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Résultats de recherche pour groupe vinci

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Il y a 4 ans et 185 jours

La majorité écologiste à Lyon divisée par un projet de Jean-Michel Aulas et Tony Parker

Son président EELV, Bruno Bernard, soutenait la délibération soumise au vote mardi mais il aurait été mis en minorité sans les voix de l'opposition, qui a fort opportunément réclamé un scrutin nominatif afin que tout le monde sache qui votait quoi.Le projet, dont la majorité verte et de gauche élue en juillet au Grand Lyon a hérité de la mandature précédente, prévoit la construction d'une salle de 15.000 places sur une friche industrielle proche du Groupama stadium, l'enceinte où évolue l'Olympique lyonnais de Jean-Michel Aulas à Décines-Charpieu, dans l'est de l'agglomération.D'un coût estimé de 140 millions d'euros, l'arena doit accueillir 80 à 120 manifestations par an: concerts, spectacles jeune public et séminaires d'entreprises, ainsi que des rencontres sportives, dont les matchs d'Euroligue de l'Asvel, club que préside Tony Parker et dont l'OL est actionnaire.Ce projet nécessite de modifier le Plan local d'urbanisme et de l'habitat, ce que le vote de mardi devait autoriser.Sur les 150 conseillers de l'assemblée, 146 ont participé à la séance en visioconférence ou y étaient représentés, et 143 ont pris part au scrutin: 104 ont voté pour la délibération, 12 contre et 27 se sont abstenus.Parmi les 58 élus du groupe écologiste, dont 56 étaient présents, 31 ont voté pour, 20 se sont abstenus, 4 ont voté contre et un n'a pas pris part au vote, selon une source interne. Soit 25 désaveux au total.Leurs 13 partenaires socialistes ont voté pour mais parmi les 13 autres élus de la majorité (PCF et LFI principalement), 8 ont voté contre, quatre se sont abstenus et un n'a pas pris part au vote.Seuls 44 des 84 élus de la majorité ont donc voté pour la délibération, les deux-tiers des voix favorables (60 sur 104) venant de l'opposition centriste et de droite, pas mécontente de ce coup politique."M. Bernard, ce rapport nous fait chaud au cœur, nous nous réjouissons que vous soyez en faveur de l'OL Vallée (surnom de la zone développée par Aulas, ndlr)", s'est amusé Gérard Collomb en rappelant l'opposition des écologistes, dans le passé, à la construction du grand stade que lui soutenait."Non, M. Collomb, nous n'avons pas la même vision", a rétorqué l'intéressé, assurant que ce projet ne correspondait pas aux modèles défendus par les écologistes et qu'il veillerait à l'améliorer sur le plan environnemental et social."Nous n'avons pas la volonté de bloquer des projets privés mais d’œuvrer à leur réorientation si nécessaire", a renchéri Vinciane Brunel Vieira (EELV) avant de voter en faveur du projet.Dans sa délibération, la collectivité demande à l'OL de promouvoir le covoiturage pour l'accès à l'arena, de réduire l'empreinte carbone des spectacles et d'éviter leur concomitance avec des matches de foot. Insuffisant pour les détracteurs du projet, dans lequel ils voient également une menace pour les lieux culturels existants.Reste à savoir si l'épisode laissera des traces dans la majorité et sa gouvernance. "Ce n'est pas une fronde mais c'est un avertissement, ça a réveillé le groupe", juge un élu vert.
Il y a 4 ans et 186 jours

Toulon : le groupe NGE sur l’A57

En groupement avec cinq autres filiales de NGE, Guintoli a raflé un marché de 174 millions d’euros HT avec comme mission d’élargir l’A57 à 2x3 voies sur près de 7 km à l’est de Toulon. Escota, la filiale de Vinci Autoroutes, vient de lui notifier le marché d’attribution. Le chantier d’une durée de quatre ans au moins doit démarrer au cours du premier trimestre 2021.
Il y a 4 ans et 186 jours

Le bâtiment Wave de Vinci labellisé Ready to Services 3 étoiles

Initié par la Smart Building Alliance (SBA), le label « Ready to Services » favorise une évolution des pratiques pour faire du SmartBuilding une plateforme de services apportant confort, performance énergétique et sécurité des données. Le bâtiment Wave de Vinci Energies à Euratechnologies, vient d’être labellisé R2S (Ready to Services) 3 étoiles, niveau le plus élevé de la certification délivré par Certivea. C’est le premier en France à atteindre ce niveau de certification. Le CD2E, accélérateur de l’éco transition basé à Loos-en-Gohelle, a accompagné, en partenariat avec AMEXIA cabinet conseil du groupe Projex en matière de développement durable, de SmartBuilding et de BIM, VINCI Energies pour préparer l’audit de labellisation. Le Cluster a pu, grâce à ses outils, simuler les performances du bâtiment en lien avec le référentiel et challenger VINCI Energies pour viser les 3 étoiles. Ce bâtiment était en exploitation, il a donc parfois fallu demander des principes d’équivalence et attirer l’attention de Vinci Energies sur les spécificités du label et de leur bâtiment. Grâce aux échanges réguliers et à l’accompagnement du CD2E, les outils nécessaires à l’obtention des 3 étoiles ont pu être mis en place. L’ensemble des entreprises locales de VINCI Energies mobilisées sur le projet (Delporte, Santerne Fluides, C2C, NAE, Lesot, Axians et Smart Building Energies) ont permis au bâtiment WAVE de bénéficier d’une connectivité performante avec une architecture réseau informatique intégrée au bâtiment, d’équipements techniques et d’interfaces favorisant l’interopérabilité, tout en garantissant la sécurité des systèmes. Le suivi des consommations énergétiques et l’optimisation des services sont pilotés via une plateforme Web, spécialement développée par les équipes de VINCI Energies. Facilement duplicable, cette plateforme est déjà déployée dans d’autres bâtiments tertiaires. Vainqueur du Grand Prix SIMI 2019 Immeubles de bureaux neufs de moins de 5 000 m2, WAVE accueille 100 collaborateurs depuis fin 2019 autour des promesses du SmartBuilding : évolutivité des espaces, confort des occupants, connectivité et performance énergétique.
Il y a 4 ans et 190 jours

Gare d'Austerlitz: le trafic ferroviaire sera rétabli mardi

Le trafic sera rétabli mardi au départ et à l'arrivée de la gare d'Austerlitz, à Paris, quinze jours après la chute d'une poutre en béton de 400 tonnes sur les voies, a annoncé vendredi la SNCF.La poutre de coffrage, préparatoire à la réalisation par l'entreprise de BTP Freyssinet (groupe Vinci) d'une dalle devant supporter un hôtel et une auberge de jeunesse, avait chuté lors de la phase de manutention avant sa pose le 1er décembre, et loquait les voies.Les voies ayant été totalement libérées vendredi matin, SNCF Réseau a entrepris de réparer les installations ferroviaires endommagées, rails, traverses, caténaires et installations de sécurité. Ces travaux "seront menés en urgence sur une durée de 72 heures lors d'une opération coup de poing menée non-stop", a précisé la SNCF dans un communiqué.La compagnie prévoit dans un premier temps de rétablir "progressivement" la circulation du RER C lundi, Intercités et TER restant déroutés sur les gares de Lyon et de Bercy. La circulation redeviendra normale sur toutes ces lignes mardi, selon la SNCF.
Il y a 4 ans et 191 jours

Le premier PPP autoroutier tchèque confié à Vinci et Meridiam

CONTRAT. En République tchèque, un groupement constitué à parts égales de Vinci et de Meridiam a été désigné attributaire pressenti d'un contrat de PPP sur l'autoroute D4. C'est le premier marché autoroutier de ce type attribué dans le pays.
Il y a 4 ans et 191 jours

Vinci gagne un contrat pour la construction d'un barrage au Sénégal

"Vinci signe le contrat de construction du barrage hydraulique de Sambangalou", a déclaré le groupe français dans un communiqué.Le contrat représente un montant total de 388 millions d'euros mais Vinci le partagera avec un groupe autrichien, Andritz, présent à hauteur d'un quart dans l'opération."La construction de ce barrage de 91 mètres de haut et d'une capacité de 128 mégawatts permettra la production d'une énergie renouvelable, le développement de l'irrigation des terres agricoles ainsi que l'approvisionnement en eau potable des localités environnantes", détaille Vinci."Les travaux débuteront au cours du premier semestre 2021 et dureront 48 mois", précise le groupe. "Le chantier emploiera, au pic de l'activité, 1.000 personnes recrutées et formées localement."
Il y a 4 ans et 194 jours

Vinci : un PPP autoroutier à 600 M€ en République tchèque

Le 7 décembre 2020, le groupement constitué à parts égales de Vinci et Meridiam, avec Vinci Highways comme mandataire, a été désigné attributaire pressenti par le ministère des Transports de la République tchèque pour le contrat de concession, d'un montant d'environ 600 M€, de l'autoroute reliant Příbram (Bohême Centrale) à Písek (Bohême du Sud). Ce partenariat public-prrivé est le premier du genre en République tchèque.
Il y a 4 ans et 205 jours

Pourquoi Eurovia se lance sur la route à induction

FOCUS. L'entreprise routière du groupe Vinci réalisera un premier projet pilote de route à recharge électrique par induction, sur un site privé, en Allemagne, en collaboration avec Electreon. Une technologie qui pourrait se développer rapidement, estime Didier Deschanel, directeur de l'innovation d'Eurovia.
Il y a 4 ans et 211 jours

