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Il y a 2 ans et 119 jours

Pénibilité : visite médicale obligatoire et systématique à 61 ans, annonce Véran

"Désormais, grâce à un avis médical, il sera possible de partir plus tôt", a déclaré le ministre sur franceinfo, par le biais notamment d'une "visite médicale obligatoire et systématique" à 61 ans, en plus de celle qui existait déjà à 45 ans. Il a précisé que ce "nouveau mécanisme" devait encore faire l'objet de concertations.Face à la pénurie de médecins du travail, il n'a pas exclu, le cas échéant, que le médecin traitant soit chargé de ce diagnostic. Mais "c'est plutôt sur la médecine du travail que les choses reposent, après elles seront affinées en fonction des négociations".Défendant le principe de "prévention de l'usure professionnelle (…) pendant la carrière professionnelle" plutôt que de "constater les dégâts à 60 ans", il a rappelé la création d'un fonds d'investissement d'un milliard d'euros d'ici 2027, notamment pour financer des outils limitant la pénibilité du travail. M. Véran a ainsi cité les lève-malades pour les hôpitaux ou les Ehpad.Il a par ailleurs rappelé que la réforme améliorait un certain nombre de critères de pénibilité existants: il faudra désormais travailler 100 nuits par an et non 120 (30 nuits par an au lieu de 50 quand on est en 3X8) pour acquérir des points ouvrant droit à une retraite anticipée.Enfin, "il y aura sans doute des carrières, des métiers, des situations qui justifieront une forme d'automaticité" d'acquisition de points, a-t-il assuré.Selon le gouvernement, les branches professionnelles doivent recenser "les métiers les plus exposés aux facteurs de risques ergonomiques qui causent 9 maladies professionnelles sur 10: les postures pénibles, le port de charges lourdes et les vibrations mécaniques".Le gouvernement entend également développer, grâce au fonds d'investissement, notamment les aides à la formation et à la reconversion en cours de carrière vers des métiers moins pénibles.
Il y a 2 ans et 121 jours

Les Diagnostiqueurs Immobiliers répondent à l’enquête d’Hello Watt qui remet en cause la fiabilité des DPE

L’étude d’Hello Watt s’appuie sur les données des compteurs Linky et Gazpar (via Enedis et GRDF) afin de les comparer aux notations des DPE. Puis une corrélation a été faite avec la base de données de l’Observatoire du DPE et l’INSEE. Hello Watt a donc mis en opposition les consommations réelles d’énergie et les étiquettes des DPE. Or, les usages des uns et des autres concernant sa consommation varient fortement d’une personne à une autre.Un peu comme la consommation théorique d’une voiture affichée par le constructeur : l’automobiliste le sait, selon sa conduite, cette consommation reste souvent purement théorique, mais elle n’en est pas moins précieuse pour acheter un véhicule.Pour Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim : « Le moment est bien choisi. Alors qu’il prend encore un peu plus de poids avec les premières interdictions de location de passoires en vigueur depuis le 1er janvier, cette étude tente à accréditer la thèse que le DPE n’est pas fiable afin de permettre à ceux qui ne veulent pas faire de travaux de rénovation de trouver une échappatoire ; c’est purement scandaleux. »Analyse technique :La méthode 3CL 2021 (méthode de Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements pour l'élaboration d'un DPE) intègre un usage standard des occupants afin d’avoir une homogénéité des étiquettes : usage standard sur le chauffage, la production d’eau chaude etc.La méthode 3CL ne prend pas en compte les équipements des ménages.Sans cela, le DPE aurait comme incidence par exemple :d’avoir des logements bien classés, car les personnes ne disposeraient que de peu d’équipements, ou d’équipements très performantsd’avoir des logements mal classés, exemple : une famille nombreuse qui habiterait un logement et donc utiliserait plus les douches, les éviers, les équipements types lave-vaisselle, lave-linge...d’avoir des disparités entre les occupants qui chauffent à 21 ou 23°C, tandis que d’autres chauffent à 19°C, ou que d’autres ne chauffent qu’une partie de leurs logements...L’enquête d’Hello Watt indique :Page 2 : « dans la section 4 nous montrons que le DPE est un mauvais prédicteur de la consommation d’ ́énergie d’un logement. »De plus on peut y lire : « La plupart des analyses de cette étude n’est pas directement fondée sur les ́étiquettes DPE mais sur la consommation ́énergétique. »Page 8 : « La méthode 3CL elle-même est fiable, mais les professionnels qui l’appliquent prennent des raccourcis pour réduire sa complexité, ou ne l’implémentent pas de façon fiable pour une autre raisonPage 9 en conclusion « Le DPE est un mauvais prédicteur de la consommation énergétique des logements, au point qu’une estimation purement aléatoire aurait des performances similaires. Même si le DPE n’est pas conçu pour être un estimateur précis de la consommation, puis qu’il simule un comportement normalisé et ne prend en compte qu’une part de la consommation énergétique, le manque de corrélation entre DPE et consommation est inquiétant et pourrait indiquer un problème dans sa méthodologie, sa pertinence ou son implémentation »Pour Yannick Ainouche : « Le DPE n’est en aucun cas un « prédicateur » de la consommation d’énergie d’un logement, puisque la consommation d’énergie est inhérente aux modes de vie de chaque usager. Le DPE est un indicateur qui donne une tendance de consommation, et cette tendance va être plus ou moins accentuée par l’usage du logement par ses habitants. Bien entendu une passoire énergétique reste une passoire énergétique dès lors que l’appartement ou la maison en question serait mal isolé(e), avec des fenêtres en simple vitrage... Cette étude n’a aucun sens. »
Il y a 2 ans et 124 jours

Retraites : "Ce n'est pas parce qu'une réforme est impopulaire qu'il ne faut pas la faire", assure Véran

"Quand on est au pouvoir, surtout lorsqu'on a averti, expliqué pourquoi on allait faire cette réforme, l'esprit de responsabilité, c'est de la faire", a-t-il ajouté sur BFMTV et RMC.Selon lui, le "diagnostic est partagé car il est factuel": "Il nous faut aujourd'hui, en responsabilité, préparer le système de retraite des Français de demain, c'est-à-dire équilibrer les recettes et les dépenses".Reconnaissant en revanche des désaccords sur les "solutions", il a une nouvelle fois défendu celle du gouvernement: "il faut être capable de travailler un peu plus longtemps", mais, précise-t-il, "on ne dit pas, on va le faire de façon aveugle, on va demander une juste répartition de l'effort".Interrogé sur la possibilité d'opter pour une réforme proche de celle prônée depuis plusieurs années par les sénateurs LR avec notamment un passage progressif de 62 à 64 ans, le porte-parole a répondu: "On y ajoute quelques éléments importants, la fin des régimes spéciaux et un plan d'emploi pour les seniors"."Vous aurez noté aussi qu'il y a la droite au Sénat et la droite à l'Assemblée nationale et qu'il nous faut travailler pour mettre d'accord les deux droites aussi pour pouvoir trouver les conditions d'une majorité", a-t-il ironisé, en soulignant les désaccords affichés ces derniers jours entre les sénateurs et les députés LR.Le président du Sénat, Gérard Larcher, s'est dit jeudi confiant pour trouver un accord entre députés et sénateurs LR pour soutenir le projet de réforme des retraites du gouvernement.Le président des Républicains Eric Ciotti s'est entretenu jeudi avec la cheffe du gouvernement, a-t-on appris dans son entourage, mais il n'a pas souhaité s'exprimer avant que le projet soit dévoilé, ce qui est prévu le 10 janvier. Le patron des députés LR Olivier Marleix doit lui être reçu vendredi par la Première ministre.Les Républicains joueront un rôle crucial dans l'adoption ou non de la réforme car ils représentent assez de voix à l'Assemblée pour atteindre la majorité absolue.
Il y a 2 ans et 124 jours

Lancement du constat Legalpreuve de conformité locative pour protéger les propriétaires et locataires d'un bien

Il voit le jour dans un contexte locatif ultra-tendu en France, régi par de très nombreuses lois, réglementations et spécificités locales face auxquelles les propriétaires (et parfois les agences immobilières) ne parviennent à se repérer et préfèrent alors ne pas prendre le risque de louer leur bien. C'est dans ce contexte que la Chambre nationale des commissaires de justice lance le nouveau constat Legalpreuve de conformité locative. Dans la lignée des constats à forte valeur ajoutée Legalpreuve, ce constat élaboré et normé par CNCJ, va permettre de vérifier les caractéristiques d'un logement et d'accompagner les professionnels de l'immobilier, les propriétaires et les locataires pour la mise en location de leur bien, en toute légalité et sérénité. 3 millions de logements vacants en France, 500.000 bientôt interdits à la location En France, le marché locatif est tendu et encadré par de multiples lois et réglementations ainsi que des caractéristiques locales spécifiques difficiles à comprendre. Certains propriétaires ayant vécu de mauvaises expériences locatives hésitent à louer leur bien et on recense ainsi plus de 3 millions de logements vacants. On dénombre également près de 500.000 logements très énergivores actuellement loués, susceptibles de quitter le marché locatif d'ici à six ans (sources Insee / Fnaim). Les obligations, avant et pendant toute la durée du bail, d’un propriétaire qui souhaite louer un logement sont de plus en plus nombreuses et parfois difficiles à appréhender. Le propriétaire bailleur doit fournir un logement décent et en bon état, répondant à différents critères de surfaces habitables, sécurité et santé des locataires (gros oeuvre, retenue des personnes, ventilation, éclairement, réseaux et branchements), diagnostics techniques (énergétique, plomb, amiante...), réglementation locale (permis de louer, règlement sanitaire départemental ...). Le non-respect de ces obligations peut engendrer un risque accru de litige entre le locataire et son propriétaire, engageant la responsabilité du propriétaire et impliquant des conséquences financières importantes (travaux de mise en conformité, suspension de l’allocation logement, condamnation judiciaire). Le constat par commissaire de justice pour rassurer les locataires et propriétaires À la fois juristes (leur permettant d'avoir une connaissance parfaite des réglementations en vigueur), hommes de terrain (permettant de se rendre au domicile) et spécialistes historiques de la preuve (permettant de dresser des constat à forte valeur probante), les commissaires de justice étoffent leur offre de constat à destination des secteurs immobilier, logement, avec le lancement du constat Legalpreuve de conformité locative. Dans la lignée des constats à forte valeur ajoutée Legalpreuve, ce nouveau constat élaboré et normé par CNCJ, va permettre de vérifier les caractéristiques d'un logement et d'accompagner les professionnels de l'immobilier, les propriétaires et les locataires pour la mise en location de leur bien, en toute sérénité. Ce constat est réalisé par le commissaire de justice soit à la demande du bailleur (lui permettant de se prémunir en cas de réclamation ou litige, de valoriser son bien et rassurer les futurs locataires sur la fiabilité des informations constatées par Officier Public et Ministériel) soit à la demande du locataire (qui souhaite faire constater des manquements), soit à la demande du professionnel de l'immobilier (agence de location, notaire) qui souhaite déléguer cette partie fastidieuse et ne pas prendre le risque de passer à côté d'une obligation légale. Pour rappel, le constat par commissaire de justice est l’acte le plus abouti pour matérialiser une preuve. Il a force probante devant les tribunaux, établissant la vérité d’un moment et d’un lieu précis, coupant court à toute interprétation non fondée. Le constat Legalpreuve conformité locative en trois étapes : 1/ Checklist préalable et personnalisée au bien Selon un protocole complet, élaboré par la Chambre nationale des commissaires de justice, en collaboration avec les acteurs institutionnels du logement, le commissaire de justice pourra procéder au contrôle de conformité de tous les critères légaux de mise en location. À partir d'un outil numérique évolutif et personnalisable en fonction du logement (appartement, maison, copropriété, jardin, piscine...), il dresse une véritable check-list préalable à la location, vérifiant que le logement répond à tous les critères de : surface habitable, salubrité, décence, sécurité, confort et que toutes les obligations spécifiques et locales sont respectées (diagnostiques techniques, amiante, plomb, électricité, gaz, NF, Etat des risques et pollutions, DPE, loi ALUR...). Il élabore ce constat grâce à des constatations visuelles et la consultation des rapports d’expertise et diagnostiques. 2/ Point sur l'état du bien et sa conformité Le commissaire de justice revient ensuite avec le propriétaire sur l'état de son bien, le conseille sur les éléments à corriger ou, en cas de manquement grave, exige la mise en conformité avant toute location. Le constat Legalpreuve de conformité locative est dressé et la signature visuelle peut être apposée sur les documents afin d'attester de la conformité du logement validée par officier public et ministériel. Cette certification va augmenter l’attractivité d’un bien sur le marché locatif, rassurer les locataires sur la qualité du logement et faciliter le règlement d’un litige ultérieur avec le locataire. Lors de la signature du bail, le constat de conformité locative pourra être confirmé et combiné à un constat d’état des lieux d’entrée, réalisé avec le locataire. 3/ Consultation juridique sur la rénovation énergétique du bien Enfin, le commissaire de justice va également accompagner le propriétaire et l'orienter dans les méandres de la réglementation en vigueur, en lui expliquant ses obligations mais aussi toutes les aides gouvernementales ou locales auxquelles il peut prétendre pour la rénovation énergétique et l'amélioration de son habitat. Près de 10 aides gouvernementales existent à cet effet et méritent l'accompagnement d'un juriste qui pourra établir celles auxquelles le logement, foyer, propriétaire, peut prétendre au cas par cas. Cette consultation juridique est essentielle lorsque l'on sait que depuis juillet la loi prévoit une interdiction progressive de mettre en location des logements mal notés, dit « passoires thermiques ». Dès 2025 les logements étiquetés G seront interdits à la mise en location, ceux notés F le seront dès 2028. Or, les logements F et G représentent 25% des logements en France. Les catégories E, F et G représentent à elles trois plus de la moitié des logements français, 54% exactement.
Il y a 2 ans et 126 jours

Comment fonctionne le nouveau "carnet de santé" des logements ?

Qu'est-ce que ce carnet ?Prévu par la loi Climat et résilience de 2021, le "carnet d'information du logement" (CIL) est entré en vigueur au 1er janvier.Il vient s'ajouter aux diagnostics obligatoires à la mise en vente, ou en location, d'un logement, dont le DPE pour la performance énergétique.Il devra être établi à la construction d'un logement neuf, ou, dans l'ancien, aux premiers travaux "ayant une incidence significative sur la performance énergétique", selon le décret du 27 décembre précisant ses modalités d'application.Sa forme est "libre", précise-t-on au ministère du Logement. "Ca peut être un dossier papier, une clé USB, une plateforme...".Qu'est-ce que l'on y consigne ?Pour un logement neuf, les plans du logement, les caractéristiques des équipements de chauffage, refroidissement, ventilation et production d'eau chaude et les matériaux utilisés pour l'isolation de la toiture, des murs, des portes et fenêtres et des planchers.Dans l'ancien, des travaux sur l'un de ces éléments, comme des travaux d'isolation ou un changement de chaudière, doivent y être intégrés au fur et à mesure.Dans les départements d'outre-mer, où l'ennemi principal est la chaleur, on y inclut aussi les travaux visant à protéger le bâti du soleil, comme une surtoiture ventilée ou un pare-soleil.Le DPE, ainsi que les audits énergétiques et certifications environnementales du bâtiment, y sont également consignés.Pour quoi faire ?"Son grand intérêt, c'est d'abord de transmettre des informations associées au logement, et deuxièmement, de faciliter et d'accompagner des travaux de performance énergétique du logement à l'avenir", explique-t-on au ministère. "Puisqu'une fois qu'on a une connaissance de certains éléments du logement, c'est plus facile de penser, à l'avenir, une rénovation."Comme le carnet de santé des enfants, qui consigne croissance, vaccins, traitements... "C'est quelque chose de bien pour les locataires, pour les gens qui achètent, mais c'est bien aussi pour nous, les entreprises", juge David Morales, vice-président de la Confédération de l'artisanat du bâtiment (Capeb)."Ce n'est pas toujours évident, une fois que l'intérieur est habité, de voir ce qui a été fait ou pas sans faire de trous partout", dit-il. Dans la construction neuve, l'exhaustivité des informations fournies permet d'avoir une connaissance très fine des caractéristiques du logement. "Là, on est sur l'entretien et sur une étape suivante qui est la réutilisation, le réemploi" des matériaux de construction, juge Norbert Fanchon, président du groupe Gambetta, un promoteur immobilier."Je vois ça comme une réglementation qui est en avance sur l'évolution des moeurs", dit-il.Il émet cependant des doutes sur la facilité des démarches pour le créer et l'entretenir dans l'immobilier ancien."Quand vous êtes particulier, que vous rénovez votre appartement, les entreprises sont petites et pas forcément structurées (...) et c'est là que je ne pense pas que ce soit très facile à mettre en oeuvre", craint-il."Il va falloir qu'on aie quelque chose d'un peu coordonné et qu'on ait des choses identiques, que ce soit simple, pas en faire des usines à gaz", prévient aussi David Morales.
Il y a 2 ans et 127 jours

