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Il y a 2 ans et 94 jours

Le Tapis-Glisse, un convoyeur lève-tuiles au service des artisans

Dans sa version en longueur fixe de 8 m, le Tapis-Glisse présente un poids de 70 kg grâce à sa structure légère en aluminium. [©LMat49] La manutention et l’acheminement des matériaux de couverture représente un travail pénible pour les couvreurs. Pour relever ce défi quotidien, l’industriel LMat49 répond avec une solution originale, le Tapis-Glisse. Ce convoyeur lève-tuiles mobile a été conçu pour diminuer la fatigue et la pénibilité liées à la manutention des tuiles et des ardoises par les couvreurs. Solution de levage efficace, le Tapis-Glisse permet ainsi de réduire les risques d’accidents et de blessures. Tout en améliorant la rapidité et l’autonomie des couvreurs. Grâce à sa bande transporteuse tournant en continu, les matériaux peuvent être chargés par petits paquets et sans effort. Il évite les charges lourdes et les gestes brusques. Ainsi que les montées et descentes du sol au toit. Quand rapidité rime avec efficacité En plus de la rapidité d’installation en seulement quelques minutes, le Tapis-Glisse s’avère aussi très efficace lors de l’acheminement des matériaux. En moyenne, une palette de tuiles est montée en 12 mn ! Avec une économie de plus de 30 mn/j en comparaison avec des solutions de levage traditionnelles, il améliore la productivité des artisans et optimise le temps passé sur chaque chantier. Un facteur important à prendre en compte lors des travaux de couverture est la densification des zones pavillonnaires qui rend l’accès aux maisons de plus en plus difficile. Dans sa version en longueur fixe de 8 m le Tapis-Glisse présente un poids de 70 kg grâce à sa structure légère en aluminium. Et du fait de son moteur démontable, il est simple à transporter. Lire aussi :  Nemetschek investit dans la start-up Kewazo Autonomie et flexibilité Son système de roues amovibles lui permet de se faufiler dans des endroits exigus et difficiles d’accès. Et aussi d’être déplacé le long de la toiture pour y faciliter la répartition des matériaux. Son faible poids et son emprise réduite au sol évitent toute détérioration des jardins et bien des soucis avec les propriétaires. Enfin, la période actuelle avec les hausses des prix et les difficultés d’approvisionnement pointe l’importance pour les artisans de surveiller leurs dépenses par chantier. Notamment les frais liés à l’amortissement et entretien des engins. Ou encore la gestion de locations, souvent complexes et impactées par les aléas rencontrés sur les chantiers. Le Tapis-Glisse offre une flexibilité maximale, car il se transporte directement sur la galerie d’une camionnette. Il permet ainsi aux artisans de travailler de manière autonome, sans dépendre de la gestion de machines de location. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 94 jours

Technima renforce sa présence et son périmètre dans le secteur des sprays techniques

Le groupe SOLKEM produit et distribue un large éventail de produits chimiques à usage professionnel et domestique sous la marque FAREN : produits d'entretien et pour procédés industriels (fluides de travail des métaux, lubrifiants, traitement des eaux) mais aussi produits nettoyants, désinfectants, gel lavant pour les mains, colles et produits de protection et de traitement de surface.Fabriqués par SK SOLKEM Industries dans une usine de 38 000 m2 située à Solaro (à la périphérie de Milan), ces produits sont distribués en Italie, en Espagne, en Suisse et en Grèce par des sociétés affiliées au groupe, et par des distributeurs dans d'autres pays européens.Par cette acquisition, le groupe TECHNIMA étend son offre de produits bien au-delà de son périmètre habituel de la peinture en aérosol, tout en renforçant sa présence dans le secteur des sprays techniques.TECHNIMA conçoit, produit et distribue une large gamme de peintures aérosol de marquage, de retouche, ou de décoration, ainsi que des aérosols techniques commercialisés sous ses propres marques et sous les marques de ses clients. L'entreprise a été fondée en 1962 sous le nom de SOPPEC par Christian de Maillard à Angoulême. À cette époque, l'entreprise produisait des peintures et des vernis pour la réparation et la décoration de mobilier. Dans les années 90, l'entreprise s'est réorientée vers la production de sprays de marquage dans le domaine de l'exploitation forestière et de la construction, et est devenue le leader actuel du marché européen de ce segment.À partir de 2009, SOPPEC met en place une stratégie de croissance externe, par le rachat d'entreprises européennes, puis devient le groupe TECHNIMA. TECHNIMA propose désormais des peintures de retouche en aérosol pour la décoration ou pour l'industrie ainsi que des aérosols techniques pour le nettoyage, la lubrification ou la protection de pièces pour équipements industriels ou automobiles. L'entreprise accompagne également les artistes de street-art avec ses marques LOOP et KOBRA. En 60 ans, Technima est passée d'une start-up spécialisée dans le vernis et la peinture pour bois à une entreprise qui conçoit et produit des peintures de marquage, des solutions d'entretien et de maintenance et des produits de décoration à vocation artistique.« Technima, c'est l'agilité d'une PME et la solidité d'un groupe international avec une gouvernance forte. À ce titre, nous avons pour ambition d'être le partenaire de choix de nos clients, partout dans le monde, dans le respect de la simplicité, de la confiance et de la satisfaction. » - Éric Piveteau, Directeur Général Groupe TechnimaAvec 6 sites de production en Europe, une proximité clients assurée par ses filiales commerciales en Europe et en Amérique du Nord, un chiffre d'affaires de 110 millions d'euros, 400 collaborateurs et 4 centres de R&D, Technima s'impose aujourd'hui parmi les 3 plus gros acteurs du marché européen des produits chimiques fonctionnels.
Il y a 2 ans et 98 jours

