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Résultats de recherche pour maison bois

(1640 résultats)
Il y a 3 ans et 0 jours

vente aux encheres de noms de domaine pour le btp

isolant com fenetre com bardage fr une quarantaine de noms de domaine premium pour les entreprises du btp devraient etre mis aux encheres entre le 24 juin et le 1er juillet prochains cette vente annoncee par boischaut digital specialiste en actifs immateriels sera organisee sur la plateforme interencheres online mise aux encheres de ndd une premiere la loi du 28 fevrier 2022 a assoupli les conditions de mise aux encheres de certains biens jusqu ici le code du commerce n autorisait que la mise en vente volontaire de biens corporels excluant de fait les objets immateriels comme les oeuvres numeriques les noms de marque et les logiciels les noms de domaine font partie de ces meubles incorporels desormais ouverts a la vente volontaire aux encheres publiques dans la foulee l entreprise boischaut a annonce la mise en vente de 48 ndd sur interencheres online selon les informations relayees par batirama qu est ce qui fait la valeur d un ndd vodka com s est vendu a 3 millions de dollars en 2006 une goutte d eau pour le groupe du milliardaire roustam tariko specialise dans la vente de spiritueux dans les faits les ndd les plus attractifs se vendent regulierement au prix fort business com cars com privatejet com insurance com tous ont ete cedes moyennant plusieurs millions de dollars si ces exemples sont interessants c est qu ils possedent tous les ingredients du bon ndd court moins de 15 caracteres clair l offre est comprise immediatement impactant le nom est facile a retenir la bonne nouvelle pour les tpe pme du batiment c est qu un bon ndd peut se negocier autour de quelques centaines d euros comptez toutefois jusqu a plusieurs dizaines de milliers d euros pour les plus en vue folle enchere en perspective les 48 ndd promis pour la grande vente de l ete 2022 ciblent differentes activites strategiques du btp des noms simples et efficaces avec des extensions en fr ou com de quoi faire rapidement monter les encheres voici quelques exemples de ndd avec les prix ttc communiques par boischaut digital fenetre com 36 000 72 000 fenetres pvc fr 300 600 bardage fr 1000 2000 facades fr 600 1200 chauffage central fr 600 1200 granules bois com 600 1200 isolationthermique com 6000 12 000 isolationdescombles com 1800 3600 maison passive fr 600 1200 vmcdoubleflux fr 1000 2000 ossaturebois com 2400 4800 diagnosticenergetique fr 800 1600 autant d opportunites de se positionner face a la concurrence avec un nom de domaine cible simple a memoriser et facile a taper
Il y a 3 ans et 0 jours

Casa Delfina : une petite maison bois en zone sauvage de l’Uruguay

Cette ravissante maison bois de 60m² a été réalisée en 2019 par le cabinet d’architectes TATÚ à Villa Serrana dans une zone sauvage de l’Uruguay.  [De l’architecte] Le projet est situé à Villa Serrana, loin des zones les plus qualifiées de l’urbanisation et donc avec des infrastructures précaires par rapport au reste de la zone. Cet état d’austérité, […]
Il y a 3 ans et 5 jours

Välinge Flooring présente ses lames XXL brossées en chêne select

Les finitions brossées bénéficient elles aussi de la technologie Woodura®, processus de densification du placage par injection de poudre de bois comme tout autre modèle de la gamme.Leurs particularités :Les nouvelles finitions brossées font appel à un vernis plus transparent et plus souple destiné à mieux épouser chaque aspérité, chaque relief de la lame. Cette nouvelle finition offre un toucher incomparable et un confort optimal même pieds nus. Le choix esthétique de la matière (Select, sans nœuds) très épuré répond à une tendance actuelle et apporte une modernité sans pareille dans l’univers traditionnel du parquet.A destination et usage exclusivement résidentiel, les lames XXL peuvent être utilisées dans toutes les pièces de la maison (hors salle de bain et pièces donnant directement sur l’extérieur). Les différents brevets associés à la fabrication de cette collection tels que 5G® Dry™ qui apporte une résistance à l’eau pendant 24 heures et autorise un accès dans la cuisine (idéal pour faire de beaux grands espaces salon/séjour/cuisine d’un seul tenant), ou encore Woodura® qui densifie la matière, améliorent grandement la résistance aux chocs, réduisent les rayures et suppriment le poinçonnement. Woodura® autorise également la pose sur de très grandes surfaces sans joints de fractionnement, 25 mètres linéaires dans chacune des directions soit 625m2. Idéal pour habiller des appartements contemporains type lofts. La collection XXL Select se décline en 7 finitions dont 2 nouvelles font leur apparition : Chêne Terra Brown, un brun subtil aux légers accents ambrés voire fumés; et Chêne Shadow Brown, un brun plus soutenu, plus couvrant destiné à apporter une touche de classicisme pour cette lame néanmoins résolument moderne.Ces sept finitions sont aussi déclinées dans le choix Nature, c’est-à-dire légèrement noueux. Un choix idéal pour ceux qui, selon leur environnement ou désir, souhaitent apporter une pointe de rusticité ou d’authenticité à leur intérieur.Et enfin, courant du trimestre prochain cette même gamme de finitions sera disponible également en version XL Select.Une optimisation de la matièreA l’heure où la matière se raréfie, où il est de plus en plus difficile d’obtenir de beaux bois pour fabriquer et fournir des parquets aux lames larges sans nœuds sur le marché; la technologie Woodura® apporte cette solution grâce à l’optimisation de la matière (placage tranché 0,6mm) et également la densification de cette dernière.Prix : de 79€ à 99€ TTC le m²Spécificités :La largeur de pose maximale est de 25 mètres linéaires dans chaque direction avant qu’une transition ne soit nécessaire.Infos techniques :Collection XXL : 2378 x 271 x 11,3mm, 7 finitions en choix Select, 7 finitions en choix Nature. Collection XL : 2200 x 206 x 11,3mm, 7 finitions en choix Select – à venir courant 2ème trimestre.Pose :Flottante ou collée en plein selon les besoins. Suivre les règles des DTU parquets en vigueur pour la mise en œuvre des produits Välinge Flooring.Entretien :Quotidien : Privilégier le nettoyage à sec, aspirateur ou balais anti-poussières. Régulier : toujours aspirer au préalable puis utiliser un produit d’entretien courant destiné aux parquets (nettoyant au PH Neutre).BFl-S1, E1REACTION AU FEU Standard EN 13 501Bfl-S1 (difficilement inflammable)Conductivité thermiqueCompatible chauffage au sol basse température 27° en surface maximum en pose flottante.L’ensemble des matières premières utilisées sont certifiées FSC. L’ensemble du cycle de production est basé sur le principe du recyclage de matière : tout peut être broyé à nouveau pour constituer la poudre de bois nécessaire à la technologie Woodura®.
Il y a 3 ans et 5 jours

Viliaprint, un projet d’impression 3D en béton

Le projet Viliaprint présente cinq habitations fabriquées grâce au procédé de l’impression 3D. [©AC Presse] Il y a quatre ans, Plurial Novilia dévoilait “Viliaprint”. Un projet comptant un ensemble de cinq maisons avec des murs en béton imprimé en 3D et des éléments préfabriqués hors site. Il est situé au cœur de l’éco-quartier Réma’vert à Reims (51). En janvier 2020, le bailleur social obtient le permis de construire et se lance dans la fabrication en avril 2021. Et puis, le 2 juin 2022, “Viliaprint” est livré et prêt à vivre. « Nous sommes très heureux du rendu final de notre projet, déclare Jérôme Florentin, directeur de la maîtrise d’ouvrage de Plurial Novilia. En un peu plus d’un an, nous avons réussi à concevoir, avec la technologie de l’impression 3D, cinq maisons familiales de plain-pied, du T3 au T5. Ces dernières sont à la fois une première en France, une prouesse technologique, mais aussi un modèle environnemental. » L’équipe derrière Viliaprint Pour la réalisation, Plurial Novilia a travaillé en partenariat avec plusieurs acteurs du bâtiment. Parmi eux, le cimentier Vicat a fourni un mortier formulé spécialement pour ce procédé d’impression. « Nous avons conçu une encre cimentière très particulière, explique Olivier Martinage, ingénieur R&D pour l’impression 3D chez Vicat. Une fois appliquée, elle durcit presque instantanément pour accueillir une autre couche par-dessus. » Par ailleurs, XtreeE, industriel spécialisé dans l’impression 3D, a joué un rôle majeur dans l’élaboration de “Viliaprint”. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE En effet, ce dernier a imprimé les murs en béton dans son usine située à Rungis (94). Leur procédé a d’ailleurs reçu la certification Appréciation technique d’expérimentation (Atex) de la part du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). « L’avantage de notre technologie, c’est de construire des éléments rapidement, et de qualité », souligne Alain Guillen, directeur général de XtreeE. Enfin, l’entreprise Demathieu Bard a procédé à l’assemblage sur le chantier des pièces fabriquées hors site. En tout, “Viliaprint” regroupe 470 m2 d’espaces habitables, dont la plus grande maison se développe sur 117 m2. En ce qui concerne la structure, 35 murs ont été imprimés en 3D béton. L’impression 3D au service de l’environnement La particularité des maisons de “Viliaprint” se remarque visuellement avec ses formes arrondies qui sortent de l’ordinaire. Mais ces habitations se distinguent aussi par leur faible impact environnemental. En effet, grâce au procédé d’impression 3D, l’empreinte carbone des maisons est fortement diminuée. « Cette technologie permet d’économiser entre 50 et 60 % de béton utilisé pour réaliser une structure, reprend Olivier Martinage. Cela évite donc le surplus de déchet et la surexploitation de matières premières. De plus, les murs sont composés à plus de 50 % de vide. La consommation de béton est ainsi réduite de moitié en comparaison à une construction traditionnelle. L’impact environnemental du matériau en lui-même se voit donc diminuer considérablement. » Du côté de l’isolation intérieure, elle a été traitée avec de la laine de roche. En outre, les membres du projet “Viliaprint” ont privilégié des matériaux bas carbone comme le bois, qui constitue la charpente et le bardage. Pour le moment, le surcoût est de l’ordre de 25 % en comparaison à une maison classique équivalente. Mais dans les années à venir, « nous voulons que ce projet soit le précurseur d’une nouvelle ère dans le bâtiment. Une ère où l’on construit vite, de qualité, avec un bon bilan environnemental et moins cher », conclut Jérôme Florentin.
Il y a 3 ans et 6 jours

Le salon Eurobois dévoile son programme

A la hauteur de cette offre et au plus près des tendances du marché et des besoins de la filière, Eurobois proposera un programme de contenus riches et variés.Il abordera les enjeux actuels de la filière tels que l'emploi, la formation, la montée en compétences, le numérique et l'innovation. Et mettra en valeur plus particulièrement les secteurs de la 1ère transformation, de la 2nde transformation et de l'agencement aussi bien sur les stands des entreprises que dans le cadre des nombreuses animations et conférences.Ce programme, alliant animations, démonstrations pratiques et sujets prospectifs, proposera des contenus spécifiques et adaptés aux besoins des visiteurs professionnels : agenceurs, architectes d’intérieur, charpentiers, ébénistes, menuisiers, collectivités, négoce, ou encore des scieurs. Ils auront la possibilité de s'informer sur les dernières actualités de la filière, de découvrir les innovations présentées par les entreprises exposantes, de participer à des démonstrations et mises en pratique sur de nombreuses animations et stands, et enfin d’accéder facilement aux offres d'emplois proposées et formations existantes.L’innovation au cœur du salonVéritable vitrine de toutes les nouveautés, produits, services et technologies, EUROBOIS place l’innovation au cœur du salon avec de nombreux dispositifs permettant aux visiteurs professionnels de découvrir les nouveautés de la filière.Les EUROBOIS AWARDSPlateforme de lancement de produits et services, le concours EUROBOIS AWARDS récompense le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts. Les 28 innovations des 22 entreprises en lices seront jugées par un jury de professionnels de la filière, ainsi que par un jury d’étudiants issus d’écoles spécialisées de la filière bois.Nouveauté, les professionnels auront l’occasion de découvrir les innovations des entreprises à travers un pitch de 5 minutes sur le Plateau TV, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. La remise des prix aura lieu le 15 juin à 16h30, également sur le Plateau TV.Découvrez la liste des innovations présentées aux Eurobois AwardsEspace Wood Innovations – stand : 6M44Organisé par le Pôle de Compétitivité Xylofutur, La Wood Tech et Canopée Challenge, l’espace Wood Innovations proposera tout au long du salon de découvrir, d'échanger, de construire autour des thématiques d'innovation.Plusieurs ateliers seront proposés durant les 4 jours :Présentation des lauréats du Canopée ChallengeLes possibilités de l'innovation technique en lien avec les enjeux de la filièreL’intérêt d’intégrer du design dans le processus d’innovationPrésentation du Plan d'Investissement d'Avenir (PIA) 4 - Région Auvergne-Rhône-AlpesLes start-up de La Wood TechAtelier "Digital" : Innovation et Digital - Une convergence inéluctablePrésentation de projets labellisésRencontre adhérents Xylofutur - Les ponts entre recherche académique et industrielAtelier "Levée de fonds" : Financement de l'innovation - Suivez le guideLes acteurs de la filière Forêt-BoisPDI Programme de Développement à l'International 2023 - Région Auvergne-Rhône-AlpesAtelier "Pitch" : Comment bien présenter son innovationDes réponses concrètes aux problématiques liées à l’emploi et la formationDans un contexte de forte croissance due aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Manque d’attractivité des métiers, nouveaux enjeux liés à l’arrivée du numérique et du 4.0… Les raisons sont multiples. Et même si la situation tend à s’améliorer, les efforts doivent être maintenus, c’est pourquoi EUROBOIS s’engage pour la filière et propose des réponses concrètes.Le Campus EUROBOIS, espace spécialement dédié à l’emploi et la formation sur le salon, permettra de faciliter les rencontres entre les centres de formation, les étudiants et les professionnels en recherche de formation d’une part et les recruteurs et les demandeurs d’emploi d’autre part.Il sera organisé autour de deux espaces, l’un dédié à la formation, l’autre à l’emploi.L’espace formation, rassemblera une quinzaine de centres de formation, dédiés à la filière bois, proposant des formations continues ou initiales. Ils seront présents durant tout le salon pour renseigner, conseiller et accompagner les étudiants et/ou les professionnels en recherche de formation, mais également présenter les cursus existants, les nouvelles formations diplômantes, ainsi que les modalités pour y accéder. Les organismes présents sur le salon sont : L’ENSTIB, ESB, Fibois, CEGEP, Formabois, Le lycée Claude Mercier, CFPF, Master Sciences du Bois, GRETA CFA, le lycée forestier Sauges, Reinach formations, le Centre des Services Scolaire du Pays-des-Bleuets, le lycée Roanne Chervé Noirétable, Les Compagnons du Devoir, L’institut des métiers de Clermont-Ferrand, et enfin l’Ecole Technique du Bois.Au sein de l’espace dédié à l’emploi, les visiteurs auront accès à de nombreuses offres à pourvoir dans le secteur, sur le Mur de l’Emploi. Pôle emploi, partenaire de l’évènement, animera les 14 et 15 juin deux « journées de l’emploi » durant lesquelles l’organisme fournira des renseignements pratiques aux visiteurs.Par ailleurs, les thématiques de l’emploi, de la formation et de la montée en compétences seront également abordées sur le Plateau Bati-Journal TV au travers d’émissions dédiées :Mercredi 15 juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils15H00-15H45 La formation SmartisanPleins phares sur l’agencementCOHOME BELLEVILLE CLUB, l’histoire d’un coliving laboratoire de l’agencementOrganisé par les équipementiers de l'Ameublement Français, l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB propose aux visiteurs de découvrir de vraies inspirations pour l’agencement, des mises en situation de produits et de solutions disponibles pour leurs projets. Réalisé en collaboration avec l’agence Label Experience, COHOME BELLEVILLE CLUB met à profit les innovations du groupement pour créer un environnement accueillant, artistique et multi-fonctionnel.Sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB, une équipe de 11 marques représentera une large palette d’expertises, de services, ainsi que de produits complémentaires. Ces entreprises mettent à disposition des agenceurs et architectes d’intérieur un espace d’échange et de partage sur le stand des Equipementiers de l’Ameublement français.Véritable laboratoire de l’agencement, le stand des Equipementiers de l’Ameublement Français propose un projet de coliving appelé « COHOME BELLEVILLE CLUB ». L’espace collectif comprend un accueil, un atelier et une terrasse, un coin cuisine/restauration, une buanderie, une salle de jeux/cinéma, une pièce hybride, un espace coworking, une estrade…L’agencement présenté intègre les différentes innovations des équipementiers : Marche pied Space step et Aventos en cuisine de Blum Tablettes coulissantes en buanderie de Blum Prises plan de travail, lampe chauffe plat, prises suspendues de MSA FRANCE Rideaux d’armoire Rehau Parquet, cloisons amovibles et poignées de LMC Façades de cuisine en panneaux Pfleiderer Plan de travail en Corian Mobilier structurel en contreplaqué de Manufactures Février usiné sur des machines à bois Biesse Lit armoire Sedac Meral Coussins d’assise et rideau acoustiques de Sotexpro Meuble TV sur vérins élévateurs de Linak Conception 3D, réalisée avec la suite 2020 Design Sur cet espace sont également prévus une série d’ateliers et des moments d’échanges conviviaux.Thématiques traitées en ateliersPrésentation du projet COHOME BELLEVILLE CLUBQuelles sont les tendances revêtements, textures, couleurs, systèmes ?Comment gagner en productivité dans ma production d’agencement ?Quel agencement face au développement durable ?Quel parcours numérique idéal dans l’agencement ?Quelles solutions pour l’hybridation et la modularité dans les espaces de vie ?Parole aux agenceurs de la Région Rhône-Alpes : s’engager dans une entreprise d’agencement : les entreprises recrutent !Optimisation des petits espaces et ultra sur-mesure Émissions dédiées à l’agencement sur le Plateau TVUsages du sapin en construction et aménagementCO-HOME avec L’Ameublement FrançaisLa parole à la Chambre Française de l’agencement - RSEPro A avec la Chambre Française de l’agencementMoments d’échangesApéritif convivial entre équipementiers, agenceurs, distributeurs et architectes d’intérieur dans la cuisine grandeur nature du COHOME BELLEVILLE CLUBDéjeuner convivial : les équipementiers invitent le Club Chic sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB : agenceurs, distributeurs, architectes d’intérieur, industriels du meuble et designers.La construction bois mise en valeur à travers 2 animationsLes ateliers construction bois : conférences et retours d’expérience au programmeA l’occasion de ses 40 ans, l’Agence Qualité Construction proposera sur son stand un cycle de conférences dédié à la construction bois sur des retours d’expériences et points de vigilances.Les conférences porteront sur les sujets suivants : La Qualité de l’Air dans la constructionCatalogue Bois Construction : Assurez la performance et la qualité des constructions boisSimulateur bois et biosourcé, pilotez l’impact environnemental de votre constructionDéfauthèque, points de vigilance et REX sur les constructions boisRéversibilité des constructions, anticipez les évolutionsÉconomisez les ressources, réemployez ! Re.SourceLa préfabrication cela s’apprend !Panneaux acoustiques, les solutions boisL’atelier M.O.B : toutes les étapes en temps réel de la fabrication de panneaux, de la conception du projet 3D au départ sur chantier !Les visiteurs pourront s’immerger au sein d’un atelier de construction bois grandeur nature, au cœur du salon, mêlant techniques traditionnelles et numériques.Coordonnée par l’entreprise Mach Diffusion, pilotée par Charm’Ossature et en collaboration avec les entreprises exposantes du salon, l’animation permettra de découvrir en temps réel toutes les étapes de la reconstitution d’un atelier de fabrication, de la conception du projet 3D au départ sur chantier : conception, débit, assemblage, manutention, levage, transport et montage, ainsi que toutes les machines, équipements et outils nécessaires à la construction d’une maison !L'Atelier des Compagnons : valoriser les savoir-faire traditionnels et numériques au travers de la thématique de l’assemblageDes jeunes menuisiers en formation sur le Tour de France participeront à un atelier sur le salon organisé par les Compagnons du Devoir.Au travers de la thématique de l’assemblage, ils pourront interroger les évolutions qui transforment la pratique de leur métier.À l’aide de leurs scies, de leurs ciseaux et d’un bras robot, de jeunes professionnels pourront tailler dans le vif du sujet et tenter d’ébaucher des débuts de réponses en s’entraînant à réaliser des assemblages le temps du salon, en mêlant techniques et savoir-faire traditionnels et numériques.De multiples conférences, tables rondes et interviews sur le Plateau TVAnimé par Bati-Journal TV avec le soutien de France Bois Forêt, le Plateau TV accueillera durant 4 jours plus de 20 émissions autour des grandes thématiques d’actualités : l’agencement et le design, l’innovation, le 4.0, la robotique et l’automatisation, la formation et l’emploi, la construction bois, l’outillage et enfin la 1ère et 2ème transformation.Mardi 14 Juin10H00-12H00 Pitch Innovations Eurobois Awards12H30-13H30 Inauguration Eurobois 202214H00-14H45 La parole au Secimpac15H30-16H15 La parole à la Capeb16H45-17H30 Usages du sapin en construction et aménagementMercredi 15 Juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils10H30-11H30 CO-HOME avec L’Ameublement Français12H00-12H45 La parole à la Chambre Française de l’agencement - RSE13H45-14H30 Pro A avec la Chambre Française de l’agencement15H00-16H00 Les scieries de service - Maurice Chalayer16H30-18H00 Remise des Trophées Eurobois AwardsJeudi 16 Juin09H30-10H15 Solutions bois en acoustique10H45-11H30 La parole à Plantons pour l’Avenir12H00-12H45 Valorisation innovante du chataigner15H00-15H45 La formation Smartisan16H15-17H00 La main et le numérique avec les Compagnons du DevoirVendredi 17 Juin09H30-10H15 Prévention sécurité au travail10H45-11H30 Parole au SNAFOT12H00-12H45 Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur13H45-14H30 Présentation de la plateforme du metier.org - Compagnons du DevoirPlantons pour l'avenir et Eurobois : ensemble pour les forêts françaisesCette année Plantons pour l’avenir et Eurobois ont choisi de s’associer pour créer un mouvement solidaire en faveur des forêts françaises.Créé en 2014 par les coopératives forestières, le Fonds de dotation Plantons pour l'avenir accompagne plus de 350 reboisements sur tout le territoire ainsi que des projets de sensibilisation et d’innovation en lien avec la filière forêt-bois.Plantons pour l’avenir sera présent sur un stand dédié ainsi que chez ses mécènes exposants, et présentera ses actions lors de petits déjeuner les mercredi 15 et jeudi 16 juin de 9h à 10h30 sur le club VIP ainsi que sur le Plateau TV Batijournal.Grâce aux mécènes ce sont 2,3 millions d'arbres plantés et 2 100 hectares reboisés, dans le cadre de la gestion durable et de l'adaptation de nos forêts au changement climatique.
Il y a 3 ans et 6 jours

