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Il y a 3 ans et 75 jours

Meljac dévoile une nouvelle finition sur laiton : Antique Brass NA

Développé initialement pour le marché américain (MELJAC North America) pour répondre à une forte demande d’harmonie de finitions, l’Antique Brass NA intègre désormais le nuancier standard MELJAC.Le traitement de surface sur laiton, entièrement réalisé à la main, reste l’un des atouts de la marque, réputée pour la qualité de ses produits fabriqués en France.Une teinte pour tous les stylesL’Antique Brass NA met en lumière la noblesse du laiton massif, choisi avec soin pour tous les produits MELJAC.Cette finition s’accorde particulièrement avec les huisseries et robinetteries plébiscitées dans des intérieurs classiques voire traditionnels, au charme ancien. Mais elle est également de plus en plus utilisée dans des lieux très modernes pour contribuer aux contrastes de styles, tels que dans des lofts new-yorkais ou des décorations industrielles.Interrupteurs, prises de courant et toute autre commande électrique deviennent alors partie intégrante de la décoration intérieure, au-delà de leur aspect fonctionnel.MELJAC propose un nuancier de 30 finitions sur laiton, toutes réalisées selon les méthodes artisanales permettant d’obtenir une qualité finale optimale.Plaquette échantillon disponible dans le coffret des 30 finitions standardsS’applique aux collections Classique, Ellipse, Damier et SolarisPossibilité de gravures ou sérigraphie de mots, symboles, pictogrammes…
Il y a 3 ans et 78 jours

Les représentants de 5 candidats à l’élection présidentielle se positionnent sur les grands enjeux en matière de dérèglement climatique et de logement

Les représentants suivants étaient présents lors de la table-ronde : David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l'espace public et des transports, représentant de Yannick Jadot (EELV) ; Geoffroy Didier, député européen et secrétaire général délégué des Républicains, représentant de Valérie Pécresse (LR) ; Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, ancienne secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville, représentante d'Anne Hidalgo (PS) ; Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois, président de l'ANRU, relais pour la Majorité présidentielle et Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne, représentante de Jean-Luc Mélenchon (LFI). Les représentants de ces équipes de campagne ont échangé pendant deux heures de débat animées par Thomas Legrand. Cette rencontre exceptionnelle, enregistrée en direct et suivie en ligne par plusieurs milliers de personnes, était centrée sur deux enjeux essentiels autour desquels les architectes, qui portent une mission « d’intérêt public », s’engagent au quotidien et portent des solutions concrètes :Faire face au changement climatique : à l’heure où la planète connaît une phase de réchauffement climatique sans précédent, comment adapter les villes, les méthodes de construction et de rénovation à cette nouvelle donne ? Comment limiter l’impact de la construction sur l’environnement, pour éviter de subir davantage ce réchauffement ?Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat : 12 millions de personnes sont fragilisées par le logement, qui reste le premier poste de dépenses des ménages. Comment répondre à la demande de logements autrement qu’en proposant de « construire toujours plus et plus vite », au détriment de la qualité ? Au cours de ce débat, Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes, a pu montrer le rôle de l’architecte en tant que partenaire-expert « transversal » au service de la transition écologique et sociale, garant d’une meilleure qualité d’habitat et de vie.Pour Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes : « Nous avons souhaité entendre les candidats autour de ces enjeux clés pour les français en matière de cadres de vie car nous sommes convaincus que les politiques publiques des dernières décennies ont été trop souvent contreproductives. Il ne faut pas que les erreurs du passé se répètent en la matière, c’est la demande que nous avons formulée aux équipes des candidats. Nous devons par exemple avancer pour avoir une meilleure maîtrise des coûts du logement, à l’heure où les coûts du portage vont jusqu’à 30% sur le neuf ».
Il y a 3 ans et 80 jours

Korian répond au reportage de l'émission Cash Investigation

Selon le groupe Korian qui exploite dans 7 pays d’Europe un réseau de plus de 1000 établissements de santé et médico-sociaux pour les personnes âgées et fragiles, et propose des solutions d’habitat partagé ainsi que des services d’aide à domicile, cette émission contient des allégations trompeuses ou inexactes à l’encontre de l’activité maisons de retraite de Korian en France. Ces allégations sont principalement fondées sur les dires de deux anciens salariés, dont l’un reste anonyme et l’autre ancien directeur d’établissement jusqu’en juin 2016, est aujourd’hui en contentieux avec l’entreprise. Ce dernier, venu d’Orpea, était d’ailleurs déjà cité par le journaliste Victor Castanet dans le chapitre de son livre « Les Fossoyeurs » concernant Korian, chapitre auquel le groupe avait apporté des réponses détaillées.Les faits et documents dont ces deux personnes font état dans l’émission se réfèrent tous sans exception, à une période ancienne, antérieure à 2016 ou à 2017, pour les plus récents, soit il y a plus de cinq ans. Ils ne correspondent en rien aux méthodes ou à l’organisation actuelle du groupe Korian, profondément remaniée depuis 2016.Par ailleurs, l’émission contient une séquence en caméra cachée tournée en septembre 2020 par une journaliste qui s’est fait recruter dans une maison de retraite Korian en qualité d’auxiliaire de vie pendant une durée de trois jours, sur la foi d’un CV faisant état d’une expérience de trois ans (2016-2019) comme auxiliaire de vie à domicile auprès de personnes âgées. Cet établissement connaissait alors une pénurie temporaire de personnel, compte tenu du déclenchement de la seconde vague de Covid, et avait dû faire face au décès brutal de sa directrice quelques semaines auparavant.Korian condamne le recours à de tels procédés, particulièrement déloyaux et irresponsables dans ce contexte.Voici les réponses du Groupe Korian aux principales mises en cause faites par l’émission :« Sur le recrutement de salariés sans vérification de diplôme : Mme Marie Maurice, journaliste pour Cash Investigation, a été embauchée en CDD comme auxiliaire de vie le 5 septembre 2020, poste qui ne requiert pas de diplôme particulier. Dans le contexte d’urgence que connaissait l’établissement, qui recherchait des renforts extérieurs en pleine résurgence de la pandémie de Covid, les équipes locales n’ont pas vérifié les références présentées avant l’embauche. Mme Maurice n’a travaillé que trois jours dans cet établissement.Sur les « faisant fonction » : Comme toutes les structures du secteur, privées ou publiques, et dans un marché du travail structurellement sous tension dans les métiers de santé, nos établissements sont amenés à employer, par exception, des auxiliaires de vie (AVS) ou des AMP comme « faisant fonction » d’Aide-Soignant diplômé d’Etat (ASDE). Sont alors proposés à ces collaborateurs, dès lors qu’ils sont en CDI, des parcours de validation des acquis de l’expérience visant à leur permettre d’obtenir le diplôme d’ASDE. En 2021, 300 personnes ont suivi un tel parcours. La liste nominative des salariés employés dans un tel cadre dérogatoire est par ailleurs communiquée aux autorités de tutelle (ARS et conseils départementaux). Depuis plusieurs années, le groupe Korian promeut les parcours d’alternance et de qualification professionnelle pour pallier la pénurie de professionnels diplômés dans les métiers du soin et des services à la personne et favoriser la promotion de ses collaborateurs. En 2021, 2 700 personnes, sur les 25 000 salariés du Groupe en France, ont bénéficié d’une telle démarche, avec un taux de réussite particulièrement élevé pour la validation des acquis de l’expérience (78 % en moyenne, et spécifiquement 68 % pour le diplôme d’aides-soignantes, soit le double de la moyenne nationale de 30%).Sur la politique de remplacement de personnel : Korian incite les établissements à anticiper le remplacement des absences programmées sur l’ensemble des postes permanents, soit en prévoyant sur certaines fonctions un effectif permanent plus important pour internaliser les remplacements (CDI d’appui) soit en faisant appel à des intervenants réguliers dans l’établissement dans le cadre de CDD. En pratique, compte tenu des tensions rencontrées localement sur le marché du travail notamment durant les périodes de congés d’été ou de fin d’année, le remplacement à 100%, n’est pas toujours possible, surtout en cas d’absences non programmées. Les établissements tiennent compte de cette situation subie lorsqu’ils établissent leur budget prévisionnel.Sur le circuit du médicament : Conformément à la réglementation applicable, les protocoles du Groupe prévoient que l’administration de médicaments ne peut être faite que par un infirmier diplômé d’Etat (IDE). Celui-ci peut, par exception, déléguer l’acte d’administration à un aide-soignant diplômé d’Etat, l’acte demeurant néanmoins sous sa responsabilité, conformément l’article R. 4311-4 du Code de santé publique. Une liste des personnes habilitées à la Distribution/Dispensation au sein de chaque établissement doit être disponible et mise à jour régulièrement. L’IDE doit par ailleurs s’assurer que les aides-soignants travaillant sous sa responsabilité ont les connaissances, la compétence et l’information nécessaires pour assurer cette tâche (notamment les nouveaux salariés ou les vacataires). Tout manquement à ces règles constitue une faute susceptible d’être sanctionnée. Nos procédures d’audit et de contrôle interne portent une vigilance particulière sur ce point. S’agissant du cas spécifique de l’établissement montré dans l’émission, la nouvelle directrice de l’établissement a effectivement identifié et signalé dès son arrivée en septembre 2020 des défaillances dans le circuit d’administration du médicament portant en particulier sur la traçabilité. Des mesures correctrices, assorties de sanctions, allant jusqu’à un licenciement pour faute, ont donc été prises. Elles ont été portées à la connaissance de l’ARS, démontrant ainsi d’une part l’efficacité des systèmes de contrôle en place et d’autre part la totale transparence de Korian à l’égard des autorités de tutelle et de contrôle.Sur l’utilisation des dotations publiques : Les établissements Korian perçoivent des dotations publiques au titre du soin et de la dépendance conformément à la réglementation. Ces dotations se sont élevées à 532 millions d’euros en 2020. Ces dotations sont intégralement allouées aux dépenses de soin et de dépendance et le Groupe ne réalise aucune marge sur celles-ci.Pour rendre compte de l’utilisation de ces sommes, doivent être établis chaque année, pour chaque établissement, des états comptables (ERRD) qui sont soumis à l’approbation des autorités de tarification (ARS et conseil départemental) Ces états comptables retracent l’intégralité des dépenses effectivement exposées pour le soin et la dépendance.S’agissant des frais de personnel, les montants déclarés correspondent aux salaires et charges sociales tels que figurant dans les livres de paie de l’établissement. S’ajoutent à ces montants d’une part les versements effectués au titre de la taxe sur les salaires, de la participation ou des frais de formation ainsi que, d’autre part, les honoraires versés le cas échéant aux professionnels de santé libéraux intervenant dans l’établissement, dans le cadre du remplacement du personnel permanent. Ces différents postes représentent en moyenne environ 10% du total des charges de personnel déclarées dans les ERRD. En aucun cas, d’autres sommes, qui viendraient augmenter artificiellement les dépenses, ne peuvent être ajoutées par le contrôle de gestion comme allégué à tort dans l’émission.Sur l’alimentation et les achats externes : Korian dément formellement procéder à quelque rationnement que ce soit. Depuis 2016, la gestion de la restauration est entièrement internalisée au sein du groupe, avec un chef et une équipe dédiée par établissement. Les repas sont cuisinés chaque jour sur place à partir de produits non transformés dans un souci constant d’offrir des produits de qualité, adaptés aux saisons et aux besoins des résidents. Les menus sont revus régulièrement, selon un cycle de quatre semaines.Les faits allégués dans Cash Investigation, à savoir la suppression, en février 2016, pour des seules raisons d’économie, de croûtons dans une recette de soupe à l’oignon servie lors de la fête des grands-mères, ne correspondent absolument pas à la politique de l’entreprise. Au surplus, le document produit dans l’émission ne vise pas spécifiquement le menu de la fête des grands-mères ; il s’agit d’un ajustement des menus sur trois semaines, avec des modifications apportées sur 23 recettes (substitutions ou modifications de recettes). La présentation faite par Cash Investigation du document apparaît donc totalement tronquée. Sur les règles d’hygiène pour les résidents : L’hygiène corporelle est bien sûr assurée quotidiennement et plus si nécessaire, de même que l’hygiène bucco-dentaire, effectuée généralement le matin et le soir. Cet accompagnement est réalisé selon les standards et les bonnes pratiques de soin en vigueur dans nos établissements.Sur les objectifs de marge opérationnelle impartis aux établissements : le Groupe rappelle qu’il a réalisé en 2020 sur le périmètre France une marge opérationnelle avant loyer de 24,9% et un résultat net part du groupe de 4,2% du chiffre d’affaires, et qu’il vise en moyenne une marge opérationnelle de 26%. Il a réalisé un bénéfice net sur chiffre d’affaires de 4%.Il observe par ailleurs que les chiffres mentionnés par l’ancien directeur intervenant dans l’émission quant aux objectifs très importants de progression de marge opérationnelle qui lui auraient été impartis pour l’établissement qu’il dirigeait alors entre 2013 et 2016 ne correspondent pas aux résultats de cet établissement, dont la marge opérationnelle est restée stable sur ces quatre exercices.Le Groupe souligne enfin qu’il a investi depuis 2017 plus de 500 millions d’euros pour moderniser et développer le réseau de maisons de retraite français. Il prévoit d’investir 600 millions d’euros supplémentaires sur les quatre prochaines années. »
Il y a 3 ans et 82 jours

Faire appel au designer d’intérieur pour décorer sa maison

Faire décorer ou renouveler un intérieur peut rendre parfois inquiets les interlocuteurs étant donné que dans certains cas cela peut dépasser leurs budgets. C’est la raison pour laquelle de nombreux professionnels qui travaillent dans le domaine de la décoration d’intérieur proposent leurs services à l’exemple du designer d’intérieur. L’interlocuteur se pose sûrement la question de savoir ce qu’est un designer d’intérieur et son utilité. Les réponses sont nombreuses, mais surtout axées sur le fait que ce dernier gère la décoration du début à la fin. Qu’est ce que le design d’intérieur ? Avant de faire appel à un expert qu’est le designer d’intérieur à l’exemple d’un designer d intérieur, l’interlocuteur doit comprendre ce qu’est réellement le design d’intérieur. Pour cela, l’interlocuteur doit se rendre compte que l’exercice du design d’intérieur est un domaine beaucoup plus complexe qu’il ne paraît au premier abord. Pour se qualifier en tant que designer d’intérieur une personne se doit d’avoir au minimum un grand degré de connaissance ainsi que de savoir-faire pour accomplir le projet que l’interlocuteur lui aura confié. La raison en est tout simplement le fait qu’une décoration d’intérieur ne signifie pas seulement changer les objets de place et autres. Il existe de nombreuses étapes dans la réalisation du projet de décoration d’intérieur d’un interlocuteur. Ainsi, le designer d’intérieur doit prendre en compte les modifications à faire, les possibles rénovations de l’édifice. Il y a également de nombreuses autres données à prendre en compte comme la vocation de la pièce à décorer, la superficie de cette dernière ou encore sa valeur pour que le designer d’intérieur puisse en exploiter tout le potentiel. Prenons l’exemple d’une chambre pour enfant où il sera primordial d’adapter le mobilier en fonction de l’âge de l’enfant. Le travail du designer d’intérieur peut se montrer comme étant complémentaire à celui des ingénieurs et des architectes puisqu’il prend la relève pour apporter la touche finale à la création de ces derniers. Concernant le processus opéré par le designer d’intérieur Pour ce qui est du procédé de travail d’un designer d’intérieur, c’est à peu près la même méthode pour tous même si certains diffèrent avec leurs méthodes et savoir-faire à l’exemple d’un designer d’intérieur Montréal. Le processus général commence par la conception tout en allant jusqu’à l’occupation. Plus simplement, le professionnel du sujet va en premier lieu faire des recherches et analyser les besoins de l’interlocuteur qui lui demande de décorer son intérieur. Ainsi, le designer d’intérieur va commencer par une programmation. Cela va lui permettre dans un premier temps de rassembler les informations dont ont besoin les gens qui travaillent avec lui comme les maîtres d’ouvrages ou encore les maîtres d’œuvre en ce qui concerne l’élaboration de l’aménagement d’intérieur. Après la programmation vient la phase de composition qui peut être décrite comme étant la synthèse de toutes les informations que le designer d’intérieur a réunies. Bien entendu, le designer d’intérieur ne s’arrête pas là, il s’occupe également de la structuration rationnelle des espaces qui sont suivis de l’inspection des structures ou des modifications de cette dernière sans parler bien sûr du développement de l’œuvre dont est en charge le designer d’intérieur. L’interlocuteur peut se rassurer, le designer d’intérieur dispose d’une équipe d’expert sous sa direction pour ce qui est des travaux.
Il y a 3 ans et 89 jours

Equipements techniques et énergie

Côté magazine Côté magazine Equipements techniques et énergie Naturels ou mécaniques, les systèmes de désenfumage des bâtiments cumulent les fonctions. Au désenfumage, il faut désormais ajouter l’éclairage naturel et la ventilation. Une conception à prévoir en intégrant les nombreuses contraintes réglementaires. Désenfumer, éclairer et ventiler Les fumées sont la cause principale de décès lors d’un incendie. Les évacuer vers l’extérieur le plus rapidement possible est donc vital. C’est la fonction dévolue aux systèmes de désenfumage. Appelés « dispositifs d’évacuation naturelle de fumée et de chaleur » (DENFC), ils remplissent trois missions : rendre praticables les circulations pour l’évacuation ; faciliter l’accès des secours ; maintenir un taux d’oxygène correct dans les locaux le temps de l’évacuation. Pour le désenfumage, les options possibles sont de deux natures : naturel ou mécanique. Les deux méthodes étant combinables – naturel/naturel, naturel/mécanique, mécanique/naturel et mécanique/mécanique – en fonction des locaux. En effet, les exigences – et donc les matériels – ne seront pas les mêmes selon qu’il s’agit de désenfumer une gare, une cage d’escalier ou encore un IGH. Il existe, par exemple, une grande diversité d’exutoires : à vantaux pour les toitures à faible pente, dotés de lames à commandes mécanique, pneumatique ou électrique, ou encore ouvrants de façade. Ces deux systèmes étant eux-mêmes liés à deux grands principes de désenfumage : balayage de l’espace sinistré par de l’air neuf pour faciliter l’extraction des fumées et mise en dépression du local sinistré. Réglementation complexe La réglementation relative au désenfumage diffère selon l’utilisation et la fréquentation du bâtiment. Il y a lieu de distinguer les obligations légales – règlement de sécurité dans les ERP, Code du travail, Code de la construction… – et les règles d’ordre privé, comme les règles APSAD R17, qui relèvent d’un accord spécifique entre les parties. Première chose : le marquage des produits. L’arrêté du ministère de l’Équipement et du ministère de l’Industrie, datant du 2 juillet 2004 et publié au JO du 5 août 2004, rend obligatoire le marquage CE des DENFC. Ces derniers, toiture et façade, sont couverts par la norme NF EN 12 101-2. Le marquage « CE » permet de juger des performances et de la qualité du DENFC. En revanche, il ne permet pas de garantir sa capacité à s’intégrer dans le SSI (Système de sécurité incendie) régi par la NF S 61 937-1. La réglementation ERP impose, en effet, au fabricant de prouver la capacité des appareils à s’intégrer au SSI, avec les essais correspondants pour les exutoires et des PV d’essais pour les ouvrants en façade dans le cadre du marquage NF. Cas 1 Lanterneaux et exutoires Avec leur positionnement idéal sur le toit des bâtiments, les lanterneaux et exutoires de fumée dédiés au désenfumage sont les premiers d’entre eux : apportant l’indispensable lumière naturelle à l’intérieur des bâtiments, ils jouent également un rôle important dans le renouvellement d’air, ventilation naturelle. Ces dispositifs permettent de réaliser de 30 à 60 % d’économies d’énergie (éclairage et chauffage), dès lors qu’ils apportent un seuil minimal de 300 lux d’éclairage naturel pendant 50 % du temps d’utilisation du bâtiment, selon le Groupement des fabricants et fabricants-installateurs de matériel coupe-feu et d’évacuation des fumées (GIF). Les exutoires peuvent avoir une triple fonction : désenfumage, apport de lumière naturelle et ventilation. Photo : Bluetek Il n’existe pas de système unique, mais une diversité de matériels, adaptés au cas par cas et en fonction de la configuration des locaux à désenfumer. Photo : Souchier Cas 2 Ouvrants de désenfumage en façade En façade, la principale contrainte consiste à intégrer les ouvrants de désenfumage dans un projet architectural avec des produits réglementaires. Et ce, d’autant plus lorsque l’ouvrant à une double fonction, ventilation naturelle et désenfumage. Dans ce cas, il convient d’utiliser des châssis et des coffrets adaptés, qui permettent de ventiler selon le paramétrage défini à l’avance, mais qui gardent la priorité au risque. Ainsi le pilotage électrique des ouvrants de confort doit pouvoir s’effacer devant l’urgence, en cas d’incendie. Les châssis de désenfumage disposent généralement d’un moteur plus imposant permettant d’ouvrir en grand et rapidement alors que, en ventilation naturelle, ce même moteur peut ouvrir seulement partiellement ou en grand, à vitesse normale. Cas 3 Maintenance prédictive L’obligation de résultat est de rigueur pour le fonctionnement des installations de sécurité incendie. Pour prévenir les pannes se développe, comme avec les ascenseurs, la maintenance prédictive. Laquelle consiste à connecter l’ensemble des objets pour en suivre en direct le fonctionnement. Les outils développés exploitent l’intelligence importée dans les systèmes en surveillance. La maintenance prédictive vise à déterminer les facteurs de défaillance, à analyser l’évolution des installations et à diagnostiquer les besoins. Cela peut se concevoir dès le début avec des solutions « bimisées » qui intègrent dans la maquette numérique les données essentielles et permettent ainsi leur suivi en exploitation avec, comme maître mot, l’anticipation. Avec la maintenance prédictive, tous les éléments d’une installation – sprinkler, détecteur, écran de cantonnement, ouverture en façade, lanterneaux – peuvent être surveillés et analysés. Photo : Kingspan Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 94 jours

Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées

Le concours d’idées organisé par le SNBPE et le Cimbéton a cette année pour thème “Le futur des infrastructures de transport décarbonées”. [©SNBPE] Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées. Organisée chaque année, la compétition est réservée aux élèves en écoles d’ingénieurs et en IUT génie civil. Pour cette édition, les étudiants sont invités à réfléchir sur le thème “Le futur des infrastructures de transport décarbonées : la réduction des distances dans un monde post-TGV”. Par équipes de 2 à 6 élèves, les candidats peuvent déposer, dès maintenant, leur dossier et jusqu’au 5 septembre 2022. Composé de professionnels adhérents au SNBPE et au Cimbéton, le jury désignera deux lauréats. Un groupe sera choisi parmi les dossiers des écoles d’ingénieurs et un autre parmi ceux des IUT. Innover pour le futur A travers ce thème, les groupes devront concevoir un projet autour de deux réflexions au choix. A savoir, dresser un panorama d’innovations exploitant la logique de futur des infrastructures de transport. Cela, afin de concevoir des projets architecturaux et urbanistiques à base de béton. Ou imaginer des méthodes de construction et des solutions innovantes, vertueuses et réalistes en béton, pouvant être développées au cours des prochaines décennies pour créer les transports post-TGV. Dans les deux cas, les dossiers devront mettre en lumière les dimensions environnementales et sociétales des apports du béton dans une logique d’économie circulaire et d’innovation. Par ailleurs, les étudiants pourront s’inspirer de certains projets déjà en cours. De quoi laisser parler l’imagination de la future génération d’ingénieurs. En effet, la question du transport et des infrastructures sont des enjeux majeurs de ces prochaines décennies. Aujourd’hui ,plusieurs sociétés travaillent sur des programmes novateurs. Tel, l’Hyperloop imaginé par Elon Musk en 2013 ou le SpaceTrain, inspiré par le projet d’aérotrain sur monorail de l’ingénieur Jean Bertin (1970). Le premier est un train “subsonique”, propulsé à une vitesse avoisinant les 1 220 km/h. Il pourrait relier Paris à Marseille en 40 mn. Il fonctionnera, d’une part, à l’énergie solaire et, d’autre part, avec des systèmes de sustentation électromagnétique. De son côté, le SpaceTrain, développé par une start-up française, circulera en lévitant sur des coussins d’air, grâce à des moteurs électriques. Il pourra se déplacer jusqu’à 700 km/h et permettrait d’aller de Paris à Orléans en 13 mn. Fonctionnant avec des turbines à hydrogène, il n’émettra pas de CO2.
Il y a 3 ans et 94 jours

La Fédération Cinov, actrice des transitions, interpelle les candidats à l’élection présidentielle

Alors que le prochain quinquennat sera décisif pour réussir les transitions numériques, écologiques et sociétales à l’œuvre, la Fédération Cinov entend interpeller le futur exécutif sur sa vision de la conduite du changement, l’inciter à rétablir la confiance et le dialogue, et l’encourager à favoriser la formation tout au long de la vie.Faire appel aux métiers de la prestation de services intellectuels pour accompagner les changementsS’appuyant sur une analyse des conséquences induites par l’épidémie de Covid-19 (digitalisation des activités professionnelles, mouvement de réindustrialisation du pays, révision du modèle de santé), la Fédération Cinov pose le constat d’une société complexe, traversée et transformée par des événements « imprévisibles », « inédits et radicaux ». Deux grands défis s’installent néanmoins durablement : la transformation numérique et la transition écologique. Pour la Fédération Cinov, ces dernières représentent « les deux éléments incontournables des transformations de notre époque ».Face à ce constat, les petites et moyennes entreprises du Conseil, de l’Ingénierie et du Numérique déclarent, par ce Manifeste, se retrouver « sur le devant de la scène pour accompagner les changements ». La Fédération Cinov rappelle en effet que la mission de ces entreprises est d’accompagner « les collectivités, les entreprises et les territoires dans la réalisation de leurs projets de transformation ».Repenser les enjeux de gouvernance pour donner plus de pouvoir aux acteurs de terrainPour la Fédération Cinov, les transformations décrites doivent être l’occasion de repenser le modèle de gouvernance français. En effet, elles annoncent « une société renouvelée » dans laquelle la parole des « acteurs de terrain, qui perçoivent les premiers signes du changement » est écoutée et valorisée. La Fédération Cinov invite à s’enrichir de la connaissance des petites entreprises pour « apprendre en permanence des situations et [...] apporter des réponses stratégiques et innovantes ». A travers son Manifeste, la fédération demande ainsi à ce que le futur exécutif « valorise la multiplicité des points de vue et les différents types d’expériences ».Cependant, « alors que les TPE-PME représentent plus de 95 % des entreprises et emploient environ 50 % des salariés », la Fédération Cinov regrette que les décomptes de représentativité favorisent excessivement les très grosses entreprises, « qui ne représentent que 5 % de celles-ci et n’emploient pas plus de la moitié des salariés. » Elle appelle les candidats à rapprocher la représentation de « la situation réelle des entreprises et des salariés », en s’appuyant pour cela sur les nouvelles potentialités offertes par le numérique, « qui permet de nouvelles formes de mobilisation et d’expression collectives. »Généraliser la formation professionnelle pour mieux s’adapter aux changementsConsidérant la formation tout au long de la vie comme « l’outil le plus efficace pour répondre aux transitions », la Fédération Cinov demande à ce que les politiques publiques de formation soient plus ambitieuses et mieux valorisées. Même si la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » en 2018 a permis des avancées pour la formation des demandeurs d’emploi, la fédération regrette que « cette évolution se soit faite au détriment des actifs occupés ». Pour une meilleure considération des enjeux liés à la formation, le Manifeste présidentiel préconise à nouveau d’écouter davantage les TPE-PME, notamment dans la formulation de leurs besoins.Face à la prise de conscience des exigences environnementales, et de la transformation des outils et méthodes de travail, le Manifeste de la Fédération Cinov rappelle que « la formation continue est indispensable, pour le développement des compétences de l’entreprise et l’adaptation de chacun à un monde en transition permanente ». Pour cela, le document invite le futur gouvernement à développer une formation concrète qui réponde aux besoins des TPE-PME, à rééquilibrer la formation initiale et continue et à repenser nos usages dans ce domaine.Une démarche de long terme avec la mise en place de sa plateforme « Parlons 2022 »La Fédération Cinov poursuit son travail au-delà de l’échéance présidentielle. Elle compte produire des propositions sur le long terme en associant l’ensemble des ressortissants de la branche à ce travail de réflexion. Elle a souhaité favoriser l’intelligence collective par la mise en place d’une plateforme collaborative : « Parlons 2022 ». Sur ce site, l’ensemble des propositions « Métiers » des différents syndicats peuvent ainsi être présentées, mais également commentées, amendées et discutées par tout professionnel désireux de faire entendre sa voix.
Il y a 3 ans et 100 jours

[Livre] Le tour de France des acteurs de l’habitat participatif – Pierre Lefèvre

L’intérêt de l’habitat participatif est de « mieux construire » pour « mieux vivre ». Il s’agit de changer nos méthodes de construction et d’apporter des solutions collaboratives face aux enjeux du logement et du climat. L’ouvrage « Le tour de France des acteurs de l’habitat participatif » présente plusieurs exemples qui ont contribués à son essor en France. Ce n’est plus aujourd’hui […]
Il y a 3 ans et 101 jours

"Plug N Charge", un moyen rapide et facile à utiliser pour recharger son véhicule électrique

Il n'est plus nécessaire d'utiliser sa carte ou d'autres méthodes de paiement au moment de l'utilisation. La technologie de charge est simple - il suffit de brancher son véhicule et de repartir lorsque la charge est terminée.
Il y a 3 ans et 103 jours

Version bêta d'un logiciel dédié à l'organisation de chantier lancé par ImaaGO

Première solution logicielle en SAAS spécialisée dans les méthodes et l’organisation de chantier, ImaaGO a sorti le 31 janvier une version bêta pleinement fonctionnelle.
Il y a 3 ans et 107 jours

Société du Grand Paris : Entre innovation et bas carbone

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Thierry Huyghues-Beaufond, responsable de l’unité “Infrastructures et méthodes constructives (IMC)” de la Société du Grand Paris et Baïla Deme, référent technique transverse et spécialiste des bétons, au sein de l’unité IMC. [©Société du Grand Paris/©ACPresse ] Faire en sorte que le langage technique propre aux chantiers de travaux souterrains soit compréhensible de tous constitue la mission première de l’entité “Infrastructures et méthodes constructives (IMC)” de la Société du Grand Paris. A sa tête, Thierry Huyghues-Beaufond, qui dirige une grosse dizaine d’ingénieurs, dont Baïla Deme, référent techniques transverses et spécialiste des bétons. Bien entendu, l’IMC profite des compétences d’experts extérieurs indépendants et autres assistances aux maîtres d’ouvrage. « L’IMC vient challenger les solutions techniques des maîtres d’œuvre, tant en phase de conception qu’à l’étape de la réalisation. Ceci, pour garantir que le maître d’ouvrage ait toutes les clefs pour bien choisir la bonne solution », détaille Thierry Huyghues-Beaufond. Ainsi, côté bétons, l’entité s’appuie sur un cahier des clauses techniques particulières appelé Livret 10. Un ouvrage initié par les maîtres d’œuvre des travaux, ce qui est logique, car les connaissances initiales se situent à leur niveau. Un béton qui coche toutes les cases « En fait, le Livret 10 est décliné en 3 ouvrages complémentaires. Le premier est consacré à l’approche prescriptive des bétons. Il a évolué au fil du temps, explique Baïla Deme. Le deuxième est dédié à l’approche performantielle. Quant au dernier, identifié Livret 10a, il se focalise sur les voussoirs en béton fibré. » L’IMC intègre ces 3 livrets dans tous les marchés que passe la Société du Grand Paris. Avec un leitmotiv toujours plus affirmé vers les bétons innovants et les solutions bas carbone. « Nous poussons dans ces deux directions, d’autant qu’il y a une clause de performance environnementale sur chacun des marchés », reprend Thierry Huyghues-Beaufond. Et de compléter : « Il y a même une prime à l’innovation sur les marchés déjà actifs ». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 117 jours

Soliha est « Mon Accompagnateur Rénov’ » depuis le 1er janvier 2022

Réseau associatif neutre et tiers de confiance, SOLIHA s’inscrit pleinement dans le nouveau dispositif France Rénov’, qui doit permettre au parc de logement français d’atteindre la neutralité carbone.27 millions de logements à rénover énergétiquement d’ici 2050, un enjeu climatique et social !Le secteur résidentiel pèse encore aujourd’hui 29 % de la consommation énergétique nationale et 20 % des émissions de gaz à effets de serre. Le parc de résidences principales français compte près de 30 millions de logements et seulement 3 millions d’entre eux ont une étiquette A ou B, c’est-à-dire, performants d’un point de vue énergétique. Il reste donc 27 millions de logements à rénover en 28 ans pour atteindre la neutralité carbone ! Parmi ces logements, 18% sont des passoires thermiques avec des étiquettes énergétiques F ou G, c’est-à-dire, non décentes au sens de la loi. Cela représente, 11 Millions de Français. Et nombre de ces personnes sont en situation de précarité, se privent de chauffage pour ne pas générer des factures énergétiques trop importantes, risquent des impayés, contractent des problèmes de santé, ont froid l’hiver et chaud l’été chez elles.Le service public France Rénov' a pour mission de relever le défi de la décarbonation du parc de logements et de la diminution de la précarité énergétiqueFrance Rénov’, lancé par la Ministre du Logement Emmanuelle Wargon le 12 Janvier dernier, a pour objectif de déployer une politique de rénovation ambitieuse : « la transition écologique des logements est bel et bien en cours, et aujourd’hui, elle n’entend négliger ni la qualité, ni la performance ». De fait France Rénov’, qui rassemble le réseau Faire de l’ADEME et les opérateurs de l’Anah, doit permettre de fluidifier le parcours des ménages. L’objectif est de les orienter immédiatement vers l’Accompagnateur Rénov’ le plus proche, pour qu’il trouve la solution la plus adaptée à leur projet de rénovation et à leur situation sociale. Afin de faciliter la mise en œuvre de cette réforme, cette mission d’accompagnement est d’ailleurs confiée à ces mêmes acteurs, dont SOLIHA, déjà identifiés localement. De même, tous les financements sont regroupés sous la bannière « MaPrimeRénov’ ». Soliha, l'acteur clé et de confiance pour accompagner les français dans leur projet de rénovation énergétiqueSoliha, ce sont 145 associations, 3 100 salariés, des équipes composées de thermiciens, conseillers habitat et travailleurs sociaux, présentes sur l’ensemble du territoire hexagonal et ultra-marin. Elles déploient des méthodes de travail et des outils éprouvés, permettant d’apporter des solutions de rénovation énergétique personnalisées à chaque ménage. SOLIHA, c’est aussi un tiers de confiance, qui joue un rôle d’ensemblier de toutes les aides existantes pour minimiser le reste à charge de ces personnes.Soliha attire l'attention sur trois points, conditions de succès pour aller à la neutralité carbone L’accompagnement des ménages requiert impérativement la neutralité. Le rôle de tiers de confiance ne saurait être biaisé par des logiques de commercialisation de matériaux ou d’équipement. SOLIHA sera très attentif à l’établissement et respect du cahier des charges de « Mon Accompagnateur Rénov’ ». L’accompagnement social des ménages les plus en difficulté est un levier indispensable pour les amener vers les rénovations les plus ambitieuses. Le financement de ces missions doit être à la hauteur des ambitions. Le financement des travaux suppose un engagement résolu et à haut niveau de l’État, notamment, auprès des ménages modestes et très modestes, pour que leur reste à charge soit soutenable. Il suppose également un engagement des banques à distribuer l’Eco-PTZ ou le Prêt Avance Rénovation.
Il y a 3 ans et 124 jours

Profitez de l’automne pour nettoyer votre toit

Nettoyer un toit demande de la préparation. L’opération ne doit pas non plus se faire n’importe comment ou n’importe quand. Vous devez intervenir au bon moment pour profiter d’un bon résultat. Vous pouvez par exemple profiter de l’automne pour procéder au nettoyage. Il suffit de faire les choses correctement et vous n’aurez aucun souci à vous faire. Pourquoi nettoyer votre toit en automne ? Intervenir en automne permet avant tout de préparer votre toit à l’arrivée des pluies ainsi que les chutes des feuilles. Vous allez de ce fait vous débarrasser efficacement de la mousse ainsi que les champignons qui pourront se former. Ces éléments peuvent devenir dangereux pour le revêtement de votre toiture si vous n’y prenez pas attention. Vous devez de ce fait agir efficacement pour éviter que la pluie fasse des ravages sur votre habitation. Il vous est conseillé d’engager un expert en nettoyage de toiture. Ainsi, vous aurez droit à une intervention répondant parfaitement à vos attentes. Il ne faut pas oublier que vous allez réaliser un nettoyage préventif. Vous aurez aussi l’occasion de revoir l’état de chaque composant de la construction. Il n’y a pas que la période de pluie que vous allez anticiper en intervenant en automne. En effet, cela permet en même temps de préparer la toiture pour l’hiver. Quels types de toits nettoyer en automne ? Le nettoyage de certains toits peut s’avérer plus avantageux pendant l’automne. Cela est en premier lieu le cas pour l’ardoise. Une méthode à basse pression est recommandée pour réussir votre intervention. Notez que cette matière possède une importante résistance aux intempéries. Vient ensuite l’ardoise fibro-ciment qui se nettoie à l’aide d’un karcher à basse pression. Vous devez alors agir délicatement pour ne pas détériorer votre toiture. Il ne faut pas non plus oublier le style avec du ciment ou du béton. Il suffit de trouver les produits qu’il faut pour prendre soin de votre habitation. Vous pouvez aussi avoir un revêtement en tuiles qui sont connues pour leur fragilité. N’oubliez pas que la formation de mousses peut favoriser la détérioration de la couverture dans un bref délai. L’entretien peut s’avérer indispensable pour assurer sa durée de vie. Contacter une entreprise spécialisée pour faciliter les choses Il ne faut pas hésiter à appeler une entreprise de nettoyage de toiture pour réaliser votre projet. Celle-ci vous enverra rapidement un artisan pour faire un état des lieux tout en discutant des conditions de réalisation. Ainsi, vous ne risquerez pas d’avoir une toiture en mauvais état. Il faut noter qu’un spécialiste dans le domaine prendra certains critères en compte avant d’intervenir. Il ne se résumera pas à vérifier l’état de votre toit. Il peut aussi vérifier le matériau de fabrication pour faciliter le choix de produits à utiliser. D’ailleurs, l’artisan peut vous proposer différentes méthodes tout en vous aidant à prendre la bonne décision. N’oubliez pas non plus que vous avez la possibilité de demander un devis auprès de l’entreprise que vous choisirez. Ce document est rapide et facile à obtenir. En effet, vous pouvez l’avoir gratuitement. Vous saurez de ce fait le montant exact à préparer pour la réalisation des travaux.
Il y a 3 ans et 125 jours

La préfabrication peut-elle rendre la construction plus écologique et abordable ?

On peut définir le concept de préfabrication par la production en usine d’éléments, de parties ou de bâtiments entiers transportés sur un chantier pour une installation rapide. Alors, quel est son impact pour l’environnement et les coûts de construction ? Cela représente de nombreux avantages par rapport aux méthodes de construction traditionnelles, par sa rapidité, sa précision […]
Il y a 3 ans et 134 jours

Impression 3D béton : La genèse de la construction durable ?

