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(752 résultats)
Il y a 4 ans et 121 jours

Cession de Lapeyre : les salariés craignent la suppression de centaines de postes

VENTE. Alors que la vente de l'enseigne Lapeyre (groupe Saint-Gobain) au fonds d'investissement allemand Mutares, doit s'achever au printemps 2021, les syndicats font part de leurs craintes concernant de nombreuses suppressions d'emplois.
Il y a 4 ans et 137 jours

Christophe Jeauneau, nouveau président du Synad

Christophe Jeauneau, nouveau président du Synad. [©ACPresse] Depuis quelques jours, Christophe Jeauneau (53 ans) est le nouveau président du Syndicat national des adjuvants pour bétons et mortiers (Synad). Ceci, pour une durée de trois ans. Il succède à Claude Le Fur, qui a assuré cette présidence pendant deux mandats successifs. Et qui reste membre du Bureau du Synad.  Son parcours Outre sa fonction au sein du Synad, Christophe Jeauneau est surtout le directeur général de Mapei France. Poste qu’il occupe depuis cinq années à présent. Manageur commercial et ingénieur de formation, Christophe Jeauneau débute sa carrière, en 1991, chez Armater & Sols Solutions, comme responsable technique. Puis, responsable du développement en Asie du Sud-Est. En 1994, il intègre le groupe Saint-Gobain où il accèdera rapidement à des postes à responsabilité. Fort de ses expériences, Christophe Jeauneau rejoint, à partir de 2008, le groupe Vicat pour y remplir trois missions simultanées. Il devient président directeur général de la filiale VPI, directeur général de la branche “Papier et Emballage” et directeur marketing du groupe. En parallèle, il évolue dans la sphère syndicale, en devenant président de la commission “Matériaux/Technique” du SNMI (Syndicat national des mortiers industriels). Et en étant membre du Bureau du Centre technique du papier. Pour sa part, Claude Le Fur est le directeur du développement de l’activité béton Europe du Sud et Moyen-Orient chez Sika. Par ailleurs, il est aussi vice-président de l’European Federation of Concrete Admixtures Associations (Efca). Autrement dit, la fédération européenne des syndicats nationaux d’adjuvants.  Ses missions Dans la continuité de ses prédécesseurs, Christophe Jeauneau œuvrera à la reconnaissance du Synad et des adjuvants pour bétons et mortiers. Il a salué l’excellente gestion du syndicat par Claude Le Fur, avec qui il continuera de travailler en tant que membre du Bureau. L’enjeu était, et reste aujourd’hui, de faire en sorte que les adjuvants soient toujours plus reconnus pour ce qu’ils sont. A savoir, des constituants indispensables à la fabrication et à l’emploi de bétons de qualité. Le nouveau président s’inscrit donc dans la continuité de son prédécesseur. Tout en souhaitant s’appuyer sur son expérience technico/marketing. Et mettre à profit l’expertise acquise durant son parcours pour faire rayonner toujours plus le Synad dans le secteur de la construction. Son attention sera portée notamment sur les actions de communication. Ainsi que sur le dispositif qui les soutient, afin d’accroître la visibilité du Synad. Enfin, Christophe Jeauneau compte démultiplier les synergies avec les différents acteurs de la Filière Béton qu’il connaît parfaitement.
Il y a 4 ans et 144 jours

Les salariés de Lapeyre inquiets du rachat par Mutares

Un collectif de salariés du groupe Lapeyre, en passe d'être racheté par l'Allemand Mutares à Saint-Gobain, ont fait part de leur inquiétude quant au maintien de l'emploi en France.
Il y a 4 ans et 157 jours

ISONAT double ses capacités de production

Isonat, société du groupe Saint-Gobain, expert français de l’isolation en fibre de bois, dévoile un important programme d’investissement pour développer la production de ses isolants biosourcés. Deux phases vont se succéder pour un montant total de 5 millions d’Euros. 1,5 million d’Euros en 2021 et 3,5 millions d’Euros d’ici 2023. Ces investissements permettront à Isonat de doubler la capacité de production de son usine de Mably (42) qui passera à 19 000 tonnes de panneaux isolants de capacité annuelle en 2021 (+ 6 000 tonnes) puis à 42 000 tonnes à l’horizon 2023 (+ 17 000 tonnes). Une production qui permettra d’isoler plus de 16 000 maisons/an à terme. Cette démarche stratégique s’inscrit dans l’anticipation de l’accélération des commandes publiques et privées suite au plan de relance. Isonat accompagne la montée en compétences des entreprises et artisans sur la pose de ses produits. Il va également aider les bailleurs et les particuliers à mieux comprendre les atouts écologiques et économiques des isolants en fibre de bois. L’élargissement de la capacité de production de l’usine de Mably permettra de créer entre 30 et 40 emplois directs et un approvisionnement ancré localement dans la région Auvergne Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 161 jours

Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris

Cet article est à retrouver dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine. Avec ses 2 700 élèves en formation initiale, l’ESTP Paris est l’une des grandes écoles d’ingénieurs françaises. Mêlant enseignement et recherche, l’établissement s’est doté de l’Institut de recherche en constructibilité (IRC), qui explore les différentes thématiques qui composent la construction, sous l’angle de la constructibilité. Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris. [©ESTP] Qu’est-ce que l’impression 3D béton ? Nous parlons plutôt de fabrication additive, synonyme d’impression 3D, qui représente plus la notion de fabrication par couches successives. A la base, cette technologie vient de l’industrie de l’automobile et de l’aéronautique. Il existe 2 principales techniques : la dépose d’un cordon de béton couche par couche et la liaison sélective. En termes de matériaux, le travail sur la formulation se fait à 3 niveaux. D’une part, sur la pompabilité. D’autre part, le béton doit pouvoir être extrudé pour passer par la buse. Et enfin, la formulation doit prendre en compte le temps de prise et de montée en résistance pour supporter le poids des couches qui se superposent. Nous sommes au début de la fabrication additive béton, mais la faisabilité a déjà été démontrée. Quels en sont les avantages ? La fabrication additive est un vrai changement de paradigme. Elle apporte une liberté de formes, une rapidité de construction et pas de contraintes de coffrage. Elle s’inscrit aussi dans une démarche d’éco-conception : mettre le matériau là où on en a besoin et optimiser la consommation de matière. Et dans une approche globale, la fabrication additive permet de réduire les coûts. Sur chantier et en usine, elle peut diminuer la pénibilité du travail et en transformerait l’organisation. Avec de nouveaux rôles pour la partie conception/robotisation. Après, elle ne s’adapte pas à tous les cas de figure, mais je ne pense pas que ce soit la volonté non plus… L’impression 3D est un outil, pas un but en soi. L’ESTP dispose d’une imprimante de paillasse pour l’impression de petits objets. [©ESTP] Comment s’inscrit cette discipline au sein de l’ESTP Paris ? Nous sommes en pleine restructuration sur cet axe de recherche. Mais nous avons déjà accueilli certains projets autour de la fabrication additive. Notamment, au niveau de l’optimisation de la formulation du béton. L’impression 3D béton se prête bien à une approche transverse, qui pourrait toucher de nombreuses thématiques de l’IRC. Nous disposons d’une imprimante de paillasse pour l’impression de petits objets. Enfin, la fabrication additive est évoquée dans les cours plus généraux, sur la construction 4.0 ou le béton… Propos recueillis par Sivagami Casimir Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 161 jours

Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. « L’impression 3D complète nos gammes, cela nous permet d’ultra-personnaliser notre offre. C’est une tendance de fond qui va s’installer », insiste Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard (GSL). Le groupe industriel du béton a introduit la technologie à travers le marché de l’aménagement urbain. Avec Olivier Brière, ingénieur dans ce domaine, GSL réalise des univers colorés et originaux pour les villes. A Istres (13), des pots aux formes organiques rappellent le tressage des paniers en osier. Et sur les terre-pleins, des bordures aux couleurs vives attirent le regard. « Nous avons imaginé des formes originales, qui se parlent et se répondent. Avec de l’ingénierie, nous pouvons faire plein de choses », explique Olivier Brière. Et Bertrand Malet de poursuivre : « Nous essayons de trouver un modèle technico-économique. L’année 2019 a été celle de la mise en place et 2020 a vu la concrétisation. L’expansion devrait se faire en 2021… » Parc des bâtiments historiques et mobilier urbain Olivier Brière et GSL ont réalisé du mobilier urbain aux formes organiques. Olivier Brière et GSL ont réalisé du mobilier urbain aux formes organiques. [©Groupe Saint Léonard] Outre le mobilier urbain, l’impression 3D pourrait compléter d’autres segments. Par exemple, dans la réparation du parc de bâtiments historiques. « Nous pourrions nous approcher ou transcender la reproduction de bétons anciens », imagine Olivier Brière. La réalisation de murs décoratifs, organiques et/ou végétalisés est aussi une porte d’entrée. « Il y a encore beaucoup à créer, ajoute Bertrand Mallet. Nous nous posons la question d’investir dans notre propre imprimante. Car il est important pour nous d’améliorer les process et de gagner en autonomie. Mais il faut trouver le bon timing… » Pour Olivier Brière et GSL, en dehors de la liberté de forme et des possibilités architecturales, l’impression 3D permettrait enfin d’évoluer vers une démarche plus responsable de l’acte de construire. « Dans le cadre d’une stratégie bas carbone, nous sommes démunis face à l’offre des cimentiers qui, aujourd’hui, ne proposent pas beaucoup de solutions. Cette technologie s’inscrit pleinement dans la réduction de CO2 et dans la question de l’utilisation des ressources. L’idée serait d’être multi-matériaux et de les utiliser à bon escient », conclut Bertrand Malet. Allez plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 161 jours

Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Saint-Gobain Weber Beamix dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. [©Saint-Gobain Weber Beamix] En 2005, Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe Saint-Gobain, réalise un premier mur béton en impression 3D. A l’époque, l’imprimante est “manuelle”. « Nous avons fait des murs de 3 m de long, 2,50 m de haut et 15 cm de large, raconte Marco Vonk, directeur marketing. Puis, nous avons regardé si quelqu’un sur le marché était intéressé par ce concept et ce produit. Nous nous sommes rendu compte que personne ne l’était ! Donc, nous l’avons mis au “frigo”. » Près de 10 ans après cette entrée en matière, Saint-Gobain Weber Beamix intègre un consortium de recherche. Ce dernier est initié par le professeur Theo Sallet, à l’université technique d’Eindhoven. L’industriel met à disposition ses mortiers et peaufine son savoir-faire. « Ensemble, nous avons réalisé un pont de 8 m à Gemert, commune proche d’Eindhoven », détaille Jan Blaakmeer, responsable de la R&D. Une nouvelle usine C’est en janvier 2019, avec le constructeur Bam, que Saint-Gobain Weber Beamix ouvre sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. « Pour le développement de nos mortiers, nous avons opté pour une base OPC – Ordinary Portland Cement – combinée avec des liants traditionnels et des additions pour renforcer l’effet thixotropique. Nous avons besoin d’un matériau qui supporte les couches supérieures. » L’usine dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. Une façon de s’ancrer dans des projets concrets. Des modules de skatepark, des éléments de mobiliers urbains, un escalier… sont autant de réalisations. En ce moment, l’industriel travaille sur un pont de 29 m de long, pour la ville de Nimègue, au centre du pays, et sur le projet “Milestone”, un programme de maisons aux formes organiques. « Nous sommes au début de cette route, reprend Marco Vonk. Pour nous, l’impact environnemental, la durabilité, la réglementation… nous guident. Nous avons encore des développements à faire, qui conduira à l’accélération de cette technologie et ouvrira de nouvelles possibilités pour la construction. » Et Jan Blaakmeer de conclure : « Le premier bénéfice de l’impression 3D est de réduire l’empreinte carbone, en mettant le matériau là où nous en avons besoin. Il y a encore des choses à explorer, notamment dans le renforcement structurel de cette technologie… » Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 161 jours

Impressions lunaires

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. L’agence Big, SEArch+ et Icon cherchent à réaliser des bâtiments durables grâce à l’impression 3D, pour vivre sur la lune. [©Icon/SEArch+] « Un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité. » Tout le monde connaît cette célèbre phrase prononcée par Niels Armstrong, le 20 juillet 1969. A 21h56, l’astronaute américain devient le premier homme à poser le pied sur la lune, devant près de 600 millions de téléspectateurs à travers le monde. Faisant ainsi rêver un grand nombre de personnes s’imaginant elles aussi se balader un jour entre des cratères couleur acier. Cet objet céleste qui gravite, comme un appendice autour de la Terre, a toujours fait l’objet de mythes. Tantôt considérée comme une déesse, tantôt vue comme un symbole de la fertilité, la lune fascine encore aujourd’hui. Mais les discussions qui tournent autour d’elle ne sont pas toutes fantasmagoriques. Selon certains, la lune pourrait même être un nouveau lieu de résidence… En effet, la Nasa cherche à répondre à la question : comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus. Accompagné par les architectes des agences Bjarke Ingels Group (Big) et SEArch+, un habitué aux recherches autour des structures extraterrestres, Icon réfléchit à la manière “d’imprimer” des centres de recherches, mais aussi, des lieux de vie sur la lune. Un défi lorsque l’on sait que notre satellite enregistre des variations de température allant de – 170 °C à 120 °C, des radiations et un sol jonché de cratères… Reste à savoir quels seront les matériaux utilisés ? Aura-t-on une imprimante 3D capable de mettre en œuvre un béton formulé avec du régolithe lunaire ? A suivre… Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets.  Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe.  
Il y a 4 ans et 161 jours

Cemex, le matériau en ligne de mire

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Au cœur de ses recherches, Cemex garde en ligne de mire le matériau. [©Cemex] Pour Cemex, la digitalisation de la fabrication et, par conséquent, de la construction est un axe de recherche majeur. Depuis une dizaine d’années, la R&D du groupe s’attache à développer et à imaginer les technologies innovantes de demain. « L’impression 3D est une activité que nous englobons dans ce que nous appelons la “fabrication digitale”, explique Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe Cemex. Depuis 10 à 15 ans, nous avons tout d’abord suivi ce qui se passait dans ce domaine et depuis quelque temps, nous nous sommes davantage concentrés dessus. » Observateur, puis acteur, le groupe garde en ligne de mire son cœur de métier : le matériau. « Beaucoup de personnes cherchent à adapter le béton ou autre au robot d’impression ou à une technique digitale. Nous avons une autre façon de voir les choses… La question principale qu’il faut se poser est : “de quel type de matériaux avons-nous besoin pour l’automatisation ou la robotisation ?” Nous appelons ça l’innovation “By Design”. La relation entre les machines et le matériau est très importante. Il y a aujourd’hui différentes approches et nous essayons de comprendre à chaque fois quel est le projet, l’objectif final et le matériel utilisé. » Dans la réflexion sur “l’encre”, Cemex part avec un atout de taille. Viable d’un point de vue économique La R&D du groupe Cemex s’intéresse de près à la digitalisation de la fabrication. [©Cemex] « Nous avons l’avantage d’avoir nos propres adjuvants à travers Cemex Admixtures. L’imprimante 3D ne va pas toujours fonctionner avec les mêmes matériaux au même endroit. Le ciment peut changer d’un territoire à un autre, c’est un challenge pour l’impression 3D ! Les adjuvants et les additions permettent cette adaptation et de répondre aux questions de robustesse et de flexibilité. » Le groupe voit la discipline comme une façon d’industrialiser la construction. « En ce moment, nous développons plusieurs systèmes constructifs innovants. Nous pensons que l’impression 3D va nous permettre d’étendre notre offre produits. L’important est de pouvoir rendre le procédé économiquement viable. » En effet, si l’avancée technologique peut être bénéfique à différents niveaux pour le monde de la construction, elle a néanmoins un coût. « Aujourd’hui, il y a beaucoup de discussions autour de l’impression 3D, mais personne ne mentionne vraiment combien cela coûte. Et les prix sont encore trop élevés. Nous nous concentrons sur comment rendre le béton […]1 pour l’impression accessible ? La normalisation et la réglementation restent aussi un challenge. » Pour Cemex, l’impression 3D va compléter la construction « sous plein d’aspects intéressants ». La digitalisation, une possible évolution de la préfabrication… « La discipline évoluera au fur et à mesure de sa standardisation. Nous sommes au stade du développement. C’est-à-dire produire les meilleurs matériaux accessibles à ceux qui “impriment”. La prochaine étape nécessitera de s’interroger d’un point de vue constructif. Est-ce que nous pourrons construire des ponts ? Quels designs pour quelles performances ? Quels sont les matériaux que nous pouvons combiner ? Pourra-t-on construire des bâtiments à plusieurs étages… ? » 1[Et par là il faut entendre, le béton prêt à l’emploi]. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets.  Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.  
Il y a 4 ans et 161 jours

L’incontournable XTreeE

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Fondée en 2015, la start-up XtreeE s’est spécialisée dans la conception de systèmes d’impression en usine. « Le hors site est une évolution majeure dans la construction, déclare Alain Guillen, co-fondateur d’XTreeE. Nous nous inscrivons dans ce monde, dans l’idée d’industrialisation et de l’utilisation du bon matériau au bon endroit. Le but n’est pas de concurrencer les préfabricants, mais de les accompagner, ainsi que les constructeurs, à intégrer cette technologie dans leur production. » XTreeE dispose d’une usine pilote à Rungis (92) et de plusieurs unités opérationnelles, notamment aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis et au Japon. « Nous visons une cinquantaine de systèmes installés, d’ici 2025. » Pour la start-up, l’impression 3D s’inscrit aussi dans la transition écologique du bâtiment. « Cette technologie peut nous permettre d’économiser de 30 à 70 % de matière selon les projets. Et puis, si nous voulons être vertueux, il faut travailler avec des matériaux locaux. Nous développons des systèmes de têtes d’impression “ouverts”. » Ainsi, les solutions de XtreeE s’adaptent à tous types de bétons, mais aussi à l’argile, au plâtre ou encore aux géopolymères… Une passerelle piétonne de 40 m XtreeE va réaliser une passerelle piétonne de 40 m en béton imprimé 3D structurel. [©Lavigne & Chéron Architectes] La start-up travaille principalement sur l’impression 3D “bi-composants”. C’est-à-dire, que la transformation et l’adjuvantation des matériaux se réalisent dans une tête d’impression dotée d’un malaxeur secondaire. Engagé dans plusieurs programmes, à l’image de Viliaprint, l’industriel va faire une nouvelle démonstration du potentiel de l’impression 3D. En effet, en vue des JO de 2024, la Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet, en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim, la conception et la réalisation d’une passerelle piétonne de 40 m. Son tablier sera réalisé en béton imprimé 3D structurel. Une première dans la discipline ! Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
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Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé »

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. HeidelbergCement dispose d’un robot de paillasse et participe aussi à des projets grandeur nature. [©HeidelbergCement/Michael Rasche] Cela fait près de 5 ans qu’HeidelbergCement travaille sur l’impression 3D. Et en particulier le centre de R&D Italcementi, en Italie, qui pilote la recherche et diffuse les informations à toutes les entités du groupe. « Nous nous sommes concentrés sur la technique de l’extrusion qui nous semblait plus pertinente à développer, en termes d’encre, explique Patrick Mézière, responsable projets innovations chez Ciments Calcia. Nous travaillons en partenariat avec des fabricants de robots d’impression. » Pour le groupe, les avantages de l’impression 3D sont clairs : réduction de volumes de matières premières, diminution de l’espace de travail, moins d’encombrement sur site… « Il faut être dans les premiers de cordée ! Nous investissons dans la recherche, en attendant que le marché soit plus mature. Nous sommes au début de la technologie et les différents acteurs cherchent encore le bon modèle économique. La réglementation aussi n’est pas encore au point. Il faut un Agrément technique européen ou un Atex en France, pour valider la formulation des bétons. » Pour le responsable des projets innovations, le coût de fabrication d’éléments en impression 3D béton est encore trop élevé. « Aujourd’hui, il n’y a pas d’intérêt, économiquement parlant, d’imprimer un mur droit. Même si les prix ont chuté ces dernières années. Pour les pièces particulières, la technique reste plus chère, mais nécessite moins de moules. » Relation robot/matériau Au niveau des encres, la tendance est au « prémix bien dosé et bien pesé ». Et Patrick Mézière reprend : « L’encre doit être à prise rapide et dotée d’un Dmax adapté à la buse d’impression. La bonne formulation se fait en fonction du projet et de l’imprimante. » Si le groupe HeidelbergCement dispose d’un robot de paillasse, il participe aussi à des projets grandeur nature. A l’image de la 3D Housing 05, une maison réalisée durant la Design Week de Milan, en 2018. Il aura fallu 14 j pour “imprimer” le bâtiment de 100 m2 au niveau de la piazza Cesare Beccaria. La maison a été imaginée par Massimiliano Locatelli | CLS Architetti. De leur côté, les bétons ont été formulés par le laboratoire Italcementi et mis en œuvre par Arup et Cype. « Nous participons aussi à Matrice, qui permet d’améliorer les connaissances matériaux et le couple formulation/robot. » Ce projet est porté par l’Institut Mines Télécom (IMT Lille-Douai) et l’Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (Ensapl). Et récemment, HeidelbergCement a formulé les bétons pour la construction de la maison de Beckum, en Allemagne. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
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Vicat : sur terre comme en mer

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. #1 – RécifLab – Cachette béton Seaboost, Vicat et XtreeE ont réalisé 32 récifs artificiels déployés à Agde. [©Service des aires marines protégées de la Ville d’Agde/ Renaud Dupuy de la Grandrive] Pour nager en toute sécurité, les plages accueillent, souvent, des zones de baignade balisées. Les bouées de balisage sont parfois lestées par des éléments pouvant bouger sous l’effet des courants marins et en abîmer les fonds. Depuis 2019, la plage d’Agde (34) dispose de 32 récifs artificiels déployés à cet effet. Baptisés XReef, les modules du projet RécifLab ont été réalisés en impression 3D béton. « Le but était de faire des supports de biodiversité qui n’altèrent pas le milieu avoisinant. » Une façon de créer des lieux d’habitat pour les juvéniles de certaines espèces. Ici, l’impression 3D a permis de créer des formes particulières. Ainsi, les récifs disposent de cavités de tailles différentes. « Nous n’aurions pas eu la possibilité de les faire avec un moule. » Un béton spécifique et compatible au milieu agressif a été formulé pour l’occasion. Enfin, la cadence de fabrication complète tournait à 2 à 3 XReef par jour. « Au bout de 2 semaines, les différentes espèces avaient déjà pris possession des récifs. » Intervenants : Seaboost (groupe Egis), Vicat et XtreeE #2 – BathyReef – Comme une éponge de mer BathyReef reprend l’arborescence fine et particulière des éponges de mer. [©D. Guillemain] Qu’est-ce qu’il y a dans le fond de nos océans ? BathyReef, porté par le Mio, le CNRS et l’Ifremer tentent de répondre à cette question. « Le projet consiste à immerger un colonisateur à 2 400 m de profondeur, au large de Toulon. » Cet élément servira, d’une part, de support de biodiversité. Et d’autre part, de support pour le robot BathyBot, chargé de prendre des clichés sous l’eau et ainsi, d’étudier la biodiversité et la bioluminescence. « A cette profondeur, le sol est recouvert de sédiments. Pour éviter de les soulever et de perturber les clichés, le robot pourra monter sur le récif et laisser les sédiments retomber. » La liberté de forme qu’offre l’impression 3D a permis de réaliser un élément biomimétique. En effet, BathyReef reprend l’arborescence fine et particulière des éponges de mer. « Nous avons utilisé notre Bfup SmartUp qui réduit de manière considérable la quantité de béton grâce à ses performances élevées. Nous avons fait une quinzaine de modules assemblés sur une dalle en béton. » La technique d’impression de Soliquid est innovante. Ici, les matériaux sont “imprimés” dans un bloc de gel qui lève certaines contraintes. « Cette technique oblige la matière à rester en place. Nous pouvons faire des cordons de matière très fines qui défient les lois de la gravité ! » Si BathyReef a déjà un peu pris l’eau en phase de test, il sera immergé en mer lors d’une expédition de l’Ifremer en 2021. A suivre… Intervenants : CNRS, Fondation Jacques Rougerie, Institut méditerranée d’Océanologie (Mio), Ifremer, Soliquid, Tangram Architectes, Treex, Vicat #3 – Viliaprint – Les nouveaux logements sociaux Viliaprint intègre la technologie d’impression 3D. [©Agence Coste Architecture] Lauréat du concours “Structure de la transformation 2018”, Viliaprint a pour ambition de faire évoluer le logement social en France. Et ce, en y intégrant de nouvelles technologies à l’image de l’impression 3D. Le programme comprend ainsi 5 maisons de plain-pied. « Tous les murs sont différents et aux formes arrondies. L’idée est de proposer un nouveau système constructif à mur creux. » Une façon de réduire la quantité de matière utilisée, et par conséquent, l’empreinte environnementale du bâti. « Le béton formulé est à haute performance et dispose d’un bilan carbone moindre. » La crise sanitaire a quelque peu bousculé le planning de construction. Et donc, le chantier (hors site pour les murs) qui se déroulera courant 2021. Les équipes du projet sont encore en attente d’une Atex B du CSTB pour l’assurabilité des bâtiments. En juillet dernier, 2 murs ont été réalisés dans les mêmes conditions que le chantier. Intervenants : Plurial Novilia (groupe ActionLogement), Agence Coste, Demathieu Bard, , Vicat et XtreeE Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
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Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Depuis 2 ans, le fabricant allemand de coffrages et d’échafaudages, Peri, s’intéresse de près à l’impression 3D béton. « Nous avons une équipe dédiée qui fonctionne comme une start-up, explique Jan Grumann, en charge du développement de cette l’activité au sein du groupe Peri. Nous travaillons sur le modèle économique et l’implantation de cette discipline sur le marché. L’impression 3D va devenir de plus en plus importante. Et ce, sur différents segments du marché de la construction. Nous sommes leaders dans notre secteur d’activité et l’innovation tient une place importante dans le groupe. C’est donc naturellement que nous souhaitons être en première ligne dans le développement de l’impression 3D. » Développer de nouveaux marchés Depuis 18 mois, l’industriel a conforté sa présence dans ce domaine, en entrant dans le capital de la société danoise Cobod, spécialiste de l’impression 3D béton. « Nous voyons bien le potentiel de cette technologie, complète Markus Woehl, directeur de la communication interne de Peri. C’est pour cela que nous avons investi dans Cobod. Ce sont des leaders dans l’impression 3D béton. Cependant, nous ne sommes pas une entreprise de construction. Notre but n’est pas “d’imprimer” des maisons, mais plutôt, d’introduire cette technologie sur le marché. Nous souhaitons comprendre cette technologie, comprendre comment elle fonctionne et la développer. » Et Jan Grumann de conclure : « Aujourd’hui, l’impression 3D est encore une jeune industrie. Elle n’a pas d’impact sur notre activité “classique”, parce que nous nous inscrivons dans un segment que nous ne touchions pas auparavant : le logement individuel ou le petit collectif, qui sont plutôt construits en briques ou en bois. C’est une façon d’étendre nos savoir-faire ». Peri a conforté sa présence dans l’impression 3D, en entrant dans le capital de la société danoise Cobod. [©Peri] Une première maison en Allemagne En tant que partenaire de Cobod, Peri a pu lancer l’impression 3D béton de sa première maison en Allemagne. « Nous développons cette technologie pour qu’elle soit prête pour le marché et le projet de Beckum en est une preuve », explique Markus Woehl, directeur de la communication interne du groupe Peri. C’est donc à Beckum, en Westphalie, que l’industriel a mis en marche l’imprimante montée sur portique Bod2. « Ce système nous permet de construire de grandes structures et d’éviter de recalibrer l’imprimante à chaque fois », détaille Jan Grumann, en charge du développement de l’activité impression 3D dans le groupe Peri. Ainsi, la Bod2 offre une vitesse d’impression de 1 m/s. Soit l’équivalent de 10 t/h de béton mis en œuvre. Pour l’occasion, Peri a travaillé avec HeildelbergCement pour la formulation de “l’encre”. La structure de la maison disposera de murs creux à triple épaisseurs. Ceux-ci seront ensuite remplis d’un isolant. Peri a “imprimé” sa première maison en Allemagne, à Beckum avec la Bod2. [©Peri] La construction de la maison de Beckum – impression, second œuvre, et aménagement – devrait s’achever en mars 2021. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
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Constructions 3D développe le plug & play