Des arbres face au béton : le nord de la France lutte pour préserver son sol

L'endroit, grillagé, ressemble encore à un terrain vague, au coeur de Quiévrechain (Nord). Jusqu'en 2011, les Fibres du Hainaut produisaient ici des plaques et des tubes en plastique.L'usine a été démolie. Sur ce sol, dont la moitié était bétonnée, ont été plantés de jeunes arbres de moins d'un mètre, plus adaptables que des arbres adultes, pour faire jaillir de terre une forêt urbaine... dans 15 à 20 ans."On se projette dans un temps long, avec une végétation qui va prendre le temps de se densifier", explique le maire Pierre Griner.Sa municipalité a investi 390.000 euros pour racheter la parcelle à l'établissement public foncier (EPF) des Hauts-de-France - dont la mission est de "recycler" ces terrains - et 100.000 pour les aménagements.Un réseau de branchages a été installé au sol pour "fixer de la matière organique" et servir "d'abri à une petite faune", détaille le paysagiste Damien Roidot, chargé du projet. "Sa décomposition nourrira aussi le sol pour le transformer de sol stérile en sol vivant."Travail de SisyphePortée par une volonté politique, cette renaturation est rendue possible par l'abondance de bâtiments abandonnés dans cette vieille commune industrielle.Quelques centaines de mètres plus loin, les corons de la cité minière du Corbeau attendent leur démolition.Les maisonnettes sont en zone inondable, près de la rivière qui marque la frontière avec la Belgique. La renaturation se fait donc plutôt par défaut mais M. Griner se réjouit de l'opportunité de rendre à la zone "sa fonction initiale de site naturel tampon".Entre 2010 et 2019, près de six terrains de foot d'espaces agricoles ou forestiers ont été consommés chaque jour par l'urbanisation dans les Hauts-de-France, selon un récent rapport de la préfecture. L'artificialisation s'est "stabilisée" depuis 2015 mais reste à un "niveau important".Très peuplé, l'ancien Nord-Pas-de-Calais est aussi l'un des territoires les moins boisés de France. Mais selon Guillaume Lemoine, ingénieur écologue à l'EPF des Hauts-de-France, "cette région, qui a historiquement sacrifié ses espaces naturels, a aussi créé depuis 30 ans, voire 50 ans, les outils pour corriger".Et de décrire un travail de Sisyphe: "En 30 ans, nous avons recyclé plus de 5.500 hectares de friches, dont 2.000 hectares de terrils". Environ 50% de cette surface ont été renaturés, le reste réaménagé. "Mais il y en a toujours autant, car le gisement se renouvelle", remarque-t-il.Habitants exaspérésLa loi "Climat et résilience", votée en 2021, fixe un objectif de "zéro artificialisation nette" en France d'ici à 2050. La reconversion des friches constitue un de ses leviers.Mais dans une étude de 2019, France Stratégie soulignait le faible nombre de vrais projets de renaturation, constatant que le processus, incluant dépollution et désimperméabilisation, coûte cher.Dans les Hauts-de-France, la rareté du foncier maintient une forte pression sur les sols. Entre autres projets controversés, une serre tropicale géante près de la Baie de Somme et un gigantesque entrepôt logistique au sud-ouest de Lille exaspèrent les défenseurs de l'environnement."Sur les terres les plus fertiles de la métropole, on va construire une nappe de béton de 100.000 m2, soit 16 terrains de football", s'indigne Pascal Peperstraete, du collectif d'opposants à l'entrepôt."On passe outre le zéro artificialisation, au motif qu'on a signé une promesse de vente et que ça va créer de l'emploi", peste-t-il. Sollicitée, la Métropole européenne de Lille n'a pas donné suite.Selon la préfecture, les nouvelles infrastructures logistiques sont plus consommatrices d'"espaces naturels, agricoles et forestiers" que "l'industrie, le commerce ou le bureau"."Cela coûte moins cher de construire de nouveaux bâtiments sur des terres agricoles où il y aura moins de surprises que dans des milieux perturbés, avec des couches de cailloux ou autres", déplore M. Lemoine.
Il y a 3 ans et 6 jours

Cedral, l’allié des maisons à ossature bois

La maison ossature bois : un concept efficace et eco-responsable Aujourd’hui, l’engouement pour la construction bois reflète l’émergence de préoccupations environnementales, de qualité et de confort auxquelles les matériaux Cedral se sont toujours efforcés de répondre. Rapide à construire, confortable et économique, la maison ossature bois (ou MOB) connait un succès grandissant dans l’hexagone. Alternative […]
Il y a 3 ans et 14 jours

Avec +234% de ventes sur un an, l’engouement des Français pour le studio de jardin se confirme de manière spectaculaire

L’arrivée des beaux jours est propice au choix du studio de jardin dont la simplicité d’installation (en une journée à peine) et les multiples usages représentent des atouts indéniables. Quels avantages ? Pouvoir travailler au calme ! C’est principalement pour cette raison que les studios de jardin connaissent un franc succès depuis le développement du télétravail. En offrant plus d’espace et une coupure entre la maison et le travail, les studios de jardin permettent également d’autres usages : véritable studio pour un adolescent en quête d’indépendance, salle de musique, de relaxation, chambre d’amis, hébergement pour la famille, alternative à la maison de retraite pour un parent isolé.Chez AST Groupe, 3ème constructeur national de maisons individuelles et 1er réseau de franchises de maisons à ossature bois, la demande de studios de jardin NATIBOX n’a cessé de croître.En effet, avec une augmentation de 234% de ventes entre 2020 et 2021, NATIBOX illustre ce nouvel engouement des Français pour le studio de jardin. Entre 2020 et 2021, son développement se concrétise également par :Une évolution des visites sur www.natibox.fr : + 68%Une évolution des contacts / des demandes : + 99%Qu’est-ce que NATIBOX ?C’est une solution de chantier simple et rapide pour agrandir sa maison. NATIBOX est un produit immobilier haut de gamme de bois et de métal. Le timing entre la commande, la préparation et l’installation de ce concentré de maison écologique est d’un mois et demi.
Il y a 3 ans et 16 jours

SilverwoodⓇ lance Woodafix™, sa nouvelle solution innovante de revêtement décoratif en bois

Woodafix™ : un concept de pose très innovantToujours en accord avec son coeur de métier, Silverwood lance sa gamme de revêtement décoratif en bois, facile et rapide à poser : Woodafix™. Fort de sa capacité d’innovation, l’industriel du bois crée un tout nouveau produit au système de pose unique, répondant aux tendances actuelles du marché et aux besoins des consommateurs.Avec un revêtement décoratif fabriqué à partir de panneaux en contreplaqué certifiés FSCⓇ, imprimé en France avec des encres UV haute tenue, Silverwood joue la carte de la tendance Nature pour faire entrer le bois dans la maison tout en étant respectueux de l’environnement.Le système de pose Woodafix™ ne nécessitant ni trou, ni colle, ni vis, permet aux consommateurs de gagner du temps à l’installation et de changer facilement de décoration. Ce concept de pose ingénieux permet aussi une grande liberté d’utilisation : en tête de lit, en cadre, à la verticale ou à l’horizontale en pose décalé, les panneaux offrent des possibilités décoratives sans limite. Les nombreux décors disponibles à la vente subliment le bois et sont en parfait accord avec les tendances actuelles, pour répondre à toutes les envies décoratives et s’intégrer dans tous les intérieurs, des plus traditionnels aux plus contemporains.Tous les ingrédients sont réunis pour faire gagner du temps et privilégier le plaisir de décorer. Car, en plus d’être simple à poser, la gamme Woodafix™ est vendue en kit comprenant tous les accessoires de fixation et de finition, pour garantir la facilité de transport et la pose des produits.Brevet déposé pour ce concept uniqueL’innovation étant au coeur de l’ADN de Silverwood, le concept Woodafix™ vient en réponse aux besoins des consommateurs et apparaît comme une nouveauté significative dans le monde de la décoration. Dans une volonté de simplifier la pose, Silverwood a développé un système de clips et de patchs adhésifs se fixant directement sur les panneaux décoratifs et ne nécessitant que quelques secondes de pression pour garantir la fixation au mur. Aujourd’hui sous brevet déposé en France, et en cours de dépôt dans plusieurs autres pays, c’est le caractère innovant de ce système de pose et la créativité des équipes de Silverwood qui se voient récompensés.Notre ambition est d’offrir au consommateur une solution de décoration murale bois pertinente, innovante et en phase avec les tendances actuelles. Dès aujourd'hui, en France le concept Woodafix™ est disponible chez Mr Bricolage.4 collections, 4 univers exclusifsPour répondre à toutes les envies décoratives et s’associer à tous les intérieurs, la gamme Woodafix se décline en 4 collections uniques aux décors très variés, toutes plus tendances les unes que les autres. Chaque collection est composée de 4 décors et 2 motifs unis assortis pour permettre à chacun de composer sa décoration en fonction de ses goûts et de ses envies.Scandi-naturVéritable ôde aux matières naturelles, la collection Scandi-Natur s'intègre parfaitement dans les intérieurs aux tons naturels et aux styles scandinave et bohème.MinéralPour apporter des énergies positives dans les intérieurs, la collection Minérale s’inspire des éléments et des minéraux aux nombreuses vertus pour créer des motifs exclusifs rappelant la pierre fine, la terre cuite, les coquillages…FlashbackReprenant les codes art déco du début du 19ème siècle, les motifs des années rock’n roll ou encore les décors des sixties, la collection Flashback fait entrer les ambiances de ces années marquantes dans tous les intérieurs.TerritoiresInspirée du riche héritage des peuples primitifs, la collection Territoires séduit tous les aventuriers avec ses combinaisons de couleurs et ses formes incitant au voyage et à l’exploration.Les décors Woodafix™ sont dessinés en interne et les panneaux Woodafix™ sont, quant à eux, imprimés dans notre usine, à Rezé, à quelques kilomètres de Nantes (44).
Il y a 3 ans et 16 jours

