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Résultats de recherche pour grand prix architecture

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Il y a 5 ans et 28 jours

Zoom sur : Kevin Rouillard

Après deux expositions personnelles, « Uma Historia de formas quebradas » et « 7/7 » à La Junqueria (Lisbonne) en 2018 et « Soudure et Mayonnaise » à la Galerie Thomas Bernard (Paris) en 2020, c’est au tour du Palais de Tokyo de présenter l’œuvre de l’artiste contemporain Kevin Rouillard dans un nouvel événement culturel intitulé « Le Grand Mur ». À la fois sculpteur et archéologue du présent, Kevin Rouillard inscrit sa pratique artistique dans un processus de récupération étonnant. Zoom sur un plasticien, qui semble questionner, avec ses grands assemblages de matériaux, la pratique artistique même : comment créer aujourd’hui à l’aune de la crise écologique ? Après l’obtention de son diplôme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2014, Kevin Rouillard (né en 1989) se fait rapidement repérer. Dès 2014, il est en effet exposé dans plusieurs expositions collectives – « A couteaux tirés » à la Friche Belle de Mai, (Marseille) et « Empiristes » à la Villa Emerige (Paris) en 2015 – ou personnelles – « Collision » à la Chimney gallery (New York) et « Extrait (tôle, choc) Barricade » à L'Assaut de la menuiserie (Saint-Etienne) en 2017. Il décroche aussi le Prix Fondation François de Hatvany en 2015, puis le Prix SAM Art en 2018. Aujourd’hui, il vit et travaille à Marseille. Sculpteur contemporain, Kevin Rouillard développe un processus de création singulier : il réalise des grands assemblages de tôles monochromes à partir d’objets collectés tels que des bidons, brûlés ou dépliés. Ces panneaux métalliques très visuels évoquent à la fois le secteur ouvrier et la circulation des biens dans une économie mondialisée. Le plasticien raconte le point de départ de son œuvre et sa manière de travailler la matière en ces termes : « Un jour, mes parents m’ont rendu visite à Marseille : ils cherchaient à se procurer des bidons pour envoyer des choses au Cap Vert. […] Ces bidons sont restés un moment à l’atelier. Après leur expédition, il y a toute une chaîne de recyclage de ces contenants qui s’organise. Le bidon est démantelé jusqu’à entrer dans la composition d’autres objets ou même d’éléments architecturaux. Les artisans découpent, martèlent, aplatissent la tôle d’une façon assez similaire à ce que je fais de mon côté. » Loin de collecter les objets de manière obsessionnelle, Kevin Rouillard les cherche, les récupère, les étudie et les travaille à la manière des artisans recycleurs. Durant son processus de création, l’artiste les transforme en des surfaces planes colorées et s’approprie ses trouvailles. Les objets ainsi métamorphosés se réinventent et se dévoilent au regard des spectateur·rice·s, tout en attestant, en creux, de l’omniprésence des objets dans la société consumériste actuelle. Avec l’exposition « Le Grand mur » organisée dans le cadre de la première partie de la saison Fragmenter le monde, Kevin Rouillard retranscrit symboliquement sa propre vision du Mexique à travers des assemblages métalliques monumentaux afin d’offrir un autre niveau de lecture du contexte géopolitique mexicain. Il a en effet imaginé les œuvres présentées au Palais de Tokyo lors d’un séjour au Mexique, et évoque donc avec ces œuvres la barrière États-Unis-Mexique. Pour en savoir plus, visitez les sites du Palais de Tokyo et de la Galerie Thomas Bernard. Photographies : Vues de l’exposition « Le Grand mur » de Kevin Rouillard, Palais de Tokyo (21.02 – 17.05.2020) © Marc Domage Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 33 jours

La fondation Jacques Rougerie lance la 10e édition de son concours d’architecture

Dans un contexte international inédit, la fondation Jacques Rougerie – Institut de France lance sa 10e édition du concours international d’architecture. [©Fondation Jacques Rougerie] C’est dans un contexte international inédit lié à la pandémie du Covid-19, qu’est lancée la 10e édition du concours international d’architecture. Ceci, à l’initiative de la fondation Jacques Rougerie – Institut de France. Cette année encore, cette édition encourage « la création, l’audace et la capacité à imaginer les visions d’anticipation d’un monde à venir ». Les jeunes générations d’architectes, d’ingénieur(e)s, de designers, d’étudiant(e)s et de professionnel(le)s sont donc invitées à concevoir les habitats de demain. Ainsi qu’à s’exprimer sur leur propre vision de ces mondes inédits qui s’ouvrent.« La réponse aux problématiques de confinement dans les projets architecturaux attendus prend une tonalité toute particulière cette année », peut-on lire dans un communiqué de presse. Ce qui va changer la donne des expérimentations architecturales des futurs participants. Ainsi, la fondation Jacques Rougerie s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent proposer des projets architecturaux biomimétiques innovants pour les océans, pour l’espace ou pour le littoral. Engagée vers un avenir durable et résilient,cette jeune génération a une conscience aigüe des grands changements climatiques actuels et à venir. La fondation fait appel à leur imagination sur l’évolution des modes de vie dans nos sociétés. Et à leur volonté de construire autrement dans le respect de la biodiversité et pour le bien commun de tous. Une actualité liée à la pandémie du Covid-19 « L’actualité nous le rappelle avec force – aujourd’hui plus que jamais – que nous devons relever les grands défis sociétaux et environnementaux de notre planète. La crise internationale que nous vivons démontre qu’il nous faut modifier nos modèles en profondeur. Et agir pour construire un futur durable et résilient. Nous devons penser autrement, avec audace et détermination les modes et les cadres de vie de demain. Ceci, en nous appuyant sur les richesses et l’intelligence de la nature. Et en créant des liens entre les sciences et les arts. C’est dans ce contexte inédit que s’ouvre aujourd’hui la 10eédition de notre concours international d’architecture.[…] Nous remettrons les Prix de ce concours le 9 décembre prochain à l’Institut de France à Paris,explique Jacques Rougerie, architecte et membre de l’Institut de France. Trois Grands prix et trois prix Focus distingueront les lauréats C’est ainsi que trois Grands prix et trois prix Focus récompenseront les lauréats. Ceux-ci ont jusqu’au 30 septembre prochain pour s’inscrire au concours d’architecture et proposer leurs projets. – Catégorie “Innovation et architecture pour la mer”Grand Prix : 7 500€Prix Focus – Le village sous la mer : 2 500€ – Catégorie “Innovation et architecture pour l’espace”Grand Prix – 7 500€Prix Focus – Le village lunaire :2 500€ – Catégorie “Innovation et architecture, liées à la montée des océans”Grand Prix : 7 500€Prix Focus – Le littoral africain : 2 500€ Pour déposer votre candidature jusqu’au 30 septembre 2020, rendez-vous sur le site Internet de la fondation.
Il y a 5 ans et 38 jours

L’architecte Jean-Jacques Fernier, l’homme de Courbet, est décédé

Ce 25 mars 2020, l’architecte Jean-Jacques Fernier est décédé à Paris. Il avait remporté avec son associé André Biro, le Grand-Prix international d’urbanisme et d’architecture en 1969. Jean-Jacques Fernier était aussi un homme de l’Art, dévoué à l’étude de l’œuvre du peintre Gustave Courbet. Diplômé en 1961, Jean-Jacques Fernier s’est très vite vu remettre le Grand-prix international d’urbanisme et d’architecture avec son associé André Biro en 1969. Architecte...
Il y a 5 ans et 50 jours

Grand Prix AFEX 2020 : les dix impétrants

Le Grand Prix AFEX 2020 valorise des réalisations livrées hors de France entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2019 par des architectes français. Les dix agences nominées. Dans le cadre de ses missions, l’AFEX, Architectes français à […] L’article Grand Prix AFEX 2020 : les dix impétrants est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 56 jours

Appels à projets : La tuile terre cuite à l'honneur

Tous les deux ans, la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) organise le Grand Prix La Tuile Terre Cuite Architendance, en partenariat avec le Réseau des Maisons de l’Architecture. Architectes, vous avez jusqu’au 30 juin pour proposer vos projets. Nous vous rappelons que le concours La Tuile Terre cuite Architendance est ouvert aux architectes et à tous les ouvrages de moins de 4 ans ou en cours d’achèvement au 30 juin 2020. Les projets sont sélectionnés selon leurs qualités...
Il y a 5 ans et 61 jours

Concours international d’architecture pour un portail de la cathédrale d’Angers

Pour la première fois, un concours international d’architecture est lancé sur une cathédrale médiévale en France. Il a été lancé par la DRAC des Pays de la Loire, avec la collaboration de l’OPPIC (Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture) afin de créer une galerie pour protéger le portail de la cathédrale médiévale d’Angers. La cathédrale Saint-Maurice d’Angers dispose d’un portail occidental sculpté datant du XIIe siècle, qui était protégé par une galerie construite dans le premier tiers du XIIIe siècle, démolie en 1807. En 2009, des travaux de nettoyage du portail ont révélé des vestiges de polychromie médiévale et moderne qui ont fait l’objet d’une ambitieuse campagne d’études puis d’une restauration exemplaire conduites par la DRAC des Pays de la Loire : ce portail apparaît désormais comme un des rares témoignages de la polychromie des cathédrales au Moyen Age. La DRAC a mené plusieurs études et celles-ci ont révélé que seule la construction d’une nouvelle protection pérenne permettrait de protéger durablement cet ensemble. Après plusieurs études historiques et archéologiques, les données recueillies n’ont pas été jugées suffisantes pour envisager une reconstitution à l’identique de la galerie ancienne. C’est pourquoi, la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture du ministère de la Culture, a validé, le 4 juillet 2019, ce projet inédit de création d’une galerie contemporaine protégeant le portail sur la façade occidentale de la cathédrale médiévale. Le jury du concours d’architecture pour la réalisation de l’ouvrage s’est réuni le 20 février 2020, sous la présidence de René Bidal, préfet de Maine-et-Loire. Les 5 architectes finalistes retenus sont : Bernard Desmoulin, Équerre d’argent 2009Rudy Ricciotti, Grand prix national de l’architecture 2006Philippe Prost, architecte et urbanisteKengo Kuma, architectePierre-Louis Faloci, Équerre d’argent 1996, Grand prix national de l’architecture 2018 Le jury se réunira à l’automne 2020 pour choisir le projet lauréat. Source : Drac des Pays de la Loire
Il y a 5 ans et 63 jours