 NOUVEAU COUTEAU VIDE SEAU

Pour compléter sa large gamme de couteaux, EDMA lance un nouveau couteau vide seau. Pratique et efficace, ce nouvel outil évite le gâchis de matières et permet aux artisans plaquistes ou peintres de ne rien perdre du contenu d’un seau d’enduit. Le nouveau couteau vide seau EDMA dispose d’une lame courbée d’un rayon de 13 cm et d’une largeur de 16,5 cm. Il s’adapte particulièrement bien aux gros seaux d’enduits dans lesquels il facilite la prise, en quantité. Fonctionnel, le nouveau couteau vide seau EDMA dispose également d’un crochet qui permet de le maintenir sur le rebord du seau après avoir chargé un platoir à enduire, par exemple. Polyvalent, il se montre aussi très approprié pour le remplissage du dérouleur de bande à joint avec roulette d’angle EDMAPLIC ou de tout autre dérouleur de bande à joint. Mais si les outils EDMA sont connus pour offrir gain de temps et d’effort aux artisans, cette nouveauté apporte assurément un « gain » tout court ! En effet, terminé les gâchis de matière. Avec ce couteau vide seau, l’utilisateur peut racler et nettoyer la matière à l’intérieur d’un seau afin d’utiliser l’intégralité de son contenu, même sur les parois ou le fond de celui-ci.  Fidèle à son offre de produits alliant qualité et innovation, EDMA confirme donc avec ce nouveau couteau vide seau sa capacité à apporter de véritables solutions aux problématiques rencontrées par les artisans au quotidien sur leurs chantiers.   À propos d’EDMA – Depuis plus de 80 ans, EDMA fabrique et commercialise des outils destinés aux professionnels du second oeuvre du bâtiment et aux bricoleurs avertis. Des gammes complètes de produits innovants et très qualitatifs sont ainsi proposées aux carreleurs, plaquistes, peintres, maçons, couvreurs, façadiers, soliers et paysagistes pour leur apporter de vraies solutions de gain de temps et d’efforts dans leur métier au quotidien. EDMA est également le distributeur exclusif en France des appareils de mesure et diagnostic laser CONDTROL. EDMA a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 19 millions d’euros en 2021 et exporte ses produits dans plus de 60 pays, sur les 5 continents.
Il y a 2 ans et 127 jours

La fiabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE) de nouveau mise en cause par une nouvelle étude

Une nouvelle méthode d’étude qui aboutit aux mêmes résultatsLa fiabilité des DPE est souvent remise en cause. En témoigne notamment cette étude de l’UFC Que Choisir qui, pour certains logements, avait obtenu des résultats très différents selon les diagnostiqueurs. L’étude Hello Watt, réalisée sur plus de 200 logements d’après les données de consommation et les DPE, corrobore les résultats de l’étude UFC Que Choisir réalisée sur 7 logements.Hello Watt a comparé l’étiquette énergétique des 221 logements pour lesquels leurs équipes possédent le DPE* avec leur consommation d’énergie par m2**. Résultat :Dans 29% des cas, l’étiquette énergétique correspond à notre calcul de consommation par m2Dans 40% des cas, l’étiquette ne correspond pas, et c’est une étiquette voisine qui est attribuée (par exemple : B ou D au lieu de C)Dans 31% des cas, l’étiquette ne correspond pas, et ce n’est même pas une étiquette voisine qui est attribuée (par exemple B pour D ou, plus grave, G au lieu de E)Au total, ce sont donc, d’après ces calculs, 71% des DPE qui ne sont pas corrects, c’est à dire qu'ils ne correspondent pas à la consommation du logement en kWh/m²/an.Une approximation qui pose problème, puisqu’avec les nouvelles exigences de la Loi Climat, une différence - même d’une tranche - peut avoir des conséquences importantes. Par exemple, entre un classement E et un classement F, c’est le statut de passoire thermique qui se joue, et avec lui une interdiction de mise en location et une importante décote de la valeur immobilière.La méthode est différente des études réalisées par des associations de consommateurs (UFC que choisir notamment) - où différents diagnostiqueurs donnaient des DPE différents pour un même logement - mais le résultat est le même : les DPE ne sont actuellement pas fiables sur le marché.Des DPE pas beaucoup plus précis que si la lettre du DPE était attribuée au hasardSi on imaginait un diagnostiqueur peu scrupuleux qui attribuerait les étiquettes au hasard (en respectant la répartition nationale et sans même regarder le logement), il aurait bon dans 25% des cas (vs 29% ci-dessus) !En conséquence, il y a urgence à améliorer la fiabilité des DPE, ce qui passe par une meilleure formation et un meilleur encadrement de la filière, qui est encore jeune.Comment l’étude Hello Watt a-t-elle été réalisée ?Pour rappel, les DPE analysent les caractéristiques d’un logement pour estimer sa consommation par m2. A partir de ces estimations, une étiquette est attribuée.Parmi les logements possédant une étiquette énergétique et répertoriés dans la base de l’ADEME, Hello Watt en a identifié 221 qui utilisent l’application Hello Watt. Pour ces logements, leur consommation réelle est connue, ainsi que leur superficie.Il est possible ainsi de faire correspondre leur consommation/m2 réelle avec leur étiquette énergétique, et donc avec leur consommation/m2 estimée.*ADEME Open Data Portal**A partir des adresses postales indiquées pour chaque DPE au sein du dataset de l’ADEME, on peut, grâce à l’application Hello Watt, retrouver la superficie du logement et sa consommation énergétique.L'étude complète est disponible en cliquant ici.
Il y a 2 ans et 128 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 139 jours

Le diagnostic des installations gaz évolue au 1er janvier 2023

Elle fait l’objet de l’arrêté de reconnaissance ministériel du 25 juillet 2022, publié au Journal officiel de la République française du 4 août 2022 qui fixe son application à compter du 1er janvier 2023. Le diagnostic gaz est une prestation réglementée qui permet d'analyser les points-clés de la sécurité d’une installation intérieure de gaz afin de fournir un état de celle-ci. Il est réalisé par un diagnostiqueur certifié.Une nouvelle norme qui s’inscrit dans la continuité de l’existantCette nouvelle version s’inscrit dans la phase habituelle d’évolution des normes afin de tenir compte, selon le cas, de nouvelles dispositions normatives ou réglementaires, ou bien d’évolutions de son environnement et de pratiques des utilisateurs.Pas de rupture majeure pour cette nouvelle version mais plutôt la prise en compte des évolutions réglementaires impactant les installations de gaz, comme la parution de l’arrêté du 23 février 2018 ainsi que les évolutions technologiques avec le corpus normatif technique correspondant. Les retours des nombreux utilisateurs de la norme - administrations, diagnostiqueurs, contrôleurs, certificateurs de personnes et de produits, normalisateurs - ont été pris en compte et accompagnés d’améliorations de forme.4 questions pour tout savoir sur le diagnostic gazQuand réaliser un diagnostic gaz ?Lors de la vente ou de la location d’un logement. Un diagnostic gaz doit être fourni pour toute vente d'un bien immobilier équipé d'une installation gaz de plus de 15 ans. Il s'ajoute ainsi aux autres diagnostics obligatoires (plomb, amiante, performance énergétique, etc.) à fournir dans le dossier de diagnostic technique remis par le notaire lors de l'achat du logement. Lors d’une location, depuis la loi Alur de 2014, la vérification des installations intérieures de gaz pour les baux d'habitation (soumis à la loi du 6 juillet 1989) est devenue obligatoire.Quelles installations vérifiées ?Le diagnostiqueur examine :la tuyauterie fixe de l’installation et contrôle son étanchéité. le raccordement en gaz des appareils, c’est-à-dire les robinets et les flexibles qui raccordent les appareils à la tuyauterie fixe et s’assure que le robinet qui est en place correspond aux exigences réglementaires. la combustion, qui doit s’effectuer correctement grâce à un débit normal de gaz des appareils. la ventilation des locaux, le logement doit bénéficier de ventilations adaptées et la chaudière et/ou le chauffe-eau doivent être correctement raccordés au conduit d’évacuation des produits de combustion.Quel bilan pour l’installation de gaz ?Le diagnostiqueur établit le bilan de l’installation gaz et indique le cas échéant les anomalies décelées, classées en 3 catégories :A1 pour une anomalie mineure qui ne présente pas de danger immédiat. À faire réparer si possible. A2 pour une anomalie sérieuse qui représente un danger pour la sécurité des personnes et des biens et doit être traitée dans un délai imparti. DGI pour une anomalie majeure qui représente un Danger Grave Immédiat qui nécessite la mise hors service de l'appareil concerné jusqu’à sa remise en conformité.Quelle durée de validité pour le diagnostic gaz selon la norme NF P45-500 ? Le diagnostic gaz est valable 3 ans dans le cas de la vente d’un logement et 6 ans dans le cas d’une location.
Il y a 2 ans et 142 jours

Politique RSE : où en est la mise en pratique du développement durable au sein des entreprises du BTP ?

Le terme de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise reste encore assez peu répandu au sein des plus petites entreprises, qui composent la grande majorité des entreprises du BTP. Cependant, bien qu’un certain nombre d’actions ne soient pas directement rattachées ou valorisées dans le cadre d’une démarche RSE, elles sont nombreuses à être mises en œuvre par les entreprises de ces deux secteurs.« La Responsabilité sociétale des Entreprises est définie comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable » [1], pouvant s’articuler autour de grandes thématiques : gouvernance, droits de l’Homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux clients, communauté et développement local [2]. Elle se traduit concrètement par la mise en place d’engagements et d’un plan d’actions pour progresser (ex : tri des déchets, politique de santé et de sécurité au travail, promotion de la diversité au sein des collaborateurs, transparence des pratiques…).Si la RSE a été tout d’abord destinée à des entreprises de taille importante, concernées par un cadre règlementaire, « toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quel que soit leur taille, leur statut, leur secteur d’activité » [3].Les enjeux et les thématiques RSE majeurs dans les entreprises du Bâtiment et des Travaux PublicsSur la base d’une enquête en ligne réalisée auprès d’un panel représentatif de 716 entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics, trois grands positionnements face aux thématiques « RSE » ont pu être analysés :Dans une logique d’amélioration continue, certaines entreprises déclarent juger importantes ou mènent des actions sur les thématiques relatives à la santé-sécurité, les conditions de vie au travail, la gestion des déchets et l’économie circulaire.Certaines thématiques sont intégrées aux pratiques des entreprises, comme la formation des salariés, l’amélioration de la performance énergétique du bâti, et le recours à des matériaux locaux, comme en témoignent certains résultats de l’enquête.Enfin, d’autres thématiques sont traitées en fonction des besoins. Elles ont été identifiées selon les caractéristiques propres des entreprises, et concernent principalement :Des items généralement moins accessibles ou pertinents, pour des TPE en particulier, comme la définition d’indicateurs de pilotage ;Des items ne relevant pas d’action formalisée mais intégrées aux démarches de ressources humaines (diversité, mixité, insertion des publics fragiles…) ;Des items plus spécifiques comme l’intervention sur des chantiers relevant du patrimoine, l’accessibilité, qui ne concernent pas toutes les entreprises.Différents niveaux de pratiques et de formalisation d’une démarche de responsabilité sociétaleAu travers des entretiens et de l’enquête quantitative, 3 niveaux de pratiques ont pu être identifiés :Actions mises en œuvre sans formalisation (84% des répondants à l’enquête quantitative).Formalisation et proactivité (15,7% des répondants à l’enquête quantitative). Les entreprises formalisent une démarche structurée et se distinguent par un niveau d’engagement élevéAbsence de démarche de Responsabilité sociétale (0,3% des répondants à l’enquête quantitative). Cette catégorie d’entreprises est très minoritaire et tend à disparaître du fait de la pression croissante des réglementations et des différentes parties prenantes (clients, collectivités, etc.) et de la sensibilisation sociétale aux enjeux sociaux et environnementaux.Évolution des compétences métiers et développement durable dans les formations BTPLa transition écologique amène à des évolutions des compétences dans le Bâtiment et les Travaux Publics :Par exemple, en amont du chantier, les profils de conception nécessitent de mieux connaître les matériaux, leurs interactions, la maîtrise du cycle de vie du bâtiment.Sur les gestes métiers également dont, notamment, ceux en lien avec des techniques de construction et d’isolation supposant d’intégrer de nouveaux savoir-faire et connaissances.Enfin, sur l’organisation du travail sur le chantier, appelant à une transversalité et un décloisonnement entre les corps de métier renforcés, afin d’assurer un niveau maximum de performance énergétique.L’offre de formation s’est adaptée à ces nouvelles exigences et propose désormais des modules de formation en lien avec la « transition énergétique » ou l’« écoconstruction ».Dans la formation continue, on note notamment le dispositif FEEBAT (Formations aux Économies d’Énergie dans le Bâtiment), et différentes formations concernant les énergies renouvelables, l’enveloppe « bâti », ou encore les éco-matériaux.Concernant la formation initiale, les rénovations et créations de diplôme prennent en compte une multiplicité de concepts liés à la transition énergétique : diagnostic et mesure de l’efficacité énergétique, gestion active du bâtiment, ; sources renouvelables et mix énergétique, etc. De plus, pratiquement toutes les grandes écoles d’ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics intègrent des options ou proposent des diplômes liés aux spécificités de la transition énergétique.Comment accompagner le déploiement de la RSE au sein des secteurs du BTP ?Si la majorité des entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics considèrent la RSE et le développement durable bénéfiques (79 % des répondants à l’enquête), le manque de temps et la complexité du sujet notamment, peuvent constituer des freins à la mise en place d’une démarche pertinente à long terme.5 grands axes ont été identifiés à l’appui des résultats de l’étude, afin de favoriser le déploiement ou la valorisation d’actions déjà mises en œuvre :Une démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise adaptée aux TPE et PME Une aide à la prise de recul et la recherche de sens dans les enjeux et les démarches RSE Comprendre et valoriser les bénéfices d’une démarche RSE Favoriser l’engagement des salariés dans les démarches RSEValoriser les progrès liés à la mise en œuvre de la réglementation[1] https://www.economie.gouv.fr/entreprises/responsabilite-societale-entreprises-rse[2] Thématiques définies par la norme ISO 26000[3] Ministère de l’Économie, Bercy Infos, Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
Il y a 2 ans et 145 jours

Dix morts, dont cinq enfants, dans un incendie "effroyable" à Vaulx-en-Velin

"J'ai entendu des gens crier 'au secours, au secours, au secours, aidez-nous' ", a déclaré à l'AFP Assed Belal, un jeune habitant du quartier, arrivé sur place pendant l'incendie. "Il y avait des gens par terre, d'autres bloqués sur les balcons et les pompiers avaient du mal à intervenir à cause des arbres".Alors que la fumée s'échappe du bâtiment, des occupants de l'immeuble, prisonniers des flammes, se sont jetés dans le vide, selon des informations recueillies par l'AFP."Mes amis m'ont dit qu'ils avaient réussi à rattraper un jeune de dix ans": sa mère, réfugiée sur un balcon au troisième ou au quatrième étage, l'a "jeté pour le sauver", a ainsi expliqué Assed Belal, en précisant n'avoir pas assisté à cette scène."C'est un choc, le bilan est extrêmement grave (..) je me suis entretenu avec le président de la République", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin vendredi matin à Paris, avant de se rendre sur place en compagnie d'Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement.Le parquet de Lyon a ouvert une enquête et saisi la police judiciaire pour déterminer les causes de ce "dramatique" incendie dont il a établi le décompte des victimes. "Aucune hypothèse n'est écartée, notamment la piste criminelle", précise son communiqué.Le feu s'est déclaré peu après 03H00 dans un immeuble de sept étages situé dans une barre d'immeubles du quartier du Mas du Taureau et a mobilisé près de 170 pompiers et 65 engins, selon la préfecture. L'intervention s'est faite "dans des conditions difficiles", selon M. Darmanin.Les flammes sont parties du rez-de-chaussée pour se propager vers les étages, piégeant certains habitants chez eux, tandis que les fumées envahissaient les parties communes, selon les pompiers."C'était effroyable", a déclaré à l'AFP Mohamed, le cousin d'un habitant du 4e étage qui a réussi à s'échapper par l'escalier avec ses deux enfants.Les autorités ont évacué les habitants dans une salle municipale à proximité et des opérations de relogement sont en cours, selon les informations recueillies par l'AFP.Deux cellules d'écoute ont été déployées à l'école Jean-Vilar et au collège Simone-Lagrange, dont des élèves seraient parmi les victimes de l'incendie, selon un communiqué du recteur de l'académie de Lyon, Olivier Dugrip."Tragique"Des constatations sont en cours pour déterminer les causes du feu, selon un porte-parole de la préfecture sur place.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, "signale très souvent les immeubles de sa commune, et notamment du quartier du Mas du Taureau qui présentent des risques en terme de sécurité", a souligné le député LR Alexandre Vincendet dans un communiqué."Ce drame doit nous inciter à être plus réactifs concernant la sécurité au sein des logements collectifs", a-t-il estimé, plaidant pour qu'un diagnostic de risque incendie soit lancé sur tous les logements signalés par les élus locaux.Deux sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés lors de l'intervention, selon la préfecture. Un important dispositif de gendarmerie a également été déployé sur le terrain, a constaté l'AFP.L'incendie est survenu au Mas du Taureau, un quartier populaire en plein renouvellement urbain, après avoir été longtemps le symbole des quartiers sous tension dans la banlieue lyonnaise.La métropole a lancé au début des années 2000 un programme de 100 millions d'euros pour repenser ce qui doit devenir un "éco-quartier", en développant commerces de proximité et transports en commun.Le taux de pauvreté à Vaux-en-Velin, une commune peuplée par une population jeune (près de 50% de moins de 30 ans) s'élevait à 33% en 2019, selon les dernières statistiques de l'Insee.Les réactions de solidarité envers les victimes et leurs familles affluaient sur les réseaux sociaux. "Tristesse face au tragique incendie", a tweeté la Première ministre Elisabeth Borne. Une "horreur", pour le maire écologiste de Lyon Gregory Doucet.
Il y a 2 ans et 145 jours