Shift Project : Réduire son empreinte carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Eric Bergé est l’un des chefs de projet du rapport “Décarboner la filière béton/ciment”, édité par The Shift Project. [©ACPresse] Qu’est-ce que l’association The Shift Project ? Eric Bergé : The Shift Project est un groupe de réflexion et d’influence créé en 2010 à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, le créateur du bilan carbone, qu’il a développé au sein de l’Ademe1. C’est une association d’ingénieurs engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour le passage à une économie décarbonée. Dans ce cadre, The Shift Project n’est pas contre le développement de l’énergie nucléaire civile. Aujourd’hui, The Shift Project est considéré comme une association d’intérêt général. Ce groupe publie des rapports autour du changement climatique, disponibles en libre accès sur son site Internet.  A ce propos, The Shift Project a élaboré ce qu’il appelle le Plan de transformation de l’économie française. De quoi s’agit-il exactement ? C’est très positif que nombre de secteurs d’activité se soient engagés, bon gré mal gré, dans la décarbonation. Chacun d’eux a rédigé une feuille de route qui lui est propre, souvent sans se préoccuper de ce que faisaient les autres… Mais la décarbonation est une démarche qui concerne tout le monde. L’important est donc d’avoir à disposition un plan cohérent, dont la finalité est de détecter les inévitables conflits d’usage, afin qu’il puisse être réalisé. C’est l’objectif de notre Plan de transformation de l’économie française, car il n’y a pas assez de matière pour tout le monde. Prenons l’exemple de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit sans recours aux combustibles fossiles. Sa disponibilité va fortement augmenter, mais restera limitée en raison de son gigantesque besoin en électricité pour le produire. Dans ce cas, vaut-il mieux le réserver à l’aviation civile comme carburant ou à l’industrie lourde, pour produire avec beaucoup d’efficacité de l’acier et des engrais décarbonés ? Les mêmes conflits d’usage existent pour la biomasse, le laitier de hauts fourneaux ou les terres cultivables. Est-ce intelligent de dédier des milliers d’hectares à la culture du colza pour produire du biocarburant, alors même qu’une partie de la population mondiale souffre de la faim ? Le Plan de transformation de l’économie française répond à beaucoup de questions de ce type. Il a été pensé au moment de la crise du Covid et du “quoiqu’il en coûte”, car chacun a pu constater les limites et les contraintes d’une économie mondialisée. La pénurie actuelle de matières premières en est la conséquence flagrante. La guerre en Ukraine le rappelle d’une manière tout aussi soudaine et brutale. ArcelorMittal prévoit de basculer vers la réduction directe par hydrogène, pour réduire son impact carbone. [©ACPresse] Vous parlez d’hydrogène vert et d’industrie lourde. Vous pensez à l’annonce faite par ArcelorMittal ? C’est en effet un bon exemple. Il y a peu de temps, ArcelorMittal a pris une décision historique, en annonçant la modification de son procédé de réduction directe. Pour faire simple, jusqu’à présent, la réduction s’opérait en associant, à haute température, d’oxyde de fer FeO et du monoxyde de carbone CO. Cela donnait naissance à du fer, d’un côté, et à du gaz carbonique, de l’autre. Beaucoup de gaz : environ 2 t de CO2 pour 1 t de fer ! A partir de maintenant, le monoxyde de carbone sera remplacé par de l’hydrogène. Dans les mêmes conditions, ArcelorMittal obtiendra, toujours du fer et, à la place du CO2, de l’eau, l’hydrogène se combinant à l’atome d’oxygène perdu par l’oxyde de fer. Lire aussi : Dossier : Béton et éco-construction #2 Nous sommes là sur un principe de décarbonation totale et immédiate… Le site de Dunkerque sera pilote dans ce domaine. Toutefois, cette évolution technologique ne sera viable, au plan environnemental, qu’à la condition expresse d’utiliser de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit à l’aide d’un procédé électrique, lui aussi décarboné. Revers de la médaille : on risque de voir une forte diminution de la quantité de laitier générée lors de la production du fer. The Shift Project vient de publier le rapport “Décarboner la filière ciment/béton”… Mais avant toute chose, peut-on se passer de béton et de ciment dans la construction ? Absolument pas ! L’habitat nécessite des qualités d’usage qu’il peut être difficile de réaliser avec d’autres matériaux que le béton. Il doit aussi être durable pour ne pas avoir à le reconstruire à court terme. Mais s’il est difficile de se passer du béton, ce n’est pas une raison pour ne pas le décarboner. Le problème est donc le ciment, et le clinker pour être précis. Pourtant, le béton peut aussi être formulé d’une manière différente. Il était précurseur dans le bas carbone. Déjà dans les années 1990, Bernard Clavaud avait formulé des bétons réfractaires à ultra basse teneur en ciment, moins de 5 % pour être plus précis… Le béton reste aussi le matériau incontournable du secteur des travaux publics et du génie civil. Car, qu’on le veuille ou non, il faudra adapter les infrastructures au changement climatique comme sociétal : construire des digues, des ponts, mais aussi des pistes cyclables ! Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Mais il est loin d’être le seul matériau. [©ACPresse] A contrario, le bois constitue-t-il vraiment la Panacée bas carbone pour la construction ? Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Il est l’un des puits carbone, largement avantagé par l’Analyse de cycle de vie dynamique introduit par la RE 2020. Mais il est loin d’être le seul matériau bas carbone utilisable pour la construction. Nombre de solutions vont naître dans les mois et années qui viennent. Le bois fait partie de la biomasse. Aujourd’hui, cette ressource est devenue aussi stratégique que peuvent l’être les carburants pour un pays comme la France. Il est donc vraiment temps que l’Etat s’en préoccupe pour mettre en place un cadre politique fort. De même, l’entrée d’industriels puissants est souhaitable, ne serait-ce que pour aider la filière bois à se structurer et envisager des concentrations. A l’échelle de la planète, les émissions de CO2 de la France sont d’à peine 1 %… Tous les efforts exigés, notamment par la RE 2020, ont-ils vraiment un sens ? Ces efforts sont indispensables. Deux raisons à cela. Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours faire sa part. D’autant que les choses ne sont jamais linéaires. La seconde raison est la disponibilité des ressources énergétiques et des matières premières. Même en étant une très faible émettrice, la France est touchée de plein fouet par les pénuries… De toute manière, il est indispensable d’anticiper les transformations pour éviter d’être démuni lorsque les choses s’emballent. Et même si nos émissions sont faibles, les industriels français ont une véritable carte à jouer, car si la filière ciment/béton réussit sa transformation historique, elle pourrait devenir la référence mondiale, en termes de décarbonation. En effet, celui qui occupe la première place technologique s’octroie une avance sur ses concurrents et prend d’importantes parts de marché. La France a toujours été n° 1 dans le domaine des ciments et des bétons. Pourquoi ne le deviendrait-elle pas sur le secteur des technologies de décarbonation ? Plus qu’une norme environnementale, la RE 2020 peut être un déclencheur d’innovations. Il est souhaitable de mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’Europe. [©ACPresse] Pensez-vous réaliste la mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone (Carbon border adjustment mecanism) aux frontières de l’Europe pour lutter contre les importations de ciments non soumis aux EU-ETS2 ? Comment ce système fonctionnerait-il ? Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Cette mise en place est tout à fait souhaitable. Le gouvernement français est d’ailleurs très moteur sur ce sujet. L’idée serait d’appliquer une taxe carbone aux frontières sur les produits importés depuis des pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Bien entendu, ce système serait valable à la condition sine qua non de baisser drastiquement et en même temps les quotas CO2 attribués de manière gratuite aux cimentiers européens. Personne ne sera donc empêché d’importer du ciment ou du clinker, mais ces matériaux intégreront leur véritable coût carbone, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous estimez qu’il sera nécessaire de réduire la demande en construction neuve pour pouvoir atteindre les objectifs de la filière à 2050. Il faut donc en passer par une phase de décroissance ? De sobriété seulement ! Nos projections se basent sur l’évolution de la demande en logements neufs dans les années à venir. Sur la période 2040-2050, elle se réduira pour atteindre un chiffre de l’ordre de 250 000 par an, contre 400 000 aujourd’hui. Mais à y regarder de plus près, il n’est pas exclu que l’on se rapproche de ce chiffre dès maintenant, compte tenu de la pénurie de matériaux, ce qui est dramatique, car personne n’est préparé à cela ! C’est ce qui se passe dans une économie non résiliente. La sobriété consiste aussi à préserver ce qui peut l’être. Rénover plutôt que démolir pour reconstruire devra être le nouveau leitmotiv. Réhabiliter et/ou transformer un bâtiment existant permet de diminuer de 90 % la facture carbone, en comparaison à une reconstruction neuve. Cela mérite de s’inscrire dans cette démarche. Un autre levier est de mieux exploiter l’existant pour éviter de sur-construire. A travers le pays, il y a beaucoup de logements vides, car situés dans les zones ou des villes peu attractives. Il y a donc un important travail à réaliser pour changer cet état de fait. A ce niveau, les mairies et les collectivités territoriales doivent vraiment engager une nouvelle réflexion autour de l’aménagement du territoire, afin de dynamiser tous les secteurs géographiques qui peuvent l’être. La maison individuelle reste un rêve pour nombre de personnes. [©ACPresse] En attendant, on risque de sonner le glas de la sacro-sainte maison individuelle ? Ou bien celle-ci sera en bois – comme aux Etats-Unis – ou ne sera pas ? Il faut considérer la maison individuelle sous un angle pragmatique. Elle reste un rêve pour nombre de personnes. Il ne faut pas briser les rêves. Mais ne nous voilons pas la face, il y aura une baisse du nombre de maisons individuelles construites. Du fait de la loi Climat et Résilience, qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols. Mais aussi à cause de besoin de mobilité qu’engendre la maison individuelle. A un autre niveau, on parle de densification des villes. Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette démarche pour de pas “sur-densifier” les zones urbaines, au risque de les rendre invivables. Une réponse peut être la construction d’immeubles qui proposent à chacun le confort ou la liberté qu’offre la maison individuelle. La ville à la campagne en quelque sorte. Aux architectes de concevoir de telles habitations… Quel sera le coût réel de la décarbonation pour la filière ciment/béton à l’horizon 2050 ? Les chiffres vont sembler rudes pour la filière. Il faut bien avoir en tête que la marche à franchir est énorme. L’ensemble de la filière doit réduire son empreinte carbone de 80 % d’ici à 2050. Et plus vite ce sera fait, mieux ce sera… Déjà, les progrès techniques classiques au niveau des process et des produits doivent permettre de baisser la note de 50 %. Manque encore 30 %. Les technologies de rupture, comme la capture et le stockage et/ou réutilisation du carbone feront gagner quelques pourcents complémentaires. La sobriété constitue donc le dernier cursus à activer… En résumé, The Shift Project estime nécessaire de passer à un taux de clinker de 60 %, contre 76 % aujourd’hui et les 66 % fixés comme objectif par la filière. Dans ce contexte et selon nos scénarii, la production de ciment culminera à 8 ou 10 Mt en 2050, contre 16 Mt à l’heure actuelle. De même, le dosage en ciment devra être réduit de 270 à 220 kg/m3. Bien entendu, une évolution rapide de la norme béton EN 206 est indispensable. Il faut libérer l’innovation dans les bétons. Sur le même horizon de 2050, la production globale de béton passera de 65 à 42 Mm3/an, soit un recul de 35 %, pour l’essentiel dans le bâtiment. En effet, les travaux publics et le génie civil devraient être moins impactés du fait du besoin d’adaptation des infrastructures au changement climatique, comme déjà expliqué. Les pertes d’emploi seront, bien entendu, inévitables dans la filière. Mais un transfert s’opérera en direction du secteur des matériaux biosourcés, en pleine mutation. Toutefois, des adaptations, formations et mises à niveau seront indispensables sur le long terme. En 2018, la filière ciment, de l’extraction des matières premières à la production du béton, comptait 44 500 collaborateurs. Il y en aurait 15 000 en moins en 2050. Dans ce scénario, la filière ciment/béton remplira son objectif, puisque ses émissions de gaz à effet de serre passeraient de 10,6 Mt CO2éq actuelles à 1,8 Mt/an à terme. Le béton restera indispensable en construction, mais il faudra le décarboner. [©ACPresse] Quels sont les leviers à la disposition de la filière ciment/béton pour continuer à exister ? L’innovation, l’innovation, l’innovation. La RE 2020 constitue la “norme” qui va libérer la créativité. Comme la norme Reach a pu le faire au niveau de l’industrie de la chimie. Grâce à cette réglementation, très critiquée lors de son entrée en application, la chimie européenne a fait une révolution environnementale incroyable ces dernières années. Personne ne la remet plus en cause aujourd’hui. Elle a permis à toute une industrie d’innover et de garder son leadership mondial.    Pour le ciment et le béton, ce sera pareil. Les dix prochaines années vont être bien plus passionnantes que les deux siècles qui viennent de s’écouler depuis l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat. L’innovation portera sur les produits, bien entendu. Cela permettra d’introduire beaucoup plus de valeur ajoutée – justifiée – sur les nouvelles solutions constructives. Donc de compenser les pertes dues aux baisses de volumes et, ainsi, de stabiliser la filière, en valeur. L’innovation concernera aussi la conception des bâtiments, les méthodes constructives, la mixité des matériaux. Elle sera présente à tous les niveaux. Les prix du ciment comme du béton vont flamber. Il faut en être conscient, multipliés par deux d’ici à 2030 ! Du fait des importants investissements opérés par les industriels. Du fait du renchérissement du prix du carbone. Et du fait des développements de solutions innovantes. Mais ce n’est pas grave, car ces matériaux resteront, de toute manière, d’un coût acceptable en regard du service rendu. Par exemple, même avec un ciment à 200 €/t, le surcoût pour une maison de 100 m2 sera d’à peine 1 300 €. Tout à fait supportable… L’industrie du béton n’est-elle pas à même de tirer le mieux son épingle du jeu ? En jouant à fond sur la mixité des matériaux ? En passant de la notion de “préfabrication” à celle de “construction hors site” ? Sans doute… Sur le papier, l’industrie du béton devrait être la première à pouvoir tirer profit de ces évolutions. Déjà en prenant des parts de marché au BPE. Aujourd’hui, l’industrie du béton sait concevoir des sous-ensembles. Mais pour aller plus loin, il faut qu’elle sorte du rôle de simple sous-traitant à celui de concepteur/poseur. Quelques industriels le font déjà… Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 2Système de droits d’émissions de CO2. Téléchargez le rapport : Décarboner la filière ciment/béton Qui est Eric Bergé ? The Shift Project en bref Agé de 54 ans, Eric Bergé connaît très bien le secteur du ciment et du béton, pour y avoir effectué la très grande partie de sa carrière. Chez Lafarge tout d’abord, puis à la présidence de Parex USA, avant d’assurer la direction générale de Chryso. Enfin, il a piloté la destinée de Parexgroup, jusqu’en juillet 2019, date de la cession définitive de l’entreprise au Suisse Sika. Fin 2019, Eric Bergé fonde Peachtree, un cabinet de conseil et de consulting dans les domaines de la décarbonation et de l’accompagnement du développement des entreprises. En parallèle, il assure une collaboration soutenue au think thank The Shitf Project, pour lequel il est aussi un donateur individuel. Il y assure la fonction de chef de projet “industrie lourde”. Par ailleurs, il siège au conseil d’administration de l’incubateur d’entreprises lyonnais Time for The Planet, qui soutient les start-up proposant des solutions pour décarboner la planète. Association loi 1901, The Shift Project a été fondé en 2010, à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzer et Michel Petit. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et d’influence ou “think tank” œuvrant à répondre à la double contrainte du carbone : le changement climatique et la raréfaction des ressources énergétiques fossiles. Reconnu d’intérêt général, The Shift Project assure, entre autres, la publication de rapports, de notes d’analyse autour de la transition écologique et de la transformation de l’économie. Des écrits disponibles en accès libre sur le site Internet de l’association. The Shift Project est soutenu par nombres d’acteurs économiques qui cherchent à faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Parmi les donateurs, on peut citer Bouygues, EDF, Rockwool, SNCF, Véolia, Vicat ou encore Vinci Autoroutes... Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 16 jours

CCB Greentech : La technologie TimberRoc

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine De gauche à droite, le staff de direction de CCB Greentech : Cédrik Longin, directeur exécutif et associé, François Cochet, président fondateur, et Laurent Noca, cofondateur et directeur technique. [©CCB Greentech] Comment est né l’idée de CCB Greentech ? Cédrik Longin : A l’origine de cette aventure, il y a un homme. François Cochet. Il a fait tout sa carrière dans le bois : bûcheron, exploitation forestière, commerce. Puis lancement et direction d’une des plus importantes scieries de France. Très vite, il avait constaté que le bois de trituration, c’est-à-dire toute la partie ne pouvant servir de bois d’œuvre, n’était pas exploitée à sa juste valeur. Alors même que cette partie représente près de 50 % du volume total traité. L’essentiel partait vers l’industrie de la pâte à papier ou du bois de chauffage. François Cochet voulait aller plus loin, trouver une voie permettant d’exploiter le côté “puits de carbone” du bois. Cette réflexion l’a conduit à fonder, dès 2006, CCB Greentech, pour développer une technologie inédite de granulats de bois à destination du béton, mais dans une utilisation structurelle. Quinze années de recherche & développement et 60 bâtiments prototypes plus tard, la solution est là, fonctionnelle. Elle permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. Et auto-portants autour d’une ossature poteaux-poutres jusqu’à R + 10. Personne n’a jamais proposé cela auparavant. C’est cela la technologie TimberRoc ? Exclusivement destiné à l’industrie du béton, le TimberRoc de CCB Greentech offre une résistance à la compression de 4 MPa. [©CCB Greentech] Absolument. TimberRoc est notre béton de bois, dont 60 % de la masse est constituée de granulats additivés. Nous attendons aujourd’hui quatre Atex de cas A. Le TimberRoc offre une résistance à la compression de 4 MPa. Il est exclusivement destiné à l’industrie du béton, la construction hors site. L’emploi en BPE n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. La formulation de base s’est faite autour d’un ciment de type CEM II, mais les préfabricants peuvent choisir un autre ciment, s’ils le souhaitent. En quoi consiste le processus de “bois additivé” ? Il s’agit tout simplement d’un traitement spécial permettant de rendre compatible nos granulats avec d’eau et le ciment, de manière à former un béton stable et durable. Il n’y a rien de chimique dans ce processus. Ainsi traité et emprisonné dans sa matrice cimentaire, le bois additivé reste sain, conserve son CO2, qui n’est pas relâché, est insensible à l’humidité. Les éléments préfabriqués peuvent être stockées en extérieur. Le TimberRoc est aussi stable au feu. Des essais menés au Cérib et au CSTB ont démontré une excellente résistance au feu avec un REI de plus de 4 h, dans le cas d’une prédalle. Qu’en est-il du bilan carbone ? Des performances énergétiques ? Acoustiques ? Et autres ? Le béton de bois TimberRoc de CCB Greentech permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. [©CCB Greentech] Notre béton de bois TimberRoc absorbe davantage de CO2 qu’il n’en émet pour sa fabrication et celles de ses matières premières. A vrai dire, en fonction du principe constructif choisi, son bilan carbone, toujours négatif, oscille entre – 40 et – 70 kg de CO2/m2. Côté résistance technique, un mur de 30 cm, préfabriqué en TimberRoc, affiche un R de 2 m2.K/W. Il fonctionne comme un système d’isolation thermique répartie, ce qui limite les points froids. Quant à son déphasage thermique, autrement dit sa capacité à retarder le moment où la chaleur extérieure en été entre dans la maison, il est de 18 h 00, toujours pour une paroi de 30 cm d’épaisseur. Le matériau est aussi perspirant. Son acoustique est remarquable : cela fait des années qu’on utilise le béton de bois pour réaliser des murs anti-bruits. Enfin, d’un point de vue technique, il est sciable, malgré son importante dureté et présente une masse volumique de 800 kg/m3, ce qui est faible pour un matériau structurel. En quoi le TimberRoc se distingue-t-il de solutions à base de granulats de bois déjà existantes sur le marché ? C’est une solution totalement structurelle et non un simple matériau de remplissage. Des brevets ont été déposés pour son utilisation en construction de bâtiments. Une utilisation de nos granulats additivés pour la préfabrication de blocs béton ne fait pas partie de notre scope actuel. Nous ne pouvons pas être présents sur tous les fronts. Mais la question mérite d’être posée… Par qui et où est fabriqué le granulat de bois ? Avec quelle matière première ? Nous possédons notre propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. Nous ne travaillons qu’avec les exploitants forestiers de la région Rhône-Alpes, bénéficiant d’une certification PEFC1. De même, nous ne choisissons que quelques essences particulières pour fabriquer nos granulats. Quelle est votre stratégie de développement à venir ? CCB Greentech possède sa propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. [©CCB Greentech] Déjà, François Cochet a très vite été rejoint au sein de CCB Greentech par Laurent Noca, en qualité de cofondateur. Cet ingénieur des Arts & Métiers est à l’origine des principes constructifs que nous proposons aujourd’hui. Pour ma part, j’ai rejoint cette équipe en 2021 pour m’occuper du développement commercial de l’entreprise. Quelques investisseurs privés complètent l’actionnariat de l’entreprise. Le développement actuel est opéré à travers des cessions de licence à des industriels du béton. Spurgin Léonhart en a acquis une pour une première usine affectée à la production d’éléments en béton de bois. A terme, quatre autres sont envisagées. R-Technologies, une filiale de Préfa du Léman, monte aussi aujourd’hui sa première unité de production dédiée. Et dont la mise en service effective doit intervenir début 2023. Il y aura d’autres industriels du béton partenaires, afin de former un véritable réseau. Mais nous souhaitons privilégier la qualité à la quantité. Enfin, nous avons aussi des velléités à l’international. En effet, notre technologie s’avérant être une des moins impactantes qui soit pour l’environnement, nous sommes très sollicités, y compris par de potentiels partenaires étrangers. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Certification forestière privée qui promeut la gestion durable des forêts. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 17 jours

Comment se sentir bien chez soi ? 6 astuces

Une maison doit être un lieu calme et paisible où l’on vient se ressourcer et se reposer après une longue journée de travail. Afin d’améliorer le niveau de vie, il est primordial d’aménager l’habitation afin qu’elle reflète le cocon dont on a besoin. Pour ce faire, plusieurs possibilités d’aménagement et de décoration existent. Découvrez ici 6 astuces pour vous sentir bien chez vous. Épurer la décoration Votre maison doit être un havre de paix. Elle ne doit pas être surchargée de bibelots ou d’objets en tout genre. La décoration doit être épurée afin d’apporter de la sérénité. Vous pouvez utiliser des matières réconfortantes et des couleurs douces pour créer une bonne ambiance. Certaines pièces comme la chambre à coucher se doivent d’être dans un style minimaliste et chaleureux. Elles pourront ainsi vous procurer le réconfort recherché. Il est possible de trouver tout pour votre maison dans des magasins ou sur des sites spécialisés. Ainsi, vous pouvez avoir tous vos accessoires de décoration au même endroit. Avoir une ambiance lumineuse pour chaque pièce Pour se sentir bien chez soi, l’éclairage est très important. Un bon éclairage agit sur le bien-être du corps et de l’esprit. Il faut alors donner une ambiance lumineuse pour chaque pièce. En journée, il est conseillé d’utiliser au maximum la lumière naturelle. Pour faciliter son utilisation, vous pouvez placer des rideaux fins, des stores ou des paravents qui laissent passer les éclats du soleil. Pour la soirée, il est recommandé de choisir un éclairage adapté à chaque pièce. La cuisine doit disposer de lampes au plafond pour assurer un éclairage maximal. La salle de bain et le salon doivent disposer de plusieurs lampes assurant à la fois un bon éclairage, mais aussi une certaine intimité. Aussi, il est possible avec l’éclairage de mettre en exergue un détail architectural ou élément décoratif. Adopter un purificateur d’air La qualité de l’air qu’on respire est primordiale pour notre bien-être. En intérieur, il est encore plus important de veiller sur l’air qu’on respire. Il faut alors purifier l’air des impuretés, des résidus de produits chimiques et de la poussière. Pour ce faire, il y a quelques habitudes à adopter. Il faut éviter l’utilisation des produits corrosifs et chimiques et adopter les produits plus naturels et écologiques. Il faut également aérer les pièces de la maison chaque matin pendant 10 à 15 minutes. Toutefois, il est également possible d’installer un purificateur d’air et un diffuseur d’huiles essentielles. Ces éléments aident à avoir une bonne odeur et une ambiance zen dans toute la maison. Optimiser l’espace Pour se sentir bien chez soi et profiter du calme, le sentiment d’espace est essentiel. Il est important de ne pas se sentir à l’étroit, quelle que soit la superficie du logement. Optimiser l’espace permet de gagner de la place. C’est une manière de disposer les objets pour que chaque chose soit à sa place tout en ayant un sentiment de grandeur. Pour y arriver, certaines réalisations doivent être faites. Il faut notamment adapter la taille des meubles à celle de vos pièces. Ensuite, il est mieux d’opter pour des placards modulaires ou des caisses en bois comme lieux de rangement. L’utilisation de meubles convertibles ou multifonctions est également conseillée pour optimiser au mieux son espace.
Il y a 3 ans et 21 jours

Eurobois Awards : le concours qui valorise les innovations et l’ensemble des acteurs de la filière bois

