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Il y a 2 ans et 163 jours

Des écologistes ciblent une usine Lafarge, le groupe dépose plainte

CONTESTATION. Une usine du groupe Lafarge, près de Marseille, a été prise pour cible par des activistes écologistes. Ces derniers appellent à "occuper, bloquer et désarmer" les industries productrices de béton. Le groupe dénonce un "acte de vandalisme".
Il y a 2 ans et 166 jours

Panneaux solaires : le gouvernement appelle les Bâtiments de France à l'ouverture

Le sujet est l'un des points de crispation du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en débat à l'Assemblée.La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a expliqué devant les députés avoir signé une circulaire "assez précise", destinée aux architectes des bâtiments de France (ABF) pour "encadrer la manière d'instruire ces projets", notamment en matière de panneaux photovoltaïques."On a un objectif de déploiement des énergies renouvelables et c'est conciliable avec un certain nombre de précautions, avec la protection du patrimoine", a-t-elle assuré à propos de cette circulaire qu'elle "vient de signer" avec la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak.Les députés ont voté un amendement "d'équilibre" du député du camp présidentiel Bastien Marchive. Il maintient "l'avis conforme des ABF sur les projets architecturaux en zones protégées" tout "en intégrant les objectifs de développement des énergies renouvelables et de rénovation énergétique des bâtiments aux critères qu'ils doivent prendre en compte dans la rédaction de leurs avis".Agnès Pannier-Runacher l'a soutenu en évoquant sa circulaire pour "guider les travaux" des architectes des bâtiments de France et "qu'ils prennent en compte l'évolution des technologies, comme les tuiles solaires".Le rapporteur macroniste Pierre Cazeneuve a regretté qu'un "certain nombre d'ABF" tiennent encore "une position un peu dogmatique sur le sujet et bloquent un nombre important" de projets "photovoltaïques en toitures".L'amendement a été adopté dans une ambiance consensuelle.Pendant la suite des débats, le camp présidentiel a en revanche été battu avec deux amendements insoumis visant à faciliter la saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur les projets d'énergies renouvelables (EnR), pour une "concertation" avec les citoyens.Dans la matinée, l'Assemblée a en outre voté pour intégrer à ce texte dédié aux EnR la "valorisation des déchets", un "gisement d'énergie utile" selon la députée macroniste Danielle Brulebois.LFI, écologistes et une élue Liot se sont prononcés contre en soulignant que les déchets ne relevaient pas des énergies renouvelables et qu'une telle mesure pourrait inciter à produire des déchets et développer des incinérateurs.Les députés ont aussi adopté plus tôt une mesure LFI pour étendre le "droit de préemption urbain" des collectivités dans les zones d'accélération des énergies renouvelables que prévoit ce texte de loi.Le gouvernement pourrait revenir dessus car il s'est trompé en donnant son avis. Il a confondu cet amendement avec un autre, déposé par le socialiste Dominique Potier et également adopté, voulant faire des zones d'activités économiques (ZAC) des zones prioritaires pour le développement des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 166 jours

Le Sénat va déposer une proposition de loi pour "faciliter le déploiement des objectifs de ZAN au sein des territoires"

La mission conjointe de contrôle relative à la mise en application du zéro artificialisation nette déposera au cours de la semaine...-Droit de l'urbanisme
Il y a 2 ans et 166 jours

Réforme des retraites : malgré les syndicats, 65 ans et 49.3 tiennent la corde

Les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, Laurent Berger et Philippe Martinez, ont déjà promis une mobilisation sociale "déterminée" en cas de report de l'âge de départ, à l'issue de leurs rendez-vous jeudi avec Elisabeth Borne, pour parler de cette réforme qu'elle doit présenter autour du 15 décembre.Son contenu se dessine de plus en plus clairement. "Tout le monde était d'accord sur 65 ans", a résumé un participant d'un dîner mercredi soir à l'Élysée, autour du président de la République Emmanuel Macron et de la Première ministre, avec les responsables de la majorité et plusieurs ministres."Le président de la République a été ferme, il a dit (...) qu'il s'était engagé sur 65 ans. Donc on ne va pas tourner casaque avant le match", a ajouté ce participant.La patronne des députés Renaissance Aurore Bergé a redit sur LCI jeudi matin "assumer" un report de l'âge de départ à 65 ans, qui a été convenu à ce dîner.49.3 "pas tabou" Le patron du MoDem François Bayrou, autour de la table mercredi soir, a selon différentes sources plaidé pour faire davantage "la pédagogie de la réforme".Emmanuel Macron avait défendu pendant la campagne présidentielle un report de l'âge légal de 62 à 65 ans, avant d'évoquer une fois réélu un recul à 64 ans couplé à une augmentation de la durée de cotisation.Ces points font l'objet d'une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui doit se terminer vendredi.Quand à la méthode, le projet de loi rectificatif de financement de la Sécurité sociale (PLFSSR) est le "véhicule qui est envisagé" pour cette réforme "pour ne pas hypothéquer la cartouche unique de 49.3", selon deux participants au dîner.Sur les textes budgétaires, comme le PLFSSR, le gouvernement peut dégainer à loisir l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote. Mais sur un texte non budgétaire, il ne peut l'utiliser qu'une seule fois par session.Le 49.3, "ça ne doit pas être tabou", a confirmé Aurore Bergé, si les oppositions, et notamment la droite qui a des propositions "pas si éloignées de celles que nous avons portées", sont "arc-boutées"."On a besoin de partenaires. Aujourd'hui c'est pas un secret, il n'y a personne qui veut jouer avec nous", a reconnu un cadre de la majorité, espérant encore un "geste" de la CFDT."Tout report de l'âge légal de départ en retraite fera que la CFDT sera en intersyndicale pour se mobiliser", a pourtant prévenu M. Berger à sa sortie de Matignon.Les syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) ont annoncé qu'ils décideraient d'une "première date de mobilisation unitaire" en janvier "si le gouvernement demeurait arc-bouté sur son projet" ."Coup de force"Sur le front politique, la recherche d'alliés paraît tout aussi compliquée pour la Première ministre qui s'entretiendra la semaine prochaine avec les différents groupes parlementaires, de la majorité comme de l'opposition.Même si Bruno Retailleau, qui brigue contre Éric Ciotti la présidence de LR, ne ferme pas la porte. "Si c'est une réforme qui vient sur nos propositions à nous, je ne vois pas pourquoi je m'y opposerai", a-t-il assuré sur Sud Radio, en citant un report à 64 ans, ainsi qu'un allongement de la durée de cotisation.Rien à espérer en revanche pour le gouvernement du côté du RN, ou, à l'autre bout de l'échiquier, de La France insoumise.En cas de 49.3, "nous voterons l'intégralité des motions de censure qui seront déposées, quel que soit le groupe qui les dépose, et évidemment nous en déposerons une", a déjà averti sur RTL Marine Le Pen, opposée à ce "coup de force"."Il n'y a aucune raison de briser un système qui n'est pas en péril", a aussi déploré la députée LFI Clémentine Autain au micro de Public Sénat.
Il y a 2 ans et 167 jours

Les professionnels du secteur des matériaux de construction craignent "un nouveau repli d'activité" en 2023

La production de béton prêt à l'emploi et celle des granulats utilisés pour les chantiers de travaux publics et de construction devrait baisser de 4% en volume l'an prochain, après un recul estimé aussi à 4% en 2022, selon les prévisions rendues publiques jeudi par l'Union nationale des industries des carrières et des matériaux.L'Unicem s'attend à ce que 331 millions de tonnes de granulats soient extraites l'an prochain en France contre 327 millions de tonnes en 2020, et 37,6 millions de mètres cubes de béton coulés contre 37 millions en 2020.Sur les 10 premiers mois de cette année, l'organisation, qui regroupe 7.100 sites de production de pierre, tuiles, béton ou granulats, représentant 7 milliards de chiffre d'affaires consolidé, a vu les livraisons de produits diminuer de 3,1% par rapport à la même période de 2021, "avec une aggravation de la tendance au cours des derniers mois".Dans le détail, les activités de carrière baissent un peu moins en fin d'année que la production de béton: "il est possible que pour se prémunir du risque de pénurie lié aux coûts de l'énergie à prévoir en début d'année, les carrières s'engagent dans des stratégies de stockage, ce qui dope leur production actuellement", estime Alain Boisselon, président de l'Unicem, au cours d'un entretien avec l'AFP.Flambée des coûts"Le prix de l'électricité va être multiplié par 4 ou 5 entre cette année et l'an prochain, or les concasseurs utilisés sur les chantiers sont tous électriques car il faut de grandes puissances au démarrage", explique-t-il.Le choc est d'autant plus rude pour le secteur que jusqu'à fin 2021, il avait été épargné par les hausses de prix qui touchaient surtout les matériaux importés : bois, plastique, cuivre..."Nous sommes locaux et à l'abri des tensions internationales, mais en 2022, nous avons été rattrapés par l'inflation due à l'énergie", a ajouté M. Boisselon.De janvier 2021 à fin octobre 2022, les prix du béton prêt à l'emploi ont ainsi augmenté de 7,4%, selon l'Insee. Ceux des pierres de construction de 7,4%, et ceux des sables et granulats de 7,3%.Beaucoup moins que l'aluminium (+70%), les bois sciés (+39%), le cuivre (+30%), les tuiles et briques (+27%), les plastiques (+20%) ou le ciment (+16%), selon la même source. Mais, alors qu'une baisse s'amorce sur l'aluminium, le cuivre ou le bois, les prix du béton continuent d'augmenter, liés aux prix de l'énergie.L'inquiétude de l'Unicem est d'autant plus grande qu'il s'agit d'un secteur qui peine à répercuter les hausses de coûts sur ses clients, et qui a observé une flambée de ses coûts de production de l'ordre de 10% cette année."Filière d'excellence""Les régions nous remontent des inquiétudes des professionnels qui craignent des défaillances d'entreprises", indique M. Boisselon.Seul point positif, les carnets de commande, boostés par la reprise post-covid, restent "très élevés", à 9,4 mois. "Mais les professionnels s'inquiètent de voir que les délais de mise en chantier s'allongent", souligne Carole Deneuve, cheffe du service économique et statistique de l'Unicem. "Nous avons des doutes sur le fait que tous les permis puissent se réaliser complètement".De plus, "la demande en produits immobiliers est en train de lâcher", ajoute Mme Deneuve. "Au cours des trois derniers mois, le nombre de permis de construire déposés a chuté de 25% par rapport aux trois mois équivalents de 2021" dans le logement individuel, note-t-elle.M. Boisselon a mis en garde contre un risque "de casse de la filière de la construction neuve": "On peut très bien avoir les mêmes problèmes qu'EDF si on est contraint de fermer nos centres de formation, ce qui mettrait à mal une filière d'excellence" a-t-il dit.L'Unicem forme un millier d'apprentis chaque année sur trois campus, à des métiers comme chef de carrière, conducteur d'engin ou encore tailleur de pierre.L'organisation souhaiterait aussi obtenir un report à juillet 2023 du début de la collecte des eco-contributions dans le cadre de la mise en place des filières REP de recyclage des matériaux et déchets de construction, applicable au 1er janvier 2023.
Il y a 2 ans et 169 jours

L'île d'Ischia, exemple du fléau de l'urbanisation illégale qui frappe l'Italie

Le drame "d'Ischia est une tragédie annoncée qui a des causes et des responsabilités précises: une gestion irresponsable du territoire qui, avec l'accélération des effets du changement climatique, est devenue une bombe à retardement", a dénoncé la branche italienne du Fonds mondial pour la nature (WWF) au lendemain de la tragédie."C'est très hypocrite de pleurer les victimes maintenant tout en continuant à construire là où on ne devrait pas le faire", fustige l'ONG.Selon des experts, l'urbanisation légale ou illégale, conjuguée au déboisement, empêche les sols d'absorber l'eau des précipitations, comme cela s'est produit à Casamicciola Terme, localité de l'île où de fortes pluies ont imprégné les terrains surplombant la station thermale et entraîné le glissement meurtrier.Les constructions abusives sont un sujet récurrent de polémique de l'autre côté des Alpes, les catastrophes naturelles meurtrières qui frappent fréquemment la péninsule étant régulièrement associées à ce fléau."Le phénomène triste et répandu des constructions abusives est, dans la mesure où il est la cause, ou l'une des causes des catastrophes, un sujet que l'on ne peut plus éviter", a admis jeudi le ministre de la Protection civile Nello Musumeci.C'est encore plus vrai à Ischia, île d'origine volcanique de la baie de Naples dont les sols sont particulièrement instables."49% du territoire d'Ischia est classé à haut ou très haut risque de glissement de terrain, avec plus de 13.000 personnes habitant dans ces zones", a expliqué mercredi le ministre de l'Environnement Gilberto Pichetto Fratin.Chiffre plus inquiétant encore: 93,9% des communes italiennes sont à risque de glissement de terrain, d'inondation ou d'érosion de la côte, selon le dernier rapport de l'Institut supérieur pour la protection et la recherche sur l'environnement (ISPRA)."Il n'est pas nécessaire d'être un spécialiste pour comprendre que les constructions illégales représentent un multiplicateur de risques qui va bien au-delà des personnes qui y habitent", selon le WWF."Clinique suisse"Face aux constructions anarchiques, la solution la plus souvent choisie en Italie est l'amnistie. Mais la procédure est si longue et compliquée qu'il faut souvent plusieurs années pour obtenir une réponse de l'administration.Rien qu'à Ischia, ce sont 27.000 demandes d'amnistie qui ont été déposées ces dernières années, selon les médias.Et quand la justice décide finalement de démolir une construction abusive, ses occupants trouvent souvent des moyens pour contourner la décision.Cité par le quotidien turinois La Stampa, Aldo De Chiara, un procureur de Naples retraité, spécialisé dans la lutte contre les constructions illégales, décortique les stratagèmes utilisés.Les occupants d'une maison illégale "faisaient venir les enfants de toute la famille, au sens large, car la présence de mineurs justifie le renvoi de la destruction", raconte-t-il.Autre technique employée: les forces de l'ordre lorsqu'elles arrivent "trouvent dans les pièces illégales, la véranda ou la salle à manger, des malades reliés à des perfusions comme dans une clinique suisse".Pour Sergio Piro, un hôtelier de 47 ans qui gère trois établissements dont un à Casamicciola Terme, les constructions illégales ne sont qu'une partie du problème."Quand il y a un glissement de terrain dans le nord de l'Italie, on parle de changement climatique, quand il y en a un dans le sud, on parle de constructions illégales", explique-t-il à l'AFP."Il est vrai qu'il y a des constructions illégales, mais dans ce cas précis c'est un pan de montagne qui s'est détaché car il n'y a pas eu de travaux de prévention, notamment d'entretien des canaux de drainage", relève-t-il."J'ai entendu un énorme bruit quand ce torrent de rochers et de terre a frappé les premières maisons", tempère l'hôtelier, qui tient à souligner que le reste de l'île d'Ischia, qui vit essentiellement du tourisme, fonctionne tout à fait normalement.
Il y a 2 ans et 169 jours

Évolution dans la conception des douches à l'italienne

Suite à la parution de l'arrêté du 11 septembre 2020, relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d'habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction, et en parallèle de la rédaction du Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible « zéro ressaut » dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs sur support béton, puis sur support bois, des ATEx sont en cours pour évaluer de nouvelles solutions de mise en œuvre des douches accessibles. Ces solutions concernent aussi bien la mise en œuvre maçonnée (douche à l'italienne) sur ouvrage flottant étanché lui-même sur support béton ou support bois, que la mise en œuvre de receveurs finis avec bande de raccord d'étanchéité. Développement de solutions alternatives à la pose collée Avec la rénovation massive du bâti existant, on assiste au développement de nouvelles techniques de pose semi-libre, assimilée libre et libre. La présence de sols amiantés dans les bâtiments en rénovation a d'abord conduit les fabricants à réfléchir à des techniques alternatives à la pose collée des revêtements PVC en lés. Objectif : ne pas dégrader la surface contenant des fils d'amiante en collant un nouveau revêtement pour éviter, lors de sa dépose, des fuites dans l'air. Les techniques de pose avec maintien périphérique, qui privilégient l'utilisation de bandes adhésives sur les côtés, se sont progressivement développées : on parle ici de pose semi-libre ou assimilée libre, ainsi que de pose libre. Outre le recours à des revêtements souples en lés, dont les performances mécaniques ont été renforcées, la pose semi-libre ou assimilée libre nécessite l'emploi de bandes adhésives. Les bandes adhésives ont évolué vers un maintien différencié, c'est-à-dire dont le pouvoir d'adhésion est plus important côté revêtement que côté support (pose semi-libre), puis vers un faible pouvoir d'adhésion des deux côtés (pose assimilée libre). La pose libre, sans aucun maintien ni collage, concerne les produits en lames ou dalles (notamment les produits dits « LVT ») semi-rigides ou rigides avec système mécanique d'assemblage des éléments entre eux (typiquement avec rainures et languettes) ; elle favorise le recyclage du revêtement après sa dépose. De nombreux ATec et ATEx ont progressivement accompagné le développement de ces techniques. Ils valident les performances mécaniques des revêtements de sol PVC souples en lés, par nature déformables et sensibles aux variations de température, et l'adéquation revêtement - bande adhésive pour l'usage prévu. Ils valident également le domaine d'emploi : auparavant réservées aux usages domestiques, les poses semi-libre, assimilée libre et libre ont été étendues aux locaux collectifs moyennement sollicités. Les revêtements de sol PVC en lames ou en dalles font également l'objet d'Avis Techniques en pose libre pour étendre leur domaine d'emploi. Rigides ou semi-rigides, ces revêtements sont naturellement plus résistants à la déformation, mais leur stabilité dimensionnelle aux variations de température doit être surveillée. Appropriés aux usages domestiques et commerciaux, grâce à leurs qualités esthétiques et à leur facilité de mise en œuvre, ils ne sont pas adaptés à l'emploi dans les locaux techniques et les locaux à exigences particulières d'hygiène. Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 169 jours