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Créée en 2017, Constructions 3D est spécialisée dans conception et la production d’imprimante 3D. La start-up de Valenciennes s’est plutôt orientée sur les machines de chantier. Même si, elle est en mesure de créer des solutions à la demande et hors site… La particularité de ses imprimantes réside dans un bras robotisé repliable. L’industriel propose 2 modèles : la Maxi Printer et sa petite sœur la Mini Printer. « Ce sont des solutions très compactes, qui se déploient rapidement, explique Thomas Borja, ingénieur en charge du développement de partenariat commercial sur le Mini Printer. Nous sommes sur le principe du “plug & play”. En 2 h 30 – 3 h, la machine peut être opérationnelle sur le chantier. » La Maxi Printer s’adapte à l’impression d’ouvrages et de bâtiments de très grande taille. Compacte et rapide à déployer En dehors de l’imprimante en tant que telle, du volet formation et de l’accompagnement, l’offre comprend un conteneur 20” aménagé pour le transport. Mais aussi, un système de pompage et du matériel de pilotage développé en interne. Les solutions de Constructions 3D sont très compactes, un atout pour les déployer sur chantier.[©Constructions 3D] De son côté, la Mini Printer est fixe et permet de réaliser des objets du quotidien. Mais aussi, de s’initier et de se former à cette technologie. « Elle répond aux demandes des établissements scolaires : universités ou écoles, ou encore les laboratoires. » Constructions 3D est le premier acteur à avoir “imprimé” une maison sur le territoire français. Près de 70 m2, dont la construction des murs s’est étalée sur une durée de 24 h. Preuve que la technologie est opérationnelle. Et fort de ce succès, la start-up compte continuer la construction de son siège social en impression 3D. Soit 2 800 m2 situés à Bruay-sur-l’Escaut (62). « Nous avons pour ambition de proposer des moyens constructifs pour lutter contre le mal-logement », conclut Thomas Borja. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
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Dossier : L’impression 3D, les nouveaux impressionnistes ?

Retrouvez ce dossier dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine. Récif artificiel en béton imprimé, mis en place à Adge (34). [©Service des aires marines protégées de la Ville d’Agde/ Renaud Dupuy de la Grandrive] Au XIXe siècle, lorsque l’impressionniste émerge dans la peinture, la technique ne fait pas l’unanimité. Et pour cause, les grands noms du mouvement à l’image de Claude Monet, Auguste Renoir ou encore Edgar Degas se libèrent, à travers elle, des pratiques traditionnelles. Et comme chacun le sait, les révolutions, à toutes les échelles, donnent lieu à la critique en bien ou en mal. Pour l’impressionnisme, le “choc” découle de plusieurs facteurs : le choix des sujets, les couches successives de textures brutes, la libre retranscription de “l’œil” de l’artiste. Et surtout, une nouvelle façon de peindre. Les impressionnistes sont désormais dans les rues, les jardins et autres espaces où les lumières naturelles cadencent les instants de vie. Si l’on remplace les pinceaux et tubes de peinture par des imprimantes et des matériaux de construction, l’impression 3D béton ou fabrication additive et l’impressionnisme se rencontrent sur plusieurs aspects. Les deux techniques questionnent et cassent les conventions. L’impression 3D béton est l’outil idéal pour donner vie à la créativité. Sa principale technique revient à générer des couches successives de matières. Et là aussi, la discipline ne suit pas les schémas classiques de la construction. Mais contrairement à l’impressionnisme, la fabrication additive entraîne des interrogations plus terre à terre. Quels intérêts ? Quels coûts ? Quelle réglementation ? Nombreux sont ceux qui tentent d’y répondre. Qu’ils soient fabricants de matériaux, ingénieurs, concepteurs de matériels ou de logiciels. Mais seul, le temps dira si les acteurs de l’impression 3D béton deviendront les nouveaux impressionnistes ? Aller plus loin Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Céline Florence est la responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : Sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus. Dossier réalisé par Sivagami Casimir Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91  Retrouvez ce dossier dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 161 jours

Cemex Ventures : Un éco-système d’innovations

Cristina Aparicio, directrice du développement commerciale et information chez Cemex Ventures. [©Cemex Ventures] Pouvez-vous nous dire ce qu’est Cemex Ventures et pourquoi elle a été créée ? Cristina Aparicio : Cemex Ventures a été créée en 2017. Elle a été imaginée comme une plate-forme dédiée à l’innovation autour des activités du groupe Cemex et de la construction. Cemex Ventures permet un dialogue entre différents acteurs clefs de l’industrie, en mélangeant les éco-systèmes des start-up, des entreprises et autres parties prenantes. Qu’est-ce que cela apporte au groupe ? Depuis sa création, Cemex Ventures est devenue très stratégique pour Cemex. En tant que “plate-forme d’innovations”, nous souhaitons favoriser l’innovation pour le groupe, mais aussi pour l’industrie de la construction de façon générale. Notre entité permet au groupe de rester à la pointe des tendances et des technologies à travers des start-up et de nouveaux modèles économiques disruptifs. Nous sommes constamment à la recherche de solutions qui répondent à un ou plusieurs points sensibles que nous avons identifiés dans la chaîne de valeurs de la construction. Que ce soit au niveau de la gestion de la supply chain, de projets et des forces vives. Ou dans le développement de matériaux et de méthodes constructives innovantes… Comment Cemex Ventures fonctionne-t-elle ? Nous sommes en constante interaction avec des start-up dans tous les domaines. Mais notre principale source de “recrutement” est devenue la “Construction Start-up Competition” [Lire encadré]. Créé il y a 4 ans, cet évènement nous a permis de bâtir des relations avec près de 100 entreprises dans 60 pays. “Construction start-up competition” Cette année, Cemex Ventures fête la 4e “Construction Start-up Competition”. L’édition accueille pour la première fois de nouveaux partenaires : Ferrovial, Hilti et les accélérateurs de start-up Léonard de Vinci et Nova de Saint-Gobain. Les participants seront invités à pitcher leur projet à la fin de l’année à l’occasion de la Builtworlds Venture Conference, à Chicago. Pour participer à la compétition, les start-up sont invitées à présenter leur projet, leurs objectifs et modèles économiques. Nous sélectionnons les plus prometteuses et nous leur permettons de pitcher leur projet devant un jury de professionnels. Dans tous les cas, l’ensemble des participants de la “Construction start-up competition” entre dans notre éco-système. Et nous continuons à explorer de nouvelles façons de se développer et de collaborer. Qu’est-ce que vous apportez aux entreprises ? Nous adaptons notre approche en fonction des besoins de chaque start-up. Après avoir analysé les axes de collaboration, notre aide peut prendre différentes formes. Nous intervenons sur le développement de leur solution, sur comment entrer et s’accroître sur le marché. Ou encore, nous leur donnons accès au réseau de Cemex et les préparons pour les prochaines étapes de leur déploiement… Nous n’avons pas de durée précise d’accompagnement. Cela dépend des start-up. Pouvez-vous nous parler de quelques start-up, dont vous vous occupez ? Aujourd’hui, nous collaborons avec une dizaine de start-up. La dernière-arrivée est Arqlite, lauréate de la dernière “Construction Start-up Competition”. Elle s’intéresse à la production, à partir de déchets plastiques, de granulats légers et recyclés. Ces matériaux, bas carbone et bénéficiant d’une bonne durabilité pour le drainage, sont dédiés à la préfabrication et à la production de béton léger non structurel. En ce moment, Arqlite ouvre une unité de production à grande échelle en Californie. En donnant une nouvelle vie aux déchets plastiques, cette start-up participe au développement de l’économie circulaire dans la construction et à la réduction de l’empreinte carbone des matériaux. L’année dernière, nous avons aussi accueilli GoFor, une entreprise de livraison de matériaux et de matériels à la demande, Energy Vault qui a imaginé une technologie permettant de stocker de l’énergie à partir de blocs béton. Enfin, X3 Builders questionne notre façon de construire. Et ce, en combinant l’architecture, le choix et l’approvisionnement des matériaux, ainsi que les services liés à la construction. Propos recueillis par Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 164 jours

Lapeyre (Saint-Gobain) a trouvé un repreneur allemand, Mutares

Le groupe Saint-Gobain annonce être entré en négociations exclusives avec Mutares, société cotée à la bourse de Francfort, en vue de la cession de sa filiale Lapeyre.
Il y a 4 ans et 172 jours

Vente de Lapeyre par Saint-Gobain : ça se précise

CESSION. Il semblerait que la vente de Lapeyre par le groupe Saint-Gobain soit imminente. A la recherche d'un repreneur depuis plusieurs mois, le géant des matériaux de construction est entré en négociations exclusives avec un acteur allemand.
Il y a 4 ans et 172 jours

"Nous n'arrivons pas à être pessimistes", O. Mercadal (DSC, groupe Saint-Gobain)

CONJONCTURE. La division Distribution-sanitaire-chauffage (DSC) du groupe Saint-Gobain souhaite participer à la dynamique entourant le marché de la rénovation énergétique par le lancement de deux programmes internes destinés aux artisans du bâtiment.
Il y a 4 ans et 177 jours