Prix Pritzker 2020 : Un duo de femmes

Après la distinction de l'architecte japonais Arata Isozaki en 2019, le prix Pritzker a été décerné aujourd'hui aux architectes irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara de l’agence Grafton Architects. C’est la première fois dans l’histoire du prix qu’un duo de femme est récompensé. Les architectes de l’agence Grafton Architects, commissaires de la dernière Biennale de Venise de 2018, sont les 45e lauréates du plus grand prix d’architecture. Associées depuis 1978,...
Il y a 5 ans et 67 jours

Zoom sur : les Dominotiers

Depuis 2015, l’éditeur Au fil des Couleurs propose aux amateurs de papiers peints des décors muraux panoramiques et sur-mesure d’exception. Une recherche de la qualité toujours plus poussée qui encourage la marque à évoluer et à devenir Les Dominotiers, un concept alliant savoir-faire traditionnel, motifs et supports contemporains. Zoom sur un éditeur en passe de devenir incontournable. « Un papier peint porte des valeurs anciennes, il ne peut pas naître de rien. » C’est en ces mots que Frank Halard, Président Directeur Général d’Au fil des Couleurs et des Dominotiers définit l’activité de ces deux éditeurs. Un lien avec l’Histoire qui se manifeste dans le nom de la marque, renvoyant à la Dominoterie, profession ancestrale visant à imprimer des motifs sur des feuilles mobiles, appelées dominos. Un clin d’œil qui n’empêche pas pour le studio de design des Dominotiers de s’ancrer dans la modernité, bien au contraire ! Ce dialogue entre tradition et conception contemporaine s’articule à travers différents points. Dans un premier temps, cette recherche d’inédit et de modernité se traduit par la création de motifs originaux par Zoé Crait, architecte d’intérieur et designer diplômée des écoles Boulle et Camondo, à la tête du studio de création, qui constituent une véritable invitation au voyage et à l’évasion. Des imprimés qui se déclinent ensuite sur 17 nouveaux supports, allant de la paille japonaise au liège métallisé et qui donnent vie aux dessins imaginés par le studio de création interne mais également par Sandrine Alouf ou Vincent Darré, artistes avec lesquels la marque a récemment collaboré. Pour découvrir l’univers onirique des Dominotiers, rendez-vous dans leur shoowroom de 70 mètres carrés, situé au 31 rue de l’Abbé Grégoire dans le 6ème arrondissement de la capitale. Ici, tout a été pensé pour accompagner les amateurs de papier-peints dans leur recherche du décor mural parfait. Conçu par l’architecte Thierry Taquet, cet espace offre à voir des échantillons des dernières collections de la firme dans de grands formats, créant ainsi un dédale de toiles de fond des plus poétiques. Grâce au conseil avisé de Nathalie Cohen, responsable des projets sur-mesure pour Les Dominotiers, le client peut avoir la possibilité de choisir son motif parmi une large gamme de proposition, ainsi que son support, pouvant changer du tout au tout la nature de l’imprimé choisi. Alliant belle facture et prix abordables, les Dominotiers sauront certainement vous séduire autant qu’ils ont su charmer la rédaction de Muuuz ! Pour en savoir plus, visitez le site de Les Dominotiers Photographies : les Dominotiers, MK-IDEES, Herve Goluza Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 79 jours

Les Grands Prix de l’Urbanisme Européen 2020

Les Grands Prix européens de l’urbanisme, organisés tous les deux ans par l’ECTP-CEU (Conseil européen des Urbanistes) depuis 1990, fournissent un cadre commun pour la pratique de l’aménagement du territoire. Jusqu’au 01 juin 2020. Ces Grands prix récompensent les bons […] L’article Les Grands Prix de l’Urbanisme Européen 2020 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 84 jours

La résidence Les Allumettières de Podeliha reçoit le Grand Prix de l'Architecture 2019

Le 24 janvier dernier, Podeliha recevait le Grand Prix départemental de l’Architecture, de l’Habitat social et de l’Aménagement pour la résidence des Allumettières à Trélazé (49). Organisé par le CAUE de Maine-et-Loire, il distingue les opérations les plus exemplaires en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Cette distinction démontre la capacité de l’habitat social à proposer des prestations architecturales remarquables et de qualité.
Il y a 5 ans et 92 jours

Appel à projets : 5ème édition La Tuile Terre Cuite Architendance

Les Prix La Tuile Terre Cuite Architendance sont ouverts aux architectes exerçant une activité indépendante ou en agence, domiciliés en France. Jusqu’au 30 juin 2020. Tous les deux ans, la Fédération Française des Tuiles et Briques organise le Grand Prix […] L’article Appel à projets : 5ème édition La Tuile Terre Cuite Architendance est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 97 jours

Habitats du futur, sous la mer, sur terre et dans l’espace

La Fondation Jacques Rougerie a remis ses prix d’architecture internationaux le 22 janvier 2020 à l’Institut de France à Paris. Ces prix récompensent chaque année l’audace de visionnaires qui s’inspirent du biomimétisme pour répondre aux enjeux de la montée du […] L’article Habitats du futur, sous la mer, sur terre et dans l’espace est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 108 jours

Rencontre avec : Cutwork

Depuis sa création en 2016, le studio d'architecture et de design Cutwork propose des solutions flexibles et fonctionnelles adaptées à la réalité de nos modes de vie contemporains. À l'occasion du lancement de leur projet social Cortex Shelter – un prototype d’abri durable pour les réfugiés –, la rédaction de Muuuz a rencontré les deux fondateurs de la start-up : l'architecte franco-japonais Antonin Yuji Maeno et l'entrepreneuse américaine Kelsea Crawford. Muuuz : Quelle est la genèse de Cutwork ? Antonin Yuji Maeno : Cutwork est né de la rencontre entre trois personnalités, un architecte, une entrepreneuse, Kelsea Crawford, et un investisseur, le designer graphique Robert Nakata. Avec Kelsea, nous avons fondé notre studio en 2016 autour d’une réflexion sur les nouvelles manières de vivre – la fin de la famille mononucléaire et la grande fragmentation des liens sociaux –, de travailler – la croissance exponentielle des travailleurs indépendants – et de produire – le début de l’économie collaborative, l’essor des technologies de pointe et la fabrication digitale –, car nous avons réalisé que le monde avait beaucoup évolué depuis trois décennies. Depuis 2016, on a réalisé des projets clés : une partie de la Station F, le mobilier des espaces de coliving Flatmates (ajouter le lien vers notre article) et l’abri pour les réfugiés Cortex Shelter. Tous ces projets s’appuient sur une analyse des nouveaux usages de la ville et de l’espace causés par l’arrivée des nouvelles technologies. Nous nous sommes spécialisés dans la conception et l’aménagement d’espaces de coworking et de coliving, car nous avons observé les changements profonds de notre société. Grâce à l’ordinateur portable, la fonction de la pièce n’est plus préétablie : on peut travailler partout, dans le salon, la salle à manger ou encore la chambre. La destination des pièces et des lieux n’est plus standardisée. L’enjeu de notre studio est donc de rendre les espaces plus souples. Kelsea Crawford : Aujourd’hui, nous souhaitons embaucher afin d’agrandir notre équipe de six architectes et designers pour faire face aux projets d’ampleur qui nous tombent dessus, notamment le premier coliving de Russie et la fondation de l’artiste Takesada Matsutani à Paris. Quels ont été vos parcours respectifs ? En quoi vos profils sont-ils complémentaires ? Antonin Yuji Maeno : J’ai d’abord étudié l’architecture à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris Belleville, puis celle de Paris La Villette. Ensuite, je suis partie un an en Inde pour travailler avec l’architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, qui a reçu le prix Pritzker en 2018. A mon retour, j’ai suivi une formation d’entreprenariat dans les domaines de l’ingénierie, des matériaux et des techniques à l’École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers pour développer mon procédé breveté de métal pliable. Ce produit a d’ailleurs été le point de départ de notre studio et lui a donné son nom. Kelsea Crawford : J’ai fait des études de communication et de journalisme à l’Université de Géorgie (Etats-Unis), mais mon parcours d’entrepreneur a commencé dès ma plus tendre enfance. Mon père m’a toujours poussée à entreprendre. A vingt ans, j’ai fondé ma première entreprise de marketing digital en Géorgie. Puis je l’ai vendue, avant de venir m’installer en France où j’ai rencontré Antonin. Pour Cutwork, je m’occupe surtout de la communication, du marketing, des budgets et du business plan, tandis qu’Antonin se charge de la partie créative. Il est aussi très doué pour l’entreprenariat et l’innovation, ce qui est rare. Avec votre mobilier modulable réalisé pour les appartements Flatmates, vous vous êtes référés à la conception japonaise de l’espace. Qu’en est-il de l’utilisation de ces notions architecturales nippones dans votre travail ?Antonin Yuji Maeno : Nous nous inspirons constamment de la conception japonaise de l’espace. Notre idée est de rendre les espaces plus flexibles, plus modulables, et donc plus proches de la manière dont nous vivons réellement dans les villes. Les Japonais sont les maîtres du design compact et des intérieurs modulables. Kelsea Crawford : En France, on utilise un mot pour désigner l’espace, alors qu’au Japon plusieurs termes le définissent. Les notions WA, BA et MA désignent l’espace et ce qui s’y passe. WA nomme l’harmonie, l’espace de concentration, BA signifie l’espace de collaboration, le lieu où il se passe quelque chose, et la notion MA est synonyme d’interstice, l’espace de liberté dans lequel l’inattendu peut se produire. La combinaison de ces trois notions nous permet de repenser et de réévaluer notre conception occidentale de l’espace. Cutwork est né de l’invention de votre procédé innovant de pliage de métal. Quel est son intérêt écologique ? Antonin Yuji Maeno : Notre procédé permet de fabriquer uniquement à la demande. Produire des éléments d’architecture et des pièces de mobilier à la demande est une réponse concrète au contexte de crise écologique actuelle, car ce mode de fabrication évite la délocalisation de la production, la surproduction et le stockage inutile de marchandises invendues. Kelsea Crawford : Cette technologie a l’avantage d’être très efficace. Les pièces métalliques sont produites grâce à des machines de découpe laser à partir de fichiers digitaux. Les pièces de mobilier peuvent donc être fabriquées à proximité du lieu où elles seront montées, puis installées. Le contexte politique et la crise écologique actuels influencent donc votre travail et vos projets. Quel avenir pour le design ? Dans quelle mesure peut-il être une réponse à ces problématiques-là ? Antonin Yuji Maeno : Les changements actuels justifient l’existence de Cutwork. Au niveau environnemental, nous sommes conscients de l’importance du choix des matériaux et des modes de production. C’est pourquoi, nous refusons la production de masse, ainsi que les projets qui ne préservent pas l’environnement et la dignité humaine. Cutwork a d’ailleurs été référencée par l'EIT Climate-KIC parmi les trente premières start-up CleanTech d'Europe.Kelsea Crawford : Notre approche est politique, car nous réfléchissons à la manière d’habiter la ville en tenant compte de la crise environnementale et des enjeux sociaux actuels. Notre conception du design et de l’architecture lutte contre la précarité et l’isolement. La promesse de notre coliving réside dans l’aménagement d’espaces partagés modulables. Avec Cortex Shelter, vous vous tournez vers une architecture sociale. Pourquoi ce projet ? Est-ce également une façon de parler d’un sujet politique extrêmement actuel à travers un dispositif concret ? Antonin Yuji Maeno : Nous avons travaillé avec la société Cortex Composites, qui a inventé et développé le béton roulé, un béton textile mobile sur lequel il suffit d'ajouter de l'eau pour fabriquer des canaux d’irrigation agricole et des murs de rétention durables. Kelsea a rencontré son dirigeant à une conférence Hello Tomorrow qui réunit les acteurs de l’innovation. Suite à cet événement, Cortex Composites nous a missionné pour réfléchir à des applications architecturales de son produit. De cette collaboration est née cette idée de logements abordables, à la fois faciles à fabriquer et durables. Constitué d’une structure de tubes en métal pliables et de pans de ciment, Cortex Shelter est une solution d’habitat pour les réfugiés installés dans des camps. Kelsea Crawford : L’abri Cortex Shelter peut être construit par deux personnes en moins d’une journée. Conçu pour être assemblé facilement à la main avec des matériaux trouvés sur place, la construction du logement ne nécessite aucune compétence technique et aucun équipement. Cortex Shelter permet d’améliorer les conditions de vie des réfugiés, en leur offrant une certaine stabilité et une plus grande sécurité. L’intérêt de ce nouvel abri est de prendre en compte la réalité concrète des camps de réfugiés, car les solutions actuelles destinées à abriter des réfugiés comme les tentes n’offrent pas des conditions de vie décentes. Aujourd’hui, les camps ne sont plus des espaces transitoires, mais sont bâtis comme des villes. Certains réfugiés vivent plusieurs décennies dans le même camp. Si vous aviez un budget illimité et zéro contrainte, quel serait votre projet rêvé ? Antonin Yuji Maeno : Notre projet rêvé pourrait être la conquête de l’espace… Réaliser le premier coliving du futur sur une autre planète, la Lune ou Mars. J’aimerais aussi concevoir une petite cabine préfabriquée à installer sur les toits des immeubles déjà existants. Kelsea Crawford : Nous aimerions également travailler sur des projets urbains de grande ampleur qui ont un véritable impact social sur le long terme. La réalisation d’un coliving intergénérationnel, où cohabiteraient des jeunes et des seniors, serait une belle avancée sociale. Pour en savoir plus, visitez le site de Cutwork Photographies : © Ladegaine Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 116 jours