Communes rurales : une proposition de loi pour déroger à la participation minimale du maître d'ouvrage

Le texte déposé mi-novembre vise, selon son auteur, à débloquer de nombreux projets mis à l'arrêt par des capacités financières trop...-Réglementation
Il y a 2 ans et 172 jours

Au Maghreb, des centaines de jours de soleil, mais un gros retard à rattraper dans l'exploitation de cette énergie

Face à un développement poussif des énergies renouvelables, la flambée des prix des hydrocarbures qui a suivi l'invasion russe de l'Ukraine a provoqué une prise de conscience, selon les experts."La pression extrême sur le gaz naturel, en particulier en Europe, a changé la logique pour ce type d'investissements", souligne auprès de l'AFP le professeur Michael Tanchum, un expert en énergie.Or, "l'Algérie, la Tunisie et le Maroc disposent d'abondantes ressources en énergies solaire et éolienne", rappelle-t-il.Omar Bey, un dirigeant de Qair, un producteur d'énergie renouvelable fondé en France, espère que son prototype de centrale flottante de 200 KW, la première de la zone Moyen-Orient et Afrique du nord, stimulera des projets plus ambitieux.La Tunisie, aux ressources en hydrocarbures très limitées, "n'a pas d'autre choix que miser sur les renouvelables", souligne-t-il.L'avantage d'une centrale flottante est de permettre un refroidissement naturel des panneaux, qui les rend plus efficaces, tout en réduisant l'évaporation et cela, sans accaparer de terres cultivables ou constructibles, explique-t-il.Ensoleillée des milliers d'heures par an, la Tunisie a le potentiel de produire pour ses propres besoins et d'exporter vers l'Europe située à quelques centaines de kilomètres.Mais aujourd'hui, seuls 2,8% de son électricité sont tirés des renouvelables, contre un objectif de 35% d'ici à 2030."Paralysie politique"Le professeur Tanchum, chercheur non résident au Middle East Institute, explique ce retard par une "paralysie politique", avec une dizaine de gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution qui a renversé le dictateur Ben Ali en 2011.Le pays est en outre très endetté ce qui mine le financement de grands programmes.Sans compter les obstacles juridiques et administratifs : les panneaux importés "restent parfois bloqués pendant un mois, un mois et demi à la douane. Il faut des lois plus flexibles, tout le processus doit être accéléré", plaide Ali Kanzari, président de l'Union des entreprises solaires.M. Bey évoque pour sa part des "malentendus" avec des syndicalistes qui, redoutant une privatisation du groupe public Steg, ont retardé le raccordement de centrales photovoltaïques.Une centrale de 10 MW, construite il y a plus de deux ans à Tataouine (sud) pour alimenter 10.000 foyers, a ainsi été mise en route en octobre seulement."Aujourd'hui, tous ces problèmes sont derrière nous", assure M. Bey.Pour l'heure, toutefois, "seul le Maroc a émergé comme un leader" dans la région, pointe M. Tanchum. Le Royaume qui a décidé en 2009 d'investir massivement dans les renouvelables pour les hisser à 52% de son mix énergétique d'ici à 2030, produit déjà un cinquième de son électricité à partir de cette ressource. Au total, 111 projets sont "terminés ou en cours de développement", selon le ministère de l'Energie.L'un des programmes phare est "X-links" combinant solaire et éolien, capable de générer plus de 10 gigawatts et de les expédier en Grande-Bretagne grâce à 3.800 kilomètres de câbles sous-marins, pour y alimenter 7 millions de foyers en 2030.La Tunisie s'est lancée dans un projet plus modeste : en octobre, elle a déposé une demande d'aide européenne pour un câble de 200 kilomètres la reliant à l'Italie, un projet de 800 millions d'euros, à horizon 2027."Si le câble était déjà en place, avec 4 ou 5 gigawatts provenant de centrales solaires dans le désert, on vendrait de l'électricité à l'Europe et on engrangerait déjà d'importants revenus", regrette M. Kanzari.L'Algérie voisine, consciente d'un possible épuisement de ses ressources, s'est fixé, elle aussi, l'ambitieux objectif d'installer 15.000 MW d'énergie solaire d'ici à 2035, dont un méga-projet de 1 GW (Solar 1000) qui entrera en service fin 2023 ou début 2024.Pour le moment, le pays n'en est qu'aux balbutiements avec 3% de son électricité provenant du solaire.Malgré des assouplissements législatifs, "des obstacles persistent pour les investissements étrangers, dont la fameuse bureaucratie algérienne", souligne Intissar Fakir, analyste au Middle East Institute.En outre, note-t-elle, même si les exportations de gaz génèrent des milliards de dollars, Alger va devoir les "injecter dans la modernisation d'infrastructures vieillissantes dans les hydrocarbures plutôt que dans les renouvelables".
Il y a 2 ans et 173 jours

A Marseille, la désespérante quête d'un logement social

Devant "l'espace accompagnement habitat" de la métropole Aix-Marseille-Provence, près du Vieux-Port, les récits sont à l'image de la grande ville la plus pauvre de France, qui concentre toutes les formes de mal-logement. Deux chiffres résument la crise: 40.000 taudis et autant de demandes de logement social en souffrance.Ce sujet sera au cœur d'"états généraux" organisés pour la première fois lundi et mardi par la municipalité de gauche qui a conquis la ville en 2020, deux ans après l'effondrement mortel de deux immeubles vétustes dans le centre, rue d'Aubagne.Sitti Ahmed attend elle depuis onze ans un HLM en rez-de-chaussée adapté à son fils autiste qui "essaie de monter sur les fenêtres"."Une fois, on m'a proposé quelque chose mais très haut. J'ai refusé et depuis ce jour-là, plus rien". Cette femme de 50 ans continue donc de vivre avec ses six enfants dans un "T4 très humide aux Rosiers", une de ces copropriétés privées dégradées connues pour être un repaire de marchands de sommeil dans les quartiers pauvres du nord.Son loyer est certes minime (226 euros/mois). Mais aux Rosiers certains paient jusqu'à 700 euros par mois pour un T3 insalubre, selon des témoignages de locataires et d'acteurs sociaux.A l'espace accompagnement habitat, Rachid*, 49 ans, sort dépité. Il voulait déposer une première demande mais il y avait trop de monde.Punaises de lit et dealers"Je dors dehors", confie ce frêle monsieur aux épaisses lunettes. "Je suis citoyen français, je fais du bénévolat quatre jours par semaine aux Restos du Cœur, j'aide les gens, est-ce que ça compte pour la société? L'administration?", se demande-t-il, face à des démarches qui semblent inaccessibles.Meddou Smail, coresponsable des Restos du Cœur dans le 3e arrondissement, l'accompagne. Il aimerait au moins lui trouver une chambre d'hôtel provisoire via le Samu social, mais le dispositif est saturé. "Je les appelle tous les matins, mais je n'ai jamais entendu une voix derrière le 115. Une fois j'ai attendu 2h28..."."Le logement c'est la première pierre" pour les gens en difficulté, insiste le bénévole: "Mais dans ma ville c'est vachement triste. On essaie de les aider mais ils reviennent le lendemain aux Restos, en pleurs".Des demandeurs en larmes, l'AFP en a croisé en marge des visites d'Emmanuel Macron pour son plan "Marseille en grand", pour rattraper les retards abyssaux de la deuxième ville française en termes d'écoles, transports, logement.Comme cette maman, qui brandissait des photos des bras de ses enfants dévorés par les punaises de lit envahissant son logement social, malgré 20 désinsectisations. Ou cette autre, suppliant aussi qu'on lui attribue un autre HLM, pour fuir sa cité gangrénée par les trafics de drogue."On n'arrive plus à répondre aux besoins de nos concitoyens, on ne produit plus assez de logements sociaux pour les accueillir", notamment dans les départements littoraux, souligne auprès de l'AFP le préfet de région Christophe Mirmand."La crise est aiguë et ne pourra être résolue que par une relance très vigoureuse de la construction", insiste-t-il, regrettant le développement de "discours hostiles au logement social, et plus largement à la venue de nouveaux habitants".La première "urgence" est que la Métropole Aix-Marseille-Provence, présidée par Martine Vassal (Les Républicains), adopte un Plan local d'habitat (PLH), outil clé pour définir la stratégie du logement sur un territoire, au premier semestre 2023, ajoute le préfet.Mais aussi que chacun prenne sa part, alors qu'une trentaine de communes sur 92 n'ont pas le quota de logements sociaux requis par la loi: "Il faut un engagement politique très fort (...) et accompagner ces communes afin d'éviter une stratégie de fuite", martèle-t-il.Marseille propose une production annuelle de 4.500 logements, mais veut que d'autres communes jouent le jeu.Dans le cadre du futur PLH 2023-2028, la Métropole s'engagerait elle sur un rythme annuel de 11.000 logements, dévoile à l'AFP David Ytier, vice-président chargé du dossier. Mais en faisant de "la dentelle", car "on ne va pas résoudre le problème de Marseille en créant 10.000 logements dans le nord de la métropole".* Craignant des conséquences négatives sur leurs demandes de logement social, Karim et Rachid ont préféré taire leur nom.
Il y a 2 ans et 174 jours

Une proposition de loi du groupe Renaissance ouvre le tiers financement à la rénovation énergétique des bâtiments publics

Déposée mardi 29 novembre à l’Assemblée nationale, une proposition de loi du groupe Renaissance "vise à ouvrir le tiers financement à...-Marchés publics
Il y a 2 ans et 174 jours

FOAMGLAS – 25 ans de garantie sur l’isolation des toitures du Centre aquatique de Vitry-le-François… 

@foamglas Oui, c’est possible. Et, c’est surtout remarquable de pouvoir appliquer à ce type de  bâtiment une durée de garantie de 25 ans. Cette garantie concerne : 1. les performances thermiques, 2. l’étanchéité à l’eau de l’isolant et 3. l’absence de condensation dans la toiture. Le Centre aquatique de Vitry-le-François bénéficie de 25 ans de garantie pour ses toitures. Un bâtiment fort sollicité par l’humidité de l’air extérieur, classé en Très Forte Hygrométrie par les DTU.Le maître d’ouvrage du Centre aquatique de Vitry-le-François a demandé à son architecte, CHABANNE ARCHI\\INGE, une conception d’ensemble privilégiant un objectif d’économie sur le long terme lors de l’exploitation de la piscine. Il a été décidé d’isoler toutes les toitures en FOAMGLAS®. Ainsi, le Centre aquatique gagne sur trois critères.  À la réception de l’ouvrage, Owens Corning FOAMGLAS® délivrera une GarantieToiture25® garantissant au total, en tenant compte de la décennale de l’entreprise, la pérennité de la performance thermique, l’étanchéité à l’eau et l’absence de condensation dans toutes les toitures du Centre aquatique pendant 25 ans. De nombreux aspects de l’ouvrage ont été travaillés avec un objectif de durabilité fixé par la Communauté de communes de Vitry-le-François, Champagne et Der (51). Ainsi, par exemple, c’est de l’inox qui a été retenu pour réaliser l’étanchéité et le revêtement des bassins.Il est encore rare que les toitures fassent l’objet d’une telle analyse tant l’Assurance Décennale est bien installée dans les esprits en France. Les dix ans de garantie qu’offre l’entreprise au maître d’ouvrage sont souvent considérés comme suffisants. Or, 10 années passent bien vite et refaire une toiture de piscine au frais du contribuable 15 ans après sa construction n’est pas satisfaisant d’un point de vue écologique et financier. La même analyse vaut pour les toitures actives (avec accès piétons, véhicules, jardins, installations photovoltaïques…) : refaire les toitures plates avec un nouvel isolant et une nouvelle étanchéité, avec dépose préalable des complexes existants, coûte très cher. Avec la seule Assurance Décennale, la maîtrise d’ouvrage se trouve à la merci d’une mauvaise mise en œuvre ou d’une conception peu qualitative entraînant des désordres au bout de 12 à 14 ans.  La GarantieToiture25®, une avancée considérableFace à cette situation, et fort de l’expérience de 60 ans d’isolation thermique de toitures parmi les plus contraignantes, Owens Corning FOAMGLAS® propose depuis 3 ans une GarantieToiture25®. Soit 25 ans de garantie thermique de la toiture et 15 ans sur l’étanchéité de la toiture après la garantie décennale. Deux critères sont exigés pour d’obtenir cette garantie : en conception, l’isolation des relevés d’étanchéité (ou la mise en place de chanfreins en FOAMGLAS®) et, en phase chantier, l’établissement d’un plan d’assurance qualité par l’entreprise en collaboration avec l’Équipe Technique de Owens Corning FOAMGLAS®. Ce plan d’assurance qualité demande la présence du technicien FOAMGLAS® au démarrage des travaux d’isolation et d’étanchéité afin de délivrer un training rigoureux des compagnons, et son intervention à tout moment du chantier avec l’accord de l’entreprise d’étanchéité. Ce dispositif apporte une amélioration reconnue de la gestion des risques en phase chantier et in fine une garantie contractuelle apportée par Owens Corning FOAMGLAS® au maître d’ouvrage qui confère une valeur considérable à l’ouvrage.Cette garantie souligne aussi deux points importants restant à améliorer dans l’acte de construire :– À ce jour, les fabricants ne sont pas obligés de garantir leurs matériaux isolants une fois mis en œuvre, ni même de garantir dans le temps une partie de la résistance thermique annoncée dans leur validation technique. En effet, les PV ACERMI concernant les isolants engagent l’ACERMI sur des valeurs obtenues en sortie d’usine seulement et suivant un protocole d’essai précis visé par les normes EN. Obtenir un engagement de 25 ans sur 100 % de maintien de la performance thermique de l’isolation de la toiture représente une avancée considérable.– L’Assurance Décennale engage l’entreprise d’étanchéité pour 10 ans sur l’étanchéité de l’ouvrage. Du point de vue écologique et financier (économie des matériaux, transport, immobilisation de l’ouvrage, gestion des déchets…) refaire une toiture 15 ans après sa réfection devient peu satisfaisant. Disposer d’une garantie complémentaire de 15 ans sur l’étanchéité après la décennale de l’entreprise représente, là aussi, un progrès considérable pour l’ouvrage et le maître de l’ouvrage.Les Services de la Communauté de communes de Vitry-le-François, Champagne et Der, appuyés par les analyses de CHABANNE ARCHI\\INGE, ont bien analysé ces diverses données. CHABANNE ARCHI\\INGE a proposé les deux solutions avec leurs incidences financières, et il a été décidé d’isoler toutes les toitures en FOAMGLAS®. À la réception de l’ouvrage, Owens Corning FOAMGLAS® délivrera une GarantieToiture25® garantissant au total, en tenant compte de la décennale de l’entreprise, l’isolation thermique et l’étanchéité de toutes les toitures du Centre aquatique pendant 25 ans.  Le verre cellulaire sécurise totalement les toitures de piscine. Pourquoi ?Le verre cellulaire sait garantir 25 ans une résistance thermique constante dans le temps et une absence de condensation dans les toitures de piscine, quel que soit l’élément porteur : bac acier, bac acier acoustique, bois ou dalle béton. FOAMGLAS® garantit une réelle performance thermique des toitures, même celles des bâtiments les plus sollicités par l’humidité de l’air intérieur, classés en Très Forte Hygrométrie par les DTU. Isolé avec du verre cellulaire (isolant étanche dans la masse, mis en œuvre avec le collage des plaques entre elles sur toute leur épaisseur), la couche isolante de la toiture d’une piscine restera sèche, et gardera, toute la vie du bâtiment, une performance thermique intacte. Si sa Résistance Thermique d’origine est de 5 m².K/W, soit une Conductance Thermique de 0,2 W/m².K, alors, 25 ans plus tard, la conductance de la toiture sera toujours de 0,2 W/m.K ! La GarantieToiture25® d’Owens Corning FOAMGLAS® l’atteste.Seule une isolation en verre cellulaire permet cette performance très économique pour le maitre d’ouvrage !   En piscine, la garantie d’une absence de condensation en toiture est essentielle, tant les risques sont grands lorsque la température extérieure est froide, compte tenu de l’air intérieur du bâtiment très humide. Comme sur le sujet de la résistance thermique, FOAMGLAS® est au rendez-vous : le verre cellulaire est de perméabilité nulle (PV du CSTB) et les plaques sont collées entre elles avec une colle imperméable à la vapeur. Si l’épaisseur de la couche isolante est de 18 cm (Rth = 5), alors il y aura une épaisseur de colle de 18 cm située au droit des joints de FOAMGLAS® ! Ainsi, l’humidité intérieur de la piscine ne peut pas migrer dans une couche isolante de FOAMGLAS®, qui est pare-vapeur dans la masse. Et, le point de rosée (appelé aussi température de rosée) ne peut pas être atteint par la vapeur située à l’intérieur de la piscine. Il ne peut donc pas y avoir de condensation dans la toiture. www.foamglas.fr
Il y a 2 ans et 174 jours