Vinci Construction France à l’honneur du Geste d’Or 2020

Chaque année, le concours du Geste d’Or récompense les chantiers dits “exemplaires” du patrimoine d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le 29 octobre dernier, la 10e édition s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, à Paris. Le Geste d’Or distingue les réalisations remarquables sur plusieurs critères. Notamment, le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Comme en 2019, Vinci Construction France a fait sensation et s’est démarqué en recevant 8 distinctions. Retour sur le palmarès du leader français du BTP. Trois Gestes d’Or  Le groupe spécialisé dans le bâtiment en France se positionne sur tous les fronts. Il réalise, rénove, restructure et réhabilite. Ainsi, il a décroché 3 Gestes d’Or à travers ses filiales Bateg, Dumez Ile-de-France et GTM Bâtiment. Réalisation de La Tour Saint-Gobain. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] • Le Geste d’Or “Architecture, innovation et matière” a été attribué à l’opération de la tour Saint-Gobain (Paris La Défense), réalisée par Bateg. Cette tour s’élève à 165 m, sur 44 niveaux et comptabilise quelque 49 000 m2 de surface. Elle  abrite le siège du groupe Saint-Gobain. Les planchers ont été réalisés avec un béton précontraint par post-tension. Les verticaux ont été conçus un à un, de manière traditionnelle avec des banches. Par ailleurs, « l’architecture se distingue par son prisme sommital en porte-à-faux. Avec sa composition en trois parties : un pied, un corps, une tête, qui transforme la tour en personnage ». Une belle métaphore qui définit bien cet immeuble de grande hauteur (IGH) à la particularité toute “cristalline“. En effet, le socle et la tête de la tour « se parent d’un système de verre agrafé, qui a pour effet d’augmenter la luminosité́ et d’intensifier l’impression de légèreté́ ». • La restructuration du 7 rue de Madrid, à Paris, a reçu le Geste d’Or “Architecture, urbanisme et société”. Les travaux de ce bâtiment historique du XIXe siècle ont été menés par Dumez Ile-de-France. Restructuration du 7 rue de Madrid, Paris VIIIe. [©Guillaume Maucuit Lecomte] Pour les équipes, « l’enjeu principal était de valoriser ce bâtiment patrimonial édifié́ en 1876. Tout en y associant des touches de modernité́. A travers une architecture soucieuse de protéger l’existant ». Une verrière a donc été installée, ainsi que des espaces végétalisés. Ceci, dans le but d’apporter plus de lumière et de confort à l’édifice. En plus, un nouveau bâtiment de 4 étages a été construit. Et ce, tout en bois. De quoi favoriser la biodiversité. • Enfin, le dernier Geste d’Or attribué à Vinci Construction France est celui de la “Surélévation, étanchéité, chantiers” pour la réhabilitation de la résidence Beauregard, à Poissy (78). Sa filiale GTM Bâtiment a porté ce projet en deux temps. Tout d’abord, les équipes ont réhabilité 180 logements sociaux. Puis, l’entreprise s’est penchée sur la réalisation de 33 logements en surélévation. Ces maisons ont été construites grâce à des modèles 3D préfabriqués en structure bois. Réhabilitation de la Résidence Beauregard, Poissy (78). [©L’image contemporaine] Deux Care d’Or Vinci Construction France a aussi remporté 2 Care d’Or, nouveaux prix de l’édition 2020. La distinction salue « les projets offrant des nouveaux lieux de vie et ayant été pensés pour répondre au mieux aux besoins des futurs occupants ». • Le chantier de la Maison des avocats a reçu le Care d’Or “Architecture, travaux publics et grands travaux”. Cette réalisation est signée Petit, autre filiale du groupe de BTP. Construite sur le parvis du nouveau Palais de Justice dans le quartier des Batignolles, à Paris, la Maison des avocats dispose d’une surface de 7 000 m2 et compte 8 étages avec sous-sol. Les planchers sont en porte-à-faux sur plus de 25 m. Une façade en verre double peau sculpte l’ensemble. • Le second Care d’Or “Réhabilitation et restructuration” a été remis à la caserne des Minimes. Maison des Avocats, Paris XVIIe. [©Sergio Grazia pour Renzo Piano Building Workshop]Réhabilitation de la Caserne des Minimes, Paris, 3e. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] En dehors de ces cinq projets primés, Vinci Construction France a aussi été distinguées au concours du Geste d’Or 2020 pour : – La rénovation de la Maison Albar Hôtels Le Vendôme, Paris IXe arrondissement  (Geste d’Argent) ; – La restauration de l’église Notre-Dame-de-Lorette, Paris IXe arrondissement (Geste d’Argent) ; – La restauration de la fontaine Médicis et de ses bassins, Paris VIe arrondissement (Geste d’Argent). Rénovation de Maison Albar Hotels Le Vendome, Paris, IXe. [©L’image contemporaine]Restauration de l’église Notre-Dame de Lorette, Paris, IXe. [©Shoootin]Restauration de la Fontaine Médicis et de ses bassins, Paris, VIe. [©GovinSorel]
Il y a 4 ans et 198 jours

RGE, biosourcé, formation... Comment Saint-Gobain veut jouer un rôle dans la relance

STRATEGIE. Le groupe Saint-Gobain vient de dévoiler une série d'actions qu'il souhaite déployer dans les prochaines semaines et mois afin de prendre part au plan de relance économique. Ces actions reposent pour beaucoup sur la rénovation énergétique. Détails.
Il y a 4 ans et 198 jours

Saint-Gobain double sa production de matériaux biosourcés d'isolation

Le directeur général France du groupe, Guillaume Texier, a salué dans le plan de relance "un effort sans précédent pour pousser la rénovation énergétique", qui arrive à "un moment propice".Saint-Gobain veut "aider à aller plus vite et à lever certains freins" pour soutenir cet effort, a-t-il déclaré lors d'un point-presse.Saint-Gobain a présenté une série d'actions en ce sens, dont une formation RGE en ligne pour les artisans du secteur, l'information du grand public sur les solutions techniques d'isolation ou encore un dispositif de "mécénat d'entreprise" par lequel des salariés du groupe pourront aider des associations.Le groupe, qui est un fabricant de matériaux isolants, va aussi mettre l'accent sur ses innovations, comme des solutions biosourcées à base de laine de bois, à côté des matériaux plus classiques comme la laine de verre et la laine de roche.Un investissement de 5 millions d'euros va permettre, d'ici 2023, de doubler la capacité de l'usine de fibre de bois de Mably, avec la création de 30 à 40 emplois à la clé.Les matériaux biosourcés ne représentent encore que 3 à 4% du marché de l'isolation, mais leur croissance annuelle est de 15%, selon Saint-Gobain.L'enseigne de distribution pour le bâtiment, Point.P, a lancé il y a quelques mois un catalogue de 1.500 références de produits biosourcés.Le groupe va d'autre part utiliser la start-up qu'il a développée, Kandu, pour proposer aux acteurs publics un diagnostic gratuit du confort de leurs bâtiments, prenant en compte les conforts thermique et acoustique, la qualité de l'air et la lumière, en vue d'une rénovation.Selon Saint-Gobain, la rénovation énergétique a un potentiel important, avec en France 7 à 8 millions de logements très énergivores (classes F et G), dont près de 5 millions de "passoires thermiques"."Le secteur du bâtiment est bien reparti au cours de l'été, mais il y a quand même de grosses incertitudes sur ce qui se passe derrière", a indiqué M. Texier. "Donc il y a un besoin de mettre de la relance économique et (...) la rénovation, c'est la manière la plus rapide de mettre en place de la relance", a-t-il ajouté.
Il y a 4 ans et 204 jours

Nomination d'Olivier de Longeaux au poste de DG de K•LINE

En 2019, le chiffre d'affaires de K•LINE a atteint 359 M€ - celui du Groupe LIEBOT 600 M€ - et son périmètre d'action a considérablement évolué : multi-marchés, 6 sites de production, 1 600 salariés, une présence européenne… Une situation qui nécessite la présence d'un Directeur Général dédié pour le 1er fabricant de fenêtres en France, tous matériaux confondus.Directeur Général de K•LINE depuis 2003 (à cette époque K•LINE facturait 55 M€), Bruno Léger est devenu Directeur Général du Groupe LIEBOT en 2008. Il va maintenant dédier tout son temps, avec l'équipe des Directeurs Généraux sous sa responsabilité, au développement du Groupe LIEBOT et de ses filiales, françaises et internationales.Olivier de Longeaux, 47 ans, père de 4 enfants, arrivera chez K•LINE le 1er octobre et entrera en fonction en janvier 2021. Ingénieur Agronome de formation, MBA (USA), il a fait toute sa carrière au sein du Groupe SAINT GOBAIN : d'abord pendant 17 ans dans les Abrasifs (principalement basé aux USA), puis dans la Céramique. Depuis 18 mois, il avait rejoint le Groupe LAPEYRE en tant que Directeur Général de LAPEYRE INDUSTRIES.Olivier de Longeaux aura pour mission d'accompagner la croissance de K•LINE tout en conservant l'approche familiale, humaine et innovante qui la caractérise.
Il y a 4 ans et 228 jours

Saint-Gobain veut s'imposer sur le marché de l'intermédiation

PLATEFORME TRAVAUX. Le groupe Saint-Gobain ne cache pas ses ambitions sur le marché de l'intermédiation. Désormais, son site internet La Maison Saint-Gobain abrite un service de mise en relation entre artisans et particuliers. Raphaël Muller, directeur marketing de l'offre, décrypte pour nous ce nouveau service.
Il y a 4 ans et 231 jours

Saint-Gobain continue à rechercher un repreneur pour Lapeyre qui "va beaucoup mieux"

"On est à la recherche d'un repreneur", a rappelé M. de Chalendar sur Europe 1. Mais le PDG veut mener cette opération "sans se bousculer, d'autant plus que Lapeyre va beaucoup mieux"."On prend notre temps", a-t-il ajouté. "C'est important d'avoir une belle solution pour le long terme pour Lapeyre."M. de Chalendar a observé que Lapeyre avait fait "un été très très fort" après le creux de la période de confinement, avec des mois de juin et juillet "très au-dessus de l'année dernière"."D'une manière générale, on a eu une reprise très forte à partir de juin-juillet et encore plus forte chez Lapeyre", a-t-il ajouté.Le PDG de Saint-Gobain a rappelé que le groupe avait fait le choix de vendre aux professionnels du bâtiment, ce qui fait que Lapeyre, qui s'adresse au grand public, "n'est pas au coeur (du) dispositif" du groupe.Interrogé sur le plan de relance présenté jeudi, le PDG de Saint-Gobain a salué "un très bon plan". "Je crois qu'il y a beaucoup de bonnes choses (...) beaucoup de mesures pour les entreprises qui sont importantes", a-t-il dit.M. de Chalendar a notamment relevé l'enveloppe de 4 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des bâtiments publics avec "des bonnes priorités" comme les écoles et les hôpitaux. "C'est un bon investissement pour l'Etat (...) Les bâtiments publics sont en retard."
Il y a 4 ans et 232 jours

Qui veut reprendre Lapeyre qui "va beaucoup mieux" ?