Le blanc de la robinetterie Haptic pour une intervention de restyle résidentiel par Alfred Studio

La famille de quatre personnes propriétaire de la maison faisant l’objet de l’intervention – située dans le cadre suggestif de Saint Bonnet les Oules, dans le département de la Loire, dans le sud de la France – s’est tournée vers Alfred Studio pour trouver une solution de conception pour repenser l’aménagement et le style de leur habitation. Leur désir était de rénover les espaces pour s’y détendre et percevoir les énergies positives.Alfred Studio a donc entrepris un “voyage immobile” qui – à travers une étude de conception approfondie des chemins et des cloisons – à conduit à la rénovation de l’intérieur de la maison, en créant des espaces communs plus intimes, avec une fonction précisément définie, et en garantissant l’intimité pour les parents.Pour créer une atmosphère en phase avec les aspirations du couple, un style aux influences orientales à été choisi, avec des matériaux naturels, des tons doux et un éclairage tamisé. Pour compléter le tout, des éléments botaniques et un papier peint au motif caractéristique de Sakura, avec des fleurs de cerisier. C’est particulièrement évident dans l’entrée - plus abritée et à l’abri des regards indiscrets – et dans l’espace de vie, accueillant et confortable, qui fait office de passage vers l’espace nuit avec les chambres et les salles de bain.Raffinées et sereines, les salles de bains sont des lieux dédiés au bien-être par excellence. Les robinets qui se sont intégrés le mieux dans l’ambiance du design sont les robinets Haptic de Ritmonio, choisi par Alfred Studio dans la finition total white. Effet minimal : les robinets deviennent ainsi le centre de l’environnement qui fait de la salle de bain un espace de pure légèreté.Le design contemporain associé à la sage tradition d’excellence “made in Italy” de Ritmonio, garantit, en effet, des produits uniques : la texture particulière, en plus d’assurer d’excellentes propriétés techniques d’adhérence et de résistance, rend les robinets élégants et exclusifs.Produits d’excellence, mais également de vraies suggestions de design – multiformes et glamour – signées Ritmonio, où la pureté chromatique rencontre les tendances du luxe élégant avec une identité visuelle forte. Des produits transversaux, capables de répondre aux besoins les plus divers des architectes, des concepteurs et des utilisateurs finaux, comme dans ce cas, offrant des scénarios uniques et des détails spéciaux.Nom du projet : Intervention de restyle et design d’intérieur résidentiel.Lieu : Saint Bonnet les Oules, Loire, France Projet architectural : Alfred Studio | https://alfred-studio.fr/ | Stéphanie GenevrierNom du produit : Haptic
Il y a 2 ans et 99 jours

Gérer ses commandes de BPE Lafarge avec la nouvelle appli Concrete Direct

Lafarge lance une nouvelle plateforme digitale et mobile pour aider ses clients à gérer leurs commandes de béton prêt à l'emploi. Cette appli est téléchargeable sur smartphone ou PC et offre de multiples avantages.
Il y a 2 ans et 101 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 102 jours

Cylindre de porte, lequel choisir ?