Grand Prix Charles-Henri Besnard 2019 : deux lauréats porteurs d'innovation dans l'art de bâtir

De g. à d. : Florence Poivey, présidente de la Fondation du Cnam ; les deux équipes lauréates : Mobius et WIND my Roof ; Olivier Faron, administrateur général du Cnam ; Jean-Sébastien Villefort, professeur du Cnam, titulaire de la chaire Construction durable, président du Jury 2019. Cérémonie de remise de prix, décembre 2019 au Conservatoire national des arts et métiers, Paris. Photo : Dircom Cnam © Sandrine Villain. La Fondation du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) a remis fin 2019 le Grand Prix Charles-Henri Besnard, dédié à l'innovation dans le domaine de l'architecture et de la construction, à Mobius et WIND my Roof. Le jury de cette édition 2019 était présidé par Jean-Sébastien Villefort, professeur du Cnam, titulaire de la chaire Construction durable. Diverses personnalités issues du monde académique et professionnel ont composé ce jury. Étienne Crépon, président du CSTB, a été membre de ce jury. Les deux lauréats ont reçu le premier prix ex æquo, d'une valeur de 25 000 € chacun, destiné à financer la réalisation de leur projet. Mobius propose des solutions de réemploi dans le secteur de la construction, basées sur du conseil et de la production de matériaux reconditionnés. WIND my roof développe une technologie de production d'énergie renouvelable intégrée au bâtiment, sous la forme d'éolienne de toiture modulaire. En savoir plus : Grand Prix Charles-Henri Besnard 2019, communiqué de presse, décembre 2019 Mécénat Besnard de Quelen, site web
Il y a 5 ans et 138 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2019 revient à Patrick Bouchain

Le 17 décembre dernier, Patrick Bouchain, architecte et scénographe a reçu le Grand Prix de l’urbanisme 2019. [©Mathias Wendzinski] Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels, qui contribuent à faire avancer la discipline. Et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires. Cette année, c’est Patrick Bouchain, architecte et scénographe, qui a décroché le Grand Prix de l’urbanisme 2019. Prix remis des mains de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et de Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement. C’est une personnalité forte de l’architecture que le jury a honorée cette année. Figure de proue de la transformation de friches industrielles en lieux culturels et pionnier de la valorisation des lieux urbains délaissés, Patrick Bouchain a fait de la culture le fil rouge de son action. Né en 1945, il s’est ainsi distingué par ses projets de transformation des anciennes usines Lu en Lieu Unique (Nantes, 2000). Mais aussi de la Condition publique à Roubaix (2003) ou encore du Channel (Scène nationale de Calais, 2005). Le jury a aussi salué un architecte engagé à réinventer la ville avec ses habitants. En créant des programmes sur mesure pour et avec ses futurs occupants. Convaincu que « l’architecture est politique » Accordant une importance particulière à la vulgarisation de sa pratique, il pratique avec l’agence Construire (Nicole Concordet et Loïc Julienne) une architecture collaborative et pédagogique. Notamment par l’ouverture au public de ses chantiers, qui deviennent ainsi de véritables moments d’action culturelle. Convaincu que « l’architecture est politique», il a toujours conçu ses projets de façon à améliorer le quotidien du plus grand nombre. « Passeur militant, Patrick Bouchain a su inspirer des générations de praticiens. En témoigne le dernier pavillon de la biennale d’architecture de Venise qui a mis en scène des pratiques de l’urbanisme inspirées de ses pratiques. Sa position originale et singulière, dans un climat d’exacerbation des tensions au sein des territoires urbanisés, paraît plus utile que jamais», peut-on lire dans un communiqué de presse.
Il y a 5 ans et 140 jours

Bordeaux : premier bois posé pour la tour Hyperion

La pose symbolique du Premier Bois de la tour Hyperion s’est déroulée le 10 décembre à Bordeaux. Cette plus haute tour résidentielle en structure bois construite en France se dressera près de la gare Saint-Jean. Le projet Hyperion comprend trois bâtiments de 176 logements avec un socle commun de deux niveaux de stationnement et un bâtiment de bureaux et de commerces. Haute de 55 mètres sur 16 étages, la tour est composée de 98 logements pensées comme des maisons enserrant un noyau de distribution central en béton (escalier et ascenseurs). Cette « colonne vertébrale » est complétée par l’ossature en poteaux poutres en bois. Les planchers et les cloisons sont en CLT. Hyperion sera le résultat d’un assemblage de quelques 1 500 pièces fabriquées en usine, divisant ainsi par deux la durée du gros œuvre. La livraison des bâtiments de l’ensemble s’échelonne de septembre 2020 pour les bureaux, à janvier 2021 pour l’édifice résidentiel bas, puis à mai 2021 pour la tour en structure bois. Hyperion est l’un des projets pilotes du label « Bâtiment Bas Carbone » lancé en 2016 par l’association BBCA. Lauréat du BIM d’Or 2019, le projet a reçu également le Grand Prix national des Pyramides d’Or 2019. Photo ci-dessous : La pose du Premier Bois de la tour Hyperion en présence de l’équipe de maîtrise d’œuvre (Jean-Paul Viguier, Christophe Charon / Viguier Architecture), du maire de Bordeaux (Nicolas Florian), de l’EPA Bordeaux Euratalantique (Elizabeth Touton, Stéphane de Fay) et de l’entreprise Eiffage (Benoît de Ruffray, Christian Birbaud). @ Viguier Architecture  
Il y a 5 ans et 149 jours

Appel à projets : Grand Prix 2020 de l’AFEX

Vous êtes auteur d’une réalisation hors de France, achevée entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2019 ? L’appel à projet de l’AFEX est pour vous. Jusqu’au 17 janvier 2020. Le palmarès du grand prix 2020 de l’AFEX […] L’article Appel à projets : Grand Prix 2020 de l’AFEX est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 150 jours