Edma lance un nouveau site internet dédié à ses appareils de mesure et de diagnostic laser

Devenu distributeur exclusif de la marque CONDTROL en France en mars dernier, EDMA lance le site internet intégralement dédié à cette large gamme d’appareils de mesure et de diagnostic laser.Pensé et conçu pour être à la fois didactique et ergonomique, le site www.condtrol.fr met à la disposition du visiteur une information claire et structurée par une mise en avant détaillée des 5 familles de produits de la gamme CONDTROL :Télémètres,Lasers lignes,Lasers rotatifs,Outils de diagnostic,Accessoires.Outre les fonctionnalités générales et les métiers ou les domaines d’applications préconisés pour chaque famille d’appareils, le visiteur dispose en un clic de fiches complètes sur les produits. Il peut alors accéder aux caractéristiques techniques (portée, précision, laser… etc), à sa notice d’utilisation, aux produits et accessoires associés ainsi qu’au téléchargement possible de l’application dédiée permettant son contrôle à distance* via bluetooth.En cas d’hésitation entre deux produits, un outil de comparaison disponible sur la page de présentation de chaque famille, permet de mettre en miroir les propriétés des appareils sélectionnés puis, grâce au « surligneur de différences », de mettre en relief les caractéristiques qui les distinguent.Côté services, CONDTROL powered by EDMA propose aux utilisateurs des services de calibrage et/ou réparation réalisés par des techniciens experts et qualifiés pour toutes ses gammes d’appareils de mesure et de diagnostic laser. Le site offre d’ailleurs l’opportunité d’aller plus loin dans l’univers CONDTROL via la création d’un compte MyCondtrol qui facilite les contacts avec les équipes CONDTROL et la transmission d’informations, en particulier lors des demandes de services de calibrage ou réparation (Programme Condtrol Care).Autre avantage, et non des moindres, de la création d’un compte MyCondtrol : l’utilisateur peut bénéficier d’une année additionnelle de garantie sur son produit** récemment acheté, s’il enregistre celui-ci sur MyCondtrol, programme Condtrol Care, dans les 30 jours suivant son achat.De plus, l’enregistrement d’un appareil dans le programme Condtrol Care donne automatiquement accès aux services exclusifs associés à ce dernier. Conçu pour accompagner l’utilisateur dans l’usage et l’entretien de son produit CONDTROL, il apporte des conseils et un suivi personnalisés tout au long de la vie de celui-ci.Avec ce nouveau site www.condtrol.fr, EDMA présente une vitrine complète de l’ensemble des appareils de mesure et diagnostic laser CONDTROL qu’il distribue, avec la même volonté d’innovation et qualité qui caractérise sa gamme d’outils à main, et conjugue désormais « un outil d’avance » et « une mesure de référence ».* Pour les appareils CONDTROL intégrant la fonction bluetooth (voir liste sur le site www.condtrol.fr).** Sauf produits non éligibles à l’extension de garantie (voir liste sur le site www.condtrol.fr)
Il y a 2 ans et 146 jours

DISTRIBUTEUR EXCLUSIF EN FRANCE DE CONDTROL, EDMA LANCE UN NOUVEAU SITE INTERNET DÉDIÉ À SES APPAREILS DE MESURE ET DE DIAGNOSTIC LASER

Le nouveau site www.condtrol.fr détaille l’intégralité de la gamme d’outils de mesure et de diagnostic laser CONDTROL ainsi qu’un assortiment de services. Devenu distributeur exclusif de la marque CONDTROL en France en mars dernier, EDMA lance le site internet intégralement dédié à cette large gamme d’appareils de mesure et de diagnostic laser.  Pensé et conçu pour être à la fois didactique et ergonomique, le site www.condtrol.fr met à la disposition du visiteur une information claire et structurée par une mise en avant détaillée des 5 familles de  produits de la gamme CONDTROL :  – Télémètres,  – Lasers lignes,  – Lasers rotatifs,  – Outils de diagnostic,  – Accessoires.  Outre les fonctionnalités générales et les métiers ou les domaines d’applications préconisés pour chaque  famille d’appareils, le visiteur dispose en un clic de fiches complètes sur les produits. Il peut alors accéder aux caractéristiques techniques (portée, précision, laser… etc), à sa notice d’utilisation, aux produits et accessoires associés ainsi qu’au téléchargement possible de l’application dédiée permettant son contrôle à distance* via bluetooth.  En cas d’hésitation entre deux produits, un outil de comparaison disponible sur la page de présentation de chaque famille, permet de mettre en miroir les propriétés des appareils sélectionnés puis, grâce au « surligneur de différences », de mettre en relief les caractéristiques qui les distinguent.  *Pour les appareils CONDTROL intégrant la fonction  bluetooth (voir liste sur le site www.condtrol.fr).  Côté services, CONDTROL powered by EDMA propose aux utilisateurs des services de calibrage et/ou réparation réalisés par des techniciens experts et qualifiés pour toutes ses gammes d’appareils de mesure et de diagnostic laser. Le site offre d’ailleurs l’opportunité d’aller plus loin dans l’univers CONDTROL via la création d’un compte MyCondtrol qui facilite les contacts avec les équipes CONDTROL et la transmission d’informations, en particulier lors des demandes de services de calibrage ou réparation (Programme Condtrol Care).  Autre avantage, et non des moindres, de la création d’un compte MyCondtrol : l’utilisateur peut bénéficier d’une année additionnelle de garantie sur son produit** récemment acheté, s’il enregistre celui-ci sur MyCondtrol, programme Condtrol Care, dans les 30 jours suivant son achat. De plus, l’enregistrement d’un appareil dans le programme Condtrol Care donne automatiquement accès aux services exclusifs associés à ce dernier. Conçu pour accompagner l’utilisateur dans l’usage et l’entretien de son produit CONDTROL, il apporte des conseils et un suivi personnalisés tout au long de la vie de celui-ci. Avec ce nouveau site www.condtrol.fr, EDMA présente une vitrine complète de l’ensemble des appareils de mesure et diagnostic laser CONDTROL qu’il distribue, avec la même volonté d’innovation et qualité qui caractérise sa gamme d’outils à main, et conjugue désormais « un outil d’avance » et « une mesure de référence ».  ** Sauf produits non éligibles à l’extension de garantie (voir liste sur le site www.condtrol.fr) À propos d’EDMA – Depuis plus de 80 ans, EDMA fabrique et commercialise des outils destinés aux professionnels du second oeuvre du bâtiment et aux bricoleurs avertis. Des gammes complètes de produits innovants et très qualitatifs sont ainsi proposées aux carreleurs, plaquistes, peintres, maçons, couvreurs, façadiers, soliers et paysagistes pour leur apporter de vraies solutions de gain de temps et d’efforts dans leur métier au quotidien. EDMA est également le distributeur exclusif en France des appareils de mesure et diagnostic laser CONDTROL. Avec un chiffre d’affaires de plus de 19 millions d’Euros en 2021, EDMA exporte ses produits dans plus de 70 pays, sur les 5 continents.
Il y a 2 ans et 146 jours

Le pouvoir d'achat immobilier des Français chute en 2022 selon les notaires

En moyenne, en s'endettant sur 20 ans avec une mensualité à hauteur du tiers de leur revenu disponible, les Français de métropole peuvent acquérir un logement de 80 mètres carrés. C'est 4 de moins qu'en 2021, une chute inédite depuis 15 ans.Ce chiffre stagnait depuis 2018 autour de 85 mètres carrés, après une décennie de forte augmentation - il était de 58 mètres carrés en 2008, son point le plus bas.La chute en 2022 est due au "cumul d'une augmentation des prix, qui est quand même assez forte, moins forte que l'inflation mais quasi, et de l'augmentation des taux d'intérêt", a avancé en conférence de presse Thierry Delesalle, notaire en charge des statistiques immobilières de Paris et d'Ile-de-France.L'érosion du pouvoir d'achat immobilier est très marquée pour les maisons, dont les prix se sont envolés depuis la sortie des confinements. Avec une mensualité de 1.300 euros sur 20 ans, il est possible d'acquérir une maison ancienne de 113 mètres carrés, 10 de moins qu'en 2021.Pour les appartements anciens, la surface finançable en s'acquittant d'une mensualité de 800 euros sur 20 ans est de 43 mètres carrés, un de moins qu'en 2021, estiment les notaires à partir des ventes conclues au cours des neuf premiers mois de l'année.L'effet de la loi Climat et résilience, qui va progressivement interdire à la location les logements les plus énergivores, commence à se faire sentir, ont remarqué les notaires.Les logements étiquetés F ou G, les deux pires classes du diagnostic de performance énergétique (DPE), représentaient ainsi 17% des ventes conclues au troisième trimestre 2022, contre 11% un an plus tôt.Les logements classés G seront interdits à la location en 2025, et même dès janvier 2023 pour les plus énergivores (consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an). Les F le seront en 2028 et les E en 2034."Malgré tout, attention, on est en train de comparer des choses qui ne sont pas tout à fait comparables", le mode de calcul du DPE ayant été entièrement revu en juillet 2021, a prévenu Frédéric Violeau, notaire chargé des statistiques immobilières nationales.
Il y a 2 ans et 148 jours

Un nouveau baromètre des DPE, par la FNAIM

La Fédération nationale de l'immobilier a présenté le 5 décembre son nouveau baromètre de Diagnostic de performance énergétique, en partenariat avec la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers (CDI).
Il y a 2 ans et 152 jours

La répression des fraudes épingle sévèrement les agents immobiliers

Sur un millier de professionnels de l'entremise immobilière (agents, mandataires...) contrôlés, 62,5% ne respectaient pas au moins une de leurs obligations professionnelles, un chiffre en léger retrait par rapport aux 64% relevés en 2019.Les professionnels contrôlés ne le sont pas au hasard mais suite à des plaintes et des signalements de consommateurs, ou parce qu'ils n'ont pas été inspectés auparavant."Plus de 50% des manquements relevés par les services de la DGCCRF portaient sur l'information du consommateur et sur les pratiques commerciales des professionnels", explique-t-elle.De nombreux défauts d'information portaient sur l'affichage des honoraires des agents, peu visibles ou mal indiqués.Selon l'enquête, 21% des professionnels avaient en outre recours à des pratiques commerciales trompeuses, comme laisser affichées des annonces pour des biens déjà vendus ou alors que le mandat de vente a expiré.Certains professionnels ont également tenté d'obtenir des honoraires même quand la vente n'avait pas été conclue de leur fait, note-t-elle.La DGCCRF mentionne également des pratiques douteuses dans la location, avec un état des lieux d'entrée établi "succinctement" et celui de sortie "exhaustif" et beaucoup plus détaillé. "Le formalisme des deux documents doit pourtant être similaire afin de pouvoir les comparer", est-il rappelé.Les annonces locatives sont trop souvent incomplètes, avec d'importants détails (surface, montant des charges ou de la caution...) parfois manquants, ajoute l'administration."Compte tenu du taux d'anomalies élevé, la pression de contrôle sera donc maintenue dans ce secteur, d'autant que la réglementation a évolué en 2022 avec la mise en place de l'affichage obligatoire des barèmes en prix maximums, l'information sur l'encadrement des loyers et sur le diagnostic de performance énergétique", prévient la DGCCRF.
Il y a 2 ans et 152 jours

Sogelink repositionne son offre autour d'une nouvelle identité visuelle

Avec un nouveau logo, une offre simplifiée et un nouveau site vitrine, le leader européen de la Construction Tech a souhaité́ renforcer son positionnement autour des besoins de ses clients, sur l'ensemble des processus de construction avec une promesse : « Make Construction Simple ».Créé en 2000, Sogelink a considérablement accéléré son développement ces dix dernières années avec une stratégie d'acquisitions ciblées et une croissance organique soutenue. En effet, depuis 2012, ce sont près d'une dizaine d'entreprises qui ont rejoint le groupe et presque autant de nouvelles solutions qui ont vu le jour pour répondre aux enjeux des acteurs du BTP.Leader sur l'ensemble de ses marchés, grâce à des solutions de référence telles que DICT.fr, Covadis ou encore Mensura - le groupe se développe en affirmant son expertise. Cette année, Sogelink s'est d'ailleurs hissé à la 21ème place du Truffle1001, classement des éditeurs de logiciels français, récompensant ainsi la stratégie menée par le groupe ces dernières années.C'est aujourd'hui sous un nom unique « Sogelink » et avec une offre adaptée aux besoins de ses clients à chaque étape d'un projet de construction, que le groupe franchit une nouvelle étape. Un seul nom pour le groupe et une nouvelle identité visuelleAprès plusieurs mois de travail, Sogelink dévoile sa transformation. Le groupe a opté pour un univers et des formes sobres et modernes, s'inscrivant dans les codes actuels de la Construction Tech. Il s'agit aussi pour Sogelink de réunir ses différentes entités (Sogelink, Geomedia, Geomensura, Bloc in Bloc, ILTR) sous une seule et même bannière.Pour Fatima Berral, CEO de Sogelink : « Nous voulions un logo simple et accessible mais pouvant suggérer bien plus qu'il n'en paraît, comme les solutions proposées par le groupe. Notre logo peut ainsi avoir différentes lectures. Certains retrouveront le « S » de Sogelink, d'autres verront les codes hexagonaux de Geomedia et Geomensura2 ou encore des cubes sur différents plans, en référence à nos solutions 3D et BIM. Ce logo fait finalement écho aux différentes facettes de notre groupe. Quant à la baseline « Make Construction Simple », elle vient désormais affirmer la promesse que nous faisons à nos clients depuis plus de 20 ans : simplifier leur quotidien, au bureau et sur le terrain avec des solutions logicielles innovantes, intuitives et connectées s'appuyant sur le meilleur de la donnée et de l'intelligence géographique. Le choix de l'anglais est naturel dans un contexte de développement du groupe à l'international. »Une offre répondant aux enjeux des acteurs du BTP à chaque étape du processus de constructionUne des motivations de ce rebranding est la volonté de Sogelink de simplifier l'offre et l'expérience client. Avec un site unique www.sogelink.com et une offre consolidée, le groupe adresse aussi bien les bureaux d'études, entreprises de travaux publics, géomètres, topographes, collectivités, que les exploitants de réseaux ou encore les bailleurs sociaux, établissements de santé et entreprises de désamiantage.Pour Fatima Berral : « Nous avons un portefeuille produit très riche, résultant de notre travail en R&D mais également de nos acquisitions stratégiques. Il est donc essentiel pour nous d'apporter à nos clients davantage de lisibilité sur l'accompagnement que Sogelink peut leur proposer à chaque étape de leur projet. »Les offres de Sogelink ont en effet été pensées pour couvrir les besoins des différents acteurs du secteur de la construction autour des études de projets (VRD, ingénierie, gaz, électricité, télécommunications), des déclarations de travaux (DT3, DICT4), des travaux topographiques, de la gestion du domaine public, du risque amiante, de l'exploitation des réseaux mais aussi de l'expertise de la propriété foncière ou encore du suivi des diagnostics immobiliers.Les clients historiques du groupe seront bien sûr en terrain connu car toutes les solutions phares de Sogelink comme DICT.fr, Covadis, Mensura, Amiante360, GeogexFR CAD, Littéralis, Land2Map sont bien sûr présentes à l'appel.Fort de plus de 37.000 clients, 220.000 utilisateurs et un chiffre d'affaires consolidé de 130 millions d'euros, Sogelink se positionne aujourd'hui comme le nouveau leader européen de la Construction Tech. Le groupe compte atteindre les 220 millions d'euros de chiffre d'affaires à horizon 2025 en faisant notamment levier sur ses récentes acquisitions, Locatiqs et Focus Software, respectivement aux Pays-Bas et en Norvège.
Il y a 2 ans et 154 jours

des formations 100 techniques hitachi disponibles dans 8 centres

Pour apporter à ses clients une maîtrise technique complète de ses solutions, sur le Résidentiel et le Tertiaire, la marque Hitachi Cooling & Heating a étoffé ces derniers mois son pôle formation. Désormais, c’est une équipe de 4 formateurs, épaulée par une assistante, qui intervient dans 8 centres en France. Le but de ces formations, d’une durée de 1 à 3 jours, est d’aborder l’installation, la mise en service, ainsi que les diagnostics et la maintenance, sous un angle pratique, grâce aux manipulations des équipements en état réel de fonctionnement, représentant 50% du temps en plateaux techniques.
Il y a 2 ans et 154 jours