Si vous souhaitez changer votre cylindre de porte et obtenir les meilleurs conseils pour trouver un produit de qualité et durable, vous êtes au bon endroit ! Dans cet article nous vous présenterons les différents types de cylindres sur le marché ainsi que leurs avantages respectifs. Nous vous conseillerons également sur le choix du cylindre approprié à vos besoins spécifiques. Quel cylindre pour sécuriser mon foyer ? Il existe différentes classifications pour les cylindres, toutefois la distinction la plus populaire est d’opposer cylindres mécaniques et cylindres électroniques. Les cylindres mécaniques Les cylindres mécaniques sont les plus courants, fonctionnant avec une clé classique tel qu’on le conçoit au quotidien. Parmi ces cylindres on retrouvera des produits certifiés A2P 1, 2 ou 3 étoiles tels que le cylindre RADIALIS par exemple. Cette certification permet d’identifier la résistance des cylindres face aux tentatives d’effraction (respectivement 5, 10 et 15 minutes). Néanmoins cela n’est valable qu’en combinaison avec la serrure et la gâche testées avec ledit cylindre. Alors comment se repérer dans le choix de son cylindre quand on veut uniquement changer ce dernier ? Pas de panique, certains éléments de protection vont vous permettre de choisir la plus haute sécurité pour votre lieu de vie. En effet, un premier type de protection repose sur une carte de propriété associée à votre cylindre afin de limiter les risques de reproduction illicite de vos clés. Vous aurez également des éléments de protection physiques avec des protections anti-casse, anti-crochetage ou encore une barre anti-perçage. Ces éléments vont ainsi vous assurer une plus haute sécurité pour votre porte d’entrée d’appartement ou de maison. Les cylindres électroniques L’alternative la plus connue aux cylindres mécaniques est l’usage de cylindre électroniques remplaçant les clés classiques par des badges, cartes ou applications mobiles auxquels on a accordé des droits d’accès. Pour le moment cette option reste principalement utilisée en entreprise en raison de leur coût élevé et de leurs spécificités.En effet, ils sont pratiques pour attribuer différents niveaux d’accès à des collaborateurs, activer ou désactiver instantanément un accès via une application, ou encore éviter les pertes de clés physiques dans le cas des applications pour smartphone. Pour un usage standard de sécurisation de votre domicile, nous vous recommanderons donc de rester sur un cylindre mécanique. Les marques reconnues Il existe un grand nombre de marques sur le marché de la sécurité préventive et de la serrurerie, alors comment s’y repérer ? Vous trouverez des marques avec des spécificités techniques, des appellations différentes … Cependant nous vous conseillons de rester sur les marques renommées telles qu’ABUS, ASSA ABLOY VACHETTE, BRICARD, ISEO, DORMAKABA ou encore TESA. Un cylindre oui mais s’il est fiable ! En fonction de vos besoins, vous avez donc un large choix pour protéger votre chez vous.Néanmoins, un cylindre mécanique de marque reconnue telle que celles citées précédemment, disposant de protections anti-casse, anti-perçage et anti-crochetage sera une très bonne option dans un grand nombre de cas.
Il y a 2 ans et 105 jours