28 innovations en lice pour devenir lauréate de l’édition 2022Cette année, le concours évolue ! Afin d’offrir une meilleure visibilité aux innovations et aux acteurs de la filière, les entreprises pourront présenter leur candidature à travers un pitch sur le plateau TV Eurobois. Autre nouveauté 2022 : la création d’un jury étudiant, qui décernera le prix « Coup de cœur des étudiants ». Autant d’éléments qui font de cet événement un rendez-vous incontournable du salon pour les professionnels de la filière.Qu’est-ce que les Eurobois Awards ?Plateforme de lancement de produits, les Eurobois Awards récompensent le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts.Cette année, le processus d’inscription, ouvert à tous les exposants, a été simplifié pour faciliter la participation des entreprises. Participer au concours offrira aux candidats une visibilité accrue auprès des professionnels de la filière en amont et pendant le salon, avec la présentation de l’ensemble des innovations sur le site web, les réseaux sociaux du salon ainsi que sur l’application Eurobois Connect.Sur le salon, les visiteurs pourront facilement identifier les innovations grâce à une signalétique dédiée.Rendez-vous le 15 juin en fin de journée sur le plateau TV pour la remise des prix.Des pitch et visites des stands pour promouvoir les innovations et défendre les projetsPour valoriser leur candidature, les entreprises auront l’opportunité de présenter leur innovation à travers un pitch de 5 minutes, sur le plateau TV du salon, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. Cette présentation permettra à la fois aux entreprises de rencontrer leur public, mais également de séduire le jury en démontrant leur capacité à défendre leur innovation.Le lendemain, au 2ème jour du salon, le jury se rendra sur les stands des innovations présélectionnées. Ses membres pourront ainsi échanger avec les candidats et découvrir en détail les nouveautés.Les lauréats élus par un jury de professionnels et d’étudiantsComme chaque année, le jury est composé de professionnels de la filière bois (ébénistes, agenceurs, menuisiers, charpentiers…). Dans le but de représenter au mieux tous les publics, la grande nouveauté cette année réside dans la création d’un jury étudiant composé de jeunes en école d’architecture, menuiserie, agencement ou ingénieur.La création de ce jury étudiant permet une appréciation différente et nouvelle des innovations en compétition. C’est également l’occasion pour Eurobois d’intégrer les générations futures dans la filière, qui seront les professionnels de demain. Cette immersion dans le monde professionnel est tout aussi bénéfique aux étudiants, dont la présence sur le salon constitue une première mise en réseau avec les acteurs de la filière. Ce jury remettra un prix spécifique à une entreprise qui sera élue « Coup de cœur des étudiants ».Membres du jury professionnel : Président du jury professionnel : ARNAUD GODEVIN, Directeur de l’ESB – Ecole Supérieure du Bois Membres du jury professionnel : Jérôme CARRAZ Responsable de l'Institut de la Charpente et Construction bois - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceVincent CHARROIN Président - SAS CHARROIN TOITURES, Président de la Chambre Professionnelle « Charpente Toiture » de BTP RHONE – FFBJean-Denis FORTERRE Responsable du service Technique à la CAPEB Auvergne-Rhône-AlpesRaphael HOUSSET Gérant - ATELIER RAPHAELMathieu HUGON Responsable de l'institut européen de la menuiserie, l'agencement et l'ébénisterie - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceLaurent JACQUET Créateur de contenu vidéo, web/Domaine bâtiment, bricolage, maison - BICHON PRODUCTIONJean-François JAILLET Gérant, Jaillet Menuiserie – Membre de la Chambre Française de l‘AgencementXavier LUGINBUHL Directeur Général - Groupe HASAP • Herve MARECHAL Dirigeant agenceur - APPORT ANSELes membres du jury étudiant :Diana ALMERI, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAnge CHARPENTIER, en 2ème année de cycle ingénieur de l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisMathilde DE COURCY, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAmandine FONTAINE, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurFantine KOCH, en 2ème année à l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisCécile SOULIER, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurGéraldine VINCENT, en formation « Architecte d’intérieur designer global de niveau 7 » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurEUROBOIS, sensible à l’avenir de la filière bois Le salon est particulièrement engagé auprès des jeunes générations car elles représentent les professionnels de demain. Conscient que la problématique de l’emploi et la formation est centrale pour la filière bois, le salon accueille le Campus Eurobois. Il s’agit d’un espace ouvert à tous les professionnels, sur lequel les visiteurs pourront rencontrer de potentiels recruteurs et professionnels du secteur. Plus largement, le salon abordera la thématique de l’emploi et de la formation à travers des conférences sur le plateau TV.Zoom sur les innovations présentées cette année Les entreprises candidates ainsi que leurs innovations pour les EUROBOIS AWARDS 2022 sont :PAPERSTONEPremier matériau composite à être fabriqué à partir de papier et de carton 100% recyclés certifiés FSC et imprégnés d’une résine appelée PetroFree. Celle-ci est obtenue en pressant des coquilles de noix de cajou et ne contient donc aucun composé chimique dérivé du pétrole.HI-MACS ASKA BUGATOOL PAPERSTO – Stand : 6L62THERMOFORMING STATION DUO CROSSLOW La station de thermoformage Duo cross-flow de Global est une solution novatrice « Tout-en- un » pour le préchauffage, le thermoformage et les applications de travail du bois. La machine combine une presse sous vide à membrane et un four de préchauffage dans un seul appareil. GLOBAL VACUUM PRESSES – Stand : 6K88MAXIPRESS M Système de piston avec filetage protégé. Le seul serre-joint de marqueterie au monde utilisant ce système Manche ergonomique interchangeable et multiposition Surface de pression avec rainure en V pour tubes et profils Recommandé pour travaux de soudure, plâtre, etc.INDUSTRIAS PIQUERAS SA - Stand : 6G29CLOUEUR AUTONOME PKT Cloueur autonome sans fil pour des pointes jusqu'à 100mm. ALSAFIX - Stand : 6E41STATION D'ENERGIE MOBILE SYS-POWERSTATION La station d'énergie mobile SYS-PowerStation fournit du courant en permanence et en tout lieu. Elle permet d'alimenter tous les outils filaires, toutes marques confondues.FESTOOL France - Stand : 6E51LAMEO Le profilé hybride BRISEO combine l'aspect du bois composite LAMEO renforcé par un insert aluminium. Mixant toutes les caractéristiques de la formulation LAMEO, ses applications sont exponentielles : habillage décoratif de façade, claire-voie, brise-soleil, mobilier urbain, cache bloc technique... BRISEO - Stand : 6J54ELEVATEUR POUR ETAU D'ETABLI ELV ET ELVP Remplace la base tournante grâce à sa rotation possible sur 360 ° - Permet un ajustement de la hauteur de l’étau pour adapter la hauteur de celui-ci à la taille de l’utilisateur - Lutte contre les Troubles Musculo-Squelettiques et évite tout problème de dos dans le cadre d’une utilisation prolongée. VP DOLEX – Stand : 6E60EXEDRA 2 Très innovant et performant, Exedra2 est une évolution du système pour portes escamotables Exedra qui, grâce à une solution de mouvement novatrice, permet l’ouverture simultanée de deux portes jointes. Le système permet ainsi de fermer des espaces de largeur jusqu'à 3m sans rail bas. SALICE France - Stand : 6H44SAFEDETECT Système de capteurs sans contact pour la sécurité de l'opérateur - présenté pour la première fois au public lors de l'EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PLAN DE TRAVAIL VISE LED Solution LED unique pour le positionnement des ventouses - présentée au public pour la première fois à EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PROFIMAT 50 Le moment est venu pour la génération suivante. La nouvelle Profimat : Rabotage et profilage avec la qualité WEINIG. WEINIG – Stand : 5A14 MAXIPRESS E INDUSTRIAS PIQUERAS SA – Stand : 6G29 TEVA 3D Plateforme web de visualisation et validation 3D pour les agenceurs, les cuisinistes et les menuisiers. CABINET VISION France - Stand : 6G12 ASSISTANT PRODUCTION DE WEBCAB L'ASSISTANT PRODUCTION de WEB CAB est un MES consistant à garantir l'exécution effective des opérations de fabrication et à améliorer le rendement de la production.CABINET VISION France - Stand : 6G12 LE TIROIR AVANTECH YOU AVEC SIGNATURE LUMINEUSE Le tiroir AvanTech YOU donne au meuble sa propre signature lumineuse à LED. La mégatendance de personnalisation qui ne cesse de progresser renforce le souhait d’une liberté d’agencement individuelle des meubles de cuisine et des meubles de salon en général. HETTICH France - Stand : 6G60 SECHAGE SOUS ATMOSPHERE CO2 Cette technologie disruptive de séchage permet de sécher avec du CO2 tout type d’essence de bois en quelques jours, en respectant la structure du matériau tout en augmentant significativement sa durabilité. Le bois sera de meilleure qualité, stable et séquestrera naturellement des quantités de CO2. WAYS INDUSTRIE - Stand : 5F44 CRENO CLT-ONE : MACHINE D'USINAGE DE PANNEAUX CLT La CRENO CLT-ONE est dédiée à l'usinage des panneaux CLT, avec une productivité inégalée : en moyenne 30min pour un plancher et 45min pour un mur. Elle permet d'usiner les 6 faces grâce à une architecture innovante combinant tête 5axes, agrégats additionnels et posages flexibles automatisés. LE CRENEAU INDUSTRIEL - Stand : 6B96 BROYEUR DE FEUILLARDS Présentation du programme 3R inventé par La Croix Noble ! LA CROIX NOBLE - Stand : 6F83 DUAL MIXTE OC Le système DUAL MIXTE OC permet la réalisation de menuiseries mixtes bois - aluminium à ouvrant caché au design épuré et avec un vitrage déporté sur l’extérieur. La gamme de tapées compatibles facilite la pose et permet d’augmenter l’apport solaire.JOINT DUAL – Stand : 6E88 OPTICORE AI Un scanner prend une image de la planche à l'aide de caméras, analyse la planche informatiquement et une fois la planche analysée, la solution de découpe la plus profitable pour le client est décidée. C'est pendant la phase d'analyse de la planche que l'IA va rentrer en jeu. WEINIG - Stand : 5A14 ARTEMIS - FRAISES MONOLÈVRES Fraises de haute technicité à destination des enseignistes, menuiseries et des professionnels de la PLV. PRACARTIS GROUPE - Stand : 5F46 COLLECTION CRYSTAL Allier l’élégance du Crystal et le rangement d’intérieur avec notre collection Crystal. Elle mêle nos panneaux de surface RAUVISIO crystal, nos bandes de chants RAUKANTEX et nos systèmes de rideaux d'armoire RAUVOLET crystalline pour créer un design unique.REHAU - Stand : 6H72 LAMES DE SCIES ACCUCUT AccuCut désigne des lames de scie spéciales à largeur de coupe réduite et disposant des développements les plus récents en termes de matériaux de coupe. Ces innovations offrent une durée de vie accrue des batteries des machines électroportatives sans fil. LEITZ France – Stand : 5C20 VIKING ARM Le viking Arm est une troisième main idéale pour le levage, l'abaissement et le serrage d'objets lourds. SCAB - Stand : 6B113 MERIVOBOX Avec MERIVOBOX, il n’a jamais été aussi facile d’offrir de la diversité. Fabriquer des meubles plus facilement et offrir tout de même de la diversité, tel est l’objectif de la plateforme de tiroir métallique MERIVOBOX ! BLUM France – Stand : 6K72 HNC 47.82 Une créativité sans fin et une précision CNC professionnelle pour les amateurs, les bricoleurs, les petites entreprises, les modélistes et les écoles. FELDER GROUP – Stand : 6C114 SUPERFICI MINI P Superfici mini p est un système de pulvérisation à brancher et prêt à l'utilisation (machine plug&play) qui peut être positionné au sein d'une ligne ou utilisé en tant que machine seule. SCM GROUP France – Stand : 5F22 STEFANI X Industrial edgebander designed to offer the highest edgebanding quality on any type of panel and material and to fully meet the needs of a digital, connected and integrated factory. SCM GROUP France - Stand : 5F22
Il y a 3 ans et 29 jours

Pour les 190 ans du Groupe Blanchon, rencontre avec Guillaume Clément, Président Directeur Général

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Blanchon ?Guillaume Clément : Le Groupe Blanchon a été fondée il y a 190 ans afin de fournir des solutions fiables pour la protection, la décoration, l'entretien et la rénovation du bâtiment, de l'habitat et des lieux de vie, avec un focus particulier sur le bois utilisé en intérieur (parquet, boiseries, meubles) et en extérieur (terrasses, bardages). Le groupe développe, fabrique et commercialise une vaste gamme de vernis techniques, de produits de finition et de peintures, en restant toujours à la recherche de nouvelles innovations. Nous sommes partenaires des utilisateurs, des négoces bois et matériaux et des grossistes peinture, des industriels de revêtements sols et des grandes surfaces de bricolage.En raison de notre longue histoire en France nous restons attachés à une production locale de qualité. Nous comptons actuellement 420 collaborateurs dans le groupe dont 250 en France et nos 3 plus grandes usines se situent en région Rhône-Alpes. Nous vendons plus de 10000 références, à plus de 8500 clients dans 55 pays, avec une présence forte en Europe. Notre très puissante implantation en France nous permet de nous développer à l’international avec ambition et détermination. Le développement international reste un enjeu stratégique pour l'entreprise et nous projetons de réaliser à terme 50% de notre chiffre d'affaires à l'export. En 2020 nous avions un chiffre-d'affaires de 75 millions d'euros, en 2021 nous avons dépassé les 100 millions de CA et nous nous sommes donnés un objectif de 150 millions de CA en 2025.Batinfo : Nouveaux produits verts, développement en Europe, nouvelle identité graphique... ce 190e anniversaire est-il le début d'une nouvelle ère pour le groupe ?« Protéger c’est dans notre nature » depuis 190 ans...Le Groupe Blanchon a évidemment rencontré plusieurs défis depuis sa création et notamment avec les changements en lien avec la prise de conscience écologique de la fin du XXème siècle. L'arrêt des solvants dans les années 90 a par exemple été un challenge pour nous qui produisons des vernis et des peintures. Mais cela nous a amené à développer notre technologie biosourcée, à lancer une démarche RSE et aujourd'hui plus d'une centaine de nos produits bénéficient de l'Écolabel Européen.Depuis de nombreuses années maintenant, nous nous sommes engagés dans une démarche éco-responsable pour limiter autant que possible notre empreinte environnementale. Nous misons notamment sur l'éco-conception en privilégiant des formulations en phase aqueuse, des matières premières renouvelables et des produits à faible émissions de Composés Organiques Volatiles (COV). Nous produisons dans des usines efficientes, propres et respectueuses de l'environnement, sans rejets dans l'eau, l'air ou le sol, en veillant à un bilan carbone mesuré et en réduisant ou supprimant de façon drastique les solvants. Les consommateurs ont également un rôle à jouer dans cette démarche écologique et c'est pourquoi nous fournissons des conseils sur la bonne utilisation des produits, des recommandations données aux utilisateurs pour protéger l'environnement et nous incitons à privilégier la rénovation plutôt que le remplacement. Valoriser les emballages recyclables, le tri sélectif et le retraitement des déchets en filière spécialisée sont évidemment des points clés pour limiter notre impact sur l'environnement de la création de nos produits à leur fin de vie.Le développement à l'international relève aussi du défi pour une entreprise française privilégiant la production locale. Nous nous développons en Angleterre, en Pologne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et partout en Europe. Pour l'instant 60% de notre chiffre-d'affaires vient de la France et 40% de l'Europe mais nous créons de nouvelles équipes régulièrement pour augmenter notre présence à l'étranger.Mais le futur s'avère aussi jonché d'obstacles. Comme dans beaucoup de métiers liés à l'artisanat ou au BTP, attirer des jeunes talents est difficile. Nous devons trouver une solution pour rendre nos métiers à nouveau attractifs. Face à ce défi que représente le recrutement et la conservation du savoir-faire des artisans qui travaillent avec nos produits, créer une académie pour les professionnels puis pour les particuliers dans un second temps peut être une solution à envisager.Batinfo : Quelles sont vos ambitions pour l'avenir ?Pour assurer la pérennité du Groupe, et relever les enjeux environnementaux de notre planète, une évidence : proposer des produits toujours plus performants, éco-responsables et consolider la présence de nos marques sur le plan international. Notre modèle économique, bâti sur 3 activités complémentaires –le grand public, les professionnels du bâtiment et les fabricants industriels de revêtements de sols- doit continuer à s’exporter partout dans le monde. Nous avons accéléré nos implantations en Belgique et aux Pays-Bas avec les acquisitions de Ciranova et de Rigo Verffabriek au cours des 10 derniers mois. L’Europe est notre maison commune et le Groupe Blanchon a vocation à en devenir l’un des leaders incontournables dans l’offre de solutions durables de produits de protection pour les matériaux bois notamment.
Il y a 3 ans et 29 jours

Un nouveau nuancier Acova pour de nouvelles inspirations

Inventeur du radiateur décoratif en 1964 et du sèche-serviettes en 1978 en France, ACOVA a été la première marque à proposer ses produits en couleur afin de les harmoniser, avec style, à la décoration intérieure de l’habitat. Aujourd’hui, Acova s’associe à Juliette Baumgartner, architecte coloriste renommée, pour renouveler son offre couleur et proposer de nouvelles inspirations intemporelles ou tendances. Fruit de cette collaboration, un nuancier riche de 46 teintes, déclinées au travers de 5 univers décoratifs, élaborés à partir d’une analyse de l’évolution des modes et des espaces de vie, du design et des matériaux utilisés dans le bâtiment. La crise sanitaire a accentué l’engouement des Français pour l’aménagement de leur habitat, le considérant comme un lieu de refuge. Leur leitmotiv à cela : se sentir bien chez soi. C’est ainsi, qu’en fonction des aspirations et des styles de vie de chacun, la couleur a pris de plus en plus d’importance dans la décoration que ce soit pour agrandir ou illuminer un espace ou créer une atmosphère agréable. Peinture, tissus, accessoires et équipements participent à cet équilibre tant recherché. Un concept basé sur des tendances décoratives durables Dans ce contexte, Acova a souhaité renouveler son nuancier et s’est entourée de l’expertise de Juliette Baugartner, consultante en architecture et spécialiste des tendances colorielles. « Acova étant déjà synonyme de couleur, la nouvelle palette a été travaillée dans un esprit de continuité. En me basant sur une analyse de l’évolution des modes et des espaces de vie, des matériaux, du design des objets et en tenant compte qu’un radiateur n’est pas un équipement que nous changeons souvent, j’ai recherché un équilibre entre couleurs tendances et intemporelles. Lors du choix d’un radiateur et de sa finition, je me suis aussi demandé avec quel type de robinet, de céramique, de carrelage ou d’accessoire il serait associé afin que le particulier profite longtemps de celui-ci », explique Juliette Baumgartner. Un équilibre entre couleurs chaudes et froides Divisé en tons chauds et froids, le nouveau nuancier se compose de 46 couleurs teintées d’élégance dont 25 inédites en finitions mates, brillantes ou métalliques (Cement Grey, Olive Green, Terracotta Faded, Champagne, Gentian Blue, Pigeon Blue, Blue Night…) pour offrir une sélection tout à fait en phase avec les aspirations des consommateurs d’aujourd’hui. 5 univers décoratifs inspirants pour choisir la couleur de son radiateur Pour inspirer et accompagner les particuliers et les professionnels, Acova propose de sélectionner la couleur de son radiateur au travers de 5 univers décoratifs, chacun reflétant une ambiance unique, définie par Juliette Baumgartner. A partir de ces 5 déclinaisons, Acova invite ainsi le particulier à se projeter dans des harmonies de teintes, de matériaux et de style qui lui ressemblent le mieux : La douceur du cocon Minimalisme, pureté et simplicité sont les maîtres mots de cet univers dans lequel la maison et la salle de bain sont des lieux de repos dans lesquels se ressourcer est essentiel. Les blancs (Pure White, Cream, …), les tons brun clair (Champagne) et gris (Telegrey) associés à des matières naturelles (le bois), des surfaces en métal brossé (le laiton) sont la clé d’un environnement sobre et confortable, dédié à la détente. La chaleur de la terre Tous les amoureux de la terre vont se retrouver dans cet espace dans lequel les nuances d’ocre, de terracotta, de rouge brique (Ruby Red) et de brun (bronze, brown quartz) réchauffent les pièces. Du séjour à la cuisine, en passant par la chambre et la salle de bains, elles créent une ambiance chaleureuse, intemporelle et au charme authentique. Côtés matériaux et textiles, le bois et le lin restent des valeurs sûres. Invitation à l’évasion Des atmosphères raffinées caractérisent cet univers. Les finitions brutes contrastant avec des intérieurs raffinés créent une expérience multi- sensorielle. Les teintes graphites (Titane, Telegrey 2) et taupe (Beige Grey) accentuées par les palettes de bleus (Blue Night, Gentian Blue) permettent de concevoir un espace tranquille et serein propice à la rêverie et l’évasion. L’esprit de la nature Renouer avec la nature, tel est le credo ! Les tonalités vertes (Olive Green, Reseda Green) qui investissent les murs, les sols, en passant par les radiateurs sèche-serviettes reflètent le désir d’un environnement naturel. Leur association avec des couleurs nude (Edelweiss), brun clair (Beige Quartz) et gris (White Aluminium) favorisent l’harmonie et la tranquillité. La matière à l’état brut Inspiré par l’architecture brutaliste, cet univers met en scène des formes géométriques anguleuses, des matériaux bruts comme le béton, des finitions noires mates, des accessoires en métal brossé. L’utilisation d’une seule matière crée une homogénéité visuelle et donne une continuité à l’espace. En total look (Black Quartz, Anthracite Grey) ou en contraste avec des tons bruns naturels (Brown Quartz, Concrete Grey), l’intérieur de l’habitat adopte une ambiance contemporaine, masculine. En complément des 46 couleurs du nouveau nuancier Acova, les 5 univers décoratifs sont présentés sur le site internet, dans les guides d’aide au choix et sur les PLV de la marque en salles d’exposition. De quoi laisser aux particuliers et professionnels (architectes, designers, artisans) exprimer leur créativité et harmoniser parfaitement les radiateurs et radiateurs sèche-serviettes à tous les intérieurs, des plus classiques au plus modernes ! http://www.acova.fr/
Il y a 3 ans et 33 jours