Nouvel épisode de la guerre de l'immobilier à Monaco

Le magnat de l'immobilier monégasque Patrice Pastor, par le biais de sa société Esperanza, a déposé une requête en récusation visant Didier Linotte, président du tribunal suprême de Monaco, en mettant en cause son "impartialité" dans le traitement d'un contentieux portant sur un important projet immobilier, "l'esplanade des pêcheurs".Les enjeux financiers sont considérables, le prix du m2 à Monaco étant parmi les plus élevés au monde. Et sur cette bande de terre de 2km2 déjà ultra urbanisée, qui s'étend le long de la mer, chaque surface libre est âprement disputée.Ce qui est le cas pour "l'esplanade des pêcheurs" d'une superficie d'environ 13.000 m2, enjeu d'une bataille féroce entre le groupe Caroli, qui entend y construire un complexe immobilier et culturel, et celui de M. Pastor.Cette requête en récusation dont l'AFP a eu connaissance, s'appuie sur des documents (vidéos, échanges de mails confidentiels, etc.) en lien avec des projets immobiliers diffusés à l'automne 2021 par un site internet intitulé "les dossiers du Rocher".Ces documents ciblent quatre proches du prince Albert II, baptisés "le G4" par le site : outre Didier Linotte, il s'agit de Thierry Lacoste, son avocat et ami d'enfance, de Claude Palmero, expert-comptable et administrateur de ses biens et de Laurent Anselmi, son chef de cabinet.Dans cette affaire des "Dossiers du Rocher", les quatre mis en cause ont déposé plainte ainsi que Patrice Pastor, accusé d'être le commanditaire de ce site. Fin octobre, deux hommes, soupçonnés d'avoir participé à cette campagne, ont été mis en examen à Paris.Pour argumenter sa requête qui a trait à un litige concernant "l'esplanade des pêcheurs", Patrice Pastor évoque des documents publiés par les "dossiers du Rocher" faisant état de liens entre le groupe Caroli et les membres du G4. Il souligne que "la teneur et l'authenticité" des documents diffusés n'ont "pas été démenties"."Juge et partie"En conséquence, le richissime homme d'affaires estime que "l'examen serein et impartial" de son recours contre un déclassement du site est "objectivement impossible" de la part de M. Linotte.Pour le groupe Pastor, "tant la définition du projet que les modalités de désignation du groupe Caroli n'ont jamais été totalement clarifiées, l'ensemble du processus échappant à la mise en concurrence, seule de nature à protéger les intérêts de l'Etat monégasque".Interrogé par l'AFP, Me Richard Malka, avocat de Patrice Pastor, a fait valoir que "l'impartialité" de M. Linotte avait été à "plusieurs reprises interrogées à raison" par Serge Telle, ancien ministre d'Etat de la Principauté, concernant "des conflits d'intérêts"."Je ne peux pas imaginer qu'un si haut magistrat n'ait pas à cœur de protéger l'institution judiciaire en se maintenant de force dans ce litige", a-t-il ajouté."Aucun haut magistrat, conscient de sa responsabilité, ne ferait cela et c'est donc très confiants que nous attendons que M. Linotte fasse preuve de responsabilité en se déportant. Cette décision s'impose pour écarter toute suspicion d'être juge et partie", a insisté Me Malka.Contacté par l'AFP, M. Linotte n'a pas souhaité faire de commentaire.Le tribunal suprême de Monaco, qui a compétence en matière constitutionnelle et administrative, est composé de cinq membres et de deux suppléants.Concrètement, le tribunal, réuni en formation de jugement, peut rejeter la requête ou alors l'instruire. En tout état de cause, s'il devait se réunir, ce serait sans son président, qui serait alors entendu au cours des débats.
Il y a 2 ans et 174 jours

Feu vert du gouvernement pour un encadrement des loyers à Marseille

"J'ai reçu jeudi dernier le dossier" et "je veux dire ici mon accord à ce qu'on puisse encadrer les loyers à Marseille", a déclaré le ministre en clôture des premiers états généraux du logement de la deuxième ville de France, assurant que cette demande sera "une priorité" de son administration.Les loyers sont déjà encadrés à Paris et dans 18 communes de Seine-Saint-Denis ainsi qu'à Lille, Montpellier, Bordeaux, Lyon et Villeurbanne.La métropole Aix-Marseille-Provence dirigée par Martine Vassal (droite, Les Républicains) a déposé un dossier qui prévoit un encadrement uniquement sur Marseille, et pas dans les 91 autres communes de la collectivité dont certaines comme Cassis sont des stations balnéaires prisées.Elle répond ici favorablement à une demande répétée du maire de Marseille, Benoît Payan. La métropole, elle, craint qu'une telle mesure "ne vienne gripper encore plus le système" et notamment la construction alors que Marseille compte 40.000 taudis et autant de demandes de logements sociaux en attente.Avec ces états généraux, la municipalité de gauche a montré qu'après les écoles, elle souhaitait porter le chantier du logement qui n'est pourtant pas sa compétence directe, après plusieurs drames mortels du logement insalubre.En 2018, deux immeubles vétustes s'étaient effondrés rue d'Aubagne, en plein centre-ville, faisant huit morts. En 2021, un incendie dans une cité dégradée et squattée, les Flamants, avait fait trois morts.C'est "un moment de bascule dans le mandat", a estimé l'adjoint au maire Patrick Amico. "Nous sommes prêts à une coopération renforcée et inédite entre nos deux institutions", a renchéri le vice-président de la métropole au Logement, David Ytier.Une trentaine de propositions sont ainsi ressorties de ces deux jours de concertation.Parmi elles, le "permis de louer" -un dispositif qui permet de vérifier que le logement soit aux normes- pour l'instant expérimenté autour de la Rue d'Aubagne, pourra être étendu sur d'autres quartiers centraux et pour un test dans certaines des 13 grandes copropriétés dégradées de la ville.Pour autant, il manque toujours la pierre angulaire de ce sujet, le Plan local d'habitat (PLH) 2023-2028 -un outil crucial pour établir la stratégie logement sur un territoire- que la métropole promet de détailler début 2023.A priori, les collectivités s'engageraient sur un rythme annuel de construction de 11.000 logements, dont environ 40% à Marseille. Un rééquilibrage territorial est par ailleurs nécessaire sur ce territoire notoirement connu pour ses carences en terme de logements sociaux.Rappelant "l'urgence" pour la Métropole de disposer d'un PLH, le préfet de région Christophe Mirmand avait indiqué à l'AFP que "l'Etat appelle de ses vœux son adoption d'ici le premier semestre de 2023"."Nous souhaitons inscrire dans la loi un contrôle technique de l'habitat", a aussi plaidé Benoît Payan qui réclame également un renforcement des peines encourues par les marchands de sommeil ou la possibilité d'exproprier dans les copropriétés très dégradées.Le ministre a promis sans plus de détail de déposer ces propositions au sein de la large consultation sur le logement lancée lundi au sein du Conseil national de la refondation (CNR) voulu par Emmanuel Macron.
Il y a 2 ans et 175 jours

Immobilier neuf : les permis de construire délivrés en hausse sur un an, malgré un ralentissement

Ces 12 derniers mois, "500.700 logements ont été autorisés à la construction, soit 34.900 de plus qu'au cours des 12 mois précédents", a indiqué le ministère.Le nombre d'autorisations de logements en résidence a bondi de 17,7%, comme celles des logements collectifs ordinaires (+15,3%), et des duels groupés (+14,0%). Les logements individuels purs sont en baisse (-8,2 %). Toutefois, le nombre de permis de construire délivrés a largement diminué ces trois derniers mois (-13,2%) par rapport aux trois mois précédents, au cours desquels une forte baisse avait déjà été notée (-12,1% en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables).Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois est par ailleurs "inférieur (-4,5%) à la moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire", de mars 2019 à février 2020, précise le ministère.Un nombre "exceptionnel" de demandes de permis avaient été déposées en décembre 2021 - dont l'effet est désormais "résorbé" selon le ministère -, avant l'entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020, plus contraignante pour les constructions neuves.La RE2020 a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve.Elle incite à construire en utilisant des matériaux dits biosourcés, comme le bois, plutôt que les plus classiques béton ou acier, dont la fabrication est polluante et oblige les nouveaux logements à être mieux isolés et à avoir un impact modéré sur le climat.La Fédération française du bâtiment a estimé entre 7 et 8% le surcoût de cette règlementation pour la filière en 2022.
Il y a 2 ans et 175 jours

Le gouvernement détaille le dispositif amortisseur électricité pour aider les entreprises et collectivités

Efficacité : l’amortisseur électricité permettra de protéger les consommateurs ayant signé les contrats les plus élevés, avec un plafond d’aide unitaire renforcé.Lisibilité : l’aide sera définie sur un indicateur présent sur les factures et devis des entreprises et collectivités locales, grâce à un calcul simple.Rapidité : le dispositif sera appliqué par les fournisseurs d’électricité et les consommateurs en percevront les effets dès le début d’année 2023.L’amortisseur électricité sera destiné à toutes les PME (moins de 250 salariés, 50 M€ de chiffre d’affaires et 43 M€ de bilan) non éligibles au bouclier tarifaire, et à toutes les collectivités et établissements publics n’ayant pas d’activités concurrentielles, quel que soit leur statut.Pour un consommateur ayant une part énergie de 350 €/Mwh (0,35 kWh), l’amortisseur électricité permettra de prendre en charge environ 20% de la facture totale d’électricité.L’aide sera intégrée directement dans la facture d’électricité des consommateurs et l’Etat compensera les fournisseurs. Les consommateurs n’auront qu’à confirmer à leur fournisseur qu’ils relèvent du statut de PME, d’association, de collectivité ou d’établissement public et qu’ils n’ont pas d’activités concurrentielle.Ce dispositif viendra s’ajouter aux nombreuses mesures d’ores et déjà mises en œuvre pour accompagner les entreprises et les collectivités locales face aux hausses des prix de l’électricité :La baisse de la fiscalité sur l’électricité à son niveau minimal.Un bouclier tarifaire pour les TPE et collectivités locales de moins de 10 salariés, 2 millions d’euros de chiffre d’affaires et ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA.Un filet de sécurité pour les collectivités locales.Un guichet d’aide au paiement des factures d’électricité, de gaz, de chaleur et de froid. Ce guichet est ouvert à toutes les entreprises jusqu’au 31 décembre 2023. A partir de début 2023, les TPE non éligibles au bouclier tarifaire et les PME bénéficieront de l’amortisseur électricité et ne pourront donc plus déposer de dossier au guichet d’aide au titre de leurs factures d’électricité.Comment sera calculé l’amortisseur électricité ?Cette aide sera calculée sur la « part énergie » d’un contrat donnée, c’est-à-dire le prix annuel moyen de l’électricité hors coûts d’acheminement de l’électricité dans le réseau (tarif réseau ou Turpe) et hors taxes.Cette « part énergie », présente sur les contrats et propositions commerciales de la grande majorité des TPE et PME, est exprimée en €/Mwh ou en €/kWh.L’amortisseur viendra ramener le prix annuel moyen de la « part énergie » à 180 €/Mwh (ou 0,18€/kWh) sur la moitié des volumes d’électricité consommée, dans la limite d’un plafond d’aide unitaire de la « part énergie » du contrat à 500 €/Mwh.La réduction maximale du prix unitaire sera de 160 €/Mwh sur la totalité de la consommation (ou de 0,16 €/kWh).
Il y a 2 ans et 176 jours

Les copropriétaires trop peu sensibilisés à la rénovation énergétique

C’est l’une des révélations de l’étude menée par Cotoit, syndic professionnel nouvelle génération, en partenariat avec BVA, auprès de 500 copropriétaires français [1]. Face à l’envolée des prix de l’énergie, ces charges risquent donc de s’alourdir de manière significative dans les prochains mois. Pour réduire la facture, une des options est d'accélérer la rénovation énergétique d’autant que près de 2 copropriétaires sur 3 n’ont pas encore été informés des nouvelles obligations leur incombant, dans le cadre de la loi Climat et Résilience. Un chantier essentiel qui concerne un grand nombre d'acteurs - copropriétaires, syndics, gestionnaires -, tous embarqués dans ces nouveaux défis à relever.Le montant des charges de copropriété est estimé aujourd’hui par les copropriétaires à 2.112 euros en moyenne, un budget en hausse ces dernières années pour 61% d’entre eux,Les dépenses d’énergie représentent le 1er poste cité au sein des charges de copropriété (32%) un poste voué à augmenter de manière significative au vu de la flambée actuelle des prix de l’énergie,74% des copropriétaires pratiquent d’ores et déjà des écogestes au quotidien au sein de leur logement,64% des copropriétaires interrogés n’ont pas été informés des nouvelles obligations réglementaires imposées par la loi Climat et Résilience.Les charges de copropriété, fortement impactées par la hausse des prix de l’énergieSelon 6 copropriétaires sur 10, les charges de copropriété ont augmenté ces dernières années. Leur montant s’élève aujourd’hui en moyenne à 2.112 euros selon les estimations des copropriétaires, avec de nettes disparités en fonction des régions et du type de syndic concernés. Ainsi, alors que les Franciliens évoquent un montant de 2.700 euros, celui-ci se situe aux alentours de 1.739 euros en régions.Dans ces charges, ce sont les dépenses d’énergie que les copropriétaires identifient comme pesant le plus lourdement. Elles sont ainsi citées par 32% des copropriétaires, devant l’entretien des parties communes (24%), les honoraires du syndic (15%) et la conciergerie (8%). Un poste énergétique significatif, de surcroît amené à augmenter fortement dans les prochains mois, face à la flambée des prix de l’énergie.Des copropriétaires qui ne semblent pas encore prêts à s’engager pleinement sur les questions énergétiquesDans ce contexte, les copropriétaires sont à la recherche de solutions pour soulager leur budget. La très grande majorité d’entre eux (74%) pratique d’ores et déjà des éco-gestes au quotidien au sein de leur logement. Dans le détail, plus de 9 sur 10 économisent l’eau en prenant des douches plutôt que des bains, tandis que 83% utilisent des LEDS pour réduire leur éclairage. Toutefois, cette prise de conscience semble se limiter essentiellement aux gestes de base. Lorsqu’il s’agit de baisser le chauffage, par exemple, ils ne sont plus que 62% à respecter les 19°C recommandés par le gouvernement.Quant à se lancer dans des actions plus engageantes, telles que le remplacement de ses appareils électroménagers par des équipements moins énergivores, une proportion plus faible encore (4 copropriétaires sur 10 seulement) s’y est attelée, tandis que près d’un tiers d’entre eux n’envisage tout simplement pas de le faire dans les prochains mois.Une méconnaissance des obligations réglementairesPar ailleurs, 64% des copropriétaires interrogés n’ont pas été informés par leur syndic des nouvelles obligations imposées par la loi Climat et Résilience. Celle-ci les contraint, notamment, à réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique pour tout bâtiment d’habitation dont le permis a été déposé avant le 1er janvier 2013. Elle instaure aussi l’élaboration d’un plan pluriannuel, assorti de la mise en place d’un fonds de travaux, afin de permettre la réalisation de travaux énergétiques au sein des copropriétés. Des mesures essentielles, qui pourraient aussi s’avérer utiles pour les copropriétaires dans leur recherche d’économie d’énergie.Pour Luigi Del Moral, directeur général de Cotoit : « Non seulement ces obligations sont réglementaires et les copropriétaires devront progressivement y faire face, mais elles offrent aussi une formidable opportunité de s’embarquer ensemble dans la transition énergétique. Ensemble, car cette démarche doit être menée conjointement entre les syndics de copropriété et les copropriétaires, afin que ces derniers soient en mesure de prendre les meilleures décisions pour leur habitat. »Un rôle essentiel de conseil et d’accompagnement des syndicsEn fonction des régions, de la santé du bâtiment et de la trésorerie de la copropriété, les mesures instaurées par la loi Climat et Résilience ne pourront toutefois pas être déployées partout au même moment. D’où l’intérêt de s’appuyer sur l’expertise des gestionnaires de syndics. Mais c’est aussi un nouveau changement que ces derniers doivent absorber, en plus de leur métier premier : il leur faut, comme toujours, se montrer réactifs face aux sollicitations de copropriétaires parfois impatients, mais aussi faire preuve de pédagogie et de clarté pour rendre le fonctionnement de la copropriété plus accessible et ce, d’autant plus quand les charges augmentent. Dans le même temps, les gestionnaires voient aussi leurs missions se complexifier, dans le cadre des nouvelles obligations en matière de rénovation énergétique. Aussi, leur métier va évoluer de facto pour s’adapter à la fois aux besoins des copropriétaires, au contexte économique défavorable, et aux enjeux environnementaux.Cotoit s’efforce ainsi d’accompagner les gestionnaires dans cette transformation, à travers la maîtrise complète des outils digitaux, une connaissance augmentée de leur parc immobilier, qui leur permet de jouer pleinement leur rôle d’interlocuteurs de proximité, la montée en compétence progressive sur des pôles d’expertise, ainsi qu’une gestion des portefeuilles limitée.Pour Luigi Del Moral : « Les gestionnaires de syndics constituent la clé de voûte de la rénovation énergétique, qui ne pourra se faire sans eux. Ils jouent ainsi un rôle essentiel d’accompagnement des copropriétaires face à ces évolutions, dans un contexte particulièrement compliqué. »[1] Méthodologie : enquête menée du 12 au 15 septembre 2022 par l’Institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de 505 copropriétaires français, âgés de 18 ans et plus. 88% d’entre eux ont recours à un syndic professionnel traditionnel ; 5% à un syndic bénévole non professionnel ; 4% à un syndic coopératif non professionnel ; 3% à un syndic professionnel en ligne. Étude disponible sur demande.
Il y a 2 ans et 176 jours