Cemex Ventures : Un éco-système d’innovations

Cristina Aparicio, directrice du développement commerciale et information chez Cemex Ventures. [©Cemex Ventures] Pouvez-vous nous dire ce qu’est Cemex Ventures et pourquoi elle a été créée ? Cristina Aparicio : Cemex Ventures a été créée en 2017. Elle a été imaginée comme une plate-forme dédiée à l’innovation autour des activités du groupe Cemex et de la construction. Cemex Ventures permet un dialogue entre différents acteurs clefs de l’industrie, en mélangeant les éco-systèmes des start-up, des entreprises et autres parties prenantes. Qu’est-ce que cela apporte au groupe ? Depuis sa création, Cemex Ventures est devenue très stratégique pour Cemex. En tant que “plate-forme d’innovations”, nous souhaitons favoriser l’innovation pour le groupe, mais aussi pour l’industrie de la construction de façon générale. Notre entité permet au groupe de rester à la pointe des tendances et des technologies à travers des start-up et de nouveaux modèles économiques disruptifs. Nous sommes constamment à la recherche de solutions qui répondent à un ou plusieurs points sensibles que nous avons identifiés dans la chaîne de valeurs de la construction. Que ce soit au niveau de la gestion de la supply chain, de projets et des forces vives. Ou dans le développement de matériaux et de méthodes constructives innovantes… Comment Cemex Ventures fonctionne-t-elle ? Nous sommes en constante interaction avec des start-up dans tous les domaines. Mais notre principale source de “recrutement” est devenue la “Construction Start-up Competition” [Lire encadré]. Créé il y a 4 ans, cet évènement nous a permis de bâtir des relations avec près de 100 entreprises dans 60 pays. “Construction start-up competition” Cette année, Cemex Ventures fête la 4e “Construction Start-up Competition”. L’édition accueille pour la première fois de nouveaux partenaires : Ferrovial, Hilti et les accélérateurs de start-up Léonard de Vinci et Nova de Saint-Gobain. Les participants seront invités à pitcher leur projet à la fin de l’année à l’occasion de la Builtworlds Venture Conference, à Chicago. Pour participer à la compétition, les start-up sont invitées à présenter leur projet, leurs objectifs et modèles économiques. Nous sélectionnons les plus prometteuses et nous leur permettons de pitcher leur projet devant un jury de professionnels. Dans tous les cas, l’ensemble des participants de la “Construction start-up competition” entre dans notre éco-système. Et nous continuons à explorer de nouvelles façons de se développer et de collaborer. Qu’est-ce que vous apportez aux entreprises ? Nous adaptons notre approche en fonction des besoins de chaque start-up. Après avoir analysé les axes de collaboration, notre aide peut prendre différentes formes. Nous intervenons sur le développement de leur solution, sur comment entrer et s’accroître sur le marché. Ou encore, nous leur donnons accès au réseau de Cemex et les préparons pour les prochaines étapes de leur déploiement… Nous n’avons pas de durée précise d’accompagnement. Cela dépend des start-up. Pouvez-vous nous parler de quelques start-up, dont vous vous occupez ? Aujourd’hui, nous collaborons avec une dizaine de start-up. La dernière-arrivée est Arqlite, lauréate de la dernière “Construction Start-up Competition”. Elle s’intéresse à la production, à partir de déchets plastiques, de granulats légers et recyclés. Ces matériaux, bas carbone et bénéficiant d’une bonne durabilité pour le drainage, sont dédiés à la préfabrication et à la production de béton léger non structurel. En ce moment, Arqlite ouvre une unité de production à grande échelle en Californie. En donnant une nouvelle vie aux déchets plastiques, cette start-up participe au développement de l’économie circulaire dans la construction et à la réduction de l’empreinte carbone des matériaux. L’année dernière, nous avons aussi accueilli GoFor, une entreprise de livraison de matériaux et de matériels à la demande, Energy Vault qui a imaginé une technologie permettant de stocker de l’énergie à partir de blocs béton. Enfin, X3 Builders questionne notre façon de construire. Et ce, en combinant l’architecture, le choix et l’approvisionnement des matériaux, ainsi que les services liés à la construction. Propos recueillis par Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 220 jours

Malgré le reconfinement, Eiffage ne change pas ses prévisions

Le groupe, numéro 3 français du BTP après Bouygues et Vinci, a fait état, dans un communiqué, d'une petite baisse de ses revenus au troisième trimestre à 4,57 milliards d'euros, soit 2,3% de moins qu'un an plus tôt.Il a notamment subi une baisse de son chiffre d'affaires dans ses activités de chantiers, un secteur qui reste sujet à de nombreuses contraintes dans le cadre de la crise sanitaire.Le groupe, qui avait subi une perte nette au premier semestre en raison notamment d'un confinement de plusieurs semaines en France, doit actuellement gérer de nouvelles mesures de ce type mises en place fin octobre."L'activité se poursuit dans les travaux, [mais] ce deuxième confinement pénalisera inévitablement les trafics autoroutier et aéroportuaire en France", a prévenu le groupe.Pour autant, Eiffage, qui est surtout actif dans les concessions d'autoroutes et se concentre sur des aéroports français par contraste avec son concurrent Vinci, ne change pas les prévisions qu'il avait actualisées l'été dernier, lors de ses résultats semestriels.Il fait toujours état de "perspectives d'activité et de résultats attendus en forte baisse sur 2020", mais sans évoquer une perte annuelle car il attend "un redressement significatif au second semestre".
Il y a 4 ans et 225 jours

Vinci gagne un contrat de 450 millions d'euros pour une autoroute australienne

"Vinci remporte le contrat de l'autoroute Sydney Gateway", a déclaré le groupe dans un communiqué.Le marché comprend la construction d'une portion d'autoroute vers l'aéroport de Sydney, principale ville australienne.Il "prévoit la construction et la rénovation de cinq kilomètres de voies, ainsi que la réalisation d'un échangeur, de 19 ponts, d'un autopont reliant les terminaux de l'aéroport et de pistes cyclables et piétonnes", détaille Vinci.Le marché représente un équivalent de 900 millions d'euros et Vinci partage le contrat à parts égales avec le groupe local John Holland.
Il y a 4 ans et 227 jours

Vinci Construction France à l’honneur du Geste d’Or 2020

Chaque année, le concours du Geste d’Or récompense les chantiers dits “exemplaires” du patrimoine d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le 29 octobre dernier, la 10e édition s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, à Paris. Le Geste d’Or distingue les réalisations remarquables sur plusieurs critères. Notamment, le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Comme en 2019, Vinci Construction France a fait sensation et s’est démarqué en recevant 8 distinctions. Retour sur le palmarès du leader français du BTP. Trois Gestes d’Or  Le groupe spécialisé dans le bâtiment en France se positionne sur tous les fronts. Il réalise, rénove, restructure et réhabilite. Ainsi, il a décroché 3 Gestes d’Or à travers ses filiales Bateg, Dumez Ile-de-France et GTM Bâtiment. Réalisation de La Tour Saint-Gobain. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] • Le Geste d’Or “Architecture, innovation et matière” a été attribué à l’opération de la tour Saint-Gobain (Paris La Défense), réalisée par Bateg. Cette tour s’élève à 165 m, sur 44 niveaux et comptabilise quelque 49 000 m2 de surface. Elle  abrite le siège du groupe Saint-Gobain. Les planchers ont été réalisés avec un béton précontraint par post-tension. Les verticaux ont été conçus un à un, de manière traditionnelle avec des banches. Par ailleurs, « l’architecture se distingue par son prisme sommital en porte-à-faux. Avec sa composition en trois parties : un pied, un corps, une tête, qui transforme la tour en personnage ». Une belle métaphore qui définit bien cet immeuble de grande hauteur (IGH) à la particularité toute “cristalline“. En effet, le socle et la tête de la tour « se parent d’un système de verre agrafé, qui a pour effet d’augmenter la luminosité́ et d’intensifier l’impression de légèreté́ ». • La restructuration du 7 rue de Madrid, à Paris, a reçu le Geste d’Or “Architecture, urbanisme et société”. Les travaux de ce bâtiment historique du XIXe siècle ont été menés par Dumez Ile-de-France. Restructuration du 7 rue de Madrid, Paris VIIIe. [©Guillaume Maucuit Lecomte] Pour les équipes, « l’enjeu principal était de valoriser ce bâtiment patrimonial édifié́ en 1876. Tout en y associant des touches de modernité́. A travers une architecture soucieuse de protéger l’existant ». Une verrière a donc été installée, ainsi que des espaces végétalisés. Ceci, dans le but d’apporter plus de lumière et de confort à l’édifice. En plus, un nouveau bâtiment de 4 étages a été construit. Et ce, tout en bois. De quoi favoriser la biodiversité. • Enfin, le dernier Geste d’Or attribué à Vinci Construction France est celui de la “Surélévation, étanchéité, chantiers” pour la réhabilitation de la résidence Beauregard, à Poissy (78). Sa filiale GTM Bâtiment a porté ce projet en deux temps. Tout d’abord, les équipes ont réhabilité 180 logements sociaux. Puis, l’entreprise s’est penchée sur la réalisation de 33 logements en surélévation. Ces maisons ont été construites grâce à des modèles 3D préfabriqués en structure bois. Réhabilitation de la Résidence Beauregard, Poissy (78). [©L’image contemporaine] Deux Care d’Or Vinci Construction France a aussi remporté 2 Care d’Or, nouveaux prix de l’édition 2020. La distinction salue « les projets offrant des nouveaux lieux de vie et ayant été pensés pour répondre au mieux aux besoins des futurs occupants ». • Le chantier de la Maison des avocats a reçu le Care d’Or “Architecture, travaux publics et grands travaux”. Cette réalisation est signée Petit, autre filiale du groupe de BTP. Construite sur le parvis du nouveau Palais de Justice dans le quartier des Batignolles, à Paris, la Maison des avocats dispose d’une surface de 7 000 m2 et compte 8 étages avec sous-sol. Les planchers sont en porte-à-faux sur plus de 25 m. Une façade en verre double peau sculpte l’ensemble. • Le second Care d’Or “Réhabilitation et restructuration” a été remis à la caserne des Minimes. Maison des Avocats, Paris XVIIe. [©Sergio Grazia pour Renzo Piano Building Workshop]Réhabilitation de la Caserne des Minimes, Paris, 3e. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] En dehors de ces cinq projets primés, Vinci Construction France a aussi été distinguées au concours du Geste d’Or 2020 pour : – La rénovation de la Maison Albar Hôtels Le Vendôme, Paris IXe arrondissement  (Geste d’Argent) ; – La restauration de l’église Notre-Dame-de-Lorette, Paris IXe arrondissement (Geste d’Argent) ; – La restauration de la fontaine Médicis et de ses bassins, Paris VIe arrondissement (Geste d’Argent). Rénovation de Maison Albar Hotels Le Vendome, Paris, IXe. [©L’image contemporaine]Restauration de l’église Notre-Dame de Lorette, Paris, IXe. [©Shoootin]Restauration de la Fontaine Médicis et de ses bassins, Paris, VIe. [©GovinSorel]
Il y a 4 ans et 236 jours