L’impression 3D commence à s’installer dans le secteur de la construction. [©Contour Crafting] Le secteur de la construction met en place de nombreuses initiatives pour décarboner les bâtiments. Parmi elles, figurent l’impression 3D béton. Encore peu exploité, ce procédé, pourrait devenir la solution pour assurer une construction plus durable et respectueuse de l’environnement. L’innovation voit le jour en 2004 avec Behrokh Khoshnevis. Ce professeur de l’Université de Caroline du Sud a mis au point une imprimante 3D montée sur un bras robotisé. Cette dernière s’utilise ensuite avec la technologie Contour Crafting1. Ainsi, des rails sont installées autour du terrain de construction pour diriger la machine. L’imprimante crée ensuite des couches de béton selon un modèle prédéfini. Behrokh Khoshnevis a ainsi commencé à imprimer pour la première fois un mur de béton. Cette révolution technologique permettrait alors de pouvoir construire une maison en 24h. Lire aussi : Creabeton Matériaux : L’impression 3D pour résoudre des problématiques C’est pourquoi l’entreprise chinoise WinSun Decoration Engineering en a tiré profit pour présenter des maisons de 200 m2 imprimées en un jour. La Beijing HuaShang Tengda Industry and Trade a aussi l’intention de bâtir une villa de 400 m2.Dans la continuité, la technique d’impression D-Shape a été développée en 2006 par Enrico Dini. Elle permettait de créer des objets avec un matériau similaire à la pierre. L’Agence Spatiale Européenne a d’ailleurs prévu de l’utiliser pour imprimer une base sur la Lune. Un projet ambitieux qui reflète bien les possibilités d’innovation. Les avantages de l’impression 3D béton Behrokh Khoshnevis et les autres innovateurs dans ce secteur ont démontré tous les avantages de l’impression 3D béton. Tout d’abord, sur chantier ou en usine, la fabrication additive2 permet une réduction des coûts et des déchets. Evitant ainsi le gaspillage de matières premières. Ensuite, ce procédé diminue les risques d’accident. Pour concevoir des murs de plusieurs mètres, les manipulations sont optimisées, tout comme l’utilisation de certains matériels. Cette technique offrirait plus de facilité dans la conception du bâtiment. Exemple avec BetAbram, société slovène qui a créé le modèle d’imprimante 3D “P1” capable de réaliser des impressions de la taille d’un immeuble. En parallèle, WinSun Decoration Engineering a de nouveau marqué les esprits en construisant un immeuble de 5 étages à Shuzou, en Chine. Les imprimantes 3D béton actuelles ont été conçues pour améliorer l’efficacité sur les chantiers, sans négliger la qualité. Andrey Rudenko, ingénieur russe, a imprimé un petit château en béton dans le Minnesota aux Etats-Unis [© totalkustom.com] Aujourd’hui, les industriels formulent des encres “béton” adaptées aux contraintes de la fabrication additive. A savoir : la nécessaire fluidité, la rapidité de prise et la robustesse du matériau. Avec un tel procédé, l’impression 3D béton pourrait permettre de lutter contre la crise du logement. L’industriel américain, Icon a prévu d’inaugurer le plus grand rassemblement de maisons imprimées en béton au monde au courant 2022. Andrey Rudenko, ingénieur russe, a lui aussi apporté sa pierre à l’édifice. Il a d’abord commencé par imprimer un petit château en béton dans le Minnesota aux Etats-Unis. Pour ensuite créer plusieurs villages et fonder des communautés internationales dans le monde entier. L’impression 3D béton pourrait aussi avoir des avantages pour les travaux publics. Pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, un pont de 40 m de long sera imprimé à Aubervilliers (93). Les limites de l’impression 3D béton Malgré les nombreux avantages de l’impression 3D béton, il subsiste certaines interrogations. En effet, cette méthode n’est pas considérée comme un procédé de construction par les codes et normes en vigueur. Les ouvrages habitables sont donc testés pour s’assurer de leur fonctionnalité. L’idée est de voir si ces structures résisteront à n’importe quel type d’environnement extérieur. De plus, l’automatisation des chantiers peut engendrer une évolution au niveau de l’emploi. En effet, si construire une maison nécessite moins de main d’œuvre, le rôle et les qualifications des compagnons pourraient changer. « Les métiers vont évoluer, de l’architecte au maçon qui devient un opérateur en maçonnerie, déclare Benoît Furet, professeur à l’IUT de Nantes. A terme, la chaîne numérique globale va se simplifier. Les opérateurs avec bac pro du secteur de la construction seront les maçons numériques, les pilotes des robots. » A Dubaï, un gratte-ciel imprimé en 3D nommé « Belgrade Tower » pourrait bientôt s’élever dans le ciel. [© Aleksandar Grusanovic] Les méthodes conventionnelles pour construire un habitat restent malgré tout toujours dominantes. Cependant, l’impression 3D béton attise l’attention du secteur de la construction à l’échelle internationale. A Dubaï, un gratte-ciel imprimé en 3D nommé « Belgrade Tower » pourrait bientôt s’élever dans le ciel. Ce serait le premier bâtiment de cette taille au monde à être construit avec le procédé d’impression monté sur une grue. L’avenir dira si cette innovation technologique est la clef pour une construction durable. 1 Le « Contour crafting » est une technologie émergente qui permet de produire par fabrication additive une « architecture imprimée » 2 Synonyme impression 3D
Il y a 3 ans et 136 jours

L’Obélisque fait peau neuve

Monolithe de granit sculpté, l’Obélisque de Louxor est érigé au centre de la place de la Concorde depuis 1836. Il a été offert en 1830 par l’Égypte en reconnaissance du travail du Français Jean-François Champollion pour le déchiffrement des hiéroglyphes, réalisé en 1822. Grâce à un mécénat de compétences avec la société Kärcher, la DRAC Île-de-France engage la restauration du plus ancien monument de Paris en 2022, année du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion. Une restauration minutieusement préparée depuis plusieurs mois. Le chantier a débuté mi-novembre 2021 par l’installation des échafaudages, la restauration commence en janvier 2022. La préparation a duré plus d’une année avec le mécène Kärcher et les équipes du ministère de la Culture, afin d’élaborer les protocoles adéquats de restauration. Durant cette phase préparatoire, des tests de nettoyage du monolithe, du piédestal et du socle ont été organisés, sous le contrôle du Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH). Plusieurs méthodes ont été testées, dans le respect d’un protocole consistant à valider l’innocuité des technologies proposées par Kärcher, examiner la rugosité post-nettoyage par scan 3D et comparer l’état de surface du granit avec un échantillon de granit sain d’Assouan. Les analyses du LRMH ont conclu à l’utilisation de deux méthodes différenciées : la vapeur chaude pour le socle et le piédestal, le micro-sablage pour le monolithe L’opération comprend donc la restauration du monolithe, de son piédestal, de son podium et de la grille de clôture. Elle intègre une phase de consolidation des zones desquamées du monolithe et un nettoyage adapté aux différents matériaux composant le monument : révision et réparation des feuilles d’or du pyramidion, micro-sablage à basse pression pour le monolithe, vapeur d’eau et éponge pour le piédestal, éponge pour les décors gravés et dorée et vapeur d’eau et micro-sablage pour le podium. La présentation du podium sera améliorée par la reprise des joints et le goujonnage de la pierre formant bordure extérieure . La grille et les portillons font l’objet d’une révision et d’une reprise des peintures et la pointe manquante sur la grille sera restituée. Les restaurateurs permettront un rendu homogène de l’ensemble et reprendront les parties dorées à la feuille d’or. La bâche et les palissades de chantier décorées par un jeune artiste diplômé des Beaux-Arts de Paris Dans le cadre de la convention de mécénat avec Kärcher, un partenariat a été noué avec l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, qui a permis de lancer un appel à projet auprès des étudiants et diplômés de l’école. Un jury, composé de représentants du ministère de la Culture, des Beaux-Arts de Paris, du musée du Louvre, de l’architecte en chef des monuments historiques et de l’entreprise mécène s’est réuni à la DRAC Île-de-France le 29 novembre 2021. Parmi les 11 candidatures reçues, 3 artistes ont été sélectionnés et leur projet soumis à la ministre de la Culture. L’artiste retenu est Jonathan SOBEL, diplômé de l’école en 2021. Sa proposition, qui sera à découvrir à partir du 24 décembre, est un monolithe jaune (soleil égyptien) et gris (ciel parisien) présentant les effigies de Ramsès II (1304-1213 avant J.-C.), Méhémet Ali (1769-1849), Charles X (1757-1836) et Jean-François Champollion (1790-1832), quatre grands hommes liés à la création et la destinée du monument, comme sérigraphiés dans une matière révélant à l’observateur attentif des formes et caractères qui sont autant d’indices de cette histoire.   Source et photo : Drac Ile-de-France  
Il y a 3 ans et 137 jours

Impression 3D béton : “Home sweet home”

Icon s’est associé à Lennar pour imprimer en 3D béton un quartier entier aux Etats-Unis. [©Icon] Spécialiste de l’impression 3D béton, Icon voit les choses en grand. L’industriel américain s’est associé à Lennar pour imprimer un quartier entier aux Etats-Unis. C’est près de la ville d’Austin, au Texas, qu’une centaine de maisons seront construites. Ce projet devrait être inauguré dans le courant de l’année 2022. Il sera d’ailleurs le plus grand regroupement de maisons en béton imprimées en 3D au monde. Pour élaborer ce quartier, Icon et Lennar ont collaboré avec le cabinet d’architecture Bjarke Ingels Group. « La fabrication additive a le potentiel de révolutionner l’environnement bâti. A mesure qu’elle est adoptée par l’industrie à grande échelle, explique Martin Voelkle, architecte chez Bjarke Ingels Group. En nous associant à Icon et à Lennar, nous sommes en mesure de voir cette nouvelle technologie se déployer autour du public le plus large possible. » Une réponse aux enjeux de la construction La technologie d’impression 3D béton d’Icon permet de produire des maisons éco-énergétiques et plus rapidement qu’avec les méthodes de construction conventionnelle. Elle permet aussi de réduire le nombre de déchets et offre plus de liberté dans la conception des habitations. C’est pourquoi allier le béton et l’impression 3D se démocratise dans ce secteur. Lire aussi : Impression 3D béton pour le logement social En effet, cette technologie pourrait répondre à une problématique majeure : la crise du logement. « Icon existe en réponse à la crise mondiale du logement et pour mettre notre savoir au service du monde », déclare Jason Ballard, Pdg d’Icon. Et d’ajouter : « Les Etats-Unis sont confrontés à un déficit d’environ 5 M de nouveaux logements. Il y a donc un besoin profond d’augmenter rapidement l’offre, sans compromettre la qualité, la beauté ou la durabilité des bâtiments. C’est là, la force de notre technologie. »
Il y a 3 ans et 138 jours

Le pilote ou driver, un élément déterminant pour optimiser le rendement des luminaires LED

Les pilotes de LED utilisent des techniques à découpage de tension et à modulation de largeur d’impulsions. Les dispositifs abaisseurs de tension fournissent le niveau de tension nécessaire à l’éclairage des LED reliées en série. Ces dispositifs disposent d’une self mémoire de courant ; en hachant la tension d’entrée on obtient la tension voulue pour l’activation des LED.Les LED nécessitent une alimentation capable de convertir le courant alternatif en tension continue, de réguler le courant traversant la LED pendant le fonctionnement et de protéger les LED des fluctuations de tension de ligne, telles que le ballast utilisé pour une lampe fluorescente. Les pilotes de LED peuvent être des types à tension constante ou des types à courant constant. Avec l'utilisation de ces pilotes électroniques, une variété de fonctions supplémentaires peut être intégrées dans le luminaire, l'intégration de tous les composants électroniques est une tendance contre l'utilisation decomposants discrets pour simplifier l'application. Les pilotes dotés d'une capacité de gradation peuvent modifier le flux lumineux sur toute la plage de 100 % à 5 à 10 %. Les pilotes dimmables peuvent tamiser les LED en réduisant le courant direct (réduction de courant constant CCR), par modulation de largeur d'impulsion (PWM) via une commande numérique ou par des méthodes plus sophistiquées comme DALI. La plupart des pilotes de gradation fonctionnent en utilisant la méthode PWM. Avec cette méthode, la fréquence peut atteindre quelques centaines de Hz à kHz, de sorte que la lumière LED semble être continue sans scintillement. L'électronique sensible du pilote est directement exposée aux effets de l'environnement, ce luminaire doit résister à tout moment. Il est donc important de connaître tous les facteurs qui peuvent influencer la fiabilité.Les exigences critiques pour les pilotes de LED sont en partie liées aux performances, en partie à la fiabilité :Attentes liées au rendement :Haute efficacité - Critique pour les économies d'énergieFonction de gradation - Améliore considérablement la fonction d'économie d'énergieAutres caractéristiques électriques (PFC, THD, Ripple)Attentes liées à la fiabilité :Haute fiabilité - Fondamentale pour minimiser les coûts de maintenanceLongue durée de vie - Compatible avec la durée de vie prévue des LEDMesure de la performanceLe pilote LED joue un rôle crucial dans le contrôle des performances de l'ensemble de l'appareil d'éclairage. La diversité des pilotes disponibles rend difficile le choix de la bonne solution, notamment en raison du fait que les fabricants fournissent des informations techniques de qualité différente. Les pilotes qui semblent parfaitement adaptés à première vue peuvent fonctionner de manière complètement différente dans des conditions particulières, donc sans connaître le comportement exact dans toutes les circonstances, il est difficile de comparer les produits. Pour pouvoir poser les bonnes questions au fabricant, il faut savoir comment spécifier les disques avec plus de précision pour obtenir les bonnes performances.Fiabilité : Durée de vie (LifeSpan) versus MTBFPar définition, la fiabilité est une probabilité que le produit remplisse la fonction attendue dans certaines conditions de fonctionnement pendant une période définie. La fiabilité est dépend du fonctionnement, des conditions et du temps attendus. Les exigences critiques pour les performances des pilotes LED sont le rendement élevé pour fournir suffisamment d'économies d'énergie, la fiabilité pour minimiser les coûts de maintenance, la longue durée de vie mesurable avec la durée de vie des puces LED et la fonction de gradation pour des économies d'énergie et de durée de vie supplémentaires. Habituellement, la fiabilité est quantifiée avec le MTBF, mais une compréhension correcte du MTBF est indispensable. En théorie, l'hypothèse selon laquelle un MTBF plus élevé signifie une fiabilité plus élevée est vraie, mais il n'y a pas de proportionnalité directe entre les deux nombres.Le temps moyen entre les pannes (MTBF) représente l'approximation statistique des heures cumulées pendant lesquelles un certain nombre d'unités doivent fonctionner avant qu'une panne puisse être attendue. Il ne représente pas la durée de vie prévue d'une unité donnée.La durée de vie d'un produit indique combien de temps un produit devrait survivre dans des conditions de fonctionnement normales.Si cette durée de vie est de 50 000 heures, la fiabilité des différentes solutions de pilotes MTBF peut être calculée :Il est bien visible que l'augmentation de 400 % ou du MTBF n'entraîne qu'une augmentation de 30 % de la fiabilité avec les mêmes attentes de durée de vie.Au début de la période de service, les défauts de production peuvent entraîner de défaillances précoces élevées, Le nombre de pannes commence à diminuer considérablement par la suite. L'intégrité de la conception, les tests de résistance et l'assurance qualité adéquate ont tendance à diminuer le nombre de défaillances précoces. Au cours de la période de vie utile, les défaillances se produisent dans un ordre aléatoire, mais le taux de défaillance est presque constant. C'est la période entre le début d'utilisation de l'appareil et le début de la phase d'usure. Ceci est déterminé par l'espérance de vie des composants utilisés dans l'assemblage de l'unité.Au fur et à mesure que les composants commencent à se dégrader, des problèmes surviennent à des taux croissants, principalement causés par la panne des composants électroniques soumis au vieillissement, aux contraintes électriques et thermiques. C'est la période où le MTBF calculé ne s'applique plus. Le MTBF n'est applicable que pendant la durée de vie normale du produit. Il peut arriver qu'un appareil avec 10 ans de MTBF s'use en 3 ans, personne ne peut prédire l'usure des composants de manière fiable. En général, les fabricants de composants de qualité ainsi que d'alimentations visent à avoir une durée de vie utile dépassant la durée de vie de conception.Mesures de fiabilitéTempérature de fonctionnementLa température à laquelle le pilote fonctionne affecte fortement sa durée de vie, c'est pourquoi une gestion efficace de la température est un point clé de la conception du luminaire.Habituellement, la température maximale du boîtier Tcmax est la limite pour donner une durée de vie garantie au pilote LED. Même s'il y a une protection thermique intégrée, elle est déclenchée bien au-delà de cette limite, par conséquent la durée de vie attendue du pilote chute considérablement, à moins que le concepteur du luminaire n'installe une protection de température externe.Condensateurs électrolytiques et autres composants critiquesLe composant le plus faible avec l'espérance de vie la plus courte détermine la durée de vie de l'ensemble du produit. Pour les alimentations, les condensateurs électrolytiques ont généralement la durée de vie la plus courte, de sorte que la durée de vie du pilote de LED AC/DC est normalement déterminée par la durée de vie des condensateurs en aluminium utilisés. Des capuchons longue durée doivent être utilisés pour assurer une longue durée de vie des pilotes de LED. Étant donné que la durée de vie des capuchons en aluminium double pour chaque diminution de 10 °C de la température de fonctionnement (règle d'Arrhenius), il est essentiel de minimiser la température de fonctionnement des condensateurs électrolytiques. Malgré ce fait, les taux de défaillance des pilotes de LED sont dominés par les dispositifs à semi-conducteurs, qui comprennent les principaux MOSFET, diodes, circuits intégrés de commande et optocoupleurs. En raison des règles de conception appliquées, les condensateurs en aluminium ne contribuent aujourd'hui qu'à une petite partie des taux de défaillance des pilotes, qui dépendent largement de la température de fonctionnement. En règle générale, le taux de défaillance d'un pilote de LED augmente de 25 à 40 % pour chaque augmentation de 10 °C de la température du boîtier.EfficacitéComme écrit précédemment, l'efficacité a un impact énorme sur la durée de vie. Moins l'auto- échauffement se produit dans le conducteur en raison des pertes thermiques, les composants sont moins soumis à des contraintes thermiques. La durée de vie typique d'un pilote de 150 W est augmentée d'environ 2,5 fois à mesure que l'efficacité du pilote passe de 85 % à 93 %.Le MTBF calculé d'un driver de 150 W augmente d'environ 90 % à mesure que l'efficacité du driver passe de 85 % à 94 %.Les soudures de jonctionLa fiabilité des soudures peut causer des problèmes en raison du cycle de température, qui provoque une dilatation thermique différente des matériaux à souder, donc un risque de fissures dans la soudure de jonction. Les contraintes mécaniques peuvent également provenir de l'utilisation de composants lourds ou de vibrations.Résumé des actions pour maximiser la fiabilité :Sélectionnez des composants de qualité, en particulier les principaux dispositifs à semi-conducteursRéduire la température de fonctionnement en améliorant l'efficacitéFournir suffisamment de marges de conception à tous les composantsSuivre des procédures de conception strictesConsidérations financièresEn plus de fournir des performances et une fiabilité élevée, les attentes financières doivent également être prises en compte et des fonctionnalités techniques supplémentaires doivent être impliquées ici.Le fait de pouvoir utiliser des pilotes connectés au même disjoncteur permet de réaliser des économies sur les coûts d'installation. Le nombre de pilotes LED est limité par des disjoncteurs à courant de déclenchement. Si tous les pilotes ont un courant d'appel optimisé, plusieurs peuvent être connectés en même temps sans problème au démarrage.Lors du démarrage d'un système d'éclairage à LED, un fort courant transitoire initial peut être maintenu, qui peut être plusieurs fois supérieur au courant nominal en fonctionnement normal.Typiquement, ces courants d'appel durent moins de 10 ms mais ils peuvent néanmoins déclencher le disjoncteur. Le courant d'appel est causé par la charge des condensateurs dans les alimentations des pilotes de LED ou parce que le flux magnétique ne s'est pas encore accumulé dans le transformateur de l'alimentation. La sélection de pilotes à régulation d’appels de charges est un moyen rentable, en particulier pour les solutions de modernisation simplifiant le câblage.ConclusionPour sélectionner le meilleur pilote LED en termes de durée de vie, de fiabilité, de performance et d'aspects financiers, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Il est difficile de comparer les spécifications des pilotes entre les fabricants, et il n'est pas conseillé de baser la décision sur le coût d'achat pur, car cela élimine trop de facteurs de décision, qui peuvent avoir un rôle important sur les performances réelles. Nous espérons qu'en clarifiant les facteurs ci-dessus, le concepteur aura une meilleure chance de faire une sélection exacte. MeanWell, Philips, Inventronics, Osram, Turful, Sosen, Moso… proposent une vaste gamme de pilotes LED intérieurs et extérieurs. Comme la plupart des applications d'éclairage LED sont justifiées sur la base d'économies d'énergie et de coûts de maintenance réduits, nous nous concentrons en conséquence sur la fourniture de produits à haute efficacité et longue durée de vie. Ces marque leader proposent des Pilotes LED avec un rendement jusqu'à 95 %, un facteur de puissance jusqu'à 0,99, une protection robuste contre la foudre et des niveaux d'étanchéité IP67. Ces produits sont conformes aux réglementations de sécurité mondiales et aux normes de compatibilité électromagnétique et disposent d'une protection contre les surtensions, les surintensités et les surchauffes. Ils sont largement utilisés pour les lampadaires LED, les éclairages de tunnel et l'éclairages d’atelier, locaux industriels, chantiers, zones de stockages, parking, aire de loisirs, terrain de sport et stades.Les drivers de la gamme NOVETI des série SFL, HFL, XFL utilisent des condensateurs électrolytiques spéciaux à longue durée de vie spécifiés sur une durée de vie « LS » de 50 000 heures de -40°à +85°C. La régulation de sortie de courant à faible ondulation crée une lumière stable sans scintillement et une gradation en douceur pour les modèles équipés d’une option dimable 1-10V . La conception thermique autorégulée permet une garantie jusqu’à 5 ans.Le pilote LED représente 80% de la fiabilité d’un luminaire LED. Au-dessous d’une certaine qualité il ne peut plus offrir au luminaire l’uniformité, le rendement et une fiabilité optimum.
Il y a 3 ans et 149 jours