Le projet “Empreinte” impressionne la 3D

A Beaucouzé (49), dans le quartier des Echats, l’impression 3D a permis la construction d’une maison atypique. [©Empreinte] A Beaucouzé (49), dans le quartier des Echats, l’impression 3D a permis la construction d’une maison atypique. Livré le 28 avril dernier, le logement offre un espace de 130 m2 répartis en 2 étages. Il est un témoin de l’évolution du secteur vers les nouvelles technologies. Et c’est le projet “Empreinte”, piloté par l’Entreprise Générale du Bâtiment (EGB), qui en est à l’origine. Il regroupe une vingtaine d’acteurs du milieu (TPE, PME…) réunis pour bâtir une maison plus écologique et respectueuse de l’humain. Une façon de laisser une “empreinte” positive dans l’histoire de la construction. Ainsi, ce projet constitue le premier test du projet permettant de s’interroger sur les trajectoires possibles de l’impression 3D. L’impression 3D pour décarboner En ce qui concerne la réalisation, Batiprint3D a imprimé les murs de toutes les pièces en mousse de polymère. Le matériau a d’ailleurs été conçu à partir de 13 000 bouteilles de plastique recyclées. Et permet de réduire de 25 % la consommation énergétique de la maison. Anjou Béton a ensuite fourni un béton bas carbone, issu de granulats recyclés (fournis par Néolithe) à partir de 20 t de déchets de chantier, coulé dans cette ossature. Au niveau de la toiture, les artisans de ACB Constructions ont livré un toit entièrement préfabriqué en atelier. Lire aussi : Impression 3D béton : “Home sweet home” Ce dernier, s’articulant autour d’un bac acier, permet de recueillir l’eau de pluie qui servira pour alimenter une partie de la maison et l’arrosage du jardin. Il est aussi isolé avec de la fibre de bois, connue pour ses propriétés thermiques et acoustiques. Enfin, l’entreprise Terra Innova a apporté ses compétences pour permettre de réutiliser les terres extraites du chantier sur des terrains agricoles voisins. Par ailleurs, les acteurs du projet “Empreinte” avaient prévu un espace de visite directement sur le chantier, aménagé en hauteur pour ne pas gêner le travail. Les plus curieux pouvaient découvrir la technologie de l’impression 3D en action. Mais cette visite visait avant tout à montrer qu’une nouvelle façon de construire plus respectueusement et plus durablement est possible.
Il y a 3 ans et 34 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance au 1er trimestre 2022 malgré un contexte incertain et la menace de l'inflation

Malgré la conjoncture encourageante, la CAPEB reste néanmoins très préoccupée pour les mois à venir en raison de la hausse continue du coût des matériaux (+18% au 1er trimestre 2022) et de l’énergie ainsi que des tensions sur l’approvisionnement en matériaux et équipements. L’artisanat du bâtiment, qui a créé 26.000 emplois nets sur le marché du travail en 2021, pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeurait favorable toute l’année.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Si les indicateurs d’activité de ce 1er trimestre sont au vert, le contexte économique et géopolitique reste une source de très grandes inquiétudes pour les entreprises artisanales du bâtiment. Elles sont impactées par les conséquences de la guerre en Ukraine, comme beaucoup, notamment en termes d’approvisionnements et de prix. Cela étant, elles sont malgré tout au rendez-vous de la croissance en ce début d’année. Notre objectif en 2022 est de maintenir leur activité et leurs emplois. Nous travaillons à des solutions pour les y aider et ferons des propositions dans le cadre des Assises du bâtiment annoncées par Bruno Le Maire lors de notre Congrès le 22 avril dernier, et que nous attendons avec impatience ».Conjoncture du 1er trimestre 2022 : une croissance encourageanteActivité globale dans l’artisanat du bâtiment : l’activité globale des entreprises artisanales du bâtiment enregistre une hausse de +3,5%, par rapport au même trimestre de l’année précédente.Une croissance dans le neuf – Avec +3% de croissance (comme au 1er trimestre 2021), la construction neuve progresse notamment en maison individuelle. Une conjoncture positive portée par les mises en chantier en hausse de +12,8% (390.700 logements soit 44.200 de plus qu’au 1er trimestre 2021). Autre indicateur favorable, le nombre de logements autorisés en hausse de 24% sur l’année en février 2022 (484.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 93.700 de plus qu'au cours des 12 mois précédents).Néanmoins, ces chiffres positifs doivent s’apprécier en regard du niveau d’activité de la période de référence (mars 2020 à février 2021) qui était particulièrement bas en raison du premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. S’y ajoute l'entrée en vigueur de la Réglementation Environnementale 2020 au 1er janvier 2022 qui a provoqué un nombre exceptionnel d'autorisations de logements individuels accordées en février 2022 (+20,5%), suite aux permis déposés en décembre 2021.Une croissance dans l’ancien qui se poursuit – L’activité en entretien-rénovation enregistre une croissance de +4% en comparaison avec le 1er trimestre 2021 et profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements qui progressent de +4,5% au 1er trimestre 2022 soutenue notamment par les aides de « MaPrimeRenov’ ».Activité régionale – Au premier trimestre, les écarts de croissance entre les régions se sont légèrement accrus et se situent entre +2% et +4,5%. La région PACA-Corse, avec une hausse de 2%, se situe un peu en retrait de la moyenne nationale. En revanche, cinq régions affichent des hausses au-dessus de la moyenne nationale : la Bretagne et Centre-Val de Loire (+4,5%), mais aussi le Grand Est, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine (+4%).Activité globale de l’artisanat du bâtiment en volume +3,5% au 1T2022Tendance annuelle : +11,2% (du 1T21 au 1T22)Travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4,5% au 1T2022Tendance annuelle : +14% (du 1T21 au 1T22)Construction neuve(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+3% au 1er trimestreTendance annuelle : +9% (du 1T21 au 1T22)Entretien-amélioration(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4% au 1er trimestreTendance annuelle : +12,5% (du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’emploi reste dynamique L’artisanat du bâtiment a créé 26.000 emplois sur le marché du travail en 2021 et pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeure favorable jusqu’à la fin de l’année et si les freins à son développement sont levés, à commencer par la simplification des démarches administratives et réglementaires.Intentions d’embauche : la tendance en début d’année était plutôt favorable aux créations d’emplois. Pour autant, même si le nombre d’entreprises prévoyant d’embaucher ou de maintenir leurs emplois était significatif fin 2021- début 2022, la guerre en Ukraine et ses conséquences pourraient conduire les professionnels à être plus prudents vis-à-vis de leurs recrutements.Augmentation des prix et difficultés d’approvisionnement (Etude CAPEB/Xerfi avril 2022)Conséquences d’une combinaison de plusieurs facteurs (crise sanitaire, guerre en Ukraine…), la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement continuent de peser sur l’activité de l’artisanat du bâtiment. Afin de mesurer concrètement leurs conséquences, la CAPEB a souhaité renouveler en avril 2022 l’étude qu’elle avait déjà menée en juillet 2021 et en janvier 2022 auprès de 1.700 entreprises artisanales du bâtiment.Les résultats montrent une forte accélération de la hausse moyenne du prix des matériaux ces derniers mois (+18% au 1er trimestre 2022). De nouveau ce trimestre, la menuiserie-serrurerie est l'activité qui connaît la plus forte hausse (de +21,5%), causée notamment par l'envolée du prix du bois et de l'acier. Si la hausse touche toutes les entreprises, seules 60% d’entre elles déclarent la répercuter, au moins pour partie, auprès de leurs clients (contre 45% en janvier 2022). En effet, en moyenne, ces entreprises ne répercutent pas la totalité des hausses mais le font à hauteur de 43% (contre 33% en janvier 2022). Pour information, en moyenne, le poids des achats des matériaux et matériels représente 30% des charges d’une entreprise dans le bâtiment.56% des entreprises déclarent que les délais d’approvisionnement et la pénurie des matériaux posent des difficultés de production et d’organisation, notamment des modifications de plannings et des réorganisations des équipes. Les entreprises interrogées restent toutefois plutôt optimistes : 53% d’entre elles déclarent envisager une stabilité de l’activité dans les 6 prochains mois, 31% déclarent une activité en hausse et 16% une activité en baisse.Conjoncture de l’Artisanat du Bâtiment au 1er trimestre 2022, constats complémentaires : La croissance de l’activité en ce début d’année profite à l’ensemble des corps de métiers avec des évolutions comprises entre 3 et 4%. Les travaux d’électricité affichent la croissance la plus dynamique avec 4%, tandis que la hausse atteint 3,5% (conforme à la moyenne nationale) pour la menuiserie-serrurerie, l’aménagement-décoration-plâtrerie et la maçonnerie. Les travaux de couverture-plomberie-chauffage connaissent une progression légèrement plus modérée avec une hausse de 3%.La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment se dégrade : le solde d’opinions s’établit à -12 points avec 20% des entreprises déclarant une détérioration de leur trésorerie et 8% une amélioration. A noter également que 15% des entreprises font état de besoins de trésorerie (contre 8% au même trimestre de l’année précédente) et 62% d’entre elles déclarent un besoin supérieur à 10.000 €.Le nombre de jours de carnets de commandes s’élève à 103 jours début avril, soit une progression de 12 jours par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance laisse supposer une bonne dynamique d’activité pour les prochains mois malgré un certain nombre de tensions sur la production.Au 1er trimestre 2022, 40% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 5% une hausse, soit un solde d’opinions de -35 points, en forte baisse par rapport au même trimestre de l’année précédente (-1 point).Un solde d’opinion stable concernant le travail en sous-traitance : tout en restant inférieur à sa valeur du début d’année 2021, le poids des entreprises réalisant de l’activité en sous-traitance se stabilise à hauteur de 14%, soit une valeur comparable à celle du premier trimestre de l’année 2020.19% des entreprises déclarent travailler pour les collectivités locales (contre 14% au premier trimestre 2022).
Il y a 3 ans et 34 jours

Avec Floorify, jetez un coup d'œil dans les chambres d'étudiants les plus branchées

Floorify est le meilleur des deux mondes : l'aspect unique du terrazzo et tous les avantages des revêtements de sol en vinyle rigide. Ce sol n'est pas seulement beau, il est aussi résistant et économique. Comment ne pas aimer ? C'est également ce qu'ont pensé Tom Platteeuw et Kenneth De Smet, les jeunes propriétaires du logement pour étudiants KOTanique à Malines. KOTanique a été entièrement rénové en 2021 et se compose de 6 chambres étudiantes branchées, avec sanitaires privés, une cuisine commune entièrement équipée et un espace de détente confortable.Pour KOTanique, ils étaient à la recherche d'un sol esthétique, résistant et facile à utiliser. Ils ont choisi le sol en vinyle Verona pour donner une touche ludique à l'intérieur de la maison d'étudiants. Le copropriétaire Tom – qui est également architecte et a dirigé la rénovation – a déjà reçu de nombreux échos positifs vis-à-vis du revêtement de sol Verona. Le design s’est avéré déterminant et s’inscrivait parfaitement dans le reste de son projet. En raison de la nuance de couleur naturelle des carreaux de terrazzo, le sol peut difficilement être distingué d'un véritable sol en terrazzo. " En outre, le fait que le motif soit moucheté est très pratique car le revêtement de sol paraît moins vite sale. Le choix parfait pour notre maison d’étudiants ! "Les étudiants font un usage intensif de la cuisine et de la salle à manger communes. Dès lors, ils voulaient un revêtement de sol qui soit robuste, doux et silencieux, facile à nettoyer et simple d’utilisation. Bienvenue Floorify!" Floorify s'est avéré être le choix idéal pour notre rénovation. Le fait que nous puissions également poser le revêtement de sol facilement et rapidement nous-mêmes était également très appréciable. Nous avons ainsi gagné du temps et économisé des coûts d’installation supplémentaires. "Tom est ravi de son choix de revêtement de sol pour Kotanique. "Le design jeune et frais convient à la fois au Kotanique et à ses jeunes résidents ! Nous recevons sans cesse des échos très positifs concernant notre revêtement sol Verona. Je recommande certainement Floorify à mes clients." Vous avez de l'inspiration pour donner un nouveau look à votre intérieur existant ou à votre projet ? Avec un sol en vinyle de Floorify, vous obtenez le même aspect et la même sensation que le terrazzo, le bois ou le béton. Visualisez les sols Floorify en grand format chez un revendeur près de chez vous ou commandez des échantillons gratuits rapidement et facilement sur le site www.floorify.com.
Il y a 3 ans et 35 jours

Dispano lance une gamme de poutres contrecollées 100% bois français

L’enseigne répond ainsi à une demande croissante de ses clients charpentiers qui souhaitent favoriser une consommation locale. Elle anticipe par ailleurs d’éventuelles pénuries en garantissant la disponibilité d’un produit conçu entièrement en France. Un engagement éthique et responsableDispano a toujours privilégié l’usage de bois issus de forêts gérées de manière durable et a fait certifier l’ensemble de sa chaine de contrôle par l’organisme certificateur Bureau Veritas. Pour les bois non certifiés, qui figure pour une part minime à son catalogue, l’enseigne s’impose également une exigence forte. Les bois sont refusés par ses spécialistes dès lors qu’il est impossible d’obtenir la preuve de leur légalité. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan d’action FLEGT (Forest Low Enforcement Governace and Trade[1]). Dispano est donc titulaire de la double certification FSC® et PEFC™.Avec cette gamme 100% bois français, Dispano franchit un pas de plus dans ses engagements. Une gamme 100 % bois français pour une parfaite traçabilitéLa gamme de poutres contrecollées proposée par Dispano provient de forêts jurassiennes, certifiées PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières). Les poutres sont assemblées dans une usine française. Il s’agit de sapin-épicéa, intervenant dans la composition d’un grand nombre de produits. La gamme 100 % bois français distribuée aujourd’hui par Dispano est utilisée pour le bois de charpente ainsi que pour des maisons à ossatures bois, dans un cadre intérieur uniquement puisque le bois n’est pas traité.L’enseigne dispose de 6 références de poutres de tailles différentes, disponibles dans les 40 agences Dispano sous un délai d’une dizaine de jours.Avec cette gamme, Dispano bénéficie d’une vision totale sur la traçabilité du produit et sur toute la chaîne de production, de la forêt au produit fini. L’enseigne peut ainsi garantir à ses clients une disponibilité des produits et s’engager sur des délais fiables, évitant ainsi tout risque d’interruption de chantiers. Elle répond aussi à une véritable tendance de fond qui tend à privilégier de plus en plus de produits locaux dont la production est parfaitement maîtrisée.[1] Application des règlementations forestières, gouvernance et commerce. Le FLEGT vise à :Dans les pays producteurs de bois : contrôler l’exploitation des forêts pour combattre l’illégalité par la mise en place d’Accords de Partenariat Volontaires (APV) entre les pays producteurs et les pays de l’UE.Dans les pays de l’UE : supprimer le commerce de bois illégal grâce au RBUE (Règlement sur le Bois de l’Union Européenne) qui fixe les obligations pour les opérateurs qui mettent du bois et des produits dérivés sur le marché européen. Il s’applique depuis le 3 mars 2013.
Il y a 3 ans et 37 jours

Dans le Morbihan, des sans-abri construisent des "tiny houses" pour y habiter

Pascal, 52 ans, n'est pas peu fier. Il va désormais habiter une "tiny" qu'il a lui même en partie aménagée. "C'est parfait. J'ai déjà habité en caravane. Là c'est mieux", dit-il de sa voix timide en dévoilant sa nouvelle "maison" d'une vingtaine de m2, avec douche, toilettes, cuisine, mezzanine et table dépliante, où l'on sent les effluves du bois de hêtre. "C'est un changement total. Ici, on est plus libre (que dans un immeuble), on sort tout de suite dehors".A l'origine de cette initiative, un appel à projet de la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) fin 2020. L'objectif est de proposer "une forme d'habitat pour des personnes très désocialisées et en grande marginalité", explique Simon Robitaille, qui pilote le projet des "tiny" à l'Amisep, association bretonne de lutte contre la précarité. "L'idée a été de combiner le logement et une activité sur site. On est ainsi parti sur cette idée originale de faire de l'auto-construction de tiny house".En cette journée de printemps, non loin de l'hippodrome et face à une rangée de maisons aux haies bien taillées, une poignée d'hommes s'activent sous le hangar appartenant à l'Amisep, où est accroché un drapeau de Bob Marley. Du lundi au vendredi, de 8H30 à 16H30, ils peuvent venir travailler bénévolement à la construction d'une tiny, avec l'objectif d'en construire huit en trois ans.Le cadre est volontairement souple et accueillant, avec repas offert le midi. "Certains sont tous les jours là tandis que d'autres arrivent tout feu tout flamme et ne reviennent pas. C'est un dispositif qui doit permettre d'accueillir des gens qui ne trouvent leur place nulle part", rappelle M. Robitaille.Alors qu'un vieux transistor crache du Dire Straits, ils sont plusieurs à couper des panneaux de bois et à les plaquer en dessous de la charpente, sous le regard de Bastien, l'éducateur technique. "J'essaye d'évaluer chaque personne et de répartir les tâches selon les capacités de chacun", explique-t-il."Une reconstruction"La tiny, déjà bien avancée, devrait être habitable début juillet, après quatre mois de travaux, pour un coût avoisinant les 25.000 euros.Une facture défiant toute concurrence dans une région prisée où "le foncier est en tension", note Frédéric Le Poul, directeur du pôle précarité à l'Amisep. "C'est à la fois une construction mais aussi une reconstruction pour eux", analyse-t-il.Ainsi certains, emballés par ces adorables petites maisons mobiles, ont retrouvé l'envie de se lever. "J'ai eu une phase difficile et une addiction... Les tiny m'ont permis de me remettre dans le bain physiquement et mentalement", analyse Benoit, qui a même obtenu un contrat d'insertion.Alister, visage marqué par les épreuves de la vie, se sent à l'aise dans cette ambiance. "Je préfère être ici et participer à ce projet et ça me fait des horaires. Pendant ce temps je fais pas de bêtise...Sinon je serais à Vannes en train de zoner", admet-il.Certes, d'autres n'ont pas souhaité s'investir dans le projet, rechignant à travailler bénévolement et sans avoir l'assurance d'occuper la "tiny". Car le choix de l'heureux locataire, qui devra s'acquitter d'une participation financière modique, sera fait in fine par le Service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO) de Vannes. Conditions sine qua non: avoir participé au chantier et ne pas trouver de solution d'hébergement "classique". Benoit la contemple déjà avec envie et fera une demande pour l'occuper. "Car je l'aime bien, elle a un côté un peu cabane sauvage, j'espère que l'une des huit sera pour moi!", glisse-t-il, soulignant que ce type d'habitat correspondait au profil de gens comme lui.
Il y a 3 ans et 39 jours

