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Résultats de recherche pour groupe bouygues

(951 résultats)
Il y a 4 ans et 79 jours

En 2020, Bouygues enregistre une forte chute de son bénéfice

BILAN. Le groupe estime être parvenu à contenir la baisse de son chiffre d'affaires et de ses résultats malgré une année "inédite, éprouvante humainement et économiquement", comme l'a décrite Martin Bouygues, qui prend par ailleurs un peu de recul au sein de l'entreprise familiale. Batiactu décrypte et propose de découvrir le bilan 2020 dans un tableau de bord.
Il y a 4 ans et 79 jours

Martin Bouygues fait un nouveau pas vers la préparation de sa succession

Le groupe a annoncé ce changement de gouvernance, effectif depuis mercredi, à l'occasion de la publication de ses résultats annuels, marqués par la chute de 40% du bénéfice net sous l'impact de la crise du coronavirus.C'est Olivier Roussat, jusqu'ici directeur général délégué, qui occupe désormais les fonctions de directeur général."Je reste disponible pour servir le groupe mais le patron de Bouygues désormais c'est Olivier Roussat", a déclaré M. Bouygues au cours d'une conférence de presse téléphonique."C'est pour moi un moment particulier de ma vie, chargé d'émotion", a-t-il expliqué, ajoutant que le géant du CAC 40 n'avait "connu que deux PDG" en 70 ans, lui-même et son père Francis Bouygues."Tout le monde sait que chaque année je prends une année, j'arrive maintenant à 69 ans dans quelques mois, et donc il m'a paru utile de préparer le groupe pour les évolutions futures", a-t-il poursuivi.M. Bouygues avait commencé à préparer en douceur sa succession avec la nomination en août 2016 de deux directeurs généraux délégués, dont M. Roussat. Il avait alors indiqué vouloir prendre "du recul" au profit d'une "équipe plus jeune".Quelques mois plus tôt il avait fait entrer au conseil d'administration du groupe, deux trentenaires issus de la troisième génération, son fils aîné Edward et son neveu Cyril. Il n'avait pas caché préparer activement une succession qui n'est "absolument pas un tabou".Jeudi, M. Bouygues, qui fêtera ses 69 ans le 3 mai, a précisé que les statuts du groupe avaient été modifiés pour que "le mandat de président non exécutif puisse être exercé jusqu'à 85 ans"."Je vous rassure, je n'ai aucune intention d'aller jusque-là, mais c'est une mesure de précaution", a-t-il précisé.Pour assister Olivier Roussat, deux nouveaux directeurs généraux délégués ont été nommés: Edward Bouygues, qui était directeur de la stratégie de Bouygues Telecom, et Pascal Grangé, qui était directeur général adjoint et directeur financiers."Nouvelle génération"Edward Bouygues est nommé par ailleurs président de Bouygues Europe et consacrera une partie de son temps à Bouygues Telecom, selon le groupe.M. Grangé conserve pour sa part ses fonctions de directeur financier du Groupe."L'arrivée d'une nouvelle génération de dirigeants reconnus pour leur professionnalisme, formés dans le groupe et qui en maîtrisent parfaitement la culture, s'inscrit dans la tradition de Bouygues qui, depuis sa création, a toujours su choisir ses dirigeants en son sein pour assurer son développement", a ajouté Martin Bouygues.Sur le plan des résultats financiers, le groupe, dont les activités vont des chantiers aux télécoms en passant par la télévision avec TF1, a annoncé une chute du bénéfice net à 696 millions d'euros contre 1,184 milliard en 2019 dans le contexte de la crise sanitaire avec cependant un second semestre meilleur que prévu et des objectifs "atteints ou dépassés"."Les modèles d'affaires" des activités du groupe, "qui sont positionnées sur des besoins essentiels (se loger, se déplacer, communiquer, s'informer, se divertir), ne sont pas remis en cause", a commenté M. Bouygues.Dans son activité de construction, Bouygues précise que son carnet de commandes "se maintient à un niveau record de 33,1 milliards d'euros à fin décembre 2020", en hausse de 1% sur un an.Le chiffre d'affaires de TF1 s'est établi à 2,1 milliards d'euros, en baisse de 11% par rapport à 2019, "impacté par la forte baisse des revenus publicitaires principalement au deuxième trimestre", selon le groupe.Concernant Bouygues Telecom, la dynamique commerciale "est restée soutenue dans le mobile comme dans le fixe".La contribution d'Alstom - dont Bouygues détient 8% - au bénéfice du groupe s'élève à 169 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 93 jours

Sphère, un pavillon imprimé en 3D à Harfleur signé Archétude

En octobre 2020, était livré à Harfleur (Seine-Maritime) un pavillon conçu par l’agence Archétude dédié au gardien et à l’accueil des locataires de 300 logements d’Immobilière Basse Seine.  Un petit ouvrage garanti sans déchet ? Communiqué des maîtres d’ouvrage. Fruit de la collaboration entre le bailleur social Immobilière Basse Seine (société de 3F/groupe Action Logement), Bouygues […] L’article Sphère, un pavillon imprimé en 3D à Harfleur signé Archétude est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 95 jours

Bouygues s'engage à diminuer fortement son empreinte carbone

La filiale construction du groupe français Bouygues a annoncé qu'elle s'engageait à réduire fortement son empreinte carbone directe et indirecte, entre 30 et 40% , dans les années à venir.
Il y a 4 ans et 102 jours

Bouygues s'engage à diminuer fortement son empreinte carbone dans la construction

"La stratégie climat de Bouygues Construction doit contribuer activement à la réduction de l'impact carbone de la construction", indique le PDG Philippe Bonnave, dans un communiqué. "Les nombreuses réalisations durables déjà livrées nous montrent que cela est possible et nous devons aller plus loin. C'est une véritable culture bas carbone que le groupe est en train d'adopter".Bouygues indique ainsi qu'il entend réduire à horizon 2030 de 40% ses émissions liées au fonctionnement de son siège et à l'activité sur les chantiers, qui représentent 11% des 2,9 millions de tonnes de CO2 produites en 2019, et de 30% celles générées par ses achats de produits, les déchets et son parc informatique, qui pèsent 89% du bilan carbone.Pour atteindre ses objectifs, Bouygues Construction indique notamment qu'il va se doter d'un parc de 90% de véhicules verts d'ici 2030, réduire de 50% les déplacements aériens internationaux et de 80% les vols nationaux de ses collaborateurs, travailler sur des circuits courts pour réduire le fret ou encore réduire de 15% d'ici 2025 son empreinte numérique."La construction bois est également un axe clé puisque Bouygues Construction s'engage à réaliser 30% de ses projets +bâtimentaires+ en bois à l'horizon 2030 en Europe", ajoute le groupe.Présent dans plus de 60 pays au travers de ses 56.980 collaborateurs, Bouygues Construction a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 13,4 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 102 jours

"Bouygues Construction ne gagnera pas la bataille du carbone seul", C.Boilley-Forestier

INTERVIEW. Quelques semaines après la présentation de la stratégie climat globale du groupe Bouygues, Bouygues Construction dévoile plus en détail sa propre feuille de route, ambitieuse, et qui nécessite une large mobilisation. Explications avec sa directrice RSE, Claire Boilley-Forestier.
Il y a 4 ans et 103 jours

Bouygues Construction renforce sa stratégie climat

En tant qu’entreprise responsable et engagée, Bouygues Construction innove et déploie depuis de nombreuses années des solutions et des projets durables en faveur de la transition énergétique. Le groupe définit aujourd’hui une stratégie climat ambitieuse pour réduire son empreinte carbone sur l’ensemble de sa chaîne de valeur en ligne avec l’ambition des accords de Paris. Au-delà de réduire ses émissions directes et indirectes en propre, Bouygues Construction souhaite également accompagner le développement d’un usage responsable des ouvrages qu’il réalise. Pour cela, le groupe propose à ses clients une large gamme de solutions en faveur de la performance énergétique des bâtiments, des quartiers et des villes, de la production et de la distribution d’énergie décarbonée et du développement de la mobilité bas carbone. Bouygues Construction s’engage ainsi sur l’ensemble de la chaîne de valeur de ses activités : conception, achats de matériaux, réalisation des projets, exploitation. Cette stratégie s’appuie sur un engagement fort de l’ensemble de ses équipes, dans les 60 pays dans lesquels le groupe est présent, sur une importante capacité d’innovation et sur la force de son réseau d’entreprises partenaires (fournisseurs et sous-traitants). Pour agir sur le scope 1&2* (11% du bilan carbone), Bouygues Construction a décidé notamment de se doter d’un parc véhicule vert (90% de véhicules verts en 2030), de réduire les déplacements de ses collaborateurs (-50% de vols internationaux et -80% de vols nationaux) et de réduire la consommation énergétique de l’ensemble de ses sites et chantiers. Pour agir sur le scope 3A amont (89% du bilan carbone), le groupe a notamment choisi de réduire l’impact des matériaux achetés (béton, menuiseries, câbles, etc.), de travailler sur les circuits courts pour réduire le fret et de réduire de 15% l’empreinte carbone de son IT d’ici 2025. Afin de réduire l’intensité carbone des ciments utilisés, une feuille de route est définie pays par pays pour arriver à une baisse globale de 40% d’intensité carbone du ciment (kg CO2 e/m3). La construction bois est également une axe clé puisque Bouygues Construction s’engage à réaliser 30% de ses projets bâtimentaires en bois à l’horizon 2030 en Europe. Pour agir sur le scope 3B aval, Bouygues Construction propose à ses clients une large gamme de solutions décarbonées pour les accompagner dans la réduction de leur empreinte carbone : production et distribution d’énergie décarbonée, performance énergétique des bâtiments, des quartiers et des villes et développement de la mobilité bas carbone. *Scope 1&2 : électricité des chantiers, carburant des engins de chantiers, consommation énergétique des sièges et agences transports professionnels en train et en avion, flotte de véhicules Scope 3A (amont) : achats de produits et matériaux de construction, fret, immobilisations, déchets générés, parc informatique Scope 3B (aval) : émissions des produits et services vendus   Visuel : SCHOCK BIOTOPE LILLE Bouygues Construction    
Il y a 4 ans et 108 jours

Canada : Colas remporte un contrat pour une ligne de métro

Colas, filiale du groupe Bouygues, a décroché avec la société américaine Parsons un contrat d'un milliard d'euros au total pour l'extension d'une ligne de métro dans la province d'Alberta au Canada.
Il y a 4 ans et 122 jours

