 1993. [Source : Service communication de Bouygues Construction et “Francis Bouygues. L’ascension d’un entrepreneur”, de D. Barjot, Revue d’histoire, 1992.]
Il y a 4 ans et 87 jours

Le projet "Air acteur" du Cerema est retenu dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir

Le projet est destiné à fédérer l'ensemble des acteurs de la filière professionnelle ventilation et qualité de l'air intérieur et s'adresse à un vivier de 200.000 artisans. Il vise à structurer durablement un dispositif national de qualification des professionnels et prévoit en l'état actuel un budget estimé à 3,8 millions d'euros. Le projet pourra être lancé dès septembre pour une durée de 3 ans. La qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments a un effet démontré sur la santé et le bien-être. On lui attribue un coût annuel minimum de 19 milliards d'euros par an en France pour la collectivité. Pourtant, la ventilation, qui est un des moyens de renouveler l'air intérieur, est le parent pauvre du bâtiment : sans véritable spécialistes de la pose et de l'entretien, 50% des installations neuves sont non-conformes aux règles de l'art et c'est un lot inexistant dans les maisons individuelles.C'est pour répondre à ces enjeux et aux évolutions réglementaires prévues par la réglementation environnementale 2020 (RE2020), que le Cerema coordonne « Air'acteurs ». Retenu dans le cadre de l'appel à projet national « Ingénierie de Formations Professionnelles et d'offres Accompagnement Innovantes », Air'acteurs prévoit notamment la création de parcours de formations innovantes, basées sur le numérique (programmes, supports), des formations pilotes et des formations de formateurs, développement de nouveaux outils (campus multimodal, réalité virtuelle…). Il vise à structurer durablement un dispositif national de qualification des professionnels. Dans le contexte actuel de relance de l'économie, la spécialisation et montée en compétence sur une spécialité d'avenir est une opportunité de professionnalisation et de reconnaissance de la filière.Ce projet partenarial rassemble un panel représentatif de toute la filière de la construction avec l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir, le Centre de formation Tipee, la fédération interprofessionnelle des métiers de l'environnement atmosphérique (FIMEA), le Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques (COSTIC), le syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique (SYNASAV) et le Syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques (UNICLIMA).
Il y a 4 ans et 93 jours

Les dernières annonces du gouvernement sur la RE2020 divisent les professionnels du bâtiment

Pour les principales organisations professionnelles du secteur, des évolutions bienvenues mais qui demandent à être confirmées dans les textesL'USH, la FPI, le Pôle Habitat FFB, la FFB, la Fédération SCOP BTP, la CAPEB, l'UNSFA et l'UNTEC se félicitent des ajustements présentés par le gouvernement ce jeudi 18 février sur les projets de texte de la future RE2020.Les signataires saluent les avancées, fruit des nombreux échanges de la filière avec l'administration et les cabinets d'Emmanuelle Wargon et de Barbara Pompili. Les ajustements sont de plusieurs ordres.Les premiers concernent les modalités de mise en œuvre, dont le décalage de l'entrée en vigueur au 1er janvier 2022, la modification des échéances suivantes à 2025, 2028 et 2031, et la consolidation d'une clause de revoyure récurrente, tous de nature à faciliter une mise en œuvre progressive et adaptée.Les signataires saluent également la volonté affichée de ne pas exclure la filière du gaz vert et certaines solutions industrielles, qui devront, par l'innovation, trouver leur place.Enfin, des volets absents des projets de texte initiaux ont fait l'objet d'un arbitrage positif, comme la mise en place d'un observatoire national qui permettra un véritable retour d'expérience.Néanmoins, les organisations signataires regrettent l'absence de l'évaluation des impacts pour l'occupant, et des bénéfices complémentaires qui auraient pu être intégrés à la réglementation.Dans cette logique, les organisations signataires souhaitent que dès à présent une analyse soit menée pour évaluer les surcoûts de construction imposés par la nouvelle réglementation et que la méthode d'ACV soit assise sur une méthode normalisée, l'ACV dynamique dite simplifiée pour être intégrée dans la réglementation, devra s'appuyer sur une procédure de normalisation à l'échelle européenne.L'évolution de l'ACV, comme l'ensemble des seuils retenus ce jour, sera soumise à une clause de revoyure. Au surplus, ils souhaitent que des garanties soient apportées sur la mise en adéquation des seuils de prise en compte de l'impact carbone tant des infrastructures et que des parkings en sous-sol.Les organisations se félicitent de l'annonce par la ministre d'une prochaine présentation des textes règlementaires ainsi modifiés au CSCEE. Plusieurs ajustements complémentaires restent toutefois en suspens et demandent des réponses pragmatiques, pour adapter les marches à franchir et de cheminer vers une RE2020 véritablement ambitieuse, abordable et durable. Elles feraient de la RE2020 un facteur de préservation du pouvoir d'achat des ménages et des emplois dans le bâtiment, et un vecteur d'innovation du secteur de la construction et de ses filières.Les organisations signataires : USH / FPI / Pôle Habitat FFB / FFB / SCOP BTP / CAPEB / UNSFA / UNTECLes filières industrielles des matériaux de construction "sous le choc"Après avoir alerté les pouvoirs publics et souligné les incohérences relatives à l’introduction dans la Réglementation Environnementale des Bâtiments (RE2020) d’un nouveau mode de calcul du poids carbone, dit « Analyse du Cycle de Vie (ACV) dynamique simplifiée », les industriels s’interrogent sur l’obstination du gouvernement à faire passer en force cette comptabilisation contestée du carbone.Alors que le 26 janvier dernier, les différents acteurs de la filière construction réunis au sein du Conseil Supérieur de la Construction et de l’Efficacité Énergétique (CSCEE) s’étaient tous exprimés pour un retour à une méthodologie d’ACV normée, la Ministre a choisi de maintenir son projet et pris une décision qui constitue une véritable dérive de la Loi.Avec le passage d’une approche normée à une approche dynamique simplifiée, l’avantage artificiellement donné pour favoriser les produits biosourcés est tel que le seul levier valable pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments de demain sera donc une utilisation massive de ces produits, avec une logique de surconsommation de bois, au détriment d’une réflexion de fond relative à la conception des bâtiments, aux modes constructifs ou au mix matériau. Les résultats rendront inutiles tout effort de décarbonation des autres filières puisque le bois, avec son empreinte carbone devenue brusquement négative, permet à lui seul d’atteindre les seuils fixés par la réglementation.Cette décision qui constitue donc un véritable frein aux engagements pris et aux nombreux projets d’investissements déjà en cours pour décarboner les secteurs industriels, représente également un risque de délocalisation, fragilise de nombreuses entreprises et en particulier des PME, et s’inscrit en totale contradiction avec le plan de relance du gouvernement.L’incompréhension de ces industriels est d’autant plus grande que cette décision politique contredit les règles faisant consensus en Europe, créant des distorsions de concurrence entre produits, en s’affranchissant des méthodes communément établies de comptabilité des émissions…Selon eux, favoriser les constructions « bas carbone » ce n’est pas recourir massivement au bois et aux matériaux biosourcés ! La décarbonation c’est l’affaire de toutes les filières qui se sont engagées dans cette voie, c’est la mixité des solutions, c’est compter sur l’intelligence collective pour favoriser des solutions durables, locales, en s’appuyant sur les compétences des centaines de milliers de compagnons qui travaillent dans les territoires.Les organisations signataires : A3M / SCMF / Aluminium France / SNFA / FFTB / UNICEM / UPB / FILMM
Il y a 4 ans et 94 jours

RE 2020 : Les filières industrielles des matériaux de construction « sous le choc »

La RE 2020 inquiète les industriels des matériaux de construction. Suite aux annonces du gouvernement portant sur la RE 2020, un peu moins d’une dizaine de filières expriment leur mécontentement. Estimant être « sous le choc » du maintien de l’ACV dynamique simplifiée. La communication émane ainsi de l’Alliance des minerais, des minéraux et métaux (A3M), du syndicat de la construction métallique de France, d’Aluminium France. Mais aussi, du SNFA, de la FFTB, la Filière Béton, l’Union plasturgie bâtiment et le Filmm. « Les industriels s’interrogent sur l’obstination du gouvernement à faire passer en force cette comptabilisation contestée du carbone », indiquent les différentes organisations. Pour ce collectif de professionnels, cette décision constitue un véritable frein aux engagements et investissements déjà entrepris. Le biosourcé et le bois favorisés ?  « Elle s’inscrit en totale contradiction avec le plan de relance. » De plus, elle engendrerait un risque de délocalisation et de fragilisation des entreprises. « L’avantage artificiellement donné pour favoriser les produits biosourcés est tel que le seul levier valable pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments de demain sera donc une utilisation massive de ces produits. » Pour ces industriels, l’ACV dynamique entraînerait une surconsommation du bois aux dépens des autres modes constructifs. « Les résultats rendront inutile tout effort de décarbonation des autres filières. Puisque le bois, avec son empreinte carbone est devenue brusquement négative. Il permet, à lui seul, d’atteindre les seuils fixés par la réglementation. La décarbonation, c’est l’affaire de toutes les filières qui se sont engagées dans cette voie. C’est la mixité des solutions. C’est compter sur l’intelligence collective pour favoriser des solutions durables et locales. Tout en s’appuyant sur les compétences des centaines de milliers de compagnons qui travaillent dans les territoires. »
Il y a 4 ans et 101 jours

Pour la 1ère fois, Eclisse France s'adresse plus spécifiquement aux architectes et décorateurs d'intérieur

Les produits Eclisse sont bien connus des architectes et décorateurs d'intérieur…« Ouvrir sur l'avenir », Eclisse France en a fait son crédo depuis 25 ans, que ce soit en terme d'innovation technique, d'optimisation des performances, de durabilité, d'esthétique et de design ou encore de confort d'utilisation.Unique 95, Collection Syntesis®, ECLISSE 40… sont autant de produits phares largement inspirés de l'écoute des besoins des architectes et des décorateurs d'intérieur, pour conserver un temps d'avance.Maryline Guillou, Responsable marketing d'Eclisse France, explique la relation de la marque avec les prescripteurs « Nous accompagnons les professionnels de l'aménagement intérieur depuis 25 ans. Ils connaissent Eclisse à travers les produits. Régulièrement nous mettons à leur disposition de nouveaux outils pour les aider dans leurs projets et réalisations ».Sur son site Internet ou sa chaîne Youtube, Eclisse propose :Les produits au format BIM / DWG ;Les fiches techniques ;Ainsi que des vidéos explicatives.La marque a également en place :Un suivi personnalisé de la commande au SAV ;Une présence aux salons Architect@Work, depuis deux ans déjà, en France et au Luxembourg.Aujourd'hui, Eclisse France va plus loin dans l'aventure de la création avec les architectes et décorateurs d'intérieur et renforce la relation.…c'est pourquoi en 2021, la marque Eclisse met en place de nouvelles actions vers ces prescripteurs« Pour les 25 ans d'Eclisse France, nous souhaitons développer notre relation avec les architectes et décorateurs d'intérieur et nous affirmer en tant que marque. C'est pourquoi nous avons décidé de développer des outils de communication qui leur sont spécifiquement dédiés, tout en maintenant nos liens avec les artisans-poseurs, négoces... ; et ce tout au long de l'année, que ce soit auprès des étudiants en architecture que des professionnels installés » poursuit Maryline Guillou.Une présence dans les écoles d'architectureDepuis le 1er janvier, Eclisse est présent dans 30 écoles d'architecture. Environ 25.000 étudiants peuvent s'exercer dans leurs projets avec les portes intérieures de la marque grâce à une matériauthèque digitale.Un catalogue exclusif "prescripteurs" : VisionsLe catalogue Visions met en avant le savoir-faire et les créations des architectes et décorateurs d'intérieur. Réalisé au départ par l'Italie, Eclisse France l'adapte pour l'hexagone.Dès mars 2021, les réalisations des professionnels intégrant les produits Eclisse, adaptés au marché français, seront mises en avant. Une façon pour la marque de les remercier avec ce catalogue d'inspirations de décorations intérieures et de designs.Visions sera à disposition des professionnels sur le site Internet et en version papier sur demande.Sans oublier...Eclisse France développera d'autres outils en 2021 :Une action de marketing direct à Paris, Nantes, Lyon & Nice (en mars)La création d'une médiathèque en ligne (au cours du 1er semestre)
Il y a 4 ans et 101 jours