A Douarnenez, le tourisme ne fait pas les affaires des plus précaires

"A VENDRE - Ancienne capitainerie désaffectée (...) Il manque à Douarnenez un casino et un hôtel de luxe. Investisseurs, profitez (...) de cette occasion rêvée de faire du profit. Et ainsi bâtir la nouvelle image de Douarnenez: adieu la sardine et vive le Black Jack", détaille une publicité avec photo et diagnostic énergétique.Affichée dans une rue du centre-ville, sur la devanture de "Bobo Immo" ("L'agence de trop, l'agence qu'il vous faut"), ce pastiche d'annonce immobilière souligne par l'absurde les tensions suscitées par l'immobilier touristique à Douarnenez.Dernièrement, c'est la vente de l'Abri du marin qui a mis le feu aux poudres: cette grande bâtisse rose construite en 1912, classée monument historique, accueillait autrefois des pêcheurs. Elle doit bientôt être divisée en appartements haut de gamme par le groupe bordelais CIR, qui vante sur son site internet sa "vue exceptionnelle".Les appartements seraient vendus de 6.600 à 8.000 euros/m2, soit quatre fois le prix moyen à Douarnenez, selon les opposants au projet.Le groupe CIR n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP."Éviction des plus précaires""C'est la goutte d'eau dans un ras-le-bol gigantesque", lâche Rémi Garreau, 34 ans, du collectif "DouarnVendez", qui a rassemblé 500 manifestants et plus de 30.000 signatures contre cette vente.Le collectif, qui a détourné le nom d'une campagne publicitaire de la ville ("DouarnVenez"), dénonce les "effets pervers des politiques d'attractivité" touristique, qui entraînent une "éviction des plus précaires au profit des plus aisés", selon M. Garreau."Des immeubles entiers sont loués sur Airbnb" et "des gens qui se logeaient dans le privé doivent faire une demande de logement social", assure-t-il.L'organisme HLM Douarnenez Habitat compte ainsi 350 dossiers en attente pour 1.700 HLM, alors qu'il y avait encore quelques logements vacants il y a cinq ans. "La crise sanitaire a bouleversé le marché immobilier mais on ne sait pas si ça va durer", précise Catherine Cavatz, directrice générale de l'organisme.Selon elle, certains propriétaires privés reprennent leur logement pour le mettre en vente ou en location saisonnière, ce qui pousse leurs anciens locataires vers le logement social."Les personnes qui arrivent maintenant ont peut-être quelques difficultés à trouver du logement", admet la maire (sans étiquette) Jocelyne Poitevin, qui impute ces "difficultés" à l'absence de construction de logements collectifs par des promoteurs privés depuis dix ans.Mme Poitevin assume cependant de vouloir accueillir une population plus aisée pour améliorer les finances de la commune. "Il ne faut pas tirer à boulets rouges sur les gens qui ont un peu d'argent. On a besoin du tourisme", estime cette ancienne notaire.Le taux de résidences secondaires reste d'ailleurs faible (17,3% en 2021) par rapport à d'autres villes littorales, souligne l'élue. Mais leur nombre augmente rapidement et vient s'ajouter aux quelques 500 locations de courte durée recensées par le site d'analyses AirDNA."Un petit mouvement, dans une ville comme Douarnenez, peut produire de grands effets", pointe Maxime Sorin, du collectif Droit à la Ville, qui a mené un travail de "recherche action" sur le logement à Douarnenez.Le port de Cornouille, qui fut une des premières municipalités communistes de France, a connu de grands mouvements démographiques avec l'essor puis le déclin de l'activité sardinière. Et la ville est en situation de mal logement depuis de nombreuses années, selon M. Sorin."Le peu de résidences secondaires et de locations Airbnb qui se sont installées ont suffi à faire basculer la ville dans la crise", ajoute-t-il, citant des élèves de l'école de charpente qui ne peuvent pas se loger, ou des locataires invités à quitter leur logement l'été pour laisser la place aux touristes."La question c'est: comment continuer à vivre dans une ville abordable?", interroge Rémi Garreau, en plaidant pour une régulation plus forte des pouvoirs publics.
Il y a 2 ans et 154 jours

Hausse préoccupante des refus de prêt immobilier : près d’un compromis de vente sur dix n’aboutit pas à une vente définitive

Un chiffre confirmé par un sondage exclusif réalisé pour la circonstance par PAP.fr auprès de 10.828 candidats à l’achat entre les 22 et 27 novembre 2022 puisque 9,8% des acheteurs ont déclaré avoir fait l’objet d’un refus de prêt récemment.Des acheteurs qui témoignent que le financement devient une problématique centrale puisqu’ils sont 60,4% à déclarer être inquiets à ce sujet.* Taux de republication d’annonces : taux d’annonces ayant été dépubliées en raison de la signature d’un compromis de vente et qui fait l’objet d’une republication 4 à 8 semaines plus tard.9,8% des acheteurs ont fait récemment l’objet d’un refus de prêt !Parmi les raisons ayant conduit à un refus de prêt, les acheteurs concernés citent majoritairement un problème de taux d’usure : 62,1%. Les autres motifs arrivent loin derrière : taux d’endettement trop élevé (30,5%), situation professionnelle (21,7%), apport personnel insuffisant (20,2%). Enfin, on note parallèlement que le Diagnostic de performance énergétique (DPE.), auquel les banques prêtent de plus en plus attention, a été un obstacle dans 3,3% des cas.Une situation qui touche tous les profils…Les refus de prêts touchent tous les types de profils professionnels, y compris ceux qui pourraient sembler y échapper, à l’instar des salariés du privé en CDI qui représentent un peu plus d’un cas sur deux. Ainsi que toutes les tranches d’âges, avec un pic à 32% chez les 40-49 ans !Et pas uniquement les primo-accédants comme on pourrait le penser, puisqu’ils ne représentent que 37,1% des cas.Près d’un acheteur sur deux ayant fait l’objet d’un refus de prêt a modifié ses critères de recherche à la suite de ce refusLes refus de prêts ont conduit un peu plus d’un acheteur sur deux (52,2%) à modifier leurs critères de recherche. Quand le solde (47,8%) mise sur une baisse des prix…60,4% de l’ensemble des acheteurs ayant recours au crédit indiquent être inquiets du financement de leur acquisitionLa question du financement préoccupe tous les acheteurs, même ceux qui n’ont pas été confrontés à un refus de prêt puisque 60,4% des acheteurs indiquent être inquiets à ce sujet.Parallèlement, 92% des acheteurs anticipent une hausse des taux d’intérêt dans les prochains mois.Un problème qui ne concerne pas un acheteur sur trois !33,4% des répondants envisagent un achat comptant, sans avoir à recourir au crédit. Ce qui a été rendu possible par la revente de leur bien initial avant de se lancer dans un achat, quitte à passer par la location le temps de trouver la perle rare.Une stratégie mise en œuvre notamment par les retraités (58,1% des acheteurs au comptant sont retraités) qui ont pu épargner et qui se savent exclus du crédit. Mais cette solution (vendre avant de racheter) pourrait également aider des actifs qui auraient ainsi un profil plus favorable avec davantage d’apport personnel.41,4% des acheteurs tablent sur une baisse des prix dans les prochains mois.Interrogés sur la manière dont ils anticipent le marché, les acheteurs pensent majoritairement que les prix vont baisser (41,4%), quand 35,3% parient sur une stabilité. Enfin, 23,4% pensent que les prix vont continuer à monter.MéthodologieEtude réalisée à partir des données issues :d'une enquête réalisée, entre le 22 et le 27 novembre 2022, via un questionnaire en ligne auprès de 10.828 personnes en recherche active d’un bien immobilier à l’achat sur PAP.frdes données de republication d’annonces de vente, en novembre 2022, sur le site PAP.fr, dans un intervalle de 4 à 8 semaines après leur annulation.
Il y a 2 ans et 154 jours

Distributeur exclusif en France de control , EDMA lance un nouveau site internet dédié à ses appareils de mesure et de diagnostic laser

Le nouveau site www.condtrol.fr détaille l’intégralité de la gamme d’outils de mesure et de diagnostic laser CONDTROL ainsi qu’un assortiment de services. Devenu distributeur exclusif de la marque CONDTROL en France en mars dernier, EDMA lance le site internet intégralement dédié à cette large gamme d’appareils de mesure et de diagnostic laser.  Pensé et conçu pour […]
Il y a 2 ans et 156 jours

Le classement énergétique des stations de ski françaises : une avalanche de passoires énergétiques sous la menace de l’interdiction de louer

Les résultats sont éloquents : avec en moyenne près de 50% de logements considérés comme des passoires énergétiques, contre 16,9% en moyenne nationale - et jusqu’à 90% dans certaines d’entre elles - la plupart des stations de ski vont être touchées de plein fouet par l’interdiction de louer dès 2023 mais surtout en 2028. Etat des lieux de la situation. Jusqu’à 90% de logements F ou G dans certaines stations de ski ! Au moment où la saison hivernale va commencer, Heero, fintech spécialisée dans l’accompagnement à la rénovation énergétique et l’analyse des données du territoire a étudié la performance énergétique des logements dans 70 stations de skis, aussi bien des Alpes, du Massif central, des Vosges, du Jura et des Pyrénées (classement intégral en pièce jointe). Le constat est alarmant. Alors qu’en France, 16,9% des logements sont considérés comme des passoires énergétiques, les stations de ski étudiées comptent en moyenne 50% de logements avec un diagnostic de performance énergétique F ou G ! Et dans 30 stations sur 70, plus de la moitié des logements sont des passoires énergétiques, avec des écarts élevés selon les massifs et les stations : la part des logements énergivores va ainsi de 15% à Bellefontaine dans le Jura, station la plus économe du classement, à 90% de logements considérés comme des passoires énergétiques à Isola 2000, pourtant dans les Alpes du Sud!Pour Romain Villain, directeur général de heero : « Les stations de ski les plus énergivores, celles qui comptent plus de la moitié de passoires énergétiques au sein de leur parc de logements, se situent majoritairement dans les Pyrénées et les Alpes, alors qu’au contraire celles qui ont la plus faible part de logements F ou G, inférieure à un tiers du parc, se trouvent plutôt dans les Vosges, le Jura et le Massif central. Plusieurs facteurs sont en cause : l’altitude, la zone géographique, l’âge de construction des bâtiments, avec un impact écologique et économique à prévoir dans les années à venir très différent selon les stations et les massifs. »D’importants écarts liés à différents facteurs climatiques, architecturaux…Les stations de skis françaises, tant dans les Alpes que les Pyrénées ont commencé à émerger dès les années 20, notamment la station de Megève dans les Alpes ou Barèges et la Mongie dans les Pyrénées, puis dans les années 45.Courchevel 1850 est la 1ère station d’altitude construite sur un site vierge en 1946. La grande phase de développement des stations de ski s’est ensuite effectué dans les années 60-70 avec le plan Neige et la construction de stations toujours plus hautes en altitude - comme la Plagne, les Menuires, les Arcs - composées majoritairement d’appartements dans des résidences construites rapidement, avant la 1ère règlementation thermique, soumises à des températures plus rudes, avec une isolation parfois insuffisante et des systèmes de chauffage pas toujours performants. Ce n’est en effet qu’à partir de 1974 que la 1ère règlementation thermique fixe l’objectif de réduire de 25% la consommation énergétique des bâtiments neufs en limitant les déperditions de chaleur, avec notamment l’imposition de la mise en place d'une fine couche d'isolation thermique et l'installation de thermostat de chauffages.Pour Romain Villain : « L’histoire des stations de sports d’hiver françaises s’est faite en plusieurs étapes. D’abord nées à partir d’un village existant, les stations de ski se sont progressivement industrialisées pour s’implanter sur des sites vierges à la fois pour être au plus près du domaine skiable mais aussi pour pouvoir construire plus de bâtiments, avec une problématique davantage pratique et esthétique qu’énergétique à cette époque-là. Aujourd’hui beaucoup de stations construites dans les années 70 se retrouvent donc confrontées à la nécessité d’entretenir, voire de rénover massivement, leur parc de logements devenu vieillissant sous peine de ne plus pouvoir le louer. »C'est à partir des années 80 qu'on commence à construire des stations plus basses, mieux intégrées dans le paysage avec des chalets divisés en appartement, souvent de meilleure qualité, et peu énergivores comparés aux stations de skis des années 70.Mais au-delà des époques de construction et d'urbanisation des massifs, les écarts selon les massifs sont probablement liés aux altitudes. Le Jura, les Vosges et le Massif Central sont globalement moins soumis à des conditions extrêmes - à la fois en termes de climat actuellement utilisé dans le DPE mais aussi au moment de la construction, qui est ainsi plus facilitée que dans les Hautes Pyrénées par exemple, avec potentiellement des coûts moins élevés et donc des constructions ou des matériaux de meilleure qualité. Les conditions et matériaux de constructions ont donc un fort impact au-delà de l’âge des stations.A noter : le mode de calcul du DPE peut également avoir un impact non négligeable sur les mauvaises performances énergétiques des stations de ski. En effet, le DPE mesure une consommation d’énergie par m2. Les studios et petits appartements, très répandus en montagne, sont donc plus fortement pénalisés que les grands appartements, car ils consomment proportionnellement plus d’énergie par rapport à leur surface, avec les mêmes équipements de chauffage par exemple.Bientôt moins de biens à louer dans les stations de sports d’hiver : une autre difficulté économique à laquelle elles vont devoir faire faceDès cette saison, certaines stations de ski pourraient être impactées par la Loi climat compte tenu de l’état de leur parc de logements. En effet, dès le 1er janvier 2023, les logements G avec un DPE indiquant une consommation supérieure à 450 kWh par m2 seront interdits à la location. A partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés G seront concernés, puis à partir du 1er janvier 2028, les logements classés F seront sortis du parc locatif puis ceux classés E à partir du 1er janvier 2034.Pour Romain Villain : « A la base, la Loi Climat ne concernait que les locations longue durée, mais récemment le Ministre du Logement, Olivier Klein, a indiqué que les locations de vacances et meublés touristiques seront également concernés, ce qui va avoir un impact très négatif pour les stations de ski qui risquent de voir leur parc locatif diminuer en moyenne de moitié dès 2028, soit dans 5 ans seulement ! Car pour certaines d’entre elles, il sera matériellement impossible de rénover l’ensemble des logements concernés d’ici là… »Fort heureusement, d’ores et déjà certaines régions lancent des initiatives et aides pour améliorer la performance des stations. En Auvergne Rhône Alpes par exemple, Laurent Wauquiez, le président de la Région, a mis en place un nouveau plan pour la montagne de 100 millions d’euros, dont 10 millions d’euros consacrés pour la rénovation immobilière de loisirs et des centres de vacances notamment…Rénover son bien, un coût pour les propriétaires de résidences secondaires ou bailleurs, mais la possibilité d’obtenir des aides !Contrairement aux idées reçues selon lesquelles les aides sont souvent réservées aux acheteurs de résidence principale, il existe des dispositifs pour les résidences secondaires ou investissements mais ils sont bien sûr insuffisants, alors même que ceux-ci sont les plus contraints par la Loi Climat et sont en première ligne pour rénover les biens ces prochaines années.Le certificat d’économie d’énergie (CEE) : le logement doit avoir plus de 2 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le montant dépend des travaux réalisés et de la zone géographique. Exemple : jusqu’à 25 € d’aide par m² pour l’isolation des comblesMaPrimeRénov’ : le logement doit avoir plus de 15 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le dispositif est éligible pour jusqu’à 3 logements par propriétaire bailleur. Le montant est calculé selon les revenus et le gain écologique des travaux, avec des bonus possibles de 500 € à 1500 € si les travaux permettent de sortir du statut de passoire thermique. Sur la base de connaissance de plus de 150.000 travaux de rénovation énergétique, Heero estime à 450 € par m2 le budget moyen d’une rénovation énergétique pour gagner une ou deux classes de DPE. Quelques exemples de devis : Installation d’une VMC double flux : entre 4.000 € et 5.000 € Isolation des murs par l’intérieur : entre 60 et 120 € / m² Isolation des murs par l’extérieur : entre 80 et 120 € / m²Pour Romain Villain : « Il est certain qu’effectuer des travaux de rénovation a un coût, et que dans les stations de ski certains travaux peuvent être compliqués par l’altitude, par l’architecture existante ou par la taille des appartements souvent déjà réduites ne permettant pas forcément une isolation par l’intérieur. Certains travaux devront également être effectués au niveau des copropriétés notamment en ce qui concerne le système de chauffage, et pour cela, un audit énergétique des immeubles est un préalable indispensable. »
Il y a 2 ans et 162 jours