Un ancien site de bureaux reconverti en espace résidentiel harmonieux et arboré

Surprenant de modernité, l’ensemble immobilier parvient à convertir avec élégance un ancien site de bureaux en un espace résidentiel harmonieux et arboré. L’INATTENDU sort de terre là où, autrefois, se dressait le site administratif de la Société Alsacienne de Supermarché qui a intégré le groupe Auchan depuis une vingtaine d’années.Aujourd’hui, sa filiale immobilière Ceetrus s’associe avec Bouygues Immobilier dans ce projet de transformation d’envergure. Résolument novateur, le projet s’inscrit dans une perspective de cohabitation et d’ouverture sur le quartier. Le résultat place véritablement le citoyen au centre d’un lieu de vie mixte, alliant dynamisme urbain et cadre verdoyant.« Rebâtir » la ville de demainÉrigé en lieu et place d’une friche inoccupée, le programme résidentiel L’INATTENDU participe à la mutation du paysage urbain strasbourgeois. Ce site autrefois gris et austère fait aujourd'hui place à une zone d’habitation agréablement végétalisée.Répondant à une demande croissante en logements à proximité du centre-ville de Strasbourg, cette nouvelle réalisation contribue à relancer l’attractivité du quartier de Koenigshoffen. Nichée entre le quartier Saint-Joseph et le Schnockeloch, pourvu de nombreux points d’attractions, l’ouvrage séduit également par ses tarifs accessibles à partir de 3.300€ le m2.Koenigshoffen, un contraste méconnuDynamisme urbain d’un quartier strasbourgeoisSituée aux portes Ouest de Strasbourg, la co-réalisation de BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS promet une vie urbaine simplifiée et pleine de praticité.Le complexe résidentiel, idéalement desservi, encourage les mobilités douces :Par l’arrêt Comtes situé sur la récente extension du tramway (ligne F), permettant une liaison vers le centre de l’Eurométropole en moins de 10 minutes.Par des lignes de bus.Par une voie cyclable directement accessible.La proximité avec la route des Romains, véritable artère commerçante, ouvre à toute commodité. Accessibles à pied depuis la résidence, les enseignes du secteur répondent à bon nombre des besoins du quotidien : santé, services, alimentation.De même, pour les déplacements vers les écoles, collèges et équipements sportifs, le véhicule devient superflu !Un cadre de vie empreint de natureImplantée en 2ème rideau de la route des Romains, la copropriété est à l'abri de l’animation de l’axe routier. Afin de préserver davantage la tranquillité des résidents, aucune circulation des véhicules au sein du complexe immobilier n’est possible. Un grand parc est au cœur de l’opération. L’INATTENDU, bulle de quiétude, jouit ainsi d’un cadre bucolique bordant un agréable cours d’eau : le Muhlbach.Si l’héritage de l’histoire romaine de Koenigshoffen y est connu, le charme de Saint-Joseph et les maisons à colombages du Schnockeloch confèrent une authentique singularité à ce secteur en plein renouveau.L’atout méconnu du lieu reste son ouverture sur des espaces naturels. La proximité avec le parc du Niederholz, situé à 10 minutes du programme, invite aux pique-niques en famille... D’autres nombreuses possibilités de flâneries s’offrent aux futurs acquéreurs : se promener au bord du canal de la Bruche, sillonner les itinéraires cyclables, fréquenter les paisibles bassins de pêche ou arpenter au grand air les espaces boisés.L’INATTENDU urbainComposé de 3 bâtiments de standing, ce nouvel ensemble, signé BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS, affiche un caractère contemporain souligné par un travail d’architecture harmonieux. De manière à encourager les déplacements doux, chaque immeuble est pourvu d’un local vélo pratique et sécurisé. Les stationnements seront dissimulés en sous-sol ou aux pourtours des bâtiments.Du 2 au 5 pièces, chaque logement est personnalisable. La large gamme de prestations intérieures (sols, carrelages, mobilier de cuisine et de salle de bain...) permettant à chaque acquéreur de créer le cocon qui lui ressemble.Balcons, terrasses ou jardins privatifs prolongent agréablement les espaces de vie. Pour davantage de confort, des celliers agrémentent certains lots. De grands appartements sont disponibles aux derniers niveaux, ils ont été conçus comme de véritables maisons de villes.L’omniprésence inattendue du végétalLe complexe urbain L’INATTENDU se dessine au cœur de 9.700 m2 d’espaces verts, soit plus de la moitié de la surface de terrain sur lequel se réalise cette opération.Tandis que les abords directs de la résidence ont été soigneusement dessinés, la nature alentour a été magnifiquement préservée.Car c’est bien le vert qui prédomine dans cette ambiance luxuriante. Il est omniprésent partout où le regard se pose :Dans les agréables jardins privatifs de la façade sud, accessibles depuis les logements en rez-de-chausséeDans les 1700 m2 d'îlots privatifs permettant aux propriétaires de s’adonner, par exemple, aux joies du jardinage pour accompagner les néophytes, des animations et de l’initiation aux bonnes pratiques sont envisagéesDans le parc public de 3.000m2 réalisé par la municipalité de StrasbourgDans la zone boisée déjà existante menant aux berges naturelles du Muhlbach à l’extrémité de la résidence qui reste un espace réservé aux résidentsDans la ligne d’arbres le long du cours d’eau, qui, dans le respect des engagements de BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS au profit de la biodiversité, est préservée autant que possible et étoffée.Avec L’INATTENDU, les co-promoteurs insufflent une dynamique nouvelle qui place le futur acquéreur au centre. Le projet, qui ne s’ouvre pas seulement sur la nature, propose aussi un cadre de vie propice aux partages entre voisins. Les espaces communs, parc public et jardins, concourent à la cohabitation entre habitants de la résidence et du quartier. Une réalisation résolument humaine !Caractéristiques techniques :3 Bâtiments collectifs R+4 à R+5Du 2 au 5 pièces avec espace extérieur selon les lots170 appartements en accession libre89 logements répartis entre du logement locatif aidé d’intégration, du locatif à usage social et du locatif Intermédiaire Livraison : 2nd semestre 2023Architecte : OSLO Architecture
Il y a 4 ans et 122 jours

Comment Bouygues va réduire ses émissions de gaz à effet de serre

Les équipes du groupe Bouygues ont décliné leurs objectifs et pistes de travail pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, ce qui suppose d’abord de « construire autrement ».
Il y a 4 ans et 125 jours

Résultats de la 17ème édition des Pyramides d'Or de la FPI

Entièrement rénovées en 2016, sous l'impulsion d'Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI, les Pyramides sont centrées sur les sujets essentiels de la Fédération : innovation, qualité, performances techniques, esthétique, responsabilité dans la conduite des opérations, relation-client et émergence de nouveaux talents. Cette année le concours était présidé par Jean-Louis Borloo, ancien Ministre d'Etat. La cérémonie nationale de remise de prix de la 17ème édition du concours s'est tenue le 16 décembre 2020, en Web Live TV et a été ouverte par Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée au Logement.« En se portant candidat au concours le plus exigeant du secteur, les promoteurs immobiliers adhérents de la FPI ont témoigné de leur engagement à mettre leurs méthodes et programmes en cohérence avec les transformations sociétales, numériques et environnementales, les mutations des usages et les attentes de leurs clients. Face à un contexte exceptionnel, nous avons tout fait pour maintenir ce concours, dans les régions et au niveau national, envers et contre tout...Nous avons pu nous appuyer sur nos partenaires fidèles, sponsors de chacun des prix, nos chambres régionales et nos adhérents. »Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI FranceLa Pyramide d'Or - Grand prix national - parrainé par SOCFIMLe lauréat est : « Asnières SO HO » de COGEDIM et COFFIM à AsnièresArchitecte : Yann FranconiePrix de l'immobilier d'entreprise - parrainé par SMABTPLe lauréat est : « MA.AT » de DEMATHIEU-BARD à ArcachonArchitecte : Laurent Portejoie – atelier d'architecture King Kong FivePrix de l'innovation industrielle - parrainé par le Groupement des Industriels de la Prescription (GIP)Le lauréat est : « Brazza – Les volumes capables » de EDEN PROMOTION à BordeauxArchitecte : Michel Hardoin- Atelier 6 ArchitecturePrix de la mixité urbaine - parrainé par Chevreuse CourtageLe lauréat est : « L'Etoffe » de NACARAT et NODI à Villeneuve d'AscqArchitecte : De Alzua ArchitectesPrix de la conduite responsable des opérations - parrainé par ApaveLe lauréat est : « Novadiem » de BOUYGUES IMMOBILIER à ToulouseArchitecte : Cobe ArchitecturePrix du bâtiment bas-carbone – parrainé par EDFLe lauréat est : « Origine » du Groupe CISN à Saint-NazaireArchitecte : Asa GimbertPrix des premières réalisations - parrainé par les Banques PopulairesLe lauréat est : « L'Eveil » de NEOPROMOTION à Castelnau-le-LezArchitecte : IPC Laurent BesnierPrix du grand public - parrainé par GRDFElection du lauréat en direct lors de l'émission en Web Live TV. Les participants de la cérémonie de remise de prix ont voté, en direct, parmi les 3 programmes suivants, sélectionnés par le jury national des Pyramides d'Or : « Paris Kyoto Babylone » de BOUYGUES IMMOBILIER, à Aix-les-Bains, architecte Chambre et Vibert « Le Bird » de KIC au Touquet, maître d'œuvre Projex Ingénierie « Lucinia », LE CREDIT AGRICOLE IMMOBILIER à Couëron, maître d'œuvre : Huca Architectes.Le lauréat est : « Le Bird » de KIC au Touquet,Maître d'œuvre : Projex IngénieriePrix BIM & Data – parrainé par SOCOTECLe lauréat est : « Les Terrasses de Jade » de LP Promotion à ToulouseArchitecte : Taillandier architectes Associés
Il y a 4 ans et 142 jours

Quelle stratégie bas carbone pour les branches construction et immobilier de Bouygues

FOCUS. Le groupe a présenté le 16 décembre sa feuille de route climat, se fixant des objectifs de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre pour 2030 et détaillant certaines actions qui doivent l'aider à les atteindre. Après le contexte général et un focus sur Colas, Batiactu revient sur les ambitions affichées par Bouygues Construction et Bouygues Immobilier.
Il y a 4 ans et 142 jours

Le bâtiment au défi de réduire ses émissions de CO² plus rapidement tout en préservant ses emplois

"Les émissions de CO² du secteur du bâtiment ont atteint un niveau jamais vu", a prévenu mercredi l'ONU dans un rapport annuel sur le sujet, après un constat semblable un an plus tôt.Cette étude concerne à la fois l'énergie utilisée lors de la construction de bâtiments et celle consommée par ceux qui existent déjà. Au total, les Nations unies estiment que le secteur a émis en 2019 dix milliards de tonnes de CO².Ce dernier est le principal gaz à effet de serre, dont la présence dans l'atmosphère contribue au réchauffement climatique.Plusieurs pays, dont les membres de l'Union européenne, se sont engagés à atteindre d'ici à 2050 la "neutralité carbone", c'est-à-dire ne pas émettre plus de CO² qu'ils n'en consomment, au terme d'un accord international signé voici cinq ans, celui de Paris.Mais, à son rythme actuel de consommation d'énergie, le monde du bâtiment en sera loin. L'ONU estime qu'il devrait bien plus accélérer ses efforts, même si ces derniers sont déjà notables."En 2019, pour la première fois depuis trois ans, les investissements ont augmenté en matière de bâtiments à faible consommation d'énergie", remarque l'ONU, bien qu'ils ne représentent toujours qu'une part marginale.Dans ce contexte, ces derniers mois, plusieurs géants du secteur se sont engagés à moins polluer lors de la décennie qui s'ouvre.En début d'année, c'était Vinci qui promettait de réduire ses émissions de CO² de 40% d'ici à 2030, promettant d'y consacrer plusieurs centaines de millions d'euros d'investissement.Ce mercredi, son grand concurrent, Bouygues, annonçait des objectifs proches. A la même échéance, il promet de réduire de 30% les émissions directes de sa filiale de travaux routiers et ferroviaires, Colas, et de 40% celles de ses autres activités de construction.Vitrine dorée"Les choses ne se mettent pas suffisamment vite en place donc nous considérons qu'il est de la responsabilité des acteurs économiques de proposer un certain nombre de mesures pour restreindre notre empreinte CO²", a expliqué Olivier Roussat, numéro deux du groupe, lors d'une conférence.Les ambitions du groupe passent par exemple par l'utilisation accrue de béton à la fabrication moins polluante. Généralement, il faut utiliser du ciment produit en faisant chauffer des matériaux à des températures extrêmement hautes, donc en recourant à beaucoup de combustible.Mais Bouygues et Vinci ne constituent qu'une vitrine du secteur. Derrière ces deux groupes, qui font partie du CAC 40 et réalisent des dizaines de milliards d'euros de chiffre d'affaires, l'univers du bâtiment est éclaté en une myriade d'acteurs plus ou moins gros.Ils manifestent souvent moins d'enthousiasme à se fixer des objectifs environnementaux, qui reviennent à s'imposer des contraintes coûteuses dans un univers où les marges sont rarement florissantes.En France, le bâtiment grogne notamment face à l'introduction l'an prochain de nouvelles normes sur les bâtiments neufs.Détaillée fin novembre, cette réglementation, dite RE 2020, vise à faire baisser d'au moins 30% les émissions de CO² de tout le secteur en dix ans."Les objectifs et les délais annoncés (...) semblent irréalistes, tant sur le plan économique que sur la capacité de la filière à s'adapter à ces changements radicaux", a réagi la Fédération française du bâtiment (FFB), principale organisation du secteur.Le gouvernement lui-même reconnaît que ces nouvelles normes vont rendre plus chère la construction de bâtiments, un choix que le secteur juge particulièrement inadéquat en pleine crise économique née de la pandémie."Ce sont des dizaines de milliers d'emplois mis en danger inutilement, dans l'industrie et le BTP", a estimé Olivier Salleron, président de la FFB, qui estime aussi qu'un ménage pauvre aura de plus en plus de mal à se payer la construction d'un logement.
Il y a 4 ans et 149 jours