Nouveau planning de chantier Obat : quand simplicité rime avec puissance

Obat, le logiciel de gestion tout-en-un pour les artisans du bâtimentLancé en 2019, Obat est un outil numérique à destination de toutes les entreprises du bâtiment désireuses de simplifier et d’automatiser la gestion de leur activité. Ce logiciel moderne et intuitif permet de gagner de nombreuses heures grâce à des fonctionnalités de création de devis et de factures, de suivi de chantier, de signature électronique ou encore de personnalisation de documents comptables et administratifs.100% en ligne, Obat est accessible sur tablette, ordinateur ou mobile pour répondre aux besoins des utilisateurs en temps réel, même sur le terrain. Avec un abonnement débutant à 25 € par mois, ce logiciel SaaS tient compte de toutes les problématiques et des spécificités du secteur de la construction, peu importe le métier : plomberie, maçonnerie, électricité, peinture, menuiserie, etc.L’outil de planning de chantier le plus puissant du marchéSortie en décembre 2022 après de nombreux mois de développement, la fonctionnalité de planning de chantier d’Obat était une option très attendue par leurs utilisateurs actuels.Son objectif ? Permettre aux artisans indépendants et aux chefs d’entreprise BTP d’avoir une vision d’ensemble et en temps réel de leur activité. Délais, étapes du projet, avancement et état des travaux : cet outil se veut favoriser la bonne exécution des opérations, mais aussi le respect des délais annoncés et du budget.Si l’on devait choisir deux mots pour qualifier cette nouvelle fonctionnalité, ce serait sans aucun doute simplicité et puissance. Très complète, elle permet de découper ses chantiers en différents lots et d’assigner des tâches comme des ressources pour une gestion optimale et un gain de temps non négligeable. Comment ? En premier lieu, grâce à la création des fiches employés, sous-traitants, intérimaires et matériels. Les professionnels pourront ainsi gérer leur équipe depuis un même tableau de bord et assurer une meilleure répartition des tâches. Le plan de charge, quant à lui, permet de s’assurer en un clin d’œil que les ressources sont bien utilisées, avec un partage en temps réel à tous les membres de l’équipe.Avec la fonction calendrier, les artisans pourront également piloter leur emploi du temps plus facilement et avec davantage de précision. Planification des interventions, rendez-vous, management des ressources humaines et matérielles : une fonctionnalité tout-en-un pour gagner en productivité et fluidifier sa communication ! En version ordinateur ou mobile, l’outil s’adapte aux besoins de chacun. Grâce à ce logiciel 100 % en ligne, les professionnels du BTP peuvent enfin gagner du temps sur des tâches chronophages et se concentrer sur leur cœur de métier : la réalisation des chantiers et l’amélioration de la relation client !Envie de découvrir Obat ? Sachez qu’il est possible de profiter d’un essai gratuit de 14 jours : de quoi tester toutes leurs fonctionnalités, le tout sans engagement ! Pour obtenir plus d'informations, leur équipe de conseillers est disponible au 02 53 48 07 06.
Il y a 2 ans et 105 jours

Sylvie Lupien : Soupçon de ciment et d’argent

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le magazine. Avec un soupçon de ciment coloré et une bonne dose d’argent ou d’or, les bijoux de la Québécoise Sylvie Lupien pétillent tout comme sa conceptrice. [©Sylvie Lupien] Il est 12 h 00, heure de Montréal et 18 h 00, heure de Paris, lorsque nous prenons contact avec la joaillière Sylvie Lupien. Nous découvrons tout son joyeux univers, qui pourrait très bien se résumer à la chanson “Comic strip”, interprétée par Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg, en 1967. « Viens petite fille, dans mon comic strip. Viens faire des bull’s, viens faire des wip ! Des clip ! Crap ! Des bang ! Des vlop ! Et des zip ! Shebam ! Pow ! Blop ! Whizz ! » Ludiques, colorés, enjoués, pétillants et novateurs, ses bijoux sortent vraiment de l’ordinaire. Les Françaises en raffolent ! En effet, Sylvie Lupien cherche sans cesse à repousser les frontières de la joaillerie traditionnelle. Au sein de ses créations, on trouve des fleurs, des formes arrondies, des bijoux-sculptures, des bijoux-mobiles… « Je n’aime pas ce qui est classique. J’aime explorer de nouvelles matières, de nouvelles textures, de nouvelles formes, de nouveaux coloris. Les Françaises en raffolent ! », s’exclame Sylvie Lupien. Cette dernière partage son temps entre la production de pièces de petite série et celle d’œuvres de recherche, plus sculpturales. Elle est aussi passionnée de photographie… « Ces dernières années, j’ai participé à plusieurs ateliers de formation et cette approche m’a plongée dans la création. Mais cette fois, par le biais de la peinture, puis de la photographie. Me voilà donc emportée par la couleur et habitée par le souci d’intégrer de nouvelles matières dans mes bijoux. » Lire aussi : Aurélien Grudzien : Comme une ode au ciment… Subtile mélange de ciment et de couleur « Je n’aime pas ce qui est classique. J’aime explorer de nouvelles matières, de nouvelles textures, de nouvelles formes, de nouveaux coloris. Les Françaises en raffolent ! », s’exclame Sylvie Lupien. [©Sylvie Lupien] C’est comme cela que Sylvie Lupien a introduit le ciment coloré dans ses créations. « J’ai pensé au ciment comme médium. Le colorer et lui faire place honorable sur le bijou, lui faire côtoyer or ou argent, pierres fines ou perles, laiton ou cuivre… Jouer avec des formes, des grains, des couleurs. Oser le contraste. Car, si dans la joaillerie, j’apprécie la rigueur, le bel ouvrage et le caractère noble des matériaux, j’aime aussi cette idée d’introduire quelques touches de fantaisie, de folie. » Dès lors, elle s’est rendue compte combien elle était enthousiaste à la vue de ce mélange de matières, de styles, d’approches… Muriel Carbonnet Retrouvez les créations de Sylvie Lupien sur son site Article paru dans le n°104 de Béton[s] le magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 106 jours