Coffrage Schöck ASE, le chantier exemplaire de la Tour Ycone à Lyon

Cette solution innovante, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu'île de Lyon. Signée de l'architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L'ossature bois, la façade en béton habillée d'aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette "flottante" à Ycone. Une légèreté qui s'appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50.Un chantier facilité par une préfabrication elle-même ultra simplifiéeAlors que pour un chantier type, le coffrage traditionnel sur site s'avère une étape fastidieuse, chronophage et parfois risquée, notamment quand les ouvriers sont amenés à coffrer sur des grandes hauteurs, la solution préfabriquée POUTRÉKO® évite nombre de manutentions et apporte une sécurité optimale.L'intégration des Schöck ASE en usine permet d'obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d'être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s'avèrent plus facile à décharger et à manipuler, autant de valeurs ajoutées fort appréciées des compagnons. Quant au clavetage entre poutres, là-encore la simplicité prévaut : il suffit de découper les coffrages ASE pour couler nœuds et têtes de poteaux en une seule fois. La large gamme des ASE proposée a ainsi permis l'utilisation de 6 hauteurs d'ASE différentes (tous d'une longueur de 270 cm, mais variantes en hauteur : 18 / 20 / 25 / 30 / 35 / 40 cm) pour s'adapter aux diverses configurations rencontrées sur le chantier de la Tour Ycone ! Ces modèles ASE 0DW, dépourvus de joints d'étanchéité, ont ainsi fait la différence, leur profil chanfreiné séduisant les utilisateurs et assurant une finition irréprochable.Rappelons, par ailleurs, que les coffrages Schöck ASE se caractérisent par leur résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries.Soulignons, enfin, que cette solution ne génère aucun déchet en usine de préfabrication comme sur chantier par rapport aux systèmes traditionnels et amoindrit également la gêne occasionnée aux riverains (puisqu'elle réduit la longue et sonore étape du coffrage et coulage sur site).PrixGrand Prix régional au concours des Pyramides d'argent 2018Prix innovation Industriel 2018Pyramide bas carbone 2017Fiche chantier Tour YconeMaître d'ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈREArchitecte : ATELIERS JEAN NOUVELEntreprise de construction : FONTANEL SAEntreprise de préfabrication : PLATTARD SAS
Il y a 4 ans et 240 jours

Les revenus de Vinci baissent à nouveau au troisième trimestre, toujours affectés par la crise sanitaire

Entre juillet et septembre, le groupe a dégagé un chiffre d'affaires de 12,3 milliards d'euros, soit un déclin de 6,4% par rapport à la même époque de l'an dernier.Au premier semestre, il avait déjà subi un fort recul (-15%) de ses revenus et était tombé dans le rouge, conséquence des divers effets de la crise sanitaire. Celle-ci a continué à l'affecter au troisième trimestre.Vinci souffre en premier lieu de la chute de l'activité dans les grands aéroports, un secteur sur lequel il s'est beaucoup développé ces dernières années. Ses revenus s'y effondrent de presque trois quarts par rapport à un an plus tôt.Les aéroports du groupe avaient connu un petit mieux pendant l'été, après la levée de mesures de confinement dans de multiples pays, mais cette amélioration "a été interrompue en septembre par les nouvelles mesures de restrictions, mises en place face au retour de la pandémie", souligne-t-il.Le tableau est moins noir sur ses autoroutes et sur ses chantiers, mais ses revenus n'y ont, dans un cas comme l'autre, pas retrouvé leur niveau d'un an plus tôt et s'inscrivent en léger recul.Si les chantiers interrompus par la crise sanitaire ont repris pour la plupart, leur fonctionnement reste entravé par les mesures hygiéniques de lutte contre le nouveau coronavirus.A plus long terme, l'activité s'annonce néanmoins favorable sur les chantiers, car Vinci a engrangé de nouvelles commandes prometteuses, comme la construction du siège du groupe Total à La Défense.Gages de revenus à venir, ces nouvelles commandes représentent un montant nettement plus élevé (+4%) qu'un an plus tôt.Dans ce contexte, Vinci ne change pas ses dernières prévisions, données en juillet. Pour ce semestre, il table sur une baisse de ses bénéfices, mais "nettement" moins marquée que celle qui l'a conduit dans le rouge lors de la première moitié de l'année.Pour la suite, il promet une amélioration l'an prochain mais sans revenir encore à ses performances de 2019.
Il y a 4 ans et 241 jours

Au Nouveau Lieu de Strasbourg, « NoLiStra » accueille son dernier bâtiment

ADIM Est, filiale de développement immobilier de VINCI Construction France, a livré fin juillet le dernier bâtiment de « NoLiStra », le Nouveau Lieu de Strasbourg. Erigé au sein de la ZAC de l’Étoile sur l’îlot Saint-Urbain, cet ensemble immobilier de huit immeubles participe pleinement au renouveau urbain de la capitale alsacienne. La localisation et la diversité des fonctionnalités de « NoLiStra », pensé comme un nouveau quartier de ville, en font un véritable trait d’union entre le centre-ville et le quartier Neudorf. Tête de proue de la ZAC de l’Etoile, « NoLiStra » fait face au centre administratif de Strasbourg. Conçu par le groupement d’architectes LAN et TOA, « NoLiStra » se distingue par la singularité de ses formes inspirées de l’architecture américaine des années 1960 et 1970. Plus de 3 000 ouvertures vitrées laissent entrer la lumière et créent, pour les occupants des huit immeubles, une connexion avec la ville. Si les façades ont été conçues en béton apparent, les neuf teintes de lasures minérales qui les habillent évoquent les couleurs pastel des maisons traditionnelles du quartier strasbourgeois de la Petite-France. Les travaux d’une durée de 36 mois ont été menés par Urban Dumez, filiale de VINCI Construction France. Pour relever le défi architectural du projet et réaliser l’ossature en béton des grandes croix qui composent les façades, les équipes ont conçu des outils de coffrages spécifiques. Au total, 490 mannequins métalliques différents ont été produits. Photo : « NoLiStra », vue depuis le cœur d’îlot – © Patrick Bogner
Il y a 4 ans et 241 jours

Vinci plombé par les concessions, le BTP reprend des couleurs

RÉSULTATS. Le groupe Vinci a publié le 19 octobre 2020 son bilan pour les trois premiers trimestres de l'année. Un exercice particulier en raison de la crise sanitaire, qui pèse encore lourdement sur les comptes de la major.
Il y a 4 ans et 246 jours

Deux sociétés condamnées pour des défauts sur un viaduc de l'A87 dans le Maine-et-Loire

Les sociétés Demathieu Bard Construction et Egis International sont condamnées à verser à ASF, une société du groupe Vinci, 1,032 million d'euros au titre de "désordres de fissuration résultant du phénomène de réaction sulfatique interne", ainsi que 1,487 million d'euros "au titre des désordres de fissuration liés au défaut de ferraillage". Demathieu Bard Construction était chargée de mettre en oeuvre les armatures métalliques de charpente de l'édifice et Egis International, en sa qualité de maître d'oeuvre, de contrôler les plans de ferraillage. Le différend porte sur un viaduc de 350 mètres de long, dit "viaduc du Layon", situé entre Angers et Cholet. ASF, qui a engagé la procédure sur le fondement de la garantie décennale des constructeurs, assure avoir dû procéder notamment à des travaux de consolidation du pont en raison des défectuosités observées. Des fissures avaient été observées dès 2004 sur les chevêtres des piles du viaduc "résultant, selon l'expertise, d'une insuffisance du ferraillage des chevêtres et d'une réaction chimique interne au béton appelée +réaction sulfatique interne (RSI)+", précise le tribunal. Les travaux avaient été réceptionnés en 2000.
Il y a 4 ans et 249 jours

ConstruirAcier récompense 10 projets d'architecture en acier aux échelles variées et expressions fortes