Les Compagnons du Tour de France ouvrent leurs portes du 17 au 27 Février

Le réseau des Compagnons du Tour de France propose des formations qualifiantes en format court (7-8 mois) ou long (4 à 8 ans pour le Tour de France). Des dates de rentrée sont proposées tout au long de l’année pour permettre à chacun de concrétiser son projet professionnel, pour les futurs apprentis, les lycéens, les salariés, les demandeurs d’emploi mais aussi les personnes en reconversion professionnelle. Les établissements de formation sont présents sur tout le territoire français. Pour découvrir leur offre de formation, pendant 10 jours, les Compagnons du Tour de France organisent des webinaires et des portes ouvertes régionales sur rendez-vous, inscriptions sur : www.compagnonsdutourdefrance.org
Il y a 4 ans et 103 jours

Uvex dévoile ses gants protecteur et novateur

Uvex lance sa gamme de gants protecteurs et innovants. [©Uvex] L’Allemand Uvex est un spécialiste européen dans l’équipement de protection individuelle. Il équipe de la tête au pied, du casque de protection jusqu’aux chaussures de sécurité. Uvex est présent sur plusieurs marchés, que ce soit celui des sports ou de la construction. Son ambition est de protéger ses clients dans leurs activités. On le retrouve dans 22 pays, à travers 48 filiales. La majorité de la production est réalisée en Allemagne.  Les gants de protection super protecteurs  Uvex lance avec une gamme de gants de protection. Déclinés en 3 modèles, ces gants offrent différents avantages. Déjà, leur protection procure à ses utilisateurs à la fois une sensibilité accrue et un gain de sécurité. Puis, l’effet “seconde peau” permet un total contrôle des mouvements, ainsi qu’un excellent toucher. Cette gamme se démarque aussi par sa respirabilité. Ces EPI utilisent un nouveau tissu innovant, qui optimise le confort. De plus, ces gants sont conçus pour résister aux projections abrasives. Ce qui augmente leur durée de vie. En pleine digitalisation de notre monde, Uvex permet à ses clients l’utilisation des écrans tactiles avec ses gants. Enfin, ces derniers ont été testés au niveau dermatologique. En effet, ils garantissent une tolérance cutanée d’un haut niveau. De surcroît, ils sont certifiés sans accélérateurs, solvants ou substances novices susceptibles de procurer des allergies. Une bonne nouvelle pour les mains des compagnons. 
Il y a 4 ans et 103 jours

Compagnons du Tour de France

Les journées portes ouvertes en présentiel. Pour toutes les personnes intéressées par les métiers de la construction et la formation en alternance.
Il y a 4 ans et 104 jours

Edilians et Adecco lancent un dispositif innovant d’envergure pour former des couvreurs-zingueurs

Même si le secteur du BTP a été impacté par la crise sanitaire, certaines professions continuent de faire face à une pénurie de main d’œuvre. C’est le cas des entreprises de couverture qui, entre les départs à la retraite sans trouver de repreneur et un métier jugé peu séduisant par les jeunes, peinent à trouver des profils qualifiés. Pour aider ces artisans du bâtiment à trouver les candidats nécessaires à la continuité et au développement de leur activité, Edilians se mobilise et s’associe à Adecco. Ensemble, ils lancent une opération d’envergure, inédite dans le secteur, visant à former et recruter les couvreurs-zingueurs de demain. FORMATION & RECRUTEMENT : précurseur, Edilians soutient le métier de couvreur-zingueur Partenaire d’Adecco depuis plus de 20 ans dans le cadre de la gestion des recrutements pour l’ensemble des 14 sites industriels d’Edilians, c’est tout naturellement que le leader français de la tuile terre cuite et le leader mondial des solutions de Ressources Humaines se sont rapprochés pour créer une véritable formation en alternance au métier de couvreur-zingueur, ouverte à tous (hommes et femmes). Entièrement pris en charge, ce programme d’enseignement est dispensé dans un premier temps à Lille, Lyon, Beauvais, Reims et Toulouse via la filiale formation Adecco Training, et en partenariat avec le réseau Greta, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France ainsi que l’INSTEP. D’une durée de 12 mois, il allie théorie et pratique à raison de 462 heures de cours, avec des modules dédiés à la pose des produits Edilians, et 1358 heures en entreprise en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. A l’issue de la formation, les candidats reçoivent un diplôme d’état Titre Professionnel niveau 3 de Couvreur-Zingueur et peuvent ainsi postuler à de nombreuses offres d’emploi partout en France, à une rémunération attractive ! Quant aux entreprises à la recherche de collaborateurs compétents et motivés, tout est mis en œuvre pour les accompagner dans leur processus de recrutement. Quel que soit le profil recherché, Adecco leur propose une solution clé en main, adaptée à leur besoin d’effectifs, et leur facilite la mise en relation avec les candidats grâce à une hotline et un interlocuteur dédié par ville. UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION à la hauteur de l’enjeu Pour annoncer cette initiative inédite, Edilians et Adecco déploient une importante campagne de communication. Officiellement lancée depuis le 26 janvier, elle s’adresse à : toutes les entreprises de couverture souhaitant être accompagnées dans leur problématique de formation et de recrutement, tous les candidats potentiels en vue d’une reconversion au métier de couvreur-zingueur, quel que soit leur profil (homme/femme, tous horizons, tous âges, en activité/au chômage). Outre la réalisation d’une vidéo par cible (entreprise/candidat) et la création d’une page web dédiée, cette opération de recrutement sera visible sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, LinkedIn, Facebook) ainsi que sur le site de petites annonces Le Bon Coin. Elle sera également relayée sur l’application Adecco & Moi par le biais de notification et via un emailing co-brandé ayant comme message clé : « formons ensemble les compétences de demain : couvreur-zingueur ». Avec pour objectif de former plusieurs milliers de personnes dans les 5 prochaines années à travers ce partenariat, cette démarche témoigne de la volonté d’Edilians de développer les compétences et la formation, et s’inscrit dans la démarche gouvernementale « 1 jeune 1 solution ». Elle illustre également l’ancrage territorial fort de l’entreprise et son profond attachement aux différentes régions de France dans laquelle elle est présente.
Il y a 4 ans et 108 jours

Le groupe Hellio présente ses nouvelles ambitions stratégiques à l'horizon 2022

Un nouveau positionnement : Hellio, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie en FranceDepuis sa création en 2008 sous la marque GEO PLC, Hellio reste le pionnier du marché des économies d'énergie en France (métropole et Outre-Mer). Le groupe, avec le soutien de ses bureaux d'études intégrés, adresse ses services à tous les consommateurs d'énergie : des particuliers aux entreprises, en passant par les collectivités locales, et ce pour tous les types de bâtiments et leurs équipements (habitat individuel et collectif, industriel, agricole, tertiaire public et privé).Hellio se démarque par le savoir-faire, l'innovation et la culture métiers de ses équipes sur toute la chaîne de valeur de la rénovation énergétique : du conseil à la réalisation des travaux garantis dans leur performance, en passant par la prise en charge administrative et financière pouvant aller jusqu'à 100 % selon le type de travaux (audit, conseil, renégociation de contrats d'énergie, travaux, fourniture de matériaux, financements, études et suivi de performance – CPE).Pour démocratiser les économies d'énergie, Hellio se positionne comme un interlocuteur unique pour toutes les problématiques de maîtrise de l'énergie, développant ses propres solutions en BtoB comme en BtoC.Partenaire de confiance, Hellio s'organise grâce à :Des équipes spécialisées proposant un accompagnement personnalisé et simplifié dans les démarches.6 bureaux implantés en France (métropole et Outre-Mer) pour interagir au plus près de l'échelon local.Un réseau de 6 500 artisans RGE agréés et audités qui oeuvrent chaque année à la réalisation de plus de 50 000 chantiers, et de 2 600 négoces de matériaux en France.Une expertise sur toutes les aides à la rénovation énergétique incluant une délégation historique aux Certificats d'Economies d'Energie et notre mandat administratif et financier MaPrimeRénov'.Au plus près des territoires, nous accompagnons les types de travaux suivants allant du sur-mesure à la rénovation globale :Particuliers : isolation, chauffage, rénovation globaleHabitat collectif : isolation, chauffage, rénovation globale, renégociation des contrats d'énergie, rénovation globaleIndustriels, tertiaire et agriculture : Indicateurs et Contrats de Performance Énergétique, groupes froids, tout équipement d'efficacité énergétiqueCollectivités : isolation, chauffage, ventilation, éclairage public, raccordement au réseau de chaleur…Engagé depuis plus de 12 ans, Hellio ambitionne de permettre au plus grand nombre de maîtriser son énergie : des solutions pour des économies d'énergies réelles, plus de confort et plus de pouvoir d'achat.Indépendant, expert et pleinement ancré dans la transition énergétique au quotidien, Hellio prend part à l'effort de relance pour faire de l'énergie de demain, une énergie positive et d'impact, au service de tous.Bilan du groupe en 20201 chantier sur 20 de rénovation énergétique sur lequel est intervenu HellioMaîtrise du changement de chaudières fioul, biomasse, gaz et PAC+ de 50 % de demandes d'audits énergétiques+ 12 ans de croissance+ 30 % de collaborateurs en 2020Des ambitions fortes pour 2021-2022Au service des particuliersHellio prend la responsabilité des travauxAu-delà des financements, Hellio est le seul acteur qui prend la responsabilité des travaux de rénovation énergétique sur l'ensemble de la chaîne de valeur : de l'étude de dimensionnement jusqu'à la réalisation du chantier et jusqu'au SAV. En amont des travaux, Hellio réalise les audits pour définir les travaux prioritaires et préconiser les meilleures solutions. Hellio se charge ensuite d'expliquer les aides, le reste à charge et la gestion administrative prise en charge par ses équipes pour le compte du particulier. Hellio réalise les travaux, via son réseau d'entreprises partenaires certifiées, et garantit le prix juste, avec toujours le même niveau de qualité. L'intervention de Hellio se termine avec la visite du bureau de contrôle, chargé de vérifier la bonne réalisation des travaux.50 000 visites techniques offertes aux particuliers en 2021Hellio a décidé d'allouer un budget spécial afin d'offrir 50 000 visites techniques aux particuliers en 2021. L'enjeu : trouver les moyens et les travaux les plus adaptés à chaque foyer et à chaque logement. C'est pourquoi, Hellio propose de réaliser une étude des logements pour préconiser les meilleurs travaux, afin de réduire les consommations énergétiques. Un chauffage adapté aux logementsDepuis son 1er programme d'économies d'énergie “Mes Ampoules Gratuites” en 2016 jusqu'à aujourd'hui, Hellio a appris à connaître les besoins de ses clients et a su développer une relation client de confiance pour apporter une solution personnalisée adaptée à chaque problématique.Dans la perspective de l'accompagnement pour la sortie du fioul en 2022, Hellio fait le choix de proposer tous les types de chauffage afin de conseiller les particuliers sur le plus adapté à leur habitat : biomasse, gaz, et prochainement la pompe à chaleur. En effet, Hellio reste persuadé qu'un seul type de chauffage ne peut apporter une solution unique pour tous les logements et chacun comporte ses avantages et ses limites : risque de mauvais dimensionnements pour les pompes à chaleur, barrières techniques pour l'installation d'une chaudière à granulés, etc. La pompe à chaleur apparaît aujourd'hui comme la solution de facilité, mais son installation n'est pas si simple et nécessite avant tout un dimensionnement approfondi.En proposant plusieurs solutions de chauffage, Hellio entend assurer la pérennité et la durabilité des équipements, garantir la baisse des consommations énergétiques du foyer et surtout s'assurer de ne pas mettre en péril la situation financière des ménages en installant des moyens de chauffage mal adaptés.Au service de l'habitat collectifRénovation globale des copropriétés avec un accompagnement en tant qu'assistant à maîtrise d'ouvrage (AMO) et pour l'obtention des financements MaPrimeRénov' Copropriétés et le Coup de pouce.Un engagement sur les économies d'énergie réellement attendues sur les chantiersLe passeport énergétique des copropriétésHellio a lancé le 1er janvier 2021 sa plateforme à destination des gestionnaires d'immeubles, pour favoriser la rénovation énergétique de leurs copropriétés. Suivi et demandes de travaux, valorisation des CEE, Hellio offre un service d'accompagnement personnalisé par copropriété afin d'accélérer l'accès à la connaissance des aides et des dispositifs de rénovation.Au service des collectivités localesÊtre un acteur de la relance des petits et moyens territoiresSolutions intégrées pour atteindre les objectifs du décret tertiaireL'équipe secteur public accompagne au plus près les territoires (de la commune jusqu'aux régions ), de la phase avant-projet à la réception des travaux, en mettant à disposition une ingénierie technique et financière afin de faciliter la réalisation de travaux offrant des performances énergétiques optimisées associées à un plan de financement maîtrisé.Au service de l'industrieRenforcement du déploiement des opérations spécifiques CEEAccompagnement des sites soumis aux quotas carbone, éligibles aux CEE uniquement sur des Opérations Spécifiques, avec des modalités réglementaires de montage de dossiers particulièresLancement d'un service d'obtention des aides France RelanceHellio est expert du financement de la performance environnementale qui englobe économies d'énergie et réduction des gaz à effet de serre. En tant qu'interlocuteur unique qui regroupe plusieurs compétences techniques et financières (gisements d'économies d'énergie et solutions via son bureau d'études), Hellio peut adresser des plans de financement complets et optimisés comprenant les aides dans le cadre de France Relance et du dispositif des CEE. Son objectif : optimiser le plan de financement pour ses bénéficiaires.Au service du tertiaire privéDéploiement d'offres clés en main supplémentaires (chauffage)Après l'isolation des combles, des planchers bas, des points singuliers et le calorifugeage en solutions clés en main, Hellio donne des moyens supplémentaires au tertiaire privé en proposant une offre complémentaire sur la conversion des modes de chauffage vers des solutions à impact carbone plus réduit grâce au dispositif Coup de pouce Chauffage tertiaire. Objectif : aider ces bâtiments à usage tertiaire dont la surface dépasse les 1 000 m² à atteindre les obligations du décret tertiaire, à savoir : une réduction de la consommation énergétique de 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050.Au service des négoces400 formations chez les négoces dès janvier 2021Convaincu depuis la première heure que les négoces sont les premiers relais d'informations auprès des professionnels, mais aussi des particuliers, grâce à leur maillage national pour promouvoir la rénovation énergétique, Hellio déploie depuis septembre 2020 un nouveau dispositif d'accompagnement : le guichet primes. Objectif : faire monter en compétences les négoces sur les aides possibles pour le financement des travaux de rénovation énergétique, et ainsi mieux conseiller leurs clients : les professionnels et les bénéficiaires des travaux. Une démarche qui s'avère nécessaire, comme le révèle une étude réalisée en ligne par Infopro Digital Etudes pour Négoce et Hellio, du 1er octobre au 8 novembre 2020, auprès 121 décideurs en négoce : seuls 54 % d'entre eux estiment connaître les démarches à effectuer, 51 % les aides financières existantes et 47 % les profils éligibles aux aides et les démarches à effectuer.Au service des professionnels du bâtimentRenforcement d'accompagnement / opportunité business et de qualité :Élargir le champs de compétencesÉvolution réglementaireHellio renforce son accompagnement auprès de ses entreprises partenaires de travaux en élargissant son service avec des chargés d'affaires supplémentaires pour la gestion administrative de leurs dossiers de financement et leurs quotations.Formation : Hellio Académie Hellio met un point d'honneur à faire monter en compétences ses entreprises partenaires pour les inciter à faire de la rénovation globale et pouvoir proposer plusieurs modes de chauffage.Ils ne doivent pas se limiter à un type de travaux, comme par exemple, l'isolation des combles, mais doivent être des professionnels qui renouvellent leur champ de compétences car ils sont la courroie entre l'actualité réglementaire et le terrain.Enfin, cette montée en compétences représente une réelle opportunité de développer et diversifier leur activité.Une nouvelle identité visuelleHellio s'adresse désormais à plusieurs types de consommateurs : grand public, collectivités, gestionnaires de l'habitat, grandes et petites entreprises, industriels, agriculteurs et professionnels de la rénovation. Pour refléter cette évolution, sa nouvelle identité a été conçue afin de s'adresser à chacun, de manière cohérente et homogène, à travers des codes et de visuels simples, affirmés et contemporains. Un nouveau logoMélangeant les bords arrondis et à angles droits, les lettres hellio s'adressent désormais avec un ton à la fois humain et professionnel.Le h se simplifie pour ne plus être un symbole uniquement à destination des particuliers (l'ancien h représentait la forme du toit d'une maison).“Votre énergie a de l'impact” : une nouvelle signature pour accompagner la communication B2B et B2C Combinant logotype et signature, le bloc-marque de Hellio renforce un message fort qui met l'humain au centre et lui donne un rôle d'acteur. Grâce aux services proposés par Hellio, l'énergie de ses clients a un impact financier et écologique qui leur permet d'améliorer leur quotidien, de réaliser leur projet et d'avoir de nouvelles ambitions, tout en protégeant la planète.Des symboles pour personnifier chaque secteurÀ chaque cible de Hellio correspond un symbole, conçu pour leur donner une voix, leur donner de l'impact. Ensemble, ces symboles forment une “famille”. Pour mettre en avant le développement d'une offre de services globale, Hellio a choisi une couleur par public pour montrer la diversité d'expertises et de solutions.De nouveaux sites InternetLe site Internet Hellio fait peau neuve et fait des petits ! Un site Internet corporate, aux couleurs de la nouvelle identité visuelle, s'adresse à l'ensemble des cibles pour présenter l'entreprise et ses actualités.Des sites dédiés à chacune des cibles ont été déclinés pour présenter les différentes offres pour les copropriétés et les particuliers.
Il y a 4 ans et 109 jours