Le groupe Saint-Gobain reste "à la recherche d'un repreneur" pour sa chaîne de magasins d'équipements de la maison Lapeyre, qui "va beaucoup mieux", selon son PDG M. de Chalendar.
Il y a 4 ans et 239 jours

Saint-Gobain en quête d'un repreneur pour Lapeyre

VIE DES ENTREPRISES. Dans un entretien accordé à Europe 1, le PDG du groupe Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar, a confirmé que l'enseigne Lapeyre était toujours "à la recherche d'un repreneur".
Il y a 4 ans et 240 jours

Saint-Gobain se renforce dans l'isolation par l'extérieur

ACQUISITION. Le groupe de matériaux de construction, Saint-Gobain, a mis la main sur une entreprise spécialisée dans les systèmes d'isolation par l'extérieur et dans la finition intérieure.
Il y a 4 ans et 273 jours

Saint-Gobain plonge au second semestre, malgré un rebond en juin

RÉSULTATS. Un recul important du chiffre d'affaires fait passer le groupe Saint-Gobain dans le rouge, d'après ses chiffres du premier semestre, publiés le 30 juillet. Les dirigeants s'attendent à "une nette amélioration" sur le reste de l'année, après le rebond du mois de juin.
Il y a 4 ans et 273 jours

Sika : La ViscoChape joue à domicile

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. La chape a été coulée sur un primaire d’accrochage, la réserve de la dalle limitant les options. [©SNC] Il est un proverbe qui dit : “On n’est jamais mieux servi que par soi-même”. Pour les bureaux de sa centrale de Communay (69), SEBM, société du groupe Martel, l’a appliqué à la lettre. Afin d’en réaliser l’aménagement, la centrale a en effet fourni, pour elle-même, 90 m2 de chape fluide ciment. « Nous avons fait le choix d’une pose dite “adhérente,” explique Richard Guillet, gérant de la Société nouvelle de carrelage (SNC), en charge du coulage. Habituellement, sur ce type de bâtiments, la pose est désolidarisée, il nous suffit de couler la chape. Mais la réserve entre la dalle et le niveau fini était trop réduite. Nous avons donc posé en adhérent, en utilisant un primaire d’accrochage, le weberfloor 4716. » La chape a ensuite été coulée sur une épaisseur de 35 mm. Une pose de chape adhérente C’est la ViscoChape C2O-F4 de Sika, qui a été choisie pour ce chantier à domicile. [©SNC] La chape en question est une ViscoChape C20-F4 de chez Sika. « SEBM propose cette solution à ses clients, il était donc logique que nous nous fournissions sur place. D’autant que nous travaillons depuis un an avec Sika pour nos chantiers du quotidien », indique Richard Guillet. Et même si la centrale n’était qu’à quelques mètres du chantier, les moyens mis en œuvre pour sa livraison sont restés identiques à ceux utilisés pour les chantiers plus distants. En effet, les Avis techniques des chapes balisent le mode de fourniture…  « La chape a été livrée par l’intermédiaire d’une toupie, qui alimentait notre pompe à chape fluide. Une Putzmeister SP 20 THF. Deux compagnons se sont ensuite chargés de couler la Viscochape. Evidemment, la proximité de la centrale a facilité l’approvisionnement et nous avons pu réaliser l’ensemble des travaux en à peine 4 h. Et pas de trace du moindre problème de rhéologie », sourit Richard Guillet. Pionnier de la chape fluide sur Lyon Longs de 15 m, les bureaux ont nécessité un joint scié de pré-fissuration. « Nous avons fait ce joint le lendemain du coulage. Après séchage et dans la foulée de l’aménagement des murs, nous avons réalisé la pose du carrelage. » Couler la chape, puis poser le carrelage, SNC y est un habitué. « Nous coulons des chapes fluides depuis 25 ans, nous faisons partie des pionniers de cette solution dans la région du Grand Lyon. » Installé à Brindas, commune située à l’Ouest de Lyon, l’entreprise compte sept compagnons chapistes, organisés en trois équipes, chacune avec sa pompe à chape (deux Putzmeister et une Turbosol). Pour un total de 7 000 m3 coulés par an. « Nous avons également une dizaine de poseurs de carrelage. Les équipes travaillent en complément, même si toutes nos chapes ne sont pas forcément pour nos propres poses de carreaux », conclut Richard Guillet. De même que des chantiers aussi proches de la centrale de production de la chape restent une exception… Yann Butillon
Il y a 4 ans et 281 jours

Nouveau nom chez Saint-Gobain

Glassolutions, l’enseigne de transformation et de distribution du groupe Saint-Gobain vient d’être renommée Saint-Gobain Vitrage Bâtiment dans toutes les régions de France, pour afficher de manière plus claire son expertise, son savoir-faire et son rôle d’acteur de référence pour l’Habitat. Les 46 sites concernés vont revêtir sous peu leurs nouvelles couleurs, sans rien changer à leurs activités. Ce nouveau nom incarne plus directement la force et la capacité d’innovation du groupe, pour être sûr de toujours bénéficier des dernières avancées en termes de sécurité, d’environnement et de confort (isolation, contrôle solaire…), grâce à l’offre la plus complète du marché. Un nouveau nom comme une invitation à devenir partenaire d’une aventure technologique fondée en 1665, qui continue d’inventer les verres de demain.
Il y a 4 ans et 281 jours

Saint-Gobain Ecophon France, mécène du Groupe Hospitalo-Universitaire AP-HP.Sorbonne Université

Fruit d'une initiative solidaire des équipes de Saint-Gobain Ecophon France face à la crise sanitaire du COVID-19, cette opération a pour objectif, à travers le don de plafonds acoustiques, de soutenir le personnel hospitalier et les patients en leur apportant plus de confort et de bien-être au quotidien.Ainsi, l'entreprise s'engage à fournir différents produits de sa gamme Ecophon Hygiene™ (solutions acoustiques et bio-nettoyables répondant aux plus hautes exigences d'hygiène) à plusieurs hôpitaux du Groupe AP-HP Sorbonne Université : l'Hôpital de la Pitié Salpêtrière AP-HP (cardiologie, laboratoire de Neuropathologie, chambres de Neurochirurgie, crèche…), l'Hôpital Tenon AP-HP (zone de lavage de la stérilisation, zone scanner et d'une zone de détente) ainsi que l'Hôpital Saint Antoine AP-HP.De par leurs performances, ces solutions apportent d'importants bénéfices en termes de confort acoustique, qui se traduisent par une réduction des réveils nocturnes des patients, du besoin de médicaments supplémentaires, et de durée d'hospitalisation. Par ailleurs elles permettent d'améliorer la communication et le confort de travail du personnel soignant, notamment dans certains secteurs comme les urgences, où 83% de la communication se fait à l'oral. Par cette convention et grâce à son expertise combinant acoustique et hygiène pour les établissements de santé, Saint-Gobain Ecophon France s'engage de façon forte et pérenne auprès du personnel hospitalier fortement éprouvé par la récente pandémie.
Il y a 4 ans et 282 jours

Glassolutions devient Saint-Gobain Vitrage Bâtiment

À compter du 20 juillet 2020, Glassolutions, l’enseigne de transformation et de distribution du groupe Saint-Gobain devient Saint-Gobain Vitrage Bâtiment dans toutes les régions de France, pour afficher de manière plus claire son expertise, son savoir-faire et son rôle d’acteur de référence pour l’Habitat. Les 46 sites concernés revêtiront très prochainement leurs nouvelles couleurs, sans rien changer à leurs activités.
Il y a 4 ans et 283 jours

Glassolutions (Saint-Gobain) change de nom

VERRE. Depuis le 20 juillet, Glassolutions, l'enseigne de transformation et de distribution du groupe Saint-Gobain, dispose d'un nouveau nom dont l'objectif est d'améliorer la lisibilité de son activité.
Il y a 4 ans et 284 jours

François de Gliniasty, prescripteur technique et commercial chez HGCT

François de Gliniasty aura pour mission de faire référencer les technologies innovantes développées par HGCT. [©HGCT] François de Gliniasty devient le nouveau prescripteur technique et commercial pour l’Ile-de-France de Hoffmann Green Cement Technologies(HGCT). « C’est avec enthousiasme que j’intègre les équipes Hoffmann Green aujourd’hui. Afin de prendre en charge le développement de la société dans la région Ile-de-France. En plus de rejoindre une société portée par un plan de développement ambitieux, il s’agit avant tout d’une aventure humaine collective. Ceci, marquée par la volonté de construire les villes durables de demain. Ensemble, nous mettrons en œuvre la stratégie commerciale adéquate pour renforcer le leadership de Hoffmann Green. Ceci, sur le marché des ciments décarbonatés. Avec un maillage progressif du territoire », indique François de Gliniasty. En effet, celui-ci aura pour mission de faire référencer les technologies innovantes développées par HGCT. Et de les faire inscrire dans le cahier des charges des projets de construction. Basé entre la Vendée et la région Ile-de-France, il devra aussi élaborer. Et coordonner des études techniques et de prix avec les différents partenaires de la société. Parcours de François de Gliniasty François de Gliniasty, 45 ans, dispose de plus de 25 ans d’expérience dans le pilotage de stratégies de prescription, de vente et de logistique. Il a débuté sa carrière chez Lapeyre (groupe Saint-Gobain) dans la vente auprès des professionnels du bâtiment, puis y occupe le poste de responsable logistique de 2000 à 2005. Il est ensuite nommé responsable organisations pour les régions Rhône-Alpes et Provence – Alpes – Côte-d’Azur où il pilote les stratégies de vente, des procédures de stockage et de gestion informatique. Depuis 2008, François de Gliniasty occupait le poste de développement commercial pour sur la région parisienne au sein de Wedi France. Société spécialisée dans les matériaux de construction innovants prêts à l’emploi.
Il y a 4 ans et 298 jours