Charles-Henri Besnard : Les débuts de la préfabrication

Né en 1881, Charles-Henri Besnard a été élève à l’Ecole des Beaux Arts de Paris dans l’atelier André et dans le cabinet de Paul Gout (1852-1923). [©Fonds Besnard. CNAM/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] En 1919, à l’occasion de la Foire de Paris, Charles-Henri Besnard présente, pour la première fois au grand public, une maison préfabriquée en ciment armé. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] On voit ici les premiers panneaux préfabriqués d’une maison. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] La carrière de Charles-Henri Besnard est avant tout marquée par sa formation rationaliste auprès d’Anatole de Baudot. Après la Première Guerre mondiale, il est, en collaboration avec l’ingénieur Julien-Pierre-Bertrand Bessonneau, le précurseur de la construction préfabriquée. C’est en 1917 qu’il dépose au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) un brevet d’invention relatif au “procédé de construction rapide d’habitations par l’emploi de matériaux en ciment armé préalablement préparés en série”. En 1919, à l’occasion de la Foire de Paris, Charles-Henri Besnard présente, pour la première fois au grand public, une maison en ciment armé. Montée en 11 jours sur l’Esplanade des Invalides, cette maison est la première habitation préfabriquée. Un procédé au service d’une église C’est l’édification de l’église Saint-Christophe-de-Javel qui permet à l’architecte de faire la démonstration marquante de son nouveau système de construction. [©Commons.wikimedia] Entièrement en béton armé, l’église Saint-Christophe-de-Javel est constituée d’éléments fabriqués et moulés à pied d’œuvre. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] C’est pourtant l’édification, en 1926, de l’église Saint-Christophe-de-Javel qui lui permet de faire la démonstration marquante de son nouveau système de construction. Entièrement en béton armé, l’édifice est constitué d’éléments fabriqués, moulés à pied d’œuvre et montés par l’entreprise Fourré et Rhodes. Occupant l’emplacement d’une chapelle en bois élevée en 1864 et détruite en 1920, les plans de l’église datent de 1921-1922 et le chantier de construction et de décoration s’échelonne de 1926 à 1934. En raison de la proximité des usines de construction automobile Citroën à Javel, l’église est placée sous la protection du Saint-patron des voyageurs. Son fronton est orné d’une statue de Saint-Christophe réalisée en béton par le sculpteur Pierre Vigoureux.  Charles-Henri Besnard mène également une carrière active en tant qu’architecte en chef des Monuments historiques, à partir de 1920. Débutant dans le cabinet de Paul Gout, il est chargé des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, de la Dordogne, de l’arrondissement de Rambouillet, de l’Ecole militaire à Paris (en 1937), du Cher, de Carentan et de Saint-Côme-du-Mont (Manche) en 1945. Il restaure ainsi et construit de nombreux édifices, publics et privés et applique ses procédés dans la construction de nombreux ouvrages, parmi lesquels l’hôpital de Saint-Quentin, l’office national du tourisme sur les Champs Elysées ou la chocolaterie Poulain à Blois (actuelle Ecole nationale du paysage de Blois). Un legs, un mécénat Après la Première guerre mondiale, l’architecte se marie à Germaine de Quelen (1885-1977), issue d’une grande famille. Via un legs universel à sa mort, cette dernière décide de confier ses biens au Cnam, dans le but de créer une fondation qui honore la mémoire de son époux et qui aide l’innovation dans la construction. Une fondation intitulée “Fondation Germaine et Charles Henri Besnard de Quelen pour l’innovation dans la construction” est créée en 1980. Fin 2012, une équipe est ensuite nommée sous la présidence de Francis Guillemard, afin de donner une dynamique nouvelle, en lançant un Grand Prix de l’Innovation du “Mécénat Besnard de Quelen. L’innovation dans l’art de bâtir”. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 179 jours

Événement : Julio Le Parc à la Galerie de Sèvres

A 91 ans, le plasticien argentin Julio Le Parc orchestre une rencontre inédite entre art cinétique et céramique. De sa dernière résidence à la Manufacture de Sèvres résultent des créations colorées inspirées de la vaste palette de la Cité de la céramique. Un retour à la couleur qui s'expose à la Galerie de Sèvres (1er arrondissement) jusqu'au 23 novembre. Maître de l'art cinétique et lauréat du grand prix international de peinture de la Biennale de Venise en 1966, Julio Le Parc est une figure majeure de l'art contemporain des années 1960 à aujourd'hui. Ses créations optiques – peintures illusionnistes, sculptures lumineuses, installations monumentales – lui valent d'être exposé sur la scène artistique internationale. Son œuvre a en effet été mis à l'honneur dans des institutions prestigieuses, notamment au Palais de Tokyo en 2013, au MET Breuer (New York) en 2018, ou encore au National Museum of Fine Art de Buenos Aires (Argentine) en 2019. Après ses biscuits de porcelaine blancs qui avaient fait sensation à la Foire Internationale de l'Art Contemporain en 2018, Julio Le Parc retourne à la couleur avec une seconde série. Un vase Pierre Charpin multicolore revisite sa série « Alchimies », tandis qu'un mobile de 121 fines plaquettes de porcelaine s'habille aux couleurs de la Manufacture, bleu de Sèvres et or 24 carats. Suite à ses deux résidences, Julio Le Parc expérimente la porcelaine de manière créative. Fruits de la rencontre entre un savoir-faire artisanal et un langage artistique illusionniste, les pièces produites révèlent les stries hypnotiques et les lignes sinueuses chères à l'artiste. De l'art à la céramique, Julio Le Parc nous surprend une fois de plus. Pour en savoir plus, visitez le site de la Manufacture de Sèvres – Cité de la céramique Photographies : Rebecca Fanuele / DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 194 jours

Futur centre commercial Lillenium : plus de 4 000 m2 de murs coupe-feu Ytong

Lillenium, le futur plus important centre commercial des Hauts-de France, est un chantier pharaonique qui est en phase d’achèvement. La livraison est en effet prévue pour avril 2020. Xella a activement participé à ce projet au cahier des charges exigeant grâce notamment à la performance de ses solutions coupe-feu et à son accompagnement technique qui ont convaincu le maître d’ouvrage Vicity et le constructeur SOGEA Caroni/filiale de VINCI Construction France. Il est présenté comme la future première destination commerciale de la Métropole Européenne Lilloise… Lillenium doit ouvrir ses portes à ses premiers visiteurs en avril 2020. Un événement car, sur plus de 56 000 m² en bordure immédiate du centre-ville, le centre commercial XXL proposera un hypermarché, 105 boutiques, un hôtel, 19 restaurants autour d’une terrasse commune de 320 m², 1 rooftop, une Cité des Enfants et 900 places de parking, le tout réparti sur 6 niveaux. Ce projet spectaculaire est l’ultime élément du nouveau visage du quartier Lille Sud qui connait depuis plusieurs années une profonde rénovation urbaine. Pour répondre à l’enjeu, Rudy Ricciotti, grand Prix National d’Architecture, a imaginé et dessiné le bâtiment, et notamment sa structure drapée iconique, en souhaitant privilégier « la lumière, la fluidité, le ciel et la minéralité », tout en répondant aux critères environnementaux d’aujourd’hui. 1 000 m3 de béton cellulaire pour les cloisons coupe-feu Pour donner corps à cette ambition, le promoteur Vicity, qui mène ce projet avec les équipes de SOGEA Caroni/filiale de VINCI Construction France à la réalisation, a rédigé un cahier des charges rigoureux : adopter un mode constructif et des matériaux performants, responsables et adaptés aux difficultés techniques du chantier. Ces exigences se sont notamment exprimées sur toute la partie cloisonnement et séparation des cellules commerciales. Point très sensible en terme de sécurité. C’est le bureau d’études techniques, Projex qui a prescrit le béton cellulaire pour cette utilisation. « Vicity souhaitait des murs séparatifs facilement modulables, tout en assurant une garantie coupe-feu maximale », détaille Alexandre Thomas, le conducteur de travaux principal de SOGEA Caroni/filiale de VINCI Construction France. Le choix s’est porté sur la solution Ytong Compact 20. Les propriétés minérales du bloc parfaitement adaptées au tertiaire (très haute résistance au feu, aucun gaz toxique ou inflammable dégagé), ainsi que la capacité du groupe Xella à produire en quantité importante ont été des arguments décisifs. Car au total, pour cloisonner la grosse centaine de boutiques et restaurants, 4 150 m² de béton cellulaire, soit environ 1 000 m3, auront été nécessaires. Des réponses du service technique Xella « particulièrement pertinentes » L’autre atout de Xella qui a fait la différence dès la phase d’étude est la compétence et la réactivité de son service technique. Ludovic Dupont, l’ingénieur commercial qui suit le projet pour Xella : « Pour être au plus près des attentes et se démarquer de la concurrence, notre accompagnement a démarré très tôt avec la réalisation d’une analyse coupe-feu mais aussi d’une étude relative aux descentes de charges, l’une des contraintes techniques du chantier. Dans ces cas-là, la légèreté de notre produit, qui limite la surcharge des dalles à long terme, fait toute la différence. » « La plus grosse difficulté à résoudre était en effet celle de la surcharge linéique car les planchers ont été majoritairement traités en dalles alvéolaires précontraintes, ajoute Alexandre Thomas. Et les éléments techniques reprenant les directives de mise en œuvre, notamment les chaînages verticaux et horizontaux, transmis par le bureau d’étude Xella, ont été particulièrement pertinents. » Un choix environnemental Le béton cellulaire correspondait aussi à l’un des souhaits du promoteur, celui de réaliser un projet le plus respectueux possible de l’environnement. Avec Lillenium, Vicity espère obtenir la mention « Very good » de la labellisation BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method). Pour cette raison, le choix a été fait d’opter prioritairement pour des matériaux locaux et pérennes et de travailler sur l’optimisation de la gestion de l’eau, des déchets et des énergies. Or, le béton cellulaire s’inscrit parfaitement dans cette logique. Sa performance environnementale s’exprime sur tout le cycle de vie du produit : les matières premières, la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l’utilisation et le recyclage. Et comme l’architecte Rudy Ricciotti voulait mettre l’accent sur la minéralité, le béton cellulaire cochait toutes les cases. Une pose simple et rapide, adaptée à la configuration du chantier Au moment de l’étude, et encore plus depuis le lancement des travaux, la localisation est un facteur central. Ce site est en effet implanté dans le quartier de Lille-Sud sur une parcelle triangulaire relativement étroite, surplombant le périphérique, bordée par deux boulevards et une voie de chemin de fer. Difficile dans ces conditions d’assurer des conditions normales d’acheminement et de stockage des matériaux. Il n’y a en réalité aucune aire de stockage et surtout un seul accès pour tout le chantier. Les véhicules étaient contraints de défiler les uns après les autres pour ensuite passer le relais aux équipes. Là encore, le choix du béton cellulaire a facilité le travail pour Alexandre Thomas. « Les blocs ont été approvisionnés et stockés à pied d’œuvre avant la dépose de nos grues à tour. La solution constructive Ytong a ensuite bien répondu à mes attentes grâce à sa simplicité et sa rapidité de pose. » Ainsi, le béton cellulaire, plus léger et facile à manipuler, à découper et à mettre en œuvre, a largement accéléré cette séquence.   « Nous avons été bien guidés lors de la pose » D’autant que la mise en œuvre a été réalisée dans les règles de l’art. « Franck Favier, notre formateur et technicien-démonstrateur, est intervenu à plusieurs reprises pour accompagner les hommes de SOGEA Caroni/filiale de VINCI Construction France et les entreprises partenaires, décrit Ludovic Dupont. De plus, le service technique a réalisé pour eux des plans de calepinage qui ont rassuré tout le monde. » Cette phase du chantier s’est déroulée fin 2018 et début 2019 sans difficulté et dans les temps. Ce que tient à saluer le conducteur de travaux : « Nous avons apprécié le suivi offert par le service technique Xella. Ses nombreuses visites ont notamment permis de bien guider nos partenaires en charge de la pose. » Une collaboration efficace qui va participer à donner vie au Printemps 2020 à ce nouveau moteur de la vie économique lilloise. www.ytong.fr  
Il y a 5 ans et 202 jours