Près de 250 restaurants en France ont reçu l'autorisation d'ouvrir pour accueillir les artisans du bâtiment

Alors que de nombreux départements sont en vigilance orange pour cause d'intempéries, il est plus que jamais nécessaire que les artisans et leurs équipes (compagnons, salariés et apprentis) puissent profiter d'une pause déjeuner au chaud et au sec.250 restaurateurs dans toute la France ont ainsi obtenu l'autorisation d'accueillir les actifs du Bâtiment. La CAPEB salue cette mesure exceptionnelle qui permet de plus aux restaurateurs de maintenir une certaine activité et qui concerne, dans le secteur de l'artisanat du bâtiment, plus d'un million d'actifs répartis sur l'ensemble du territoire.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare : « Avec les conditions hivernales, il devenait urgent de proposer une solution aux artisans du BTP pour leur permettre de se restaurer au chaud et au sec, tout en respectant évidemment les gestes barrières. Leur santé est en jeu ! Cette ouverture exceptionnelle et limitée aux professionnels du bâtiment est une excellente nouvelle pour nos adhérents mais aussi pour les restaurateurs. Je ne peux que me féliciter de l'action de l'U2P et de la CAPEB dans son ensemble qui a permis d'aboutir à ces ouvertures. Et notamment la forte mobilisation de nos CAPEB départementales, comme par exemple hier dans le Bas-Rhin. J'invite évidemment les restaurateurs à ouvrir de plus en plus leurs portes à nos entreprises artisanales ! »
Il y a 4 ans et 109 jours

Covid : l'artisanat dresse un premier bilan des restaurants ouverts aux salariés du BTP

CONDITIONS DE TRAVAIL. L'autorisation de réouverture des restaurants et salles communales pour accueillir des compagnons du BTP le temps de leur pause-déjeuner semble porter ses fruits, d'après un premier bilan de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment. Un geste d'autant plus apprécié en cette période hivernale, où les périodes d'intempéries s'enchaînent.
Il y a 4 ans et 111 jours

Granudem : « Par ricochet, nous sommes concernés par la RE 2020 »

Stéphane Poullard est le gérant de l’entreprise Granudem. [©ACPresse] Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste le concept de Granudem ? Nous avons travaillé à produire des granulats recyclés, faciles à réutiliser dans des productions différentes et issus d’apports hétérogènes. Nos produits sont utilisés par les préfabricants, les BPE, les artisans ou des particuliers. Point important : l’utilisation de nos granulats recyclés ne change pas les habitudes de travail. L’enjeu essentiel est d’obtenir un produit homogène ? Nous avons un process qui permet d’assurer l’homogénéité des matériaux. La plupart de nos apports viennent de nos démolitions. Les matériaux sont alors déferraillés, concassés, lavés, puis l’on sépare les boues. Enfin pour obtenir des granulats, nous criblons le tout, le sable est lui obtenu par un cyclonage. Lors de ce dernier process, les matériaux de moindre qualité sont éliminés pour nous permettre d’obtenir, in fine, des sables qui vont de 63 µm à 4 mm. Nous effectuons aussi un travail sur la forme du granulat, pour augmenter sa résistance et son absorption. Le process est normé depuis cette année. Vous travaillez notamment avec l’industriel du béton Spurghin Leonhart. Est-ce par proximité géographique ? Pour le moment, notre zone de chalandise se limite aux alentours de Chartres. Spurghin Leonhart a travaillé sur le chantier du Onze, dans la même ville, chantier auquel nous avons collaboré aussi. A l’issue des travaux, l’industriel est revenu vers nous pour pérenniser nos liens. Aujourd’hui, nous avons une semi-remorque qui part chaque jour vers son usine. Nous sommes autour de 4 000 t livrées sur un an. Spurghin Leonhart incorpore 15 % de granulats Granudem dans leurs formulations. Un pourcentage limité par notre propre capacité de production, l’installation est prévue pour 40 t/h, mais nous sommes plus à 200 t/semaine. Nous allons passer à un taux d’incorporation de 20 % en début d’année prochaine. Il vous faut réfléchir à un nouvel outil industriel ? Oui, il nous faut passer à un niveau supérieur. Nous allons changer de site, je l’espère dans l’année, afin de doubler nos installations. A l’heure actuelle, notre site ne nous permet pas d’augmenter la production. Et encore moins d’élargir notre gamme. Par exemple, nous ne pouvons que produire du béton avec 100 % de granulats recyclés, ce qui n’est pas normé. Avec un nouveau site et un nouveau process, nous pourrons avoir des bétons entrant dans la norme. Nous pourrons aussi élargir le panel de nos apports. Nous avons aussi entamé des discussions avec des industriels qui sont intéressés par notre brevet. L’idée est d’avoir des franchisés que nous accompagnons dans la mise en place de leur business, en utilisant notre concept. Mais ce processus prend du temps. Faire accepter les granulats recyclés est aussi un processus assez long… Au début, on nous prenait pour des extra-terrestres. Mais au fil de nos collaborations, les professionnels ont pris conscience que cela marchait. Nos clients deviennent nos meilleurs promoteurs. Et puis, nous avons désormais le soutien de la métropole de Chartres, puisqu’il est inscrit dans leur PCAET1 que chaque chantier public de bâtiment doit incorporer une part de granulats recyclés. Nous avançons… Pourtant, l’économie de ressource n’est pas une notion présente dans la RE 2020. Avez-vous l’impression d’être soutenu par l’Etat ? La RE 2020 ne parle que d’économie de CO2. Pourtant, nous travaillons en circuit court, sans production de nouvelle matière, c’est de l’économie de carbone indirecte. Mais la RE 2020 met en avant des systèmes vertueux. Par ricochet, nous sommes concernés. Il est aussi compliqué de convaincre des politiques et des entrepreneurs de viser une croissance économique avec moins de production… Nous avons lancé ce concept, parce que nous y croyions, sans aide gouvernementale. Nous sommes sans doute des précurseurs, mais je veux faire comprendre à tous que l’on peut faire du business avec du recyclage ou des solutions vertueuses. La croissance verte est possible. Nous en sommes un très bon exemple. 1PCAET : Plan climat-air énergie territorial.
Il y a 4 ans et 111 jours

La FFB dénonce la signature de deux conventions collectives du bâtiment inadaptées

Cette signature inopportune intervient dans une période de grandes difficultés pour les artisans et entrepreneurs du bâtiment qui doivent faire face à des enjeux actuels sans précédents : maintien de l’activité économique, sauvegarde de l’emploi et soutien à l’apprentissage, protection des salariés pendant la crise sanitaire, ouverture des restaurants pour les compagnons, etc.« Cette initiative déstabilise les artisans et entrepreneurs en cette période critique. Dans ce contexte déjà très difficile dû à la crise sanitaire Covid, la FFB, majoritaire chez les artisans et les entreprises, dénonce ces accords qui déséquilibrent et sèment le trouble dans le bâtiment. Il est primordial, au contraire, d’enclencher une démarche innovante pour renforcer le dialogue social et mutualiser nos forces, au bénéfice de toutes les entreprises, et non pas de casser le secteur en deux. Nous prendrons nos responsabilités quant à la suite à donner. Pour le moment, toute notre énergie est concentrée sur la sauvegarde de l’activité et sur le soutien de nos adhérents. C’est bien là l’essentiel ! »Olivier Salleron, président de la FFB
Il y a 4 ans et 112 jours