Une nouvelle référence de construction bois pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest

La construction bois et biosourcée s’impose désormais pour de nombreux acteurs comme une solution d’avenir contribuant à un cadre de vie plus durable. Bouygues Bâtiment France Europe en a fait une priorité avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition impulsée par son pôle d’excellence bois WeWood est portée au cœur des territoires par ses filiales régionales. C’est le cas de Bouygues Bâtiment Grand Ouest qui vient illustrer et concrétiser cette démarche sur un chantier emblématique en Pays de la Loire : le siège social de Podeliha (Groupe Action Logement) situé dans le nouveau quartier d’affaires Cours Saint-Laud à Angers. Démarré en mai 2019, le projet s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération totalisant plus de 11 000 m2 de planchers et offrant une mixité d’usages avec logements, commerces et bureaux. La partie tertiaire est destinée à accueillir à l’été 2021 les 250 collaborateurs du siège social régional de Podeliha, bailleur social ligérien de référence et de deux filiales. Conçue par le cabinet Rolland & Associés, cette partie compte 3 bâtiments, un en R+5 et deux en R+3, pour une superficie totale de 6400 m2. L’opération a obtenu le label BBCA Neuf, niveau Excellence, pour la phase conception. Pour satisfaire à ces critères environnementaux très exigeants et offrir une performance énergétique niveau RT 2012 -50%, il propose un mode constructif innovant : une solution mixte bois-béton alliant une superstructure bois constituée de planchers en CLT (bois lamellé-croisé) supportés par des poteaux et poutres bois, autour de noyaux en béton armé (façades, cages d’escalier et gaines d’ascenseurs). La fabrication des panneaux de CLT a été confiée à Piveteau Bois tandis que la pose de ces panneaux, mais aussi la fabrication et la pose de la charpente, des poteaux et poutres bois, la fourniture et la pose de murs à ossatures bois ont été assurées par l’entreprise Caillaud Bois. Maître d’ouvrage : Podeliha (Groupe Action Logement) Architecte : Cabinet Rolland & Associés Constructeur, mandataire du macro-lot clos couvert : Bouygues Bâtiment Grand Ouest Partenaires bois : Piveteau Bois et Caillaud Bois, ASCIA (bureau d’étude bois) 844 m3 de bois (lamellés collés, poteaux et poutres bois) mis en œuvre soit une réduction des émissions de CO2 d’environ 338 tonnes.   Photo : © Willy Berré  
Il y a 4 ans et 166 jours

L'enveloppe des bâtiments : des perspectives concrètes pour une démarche de qualité globale

De nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation.Après avoir pointé du doigt les aspects à considérer et à approfondir concernant la qualité de l’enveloppe, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, dans ce 3ème volet, à proposer des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité et ce, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning », de l’apport du numérique et de l’automatisation des mesures et des vérifications.Le commissioning, un suivi de qualité depuis la programmation jusqu’à l’exploitationLe commissioning d’un bâtiment peut être compris comme une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. De plus, il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels.Le GTQE déplore des freins au développement de cette méthodeLe cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitationLe facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultatEnfin, trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualitéPar ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction2), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Rappelons à ce titre qu’une étude du Lawrence Berkeley National Laboratory3 estime que si les gains en économie d’énergie s’échelonnent de 0,21 à 2,05 $/m², les gains indirects (économies en travaux modificatifs ou curatifs, coûts de maintenance…) peuvent s’élever jusqu’à 74,9 $/m² !« Le commissioning s’impose dans le cadre de la démarche de qualité du PROJET. La démarche représente un investissement en amont pour prévenir des non-qualités en aval et pour assurer une période de garantie fluide ainsi qu’une valeur perçue élevée du PROJET.Le commissioning doit être interprété comme la mise en œuvre d’un outil de management de la qualité totale, reposant sur des processus de validation intégrée durant tout le cycle de vie du bâtiment, et pour le moins, sur toute la durée du PROJET, depuis la programmation initiale jusqu’à sa livraison, avec l’intégration en option de la phase d’exploitation sur les premières années. Par voie de conséquence, les attendus du commissioning et la création de valeur qui en découle sont la délivrance d’une validation d’un bâtiment, basée principalement sur l’évaluation en continu de la performance et de la conformité de son enveloppe et de ses équipements techniques. » Edward WOODS, Directeur du Pôle Technique - Immobilier d’Entreprise au sein de Bouygues Immobilier.Le numérique, l’automatisation de la mesure et de la vérification au service de la qualitéPour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique.« Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. » Et de conclure : « Le numérique représente une formidable opportunité pour analyser et partager les expériences dont les réussites continueront à faire progresser l’ensemble de la filière. » Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-ÉnergivieÀ titre d’exemple, mentionnons que la société CMDL - MANASLU Ing. développe une solution innovante de mesure automatisée qui permettra de réaliser, lors de la réception des bâtiments, une vérification exhaustive des conditions de confort des occupants nécessaires aux opérations préalables de réception, et de mesurer la performance de l’éclairage artificiel, suivant un maillage des zones conforme à la norme EN 12464.Le GTQE milite activement sur 4 fondamentaux à respecter pour une RE2020 garante d’une qualité de l’enveloppeLa RE2020 doit être ambitieuse pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone, avec une exigence toute particulière sur l’indicateur Bbio positionnée à RT2012-40%. Le niveau moyen des bâtiments collectifs produits entre 2012 et 2018 présente un Bbio RT2012-20%, une RE2020 avec une exigence de Bbio à RT2012-10% représenterait un recul.La consommation d’énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20%Il est nécessaire de traiter correctement les ponts thermiques. L’aspect doit être non dérogatoire au risque que le recours à la dérogation ne devienne systématique. Les avantages du traitement des ponts thermiques ne se limitent pas seulement à lutter contre le risque de condensation. Ils engendrent diminution des consommations énergétiques, des charges de chauffage, des émissions de GES, tout en améliorant le confort été comme hiver, la qualité de l’air et, enfin, la prévention des sources de désordres structurels.Il devient nécessaire d’actualiser les bibliothèques des outils de calcul réglementaire. En effet, les performances thermiques ayant évolué favorablement avec des résistances thermiques des parois courantes en hausse, l’influence des ponts thermiques devient prédominante.Les membres du Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe : Pôle ALEARISQUE, DRABER-NEFF, courtier en assurances, cabinet d’ingénierie énergétique MANASLU, société MEDIECO, Groupement du MUR MANTEAU, bureau d’études POUGET Consultants, société SCHÖCK France, Syndicat National des Bardages et Vêtures Isolées (SNBVI), Pôle FIBRES-ÉNERGIVIE.
Il y a 4 ans et 168 jours

Clinique Saint-Jean : Chromosome X

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le bâtiment de la clinique Saint-Jean prend la forme d’un chromosome X. [©BEC Construction/Drone Ops] En 1956, le groupe Cap Santé installe en plein cœur de Montpellier (34) la clinique Saint-Jean. Après 64 années d’activité et ne pouvant étendre le bâtiment, la clinique quitte le centre de La Surdouée. Désormais, elle prend ses quartiers aux portes de la ville, à Saint-Jean-de-Védas.  Un écrin de lumière L’idée ici était de construire un établissement médical à la pointe de la technologie. Dans un bâtiment doté d’une identité forte pour une entrée de ville, tout en restant sobre. « La forme de X, comme un chromosome, n’est pas volontaire, et est venue avec les contraintes du chantier », explique Philippe Cervantes, architecte chez A+Architecture, en charge du projet. Un dessin à propos pour un environnement médical ! En effet, deux cours ont été imaginées avec, d’une part, l’accès urgence et dépose-minute au Sud du bâtiment. Et d’autre part, un accès exclusif aux personnels au Nord. Ces entrées s’ouvrent sur un hall central végétalisé de 7,50 m de hauteur. En fait, cet écrin de lumière constitue le cœur du bâtiment d’où se déploient deux lignes courbes. « Le travail sur la lumière, la générosité des espaces, la parfaite lecture des flux font de ce projet une clinique inscrite dans son époque». Pour renforcer la luminosité de l’espace, l’atrium est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. « Le béton blanc mis en place est un C25/30 S4 avec l’ajout de 5 kg de colorant/m3de type PP9001, détaille Gilles Gal, associé fondateur chez A+Architecture et co-concepteur du projet. La formulation S4 permettait d’avoir un béton plus fluide, facilitant sa mise en œuvre. Qui n’était pas simple au vu des ouvertures, des impostes et des voiles courbes double hauteur présentes sur cette opération. » Les façades en béton blanc sont posées sur un socle en béton gris matricé. [©ACPresse] Lumière et générosité De plus, débutée en 2018, notamment avec la dépollution et le terrassement du terrain. La réalisation de ce bâtiment a été impactée par la pandémie. Le 13 mars, seuls 38 compagnons volontaires étaient mobilisés sur le chantier, contre les 225 habituels. Un chiffre qui a pu augmenter au fur et à mesure. Un protocole sanitaire stricte a été mis en place, afin d’assurer la sécurité de tous les intervenants. Cependant, les contraintes matérielles, humaines et d’hygiène n’ont pas eu finalement beaucoup d’effet sur la date de livraison. Et l’établissement est déjà en service. Avec 25 327 m2 de surface de planchers, la clinique Saint-Jean dispose d’un PLU qui a permis de réaliser un bâtiment de 4 étages. « Il se peut que le R+4 ne soit jamais utilisé, mais il existe », reprend Philippe Cervantes. Ainsi, l’établissement de Cap Santé compte 8 ailes d’hébergement avec 251 lits et places. Un chiffre qui peut donc monter jusqu’à 343. Ambulatoires, blocs opératoires, réanimation, urgences…, le programme regroupe un grand nombre de services. Et même des chambres VIP. Dans un établissement de santé, les moyens et matériaux constructifs ont leur importance. Il faut répondre aux normes légales, à un traitement de l’air performant. Et même le choix des plinthes a son importance d’un point de vue sanitaire.  Le béton à l’honneur Ici, le béton seul représente près de 87 % du poids du bâtiment, soit 40 000 t sur un total de 46 000 t. C’est Bec Construction (groupe Fayat) qui s’est occupée de tout le gros œuvre. Le mélange des matériaux, des couleurs et le travail sur les volumes et les formes font toute la particularité de ce bâtiment. Pour les façades, un béton matricé se déploie à l’image d’un socle et donne l’impression que l’établissement est surélevé.  Baigné de lumière, le hall d’entrée est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. [©ACPresse] Des rainures cannelées L’équipe d’A+Architecture a travaillé avec l’entreprise de construction Apple sur plusieurs essais. Elle s’est finalement tournée vers une matrice Iller de Reckli. En plus de sa mise en œuvre maîtrisée, cette dernière génère des rainures cannelées douces, verticales. Celles-ci facilitent l’entretien et garantissent un bon vieillissement. « Le béton gris matricé s’applique au rez-de-chaussée, plus exposé aux salissures, complète Gilles Gal. Mettant ainsi les niveaux supérieurs traités en béton blanc, en lévitation. Le béton blanc teinté dans la masse a été particulièrement soigné dans le choix de la formulation et dans sa mise en œuvre. Un process spécifique aux réparations a été retenu et appliqué. Et l’ensemble de la façade a subi un nettoyage par micro-ponçage et lavage de finition ». Ici encore, s’exprime la question de la lumière. Le bardage en inox de la façade principale en est aussi le témoin. Tout comme les “boîtes” de tailles différentes qui se décrochent des façades latérales. « Tous les bétons architectoniques ont été coulés en place dans des banches neuves Outinord B10000 de dernière génération avec peau inox. » Cet imposant bâtiment est relié par une passerelle de 21 m et 16 t au Pôle des consultations. Conçu en R+4 autour d’un atrium central ouvert à l’air libre, il comprend une quarantaine de cabinets médicaux regroupés par spécialités. « Pour toute la conception de la clinique Saint-Jean et du Pôle, nous avons travaillé en direct avec les chirurgiens et des médecins », conclut Philippe Cervantes. La clinique du centre de Montpellier n’est plus en activité. Vendu à Bouygues Immobilier, le bâtiment sera transformé par A+Architecture en logements haut de gamme.  Le programme regroupe un grand nombre de services et même des chambres VIP. Ces dernières bénéficient de terrasses privées. [©ACPresse] 1Pieri Kaolo PP900, colorant blanc pour béton. Repère Maître d'ouvrage : Cap Santé Maîtrise d’œuvre : A+Architecture BET “structure” : IB2M Entreprise gros œuvre : Bec Construction (Groupe Fayat) Bétons :Cemex (béton gris) et Unibéton (béton blanc) Livraison : Août 2020 Coût : 86 M€ HT, dont 52 M€ HT de travaux   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 170 jours

Bouygues Travaux Publics : Le futur du béton ?