Trop de prix tue le prix

Prix de l’Académie d’Architecture de France, Grand prix de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, Grand prix national de l’architecture, Prix de l’Équerre d’Argent, Prix de l’Union européenne pour l’architecture contemporaine Mies van der Rohe, Prix d’architecture du magazine […] L’article Trop de prix tue le prix est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 203 jours

Nadia Candet : Private Choice 2019

La collection éphémère et intimiste Private Choice fait la part belle à des pièces d'exception. Pour sa huitième édition, l'exposition se tient dans deux appartements haussmanniens historiques et s'articule autour du thème « Affinités/Affinities ». Un événement confidentiel qui invite à découvrir et à acquérir les dernières nouveautés de l'art et du design. Du 14 au 20 octobre, la collection privée imaginée par Nadia Candet, fondatrice de Private Choice, présente une sélection inédite d'œuvres d'art et d'objets design. De l'artiste américain Larry Bell au jeune designer français Arthur Hoffner, c'est une véritable immersion dans la création contemporaine internationale que nous propose l'événement. Le parcours de l'exposition s'organise selon la disposition des deux appartements situés à proximité du Grand Palais, où se déroule en parallèle la Foire Internationale d'Art Contemporain. La galerie conçoit pour la première fois un cheminement dans deux espaces aux ambiances distinctes. Véritable « white cube », l'appartement qui ouvre l'exposition présente une esthétique épurée et un aménagement minimaliste, alors que le second offre un décor plus chargé à l'extravagance assumée. Au deuxième étage, un grand salon haussmannien devient pour l'occasion l'écrin d'œuvres protéiformes : des créations de l'artiste serbe Vladimir Veličković, des sculptures poétiques de la créatrice française Agnès Debizet et des vases de la designer franco-russe Alissa Volchkova. De même, le petit salon mélange les genres. Ici, les célèbres Vapor Drawings de Larry Bell côtoient les tables organiques de Julien Lagueste. La scénographie est aussi ponctuée par des installations contemporaines originales, du néon Dreamland d'Eric Michel aux luminaires d'Assi Joseph Meidan, en passant par les compositions hétéroclites de Michael Zelehoski.Tout au long de sa déambulation, le visiteur est invité à contempler des pièces de design incontournables. Une fontaine d'apparat signée Arthur Hoffner, les lampes-perles en verre de Murano de Jean-Michel Othoniel, ou encore la table basse en marbre minimaliste de SMENT, pour n'en citer que quelques-uns. La nouveauté de l'édition 2019 est l'aménagement d'une chambre d'enfants où se rencontrent objets de la petite enfance et créations surréalistes. On y trouve notamment l'innovant berceau Argo en bois de noyer et cuivre. Issu de la collaboration entre le studio design Noir Vif et l'atelier d'ébénisterie Ludwig & Dominique, ce lit de naissance a récemment été récompensé par le Prix Liliane Bettencourt Dialogues pour son isolation contre les ondes électromagnétiques. A ses côtés, les livres brodés de Brankica Zilović et les dessins oniriques d'Amélie Barnathan confèrent à la chambre une atmosphère d'étrangeté tout à fait particulière. Ce rendez-vous propose un parcours intimiste en marge de l'effervescence de la FIAC. Pour en savoir plus, visitez le site de Private Choice Photographies : Théo Baulig
Il y a 5 ans et 206 jours

TRACKS : Cinéma Arcadia

Jeune agence que plus rien n'arrête, TRACKS a récemment livré un cinéma à l'identité unique à Riom (63). Impressionnant monolithe de béton, l'Arcadia résulte pourtant d'un travail subtil des matériaux et s'inscrit dans une tradition architecturale auvergnate. Livré fin 2018, le projet vient de recevoir le Prix de la salle innovante du CNC. Retour sur une salle obscure en passe de devenir iconique. Alors, on ne sait pas si le diable se cache dans les détails, mais le raffinement de l'ouvrage de TRACKS, lui, oui. Pour preuve, leur réalisation du cinéma Arcadia vient d'être récompensée du prestigieux Prix de la salle innovante du Centre national du cinéma et de l'image animée. Premier établissement à ouvrir sur le site des Jardins de la Culture de Riom, le complexe de 1 845 mètres carrés comprend trois salles pouvant accueillir jusqu'à 542 spectateurs simultanément ainsi qu'une salle de conférence modulable comptant 112 places. Le projet est divisé en deux volumes complémentaires juxtaposés. Le premier bâtiment – dont la hauteur s'inscrit dans la continuité de l'enceinte existante – est revêtu d'un alliage de béton et de pierre volcanique sombre. Un deuxième volume contraste avec celui-ci grâce à son revêtement plus clair et sa réinterprétation des arcades régulières du mur déjà présent en une série de voûtes de différentes tailles. Un parti-pris épuré et contemporain qui dialogue également avec le grand parvis vert dont l'ensemble est précédé, fonctionnant ainsi à la manière d'un cloitre. Le hall, très largement vitré, agit ainsi comme une pause entre l'extérieur lumineux et les salles obscures et floute les frontières entre extérieur et intérieur. « Nous voulions une réponse moderne au couvent qui est en face de nous. Nous souhaitions également avoir un bâtiment lumineux donnant sur le jardin. Cet espace de verdure est rare dans un cinéma : nous voulions qu'il transpire dans l'établissement avant que les spectateurs entrent dans les salles plus tamisées » confiait d'ailleurs l'architecte Jeremy Griffon à l'occasion de la remise du prix. Une belle place offerte au 7ème art ! Pour en savoir plus, visite le site de TRACKS Photographies : Guillaume Amat
Il y a 5 ans et 215 jours