La CAPEB, la FFB et l'OPPBTP lancent le site internet des Règles de l'art pour réduire l'exposition au risque amiante lors de travaux en sous-section 4

Pour cette raison, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP, avec le soutien du PACTE et de l'Etat, ont uni leurs efforts afin d'élaborer les « Règles de l'art des travaux courants d'entretien et de maintenance sur matériaux amiantés dans les bâtiments » (sous-section 4).Le projet « Règles de l'art Amiante » s'appuie sur le geste métier et les retours d'expérience pour proposer des modalités d'intervention sur matériaux et produits contenant de l'amiante dans le cadre de travaux en sous-section 4. Afin de promouvoir ces solutions opérationnelles auprès du plus grand nombre de professionnels, les partenaires ont développé des outils simples, accessibles et pédagogiques, désormais mis à disposition sur un site internet dédié : www.reglesdelartamiante.fr.Accompagner l'ensemble des professionnels sur les travaux en sous-section 4 (SS4)En matière d'intervention sur des matériaux ou produits contenant de l'amiante (MPCA), chaque entreprise est tenue de former ses équipes et d'établir des modes opératoires pour la réalisation des travaux conformément à la réglementation du travail. Si les entreprises certifiées pour le retrait de matériaux et produits amiantés sont aguerries, cette tâche s'avère particulièrement complexe pour la majorité des entreprises du bâtiment, dont le cœur de métier n'est pas les interventions sur matériaux amiantés. Les Règles de l'art Amiante visent ainsi à accompagner ces entreprises formées en sous-section 4 (intervention d'entretien et de maintenance des matériaux et produits contenant de l'amiante) afin qu'elles s'approprient les gestes de prévention amiante, en complément de leur gestes « métier ».Né de discussions au sein du Plan Recherche et Développement Amiante (PRDA), le projet est piloté par l'OPPBTP, en partenariat avec la CAPEB et la FFB. Il est par ailleurs soutenu par les pouvoirs publics (DGT, DHUP) et par le Programme d'Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique (PACTE).Définir des modalités d'intervention en se basant sur les gestes métiers et le retour d'expérienceLes Règles de l'art Amiante s'inscrivent aussi dans la continuité de la campagne « Pas formé, pas toucher » et du projet CARTO Amiante initié en 2014 par la profession, piloté par l'OPPBTP en partenariat avec la Direction Générale du Travail et l'INRS, qui a permis d'établir une cartographie représentative de l'empoussièrement amiante des processus de travail les plus courants du BTP en sous-section 4 (SS4). Les Règles de l'art Amiante ont pour vocation de rendre plus concrètes les préconisations issues de ces mesures en les mettant en œuvre de manière opérationnelle sur les chantiers. Elles décrivent ainsi des modalités d'intervention reconnues et validées que les entreprises pourront s'approprier.Afin de faire de ces modalités d'intervention de véritables pratiques de référence, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP ont travaillé sur une vingtaine de situations courantes lors d'interventions d'entretien et de maintenance en SS4. Celles-ci concernent des métiers représentatifs du secteur : couvreurs, peintres / soliers, façadiers, plâtriers, maçons, plombiers, électriciens et carreleurs.Des groupes de travail composés d'experts de l'OPPBTP et de représentants de quatre entreprises volontaires de même métier, recrutées par la CAPEB et la FFB, ont établi les premières versions de ces Règles de l'art, basées sur les retours d'expérience et la réflexion de ces groupes d'entreprises réunis dans huit régions distinctes.Ces travaux ont ensuite reçu l'approbation d'un Comité réunissant des représentants de la filière construction (CAPEB, FFB, AQC, USH et UNSFA), des préventeurs (OPPBTP), des assureurs (FFA), et des pouvoirs publics (DGT et DHUP).Un site internet complet pour diffuser les solutions opérationnelles au plus grand nombreAfin de rendre les Règles de l'art accessibles au plus grand nombre d'intervenants formés en SS4, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP lancent le site internet dédié www.reglesdelartamiante.fr. Intuitif et offrant un accès facile aux solutions opérationnelles, le site répertorie en libre accès, sur PC et mobile, l'ensemble des modalités d'intervention établies sous forme de fiches pratiques « Règles de l'art Amiante ». Celles-ci sont accessibles grâce à une recherche par métier, par technique ou à l'aide d'un moteur de recherche intelligent.Aujourd'hui, une dizaine de fiches correspondant à différentes interventions sont déjà disponibles. Simples et pédagogiques, elles détaillent chaque modalité d'intervention sur MPCA par des illustrations particulièrement axées sur le geste métier, afin d'en favoriser une appropriation optimale. Ainsi, les professionnels retrouvent sur chaque fiche un listing du matériel, des consommables et des EPI nécessaires à chaque situation, suivi des grandes étapes d'une intervention : la préparation, l'intervention en elle-même, le repli et la décontamination.Afin de favoriser le partage des bonnes pratiques, chaque fiche peut être téléchargée en format PDF, imprimée ou envoyée directement par mail à un collaborateur.Destiné à évoluer, le site internet sera progressivement enrichi de nouvelles fiches. Il sera également complété de deux modules de mise en situation en « serious game », permettant aux intervenants de visualiser et de s'approprier les Règles de l'art Amiante SS4 avant une intervention ou lors d'une formation.Faire évoluer les modalités d'intervention sur matériaux et produits amiantésLes fiches Règles de l'art Amiante s'appuient sur les résultats et les innovations techniques issus notamment des travaux du PRDA et de la CEVALIA.Ces nouvelles solutions opérationnelles permettent d'adapter les moyens de protection collective et les équipements de protection individuelle nécessaires à chaque type d'intervention. C'est le cas en particulier des « fiches d'intervention ponctuelle », dédiées à des interventions de courte durée, non répétitives et de faible empoussièrement, pour lesquelles, en raison des très faibles empoussièrements constatés, un seul opérateur est requis, avec des moyens d'intervention, de repli et de décontamination plus simples à mettre en oeuvre. Ces fiches permettent de poursuivre l'ambition pédagogique de sensibiliser les professionnels quant à la nécessité absolue de mettre en place des mesures de protection dès lors qu'ils interviennent en présence d'amiante.« Près des 2/3 de notre chiffre d'affaires sont réalisés en entretien et amélioration de bâtiment. Dans des proportions quasiment identiques, ces travaux sont réalisés par les entreprises artisanales. On peut en déduire que toutes nos entreprises peuvent être un jour ou l'autre confrontées au problème de l'amiante. Notre devoir était de les accompagner dans une démarche vertueuse et réglementaire et, dans un premier temps sur le chantier même, de préserver la santé des chefs d'entreprises et de leurs compagnons. Ce que le PACTE nous a permis de faire est vraiment accessible à tous, dans la clarté et la simplicité. C'est un bel exemple d'actions conduites dans la filière, et nous allons faire une large promotion dans notre réseau de ce site internet. »Cécile Beaudonnat, cheffe de file de la CAPEB pour les questions de Santé-Sécurité au travail« Dans le cadre réglementaire existant, notre souhait est que les règles de l'art amiante en sous-section 4 permettent une meilleure approche de ce sujet très complexe pour nos métiers. Les éléments mis à disposition ne pourront que faciliter cette prise en compte. Tous ces travaux ne seront bien évidemment utiles que si les entreprises sont sensibilisées et formées.»Frédéric Reynier, Président de la Commission prévention de la FFB« Notre ambition est d'assurer un haut niveau de protection des professionnels tout en leur faisant gagner un temps précieux et en réduisant les aléas de chantiers, les délais et les coûts d'intervention. Les Règles de l'Art Amiante associent conseils professionnels et pédagogie et conjuguent ainsi prévention et performance des entreprises. »Paul Duphil, Secrétaire général de l'OPPBTP
Il y a 4 ans et 117 jours

Nouveau catalogue GAP référencement, le monde de la menuiserie va vibrer en 2021

212 pages pour tout savoir de la menuiserieCe qui frappe en premier sur ce catalogue, c'est bien sûr son volume mais surtout sa transversalité de la menuiserie « Comme on le dit dans le Rugby, c'est un joli bébé ! » en sourit Eric Beyne, le directeur commercial du réseau. « Il concentre toutes les familles de la menuiserie, de la fenêtre aux portails, de la porte d'entrée aux pergolas mais aussi des portes de placards aux dressings. En 25 ans d'expérience, je ne me souviens pas avoir vu un tel ouvrage, c'est un travail titanesque. » renchérit Eric Beyne.Une approche rédactionnelle pour le client finalDeuxième impression, le contenu rédactionnel associé à la qualité graphique de l'ouvrage. On sent vraiment la volonté de se rapprocher du consommateur final. « C'est un choix prioritaire de conseiller et séduire les clients de nos adhérents. Nous les accompagnons et les aidons à développer leur notoriété sur leur territoire en mettant en avant leur société » explique Florent Ardouin, Maître d'œuvre en communication en charge du réseau GAP Référencement.Dans chacune des 8 familles de la menuiserie, vous trouverez un chapitre « comment bien choisir » avec les différents points techniques mais également des conseils sur le style ou la décoration. Les produits des fournisseurs sont mis en valeur avec de beaux visuels et des « astuces du pro » ou « zoom sur… » qui mettent en évidence des éléments de différenciations. Enfin, le papier est qualitatif et surprenant. L'effet mat s'explique par un choix assumé de partir sur un papier de développement durable...« Je suis fier et heureux de la réaction de nos adhérents » complète Florent Ardouin. « Beaucoup d'entre eux m'ont souligné le fait de n'avoir jamais vu un tel ouvrage dans la menuiserie. C'est une nouvelle preuve de différenciation du réseau GAP même si cela reste un catalogue, je suis certain qu'il restera longtemps chez le client, voire qu'il sera partagé » conclut Florent Ardouin.Un document qui sublime et garde l'identité de son adhérentSi les pages intérieures sont identiques, la page de couverture, la seconde, troisième et dernière de couverture sont entièrement personnalisées à l'effigie de l'adhérent.« C'est l'ADN de notre réseau, notre adhérent garde son identité et tous nos supports sont personnalisés à 100% pour valoriser son point de vente et sublimer son image. Le logo GAP Référencement n'apparaît même pas sur la couverture. » explique Eric Beyne.« Le catalogue est un outil qui doit les aider à développer leur business en local. Nous avons donc intégré leurs propres services mais également leurs réalisations chantiers. Ainsi, nous respectons leurs spécificités régionales et leurs clients se sentent beaucoup plus concernés par l'offre proposée » conclut Eric Beyne.Pour découvrir le catalogue, cliquez ici.
Il y a 4 ans et 122 jours

Gamme ErgonomiX : notre contribution pour alléger votre charge de travail

Pour préserver la santé et le bien-être des compagnons sur le long terme, les conditions de travail sur les chantiers doivent être améliorées. Afin d’alléger votre charge de travail et réduire les TMS, Doka France vous propose la gamme ErgonomiX, une offre de solutions de coffrage et d’étaiement pour contribuer à la réussite de votre projet. Associant légèreté, robustesse et ergonomie, améliorez la productivité ainsi que la sécurité sur vos chantiers ! Elle comprend déjà 6 produits : le nouveau coffrage manuportable DokaXlight, la tour d’étaiement intuitive Tour Excellence, le nouvel étai Eurex 20 LW, la poutrelle Alu, l’étai Eurex 60 et le coffrage modulaire de dalles Dokadek 20. Plus d’informations sur Doka.fr Doka – spécialiste du coffrage Doka est leader international pour la conception, la fabrication et la commercialisation des systèmes de coffrage (dont coffrage-cadre) et d’étaiement pour tous les secteurs du BTP. Avec plus de 160 sites commerciaux et logistiques dans plus de 70 pays, le groupe Doka dispose d’un réseau extrêmement performant pour fournir aux entreprises de construction des équipements et supports techniques avec réactivité et professionnalisme. La haute qualité d’un produit et la bonne résistance à l’usure d’un matériel sont synonymes de longévité et de sécurité. Grâce aux normes ISO 9001 et ISO 14001, tous les produits Doka répondent aux exigences les plus élevées en matière de qualité et de protection environnementale. En outre, chaque nouvelle génération de produit est compatible avec la précédente. 
Il y a 4 ans et 133 jours