Les copropriétaires trop peu sensibilisés à la rénovation énergétique

C’est l’une des révélations de l’étude menée par Cotoit, syndic professionnel nouvelle génération, en partenariat avec BVA, auprès de 500 copropriétaires français [1]. Face à l’envolée des prix de l’énergie, ces charges risquent donc de s’alourdir de manière significative dans les prochains mois. Pour réduire la facture, une des options est d'accélérer la rénovation énergétique d’autant que près de 2 copropriétaires sur 3 n’ont pas encore été informés des nouvelles obligations leur incombant, dans le cadre de la loi Climat et Résilience. Un chantier essentiel qui concerne un grand nombre d'acteurs - copropriétaires, syndics, gestionnaires -, tous embarqués dans ces nouveaux défis à relever.Le montant des charges de copropriété est estimé aujourd’hui par les copropriétaires à 2.112 euros en moyenne, un budget en hausse ces dernières années pour 61% d’entre eux,Les dépenses d’énergie représentent le 1er poste cité au sein des charges de copropriété (32%) un poste voué à augmenter de manière significative au vu de la flambée actuelle des prix de l’énergie,74% des copropriétaires pratiquent d’ores et déjà des écogestes au quotidien au sein de leur logement,64% des copropriétaires interrogés n’ont pas été informés des nouvelles obligations réglementaires imposées par la loi Climat et Résilience.Les charges de copropriété, fortement impactées par la hausse des prix de l’énergieSelon 6 copropriétaires sur 10, les charges de copropriété ont augmenté ces dernières années. Leur montant s’élève aujourd’hui en moyenne à 2.112 euros selon les estimations des copropriétaires, avec de nettes disparités en fonction des régions et du type de syndic concernés. Ainsi, alors que les Franciliens évoquent un montant de 2.700 euros, celui-ci se situe aux alentours de 1.739 euros en régions.Dans ces charges, ce sont les dépenses d’énergie que les copropriétaires identifient comme pesant le plus lourdement. Elles sont ainsi citées par 32% des copropriétaires, devant l’entretien des parties communes (24%), les honoraires du syndic (15%) et la conciergerie (8%). Un poste énergétique significatif, de surcroît amené à augmenter fortement dans les prochains mois, face à la flambée des prix de l’énergie.Des copropriétaires qui ne semblent pas encore prêts à s’engager pleinement sur les questions énergétiquesDans ce contexte, les copropriétaires sont à la recherche de solutions pour soulager leur budget. La très grande majorité d’entre eux (74%) pratique d’ores et déjà des éco-gestes au quotidien au sein de leur logement. Dans le détail, plus de 9 sur 10 économisent l’eau en prenant des douches plutôt que des bains, tandis que 83% utilisent des LEDS pour réduire leur éclairage. Toutefois, cette prise de conscience semble se limiter essentiellement aux gestes de base. Lorsqu’il s’agit de baisser le chauffage, par exemple, ils ne sont plus que 62% à respecter les 19°C recommandés par le gouvernement.Quant à se lancer dans des actions plus engageantes, telles que le remplacement de ses appareils électroménagers par des équipements moins énergivores, une proportion plus faible encore (4 copropriétaires sur 10 seulement) s’y est attelée, tandis que près d’un tiers d’entre eux n’envisage tout simplement pas de le faire dans les prochains mois.Une méconnaissance des obligations réglementairesPar ailleurs, 64% des copropriétaires interrogés n’ont pas été informés par leur syndic des nouvelles obligations imposées par la loi Climat et Résilience. Celle-ci les contraint, notamment, à réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique pour tout bâtiment d’habitation dont le permis a été déposé avant le 1er janvier 2013. Elle instaure aussi l’élaboration d’un plan pluriannuel, assorti de la mise en place d’un fonds de travaux, afin de permettre la réalisation de travaux énergétiques au sein des copropriétés. Des mesures essentielles, qui pourraient aussi s’avérer utiles pour les copropriétaires dans leur recherche d’économie d’énergie.Pour Luigi Del Moral, directeur général de Cotoit : « Non seulement ces obligations sont réglementaires et les copropriétaires devront progressivement y faire face, mais elles offrent aussi une formidable opportunité de s’embarquer ensemble dans la transition énergétique. Ensemble, car cette démarche doit être menée conjointement entre les syndics de copropriété et les copropriétaires, afin que ces derniers soient en mesure de prendre les meilleures décisions pour leur habitat. »Un rôle essentiel de conseil et d’accompagnement des syndicsEn fonction des régions, de la santé du bâtiment et de la trésorerie de la copropriété, les mesures instaurées par la loi Climat et Résilience ne pourront toutefois pas être déployées partout au même moment. D’où l’intérêt de s’appuyer sur l’expertise des gestionnaires de syndics. Mais c’est aussi un nouveau changement que ces derniers doivent absorber, en plus de leur métier premier : il leur faut, comme toujours, se montrer réactifs face aux sollicitations de copropriétaires parfois impatients, mais aussi faire preuve de pédagogie et de clarté pour rendre le fonctionnement de la copropriété plus accessible et ce, d’autant plus quand les charges augmentent. Dans le même temps, les gestionnaires voient aussi leurs missions se complexifier, dans le cadre des nouvelles obligations en matière de rénovation énergétique. Aussi, leur métier va évoluer de facto pour s’adapter à la fois aux besoins des copropriétaires, au contexte économique défavorable, et aux enjeux environnementaux.Cotoit s’efforce ainsi d’accompagner les gestionnaires dans cette transformation, à travers la maîtrise complète des outils digitaux, une connaissance augmentée de leur parc immobilier, qui leur permet de jouer pleinement leur rôle d’interlocuteurs de proximité, la montée en compétence progressive sur des pôles d’expertise, ainsi qu’une gestion des portefeuilles limitée.Pour Luigi Del Moral : « Les gestionnaires de syndics constituent la clé de voûte de la rénovation énergétique, qui ne pourra se faire sans eux. Ils jouent ainsi un rôle essentiel d’accompagnement des copropriétaires face à ces évolutions, dans un contexte particulièrement compliqué. »[1] Méthodologie : enquête menée du 12 au 15 septembre 2022 par l’Institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de 505 copropriétaires français, âgés de 18 ans et plus. 88% d’entre eux ont recours à un syndic professionnel traditionnel ; 5% à un syndic bénévole non professionnel ; 4% à un syndic coopératif non professionnel ; 3% à un syndic professionnel en ligne. Étude disponible sur demande.
Il y a 2 ans et 162 jours

L’OPPBTP propose un pack sécurité pour mieux intégrer les personnels intérimaires

Comme tous les salariés du bâtiment et des travaux publics, et en particulier les nouveaux arrivants, ces collaborateurs ont besoin d’un accompagnement pour bien appréhender tous les aspects de la prévention et préserver ainsi leur santé et leur sécurité. Selon les axes prioritaires définis par son plan stratégique @Horizon 2025, l’OPPBTP lance une campagne ciblée sur l’intérim dans le BTP à compter du 2 novembre et jusqu’à la fin de l’année. Ce dispositif de communication, d’information et d’actions terrain a pour ambition de mobiliser les entreprises du BTP autour des problématiques de prévention des salariés intérimaires. Un « pack sécurité » est ainsi proposé, avec des conseils et des outils pratiques, pour anticiper l’arrivée des intérimaires, mieux les accueillir et les accompagner durant leur mission.Faire évoluer les mentalités autour de l’intérimEn raison de la grande diversité des activités et des variations importantes de charge au quotidien, le BTP fait fortement appel à l’intérim, lequel pâtit d’une forte sinistralité, bien supérieure à celle des salariés permanents. Qualité de l’intégration des intérimaires aux collectifs de travail et disponibilité des compétences requises, associées à la pression temporelle des chantiers, sont souvent à la base des trop nombreux accidents.Dans le cadre du plan @Horizon 2025, l’OPPBTP a retenu l’intérim parmi les thématiques d’action prioritaires pour baisser les accidents graves et mortels et améliorer les conditions de travail des salariés intérimaires. En 2022, l’OPPBTP lance donc une campagne auprès des entreprises du BTP. Une action auprès des entreprises de travail temporaire est envisagée pour 2024.L’OPPBTP propose, avec cette campagne 2022, de mettre en avant l’importance de la bonne intégration des salariés intérimaires dans les équipes et collectifs de travail en s’appuyant sur trois piliers :L’anticipation : définir précisément le rôle et les missions de l’intérimaire, évaluer ses compétences en particulier en termes de sécurité ;L’accueil : vérifier l’adéquation des compétences avec le poste proposé et s’assurer de la bonne compréhension des messages et des directives données ;L’accompagnement : nommer un compagnon tuteur pour guider l’intérimaire mais aussi veiller à intégrer ce dernier aux moments de prévention sur le chantier.Pour Julien Asselin, Directeur des campagnes ciblées en charge de la campagne intérim : « Bien souvent, les entreprises du BTP se focalisent sur l’accueil des intérimaires, mais un réel progrès est à faire pour anticiper l’arrivée et l’accompagnement du collaborateur durant sa mission. Il est important d’insister sur ces trois aspects car c’est leur combinaison qui va aussi améliorer la performance des chantiers et réduire les accidents. »À travers cette campagne l’OPPBTP souhaite aussi faire prendre conscience aux entreprises des bénéfices qu’elles peuvent retirer d’une bonne intégration de leurs intérimaires : réduction des accidents, amélioration de la performance des chantiers, montée en compétences grâce à un bon accompagnement, fidélisation du personnel et attractivité de l’entreprise, optimisation de la communication.Une campagne ciblée et complète à destination des entreprisesDès le 2 novembre et pour huit semaines, l’OPPBTP met en place cette campagne intérim à destination de toutes les entreprises du bâtiment et des travaux publics faisant appel au travail temporaire avec comme cible prioritaire les chefs d’entreprise, les référents prévention, les compagnons, les intérimaires...Pour cela l’Organisme a conçu sa campagne autour de trois axes essentiels :Le déploiement de moyens de communication importantsAfin de sensibiliser les entreprises au sujet de l’intérim, l’OPPBTP met à leur disposition un pack sécurité. Véritable boîte à outils, ce pack est disponible sur le site dédié de la campagne : www.LePackSECURITEinterimairesBTP.frPar ailleurs, un e-mailing sera diffusé aux entreprises ciblées et un dispositif de visibilité sera mis en place sur les réseaux sociaux ainsi que sur les sites d’information du BTP afin de renvoyer vers le site de la campagne.Une campagne d’information et de sensibilisationLes entreprises pourront retrouver une offre documentaire spécifique et très complète sur le site internet.Un large panel d’actions d’information avec des webinaires, des réunions terrain, des temps d’échanges au sein du réseau Club Avenir Prévention (Club Fidélité de l’OPPBTP);Des questions réponses traitant de l’ensemble des thèmes d’intérêt ;Des vidéos de sensibilisation et de témoignages ;Des fiches outils pratiques (demande de personnel intérimaire ; check-list intégration intérimaire ; liste de postes à risques particuliers ; formation obligatoire) ;Des kits d’information pour les salariés (quart d’heure sécurité ; réunion de sensibilisation...).À partir du mois de novembre, l’ensemble des entreprises du BTP recevront par mail un numéro de La lettre de Prévention BTP dans l’objectif de toucher un maximum d’entre elles.Une présence sur le terrain pour accompagner les entreprisesDurant toute la durée de la campagne, l’OPPBTP accompagnera directement sur le terrain des entreprises pour les aider à appréhender tous les enjeux liés au travail temporaire. L’Organisme proposera ainsi un diagnostic intérim aux entreprises qui le souhaitent. A partir d’un questionnaire sur leur organisation, les experts de l’OPPBTP étudieront leur situation et proposeront des solutions en phase avec leurs besoins.Cette action de proximité s’accompagne de la création d’une formation dédiée, « Accueil et formation Sécurité, réussir l’intégration de vos salariés permanents et temporaires » ainsi que d’une enquête en ligne à destination des chefs d’entreprises comme des compagnons.Les partenaires de l’OPPBTP sont aussi investis dans cette campagne : DGT, CNAM, CARSAT, INRS, CAPEB, FFB, FNTP, FSCOPBTP, SIST-BTP, ANACT à travers la mise à disposition de documentations et le relai de la campagne.
Il y a 2 ans et 163 jours

petites villes de demain un premier barometre lance

L'objectif du baromètre dévoilé par l’ANCT et le CSN ? Cerner les enjeux et à terme l’efficacité du programme Petites villes de demain sur la durée. Le tout en se basant sur divers indicateurs : le nombre de mutations, les prix de vente, l’origine des acquéreurs, voire le diagnostic énergétique.
Il y a 2 ans et 163 jours

Présentation par Caroline Cayeux du premier baromètre de l'immobilier des petites villes de demain

Ce baromètre est né de la volonté commune du Ministère en charge des collectivités territoriales et du Conseil supérieur du notariat de développer un outil permettant de mieux connaitre les évolutions de l'immobilier dans les Petites villes de demain, sur toute la durée du programme, de 2020 à 2026. Quatre indicateurs en particulier ont été choisis pour l'élaboration de ce baromètre annuel : le nombre de mutations, les prix de vente, l'origine des acquéreurs et le diagnostic énergétique. Ils permettront ainsi de délivrer une photographie de l'immobilier dans les petites villes, selon leurs caractéristiques, et d'avoir ainsi une approche dynamique d'une année sur l'autre.Principaux enseignements du 1er baromètre :Un marché dynamique, témoin d'un regain d'attractivité, caractérisé par une hausse importante des volumes des maisons et des prix des appartements ;Une augmentation volume des ventes de maisons anciennes dans les centres intermédiaires de 11,3% entre 2020 et 2021 ;Une augmentation des prix des appartements de 7% sur un an en 2021 ;Une augmentation de la part des acquéreurs provenant des métropoles de +3,2 % entre 2018 et 2021.« Ce premier baromètre du marché immobilier des communes Petites villes de demain nous apporte de précieux renseignements sur les volumes des ventes et les prix des biens, qui témoignent du dynamisme et de l'attractivité de ces territoires. Il donne aussi à voir la diversité des trajectoires des communes Petites villes de demain, confortant encore la forte territorialisation du programme et plus largement de l'action de l'Agence nationale de la cohésion des territoires », a déclaré Caroline Cayeux, ministre chargée des Collectivités territoriales.Retrouvez le baromètre immobilier des Petites villes de demain.
Il y a 2 ans et 163 jours

Le Cerib accompagne les entreprises de l’industrie du béton pour l’obtention du Label Engagé RSE de l’Afnor

L’accompagnement du Cerib dans la transition RSE des industriels du bétonLe Cerib propose un plan d’actions RSE pour accompagner les groupes, les ETI, PME et TPE dans cette transition. Cet accompagnement consiste à réaliser un premier diagnostic permettant d’évaluer leurs pratiques en matière de RSE au siège et sur les sites. Pour les entreprises qui souhaitent aller plus loin, le Cerib propose également un accompagnement pour les préparer à la labélisation AFNOR Engagé RSE.Sur la base du référentiel d’AFNOR Certification, cet accompagnement permet de réaliser une pré-évaluation, selon le modèle Engagé RSE, conclue par un rapport, puis de définir un plan d’actions pour préparer l’entreprise à la labélisation AFNOR Engagé RSE. Cette démarche permet de réduire la durée de l’évaluation de l’AFNOR et d’optimiser ainsi les coûts pour l’entreprise. L’entreprise accompagnée est par ailleurs davantage préparée à l’évaluation, grâce à une meilleure compréhension du référentiel.Le Groupe RECTOR LESAGE, premier industriel labellisé Engagé RSE AFNORLe groupe RECTOR LESAGE s’est engagé en 2021 dans une démarche RSE structurée en quatre axes : Décarboner ses produits et ses activités, Protéger l’environnement et préserver la biodiversité, Favoriser le bien être au travail, Ancrer ses activités dans les territoires. Il a aussi été le premier industriel du béton à s’inscrire dans la démarche Engagé RSE d’AFNOR Certification.L’accompagnement du Cerib a débuté au 3e trimestre 2021 par un pré-audit à blanc selon le référentiel Engagé RSE d’AFNOR Certification réalisé au siège et sur plusieurs sites du groupe. Les auditeurs du Cerib ont rencontré de nombreux collaborateurs et parties prenantes externes de RECTOR LESAGE afin d’évaluer la stratégie du groupe, ses pratiques et sa performance en matière de RSE.RECTOR LESAGE a pu s’appuyer sur les conclusions de ce pré-audit, puis sur un accompagnement personnalisé réalisé au 1er semestre 2022 par le Cerib pour se préparer efficacement à l’audit de labélisation en juin 2022 par l’AFNOR, tout en réalisant son premier rapport RSE.À l’issue de cette évaluation, AFNOR Certification a positionné le groupe porteur du label Engagé RSE au niveau « Confirmé » (3e niveau sur une échelle de 4 niveaux dont le dernier est celui de l’exemplarité).Pour Ronan Blanchard, président du directoire de RECTOR LESAGE : « Première entreprise de l’Industrie du Béton reconnue à ce niveau, nous entendons bien capitaliser sur cette reconnaissance méritée et nous remercions le Cerib pour l'efficience de son accompagnement. Ce résultat confirme la sincérité de notre engagement et les efforts collectifs fournis depuis deux ans pour opérer le changement de notre activité vers plus de durabilité. »
Il y a 2 ans et 165 jours

Béton pratique : Comment rénover des bétons patrimoniaux ?