Lafarge France lance Concrete Direct

Lafarge France lance Concrete Direct. [©Lafarge] Lafarge France lance une nouvelle plate-forme digitale et mobile. Baptisée Concrete Direct, elle vise à aider les clients à gérer leurs commandes de béton prêt à l’emploi sur chantier. L’application a déjà fait ses preuves aux Etats-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni. Directement disponible sur PC et smartphone, elle change le quotidien des clients de Lafarge. En effet, ce nouveau service permet de commander du BPE et d’en assurer le suivi et la gestion 7 j/7 et 24 h/24. Pendant toutes ces étapes, le client reçoit des notifications en temps réel, afin d’être au courant du cheminement exact de sa commande. Concrete Direct contient aussi une messagerie. Celle-ci permet de contacter instantanément le centraliste. Le client peut ainsi modifier sa commande, ajouter un retardateur, un accélérateur ou des fibres. Une application béton facile d’utilisation Lire aussi : Lafarge lance le premier CEM VI certifié en France Concrete Direct a 3 maîtres mots : disponibilité, clarté et lisibilité. Le client peut très simplement suivre sa commande. Comme pour les taxis, il retrouve en direct la position de son camion-toupie, afin d’anticiper au mieux son arrivée sur le chantier. L’application présente des avantages concrets pour les clients, mais aussi pour les centralistes. Pour ces derniers, passer par la plate-forme simplifie leurs tâches et permet de gagner du temps. « Concrete Direct, c’est aussi une source de progrès environnemental : en n’imprimant plus les bons de livraison, en réduisant les mails et les appels téléphoniques, cela permet de réduire l’impact d’une commande, tout en assurant un meilleur service à nos clients », conclut Caroline Baudelot Regentel, responsable marketing et performance commerciale Sud Est – Lafarge Bétons. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

Recycler et valoriser l'amiante est désormais possible avec De Dietrich

De Dietrich Process Systems, leader mondial pour la fourniture d'équipements, de systèmes complets et de solutions de procédés pour les industries pharmaceutiques, de la chimie et de la chimie fine, ainsi que de la chimie du végétal, a développé en Consortium avec la société Neutraval également basée en Alsace, un procédé unique et innovant pour traiter les déchets amiantés : la solution De Dietrich Waste Recycling (DDWR).Après plusieurs mois de construction, l’unité pilote De Dietrich Waste Recycling basée sur une friche industrielle à Talange en Moselle, arrive à son terme et sera bientôt prête à traiter ses premiers déchets. Soutenu par l’ADEME et la Région Grand Est, les travaux de construction s’achèveront fin 2022. Dans un premier temps, le pilote traitera des déchets inertes pour une première phase de tests. S’ensuivra alors le traitement de différents types de déchets amiantés dans le but d’optimiser au maximum ce nouveau procédé et de caractériser plus en détails les échantillons de co-produits qui en ressortiront inertes.Ce nouveau procédé, qui a été validé en laboratoire au préalable, est breveté à l’international et consiste à attaquer les déchets d’amiante libre et liée par voie physico-chimique dans des conditions expérimentales maitrisées. Cette attaque acido-basique détruit la structure de l’amiante et permet, in fine, d’en extraire mais également de valoriser différents co-produits : le magnésium, le gypse et l’anhydrite. Ces co-produits pourront être revendus dans diverses applications telles que dans la construction, la cimenterie, l’aéronautique mais aussi l’automobile dans le but de créer une économie circulaire autour de ce projet et de s’engager dans la transition écologique. A terme, l’objectif est de développer des unités industrielles permettant de traiter 15 000 tonnes de déchets amiantés par an, sur le territoire national mais également Européen.Avant le développement de cette solution innovante, seuls l’enfouissement et la vitrification par torche à plasma étaient autorisés bien qu’aucune de ces deux alternatives ne soit satisfaisante, à bien des égards. L’évolution de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) a permis à De Dietrich et à ses partenaires de saisir cette opportunité de développement afin de proposer une alternative grâce à un nouveau procédé efficace, respectueux de l’environnement et des populations environnantes, tout en garantissant la sécurité des opérateurs. De Dietrich Waste Recycling, a donc bien eu raison de croire en cette nouvelle filière qui permet de passer d’une logique d’enfouissement et de vitrification, à une logique de valorisation industrielle tout en répondant positivement à un problème mondial de santé publique.
Il y a 2 ans et 109 jours