Réhabilitation de logements sociaux : La résidence Bel Air s'anime d'enduits personnalisés

A Sannois (Val d'Oise), la résidence Bel Air a belle allure depuis la rénovation de ses façades. Propriété de CDC Habitat, filiale de la Caisse des Dépôts, elle abrite 143 logements répartis dans cinq immeubles construits en 1975. Le premier bailleur de France avait déjà modernisé les logements. « Il restait à améliorer les performances énergétiques des cinq bâtiments par l'isolation des façades », explique Thierry Brocheriou, responsable de groupe opérationnel à la Direction de la Maîtrise d'Ouvrage. L'objectif est d'atteindre un niveau de performance BBC Effinergie Rénovation, certification NF Habitat.Une consultation est lancée fin 2017 afin de conclure un marché de conception-réalisation pour ces travaux d'isolation thermique par l'extérieur.Respect de l'architecture d'origineParmi les trois groupements sélectionnés pour proposer une offre, c'est l'équipe constituée de l'Agence Olivier Cabanes Architecte (AOCA), de l'entreprise Demathieu Bard et du bureau d'études Sogeti qui est retenue. Un point fort de sa proposition est le respect de l'architecture d'origine. Les cinq bâtiments R+4, R+7 et R+9 sont animés par des arêtes en béton préfabriqué qui rythment les façades et affirment leur verticalité. Placés aux angles des bâtiments et entre les rangées de fenêtres, ces éléments verticaux présentent deux faces concaves qui les relient de part et d'autre au mur de façade.Comment apporter une isolation thermique par l'extérieur sur de tels reliefs sans dénaturer l'aspect des façades ? Olivier Cabanes trouve la solution avec la toute nouvelle offre proposée par Sto : des panneaux de polystyrène expansé cintrés à la demande. En fonction du rayon de courbure demandé, les plaques courbes sont produites à partir d'un bloc de polystyrène en enlevant la matière superflue. Ces surfaces courbes seront revêtues du même enduit que la façade tandis que la partie plate en saillie sera habillée d'aluminium. « Sa teinte changeante en fonction de l'ensoleillement, du blanc au doré, rappelle les jeux de lumière sur les émaux qui recouvraient à l'origine les allèges et les pignons aveugles des immeubles », souligne l'architecte.Effet déperlantRompu aux opérations de réhabilitation de logements sociaux, Olivier Cabanes se dit souvent insatisfait des enduits appliqués dans le cadre de l'isolation thermique par l'extérieur des bâtiments : « Ils s'encrassent en quelques années ». Il choisit donc pour cette opération un produit qui promet d'être plus durable : l'enduit StoLotusan K. Ce revêtement de façade à fonction autonettoyante reproduit la microstructure de la feuille de lotus qui présente une surface microstructurée, réduisant considérablement la surface de contact de l'eau. Les gouttes de pluie perlent sur la surface, entraînant les salissures avec elles.Sur le chantier de Sannois, l'enduit StoLotusan K est appliqué en finition sur un système d'isolation thermique par l'extérieur StoTherm Classic. Après quelques reprises de maçonnerie, les panneaux isolants de polystyrène expansé sont collés sur le support en béton puis fixés au moyen de chevilles. Un enduit de marouflage (StoArmat Classic plus) est appliqué sur l'isolant et un treillis d'armature en fibre de verre est noyé dans son épaisseur. Enfin, l'enduit de finition grésé StoLotusan K vient recouvrir le tout.Place à la créativitéUne autre proposition de l'équipe AOCA-Demathieu Bard-Sogeti a séduit le maître d'ouvrage : animer quatre murs aveugles grâce à des éléments d'enduit préfabriqués. Encore une innovation Sto ! Le concept Sto-Ecoshapes consiste à coller ces éléments en façade sur un système d'ITE Sto ou sur une maçonnerie verticale. L'architecte détermine le format, la couleur et la texture des éléments d'enduit. Il réalise ainsi son motif unique et crée son plan de calepinage en toute liberté. Il peut combiner les parements de façade avec de l'enduit traditionnel et jouer avec des joints plus ou moins contrastés. Bref, le concept se prête à des compositions de façades très originales, pour un coût maîtrisé.Olivier Cabanes propose de réaliser quatre motifs différents qui apportent une identité à chaque immeuble et associe le maître d'ouvrage ainsi que la Mairie de Sannois au choix des motifs et des teintes. Deux des motifs soulignent la verticalité des immeubles en assemblant de longues plaquettes rectangulaires de trois teintes différentes. Un calepinage plus cinétique reproduit des cubes en associant des losanges de trois teintes et trois textures différentes. Enfin, un quatrième mur est habillé de chevrons en trois teintes.Mise en œuvre soigneuse« Cette proposition nous a séduits, explose Thierry Brocheriou, car elle permet une création originale de l'architecte, tout en étant assez économique. Mais elle nécessite d'être mise en œuvre par une entreprise très soigneuse. »Consulté par l'entreprise Demathieu Bard qui recherchait un sous-traitant pour réaliser l'ensemble des travaux de façade, Sto a proposé l'entreprise PMR (Plaquette Maçonnerie Ravalement) qui a fait la preuve, depuis près d'une quinzaine d'années, de sa compétence dans la pose de plaquettes. Le fondateur et gérant de cette société de 38 personnes, Murat Delikaya, et le conducteur de travaux, Firat Doner, apprécient l'assistance d'un technicien d'application envoyé par Sto pour les premiers jours du chantier de pose du système Sto-Ecoshapes.« La pose des éléments a été réalisée par trois compagnons, décrit le conducteur de travaux. La colle et le mortier de jointoiement sont un seul et même produit teinté dans la masse. Celui-ci est étalé à la taloche crantée sur le support (le mortier de marouflage de l'armature de l'ITE) puis les éléments préfabriqués sont posés dans le mortier frais et pressés à l'aide d'un rouleau. Les joints sont ensuite lissés à l'aide d'un pinceau légèrement humide avant un deuxième passage au pinceau sec. »« Nous sommes fiers d'avoir réalisé la première application de produits Ecoshapes sur un chantier de taille importante en France, complète Murat Delikaya. Et nos compagnons ont trouvé cette technique agréable à travailler. »Fiche techniqueType de bâtiment : rénovation de logements sociauxLocalisation : rue des Maraîchers, 95118 SannoisSurface de façade traitée : 6.000 m²Maître d'ouvrage : CDC-HabitatGroupement conception-réalisation : Agence Olivier Cabanes Architecte AOCA, entreprise Demathieu Bard, BET SogetiEntreprise applicatrice : PMRDate du chantier : août 2019 – février 2020Solution utilisée : système d'isolation StoTherm Vario, enduit StoLotusan K, peinture StoColor Lotusan® et éléments d'enduit préfabriqués Sto-Ecoshapes l'échauffement. Ravalement de classe D2
Il y a 4 ans et 145 jours

Construction du poste de sécurité de l'hôpital de Montreuil (93) : un cube de bois habillé de verre rouge

Le prolongement vers l'est de la ligne 11 de métro parisien constitue un atout pour le Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire de Montreuil (93) qui se verra desservi par une nouvelle station, juste devant l'établissement. Mais, parmi les contreparties, avant le lancement des travaux du métro mi-2016, l'hôpital a dû notamment déplacer son poste de sécurité incendie et anti-malveillance situé dans l'emprise du chantier et en construire un nouveau.Lauréate du concours d'architecture lancé au cours du premier trimestre 2014, l'agence SCP Truelle Architectes est rompue aux projets de construction et de rénovation dans le secteur médico-social dont elle a fait sa spécialité : l'essentiel de son activité porte sur le logement social, les établissements hospitaliers, les maisons de retraite…Construire en filière sèche« Pour ce petit bâtiment d'environ 150 m2 nous avons choisi la forme simple d'un cube, décrit Elisa Bellec, architecte associée de l'agence Truelle. Ce qui a guidé nos réflexions, outre de répondre du mieux possible aux attentes de l'hôpital, a été de penser un bâtiment d'accès bien visible, repérable de loin, identifiant clairement l'entrée de l'hôpital. Ce cube est prolongé par un portique qui vient se raccorder à un bâtiment existant. » La nouvelle construction se rend encore plus visible en se teintant de rouge.Dès la phase du concours, l'option de construire en filière sèche est privilégiée afin de réduire la durée d'intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix se porte sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois lamellé croisé (CLT cross laminated timber). Cette structure préfabriquée de deux niveaux sera posée sur les fondations en béton par l'entreprise Paris Charpente en seulement trois jours, à l'aide d'une grue mobile.La façade sera revêtue d'un matériau brillant, robuste et de qualité. Dès la conception, Elisa Bellec s'adresse à Sto, dont elle apprécie le système de façade StoVentec Glass. Ce bardage ventilé à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d'épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé. Les panneaux sont mis en œuvre par emboîtement de rails agrafes en aluminium sur un réseau de rails horizontaux en aluminium.Pour animer la forme simple du bâtiment, l'architecte choisit dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes sont répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto.Une première sur ossature boisLe titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en œuvre de StoVentec Glass sur un support en bois. En effet, l'Avis Technique du système n'admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché.« Pour adapter la mise en œuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb.La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l'Avis Technique du système.A partir d'un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d'abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l'humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l'aide de vis traversantes.« Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d'air de 2 cm », justifie Antoine Monnot.En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d'épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l'aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM.Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l'entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l'horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l'aide de goupilles.« Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l'ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. »Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d'aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères.Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l'entreprise Socateb.Après quatre ans, les occupants du poste de sécurité se disent très satisfaits du confort thermique de leur nouveau lieu de travail. Le couple construction bois – bardage StoVentec Glass se montre efficace.
Il y a 4 ans et 152 jours

Des maisons passives en Ytong Energie à Carquefou au sein du plus grand écoquartier de France

Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l'air et un confort thermique été comme hiver, l'opération a été confiée à l'aménageur Loire-Atlantique Développement - SELA, qui s'est associé au bureau d'études TY eco², spécialisé dans la formation et l'accompagnement en construction durable et passive.Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l'environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d'étanchéité à l'air pour atteindre les niveaux passifs.D'une surface de 100 à 110 m² au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m² de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l'aménageur et de TY eco², ont opté pour les blocs Ytong Energie 25.YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passiveMartial Chevalier, gérant de TY eco², souligne la particularité de l’écoquartier de La Fleuriaye :« Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d’intervenants, de techniques, d’architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire... Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d’un maître d’œuvre ou d’un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l’aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. »Performances thermiques et étanchéitéD’une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l’hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d’habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m2 K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques.Pour Martial Chevalier de TY eco² : « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l’avantage d’être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. »Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l’air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d’énergie. Une large gamme d’accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l’étanchéité et l’isolation du mur par l’extérieur.Clément Sikorski, propriétaire d’une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d’étanchéité effectués avec TY eco² ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d’un an. Nous n’avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d’ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu’il fait vraiment froid, par exemple. C’est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l’hiver mais on ne s’en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L’avantage d’une maison comme la nôtre, c’est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. »Un matériau propre et sainComposé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d’une performance meilleure qu’A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures.Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passiveOutre ses qualités de résistance thermique et d’isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d’habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n’avions pas envie d’une maison en bois, parce qu’on venait d’un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m’a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d’isolation et nous avons suivi l’avis du constructeur. » Bénéficiant d’une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser.Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d’années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l’ouvrage couplé avec l’isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d’un point de vue architectural puisqu’on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s’apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l’ossature bois. »Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s’est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s’appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d’années, le béton cellulaire s’y adapte très bien. »Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd’hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m²K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m² se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c’est un tarif très économique. »Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre.A savoir :Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s’agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants :Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an.Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an.Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure.Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l’obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d’étanchéité à l’air et de confort thermique.Projet La FleuriayeFiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaireLieu : Carquefou (44)Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELAConstructeur – bureau d’études : Comeca – Ty éco²Superficie : 100-160 m²/maisonSystème constructif : béton cellulaire Xella avec ITIIsolation murs : laine minérale 14 cmIsolation toiture : laine minérale 40 cmIsolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cmIsolation de l’enveloppe : U ≤ 0,15W/m²KMenuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triplevitrage Uw mise en œuvre ≤ 0,85W/m²KBesoins de chauffage PHPP : ≤ 15KWh/m².anBesoins totaux en énergie primaire PHPP : ≤ 120kWh/m².anTest d’étanchéité à l’air n50 : ≤ 0,6 h-1Ventilation : VMC double flux rendement ≥ 0,75%P≤ 0,45W/M³/hChauffage : bouches chauffantesChauffage d’appoint : poêle à granulés (option)ECS : Ballon thermodynamiqueCoût : hors panneaux solaires entre 1.800 et 2.200 euros/m² (avec panneaux solaires : entre 2.200 et 2.600)
Il y a 4 ans et 158 jours