"Le lac Tanganyika vomit" : au Burundi, l'eau monte et déplace les populations

Un jour d'avril 2020, en rentrant de son travail quotidien dans les champs, elle a pourtant découvert sa maison submergée par le lac, dont le niveau monte sur fond de dérèglement climatique."J'ai crié : mes enfants, mes enfants, mes enfants !", se souvient cette mère célibataire en mimant un geste de désespoir."Les enfants étaient emportés par les eaux, mais des gens qui savent nager les ont repêchés (...) et ils me les ont ramenés", poursuit-elle. Tous furent sauvés.Amissa raconte son histoire depuis le camp de Kinyinya II, situé à quelques kilomètres derrière Gatumba, qui accueille plus de 2.300 personnes déplacées par les inondations.En journée, un soleil de plomb écrase cette succession de tentes blanches siglées IOM, l'Organisation internationale pour les migrations de l'ONU, et laisse place le soir à un froid humide et mordant. Dans chaque allée, des dizaines d'enfants tournent en rond.Avant, "on cultivait, on faisait des travaux qui nous aidaient à survivre, mais depuis que nous sommes ici on ne fait rien", raconte quelques centaines de mètres plus loin Lea Nyabenda, arrivée elle aussi il y a deux ans."La vie (est) misérable, l'hébergement et le manque de nourriture m'angoissent. Dormir dans un endroit pareil alors que nous avions une belle et grande maison...", regrette cette femme de 40 ans, également mère de 10 enfants.FantomatiqueLea accepte de retourner voir son ancien logement à Gatumba, une ville qui ces dernières décennies se développait tous azimuts, dynamisée par le commerce avec la toute proche RD Congo. Même les zones jouxtant les flots, pourtant inconstructibles, ont vu pousser des quartiers.Mushasha, le quartier de Lea, est aujourd'hui un marécage où alternent des bras de lacs envahis de hautes herbes et des maisons – certaines miraculeusement intactes, d'autres abandonnées, voire totalement en ruine."C'est ici qu'était ma maison", lâche-t-elle en s'arrêtant devant un monticule de terre et de morceaux de bois. "Là c'était deux chambres, là une chambre, là-bas une autre et cette partie-là, c'était le salon"."J'évite de venir ici, par crainte de sentir la tension monter en moi." Fantomatique, le quartier ne compte plus qu'une poignée d'habitants. Les dégâts vont bien au-delà des seules habitations."Il y a des écoles qui ont été détruites, des commerces (...) Il y a aussi des champs, des cultures qui ont été inondés", détaille sur place Geoffrey Kirenga, directeur pays de l'ONG Save the Children, qui vient en aide aux familles déplacées et à celles qui ont choisi de rester.Quelque 65% des déplacés de Gatumba sont des enfants. Beaucoup n'ont plus accès à l'école et certains ont commencé à travailler pour nourrir leur famille."Certains enfants se mettent à pêcher, ce qui est dangereux, ce n'est pas protégé et ça les expose aux blessures physiques", ajoute-t-il, en jetant un oeil inquiet aux eaux peuplées, dans cette zone, d'hippopotames et de crocodiles.Save the Children anticipe une détérioration de la situation cette année, alors que débute actuellement la saison des pluies au Burundi.Bujumbura menacéeLe pays, densément peuplé et classé par la Banque mondiale comme le plus pauvre au monde en PIB par habitant, a connu plusieurs vagues d'exode en raison des conflits qui l'ont secoué. Aujourd'hui, la menace change. Près de 85% des 113.000 déplacés internes le sont en raison de désastres naturels, selon l'OIM, qui souligne que le Burundi est un des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique.Les relevés météorologiques des dernières années montrent ainsi une intensification des chutes de pluies, torrentielles notamment, notent les experts.Outre des élévations "cycliques" du niveau de l'eau historiquement observées, la montée des eaux s'explique par la pollution des multiples rivières qui se jettent dans le Tanganyika, souligne Albert Mbonerane, ancien ministre de l'Environnement et ardent défenseur de l'écosystème du lac.Cette pollution menace de boucher l'unique voie d'écoulement, côté congolais, du deuxième plus grand lac d'Afrique.De fait, les flots n'ont plus reflué ou presque depuis 2020."Quand je vois tous les déchets solides, tout ce qu'on jette dans ces rivières (...) Le lac est en train de vomir pour dire +mais qu'est ce que vous voulez que je fasse ?+", pointe-t-il.A l'est de Gatumba, la capitale économique Bujumbura étire ses quartiers, restaurants, port et aéroport autour du lac.Des parcelles sont inondées et la moitié d'une quatre-voies qui longeait la rive est désormais fermée, rappelant la menace constante qui plane sur la plus grande agglomération du Burundi."Parfois, quand nous parlons d'environnement, on dirait que ce sont des histoires qu'on raconte alors (que) les réalités sont bien là", se désole Albert Mbonerane.
Il y a 3 ans et 41 jours

Maison Empreinte : bilan et retour d’expérience d’un chantier pas comme les autres

Pour réinventer la construction, la force de l’innovation collectiveEmpreinte a été lancé par ERB, Entreprise Générale du Bâtiment située à Chalones (49), en septembre 2020. Dès les premiers mois, le collectif a bousculé les codes du secteur.« Pour repenser l’habitat, Empreinte a misé dès la conception sur le collectif : les partenaires se sont réunis pour questionner les processus traditionnels du secteur et faire gagner en performance le déploiement des expertises de chacun. Une étape décisive qui reste aujourd’hui une innovation méthodologique inédite » relève Michel Ballarini - DG d’Alter, aménageur de l’écoquartier des Echats III de Beaucouzé, dans lequel a été construite la maison.Le chantier a été lancé au printemps 2021 et a été ouvert aux professionnels du secteur comme au grand public, pour permettre une appropriation la plus large possible et de la démarche. Plus de 1000 visiteurs s’y sont rendus.« Empreinte a voulu réunir les acteurs qui partagent l’envie de repenser les impacts de la construction et de l’habitat. Ce premier chantier a été un démonstrateur, un test grandeur réelle de méthodologies, de technologies et de déploiement de matériaux. Il nous a montré que changer nos manières de construire était possible, et qu’ensemble ces changements nous font gagner en performances » explique Thomas Grenouilleau, président d’ERB et porteur du projet Empreinte.Le chantier s’est terminé en mars 2022, permettant de partager un premier retour d’expérience.Penser l’empreinte globale de l’habitatLe projet Empreinte s’est concentré sur quatre grands axes de travail : l’innovation collective, l’intégration du numérique, l’économie circulaire et la place de l’habitant. C’est ainsi l’empreinte globale de la construction, des chantiers et de l’habitat sur l’environnement qui a été repensée« L’innovation pour l’innovation n’a pas d’intérêt en soi. Nous avons fait en sorte que les différentes opportunités ouvertes par le numérique, comme la réalité 3D ou l’impression additive, ou par les matériaux sélectionnés permettent d’arriver à une amélioration globale de l’empreinte de la maison sur l’environnement, tant sur le plan de la gestion des déchets, que de la consommation énergétique ou que de son insertion dans l’écosystème du quartier » poursuit Thomas Grenouilleau.Par exemple, le chantier a permis de tester l’industrialisation sur site : au lieu de fabriquer en usine et d’assembler ailleurs, les robots sont venus sur le chantier pour monter les murs en impression additive (impression 3D). Une technique qui permet aussi de limiter le gaspillage de matière, calculée au plus près des besoins.L’étape de sélection des matériaux a cherché à privilégier les propositions qui répondaient à la fois à la démarche d’innovation durable et aux besoins établis par les études d’ingénierie. Une sélection pragmatique qui a permi de rassembler des matériaux biosourcés (argile, liège, bois…) mais aussi issus de l’économie circulaire (granulats, peinture…). La structure est faite en mousse PET issus de bouteilles recyclées, dans laquelle a été coulé du béton bas carbone.Une nouvelle étape pour la révolution de la constructionCe chantier hors norme a d’abord été un laboratoire, un terrain dédié à la révolution que doit opérer le secteur de la construction pour rester en phase avec les enjeux qui s’imposent à elle. 20% des émissions de carbone proviennent en effet du secteur, qui doit faire face à une demande sans cesse croissante.« ERB a proposé de mettre à notre disposition la maison Empreinte. Nous réfléchissons à en faire un espace dédié à la transition écologique et à toutes les questions que celle-ci soulève. Cela nous semble être dans la continuité de la dynamique lancée par le collectif » avance Yves Colliot, Maire de Beaucouzé.Les solutions validées par ce premier chantier peuvent dès aujourd’hui être isolées, pour fournir des briques technologiques répondant aux problématiques de chantiers plus conventionnels.Pour Empreinte, le défi est maintenant de poursuivre l’expérimentation collective.« Commercialiser la maison ou la refaire ne nous intéresse pas. Ce que nous cherchons c’est continuer à faire encore mieux, à trouver de nouvelles pistes de solutions pour proposer des modes de construction toujours plus positifs pour l’environnement, tout en étant raisonnable économiquement. Le prochain objectif que nous avons est de déployer une solution d’impression additive des murs à base de terre crue, excavée sur le chantier ; potentiellement, cela permettrait de réunir en une étape technologie numérique, industrialisation sur site, matériaux biosourcés et économie circulaire tout en validant les standards d’isolation thermique » s’enthousiasme Thomas Grenouilleau.Une innovation qui demanderait environ deux ans de R&D, pour laquelle les ouvertures potentielles sont déjà prometteuses.
Il y a 3 ans et 43 jours

En Scandinavie, les immeubles en bois poussent de plus en plus haut

"Les piliers avec la charpente, dans leur interaction avec l'acier et le bois, c'est ce qui porte les 20 étages de l'hôtel", explique à l'AFP Therese Kreisel, responsable de la planification urbaine de Skellefteå.Regroupant un centre municipal et un hôtel, le gratte-ciel a ouvert en fin d'année dernière dans cette ville d'environ 35.000 habitants du nord de la Suède."Même les cages d'ascenseur sont entièrement en bois. Il n'y a pas de plâtre, pas de joints ou d'isolation sur le bois. Ce qui est unique pour un bâtiment en bois de 20 étages", dit Mme Kreisel en faisant visiter les lieux.Dans cette moitié septentrionale du pays, la forêt est partout, et construire les maisons en bois est une tradition bien ancrée. Mais ici, comme ailleurs dans les pays nordiques, ce sont des chantiers d'immeubles et de tours qui se multiplient, à la faveur des progrès techniques.Grâce à des ressources forestières majeures et une expertise traditionnelle dans le domaine, les architectes suédois veulent être les pionniers et faire évoluer le secteur vers des méthodes plus responsables.La réalisation de la Sara Kulturhus "prouve qu'il est possible de construire en bois quelque chose d'aussi grand et de complexe", estime Robert Schmitz, un des deux architectes de la tour."Et quand vous avez ça comme référence dans vos discussions, vous pouvez toujours dire: +on a fait cela, comment pouvez-vous dire que ce n'est pas possible?+".Le centre culturel Sara dispute à une tour de 85 mètres construite récemment à Brummundal dans le sud-est de la Norvège et à une autre de 84 mètres à Vienne en Autriche, le titre de plus haut immeuble en bois du monde - certains comptent les mètres, d'autres avancent les étages. Une tour en construction à Milwaukee aux États-Unis, avec un peu plus de 86 mètres, devrait venir leur chiper le trophée d'ici quelques mois."Lego empilés""Il y a eu beaucoup plus de défis à relever parce que c'était du bois, mais cela nous a aussi permis d'ouvrir des portes et de réfléchir d'une nouvelle façon", assure l'autre architecte des lieux, Oscar Norelius.Les chambres de l'hôtel ont ainsi été préfabriquées, puis "empilées comme des pièces de Lego", explique-t-il.Pour Anders Berensson, un autre architecte basé à Stockholm qui place le bois au cœur de ses projets, il y a aussi des avantages à utiliser ce matériau."Si quelque chose a été manqué au moment de la découpe, il suffit de prendre le couteau et la scie et d'ajuster ça directement sur site. C'est high-tech et artisanal à la fois", dit-il.Mais le principal avantage du bois de construction, plaident ses promoteurs, est climatique.Le ciment - et donc le béton - et l'acier, deux matériaux parmi les plus courants du BTP, sont très émetteurs en CO2.Le bois, lui, en émet peu lors de sa fabrication et séquestre encore une grande partie du CO2 absorbé par l'arbre, même dans le bâtiment. Plus léger, le matériau nécessite aussi moins de fondations.Selon le dernier rapport des experts du Giec, le bois comme matériau de construction peut être jusqu'à 30 fois moins intensif en CO2 que le béton, et des centaines à milliers de fois moins que l'acier.Les efforts mondiaux pour réduire les émissions font que les immeubles de bois suscitent désormais un intérêt accru, selon Jessica Becker, coordinatrice de Trästad ("ville de bois"), une organisation qui fait la promotion du bois de construction.A Stockholm, un complexe d'immeubles en bois en fin de chantier, Cederhusen, a remporté le titre de construction de l'année décerné par le magazine spécialisé Byggindustrin."Je crois qu'on a vraiment vu les choses virer de bord ces quelques dernières années... On voit un énorme changement à présent, c'est un peu le moment clé. Et j'espère que d'autres pays vont s'engager sur ce chemin, on voit par exemple l'Angleterre, le Canada et d'autres endroits dans le monde", explique-t-elle.
Il y a 3 ans et 54 jours

Rencontre de l'aluminium Technal, du bois et du béton pour une maison familiale à Fontcouverte (17)

L’agence FÉLIX BIRON ARCHITECTE a travaillé avec l’ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL BIRON SAS afin de faire pénétrer généreusement la lumière naturelle et profiter des différentes vues dans toutes les pièces de l’habitation. Une collaboration père/fils en toute confiance, qui a permis de réaliser des ouvertures en aluminium TECHNAL à la fois architecturales, épurées et aux détails complexes : baies coulissantes XXL ou à galandage double, fenêtres et portes sur pivot désaxé...Ce projet minimaliste, qui fait l’éloge du minéral et du végétal, a reçu le Prix HABITER LOGEMENTS INDIVIDUELS lors du dernier PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL organisé en décembre 2021. La couleur gris métal givré TECHNAL des menuiseries aluminium rappelle celle du bois de l’enveloppe.Ouvertures architecturales du rez-de-chausséeLes occupants entrent sous un volume en bois, porté par deux murs monolithiques en béton. Cette séquence est mise en valeur par une porte d’entrée SOLEAL sur pivot désaxé (L. 1,4 x H. 2,6 m), qui offre une emprise visuelle minimale sur ces deux murs. Les occupants semblent glisser dans la maison à travers cette ouverture !Dans toute sa largeur, le salon s'ouvre sur le jardin au travers d’une baie coulissante LUMEAL qui s’étire sur 15 m (6 vantaux). Son orientation plein Sud maximise les apports de lumière. À ouvrant caché, elle est naturellement anti-effraction. Un gage de sécurité optimal ! Des brise-soleil en bois créent de l’ombre et participent au contrôle de la chaleur.Ouvertures architecturales à l'étageEn empruntant l'escalier, une diagonale visuelle se dessine au travers d'une grande fenêtre carrée SOLEAL 65 (L. 1,9 x H. 1,9 m). Une fois à l'étage, cette ouverture originale sur pivot offre un cadrage intimiste sur la falaise.Une large circulation, baignée d'une lumière zénithale, accueille bureaux et rangements. Elle dessert les trois chambres des enfants, ouvertes sur l’extérieur grâce à des coulissants à galandage double SOLEAL. Ces baies spécifiques permettent de créer à la fois une ouverture et un système d’occultation à l’intérieur. Leur retrait d’un mètre, par rapport à la façade, protège des rayons du soleil et facilite l’intégration de rangements dans l’épaisseur du mur.
Il y a 3 ans et 56 jours

45m2 pour une maison réalisée avec 3 petits containers

Cette petite maison de 45 m2 a été construite à l’aide de trois conteneurs d’expédition de 20 pieds à Lincoln, dans le Nebraska aux Etats-Unis. La petite demeure avec son toit en pente a un extérieur blanc accentué par du bois et des cadres noirs, ce qui lui donne une apparence moderne, mais accueillante. L’intérieur comprend […]
Il y a 3 ans et 63 jours

Revalorisation de MaPrimeRénov' au 15 avril : quels travaux lancer et à quel coût ?