L'agence qualité construction (AQC) publie le rapport Réversibilité des bâtiments

Destiné à tous les professionnels, ce rapport s'accompagne de la plaquette Réversibilité des bâtiments – Bonnes pratiques qui synthétise de manière pédagogique les principaux points sensibles relevés dans le rapport.Ces documents sont téléchargeables sur le site Internet de l'AQC.Au regard des enjeux environnementaux du domaine de la construction et de l'évolution des usages urbains, de plus en plus de programmes immobiliers envisagent la réversibilité de leurs bâtiments. Un des exemples les plus emblématiques est le village des athlètes des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 : il accueillera des logements pour les sportifs pendant les compétitions avant de laisser place en phase héritage à un quartier durable avec des bureaux, des logements, des commerces et des équipements publics. Une étude menée sur la base d'une analyse bibliographique et d'enquêtes auprès de professionnels déjà parties prenantes d'opérations réversibles a permis de tirer de nombreux enseignements. Parmi les points majeurs :les réglementations (acoustique, sécurité incendie, accessibilité…) ne sont pas les mêmes selon la destination de l'ouvrage, ce qui peut représenter un frein. Pour garantir la réversibilité d'un bâtiment, il est donc important de prendre des mesures conservatoires afin d'assurer une mise à niveau ultérieure possible,le caractère innovant de la construction de bâtiments réversibles implique de procéder à une réorganisation des rôles et des méthodes de travail pour se prémunir de non-qualités,il est essentiel d'étudier les assemblages des éléments constitutifs du bâtiment en veillant à l'indépendance des couches et systèmes (trame de bâtiment, démontabilité, systèmes constructifs poteaux poutres…).Enfin, le rapport insiste également sur l'importance d'avoir une documentation qualitative, précise et exploitable pendant toute la durée de vie du bâtiment et sur le risque de chevauchement de responsabilités et garanties.Cette étude a été réalisée par l'AQC, accompagnée par Ville Aménagement Durable (VAD), avec le soutien du ministère de la Transition écologique.
Il y a 3 ans et 150 jours

La rénovation énergétique, "nouveau chantier de la criminalité organisée"

ARNAQUES. Les méthodes employées par certains réseaux d'éco-délinquance dans le secteur de la rénovation énergétique s'apparentent à celles de la "criminalité organisée", a assuré un responsable de la gendarmerie lors d'un récent webinaire ministériel sur le sujet.
Il y a 3 ans et 150 jours

Bilan du Projet SEREINE : une méthode simple et rapide pour évaluer la performance énergétique d'une maison individuelle

Alors que les recherches vont se poursuivre jusqu’en 2024, dans le cadre de SEREINE 2, au sein du programme PROFEEL 2, l’équipe projet a réuni toute la filière de la construction et de la rénovation, le 16 décembre 2021, pour présenter son bilan final. Plus de 100 professionnels du bâtiment, bureaux d’études, maîtres d’ouvrage et opérateurs ont été conviés, à distance, aux 2 présentations et 2 tables rondes sur ces outils inédits, leurs enjeux, leur apport, leur mise en œuvre et leur avenir.Deux solutions inédites pour évaluer la performance énergétique réelle d’un bâtimentUn enjeu, deux outils et objectif atteintsPour objectiver la qualité des travaux de rénovation ou de construction et les gains en efficacité énergétique, le projet SEREINE a développé avec succès deux solutions inédites pour la maison individuelle neuve ou rénovée : une méthode pour mesurer la performance thermique de l’enveloppe de la construction dans des délais records et une application pour évaluer la performance énergétique de tous ses systèmes de chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, ventilation et éclairage.Pour Philippe Estingoy, Directeur général de l’Agence Qualité Construction : « Malgré la crise sanitaire qui a fortement ralenti les expérimentations sur le terrain, nous avons atteint nos objectifs. La mesure de la performance de l’enveloppe peut se faire aujourd’hui en 24 h, ce qui est unique au monde et les outils de mesure ont été optimisés pour que les opérateurs puissent les utiliser facilement. Quant à l’application interactive qui permet d’évaluer tous les systèmes, elle est aujourd’hui accessible à tous, en téléchargement, et les non-qualités y sont listées par ordre de gravité, ce qui permet de les corriger. Nous avons ainsi relevé plusieurs grands défis scientifiques et nous allons pouvoir développer encore plus cette performance avec SEREINE 2 ».Pour Pierre Oberlé, Responsable de tâches, contributeur technique de SEREINE et Expert Performance énergétique du bâtiment à l’INES : « Au vu des enjeux climatiques inédits, nous avons la responsabilité de faire des bâtiments réellement performants : le projet SEREINE y a contribué et va continuer à le faire, en apportant aux professionnels du bâtiment de nouveaux outils de caractérisation de la performance réelle de l’enveloppe comme des systèmes ».C’est à ce titre que SEREINE a été le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d’innovation PROFEEL. Doté d’un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il a embarqué toute la filière de la rénovation énergétique, c’est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d’études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maîtres d’ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.SEREINE enveloppe : une gamme simple et fiable pour mesurer la performance thermique d'une maison en 24h ou 48hUne mesure en 24 h ou 48 h selon le type d’isolationSEREINE est une gamme simple de méthodes opérationnelles permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d’une maison neuve ou rénovée dans des délais acceptables. Les travaux conduits par l’équipe projets ont permis de réduire ce délai à 24 h pour les maisons isolées par l’intérieur et 48 h pour celles isolées par l’extérieur. Lorsque la température extérieure est inférieure à 8 °C. Au-delà, les durées sont multipliées par deux. La mesure reste bien entendu impossible en cas de canicule ou de vents importants.Pour Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Directrice adjointe de la direction Énergie Environnement au CSTB : « SEREINE propose aujourd’hui une gamme complète de protocoles pour la mesure du niveau d’isolation thermique des maisons individuelles. Une gamme qui se décline en fonction du type d’isolation et de la saison. La mesure est ainsi accessible à une très large part des marchés de l’habitat individuel, qu’il soit neuf ou rénové. »Une mise en œuvre simple et rapide grâce à du matériel optimiséLe déroulement d’une mesure SEREINE est simple. L’opérateur, préalablement formé, doit dans un premier temps préparer sa campagne en ligne. Pour ce faire, il documente les caractéristiques du logement et définit l’emplacement des capteurs. Une fois sur place, dans la maison vidée de ses occupants, il obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme très élaboré génère alors des modèles numériques adaptés à chaque type de bâti, et calcule à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique.Pour que tous les opérateurs puissent s’approprier rapidement ce protocole, le kit de mesure a été optimisé et son volume réduit. Il suffit désormais d’un smartphone pour préparer, lancer et suivre la mesure à distance.À l’extérieur, le nombre de capteurs a été réduit de 10 à 3 et la sonde d’irradiation a été supprimée au profit de données météorologiques, récupérées automatiquement. À l’intérieur, pour chaque pièce de la maison, l’opérateur dispose désormais d’un module de 13 x 20 x 30 cm contenant un chauffage avec ventilateur intégré et une sonde de température sur perche télescopique. Le nombre de ces modules a été porté de 7 à 10 pour pouvoir équiper toutes les pièces de certaines grandes maisons.Pour Rémi BOUCHIE, Contributeur technique de SEREINE, Chef de division au CSTB : « Notre priorité était de faciliter l’utilisation du kit et de la rendre la plus fluide possible, pour que les opérateurs se l’approprient intuitivement. Grâce à leurs retours d’expérience, nous avons pu à la fois réduire son encombrement et simplifier sa mise en place, tout en préservant la fiabilité de la mesure. Son installation se fait aujourd’hui beaucoup plus rapidement, ce qui réduit le coût humain d’intervention sur site. »Des indicateurs visuels accessibles à tousQu’il s’agisse d’une maison neuve ou rénovée, le résultat de la mesure est exprimé en Watt/Kelvin, accompagné d’un intervalle de confiance. Mais pour être plus concret et accessible à tous, il est interprété de façon graphique. En cas de rénovation, SEREINE positionne la maison par rapport à l’échelle isolation du nouveau DPE avec le même code couleur. Pour le neuf, SEREINE affiche un feu tricolore qui matérialise l’écart entre la performance mesurée et la performance calculée lors de la conception. Lorsque le feu est vert, la performance attendue a été atteinte. S’il est rouge, c’est qu’elle n’est pas au rendez-vous.SEREINE systèmes : une application interactive pour évaluer la performance énergétique de tous les systèmes de la maisonUne application mobile pour évaluer tous les systèmesContrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, les systèmes font l’objet d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents. Pour ce faire, l’équipe SEREINE, a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Cette solution est aujourd’hui la seule qui couvre tous les systèmes énergétiques d’un bâtiment de façon exhaustive.Une évaluation en deux tempsRépartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel il met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures.Téléchargeable depuis le 16 décembre, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ils peuvent réaliser l’audit à leur rythme et dans l’ordre qu’ils veulent, sur tablette, smartphone ou ordinateur et ce même sans être connectés à un réseau.Des indicateurs tournés vers l’actionUne fois l’audit terminé, l’application génère un rapport automatique avec une synthèse et des résultats détaillés. Parce que certaines informations peuvent manquer ou parce que certaines vérifications peuvent avoir été impossibles à effectuer, la synthèse présente tout d’abord un taux de complétude, exprimé en %. Ce taux indique le niveau de représentativité de l’évaluation.Tournés vers l’action, les indicateurs qui suivent se présentent sous la forme d’une liste de défauts, classés par ordre de gravité, comme dans un contrôle technique automobile. Avec des défauts dits critiques, des défauts majeurs et des défauts mineurs. Ce qui permet de visualiser les problèmes en un clin d’œil.Les résultats détaillés retracent quant à eux toutes les vérifications faites, qu’il y ait un défaut ou pas. Avec, à chaque fois, ce qui a été observé, la réponse de référence ainsi que les éventuels écarts, leur cause et leur incidence.SEREINE 2Compte tenu de ces résultats prometteurs et des nombreuses pistes qui se dessinent, SEREINE va être reconduit pour 3 ans (2022-2024). Doté d’un nouveau budget de 5 millions €, SEREINE 2 se déploiera toujours au sein du programme PROFEEL qui sera lui aussi prolongé.Pour Aurélien LOPES, porteur de projet SEREINE à l’AQC : « L’objectif est de massifier les expérimentations sur l’enveloppe comme sur les systèmes et, pour SEREINE Enveloppe, de réduire encore le temps de mesure, d’identifier les non-qualités et de finaliser la méthode pour le collectif. Pour SEREINE Systèmes, il s’agira de finaliser et nourrir la plateforme de données ouvertes ».
Il y a 3 ans et 153 jours

PLASTOR : 12ème édition Trophée de la Vitrification

Mettre en lumière le savoir-faire, la qualité du travail réalisé et les méthodes utilisées par les parqueteurs, tel est l'objectif des Trophées de la Vitrification Plastor. À travers cette récompense, Plastor distingue, parmi les chantiers réalisés en cours d'année, les plus remarquables en termes de finition à la fois sur le plan technique et décoratif. Cette 12ème édition permet de valoriser le savoir-faire de ces professionnels et la qualité du travail accompli avec les produits Plastor.
Il y a 3 ans et 159 jours

Plastor :12ème édition Trophée de la Vitrification – Les plus beaux chantiers en vitrification parquet 2020

Mettre en lumière le savoir-faire, la qualité du travail réalisé et les méthodes utilisées par les parqueteurs, tel est l’objectif des Trophées de la Vitrification Plastor. À travers cette récompense, Plastor distingue, parmi les chantiers réalisés en cours d’année, les plus remarquables en termes de finition à la fois sur le plan technique et décoratif. Cette 12ème édition permet de valoriser le savoirfaire de ces professionnels et la qualité du travail accompli avec les produits Plastor. Les lauréats récompensés pour cette 12ème édition sont : -1er Prix : Les lodges du Zoo de la Flèche (72), réalisés par l’Entreprise Yannick Barrault (72). – 2ème Prix : Le gymnase de Saint-Éloi à Poitiers (86), réalisé par l’Entreprise Les Sens du Bois (50). – 3ème Prix ex-aequo : L’Auberge du Vieux Château (29), réalisée par l’Entreprise Potin Patrice (29), -3ème Prix ex-aequo : La salle de spectacle de Vic-sur-Seille (57), réalisée par l’Entreprise Les créations d’Olivier (57). 1ER PRIX : Les lodges du Zoo de la Flèche (72) Entreprise Yannick Barrault (72) Yannick BARRAULT Gérant de l’entreprise  « J’ai travaillé dans une entreprise avant de créer ma société à Villaines-sous-Malicorne en novembre 2015. Je prends en charge aussi bien la pose que le ponçage et la vitrification en restauration, les réparations de lames cassées… En somme, tout ce qui concerne le parquet. La plupart de mes chantiers s’effectue dans des résidences de particuliers mais j’oeuvre parfois pour des communes. Je m’adapte à tout type de configuration. Le Zoo de la Flèche cherchait un parqueteur avec une préférence pour une entreprise locale. Nous avons entamé une collaboration qui se poursuit aujourd’hui. Je suis intervenu dans une dizaine d’hébergements situés dans le zoo et loués à la nuit. Ces lodges offrent une vue imprenable sur les animaux du zoo. Leur surface varie entre 20- 30 et 60-70 m2. Il peut s’agir de pose comme de rénovation et les chantiers durent de deux à 3 semaines. La cohabitation avec les autres corps de métier s’est toujours très bien passée. J’ai principalement posé du sapin et rénové du contrecollé chêne dans tous les types de pièces : chambres, espaces salle à manger, cuisine, salon, parfois salle de bains. J’ai utilisé l’huile AQUANAT® effet brut de Plastor après la pose pour parfaire l’aspect et la longévité du parquet.J’ai principalement posé du sapin et rénové du contrecollé chêne dans tous les types de pièces : chambres, espaces salle à manger, cuisine, salon, parfois salle de bains. J’ai utilisé l’huile AQUANAT® effet brut de Plastor après la pose pour parfaire l’aspect et la longévité du parquet. Il y a 2 ans et demi environ, un commercial de chez Plastor m’a approché. Comme la communication était excellente, j’ai voulu essayer. L’échange a été si fructueux que je suis devenu fidèle à Plastor. Au fil du temps, on se connaît mieux et les produits me donnent entière satisfaction. » 2ÈME PRIX : Le Gymnase Saint-Eloi Poitiers (86) Entreprise Les Sens du Bois (50) Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT Gérants de l’entreprise « La société Les Sens du Bois existe depuis 2009. Nous sommes deux gérants, trois salariés et nous réalisons exclusivement des rénovations de parquet. Nous intervenons sur des chantiers parfois très petits chez des particuliers comme sur d’immenses surfaces, ce qui fut le cas pour le téléphérique de Brest (3 500 m2). Au début, nous travaillions beaucoup en sous-traitance pour d’autres corps d’état mais aujourd’hui, de plus en plus, on nous contacte directement. Nous avons obtenu le chantier du gymnase Saint-Eloi en répondant à un appel d’offre de la ville de Poitiers pour une rénovation de ses parquets sportifs. Les travaux ont duré deux semaines en juillet 2020, pendant les congés des scolaires et des clubs. Les 5 membres de l’équipe étaient mobilisés. On n’a absolument pas eu à cohabiter avec d’autres corps de métier, car il s’agissait uniquement de restaurer le plateau sportif, soit 1 265 m2 d’un parquet Junckers en hêtre 2 frises. C’est un bois assez dur déjà densifié. Pour le ravoir, il faut l’attaquer assez fort aux grains 24 ou 36. Visuellement, l’ensemble semblait assez propre mais des zones de grisaillement commençaient à apparaître et certaines lames nécessitaient des réparations. En sous-couche, nous avons utilisé un PRIM’SO (primaire sans odeur) puis deux couches de PUR-T® Sport satin Plastor. Les tracés au sol ont constitué la spécificité de ce chantier, avec notamment un logo dont la forme était très délicate à réaliser. Cette pièce majeure au centre du parquet nous a pris 4 jours de travail car il fallait une coulure sèche, puis mettre le second pochoir pour la seconde coulure et ainsi de suite. Cette nouveauté nous a permis de découvrir les peintures de traçage Plastor qui semblent avoir une très bonne tenue. Nous avons également dû respecter les normes anti-glissance et choisir des vernis adaptés aux salles de sport. Nous travaillons avec Plastor depuis 2009 et en sommes très contents pour l’instant. » 3ÈME PRIX EX-AEQUO : L’Auberge Le Vieux Château à La Roche-Maurice (29) Entreprise Potin Patrice (29) Patrice POTIN Gérant de l’entreprise Partenaire Plastor depuis de nombreuses années Patrice POTIN, gérant de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets, a utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet. «J’ai exercé mon métier durant 8 ans dans une entreprise avant de lancer mon affaire en 1998. J’effectue seul des travaux de pose et de ponçage de parquet bois, principalement en rénovation et chez des particuliers, même s’il peut m’arriver d’oeuvrer dans des espaces administratifs ou des salles de sport. Ce chantier de rénovation m’a été proposé par le maître d’oeuvre. L’Auberge du Vieux Château se trouve dans le village de La Roche-Maurice, au pied d’un château en ruine, près de Landernau, dans le Finistère nord. Les propriétaires voulaient refaire entièrement leur salle de restauration : plafond, murs, fenêtres, tout en gardant le parquet existant. Je suis donc passé le premier pour protéger le sol des dégâts éventuels liés à l’intervention des autres corps de métier. Quelques semaines plus tard, j’ai effectué la rénovation du parquet à proprement parler. L’ensemble des travaux a duré entre 4 et 5 semaines. L’Auberge a rouvert en mars 2020 et a dû fermer à cause de la Covid-19 deux jours plus tard seulement. La rénovation concernait une salle de réception avec un parquet en chêne sur 200 m2. Pour une salle de restaurant qui accueillait aussi des thés dansants depuis plusieurs décennies, il y avait étonnamment peu de rayures mais le bois avaitété décoloré par la lumière du soleil et de la lune. Mon intervention a pris une bonne semaine au cours de laquelle il a fallu aménager le temps et l’espace car certains corps de métier terminaient des finitions. Sur une surface aussi vaste, il faut veiller à limiter les reprises en calculant bien les temps de séchage. J’ai poncé l’ensemble plusieurs fois à la machine (50,80 puis 100), utilisé la sous-couche PRIM’SO et enfin appliqué le vitrificateur PUR-T®3 DUO Plastor. Plastor m’a toujours accompagné, y compris chez mon employeur avant la création de mon entreprise. J’apprécie aussi bien la qualité des produits que les relations avec les conseillers, toujours disponibles, à l’écoute et sympathiques. » 3ÈME PRIX EX-AEQUO : La salle de spectacle de Vic-sur-Seille (57) Entreprise Les créations d’Olivier (57) Lukas OLIVIER Gérant de l’entreprise « J’ai travaillé avec mon père pendant 15 ans. Lorsqu’il a cessé son activité, il y a 7 ans, j’ai repris l’entreprise et embauché un salarié. Nous sommes donc deux à effectuer toutes les opérations sur mesure concernant le bois massif : entretien, pose, rénovation. Nous intervenons plutôt sur des chantiers privés, si bien que la salle de spectacle de Vic-sur-Seille est une exception. On m’a invité à répondre à un appel d’offres que j’ai remporté. Il s’agissait de coursives en hêtre sur une surface de 240 m2 : une circulation de 40 m2 à l’étage et deux fois 100 m2 (25 x 4 de large) dont les parquets existants étaient très abîmés. Ce projet comportait deux contraintes majeures : il a fallu composer avec des maçons qui travaillaient la pierre ainsi que des peintres, et le chantier était très peu chauffé ce qui a donné lieu à quelques soucis de dilatation, d’autant que les travaux se sont déroulés tout le mois de janvier. Nous avons commencé par un ponçage très fort avec un grain à 40 et une fois que le parquet a été propre, nous sommes montés petit à petit jusqu’aux finitions au grain 120.  Nous avons utilisé le colmateur de fond de Plastor puis vitrifié avec deux couches de vernis PUR-T®3 DUO adapté aux forts passages. Ce vernis est idéal pour les salles de spectacles à trafic intensif et pour les essences très dures comme le hêtre. Au préalable, j’avais demandé conseil à un expert Plastor en décrivant précisément le projet. Nous avons toujours travaillé avec Plastor, depuis au moins 30 ans : les produits sont impeccables, nos relations avec les conseillers ont toujours été au top et le service technique est super. »
Il y a 3 ans et 163 jours