Un cube de bois habillé de verre rouge

Le nouveau bâtiment abritant le poste de sécurité de l&rsquo;hôpital de Montreuil en Seine-Saint-Denis a été construit en bois et ses façades habillées d&rsquo;un bardage ventilé en verre émaillé StoVentec Glass rouge éclatant. L&rsquo;option de construire en filière sèche a été privilégiée afin de réduire la durée d&rsquo;intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix s&rsquo;est porté sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois en CLT. Dès la conception, Elisa Bellec, architecte associée de l&rsquo;agence Truelle qui a obtenu le chantier s&rsquo;est adressé à Sto. Le bardage ventilé StoVentec Glass à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d&rsquo;épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé a été choisi. Pour animer la forme simple du bâtiment, l&rsquo;architecte a choisi dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes ont été répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto. Le titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en oeuvre de StoVentec Glass sur un support en bois car l&rsquo;Avis Technique du système n&rsquo;admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché. « Pour adapter la mise en oeuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb. La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l&rsquo;Avis Technique du système. A partir d&rsquo;un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d&rsquo;abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l&rsquo;humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l&rsquo;aide de vis traversantes. « Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d&rsquo;air de 2 cm », justifie Antoine Monnot. En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d&rsquo;épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l&rsquo;aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM. Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l&rsquo;entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l&rsquo;horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l&rsquo;aide de goupilles. « Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l&rsquo;ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. » Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d&rsquo;aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères. Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l&rsquo;entreprise Socateb. Maître d&rsquo;ouvrage : Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire Maître d&rsquo;oeuvre : SCP Truelle Architectes Entreprise générale : Paris Charpente Entreprise façade : Socateb Date du chantier : 2016
Il y a 4 ans et 159 jours

Le Gouvernement autorise l'ouverture des salles polyvalentes pour les pauses déjeuners

CONDITIONS DE TRAVAIL. Après plusieurs demandes de la profession, l'exécutif a finalement décidé de mettre à disposition des compagnons du BTP des salles polyvalentes à travers tout le pays afin qu'ils puissent prendre leur pause déjeuner dans des lieux chauffés et conviviaux. L'artisanat a évidemment salué cette mesure.
Il y a 4 ans et 160 jours

Xella, solution maison passive : Des maisons passives en Ytong Energie au sein du plus grand écoquartier de France à Carquefou

Située en proche périphérie de Nantes, la ville de Carquefou (44) accueille l&rsquo;écoquartier de La Fleuriaye. Avec de nombreux bâtiments associant du collectif à de la maison individuelle, un Institut médico-éducatif (IME), un centre équestre et 5 000 m² de tertiaire, ce programme constitue le plus grand ensemble certifié Bâtiment passif de France et d&rsquo;Europe. Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l&rsquo;air et un confort thermique été comme hiver, l&rsquo;opération a été confiée à l&rsquo;aménageur Loire-Atlantique Développement &#8211; SELA, qui s&rsquo;est associé au bureau d&rsquo;études TY eco2, spécialisé dans la formation et l&rsquo;accompagnement en construction durable et passive. Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l&rsquo;environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air pour atteindre les niveaux passifs. D&rsquo;une surface de 100 à 110 m2 au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m2 de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l&rsquo;aménageur et de TY eco2, ont opté pour les blocs Ytong Energie 25. YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passive Martial Chevalier, gérant de TY eco2, souligne la particularité de l&rsquo;écoquartier de La Fleuriaye : « Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d&rsquo;intervenants, de techniques, d&rsquo;architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire&#8230; Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d&rsquo;un maître d&rsquo;œuvre ou d&rsquo;un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l&rsquo;aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. » Performances thermiques et étanchéité D&rsquo;une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l&rsquo;hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d&rsquo;habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m² K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques. Pour Martial Chevalier de TY eco2 « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l&rsquo;avantage d&rsquo;être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. » Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l&rsquo;air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d&rsquo;énergie. Une large gamme d&rsquo;accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l&rsquo;étanchéité et l&rsquo;isolation du mur par l&rsquo;extérieur. Clément Sikorski, propriétaire d&rsquo;une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d&rsquo;étanchéité effectués avec TY eco2 ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d&rsquo;un an. Nous n&rsquo;avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d&rsquo;ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu&rsquo;il fait vraiment froid, par exemple. C&rsquo;est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l&rsquo;hiver mais on ne s&rsquo;en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L&rsquo;avantage d&rsquo;une maison comme la nôtre, c&rsquo;est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. » Un matériau propre et sain Composé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d&rsquo;une performance meilleure qu&rsquo;A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures. Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passive Outre ses qualités de résistance thermique et d&rsquo;isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d&rsquo;habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n&rsquo;avions pas envie d&rsquo;une maison en bois, parce qu&rsquo;on venait d&rsquo;un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m&rsquo;a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d&rsquo;isolation et nous avons suivi l&rsquo;avis du constructeur. » Bénéficiant d&rsquo;une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser. Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d&rsquo;années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l&rsquo;ouvrage couplé avec l&rsquo;isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d&rsquo;un point de vue architectural puisqu&rsquo;on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s&rsquo;apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l&rsquo;ossature bois. » Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s&rsquo;est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s&rsquo;appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d&rsquo;années, le béton cellulaire s&rsquo;y adapte très bien. » Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd&rsquo;hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m2K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m2 se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c&rsquo;est un tarif très économique. » Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre. A savoir : Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s&rsquo;agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants : • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d&rsquo;énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an. • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an. • Une perméabilité à l&rsquo;air de l&rsquo;enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure. • Une fréquence de surchauffe intérieure (inférieur à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l&rsquo;année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l&rsquo;obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air et de confort thermique. PROJET LA FLEURIAYE Fiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaire Lieu : Carquefou (44) Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELA Constructeur &#8211; bureau d&rsquo;études : Comeca &#8211; Ty éco 2 Superficie : 100-160 m2/maison Système constructif : béton cellulaire Xella avec ITI Isolation murs : laine minérale 14 cm Isolation toiture : laine minérale 40 cm Isolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cm Isolation de l&rsquo;enveloppe : U  inférieur/égal 0,15W/m2K Menuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triple vitrage Uw mise en œuvre inférieur/égal 0,85W/m2K Besoins de chauffage PHPP : inférieur/égal 15KWh/m2.an Besoins totaux en énergie primaire PHPP : inférieur/égal 120kWh/m2.an Test d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air n50 :  inférieur/égal 0,6 h-1 Ventilation : VMC double flux rendement supérieur/égal 0,75%    P inférieur/égal 0,45W/M3/h Chauffage : bouches chauffantes Chauffage d&rsquo;appoint : poêle à granulés (option) ECS : Ballon thermodynamique Coût : hors panneaux solaires entre 1 800 et 2 200 euros/m2 (avec panneaux solaires : entre 2 200 et 2 600) TY eco2 ZA La Touche &#8211; 35890 Bourg des Comptes Tél : 0299521438 &#8211; contact@tyeco2.com www.tyeco2.com
Il y a 4 ans et 163 jours

Le BTP demande aux pouvoirs publics de permettre à leurs 1,4 million de salariés de déjeuner au chaud

Depuis plusieurs mois, la Fédération Française du Bâtiment, la Fédération Nationale des Travaux Publics et leurs réseaux de fédérations locales ne cessent d'alerter les pouvoirs publics sur l'absolue nécessité de permettre aux salariés de déjeuner dans un lieu clos et chauffé : leur permettre l'accès aux restaurants routiers, comme les salariés du transport, permettre l'ouverture de salles municipales, de gymnases, d'ouvrir l'accès des cantines des CFA dans le respect des règles sanitaires...des solutions pragmatiques existent.Pour Olivier Salleron, président de la FFB, « Pour ce deuxième confinement, le bâtiment a été considéré comme une activité économique essentielle. Alors assurer à nos compagnons des conditions satisfaisantes et leur permettre, quand ils le souhaitent, de déjeuner au chaud dans le respect des règles sanitaires contribue à leur confort mais également à une activité exercée en sécurité. »Pour Bruno Cavagné, président de la FNTP, « Depuis le début de la crise sanitaire, les entreprises de Travaux Publics et leurs salariés se sont adaptées, ont répondu aux besoins des territoires et des citoyens en matière d'infrastructures et continueront à le faire. Aujourd'hui, nous demandons simplement du pragmatisme pour assurer des conditions de restauration adaptées à la période. »
Il y a 4 ans et 170 jours

BHS-Sonthofen : Le choix assumé du “double arbre”