Les bétons végétaux : Potentiels techniques et performances environnementales

Les murs de la maison diocésaine Odette Prévot de Châlons-en-Champagne ont été isolés avec un enduit de béton de chanvre lors de sa rénovation en 2004. La consommation énergétique constatée pour le chauffage est de 61 kWh/m2/an (relevés 2013 et 2014). [©Courtesy M’Cub/Luc Boegly] I – Qu’est-ce qu’un béton végétal ?  Les bétons végétaux sont des bétons dans lesquels on remplace tout ou partie des granulats minéraux par des granulats d’origine végétale. Cette substitution modifie très sensiblement les performances de ces bétons. Les liants peuvent être de natures diverses (chaux, ciments, argiles…), mais ils exigent de prendre des précautions pour que la prise soit assurée. Pour les granulats, la variété des ressources est très large. Les granulats de bois sont utilisés depuis plusieurs dizaines d’années pour la confection de bétons légers et pour la réalisation de murs anti-bruits. Un développement plus récent concerne la fabrication de blocs à maçonner avec des granulats issus de palettes en fin de vie.  Les bétons de chanvre sont, quant à eux, apparus il y a une trentaine d’années et ont fait l’objet de nombreux travaux de recherche, mettant en valeur leurs spécificités physiques, dont leur porosité. Ces travaux, qui se poursuivent, ont permis de fiabiliser les utilisations. En dehors de ces deux “majors” – bois et chanvre – qui occupent l’essentiel du marché, de nombreuses autres ressources sont mobilisables : le miscanthus – “roseaux de Chine” ou “herbe à éléphant” – et le lin qui, malgré des filières organisées, n’ont pas encore fait réellement aboutir les travaux de développement mis en place dans le domaine de la construction Parmi les grandes cultures pratiquées en France métropolitaine, le colza, le tournesol et le maïs suscitent des intérêts croissants. Ces cultures sont susceptibles de produire des volumes très importants à partir des tiges, qui ne sont pas valorisées, sans concurrence avec les usages alimentaires et à des coûts potentiellement très bas. Plus exotiques, mais avec des potentiels importants dans des zones géographiques à fort développement démographique, les cosses de riz et les résidus de canne à sucre (bagasse) permettent de confectionner des bétons végétaux performants. Enfin, dans de nombreuses zones géographiques, les éco-systèmes naturels possèdent des potentiels importants à l’instar du typha, un roseau qui envahit, entre autres, le fleuve Sénégal et qui fait l’objet de programmes de développement ambitieux. Globalement, de nombreuses ressources végétales sont en mesure d’être transformées en granulats pour confectionner des bétons végétaux, avec l’ambition, dans la logique de la filière béton, de favoriser des ressources locales.  Les bétons végétaux offrent une grande diversité de composition et de caractéristiques techniques. [©HA Segalen] II – Quelles sont les précautions à prendre pour formuler un béton végétal ? Quelles en sont les limites ?  La principale difficulté provient de l’émission de lixiviats chargés en polysaccharides lors du mélange des granulats avec l’eau de gâchage. Ces sucres contrarient la prise des liants hydrauliques, en diminuant la résistance mécanique du béton. Plusieurs solutions existent pour réduire ce phénomène : l’adjuvantation, qui peut bloquer la diffusion des sucres, l’utilisation de liant à prise très rapide, afin que cette dernière se fasse avant l’émission des sucres. Ou encore l’enrobage des granulats, avec une barbotine de ciment ou de chaux pour former une coque protectrice.  Il faut cependant préciser que la porosité interne des granulats (d’environ 80 %) confère au béton souplesse et faible résistance mécanique (Rc proche de 1 MPa). Elle peut être améliorée par l’augmentation du dosage en liant et/ou par la compression du béton à la mise en place, ce qui permet de dépasser les 4 MPa. Mais c’est au détriment des performances thermiques. Il s’agit donc de trouver un compromis, qui réponde aux exigences des utilisations prévues. Dans presque tous les pays du monde, les bio-ressources susceptibles de fournir des granulats végétaux sont abondantes. La France, pays agricole, dispose de gisements importants. [©Bernard Boyeux] Vers une normalisation des granulats végétaux Les bétons végétaux détiennent un potentiel de développement important,dont l’un des points forts est la variété des ressources mobilisables.  Cette variété pose toutefois une difficulté quant aux spécifications des différents granulats,qui ne peuvent aujourd’hui s’appuyer sur aucune norme. Cette carence oblige à caractériser chaque formulation,ce qui limite beaucoup le développement d’une réelle massification de l’usage des bétons végétaux. Par ailleurs, la filière ne dispose pas,pour le moment,d’une structuration,qui porte l’ambition d’élaborer les cadres normatifs indispensables. C’est ce qui a amené la Guilde des métiers de la chaux à mettre en place le groupe de travail “Sable Vert”, dont le principal objectif est de pallier cette déficience. Comparaison des variations de température (mesures C) au centre d’une paroi pour différents matériaux de conductivité thermique et masse volumique très proches : briques monomur, béton cellulaire et béton de chanvre.La paroi est soumise sur l’une de ses faces à une variation de températures de 10 à 40 °C (mesures A), l’autre restant à une température ambiante d’environ 25 °C (mesures B).L’augmentation de la température est plus modérée pour le béton végétal, en raison des changements de phase de la vapeur d’eau au sein de son réseau multi-poreux.[Thèse de doctorat de Driss Samri, 2008]. III – Qu’apportent les bétons végétaux ? Sur le plan environnemental, les bétons végétaux répondent à deux attentes fortes : la capacité de fournir des quantités importantes de granulats renouvelables pour faire face à des besoins, qui croissent au niveau mondial de façon exponentielle. Et la diminution des impacts carbone des matériaux de construction, qui participent, en construction neuve, à hauteur de 60 % des émissions globales des bâtiments.  Les bétons végétaux représentent une des solutions matures pour diminuer le bilan carbone des bétons. Sans compter leur capacité de stocker du carbone, caractéristique qui, selon la loi Elan, devra être prise en compte dans les futures réglementations. Du point de vue des caractéristiques physiques, du fait de la porosité des granulats, les bétons végétaux bénéficient d’une faible masse volumique, d’une grande plasticité, d’une résistance thermique élevée et de capacités d’absorption phonique. Leur porosité permet d’expliquer leur comportement hygrothermique : les échanges de vapeur d’eau sont possibles avec l’air ambiant et les effets des vaporisations/condensations de la vapeur d’eau au sein du réseau poreux améliorent sensiblement la performance énergétique des bâtiments. Les performances des bétons végétaux sont en grande partie dépendantes de la nature, de la morphologie et des caractéristiques physico-chimiques des granulats. [©DR/CC0] IV – Quels sont les champs d’application des bétons végétaux ? En dehors des utilisations exigeant de fortes résistances en compression, les champs d’application des bétons végétaux sont larges. On voit se dessiner deux axes de mise en œuvre. D’une part, la confection de béton sur chantier avec une mise en œuvre par projection, permettant la réalisation d’enduits isolants et le remplissage de parois – en général, à structure bois. D’autre part, la préfabrication, depuis les blocs à maçonner (dont des systèmes innovants de montage à sec par emboîtement) jusqu’à de la construction modulaire, dont une proposition a été lauréate du prix de l’Innovation du salon des Maires 2014. En passant par des panneaux, incluant une structure bois ou combinant un voile structurant et une isolation en béton végétal. Sans que la frontière soit étanche, la préfabrication répond bien aux exigences de la construction neuve. Alors que la projection est une solution pertinente en rénovation, en particulier dans le cas du bâti antérieur à 1948. Dans ce dernier cas, grâce à leur porosité et à leur plasticité, les bétons végétaux respectent tant le fonctionnement hygrothermique que l’architecture, en épousant toutes les formes du bâti existant et en adaptant les épaisseurs aux différentes contraintes. Bernard Boyeux,Directeur de BioBuild Concept, membre de Sable VertSujet réalisé en collaboration avec :Laurent Arnaud, chef du département bâtiments durables du Cerema, membre de Sable Vert, et Michel Rizza, guilde des métiers de la chaux, membre de Sable Vert
Il y a 5 ans et 230 jours

L’enfer pavé de bonnes intentions de la conception-réalisation

Le ministre de la Culture, Franck Riester, venait à peine d’être nommé en octobre 2018 que, lors de son discours pendant la remise du grand Prix National d’architecture à Pierre-Louis Faloci, il a voulu prendre les architectes dans le bon […] L’article L’enfer pavé de bonnes intentions de la conception-réalisation est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 249 jours

Ionna Vautrin x Monoprix : Nest

Le design à la portée de tous ! Voilà le crédo qui accompagne la collaboration de la designer française Ionna Vautrin et de la grande enseigne de distribution Monoprix. À l'image de la créatrice, Nest est à la fois ludique et pratique, conjuguant silhouettes contemporaines et coloris et imprimés réconfortants. De quoi affronter l'automne avec style. Diplômée en 2002 de l'école de design Nantes Atlantique, Ionna Vautrin ouvre son propre studio en 2011 après avoir reçu le Grand Prix de la Création de la ville de Paris. Depuis, c'est confortablement installée dans le paysage du design français que la créatrice ne cesse de charmer des éditeurs divers et variés tels que Dior, la SNCF ou le Palais des Thés. De nombreuses collaborations à laquelle s'ajoute aujourd'hui celle avec Monoprix, promettant de démocratiser le design et de le proposer à des prix tous doux allant de 4,50 euros pour la tasse à café à 100 euros pour la table basse. Comme une ode à l'automne, Nest décline le noir, le blanc, le vert sapin et l'or sur des motifs végétaux graphiques, des petits hérissons tout mignons et des silhouettes organiques qui nous invitent à nous balader en forêt pour y rejoindre un refuge douillet. Comprenant aussi bien de la vaisselle – bols, tasses, carafe et assiette –, des luminaires, du textile – plaids, foulards et coussins –, des vases et bougeoirs ainsi que deux formats de tables d'appoint, la collection convient à tous les besoins et portemonnaie, le tout avec un caractère presque enfantin des plus rafraichissants. Une collection éclectique disponible chez Monoprix à partir du 4 septembre. On n'aura jamais autant attendu la rentrée ! Pour en savoir plus, visitez le site de Ionna Vautrin Photographies : Michel Giesbrecht
Il y a 5 ans et 304 jours

John Whelan : Bouillon Julien

Plus qu'un bistrot de quartier, le Bouillon Julien est une véritable institution parisienne. Etabli en 1906 dans le 10ème arrondissement, l'établissement a vu défiler Edith Piaf et son amant Marcel Cerdan, Ernest Hemingway, ou encore Jean Cocteau, qui y dégustaient des plats populaires dans un décor Art Déco classé au titre de monument historique depuis 1997. Soucieux de redonner à ce bouillon typique sa grandeur d'antan, le londonien John Whelan propulse les nouveaux gourmets dans une esthétique Belle Epoque sans pareille. Un voyage culinaire nostalgique et élégant. Décidément, si les restaurants de cuisine fusion ou proposant des cartes healthy poussaient comme des champignons dans toute la capitale, on assiste depuis quelque temps à un second souffle des bouillons parisiens, ces restaurants popu' du début du siècle dernier aux intérieurs alternant dorures et œuvres murales type Mucha au brouhaha réconfortant. Après le bouillon Chartier et le bouillon Pigalle, c'est au tour de la rue du Faubourg Saint-Denis d'effectuer un retour dans le temps significatif. Sous la houlette du concepteur britannique John Whelan, fondateur du studio The Guild of Saint Luke, la célèbre institution retrouve sa splendeur d'origine, entre esthétique léchée et authenticité assumée. Réel spécialiste de la réhabilitation de brasseries françaises, le maître d'œuvre se cache également derrière le groupe de restauration « Les Grandes Brasseries de l'Est », un ambitieux projet de rénovation de 15 brasseries, allant de Reims à Nancy en passant par Strasbourg. Qui d'autre donc pour entreprendre la résurrection de ce qui fut autrefois le quartier général de la Môme Piaf ? Première étape : les recherches. Afin de comprendre à quoi ressemblait le restaurant lors de son ouverture, John Whelan a parcouru les musées, bibliothèques et archives mises à sa disposition, afin de récréer l'univers féérique mis en place par le peintre Armand Segaud – à l'origine des panneaux de paon –, l'ébéniste Louis Majorelle ayant fabriqué le bar en acajou ou encore les céramistes Louis Trézel et Hippolyte Boulanger auxquels on doit les superbes panneaux de verre largement ornementés.Si ces dernières années, le bouillon Julien semblait être passé à la machine à laver à cause de ses murs ternes et son mobilier patiné, il n'en était rien en 1906 ! A l'origine, les murs étaient vert menthe – couleur qui s'est estompée suite à des décennies d'enfumage –, un coloris ici réhabilité par les équipes de Guild of Saint Luke. Le mobilier a été poli, de la même manière que les carreaux de céramique au sol typiques de la Belle Epoque ont été restaurés. Un dernier ajustement ? Si les brasseries années 1920 parisiennes ont vu leurs prix flamber ces dernières années, il ne faut pas oublier que celles-ci étaient à la base censées être bon marché. La carte a donc été mise à jour, proposant des plats simples – comme les poireaux vinaigrette ou encore le rumsteck –, ne dépassant jamais les 13 euros. « Allez venez, Milord, vous asseoir à ma table ! » Pour en savoir plus, visitez le site de John Whelan Photographies : Joanna Maclennon
Il y a 5 ans et 315 jours

Álvaro Siza Vieira, lauréat du Grand prix d’architecture de l’Académie des Beaux-arts

Álvaro Siza Vieira, architecte portugais diplômé de l’École supérieure des Beaux-arts de Porto en 1955, fait parti des grandes figures… Cet article Álvaro Siza Vieira, lauréat du Grand prix d’architecture de l’Académie des Beaux-arts est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 320 jours