« Ce palmarès témoigne et exprime à quel point l'acier est bien cet outil indispensable à la fabrication d'immeubles dont la destination ne se résume pas au monde industriel mais s'élargit aux ouvrages dont l'usage est domestique, le contenu technique ou la dimension publique accomplie. »-Francis Soler, Président des 6e Trophées Eiffel Déléguée générale et directrice de la communication de ConstruirAcier, Charlotte Flores a salué l'audace architecturale des réalisations primées et rappelé que la filière acier-construction s'inscrit bien dans cette dynamique créative. « Le matériau acier propose aujourd'hui des solutions innovantes pour construire bien, fiable, rapide, responsable, durable, résilient, économique et performant, a-t-elle souligné. La crise sanitaire et économique que traverse le monde et la France pousse aujourd'hui à reconsidérer les schémas d'action et de pensée dans la construction. Patrimoniale, industrielle et architecturale, pleinement ancrée dans les territoires avec ses 175 000 emplois, dotée d'une forte capacité de production, la filière acier-construction est prête pour apporter le meilleur dans la construction française et participer aux grands chantiers des métropoles ». Les 10 lauréats des 6e Trophées Eiffel dans 10 catégories sont…Catégorie APPRENDRE - regroupe tous les lieux d'enseignement publics ou privés, centres de formation, crèches Lycée Léonard de Vinci, St Germain en LayeMaître d'ouvrage : Région Ile-de-France, Maîtrise d'ouvrage déléguée : IDF Construction DurableArchitecte : TANK Architectes & COSABET : Bollinger + GrohmannConstructeur métallique : Baudin-ChâteauneufConstructeur : Colas Catégorie ARCHITECTURE ET INGENIERIE (nouvelle catégorie 2020)Hippodrome PARIS LONGCHAMPMaître d'ouvrage : France GALOPArchitecte : Dominique Perrault ArchitecteBET : TRACTEBELBE METAL : JAILLET-ROUBYCatégorie DIVERTIR -regroupe stades, gymnases, salles de sport, équipements culturels...Halle multifonctionnelle - Le forûm, Soults-sous-ForêtsMaître d'ouvrage : Commune de Soultz-Sous-Forêts, HohwillerArchitecte : RHB ArchitectesBET : ALEC STRUCTUREConstructeur métallique : WILHELM SACatégorie FRANCHIR - regroupe viaducs, ponts, passerelles et tout ouvrage de franchissement Passerelle de l'Aiguille Rouge, Bourg-Saint-MauriceMaître d'ouvrage : ADSArchitecte : SG ArchitecteBET : KEOPSConstructeur métallique : Bellet IndustrieCatégorie HABITER - regroupe logements collectifs ou individuelsVilla Rohan, BordeauxMaître d'ouvrage : Natcha COSTAArchitecte : Atelier CambiumBET : C3Constructeur métallique : C2BCatégorie TRAVAILLER - regroupe immeubles de bureaux, bâtiments de production, de logistiques, de commerce... BT6 – Réhabilitation d'un entrepôt et surélévation du bureaux, BèglesMaître d'ouvrage. SCI Terres NeuvesArchitecte : Nadau Architecture / Faye Architectes et AssociésBET : IBCConstructeur métallique : SOBLACOCatégorie INNOVATION - présente une innovation architecturale et environnementale majeureSuper Pausée, PloemelMaître d'ouvrage : La Belle FolieArchitecte : vous architectureBET : Yohann LesléConstructeur métallique : BfactoryCatégorie PRIX SPECIAL RESTRUCTURATION (nouvelle catégorie 2020 souhaitée par Francis Soler). Carré Michelet, la DéfenseMaître d'ouvrage : Gecina (Eurosic)Architecte : Cro&Co ArchitectureBET : CE IngénierieConstructeur métallique : Gagne Catégorie VOYAGER - regroupe gares, aéroports, pôles de transport, parkings, téléphériques...Nouveau Terminal T1, Aéroport de Lyon-Saint ExupéryMaître d'ouvrage : Aéroports de LyonArchitecte : Rogers Stirk Harbour – Partners / ChabanneBET : Technip TPS Catégorie INTERNATIONAL - présente un projet architectural internationalDen Blå Planet, l'aquarium national du Danemark, CopenhagueArchitecte : 3XNMaître d'ouvrage : The Building Foundation, Den Blå PlanetComposition du jury des Trophées Eiffel 2020Président du Jury :Francis Soler, architecteJacques Sebbag, architecte, archi5Olivier Leclercq, architecte, vice-président de la maison d'architecture, Île-de-FranceMitsu Edwards, ingénieure directrice adjointe, Eckersley O'CallaghanAmélie Luquain, architecte et journaliste spécialisée, Le MoniteurNadège Mével, rédactrice en chef EXEGilles Davoine, rédacteur en chef de AMCChristophe Leray, rédacteur en chef de Chroniques d'architectureDavid Abittan, rédacteur en chef de tema.archiChristine Le Nouy, secrétaire générale SCMFPour Stéphane Herbin, architecte, Directeur du département Innovation au CTICM (centre technique et industriel de la construction métallique), présent lors de la remise des Trophées Eiffel « Il faut construire, encore plus aujourd’hui, en s’interrogeant sur « le bon matériau au bon endroit ». « A travers ces trophées, nous en avons une belle illustration. Au-delà de ses propriétés de protection anti-feu, de légèreté et de solidité, l’acier permet de répondre aux préoccupations environnementales et aux enjeux de l’économie circulaire. Les solutions constructives de l’acier sont propices à l’économie de ressources et au réemploi. Elles permettent de s’associer à tout autre matériau pour aborder la construction neuve et la rénovation. Grâce à la poutre cellulaire, il est possible de gagner un étage en plus tous les sept niveaux. Les produits de construction en acier sont aussi recyclés jusqu’à 98 % pour les poutres.Engagée dans le Comité Stratégique de Filière « Industries pour la construction », la filière place l’innovation au cœur de ses priorités : transition numérique et industrie du futur, fabrication additive, BIM, traçabilité et modularité grâce à la préfabrication, déconstruction programmée, prévention de la production de déchets… Dans l’analyse du cycle de vie qui prend en compte 26 indicateurs, l’acier a des résultats très significatifs concernant 25 critères en matière d’impact de zone photochimique, de déchets, d’eau…Le critère carbone, quant à lui, est un sujet de recherche avancée pour limiter son impact. L’acier est un matériau démontable, évolutif, qui favorise la réhabilitation, la surélévation et la mixité des matériaux. Ces atouts sont à prendre en compte aujourd’hui. »
Il y a 4 ans et 250 jours

La France en lice pour décrocher un gros contrat urbain au Kenya

La France a tenté de convaincre le président du Kenya, alors qu'un groupement français, incluant Vinci, est candidat à l'aménagement d'un gros projet urbain à Nairobi, la capitale.
Il y a 4 ans et 253 jours

Vinci poursuit sa route en Australie

CONTRAT. Déjà attributaire de deux marchés autoroutiers en juin 2020, le groupe Vinci, via la filiale locale de Vinci Construction Seymour Whyte, vient d'en conclure deux autres en Australie.
Il y a 4 ans et 254 jours

Vinci achète un groupe canadien et confirme un gros contrat au Kenya

"Vinci Énergies", filiale du groupe français, "poursuit son développement en Amérique du Nord avec l'acquisition de la société canadienne Transelec", a annoncé Vinci dans un communiqué.Il ne donne pas de montant, mais précise que Transelec dégage environ 190 millions d'euros de revenus annuels, une goutte d'eau par rapport aux dizaines de milliards d'euros de chiffre d'affaires de Vinci.Le canadien est un spécialiste de la construction et de l'entretien des réseaux de télécommunication. Il est également actif dans l'éclairage public et les feux de signalisation.En 2018, Vinci avait déjà acheté un spécialiste des réseaux d'énergie et de télécommunication sur le continent américain, PrimeLine. Il était, lui, basé aux Etats-Unis.Également à l'international, le géant français a par ailleurs confirmé jeudi un contrat au Kenya pour construire puis exploiter une autoroute.Cette opération, déjà annoncée la veille lors d'une rencontre entre les présidents français Emmanuel Macron et kenyan Uhuru Kenyatta, réunit les deux grands piliers de l'activité de Vinci, les chantiers et les concessions de transports.Elle représente un "projet d'environ 1,3 milliard d'euros dans le cadre d'un partenariat public-privé sur 30 ans", a détaillé Vinci.
Il y a 4 ans et 256 jours

Vinci annonce négocier l'acquisition de la division Services industriels d'ACS

Vinci "a présenté à Grupo ACS une proposition non engageante permettant l'ouverture de négociations portant sur l'acquisition de sa division Industrial Services", explique le groupe français dans un communiqué, en se disant prêt à payer au moins 2,8 milliards d'euros en numéraire. Vinci ajoute que le complément pourrait être payé en actions ou en numéraire.Cette proposition a été examinée par le conseil d'administration du géant espagnol, "qui s'est déclaré ouvert à engager des négociations".A la Bourse de Paris, le titre de Vinci prenait 3,73% à 72,86 euros, tandis qu'à Madrid, celui d'ACS bondissait de près de 18%, à la suite de cette annonce.L'acquisition porterait sur les activités d'ingénierie et travaux, les participations détenues dans huit concessions et partenariats publics privés relatifs principalement à des projets dans l'énergie, ainsi que sur une plateforme de développement de nouveaux projets dans le secteur des énergies renouvelables.Ces activités ont représenté un chiffre d'affaires d'environ 6,3 milliards d'euros en 2019. Le communiqué précise, deux paragraphes plus bas, que les activités du périmètre visé par la proposition ressortiraient, "en valeur d'entreprise, à environ 5,2 milliards d'euros".La finalisation de l'opération reste notamment conditionnée à la réalisation dans les prochains mois de procédures d'audit et de vérifications (+due diligence+), précise le communiqué."ACS et Vinci informeront le marché, le moment opportun, de l'aboutissement éventuel et du résultat de ces négociations", indique-t-il.
Il y a 4 ans et 257 jours

Les majors du BTP face à la crise

INFOGRAPHIE. Comme l'ensemble du secteur de la construction, la diffusion rapide de l'épidémie de covid-19 a eu de lourds impacts sur l'activité des 3 plus grands groupes français de BTP que sont Vinci, Bouygues et Eiffage. Conséquences sur le chiffre d'affaires, répartition de l'activité, et perspectives : Batiactu vous propose un retour sur le début de l'année 2020 de ces entreprises grâce à une infographie.
Il y a 4 ans et 257 jours

Malgré la crise du Covid, Leonard poursuit son incubation

INNOVATION. La crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus a évidemment perturbé pour partie le fonctionnement de l'incubateur de start-up du groupe Vinci, Leonard. Mais les jeunes pousses accompagnées dans le cadre des deux programmes de prospective et d'innovation ont continué à faire parler d'elles pendant cette période particulière.
Il y a 4 ans et 257 jours

Concession, acquisition, négociation... le groupe Vinci sur plusieurs fronts

STRATEGIE. L'entreprise dirigée par Xavier Huillard a annoncé en quelques jours plusieurs opérations importantes, à coup de croissances externes finalisées ou à venir et de contrat d'envergure en Afrique.
Il y a 4 ans et 262 jours