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et à la direction Innovation et développement durable de Bouygues Construction. [©ACPresse/Arianna Gluzicki] Bouygues et le béton : c’est une longue histoire, marquée de quelques développements majeurs. Une des premières grandes utilisations des bétons à hautes performances s’est faite dans le cadre de la construction du pont de l’Ile-de-Ré (1986 – 1988). Le béton de poudres réactives (BPR) est sorti du laboratoire “béton” de Bouygues, avant de devenir le Ductal, marque de LafargeHolcim aujourd’hui. Plus récemment, le béton isolant structurel (Bis) a été co-développé avec le même groupe cimentier, sous l’appellation Thermédia 0,6B… Entre temps, il y a eu le béton auto-plaçant. Dont l’un des emplois initiaux a été opéré dans le cadre de la rénovation du Louvre des Antiquaires, à Paris, dans les années 1990. « Nous avons la volonté de continuer à être innovants dans le béton », confirme Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et de Bouygues Construction. Et de poursuivre : « Beaucoup de sujets nous intéressent, pour l’ensemble des activités du groupe, bâtiment et travaux publics. Parmi ceux-ci, nous regardons du côté des nouvelles générations de bétons ». La thématique actuelle s’appelle d’ailleurs “bas carbone”.  Il s’agit de l’un des trois grands axes de recherche & développement du groupe de BTP, au sein de son Pôle d’expertise en béton, basé à Magny-les-Hameaux (78). Il y un an, Bouygues Construction a signé un partenariat avec Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT). Entreprise à la pointe des liants à faibles impacts environnementaux. L’accord porte sur le développement technico-commercial de formulations de béton reposant sur l’H-Eva. Qui est la nouvelle technologie de HGCT de ciment ettringitique par voie alcaline. Ce rapprochement s’est étendu à l’utilisation du H-U-KR, technologie à base de laitier alcali-activé. Mise au point par Bouygues Travaux Publics, le principe des lames orphelines permet de connaître l’état chimique du béton à un instant défini pour pallier la corrosion des armatures [lire Béton[s] n° 90, p. 29]. [©ACPresse] En phase avec la réalité des chantiers « Nous allons réaliser plusieurs expérimentations sur chantier avec des bétons formulés avec HGCT sur la base du ciment H-UKR », indique Christian Cremona. L’objectif est d’en tirer des recommandations pour l’ensemble des chantiers intéressés par l’usage de ciment très bas carbone.  Sur l’H-Eva, Bouygues bénéficie d’une clause d’exclusivité. Ce ciment ne sera testé sur chantier qu’en 2021. Une fois tous les verrous techniques levés. « Nous sommes là dans une technologie de liants tout à fait originale. Nous y croyons beaucoup. » Mais toujours avec un objectif de prolongement de rentabilité économique. Il n’est pas question de pure recherche fondamentale ici ! Les liants géopolymères constituent un pôle d’intérêt croissant. Tout comme les nouvelles additions. « Par exemple, nous avons réalisé une étude poussée sur les métakaolins, à intégrer aux bétons ou en remplacement d’une partie de la farine crue du ciment. Nous regardons aussi d’autres additions moins conventionnelles issues du recyclage ou de déchets. » La “mixité” est le deuxième axe de recherche. « Nous cherchons à optimiser le dimensionnement de sections en béton armé par l’intégration de fibres. En décongestionnant des sections très armés ou en se passant d’armature minimale », dévoile Christian Cremona. Bien entendu, la logique économique n’est pas oubliée. Bouygues doit pouvoir généraliser ce type de technologies, initiées dans le cadre de la conception de voussoirs de tunnel en béton fibré, tout en restant en phase avec la réglementation et la réalité des chantiers.  Echantillons de bétons issus de chantiers du groupe Bouygues, en cours de vieillissement ou en attente d’analyses… [©ACPresse] En partenariat avec d’autres groupes et start-up Le troisième grand axe s’appelle “économie de la ressource”. L’utilisation de granulats issus du recyclage de bétons de démolition constitue aujourd’hui un classique. « Nous estimons avoir atteint une vitesse de croisière dans ce domaine». Avec Suez, Bouygues souhaite travailler à l’intégration de mâchefers dans les bétons neufs. Cette recherche de partenariat est d’ailleurs un fil conducteur. Avec BASF, l’utilisation de marinages d’excavation dans le béton constitue un axe de réemploi de ressources. De manière générale, le travail en partenariat est aujourd’hui un gage indispensable de réussite, d’économie d’échelle et de capacité de diffusion accélérée.  D’autres “petites” choses sont aussi d’actualité comme des collaborations avec des start-up, pour l’utilisation de nano-technologies ou l’impression 3D. « Ces sujets nous intéressent et devraient monter en puissance », confirme Christian Cremona. Au-delà de son rôle de développement de solutions constructives, le Pôle Ingénierie des Matériaux, service à disposition de l’ensemble du Bouygues Construction, constitue un organe de veille. « En tant que groupe œuvrant dans le monde entier, il est de notre mission de savoir vers quoi se dirige le monde de la recherche dans le domaine des bétons. Et ce, à un niveau qui ne soit pas seulement franco-français. En tant que laboratoire d’entreprise et pôle d’expertise, nous devons être pro-actifs et offrir des solutions géographiques adaptées». Savoir proposer des solutions nouvelles pertinentes d’un point de vue technique, environnemental et économique, à toutes les entités du groupe, fait donc partie des missions de base. Tout comme répondre aux sollicitations quotidiennes des chantiers.  Salle d’essai à la résistance des bétons. [©ACPresse] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 170 jours

Chez Bouygues Construction, la succession de Philippe Bonnave se prépare

CARNET-NOMINATION. L'actuel P-dg de Bouygues Construction quittera l'ensemble de ses fonctions à l'été 2021. Le groupe Bouygues commence à organiser la transition, en annonçant la nomination de celui qui lui succèdera et une autre au sein de la branche immobilier.
Il y a 4 ans et 171 jours

SPHÈRE : un bâtiment imprimé en 3D à Harfleur (76)

Fruit de la collaboration entre le bailleur social Immobilière Basse Seine (société de 3F/ groupe Action Logement), Bouygues Bâtiment Grand Ouest et Archétude, Sphère résulte d'une nouvelle expérimentation d'impression 3D menée selon le procédé innovant développé par la startup hollandaise CyBe, qui propose une solution complète de construction en béton automatisée sur site. Il s'agit du troisième bâtiment imprimé en 3D en France et du premier en région Normandie.Un lieu d'accueil imprimé en 10 jours au cœur d'une résidence portée au niveau bâtiment basse consommation (BBC)« Sphère » est en train de sortir de terre au cœur de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » d'Immobilière Basse Seine, une résidence de 180 logements sociaux située à Harfleur (76). Ce projet s'inscrit dans la continuité du vaste programme de réhabilitation de la résidence bâtie dans les années 70 engagé par Immobilière Basse Seine avec le soutien du Havre Seine Métropole. Cette réhabilitation réalisée dans le cadre d'un marché global de performance vise à renforcer la qualité architecturale des bâtiments, à améliorer le confort des habitants et à garantir pendant 15 ans une baisse de 40% des consommations d'énergie de la résidence. Ce programme de travaux est en cela à la fois garante du pouvoir d'achat des 180 ménages et protecteur de la planète. S'ajoute aujourd'hui la construction sur site, en 10 jours seulement, d'un espace d'accueil innovant préfigurant l'avenir de la construction à la fois par sa forme et par son procédé constructif.Toujours à la pointe de la technologie et impliqué sur les thématiques émergentes du BTP, Bouygues Bâtiment Grand Ouest orchestre cette nouvelle expérimentation d'impression 3D d'un bâtiment, la seconde après YhnovaTM, une maison imprimée en septembre 2017 pour Nantes Métropole Habitat.Dessiné par Archétude, Sphère est un bâtiment indépendant de 29 m2 qui abolit l'angle droit pour offrir un espace moderne et convivial. Il sera dédié au gardien et à l'accueil des locataires de 300 logements d'Immobilière Basse Seine : ceux de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » et de 3 autres situées à proximité.Une technologie de construction additive développée par cybeLes murs de cet espace de 29 m2 sont réalisés en 9 pièces majeures verticales indépendantes de 2,5 m de largeur et jusqu'à 3,3 m de hauteur. Le robot de CyBe imprime directement sur site les parois en béton en différentes couches successives. Les murs sont composés de plusieurs peaux qui renferment l'isolant et une structure de chaînage. Pour cette nouvelle expérimentation, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, avec l'appui de la R&D Bouygues Construction, a fait appel à la startup CyBe qui a déjà plusieurs réalisations à son actif à travers le monde, notamment à Dubaï avec le R&Drone laboratory en 2017. La startup hollandaise met en œuvre une technologie très innovante d'impression en 3D au moyen d'un robot 6 axes de grandes dimensions, le robot CyBe R 3Dp ne nécessitant que 2 pilotes. Mobile, il permet d'imprimer directement sur site ou de pré-fabriquer en fonction des besoins. Cette technologie repose sur l'impression directe du béton, contrairement à Yhnova, avec la technologie BatiPrint3DTM, qui consistait à imprimer un coffrage en polyuréthane destiné à être rempli de béton.
Il y a 4 ans et 179 jours

Malgré le reconfinement, Eiffage ne change pas ses prévisions

Le groupe, numéro 3 français du BTP après Bouygues et Vinci, a fait état, dans un communiqué, d'une petite baisse de ses revenus au troisième trimestre à 4,57 milliards d'euros, soit 2,3% de moins qu'un an plus tôt.Il a notamment subi une baisse de son chiffre d'affaires dans ses activités de chantiers, un secteur qui reste sujet à de nombreuses contraintes dans le cadre de la crise sanitaire.Le groupe, qui avait subi une perte nette au premier semestre en raison notamment d'un confinement de plusieurs semaines en France, doit actuellement gérer de nouvelles mesures de ce type mises en place fin octobre."L'activité se poursuit dans les travaux, [mais] ce deuxième confinement pénalisera inévitablement les trafics autoroutier et aéroportuaire en France", a prévenu le groupe.Pour autant, Eiffage, qui est surtout actif dans les concessions d'autoroutes et se concentre sur des aéroports français par contraste avec son concurrent Vinci, ne change pas les prévisions qu'il avait actualisées l'été dernier, lors de ses résultats semestriels.Il fait toujours état de "perspectives d'activité et de résultats attendus en forte baisse sur 2020", mais sans évoquer une perte annuelle car il attend "un redressement significatif au second semestre".
Il y a 4 ans et 179 jours