Événement : Lyon Shop Design

Associer un architecte et un boucher, une idée folle ? Pas si on en croit le Lyon Shop Design, manifestation au concept étonnant contribuant à valoriser le commerce en passant par le design des boutiques locales, tant par la rénovation que par la création de points de vente. Désignés par un jury aussi bien issu des métiers de l'architecture que de la vente ainsi que par les internautes, les lauréats ont été dévoilés la semaine dernière au sein du Grand Refectoire du Grand Hôtel-Dieu, récemment réhabilité. Lancé en 2004 par la CCI Lyon Métropole, Saint-Etienne Roanne d'après un modèle venu de Montréal (Canada), le Lyon Shop Design rapprochent des commerçants avec des professionnels de l'architecture et de l'aménagement afin de redynamiser les espaces de vente de la région tout en renforçant le tissu commercial. La manifestation, qui fête ses 10 ans cette année, est placée sous le signe de la Toile, symbolisant les synergies créées depuis la première édition. A cette occasion, une toile jaune de 60 mètres carrés s'est déployée au-dessus de la rue de la République, tandis qu'une réplique plus petite était installée dans tous les lieux partenaires. Présidé par Franck Argentin de RBC Design, le jury composé d'une partie commerce – Maylis Dabat (Firce Capital), Laurence Merien (Ceetrus) et François Porte (Altaréa-Cogedim) – et d'une autre design – Christophe Millet (OA Rhône-Alpes), Emilie Chausy (CFAI) et Fabrice Futin (Targetti), a sélectionné 5 binômes qui ont été présentés le 13 juin dernier au sein du Grand Hôtel-Dieu.Trois restaurants ont obtenus les faveurs de ce jury : le Grand Réfectoire, revu par les agences Damien Carreres et HTVS ; l'Etabli, signé du Collectif Saône et l'Octave agencé par Vavro etc. L'hôtel Villa Maia conçu par un trio international composé de Jean-Michel Wilmotte, Jacques Grande et Louis Benech et le concept store Poltred mis en valeur par l'agence Damien Carreres complètent le tableau d'honneur.Invités à voter via une application numérique, les internautes ont également désigné leur vainqueur. Cette année, c'est la boucherie Pinatel, imaginée par le Studio Johany Sapet, qui a attiré l'attention des votants et reçu le Prix du Public. Un événement d'envergure qui met le design au cœur de l'activité de la capitale des Gaules. Pour en savoir plus, visitez le site du Lyon Design Shop Photographies : Lyon Shop Design, Sabine Serrad (pour la boucherie Pinatel) et Philippe Billard (pour la photo des lauréats)
Il y a 5 ans et 343 jours

Jean Nouvel, défenseur du béton sur Europe 1

Jean Nouvel défend le béton sur Europe 1 [©Christopher Ohmeyer/Wikipedia] Elections européennes obligent, toutes les émissions politiques étaient rentrées dans ce qu’on appelle la période de réserve. Pour ne pas influer sur les votes, Le Grand Rendez-Vous d’Europe 1 du dimanche 26 mai 2019 a donc choisi de ne pas parler politique. Du moins pas directement, en invitant l’architecte Jean Nouvel. Personnalité iconique, l’architecte a été récompensé du prix Pritzker en 2008, qui distingue le travail d’un architecte vivant ayant montré, à travers ses projets et ses réalisations, les différentes facettes de son talent. Et qui a eu un apport significatif à l’architecture… A Paris, Jean Nouvel est connu pour avoir construit l’Institut du Monde Arabe (1978). Mais aussi, la Fondation Cartier (1994), le musée des Arts premiers (2003) ou encore la Philharmonie (2015). A l’international, l’architecte vient de livrer le nouveau musée national du Qatar, dont la forme est inspirée par d’un rose des sables. En 2017, ce fut le musée du Louvre Abou Dabi, qui ouvrait ses portes aux Emirats arabes unis.  Le béton est un des matériaux les plus écologiques Sur Europe 1, “l’organisation de la cité” a constitué le fil conducteur de l’entretien menée par la journaliste Hélène Jouan, entourée de Nicolas Barré, des Echos, et de Romain Desarbres, de CNews. A la 30emn de l’échange, la question du béton a été abordée par Nicolas Barré : « Est-ce qu’on utilise trop de béton aujourd’hui ? On m’a parlé des tours qui nécessitent beaucoup de béton. Il y a aussi des projets de tours en bois, à la place du béton. Cela pourrait-il être une option. Finalement, est-ce qu’une tour peut vraiment être écologique ? » Et Jean Nouvel, de répondre : « Tout d’abord, je défends le béton. On dit toujours “du béton, du béton, du béton”, mais que ce soit en métal, en bois… ce sont toujours des bâtiments, des mètres carrées… Cette formule est un peu péjorative. Le béton est un matériau qui ne mérite pas ça ! » Hélène Jouan poursuit : « Mais le béton, c’est de l’eau, du sable. Ce sont des matières naturelles, dont on peut manquer… » Ce que confirme Jean Nouvel, quant à l’aspect naturel du béton :« Oui, mais le béton est un des matériaux les plus écologiques, de ce côté-là. Il est fait pour l’essentiel avec du sable… » Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Jean Nouvel, sur Europe 1 en suivant le lien. L’article Jean Nouvel, défenseur du béton sur Europe 1 est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 348 jours

Antoine Lesur et Marc Vénot : Maurice & la Matelasserie

Choisir son matelas n'a rien d'une partie de plaisir. On ne sait pas vers quel modèle se diriger, on essaie à la va vite, gênés par les regards des autres clients et pressés par les vendeurs pour souvent repartir bredouille, déçu de cette expérience qui promettait de changer nos nuits. Un temps désormais révolu grâce à Maurice & la Matelasserie, un lieu hybride où se côtoient galeries d'art, atelier de création et espace intime dédié aux essayages de matelas sur mesure. « Matelassier », en voilà un métier obsolète. Mais l'est-il vraiment ? Inspiré de la formation artisanale de son grand-père, Elie Gamblin tente, à travers le projet Maurice et la Matelasserie, de redonner ses lettres de noblesse à une pratique de moins en moins courante. Pas question pour autant de s'enfermer dans une niche vieillotte ; Elie est jeune et résolument inscrit dans l'air du temps et conjugue tradition et innovation dans un lieu inédit situé rue Lafayette (11ème arrondissement). Conçus par les designers Antoine Lesur et Marc Vénot – lauréats 2016 du prestigieux prix Emile Hermès –, les différents espaces de Maurice & la Matelasserie accompagnent le visiteur dans une expérience unique, entre contemplation, introspection et sommeil. En rupture complète avec les codes habituels de l'univers de la nuit, le concept accorde un soin tout particulier au confort et à la stimulation des dormeurs à travers un design soigné et différentes expositions et résidences d'artistes.Le client pénètre dans ce temple de la torpeur via un hall d'accueil associant un sol en terrazzo à une identité visuelle sobre en laiton et un mobilier contemporain. L'occasion pour lui de remplir un questionnaire détaillé sur ses habitudes de vie, aidant à la personnalisation de son nouveau matelas. Et pour trouver l'inspiration, une première galerie prend place au fond de ce rez-de-chaussée où des artistes sont invités à interpréter la thématique du sommeil et du rêve. Mais l'expérience débute réellement au premier niveau, dans une première salle feutrée et partiellement capitonnée d'un revêtement bleu profond. Pas d'étalages de matelas à perte de vue, mais un module conçu sur mesure par le duo de créateurs dissimulé dans une alcôve. Nommée « Oneiros » en hommage au dieu grec des songes, cette installation présente 46 strates de matériaux à la verticale, pouvant toute être intégrées au produit final. Une fois les couches sélectionnées – à l'aide du fameux questionnaire remplis au préalable –, le client est invité à enfiler un pyjama spécialement dessiné par le styliste thaïlandais Wisharawish pour tester son nouveau matelas, basculé à l'horizontale grâce à un système électronique ingénieux. Si l' « Oneiros » constitue le noyau de ce niveau, ce dernier est complété d'un atelier de broderie tout de rose vêtu, débouchant sur un espace d'exposition et de résidence accueillant durant trois mois les travaux de designers et plasticiens. Le duo Thiry-Filliatreau inaugure cette pièce avec des installations et du mobilier inspirés de l'univers de la piscine. Un ensemble complet constituant une ode au sommeil et à l'art. Pour en savoir plus, visitez le site de Maurice & la Matelasserie Photographies : DR
Il y a 5 ans et 350 jours

Un paysage de l’excellence – Trois figures de l’architecture française

Frédéric Borel, Marc Barani, Ibos & Vitart. Dans une exposition consacrée à trois grandes figures de l’architecture française contemporaine distinguées par le «Grand Prix national de l’architecture», la Cité a laissé le soin aux architectes de mettre en scène chacun […] L’article Un paysage de l’excellence – Trois figures de l’architecture française est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 356 jours

Lacaton & Vassal, Frédéric Druot et Christophe Hutin : Lauréats du prix Mies van der Rohe