Retrouvez cet article dans le n°79 de Béton[s] le Magazine. Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen depuis 2012 : « Nous partageons notre activité entre le malaxage, la filtration, le concassage et le recyclage ». [©ACPresse] C’est l’archétype de la PME allemande, qui fait tant rêver les classes dirigeantes françaises, lesquelles ne font pas pourtant grande chose pour en favoriser l’essor de ce côté de la frontière. Mais trêve de politique, car là n’est pas le propos. Sise dans le Sud de la Bavière, au cœur de la ville minière de Sonthofen, dont elle tire son nom, BHS-Sonthofen est ainsi une entreprise familiale, comme il y en a tant outre-Rhin. Mais la notion de “familiale” prend ici une tournure particulière, puisque l’entité a pris ce statut au moment de son rachat, en 1996. Auparavant, elle était un conglomérat régional appartenant à la Bavière. Un ensemble à la tête de plusieurs sites de production, dont les activités concernaient tant l’extraction de minerai de fer, que l’industrie du sel ou encore la métallurgie. L’acronyme BHS signifie d’ailleurs “Bayerische Berg-, Hütten- und Salz- werke”, à savoir “Mine, fonderie et saline de Bavière”… C’est la grande vague de privatisation menée en Allemagne au début des années 1990 qui a fait voler en éclat ce conglomérat, sans doute pour son plus grand bien. Acquis par Christof Kemmann, le site de Sonthofen était celui dédié à la production de malaxeurs pour centrales à béton. Et ce, depuis 1888, l’année où l’industriel inventa le malaxeur à doubles arbres horizontaux. « C’était la première diversification du groupe vers l’industrie des machines », indique Dennis Kemmann, fils de Christof, et Pdg de l’entreprise depuis 2012. A 30 % dans le béton Ligne de production des malaxeurs à doubles arbres horizontaux au sein de l’usine BHS-Sonthofen. [©ACPresse] L’autre grande diversification fut celle du concassage, opérée au tournant du XXe siècle, avec le lancement d’un premier concasseur à mâchoires. «&nbsp;Aujourd’hui, BHS-Sonthofen se partage entre les activités du malaxage et de la filtration, initiée dans les années 1950, générant chacune 30 % du chiffre d’affaires. Les deux autres pôles sont le concassage et le recyclage, comptant chacun pour 20 %.&nbsp;» Avec plus de 140 années d’expertise dans le malaxage du béton, BHS-Sonthofen peut s’enorgueillir d’être présent aux quatre coins du monde. Ou presque… A vrai dire, l’industriel a investi l’Europe, l’Afrique du Nord, l’Amérique du Nord et l’Asie. Là où le malaxage humide des matériaux constituant le béton est de rigueur. Une usine a même été inaugurée en Chine, en 2001, pour répondre aux immenses besoins des marchés asiatiques locaux. C’était une obligation, car il est presque impossible d’y vendre des produits en provenance directe d’Europe ! De même, l’industriel profite du marché algérien, qui vient de s’ouvrir… Ailleurs, comme en Afrique Noire ou en Amérique du Sud, sa présence est moins marquée. « Ce sont des régions où prédomine le malaxage à sec, ce qui ne nous a pas interdit d’équiper des unités de préfabrication ou d’être fournisseurs de projets particuliers sur lesquels le malaxage humide est demandé », reprend Dennis Kemmann. Le double arbre comme crédo En Europe, les marchés historiques de la marque sont l’Allemagne et sa voisine, l’Autriche. La France vient juste derrière.&nbsp;«&nbsp;Nous y sommes présents depuis les années 1970. Longtemps via un distributeur exclusif et en direct, depuis 2011&nbsp;», précise Alexandre Bernabé, ingénieur technico-commercial responsable du marché français pour BHS-Sonthofen. Aujourd’hui, l’ambition de la marque est de grandir sur ce marché et d’accroître sa présence sur le terrain, auprès des clients. Un essor, qui passera par un renforcement de l’équipe commerciale. Le malaxage constitue une des activités phares de BHS-Sonthofen. Mais l’industriel a centré son offre une un seul type d’outil : le malaxeur à doubles arbres horizontaux. Pourquoi ce choix unique ? « Nous sommes persuadés que le double arbre est la meilleure technologie de malaxage, explique Dennis Kemmann. Ce type d’outils permet la production de tous les types de bétons. Nous allons poursuivre son développement et accentuer notre savoir-faire dans ce domaine particulier. » Des centrales pour l’export Malaxeurs à doubles arbres horizontaux en bout de chaîne, en préparation avant expédition. [©ACPresse] Si le cœur de la gamme des malaxeurs BHS-Sonthofen se situe entre 2 m3 et 4,5 m3 de capacité, l’offre globale s’étend de 500 l à 9 m3. « Nous proposons l’équipement principal de la centrale, adaptable à toutes les configurations et à tous les marchés. En fait, nous accompagnons les constructeurs et ne cherchons pas à les concurrencer. » C’est aussi la raison pour laquelle l’industriel ne se positionne pas en tant que constructeur de centrales à béton, estimant que réaliser ce type d’équipements reste une action simple et beaucoup trop liée à des spécificités locales, avec des demandes de niveaux de qualité très variés. C’est pourquoi il préfère laisser le champ libre aux spécialistes du domaine… Toutefois, BHS-Sonthofen a développé une petite ligne de centrales à béton ultra spécialisées. « Nous proposons des unités conteneurisées, offrant de très importantes capacités de production, comprises entre 120 et 320 m3/h. Ces outils sont destinés aux projets d’exception à l’export, réalisés dans des pays comme la Russie ou les Pays du Golfe. Ils ne sont pas adaptés à nos clients BPE ou industriels du béton traditionnel », précise Dennis Kemmann. Enfin, l’autre domaine d’expertise de BHS-Sonthofen au niveau des centrales à béton est la rénovation d’outils industriels existants. L’industriel ne cache pas en réaliser de plus en plus, avec pour résultat d’y installer ses malaxeurs à béton… La meilleure technologie de malaxage Ava rejoint BHS-Sonthofen Le malaxeur à doubles arbres horizontaux constitue le terrain de jeu de BHS-Sonthofen depuis la fin du XIXe siècle. Pour Dennis Kemmann, l’actuel Pdg de l’entreprise - comme pour ses prédécesseurs d’ailleurs -, cette technologie de malaxage reste la meilleure. Qu’il s’agisse d’homogénéiser des bétons ou de mélanger d’autres matériaux secs ou humides. Aussi, au fil des ans, l’industriel bavarois a décliné son offre en un éventail complet de solutions. Cœur de la gamme, le malaxeur discontinu DKX. Destiné aux bétons, il bénéficie de plusieurs configurations : DKX, DKXS, DKXN, DKXD et DKXG. Ce qui différencie ces variantes est la nature des bétons qu’elles sont en mesure de réaliser, le profil des outils de mélange et/ou la puissance de la motorisation. « Pour la France, le modèle standard est le DKXS, qui permet le malaxage de l’essentiel des bétons classiques, Bap y compris », souligne Alexandre Bernabé, ingénieur technico-commercial responsable du marché français pour BHS-Sonthofen. Viennent ensuite les lignes de malaxeurs continus doubles arbres LFK et mono-arbre MFKG. Ce dernier étant spécifiquement orienté matériaux fins. Quant au traitement à sec des stériles argileux, il est réalisé au sein du malaxeur continu doubles arbres DKXC. Enfin, les centrales à béton conteneurisées pour gros chantiers à l’export s’appellent Monomix et Twinmix, selon qu’elles sont équipées d’un ou de deux malaxeurs. Leurs capacités de production varient de 120 m3/h (1 malaxeur de 3 m3) à 324 m3/h (2 malaxeurs de 4,5 m3). Deux arbres horizontaux caractérisent le malaxeur de même nom…[©ACPresse] Au printemps 2018, BHS-Sonthofen a élargi ses champs de compétence avec le rachat de la marque allemande Ava. Par cette action, l’industriel a intégré des technologies de malaxage de séparation solides/liquides et de séchage. Des solutions utilisées dans des secteurs aussi variés que la chimie, l’industrie pharmaceutique, l’agro-alimentaire, la production d’électricité, l’environnement, la métallurgie et les matériaux de construction. « Il existe une grande complémentarité entre nos gammes de produits et nos marchés respectifs, explique Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. La reprise d’Ava enrichit de manière importante notre propre gamme de services, en étendant nos compétences sur des étapes de process supplémentaires en amont et en aval. Il en résulte une hausse considérable du nombre de solutions que nous sommes en mesure de proposer. » Fondé en 1991, l’entreprise Ava est basée à Herrsching am Ammersee, commune située au Sud-Ouest de Munich, en Bavière. Soit à moins de 140 km de l’usine BHS-Sonthofen. De quoi bien faire jouer les synergies. Retrouvez cet article dans le n°79 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 183 jours

Clinique Saint-Jean : Chromosome X

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le bâtiment de la clinique Saint-Jean prend la forme d’un chromosome X. [©BEC Construction/Drone Ops] En 1956, le groupe Cap Santé installe en plein cœur de Montpellier (34) la clinique Saint-Jean. Après 64 années d’activité et ne pouvant étendre le bâtiment, la clinique quitte le centre de La Surdouée. Désormais, elle prend ses quartiers aux portes de la ville, à Saint-Jean-de-Védas.&nbsp; Un écrin de lumière L’idée ici était de construire un établissement médical à la pointe de la technologie. Dans un bâtiment doté d’une identité forte pour une entrée de ville, tout en restant sobre.&nbsp;«&nbsp;La forme de X, comme un chromosome, n’est pas volontaire, et est venue avec les contraintes du chantier&nbsp;», explique Philippe Cervantes, architecte chez A+Architecture, en charge du projet. Un dessin à propos pour un environnement médical&nbsp;! En effet, deux cours ont été imaginées avec, d’une part, l’accès urgence et dépose-minute au Sud du bâtiment. Et d’autre part, un accès exclusif aux personnels au Nord. Ces entrées s’ouvrent sur un hall central végétalisé de 7,50 m de hauteur. En fait, cet écrin de lumière constitue le cœur du bâtiment d’où se déploient deux lignes courbes.&nbsp;«&nbsp;Le travail sur la lumière, la générosité des espaces, la parfaite lecture des flux font de ce projet une clinique inscrite dans son époque». Pour renforcer la luminosité de l’espace, l’atrium est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs.&nbsp;«&nbsp;Le béton blanc mis en place est un C25/30 S4 avec l’ajout de 5 kg de colorant/m3de type PP9001, détaille Gilles Gal, associé fondateur chez A+Architecture et co-concepteur du projet.&nbsp;La formulation S4 permettait d’avoir un béton plus fluide, facilitant sa mise en œuvre. Qui n’était pas simple au vu des ouvertures, des impostes et des voiles courbes double hauteur présentes sur cette opération.&nbsp;» Les façades en béton blanc sont posées sur un socle en béton gris matricé.&nbsp;[©ACPresse] Lumière et générosité De plus, débutée en 2018, notamment avec la dépollution et le terrassement du terrain. La réalisation de ce bâtiment a été impactée par la pandémie. Le 13 mars, seuls 38 compagnons volontaires étaient mobilisés sur le chantier, contre les 225 habituels. Un chiffre qui a pu augmenter au fur et à mesure. Un protocole sanitaire stricte a été mis en place, afin d’assurer la sécurité de tous les intervenants. Cependant, les contraintes matérielles, humaines et d’hygiène n’ont pas eu finalement beaucoup d’effet sur la date de livraison. Et l’établissement est déjà en service. Avec 25&nbsp;327 m2 de surface de planchers, la clinique Saint-Jean dispose d’un PLU qui a permis de réaliser un bâtiment de 4 étages.&nbsp;«&nbsp;Il se peut que le R+4 ne soit jamais utilisé, mais il existe&nbsp;», reprend Philippe Cervantes. Ainsi, l’établissement de Cap Santé compte 8 ailes d’hébergement avec 251 lits et places. Un chiffre qui peut donc monter jusqu’à 343. Ambulatoires, blocs opératoires, réanimation, urgences…, le programme regroupe un grand nombre de services. Et même des chambres VIP. Dans un établissement de santé, les moyens et matériaux constructifs ont leur importance. Il faut répondre aux normes légales, à un traitement de l’air performant. Et même le choix des plinthes a son importance d’un point de vue sanitaire.&nbsp; Le béton à l&rsquo;honneur Ici, le béton seul représente près de 87 % du poids du bâtiment, soit 40&nbsp;000 t sur un total de 46&nbsp;000 t. C’est Bec Construction (groupe Fayat) qui s’est occupée de tout le gros œuvre. Le mélange des matériaux, des couleurs et le travail sur les volumes et les formes font toute la particularité de ce bâtiment. Pour les façades, un béton matricé se déploie à l’image d’un socle et donne l’impression que l’établissement est surélevé.&nbsp; Baigné de lumière, le hall d’entrée est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs.&nbsp;[©ACPresse] Des rainures cannelées L’équipe d’A+Architecture a travaillé avec l’entreprise de construction Apple sur plusieurs essais. Elle s’est finalement tournée vers une matrice Iller de Reckli. En plus de sa mise en œuvre maîtrisée, cette dernière génère des rainures cannelées douces, verticales. Celles-ci facilitent l’entretien et garantissent un bon vieillissement. «&nbsp;Le béton gris matricé s’applique au rez-de-chaussée, plus exposé aux salissures, complète Gilles Gal.&nbsp;Mettant ainsi les niveaux supérieurs traités en béton blanc, en lévitation. Le béton blanc teinté dans la masse a été particulièrement soigné dans le choix de la formulation et dans sa mise en œuvre. Un process spécifique aux réparations a été retenu et appliqué. Et l’ensemble de la façade a subi un nettoyage par micro-ponçage et lavage de finition ».&nbsp;Ici encore, s’exprime la question de la lumière. Le bardage en inox de la façade principale en est aussi le témoin. Tout comme les “boîtes” de tailles différentes qui se décrochent des façades latérales.&nbsp;«&nbsp;Tous les bétons architectoniques ont été coulés en place dans des banches neuves Outinord B10000 de dernière génération avec peau inox.&nbsp;» Cet imposant bâtiment est relié par une passerelle de 21 m et 16 t au Pôle des consultations. Conçu en R+4 autour d’un atrium central ouvert à l’air libre, il comprend une quarantaine de cabinets médicaux regroupés par spécialités.&nbsp;«&nbsp;Pour toute la conception de la clinique Saint-Jean et du Pôle, nous avons travaillé en direct avec les chirurgiens et des médecins&nbsp;», conclut Philippe Cervantes. La clinique du centre de Montpellier n’est plus en activité. Vendu à Bouygues Immobilier, le bâtiment sera transformé par A+Architecture en logements haut de gamme.&nbsp; Le programme regroupe un grand nombre de services et même des chambres VIP. Ces dernières bénéficient de terrasses privées.&nbsp;[©ACPresse] 1Pieri Kaolo PP900, colorant blanc pour béton. Repère Maître d'ouvrage : Cap Santé Maîtrise d’œuvre : A+Architecture BET “structure” : IB2M Entreprise gros œuvre : Bec Construction (Groupe Fayat) Bétons :Cemex (béton gris) et Unibéton (béton blanc) Livraison : Août 2020 Coût : 86 M€ HT, dont 52 M€ HT de travaux &nbsp; Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 193 jours

Grand Prix Entreprise catégorie « Toiture – Couverture » : le savoir-faire Edilians distingué au concours du Geste d’Or 2020