La résilience de l'économie française en 2022 sera dévoilée mardi

Après l'euphorique année 2021 de la reprise post-Covid (+6,8%), l'activité a marqué le pas en France, ébranlée par la guerre en Ukraine qui a attisé les prix de l'énergie et une inflation qui culmine à des niveaux inédits en près de 40 ans, touchant les ménages au portefeuille.L'Institut national de la statistique (Insee) table sur une hausse de 2,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 - avec un quatrième trimestre négatif à -0,2%. C'est un peu en deçà des prévisions de la Banque de France (2,6%) et du gouvernement (2,7%)."Ce n'est pas si mal, on est au-dessus du niveau pré-Covid", commente Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP. Mais les mesures de soutien déployées à coup de milliards d'euros par le gouvernement pour contenir les factures ont joué fortement, relève-t-il.La bonne tenue de l'activité française masque un tableau contrasté.Si les investissements des entreprises ont surpris par leur dynamisme et soutenu l'emploi, la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a été le parent pauvre, frappée de plein fouet par la rapide hausse des prix.Côté pile, il y a les carnets de commande des entreprises bien remplis depuis la pandémie, et les montées en cadence pour y répondre, notamment dans l'automobile, avec des investissements facilités par des conditions encore favorables."Même avec une conjoncture qui se dégrade, une inflation qui décourage la demande additionnelle", l'important rattrapage d'activité a contribué à maintenir la croissance, estime Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.Il cite également la reconstitution des stocks pour affronter la demande ou d'éventuelles adversités futures.FissuresLes nouvelles commandes, en revanche, se portent moins bien, affaiblissant les perspectives. C'est le côté face.Après un premier trimestre dans le rouge (-0,2%), marqué par la vague Omicron du coronavirus et l'invasion russe de l'Ukraine, puis une embellie printanière (+0,5% au deuxième trimestre), des nuages ont commencé à s'amonceler en deuxième partie d'année, avec une consommation des ménages atone au troisième trimestre (+0,2%).Augurant d'un net ralentissement en 2023, le quatrième trimestre s'annonce plus difficile encore, pénalisé par des grèves dans les raffineries, la maintenance de centrales nucléaires ainsi qu'une moindre consommation énergétique en raison d'un hiver clément, sur fond d'inflation tenace.La hausse des prix a bondi à 5,2% en moyenne annuelle, et même à 5,9% sur un an en décembre, avec des envolées à deux chiffres pour l'énergie et l'alimentation.En dépit des soutiens publics, "cette inflation devrait avoir poussé les ménages à contrôler leurs dépenses au quatrième trimestre", souligne Stéphane Colliac. Ceux qui le peuvent préfèrent épargner.Le chiffre provisoire de l'inflation pour janvier sera dévoilé mardi également. Nul doute pour les économistes qu'elle continuera à accélérer, notablement dans le secteur des services, pilier de l'économie française, avant de se calmer plus tard dans l'année.L'Insee anticipe un pic autour de 7% en début d'année, alimenté notamment par la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.En sus, l'activité commencera à ressentir pleinement l'impact du resserrement monétaire décidé par la Banque centrale européenne (BCE) pour juguler l'inflation, selon Maxime Darmet. Le tout sur fond de grèves liées à la réforme des retraites."Les éléments de résilience sont en train de se fissurer", affirme l'expert.La Banque de France anticipe une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023, plus pessimiste que le gouvernement (+1%) qui compte dessus pour amorcer le redressement des finances publiques.Mais même si les perspectives sont "incertaines", nuance dans une note Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, "on est loin d'un saut dans le vide vers la récession".L'Allemagne, première économie européenne, devrait ainsi finalement éviter la récession.De bon augure pour la France? "Les Cassandre n'ont pas toujours raison", a récemment déclaré le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire. "Nous confirmons que la France aura, après une année 2022 solide, une croissance positive en 2023".
Il y a 2 ans et 112 jours