LCA réhabilite l’ancienne patinoire d’Angers

L’objectif : donner une seconde vie à cet ouvrage de plus de 40 ans, tout en limitant l’épuisement des ressources naturelles et la quantité de déchets produits sur le chantier.En adéquation avec ses convictions, LCA s’est donc attachée à favoriser le réemploi et la sauvegarde de certains éléments.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant LCA Construction Bois : « En cette période de pénurie et de hausse des prix de la matière première, il est important de questionner notre manière de consommer afin de l’améliorer pour réduire notre impact sur l’environnement. Dans ce contexte, il nous parait donc primordial, de continuer notre développement sur le marché de la réhabilitation et de la rénovation. Ce projet en est un bel exemple, puisqu’il prouve que l’économie circulaire est possible dans le secteur du bâtiment. En effet, certaines poutres que nous avons déposées ont été utilisées sur le chantier EMMAÜS à St Jean de linière (49). »Construction responsableAvec les travaux de réhabilitation, l’ex-patinoire se trouve scindée en plusieurs parties. D’un côté, la salle principale de 1.200m² dédiée au handball qui occupe les 3/4 de l’ancien espace de patinage et de l’autre, une salle de sport annexe de 415m² réservée à l’activité scolaire. Un espace pour les locaux servant au fonctionnement du complexe sportif a été également rénové.Pour réaliser cela, l’équipe de LCA a d’abord œuvrée sur la partie existante du bâtiment. En effet, la charpente a ainsi été renforcée grâce au remplacement des sous tension bois par des sous tension métal, puis des murs à ossature bois préalablement préfabriqués ont été posés. Les poses des porteuses, des muralières pour les planchers bois, des gradins, de la structure support pour l’espace jeu et des escaliers ont suivi. Le tout en bois, un matériau qui facilite la réhabilitation et l’extension du bâtiment sur un site enclavé et contraint dans l’espace comme celui-ci.L’extension quant à elle, a requis la pose de MOB et d’une charpente bois.Ce projet permet d’allonger la durée de vie du bâtiment trônant depuis 40 ans à deux pas du château d’Angers, de limiter l’épuisement des ressources naturelles et de réduire la quantité de déchets sur le chantier. Dans cet esprit, un maximum de matériaux a, par ailleurs, été conservés comme la charpente de la patinoire qui a été mise à nue dont une partie a été réutilisée pour un projet d’extension du site d’Emmaüs de Saint-Jean-de-Linières (49).Agilité…Conserver un tel patrimoine situé en plein centre historique et le réhabiliter, permet de continuer à rendre la pratique du sport accessible via des mobilités douces, mais également de lutter contre l’artificialisation des sols.En plus des initiatives d’économie circulaire mises en place, les arbres situés aux alentours ont été sauvegardés malgré la topographie complexe des lieux.Une réhabilitation qui, en termes de performances environnementales, permet d’atteindre le niveau label E3C1....et expertise technique éprouvéesAprès un travail complexe et rigoureux de 1.400h en bureau d’études interne pour justifier des éléments de renforcement de la structure, puis la gestion maitrisée d’un chantier à l’accès difficile, la nouvelle salle de handball professionnel d’Angers est donc livrée depuis juillet 2022.Une réalisation qui porte à 24 le nombre de réhabilitations menées par LCA.Quant à la rénovation énergétique, volet important de cette réhabilitation, l’entreprise en a l’expertise à Angers puisqu’elle a notamment signé celle de l’URSAFF en 2021 et œuvre actuellement sur l’ancien Foyer des Jeunes Travailleurs situé dans le quartier Monplaisir.
Il y a 2 ans et 177 jours

L'Assemblée démarre l'examen d'une proposition de loi anti-squats litigieuse

Porté par les groupes de la majorité présidentielle Renaissance et Horizons, le texte propose de tripler les sanctions encourues par les squatteurs jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende."Actuellement un squatteur risque un an de prison et 15.000 euros d'amende. Mais le propriétaire qui change la serrure risque 3 ans et 45.000 euros", argue le rapporteur Guillaume Kasbarian, également président de la commission des Affaires économiques.Le député d'Eure-et-Loir n'en est pas à son coup d'essai : il avait fait voter en 2020 des dispositions contre les squats via un projet de loi mais une partie des mesures avaient été censurées par le Conseil constitutionnel qui les considérait comme des cavaliers législatifs.Sa proposition de loi prévoit en retour la même peine pour ceux qui se font passer pour un propriétaire dans le but de louer un bien.Il précise que le délit d'introduction dans le domicile concerne aussi les résidences secondaires, et étend la procédure d'expulsion express, sans recours à un juge, aux logements vacants, vides de meubles.Le texte réduit aussi la durée de la procédure judiciaire, et prévoit que certains délais pouvant être accordés par un juge, ne soient désormais envisageables que si le locataire en fait lui-même la demande. "Une atteinte manifeste à l'office du juge de l'expulsion" pour la gauche, qui craint un manque de recours des locataires."Ce qu'on souhaite juste, c'est qu'on puisse avoir une accélération des procédures", pour soutenir "des petits propriétaires qui se retrouvent dans des situations invraisemblables", estime la présidente des députés Renaissance Aurore Bergé, sur franceinfo.La proposition de loi veut aussi conforter les bailleurs face aux impayés, prévoyant là encore de raccourcir des délais procéduraux."criminaliser les impayés"En l'absence de majorité absolue, le camp présidentiel devrait se tourner vers sa droite pour faire voter le texte. "Ca fait bien longtemps qu'on fait des propositions allant dans ce sens", souligne la députée Annie Genevard (LR). En commission, elle a fait adopter un amendement pour "assimiler le squat à un vol", une disposition "essentielle" qu'elle espère étendre aux cas d'occupation de locaux à usage économique.Des associations y voient au contraire un risque de forte aggravation des peines.Le groupe RN a lui aussi approuvé ce texte en commission.Quant au gouvernement, s'il a apporté son soutien au texte, il pourrait encore peser en séance pour l'équilibrer."On ne doit pas réagir de la même manière contre les squats, en particulier ceux entretenus par des marchands de sommeil, que devant les impayés de locataires", a averti le ministre du Logement Olivier Klein.Les députés Insoumis, communistes et écologistes sont eux vent debout, même si certains députés ultramarins de gauche soutiennent des amendements pour des mesures fortes en Outre-mer."Cette loi est une fabrique de SDF", dénonce la députée LFI Danielle Simonnet, dont le groupe entend déposer une motion de rejet préalable au texte. Son collègue François Piquemal fustige une proposition de loi de "fait divers", au regard des quelque "170" procédures d'expulsion menées à terme en 2021 mentionnés par Guillaume Kasbarian."Si nous tenions ce genre de raisonnement, nous n'aurions rien fait contre les marchands de sommeil, eux aussi minoritaires", lui a rétorqué ce dernier.Le ministère du Logement avait estimé en 2021 que "le squat n'est pas un phénomène massif en France"."C'est une loi particulièrement dangereuse (...) qui veut criminaliser les impayés de loyers", dénonce aussi l'écologiste Aurélien Taché, affirmant que certaines dispositions auraient conduit à "criminaliser les actions" du collectif Jeudi noir.C'est un "texte disproportionné par rapport à la difficulté que rencontrent certains propriétaires", estime pour sa part le socialiste Gérard Leseul.L'association Droit au Logement (DAL) a manifesté dimanche contre le texte et organise un nouveau rassemblement lundi à 18h, en présence de députés de gauche."Ce texte va permettre des expulsions en 48 heures, sans juge, de squatteurs qui occupent des logements vacants", craint Manuel Domergue (Fondation Abbé Pierre). Attac dénonce une loi qui "criminalise les précaires".La FNAIM, qui représente les professionnels de l'immobilier, salue en revanche une "amorce de rééquilibrage des droits".Les débats devraient débuter dans la soirée et durer jusqu'en milieu de semaine.
Il y a 2 ans et 177 jours

Eqiom : Une démarche environnementale très globale

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. [©ACPresse] Comme pour la plupart des acteurs du béton, les dirigeants d’Eqiom doivent faire face au défi de la décarbonation. Christophe Bignolas, directeur général d’Eqiom Bétons, en détaille les modalités : « Près de 90 % de l’empreinte carbone de 1 m3 de béton provient du ciment, d’où l’intérêt de développer trois grands axes. D’une part, utiliser un clinker bas carbone, voire zéro carbone. Puis, viser à réduire la part de clinker dans le ciment. Enfin, diminuer le pourcentage de ciment dans le béton, jusqu’à des limites réalistes, en termes de normes et de résistance des matériaux ». Lire aussi : La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons Cette politique environnementale se décline aussi au niveau des centrales, implantées pour certaines, dans ou à proximité, de centres urbains denses. Comme souvent, les dirigeants ont dû mettre au point des solutions qui satisfassent toutes les parties : la production de béton prêt à l’emploi, la circulation des toupies, mais aussi celle des riverains. En parallèle, Eqiom s’intéresse au développement des véhicules électriques, au remplacement du gazole par du bio-fioul, aux progrès de l’hydrogène… Toutes les pistes qui peuvent permettre de participer, à terme, à la réduction des pollutions en milieu urbain. Ces démarches sont complétées par des développements importants au niveau des économies d’énergie en production. En remplaçant le coke de pétrole et le charbon par des déchets combustibles, par ailleurs difficiles à valoriser. Toujours au niveau de la production, l’avenir s’écrit au travers du programme K6, qui devrait permettre d’atteindre la neutralité carbone par captage du CO2. Intégrer des centrales dans des sites urbains L’intégration de centrales à béton dans un site urbain nécessite des approches très fines, en termes travail visuel et de limitation des nuisances. [©Eqiom] Plusieurs centrales à béton Eqiom sont situées dans des sites urbains et le long de voies navigables, dans une logique de proximité des chantiers et d’acheminement des sables et graviers par voie d’eau. De telles implantations nécessitent des approches très fines, tant au niveau de l’intégration dans le site que de la limitation des nuisances. Des paramètres liés à la sécurité doivent aussi être pris en compte. En effet, certains de ces sites sont situés sur des quais en partie ou en totalité accessibles au public, dans un contexte de mutualisation des espaces. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Par exemple, l’intégration dans le site de Pais-Tolbiac se traduit par des équipements de hauteur limitée, des volumes discrets et des teintes “pastel” qui permettent de se fondre dans le décor. L’organisation linéaire du process favorise l’intégration le long des quais de la Seine, les différentes zones inaccessibles au public sont délimitées pour éviter toute intrusion, incident ou accident. Récemment, un trottoir pavé a même été mis en place le long de la centrale, pour assurer une continuité totale aux joggeurs du quartier. Les contraintes de bruit et d’empoussièrement sont traitées de longue date. Tout ce qui est produit passe par un filtre dépoussiéreur. Les malaxeurs sont encapsulés. Les camions ne doivent pas utiliser leurs avertisseurs sonores… « Ces sujets sont acquis et ne sont dorénavant plus un problème », indique Christophe Bignolas. Réutiliser les bétons de déconstruction L’implantation d’une centrale au milieu d’un espace laissé public impose des mesures de prévention spécifiques. [©Gérard Guérit] En majorité, les bétons de déconstruction sont réutilisés en remblaiement de carrière et en application routière. La direction d’Eqiom a développé l’économie circulaire autour de plusieurs axes. Tout d’abord, la maîtrise des impacts industriels sur les sites de production. Puis la mise en place d’une logistique qui privilégie le transport par bateau. Enfin, le développement d’une offre de solutions constructives durables. L’ensemble des process de conception et de production est concerné. En particulier pour ce qui concerne la production de bétons bas carbone, mais aussi vis-à-vis de l’utilisation des granulats recyclés. Dans ce cadre, Eqiom a implanté en Ile-de-France une plate-forme de valorisation des bétons issus de chantiers de démolition de la région. « Le vrai défi est de voir comment nous pourrions atteindre 100 % de revalorisation des bétons de déconstruction et ceci, de façon réaliste, explique Christophe Bignolas. Lorsque qu’il y a incorporation dans des ouvrages plus techniques, tels ceux du bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte que ces bétons de déconstruction peuvent être moins bons au plan qualitatif que des granulats neuves. De par leur composition, forme et teneur en fines, impliquant un dosage en ciment plus important. Une démarche qui va à l’encontre du but recherché en termes de décarbonation. Nous estimons qu’il est possible d’intégrer jusqu’à 10 % de bétons recyclés dans le BPE. Sachant que leur utilisation n’est pas possible pour tous les bétons. » Par ailleurs, le recyclage concerne les eaux de lavage (malaxeurs, toupies, équipements…) qui sont traitées, filtrées et réintroduites dans le circuit de fabrication. En général, chaque centrale possède deux circuits d’eau, dont un dédié à la récupération des eaux pluviales. Capter le CO2 très en amont Plate-forme de recyclage des bétons de déconstruction de Gennevilliers (92). [©Eqiom] La politique environnementale d’Eqiom se veut offensive à tous les niveaux. La recherche de la neutralité carbone passe par des projets très importants au niveau des unités de production. A ce jour, trois sites – Lumbres dans le Nord, Herning, en Alsace, et Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura – sont en cours de modernisation. L’objectif est de diminuer de façon importante la consommation des fours qui utilisent, en temps normal, du coke de pétrole et du charbon. Des combustibles plus intéressants au niveau économique que le gaz ou le fioul. « Nous arrivons ainsi à réduire de 70 % notre consommation de ces combustibles fossiles, explique Christophe Bignolas. La méthode consiste à les remplacer par des déchets difficilement valorisables , comme les papiers, les résidus de l’industrie, les solvants… La seule contrainte est de devoir  adapter les brûleurs. » Les avantages sont nombreux : utilisation de combustibles locaux, de combustibles plus économiques, d’une empreinte carbone moindre du fait d’une part de biomasse. Cela permet aussi l’intégration des concepts d’économie circulaire… Sans oublier que l’on évite ainsi que ces déchets soient brûlés, par ailleurs, dans un incinérateur. Lire aussi : K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2 Néanmoins, ces installations, même optimisées, restent émettrices de CO2. Le programme dénommé K6 va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à liquéfier et à stocker le CO2dans des sites de séquestration en mer du Nord. Un dossier de candidatures a été déposé au niveau de l’Union européenne. Sept projets ont été retenus. Le seul pour la France est celui d’Eqiom. Gérard Guérit Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 179 jours

Aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle : Béton sur enrobé, du jamais vu en aéroportuaire

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Les taxiways sont reconstruits par bandes de 5 m de large, goujonnées entre elles. [©ACPresse] Historique, la piste n° 1 de l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle est en service depuis 1974. D’une longueur de 4,2 km, elle fait aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation lourde. Des travaux réalisés par phases, prévus pour durer jusqu’en 2025. Toutefois, la campagne “2022” ne concerne que 3 des 23 taxiways1 reliés à la piste. En l’occurrence, ceux identifiés D4, Q4 et Q6. Ces ouvrages ont été construits en totalité en béton, ce qui n’est pas le cas de la piste, qui additionne une structure porteuse en béton sur laquelle est déposée une couche de roulement en enrobé. Le choix du béton pour les taxiways est somme toute très logique : ces points constituent des zones d’attente pour avions, nécessitant une structure rigide et résistante. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 179 jours

Saône-et-Loire : Kronimus embellit Paray-Le-Monial

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine Le boulevard Dauphin Louis, axe important de la ville de Paray-Le-Monial, a été rénové avec les produits Kronimus. [©Kronimus] Lire aussi : Kronimus lance City Linea Verde Située au cœur du Charolais, la ville de Paray-Le-Monial (71), autrement connue sous le nom de la “cité du Sacré-Cœur”, a entrepris plusieurs travaux de réaménagement ces dernières années. Au printemps 2021, le boulevard Dauphin-Louis, l’un des principaux axes touristiques, a été rénové. Auparavant caractérisé par un grand terre-plein central et des voies de chaque côté, l’espace a été réaménagé. A présent, une voie de circulation et des places de stationnement sur les côtés de la chaussée constituent le boulevard renouvelé. Les travaux concernent aussi des trottoirs partagés entre piétons et espaces verts. « La réorganisation de ce lieu était la suite logique d’un projet plus grand, précise Pascal Davoust, responsable des services techniques de la ville. Les objectifs premiers étaient d’offrir des aménagements de qualité, faciliter l’accessibilité des commerces et permettre à ces derniers de rester dans le centre-ville. Sans oublier l’intérêt touristique. » Des aspects techniques et esthétiques Plusieurs solutions Kronimus ont ainsi été mises en place pour rénover le boulevard. Plus de 2 600 m2 de pavés Barretto (épaisseur de 10 cm) et 1 000 m2 de pavés K4 ont été posés. Les raisons de ces choix ? Des aspects techniques et esthétiques qui répondent aux attentes du projet.  « Les contraintes de stationnement nous ont poussé à choisir les pavés K4 pour leur grande résistance, déclare Roch Dury, directeur d’Ingérop. Ces choix apportent ainsi une diversité unique sur le projet et évitent l’uniformité. » Autre particularité, ils ont été sélectionnés grâce à leurs modularités afin de les déposer et reposer sans reconstituer les sols. De plus, avec des dimensions, de couleurs et des traitements différents, Krominus a permis à la ville de positionner sur des pavés de teintes anthracite, blanche et jaune clair. Un design unique qui permet au centre-ville historique de conserver sa couleur initiale tirant sur le jaune. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 182 jours

Prison avec sursis pour le déversement de déchets dans les Calanques de Marseille