L’Ile-de-France signe pour plus de bois et de biosourcé

L’Hester, Rosny-sous-Bois. [©Sergio Grazia] Pour arriver à la neutralité carbone d’ici 2050, la route est longue… Dans l’état, le bâtiment fait toujours partie des activités les plus émettrices de carbone. Le choix des matériaux de construction, la performance globale du bâtiment sont autant de paramètres, qui pèsent dans la balance. Comme l’avait souligné l’association BBCA en 2018, 60 % du bilan carbone d’un bâtiment sont liés à sa construction. La Stratégie nationale bas carbone prévoit la réduction de 49 % (par rapport à 2015) de l’empreinte du secteur d’ici 2030. Si la rénovation est un axe important dans cet objectif, la construction neuve est aussi un enjeu majeur. La RE 2020 devrait engager le processus et ainsi éviter de construire les passoires thermiques de demain. Pourtant certains professionnels du secteur s’inquiètent de l’efficacité de la nouvelle réglementation. Et si la révolution environnementale venait d’ailleurs ? Comme le dit si bien Julien Vidal dans son ouvrage éponyme « Ça commence par moi » ! C’est le message que semble aujourd’hui porter la Région Ile-de-France. Appuyé par l’interprofession FIBois Ile-de-France, le Pacte Bois-Biosourcés rassemble près de 28 aménageurs et maîtres d’ouvrage. En créant de nouveaux marchés dans la région, le pacte a pour but d’accompagner la structuration des filières des matériaux biosourcés sur tout le territoire national. « Il incarne la solidarité entre les territoires, via la mise en place de relations vertueuses entre nos villes et nos forêts », explique Paul Jarquin, président de FIBois Ile-de-France. Près de 28 signataires au Pacte Bois-Biosourcés Ainsi, les signataires1 s’engagent à réaliser en 4 ans, entre 10 % et 40 % de constructions neuves ou réhabilitations en bois et/ou biosourcés. La moitié des bâtiments devra intégrer du bois en structure. Ils devront mettre tous les moyens en œuvre pour atteindre un objectif de 30 % de bois et matériaux biosourcés français. Et utiliser impérativement du bois issu de forêts gérées durablement. Enfin, les parties prenantes devront garantir l’atteinte de ces engagements via des référents bois. Ou encore, la formation des équipes de maîtrise d’ouvrage et le partage des connaissances avec les autres signataires… De son côté, la FIBois Ile-de-France compte soutenir de manière active les 28 engagés depuis le début. D’ailleurs, l’interprofessionnel a annoncé la mise en place d’un Observatoire de la construction bois et biosourcés en Ile-de-France dès 2021. Elle met en avant 4 axes de suivi : la traçabilité des matériaux pour favoriser les circuits courts, la régénération de la forêt francilienne, la valorisation de la ressource forestière locale. Et un accompagnement sur la complémentarité et les ponts avec des labels et certifications. Tels les labels BBCA, Bâtiment biosourcé ou E+C-… De plus, les signataires pourront bénéficier du regard des partenaires de la filière forêt-bois. A l’image de l’association BBCA, Collect’if Paille, Construire en Chanvre Ile-de-France. Ou encore, l’UICB et Ekopolis… 1Les signataires aménageurs : EPA Marne, EPA Sénart, EPA Paris-Saclay, EPFIF, Grand Paris Aménagement, EPA Orly Rungis Seine Amont, Paris et Métropole Aménagement, Semapa, Société du Grand Paris, Solideo.Les signataires bailleurs sociaux : Elogie-Siemp, CDC Habitat – Grand Paris Habitat, Groupe 3F, Paris Habitat, RIVP.Les signataires promoteurs immobiliers : Aventim, Bouygues Immobilier, CDU Immo, Continental Foncier, Icade, Kaneah, Linkcity, Marignan, Redman, REI Habitat, SemParisSeine, Woodeum.Les collectivités : La Région Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 184 jours

Bulldozair lève 4 millions d'euros pour démocratiser sa solution de collaboration digitale dans le BTP

Bulldozair propose une solution de suivi de chantier qui permet à tous les corps de métiers d'un projet de construction de se connecter : ingénieurs, conducteurs de travaux, mais aussi architectes, bureaux d'études et maîtrise d'ouvrage. Concrètement, les équipes sur le chantier ont accès à toute l'information liée au projet, peuvent gérer avec simplicité tâches, plans, planning, collecter la donnée et émettre des rapports automatisés directement depuis leurs smartphones. En parallèle, le management - grâce à la centralisation et l'analyse de ces informations par Bulldozair - est alerté sur les risques et les retards, et facilité dans sa prise de décision. A la clé, la revalorisation des métiers présents sur les chantiers, et l'amélioration significative de la gestion des projets, pour un gain de productivité de 25%.« PRO BTP est heureux de s'associer via PRO BTP Innovation à la levée de fonds de Bulldozair: "Nous sommes fiers d'accompagner cette solution de digitalisation du suivi des chantiers qui sert l'ensemble de la profession, de la TPE au grand groupe international. Ce faisant, PRO BTP montre encore une fois son attachement au service d'une profession et sa capacité à accompagner les innovations majeures de ce secteur. » Hervé Naerhuysen, Directeur Général de PRO BTP et Président de PRO BTP InnovationDes fondations solides pour s'attaquer au marché des petites entreprises... Forte de la transversalité de son modèle, la startup a rapidement séduit les donneurs d'ordres d'industries hétéroclites dont le potentiel de développement reste soutenu à l'instar de Carrefour, RATP, CHANEL, TOTAL, EDF, EIFFAGE APRR ou encore Bouygues Immobilier. Selon l'industrie et ses besoins, la plateforme est déployée pour la gestion de projet (comptes rendus, planning, process, collaboration documentaire) et le pilotage des chantiers (gestion des tâches, qualité, conformité, formulaires), ou encore l'audit de sites de production et opérations de maintenance.Avec ce nouveau tour de table, Bulldozair s'attaque au segment des petites et moyennes entreprises, avec pour objectif de tripler le nombre de ses clients d'ici 2 ans. Simple, universelle et collaborative, la solution de Bulldozair est aussi conçue pour accompagner la digitalisation des quelques 40 millions de PME des divers métiers du BTP à travers le monde.Nous avons été séduits par la vision transformative de Bulldozair qui arme les entreprises du secteur pour relever les défis opérationnels et financiers actuels et futurs et oeuvre en faveur de la collaboration de terrain et de la valorisation de ses métiers. Bulldozair est donc en totale adéquation avec les entreprises Proptech accompagnées et financées par Anaxago.” affirme Alexandre Heraud Investment Director chez Anaxago.… et lancer un chantier technologique ambitieux. Bulldozair double ses effectifs R&D et renforce son offre produit pour accélérer son avance technologique et étendre l'usage de la plateforme vers un outils de pilotage de projet de construction à 360°. Une accélération qui repose sur 3 piliers : Amélioration en continu de la simplicité d'usage et de l'ergonomie de la plateforme, en collaboration avec des utilisateurs sur le terrain et au bureau (chef de chantier, responsable travaux, managers...). Développement de nouveaux modules en self-service et d'intégrations étendues pour une expérience client optimisée, en fonction des besoins. Lancement d'une offre conçue pour les petites équipes.« Avec cette levée nous allons renforcer une équipe produit déjà sénior pour développer les fonctionnalités complémentaires demandées par des utilisateurs chez qui nous voyons une très grosse adoption. Notre plateforme sera encore plus simple, plus modulable et plus ouverte. Nous construisons un outil de pilotage à 360° des projets de construction utilisable par toute la chaîne de valeur et sur toute la durée d'un projet. »Maxence Lerigner, CTO et co-fondateur de BulldozairBulldozair, l'architecte d'une nouvelle approche de la collaboration dans le BTPEn outre, la solution mobile-native de Bulldozair dessine une nouvelle approche de la collaboration dans le BTP et permet à ses métiers - héritiers d'un savoir-faire traditionnel transmis oralement - de prendre le virage du numérique. Fer de lance de la Proptech, Bulldozair remplace les archaïques carnets de notes, rapports papier et aller-retours inutiles par des outils technologiques, au service de l'humain et de son savoir-faire, compatibles avec le travail de terrain.« La crise de la covid-19 intervient après plusieurs années de marges faibles, de productivité en baisse, et de difficultés à recruter dans le secteur de l'immobilier et de la construction. L'industrie est enjointe à se transformer. Pour cela il est nécessaire de porter un coup de marteau à la conception traditionnelle de son organisation. C'est précisément la mission de Bulldozair. »« Cette levée de 4 millions va nous permettre d'accélérer dans cette voie, tant d'un point de vue commercial que technologique »Ali El Hariri, CEO et co-fondateur de Bulldozair
Il y a 4 ans et 208 jours

Schöck confirme son expertise en ITE et ITI avec plusieurs réalisations dans les Hauts-de-France

Toujours à Lille, dans la ZAC Arras, c'est une résidence étudiante de 130 appartements doublée de 43 logements collectifs qui accueillent les solutions Schöck. Deux autres bâtiments résidentiels ont également été équipés de rupteurs de ponts thermiques, l'un à Roubaix, dans le cadre de la reconversion d'un ancien site des 3 Suisses, l'autre à Armentières.Un florilège de réalisations qui montre l'étendue du savoir-faire de ce fervent défenseur de l'homogénéité de l'enveloppe des bâtiments sachant répondre à toutes les configurations de chantiers possibles : qu'il s'agisse de façades en briques, en béton peint et matricé, ou encore de mur rideau, à l'instar de la richesse des systèmes constructifs particulièrement variés des façades dans le Nord.Biotope de Lille, mode constructif en ITE et façade rideau74 balcons en porte-à-faux traités thermiquement et structurellement grâce aux 450 unités de rupteurs Schöck Rutherma® type K, K-BH et ESi ; 470 m2 de prémurs isolés avec environ 2 000 connecteurs thermiques Schöck Isolink®.Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s'est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d'affaires de France (après Paris et Lyon).Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d'ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est1, le Biotope s'avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s'appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l'usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre.Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l'accueil de l'Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s'est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l'homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier.Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d'importance 3, est construit en zone 2.C'est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH.Notons également que 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l'homogénéité de l'enveloppe du bâtiment.En droite ligne de sa politique d'accompagnement client et la traçabilité de ses produits, Schöck a assuré un suivi complet des différentes phases d'intégration des rupteurs dans les balcons chez le préfabricant et sur le chantier auprès de Bouygues Construction afin de s'assurer que les rupteurs suivent la ligne courbe des balcons.Schöck Rutherma® type KLe rupteur Schöck Rutherma® type K, affichant un corps isolant de 80 mm d'épaisseur, est un élément structurel et thermique pour les balcons en porte-à-faux. Améliorant les performances acoustiques en termes de bruits d'impacts selon le référentiel QUALITEL H&E, les rupteurs Schöck présentent donc une valeur ajoutée thermique ET acoustique.Schöck Rutherma® type K-BHCette variante du type K s'applique dans des configurations où le nu supérieur de la dalle du balcon est décalé par rapport au nu supérieur de la dalle intérieure.Schöck Isolink®Ces connecteurs en fibres de verre représentent une alternative aux armatures en acier inoxydable pour le raccord des parois en béton des panneaux sandwich ou mur à coffrage et isolation intégrée. Avec des avantages exceptionnels : résistants au milieu alcalin et à la corrosion, ces connecteurs se révèlent faciles à découper et bénéficient d'une très faible conductivité thermique.Schöck Rutherma® module ESiPour répondre à des exigences parasismiques, des modules type ES ou ESi (Eléments Sismiques) existent en ITE et peuvent être mis en place afin d'être conforme à la réglementation en vigueur.Lille, Zac ArrasSchock participe à la construction d'une résidence étudiante de 130 appartements en ITI et d'un collectif de 43 logements, via ses rupteurs Schöck Rutherma® DF.Au sein de la dynamique Zac Arras Europe, où vient de s'implanter la nouvelle chambre des métiers ainsi que de nombreux sièges sociaux (dont le groupe Décathlon), bénéficiant également de nouveaux équipements sportifs et culturels, Schöck est intervenu, en 2019, à la fois sur une résidence étudiante de 130 appartements et un immeuble de 43 logements (NF Habitat et RT 2012) pour Bouygues Immobilier.La singularité de la résidence étudiante, à l'accès sécurisé avec un bel espace paysager central, se situe dans ses façades matricées signées par l'Agence Zig Zag Architecture. En effet, on associe souvent un mur matricé à l'impossibilité d'y poser des rupteurs. Or, Schöck maîtrise parfaitement l'exercice. Dans le cadre d'un rendu matricé, un seul arrêt de bétonnage s'avère nécessaire au lieu des deux habituels : c'est cette solution clé en main que propose Schöck.La pose de rupteurs Schöck Rutherma® type DF a été réalisée intégralement sur chantier et là-encore l'entreprise de maçonnerie a pu apprécier l'accompagnement et le suivi dispensés par les intervenants Schöck. L'interaction et les échanges réguliers avec l'entreprise de construction Holbat, le BE Thermique et le BE Structure, afin d'atteindre la conformité RT 2012 de l'immeuble collectif, ont véritablement contribués au succès du projet.Les rupteurs dalle-façade ont été mis en place sur les planchers intermédiaires (situés entre 2 logements) et les planchers hauts (toiture terrasse).Concernant les 43 logements collectifs, 30 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type Ki ont également été mis en œuvre sur les coursives.Schöck Rutherma® type DF, DF-VMEléments de jonction entre la dalle intérieure et la façade, les rupteurs type DF comportent, en partie inférieure, 4 pattes de fixation par mètre qui peuvent être agrafées au coffrage pour assurer un maintien optimal lors du coulage béton de la dalle : une sécurité garantissant une stabilité renforcée du rupteur sur le plancher.Schöck Rutherma DF vient de célébrer ses 20 ans d'ATec et se révèle le seul rupteur du marché à bénéficier d'une FDES, affichant un impact carbone de 14.4 kgCO2/ml contre une valeur INIES de 120 kgCO2/ml calculée par le CSTB. Un véritable atout pour les architectes et les bureaux d'études thermiques quant à leurs choix de solutions techniques pour atteindre les labels du E+ C- !Roubaix et ArmentièresRespectivement 44 et 33 appartements collectifs, ayant bénéficié d'un traitement des ponts thermiques en ITIA Roubaix, porté par le promoteur BC Neoximo et signé par l'agence Maes Architectes et Urbanistes, le projet a consisté à convertir un ancien entrepôt des 3 Suisses et à construire une résidence neuve de 44 logements. Au-delà du traitement classique des liaisons dalles-façades avec des rupteurs, Schöck Rutherma® type DF (251 ml au total), l'intérêt de cette réalisation portait sur une solution globale de fourniture de rupteurs associée à la celle des coffrages de rives de dalles Schöck ASE. Dans le cas de la résidence de Roubaix, 216 unités d'une longueur de 1,25 ml (longueur spécifique pour un usage chantier) ont été nécessaires pour coffrer les rives de dalles.Concernant la résidence de 33 logements d'Armentières conçue par l'agence Delassus Dumoulin Prévost Architectes et réalisée pour Pierres & Territoires de France Nord (du T2 au T4), des rupteurs Schöck Rutherma® type Ki30 ont été retenus afin de traiter les ponts thermiques des balcons en ITI (80 ml) et assurer l'homogénéité de la façade. Soulignons que pour ce chantier, un intervenant Schöck est passé à chaque niveau de plancher (PH RDC, PH R+1 et PH R+2), s'assurant que les équipes de construction étaient correctement formées à la pose des rupteurs.Schöck ASERappelons que Schöck ASE répond à la réalisation d'éléments de construction en béton apparent - rives de prédalle, balcon, mur, coffrages de poutre, ou encore coffrages de rive dans une configuration de pose avec rupteurs - dont la surface homogène (en béton fibré extrudé C40/50), sans bulles ni aspérités, représente un véritable atout esthétique.Livrés prêts au montage, dans une longueur maximale de 2.70 ml, il suffit simplement de couper ces ASE pour obtenir la dimension et l'angle souhaités. Leur assemblage est également facilité grâce aux clips de jonction droits et d'angles qui assurent un alignement parfait, les queues d'arondes créant une liaison mécanique avec le béton frais.
Il y a 4 ans et 212 jours