Korus fête ses 30 ans et réaffirme sa signature « Partout au bon endroit »

L’occasion de revenir sur le développement de cette ETI française indépendante qui a su s’adapter aux évolutions et aux attentes de son marché, tout en préservant une valeur fondamentale : placer l’utilisateur au centre de ses préoccupations pour lui permettre d’être « partout au bon endroit ».En 1991, Charles Marcolin crée Korus à La Murette en Isère en s’appuyant sur un concept technologique innovant : l’automate bancaire. Dès 1998, la société élargit son savoir-faire à l’aménagement d’espaces des agences bancaires. Korus se développe ainsi rapidement en s’ouvrant à de nouveaux secteurs au fil des années : espaces commerciaux (retail), secteur médical, espaces tertiaires, hôtellerie, loisirs…En 30 ans, le métier a aussi beaucoup évolué. Il y a encore 10 ans, les bureaux ou les points de vente d’une société s’intégraient principalement dans un projet immobilier. Désormais, Korus imagine des espaces de travail et de services qui répondent d’abord à une vision stratégique : marque employeur, culture managériale (dont la « symétrie des attentions »), expérience client - collaborateur... Korus conçoit et réalise ainsi des espaces de travail performants du point de vue économique, commercial, environnemental, identitaire mais aussi social et sociétal. L’objectif est de créer des lieux de vie qui apportent un retour sur investissement mesurable, notamment en termes de « valeur d’usage ».C’est aussi pourquoi Korus profite de cet anniversaire pour réinventer son identité visuelle. La société adopte un nouveau logo avec un K stylisée en plusieurs lignes qui s’articulent les unes avec les autres. Une façon d’illustrer la faculté de Korus à s’adapter et à proposer des solutions audacieuses. Avec une nouvelle signature : « Partout au bon endroit ». Car chez Korus, ce n’est pas tant l’espace qui importe, mais l’équilibre qu’il nous apporte.Pour Charles Marcolin, fondateur et PDG de Korus : « Depuis la création de Korus, nous plaçons l’utilisateur au centre de nos préoccupations. Certes, nous utilisons des méthodes et des outils innovants pour mieux prendre en compte les besoins et les attente des utilisateurs, mais il ne faut pas se limiter à cela. Sinon, le risque est que tous les bureaux se ressemblent ! Notre défi, c’est donc aussi de créer des espaces de travail et de services qui ne ressemblent à aucun autre, qui reflètent l’identité d’une entreprise, sa marque, ses valeurs, son histoire... »Afin d’accompagner ses clients dans un souci permanent d’innovation, Korus a mis en place une démarche de R&D, avec pour ambition d’être agréée par le ministère de la Recherche en 2022 (agrément Crédit d’Impôt Recherche). Engagée depuis 2018, cette stratégie a permis de créer de nouveaux outils, comme K’SCAN (enquête en ligne permettant de recueillir les besoins des occupants ou futurs occupants) et THESAURUS (audit de mesure de la valeur d’usage d’un bâtiment), deux dispositifs sans équivalent aujourd’hui sur le marché. En 2022, Korus développera une nouvelle offre autour des enjeux du réemploi et du recyclage (problématique majeure sur les chantiers) ainsi qu’une nouvelle gamme de mobilier « philosophique », Philomob (avec Les Traducteurs). Ou l’art de créer des mobiliers qui facilitent les temps de travail en collectif…En 2021, la transformation du siège International de Korus à Milan illustre parfaitement cette évolution(voir les photos ci-dessous Avant/Après).En 30 ans, Korus s’est développé tout en préservant une proximité avec ses clients. D’où la création de directions régionales, à Rennes, Paris, Strasbourg, Bordeaux et Grenoble. Korus s’est fortement déployé à l’international avec des agences en Italie, Luxembourg, Espagne et Allemagne. Ce développement est piloté depuis le siège de Korus International, installé à Milan. Korus réalise près de 30M€ dans la péninsule. Pour conforter sa place parmi les leaders du marché, Korus a aussi procédé à des croissances externes avec les rachats de deux sociétés ces cinq dernières années, Superbuild (devenue la direction régionale Grands Projets, à Paris) et LBC (Le Bureau Contemporain), qui dispose de deux showrooms (à Marne-la-vallée et au cœur de Paris). Cette dernière conserve au sein du groupe une marque reconnue, fortement appréciée par ses clients depuis 40 ans.Désormais, Korus poursuit le développement de son expertise et propose une offre de plus en plus large concernant l’immobilier d’entreprise, intégrant, via un partenariat stratégique, la gestion et l’animation des espaces. Ce développement via un écosystème de partenaires va s’amplifier encore en 2022, avec le lancement d’une JV (joint-venture) avec un grand acteur du retail mobilier.
Il y a 3 ans et 163 jours

Rénovation de maison : dans quels cas les travaux d’isolation thermique sont-ils obligatoires?

Avec le temps, les performances thermiques de notre maison s’amoindrissent. À cet effet, elle présente de plus en plus de difficulté à se réchauffer. On assiste alors à une instabilité et à une irrégularité de la température à l’intérieur de la bâtisse. Une telle situation peut toutefois devenir gênante, car elle nuit au confort des habitants. Il est donc nécessaire de retravailler l’isolation de la demeure, surtout si des travaux de rénovation sont en cours. Mais dans quels cas les travaux d’isolation thermiques sont-ils incontournables ? Les réponses dans l’article. Rénovation de maison : les travaux d’isolation thermique sont-ils toujours impératifs ? Actuellement, la rénovation énergétique obligatoire est au centre d’un grand débat. En plus d’optimiser le confort à l’intérieur de la maison, les travaux d’isolation thermique ont également une finalité écologique. C’est pourquoi la RT 2012 (règlementation thermique 2012) a fait de ces travaux une obligation s’imposant aux propriétaires. Celle-ci cherche avant tout à éradiquer les mauvaises performances énergétiques des immeubles. Le décret n° 2017-919 du 9 mai 2019 (modifiant les articles R.131-28-7 et R.131-28-9 du Code de la construction et de l’habitation) rappelle cette obligation. Depuis ce décret, les propriétaires ou bailleurs sont obligés d’entreprendre des travaux d’isolation thermique au cours des gros travaux de rénovation de maison. Quel est l’intérêt de travailler l’isolation de sa demeure au cours de sa rénovation ? Les travaux d’isolation sont avantageux sur différents plans. D’une part, ils permettent de réduire la consommation énergétique du foyer. Comme on utilise moins les équipements de chauffage à l’issue de leur réalisation, on réalise des économies sur les factures en électricité. D’autre part, ils font profiter aux habitants d’un confort optimal. L’atmosphère à l’intérieur de la maison sera agréable, car la température sera stable et régulière malgré l’alternance des saisons. Enfin, la rénovation énergétique poursuit un but écologique. L’utilisation abusive des équipements de chauffage occasionne en effet un gaspillage d’énergie. D’ailleurs, ils émettent une quantité considérable de CO2. En effectuant des travaux d’isolation thermique, nous y recourons donc moins. Cependant, pour une isolation efficace, il est conseillé de faire appel à une entreprise de rénovation de maison pour les travaux. Par quels moyens peut-on augmenter les performances énergétiques d’un logement ? Pour restreindre au maximum les déperditions énergétiques, il est crucial d’en connaitre les sources. Pour cela, il faudra entamer un diagnostic approfondi de l’habitation. En effet, plusieurs facteurs sont à l’origine d’une isolation défaillante. C’est le cas du mauvais état de la toiture et de la façade ainsi que de la dégradation des isolants. Il faut en outre identifier les lieux où il y a des ponts thermiques. Les entreprises de rénovation de maison se servent de différentes méthodes pour améliorer les performances thermiques d’un logement. À côté de la mise en place de nouveaux isolants au niveau du toit, elles équipent également les fenêtres d’un double vitrage et changent les dormants, c’est-à-dire la partie insérée dans le mur. Pour isoler le toit et la façade, les spécialistes du domaine optent soit pour l’isolation thermique par l’intérieur (ITI), soit pour l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). En bref, les travaux d’isolation thermique sont obligatoires du moment qu’on entame de lourds travaux de rénovation de maison. Leur réalisation répond avant tout à un but écologique. D’ailleurs, la réduction de la consommation énergétique des foyers fait partie des programmes de l’État. À cet effet, il octroie une aide financière à tous les propriétaires ou bailleurs qui décident d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Pour bénéficier de cette aide, il faut néanmoins recourir à une entreprise de rénovation de maison RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour les travaux.
Il y a 3 ans et 165 jours

Sortie du dossier thématique C21 « Adapter nos espaces urbains au changement climatique » : le CSTB pilote la rédaction avec l'Agence Parisienne pour le Climat

Alexandra Lebert, directrice du Domaine d'Action Stratégique « Bâtiments et Villes face au Changement Climatique » au CSTB, s'est vu confier par Construction 21 la rédaction en chef du dossier consacré au changement climatique, aux côtés de Cécilé Gruber, directrice des Transitions et de la Communication de l'Agence Parisienne pour le Climat. Objectif de ce dossier collaboratif : sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux clés du changement climatique pour le monde de la construction. Pilotes de ce dossier, le CSTB et l'APC ont défini les sujets à traiter et réuni les contributions de professionnels et d'experts référents autour de trois questions centrales : Comment évaluer la vulnérabilité d'un espace urbain ? Quelles sont les solutions techniques ou organisationnelles à mettre en œuvre ? Et de quels retours d'expérience disposons-nous ? Pour apporter des éléments de réponse, une cinquantaine de contributeurs des filières construction, aménagement et immobilier se sont mobilisés : réflexions stratégiques, retours d'expérience, méthodes et outils innovants ont ainsi été explorés dans l'objectif que la ville se montre résiliente face aux nouveaux enjeux liés au changement climatique. S'adapter au changement climatique, c'est un projet de société, à dimension humaine, patrimoniale et technique. Pour avoir une action efficace, il est aujourd'hui indispensable de comprendre les phénomènes physiques en jeu, identifier nos points de vulnérabilité à l'échelle de la ville et évaluer l'efficacité des solutions existantes ou émergentes. Si chacun·e est concerné·e et peut avec ses initiatives et son expertise contribuer à ce chantier majeur, l'ampleur du défi imposera une réponse collective. Ce dossier veut justement contribuer à fédérer les acteurs autour de cet enjeu. Alexandra Lebert En savoir plus : Consulter le programme
Il y a 3 ans et 166 jours

Les entreprises de construction connaissent une croissance solide mais font face à de nouveaux risques dans l’après-Covid

Toutefois, l’édification de bâtiments et d’infrastructures plus durables, la montée en puissance des énergies propres et l’adoption de méthodes de construction modernes entraînent des changements radicaux de conception, de matériaux et de processus, qui vont transformer le paysage des risques. Ces défis s’ajouteront aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement, aux pénuries de matériaux et de main-d’œuvre et à l’augmentation des coûts, dans un contexte caractérisé par des marges étroites depuis plusieurs années. Dans son récent rapport Construction risk after Covid, Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) étudie précisément les tendances des risques à court et à long terme dans la construction.« La Covid-19 a fait entrer le secteur de la construction dans une nouvelle ère, explique Yann Dreyer, Practice Group Leader mondial pour la construction dans l’équipe mondiale Énergie et Construction d’AGCS. Les projets se sont poursuivis pendant la pandémie et la croissance est au rendez-vous, mais l’environnement général a profondément changé. Le secteur est confronté à des défis inédits, liés à la volatilité de la chaîne d’approvisionnement, à la flambée des prix des matériaux, à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et au renforcement des objectifs de développement durable. En outre, le déploiement accéléré des stratégies de réduction des coûts et l’adoption de nouvelles technologies et conceptions pourraient accroître les risques pour les entreprises de construction et les assureurs. La surveillance continue des risques et les contrôles de gestion seront essentiels à l’avenir. Aux côtés de nos clients, nous aiderons à la gestion de ces risques. AGCS est mobilisée à cet égard et la construction est un secteur clé dans ses projets de croissance. »Les fortes perspectives de croissance du secteur s’expliquent par plusieurs facteurs. Parmi eux, figurent notamment l’augmentation de la population sur les marchés émergents, ainsi que les investissements importants dans les énergies nouvelles (éolien, solaire et hydrogène) et les systèmes de stockage et de transport de l’électricité. La transition vers le véhicule électrique exige des investissements dans de nouveaux sites de production, de fabrication de batteries et de chargement.Les bâtiments ne doivent pas seulement améliorer leur empreinte carbone. Ils doivent aussi être dotés de protections contre les inondations maritimes et fluviales, ainsi que de systèmes d’évacuation et de drainage, dans les nombreuses régions exposées aux catastrophes. Ces mesures sont nécessaires pour répondre aux phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents.Parallèlement, les gouvernements de nombreux pays préparent des investissements majeurs dans les infrastructures pour stimuler l’économie après la pandémie et favoriser la transition vers la neutralité carbone. Aux États-Unis, un plan d’infrastructures de plus de mille milliards de dollars vise les ponts et les routes, mais aussi les réseaux de haut débit, d’eau et d’électricité du pays. En même temps, le gouvernement a annoncé son intention d’investir dans plusieurs grands projets d’infrastructure à travers le monde en 2022. Il répond ainsi à l’ambitieuse initiative chinoise de la nouvelle route de la soie pour relier l’Asie de l’Est à l’Europe. Dans la prochaine décennie, la Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Indonésie devraient représenter près de 60% de la croissance mondiale de la construction.Les défis créés par le boom de la constructionCet essor attendu s’accompagne à la fois d'avantages et de défis spécifiques. À moyen terme, la hausse brutale de la demande risque de créer des tensions supplémentaires sur les chaînes d’approvisionnement. Elle pourrait aussi les pénuries de matériaux et de main-d’œuvre qualifiée, entraînant des dépassements de délais et de coûts.En outre, de nombreux acteurs du secteur devront accélérer la mise en place des mesures de rationalisation et de contrôle des coûts, si la crise de la Covid-19 a impacté leurs marges bénéficiaires. En effet, celle-ci a pu souvent engendrer une baisse de la qualité et de la maintenance, et ainsi accroître le risque d’erreur.L’analyse d’AGCS montre que les défauts de conception et de fabrication constituent l’une des principales causes de sinistres en assurance construction et risques techniques, soit environ 20% du montant des quelque 30.000 sinistres industriels étudiés entre 2016 et fin 2020.Le renforcement des objectifs de développement durable et de neutralité carbone va profondément modifier le paysage traditionnel des risques dans le secteur. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, la construction de bâtiments représente 38% des émissions mondiales de dioxyde de carbone relatives à l’énergie. Pour réduire les émissions de carbone, les bâtiments actuels devront être rénovés et réhabilités. Par ailleurs, de nouveaux matériaux et méthodes de construction devront être introduits sur le marché dans des délais relativement courts. Cette évolution entraînera une augmentation des risques de défaut et pourrait avoir des effets inattendus sur le plan de la sécurité, de l’environnement et de la santé. Ainsi, l’utilisation du bois dans la construction, en tant que matériau durable et rentable, s’est accrue ces dernières années. Or, cette tendance a des conséquences sur les risques d’incendie et de dégât des eaux. L’analyse d’AGCS révèle que les incendies et explosions représentent déjà plus d’un quart (26%) du montant des sinistres en assurance construction et risques techniques sur les cinq dernières années. C’est la cause de sinistre la plus coûteuse.Les risques liés aux énergies renouvelablesLe développement des énergies renouvelables entraîne également de nouveaux risques. Les projets d’éoliennes en mer prennent de l’ampleur, s’éloignent des côtes et pénètrent dans des eaux plus profondes. Les coûts liés aux retards et aux réparations sont donc plus élevés. Les parcs d’éoliennes en mer, ainsi que les fermes éoliennes et solaires terrestres, peuvent aussi être exposés à des sinistres en série. Par exemple, un défaut de conception ou de fabrication d’une turbine peut avoir des répercussions sur plusieurs programmes. Des défauts de construction sur des fondations de parcs et de fermes solaires ont également occasionné des demandes d’indemnisation importantes. Les réparations de câbles sous-marins, qui pèsent des milliers de tonnes et dont la mise en place nécessite des navires spéciaux, peuvent prendre plus d’un an. Une seule station de conversion en mer peut coûter jusqu’à 1,5 milliard de dollars, soit autant qu’une plateforme pétrolière. Un incendie ou une explosion dans un convertisseur peut, comme cela a été récemment le cas en Chine, provoquer un sinistre total.« Les immenses investissements dans les énergies vertes se traduiront par des valeurs à risque plus élevées. Parallèlement, l’adoption rapide de technologies, de méthodes et de matériaux à l’état de prototypes exigera une étroite coopération entre les équipes internes de souscription, d’indemnisation et de gestion des risques, ainsi qu’entre les assureurs et leurs clients », souligne Olivier Daussin, responsable de la souscription Construction dans l’équipe mondiale Énergie et Construction d’AGCS.Les deux faces de la construction modulaireEnfin, les méthodes modernes de construction et de production peuvent transformer radicalement la construction, en transférant plus de risques hors site et en intégrant une plus grande utilisation de la technologie. La construction modulaire, en particulier, apporte de nombreux avantages. Parmi eux, citons la gestion de la qualité contrôlée en usine, la réduction des déchets de la construction, la division par deux des délais de construction par rapport aux techniques traditionnelles et la diminution des perturbations sur le milieu environnant. Mais elle soulève aussi des inquiétudes concernant les sinistres répétitifs. « Les méthodes de construction modulaire et préfabriquée présentent un risque accru de sinistres en série. En effet, la même pièce peut être utilisée dans plusieurs projets avant qu’un défaut ne soit détecté », explique Olivier Daussin.La pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de la construction devrait favoriser la tendance à la fabrication hors site et à l’automatisation. Dans le même temps, la numérisation de la construction crée des expositions cyber, contre lesquelles les entreprises d’ingénierie et de construction doivent renforcer leur protection. Aujourd’hui, les nombreux acteurs engagés sur un chantier sont interconnectés par des plateformes partagées, ce qui accroît leur vulnérabilité. Les risques cyber peuvent aller des tentatives malveillantes d’accès à des données sensibles jusqu’à l’introduction dans le système de contrôle du site et le vol. Ces attaques peuvent provoquer l’interruption de la chaîne d’approvisionnement et la corruption des données de conception d’un projet, entraînant des retards et, par conséquent, un risque pour la réputation des parties concernées.Une meilleure protection des chantiers contre les catastrophes naturelles et les dégâts des eauxLa nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre favorisera l’adoption d’une approche plus durable des bâtiments résidentiels et commerciaux, ainsi que des infrastructures. Elle pourrait aussi accélérer la tendance à la recherche de gains d’efficacité et de réduction des déchets. Les entreprises doivent également mieux étudier l’atténuation des impacts sur leurs chantiers des événements climatiques tels que les incendies de forêt, les inondations soudaines et les glissements de terrain. L’analyse d’AGCS indique que les catastrophes naturelles sont déjà la deuxième cause de sinistre la plus coûteuse, après les incendies et explosions. Elles représentent 20% du montant des demandes d’indemnisation sur les cinq dernières années.Pour conclure, les dégâts des eaux continuent d’être la cause majeure de sinistres au cours d’une construction. AGCS a constaté plusieurs sinistres d’une ampleur exceptionnelle. À l'origine, des fuites d’eau de canalisations sous pression ou de systèmes de lutte contre l’incendie n’avaient pas été repérées ou s’étaient produites en dehors des heures de bureau, pendant les week-ends ou les périodes d’arrêt. Les systèmes de surveillance et de détection des fuites d’eau peuvent aider à réduire la fréquence et la gravité des dégâts des eaux, pour diminuer les coûts de réparation et les retards de projet.Vous pouvez télécharger le rapport complet ici
Il y a 3 ans et 170 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 172 jours