Entre le 17 janvier et le 29 mars 2018, des caméras-pièges installées sur un vaste terrain appartenant au Consistoire Israélite de Marseille avaient filmé seize rotations de deux camions appartenant aux prévenus.Aucun autre véhicule n'avait été surpris. Quelques mois plus tôt, le parc national avait dressé un procès-verbal établissant la présence de gravats composés de blocs rocheux, de béton, laine de verre, plastiques et carrelages, fraîchement déposés, la nature n'ayant pas repris ses droits.Le montant des amendes prononcées par le tribunal (11.500 euros pour l'un et 21.500 euros pour l'autre) correspond à peu près à la somme que les deux entrepreneurs auraient dû débourser pour mettre en décharge le volume de ces seize rotations.Dénonçant "un fléau qui dénature notre région", le procureur Michel Sastre avait requis une peine mixte de 18 mois de prison dont six mois ferme et une amende de 15.000 euros contre chacun des prévenus qu'il avait qualifiés de "patrons-voyous".Ce terrain situé dans le parc national bénéficie aussi d'un classement Natura 2000 et au titre des Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.La présidente du tribunal Azanie Julien-Rama a justifié la peine prononcée par "la gravité des faits qui ont perduré pendant plusieurs mois avec des conséquences très graves".Entendue à l'audience, une inspectrice de l'environnement du Parc avait souligné l'impact grave de ces déversements de déchets polluants sur la faune, la flore et les habitats du parc dans un site également classé au titre des paysages pour leur exceptionnelle beauté. Elle ajoutait: "après les incendies, la nature se répare mais avec ces déversements de déchets, aucune réparation n'est possible".Le tribunal a écarté les arguments des deux entrepreneurs qui disaient n'avoir fait que déplacer des déchets déjà présents sur les lieux et soutenaient avoir un accord verbal avec le propriétaire du terrain. "Ils n'ont jamais pu justifier d'un tel accord", a relevé le tribunal.Les juges ont également écarté leur bonne foi fondée sur la fourniture à l'audience de factures de déchetteries mais une seule concernait la période des faits.Les deux entrepreneurs devront également indemniser le préjudice matériel du propriétaire, le Consistoire s'étant vu allouer 2.500 euros de dommages et intérêts pour son préjudice matériel.
Il y a 2 ans et 183 jours

Vrac Tech s’installe pour 72 h au Mans

Les allées du salon Vrac Tech… [©ACPresse] Au fil des ans, Vrac Tech et devenu le rendez-vous incontournable dédié à toutes les solutions de gestion du vrac pour toutes les industries. Salon itinérant, il se tient en alternance en deux lieux. Mâcon, en Bourgogne – Franche-Comté, d’un côté et Le Mans, en Centre – Val-de-Loire, de l’autre. Cette année, c’est au cœur de la Sarthe, juste en face du circuit des 24 h qu’a lieu l’évènement. Du 6 au 8 décembre, au Parc des expositions du Mans pour être précis. Depuis la gare, il faut compter quelque 30 mn de trajet, via la ligne n° 1 du tramway (direction Antarès), puis le bus n° 5 ou à pieds pour les plus courageux… Plus de 150 exposants doivent dévoiler leurs innovations ou présenter leurs gammes de produits et d’équipements existants. Toutes – loin s’en faut – ne concernent pas le secteur du béton et des ciments, puisque Vrac Tech touche des domaines aussi différents que l’agriculture, l’agro-alimentaire, l’alimentation animale, la mécanique industrielle, la chimie et pétrochimie ou encore la pharmacie et cosmétique. Les Trophées Vrac Tech Innovation Ceci, dans des applications de stockage et manutention, de sécurité, d’hygiène et d’environnement. Mais aussi de remplissage, d’emballage et de conditionnement, de process technologiques de transformation, de dépoussiérage et de prévention. Sans oublier la logistique, le transport et les bâtiments, les transferts mécaniques, pneumatiques et le convoyage, le pesage, le dosage, le mélange, la filtration, la mesure. Ou encore l’instrumentalisation, le contrôle, la maintenance, la sous-traitance et les services connexes. De quoi balayer l’ensemble de son secteur activité. De nombreuses conférences animent aussi les trois jours de salon. Dont la remise des Trophées du concours Vrac Tech Innovation, dont c’est ici la première édition. L’idée est de “valoriser l’expertise et les savoir-faire d’exposants cultivant l’innovation au service des filières industrielles”. Vingt industriels ont fait le choix de déposer un dossier et une bonne partie des innovations est à découvrir via les liens qui suivent. Les prix, eux, doivent être décernés le mardi 6 décembre de 11 h 30 à 12 h 30, dans la salle de conférence E 42, dans le hall D. Apsis : Nettoyeur de grands conteneursBrunone améliore sa bande auto-guidéeCombiFill de Cetec : Un modèle d’ensacheuses économiquesGoubard : Un godet qui remplit les big bags en un temps record !Haver & Boecker revoit son ensacheuse AdamsKrohne protège les silosPiab : Un capteur de niveau pour gagner en productivitéStandard Industrie présente son tout nouveau canon à air
Il y a 2 ans et 184 jours

Aliénor Ciments : Le principe de proximité

Avec Aliénor Ciments, l’industriel Cem’In’Eu met son premier outil de production en service à Tonneins, en Nouvelle-Aquitaine. [©ACPresse] Cement Innovation in Europe – ou Cem’In’Eu, pour faire simple – est né en 2015, avec une concept simple en tête. « L’idée était de créer une offre nouvelle en matière de ciments, plus adaptée aux besoins des acteurs locaux et de grande proximité. Ceci, dans les principales zones économiques du pays », résume Vincent Lefebvre, président de Cem’In’Eu. Aujourd’hui, le premier site industriel répondant au nom d’Aliénor Ciments est en service à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, en Nouvelle-Aquitaine. « Cette commune possède une localisation idéale, car proche des grands centres de consommation que sont Toulouse et Bordeaux. Le marché de cette région représente une demande de l’ordre de 3 Mt/an de ciment. Par ailleurs, le site est proche de la ligne de chemin de fer Bordeaux – Toulouse, ce qui facilite l’approvisionnement en matières premières. » A commencer par le clinker, importé d’Espagne jusqu’au port de Bordeaux, avant de rejoindre Tonneins dans des conteneurs spéciaux, par train. « L’embranchement ferroviaire est la clef de notre modèle économique, explique Vincent Lefebvre. Chacune de nos unités de production en bénéficiera. » Le train est même l’avenir pour Cem’In’Eu. Une locomotive diesel a un rendement de CO2/t de marchandises transportées 7 à 8 fois moindre qu’un poids lourd. « Les transports massifs devraient toujours se faire par le rail. » Une gamme de 4 ciments Le clinker est acheminé par train depuis Bordeaux, dans des conteneurs spéciaux. [©ACPresse] Le pont roulant assure l’alimentation du basculeur, qui permet de vidanger les conteneurs. [©ACPresse]Une fosse dépoussiérée permet de réceptionner le clinker issu des conteneurs de transport. [©ACPresse]D’une capacité de 4 500 t, le hall assure aussi le stockage du calcaire et du gypse. Au fond se situent les trémies d’alimentation dédiées du broyeur. [©ACPresse] Le dispositif de réception du clinker bordelais sera renforcé dans un second temps par un terminal basé à Sète, dans les Bouches-du-Rhône. Celui-ci pourra accueillir et stocker quelque 60 000 t de clinker Il approvisionnera ainsi l’usine de Tonneins, puis celle de Porte-lès-Valence, dès qu’elle sera opérationnelle. Avec une capacité annuelle de 240 000 t, l’usine de Tonneins sera en capacité de produire 8 % des besoins locaux en ciment. Disponibles depuis quelques mois et bénéficiant d’un marquage CE, les produits proposés sont au nombre de quatre. Ils s’appellent CEM I 52,5 R, CEM II/A-LL 42,5 R et N, et CEM II/B-LL 32,5 R. Aucun CEM III n’est prévu au programme… « Mais nous espérons obtenir le droit d’usage de la marque NF au cours de l’été 2019 », affiche Vincent Lefebvre. Un train complet compte 21 wagons transportant chacun 2 conteneurs de 20 pieds renfermant entre 31 t et 32,5 t de clinker, soit une charge utile totale de l’ordre de 1 350 t. « C’est l’équivalent de 52 semi-remorques sur la route ! » Entrée dans l’enceinte de l’usine sur sa voie dédiée, la rame est divisée en 2 parties pour simplifier les manœuvres de déchargement. Le pont roulant saisit les conteneurs pleins qu’il met en stock, et dépose en échange sur les wagons les conteneurs vides. L’opération est gérée de manière automatique et combinée avec les mouvements de la rame. Elle est achevée en moins de 6 h. Le cœur de l’usine Cœur de l’usine, le broyeur à boulets InterCem offre un diamètre de 3,20 m pour 10 m de long. La puissance installée de l’équipement est de 1 300 kW. [©ACPresse] Le pont roulant assure en parallèle l’alimentation du basculeur, dont le rôle est de vidanger, en toute sécurité, les conteneurs dans le hall de stockage des matières premières, via une fosse dépoussiérée. De là, une chargeuse sur pneumatique équipée d’un godet de 4 700 l reprend le clinker pour le déverser dans la trémie d’alimentation dédiée du broyeur. D’une capacité de 4 500 t, le hall assure aussi le stockage du calcaire et du gypse, les deux autres additions principales du ciment. Chacune de ces matières premières, dont des partenaires locaux assurent la fourniture, bénéficie de sa propre trémie d’alimentation du broyeur. Les capacités en sont de 80 t pour le calcaire et 35 t pour le gypse. Avec ses 250 t, celle du clinker est plus imposante. Cœur de l’usine, le broyeur à boulets est signé InterCem. Fonctionnant en circuit fermé en association avec un séparateur vertical de haute performance de même marque. D’un diamètre de 3,20 m pour 10 m de long, le broyeur est séparé en 2 compartiments. Le premier assure un broyage grossier, et le second, le broyage fin. La puissance installée de l’équipement est de 1 300 kW, tandis que la séparation finale est réalisée par filtre Air Jet, d’un débit de 70 000 m3/h. Afin de ne générer aucune nuisance, l’ensemble du bâtiment “broyeur” est étanche et insonorisé. Des sacs en polyéthylène Le stockage des produits finis est réalisé dans 6 silos de 500 t unitaire. [©ACPresse]Les 2 ponts de chargement sont chacun alimenté par 4 silos différents. [©ACPresse]Développée par Haver & Boecker, l’ensacheuse Adams assure le conditionnement des ciments en sacs. [©ACPresse] Le stockage des produits finis est réalisé dans 6 silos de 500 t unitaire, placés au-dessus de 2 ponts de chargement. Chacun d’eux peut être alimenté par 4 silos différents. Le chargement des semi-remorques est géré en automatique par bornes de commande. Une partie de la production est proposée en sacs. La ligne d’ensachage peut être approvisionnée à partir de 4 silos également. Pour ce conditionnement, Aliénor Ciments a fait le choix de sacs en polyéthylène (PE). Une première en France pour le ciment. « Tels qu’ils sont conçus, les sacs multi-couches en papier sont impossibles à recycler, contrairement aux sacs PE, justifie Vincent Lefebvre. Ce matériau peut être valorisé 7 fois et un sac de ce type peut aussi servir pour les gravats, sans risque de se percer. » L’autre avantage est de proposer une solution 100 % étanche et refermable à l’aide d’une pince prévue à cet effet et faisant office de poignée de transport. Fini les ciments qui font prises à l’intérieur même du sac… Développée par Haver & Boecker, l’ensacheuse est de type Adams. Elle offre 10 stations de remplissage. Elle est alimentée en sacs PE d’une épaisseur de 150 µm à partir d’une bobine. L’ensacheuse assure la découpe, la soudure du fond, le remplissage et la soudure du dessus. Le débit de l’unité est de 1 100 sacs de 35 kg/h. Commander via son smartphone Pour ce conditionnement, Aliénor Ciments a fait le choix de sacs en polyéthylène (PE). Une première en France pour le ciment. [©ACPresse] Aliénor Ciments commercialise son offre en sacs sous la marque “Le Ciment Européen”. Deux qualités sont disponibles, à commencer par le CEM II/B-LL 32,5 R en conditionnement de 35 kg. Là, l’industriel offre le choix entre une palette classique de 1,47 t (ou 42 sacs), et une palette réduite de 980 kg (ou 28 sacs). Le second ciment est le CEM I 52,5 R en conditionnement de 30 kg. « Au cours des prochains mois, nous prévoyons de proposer notre CEM II/B-LL 32,5 R en un sac de contenance réduite à 20 kg et équipé d’une poignée », dévoile Vincent Lefebvre. Côté clients, Cem’In’Eu vise les producteurs de BPE comme les préfabricants indépendants pour le ciment proposé en vrac. Et les petits professionnels et les particuliers pour le ciment vendu en sacs. Pour en faciliter la commercialisation, l’industriel va déployer son application pour smartphones Cem’In’App. Une manière simple et rapide de commander et de se faire livrer une palette au minimum, dans la zone de chalandise de l’usine. Le dispositif Cem’In’Eu, en France et au-delà… Aliénor Ciments constitue la première des cinq implantations françaises de Cem’In’Eu. Les autres ouvriront leurs portes en Alsace (qui fournira aussi le Sud de l’Allemagne et la Suisse), en Auvergne - Rhône-Alpes. Mais aussi en Bourgogne - Franche-Comté et dans les Pays de la Loire. Deux autres usines sont prévues hors de nos frontières. La première dans le port de Gdynia, sur la mer Baltique, en Pologne, et la seconde, à proximité de Londres, au Royaume-Uni.   Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 184 jours

Elcia recycle son stand Batimat : l’équivalent en CO2 de 10 allers-retours Paris/Madrid en avion économisé

Un stand réemployé pour 4 tonnes d’émissions de CO2 économiséesLa seconde vie du stand 100% éco-conçu ELCIA s’est ouverte dès la fermeture des portes du salon BATIMAT. Présentes lors du démontage, les équipes de MUTO EVENT ont récupéré 98% de ses matériaux (les 2% de pertes correspondant aux chutes et éléments souillés et donc inutilisables après dépose), soit plus de 1.941 kilos !En étant réemployés et non jetés, c’est l’équivalent de 3.955 kilos d’émissions de CO2 qui ont été évités (voir méthode de calcul ci-après).4 tonnes d’émissions de CO2, cela représente :10 allers-retours Paris/Madrid en avion1 tour du monde en voiture diesel559 mois passés en visioconférence212 jours de chauffage au gaz d’un foyer françaisPour Vincent RAIMBAULT, Fondateur et Directeur Général de MUTO EVENT : « Notre objectif est de transformer tous les déchets de l’événementiel en ressources pour l’ESS (Economie Sociale et Solidaire). »Que sont devenus les matériaux du stand d'Elcia ?Quelques exemples (entre autres) :#1 Des cloisons et du mobilier avec notre DropPaperLes DropPaper (papier léger) qui ornaient le stand ont été en grande partie récupérés par PROCÉDÉS CHÉNEL, une entreprise spécialisée dans la création de cloisons, plafonds, luminaires et mobiliers pour les concepteurs d’expositions, de l’événementiel ou encore de l’architecture intérieure.#2 Le mélaminé des armoires au cœur de lieux collectifs, de foyers ou encore de cours de récréationLes armoires qui ont servi de rangement lors du salon ont été données à LA FACTO, qui accompagne associations, coopératives et habitants dans leur projet de construction, de fabrication de mobilier, d’aménagement de parcelles ou de locaux. Quelques exemples de réalisation : lieux collectifs, cours de récréation d’écoles, chapiteaux mobiles pour des théâtres ou encore foyers sociaux.#3 Le bois contreplaqué du bar va s’installer dans le quotidien de particuliersAu centre du stand, le bar en bois était un lieu de rencontres et de sourires. Une convivialité qui perdurera puisque le bois contreplaqué a été donné aux ATELIERS CHUTES LIBRES. Cet atelier parisien collecte le bois afin de permettre à des particuliers de construire lampes, jardinières, bancs ou encore tables basses.Comment est calculée l’équivalence en émissions de CO2 ?MUTO EVENT s’appuie sur la méthodologie de référence QuantiGES de l’ADEME. Cette méthode précise les règles de calcul des émissions évitées, permises par l’activité d’une entreprise ou par une action spécifique (en l’occurrence pour MUTO EVENT : le réemploi d’un matériau).Pour calculer le nombre total d’émissions de CO2 évitées, l’étude retient la différence entre les émissions qui auraient été émises si les matériaux n’avaient pas été réemployés, et celles réellement émises lorsque MUTO EVENT réemploie ces matériaux.Les gains sont doubles grâce à l’action de réemploi : on économise à la fois sur le coût écologique du déchet évité, mais également sur celui du matériau neuf qui n’est pas acheté en remplacement !Qui est MUTO EVENT ?Chaque année, des milliers de tonnes de bois, plastiques, moquettes et textiles événementiels sont consommées et jetées en vrac après seulement quelques heures d’utilisation... Ce constat, dramatique pour l’environnement, Vincent RAIMBAULT y a assisté en première ligne, étant lui-même issu du secteur événementiel. C’est convaincu de l’énorme potentiel du réemploi qu’il a créé MUTO EVENT, Société à Mission engagée contre l’événementiel à usage unique. Leur devise : « Faire pour re-faire, pas pour défaire ». Pour cela, MUTO EVENT accompagne les entreprises engagées écologiquement avec des solutions 100% clés-en-main dédiées au réemploi des aménagement événementiels.
Il y a 2 ans et 188 jours

Le Fonds de dotation Qualitel lance une campagne de crowdfunding en faveur d’un logement digne et de qualité pour tous