La 10ème édition du concours du Geste d’Or*, association mettant à l’honneur les actions valorisant le patrimoine bâti, s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale à Paris fin Octobre. Le Jury a attribué à EDILIANS, leader en France de la tuile terre cuite et créateur de solutions durables pour la toiture, le Grand Prix Entreprise dans la catégorie « Toiture – Couverture » pour trois de ses réalisations. Chaque année, le concours du Geste d’Or, ouvert aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises, récompense les réalisations remarquables du patrimoine sur plusieurs critères tels que le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Il met en valeur non seulement « l’héritage », mais aussi son adaptation au présent, et les constructions à venir. Lors de la dernière édition, EDILIANS a reçu le Grand Prix Entreprise, dans la catégorie « Toiture – couverture » pour trois de ses réalisations : . Village Alzheimer à Dax (Landes) Le premier village Alzheimer en France s’inspire de l’architecture landaise et privilégie les matériaux typiques de la région. Pour y parvenir, l’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise, composée de Champagnat & Grégoire Architectes et Nord Architects, a recréé un véritable village landais dans lequel la tuile Aquitaine Poudenx d’EDILIANS contribue à rappeler les bastides à l’ancienne typiques de la région. Tous les bâtiments du village font en effet écho au style architectural landais tant au niveau des couleurs que des matériaux choisis. Cette volonté conjointe du Conseil Départemental et des architectes d’utiliser des produits locaux se retrouvent aussi bien dans le bardage que dans l’ossature bois des maisonnées et de la Bastide réalisés en pin des Landes. Mais elle se voit surtout dans les toitures recouvertes de tuiles Canal traditionnelles. Caractéristique de la région, le coloris Paysage a aussi été une évidence car cette teinte référence de la tuile Aquitaine Poudenx se retrouve souvent dans les constructions locales. De la Bastide aux 16 maisons en passant par les locaux techniques, 12.000 m2 de tuiles Aquitaine Poudenx ont été posées à joints droits avec rives à rabat, à raison de 11 tuiles au m2, avec une pente de toiture de 35%. Au préalable, toutes les toitures ont été protégées par un écran de sous- toiture AERO 2 HPV d’EDILIANS. . Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux (Vaucluse) Pour mieux accueillir les fidèles, les moines de l’Abbaye Sainte-Madeleine ont fait réaliser des travaux de rénovation et d’extension. La couverture de ces nouveaux bâtiments a été réalisée en tuiles Canal traditionnelles et en tuiles Canal Réabilis Domitia d’EDILIANS reproduisant les effets du temps et offrant ainsi une homogénéité avec les toitures existantes. . La Cité des Chambelles à Nantes (Loire Atlantique) En 2016, Nantes Métropole Habitat lançait un appel d’offre pour rénover la Cité des Chambelles à Nantes. Construits dans les années 30 sur le modèle de la cité jardin, les bâtiments, jugés vétustes, étaient destinés à la démolition. Le cabinet d’architecture HUCA s’est vu confier la mission de construire 57 nouveaux logements collectifs et 3 maisons individuelles avec des performances énergétiques élevées et un faible impact environnemental. Pour couvrir la toiture et le bardage des façades, c’est la tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS qui a été retenue en deux finitions, Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce. En toiture et en façade, la tuile apporte une dimension à la fois traditionnelle et audacieuse à la réalisation. Cette distinction illustre la capacité d’EDILIANS à s’inscrire, grâce à une large gamme de solutions toiture, dans la valorisation du patrimoine de tous les types de projets architecturaux en neuf comme en rénovation. * Geste d’Or est une association indépendante et transversale, intervenant pour la valorisation du Patrimoine Bâti. Présente partout en France, elle est composée de six collèges et regroupe des personnalités qualifiées, représentatives des différentes parties prenantes du secteur : architectes, ingénieurs, compagnons, entreprises de toutes tailles, élus&#8230; http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 202 jours

Quand innovation, agilité et développement numérique rime avec succès

Comment une jeune entreprise française spécialisée dans les panneaux décoratifs et plafonds a réussi à s’imposer sur ce marché ? M. Anthony Despeyroux, responsable du Bureau d’études de la société NEOCLIN revient sur cette belle aventure et nous explique comment le numérique à favoriser la croissance de NEOCLIN. Des produits de qualité associés à des valeurs de flexibilité et d’agilité. NEOCLIN est une jeune entreprise, créée il y a 5 ans par M. Patrick Joyet, spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de panneaux décoratifs à claire voie pour façades de bâtiments collectifs, sociaux, industriels ou commerciaux et des plafonds acoustiques. Les panneaux à claire voie ont pour élément décoratif des tasseaux bois, des tubes aluminium ou des lames en stratifié. En effet, M. Joyet après une belle expérience dans le secteur, a décidé de fonder son entreprise, après avoir breveté un « système de crémaillère » innovant. Aujourd’hui, l’entreprise est bien installée sur le marché français et emploie 5 personnes. Je suis responsable du bureau d’études. L’agilité et la flexibilité de l’entreprise lui permettent de répondre rapidement aux demandes et ainsi de gagner de nombreux marchés privés ou publics à la fois en neuf ou en rénovation. Panneaux décoratifs NEOCLIN Les nouvelles technologies animent cette jeune entreprise. Pour quelles raisons, votre entreprise a-t-elle engagé une démarche BIM ? « Cela fait un peu plus d’un an déjà que nous avons engagé cette démarche BIM. Le but était de trouver un nouvel outil capable d’optimiser le calepinage tout en proposant un rendu photoréaliste de nos produits avant, et dans le cas du bois, après vieillissement. Pour cela, nous avons créé une bibliothèque de textures pour le bois mais également pour les autres matériaux que nous travaillons, et celle-ci compte aujourd’hui plusieurs centaines de textures. » « De plus, cela nous a permis de répondre à des projets adoptant cette démarche de manière exclusive et qui sont de plus en plus nombreux sur le marché public. En effet, si notre marque est prescrite dès le début dans le projet technique, nous avons de grandes chances d’être choisi. » Pendant mon parcours scolaire, j’ai été formé au BIM. Quand je suis arrivé chez NEOCLIN, j’ai sensibilisé mes collègues et M. Joyet à l’intérêt de la démarche. Et dès le départ, nous avons gagné un projet BIM car nous étions capables de faire un rendu 3D. En effet, nous avons développé une bibliothèque BIM depuis ARCHLINE. Nous avons choisi ce logiciel car il offre un module complémentaire LIVE qui permet d’avoir un rendu plus réaliste et il offre la capacité de visualiser les produits en réalité virtuelle. Rendu ARCHLINE LIVE Nous travaillons et nous accompagnons à la fois les architectes en phase conception et les façadiers (étancheurs bardeurs) ainsi que les charpentiers bois en phase d’appels d’offres ou d’exécution. Vis-à-vis des architectes, cette démarche nous permet d’offrir un accompagnement personnalisé et plus en amont dans leurs projets. Le but est de laisser à disposition des architectes un système de fixation simple et de réfléchir avec eux à la conception d’un produit au plus proche de leur besoin. Puis au-delà de cela, innover en créant un produit issu d’un concept architectural ou artistique compatible avec notre système tel que la technique de l’anamorphose par impression numérique. Concernant les façadiers et charpentiers, cet accompagnement se concrétise également sur les chantiers, nous suivons et vérifions comment les panneaux ont été posés. Nous conseillons les poseurs notamment dans les projets complexes pour répondre à toutes leurs questions et les fidéliser. Panneaux décoratifs et plafonds acoustique NEOCLIN sur BIMobject Enfin, notre démarche BIM améliore la communication et offre la possibilité de mieux visualiser les points singuliers d’un projet. En effet, si les plans 3D sont bien exécutés, nous constatons moins de problèmes sur le chantier. Quels sont les défis liés au BIM auxquels vous devez faire face ? L’enjeu principal se situe en externe dans le fait de faire connaître notre bibliothèque d’objets 3D et plus largement notre possibilité de faire de la conception de panneaux en 3D et d’intervenir sur des maquettes BIM. Pour ce qui est des défis en interne, il faut former avant tout le personnel et l’habituer petit à petit à travailler avec de nouvelles méthodes. Chez NEOCLIN, c’est toutefois un défi que nous avons su relever avec une équipe relativement jeune et qui a évoluée avec cette démarche dans ses organismes de formation tel que l’IUT Génie Civil. Faciliter la mise à disposition de nos objets BIM aux prescripteurs grâce à la plateforme BIMobject Nous avons décidé de publier nos objets BIM sur la plateforme dans le but d’accéder à la reconnaissance qu’offre BIMobject aux vues du large éventail de fournisseurs déjà présent sur la plateforme.                                             Les produits NEOCLIN pour façades sur BIMobject Les architectes peuvent facilement consulter nos produits sur la plateforme BIMobject 7j/7. Mais également pour le service de communication que propose la plateforme. La collaboration vient tout juste de naître mais le service de communication, qui est un des principales raisons pour laquelle nous vous avons choisi, est très réactif et satisfaisant. Quels sont vos projets en BIM ? Nous avons deux gammes de produits actuellement sur la plateforme. Une pour les éléments de façades et sous faces et une seconde pour les éléments de plafonds suspendus, le tout en bois et en aluminium. Que pensez-vous du rôle joué par le BIM dans le secteur de la construction ? C’est une technique d’échange de données indispensable dans les conceptions architecturales complexes. Quels bénéfices votre entreprise a -t-elle retirée en travaillant en BIM ?  Nous avons pu digitaliser notre gamme de produits et créer un nouvel outil commercial. Cette démarche a permis de faciliter les échanges avec les architectes et entreprise du bâtiment. Mais c’est aussi une aide précieuse à la conception partagée. Pour conclure, NEOCLIN est une jeune entreprise innovante qui a su adopter et utiliser les nouvelles technologies (digitalisation des produits, objets BIM, rendus 3D, impression numérique, réalité virtuelle…) au service de sa performance et d’un accompagnement clients.  En savoir plus sur l&rsquo;univers et les actualités de NEOCLIN, visitez le site. Découvrez les 34 familles de produits NEOCLIN ATLANTIC disponibles sur BIMobject
Il y a 4 ans et 210 jours

Coffrage Schöck ASE, le chantier exemplaire de la Tour Ycone à Lyon

Cette solution innovante, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu'île de Lyon. Signée de l'architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L'ossature bois, la façade en béton habillée d'aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette "flottante" à Ycone. Une légèreté qui s'appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50.Un chantier facilité par une préfabrication elle-même ultra simplifiéeAlors que pour un chantier type, le coffrage traditionnel sur site s'avère une étape fastidieuse, chronophage et parfois risquée, notamment quand les ouvriers sont amenés à coffrer sur des grandes hauteurs, la solution préfabriquée POUTRÉKO® évite nombre de manutentions et apporte une sécurité optimale.L'intégration des Schöck ASE en usine permet d'obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d'être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s'avèrent plus facile à décharger et à manipuler, autant de valeurs ajoutées fort appréciées des compagnons. Quant au clavetage entre poutres, là-encore la simplicité prévaut : il suffit de découper les coffrages ASE pour couler nœuds et têtes de poteaux en une seule fois. La large gamme des ASE proposée a ainsi permis l'utilisation de 6 hauteurs d'ASE différentes (tous d'une longueur de 270 cm, mais variantes en hauteur : 18 / 20 / 25 / 30 / 35 / 40 cm) pour s'adapter aux diverses configurations rencontrées sur le chantier de la Tour Ycone ! Ces modèles ASE 0DW, dépourvus de joints d'étanchéité, ont ainsi fait la différence, leur profil chanfreiné séduisant les utilisateurs et assurant une finition irréprochable.Rappelons, par ailleurs, que les coffrages Schöck ASE se caractérisent par leur résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries.Soulignons, enfin, que cette solution ne génère aucun déchet en usine de préfabrication comme sur chantier par rapport aux systèmes traditionnels et amoindrit également la gêne occasionnée aux riverains (puisqu'elle réduit la longue et sonore étape du coffrage et coulage sur site).PrixGrand Prix régional au concours des Pyramides d'argent 2018Prix innovation Industriel 2018Pyramide bas carbone 2017Fiche chantier Tour YconeMaître d'ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈREArchitecte : ATELIERS JEAN NOUVELEntreprise de construction : FONTANEL SAEntreprise de préfabrication : PLATTARD SAS