Cocorico ! Décerné le 7 mai dernier, le prix Mies van der Rohe revient cette année à l'association des trois cabinets français Lacaton & Vassal, Frédéric Druot et Christophe Hutin pour leur transformation de 530 logements du Grand Parc à Bordeaux (33). Une collaboration inattendue qui a su se démarquer parmi les 383 autres projets en lisse. L'occasion pour nous ne nous pencher sur le premier prix de cette récompense prestigieuse. Tous les deux ans depuis 1988, le monde de l'architecture attend impatiemment de connaître le grand vainqueur du Prix Mies Van Der Rohe, chacun y allant de son petit pronostic. Et cette année, surprise ! C'est bien une association d'architectes français qui rejoint Dominique Perrault – jusqu'alors seul représentant de l'Hexagone depuis 1996 – au panthéon des lauréats. Une victoire d'autant plus forte qu'elle apparait à l'occasion de l'anniversaire du Bauhaus, école de création majeure dont l'architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe fut le dernier directeur, de 1930 à 1933. Le projet récompensé est une réhabilitation de trois immeubles d'après-guerre de la cité bordelaise du Grand Parc. Avec le confort des habitants comme fil conducteur, les maîtres d'œuvre excluent l'idée de détruire les grands ensembles – évitant ainsi d'avoir à reloger les résidents – et privilégient une intervention sur la façade, y annexant des jardins d'hiver offrant des vues d'exception sur la capitale girondine. Une conception qui a su séduire les jurés qui ont tenus à saluer « l'optimisation des espaces et l'apport d'une nouvelle qualité de vie » aux locataires. « À une époque où les commissions responsables des logements sociaux réclament une réduction des surfaces des appartements, les volumes sont ici augmentés, et apportent ainsi de la dignité et une plus grande valeur à l'individuel et au collectif. » Jury du Prix Mies van der Rohe Récompensés au Pavillon Mies van der Rohe de Barcelone (Espagne) d'un chèque de 60 000 euros et d'une sculpture dudit pavillon, le trio n'était pas seul pour représenter le drapeau tricolore au sein de la discipline. En effet, le prix « Architecture émergeant » a été attribué au cabinet toulousain Bast pour la réalisation d'un restaurant scolaire à Montbrun-Bocage (31). Après le succès de la Coupe du Monde, plus rien n'arrête les français ! Pour en savoir plus, visitez les sites de Lacaton & Vassal, Frédéric Druot et Christophe Hutin Photographies : Philippe Ruault
Il y a 5 ans et 361 jours

VIA : Incubateur French Design

Depuis 2016, l'Incubateur French Design encourage la collaboration entre les designers et les fabricants et éditeurs dans la création de mobilier hexagonal. Incarnant l'art de vivre et l'élégance à la française, la créativité, l'écoconception et l'ouverture culturelle, les 12 projets sélectionnés pour cette troisième édition seront présentés du 5 septembre au 27 novembre prochains à la Galerie Le French Design by VIA. En attendant, la rédaction de Muuuz s'est penché sur quelques-unes de ces associations pour le moins étonnantes ! Aequo x Camille KhorramMaison d'édition associative, Aequo tend à valoriser les designers, entreprises et savoir-faire des Hauts de France. Un amour du Nord partagé par la designer Camille Khorram, basée à Lille (59). Car si cette dernière a obtenu son diplôme en 2011 aux Arts décoratifs de Strasbourg, elle s'installe en 2015 dans la capitale des Flandres et enseigne le design en parallèle à l'Ecole Supérieure d'Arts Appliqués et de Textile de Roubaix. C'est donc tout naturellement que leur travail, qui se manifeste par une collection de luminaire, célèbre le patrimoine culturel de la région. . Atelier Emmaüs x Férreol Babin – Ionna Vautrin – 5.5 designL'Atelier Emmaüs, maison d'édition du Mouvement Emmaüs, associe design, impact social et objectif environnemental. Un positionnement fort dans l'univers du mobilier qui valorise aussi bien l'objet que l'usager. A l'occasion de cette 3ème édition de l'Incubateur, l'Atelier Emmaüs se nourrit du talent des étoiles montantes du design français : le studio 5.5 fondé en 2003 ; Ferréol Babin, ancien résident de Fabrica, centre de recherche fondé par Benetton et basé à Trévise (Italie) et lauréat d'un Red Dot Award, du prix « Designs of the year 2014 » organisé par le Design Museum de Londres ou encore du prix « Talent à la carte » par Maison & Objet ; et Ionna Vautrin, lauréate du grand prix de la création de la ville de Paris et à l'origine des nouvelles lampes peuplant les TGV. Une association qui n'annonce que du bon ! . . Boqa x Margaux KellerConvaincue qu'en plus de la fonctionnalité et de l'esthétique, le design doit être une source d'émotion, Margaux Keller est une touche à tout à la sensibilité exacerbée, une poète aux mains d'or qui ne compte plus les partenariats prestigieux – Yves Saint Laurent Beauté, Cartier, Made.com, La Monnaie de Paris etc. Fière de ses multiples casquettes, elle est aujourd'hui, en parallèle de son activité de designer, à la tête de la maison d'édition Bibelo. C'est aujourd'hui aux côtés de la marque Boqa que la créatrice évolue, firme dont les produits 100% « made in France » ont su séduire les amateurs de design aux quatre coins du monde. . La Manufacture du Design x Fred RieffelPépinière parisienne pour les talents de demain, la Manufacture du Design encourage la jeune création en proposant un espace d'exposition dans son showroom de 600 mètres carrés. Un élan dont bénéficiera cette année Fred Rieffel, à la tête de son studio basé à Strasbourg depuis 1998. Favorisant un design dit « de patrimoine » à l'ère de la consommation rapide, son travail a déjà séduit des éditeurs et fabricants prestigieux tels que Cinna, RocheBobois ou encore Habitat. . Sokoa x Bruno HoussinVéritable institution au Pays Basque, l'entreprise Sokoa est spécialisée dans les assises tertiaires de qualité, toujours en valorisant le savoir-faire de sa région d'origine. Forte de nombreuses collaborations avec des designers de renoms tels qu'Iratzoki et Lizaso, la marque s'associe aujourd'hui avec le designer parisien Bruno Houssin que la société affirme sa présence dans le paysage français du mobilier tertiaire. . D'autres collaborations seront présentées à la rentrée lors de l'exposition dédiée aux réalisations de l'Incubateur du French Design : Casadisagne x Linda Bayon ; Desras x Studio Briand & Berthereau ; David Lange x Olivier Bacin/LABO ; Galerie MICA x Pierre Charrié ; les iRESISTUB x Bastien Chapelle ; Sanijura x Thomas Merlin. Un événement à ne pas rater ! Pour en savoir plus, visitez le site de l'Incubateur French Design Photographies : VIA
Il y a 6 ans et 15 jours

Appel à candidatures – Grand Prix Charles-Henri Besnard

La Fondation du Cnam lance l’édition 2019 du Grand Prix Charles-Henri Besnard encourageant ainsi l’innovation dans l’art de bâtir. La dotation 2019 du projet lauréat est de 50 000€. Jusqu’au 15 juin 2019. L’objectif est de reconnaitre et valoriser les […] L’article Appel à candidatures – Grand Prix Charles-Henri Besnard est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 72 jours

Eric Lapierre remporte le Grand prix d'architectures

Le Grand prix d'architectures a été dévoilé hier soir 21 février, à l'issue des ADC Awards à Paris. Le jury du Prix d'architectures 10+1, lancé cette semaine par la revue d'a, a choisi de récompenser le projet de la résidence pour étudiants Chris Marker réalisée par l'agence Éric Lapierre Experience. Parmi les 11 projets réalisés en France l'année passée, et récompensés par le prix 10+1, se cachait le Grand prix d'architectures. La résidence de chercheurs Chris Marker...
Il y a 6 ans et 76 jours

10+1 : d'a révèle son Prix d'architectures

Pour la première fois, la revue d'a décerne son Prix d'architectures. Ce palmarès porté par la rédaction du magazine et attribué par un jury composé d'architectes critiques d'architecture* récompense 10 + 1 réalisations construites en France au cours de l'année passée. Parmi elles, un Grand prix d'architectures a été distingué : son nom sera révélé jeudi 21 février, au cours d'une importante cérémonie au Grand Hôtel Intercontinental à Paris. À la suite d'une...
Il y a 6 ans et 115 jours

BigMat lance la 4e édition de son Grand Prix International d'Architecture

Le 4e Grand Prix International d'Architecture BigMat sera officiellement lancé ce 14 janvier. Organisé tous les deux ans, il récompense des "uvres ayant fortement contribué à la culture architecturale contemporaine dans les sept pays d'implantation du groupement. La cérémonie de remise des prix se déroulera le 22 novembre 2019 à Bordeaux. Outre les prix nationaux et le Grand Prix, une mention spéciale " jeunes architectes " sera également attribuée.
Il y a 6 ans et 173 jours

Prix Architecture et Maîtres d'Ouvrage (AMO) 2018 " Les lauréats

L'Association Architecture et Maîtres d'Ouvrage (AMO) a révélé le 9 novembre 2018 les lauréats de sa 35ème édition. Le prix est refondé cette année autour de cinq catégoriques transversales, complétées par un Grand Prix. Composé de trois architectes, trois maîtres […] L'article Prix Architecture et Maîtres d'Ouvrage (AMO) 2018 " Les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 177 jours

Le " Grand prix des hommes architectes " pointé du doigt

  Pour la 36ème fois sur 36, depuis sa création en 1975, le Grand Prix national de l'architecture est allé à un homme. Une situation dénoncée par Catherine Guyot, qui milite pour que la place des femmes soit reconnue dans la profession. Interview.
Il y a 6 ans et 194 jours

Franck Riester, nouveau héraut impuissant des architectes

A l'occasion de la nomination du Grand Prix National de l'architecture 2018, décerné à Pierre-Louis Faloci le 19 octobre dernier, Franck Riester, nouveau ministre de la Culture, s'est adressé pour la première fois aux architectes. Un discours ferme, avec de […] L'article Franck Riester, nouveau héraut impuissant des architectes est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 6 ans et 195 jours

Grand Prix d'architecture à Pierre-Louis Faloci, connu pour ses lieux de mémoire

Pierre-Louis Faloci, qui s'est illustré par plusieurs réalisations mémorielles sur des sites historiques, s'est vu remettre vendredi soir le Grand Prix national d'architecture 2018 par le ministre de la Culture Franck Riester.
Il y a 6 ans et 195 jours

Pierre-Louis Faloci, Grand prix national de l'architecture 2018

DISTINCTION. Franck Riester, a remis ce vendredi 19 octobre, le Grand prix National de l'architecture 2018 à l'architecte Pierre-Louis Faloci. Une soirée qui a été l'occasion également pour les architectes de rencontrer leur tout nouveau ministre.
Il y a 6 ans et 195 jours

Pierre-Louis Faloci, lauréat du Grand Prix national de l'architecture 2018

Après la sélection des six finalistes le 12 septembre 2018, le nom du lauréat du Grand Prix de l'architecture a été dévoilé le vendredi 19 octobre. Pierre-Louis Faloci a été récompensé par le tout nouveau ministre de la culture, Franck Riester. Inauguré en 1975, le Grand Prix national de l'architecture récompense depuis plusieurs décennies un architecte pour l'ensemble de son travail. Remis tous les deux ans, il félicite des démarches architecturales exemplaires et souligne...