Pour cette première campagne de financement participatif, le Fonds de dotation a choisi de mettre en avant 2 associations, ayant postulées à son appel à projets 2022 : « Léa Solidarité Femmes » agissant auprès des femmes victimes de violence conjugale et « Solinum », un réseau d’hébergement citoyen.Toutes les personnes souhaitant participer peuvent dès à présent le faire via la plateforme Hello Asso [1], jusqu’au 14 décembre inclus.Depuis 11 ans, le Fonds de dotation QUALITEL finance et soutient des projets solidaires, novateurs et engagés en faveur d’un logement digne et de qualité pour tous, en particulier pour les publics les plus défavorisés : jeunes désocialisés, personnes sans domicile fixe, en perte d’autonomie ou en situation de handicap, femmes isolées, réfugiés…En avril dernier, le Fonds de dotation, soutenu par 10 partenaires mécènes, lançait l’appel à projets de sa 11ème édition. 177 candidatures ont ainsi été déposées. Les lauréats, dévoilés lors d’une cérémonie dédiée, le 9 décembre prochain, se verront partager une dotation globale de 211.500€.Au regard de la qualité des projets présentés, le Fonds de dotation souhaitait pouvoir aller encore plus loin : il a choisi de lancer une campagne de crowdfunding, en appelant à la générosité du public, pour soutenir 2 associations supplémentaires :L’association Léa Solidarité Femmes, avec son projet « Maison Solidarité Femmes »L’association Léa Solidarité Femmes accueille 24/24h et 7/7j des femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales, avec leurs enfants, dans une maison spécialement conçue pour elles, en Essonne. Un refuge où elles se sentent en sécurité, où elles sont prises en charge socialement, psychologiquement et juridiquement.Pour accueillir ces familles, de plus en plus nombreuses, l’association souhaite se développer en aménageant un studio de mise en sécurité et les parties communes, pour les 2.500 femmes et enfants qui en seront bénéficiaires.L’Association Solinum, avec son projet « Merci pour l’invit’ »L’Association Solinum propose des outils numériques permettant de venir en aide à des femmes et des hommes en situation de précarité. Son projet « Merci pour l’invit’ » est une plateforme numérique d’hébergement citoyen, permettant de mettre en relation des associations venant en aide à des personnes en situation de précarité et des familles souhaitant les héberger. Différents outils numériques, formations... sont développés pour assurer une « cohabitation » en toute quiétude.Dans les prochains mois, l’association Solinum souhaite qu’au moins 100 personnes, venant d’Ukraine notamment, soient hébergées.Comment soutenir les deux projets ? Quand ? du 3 novembre au 14 décembreOù ? En cliquant sur ce lien[1] https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-dotation-qualitel/collectes/soutenons-2-associationsselectionnees-par-le-fonds-de-dotation
Il y a 2 ans et 188 jours

Le groupe LIP organise son premier salon digital du recrutement

Au total ce sont plus de 215 recruteurs qui seront connectés pour plus de 1.000 offres d’emploi à pourvoir dans les 3 grands secteurs des métiers de LIP : LIP industrie & Bâtiment, LIP Mantrans et LIP Solutions RH. Sans oublier les recrutements internes LIP pour trouver leurs futurs collaborateurs.La souplesse d'une plateforme alliée à l'expérience d'un groupe spécialiséEn un peu moins de 20 ans, LIP a su s’imposer dans le paysage sectoriel de l’intérim et du recrutement. Le groupe est spécialisé dans le recrutement en intérim, CDD et CDI dans les métiers de l’industrie, du bâtiment, du transport, de la logistique, du tertiaire et des services. Courant novembre, LIP choisit de mettre directement et très simplement en relation les recruteurs et les candidats via la plateforme Seekube pour son premier salon digital du recrutement. Spécialiste des salons digitaux, Seekube est un outil de HelloWork qui permet les rencontres en ligne entre candidats et entreprises. En 2021, c’était plus de 170.000 rencontres organisées par la plateforme !Des chiffres prometteurs et des perspectives de recrutementsDès le 24 octobre, les candidats pourront s’inscrire sur la plateforme Seekube et postuler aux offres des recruteurs en envoyant leur CV. Puis ils pourront sélectionner directement un créneau dans l’agenda du ou des recruteurs pour échanger lors d’une visio de 15 minutes qui se tiendra entre les 15 et 18 novembre prochains. Afin d’accompagner au mieux les candidats dans leur démarche, LIP leur propose également de suivre les liens suivants pour mettre toutes les chances de leur côté :5 conseils pour bien rédiger son CVComment préparer un entretien d’embauche3 conseils pour réussir son entretienCôté recruteurs : souplesse et agilité pour rencontrer les candidatsDurant 4 jours les recruteurs (qui auront diffusé leurs offres en amont sur la plateforme), pourront s’inscrire selon leurs disponibilités (à partir d’une heure de temps, par exemple) mais aussi sans limite, car plusieurs personnes d’une même agence pourront participer pour échanger avec les candidats. Ils auront à leur disposition la CVthèque et pourront ajouter des créneaux de disponibilité, accepter ou refuser un rendez-vous…Une nouvelle façon de recruter en ligne pour toucher des candidats dans la France entièreConcrètement : à partir du 24 octobre, les candidats pourront s’inscrire sur la plateforme, prendre connaissance des offres d’emploi, déposer leurs CV et avoir accès aux agendas des recruteurs pour s’inscrire sur les créneaux proposés.Dans le même temps, les recruteurs recevront les CV et les propositions de rendez-vous en fonction de leurs disponibilités et choisiront d’accepter ou de décliner les rendez-vous selon l’adéquation entre le poste proposé et la candidature reçue.Du 15 au 18 novembre : les recruteurs et les candidats se retrouveront autour d’un entretien en visio de 15 minutes. Ce premier échange permettra à chaque recruteur de pré-qualifier la candidature et si cette dernière est jugée intéressante, elle donnera lieu à un second rendez-vous en agence pour l’inscription du candidat.À vous de jouer !
Il y a 2 ans et 189 jours

BBA signe le premier immeuble de logements avec façade à ossature bois et revêtement béton

INNOVATION. Une façade minérale mais majoritairement en bois : l'agence BBA a proposé au bailleur Seqens un immeuble de logements avec des façades à ossature bois et revêtement béton, le tout produit en préfabrication. Un procédé qui a nécessité de déposer une demande d'Atex.
Il y a 2 ans et 195 jours

Une filiale de Vinci mise en examen par la justice française dans le cadre de ses chantiers au Qatar

Vinci Constructions Grands Projets (VCGP) a été mise en examen par un juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) des chefs de "soumission à des conditions de travail ou d'hébergement incompatibles avec la dignité", "obtention de la fourniture d'une personne en situation de vulnérabilité ou de dépendance de services, avec une rétribution sans rapport" et "réduction en servitude", a indiqué le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.C'est "un signal fort de l'institution judiciaire" car "ce n'est pas rien, en France, de s'attaquer à une entreprise du CAC40", a réagi Sandra Cossart, la directrice de l'ONG Sherpa qui avait déposé plainte avec constitution de partie civile. Mais "ce n'est pas une victoire, car ce n'est qu'une mise en examen, l'enquête continue", a-t-elle ajouté.Le dossier remonte à 2015, et une première plainte avait été classée sans suite en 2018. Mais des plaintes avec constitution de partie civile émanant des associations Sherpa et Comité contre l'esclavage moderne (CCEM), ainsi que d'ex-employés indiens et népalais de ces chantiers, ont entraîné l'ouverture d'une enquête par un juge d'instruction en novembre 2019.Une perquisition au siège du groupe Vinci à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) avait eu lieu en décembre 2020.Trois chantiers sont décriés par les plaignants: celui du "métro léger" ralliant Doha à Lusail, ville nouvelle qui accueillera la finale de la Coupe du monde de football ; celui des parkings souterrains de Lusail ; ainsi que ceux du chantier de l'hôtel de luxe Sheraton, au coeur de Doha."Historique"Le représentant du groupe, lors de sa convocation devant le juge d'instruction, s'est "borné à exprimer une protestation portant sur l'insuffisance du délai consenti aux avocats pour élaborer les réponses utiles et le choix intempestif de la date à quelques jours de l'ouverture de la Coupe du monde de football", a déclaré Me Versini-Campinchi à l'AFP.VCGP "va immédiatement former un appel tendant à voir prononcer par la Chambre de l'instruction de Versailles la nullité de cette mise en examen", a averti l'avocat, en raison notamment d'une infraction visée qui n'existait pas dans le Code pénal au moment des faits reprochés. Le magistrat a cependant "réduit la période de prévention" de cette infraction pour cette raison, a expliqué l'avocat.Selon les témoignages recueillis à l'époque par l'ONG Sherpa, les employés immigrés de Vinci sur certains chantiers ont dit avoir travaillé, passeport confisqué, entre 66 et 77 heures par semaine. Et ils auraient été entassés dans des chambres exiguës aux sanitaires insuffisants, percevant des rémunérations sans rapport avec le travail fourni, menacés de licenciement ou de renvoi dans leur pays en cas de revendications."J'ai commencé à vomir (...) à cause du gaz, de la fumée, du pétrole", a témoigné un plombier, affirmant avoir travaillé jusqu'à 30 mètres de profondeur sans masque à oxygène.Un audit réalisé en janvier 2019 par plusieurs organisations syndicales (CGT, CFDT et CFE-CGC) au sein des activités qataries de Vinci a néanmoins conclu à l'existence de bonnes pratiques sur place en matière d'emploi. La directrice de l'ONG Sherpa estime cependant que s'il y a eu des "améliorations volontaires (...) ça ne dédouane pas l'entreprise des actions répréhensibles qui auraient été commises entre 2011 et 2014"."Cette mise en examen est historique et un pas de plus vers la lutte contre l'impunité et la responsabilisation des multinationales", s'est réjouie de son côté l'avocate de Sherpa, Ingrid Metton."Aucun des projets" attribués à Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) "n'est lié" à la Coupe du Monde au Qatar et ils ont été "attribués (...) avant que l'organisation de cette compétition ait été attribuée" (en 2010) à ce riche émirat du Golfe, affirme de son côté Vinci. Il rappelle que les projets ont porté "à l'essentiel sur des infrastructures de transport".
Il y a 2 ans et 195 jours

Avec la nouvelle offre de location de portes automatiques Portalp, les commerces sont en route vers la sobriété énergétique !

Contrairement aux portes manuelles, en se fermant systématiquement après passage, les portes automatiques piétonnes permettent de réaliser des économies d’énergie d’environ 20 %. Mais si elles sont largement répandues dans les centres commerciaux, leur installation représente un poste de dépense important pour les petits commerces. Or, dans le cadre du plan de sobriété énergétique, ces derniers se trouvent aujourd’hui dans l’obligation de respecter le décret publié le 5 octobre 2022 qui impose, sous peine de sanction, de fermer les ouvrants des locaux chauffés ou climatisés. Premier fabricant français de portes automatiques piétonnes, Portalp propose déjà une offre globale de produits et services (installation, mise en service, maintenance, dépannage) adaptés aux petits commerces et aux Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Aujourd’hui, pour les aider à se mettre en conformité avec un budget maîtrisé, l’entreprise familiale lance le leasing Portalp. Elle leur offre ainsi la possibilité de louer ces équipements tous services inclus. Un nouveau service Portalp opportun pour s’équiper en toute sérénité Conscient que l’installation d’une porte automatique peut constituer un frein financier au moment de l’achat, Portalp met en place, en partenariat avec Locam, une offre de financement destinée à aider les commerces et locaux d’activité tertiaire dans l’installation et l’entretien de tout type de porte automatique ou autre système d’accès, sans dépasser leur budget. Adaptée à chaque situation grâce à un paiement échelonné sur 24 à 60 mois, cette offre leur permet de profiter d’équipements répondant parfaitement à leurs usages, sans investissement considérable à l’achat. Seules des mensualités fixes apparaissent en charge d’exploitation. Tout inclus, cette formule comprend : la dépose des anciennes solutions d’accès et de fermeture, la fourniture et la pose de nouveaux équipements sur-mesure adaptés aux besoins et attentes de chacun (porte coulissante, télescopique, antipanique, ronde ou cintrée, à rupture de pont thermique, coupe-feu, opérateur de portes battantes), l’expertise et les conseils d’un fabricant de portes automatiques et intégrateur de solutions d’accès, un contrat de maintenance conforme à la législation (2 visites d’entretien annuelles) ou sur mesure pour des dépannages rapides 24h/24 – 7j/7 grâce à un large réseau d’agences sur toute la France, l’assurance de bénéficier de pièces de rechanges constructeurs. A l’issue du contrat de location, le commerçant peut choisir de le renouveler avec un équipement neuf ou d’acquérir son installation en souscrivant, conformément à la réglementation, à un contrat de maintenance standard ou ajusté à son besoin. Une réponse efficace pour limiter les déperditions thermiques Dans un contexte de crise énergétique et suite au plan de sobriété lancé par le gouvernement, l’installation de portes automatiques constitue une source d’économie d’énergie manifeste. En effet, dans les commerces, les portes, lorsqu’elles s’ouvrent, provoquent inévitablement des déperditions. En hiver, le froid glacial s’engouffre à l’intérieur et en été, c’est la chaleur étouffante. Le chauffage ou la climatisation se mettent en route, entraînant une augmentation de la consommation énergétique. Pour réduire cet échange thermique intérieur extérieur, Portalp propose trois solutions : automatiser la porte battante existante avec l’opérateur électromécanique ISO3, simple et rapide à mettre en œuvre, remplacer la porte d’entrée par une porte automatique coulissante telle que la porte Diva RS peu énergivore, permettant aux commerces de remplir leurs obligations réglementaires d’accessibilité tout en réalisant des économies, installer un kit retrofit RS pour bénéficier d’un opérateur connecté nouvelle génération sur un ancien modèle de porte automatique. Quelle que soit la version choisie, les nombreux réglages disponibles (vitesses d’ouverture et fermeture, accélération des vantaux, largeurs d’ouverture, etc.) permettent d’optimiser encore davantage le fonctionnement des portes automatiques. Ouvertes quand cela est nécessaire et refermées aussitôt que possible, elles limitent le temps d’ouverture intelligemment. Elles contribuent ainsi à la sobriété énergétique de l’installation tout en assurant la sécurité sanitaire en évitant tout contact. Enfin, les portes automatiques garantissent une fermeture fiable et systématique. Au-delà de rendre accessible l’installation d’une ouverture automatique, la nouvelle offre de location Portalp constitue surtout un levier de consommation plus responsable en offrant aux clients du fabricant de portes automatiques piétonnes une liberté d’agir durablement et de privilégier l’usage. À PROPOS DE PORTALP Fondé en 1962, Portalp, fabricant français de portes automatiques, propose une offre globale de produits et de services pour la sécurité et l’accès du bâtiment dans les secteurs du commerce, du tertiaire, de la santé, du transport grâce à ses sept filiales métiers (Accor Solutions, Delebecque, Facilliance, TM Agencement, Deveugle, Sotelem et L2A). Groupe indépendant dont le siège social est basé à Domont (région parisienne), il a implanté son centre de développement et de production près de Grenoble. Misant sur son Origine France Garantie et sur la proximité, Portalp s’appuie sur son réseau de 27 agences régionales réparties en France, six agences export dans le monde (Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg et USA) ainsi que 40 distributeurs partenaires présents sur les continents. En 2021, l’entreprise, qui emploie plus de 1000 collaborateurs, a réalisé un chiffre d’affaires de 123 millions d’euros. www.portalp.com
Il y a 2 ans et 196 jours

LVMH va pouvoir installer son centre de recherche à côté de Polytechnique à Saclay

Le conseil d'administration de Polytechnique a validé par 19 voix pour, 4 contre et une abstention la vente d'un terrain voisin de son école à LVMH."Le partenariat stratégique doit être finalisé avant la fin de l'année", a précisé Eric Labaye, président de l'École Polytechnique et de l'Institut Polytechnique de Paris lors d'une visioconférence à l'issue du conseil d'administration.Le projet, baptisé LVMH Gaia, regroupera à terme 300 chercheurs sur une surface de 22.500 m³, selon LVMH qui entend investir plus de 100 millions d'euros dans le futur bâtiment.Le centre de recherche dédié au "luxe durable et digital" du groupe de Bernard Arnault, lui-même polytechnicien, prévoit d'investir 2 millions d'euros par an pendant 5 ans sur des partenariats de recherche avec Polytechnique, surnommée l'X.Le terrain, situé au sein du parc d'innovation de l'Institut Polytechnique de Paris (qui regroupe cinq écoles dont l'Ecole Polytechnique) appartient à l'établissement public d'aménagement de Paris-Saclay (EPAPS). La parcelle choisie par LVMH étant voisine de l'école d'ingénieurs, cette dernière avait un veto jusque 2025.Depuis son annonce officielle cet été, plusieurs élèves et anciens élèves de Polytechnique ont exprimé leur opposition au projet, notamment au travers d'un collectif appelé "Polytechnique n'est pas à vendre!". Ce dernier demande que le bâtiment de LVMH soit construit à l'extérieur du campus et que les terrains de la zone nord-est du campus, dont la parcelle convoitée par LVMH, soit réaffectés à l'usage de l'Institut Polytechnique de Paris. Une tribune publiée dans Le Monde début septembre signée par 73 anciens élèves évoquait un "projet délétère", qui "travaille sur des problèmes techniques éloignés des thématiques de recherche de l'école: remplacement des plastiques par des alternatives plus écologiques dans des emballages de parfum, développement d'algorithmes de recommandation plus performants pour accroître la quantité de produits vendus, etc"."On sait que les élèves sont partagés"Les signataires accusaient le groupe de Bernard Arnault de vouloir "cimenter une respectabilité factice sur la question environnementale et sécuriser un accès privilégié aux élèves du campus, tandis que les retombées du côté de l'école seraient extrêmement maigres, tant sur le plan financier que scientifique".Matthieu Lequesne, porte-parole de "Polytechnique n'est pas à vendre!", estime auprès de l'AFP que quatre votes contre et une abstention dans un conseil d'administration "qui vote toujours de manière unanime" est un signe fort d'opposition. "La dernière fois qu'il y a eu autant d'opposition, c'était en 2016", selon lui. Et "ce n'est pas la fin de la mobilisation", assure-t-il, "les usagers du campus sont en majorité contre ce projet"."On sait que les élèves sont partagés sur cette question", a reconnu Eric Labaye. Lors du vote, un des représentants des élèves "a voté pour et un contre"."Ces coopérations public/privé existent dans le monde entier dans les grandes universités", ajoute le président de Polytechnique qui souligne que "les enseignants-chercheurs soutiennent" le projet.Rien ne certifie cependant que LVMH acquerra le terrain, selon Matthieu Lequesne. Le directeur de la stratégie du groupe de luxe, Jean-Baptiste Voisin, a laissé planer le doute lundi dans Les Echos.Si le conseil d'administration de Polytechnique ne s'oppose pas à l'achat du terrain par LVMH, "nous aurons l'opportunité de l'acheter, mais ce n'est pas dit qu'on le fasse. Ce n'est qu'une option d'implantation parmi beaucoup d'autres en région parisienne, et nous les étudions toutes", a ainsi déclaré M. Voisin, également secrétaire général de l'association des anciens de Polytechnique.Le projet est "complètement transposable", selon lui, "vous le prenez par hélicoptère, vous le déposez où vous voulez".En janvier, le groupe TotalEnergies avait renoncé à implanter son nouveau pôle de Recherche et Développement sur un terrain situé également à proximité de l'école Polytechnique après la mobilisation de professeurs et d'élèves opposés au projet.
Il y a 2 ans et 202 jours