Écologie, inclusion et souveraineté, le triptyque compliqué de la croissance post-Covid

Cette crise "va être une accélération de transformations qui étaient déjà latentes dans nos économies", a prédit la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde, présente en visioconférence à ce rendez-vous organisé normalement à Aix-en-Provence mais relocalisé cette année à Paris en raison de la pandémie."En fabrication, en travail, en commerce, ce que nous venons de vivre va accélérer les transformations et va entraîner probablement une évolution vers un mode vie plus soutenable et plus écologique", a-t-elle ajouté.Selon l'OCDE, le recul du produit intérieur brut mondial devrait atteindre au moins 6% cette année, et 7,6% en cas de deuxième vague épidémique, tandis que le rebond attendu pour 2021 serait de 5,2% sans retour du coronavirus, et de 2,8% avec."La bonne nouvelle (...), c'est que l'économie peut devenir le bras armé d'une transition écologique et d'une responsabilité sociale", a souligné Yannick Jadot, député européen écologiste tout en regrettant une "conditionnalité environnementale" et sociale insuffisante des mesures de soutien en France.Pourtant, les plans de relance de la croissance annoncés ou en préparation en Europe sont souvent placés par les gouvernements sous le signe de la transition écologique et énergétique.L'Allemagne va par exemple doper les primes à l'achat de véhicules électriques, la France envisage d'accélérer la rénovation énergétique des logements, et les deux Etats veulent aussi soutenir les investissements dans l'hydrogène, considérée comme une énergie propre d'avenir.La commission européenne souhaite aussi que le plan de relance européen de 750 milliards d'euros en négociation privilégie les investissements verts, quand certains Etats, notamment à l'Est de l'Europe, y sont moins enclins.La transition climatique "n'est plus une question de choix", mais "une évidence et même une nécessité", qui "n'est pas contraire au développement économique", c'est même "un formidable levier de prospérité si nous posons les bons choix", a défendu dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel.Produire plus propre"Cette crise qui reste sanitaire et économique (...) nous a réveillés sur l'importance de l'écologie", a estimé la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwago. "Ça a réveillé en nous la peur de ce qui pourrait arriver si on ne fait pas plus attention aux questions écologiques.""La montée de l'exigence environnementale est très claire avec un lien qui s'est fait entre la santé, le bien-être et la protection de la planète", a aussi constaté Pierre-André de Chalendar, PDG du groupe Saint-Gobain.Selon lui "la croissance durable et inclusive (pour les défavorisés) passe par l'industrie", à même selon lui de garantir notre souveraineté, la pandémie ayant fait éclater au grand jour notre dépendance de chaînes d'approvisionnement mondialisées.Pour l'économiste Hélène Rey, "le choc de la Covid a montré l'impasse d'une stratégie de décroissance pour combattre le changement climatique", car "les émissions de gaz à effet de serre n'auront baissé que de 8% en 2020", bien loin de ce qui est nécessaire limiter le réchauffement climatique.Donc, "la seule solution est de transformer notre système de production" grâce à des investissements massifs dans la recherche et à un prix du carbone qui oriente les investissements vers les technologies vertes, a-t-elle conclu.Et pour éviter une crise sociale comme celle que la France a connue avec le mouvement des gilets jaunes, "il faut redistribuer le dividende carbone aux citoyens de la façon la plus progressive possible et protéger les gens les plus fragiles", prévient Mme Rey.Acheter européenLa crise a aussi mis au jour la nécessité de relocaliser des productions stratégiques en Europe, pour protéger sa souveraineté et créer des emplois."Depuis 40 ans, nous avons comme objectif le consommateur", explique l'économiste Patrick Artus, qui rappelle qu'"on a délocalisé pour faire baisser les prix"."Nous avons construit une Europe de consommateurs et pas une Europe de travailleurs", abonde le PDG de Total Patrick Pouyanné."Je ne comprends toujours pas qu'on ne puisse pas avoir un Buy European Act en Europe, alors que les Américains l'ont, les Chinois l'ont", ajoute ce patron en référence à la loi américaine de 1933 qui impose à l'Etat fédéral d'acheter des produits fabriqués aux Etats-Unis.
Il y a 4 ans et 326 jours

Saint-Gobain lance son premier CFA en France

L’ambition de Saint-Gobain est de porter à 250 le nombre d’apprentis formés par son CFA chaque année, d’ici 3 à 5 ans. [©Epoka/Saint-Gobain] Saint-Gobain, qui accueille chaque année 1 750 alternants en France, a décidé de créer son propre Centre de formation d’apprentis (CFA). Ceci, afin de former des jeunes aux métiers du groupe. Ainsi que de répondre à ses besoins de recrutement. En particulier sur les métiers à forte volumétrie ou, au contraire, en tension ou émergents. Dès octobre 2020, ce CFA recevra 70 candidats répartis dans deux promotions. La première, “Commerce et marketing”. Et fonctionnera en partenariat avec l’Ecole de commerce IGS, regroupera 50 jeunes à Paris et Toulouse. Tandis que la seconde dédiée à la “Maintenance industrielle” rassemblera 20 élèves à Lyon. Et cette fois-ci, en partenariat avec le CFAI de Lyon. A l’issue de leur formation, les apprentis obtiendront un Titre professionnel, certifié par le ministère du Travail, de “Responsable commercial et marketing”, équivalent à un Bac+3. Ou de “Technicien supérieur en maintenance industrielle”, équivalent à un Bac+2. 250 apprentis formés par son CFA L’ambition de Saint-Gobain est de porter à 250 le nombre d’apprentis formés par son CFA chaque année, d’ici 3 à 5 ans. Et d’ouvrir de nouvelles filières d’apprentissage industrielles, logistiques ou commerciales.  En ouvrant ce CFA, Saint-Gobain souhaite faire mieux connaître la diversité et la richesse de ses métiers en conditions réelles. Mais aussi offrir des opportunités professionnelles aux apprentis à l’issue de leur diplôme « et être un acteur incontournable de l’emploi des jeunes ». Saint-Gobain s’inscrit ainsi dans la dynamique de la loi du 5 septembre 2018 sur la “Liberté de choisir son avenir professionnel”. En agissant de manière concrète en faveur de l’emploi des jeunes en France. Informations sur le CFA et candidatures ouvertes sur le site de Saint-Gobain.
Il y a 4 ans et 326 jours

Saint-Gobain poursuit la recherche de "partenariats" pour PAM et Lapeyre

Interrogé sur l'évolution de l'activité canalisation, M. Bazin a déclaré lors de l'assemblée générale du groupe que "la pertinence stratégique de la recherche de partenariats demeure"."Le processus est un peu en pause compte tenu de la crise du Covid au cours des derniers mois", mais le groupe le reprendra "dès que les circonstances le permettront (...) avec la volonté de garantir la pérennité de l'activité de Saint-Gobain Pont-à-Mousson dans le long terme", a-t-il ajouté.M. Bazin a précisé que la crise avait pesé "fortement (sur) la rentabilité à court terme", avec notamment la fermeture pendant six semaines du haut-fourneau principal de Pont-à-Mousson.Mais il a souligné que le travail de redressement de l'activité canalisation en cours depuis 2017 "porte ses fruits", avec une réduction des coûts, des investissements de productivité et une réduction des surcapacités en Europe.Concernant les magasins Lapeyre (aménagement de la maison), le directeur général délégué a également dit que "le projet de recherche de partenariats reste toujours valide au plan stratégique" et que "les démarches pourraient reprendre progressivement autour de l'été"."Les efforts stratégiques d'amélioration progressent bien", a affirmé M. Bazin, en citant la logistique, la refonte de la gamme et l'informatique.De son côté, le PDG de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar a souligné que les niveaux d'activité du groupe "progressent chaque semaine"."Depuis le point bas touché début avril, cette progression n'a cessé de se poursuivre avec un mois de mai qui enregistrait un niveau d'activité d'environ 80% par rapport à 2019, en jours ouvrés comparables, en nette hausse par rapport au mois d'avril qui était d'environ 60%", a détaillé M. de Chalendar, tout en précisant que les processus de reprise sont "très disparates (...) selon les pays".Le PDG a d'autre part estimé que pour les salariés du groupe en France, le chômage partiel pourrait se terminer à la fin juin, après avoir concerné plus de la moitié des effectifs durant le premier mois de confinement, de mi-mars à mi-avril, avant de diminuer régulièrement.
Il y a 4 ans et 329 jours

Saint-Gobain : Lapeyre et Pam toujours en quête de "partenariats"

POINT SUR LA SITUATION. A l'occasion d'une assemblée générale, le groupe Saint-Gobain a évoqué l'avenir de l'enseigne Lapeyre et de la division canalisation Pont-à-Mousson (PAM). Où en est le groupe ? Elements de réponse.
Il y a 4 ans et 330 jours

Saint-Gobain cède sa participation dans Sika

Le groupe Saint-Gobain a finalisé la cession de ses titres Sika pour 2,56 milliards de francs suisses. Une opération qui met un terme final à l'aventure du groupe français en Suisse.
Il y a 4 ans et 330 jours