L’une des premières étapes est la purge des bétons à traiter, comme ici sur la maison Jaoul de Neuilly-sur-Seine. [©Novbéton] 1 – Quelles sont les différentes problématiques, dont peuvent souffrir les bétons esthétiques à travers le temps ? Comment les identifier ?  Les bétons esthétiques, ou bétons apparents, sur lesquels il est nécessaire d’intervenir sont le plus souvent des bétons d’extérieur. Ils souffrent donc de pollution et d’encrassement. La teinte s’altère et devient terne. C’est un problème assez classique qu’il convient de reprendre par des techniques de maçonnerie traditionnelle. La principale cause de dégradation des bétons reste la corrosion des armatures. Les fers se corrodent au contact de l’air et de l’eau. Ils augmentent de volume et font éclater le béton. Il peut y avoir plusieurs causes à ce phénomène : la carbonatation qui conduit à une variation de pH du béton, les chlorures, les sulfates… Enfin, la fabrication du béton en elle-même peut être la source du problème. Si les matériaux ne sont pas utilisés à bon escient, cela peut provoquer l’apparition d’ettringite, qui finit par dégrader la résistance et la tenue du béton. Le savoir-faire dans l’utilisation du béton reste aussi très spécifique. Des défauts de mise en œuvre conduiraient à un vieillissement prématuré des bétons. 2 – Quelles sont les étapes préparatoires avant une intervention sur un béton à restaurer ? Lors de la purge, les armatures doivent être mises entièrement à nue, comme ici au Raincy sur le projet de l’église Notre-Dame-de-la-Consolation. [©Novbéton] a – La première étape, c’est le diagnostic. Celui-ci doit être réalisé à l’initiative du maître d’ouvrage, sous la direction d’un maître d’œuvre et d’un laboratoire spécialisé. Il faut caractériser le béton, sur un plan physique et sur un plan chimique. Il faut chercher à identifier sa formulation, son paramétrage chimique et dans quel état global il se trouve. Une cartographie de l’ouvrage est aussi à prévoir, afin de comprendre la logique du bâtiment, l’ampleur des dégâts et son état sanitaire général. Bien entendu, il s’agit là d’une étape très importante. En général, le laboratoire en charge du diagnostic émet des préconisations, utiles pour l’entreprise qui va réaliser les réparations. b – Une phase de recherche historique dans les archives peut venir compléter le diagnostic sur le terrain. Il s’agit alors de déterminer l’époque de la construction et la technique de mise en œuvre des bétons. Mais aussi de déterminer si le bâtiment a pu changer de destination au cours de son histoire. Cela peut orienter les actions des restaurateurs et aider à la compréhension de l’ouvrage. c – Vient ensuite la phase de recherche faite par l’entreprise de restauration. Il s’agit de déterminer la quantité de ciment à incorporer, de déterminer la carrière d’origine des granulats, afin de reformuler le béton le plus proche possible de celui de l’époque de construction. En particulier, en termes de teinte et de caractéristiques mécaniques. Enfin, des tests sont effectués pour trouver le geste de finition ou l’éventuelle forme du coffrage. Environ deux mois de mise au point sont souvent nécessaires.  3 – Comment intervenir sur ces bétons ? Quelles sont les techniques utilisées ? Et l’outillage ? L’entreprise cherche à rendre son intervention la moins visible possible, comme sur ce projet des Pierres Levées, à Meudon. [©Hervé Abbadie] a – Pour le nettoyage des façades et des parements, une campagne de tests est mise en place pour déterminer la meilleure technique à adopter. Parfois, un nettoyeur haute pression est utilisé, mais il peut apporter de nouvelles dégradations avec l’utilisation de l’eau.  b – L’hydrogommage est souvent préconisé. Il s’agit de projeter du sable sous haute pression dans le but d’ôter par abrasion l’encrassement du support. Dans le même ordre d’idées, la cryogénie permet de propulser des pellets de gaz carbonique, qui éclatent au contact du parement et décollent l’encrassement, en produisant peu de poussières. Enfin, des produits nettoyants sous forme de cataplasmes ou de compresses peuvent dissoudre et absorber les encrassements de surface. c – Les réparations débutent par la phase de purge. Tous les éclats de béton doivent être éliminés. Toutes les zones fissurées doivent être purgées, jusqu’à retrouver des armatures saines. Ce qui peut correspondre à une large zone. L’armature malade doit être entièrement mise à nue. Ceci, à l’aide de moyens matériels appropriés… d – Pour traiter au mieux le problème de corrosion, il convient d’avoir une approche globale et générale sur l’ensemble de l’ouvrage. L’une des solutions que nous utilisons consiste à appliquer un inhibiteur de corrosion sur l’ensemble de la façade. Par capillarité, la molécule va migrer dans le béton jusqu’à atteindre les armatures et les protéger de la corrosion dans leur globalité. En fonction des pathologies diagnostiquées sur l’ouvrage, peuvent aussi intervenir la protection cathodique, la réalcalinisation ou la déchloruration. e – La zone purgée est ensuite reprise à l’aide d’un mortier traditionnel formulé par nos soins, afin qu’il ne laisse le moins de traces possible de l’intervention.  4 – Comment rendre l’intervention invisible ? Le maçon cherche à retrouver les mêmes traces de coffrage. [©Novbéton]  Outre le fait d’approcher la formulation des bétons de réparation au plus près des bétons originels à traiter, il faut trouver la bonne technique de mise en œuvre, en fonction du support existant. Celle-ci se fait parfois par coulage à l’aide d’un coffrage spécifique. Mais dans la majorité des cas, la mise en œuvre se fait à la main, à l’aide d’une truelle. Il s’agit là du savoir-faire traditionnel du maçon. Il est capable de retrouver les gestes de ceux qui l’ont précédé pour “fondre” la réparation dans le reste de la construction. Chaque chantier étant unique, là encore, une série de tests est souvent nécessaire.  5 – Quelles sont vos préconisations pour la protection des bétons ?  Une longue étude de formulation des bétons est nécessaire pour retrouver les mêmes teintes. [©Novbéton]  Parfois, une solution hydrofuge, réversible, peut-être appliquée. Mais sa durée est limitée dans le temps. L’idée est de protéger les bétons de l’accumulation d’eau, paramètre accélérant la corrosion. Dans les faits, il n’y a pas grand-chose à faire pour protéger des bétons qui ont déjà été restaurés. Pour en savoir plus sur la restauration des bétons, retrouvez le guide “Les bétons du patrimoine”, rédigé par le GMH, 30€. Novbéton en bref Novbéton est une marque du groupe Aurige, créée par Lefèvre Rénovation et Rénofors, deux acteurs majeurs de la restauration du patrimoine et des Monuments historiques, en France. En mettant en commun leurs domaines d’expertise, les entreprises ont donné naissance à cette marque spécialisée dans la restauration et la préservation du patrimoine architectural français du XXe siècle. Essentiellement issu de l’architecture et de la construction en béton. Sujet réalisé en collaboration avec Louis-Marie Sevez d’Alzon, ingénieur d’affaires pour Novbéton
Il y a 2 ans et 175 jours

Diagnostic de performance énergétique (DPE) : il est urgent de restaurer la confiance

La DHUP a présenté une feuille de route pour l’amélioration de la qualité des DPE avec 3 axes de travail : la création d’une fiche technique qui devra être remplie par les propriétaires et administrateurs de biens avant le passage du diagnostiqueur ; le renforcement des compétences de ces derniers avec l’organisation d’une journée de sensibilisation ; et enfin un dernier axe portant sur l’outillage des organismes de certification. Ce plan d’actions n’est hélas pas suffisant car si la filière souhaite rétablir la confiance, elle doit travailler sur la concrétisation d’une carte professionnelle comme une vraie garantie de compétences et de savoir-faire du diagnostiqueur. C’est la proposition de la CDI FNAIM.Pour Yannick Ainouche, président de la Chambre des diagnostiqueurs (CDI) FNAIM : « Les propositions de la DHUP vont dans le bon sens, c’est une première marche. Mais Les problèmes, nous les connaissons. Sans nier la professionnalisation de notre filière depuis 20 ans, il demeure des pratiques que nous devons aujourd’hui éradiquer : des prix au ras des pâquerettes incompatibles avec une qualité standard, des techniciens qui lancent leur activité simplement avec leur certification en poche, des formations qui ressemblent à du bachotage... Notre profession doit avoir l’ambition d’aller plus loin pour casser cette spirale infernale qui dégrade sans cesse l’image du diagnostic. Il faudra davantage qu’une journée de sensibilisation et une fiche technique que le propriétaire n’aura sans doute pas remplie... » et précise « finalement la vraie question à se poser porte sur la garantie des compétences des diagnostiqueurs, c’est ainsi que notre profession lèvera la défiance à son égard. Nous nous devons plus de rectitude. »Une carte professionnelle D pour exercer le métier de diagnostiqueurLa carte T immobilier, appelée également carte de transaction immobilière, permet aux professionnels d'exercer les activités d'intermédiaire immobilier. L'obtention de cette carte fait partie des différentes obligations définies par la loi Hoguet n°70-9 du 2 février 1970.Pourquoi ne pas appliquer ce modèle au métier de diagnostiqueur immobilier ? La filière a besoin de restaurer la confiance. C’est urgent, vital même, avec l’avènement prochain de l’audit énergétique, levier de la rénovation, et pour lequel les diagnostiqueurs aspirent à jouer un rôle essentiel.Ainsi sans ce sésame, le diagnostiqueur n’aura pas la possibilité de monter son cabinet, ni d’exercer, ni de s’assurer.Pour Yannick Ainouche : « Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas de doublonner l’actuelle certification, mais d’apporter un vrai gage de qualité, une garantie sur la compétence, et n’ayons pas peur du mot, sur notre déontologie aussi. »Pour que cette carte professionnelle ne soit pas un pur gadget ou un label commercial, elle doit être adossée à un système de qualité indépendant et impartial. Par exemple une commission indépendante dotée d’un fonctionnement démocratique pour veiller à la délivrance et au maintien des cartes. Son obtention serait conditionnée par des prérequis, par un minimum d’expérience, deux ans par exemple en tant que salarié, ou six mois de stage pour un nouvel entrant. Que quiconque dispose d’une réelle expérience terrain et connaisse réellement l’écosystème du diagnostic avant d’ouvrir son propre cabinet.La CDI FNAIM souhaite également inclure à ce projet le règlement des prestations des diagnostiqueurs à la vente, c’est-à-dire chez le notaire, comme pour les agents immobiliers, avec une base tarifaire qui serait un pourcentage sur le prix de vente. Les diagnostiqueurs n’auront ainsi plus à gérer de longs processus de recouvrement de leurs factures, qui sont légion dans cette profession.Pour Yannick Ainouche : « Oui, j’ai conscience de ce que cela implique, mais il est peut-être temps de voir au-delà des petits intérêts personnels et de réfléchir à ce que nous voulons faire de notre filière dans l’intérêt général. Par ricochet, cette carte professionnelle amènera aussi à se pencher sur le système de certification ou la formation. Pour asseoir la crédibilité de cette carte, nous devons aussi disposer d’un conseil de discipline. En cas de faute grave, avérée, nous ne devons pas craindre de priver un cabinet de sa capacité à exercer, en le suspendant ou en le radiant. Ce qui pourrait par exemple dissuader certains cabinets de faire encore travailler des techniciens sans certification. Ne nous voilons pas la face nous savons bien que ces pratiques, même si elles sont marginales, persistent. »Ainsi pour résumer, la carte D ce serait :La garantie d’un savoir-faire, avec des minima de formationUn gage pour le consommateur avec signe de qualité reconnu et commun à toute la professionUn conseil de discipline pour éviter les dérivesUn prix plancher pour en finir avec le diagnostic low costUn règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n’a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la professionComment ?La CDI FNAIM va prochainement lancer une plateforme participative ouvert à tous les diagnostiqueurs. L’objectif est simple : mener collectivement une réflexion démocratique avec un appel à contributions afin de construire les contours de la carte D et ses implications.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, avec la création d’une carte « D » délivrée par une autorité indépendante
Il y a 2 ans et 175 jours

Flir One Edge Pro, la première caméra infrarouge mobile véritablement sans fil

Contrairement aux modèles précédents, la FLIR ONE Edge Pro nouvelle version n'a pas besoin d'être matériellement connectée à l'appareil mobile auquel elle est associée, et ne se décline pas en plusieurs modèles selon les divers systèmes d'exploitation, ce qui lui confère une flexibilité maximale pour les inspections thermiques.« La FLIR ONE Edge Pro est la caméra mobile thermique-visible la plus polyvalente et la plus sophistiquée à ce jour, grâce à son format amovible, conçu pour offrir une prise en main des plus confortables. Elle offre une flexibilité nettement supérieure en rendant inutile l'emploi de ports de connexion ou de systèmes d'exploitation spécifiques », déclare Chris Bainter, vice-président du marketing et du développement commercial chez Teledyne FLIR. « En plus de la nouvelle conception matérielle, Teledyne FLIR fournit plus d'outils logiciels pour permettre aux utilisateurs novices et non formés d'effectuer des inspections thermographiques, de traiter les images obtenues et de créer des rapports. Parmi les utilisations courantes de la caméra figurent notamment l'inspection des bâtiments, la réparation automobile et les applications de maintenance industrielle. »Conception flexible et cependant robusteConforme à la norme « RESNET » et à la certification IP54, la FLIR ONE Edge Pro dispose d'un système d'attache à ressort conçu pour permettre aux opérateurs de fixer la caméra sur de nombreux modèles de téléphones mobiles et de tablettes. Grâce à la connexion Bluetooth et Wi-Fi combinée, les utilisateurs peuvent utiliser l'Edge Pro jusqu'à 30 mètres de distance de leur appareil mobile, ce qui leur permet d'inspecter efficacement les endroits difficiles d'accès ou de conserver, selon les situations, un périmètre d'intervention sécurisé.Dotée d'une caméra thermique Lepton® radiométrique d'une résolution de 160 × 120 associée à une caméra à lumière visible, la FLIR ONE Edge Pro offre une qualité d'image et des capacités de traitement garantissant d'excellents résultats. Outre VividIR, un système de traitement qui associe plusieurs images pour générer une image finale d'une plus grande netteté, MSX® permet de combiner les caméras entre elles. La fonction brevetée MSX d'amélioration de l'image superpose le détail des contours (fournis par la caméra visible) sur l'image thermique sans sacrifier les données thermiques, et optimise ainsi la netteté et le rendu de l'environnement pour faciliter la prise de décision.La FLIR ONE Edge Pro possède également une batterie d'une autonomie supérieure à celle des générations précédentes de la FLIR ONE et un témoin de charge clairement visible, ce qui la rend parfaite pour les inspections un peu plus longues (restaurations après sinistre, inspections d'habitations, audits énergétiques et diagnostic des équipements industriels).Un plus grand nombre d'images et de rapportsPour le stockage dans le cloud, le traitement des images et la création de rapports, la FLIR ONE Edge Pro dispose d'un vaste ensemble de logiciels Teledyne FLIR, parmi lesquels Tools Mobile, Ignite cloud et le logiciel de bureau FLIR Thermal Studio. Les utilisateurs peuvent ainsi partager facilement les photos thermiques Edge avec les clients et les intégrer de manière fluide dans les rapports professionnels.De plus, les développeurs d'applications ont accès au kit de développement logiciel (SDK) FLIR ONE pour créer des applications personnalisées, exclusivement utilisables avec la FLIR ONE Edge Pro.La caméra est disponible sur commande au niveau mondial depuis le 10 novembre.
Il y a 2 ans et 181 jours

La Caisse d’Épargne Ile-de-France finance la transition et la rénovation énergétique des travaux de copropriété