Christine Ouayoun et Xavier Boulet arrivent chez Kiloutou France

A gauche, Christine Ouayon, directrice commerciale, et à droite, Xavier Boulet, directeur marketing de Kiloutou France. [©Kiloutou] Dans la poursuite de sa stratégie de développement, Kiloutou accueille deux nouveaux collaborateurs. Christine Ouayoun devient directrice commerciale et Xavier Boulet est le nouveau directeur marketing. Tous deux seront rattachés à Pierre Knoché, le directeur général de Kiloutou France. « Ces nominations sont vouées à renforcer notre comité de direction et accélérer notre développement dans l’Hexagone. Les connaissances et les multiples expériences professionnelles de Christine Ouayoun et Xavier Boulet dans des secteurs variés associés sont autant d’atouts qui leur permettront d’atteindre leurs objectifs », précise Pierre Knoché.  Christine Ouayoun, nouvelle directrice commerciale Christine Ouayoun prend donc le poste de directrice commerciale. Elle a acquis une bonne expertise, notamment dans le domaine du développement commercial et de la réorganisation des activités d’une entreprise. Dans le cadre de son nouveau poste, elle aura pour mission de structurer les activités commerciales et d’animer la stratégie de Kiloutou. Diplômée de la Neoma Business School en finance, elle débute sa carrière en tant que contrôleur de gestion, tout d’abord chez Cogema et ensuite, chez Auchan Direct. Elle intègre ensuite le groupe Sodexo en 2006 comme auditrice interne. Christine Ouayoun devient par la suite responsable régionale en éducation (restauration scolaire). En 2014, elle est nommée directrice régionale. En 2018, elle intègre Liveli, filiale du groupe Sodexo, au poste de directrice commerciale.  Xavier Boulet, nouveau directeur marketing Xavier Boulet devient le nouveau directeur marketing de Kiloutou France. Grâce à 10 années au sein d’entreprises variées, il a la capacité de s’adapter à toute situation. Il aura pour mission de professionnaliser la démarché marketing de Kiloutou.Diplômé de CentraleSupélec et de l’ESCP, il débute sa carrière en 2011 en tant que consultant en stratégie chez Mars&Co (conseil en stratégie). En 2014, il intègre le groupe Elior (restauration collective) comme responsable de la performance commerciale. Il devient ensuite directeur des méthodes pour la division “Santé”, pour ensuite prendre, en 2020, la direction de l’unité opérationnelle “Service et santé”. 
Il y a 3 ans et 172 jours

Des acteurs appellent à faire évoluer les méthodes de rénovation énergétique des bâtiments

OBJECTIF BAS CARBONE. Maintenir les critères d'éligibilité de MaPrimeRénov', changer le montant des travaux rendant obligatoire l'intervention de l'accompagnateur rénov'... Des professionnels du secteur du Bâtiment ont proposé des solutions de rénovation énergétique des ouvrages pour atteindre les objectifs de neutralité carbone fixés par la France.
Il y a 3 ans et 178 jours

Les remontées capillaires dans le bâti ancien

Les actes de la journée d’étude sur les remontées capillaires dans le bâti ancien organisée par le CICRP et la Drac Paca sont désormais disponibles. Une première partie jette un regard sur les phénomènes, les méthodes de mesure et les traitements. Une seconde est consacrée aux retours d’expérience, sur des bâtiments traités, avec des solutions naturelles ou non : église Saint-Nicolas de Myre de Jausiers, ventilations naturelles comme outil de gestion des remontées capillaires, le cas de la chapelle Saint-Michel à Lambesc…  Ouvrage édité en novembre 2021 par le Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine (CICRP) de Marseille. Image de couverture : Façade de la chapelle des Pénitents Noirs, Carpentras — © P. Bromblet A télécharger…  
Il y a 3 ans et 178 jours

Alkern : Entre performance et durabilité

Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. [©Alkern] Dossier : Systèmes constructifs et isolants Interview - Ytong : Le béton cellulaire a sa carte à jouer Rencontre - Bio’bric : En pole position Interview - L’Etics, un marché important pour Edilteco Réalisation - Des produits et une usine bas carbone Savoir - Monomur : Comment isoler…sans isolant Pratique - Comment réaliser un mur en blocs béton isolants ? Il existe plusieurs solutions qui revêtent la double casquette de système constructif et isolant. Et à l’aube de la nouvelle réglementation environnementale, chacun n’hésite pas à mettre en avant ses avantages. Construire et isoler en même temps, c’est la promesse que fait Ytong avec ses solutions en béton cellulaire. Un matériau qui a une carte à jouer dans la future réglementation environnementale. A travers sa marque Bio’bric, le groupe Bouyer Leroux s’est bien implanté sur le marché de la maison individuelle et du logement collectif. L’industriel propose des solutions en briques de terre cuite pour le mur et la cloison. Depuis 20 ans, Edilteco France propose différentes solutions constructives avec notamment des Etics, des systèmes complets d’isolation thermique par l’extérieur. A Fontenay-le-Comte, Soriba a investi dans la création d’une usine pour son offre d’escaliers bas carbone. L’industriel a fait le choix de réaliser un outil industriel en adéquation avec sa solution responsable. Le principe du Monomur est ancien. Dès la fin des années 1970, plusieurs fabricants de briques commercialisent déjà des produits alvéolaires de forte épaisseur. Il faudra pourtant attendre le début des années 2000, pour que le Momomur, dans sa définition actuelle, connaisse une vraie notoriété. Pour à la fois réaliser la construction d’un bâtiment et éliminer les ponts thermiques sans ajouts d’isolants extérieurs, les blocs isolants sont souvent choisis par les promoteurs, architectes ou bailleurs sociaux. Selon leur composition, les méthodes de mise en œuvre divergent et ne nécessitent pas les mêmes attentions pour les points singuliers. Tour d’horizon avec Eric Agostini, directeur de Cogetherm. Avec ses 55 usines (53 en France et 2 en Belgique), Alkern mise sur la proximité avec ses clients. Mais pas que… Spécialisé dans la préfabrication de blocs béton, et notamment de blocs béton isolants, l’industriel développe des solutions en adéquation avec les enjeux actuels de la performance thermique, du bas carbone et de l’économie circulaire. « Notre “base line” est : Innover durablement ensemble », déclare Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. Avec près de 1 000 collaborateurs et 200 M€ de chiffre d’affaires, la société se focalise sur la construction verticale et horizontale (mobiliers urbains, assainissement…). « Notre chiffre d’affaires se répartit à 40 % sur le bâtiment et particulièrement la maison individuelle, à 30 % sur l’aménagement extérieur et moins de 30 % sur les travaux. » Avec ses blocs béton isolants, l’industriel estime avoir une carte à jouer en réponse à la RE 2020. « La nouvelle réglementation aura deux impacts majeurs pour nous. Elle implique une augmentation de la performance du Bbio et la prise en compte de l’impact carbone dans les calculs. Il y a différents leviers pour atteindre ces objectifs et les blocs béton sont des solutions qui permettent de traiter la performance thermique du bâtiment et qui sont par essence bas carbone. » Un bloc béton rectifié plus responsable En effet, la gamme de produits d’Alkern couvre des R allant de 0,3 à 2,11 m2.K/W, sachant que le R = 1 m2.K/W est le plus courant au niveau de la paroi. Puis, ces produits sont composés de 50 à 60 % d’air, un argument non négligeable dans la quête du bas carbone. Lire aussi : R+MuR d’Alkern : La solution de parois complète « Les blocs béton demandent peu de matière et la préfabrication permet de l’optimiser. Leur bilan carbone est alors quatre fois moins élevé qu’un mur en béton. Ils ont pratiquement le même bilan que le bois. De façon générale, les blocs maçonnés assemblés sur chantier avec une couche de mortier disposent d’un bilan carbone de 14 kg/CO2/m2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 185 jours

Les trophées de la chaux 2021

Les Trophées de la Chaux organisés tous les deux ans par Ciments Calcia et Socli ont été décernés sur le Salon International du Patrimoine Culturel. Ouvert aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers réalisé entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction et effectué avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia, les Trophées de la chaux 2021 ont reçu une vingtaine de candidatures et retenu 10 dossiers. A l’issue d’un grand oral final, le jury a récompensé les auteurs de 3 chantiers d’exception, s’appuyant sur la mise en œuvre de solutions originales, l’emploi de méthodes innovantes et la prise en compte des conditions sécuritaires ou techniques de réalisation des travaux. Le premier prix a été attribué à Eric Constant, gérant de Terre et Matières, pour la restauration extérieure de la chapelle Sainte-Sigolène à Parisot (81). Si cet édifice du XIIème siècle avait déjà connu une phase de rénovation en 2017, il s’agissait ici de restaurer la tranche finale, à savoir le clocher, le porche ainsi que les murs nord et sud. A cette occasion, l’entreprise Terre et Matières a révélé tout son savoir-faire en décroutant les murs, sur une hauteur de 16 m, pour les mettre à nu (à l’origine, briques foraines recouvertes d’un enduit) avant de réaliser un rejointoiement exemplaire à la chaux blanche NHL 2 RENOCHAUX de Ciments Calcia, associée à du sable roux local. Cette même chaux a été utilisée pour la couche de finition du clocher qui avait auparavant bénéficié de l’application, en deux passes, d’une chaux grise NHL 3,5 CHAUX SOCLI. Second prix : Entreprise Paramelle. Déjà primé lors des Trophées de la chaux 2019, le jeune entrepreneur de 30 ans Fabien Paramelle confirme sa dextérité en restaurant à Figéac (46), au sein d’un secteur sauvegardé, un immeuble qui abritait une ancienne boulangerie avec fournil. Cette restauration s’est avérée des plus techniques car le bâtiment, composé de deux étages en colombage, présentait une structure en mauvais état : il a fallu, en effet, la renforcer et lier le colombage mécaniquement, car celui-ci n’était pas relié dans les angles. Belle surprise en phase de décroutage de la façade : deux ogives moyenâgeuses en partie basse ont fait surface, ce qui a induit une modification des plans afin de les restituer (remise en état des linteaux démolis et greffe de pierres sur les ogives). Fabien Paramelle a notamment réalisé une projection à la machine avec du liant traditionnel à la chaux CHAULYS BLANCHE HL2 de Socli sur une surface de 280 m², intérieur et extérieur confondus. Soulignons aussi la dépose de tout le sol en ciment remplacé par un béton de chaux réalisé avec la CHAUX RABOT NHL 5 de Socli, également utilisée pour la pose du dallage en pierre scellé, favorisant la respirabilité du support. Troisième prix : Entreprise Solé et fils. Claude Solé a concouru aux Trophées de la chaux 2021 avec une rénovation d’envergure, en cœur de ville : celle du bâtiment dit Château de Pollestres (66), réhabilité en centre culturel. Plusieurs étapes du projet ont été louées par le jury : la démolition/reconstruction d’une partie de la bâtisse en ossature béton/métal ; le traitement des façades avec application d’enduit à base de CHAULYS, finition à pierre vue et coloration naturelle au sable jaune ; la reprise des appuis de fenêtre par taille de cayroux in site ; le rehaussement de la corniche… Soulignons également l’implication environnementale de l’entreprise qui, en début d’opération, a pris soin de créer une ouverture dans un mur de clôture existant pour pouvoir effectuer le tri sélectif à l’aide de bennes à déchets. 7 autres finalistes à saluer BTMS Construction pour la rénovation d’une habitation de village à Olargues (34) Reconstruction d’un bâtiment en ruine, dans le respect de la tradition locale, avec les matériaux du site (pierres calcaires, lauzes, ardoises…) et création d’une extension : l’ensemble des maçonneries en pierres et les éléments de couverture ont été mis en œuvre à la chaux naturelle, la finition réalisée aux mortiers de chaux et sable local, conformément aux autres bâtis du hameau qui se trouve au cœur d’un parc naturel. Quant à l’enduit intérieur isolant chaux-chanvre projeté, avec finition taloché fin, il protège l’habitat et garantit un intérieur sain. FINS pour la restauration d’une bâtisse du 7ème siècle à Lectoure (32) Création d’ouvertures avec réutilisation des pierres du chantier, application d’enduits extérieurs et intérieurs, mise en place de béton de chaux, extension, réhabilitation d’un puits, transformation du poulailler en garage ont constitué autant d’étapes pour la réfection de ce bâtiment à l’abandon. JAM pour la restauration de la grotte de fraîcheur du château de Bonrepos-Riquet (31) Au cœur du parc d’un château classé monument historique, cette grotte artificielle a bénéficié d’un terrassement pour sa mise à nue, d’une réalisation de structure béton de protection, d’une dépose et reconstruction de la voûte avec reconstitution de la façade d’entrée. LATARCHE pour la restauration d’une grange foraine pyrénéenne à Artalens-Souin (65) Depuis la loi montagne en 1985, les bâtiments agricoles inutilisés peuvent être restaurés en tant que résidences secondaires, leur rénovation devant répondre à un cahier des charges strict. C’est le cas de cette grange foraine, partie intégrante du patrimoine des Hautes-Pyrénées, qui a été l’objet de travaux de démolition des façades et pignons, reconstruction des murs en moellons de réemploi hourdés au mortier chaux et réalisation de joints creux. Philippe GOLCBERG pour la restauration extérieure d’un bâtiment art nouveau néogothique à Montpellier (34) Les modénatures en pierres calcaires de Castries ont été reprises et un faux appareil traditionnel de briques 5X11X22 a été engravé à frais et peint à fresque en deux patines sur un enduit taloché fin. La reconstitution des appuis de fenêtres, du soubassement et des joints complète l’intervention. PINTO pour la restauration intérieure du château de Toulonjac (12) Inscrit au titre des monuments historiques en 1993 et classé en 1995, l’édifice a été restauré de l’intérieur avec, entre autres, la réalisation d’une correction thermique sur murs périphériques par application d’un enduit chaux-chanvre, la reprise des plafonds avec enduits à la chaux, la réalisation de chapes au sol à la chaux avec pose de tomettes de récupération à la barbotine… RYBICKI FAÇADES pour la restauration et Rénovation du château de Pouille à Gaillac (81) Cette réalisation a conjugué rénovation gros œuvre (maçonnerie générale), restauration des briquettes et finition avec enduits à la chaux naturelle. Le jury se composait de 5 membres : Marion Lecanu, Directrice de l’ECMH à Paris, José Granados, Délégué départemental, représentant de la Fondation du Patrimoine de l’Hérault et architecte, Romain Lelièvre, Architecte des Bâtiments de France à l’UDAP 11 , Christophe Possémé, Président de l’UMGO et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef et Directeur de la publication d’Atrium Patrimoine.
Il y a 3 ans et 186 jours

Barbara Pompili et Bérangère Abba lancent le fonds d'amorçage du Label Bas-Carbone

Concrètement, des entreprises, acteurs publics ou citoyens peuvent financer des projets locaux de réduction d’émission de gaz à effet de serre ou de séquestration de CO2 avec des méthodologies fiables et reconnues qui font désormais référence. Le Label Bas-Carbone permettra notamment de financer des projets de boisement ou de reconstitution de forêts dégradées qui ont un impact positif sur la biodiversité.À l’occasion de son déplacement en Ardèche, le jeudi 26 août dernier, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, avait annoncé son ambition de mobiliser des financements d’ici la fin de l’année 2021 auprès d’acteurs volontaires pour constituer un fonds d’amorçage d’1 MtCO2 évitées. Le 1er septembre 2021, Barbara Pompili a rencontré plusieurs entreprises ayant déjà financé des projets ou volontaires pour s’inscrire dans la démarche, afin leur présenter le dispositif et les inciter à s’engager ou à se réengager. L’objectif annoncé par la ministre est d’atteindre d’ici fin 2021 un volume d’au moins 1 MtCO2 évitées et ainsi développer et consolider une offre de projets pérennes.Ce fonds d’amorçage est désormais en place. Il est proposé à toute structure déterminée à s’engager dans les trois prochaines années à financer des projets labellisés, de remplir un manifeste d’engagement qui est disponible sur la page internet du Label Bas-Carbone. Cet engagement permettra à ces structures de recevoir des actualités sur les méthodes approuvées et les projets nouvellement labellisés et disponibles au financement, mais aussi d’être mises en relation avec des mandataires ou porteurs de projet dans les secteurs qui les intéressent, et enfin d’être valorisées dans la communication du Ministère de la Transition Ecologique.Les financements qui seront générés permettront d’accélérer le développement des projets labellisés Bas Carbone en France afin de répondre à plusieurs ambitions récentes fixées par la Loi Climat et Résilience dans le domaine de la compensation des activités émettrices de gaz à effet de serre.C’est particulièrement le cas de l’article 147 de cette même loi qui vise à donner un cadre robuste d’intégrité environnementale aux projets de compensation qui pourront être mobilisés par les compagnies aériennes pour remplir leurs obligations de réduction d’émissions. La loi prévoit de donner la priorité aux projets européens et français afin de générer un effet levier sur le développement de ces projets sur notre territoire. Il s’agit également d’orienter ces nouveaux financements pérennes vers des projets dans les secteurs agricole et forestier tout en incitant les compagnies aériennes à financer des projets favorables à la biodiversité.Le Ministère de la Transition Ecologique va initier dans les prochains jours, une concertation avec les acteurs de la filière en vue d’affiner la rédaction du décret en Conseil d’Etat permettant la mise en œuvre de cette obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre des vols aériens intérieurs introduite par l’article 147 de la loi Climat Résilience.L’ensemble des détails pratiques est à retrouver sur la page internet du Label Bas-Carbone.
Il y a 3 ans et 187 jours

Kebony récolte 30 millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds menée par Jolt Capital et Lightrock