Les opérateurs immobiliers du village des médias pour les JO-Paris 2024 désignés

En septembre, les élus de Seine-Saint-Denis s'étaient fortement mobilisés autour de ce projet destiné à profiter aux habitants de ce département déshérité, craignant en effet qu'il ne soit raboté du fait de mesures d'économies rendues nécessaires pour l'organisation des JO.Finalement, au terme de discussions entre l'Etat et les collectivités locales, il a été décidé que ce village, situé sur les communes de Dugny, La Courneuve et Le Bourget, et comprendra à terme 1.300 logements ainsi que des équipements publics (gymnase, crèche et école) et des commerces, soit construit en deux étapes.Il y aura d'abord 700 logements puis 600 après les JO à horizon 2025, avec au total 20% de logements sociaux , représentant 90.000 mètres carrés, sur lesquels se grefferont 1.000 mètres carrés de commerces et services.Pour cette première phase, l'Etat donne un coup de pouce financier, via le plan de relance, pour la construction d'un gymnase, avaient indiqué la semaine dernière à l'AFP des élus du département.Une passerelle piétons-vélos doit aussi être construite autour de l'autoroute A1 et cette première phase comprend également "l'aménagement du terrain des Essences à La Courneuve et l'aménagement du Parc des Sports du Bourget", a précisé la Solideo dans un communiqué.Cette première partie sera prête à accueillir la presse du monde entier à l'été 2024 pour les 15 jours d'épreuves olympiques. Des travaux de dépollution ont déjà commencé.Le lot A, B et C ("Aire des vents") a donc été attribué au groupement Sogeprom, Demathieu & Bard Immobilier, au détriment du groupement Bouygues Immobilier, Kaufman&Broad et CDC Habitat. Le lot D (Plateau) a été attribué à Ametis, Ideom et Gaïa Promotion.La Solideo a bien précisé et clarifié le fait que ces opérateurs avaient été désignés pour les deux étapes."Cité-jardin"Le choix de ce comité de sélection, réuni mercredi et présidé par Michel Cadot, le délégué interministériel aux Jeux Olympiques, sera validé au conseil d'administration de la Solideo du 13 octobre.La Solideo, qui a un budget d'environ 3 milliards d'euros, dont 1,4 milliard d'euros d'argent public, est chargée des constructions et aménagements pérennes faits dans le cadre des JO.Le dépôt des permis de construire se fera "au 1er trimestre 2021" et les chantiers pourront démarrer au 3e trimestre 2021, pour une mise à disposition au 1er trimestre 2024.A terme, la Solideo maintient son ambition de faire de cette opération d'aménagement du territoire, une "cité-jardin" du XXIe siècle, en lien avec le parc Georges Valbon, sur 70 hectares.Le prochain conseil d'administration de la Solideo se penchera aussi sur quelques petites évolutions comme la construction d'un mur d'escalade pérenne en Seine-Saint-Denis, qui n'était pas prévu au départ.L'autre grande opération d'aménagement du territoire liés aux JO, le village des athlètes, qui se trouve à cheval sur trois communes (Saint-Ouen, Saint-Denis, Ile-Saint-Denis) est prise en charge depuis un an par la Caisse des dépôts et sa filiale Icade, d'un côté, et les groupes immobiliers Nexity et Eiffage, de l'autre.
Il y a 4 ans et 214 jours

Chantiers bâtiments bois ≥R+4 : s'adapter à l'instabilité réglementaire et maîtriser le risque incendie

Après un premier BTP Morning organisé en novembre 2017 par BTP Consultants sur la construction bois, ce bureau de conseil a renouvelé l'échange de prises de paroles lors d'un webinaire qui s'est tenu ce 25 septembre. Il met en évidence les acquis des acteurs les plus engagés sur ce nouveau mode constructif.Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, a rassemblé :Samuel Poutoux, dirigeant du cabinet d'architecture Atelier WOA,Pierrick Le Manac'h, directeur de projets au sein de la structure d'assistance à maîtrise d'ouvrage VOXOA,Eric Dibling, fondateur et dirigeant d'Ingénico Technologies et membre de l'association ADIVbois,Christophe Lemaitre, directeur opérationnel du département WeWood chez Bouygues Bâtiment France Europe,et Jean-Marc Gley, directeur « Technique et Qualité » chez BTP Consultants.« Le bois est un enjeu d'avenir pour la ville dense », a souligné Samuel Poutoux, dirigeant d'Atelier WOA, en ouvrant les interventions. Ce maître d'œuvre dispose déjà de nombreuses références*. « Il faut concevoir dès l'esquisse en tenant compte des spécificités du mode constructif bois », reconnait-il en tout premier lieu. De façon rationnelle, cette démarche dicte alors les impacts sur l'architecture et permet de soigner la préfabrication des pièces, le transport, le levage… tout en intégrant les points sensibles que sont le risque incendie et le traitement de l'acoustique, deux difficultés majeures de ce type de construction, selon lui.Partager le risquePierrick le Manac'h, assistant auprès des maîtres d'ouvrage et directeur de projet chez Voxoa partage ce souci d'anticipation des difficultés dès le montage de l'opération. « Les opérations de bâtiments bois de grande hauteur sont menées dans un contexte très spécifique : ils demandent une grande technicité, nous avons peu de retour d'expérience. De plus, nous sommes dans une situation d'instabilité réglementaire, notamment au regard de la sécurité incendie. Comment assurer la maîtrise des délais, des coûts et le respect du programme tout au long de l'opération ? »Pour lui, la solution est managériale : « La conduite d'opération doit permettre aux parties prenantes de travailler en mode projet et de manière collaborative. Le maître d'ouvrage ou l'AMO adoptent un rôle de chef d'orchestre. » La mise en place de tableaux de bord partagés permettent de réagir aux dérives de délais, de coûts ou de programme avec agilité. « Il faut que tout le monde porte un risque égal. »Les solutions ? Adopter le groupement de conception-réalisation, le groupement de maîtrise d'œuvre ou tout autre montage « hybride » en marché privé ; recourir au dialogue compétitif ou à la négociation avant la signature du contrat…Expérimenter les limites des structures boisImpliquée dans des projets d'envergure depuis plus de dix ans, Ingeneco Technologies affirme maîtriser les difficultés liées à cette filière bois émergente. Pour Eric Dibling, son fondateur et dirigeant, après trois générations de Plan Bois, la construction bois peut être qualifiée de « relativement mature ». À telle enseigne qu'Ingeneco Technologies vient de participer, avec le CSTB, Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques pour les JO de 2024), et Socotec à la rédaction d'un guide d'amélioration de la conception des bâtiments en bois pour la levée des freins. Très investi, Eric Dibling souhaite d'ailleurs pousser le plus loin possible la construction bois: « Toutes les potentialités du corpus technique ne sont pas encore exploitées », reconnaît-il. En se basant sur les niveaux de qualité et de sécurité établis par les référentiels techniques et réglementaires, il propose de développer des démonstrateurs de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. En clair, faire avec le bois comme on l'a fait ces dernières décennies avec le béton ou l'acier. À ce titre, l'autorisation de dérogation aux règles de la construction prévue dans la loi Essoc de février 2019 ouvre des perspectives. Eric Dibling pose cependant des garde-fous afin de veiller à l'acceptabilité sociale des solutions tels que la prise en compte des sinistres ou une nécessaire « sévérisation » des sollicitations au regard du changement climatique.30% d'ouvrages bois supérieurs à R+4 en 2030Fort d'une expérience de quelque 120 projets bois livrés ou en cours, Christophe Lemaître, directeur opérationnel de WeWood, filiale de construction bois de Bouygues Bâtiment France Europe, cite ses préoccupations majeures :la gestion de l'humidité pour éviter la sinistralité ultérieure ;la prise en compte de tolérances de pose importante à partir de 5 à 6 niveaux ainsi que sur des points singuliers (liaisons dalle-façade, assemblage poteau-poutre) ;le passage des gaines de désenfumage ;le dimensionnement des assemblages pour la reprise des efforts au vent et la résistance incendie.L'intérêt pour ces sujets est motivé par les perspectives d'évolution de ce mode constructif :Christophe Lemaître estime qu'en 2030, 30% des chantiers de grande hauteurs adopteront le bois. Au quotidien, il utilise un corpus réglementaire et de prescriptions qui permet de réduire les incertitudes : les DTU 31.2, 31.4 sur les murs à ossature bois des bâtiments de moins de 28 m ; le DTU 41.2 sur le bardage bois sur support ; la réglementation incendie avec l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 7 août 2019 qui interdit l'usage du bois en façade des tours de 4e famille (28 à 50 m), l'instruction technique (IT) 249 relatives aux façades ainsi que les précisions apportées dans le guide FCBA-CSTB-Codifab de 2018… Le risque incendie est primordial, et, complexité supplémentaire, les services départementauxd'incendie auraient eux-mêmes des exigences très différentes d'un lieu à l'autre. Pour cadrer le sujet, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait s'emparer du problème pour fixer la doctrine.Parmi les solutions, il est prévu d'évoquer l'obligation d'installer des sprinklers dans les étages comme cela se pratique déjà dans d'autre pays européens.Pour autant, Christophe Lemaître balise les chantiers de points de vigilance :veiller à l'assurabilité des bâtiments et des partenaires du chantier en vérifiant le domaine d'emploi des matériaux et les qualifications des acteurs du projet ;anticiper l'étude des appréciations techniques expérimentales (ATEx) en intégrant un délai de 12 mois dans le planning ;préférer les contrats de conception-réalisation pour mobiliser l'ensemble des parties prenantes et gérer ainsi les interfaces tous corps d'état.Anticiper dès la phase conceptionJean-Marc Gley, directeur « Technique et qualité » chez BTP Consultants, fait le constat de progrès considérables de la filière construction bois depuis 2017, date de la précédente réunion de BTP Consultants sur ce sujet. Il retient que « l'anticipation est fondamentale sur ce type de projet, et le contrôle technique doit être présent très en amont, dès la conception. Ensuite, en phase chantier, ce sera du suivi et de la vérification. »Un problème persiste cependant : celui de l'instabilité réglementaire. Pensée sur la base de matériaux minéraux non combustibles, la réglementation incendie doit être revue pour les structures bois. Leur potentiel calorifique doit être analysé sous les angles de la propagation de l'incendie, du rayonnement thermique et de la production des gaz de pyrolyse. Ce qui change la mission du contrôleur technique. « Il doit aborder le projet en amont du chantier pour traiter avec le maître d'ouvrage la conception architecturale, les façades…, explique Jean-Marc Gely. On sort de la traditionnalité et le contrôleur technique sera ainsi amené à travailler avec l'architecte, les entreprises et les fournisseurs. » Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, constate que le progrès sur ces constructions passe par un travail plus collaboratif des acteurs.Pour consulter le webinar (environ 1h30), cliquez ici.* Parmi les projets cités, un immeuble de 53 logements R+9 pour le maître d'ouvrage Woodeum à Saint-Denis (93) ; deux immeubles d'un total de 145 logements R+16 et R+8 à Rennes construits avec Anthracite Architecture pour Groupe ARC et Keredes ; et plus récemment le siège emblématique de l'Office National des Forêts à Maisons-Alfort, un site tertiaire R+5 de 7 600 m² mis au point avec l'architecte Vincent Lavergne. D'autres chantiers marquants sont en projet, comme « La Tour Commune » dans la ZAC Massena du 13e arrondissement de Paris pour le compte du Crous de Paris, un R+15 de 221 logements étudiants dont le permis de construire est en cours d'instruction. ** Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois
Il y a 4 ans et 215 jours