A l'occasion du Salon de la Copropriété, qui s'est tenu les 8 & 9 novembre 2022 à la Porte de Versailles, la banque Francilienne a présenté ses solutions de financement à destination des syndics de copropriétés.Une équipe nationale dédiée pour répondre aux besoins d'un marché complexe (toutes régions confondues)Avec une direction des Copropriétés, composée d'une trentaine de collaborateurs répartis sur l'ensemble du territoire national avec 10 chargés d'affaires dont 6 agences en régions (Lille, Nantes, Lyon, Bordeaux, Marseille et Montpellier) et 2 agences en charge du traitement des dossiers basées au siège de la Caisse d'Epargne Ile-de-France, la banque francilienne a constitué une Direction commerciale exclusivement dédiée aux besoins du marché. Les Chargés d'Affaires ont pour mission de faire connaître l'offre de prêt collectif, de former, d'accompagner et de sensibiliser les syndics.La banque s'est ainsi donnée pour but d'accompagner tous ses clients vers la transition énergétique et l'inclusion sociale en Ile-de-France afin de de participer au verdissement et à la réhabilitation d'un parc vieillissant. Elle est d'ailleurs investie dans le financement, avec les collectivités locales, de copropriétés dites « fragiles ». Son ambition est d'obtenir l'adhésion d'un plus grand nombre de syndics à travers la digitalisation de l'ensemble des process de traitement des dossiers de financement des prêts collectifs de copropriété.« Le marché de la copropriété est complexe avec de réels besoins et attentes. Dans un contexte de crise énergétique, de forte demande avec des possibilités de financement restreintes, la Caisse d'Epargne Ile-de-France propose une offre qui répond en tout point aux besoins des copropriétés face aux enjeux de rénovation énergétique. Par le préfinancement des aides publiques versées à la réception des chantiers, nous jouons pleinement notre rôle de facilitateur de projets en donnant de la souplesse en amont aux copropriétés y compris celles dites fragiles. » explique Christophe BERFINI, Directeur des activités Syndics et Administrateurs de biens à la Caisse d'Epargne Ile-de-France.Une offre complète de financementL'offre à destination des copropriétés de la Caisse d'Epargne Ile-de-France s'articule autour de 3 produits phares et répond à des attentes bien spécifiques :Copro 100 : ce prêt est contracté au nom du syndicat des copropriétaires avec des prélèvements réalisés individuellement sur le compte de chaque copropriétaire. Il est consenti sans limite d'âge, sans questionnaire de santé, une garantie spécifique permettant de désolidariser les copropriétaires entre eux et de choisir la durée du prêt (comprise entre 3 à 20 ans). En cas de défaillance, c'est la banque francilienne qui met en place les actions de recouvrement.Aujourd'hui, seule la Caisse d'Epargne Ile-de-France propose un tel dispositif qui satisfait non seulement les syndics de copropriétés mais également l'ensemble des copropriétaires.Eco Prêt à taux zéro copropriété : l'obligation de travaux de rénovation pour les bâtiments particulièrement énergivores est désormais inscrite dans la Loi. Ce prêt à taux zéro bonifié par l'Etat sert à financer les travaux de rénovation énergétique des copropriétés. Il répond aux enjeux pour accompagner et accélérer la réduction de l'empreinte carbone des immeubles d'habitation et l'atteinte de la performance globale du bâti.Octroyé sous conditions, Il est prélevé directement sur le compte du syndicat de copropriétaires.Il présente toutefois un avantage certain pour les souscripteurs (propriétaires de lots à usage de résidence principale) : un prêt à taux 0% qui peut financer jusqu'à 50 000€/lot (sur une performance globale du bâti) pour une durée maximale de 20 ans.Il s'agit d'un véritable levier de financement de la rénovation énergétique.Préfinancements des subventions publiques : cette solution concerne les aides de type « Ma Prim' Renov », les dispositifs de l'ANAH ou des collectivités locales. Un préfinancement jusqu'à 100% des subventions collectives (et des subventions individuelles sous conditions) garantissant le bouclage financier spécifique d'un chantier de copropriété.[1] Selon l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH)[2] Evolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan)[3] Diagnostic de performance énergétique (DPE)
Il y a 2 ans et 182 jours

Feu vert pour la nomination de Castex à la RATP, retour aux fondamentaux

Entendu mardi soir par la commission de l'aménagement du territoire du Sénat puis mercredi matin par celle du développement durable de l'Assemblée, M. Castex a recueilli 52 voix des parlementaires contre 27. Sa nomination au poste de PDG de la Régie doit maintenant être confirmée en Conseil des ministres."Ma priorité des priorités, c'est le coeur de métier, et le cœur de métier, c'est répondre aux attentes des usagers" en Ile-de-France où la RATP a actuellement du mal à faire circuler correctement ses bus et ses métros, a-t-il déclaré.La première difficulté, "l'ugence absolue", "c'est celle de la continuité et de la qualité du service", a-t-il reconnu. La faute à une pénurie de conducteurs due à des difficultés de recrutement et à un fort absentéisme. Il se donne trois semaines pour établir un "diagnostic partagé" et "trouver des outils supplémentaires" pour rétablir la situation, avec un "enjeu de qualité de vie au travail".M. Castex entend en particulier accroître la présence humaine au contact des voyageurs, et "humaniser au maximum (le) service".Concernant les salaires, il entend anticiper l'ouverture des négociations annuelles obligatoires (NAO) avec les syndicats dès sa prise de fonction. Les agents ont déjà bénéficié d'une hausse moyenne de 5,2% des rémunérations cette année, a-t-il remarqué à la veille d'une grève qui s'annonce très suivie.Plus généralement, les priorités du prochain patron de la RATP seront la ponctualité, la régularité, la propreté, la sécurité, la lutte contre la fraude, la qualité de l'information donnée aux voyageurs et la modernisation de la billettique.Le credo de l'ancien Premier ministre sera "écoute, concertation, proximité", a-t-il ajouté.Parler à Christophe BéchuJean Castex compte en particulier faire "un état des lieux très précis de ce qui marche, de ce qui ne marche pas" avec Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité régionale des transports présidée par Valérie Pécresse.Parmi les "difficultés" qui attendent le futur PDG de la RATP, proposé par Emmanuel Macron, M. Castex a aussi cité l'envolée de la facture d'électricité, qui devrait passer de 210 millions d'euros l'an dernier à environ 265 millions cette année et atteindre entre 480 et 550 millions l'an prochain."Il va falloir voir (...) quelles solutions peuvent être trouvées avec IDFM et avec l'Etat", a-t-il noté.A ce propos, M. Castex a précisé qu'il parlerait de concurrence au gouvernement avec le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, puisque la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique lui a interdit d'aborder cette question particulière avec des ministres qui étaient dans son gouvernement -- ce qui n'était pas le cas de M. Béchu.Quant à l'important développement des filiales de la RATP, hors d'Ile-de-France et dans de nouveaux secteurs, ces dernières années, M. Castex est moins enthousiaste."La diversification des activités est importante, elle fait sens, mais en aucune manière elle ne doit nous détourner de notre mission première et fondamentale", a-t-il remarqué.En clair: la priorité est désormais de faire fonctionner la RATP en Ile-de-France, et la Régie devrait "recentrer" son action hors de son domaine historique, par exemple en se concentrant sur les métros automatiques, selon lui.Jean Castex, qui est depuis le 18 août président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit), souhaite "se rendre utile pour la Nation"."Je ne cherche pas à être recasé. (...) Quand on veut recaser des amis c'est plutôt dans des sinécures. Je ne suis pas certain que ce soit le cas", a-t-il lancé, rappelant qu'il est passionné de transports et qu'il avait été en 2019 candidat pour diriger la SNCF. "Les défis ne manquent pas et ça me motive beaucoup."Et s'il ne veut plus faire de politique, M. Castex a insisté sur la nécessité d'investir dans les transports publics.
Il y a 2 ans et 183 jours

Emploi : Favoriser la mixité dans le BTP, autodiagnostic et bonnes pratiques

ÉDITION SPÉCIALE BATIACTU RH DAY. Défi majeur du secteur du BTP, la mixité est certes en marche, mais reste encore beaucoup trop lente dans les faits. À l'occasion du Batiactu RH Day, une table ronde est revenue sur les leviers permettant d'améliorer l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à travers la présentation d'un guide publié par le syndicat des entreprises générales EGF.BTP (FFB). Découvrez le replay.
Il y a 2 ans et 187 jours

Rénovation : faut-il mieux adapter la réglementation et le DPE au patrimoine ?

DÉCRYPTAGE. Certaines réglementations ainsi que le diagnostic de performance énergétique ne sont pas adaptés au bâti ancien, selon des acteurs du patrimoine. Quand certains rappellent les gestes de bon sens pour rénover une ancienne construction, d'autres plaident pour un cadre réglementaire et des outils dédiés aux sites patrimoniaux.
Il y a 2 ans et 190 jours

Sitowie se dote de solides moyens pour révolutionner la maintenance prédictive des bâtiments

Sitowie annonce lever 1,7 million d’euros auprès du PRVF géré par Karista, de Paris Business Angels, de Femmes Business Angels ainsi que des sociétés d’investissement WinEquity et Unico pour accélérer son développement en France. La start-up francilienne a pour ambition de mettre à disposition des acteurs de l’immobilier et des gestionnaires de parc une solution innovante permettant de prédire la dégradation de leurs actifs et de prolonger la durée de vie des bâtiments tout en luttant contre les émissions carbone. Elle compte d’ores et déjà plusieurs clients : bailleurs sociaux, collectivités, foncières, directions immobilières sont en effet demandeurs de plus de rationalisation dans leur programmation.Créée en 2018 par Pauline Koch – architecte de profession et diplômée de l’École des Ponts ParisTech – Sitowie regroupe aujourd’hui une équipe d’une quinzaine de collaborateurs aux profils techniques et scientifiques de haut vol (docteurs en simulation numérique, matériaux, génie civil, développeur…). La direction scientifique est assurée par Yann Lefeuvre, disposant lui-même d’une expérience de 20 années dans le secteur de la construction.Vieillissement intelligent des bâtiments : un enjeu pour lequel se mobiliserBien vieillir est un enjeu essentiel qui ne touche pas seulement les humains : les bâtiments sont eux aussi concernés. Ainsi, de nombreux professionnels de l’immobilier en France prennent enfin la mesure du défi du vieillissement de leurs actifs immobiliers.Pour autant, de nombreux gestionnaires de parc se trouvent démunis lorsqu’il s’agit de lutter contre ce problème. Quel est le budget optimal pour bien entretenir mon parc ? Dans un budget contraint, comment s’y prendre ? Comment fiabiliser mes plans de travaux et réduire considérablement les dépassements budgétaires ? Est-ce que les travaux programmés vont apporter des économies substantielles et le ROI attendu ? Comment concilier augmentation des rendements et obtention du label ISR, très important pour la réputation de l’entreprise et les financements ?Autant de questions qui, jusque-là, ne trouvaient pas de réponses simples et directes notamment parce que les données disponibles sont souvent insuffisantes, les entreprises ne sont pas encore assez « data-driven » et ne savent pas où se procurer les données manquantes nécessaires, les maquettes BIM compliquées et trop onéreuses…La solution innovante apportée par SitowieFace à ce diagnostic, Sitowie apporte une solution concrète aux entreprises gérant un parc immobilier, quelle que soit leur maturité dans le domaine de l’utilisation des données, pour mettre en place une maintenance prédictive efficace, porteuse de sens et génératrice d’économies et de gains financiers.La start-up commercialise une plateforme SaaS nommée Predibat qui permet, à partir des données existantes chez le client, de générer automatiquement un référentiel technique structuré autour d’une maquette BIM simple mais suffisante en exploitation. Les jeux de données sont complétés par de l’open-data. Selon l’état des données, il est possible de générer en 1 minute la maquette BIM d’un bâtiment. A partir de ce référentiel fiable et structuré, l’utilisateur a accès à des scores de risques et de dégradation actuels et futurs pour chaque composant. Grâce à l’outil, il dispose d’une première stratégie de travaux optimisé en fonction d’un budget cible, stratégie qu’il peut amender au besoin. Il va pouvoir suivre l’avancée des travaux et comparer le prévisionnel avec la réalité.Les défis relevés par Sitowie sont cruciaux pour l’ensemble du secteur puisque prolonger la durée de vie des bâtiments permet de :Contribuer positivement à la lutte contre le réchauffement climatique : Sitowie permet de réduire jusqu’à 34% l’empreinte carbone des bâtiments et s’attèle maintenant à réduire la consommation énergétique. Allonger la durée de vie des composants d’un bâtiment permet de réduire son empreinte carbone, de consommer moins de ressources premières et de mieux contrôler la consommation énergétique. Alors que la réglementation se durcit sur ces points (décret tertiaire, label ISR…), la pénurie actuelle de matériaux et d’énergie renforce la pertinence de ces réflexions.Améliorer la rentabilité financière des actifs immobiliers : grâce à Sitowie, il est possible de passer d’une maintenance curative, purement réactive, à une stratégie prédictive et d’économiser jusqu’à 35% sur les budgets de maintenance et d’investissement.Sitowie offre également une solution pour digitaliser facilement et à moindre frais les données immobilières. D’après les premiers retours clients, la solution permet de gagner à minimum 25% sur les process internes en facilitant considérablement la génération d’un référentiel technique, la construction et le chiffrage des programmations de travaux ainsi que leur suivi.« Les professionnels de l’immobilier doivent impérativement se mobiliser pour la planète et pour eux-mêmes. Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie : il représente 43 % des consommations énergétiques françaises. Il produit chaque année plus de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, soit près du quart des émissions nationales, d’après le ministère de l’environnement. Il existe désormais des solutions fiables, économiques et performantes pour assurer une plus grande durabilité et rentabilité des bâtiments. C’est d’autant plus important dans le contexte actuel de pénurie. Allons-y ! », explique Pauline Koch, CEO de Sitowie.« Le secteur de la construction est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre mais peu de solutions s’attaquent au parc existant et au cycle de vie du bâtiment post construction. La solution Sitowie est au coeur des préoccupations des acteurs de l’immobilier : rendre le bâtiment plus durable tout en maitrisant les coûts de maintenance pouvant représenter jusqu’à 80% des coûts d’un projet le long du cycle de vie. Nous sommes fiers d’accompagner Pauline et Sitowie dans ce projet ambitieux », conclut Benjamin Zerbib directeur d’investissement chez Karista.L’entreprise est par ailleurs entourée par des mentors comme :Christian Cleret, Président d’honneur de l’ADI, Co-président du Groupe RBR 2020-2050 Plan Bâtiment Durable ;Philippe Jouan, Président Jouan & Associés, Ancien Président RICS France ;Pierre Schoeffler, Global Asset Allocation & Sustainable Investing Advisor, Conseiller du Président La Française ;Thierry Thibaux, Ancien Directeur Technique d’EIFFAGE Travaux Publics ;Jean-Michel Torrenti, Chercheur à l'université Gustave Eiffel, Professeur à l'École des Ponts ParisTech.
Il y a 2 ans et 190 jours

Franciaflex présente Qwidi, un nouveau service connecté dédié aux installateurs

Une utilisation simple et sécuriséeLa mise en service de Qwidi est simple et rapide, elle s'effectue sans branchement grâce à une application mobile et un boîtier de connexion. L'installateur peut télécharger gratuitement l'application Qwidi sur l'App Store ou Google Play.Une fois le boîtier sous tension, Qwidi se connecte automatiquement à l'application via Bluetooth. Les échanges avec le produit Well'com se font alors de manière entièrement sécurisée.Un outil très précis et opérationnelIntuitif, ce service connecté est conçu pour faciliter le travail des installateurs et leur faire gagner du temps sur leurs chantiers.Qwidi est équipé de nombreuses fonctionnalités permettant de réaliser toutes les opérations de réglage et de dépannage des volets et stores motorisés Well'Com. Parmi les fonctionnalités proposées, un « pas à pas » indiquant au professionnel les actions à effectuer ainsi qu'une fonction exclusive de diagnostics qui alerte en cas de problème. Celle-ci permet de déterminer l'origine du dysfonctionnement et gagner du temps pour effectuer les réparations nécessaires. Pratique, le boîtier Qwidi n'est pas encombrant, une fois la connexion établie, l'installateur peut fixer l'appareil à sa ceinture à l'aide de la pince située à l'arrière du boitier.
Il y a 2 ans et 191 jours

PAP.fr propose le seul outil de calcul d’une révision de loyer qui intègre les dernières contraintes réglementaires