Coffrages : le chantier exemplaire de la Tour Ycone

Les coffrages Schöck ASE sont destinés à la réalisation d’éléments de construction apparents comme les rives de prédalles, prémurs, balcons ou encore rives de poutres, dont l’aspect totalement lisse, sans bulles ni aspérités, et le parement impeccable constituent des atouts esthétiques. Cette solution, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu’île de Lyon. Signée de l’architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L’ossature bois, la façade en béton habillée d’aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette « flottante » à Ycone. Une légèreté qui s’appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50. L’intégration des Schöck ASE en usine permet d’obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d’être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s’avèrent plus facile à décharger et à manipuler. Ces coffrages se caractérisent par une résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries. Maître d’ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈRE Architecte : ATELIERS JEAN NOUVEL Entreprise de construction : FONTANEL SA Entreprise de préfabrication : PLATTARD SAS Photo : Guillaume Perret  
Il y a 4 ans et 272 jours

Vinci Construction France : Utiliser le laitier comme liant unique du béton

Retrouvez cet article dans le numéro 90 de Béton[s] le Magazine. Les poteaux reprennent les six niveaux du bâtiment C de l’Archipel. [©ACPresse] L’Archipel, un ensemble de 5 bâtiments édifié au cœur de la ville de Nanterre (92). Imaginé par les architectes Jean-Paul Viguier et Marc Mimram, il constitue le futur siège social du groupe Vinci. « Un siège qui nous rassemble et nous ressemble », indique Xavier Huillard, Pdg du groupe de BTP. Il sera le reflet de l’ADN de Vinci et le symbole de sa transformation. Surtout, il se veut le démonstrateur des savoir-faire et des innovations du groupe. « Chaque entité de l’entreprise a été sollicitée dans le cadre de la démarche “innovation” », résume François Cussigh, directeur du service ingénierie du matériau béton de Vinci Construction France. Et de poursuivre : « D’une manière naturelle, nous avons proposé un béton à faible impact environnemental ou bas carbone ». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le numéro 90 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 277 jours

Vinci construction veut mettre le paquet sur le béton bas carbone

MATÉRIAUX. La filiale du groupe Vinci lance Exegy, une marque autour de sa gamme de béton bas, très bas, et ultrabas carbone, avec la volonté de généraliser l'usage de ces matériaux à tout type de chantiers, partout dans le monde.
Il y a 4 ans et 277 jours

Alphi s’agrandit en Ile-de-France

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Le nouveau dépôt Alphi comprend un bâtiment de 7 000 m2 couverts. [©ACPresse] Presque 3 ans après l’ouverture de son premier dépôt francilien, le coffreur Alphi réitère l’opération avec la création d’un pôle logistique de 2,7 ha, dont 7 000 m2 couverts et 700 m2 de bureaux. Cette nouvelle base remplace le dépôt originel, sans remettre en cause toute l’organisation déjà en place. En effet, les deux sites sont éloignés d’à peine 3 km et toujours implantés sur la commune de Coignières. « Nous avions l’ambition de doubler notre taille en 4 ans, nous l’avons fait en 3 », indique Eric Roman, directeur de l’agence parisienne d’Alphi. Et de poursuivre : « Aujourd’hui, l’activité francilienne génère près de 38 % du chiffre d’affaires du groupe… » Celui-ci était de 20 M€ en 2018.  Un important parc de matériels de coffrage A l’heure actuelle, Alphi est à la tête de 3 filiales (Luxembourg, Suisse et Qatar). Et emploie 75 collaborateurs et traite près de 1 500/an chantiers. Quelque 50 000 m2 de coffrages sont produits chaque année, selon le label Origine France Garantie. Et l’ensemble du parc matériel intègre 150 000 m2de coffrages, 80 000 étais et 2 000 t de tours d’étaiement. Dont une bonne partie est désormais disponible en Ile-de-France. A cela s’ajoute, dès à présent, un petit parc de matériels Fortal, marque avec laquelle Alphi vient de signer un partenariat. Il s’agit simplement d’un accord permettant à Fortal de stocker une partie des produits qu’il fabrique pour les rendre plus facilement accessibles à ses clients franciliens. L’agence francilienne compte 16 collaborateurs, qui ont participé à la conception de leur nouveau lieu de travail. « Alphi met en place un management par la bienveillance, d’où notre volonté de faire pleinement participer l’ensemble de nos collaborateurs dans les décisions les concernant »,explique Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi. Et de conclure : « Prenons soin de nos salariés et ils prendront soin de nos clients et de notre entreprise ». Quelque 1 500 chantiers chaque année Pour être aussi plus proche de ses clients, Alphi a mis en place, sur son nouveau site, un espace appelé “Customer Lab” (ou Labo Clients). Ce lieu est une sorte de salle de réunion ouverte à tous, pour pouvoir échanger et s’informer. C’est une zone de convivialité. Il suffit de venir à Coignières pour en profiter.  Traitant chaque année sur quelque 1 500 chantiers, Alphi a participé ou est encore présent sur des opérations de prestige en Ile-de-France. Telles les Tours Duo, à Paris 13e, réalisées par Vinci Construction France. Tel le vaste projet immobilier de 1 100 logements à Bagnolet (93), avec Eiffage. L’archipel, c’est-dire le nouveau siège social de Vinci, à Nanterre, l’hôtel Hyatt de Roissy-en-France ou encore le Complexe sportif de Meudon constituent d’autres opérations majeures. Et l’ouverture de la nouvelle base logistique de Coignières devrait permettre à Alphi de poursuivre cette belle croissance.  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 278 jours

L'enquête financière sur la construction du stade de Nice classée sans suite

Cette procédure a été classée pour "absence d'infraction", selon l'avis du PNF dont l'AFP a eu connaissance."Je prends acte de la décision de classement sans suite du parquet national financier de cette plainte maintenant ancienne", a déclaré à l'AFP Me Jérôme Karsenti, avocat de l'association anticorruption Anticor, qui s'était constituée partie civile en mai 2016 dans ce dossier."Le motif du classement sans suite, qui se résume à une mention lapidaire indiquant +absence d'infraction+, nous étonne au regard des constatations que l'association avait pu faire au moment de sa plainte", a-t-il ajouté, indiquant qu'Anticor allait examiner la possibilité de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour relancer les investigations.Pour sa part, la Ville de Nice a dénoncé auprès de l'AFP "des années de suspicion inappropriée" et annoncé qu'elle allait engager une procédure en dénonciation calomnieuse contre Anticor.Le grand stade de Nice de plus de 35.000 places, inauguré en septembre 2013 et géré par une filiale du groupe Vinci, Nice Eco Stadium (NES), avait été construit sur la base d'un partenariat public privé (PPP) et fut l'une des enceintes de l'Euro-2016 de football.Une enquête préliminaire avait été ouverte en janvier 2015 par le parquet national financier après un rapport sévère de la Chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui critiquait notamment les conditions juridiques du recours à un PPP et la procédure de sélection du partenaire.Cinq mois plus tard, des perquisitions avaient été réalisées sur la Côte d'Azur et en région parisienne, notamment à la mairie de Nice et au sein des entreprises de BTP, Vinci et Bouygues.En avril 2018, le maire de Nice, Christian Estrosi (LR), avait été entendu par les policiers dans ce dossier.
Il y a 4 ans et 282 jours

Building Beyond interroge les métiers de la ville de demain

Le festival organisé par Leonard (groupe Vinci), en partenariat avec « Le Moniteur », se tiendra à Paris fin septembre. Au programme : conférences, ateliers, pitchs…
Il y a 4 ans et 290 jours

Lafarge accusé de polluer la Seine, Hidalgo dénonce un "scandale écologique"

"C'est un véritable scandale écologique, alors que nous travaillons avec nos partenaires depuis de nombreuses années pour améliorer la qualité du fleuve", s'est émue la maire socialiste de la capitale en partageant sur Twitter l'information révélée par Europe 1.Selon la radio, une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était déjà ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué que des inspecteurs de son ministère allaient se rendre sur place et que les "responsables seraient poursuivis".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Selon le cimentier, "l'écoulement a été stoppé" et les actions de contrôles sur les centrales vont être renforcées.Le parquet a confié fin août à l'OFB et à la brigade fluviale une enquête judiciaire pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".La mairie de Paris a demandé à son tour mardi la saisine du procureur de la République, "y compris sur l'auto-saisine du procureur, pour un constat d'infraction pénale et une enquête préliminaire", a précisé Emmanuel Grégoire, premier adjoint, lors d'une conférence de presse."Nous sommes très en colère", a lancé l'élu, qui reproche au cimentier de n'avoir pas suffisamment surveillé le site en question et d'avoir informé trop tardivement la mairie, prévenue qu'"hier soir autour de 23H00", alors que l'enquête a débuté le 27. Ce qui "laisse douter de l'explication avancée", a ajouté M. Grégoire, ajoutant que cet incident "ne sera pas sans conséquence sur notre regard au global sur ce type de site".Maîtrise des bergesL'adjoint au maire a demandé par ailleurs à l'établissement public Ports de Paris, qui concède les sites, "de mettre en place des mesures de surveillance", menaçant de "reprendre la maîtrise des berges" de la Seine.L'élu a également dit recevoir depuis ce mardi des témoignages de riverains "qui font état pour l'ensemble des groupes qui produisent du ciment de pratiques douteuses", comme des déversements directs dans la Seine ou des vidanges pirates.Plus tôt dans l'année, Lafarge-Holcim avait déjà été accusé de polluer la Seine par les militants d'Extinction Rebellion.Visée par une série d'actions du groupe écologiste sur plusieurs de ses sites parisiens, l'entreprise avait alors assuré que ses installations répondaient "strictement aux normes environnementales et qu'aucune pollution de la Seine n'avait été causée" par leur exploitation.En avril 2019, le groupe Vinci avait lui aussi été accusé de déverser des résidus de béton dans la Seine sur le site d'une de ses filiales, situé à Nanterre. Il avait ensuite été condamné à une amende de 50.000 euros."Nous déplorons la trop grande faiblesse des sanctions" qui ne sont pas assez dissuasives, a insisté Emmanuel Grégoire.
Il y a 4 ans et 291 jours