Les majors du BTP face à la crise

INFOGRAPHIE. Comme l'ensemble du secteur de la construction, la diffusion rapide de l'épidémie de covid-19 a eu de lourds impacts sur l'activité des 3 plus grands groupes français de BTP que sont Vinci, Bouygues et Eiffage. Conséquences sur le chiffre d'affaires, répartition de l'activité, et perspectives : Batiactu vous propose un retour sur le début de l'année 2020 de ces entreprises grâce à une infographie.
Il y a 4 ans et 220 jours

Bouygues va vendre 4,8% du capital d'Alstom pour quelque 480 millions d'euros

Cette opération sera réalisée le 3 novembre, et d'ici là Bouygues "conservera l'entière propriété de ses 32,9 millions d'actions" soit 14,5% d'Alstom, ce qui lui permettra de "voter en faveur du projet d'acquisition de Bombardier Transport à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires prévue le 29 octobre", a précisé le groupe dans un communiqué.Elle permettra au groupe Bouygues, qui "réitère sa confiance envers l'équipe dirigeante d'Alstom et dans sa stratégie", poursuit ce texte, de "disposer d'une flexibilité financière accrue", de près de 485 millions d'euros selon un calcul de l'AFP, basé sur le cours de l'action à la clôture de la Bourse de Paris mardi.Cette cession, qui sera effectuée par la banque BNP Paribas, via un placement privé auprès d'investisseurs, succède à la vente sur le marché, de 29,15 millions d'actions Alstom en septembre 2019, rappelle le communiqué.Après l'annonce du rachat de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien Bombardier, par Alstom, Bouygues, premier actionnaire du groupe ferroviaire français, avait déclaré son intention d'en conserver environ 10%.La réalisation de l'opération, pour un prix revu à la baisse d'environ 5,3 milliards d'euros -contre une fourchette de 5,8 à 6,2 milliards d'euros annoncée en début d'année-, est attendue au premier trimestre 2021 et doit donner naissance au numéro deux mondial du rail.
Il y a 4 ans et 236 jours

L'enquête financière sur la construction du stade de Nice classée sans suite

Cette procédure a été classée pour "absence d'infraction", selon l'avis du PNF dont l'AFP a eu connaissance."Je prends acte de la décision de classement sans suite du parquet national financier de cette plainte maintenant ancienne", a déclaré à l'AFP Me Jérôme Karsenti, avocat de l'association anticorruption Anticor, qui s'était constituée partie civile en mai 2016 dans ce dossier."Le motif du classement sans suite, qui se résume à une mention lapidaire indiquant +absence d'infraction+, nous étonne au regard des constatations que l'association avait pu faire au moment de sa plainte", a-t-il ajouté, indiquant qu'Anticor allait examiner la possibilité de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour relancer les investigations.Pour sa part, la Ville de Nice a dénoncé auprès de l'AFP "des années de suspicion inappropriée" et annoncé qu'elle allait engager une procédure en dénonciation calomnieuse contre Anticor.Le grand stade de Nice de plus de 35.000 places, inauguré en septembre 2013 et géré par une filiale du groupe Vinci, Nice Eco Stadium (NES), avait été construit sur la base d'un partenariat public privé (PPP) et fut l'une des enceintes de l'Euro-2016 de football.Une enquête préliminaire avait été ouverte en janvier 2015 par le parquet national financier après un rapport sévère de la Chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui critiquait notamment les conditions juridiques du recours à un PPP et la procédure de sélection du partenaire.Cinq mois plus tard, des perquisitions avaient été réalisées sur la Côte d'Azur et en région parisienne, notamment à la mairie de Nice et au sein des entreprises de BTP, Vinci et Bouygues.En avril 2018, le maire de Nice, Christian Estrosi (LR), avait été entendu par les policiers dans ce dossier.
Il y a 4 ans et 248 jours

Colas remporte un contrat pour l'extension de l'aéroport de Bangkok

"La société Thanomwongse, détenue conjointement par Colas et ses partenaires thaïlandais, a remporté en groupement avec l'entreprise thaïlandaise Nawarat Patanakarn un contrat pour la construction de la piste 3, l'extension du taxiway D et du taxiway périphérique de l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok", précise un communiqué de cette filiale du géant du BTP Bouygues."Le montant total du contrat s'élève à 9.700 millions de bahts (environ 280 millions d'euros), dont 52% (environ 145 millions d'euros) pour Thanomwongse, mandataire du groupement", est-il précisé.Les travaux, qui visent à accroître la capacité de cet aéroport pour en faire un hub en Asie du Sud-Est, devraient débuter en octobre et durer environ 25 mois, selon le communiqué.
Il y a 4 ans et 250 jours

Un nouveau départ dans l'état-major du groupe Bouygues

CARNET/NOMINATION. Après Philippe Marien, en début d'année, un autre pilier de la direction générale du groupe quitte ses fonctions ce 31 août 2020.
Il y a 4 ans et 254 jours

Bouygues accuse des pertes au premier semestre face au virus, malgré des télécoms solides

"Comme attendu, les résultats du groupe au premier semestre 2020 sont fortement impactés par les conséquences de la crise sanitaire", a résumé jeudi Bouygues dans un communiqué, à l'occasion de ses chiffres semestriels.Lors de la première moitié de l'année, une période marquée par le plus fort de la crise du virus et par de multiples mesures de confinement à travers le monde, la société a subi une perte nette de 244 millions d'euros, contre un bénéfice de 225 millions un an plus tôt.Son chiffre d'affaires a reculé de 15% à 14,8 milliards d'euros, un déclin de presque trois milliards qui correspond en gros au coût de la crise sanitaire pour Bouygues lors de la première moitié de l'année.Mais sa perte serait bien pire sans sa présence dans les télécoms car le secteur est l'un des rares à n'avoir guère pâti de la crise. Enfermés des semaines chez eux, les Français ont bien dû continuer à communiquer et, souvent, travailler à distance.Bouygues Telecom est donc largement resté dans le vert, malgré une petite baisse (-5,3% à 142 millions d'euros) de son bénéfice semestriel. La filiale, qui a causé bien des difficultés au groupe dans les années 2010, confirme à quel point elle est redevenue son joyau, avec une nouvelle progression générale des abonnements dans le fixe comme le mobile.Certes, la crise n'y a pas été indolore. Les performances de l'opérateur ont été freinées par la fermeture de ses boutiques pendant des semaines, et il n'a guère pu profiter des frais d'itinérance face à la restriction drastique des déplacements internationaux.Plans de relanceReste que les conséquences sont sans commune mesure avec l'autre grande activité de Bouygues, ses chantiers. Dans cette branche, le groupe essuie une perte de presque 400 millions d'euros.Les deux grands concurrents de Bouygues, Vinci et Eiffage, sont d'ailleurs aussi tombés dans le rouge au premier semestre, même si le second a largement limité les dégâts avec une perte de seulement quelques millions d'euros.Le secteur a fortement souffert des mesures de confinement mises en place pendant des semaines au printemps dans de multiples pays. Elles ont contraint Bouygues, à l'instar de tout le BTP, à interrompre de nombreux chantiers, le temps d'établir les mesures sanitaires adéquates.Le groupe promet toutefois un avenir meilleur, d'abord parce que ses chantiers ont largement repris en France comme à l'international."A mi-juillet 2020, la quasi-totalité des sites étaient rouverts en France, avec un rythme d'avancement de l'activité proche de celui d'avant crise", détaille le groupe, évoquant aussi un niveau "proche de la normale dans de nombreux autres pays".Surtout, le carnet de commandes de Bouygues, gage de revenus à venir, a encore gonflé au premier semestre pour atteindre un niveau sans précédent, à l'aide notable de très gros marchés comme un contrat ferroviaire à plus d'un milliard d'euros au Royaume-Uni.Pour autant, le groupe se montre prudent pour la suite. Il ne se fixe pas de nouvelle prévision chiffrée de résultat pour 2020, jugeant le contexte sanitaire trop incertain.Il promet certes de redevenir nettement rentable au second semestre, mais sans retrouver ses résultats d'un an plus tôt. A plus long terme, il ne fixe pas d'échéance sur un retour à leur niveau habituel.Au-delà, "le groupe est bien positionné pour répondre aux enjeux des plans de relance annoncés dans les grands pays où il est implanté - Union européenne, France, Royaume-Uni, Canada, USA, etc.,", assure Bouygues, évoquant "les infrastructures durables, la transition énergétique ou la rénovation des bâtiments".
Il y a 4 ans et 254 jours

Impactées par le Covid, Bouygues et Colas disposent malgré tout d'une certaine visibilité

RESULTATS. Comme nombre d'entreprises, la crise du coronavirus a certes impacté les résultats du groupe Bouygues, mais ses entités Bouygues Construction, Bouygues Immobilier et Colas sont parvenues fin juin 2020 à engranger des progressions plus ou moins marquées sur leurs carnets de commandes. Détails.
Il y a 4 ans et 255 jours

Fortement impacté par la crise du coronavirus au 1er semestre, Eiffage promet de sauver son année

Au premier semestre, le groupe, numéro 3 français du BTP derrière Bouygues et Vinci, a subi une perte nette de huit millions d'euros, contre un bénéfice de 290 millions un an plus tôt. Ses revenus ont chuté de 18,9% à 6,9 milliards.Cette baisse du chiffre d'affaires "est totalement liée au Covid", a résumé Benoît de Ruffray, PDG d'Eiffage, lors d'une présentation des résultats sur internet.Le groupe est affecté à deux titres. Ses chantiers ont été perturbés par le contexte sanitaire et son autre grande activité, l'exploitation d'autoroutes, a pâti de la réduction drastique des déplacements.Eiffage a également une petite présence dans les aéroports mais celle-ci est bien moindre que celle de son concurrent Vinci. Elle se concentre par ailleurs en France, alors que de nombreuses incertitudes pèsent encore sur les voyages internationaux.Le groupe a observé une chute semblable de son chiffre d'affaires dans ces deux grandes branches, travaux, d'un côté, autoroutes et aéroports, de l'autre, mais des situations contrastées selon les pays."Les mesures de confinement choisies par les gouvernements ont eu des impacts très différenciés", a souligné M. Ruffray.Sur les chantiers, l'activité a, ainsi, peu subi la crise en Allemagne, alors qu'elle s'est effondrée pendant des semaines en France.Pour l'avenir, Eiffage prévient qu'il subira une "baisse marquée" de ses revenus et de ses bénéfices cette année, mais pas une perte. Il promet, en effet, que ses résultats "se redresseront sensiblement" pendant la deuxième moitié de 2020.Le groupe compte surtout sur son activité de chantiers dans laquelle, malgré la crise, il a continué à faire gonfler son carnet de commandes, gage de revenus à venir.En revanche, il juge la situation encore trop incertaine sur ses autoroutes, malgré une nette reprise du trafic, et ses aéroports pour s'y aventurer à des prévisions précises.
Il y a 4 ans et 269 jours