Un jardin d’enfants signée Fyra en Finlande

En 2021, l’agence finlandaise Fyra a signé le jardin d’enfants du siège social de Supercell dans le quartier de Jätkäsaari à Helsinki (Finlande). Des ateliers avec l’école d’architecture pour enfants Arkki ont été organisés pour cartographier les besoins des utilisateurs et leur proposer des espaces fonctionnels. Communiqué. Le siège social du développeur de jeux mobiles, […] L’article Un jardin d’enfants signée Fyra en Finlande est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 112 jours

Occitanie : un contrat de plan mobile et verdi

...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 113 jours

La "Maison Sanofi" par Studios Architecture : une nouvelle ère pour les sièges d'entreprise

Dépassant la notion même de siège social, le site se définit comme un Hub : un lieu d’accueil ouvert à l’ensemble de la communauté Sanofi. Son approche révolutionne le rôle des centres névralgiques des grands groupes internationaux. A l’opposé des codes traditionnels, le bâtiment libère l’espace et les usages pour que chacun puisse s’approprier des lieux multiples, pensés pour s’épanouir, partager et innover.La communauté SANOFI est invitée à expérimenter une maison dynamique, moderne et éco- responsable, qui insuffle un état d’esprit collaboratif à tous les étages.« La Maison Sanofi » écrit une nouvelle page de l’histoire du bureau post-covid où c’est désormais l’usage qui crée le lieu. Le projet fait radicalement tomber les barrières du bureau classique pour laisser une seule et unique place à l’expérience sociale collective, à vivre pleinement dans le lieu et à partager avec les autres sites du groupe grâce au digital. L’ambition affichée par SANOFI révolutionne la conception des sièges des grands groupes, qui s’ouvrent désormais à leurs écosystèmes, passent en mode 100% flexibles et hybrides avec des nouvelles méthodes de travail innovantes. » Hidekazu Moritani, Associé Senior de STUDIOS Architecture.Un hub pensé comme un écosystème de partageL’objectif de ce nouveau site est de créer avant tout un lieu de socialisation, de collaboration et d’innovation. Une « maison » pour recevoir l’ensemble des collaborateurs de Sanofi à travers le monde, ainsi que son écosystème plus large composé de start ups, de chercheurs, de partenaires et de clients.Sur les deux niveaux du RDC, l’Agora et l’espace gradins sous l’atrium représentent le coeur actif du bâtiment. Lieu d’accueil vivant, il offre de multiples possibilités de reconfiguration au gré des évènements.Pensé pour optimiser l’ouverture à la communauté Sanofi, le hall d’accueil réinvente l’approche en matière de sécurité, en intégrant une nouvelle flexibilité : deux niveaux de contrôle d’accès ont été conçus pour pouvoir adapter le niveau d’accessibilité en fonction des évènements.Alors que 500 collaborateurs sont rattachés au site de l’avenue de la Grande-Armée, celui-ci est conçu pour recevoir également 200 visiteurs quotidiens. Les espaces facilement appropriables offrent une grande variété de configurations pour s’installer rapidement et se sentir chez soi. Marqueur fort de la transformation : 40% du bâtiment est dédié aux espaces partagés.Travail et restauration : superposition et hybridation des programmesLes espaces de partage sont conçus comme des espaces hybrides et offrent de multiples expériences tout au long de la journée. Au fil des étages, l’ensemble des espaces de rencontre et de réunion s’activent selon les usages.«The Kitchen»– un espace flexible avec de multiples types d’assises ouvert toute la journée se transforme en lieu de coworking en dehors des repas.Expériences sur mesureL’expérience utilisateur a été pensée et adaptée selon les différents profils : le collaborateur présent au quotidien, le télétravailleur plus flexible ou le visiteur d’un autre site qui vient vivre une expérience sortant de l’ordinaire.Des espaces de travail 100% flexiblesSur les 5 étages de bureaux, finie la relation binaire poste de travail / salles de réunion. Avec la mise en place du télétravail, le bureau s’adapte en mode hybride. Chaque espace est conçu pour être expérimenté avec une grande flexibilité, selon les profils et les besoins des utilisateurs. L’espace de travail distingue les zones actives des zones plus calmes, plus feutrées et propices à la concentration et aux tâches individuelles.La flexibilité est soutenue par la technologie. Les batteries mobiles permettent de « libérer » les usages. Dans la zone active, le poste de travail traditionnel fait place à des tables d’équipe avec du mobilier mobile, et les « studios » avec leurs cloisons vitrées escamotables, permettent de travailler en équipe et de passer de manière fluide en mode réunion dans le même espace.L’avènement de la communication digitale pour rassembler toute la communautéLa communication est un élément central dans l’ère post-Covid : le site accueillera un studio TV et des «blogger studios ». L’auditorium est adapté pour réaliser et diffuser des enregistrements. La multiplication de petites espaces adaptés à la visioconférence (pods pour 1, 2 ou 4 personnes) répond aux nouveaux modes de collaboration. La halle agile, quant à elle, offrira un espace propice au brainstorming et au «creative thinking», et sera connectée à d’autres sites en temps réel par le biais d’une «Vitre » comme un véritable portail spatio-temporel.Informations clésSurface : 9 000 m²Maître d’ouvrage : Sanofi, AMO JLLMaîtrise d’œuvre : STUDIOS ArchitectureCertifications : BREEAM Excellent ; HQE Excellent ; Wiredscore Gold ; WELL GoldCrédit images : ©Luc Boegly ©Stefano Candito
Il y a 2 ans et 114 jours