Accusé de polluer la Seine, Lafarge parle de “malveillance”

En exclusivité, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe cimentier LafargeHolcim. Celle-ci a même été qualifiée de « Clairement volontaire ». Une accusation lancée par Jacques Lemoine, agent de développement de l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (Aappma). De son côté, Lafarge France dément cette accusation. Et indique, dans un communiqué de presse daté du 1er septembre, « être victime d’une détérioration délibérée d’une plaque d’étanchéité ». Entre temps, Europe 1 a lancé une nouvelle salve. La station de radio a révélé qu’une seconde pollution existait au niveau de la centrale à béton du pont Mirabeau… Ce sont les membres d’une association de riverains, qui ont constaté les faits. « J’ai vu plusieurs fois des camions Lafarge déverser un liquide blanchâtre. Celui-ci ressemblait à des eaux usées, directement dans la Seine », a raconté Maryse Fourcade, vice-présidente de l’association, au micro d’Europe 1. Et le site de la radio a publié des photos montrant les faits… « LafargeHolcim est conscient de ses obligations en matière d’environnement. Et déterminé à protéger l’environnement dans les pays où il exerce ses activités. Il a toujours fermement condamné ces pratiques interdites par ses standards de production », répond en retour le groupe cimentier. Ceci, à propos de ce rejet d’eau de lavage dans la Seine. Et de poursuivre : « LafargeHolcim a immédiatement décidé de lancer une enquête interne, afin de faire la lumière sur ces possibles agissements. Dans les prochains jours, l’ensemble du personnel de nos sites parisiens fera à nouveau l’objet d’un rappel des bonnes pratiques. Et du caractère impératif du respect des règles environnementales. »  A Paris, des eaux chargées issues du recyclage des bétons se sont déversées dans la Seine depuis la centrale Lafarge France de Bercy. [©ACPresse] Un « flagrant délit de pollution environnementale » La pollution environnementale initiale s’est déroulée dans la centrale à béton Lafarge France. Une unité implantée sur la rive droite de la Seine, à côté de l’AccorHotels Arena, à Paris. Elle concerne le tout dernier bassin de décantation des eaux de process et de lavage des toupies.  C’est à ce niveau qu’est constatée la fuite, « qui a entraîné un léger écoulement temporaire d’eau recyclée dans la Seine », précise le communiqué. Dans le cas présent, cette eau comportait des micro-fibres synthétiques. Mais Lafarge souligne aussi que, « aussitôt détecté, cet écoulement a été stoppé. Et des travaux de réparation immédiats ont été engagés ». Ces affirmations sont loin d’avoir convaincus, tant l’Aappma que les élus locaux.  Dans le journal 20 Minutes, Guillaume Durand, co-responsable de EELV Paris, parle d’un « flagrant délit de pollution environnementale, qui pourrait porter atteinte à la santé des citoyennes et citoyens de Paris ». Et quant à Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, il indique sur son compte Twitter, « découvrir avec stupeur cette pollution lente qui empoisonne notre fleuve. Des explications s’imposent de la part du gestionnaire du site et une plainte sera déposée… » Un traitement des eaux en circuit fermé Le traitement des eaux de process est réalisé en circuit fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Ici, les bassins de la centrale à béton Lafarge de Pantin. [©ACPresse] Pour mémoire, le traitement des eaux de process du cycle de production des bétons est aujourd’hui une obligation. Les bétonniers s’y plient, mettant en place des dispositifs dédiés. Sur le site de la centrale à béton Lafarge France de Bercy, ce traitement est réalisé en circuit strictement fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Les toupies déversent leurs eaux chargées, issues du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. Puis, celles-ci passent ensuite de bassins en bassins. Les eaux claires se concentrent dans le dernier bassin, là où la fuite a été constatée. Eaux réintroduites dans le process de production de bétons neufs. Ou employées pour de nouvelles opérations de nettoyage. Quant aux résidus (graviers, boue cimentaire), ils sont extraits, de manière régulière, du premier bassin. Et évacués vers un centre de traitement certifié pour recyclage et valorisation. La pollution constatée ne concerne pas ces résidus. Lafarge France va déposer plainte Dans ce contexte, Lafarge a déclaré au Figaro, « comprendre l’émotion que suscite cet incident à la centrale à béton de Bercy […] » Et de poursuivre : « Il est faux d’accuser notre entreprise de rejets, qui pourraient être volontaires ». De fait, le groupe cimentier a choisi de déposer plainte, lui aussi, pour faire toute la lumière sur cette affaire. Comme tous les autres équipements du groupe LafargeHolcim en France, la centrale à béton de Bercy répond à toutes les exigences environnementales en vigueur. Toutefois, suite à cet incident, l’industriel va mettre en place des actions de contrôle renforcées sur ses unités de production. Concernant le site de Bercy, il va mettre en œuvre une solution de sécurisation supplémentaire du circuit de recyclage des eaux. Et ce, dès les prochains jours…  Les toupies déversent leurs eaux chargées, issus du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. [©ACPresse] Ces actions n’ont pas pour autant calmé le jeu. Ainsi, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a annoncé que tous les sites du cimentier Lafarge situés en bord de Seine en Ile-de-France seront contrôlés. Et qu’une enquête a été ouverte pour suspicion de pollution du fleuve. La Mairie de Paris a demandé la saisine du procureur de la République pour un constat d’infraction pénale et une enquête préliminaire. Les choses semblent même être allées un peu plus loin. Puisque la même Mairie de Paris accuse aussi Haropa Ports de Paris de ne pas avoir rempli son devoir de contrôle… Cet organisme est en charge de l’aménagement de l’entretien et de l’exploitation des installations portuaires en Ile-de-France. Contacté par ACPresse, Haropa Ports de Paris n’a pour l’heure pas donné suite à cette demande. Vinci condamné pour une pollution similaire Il y a un peu plus d’un an – en avril 2019 -, le groupe de BTP Vinci a été confronté à la même mésaventure. A savoir, l’épanchement de béton dans le Seine, à Nanterre (92). C’est l’Aappma qui avait déjà lancée l’alerte à l’époque. Après enquête en interne, il s’est avéré qu’il s’agissait d’eau grise chargée en sable et comportant des traces de ciment désactivé. Moins de 5 m3 en totalité, ayant couvert environ 20 m2 de surface dans le lit de la Seine. Donc, bien loin de la catastrophe annoncée de prime abord dans les médias… Vinci s’est engagé à remettre en l’état la zone polluée. Toutefois, cela n’a pas empêché le groupe Vinci d’écoper d’une amende de 50 000 € (plus 40 000 € avec sursis) ! Article mis à jour le 3 septembre 2020.
Il y a 4 ans et 295 jours

Bouygues accuse des pertes au premier semestre face au virus, malgré des télécoms solides

"Comme attendu, les résultats du groupe au premier semestre 2020 sont fortement impactés par les conséquences de la crise sanitaire", a résumé jeudi Bouygues dans un communiqué, à l'occasion de ses chiffres semestriels.Lors de la première moitié de l'année, une période marquée par le plus fort de la crise du virus et par de multiples mesures de confinement à travers le monde, la société a subi une perte nette de 244 millions d'euros, contre un bénéfice de 225 millions un an plus tôt.Son chiffre d'affaires a reculé de 15% à 14,8 milliards d'euros, un déclin de presque trois milliards qui correspond en gros au coût de la crise sanitaire pour Bouygues lors de la première moitié de l'année.Mais sa perte serait bien pire sans sa présence dans les télécoms car le secteur est l'un des rares à n'avoir guère pâti de la crise. Enfermés des semaines chez eux, les Français ont bien dû continuer à communiquer et, souvent, travailler à distance.Bouygues Telecom est donc largement resté dans le vert, malgré une petite baisse (-5,3% à 142 millions d'euros) de son bénéfice semestriel. La filiale, qui a causé bien des difficultés au groupe dans les années 2010, confirme à quel point elle est redevenue son joyau, avec une nouvelle progression générale des abonnements dans le fixe comme le mobile.Certes, la crise n'y a pas été indolore. Les performances de l'opérateur ont été freinées par la fermeture de ses boutiques pendant des semaines, et il n'a guère pu profiter des frais d'itinérance face à la restriction drastique des déplacements internationaux.Plans de relanceReste que les conséquences sont sans commune mesure avec l'autre grande activité de Bouygues, ses chantiers. Dans cette branche, le groupe essuie une perte de presque 400 millions d'euros.Les deux grands concurrents de Bouygues, Vinci et Eiffage, sont d'ailleurs aussi tombés dans le rouge au premier semestre, même si le second a largement limité les dégâts avec une perte de seulement quelques millions d'euros.Le secteur a fortement souffert des mesures de confinement mises en place pendant des semaines au printemps dans de multiples pays. Elles ont contraint Bouygues, à l'instar de tout le BTP, à interrompre de nombreux chantiers, le temps d'établir les mesures sanitaires adéquates.Le groupe promet toutefois un avenir meilleur, d'abord parce que ses chantiers ont largement repris en France comme à l'international."A mi-juillet 2020, la quasi-totalité des sites étaient rouverts en France, avec un rythme d'avancement de l'activité proche de celui d'avant crise", détaille le groupe, évoquant aussi un niveau "proche de la normale dans de nombreux autres pays".Surtout, le carnet de commandes de Bouygues, gage de revenus à venir, a encore gonflé au premier semestre pour atteindre un niveau sans précédent, à l'aide notable de très gros marchés comme un contrat ferroviaire à plus d'un milliard d'euros au Royaume-Uni.Pour autant, le groupe se montre prudent pour la suite. Il ne se fixe pas de nouvelle prévision chiffrée de résultat pour 2020, jugeant le contexte sanitaire trop incertain.Il promet certes de redevenir nettement rentable au second semestre, mais sans retrouver ses résultats d'un an plus tôt. A plus long terme, il ne fixe pas d'échéance sur un retour à leur niveau habituel.Au-delà, "le groupe est bien positionné pour répondre aux enjeux des plans de relance annoncés dans les grands pays où il est implanté - Union européenne, France, Royaume-Uni, Canada, USA, etc.,", assure Bouygues, évoquant "les infrastructures durables, la transition énergétique ou la rénovation des bâtiments".
Il y a 4 ans et 296 jours