Pierre Vanstoflegatte, directeur général du pôle énergies & services de Bouygues Construction

Pierre Vanstoflegatte est nommé directeur général du pôle Energies & Services - qui regroupe Bouygues Energies & Services, Kraftanlagen, Bouygues Energies & Services InTec et l’ensemble de leurs filiales - en juillet 2020. Il succède à Olivier-Marie Racine qui quitte le groupe.
Il y a 4 ans et 279 jours

Bouygues Construction et Dassault Systèmes renforcent leurs liens

La plate-forme 3DExperience permet à Bouygues Construction de s’ancrer dans la conception de demain. [©Bouygues Construction] Bouygues Construction et Dassault Systèmes poursuivent leur collaboration. Après avoir entamé un processus de numérisation et d’automatisation de ses processus, l’entreprise de construction a choisi d’utiliser la plate-forme 3DExperience sur le cloud de Dassault. « Bouygues Construction utilise les technologies digitales depuis des années et constate que les cas d’usage pourraient être plus nombreux et apporter plus de valeur, déclare Philippe Bonnave, Pdg de Bouygues Construction. Nous sommes donc à la recherche d’une transformation plus forte, qui impacte les process de nos opérations et qui prépare le futur de l’entreprise. Une transformation amenant plus de transversalité en interne et avec nos parties prenantes pour apporter toujours plus de valeur à nos clients. » Avec sa plate-forme 3DExperience sur cloud, l’entreprise de BTP peut adopter une approche systémique de la gestion des projets. Qui intègre des expériences de jumelage numérique d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur. Cette approche permet de passer à une méthode basée sur des modèles intégrés et collaboratifs. Ainsi, cet outil servira à optimiser le processus décisionnel entre les différents intervenants. Mais aussi, cela permettra au groupe de réduire son volume de déchets et d’améliorer la qualité produit de la conception à la construction. Rationnaliser le processus décisionnel « L’utilisation du jumeau virtuel dans la construction est un processus inclusif et – grâce au cloud et à la mobilité – abordable, explique Bernard Charlès, vice-président du conseil d’administration et Dg de Dassault Systèmes. Contrairement aux méthodes traditionnelles existantes, elle permet à toutes les personnes impliquées de comprendre et de contribuer au processus. Tous les acteurs du secteur aspirent à des modes transformationnels de collaboration et d’innovation. Avez-vous déjà pensé que ce rêve pourrait se réaliser ? Cette approche révolutionnaire, basée sur la plate-forme 3DExperience, constitue la base de notre partenariat de long terme avec Bouygues Construction. Il représente une formidable opportunité d’allier nos leaderships et nos expertises respectifs. Ainsi que d’amorcer une nouvelle dynamique dans l’éco-système du bâtiment et des travaux publics pour tendre vers une durabilité accrue. »
Il y a 4 ans et 296 jours

Colas Rail remporte son premier contrat à Singapour, d'un montant de 41 millions d'Euros

"Colas Rail réalisera la conception, la fourniture, l'installation, les essais et la mise en service des nouveaux systèmes d'alimentation électrique de la ligne de métro léger Bukit-Panjang", explique la filiale de Colas, groupe détenu par Bouygues.Il s'agit du premier contrat remporté par Colas Rail à Singapour.
Il y a 4 ans et 303 jours

Le groupe Bouygues poursuit la régénération d'une municipalité londonienne

CONTRAT. Nouveau marché à l'international pour Bouygues Construction, qui débute la réalisation de la troisième phase de la régénération de Canning Town, à l'est de Londres.
Il y a 4 ans et 304 jours

Le plus grand bureau de poste de France prépare sa mue

Fermé depuis 2015, l'ancien hôtel des postes, comprenant 32.000 m2 de surface de plancher et le plus grand centre de distribution du courrier en France, était connu des Parisiens pour être ouvert 7 jours sur 7, de nuit, ce qui a longtemps permis aux étourdis et retardataires d'envoyer du courrier avec "le cachet de la poste faisant foi".Ce bâtiment de pierre et de fer, reconnaissable par son péristyle donnant sur rue, a été construit en 1886 par l'architecte Julien Guadet.Il comporte des nefs métalliques qui en font un des chefs d'œuvre de l'architecture industrielle de la IIIe République.A partir de 2021, il deviendra "un concentré de ville mixte", affirme l'architecte Dominique Perrault, en charge de ce chantier gigantesque présenté mardi à des journalistes, après avoir été choisi au terme d'un concours d'architecture européen en 2012.Halte-garderie, hôtel 5 étoiles doté de 82 chambres ou suites, commerces encore à définir, commissariat de police, espaces de coworking, brasserie, bar panoramique avec un toit-terrasse à 360° ainsi qu'un bureau de poste... feront partie de ce vaste ensemble, situé près d'un autre bâtiment en pleine transformation: l'ancienne Bourse de Commerce. Rénovée, elle abritera à partir du printemps 2021 une partie de la collection d'art contemporain du milliardaire français François Pinault.Le groupe La Poste et sa filiale Poste Immo sont les maitres d'ouvrage du chantier de modernisation de l'immeuble, piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 331 jours

L'arrêt du BTP français causé par le confinement a été plus brutal qu'ailleurs, selon Martin Bouygues

"L'arrêt français a été plus profond et plus brutal que dans d'autres pays", a estimé le PDG de Bouygues lors d'une audition devant des députés.Le bâtiment est l'un des secteurs qui a été largement contraint à l'inactivité par le confinement mis en place entre mars et mai. De nombreux chantiers ont dû s'arrêter, faute de pouvoir mettre en place des mesures sanitaires adéquates."Comme nous sommes dans 52 pays à travers le monde, on a constaté des régimes très très différents", a détaillé M. Bouygues."En Suisse alémanique, il n'y a pas eu d'arrêt et en Suisse francophone, romande, ça s'est arrêté en même temps que la France", a-t-il cité en exemple.En ce qui concerne son propre groupe, M. Bouygues a réitéré des estimations données le mois dernier: la crise lui a coûté 750 millions d'euros au premier trimestre, une somme amenée à augmenter car elle ne concerne que le début du confinement.S'abstenant de commenter les décisions du gouvernement en matière sanitaire, sauf à dire qu'elles lui paraissent "opportunes", M. Bouygues a appelé à prendre désormais des mesures pour aider la reprise du bâtiment.Il se prononce notamment pour une simplification des procédures administratives, une mesure dès à présent mise au programme par le gouvernement pour des mesures de relance prévues à l'automne."Il faut aller vite parce que la remise en route est un peu difficile", a souligné M. Bouygues. "On est rentré dans de nombreuses procédures sanitaires qui évidemment ont un effet sur la productivité."Sur cette question des surcoûts, l'exécutif a promis mercredi de mettre à contribution les clients publics qui dépendent de l'État, ainsi que d'installer un "comité de suivi" pour servir de base aux négociations à venir sur le partage des coûts.
Il y a 4 ans et 332 jours

L'arrêt du BTP a été "plus brutal" en France qu'ailleurs selon Martin Bouygues

CRISE SANITAIRE. Auditionné par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, le P-DG du groupe Bouygues a fait un point sur l'impact du confinement sur son activité de construction.
Il y a 4 ans et 337 jours

JO Paris-2024 : Bouygues remporte la construction de l'Arena 2 à Paris

Moins d'un mois après avoir remporté le marché du centre aquatique olympique, le groupe Bouygues a été choisi par la ville de Paris pour la conception et la construction de l'"Arena 2".
Il y a 4 ans et 340 jours

L'horizon de l'éolien en mer français s'éclaircit un peu plus

ENR. En quelques jours, Siemens Gamesa a confirmé la réception de commandes fermes pour fournir les éoliennes de deux parcs au large des côtes françaises, et annoncé le lancement de la construction de son usine au Havre et le groupement mené par une filiale de Vinci qui s'en chargera. De son côté, le groupe Bouygues interviendra sur le projet de Fécamp, dont les travaux démarrent officiellement.
Il y a 4 ans et 341 jours

La construction de l'Arena 2 pour les JO Paris-2024 est confiée à Bouygues

Le coût de construction de cet équipement, qui accueillera les épreuves de badminton lors des jeux olympiques (26 juillet-11 août 2024), puis de para taekwondo et de para badminton pendant les jeux paralympiques (28 août-8 septembre), s'élève à ce stade à 98 millions d'euros HT en valeur 2020, financé à 50% par l'État, la ville de Paris et la région Ile de France à travers la Solideo, la société publique qui supervise les chantiers des JO, et à 50% par la ville de Paris sur son budget propre.La ville de Paris précise qu'elle ajoutera 20 millions d'euros HT pour "la conception-réalisation" de deux gymnases intégrés à l'arena, pour le sport amateur, ainsi que 7,2 millions d'euros HT pour financer un programme d'activités de proximité, de loisirs et de commerces.Au-delà des JO, l'arena, d'une capacité de 8.000 places assises, située entre les portes de la Chapelle et d'Aubervilliers, sera le lieu de résidence du Paris Basketball, le club de la capitale qui évolue en ProB et a l'ambition de devenir une équipe de premier plan sous la houlette de son président américain, David Kahn, ancien patron d'une franchise NBA (Minnesota Timberwolves).La salle pourra aussi accueillir des concerts, des spectacles ou des congrès.Selon la mairie de Paris, la commission d'appel d'offre "a attribué le 25 mai le marché global de conception, réalisation et exploitation technique (...) au groupement mené par Bouygues Bâtiment Île-de-France et les agences d'architecture SCAU et NP2F".Terrasse verteBouygues, en concurrence pour l'arena avec un duo Vinci-Eiffage, a déjà remporté fin avril le marché de construction et d'exploitation du centre aquatique olympique à Saint-Denis, dont la facture totale s'élève à 174,7 millions d'euros. Le groupe continue donc de prendre sa revanche, après avoir perdu la bataille du marché de construction du village olympique, toujours à Saint-Denis.Pour l'arena, la mairie met en avant les "qualités architecturale, paysagère, fonctionnelle et environnementale" du projet, qui se distingue notamment par un socle vitré et une terrasse végétalisée."L'exploitation commerciale se fera via une délégation de service public actuellement en cours d'instruction", précise la mairie. Les travaux doivent démarrer en juin 2021.La pandémie de Covid-19 créé des inquiétudes sur le coût des chantiers et l'organisation des JO de Paris-2024. La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, avait averti début mai qu'il y aurait "sans doute" des "dépassements" de coûts.Le budget des JO de Paris-2024 se décompose en deux parties: d'une part, le volet des équipements pérennes (centre aquatique olympique, village des athlètes) s'élève pour l'heure à 3 milliards d'euros, dont environ 1,6 milliards d'euros d'investissements publics (Etat et collectivités) en valeur 2016 et hors taxes; d'autre part, le volet de l'organisation, géré par le Comité d'organisation des JO (Cojo), s'élève à ce stade à 3,8 milliards d'euros, financés par des recettes privées (sponsors, billetterie, contribution du CIO). Pour le Cojo, une révision budgétaire est attendue fin 2020-début 2021.
Il y a 4 ans et 346 jours

Le groupement qui construira la nouvelle arena parisienne a été choisi

EQUIPEMENT SPORTIF. La ville de Paris vient de désigner le groupement pour la conception, construction et exploitation de l'arena de la porte de la Chapelle, dans le dix-huitième arrondissement. Bouygues bâtiment Île-de-France sera mandataire.