Saint-Gobain cède sa participation dans Sika pour 2,41 Md€

Pierre-André de Chalendar est le Pdg de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Saint-Gobain a annoncé avoir finalisé la cession d’environ 15,2 millions d’actions Sika détenues par sa filiale Schenker-Winkler Holding AG. Ceci représentant l’intégralité de sa participation de 10,75 % du capital de l’industriel suisse Sika. Et ce, pour un montant total de 2,41 Md€. La transaction s’est effectuée par placement privé auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés par voie de construction accélérée d’un livre d’ordres. Cette cession permet à Saint-Gobain de générer un gain brut s’élevant à 1,44 Md€ depuis mai 2018. Cette vente de la participation dans Sika lui permet ainsi de renforcer encore son bilan. Retour sur la vente par Saint-Gobain Rappelons que Saint-Gobain avait acquis une participation de 10,75 % dans Sika dans le cadre d’un accord global conclu avec le Suisse et la famille Burkard en mai 2018, lors du rachat de Schenker-Winkler Holding AG. Les titres Sika étaient détenus en tant que titres de participation. « La participation dans Sika a constitué un investissement exceptionnel pour Saint-Gobain durant les deux dernières années, explique Pierre-André de Chalendar, Pdg de Saint-Gobain. Nous avons finalisé la vente pour un montant de 2,56 Md de CHF, soit environ 2,41 Md€, à comparer avec un prix d’achat de 933 M€ en mai 2018. La réalisation d’un tel retour sur investissement est un développement très positif pour le groupe. Les gains de cette cession renforceront le bilan, la flexibilité financière et la position de liquidité de Saint-Gobain dans un environnement qui demeure incertain. »
Il y a 4 ans et 332 jours

Cinq leaders de l'industrie lancent l'édition 2020 du "Construction Startup Competition"

Sous le slogan « You are the missing piece » (Vous êtes la pièce manquante), les cinq acteurs clés de l'industrie invitent tous les entrepreneurs du monde entier ayant des solutions de construction innovantes à participer à l'édition de cette année en soumettant leurs projets du 19 mai au 26 juillet 2020. Les gagnants seront évalués dans cinq domaines d'opportunité au sein du secteur, allant des villes et bâtiments intelligents à l'optimisation de la gestion de la chaîne d'approvisionnement, la construction avec des matériaux ou méthodes innovants, l'optimisation de la productivité, l'efficacité et la qualité dans la gestion quotidienne des projets, entre autres.CEMEX Ventures, Ferrovial, Hilti, Leonard du groupe VINCI et NOVA de Saint-Gobain se sont réunis autour de l'édition 2020 du « Construction Startup Competition » afin d'apporter leur soutien à des start-up qui brisent les paradigmes de l'un des secteurs les moins digitalisés et les plus fragmentés. Ils uniront leur expertise et leurs ressources pour stimuler les start-up grâce à leur connaissance des infrastructures, des matériaux et des équipements, entre autres disciplines.Les personnes qui souhaitent participer peuvent s'inscrire sur la page web de CEMEX Ventures (https://www.cemexventures.com/startup-competition-2020/). Une fois que les cinq entreprises organisatrices auront évalué toutes les propositions, elles offriront aux start-up les plus prometteuses une série d'opportunités supplémentaires, allant d'ateliers à des projets pilotes ou des investissements. Pour cette quatrième édition du « Construction Startup Competition », les entreprises gagnantes seront invitées à Chicago, aux États-Unis, pour présenter leurs solutions à un public composé de leaders mondiaux de l'innovation, de l'investissement et de la construction, cet évènement devant en principe se tenir les 2 et 3 décembre 2020.L'implantation mondiale des cinq sociétés organisatrices permet aux start-up établies n'importe où dans le monde de participer au concours, leur donnant ainsi la possibilité d'étendre leurs activités à de nouveaux marchés géographiques. La position qu'occupent ces cinq leaders dans la chaîne de valeur de la construction offre aux participants une grande visibilité des défis auxquels l'industrie est confrontée, ainsi qu'un accès à un portefeuille actif de contacts importants. Ces éléments leur permettent de nouer des liens avec de nouveaux investisseurs et entreprises axés sur l'innovation. En outre, le concours offre aux participants la possibilité de tester et de mettre en œuvre leurs solutions avec l'un des cinq organisateurs.La forte montée en puissance des éditions précédentes - au sein desquelles le nombre de candidats a augmenté d'année en année - a permis de développer un écosystème de plus d'un millier de start-up, issues de plus de 80 pays, axées sur l'industrie de la construction. Le concours 2020 « Construction Startup Competition » vise à compléter une vision des nouvelles solutions émergentes dans l'industrie, à faciliter un examen efficace des opportunités d'investissement et à créer une communauté d'acteurs engagés à résoudre les défis de l'industrie d'un point de vue innovant, technologique et durable.Pour plus d'informations sur l'édition 2020 du « Construction Startup Competition », rendez-vous sur le site https://www.cemexventures.com/startup-competition-2020/.
Il y a 4 ans et 339 jours

Point.P dévoile son nouveau catalogue professionnel 2 en 1

Avec plus de 25 000 références, dont de nombreuses nouveautés produits, ce catalogue diffusé à 365 000 exemplaires à travers toute la France reste l'outil incontournable pour les acteurs du BTP. A l'image des engagements de l'enseigne, il a pour objectif de simplifier la vie et de faire gagner du temps au professionnel.Toute l'offre de matériaux, outillage et consommables en un seul outilLes métiers du BTP sont de moins en moins segmentés, c'est pourquoi les professionnels ont souvent besoin de s'équiper en matériaux de construction ainsi qu'en outillage, sans distinction. Afin de faciliter leurs recherches, POINT.P a choisi de réunir son offre de matériaux, d'outillage et de consommables en un seul et même support. Ainsi, qu'il soit maçon, plaquiste ou encore électricien, le professionnel, quelque soit son corps de métier, trouvera rapidement et simplement le produit qu'il recherche dans ce catalogue simple, clair et fonctionnel. Les deux sens de lecture (l'un pour les matériaux, l'autre pour l'outillage et les consommables) lui permettront en un geste de se diriger vers l'offre la plus adaptée à ses besoins. De plus, chaque offre dispose d'un index spécifique pour aider le professionnel à sélectionner rapidement le ou les produits souhaités.Pour répondre aux spécificités de chaque région, le catalogue 2020 Matériaux, Outillage & Consommables de POINT.P se décline en 10 versions régionales. Pour chacune, la partie Matériaux regroupe en moyenne 5 000 références dans 11 univers : Gros œuvre, Façade ITE, Assainissement, VRD-TP, Bois et Panneaux, Couverture, Systèmes plaque et plâtre, Isolation, Plafond, Menuiseries intérieures & extérieures et Revêtements sol & mur.La partie Outillage répertorie quant à elle 6 000 références d'outillage réparties en 8 univers : Connectivité-Electricité-Ventilation, Electro & Consommables, Matériel de chantier, Protection individuelle, Outillage manuel, Fixation-Quincaillerie, Plomberie-Sanitaire et Mastic-Peinture-Droguerie.POINT.P propose une offre très large de références pour tous les professionnels, puisqu'au total sur l'ensemble du territoire, ce sont plus de 25 000 produits, dont de nombreuses nouveautés, qui sont référencés dans l'édition 2020 de son catalogue, et 100 000 sur le site pointp.fr.Un catalogue pense au service du professionnelLe nouveau catalogue 2 en 1 a été entièrement repensé pour correspondre au mieux aux attentes de l'artisan. Au travers de cet outil, l'enseigne s'engage à simplifier la vie du professionnel et à lui faire gagner du temps.Dans cette optique, le catalogue intègre notamment un nouveau service client permettant au professionnel d'entrer directement en contact par SMS avec leur agence POINT.P. Celle-ci peut ainsi répondre immédiatement et à tout moment au besoin du client (informations horaires, disponibilité produits…). Pour cela, un listing des agences disposant de ce service est disponible en fin de catalogue, avec le numéro de téléphone portable renseigné en face de chaque agence concernée.Toujours dans une démarche de simplification et de gain de temps pour le professionnel, l'intégralité des références sont accompagnées d'un code-barre pour accéder à la fiche produit associée sur pointp.fr ainsi qu'aux informations de stocks et de disponibilité dans son agence. Cela permet au professionnel de passer commande depuis son téléphone en direct du chantier, puis de venir retirer rapidement son produit dans l'une des 800 agences POINT.P ou de se faire livrer.De plus, pour aider le professionnel à faire le meilleur choix au meilleur prix, les produits offrant le meilleur rapport qualité/prix de chaque marque de distributeur POINT.P (Cada, Ultibat, Deltapro, Arte, Novipro) sont mis en avant, avec une offre personnalisée pour chaque région.Enfin, dès les premières pages, les nombreux services que propose l'enseigne sont présentés, avec notamment :Le programme Génération Artisans et ses services et logiciels pour aider l'artisan au quotidien (Solu+, Tolteck, Renoprim+ Direct, CapRenov+, Objectif RGE, La Maison Saint-Gobain, Studio GA, Dynabuy,...).Les engagements livraison sur chantier avec suivi en temps réel par SMS.La possibilité d'ouvrir un compte en quelques minutes et de bénéficier du paiement à crédit.Les engagements de la marque POINT.P permettant à tous les clients de gagner du temps et de leur simplifier la vie. Une démarche environnementale forteLa volonté de POINT.P de regrouper l'ensemble de ses références en un seul catalogue s'inscrit également dans une démarche de protection de l'environnement. Ce catalogue unique permet en effet de répondre aux enjeux de réduction des déchets papiers. Fabriqué à partir de papier recyclé, il est distribué dans les agences de l'enseigne en 365 000 exemplaires seulement, soit environ 40 % de moins qu'en 2019, afin de correspondre au plus près des besoins sur le terrain et éviter le gaspillage.
Il y a 5 ans et 6 jours

Saint-Gobain prévoit un "deuxième trimestre 2020 difficile"

RÉSULTATS. Le groupe de matériaux de construction, Saint-Gobain, a enregistré une baisse de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2020. D'ores et déjà, il envisage un second trimestre compliqué. Détails en chiffres.