Le secteur du bâtiment est en plein bouleversement : il se voit contraint de trouver de meilleurs matériaux, plus verts et plus sûrs, à substituer aux matériaux de construction classiques que sont le béton et l’acier, d’importants émetteurs de CO2 à l’échelle mondiale. On s’attend par ailleurs à ce que l’énorme marché actuel des bois tropicaux cède sa place, à terme, au bois amélioré, afin de protéger la biodiversité et de combattre la déforestation tropicale.La technologie Kebony® transforme de façon permanente des essences durables, comme le pin, en bois Kebony aux propriétés comparables (voire, dans certains cas, supérieures) à celles des bois tropicaux, durs et précieux. Ce processus unique et respectueux de l’environnement est également une meilleure alternative aux méthodes traditionnelles de traitement du bois, qui font appel à l’imprégnation à l’aide d’agents de protection du bois.En première ligne de cette levée de fonds, d’un montant de 30 millions d’euros, se trouvent Jolt Capital et Lightrock, qui rejoignent les actionnaires de longue date de Kebony et sont désormais représentés à son conseil d’administration. Cette injection de capital va permettre de stimuler et de développer les projets de croissance de Kebony sur ses principaux marchés que sont l’Europe et les États-Unis. Grâce aux fonds levés, Kebony va pouvoir continuer à se développer sur un marché de 3 milliards d’euros, et tirer profit des tendances lourdes de fond propices à la fabrication de matériaux durables pour les secteurs de la construction résidentielle et non résidentielle.« Kebony produit le bois le plus esthétique et le plus écologique du marché : un bois d‘une qualité exceptionnelle, respectueux de l’environnement et abordable. Afin d’exploiter tout le potentiel qu’offrent les technologies du bois amélioré, nous sommes fiers d’annoncer que Kebony compte désormais Jolt Capital et Lightrock parmi ses investisseurs », a déclaré Norman Willemsen, PDG de Kebony.« Jolt Capital s’intéresse fortement aux entreprises utilisant la science des matériaux et qui tirent profit de leurs technologies brevetées pour concevoir des produits durables. Kebony est de cette trempe, avec plus de 20 ans de R&D dans les technologies du bois à son actif, et un processus éprouvé qui confère aux bois tendres cultivés les propriétés qui font le succès des bois tropicaux durs. Nous sommes ravis de financer le développement de ses sites de production en Europe, afin de soutenir sa croissance vigoureuse et de proposer une alternative à la déforestation des forêts tropicales », affirme Antoine Trannoy, Managing Partner chez Jolt Capital.« Kebony occupe une place de choix dans la course à la décarbonation de notre monde, et ambitionne de devenir le numéro 1 des technologies de modification du bois. Il nous tarde d’aider l’entreprise à mettre en œuvre sa stratégie de croissance, à passer à une échelle opérationnelle supérieure et fort prometteuse, et à poursuivre sa solide trajectoire de croissance », a déclaré Kevin Bone, Partner chez Lightrock.« La transformation de l’entreprise, menée à bien par la nouvelle équipe de direction, est une réussite. Grâce au soutien de nos nouveaux investisseurs de haut vol, Kebony va jouir d‘une meilleure flexibilité financière et ainsi pouvoir accélérer sa croissance, consolider sa feuille de route de développement technologique et envisager de nouvelles acquisitions. L’arrivée de Didier Roux et de Rebekah Braswell au conseil d’administration va renforcer la capacité d’expansion et la scalabilité de Kebony. Si l’on y ajoute la proposition de vente unique de la société et sa croissance à deux chiffres, tous les ingrédients nous semblent réunis pour que Kebony libère le plein potentiel du bois durable et amélioré », estime Cornelius Walter, fraîchement nommé président du conseil d’administration.« Kebony a vu ses recettes croître de 23% au premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2020, avec un très bon excédent brut d’exploitation. Le chiffre d’affaires avait déjà connu une croissance de 26% par rapport à l’année précédente, accompagnée d’une amélioration de l’EBE et portée par la stratégie d’expansion géographique de la société sur les marchés clés. Grâce à ce placement privé, Kebony va considérablement gagner en souplesse financière, et va pouvoir donner un coup de fouet à sa stratégie de croissance », affirme Thomas Vanholme, directeur financier de Kebony.
Il y a 3 ans et 190 jours

Comment trouver un bon dépanneur?

Vous avez une fuite d’eau ? Votre machine à laver vient de tomber en panne ? Vous avez un souci électrique ? De nombreuses situations peuvent vous pousser à faire appel à un dépanneur. Or, si vous n’avez pas un tel prestataire dans votre carnet d’adresse, vous vous demandez peut-être comment faire pour en trouver un. Sachez alors qu’il existe diverses méthodes pour dénicher un professionnel fiable et honnête. Découvrez sans plus attendre quelques-unes d’entre elles ! Chercher sur une plateforme spécialisée Si vous cherchez une entreprise de dépannage, vous pouvez tout d’abord vous tourner vers une plateforme spécialisée, qui référence les professionnels du secteur. Par exemple, vous pouvez notamment passer par la plateforme Belfix. Celle-ci regroupe une grande variété de professionnels et entreprises. Vous pouvez ainsi y trouver un plombier, un électricien, un serrurier, un frigoriste, un vitrier ou encore un réparateur électroménager. Pour préciser, la liste s’avère ici non exhaustive. Et les professionnels ne sont pas des employés Belfix. Effectivement, il s’agit d’entreprises et de professionnels indépendants. Demander à votre entourage L’autre méthode pour trouver un bon dépanneur est de demander conseil à son entourage. En effet, votre famille ou vos amis ont peut-être fait face à un problème similaire quelques semaines voire quelques mois plus tôt. Ainsi, il y a des chances qu’ils puissent vous recommander une entreprise ou un professionnel à la hauteur. Chercher sur Google Bien évidemment, une autre solution est de chercher sur Google. En l’occurrence, vous pourrez sans doute trouver de nombreux professionnels à proximité de chez vous. En passant par Google, vous pourrez notamment voir la note reçue par chaque professionnel ou entreprise. Ainsi, nous vous recommandons d’écarter les entreprises qui ont une note inférieure à 3 étoiles. Effectivement, cette précaution vous évitera toute mauvaise surprise. Demande de dépannage : quelques précautions à prendre Vous vous apprêtez à contacter un professionnel pour un dépannage ? Sachez alors que vous devez prendre quelques précautions pour éviter toute arnaque. Effectivement, dans tout secteur d’activité, il existe malheureusement des gens peu scrupuleux, qui n’hésitent par exemple pas à sur-facturer. Faites attention aux avis Comme évoqué, la première précaution à prendre est de faire attention aux avis de l’entreprise contactée. Considérez ainsi uniquement les entreprises ayant plus de 3 étoiles sur 5. En parallèle, nous vous conseillons même de prendre le temps de lire quelques avis pour vous faire une idée du prestataire. Demandez un devis écrit Ensuite, notez que toute prestation de dépannage nécessite en amont l’édition d’un devis écrit et parfaitement détaillé. Ainsi, n’acceptez aucun devis oral. De même, vérifiez bien le contenu du devis avant de signer. Et si le prix vous semble élevé, ne signez surtout pas. Faites plutôt jouer la concurrence pour comparer le coût proposé. Payez une fois la prestation réalisée Enfin, nous vous conseillons de régler la totalité de la prestation seulement une fois qu’elle a été réalisée. Bien évidemment, il est courant de payer un acompte, surtout s’il convient de changer une pièce. En général, les professionnels demandent 30% d’acompte.
Il y a 3 ans et 199 jours

L’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP voit le jour

Le CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners dévoilent le premier Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP. [©OPPBTP] Le secteur du bâtiment est en quête de nouveauté. Le CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners se sont associés pour dévoiler le premier “Observatoire des tendances d’innovation”. Celui-ci permet aux professionnels d’appréhender les principaux champs d’innovation à l’œuvre dans le secteur. L’objectif est d’en faire un vecteur de transformation positive et durable. Ainsi, cet observatoire décrypte les dernières solutions pour tous les métiers de la filière. Lire aussi : Le CCCA-BTP lance sa plateforme pour les jeunes Il regroupe des thématiques comme la sécurité, la formation et la prévention. Sa création donne une vision plus claire des nouvelles tendances dans le secteur du bâtiment. Le CCCA-BTP et ses partenaires ont décidé de s’aider des 222 start-up recensées au sein d’Impulse Partners pour réaliser cet observatoire. Celles-ci se développent et constituent un précieux révélateur des transformations dans le BTP. Après une étude approfondie, les tendances se regroupent autour de trois grandes problématiques et de leurs solutions en développement. La production : un enjeu majeur de l’Observatoire Tout d’abord, l’observatoire met en exergue l’accroissement de la productivité des entreprises. Dans cette logique, il souligne l’avènement des solutions de construction hors site. Ces dernières permettraient de réaliser 80 % de la production en usine. Cette technique constructive mènerait à une nette évolution des métiers, des méthodes et des risques associés. La question de la productivité s’étend tout autant sur les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et d’ouvrages (capteurs IoT, plate-forme BOS). Ces objets connectés offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le Smart Building. De leur côté, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique renforcent la sécurité des chantiers. Des produits de meilleures qualités Les études de l’observatoire se concentrent aussi sur la réalisation d’ouvrages de meilleures factures. En effet, un produit de bonne qualité se démarque par ses performances et son moindre impact sur l’environnement. Ainsi, les tendances actuelles et l’évolution de la réglementation font la part belle au bois. Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation Ce matériau, de plus en plus sollicité, exige de nouvelles compétences (logistique, réglage…) et propose une autre approche pour le secteur du BTP. Toujours dans cette thématique, les plates-formes et les outils favorisant le réemploi constituent aussi un levier majeur de transformation, notamment pour la filière de déconstruction. Tout comme le “lean management” (gestion sans gaspillage), avec ses outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité. La sécurité avant tout Le troisième objectif majeur réside dans l’amélioration de la sécurité sur les chantiers. Les outils digitaux comme la réalité virtuelle sont étudiés. Ils permettent de former et de sensibiliser aux différents risques du chantier. De plus, les études de l’observatoire mettent en avant les dispositifs de détection d’accidents comme les robots, les caméras ou l’intelligence artificielle. Enfin, des équipements de protections individuelles connectées sont prévus pour assurer une sécurité maximale lors des chantiers.
Il y a 3 ans et 207 jours

Charpentiers sans frontières et le pont de bois du château d’Harcourt

Le château d’Harcourt, dont la construction remonte au XIIème siècle, appartient au Conseil départemental de l’Eure. Cet édifice fortifié présente des vestiges ayant un intérêt majeur pour l’histoire de la Normandie. En 2018, l’association Charpentiers sans frontières a entrepris de reconstruire le pont de bois reliant la basse cour à la partie haute du château. Ce pont de 23 m de long a été reconstitué selon des méthodes ancestrales de charpenterie à la main et les bois sont issus du domaine d’Harcourt. Ce chantier ambitieux a aidé à la sauvegarde de ce savoir-faire et a permis, au travers d’une démarche respectueuse de l’environnement, de dynamiser la visite du lieu. L’association Charpentiers sans frontières a reçu le premier prix 2020 dans la catégorie patrimoine monumental du concours Forêt bois et patrimoine organisé par le magazine Atrium et la fondation France bois forêt pour notre patrimoine. Rencontre avec Martine Saint Laurent, vice-présidente en charge du patrimoine historique de la lecture publique et des archives départementales.
Il y a 3 ans et 208 jours

Le béton : matériau d’avenir au service de la construction

Le béton, matériau d’avenir au service de la construction. [©Techni Prefa] Pourquoi le béton n’a pas une bonne image L’utilisation massive, intensive du béton lors des cinq dernières décennies a pu générer un désenchantement vis-à-vis de ce matériau. En effet, l’employer de façon quasi-systématique dans les aménagements urbains (ronds-points, troittoirs…), privés (terrasses, mobilier de jardin…) ou de vouloir en faire le matériau de prédilection pour la construction, y compris pour les éléments non porteurs, a pu conduire à une utilisation abusive du béton, aujourd’hui décriée. En cause, la vision d’espaces totalement entourés de béton, alors que depuis de nombreuses années déjà il existe des solutions alternatives éprouvées, mettant en œuvre des matériaux plus adaptés sur les plans esthétique et écologique. « Le bois, matériau de construction écologique » : une fausse bonne idée L’engouement contemporain pour les matériaux à base de bois semble à l’inverse nous faire oublier l’importance de sa source : l’arbre. Le bois est souvent traité, collé, usiné, transporté (et parfois sur des milliers de kilomètres) pour être utilisé, quand bien même l’environnement lui serait défavorable. Mais utiliser le bois de façon intensive et non adaptée, c’est oublier l’importance de l’arbre et de nos forêts, qui, dans certains pays, sont exploités de manière de plus en plus sinistre. Or la forêt est une ressource indispensable qui abrite plus de la moitié de la biodiversité terrestre et assure la subsistance de 2 Md de personnes à travers le monde. Source majeure d’oxygène, d’eau, actrice de la dépollution et de la lutte contre le réchauffement climatique, la forêt doit être préservée. Comme pour le béton (et les autres matériaux comme l’acier et le PVC), il s’agit de bien de réfléchir à l’usage du bois, pour s’en servir en bonne quantité et là où il le faut. Vers la construction composée Face aux enjeux économiques et écologiques du XXIe siècle, il est urgent d’utiliser les matériaux de façon complémentaire en fonction de leurs spécificités propres, en faisant preuve de bon sens. Ainsi seulement, nous participerons à protéger chaque ressource sans que l’une ne soit favorisée au détriment de l’autre. « Chez Techni Prefa, explique Richard Poupart, directeur général, nous pensons que le béton armé est le matériau le plus économiquement adapté pour la structure des bâtiments et qu’il est l’un des meilleurs pour ses qualités de résistance aux chocs, au feu, à l’eau, aux agressions chimiques. Il est aussi un très bon isolant acoustique lors de son utilisation dite de « loi de masse ». Mais d’autres matériaux peuvent être employés autour de la structure d’une construction ! il faut donc savoir utiliser « le bon béton » là où il le faut, et en quantité optimisée. » Le béton, engagé dans une démarche environnementale Les producteurs de ciment se sont engagés à baisser le bilan carbone des bétons à hauteur de 30 % d’ici à 2030 avec un objectif de « zéro empreinte carbone » en 2050. Pour cela, de nombreux chantiers d’envergure pour la modernisation ou la reconstruction des usines voient actuellement le jour. À l’instar des cimentiers qui se sont engagés dans cette démarche volontariste, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’en récolter les fruits, en nous félicitant d’utiliser des ciments bas carbone. A notre niveau, il nous faut réfléchir à la place qu’occupe notre métier dans la filière et proposer des solutions que nous devons nous imposer, en termes de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Un objectif de « zéro empreinte carbone » en 2050 « Nous pensons aussi qu’il est de notre responsabilité de faire évoluer l’utilisation du béton armé, en optimisant les calculs, la conception des modules et leurs assemblages, afin de permettre une industrialisation de la fabrication, ajoute Richard Poupart. Il ne faut pas omettre dans la démarche environnementale tout ce qui a trait à la mise en œuvre du matériau. Nous sommes soucieux de la réutilisation des moules, de la réduction des déchets et de tout composant servant à la fabrication des éléments. » Cette démarche sera longue, car elle demande de convaincre toute la filière de la construction d’un projet, de sa conception jusqu’à sa livraison, dans une logique de standardisation ou semi-standardisation de la fabrication. À terme, la production de modules de construction hors-site devrait bénéficier à l’ensemble de la profession, sous réserve d’une prise de conscience de chaque acteur dans son rôle pour des chantiers optimisés et conséquemment plus responsables. EN SAVOIR PLUS SUR TECHNI PREFA Fort de notre vision globale du secteur de la construction et de notre maîtrise totale de la fabrication hors-site, nous concevons et fabriquons en usine des éléments de structure béton pour fournir nos clients dans les secteurs du bâtiment, des TP et du génie civil. Nous imaginons des solutions techniques innovantes et investissons très largement dans la modernisation de notre outil industriel. Techni Prefa est également engagé dans une démarche de recherche et développement, que ce soit sur le plan de nos méthodes de travail (planification, pilotage, augmentation de la qualité des processus et des produits) pour utiliser de manière optimale les moyens de production et limiter les gaspillages des outils, tant sur le plan constructif (optimisation et rationalisation des profilés, études d’assemblage, outils de calculs performants…) que sur le plan de l’impact environnemental (gestion des déchets et de l’empreinte carbone…). En mettant l’accent sur l’industrialisation de notre organisation, ainsi que sur l’hygiène, la sécurité et le bien-être au travail, nous favorisons un environnement stimulant pour la montée en compétence des collaborateurs, tout en diminuant les facteurs de pénibilité. En intégrant nos partenaires dans une collaboration gagnant-gagnant et en accentuant nos efforts visant à réduire notre impact environnemental, nous entendons devenir le spécialiste de l’industrialisation de bâtiment le plus à même de répondre aux exigences du marché et de ses évolutions. TECHNI PREFA – Rue du Champ de l’Ormeau – 79 100 Thouars Tél. : 05 49 66 27 82 – beton-prefabrique.fr
Il y a 3 ans et 209 jours

Premier « Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP »

Elle permet de s’adapter aux nouveaux besoins et également de repenser les problématiques liées à la prévention et de toujours améliorer la performance des entreprises. Avoir une vision claire des tendances d’innovation est ainsi devenu une nécessité stratégique pour l’ensemble des acteurs du secteur du BTP.Dans cette optique, Impulse Partners, CCCA-BTP et l’OPPBTP, acteurs engagés au service du secteur du BTP, se sont associés pour réaliser et publier un « Observatoire des tendances d’innovation du BTP ». Celui-ci décrypte les grandes tendances d’innovation, leurs impacts sur les métiers, la sécurité, la prévention et la formation.Son objectif est de permettre à tous les acteurs de la filière, qu’ils soient industriels, constructeurs, entreprises, grandes ou petites, mais aussi centres de formation, fédérations et organisations professionnelles, de comprendre et d’appréhender au mieux les principaux champs d’innovation à l’oeuvre dans le secteur, pour en faire un vecteur de transformation positive et durable. Pour cela, il sera enrichi régulièrement et diffusé chaque année.Les objectifs majeurs de l'innovationGrâce à une étude approfondie des acteurs de l’innovation dans le BTP, l’Observatoire révèle que les grandes tendances d’innovation se concentrent autour de trois objectifs majeurs :Accroître la productivité des entreprisesTrois tendances majeures transforment les métiers du BTP : les solutions de construction hors site permettent de réaliser 80 % de la production en usine, ce qui fait évoluer massivement les métiers, les méthodes de production et les risques qui y sont associés. Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages (capteurs IoT, plateformes BOS…) offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le smart building avec une très haute valeur ajoutée pour les métiers concernés. Enfin, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique constituent l’un des leviers de la modernisation des métiers et renforcent la sécurité sur les chantiers.Réaliser des ouvrages de meilleure qualitéLa qualité des ouvrages repose sur leur conformité au cahier des charges, leur performance et l’impact environnemental des chantiers. Les solutions favorables à l’emploi du matériau bois, de plus en plus sollicité, bouleverse les chaînes de valeur traditionnelles et exigent des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…). Les plateformes et outils pour le réemploi constituent également un levier de transformation majeur, en particulier pour la filière déconstruction. Par ailleurs, les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité accompagnent les professionnels dans une démarche de lean management et de contrôle qualité continu, vecteurs de productivité et de prévention des risques.Améliorer la sécurité sur les chantiersEnfin, l’amélioration de la sécurité sur les chantiers exige une anticipation des risques en amont ainsi qu’une gestion de ceux-ci au cours des travaux. Pour y parvenir, les EPI connectés et les dispositifs de détection des accidents (capteurs, robots caméra, intelligence artificiels) mobilisent un grand nombre d’acteurs de l’innovation, du fait de leur très fort impact sur la réduction du risque d’accident. En outre, les outils digitaux pour la formation des professionnels, tels que les outils e-learning ou utilisant la réalité virtuelle, permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.Un Observatoire de l’innovation qui s’inscrit dans les missions du CCCA-BTP et de l’OPPBTPAfin de s’adapter aux évolutions majeures qui impactent le secteur (transition écologique, digitalisation…), l’innovation est au coeur des enjeux du BTP. Le CCCA-BTP et l’OPPBTP sont tous deux mobilisés pour accompagner son développement et aider l’ensemble des acteurs à s’en saisir pour en tirer tous les bénéfices. D’une part, le CCCA-BTP, premier acteur de l’apprentissage en France, a pour mission d’anticiper les métiers de demain et l’évolution des compétences pour adapter les parcours de formation et ainsi mieux répondre aux besoins des entreprises de la construction. D’autre part, en tant qu’organisme de branche, l’OPPBTP se positionne comme un moteur pour détecter, accompagner et promouvoir l’innovation au profit de l’ensemble des acteurs du secteur. L’analyse des tendances d’innovation sous l’angle de la santé-sécurité lui permet d’adapter les actions de prévention à mener au plus proche des problématiques émergentes. Dans ce cadre, l’Observatoire des tendances d’innovation du BTP représente un précieux outil de veille pour décrypter les tendances de la filière. Il permet à la fois de mettre en lumière le rôle de la formation dans l’évolution des compétences et d’apprécier les conséquences de l’innovation sur les métiers et les problématiques de sécurité. Sa promotion auprès de tous les acteurs est essentielle pour leur permettre d’évoluer collectivement vers une plus grande performance opérationnelle.Une méthodologie basée sur une étude des acteurs de l’innovation dans le BTPLe CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners ont décidé d’appuyer cet Observatoire sur les 222 start-up recensées au sein de l’écosystème d’Impulse Partners. En effet, celles-ci se développent depuis plusieurs années à un rythme accéléré et leurs champs d’action constituent un précieux révélateur des transformations en cours dans le BTP. L’ensemble des start-up a été regroupé en 41 champs d’innovation. Pour chacun de ces champs d’innovation, l’observatoire détaille les enjeux majeurs et les principaux outils et solutions développés par les innovateurs pour y répondre. La dynamique économique de chaque champ d’innovation a également été mesurée selon trois indicateurs clefs : le nombre de start-up, le chiffre d’affaires cumulé des acteurs et le volume de fonds levés par ceux-ci. Par ailleurs, l’observatoire donne une estimation du potentiel de transformation pour la filière, sur le plan des métiers, de l’impact en matière de prévention, ainsi qu’en termes de besoins nouveaux de formation pour les professionnels.Enfin, les partenaires ont également interrogé plusieurs professionnels représentant des grandes entreprises, entreprises de tailles intermédiaires, fédérations ou organisations représentatives de toute la profession :David Amadon, Directeur technique de la CAPEB Nationale ;Guillaume Bazouin, Responsable start-up et programme intrapreneuriat au sein de Leonard ;Mathieu Boussoussou, Responsable innovations durables au sein d’Eiffage Construction ;Valérie Cassous, Membre du directoire et directrice communication du groupe Cassous ;Jonathan Chemouil, Directeur innovation technique au sein de Demathieu Bard ;Dominique Chevillard, Directeur technique et de la recherche de la FNTP ;Christian Cremona, Directeur technique et R&D au sein de Bouygues Construction ;Isabelle Dubois-Brugger, R&D et Innovation Manager au sein de LafargeHolcim ;Marc Esposito, Directeur du Lab GSE ;Antoine Gibour, Directeur stratégie, marketing et innovation au sein de Léon Grosse ;Claire Guidi, Chargée de mission FFB ;Philippe Robart, Directeur technique de l’OPPBTP.Ces interviews ont largement guidé la structuration de l’observatoire et ont permis de collecter l’avis du marché sur les innovations recensées.Des tendances structurées autour de trois principaux objectifs : la productivité, la qualité et la sécuritéL’étude des 41 champs d’innovation et les échanges avec les entreprises ont permis aux trois partenaires de mettre en évidence trois objectifs majeurs à toutes démarches d’innovation dans le BTP, non exclusifs les uns des autres : atteindre un plus haut niveau de productivité, de qualité et de sécurité. Pour avancer dans chacune de ces directions, les acteurs peuvent mettre en oeuvre différents leviers d’action qui rassemblent plusieurs champs d’innovation complémentaires.Une plus grande productivité des entreprisesL’un des principaux défis pour le secteur du BTP est sa faible productivité. Il s’agit de l’un des seuls secteurs de l’économie dont la productivité n’a pas augmenté ces 20 dernières années, mais a au contraire baissé en Europe. Sur l’ensemble de la chaîne de valeur, industriels, concepteurs, constructeurs, exploitants de bâtiments et d’infrastructures cherchent à réduire leurs coûts pour consolider leurs marges. La productivité est donc le premier objectif majeur qui pousse à innover dans le secteur.L’observatoire fait ressortir six principaux leviers d’action : la maîtrise des coûts du foncier, des matières premières, de la main-d’oeuvre, des frais généraux des entreprises, des coûts d’usage des ouvrages, ainsi que la réduction du poids économique des équipements et de la logistique. Il révèle également que les trois champs d’innovation en faveur d’une plus grande productivité des entreprises les plus dynamiques sur le plan économique sont :✓ Les outils d’édition et de partage du jumeau numérique, qui permettent de partager l’information entre les différentes parties prenantes d’un projet de construction et d’assurer un suivi continu de l’information sur le cycle de vie d’un ouvrage. Ils s’imposent sur les grands projets de construction depuis plusieurs années et constituent l’un des principaux leviers de la transformation digitale et industrielle du secteur.✓ Les outils digitaux collaboratifs de suivi de chantier. Simples, mobiles et adaptés aux process et méthodes actuelles, ces outils digitaux permettent de digitaliser et d’optimiser le travail du chef ou du directeur de chantier pour assurer un suivi de l’avancement des tâches et partager les informations entre tous les acteurs.✓ Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages, tels que les capteurs IoT ou les plateformes Building Operating Systems. Ces dispositifs permettent d’optimiser les consommations énergétiques, d’organiser une meilleure gestion des déchets, d’assurer un confort aux usagers et de réduire les coûts d’exploitation. Ils ont également un fort potentiel de transformation des métiers du BTP vers des métiers à très haute valeur ajoutée.✓ Par ailleurs, l’observatoire fait ressortir les solutions de construction hors site parmi les champs d’innovation à fort potentiel de transformation des métiers du secteur, puisqu’elles permettent de réaliser 80 % de la production, ce qui développe fortement la productivité.Des ouvrages de meilleure qualitéLe deuxième enjeu majeur pour le secteur est l’amélioration de son niveau global de qualité. Les exigences de la maîtrise d’ouvrage se renforçant dans de nombreux domaines, cette exigence de qualité ne s’évalue plus seulement sur la simple conformité à un cahier des charges fonctionnel, mais aussi sur un nombre croissant de critères de performance (dont l’impact environnemental). Cette qualité s’évalue bien sûr sur l’ouvrage lui-même sur toute sa durée de vie, mais aussi au travers de critères propres aux chantiers (impact sur l’environnement, nuisances…).✓ Les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité apparaissent comme étant à la fois les solutions innovantes les plus dynamiques et parmi les plus transformatrices du secteur. Elles permettent de détecter les erreurs de mise en oeuvre éventuelles, pour les corriger rapidement, afin d’en réduire les coûts et d’assurer que le construit est conforme au conçu.Parmi les champs d’innovation pour une meilleure qualité des ouvrages les plus dynamiques économiquement, on trouve également :✓ Les solutions pour la qualité de l’air : pour améliorer la santé et le confort des occupants, des capteurs IoT, des plateformes d’analyse des données et de simulation de la qualité de l’air se développent. Cette dynamique a par ailleurs été renforcée par le contexte de la crise sanitaire qui a placé cette problématique au coeur des enjeux du bâtiment.✓ Les solutions pour l’usage de nouvelles énergies sur les chantiers tels que les solutions hydrogène, les biocarburants ou l’électrification des engins et matériels, qui permettent de réduire les consommations d’énergie non renouvelables et les émissions de gaz à effet de serre.Enfin, les champs d’innovation pour la qualité au plus haut potentiel de transformation du secteur sont :✓ Les solutions favorables à l’emploi du matériaux bois, de plus en plus sollicité du fait de ses atouts écologiques et environnementaux. La construction bois est souvent synonyme de construction industrialisée et bouleverse à ce titre les chaînes de valeur traditionnelles. Le chantier bois exige par ailleurs des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…) pour des acteurs qui historiquement ont une meilleure maîtrise de la construction en béton.✓ Les plateformes et outils pour le réemploi. Le réemploi constitue un challenge important pour les fabricants de matériaux et leurs distributeurs, mais aussi un levier de transformation majeur pour la filière déconstruction, afin de permettre un démontage propre et sélectif des matériaux pouvant être réemployés.Un accroissement de la sécurité sur les chantiersLa sécurité sur les chantiers est un enjeu de progrès continu pour toutes les entreprises du BTP. Le secteur comporte en effet encore de nombreux risques contre lesquels des politiques de prévention, renforcées par l’innovation, peuvent être efficaces. Plusieurs champs d’innovation favorables à la productivité et à la qualité ont aussi un impact positif sur la sécurité. De plus, certains champs d’innovation peuvent être totalement focalisés sur ces enjeux de sécurité. Les deux leviers d’action identifiés pour accroître la sécurité sur les chantiers sont l’anticipation des risques en amont, ainsi que leur gestion pendant les travaux.L’observatoire fait ressortir trois champs d’innovation, qui sont à la fois les plus dynamiques et les plus transformateurs pour le secteur en matière de sécurité :Les EPI connectés : les équipements de protection individuelle sont de plus en plus connectés, afin de renforcer la sécurité des compagnons au-delà des protections dites classiques. Ils permettent, par exemple, d’alerter en cas de situations de danger (fuites de gaz, éboulement, etc.), de réduire les accidents Homme/machine, ou d’effectuer un suivi en temps réel des compagnons.Les dispositifs de détection des accidents : grâce à des outils tels que des capteurs, des robots caméras ou l’intelligence artificielle, de nombreux dispositifs permettent de réduire les accidents sur site en analysant les situations à risque, ou d’intervenir rapidement s’ils ont lieu.Les outils digitaux pour la formation des professionnels : on estime aujourd’hui à 430 000 les besoins annuels en formation initiale et continue. Ces nouveaux outils ont pour objectif de massifier la formation et de la rendre la plus impactante possible au travers de nouvelles méthodes pédagogiques (outils e-learning, formations en réalité virtuelle et augmentée, outils d’ancrage qui cumulent présentiel et digital…). Ils permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.« Innover aujourd’hui dans notre secteur c’est aussi repenser les enjeux de prévention et de sécurité pour en faire des atouts pour la performance des entreprises. C’est aussi intégrer très tôt les besoins de formation et d’évolution de compétences. C’est le sens de notre partenariat avec l’OPPBTP et le CCCA-BTP dans la réalisation de cet observatoire. » Antoine Thuillier, Associé Impulse Partners.« En tant qu’Organisme de prévention des risques du BTP, nous sommes convaincus que la performance des chantiers rime avec prévention et que l’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail. Sachons-nous saisir collectivement de cet observatoire des tendances d’innovation dans le BTP pour faire grandir la performance opérationnelle de nos chantiers et de nos opérateurs. » Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.« Le digital est un facilitateur, un accélérateur. Il est d’une aide précieuse dans le parcours de formation des jeunes et des professionnels qui se forment tout au long de leur vie professionnelle. Mais au-delà de la transformation intrinsèque des métiers, le digital peut être également un facilitateur de l’articulation et de la coordination dans la réalisation des projets : un catalyseur de productivité. Il favorise le décloisonnement entre les métiers, pour gagner en polyvalence et en transversalité et contribue également à une plus grande ouverture entre les sujets (smartcity, bien être, etc.) » Franck Le Nuellec, Directeur Marketing, Développement et Innovation Stratégique de CCCA-BTP.Le rapport complet de l’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP est disponible ici.
Il y a 3 ans et 222 jours

DPE : les nouvelles méthodes de calcul bientôt précisées pour pallier les anomalies

L’entrée en vigueur du nouveau DPE depuis le 1er juillet a poussé un trop grand nombre de logements en classes E, F et G. Deux arrêtés rectificatifs seront signés avant le 8 octobre.
Il y a 3 ans et 235 jours

Ideal Standard : sa nouvelle collection TIPO-Z dévoilée au Together World Tour à Londres

Le Together World Tour, la série d’événements digitaux d’Ideal Standard créée spécifiquement pour la communauté internationale de l’architecture et du design, s’est arrêtée à Londres le 23 septembre dernier pour le troisième des six événements qui se déroulent à travers le monde. Fusion innovante de contenus numériques, le Together World Tour vise à inspirer les participants en plongeant dans la culture du design de six villes uniques. Après le succès des deux premiers événements à Milan et à Berlin, qui ont permis à la marque de lancer les nouvelles gammes Linda-X et Extra, issues du concept Atelier Collections, l’événement londonien a été l’occasion de présenter Tipo-Z, la pièce phare d’Atelier Collections. Toutes ces collections sont influencées par le riche héritage de design de la marque et sont le résultat du partenariat avec le studio de design italien Palomba Serafini Associati (PS+A) et son co-fondateur Roberto Palomba, qui est également Chief Design Officer d’Ideal Standard. Londres, étape du Together World Tour d’Ideal Standard Le dernier film de la série a mis à l’honneur la créativité imparable de Londres et son influence sur la communauté du design, ainsi que le développement de Tipo-Z. De la célèbre artiste Soheila Sokhanvari au designer de textile et de mode Darren Cross, l’événement immersif a présenté certains des artistes les plus célèbres de Londres, ainsi que l’exploration de ses moments les plus inspirants au fil des ans. Le Together Word Tour à Londres a été le premier de la série à être présenté pour la première fois lors d’un événement physique, « l’exposition Design London », ainsi qu’à être diffusé en direct du microsite Together World Tour. Lors de cette exposition, Ideal Standard a organisé plusieurs sessions uniques et créatives basées sur les thèmes clés explorés dans le film, ainsi que des forums avec Soheila Sokhanvari et Darren Cross. Les participants ont également pu découvrir la première exposition au Royaume-Uni des gammes Atelier Collections sur le stand d’Ideal Standard. Commentant l’événement, Jan Peter Tewes, co-PDG d’Ideal Standard Inter- national, a déclaré : «Pendant des siècles, la riche diversité de Londres lui a permis de dominer le monde dans les domaines du design, de l’art, de la musique et plus encore. Le mélange de ses quartiers et de ses cultures contribue à créer l’énergie pour laquelle Londres est connue, et c’est quelque chose que nous avons creusé un peu plus. C’était formidable d’être rejoint par la communauté internationale du design, ainsi que par ceux qui assistaient à Design London physiquement, pour découvrir comment cette attitude londonienne si particulière a contribué au lancement de Tipo-Z.» Tipo-Z, une icône phare d’Atelier Collections Tipo-Z est la pièce maîtresse des gammes Atelier Collections. C’est une version moderne du lavabo intemporel Zeta de Gio Ponti, créé par l’architecte et designer italien en 1954. Aborder le design comme un concept intemporel est une notion clé au cœur d’Atelier Collections et de Tipo-Z, qui exploite le passé, le présent et le futur pour s’inspirer. Le lavabo phare Tipo-Z d’Atelier Collections s’inspire du lavabo Zeta d’origine ainsi que du design et de la diversité culturelle de villes comme Londres pour créer un lavabo unique, statuesque au caractère distinct. Utilisant une technologie de pointe, Tipo-Z a été coulé comme une seule pièce, sans espace entre le lavabo et le pied, créant une forme complète et singulière qui n’aurait pas été techniquement réalisable en 1954. Grâce à ces avancées technologiques, Ideal Standard a utilisé de nouveaux matériaux et méthodes pour créer un lavabo durable, léger et ultra-mince. Roberto Palomba, co-fondateur de PS+A et directeur du design chez Ideal Standard, a déclaré : «Tipo-Z est une évolution naturelle du lavabo Zeta original de Gio Ponti, s’inspirant de la vie moderne, de la diversité et de différentes cultures, et du riche héritage de design d’Ideal Standard pour créer une pièce unique pour la salle de bain actuelle.» «Tipo-Z a été sculpté dans une silhouette architecturale et monolithique, exprimant l’élégance et lui permettant de devenir l’étoile brillante de la salle de bain. Nous croyons en la conception de pièces qui repoussent les limites de ce qui nous a précédés et remettent en question ce que nous savons sur la conception de salles de bains. En capturant les éléments élégants et emblématiques que Zeta a exprimés, nous avons réinventé sa forme et utilisé de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux pour créer un lavabo unique et léger.» Le prochain événement du Together World Tour aura lieu à Paris le 21 octobre 2021, suivi par Dubaï et Shanghai. Pour vous inscrire aux futurs événements, revoir les précédents et accéder à du contenu supplémentaire exclusif, visitez http://www.togetherworldtour.com https://www.idealstandard.fr/
Il y a 3 ans et 242 jours

L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE

A l’occasion de l’assemblée générale, Louis Natter, président de l’association UNICEM entreprises engagées, présente sa charte d’engagement pour la RSE. [©Unicem] L’Unicem Entreprises Engagées (UEE) se mobilise pour encourager et accompagner les entreprises à respecter les règles du développement durable dans leurs activités. L’union s’est focalisée en grande partie sur l’aide aux PME avec plusieurs méthodes. Aujourd’hui, plus de 350 entreprises et 1 600 sites y sont affiliés. Parmi lesquelles, une trentaine de sociétés en France propose des opérations de sensibilisation au Label RSE pour les non-adhérentes. Lire aussi : Le groupe Kingspan dévoile sa stratégie de développement durable De plus, l’UEE met en place une grille d’auto-diagnostics pour situer et identifier les axes de progression de l’entreprise. L’union organisent aussi des webinaires comme “La RSE, levier de performance et de rentabilité” et “Valoriser la RSE dans ses relations commerciales” pour les PME. En parallèle, les sociétés adhérentes bénéficient d’un programme de formation sur les mêmes thématiques. Un guide sur la valorisation de ces pratiques sera aussi disponible en fin d’année pour les aider dans la démarche. En route vers la reconnaissance  L’UEE a fait évoluer la dénomination des démarches pour faciliter l’appropriation des entreprises. Lire aussi : Formation : BMS Académie voit le jour La Charte environnement est donc devenue Cap Environnement et la Charte RSE se nomme Label RSE. De ce fait, l’objectif de l’union, dirigée par Louis Natter, est d’obtenir la reconnaissance du Label. Il explique, « L’Unicem Entreprises Engagées a participé à l’expérimentation nationale sur les labels sectoriels RSE lancée en mai 2018. Nous attendons maintenant une reconnaissance de l’Etat de ce label, qui participera à la reconnaissance de notre filière. »
Il y a 3 ans et 247 jours

Un nouvel élan pour soutenir la filière des matériaux bio et géosourcés dans les bâtiments

L'objectif est de développer les filières des matériaux biosourcés et de proposer des offres de services innovantes conjointes. Cet évènement s'est accompagné de la visite du chantier d'une école à Châtenay-Malabry qui a permis de constater la pertinence de l'utilisation des matériaux biosourcés dans le bâtiment.Le secteur du bâtiment représente 43% des consommations énergétiques annuelles et produit 23% des émissions de gaz à effet de serre français. Pour réduire l'impact du secteur sur le climat, l'utilisation des matériaux biosourcés est incontournable : ils permettent de conserver le stockage de carbone permis par la biomasse et favorisent le développement économique des territoires grâce à une production de proximité. Pour la construction neuve, la nouvelle règlementation environnementale (RE2020) en fait un levier important de la décarbonation du secteur. Les matériaux biosourcés peuvent être également pertinent pour la rénovation.Pour soutenir et accélérer le développement et l'utilisation des matériaux biosourcés, la convention cadre de partenariat entre le Cerema et la société Biobuild Concept mobilisera les expertises et approches complémentaires pour :développer des outils, des méthodes, des prestations, des services au bénéfice des territoires et des acteurs de la construction des filières biosourcées,stimuler la recherche, l'innovation et la valorisation des résultats dans le domaine de la construction durable,réaliser des études et expertises sur la construction durable.Cette convention est l'aboutissement d'une collaboration déjà fructueuse: projet de valorisation des performances hygrométriques des bétons de chanvre, normalisation des granulats pour bétons biosourcés (NG2B), valorisation de la plante typha en Afrique de l'ouest (projet Tyccao), bâtiments en terre et biosourcés à Mayotte et en Guyane (TOMA).