NOUVEAU PRIM UNIV’ PLASTOR : PRÉPARER SON SUPPORT EN UN TEMPS RECORD 

Plastor – Prim Univ’ Le primaire sablé polyvalent qui sèche en 30 minutes seulement ! Un parquet peut être posé sur différents types de supports : un carrelage, un parquet existant, une chape béton, ciment, Epoxy… La préparation du support est une étape essentielle car elle va conditionner la réussite de la pose et la pérennité du parquet. Une fois les surfaces lisses, planes, propres et sèches, l’artisan a plusieurs possibilités qui s’offrent à lui en fonction de la porosité du support : poncer ou dérocher pour un sol fermé, ou trouver la bonne sous-couche pour réguler une porosité trop importante. Il terminera par appliquer une colle pour la pose de son parquet. Pour simplifier cette étape de préparation et garantir aux artisans un chantier rapide et réussi, quel que soit le support, PLASTOR, spécialiste dans la fabrication des finitions pour la protection de sols parquet et béton, lance un nouveau primaire polyvalent pour sols poreux et fermés : PRIM UNIV’.  Hautement polyvalent, ce primaire sablé en phase aqueuse à séchage rapide a été spécialement conçu pour offrir un véritable gain de temps aux artisans sur les chantiers de pose de parquets. Plus besoin de poncer ou dérocher le carrelage existant, ou de réaliser un sablage sur une barrière anti-remontée d’humidité pour que la colle adhère, le PRIM UNIV’ élimine toutes ces étapes et remplace tous les types de primaires d’accrochage. Séchage rapide, adhérence optimale sur tous les supports Le PRIM UNIV’ Plastor pour sol est une résine sablée monocomposante en phase aqueuse qui convient en neuf comme en rénovation, en intérieur ou extérieur. Elle s’utilise avant l’application des ragréages de sols, des chapes, des mortiers-colles, des enduits mortiers.  Un primaire tout-terrain La résine qui compose le primaire PRIM UNIV’ a été spécifiquement choisie pour son accroche et son exceptionnelle dureté. En effet, elle assure une excellente adhérence des mortiers et colles à parquet sur tous les supports : carrelages, faïences, peintures de sol, peintures façade (acrylique, alkyde), béton, terre-cuite, pierre, enduits, béton cellulaire, carreau de plâtre, dalles en plastique rigide, panneaux de bois (CTBX, CTBH, OSB), chapes liquides anhydrite et ciment, et primaire Epoxy. Un gain de temps sur les chantiers Efficace, le primaire sablé PRIM UNIV’ Plastor garantit non seulement une meilleure adhérence en recouvrement mais il offre aux artisans un véritable gain de temps sur les chantiers, car il s’applique directement sur les supports poreux et non poreux. Il élimine toutes les étapes de préparation du support qui peuvent être contraignantes (odeur, poussière, bruit…) telles que la dépose de carrelage, le dérochage, le ponçage, le sablage pour l’application d’une barrière anti-remontée d’humidité base epoxy… De plus, grâce à sa formule à séchage rapide, il est recouvrable en 30 minutes ! Une pose réussie La formulation de PRIM UNIV’ limite le risque de faïençage car elle réduit le retrait des mortiers ou des enduits. En régulant la porosité des supports, elle diminue le risque de bullage. Résultat, le primaire PRIM UNIV’ limite les phénomènes qui pourraient provoquer le décollement du parquet.  Prêt à l’emploi et classé A+, le PRIM UNIV’ est simple d’utilisation et sans odeur pour un meilleur confort d’application en intérieur. Il ne nécessite pas de mélange et peut être réutilisé à tout moment.Enfin, pratique, sa couleur verte permet un contrôle visuel pendant et après application. https://www.plastor.fr
Il y a 2 ans et 202 jours

Changer le regard sur le PVC : quand le PVC prend la parole... "Je suis archi responsable !"

Parlons peu, parlons bien : JE NE SUIS PAS UN VULGAIRE PLASTOC ! Primo, je suis le seul polymère dont la composition est en grande partie d’origine minérale. Deusio, je suis recyclable sans perdre une miette de ma performance. Tertio, je suis pris en charge par des filières organisées, pour être recyclé par centaines de milliers de tonnes chaque année. Vous êtes sceptique ? Vous voulez des chiffres ?57 : Oui, c’est un fait, je suis le seul polymère constitué de 57% de matière première d’origine minérale…100… : et recyclable à 100% : déchiquetage, tri, broyage, séparation automatique des couleurs par tri optique. Et puis viennent les séances d’homogénéisation, filtration et re-granulation. Voilà… C’est ainsi que je me retrouve à nouveau en petits granulés prêts pour un nouveau cycle de production et une nouvelle vie à votre service !Le processus de recyclage décrit précédemment ne m’atteint absolument pas et ne me fait perdre aucune de mes qualités intrinsèques. Absolument Zéro ! Cela fait de moi un des rares matériaux du bâtiment à pouvoir être employé en boucle fermée, sans perte de qualité de la matière lors du recyclage. Les menuiseries, par exemple, peuvent être réintégrées au cœur des nouveaux profilés, dans une boucle infinie, pour des composants toujours plus vertueux et toujours aussi performants. Exceptionnel non ?200 ? C’est le nombre de points de collecte mis en place par le SNEP pour permettre aux professionnels de déposer leurs produits PVC rigide en fin de vie. Car c’est ça aussi être responsable : abandonner le recours à l’enfouissement et permettre un tri à la source en collectant les chutes directement auprès des professionnels. Les architectes sont de plus en plus nombreux à s’assurer du suivi des déchets dans leurs projets de réhabilitation.95 : Aujourd’hui, les chutes de fabrication des producteurs et des transformateurs de PVC sont recyclées et réintégrées à plus de 95% dans le produit d’origine. Portails, clôtures, goulottes, bardages, gouttières, volets, profilés de fenêtre : tous réincorporent de la matière première recyclée, permettant une empreinte carbone moindre ainsi qu’une réduction d’énergie non négligeable. 22 : L’engagement volontaire de développement durable lancé par les industriels européens du PVC date de l’an 2000, il y a donc déjà 22 ans ! Ce qui fait de moi un des premiers plastiques à avoir été recyclé et un leader en termes de volumes valorisés. 100.000 : Et oui ! Un leader je vous dis ! Plus de 100.000 tonnes de PVC sont recyclées en France chaque année et la proportion du PVC recyclé atteindra 20% dans les profilés PVC en 2025, selon l’engagement volontaire signé par le SNEP en juin 2018. 900 000 : tonnes de PVC recyclés d’ici 2025 en Europe : c’est un des objectifs du plan Vinyl Plus pour le développement durable de l’industrie européenne du PVC dans lequel le SNEP est fortement impliqué. Pour conclure, je suis clairement un très bon élève en matière de responsabilité environnementale. Bénéficiant de surcroit d’une durée de vie exceptionnelle, je peux (sans me vanter), m’affirmer comme un matériau unique et un candidat responsable à fort potentiel pour relever le défi de l’économie circulaire. Qui dit mieux ?
Il y a 2 ans et 202 jours

Les effectifs de l'ONF ne baisseront pas en 2023, promet Christophe Béchu

"Pour la première fois depuis vingt ans, les effectifs ne baisseront pas en 2023", a répondu le ministre au quotidien bordelais Sud Ouest, interrogé sur l'évolution des effectifs de l'ONF."Ils seront stabilisés sur la totalité du pôle écologie (Ademe, Météo France, Office français de la biodiversité, etc.) et sur l'ONF", a-t-il ajouté.Les effectifs de l'Office, déficitaire, ont fondu ces vingt dernières années, passant de 12.800 personnes en 2000 à près de 8.000 actuellement, chargées de gérer les 11 millions d'hectares des forêts publiques françaises.Un nouveau contrat d'objectifs et de performances (2021-2025) prévoit la suppression de 475 postes supplémentaires, et cinq organisations syndicales ont déposé en juin un recours en justice pour demander son annulation.En août, un rapport sénatorial recommandait au gouvernement de "revenir sur les 500 suppressions de postes de l'ONF prévues": il faut pour les sénateurs "prévenir l'embrasement" des massifs et pour cela, de "rétablir les postes d'agents de protection de la forêt méditerranéenne supprimés ces dernières années" et "déployer plus de postes" hors région méditerranéenne.En juillet, la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR), qui représente plus de 12.000 propriétaires de forêts, et une association de maires ruraux ont réclamé des "services publics forestiers forts" face aux feux monstres et à l'ampleur du défi climatique."L'Etat va s'appuyer sur son expertise, mais ce n'est pas seulement l'Etat, c'est toute la Nation qui est appelée à s'engager avec ses associations et ses professionnels dans les forêts publiques comme dans les forêts privées", a souligné Christophe Béchu à Sud Ouest."Nous devrons nous assurer qu'il n'y a pas d'espaces forestiers délaissés et, dans le cas contraire, réfléchir aux moyens de nous substituer aux propriétaires", a-t-il ajouté. "Le réchauffement climatique ne se préoccupe pas de savoir si un arbre est public ou privé."Il compte en particulier "définir la marche à suivre" d'ici l'été prochain pour obliger les propriétaires privés à débroussailler leurs parcelles.M. Béchu doit se rendre jeudi en Gironde, département dévasté par des incendies de forêts cet été. Le ministre doit notamment en dire plus sur le plan de plantation d'un milliard d'arbres d'ici dix ans -sur 11 milliards actuellement- annoncé vendredi par le président Emmanuel Macron.
Il y a 2 ans et 205 jours

Eiffage monte à 18,79% du capital de Getlink et en devient le premier actionnaire

Eiffage, qui possédait déjà 5,08% des actions Getlink a conclu le rachat de 13,71% supplémentaires pour 1,194 milliard d'euros auprès du fonds britannique TCI, financés sur sa trésorerie, a-t-il précisé dans un communiqué."Eiffage soutient la stratégie actuelle de Getlink", a souligné le groupe français. Actionnaire de l'ex-groupe Eurotunnel depuis 2018, il dit avoir "l'intention d'être un investisseur de long terme", et "se réserve la possibilité de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché"."Toutefois, Eiffage indique qu'il n'envisage pas de déposer d'offre publique sur le solde du capital", a-t-il souligné."Ce renforcement de position est la poursuite de l'intérêt que porte le groupe Eiffage depuis 2018 pour Getlink, un actif de très grande qualité", a réagi jeudi Jacques Gounon, le président du concessionnaire du tunnel sous la Manche."Au nom du groupe Getlink, je suis heureux d'accueillir Eiffage comme actionnaire majeur", a-t-il ajouté dans un communiqué séparé, remerciant TCI "pour avoir été en phase avec (ses) objectifs stratégiques".Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'Eiffage de diversification de son portefeuille de concessions."Déjà fort de nombreuses concessions ou contrats de partenariat d'infrastructures de transport, Eiffage allonge, au travers de cette acquisition, la durée de son portefeuille tout en renforçant sa participation dans un acteur clé de la décarbonation des transports en Europe", selon le communiqué du groupe.Eiffage, qui détient de nombreuses concessions autoroutières, est aussi le concessionnaire de la ligne à grande vitesse Le Mans-Rennes.Très affecté par le Brexit et la pandémie, Getlink est en plein redressement, au rythme du retour des passagers traversant la Manche. L'entreprise a en outre trouvé une nouvelle source de revenus avec ElecLink, un câble électrique d'une capacité d'un gigawatt dans le tunnel entre la France et l'Angleterre, branché fin mai.Le groupe autoroutier et aéroportuaire italien Atlantia -qui est visé par une OPA lancée par la famille Benetton-, était depuis le printemps 2018 le premier actionnaire de Getlink, avec environ 16% du capital.
Il y a 2 ans et 208 jours

Immobilier neuf : 512.400 permis de construire depuis un an, en hausse de 10%

Au troisième trimestre 2022, les logements autorisés sont en baisse (-2,0%) par rapport au trimestre précédent, où ils avaient connu une plus forte diminution (-9,9%), en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO). Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois est supérieur (+9,3%) à la moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020). L’effet du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021 s'estompe pour les logements collectifs ou en résidence.Au troisième trimestre 2022, on estime que les logements commencés ont augmenté (+1,4%) par rapport au deuxième trimestre, où ils étaient en baisse (-0,6%), en données CVS-CJO. Au cours de ces trois mois, on estime que les mises en chantier de logements ont été inférieures (-1,7%) à leur moyenne des 12 mois précédant le premier confinement.D'octobre 2021 à septembre 2022, 512.400 logements ont été autorisés à la construction, soit 46.600 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+10,0%). Dans le même temps, on estime que 386.000 logements ont été mis en chantier, soit 1.700 de plus (+0,4%) que lors des 12 mois précédents (octobre 2020 à septembre 2021). Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois sont supérieurs de respectivement 11,5% et 0,6%.Logements autorisésD’octobre 2021 à septembre 2022, 512.400 logements ont été autorisés à la construction, soit 46.000 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+10,0%).Les autorisations de logements collectifs ordinaires (+18,6%) et de logements individuels groupés (+18,7%) ont connu la plus forte progression, devant celles de logements en résidence (+14,5%). Les logements individuels purs sont en baisse (-5,9%).Logements mis en chantierAu cours des douze derniers mois, on estime que 386.000 logements ont été mis en chantier, soit 1.700 de plus (+0,4%) que lors des 12 mois précédents (octobre 2020 à septembre 2021).Les logements individuels purs (+10,0%) auraient connu une forte progression. En revanche, les logements individuels groupés (-2,8%), les logements collectifs ordinaires (-3,7%) et les logements en résidence (-6,6%) auraient diminué.
Il y a 2 ans et 211 jours

Le projet de loi de réforme de l'assurance chômage en débat au Sénat

Adopté le 12 octobre en première lecture par l'Assemblée nationale, ce texte porté par le ministre du Travail, Olivier Dussopt, prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme contestée du premier quinquennat Macron.Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.Ce "mécanisme de modulation" fait actuellement l'objet d'une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui doit s'achever le 21 novembre."Favorables" au principe de cette modulation, les rapporteurs Frédérique Puissat (LR) et Olivier Henno (centriste) ont souhaité l'inscrire en clair dans la loi.Un nouvel article prévoit dans le code du travail la possibilité de moduler l'assurance chômage en fonction d'indicateurs conjoncturels.Les rapporteurs ont également prévu qu'un demandeur d'emploi ayant refusé trois propositions de CDI à l'issue d'un CDD au cours des douze derniers mois ne puisse pas avoir droit à l'assurance chômage.Ils estiment que la rédaction proposée "permet de bien cibler le refus caractérisé d'un salarié de s'engager dans un emploi stable".A l'Assemblée nationale, des amendements prévoyant la même mesure avaient été déposés par des députés Horizons et MoDem, mais retirés à la demande du gouvernement qui souhaitait retravailler une telle disposition.Elle va en tout cas faire débat dans l'hémicycle, la gauche accusant la majorité sénatoriale de "durcir" le texte du gouvernement. A contrario, des sénateurs LR souhaitent aller plus loin en réduisant le nombre à un seul CDI refusé.Quant à la disposition assimilant "l'abandon de poste" à une démission, introduite à l'Assemblée par des amendements de la majorité présidentielle et des LR, les sénateurs ont précisé la procédure applicable afin de la "sécuriser".La gauche est vent debout contre un texte qui "stigmatise les demandeurs d'emploi et les fait passer pour des profiteurs", selon les termes de Monique Lubin.Le groupe CRCE à majorité communiste défendra une motion de rejet d'emblée du projet de loi."Cap du paritarisme"C'est surtout sur l'article premier du texte qui prévoit la prolongation - au plus tard jusqu'au 31 décembre 2023 - des règles actuelles de l'assurance chômage que la majorité sénatoriale a marqué sa différence avec le gouvernement en commission. "Nous souhaitons redonner la main aux partenaires sociaux", a expliqué à l'AFP Mme Puissat. "On maintient le cap du paritarisme qui correspond à l'ADN du Sénat, dans l'esprit de la loi Larcher" de 2007, a précisé M. Henno.Sur ce point, droite et gauche se rejoignent.La date limite a été ramenée au 31 août 2023 en commission. Cette période "devra être utilisée pour engager des concertations destinées à faire évoluer la gouvernance de l'assurance chômage", a indiqué Mme Puissat.Un amendement abroge les dispositions du Code du travail prévoyant depuis 2018 la procédure de négociation d'un accord sur la base d'une "lettre de cadrage" afin de revenir à une "lettre d'orientation" qui "ne préempte pas la conclusion".Autre point rectifié par les sénateurs en commission: les paramètres du bonus-malus, dispositif qui a vocation à limiter les contrats courts. Ils ont notamment exclu du dispositif les fins de missions d'intérim.Un autre volet du projet de loi prévoit de faciliter la validation des acquis de l'expérience (VAE). Les sénateurs souhaitent l'ouvrir encore davantage.Une fois le texte voté par le Sénat - sans doute jeudi -, députés et sénateurs tenteront de s'accorder sur une version commune en commission mixte paritaire. Mais un accord n'est pas acquis. D'autant que le gouvernement a déposé des amendements pour tenter de revenir sur les dispositions les plus importantes adoptées en commission.
Il y a 2 ans et 211 jours