Cette mesure a été adoptée pour répondre à la flambée des prix de l’énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Pour les familles chauffées au gaz et au fioul, en première ligne face à l'envolée des prix, Effy fait le point sur les solutions les plus efficaces pour contenir leur budget et leur coût.Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "La guerre devrait malheureusement peser lourdement et pour longtemps sur le prix du gaz et du fioul. A l'instant T, personne ne saurait réellement estimer ni jusqu'où ni jusqu'à quand ces prix vont augmenter. Les familles ont donc tout intérêt à envisager dès aujourd'hui des solutions durables pour faire face à l'augmentation des tarifs. Pour soutenir et accélérer leur projet, elles pourront compter, à partir du 15 avril, sur la revalorisation de l’enveloppe de MaPrimeRénov’. L'objectif est de réaliser des économies d'énergie qui permettront de neutraliser au mieux les augmentations, en conservant une même qualité de vie à la maison." Cas n°1. Pour une famille très modeste qui se chauffe au fioul et qui fait face à des tarifs qui ont doubléUne famille de 4 personnes à revenus modestes (≤ 43.472€ en IdF, ≤ 31.359 € hors IdF)Occupe une maison de 100m² classée passoire thermiqueElle se chauffe au fioulSa facture annuelle 2021 était de 2000€ pour une consommation de 2000L / anPour "neutraliser" une hausse de 100 % des tarifs observés à l'heure actuelle, la famille doit opter pour l'isolation thermique des combles perdus et le remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur qui permettent à minima de diviser par deux les consommations énergétiques du logement.Estimation du coût global : des travaux, hors aides : 13.540 eurosMontant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 9.500 eurosMontant du reste à charge : 4.040 eurosFacture 2021 : 2.000 eurosFacture 2022 : (prix fioul + 100% vs 2021) sans réalisation des travaux : 4.000 eurosFacture 2022 en réalisant des travaux : 2.000 euros*Retour sur investissement en année : 2 ans*à prix de l'électricité constantCas n°2. Pour une famille qui se chauffe au gaz, neutraliser une augmentation de 50 % des tarifsUne famille de 4 personnes à revenus intermédiaires, (52.925 < revenus ≤ 79.041€ en IdF,40.201 IdF)Habite un pavillon de 80m² de classe énergétique ESe chauffe au gaz avec une chaudière gaz classiqueSa facture annuelle 2021 était de 1482€ pour une consommation de 14.000 kWh Pour neutraliser une hausse de 50 % des tarifs et réduire au moins de moitié ses consommations énergétiques, la famille doit associer trois actions : l'isolation des combles perdus, l'isolation des sols et l'installation d'une pompe à chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire)Estimation du coût global : des travaux, hors aides : 16.090 eurosMontant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 6.800 eurosMontant du reste à charge : 9.230 eurosFacture 2021 : 1.482 eurosFacture 2022 : (prix fioul + 100% vs 2021) sans réalisation des travaux : 2.223 eurosFacture 2022 en réalisant des travaux : 1.111 eurosRetour sur investissement en année : 8 ansPasser au chauffage bois ou à l'autoconsommation : les Français de plus en plus nombreux à vouloir se détourner des énergies fossiles La flambée des prix des énergies incite en toute logique de très nombreuses familles à se questionner sur leur mode de consommation énergétique à la maison. La guerre en Ukraine a encore exacerbé ces questionnements. Effy a ainsi enregistré une hausse de près de 35% du volume de demandes d'informations en une semaine. Les requêtes révèlent une propension de plus en plus nette des Français à envisager de se détourner des énergies fossiles. Les demandes ciblées sur les pompes à chaleur ont augmenté de près de 70 % ; + 75 % pour les chaudières bois et + 44 % sur l'autoconsommation solaire. Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "On comprend très bien que les Français cherchent des solutions pour s'affranchir de ces hausses des prix de l'énergie qui peuvent peser lourd sur le budget de la famille. Avant de penser à changer d'énergie de chauffage ou à opter pour l'autoconsommation photovoltaïque, nous invitons les familles à vérifier en premier lieu la qualité de l'isolation de leur logement. C'est la première étape d'un projet de rénovation énergétique réussi."
Il y a 3 ans et 63 jours

Tendances outdoor 2022 le bois , une solution durable pour cultiver confort et créativité

Véritables extensions de la maison, les espaces extérieurs sont aujourd’hui des lieux de vie, de bien-être et de convivialité. Ils invitent à se ressourcer, à partager et même à s’évader. Pour des aménagements personnalisés, en harmonie avec tous les décors et tous les modes de vie, le bois s’impose comme un matériau incontournable. Naturel, renouvelable [&hellip;]
Il y a 3 ans et 68 jours

Flambée des coûts de construction et incertitudes géopolitiques : le BTP doit s'adapter rapidement

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, annonce la publication de son rapport annuel « International Construction Cost Index 2022 ». A destination des investisseurs, cet index compare les coûts de construction dans 100 métropoles mondiales. Il propose un décryptage des facteurs expliquant les coûts par grandes zones géographiques, ainsi qu’une analyse des grandes tendances du secteur.En France, la production dans le secteur de la construction qui avait chuté pendant la pandémie, s'est redressée en 2021. Le redémarrage violent de la demande a submergé les capacités de production de toute la filière d’approvisionnement. Le « just in time » a volé en éclat et les achats de précaution se sont amplifiés. Début 2022, la tendance établie auprès des constructeurs est semblable dans les Travaux Publics et le Bâtiment : il n’y a pas pénurie à date, néanmoins les délais de fournitures et les coûts ne sont plus garantis par les fournisseurs. Les prévisions initiales ébauchées avant le conflit ukrainien - de 3% d’augmentation de la production en 2022 - sont désormais largement remises en cause, le marché devenant extrêmement volatil.Le ministère de l'Économie et des Finances avait déjà appelé en 2021 les acheteurs publics à adapter certaines modalités d'exécution et de passation des contrats de la commande publique (prolongation des délais d’exécution, insertion de clauses de révision de prix, …), ces mesures ayant été mises à jour récemment en février 2022.Enfin, de nombreux autres facteurs conjoncturels contribuent à l’aggravation de cette crise comme la hausse historique de commandes de maisons individuelles en 2021 ou encore la pression s’exerçant sur la filière bois, poussant les majors à sécuriser leurs approvisionnements stratégiques.« Si la crise est mondiale et qu’elle affecte en priorité les pays occidentaux, on constate que les grandes villes françaises comme Paris et Lyon maintiennent leur compétitivité du point de vue des investisseurs internationaux. " Faire plus avec moins" sera la clé de la résilience à long terme pour le secteur de la construction, dans un contexte de forte inflation et d’incertitudes géopolitiques. » précise Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis.Un "Guide pratique" en cinq points est présenté dans le rapport afin de faire face à la volatilité actuelle du marché.
Il y a 3 ans et 69 jours

Les métiers du bois : attractivité et formation

Arborescence est un projet entre l&rsquo;interprofession Fibois Grand-Est et les huit maisons de l&#8217;emploi du Grand-Est pour développer les compétences et l&#8217;emploi des entreprises afin répondre au fort potentiel de la filière bois dans la région&#8230; &nbsp; Avec Mélanie Collin, chargée de projet filière forêt-bois &#8211; Maison de l’emploi Grand Nancy et Pascal Triboulot, professeur à l’université de Lorraine, directeur honoraire de l’ENSTIB, Vice-Président de Fibois Grand Est
Il y a 3 ans et 69 jours

Toutes les vidéos du plateau TV Bati-Journal au Forum Bois Construction

Découvrez dès maintenant toutes les vidéos plateau TV du Forum Bois Construction 2022. Une animation organisée par Wood Surfer et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l&rsquo;interprofessionnel Nationale France Bois Forêt. >> Découvrez toutes les vidéos sur notre chaîne Youtube &nbsp; Au programme du jeudi 7 avril sur le plateau TV : Stratégies forêt bois de la Grande Région avec Claude Turmes, Ministre de l&rsquo;Énergie et de l&rsquo;Aménagement du territoire du Luxembourg et Jean Rottner, Président de la région Grand Est Atteindre zéro émission net avec Cécile Thévenin, directrice de la transition environnementale à Bouygues Bâtiment France Europe Les métiers du bois : attractivité et formation, avec Mélanie Collin, chargée de projet forêt-bois à la Maison de l&#8217;emploi Grand Nancy et Pascal Triboulot, professeur à l&rsquo;université de Lorraine, directeur honoraire de l&rsquo;ENSTIB et Vice-Président de Fibois Grand Est La neutralité carbone avec Thomas Martal, président de Stock CO2 et David Bruchon, directeur technique National et RSE de Icade Promotion Mise en œuvre de la RE 2020 avec Yves Hustache, co-gérant de Karibati et Rodrigue Leclech, responsable Pôle Construction de Pouget Consultants Densification biosourcée avec Adrien Henocq, architecte chez Belus et Henocq Architectes Construire en feuillus, avec Johann Maître, ingénieur bosi chez Timbatec et Simon Hippens, architecte chez Simon&Capucine Architectes Réhabilitation &#8211; Siège RTL avec Axel Schoenert, architecte chez Axel Schoenert Architectes Réhabilitation avec Sébastien Eymard, architecte associé chez Encore Heureux &nbsp; &nbsp;
Il y a 3 ans et 69 jours

Poutres contrecollées 100 % bois français chez Dispano

Avec une nouvelle gamme de poutres contrecollées 100 % bois français, Dispano franchit un pas de plus dans ses engagements en matière de développement durable. Elle provient de forêts jurassiennes, certifiées PEFC. Les poutres sont assemblées dans une usine française. Il s’agit de sapin-épicéa, intervenant dans la composition d’un grand nombre de produits. La gamme 100 % bois français distribuée aujourd’hui par Dispano est utilisée pour le bois de charpente ainsi que pour des maisons à ossatures bois, dans un cadre intérieur uniquement puisque le bois n’est pas traité. L’enseigne dispose de 6 références de poutres, disponibles dans les 40 agences Dispano sous un délai d’une dizaine de jours. L’enseigne bénéficie d’une vision totale sur la traçabilité du produit et sur toute la chaîne de production, de la forêt au produit fini. Elle peut ainsi garantir à ses clients une disponibilité des produits et s’engager sur des délais fiables, évitant ainsi tout risque d’interruption de chantiers. Elle répond aussi à une véritable tendance de fond qui tend à privilégier de plus en plus de produits locaux dont la production est parfaitement maîtrisée.
Il y a 3 ans et 75 jours

Alkern met en place sa stratégie de développement

Xavier Janin, président d&rsquo;Alkern, dévoile sa stratégie de développement pour les années à venir. [©Alkern] Alkern voit l’avenir avec ambition. Le spécialiste de la préfabrication en béton souhaite mettre en place sa stratégie de développement pour les années à venir. Et son objectif est de renforcer son expertise sur le béton préfabriqué, « un matériau d’avenir ! », affirme Xavier Janin, président d’Alkern. En effet, le matériau offre des performances acoustiques et thermiques qui permettent de bénéficier d’un bon confort de vie. Il demeure aussi peu consommateur en énergie et 100 % recyclable. Enfin, de nouveaux liants bas carbone seront utilisés pour apporter des réponses aux enjeux liés à la baisse de l’utilisation de ciment de clinker et à la préservation des ressources naturelles. A l’horizon 2024, Alkern investira 10 M€ pour développer des solutions responsables sur ses trois secteurs d’activité. A savoir, le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics. Le but étant de décarboner ses systèmes constructifs et ses produits pour limiter leur impact à moins de 10 kgeqCO2/m2. De plus, l’industriel souhaite aussi diversifier ses matières premières. Cela, en favorisant l’utilisation de matériaux issus de la biomasse ou recyclés. Il est d’ailleurs un des membres fondateurs d’Ecominéro, l’éco-organisme de la filière minérale créé pour répondre à la mise en place de la Responsabilité élargie des producteurs (Rep). Cette dernière vise à valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. Et sur ce point-là, le groupe poursuit son engagement avec un objectif de 90 % de déchets recyclés en 2028. Les affaires d’Alkern se portent bien Les ambitions d’Alkern se caractérisent en majeure partie grâce à ses bons résultats. L’entreprise a dévoilé son bilan de 2021 et les perspectives pour 2022. En ce qui concerne les chiffres pour le bâtiment, plus particulièrement la maison individuelle et les aménagements extérieurs, les conséquences de la crise Covid semblent s’être dissipées. En effet, ces segments enregistrent une hausse de + 7 % en 2021, en comparaison à l’année 2020 et de + 2 % par rapport à 2019. Du côté des travaux publics, le secteur connaît aussi une nette augmentation avec + 10 %. Lire aussi : Alkern : Entre performance et durabilité Cependant, « nous n’avons parcouru que la moitié du chemin », explique Xavier Janin. Le groupe reste à – 10 % d’activité en comparaison à 2019, qui reste « l’année de référence ». Malgré des résultats encourageants, le groupe doit faire face aux conséquences de la crise en Ukraine et à la reprise du Covid en Chine. « Nos secteurs seront forcément touchés, surtout sur le plan des coûts de construction », souligne Xavier Janin. Néanmoins, Alkern ne redoute pas le risque des pénuries de matériaux. Le groupe étant peu gourmand en énergies fossiles. « La seule matière première qui pourrait nous poser problème est le métal pour nos matériels, explique Xavier Jenin. Sinon, nous sommes prêts à surmonter  cette crise. » « Pas dans une RSE de bobo » Par ailleurs, Alkern renforce sa démarche RSE. « Nous ne nous sommes pas lancés dans une RSE de bobo qui consiste à placer deux ou trois ruches pour rappeler la question de la biodiversité », ajoute Xavier Janin. En effet, le travail de l’industriel porte sur des produits éco-conçus bas carbone et sur une consommation réglementée des ressources comme l’eau ou le bois. En témoigne la mise en place, il y a 10 ans, d’un système de consignation pour ses palettes bois qui atteint déjà 77 % de retour palettes. Représentant environ près de 40 000 m3 de bois préservés chaque année. A cela s’ajoute son implication pour la ville durable, afin d’apporter des réponses aux enjeux de la perméabilité des sols et des îlots de chaleur. Notamment, avec ses pavés coquillages composés de coquilles Saint-Jacques broyées pour remplacer le granulat. Enfin, Alkern a signé, en février dernier, un partenariat avec Engie Green pour l’intégration de centrales solaires en ombrières. Ces dernières serviront d’abris pour les zones de stockage dans une sélection des sites français du groupe. Ce projet permettrait la production de 35 000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 15 000 habitants.
Il y a 3 ans et 75 jours

Une magnifique maison flottante contemporaine en bois à Seattle

Cette maison flottante dénommée « Water Cabin » a été conçue par Olson Kundig en 2020. Elle est située dans une communauté de maisons flottantes à Seattle dans l’État de Washington. [De l&#8217;architecte] Située sur la baie Portage, juste au sud de l&#8217;université de Washington, la « Water Cabin » se présente comme une cabane dans un environnement urbain. Basse [&#8230;]
Il y a 3 ans et 77 jours

Nouveau plateau TV Bati-Journal au Forum Bois Construction de Nancy !

À l’occasion du Forum Bois Construction qui se tiendra à Nancy, les 7 & 8 avril prochain, les équipes de Bati-Journal seront présentes avec une nouvelle édition de son plateau TV. Cet événement est organisé par Wood Surfer et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’Interprofession national France Bois Forêt. Plateau TV Bati-Journal Pendant les deux jours de l’événement, vous pourrez retrouver des émissions dédiées aux grands thèmes abordés pendant le Forum. Une occasion unique de porter un regard original sur la filière forêt-bois-construction. Les thématiques du plateau pour la journée du 7 avril : • les métiers du bois : attractivité, formation, emploi et mise en action avec Pascal Triboulot (Fibois Grand-Est) et Mélanie Collin (Maison de l’emploi Grand Nancy) • la neutralité carbone avec David Bruchon (Icade Promotion) et Thomas Martal (Stock Co2) • mise en œuvre de la RE 2020 avec Rodrigue Leclech (Pouget Consultants) et Yves Hustache (Karibati) • Densification biosourcée avec Adrien Henocq (Belus et Henocq) • Construire en feuillus avec Johann Maître (Timbatec) et Simon Himpens (Simon&Capucine Architectes) • Réhabilitation avec Sébastien Eymard (Encore Heureux) et Axel Schoenert (Axel Schoenert Architectes) • Cadre de vie avec Eva Cojean (FNB) et Marie-Cécile Pinson • Intégrer le réemploi avec Sandrine Voranger (ICS Bois) et Benoît Legouge (Ebb) Les thématiques du plateau pour la journée du 8 avril : • Le biosourcé vecteur d’identité visuelle et sociétale avec Alexandre Maneval (Arte Charpentier) • Logistique et transport avec Nicolas Nectoux (REI Habitat) et Victor Fraboulet (Poulingue) • Logement social et neutralité carbone avec Antoine Pagnoux (ASP Architecture) et Jacques Felix-Faure (Atelier 17c Architecture) • Scolaire haute performance avec Christian Hackel (Agence M’Cub) et Damien Gallet (Damien Architectes) • Préfabrication biosourcée avec Arthur Cordelier (Wall Up Prefa) et Benjamin Nass (Briques Technic Concept) • Architecture avec Vincent Lavergne (Vincent Lavergne Architecture) > Le programme peut être modifié jusqu’au 8 avril Toutes les vidéos seront à retrouver dès le 7 avril sur bati-journal, woodsurfer.com et sur le site de franceboisforet.fr Cet article Nouveau plateau TV Bati-Journal au Forum Bois Construction de Nancy ! est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 77 jours

5 exemples de maisons bois compactes et confortables

La maison bois est une technique de construction reconnue dans le monde entier. Malheureusement, ce matériau est trop souvent utilisé à mauvais escient sur des surfaces qui dépassent l’entendement. Une conception qui demande trop de ressources pour sa construction, mais surtout pour son entretien et à son exploitation (énergie). Ne faudrait-il pas être plus raisonnable [&#8230;]
Il y a 3 ans et 83 jours

Flambée des prix du gaz et du fioul : quelles solutions pour éviter une explosion de la facture de chauffage ?

Pour les familles chauffées au gaz et au fioul, en première ligne face à l'envolée des prix, Effy fait le point sur les solutions les plus efficaces pour contenir leur budget et leur coût.Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "La guerre devrait malheureusement peser lourdement et pour longtemps sur le prix du gaz et du fioul. A l'instant T, personne ne saurait réellement estimer ni jusqu'où ni jusqu'à quand ces prix vont augmenter. Les familles ont donc tout intérêt à envisager dès aujourd'hui des solutions durables pour faire face à l'augmentation des tarifs. L'objectif est de réaliser des économies d'énergie qui permettront de neutraliser au mieux ces augmentations, en conservant une même qualité de vie à la maison." Cas n°1. Pour une famille qui se chauffe au gaz, neutraliser une augmentation de 50 % des tarifs Une famille de 4 personnes à revenus intermédiaires (≤ 79.041€ en IdF, ≤ 60.336€ hors IdF)Habite un pavillon de 80m² de classe énergétique ESe chauffe au gaz avec une chaudière gaz classiqueSa facture annuelle 2021 était de 1.482€ pour une consommation de 14.000 kWhPour neutraliser une hausse de 50 % des tarifs et réduire au moins de moitié ses consommations énergétiques, la famille doit associer trois actions : l'isolation des combles perdus, l'isolation des sols et l'installation d'une chaudière gaz THPE (Très Haute Performance Energétique).Estimation du coût global des travaux, hors aides : 8.000 €Montant des aides (Primes CEE) : 1.735 €Montant du reste à charge : 6.265 €Retour sur investissement en années : 5,6 ansFacture annuelle 2021 : 1482 €Facture 2022 (tarif gaz + 50 % vs. 2021) sans réalisation des travaux : 2.223 €Facture 2022 (tarif gaz + 50 % vs. 2021) en réalisant les travaux : 1.111 € Cas n°2. Pour une famille modeste qui se chauffe au fioul, faire face à des tarifs qui ont doubléUne famille de 4 personnes à revenus modestes (≤ 52.925€ en IdF, ≤ 40.201€ hors IdF)Occupe une maison de 100m² classée passoire thermiqueElle se chauffe au fioulSa facture annuelle 2021 était de 2.000€ pour une consommation de 2.000L / anPour "neutraliser" une hausse de 100 % des tarifs observés à l'heure actuelle, la famille doit opter pour l'isolation thermique des combles perdus et le remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur qui permettent à minima de diviser par deux les consommations énergétiques du logement.Estimation du coût global des travaux, hors aides : 13.540€Montant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 7.450€Montant du reste à charge : 6.090€Retour sur investissement en années : 3 ansFacture annuelle 2021 : 2.000€Facture 2022 (tarif gaz + 50% vs 2021) sans réalisation des travaux : 4.000€Facture 2022 (tarif gaz + 50% vs 2021) en réalisant les travaux : 1.000€Passer au chauffage bois ou à l'autoconsommation : les Français de plus en plus nombreux à vouloir se détourner des énergies fossiles La flambée des prix des énergies incite en toute logique de très nombreuses familles à se questionner sur leur mode de consommation énergétique à la maison. La guerre en Ukraine a encore exacerbé ces questionnements. Effy a ainsi enregistré une hausse de près de 35% du volume de demandes d'informations en une semaine. Les requêtes révèlent une propension de plus en plus nette des Français à envisager de se détourner des énergies fossiles. Les demandes ciblées sur les pompes à chaleur ont augmenté de près de 70% ; + 75% pour les chaudières bois et + 44% sur l'autoconsommation solaire. Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "On comprend très bien que les Français cherchent des solutions pour s'affranchir de ces hausses des prix de l'énergie qui peuvent peser lourd sur le budget de la famille. Avant de penser à changer d'énergie de chauffage ou à opter pour l'autoconsommation photovoltaïque, nous invitons les familles à vérifier en premier lieu la qualité de l'isolation de leur logement. C'est la première étape d'un projet de rénovation énergétique réussi."
Il y a 3 ans et 86 jours