Fortement impacté par la crise du coronavirus au 1er semestre, Eiffage promet de sauver son année

Au premier semestre, le groupe, numéro 3 français du BTP derrière Bouygues et Vinci, a subi une perte nette de huit millions d'euros, contre un bénéfice de 290 millions un an plus tôt. Ses revenus ont chuté de 18,9% à 6,9 milliards.Cette baisse du chiffre d'affaires "est totalement liée au Covid", a résumé Benoît de Ruffray, PDG d'Eiffage, lors d'une présentation des résultats sur internet.Le groupe est affecté à deux titres. Ses chantiers ont été perturbés par le contexte sanitaire et son autre grande activité, l'exploitation d'autoroutes, a pâti de la réduction drastique des déplacements.Eiffage a également une petite présence dans les aéroports mais celle-ci est bien moindre que celle de son concurrent Vinci. Elle se concentre par ailleurs en France, alors que de nombreuses incertitudes pèsent encore sur les voyages internationaux.Le groupe a observé une chute semblable de son chiffre d'affaires dans ces deux grandes branches, travaux, d'un côté, autoroutes et aéroports, de l'autre, mais des situations contrastées selon les pays."Les mesures de confinement choisies par les gouvernements ont eu des impacts très différenciés", a souligné M. Ruffray.Sur les chantiers, l'activité a, ainsi, peu subi la crise en Allemagne, alors qu'elle s'est effondrée pendant des semaines en France.Pour l'avenir, Eiffage prévient qu'il subira une "baisse marquée" de ses revenus et de ses bénéfices cette année, mais pas une perte. Il promet, en effet, que ses résultats "se redresseront sensiblement" pendant la deuxième moitié de 2020.Le groupe compte surtout sur son activité de chantiers dans laquelle, malgré la crise, il a continué à faire gonfler son carnet de commandes, gage de revenus à venir.En revanche, il juge la situation encore trop incertaine sur ses autoroutes, malgré une nette reprise du trafic, et ses aéroports pour s'y aventurer à des prévisions précises.
Il y a 4 ans et 309 jours

Livraison du parking silo mutualisé par GaP Architectes et Un1on sur le Campus urbain de Paris-Saclay

Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble immobilier plus vaste totalisant 75 000 m² SDP de logements en accession, logements étudiants, logements sociaux et commerces pour lequel un concours a été lancé en 2015 par l'EPA Paris SACLAY. Le projet a été confié à un groupement d'opérateur immobilier composé de COGEDIM, DReAM, EIFFAGE IMMOBILIER et VINCI IMMOBILIER. DReAM, mandataire pilote et animateur du groupement, a su par sa connaissance du territoire et son implication, apporter des solutions novatrices pour contribuer à la réussite du projet.Le groupement a proposé, au stade du concours, un « objet d'avenir ». En plein débat sur la question du stationnement, il était important d'offrir au quartier, une solution durable et évolutive dans ses usages. L'enjeu étant de présenter une meilleure gestion du parc automobile au sein du quartier de Moulon, qui offre un stationnement intelligent (mutualisation et foisonnement).Véritable équipement mutualisé, le parking silo accueille des usages diversifiés. Ainsi, le rez-de-chaussée est consacré au stationnement public tandis que les places du 1er étage sont destinées au stationnement du personnel communal des équipements publics environnant (groupe scolaire de Moulon, crèche, mairie annexe, etc.), tandis que le 2ème étage sera réservé pour l'hôtel à proximité, qui sera livré fin 2022.Les 3ème, 4ème et 5ème étages sont réservés aux propriétaires et locataires des opérations de logements environnantes, aux logements étudiants et aux commerçants du quartier de Moulon.Le groupement a ainsi prévu une circulation verticale des véhicules par une rampe circulaire afin que les usagers puissent accéder directement à leur étage sans avoir à traverser d'autres volumes.Une architecture basée sur l'expression d'une structure forte et raffinéeChoisis à l'issue d'une consultation finalisée en 2017, GaP architectes mandataire associé à Un1on ont opté pour une mise en valeur de la structure du bâtiment et de son mode de construction.Ainsi, l'ouvrage ne présente pas d'habillages ou de traitements architecturaux appliqués sur une ossature. La structure elle-même constitue les façades qui sont constituées de colonnes en béton blanc coulé en place et de rives en béton blanc préfabriqué. Ces dernières sont marquées par un rainurage uniforme permettant d'atténuer la présence des joints de préfabrication.Les colonnes ont un diamètre variable suivant les étages allant progressivement de 40 cm au rez-de-chaussée à 20 cm au niveau du dernier étage.Les rampes sont en béton armé coulé en place. Elles apparaissent derrière la façade et sont l'occasion d'un traitement singulier de l'angle Nord-Est qui ouvre l'espace intérieur de l'ilot et éloigne la circulation des véhicules des bâtiments voisins.La rampe circulaire, à l'angle Nord-Est du bâtiment, permet de gérer efficacement le vis-à-vis entre le parking et la résidence étudiante qui lui fait face.Une solution architecturale qui traite les nuisances inhérentes à un parkingLa structure de la façade permet de « filtrer » la perception des véhicules stationnés dans le parking depuis l'espace public. Les colonnes, positionnées au premier plan, atténuent leurs présences. Le dispositif des garde-corps galvanisés et des tôles qui les supportent participent à cette mise en distance des véhicules sans masquer totalement leur présence.L'éclairage intérieur du parking, nécessaire à son fonctionnement, permet d'assurer la mise en lumière du bâtiment. Des lignes de luminaires LED de faible diamètre ont été installées perpendiculairement aux façades, le long des circulations horizontales des plateaux de stationnement.Au niveau des rampes la disposition des appareils d'éclairage rayonnants permet de mettre en valeur le mouvement ascendant des véhicules.De nuit, ce dispositif assez simple révèle la configuration de l'espace intérieur du parking. La lumière est diffusée à travers la trame des colonnes des façades et les grilles caillebottis des fermetures du rez-de-chaussée et des garde-corps.Maitre d'ouvrage : DReAM – COGEDIM – EIFFAGE IMMOBILIER – VINCI IMMOBILIERMaître d'œuvre : GaP architectes (mandataire) et Un1on (associé) en groupement avec EPDC (bureau d'étude généraliste), MEBI (économiste),Maitre d'exécution : Atelier Pascal ColinMaître d'œuvre urbaine paysagiste : Atelier de paysages Bruel DelmarEntreprise générale : CMEGCapacité : 317 places réparties sur 5 niveaux
Il y a 4 ans et 313 jours

Vinci remporte un contrat de 726 millions d'euros pour rénover un tunnel à Montréal

Le groupement d'entreprises baptisé "Renouveau La Fontaine" est constitué à 50% des filiales de Vinci Eurovia et Dodin Campenon Bernard et à 50% de la société Pomerleau, a précisé le géant du BTP dans un communiqué.L'objectif des travaux, qui vont se dérouler de début 2021 à juillet 2025, est de rénover le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine et ses voies d'accès. "Inauguré en 1967, le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine est le plus long tunnel immergé du Canada, traversant le fleuve Saint-Laurent sur une longueur de 1,5 km", explique le communiqué. "C'est un axe de transport névralgique de l'agglomération montréalaise reliant la partie est de l'île de Montréal à la ville de Longueuil, avec un trafic de 120.000 véhicules par jour", souligne-t-il."La rénovation vise à améliorer la sécurité du tunnel, tout en décongestionnant la circulation actuelle et en favorisant le covoiturage et les transports en commun", détaille Vinci.Les entreprises de BTP vont notamment moderniser l'ensemble des infrastructures ainsi que les équipements électriques et électromécaniques du tunnel. Elles vont aussi "déployer de nouvelles technologies pour augmenter la sécurité des opérateurs et des usagers (équipements de sécurité incendie et ventilation de désenfumage)", peut-on lire dans le document.Concernant les voies d'accès, le groupement va entre autres élargir l'autoroute A20 pour ajouter une nouvelle voie de bus et de covoiturage.
Il y a 4 ans et 317 jours

Le pari du groupe Vinci sur les aéroports se retourne contre lui suite à la crise sanitaire