L’appel à contributions "programme" de la 24ème édition des Assises européennes de la transition énergétique, est lancé

Afin de coconstruire le programme général de l’édition avec les parties prenantes et d’être au plus près des enjeux actuels, les co-organisateurs de l’événement – Bordeaux Métropole, la Communauté Urbaine de Dunkerque, le Grand Genève et l’ADEME, lancent comme chaque année, un appel à contributions pour l’élaboration du programme d’ateliers. Ainsi, collectivités, scientifiques et experts de la transition écologique, acteurs économiques et associatifs sont invités à soumettre leurs projets d’ateliers avant le 18 novembre 2022 à 23 heures.Les Assises européennes de la transition énergétique: le temps fort annuel des acteurs engagées dans la transition énergétique depuis 1999Lancées en 1999 par la Communauté urbaine de Dunkerque, en partenariat avec l’ADEME, puis co-organisées par Bordeaux Métropole et le Grand Genève, les Assises européennes de la transition énergétique sont devenues au fil du temps le rendez-vous annuel des acteurs territoriaux européens engagés dans la transition énergétique. Organisées dans la continuité des temps forts gouvernementaux, notamment des sommets de l’ONU sur le Climat (COP), les Assises sont l’occasion pour les gouvernements et acteurs locaux ainsi que leurs partenaires de s’approprier de manière collective les nouveaux enjeux nationaux et internationaux et, surtout, de partager des expériences réussies et des solutions concrètes pour mettre en œuvre la transition énergétique dans les territoires. Chaque année, l’événement réunit pendant 3 jours plus de 3500 congressistes autour d’un programme de plus de 150 événements : plénières, ateliers, visites de sites, village de la transition ou encore carrefour des métiers. L’édition 2022 a réuni en mai dernier, plus de 4500 participants dans le Grand Genève sur le thème crucial de la sobriété énergétique.Comment contribuer au programme 2023 ?Les co-organisateurs appellent les acteurs engagés dans la transition énergétique des territoires à témoigner de leurs actions, de leurs expériences en matière de politique air-climat, mobilité, urbanisme, ruralité, économie circulaire, emploi, formation, nouvelles technologies, gestion des systèmes d’information, innovations sociales, coopération ou encore planification…L’objectif ? Faire des Assises européennes de la transition énergétique un véritable laboratoire de partage d’expériences, d’idées et de recherche de solutions concrètes pour réussir collectivement la transition énergétique des territoires.Ainsi, élu, chercheur, technicien, financeur, citoyen, universitaire, membre d’une association, d’une ONG ou d’une agence locale de l’énergie, entrepreneur, ingénieur, sont invités à devenir acteur de la transition énergétique et à venir jouer un rôle privilégié en mettant en valeur leurs actions, en partageant leurs projets ou en mettant en débat leurs idées.Encore plus d’ateliers, et un nouveau format proposé aux contributeurs !Le jury composé des co-organisateurs reçoit chaque année, près de 300 contributions et ne peut en choisir que 100. Pour l’édition 2023, 140 dossiers seront sélectionnés avec notamment un nouveau format d’atelier qui fait son entrée !Les ateliers CHALLENGE : Des espaces de cocréationOu comment faire travailler les autres pour résoudre son problème ! Les contributeurs invitent les congressistes à coconstruire des pistes de solutions à une question, à un problème qui est probablement partagé dans les territoires. Durée : 2 heures / Public : 30 à 35 personnes.Les ateliers SPEED DATING : la grande foire des initiatives Le format d’atelier qui a le meilleur rapport efficacité temps/passé. Le contributeur qui est porteur d’un projet déjà opérationnel et qui affiche des résultats intéressants à partager, accueille à sa table une dizaine de participants pour présenter et échanger sur son projet. Durée : 1h30 / Public : 10 personnes. Les ateliers INSPIRATION : des moments de partage d’expérience En format mini plénière et accompagné d’un animateur, le contributeur rassemble plusieurs pilotes de projets qui ont fait leur preuve et qui s’inscrivent dans la même thématique. Durée: 1h15 / Public : de 20 à 70 personnes Nouveau format 2023 : Les ateliers LUDIQUES & SERIOUS GAME : des sessions pour apprendre et se détendreLe contributeur sensibilise, informe les participants ou crée du débat sur un sujet dans un format ludique qui dynamisera son assemblée. Jeu de plateaux, jeu de rôle, quizz, one man show, l’idée est de surprendre les congressistes sur un sujet sérieux ! Durée : 1h / Public : 15 à 20 personnes Les étapes clés pour participer à la programmation des ateliers de la prochaine édition : Prendre connaissance du guide disponible sur ce lien.Construire le dossier de contributionDéposer la contribution avant le 18 novembre 2022 23h.Lien vers le dépôt des contributions.Les critères de sélections du jury : Le respect du format choisi et l’originalité de l’animation envisagéeL’originalité de la contribution (contenu)Le lien avec l’actualitéL’implication de collectivités territorialesLe potentiel de reproductibilité dans d’autres territoiresLa diversité et le profil des intervenants, notamment la présence d'élus dans les intervenants choisisLa dimension européenne
Il y a 2 ans et 212 jours

Le Sénat veut marquer de son empreinte la loi sur l'assurance chômage

Adopté le 12 octobre par les députés en première lecture, ce texte amorce une nouvelle réforme de l'assurance chômage visant à faire évoluer les règles en fonction de l'état du marché du travail."Favorables" au principe de cette modulation que le gouvernement entend instaurer par décret, après concertation avec les partenaires sociaux, les rapporteurs Frédérique Puissat (LR) et Olivier Henno (centriste) ont souhaité l'inscrire en clair dans la loi.Un nouvel article prévoit dans le code du travail la possibilité de moduler l'assurance chômage en fonction d'indicateurs conjoncturels, charge à la convention d'assurance chômage conclue entre les partenaires sociaux d'en fixer les paramètres.Le gouvernement voit la modulation comme une première brique pour atteindre l'objectif de plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement. Une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur cette modulation a débuté le 17 octobre et doit s'achever le 21 novembre.Les rapporteurs ont également prévu qu'un demandeur d'emploi ayant refusé trois propositions de CDI à l'issue d'un CDD au cours des douze derniers mois ne puisse pas avoir droit à l'assurance chômage.Ils estiment que la rédaction proposée "permet de bien cibler le refus caractérisé d'un salarié de s'engager dans un emploi stable".A l'Assemblée nationale, des amendements prévoyant la même mesure avaient été déposés par des députés Horizons et MoDem, mais retirés par leurs auteurs, à la demande du gouvernement qui souhaitait retravailler une telle disposition. Elle va en tout cas faire débat dans l'hémicycle, la gauche accusant la majorité sénatoriale de "durcir" le texte du gouvernement. A contrario, des sénateurs LR souhaitent aller plus loin en réduisant le nombre à un seul CDI refusé.Quant à la disposition assimilant "l'abandon de poste" à une démission, introduite à l'Assemblée par des amendements de la majorité présidentielle et des LR, les sénateurs ont précisé la procédure applicable afin de la "sécuriser".Ils estiment en effet "pas souhaitable qu'un salarié licencié à l'issue d'un abandon de poste dispose d'une situation plus favorable en matière d'assurance chômage qu'un salarié qui démissionne et qui n'est pas indemnisé"."Lettre d'orientation"C'est surtout sur l'article premier du texte, qui prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage, que la majorité sénatoriale a marqué sa différence avec le gouvernement en commission."Nous souhaitons redonner la main aux partenaires sociaux", a expliqué à l'AFP Mme Puissat. "On maintient le cap du paritarisme qui correspond à l'ADN du Sénat, dans l'esprit de la loi Larcher" de 2007, a précisé M. Henno. L'article 1er du projet de loi autorise le gouvernement à prendre par décret en Conseil d'État les mesures d'application du régime d'assurance chômage jusqu'au 31 décembre 2023. En commission, les sénateurs ont ramené cette limite au 31 août 2023.Cette période "devra être utilisée pour engager des concertations destinées à faire évoluer la gouvernance de l'assurance chômage", a indiqué Mme Puissat.Un amendement abroge les dispositions du code du travail prévoyant depuis 2018 la procédure de négociation d'un accord sur la base d'une "lettre de cadrage", afin de revenir à une "lettre d'orientation" qui "ne préempte pas la conclusion".Autre point rectifié par les sénateurs en commission: les paramètres du bonus-malus, dispositif qui a vocation à limiter les contrats-courts. Ils ont notamment exclu du dispositif les fins de missions d'interim.Un autre volet du projet de loi prévoit d'étendre la validation des acquis de l'expérience (VAE) aux "proches aidants et aidants familiaux" pour leur faciliter l'accès aux métiers du grand âge. Les sénateurs veulent l'ouvrir "à toute activité en lien avec une certification, afin de donner un nouvel élan à ce dispositif".
Il y a 2 ans et 212 jours

Comment transformer un local commercial en bâtiment résidentiel ?

Jusqu’en 2015, le gouvernement avait posé des restrictions à la transformation de locaux commerciaux en bâtiments résidentiels. S’il est désormais plus facile de réaliser de tels travaux, il reste des points auxquels prêter attention en amont. Identifier les exceptions du PLU Si depuis 2015 les locaux commerciaux peuvent être transformés en logements, il existe toutefois des exceptions. Parmi elles, nous trouvons notamment : Les bâtiments classés « monument historique » ;Les bâtiments situés dans des zones de conservation ou des parcs nationaux ;Les bâtiments situés dans des zones désignées de beauté naturelle ou d’intérêt scientifique ;Les bâtiments situés dans des zones de sécurité ou des zones militaires explosives ;Les bâtiments servant à protéger les commerces de proximité. Il est primordial de vérifier cette information avant de s’engager. Demander les autorisations nécessaires Si le local commercial est situé dans une copropriété, il faudra s’assurer qu’aucun règlement n’interdit le changement. Ensuite, il faudra obtenir l’accord de la totalité des copropriétaires lors d’un vote à l’assemblée générale. Si le vote est favorable à l’unanimité, il sera alors possible de déposer une demande de déclaration préalable de travaux pour un logement. Repérer le besoin d’un permis de construire Parmi les exceptions vues ci-dessus, certaines conversions sont possibles avec un permis de construire strict comprenant de nombreuses règles et obligations. Pour d’autres transformations, seule une autorisation préalable du conseil municipal peut suffire. Pour cela, le bâtiment devra faire moins de 150m². Enfin, s’il est prévu des travaux d’agrandissement ou de modifications de l’apparence extérieure, tels que la modification, l’ajout ou le déplacement de fenêtres et de portes, un permis de construire sera nécessaire. Établir le budget prévisionnel Ce type de travaux demande une somme d’argent importante qu’elle soit prévue ou non. En effet, toutes sortes de travaux inattendus viendront s’ajouter après l’achat du bâtiment. En plus de l’achat du local et du financement des travaux, il faut prendre en compte : La demande du permis de construire ;Le droit de timbre ;Les frais d’autorisation préalable ;Les frais d’avocat ;Les frais de géomètre ;Etc. Parmi les travaux à réaliser, on peut retrouver : Les travaux d’isolation phonique et thermique ;La création d’une cuisine et d’une salle de bain ;Changement du sol et du plafond ;Remplacement des vitrines ;La rénovation de la façade extérieure ;Etc. Si ces travaux représentent un coût élevé, il est possible de faire des économies, notamment grâce à : L’installation d’un bardage ondulé sur l’une ou la totalité des façades extérieures va permettre de rénover la façade de façon moderne et à moindre coût ;L’utilisation de panneaux décoratifs pour son intérieur va favoriser des travaux plus faciles et moins coûteux ;La pose d’un chauffage adapté à la superficie des pièces ;Etc.
Il y a 2 ans et 212 jours

Guardian Glass relève le défi de la Tour Hekla

Jouer avec les reflets de la lumière et de son environnement, présenter une esthétique unique et moderne, mais aussi contribuer à la création d’espaces alliant haute performance environnementale du bâtiment et bien-être des occupants : tels étaient les enjeux qu’ont dû relever les équipes Guardian.Allier prouesse technique et exigence environnementale du bâtimentLorsque Guardian se voit confier la réalisation de plus de 20.000 m2 de verre qui composeront la façade du futur emblème de la Défense, le cahier des charges est particulièrement ambitieux. La signature de l’architecte impose l’utilisation de produits réfléchissants avec de hautes performances techniques. Les matériaux devront aussi répondre à des objectifs précis en termes d’efficacité environnementale du bâtiment, les constructeurs visant une quadruple certification HQE Exceptionnel, BREEAM Excellent, LEED Platinum et EFFINERGIE+. L’ambition de la Tour HEKLA est aussi de se voir décerner les labels WELL (bien-être des occupants) et WiredScore Platinium.Guardian : un accompagnement sur-mesure avec des verres de haute technologiePour créer des façades « vivantes » qui changent d’apparence au cours de la journée, les équipes de Guardian décident de miser sur un mix de plusieurs verres à contrôle solaire issus de la gamme SunGuard High Performance (Neutral 60/40 et 50/32) et SunGuard HD Silver 70, en fonction des orientations de la façade et des performances esthétiques et techniques attendues. Elles proposent les premiers échantillonnages et organisent des visites dans leurs unités de production. Un prototype est monté en partenariat avec le façadier Permasteelisa avant validation.Les verres à contrôle solaire retenus pour ce projet sont fabriqués à partir de verres Guardian ExtraClear et UltraClear à faible teneur en fer, de couleur neutre et de clarté éclatante, sur lesquels sont déposées des couches pour des performances techniques et esthétiques variant selon les façades de la tour. Protection solaire, réflexion lumineuse, isolation thermique et acoustique… les verres sont conçus pour intégrer toutes les attentes du client.Pour David Tachon, Architectural Design Manager, Projets internationaux chez Guardian Glass : « Du bureau d’études à la supply chain, nous avons atteint les objectifs fixés et dans les temps impartis grâce à un partenariat étroit de nos équipes techniques et commerciales avec les architectes des Ateliers Jean Nouvel, Permasteelisa et les constructeurs. »
Il y a 2 ans et 215 jours

Nouveau mois record pour le Livret A en septembre

La collecte nette, c'est-à-dire la différence entre les dépôts des épargnants et les retraits, s'est établie à près de 2,7 milliards d'euros, plus de dix fois le montant de septembre 2021.Si c'est un niveau historique pour septembre, il s'agit cependant d'un ralentissement après les 4,49 milliards du mois précédent, eux aussi historiques, pour un mois d'août. Juillet ayant également été historique, c'est donc le troisième mois d'affilée que le Livret A enregistre une collecte record pour la période.Pour comparaison, la collecte nette du Livret A en septembre 2021 était de 240 millions d'euros.Celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a, pour sa part, atteint 470 millions d'euros en septembre 2022, contre une collecte nette négative de 260 millions en septembre 2021, les retraits ayant alors été supérieurs aux dépôts.Les deux livrets ont collecté ensemble plus de 3,1 milliards d'euros en septembre, et 30,60 milliards d'euros depuis le début de l'année.Si le relèvement du taux du Livret A et du LDDS à 2% à partir du 1er août, contre 1% précédemment, a pu encourager les Français à y déposer leur épargne, il est toutefois important de noter que leur rendement reste négatif en tenant compte de l'inflation. Cette dernière a atteint 5,6% sur un an en septembre selon l'Insee.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.L'encours des deux livrets a par ailleurs dépassé la barre symbolique de 500 milliards d'euros, à 500,3 milliards d'euros très précisément (+5,9% sur un an).
Il y a 2 ans et 218 jours

Des écologistes se dressent contre un nouveau projet gazier de TotalEnergies en Afrique du Sud

"TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.Les deux ONG ont lancé lundi une pétition internationale contre ce projet après que TotalEnergies a déposé, le 5 septembre une "demande de licence de production pour exploiter deux importants gisements gaziers, pouvant contenir jusqu'à un milliard de barils d'équivalent pétrole", dans la zone d'exploration de Brulpadda, à 175 km des côtes.Les autorités sud-africaines, qui comptent sur le gaz pour sortir de leur dépendance au charbon, doivent se prononcer sur l'obtention de cette licence au terme d'une enquête publique prévue jusqu'au 20 janvier, selon les associations."Ce sont des forages de grande profondeur, à plus de 1.000 mètres sous la surface, dans une zone de forts courants: ils savent que ce sont des eaux compliquées avec un risque de marée noire", a assuré Swann Bommier, de chez Bloom, lors d'une conférence de presse à Paris."Total est le premier à aller à cette profondeur, s'ils obtiennent ce permis, ce sera un énorme signal pour toute l'industrie" sur la possibilité de lancer des forages dans des eaux encore vierges, a-t-il ajouté."C'est un endroit spectaculaire du point de vue de la biodiversité, qui se trouve sur la route de migrations de baleines, de cachalots" et où "il y a aussi des dauphins, des tortues luth, des phoques", a défendu la présidente de Bloom, Claire Nouvian."Nous, les pêcheurs artisans de ce pays, craignons que ce moyen de subsistance nous soit enlevé", a dénoncé l'un d'eux, dans une vidéo diffusée à la conférence. "Nous disons à notre gouvernement": +arrêtez de promouvoir l'exploration pétrolière et gazière dans nos océans+"."Le gaz n'est pas une énergie de transition, il faut dire stop au +greenwashing+", a déclaré l'eurodéputée écologiste Karima Delli, venue soutenir les ONG avec l'eurodéputé Raphaël Glucksmann et le député François Ruffin (LFI).La pression des ONG environnementales augmente de plus en plus contre divers projets de TotalEnergies alors que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'est prononcée en 2021 pour l'arrêt immédiat de tout investissements nouveaux dans les énergies fossiles, afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Un mégaprojet du groupe français en Ouganda et Tanzanie est attaqué par des ONG depuis 2019 devant la justice française.