Les particuliers désireux de calculer leurs révisions de loyers pourront se tourner en toute confiance vers PAP.fr pour disposer d’un calcul conforme aux nouveautés règlementaires. Loi « Pouvoir d’achat » : de nouvelles règles qui complexifient les révisions de loyer !Afin de limiter les effets de l'inflation sur les loyers d'habitation, la loi « Pouvoir d’achat », entrée en application le 16 août 2022, prévoit que :Les réindexations annuelles de loyers sont plafonnées pendant un an, de mi-octobre 2022 à mi-octobre 2023.Les réindexations diffèrent désormais selon l’emplacement géographique du bien et 3 zones sont créées, chacune avec leurs propres indices : (1) France métropolitaine, (2) Corse et (3) Outre-mer.Parallèlement, les logements situés en métropole, classés F ou G d'après leur DPE. (Diagnostic de performance énergétique), dont le bail a été conclu ou tacitement reconduit depuis le 24/08/2022, ne peuvent plus faire l’objet d’une réindexation de loyer, ce dernier étant gelé.Dans ce contexte, il est très important pour les propriétaires bailleurs d’intégrer ces nouvelles règles ! Et c’est justement ce que leur permet de faire le nouvel outil de calcul de réindexation de loyer mis en ligne sur PAP.frPAP.fr est le premier site à proposer un outil à jour, tenant compte des nouvelles modalités de calculTous ces calculs s’effectuent simplement, en tenant compte des nouveaux indices par zone géographique, en quelques secondes depuis cette page.Aucun autre site ne propose, pour l’heure, un simulateur à jour, puisque l’ensemble des outils disponibles restent programmés avec les paramètres antérieurs au 14 octobre 2022 : INC. (accessible depuis Service-Public.fr et Ministère de la Transition Energétique), ANIL (Agence nationale d’information pour le logement), etc. Ce n’est pas la première fois que PAP (Particulier à Particulier) se distingue par sa réactivité et son exhaustivité sur un sujet équivalent puisque PAP.fr est également le seul site qui calcule et affiche automatiquement dans les annonces les plafonds de loyers dans toutes les communes soumises à encadrement des loyers (incluant Bordeaux et Montpellier depuis juillet dernier).Pour Corinne Jolly, Présidente de PAP (Particulier à Particulier) : « dans un contexte réglementaire qui évolue sans cesse, mettre à disposition des particuliers des outils fiables et mis à jour en permanence, contribue à sécuriser les locations de particulier à particulier qui, rappelons-le, représentent 66% du marché ». Les nouvelles modalités de révision des loyers, dans le détailL'augmentation du loyer selon ces IRL est plafonnée à des taux plus ou moins importants selon la situation géographique du logement. Il est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;2,50% dans les régions et départements d'outre-mer ;2% en Corse. Depuis le 14 octobre 2022, l'Insee publie temporairement non plus un seul, mais 3 indices qui intègrent ces 3 plafonnements. Il convient donc d'utiliser l'indice qui correspond : selon que le logement est situé en France métropolitaine, dans les régions et départements d'outre-mer ou en Corse. La clause d'indexation des contrats de location signés entre le 14 octobre 2022 et le 13 janvier 2023 est complétée en indiquant celui des indices du troisième trimestre 2022 qui correspond au lieu où se situe l'immeuble : « le dernier indice publié étant celui du troisième trimestre 2022 qui s'élève à 136,27 (pour un logement situé en France métropolitaine) ». Si le logement est situé en outre-mer, la valeur de l'IRL du troisième trimestre 2022 à indiquer est 134,96. Si le logement est situé en Corse, la valeur de l'IRL du troisième trimestre 2022 à indiquer est 134,30. Exemples de calcul de révision des loyers depuis le 14/10/2022, pour un bail signé le 1er novembre 2021 (indice de référence : 3ème trimestre 2021 dont la valeur est 131,67).Le logement est situé en France métropolitaineNouveau loyer = 1.000 € x 136,27 (nouvel indice pour un logement situé en France métropolitaine) / 131,67 (ancien indice) = 1.035 € (soit une augmentation de 3,49%).Le logement est situé en outre-merNouveau loyer = 1.000 € x 134,96 (nouvel indice pour un logement situé en outre-mer) / 131,67 (ancien indice) = 1.025 € (soit une augmentation de 2,50%).Le logement est situé en CorseNouveau loyer = 1.000 € x 134,30 (nouvel indice pour un logement situé en Corse) / 131,67 (ancien indice) = 1.020 € (soit une augmentation de 2%). L’interdiction de réindexer les logements classés F et GLes logements, situés en métropole, classés F ou G d'après leur DPE, dont le bail a été conclu ou tacitement reconduit depuis le 24/08/2022 ne peuvent plus faire l’objet d’une réindexation de loyer. Et ce sera le cas Outre-mer pour les logements classés F ou G dont le bail sera conclu ou tacitement reconduit après le 01/07/2024.
Il y a 2 ans et 196 jours

Brico Dépôt propose de financer l’audit énergétique de ses clients

Première enseigne de bricolage à financer l’audit énergétiqueOutil de diagnostic indispensable, réalisé par un professionnel qualifié, l’audit énergétique établit des préconisations de travaux afin d’améliorer significativement l’efficacité énergétique d’un logement. A partir du 1er avril 2023, cet audit devient obligatoire en cas de vente d’un logement dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) est de classe F ou G. Et pour que le coût de cet audit ne soit pas un frein pour les Français [1], Brico Dépôt finance à 100% celui-ci pour ses clients encartés [2] dès lors qu’ils réalisent des travaux de rénovation énergétique avec Ynergie, partenaire de l’enseigne et délégataire CEE [3].C’est une grande nouveauté dans le secteur puisque l’enseigne est la première à proposer cette offre qui débute le 24 octobre prochain sur tout le territoire national et se prolongera jusqu’à fin janvier 2023. Dans le cadre des travaux réalisés avec Ynergie, le client bénéficie d’un accompagnement, tout au long de son projet, de la phase de conseils jusqu’à la réception des travaux, en passant par le financement, le calcul des aides (l’audit étant éligible à Ma Prime Rénov’), le pilotage ou encore la maitrise des dépenses.Pour Peggy Sadier, Directrice E-Commerce et Expérience Clients de Brico Dépôt : « Avec les équipes, nous avons constaté que de nombreux clients n’osaient pas se lancer dans leur projet, faute de connaissance, d’assistance et de conseil. Avec Ynergie, nous avons pensé ce service comme un véritable facilitateur de travaux. Notre ADN repose sur la simplicité, la qualité et l’accessibilité de nos produits, et c’est ce que nous avons voulu retranscrire avec le financement de l’audit énergétique : faire de la rénovation énergétique de son logement une expérience à la fois simple, humaine et performante. »Le financement intégral de l’audit énergétique s’inscrit dans le cadre d’un dispositif plus global d’actions déjà déployées par Brico Dépôt en faveur de la rénovation énergétique. L’enseigne propose depuis toujours des produits d’isolation, de chauffage, de menuiserie, d’outillage, etc. qui permettent de réaliser des économies d’énergie. Afin de continuer à proposer les prix les plus compétitifs du marché, l’enseigne a anticipé, avant l’été, des arrivages spéciaux liés à la rénovation énergétique (Chauffages, isolants en laine de verre, poêle à bois/granulés, fenêtres...). Ces opérations promotionnelles permettent aux Français d’anticiper leurs achats et de réaliser une double économie :À la caisse : avec des prix bas ;À l’investissement : avec des produits qui permettent de faire des économies d’énergie.[1] En fonction des revenus, l’audit énergétique peut coûter jusqu’à 600 €[2] La carte de fidélité de Brico Dépôt est gratuite[3] Certificats d'économies d'énergieBrico Dépôt, l’atout anti-crise pour le pouvoir d’achat des FrançaisLe contexte actuel de tensions sur le pouvoir d’achat rend l’accompagnement de Brico Dépôt encore plus pertinent reposant sur la force d’un modèle éprouvé : des produits essentiels à des prix bas et en quantité « chantier » sans compromis sur la qualité, des marques propres exclusives et une dynamique commerciale avec notamment des arrivages. Aujourd’hui, l’enseigne accélère sa modernisation au service de l’expérience client, en capitalisant sur des équipes expertes et engagées, au siège comme en dépôt.Pour Laurent Vittoz, Directeur d’enseigne de Brico Dépôt : « J’ai la conviction que c’est dans les situations de tension économique, comme celle que nous traversons actuellement, que notre positionnement de discounter peut encore plus faire la différence pour nos clients. Pour Brico Dépôt, garantir des prix compétitifs, ce n’est pas seulement un slogan, c’est avant tout un contrat de confiance entre l’enseigne et ses clients. Et nous sommes déterminés à tenir nos promesses en proposant des actions concrètes comme le financement de l’audit énergétique ou bien le remboursement de deux fois la différence si nos clients trouvent moins cher ailleurs. »
Il y a 2 ans et 196 jours

La première maison en béton du monde menace de s’effondrer

À Saint-Denis, la maison Coignet, première construction en béton aggloméré au monde, tombe en ruine. La DRAC d’Île-de-France travaille à la faire classer aux monuments historiques. Antoine-Marie Préaut, conservateur régional des monuments historiques d’Île-de-France, indique : la maison Coignet est « un patrimoine exceptionnel ». Construite en 1853 par l’industriel lyonnais François Coignet, c’est la première maison au monde a avoir été construite en béton aggloméré. En installant sa manufacture de produits chimiques à Saint-Denis, le visionnaire Coignet, également inventeur et ingénieur, mène de nouvelles expérimentations de construction. C’est ainsi qu’est érigée la maison Coignet, dans un matériau révolutionnaire. « Si le béton existe depuis l’Antiquité, la recette de François Coignet est unique au monde », décrit Antoine-Marie Préaut. Économe en eau, fabriqué à partir de déchets industriels recyclés, le béton de Coignet, appelé successivement béton moulé, pisé, puis aggloméré, a l’avantage d’être solide, économique et écologique. « Cette maison, c’est une démonstration de son invention, un show-room à ciel ouvert ». Laissée à l’abandon depuis plusieurs années, l’architecture menace de s’écrouler. « Ses murs sont gorgés d’eau et elle subit la pression de la végétation. Le béton n’est plus étanche du tout. Quand il est infiltré, il s’affaiblit. Si on n’agit pas très vite, on va finir par perdre la maison », s’alarme le conservateur. La bâtisse est dans un tel état de délabrement qu’aucun diagnostic précis ne peut être établi : « on ne peut pas rentrer à l’intérieur, c’est trop dangereux », explique-t-il. La DRAC préconise de poser en urgence une protection à l’humidité, sous la forme d’un « parapluie géant », décrit Antoine-Marie Préaut. « On doit mettre un immense échafaudage bâché qui ne reposera pas sur le bâtiment, trop fragile actuellement. » La maison appartient à Saria, une entreprise de recyclage de produits organiques, dont les infrastructures se situent à côté. La Drac sollicite la société pour qu’elle assure la conservation du bâtiment. « Selon le code du patrimoine, le propriétaire d’un monument historique inscrit ou classé a l’obligation de le conserver. Quelque part, il a un rôle de passeur de monument. Si cette responsabilité n’est pas honorée, l’État peut se substituer à lui », résume le conservateur. Photo : MOSSOT – Wikimédia
Il y a 2 ans et 197 jours

Le gouvernement veut interdire la location des "passoires thermiques" sur Airbnb

"Il est hors de question que les propriétaires de +passoires thermiques+ se réfugient [sur Airbnb]", a martelé le ministre sur BFM Business.En vertu de la loi Climat et résilience de 2021, les biens notés F et G en diagnostic de performance énergétique (DPE) seront progressivement interdits à la location à partir de janvier 2023. Cette interdiction ne devait toutefois pas s'appliquer aux biens destinés à la location touristique."Il faut qu'on travaille pour que ce soit les mêmes règles", a indiqué M. Klein, assurant que le gouvernement "se donnera les moyens pour mettre les garde-fous nécessaires".Ce décalage était dénoncé par les professionnels de l'immobilier, qui craignaient de voir des propriétaires transformer leurs logements en locations touristiques de courte durée dans un contexte où les biens à louer se font de plus en plus rares.Selon un sondage auprès de professionnels commandé en septembre dernier par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), 6% des propriétaires de passoires thermiques envisageaient ainsi cette solution."Depuis des mois, nous alertons sur ce scandale (...) Message entendu par le Ministre. Tant mieux ! ", a réagi le maire adjoint de Paris en charge du logement, Ian Brossat (PCF), sur Twitter.
Il y a 2 ans et 197 jours

L'exécutif envisage d'interdire la location des passoires thermiques sur Airbnb

RÉGLEMENTATION. Jusqu'ici exemptés de l'interdiction à la location qui doit s'appliquer à compter de janvier 2023 aux passoires thermiques, les biens immobiliers destinés à la location touristique et au diagnostic de performance énergétique noté F et G pourraient bien finalement connaître le même sort. Le ministre du Logement Olivier Klein s'est dit favorable à empêcher leurs propriétaires de les louer.
Il y a 2 ans et 202 jours

Quand allumer le chauffage ? Dans les copropriétés, le froid tend les débats

A la mi-octobre, Lucie (prénom modifié à sa demande), 52 ans, a déjà sorti chauffage d'appoint, vêtements chauds et chaussons rembourrés, et entrouvre le four après le repas pour chauffer son deux pièces acquis il y a deux ans à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)."Cela ne dépasse pas les 18°C", déplore cette cadre dans la publicité, en consultant depuis son téléphone les mesures de son thermostat connecté. Et ce malgré la présence de double vitrage et un diagnostic de performance énergique (DPE) classé C sur une échelle allant de A à G."L'un des murs porteurs du salon donne sur le local poubelle et sur une coursive non isolée", explique la résidente. Dans la même pièce, les fenêtres sont orientées plein nord.Dès le 30 septembre, elle a envoyé un email à son syndic pour demander la mise en route du chauffage collectif dans l'immeuble, équipé de six chaudières à gaz de 100 kW chacune.En 2021, le chauffage s'était allumé une semaine après la première requête. Pas cette année. "Quand on me parle d'un lancement en novembre, cela me fait tout de suite moins marrer", avance-t-elle.La résidence bénéficie d'un contrat de fourniture à prix fixe, signé avec Engie. Sur l'année 2021-2022, le poste de dépense "chauffage" s'est élevé à 49.200 euros, contre 50.600 euros l'année précédente."La différence s'explique simplement par une période de chauffe moins longue l'année dernière", interprète le syndic."Payer pour les autres"Trois étages plus haut, le thermomètre grimpe à 24°C dans la cuisine de Claude (prénom modifié), 75 ans, propriétaire d'un appartement de 80 mètres carrés.Il n'a pas encore tourné le thermostat mais il explique avoir entamé des travaux de rénovation il y a treize ans, pour environ 13.500 euros. "J'ai aussi procédé à une isolation totale des ouvertures", raconte ce technicien dans l'automobile à la retraite, en désignant l'une de ses portes-fenêtres, orientée au sud.Membre du conseil syndical de la copropriété, il s'oppose à l'allumage du chauffage collectif et conseille à ses voisins qui ont froid "d'installer un radiateur électrique.""Parce que j'ai une grande surface, en raison de la répartition des frais, je vais payer pour les autres", justifie-t-il.Purger les chaudièresMais le syndic bénévole de la résidence qui compte 126 appartements, Dominique Sevray, préfère attendre. "Je souhaite qu'une majorité soit d'accord", dit-il.C'est lui qui endosse la responsabilité de décider de la date d'allumage du chauffage, question ô combien sensible en cette année de flambée des prix de l'énergie. Et ce, faute d'un règlement clair."Les gens ne savent pas vraiment qui décide de l'allumage des radiateurs car moins de 10% des copropriétés en France ont un règlement qui fixe des dates de chauffe", explique Emile Hagège, directeur général de l'Association des responsables de copropriétés (ARC).Dans ce cas de figure, il appartient généralement au syndic, autrement dit au mandataire, d'avoir le dernier mot. "Mais le bon usage veut que cela se fasse en concertation avec le conseil syndical, qui a une mission de contrôle et d'assistance, et qui est formé de gens qui habitent dans l'immeuble", ajoute-t-il.Résultat: avec les recommandations de sobriété pour pallier les coûts faramineux de l'énergie, les syndics et les conseils se retrouvent tiraillés entre les occupants frileux et les plus sobres.Dans ce "panier de crabes", il faut trancher vers le plus cohérent. "On a tout intérêt à limiter la consommation de gaz et à repousser aux maximum l'ouverture des vannes, et profiter de ce laps de temps pour désembuer les réseaux, procéder à la purge des chaudières et des radiateurs, tout en régulant les débits", selon Emile Hagège. "Ainsi, chaque appartement pourrait être chauffé à 19°C et économiserait entre 15 à 20% de sa consommation d'énergie, ce qui aurait un impact très positif sur la facture", résume le directeur général de l'ARC.
Il y a 2 ans et 204 jours

Classe de DPE et facture énergétique : des ménages ne font pas encore le lien

ÉTIQUETTE ÉNERGIE. La crise énergétique n'a visiblement pas encore enseigné à un certain nombre de ménages l'importance de la qualité du diagnostic de performance énergétique (DPE) de leur logement.
Il y a 2 ans et 205 jours

Près d’un logement francilien sur deux bientôt interdit à la location

Selon une étude publiée par l’Institut Paris Région, 2,3 millions de résidences principales ont un diagnostic de performance énergétique classé E, F ou G, soit 45 % du parc francilien de résidences principales. Ces logements, directement concernés par la loi Climat et résilience, pourraient être soumis à des interdictions quant à leur location, sans rénovation. Ces interdictions entreront progressivement en vigueur, en fonction de l’étiquette énergétique du logement, entre 2025 et 2034. Plusieurs facteurs caractérisent le parc de logements étiquetés E, F ou G. La période d’achèvement du logement joue un rôle prépondérant, en lien avec l’introduction progressive de réglementation thermique pour la construction des bâtiments. Avant 1974, année de la première réglementation de ce type, aucune norme n’encadrait la performance énergétique des logements construits. Ainsi, 55 % des logements achevés avant cette date sont étiquetés E, F ou G, contre 16 % pour ceux construits depuis 2000. Cet article Près d’un logement francilien sur deux bientôt interdit à la location est apparu en premier sur Planète Bâtiment.