"C'est encore très lent dans l'aéroportuaire", a résumé vendredi Xavier Huillard, PDG de Vinci, lors de la présentation de ses résultats semestriels.La crise sanitaire du virus a plombé le groupe. Il subit une perte nette de 294 millions d'euros, un an plus tôt, c'était un bénéfice de plus d'un milliard, et une chute de 15% de son chiffre d'affaires, sur un an, à 18,5 milliards.Vinci s'abstient de prévisions précises pour l'année en cours, promettant de faire mieux au second semestre mais prévenant que revenus comme bénéfices seront en "très net retrait" par rapport à l'an dernier.Surtout, le retour à la normale attendra. Même si le groupe assure de sa capacité à vite rebondir, il prévient déjà que ses résultats ne retrouveront pas l'an prochain leur niveau de 2019.Ces annonces étaient accueillies sans grande réaction en Bourse, où Vinci évoluait à l'ouverture en légère hausse (+0,62%).Le groupe a souffert dans ses deux grandes branches: les chantiers de construction et les transports, domaine dans lequel il exploite des autoroutes et des aéroports.Ces deux grands univers ont en commun d'avoir subi la crise sanitaire et la mise en place pendant plusieurs semaines de strictes mesures de confinement dans de nombreux pays, dont la France.Reste que leurs perspectives sont désormais très contrastées.Les chantiers ont, certes, dû largement s'arrêter pendant des semaines à cause des restrictions sanitaires. Avec ces retards en série, Vinci prévient que les revenus de cette branche baisseront cette année entre 5% et 10%.Mais l'avenir s'y annonce finalement bien. Les chantiers ont vite repris, ont globalement retrouvé une activité normale, et les commandes, gage de revenus futurs, ont fortement augmenté grâce à de gros contrats comme le futur siège du groupe Total à la Défense.Sur les autoroutes, le trafic revient peu à peu même si le bilan sera lourd sur l'année. Là où la situation ne s'éclaircit pas, c'est dans les aéroports, au moment où le secteur aérien voit de plus en plus s'éloigner la perspective d'un retour à la normale.Pas de regretsLa fédération mondiale du secteur vient de reconnaître qu'il ne fallait pas tabler dessus avant 2024, car la recrudescence du Covid-19 dans un certain nombre de pays freine la réouverture des frontières.La conséquence est rude pour Vinci. Il juge que le trafic aura chuté de deux tiers dans ses aéroports cette année, sans s'avancer encore à chiffrer les conséquences pour ses résultats.Difficile d'imaginer un pire moment pour le groupe, car il sort de plusieurs années d'investissements massifs dans les aéroports internationaux, un développement qu'il a mis au coeur de sa stratégie.Son opération la plus emblématique reste le rachat l'an dernier pour quelque trois milliards d'euros du site de Gatwick à Londres. Mais c'est loin d'être le seul aéroport à avoir rejoint le portefeuille de Vinci, devenu l'an dernier le deuxième spécialiste mondial des aéroports derrière l'espagnol Aena.Cette stratégie avait un sens. Même si le trafic aérien marquait déjà le pas juste avant la crise sanitaire, il restait animé et les aéroports devaient être le gage de bénéfices réguliers pour le groupe, comme ses autoroutes.Certes, cela l'exposait à des polémiques comme sur la privatisation d'ADP, exploitant des aéroports d'Orly et Roissy pour lesquels Vinci marquait un intérêt de moins en moins marqué ces derniers temps. Mais les résultats économiques étaient là, avec une part de plus en plus marquée dans ses bénéfices.Désormais, la situation a drastiquement changé, même si le groupe assure ne pas avoir de regrets."Nous sommes des gens de long terme, nous voyons loin", a minimisé M. Huillard, renvoyant à la durée très longue des concessions d'aéroports, généralement sur plusieurs dizaines d'années."Le trafic aérien n'a aucune raison de ne pas redémarrer dans les prochaines années", a-t-il conclu. "Il s'agit simplement d'être patients."
Il y a 4 ans et 323 jours

Vinci fortement impacté par la crise sanitaire au 1er semestre n'attend pas un retour rapide à la normale

Entre janvier et juin, le groupe a déploré une perte nette de 294 millions d'euros, contre un bénéfice net de 1,36 milliard d'euros l'an passé à la même époque. Son chiffre d'affaires a baissé de 15% à 18,5 milliards.Après un bon début, d'année, "l'activité et les résultats du groupe ont (...) été fortement affectés par les conséquences de la pandémie de la Covid-19", a résumé dans un communiqué Xavier Huillard, PDG du groupe.Vinci promet de faire mieux au second semestre, sans donner de prévisions précises sur ses revenus et ses bénéfices annuels, qu'il attend "en très net retrait" sur toute l'année.Surtout, même si son patron assure que le groupe a d'"importants atouts pour rebondir dès 2021", Vinci prévient que ses comptes ne retrouveront pas l'an prochain leur niveau de 2019.Le géant français a été affecté à divers titres par la crise sanitaire et la mise en place pendant plusieurs semaines de strictes mesures de confinement dans de nombreux pays, dont la France.Il a en effet souffert dans ses deux grandes branches: les chantiers de construction et les transports, secteur dans lequel il exploite des aéroports et des autoroutes.Sur le premier plan, de nombreux chantiers ont dû s'arrêter pendant des semaines, le temps de mettre en place des mesures sanitaires. Mais l'avenir s'annonce meilleur avec une nette hausse de ses commandes au premier semestre.Ce sont surtout les aéroports qui devraient déprimer durablement les comptes de Vinci, alors que le groupe s'y est considérablement développé ces dernières années avec notamment l'achat à plusieurs milliards d'euros de l'aéroport londonien de Gatwick."La reprise de l'activité est limitée en raison du maintien d'importantes restrictions voire d'interdictions pour les vols internationaux", a souligné M. Huillard.Le groupe s'attend donc à ce que le trafic ait chuté de presque deux tiers dans ses aéroports sur l'ensemble de 2020.
Il y a 4 ans et 323 jours

Forte récession chez Vinci, plus prononcée en France et dans les concessions

RÉSULTATS. Le groupe Vinci a publié son bilan du premier semestre ce 31 juillet 2020. "Durement touchée par la pandémie" de covid-19, la major voit reculer la plupart de ses indicateurs. La reprise, en cours, va être longue, prévient le groupe, notamment dans l'aéroportuaire. Le contracting devrait cependant réussir à mieux limiter la casse sur l'année.
Il y a 4 ans et 323 jours

Vinci dans le rouge au premier semestre 2020

Entre janvier et juin, le groupe Vinci a déploré une perte nette de 294 millions d'euros, contre un bénéfice net de 1,36 milliard d'euros l'an passé à la même époque. Son chiffre d'affaires a baissé de 15% à 18,5 milliards.
Il y a 4 ans et 324 jours

Des salariés de Vinci bloquent le chantier d'Ikea à Nice pour protester contre un plan de départs

"Le chantier, qui emploie avec les intérimaires environ 200 personnes, a été totalement arrêté, personne n'est rentré", a précisé Raphaël Cafieri, délégué du personnel de Travaux du Midi Provence, une des entités de Travaux du Midi, filiale de Vinci Construction.Selon ce représentant, sur les 360 salariés de production employés par Travaux du Midi, quelque 180 sont concernés par ce plan de départs volontaires (PDV) qui pourrait basculer selon lui sur un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) si le quota de départs n'est pas rempli avec le PDV. "Nous craignons que cette réduction d'effectifs ne soit qu'un prétexte pour nous remplacer par des emplois en CDD", affirme cet élu du personnel.Sollicitée par l'AFP, l'entreprise Vinci Construction confirme "un plan de réajustement des effectifs" de sa filiale, prévoyant "la réduction de 169 postes de compagnons et de 15 chefs de chantier sur 524 salariés au total".Selon elle, les entreprises Travaux du Midi "connaissent depuis 2016 une dégradation continue de leurs activités, aggravée récemment par la crise sanitaire", avec un chiffre d'affaires "divisé par quatre depuis 2016"."Nos prévisions à court et moyen termes ne nous permettent pas de fournir une activité à toutes nos équipes de production malgré les prêts de main d'oeuvre mis en place en continu depuis trois ans au sein d'autres entités du groupe", ajoute Vinci Construction.De leur côté, les salariés restent déterminés à poursuivre leur mouvement de grève et appellent à un nouveau blocage mercredi matin du chantier Ikea de Nice."Notre directeur s'est déplacé et il a rencontré une délégation du personnel, et nous lui avons redit que le plan social, on n'en veut pas, les licenciements, on est contre", explique M. Cafieri.Le chantier de ce magasin, qui doit ouvrir d'ici à plusieurs mois dans la plaine du Var à Nice, est assuré par Travaux du Midi ainsi que par Dumez Côte d'Azur, une autre filiale de Vinci, géant français du BTP.
Il y a 4 ans et 330 jours

Contrat de 220 millions d'euros à Vinci pour la réalisation des puits de ventilation du tunnel de la ligne Lyon-Turin

Les travaux prévus pour durer 36 mois emploieront jusqu'à 250 personnes, ouvriers et personnel d'encadrement compris, précise Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT) dans un communiqué.Le contrat porte sur la réalisation de quatre puits verticaux excavés depuis le pied de la descenderie de Villarodin-Bourget-Modane.D'une profondeur de 500 mètres et avec un diamètre de 5,2 mètres, ils seront réalisés avec des tunneliers de type Raise Boring Machine, une technologie développée par l'industrie minière pour l'excavation verticale de petits diamètres.Cette technique est particulièrement efficace pour la sécurité des travailleurs et permet de minimiser l'impact sur le territoire grâce à une zone de travaux réduite en surface, explique TELT.Les matériaux d'excavation seront acheminés vers l'extérieur par la descenderie existante.Le marché prévoit également la réalisation de tous les ouvrages nécessaires pour le bon fonctionnement des puits avec notamment l'excavation de sept cavernes mesurant jusqu'à 22 mètres de haut et 23 de large, qui permettront, par la suite, de monter les tunneliers qui perceront le tunnel de base en direction de l'Italie.En parallèle, les activités se poursuivent sur les six chantiers de l'ouvrage actifs, ajoute TELT.Le groupement d'entreprises est composé de Vinci Construction Grands Projets, Dodin Campenon Bernard, Vinci Construction France, filiales de Vinci Construction (65 %), ainsi que de Webuild (33 %) et de Bergteamet (2%).La future ligne ferroviaire entre Lyon et Turin a pour objectif de réduire le transport de marchandises par camions à travers les Alpes au profit du rail et de diviser par deux le temps de trajet pour les passagers, en mettant la capitale piémontaise à deux heures de Lyon. La date de sa mise en service a été fixée à 2030.
Il y a 4 ans et 331 jours

Au Canada, Vinci remporte un nouveau marché routier

CONTRAT. Le groupe Vinci s'est ainsi vu confier la réalisation du dernier segment du périphérique de Calgary, dans la province canadienne de l'Alberta.