L'étonnant "village-opéra" de l'architecte Francis Kéré à Laongo au Burkina Faso

Pensé par le metteur en scène allemand Christoph Schligensief, aujourd'hui décédé, le village, dissimulé dans le paysage, a été construit au début des années 2010 par Francis Kéré devenu mardi le premier architecte africain à obtenir la plus haute distinction de la profession.Erigé sur une vingtaine d'hectares, au milieu d'un champ de granit, ce projet d'éducation culturelle et artistique est construit sous forme de spirale, tel un colimaçon, avec vingt-six bâtiments abritant des ateliers, un centre de santé, des maisons d'hôtes et une école.A terme, "l'opéra", une salle de spectacle et d'exposition couverte de 700 places doit voir le jour, au centre des bâtiments.Installés au sommet d'une colline, les bâtiments mêlant végétaux et roches granitiques sont en parfaite harmonie.Des matériaux locaux tels que l'argile, la latérite, le granit, et le bois ont été utilisés pour la construction, pour permettre au site de résister à l'épreuve des conditions climatiques, comme les chaleurs extrêmes fréquentes dans la région, explique Motandi Ouoba, administrateur du "village-opéra"."Ce sont des matériaux locaux que l'architecte a trouvés sur place : des blocs de briques de terre compressée prise sur le site, des pavés faits à base de granit", énumère t-il.Francis Kéré "part du matériau le plus simple, qu'on a couramment (...) que nos parents ont utilisé et il en fait quelque chose de noble. C'est la terre, c'est tout ce qu'il y a autour de nous, quand il les rassemble, il fait vivre quelque chose qui est magnifique", ajoute-t-il. Sur le village-opéra, les immenses toits surplombent les murs tandis que l'aération des salles permet d'avoir des températures basses, même lorsque le thermomètre affiche plus de 40 degrés."Bâtiments bioclimatiques""En construisant sur l'existant, il est arrivé à faire en sorte que nos bâtiments soient bioclimatiques avec un double plafond et des ouvertures pour dissiper l'air chaud" explique M. Ouoba.Au centre de santé, les salles de consultation et d'hospitalisation disposent, comme les autres bâtiments, de dizaines de longues fenêtres qui coulissent vers le haut."Avec autant d'ouvertures, les patients se sentent moins isolés par l'hospitalisation. Ils ont une vue sur le paysage", assure Issa Ouédraogo, un médecin.Et du côté des salles de classes spacieuses, leur style épuré et illuminé par la lumière du jour, tranche avec le décor habituel des autres écoles du pays."On est fier de notre école qui a une belle architecture avec toutes les conditions pour bien travailler et étudier", se réjouit Edwige Compaoré, institutrice de la classe de CM1."Ici, l'architecture des bâtiments change tout. Nous sommes dans des classes parfaites parce qu'il fait très chaud ici et tout le monde n'a pas les moyens pour des ventilateurs ou l'air conditionné", renchérit le directeur de l'école Abdoulaye Ouédraogo, également comédien et dramaturge.Outre les six salles de classe régulières qui regroupent 181 élèves, une pièce spécifique est destinée pour les cours d'éveil à la musique, la danse, le théâtre, les arts plastiques, photos et audiovisuel."Beau, durable et fonctionnel"Le "village-opéra" sert également de site de résidence de création pour des artistes, selon Motandi Ouoba."C'est confortable comme cadre d'habitation ou de travail. C'est également beau et impressionnant. Cela nous rappelle que nous pouvons obtenir quelque chose de beau, de durable et fonctionnel à partir des matériaux locaux", estime l'administrateur.Avec son style architectural singulier, le village attire environ 2.500 visiteurs chaque année. Et Motandi Ouoba espère que la reconnaissance internationale de Francis Kéré contribuera à entretenir la curiosité des visiteurs."Ce prix très prestigieux fait la fierté de tous, surtout en ces moments où l'actualité burkinabè est marquée par des attaques terroristes. Nous sommes heureux pour M. Kéré mais aussi pour nous qui sommes parmi les premiers bénéficiaires de son travail", se félicite t-il.
Il y a 3 ans et 89 jours

Les prix du bois flambent, la maison bois brûle

Les carnets de commande sont pleins. Pourtant, l’activité est en danger face à des prix du bois qui explosent, et une pénurie alimentée par un surstockage. La faute à la guerre en Ukraine, entre autres.
Il y a 3 ans et 91 jours

Bois, terre, chanvre, paille : la construction 3D se veut plus vertueuse

Quand l’impression 3D cherche à rendre plus écologique sa technique de construction, elle se dirige vers des matériaux plus naturels comme le bois, la terre, le chanvre ou la paille.  L’impression 3D dans le bâtiment n’a pas vraiment bonne presse chez les écolos. Et à juste titre : utilisation de matériaux peu vertueux (dont le [&#8230;]
Il y a 3 ans et 92 jours

Une enquête de la DGCCRF relève une grande diversité de manquements au CCMI chez certains constructeurs de maisons individuelles

La DGCCRF a mené des enquêtes en 2019 afin de traquer les manquements et diverses infractions à la protection du consommateur dans le cadre du CCMI. Cette enquête a révélé, à la suite de précédents contrôles, la persistance chez certains professionnels de pratiques non conformes à la réglementation en vigueur.Pour rappel, il existe deux sortes de CCMI :le CCMI avec fourniture de plan (le plus répandu) : le consommateur fait appel à un opérateur unique pour la réalisation du plan et de la construction (articles L. 231-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation (CCH),le CCMI sans fourniture de plan : le consommateur fait réaliser les plans par un prestataire avant de se tourner vers le constructeur (art. L. 232-1 et suivants du CCH).L'enquête a été menée dans 15 régions incluant deux régions d'outre-mer. 285 établissements ont été contrôlés en 461 passages. Sur les 23,800 entreprises en France qui exerçaient dans le secteur de la construction de bâtiments, 9,500 TPE-PME proposaient la construction de maisons individuelles.Afin de cibler leurs contrôles, les enquêteurs de la DGCCRF ont pris en compte les plaintes recueillies, les résultats des précédents contrôles et les mentions valorisantes figurant sur des supports de communication ou sur les réseaux sociaux tels que « [maison] clé en main, « Construction de A à Z »…, afin de vérifier le bien-fondé des contrôles. En cas d'abandon de chantier ou de malfaçons, il est prévu dans le CCMI, afin de protéger le consommateur, que de nombreuses formalités soient accomplies par le professionnel comme souscrire à une garantie de livraison ou conclure par écrit les contrats de sous-traitance le commencement de l’exécution des travaux. Les maître d'ouvrage est également concerné par des formalités telles que souscrire à une garantie dommage-ouvrage, obtenir un prêt ou acquérir la propriété du terrain à bâtir. Le professionnel peut l'éclairer dans ces démarches (loi du 19 décembre 1990 qui définit le cadre du CCMI et la plupart de ses dispositions figurent au Code de la construction et l'habitation).Ce sont notamment ces formalités et démarches liées au CCMI que les enquêteurs ont contrôlé.Les principaux points de vérifications étaient les suivants :l’existence d’un contrat écrit (obligatoire en l’occurrence) ;l’absence de clauses illicites (article L. 231-3 du CCH) ;la garantie de livraison du constructeur (article L. 231-6 du CCH) ;le respect de l’échéancier des appels de fonds (article R. 231-7 du CCH) ;l’information lisible et compréhensible sur le droit de rétractation.Une grande diversité de manquements au CCMI ont été constatésLes résultats de cette enquête sont assez similaires aux précédentes enquêtes : un peu plus établissement sur deux ne respecte pas la réglementation (55%). Si certaines des infractions peuvent n'avoir qu'un impact négligeable sur le projet de construction comme l'envoi d'un contrat en un seul exemplaire aux deux contractants au lieu d'un exemplaire chacun, d'autres peuvent s'avérer bien plus dommageables comme l'absence de contrat écrit ou encore le début du chantier sans garantie de livraison.Au cours de cette enquête, ce sont les manquements aux règles propres au CCMI qui ont été les plus nombreux, notamment des manquements particulièrement graves concernant :la conformité du contrat,la garantie de livraison obligatoire,l'information sur le droit de rétractation,l'interdiction pour le professionnel de percevoir une somme d'argent avant la signature du contrat ou avant la date d'exigibilité de la créance.L'attention portée aux contrats a notamment permis d'identifier des clauses abusives, par exemple les clauses ayant pour objet ou pour effet d'interdire au maître de l'ouvrage de visiter le chantier, préalablement à chaque échéance de paiement et à la réception des travaux ou encore de subordonner la remise des clefs au paiement intégral du prix et faire ainsi obstacle au droit du maître d'ouvrage de consigner les sommes restantes dues lorsque des réserves sont faites à la réception des travaux.Les manquements observés par la DGCCRF ne concernent cependant pas que les contrats eux-mêmes. Le respect de la réglementation imposé dès la phase précédant la signature du contrat a lui aussi été contrôlé. Plusieurs manquements au Code de la consommation relatifs à l'information précontractuelle du consommateur ont ainsi été mis en avant. Les enquêteurs ont également recherché la présence de pratiques commerciales trompeuses ou déloyales. Des pratiques comme par exemple un constructeur qui mentionnait les références d'un assureur ayant fait faillite ou encore un agent commercial d'une société de maisons en bois ayant encaissé un acompte de 35% du prix global convenu mais n'ayant jamais démarré les travaux ensuite.Beaucoup de mauvaises pratiques qui persistent malgré toutCes enquêtes montrent une légère baisse du taux d'anomalies par établissement par rapport à l'année précédente (55% contre 57%) et une certaine régularité sur les quatre dernières enquêtes (de 2016 à 2018), cependant elles démontrent tout de même la persistance d'un niveau toujours très élevé de manquements à la réglementation.158 des 285 entreprises contrôlées ont fait l'objet de suites par les services de la DGCCRF. Les enquêteurs ont pris des mesures pédagogiques, correctives ou répressives en fonction de la gravité des résultats. Cela a donné lieu à 87 avertissements, 56 injonctions, 31 procès-verbaux pénaux, 1 procès-verbal administratif et 1 procédure au civil. Une suite sur deux est pédagogique avec 49% d’avertissements (contre 61% en 2018). Un tiers des suites a été de nature corrective, soit 32% d’injonctions (contre 21% en 2018) et un peu moins d’un contrôle litigieux sur 5 a donné lieu à la rédaction d’une suite répressive soit 18% de procès-verbaux pénaux (contre 17% en 2018). Lors de cette enquête, une attention particulière était portée sur la vérification de la prise en compte des précédentes suites par des opérateurs ayant fait l'objet d'un contrôle antérieur. Dans la majeure partie des cas, il a été constaté une remise en conformité satisfaisante des pratiques de ces professionnels. De même, plusieurs procédures pénales engagées suite à de précédents contrôles ont fait l'objet de transactions, acceptées et réglées par les professionnels concernés.Les enquêteurs soulignent aussi que cette persistance d’anomalies s’explique notamment par le manque de maîtrise de la réglementation de la part de certains constructeurs ce qui justifie une poursuite des contrôles sur ces professionnels lors de prochaines enquêtes.
Il y a 3 ans et 93 jours

Vers une consommation plus responsable des Français pour l’équipement de leur logement ?

Tel est le principal enseignement de l’étude PROFIL 2022*, réalisée conjointement par Sofinco, marque commerciale de Crédit Agricole Consumer Finance en France, et l’Institut de la Maison (IPEA), qui décrypte en profondeur les tendances de consommation dans l’équipement de la maison.Des consommateurs plus responsables43% des consommateurs se disent disposés à payer plus cher un produit qu’ils jugent plus écologique, sans pour autant augmenter leur investissement outre mesure. Ainsi, 40% d’entre eux ne seraient pas prêts à accepter une augmentation au-dessus de 5% du tarif initial, contre 55% qui accepteraient de payer un montant supplémentaire compris entre 5% et 10% du prix de base. La production française à prix égal est par ailleurs plébiscitée par 91% des ménages interrogés. L’indice de réparabilité des produits électroménagers est de plus en plus pris en compte : plus de la moitié des ménages déclarent le consulter avant de réaliser un achat, et 85% déclarent qu’un indice faible pourrait leur faire renoncer à l’achat d’un produit au profit d’un autre à l’indice plus élevé.Le marché de l’occasion se développe L’occasion séduit de plus en plus de consommateurs, tant à l’achat qu’à la revente. Le mobilier arrive en troisième position des produits achetés d’occasion, derrière la voiture et les vêtements. Ce sont ainsi près d’1 million de consommateurs qui ont acheté du mobilier d’occasion en 2021, et ils seront 1,5 million en 2022. Dans le même temps, les ménages n’hésitent pas à donner une seconde vie à leurs équipements : 21% d’entre eux ont donné ou revendu un produit en 2021, dont 37% pour favoriser la seconde main. Une tendance qui va s’accentuer avec la mise en place de la loi Agec en 2022 obligeant les enseignes de mobilier à reprendre les anciens meubles de leurs clients pour l’achat d’un produit neuf équivalent : 76% des ménages interrogés indiquent qu’ils y auront recours. Des systèmes de chauffage plus économiques et écologiques Le bilan énergétique des logements reste une préoccupation importante des Français : 21% des ménages se déclarent insatisfaits de leur système de chauffage, dont 64% qui le trouvent trop coûteux. La hausse constante des prix de l’énergie ces dernières années est en effet devenue une question centrale au moment du choix de son système de chauffage, qui doit être économe tout en étant écologique. La comparaison des déclarations des ménages sur leur équipement en chauffage entre 2020 et 2021 montre la percée des pompes à chaleur (16,8% en 2021 vs 13,2% en 2020). L’électricité, pour sa part, est en retrait (23,1% en 2020 vs 25,7% en 2021), alors que les équipements au gaz se maintiennent (29,4% en 2020 vs 29,6% en 2021). Le chauffage au bois progresse également (11,1% en 2020 vs 12,3% en 2021). Le photovoltaïque séduit de plus en plus : 8,5% des propriétaires de maison déclarent être équipés, et 4,3% souhaitent s’équiper en 2022. Enfin, 5,1% des propriétaires de maison prévoient des travaux d’isolation de leur logement cette année. Ces investissements importants nécessiteront une solution de financement pour près de la moitié des consommateurs. L’habitat continue son évolution Les projets d’aménagement et de réaménagement du logement auront encore été nombreux en 2021. 70% des ménages qui ne s’y sont pas encore attelés’ partiellement vont effectuer des achats en ce sens cette année. Les intentions d’achats se portent principalement sur les revêtements de mur et de sol (45,6%), la décoration (42,8%) et les meubles (29,8%). La cuisine reste au centre de l’attention (12% des ménages déclarent vouloir changer leur cuisine intégrée ou s’équiper en 2022), tout comme l’aménagement d’un espace de travail. En effet, même si le temps passé en télétravail a tendance à diminuer, 24% des Français en activité déclarent être en télétravail de manière ponctuelle au moins un jour par semaine (vs 23% en 2021). Devant cette situation qui dure, 30% des télétravailleurs comptent prochainement aménager ou réaménager leur espace de télétravail. Des comportements d’achat inchangés Le magasin reste le lieu privilégié par le consommateur pour ses achats d’équipement de la maison, même si plus du tiers des ménages interrogés déclarent que la crise sanitaire actuelle les a poussés à acheter plus régulièrement en ligne pour éviter d’aller en magasin. Comme l’an dernier, les Français sont nombreux à préparer leurs achats en ligne, mais moins à passer à l’acte.Pour Christian Fuchs, Directeur Partenariats Stratégiques et Prospection de Sofinco : « La crise sanitaire a accéléré les mutations des marchés et des attitudes des consommateurs vis-à-vis de la planète. Recyclable, éco-responsable, réutilisable, économe en énergie, sont les attentes des Français vis-à-vis de l’équipement de leur logement. La Responsabilité sociale et environnementale des entreprises est au cœur des enjeux des années à venir pour répondre à ces attentes. »
Il y a 3 ans et 96 jours

Un spa chauffé au bois continue de repousser les limites du luxe durable

Construit avec Kebony, l’expert mondial en production de bois durable, le spa Tubmarine apporte la polyvalence et l’esthétique du bois norvégien à toutes les maisons, sans pour autant nuire à l’environnement. Simple d’utilisation, ce spa est prêt à l’emploi en moins de deux heures. Il ne nécessite aucune électricité puisqu’il est alimenté par son poêle à bois intégré. Le Tubmarine permet de profiter de l’extérieur en toutes saisons. Il offre un moment de détente dans le respect de l’environnement, grâce à des sources d’énergie naturelles et des matériaux avant-gardistes durables.Le Tubmarine est pensé dans une optique de durabilité : écologique, il est conçu pour avoir une longue durée de vie. Kebony a été le seul bois sélectionné pour habiller ce spa fabriqué au Royaume-Uni. Son design élégant est composé de pièces et de matériaux recyclés à 80 % et de haute qualité, avec un bois haut de gamme renforcé par un cadre en acier inoxydable. La rencontre d’une ingénierie exceptionnelle et d’une technologie révolutionnaire donne naissance à un spa durable, agréable à l’œil et qui se fond dans son environnement naturel.Le spa Tubmarine profite de la technologie pionnière de la marque Kebony en matière de traitement du bois. Celle-ci confère aux résineux provenant de sources durables une stabilité et une grande résistance à l’épreuve du temps, permettant au Tubmarine d’avoir un impact minimal sur l’environnement. Le bois Kebony résiste aux intempéries, conservant son aspect unique au fur et à mesure qu’il vieillit, jusqu’à acquérir une belle patine gris argenté. Le spa est facile à entretenir et durable dans le temps : livré avec une garantie de 10 ans, il ne nécessite aucun traitement du bois.Le Tubmarine est désormais disponible au Royaume-Uni, en Europe, aux États-Unis et en Australie, offrant à de plus en plus de propriétaires l’accès à des spas luxueux et primés. Proposé à partir de 10 250 £ TTC., le spa est disponible en deux tailles : un module pour deux personnes et un module plus grand pouvant accueillir jusqu’à cinq personnes. Révolutionnant le marché, ce spa durable ouvre la voie à une nouvelle approche du luxe, qui respecte l’environnement et répond directement à la nécessité d’opérer une transition vers des produits écologiques, autant pour la maison que pour les espaces extérieurs.Chris Gallez, fondateur de Tubmarine, s’exprime : « Lorsque j’ai créé le spa Tubmarine, j’ai réalisé que je devais utiliser un bois qui compléterait la robustesse de l’acier inoxydable. J’avais besoin d’un bois dur et durable. Après de nombreuses recherches, j’ai découvert Kebony, qui répondait à toutes les exigences : durable, stable, écologique et esthétique. Ce bois participe véritablement à l’élégance du spa et je suis ravi du résultat. »Nina Landbø, directrice des ventes internationales chez Kebony, ajoute : « La prise de conscience des impacts du changement climatique étant de plus en plus importante, la demande de produits respectueux de l’environnement ne cesse de croître. Le spa Tubmarine offre une solution parfaite aux propriétaires qui cherchent à s’assurer que leur style de vie soit aussi écologique que possible, tout en conservant cet esprit luxe et loisirs. »« Ce mouvement vers la durabilité est une tendance que nous avons observée l’année dernière et qui devrait encore s’accélérer en 2022, car de plus en plus de personnes se tournent vers des matériaux durables tels que le bois Kebony », conclut-elle.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 96 jours

Une maison bioclimatique à Pluvigner en Bretagne – FR-56

En 2002, le souhait du 1er propriétaire était de construire une maison suivant la RT 2005, en mêlant : le métal et le bois, de grands volumes et un chauffage par géothermie. Une habitation devant s’intégrer dans un ancien verger sur la commune de Pluvigner. Pour répondre à ce programme une construction mixte a été [&#8230;]
Il y a 3 ans et 97 jours

Extension bois sur terrain enclavé

Une extension en bois de 50m2 magnifie cette maison rochelaise des années 1950. L'acier, le verre et le bois définissent le projet architectural. L'autre prouesse technique réside dans sa construction : le nouveau bâtiment s'est glissé sur un terrain de ville très enclavé... Visite.