Lafarge Bétons croit aux vertus des chapes « nomades »

Selon le groupe, les chapes fluides coulées par des centrales mobiles sont avantageuses en termes de précision des quantités délivrées, en...-Entreprises
Il y a 2 ans et 115 jours

Rénovation de l'éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d'énergie qui dépassent l'objectif attendu

D'une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d'un rez-de-chaussée où se trouve l'espace d'accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d'un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d'une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l'entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN.Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin - Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected.Un objectif initial de 75% d'économie d'énergie en hiverAfin d'atteindre les économies d'énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d'éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d'éclairage réalisée par le bureau d'études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer :les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected,les spots fluocompacts d'une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II.Pour apprécier l'efficacité de la solution d'éclairage recommandée et s'assurer qu'elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l'apport de lumière naturelle) ont d'abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l'ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022.Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d'éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 119 jours

Retraites : les chiffres des grévistes dans différents secteurs

ÉnergieLa direction d'EDF a comptabilisé 50% de grévistes sur son effectif total à la fin de cette journée de mobilisation, soit plus que la première et plus suivie des journées d'actions contre le précédent projet de réforme des retraites en 2019 (41,4%). De son côté, la CGT a avancé un taux de 57% de grévistes parmi les effectifs présents.Les électriciens ont procédé à des baisses de production électrique, dans les barrages et les centrales nucléaires, qui atteignaient jeudi à 15H30, 3.400 MW selon la direction, l'équivalent de trois ou quatre réacteurs nucléaires.Le parc nucléaire était disponible à 63% de sa capacité totale à midi, contre 72% prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.La direction d'Engie (ex-GDF Suez) a fait état de 40% de grévistes parmi les effectifs au statut des électriciens et gaziers (non affilié au régime général de retraite). Dans le secteur gazier, la direction de GRDF a recensé 41,4% de grévistes et GRTgaz dénombrait 52% de grévistes (60% des effectifs présents selon la CGT)Chez Enedis, 66% des effectifs présents ont fait grève, selon la CGT.Deux coupures volontaires et limitées de courant ont eu lieu à Chaumont (Haute-Marne) et Massy (Essonne). Cette dernière a été revendiquée par la CGT Energie.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe. Les expéditions ont été bloquées, mais il n'y a "pas de manque de carburants" dans les stations TotalEnergies, selon la direction, car des stocks existaient dans de multiples dépôts.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un type de carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP.TransportsLa grève a été très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie."La journée est extrêmement forte tous collèges confondus", a estimé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots.Le trafic régional a été quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne.Le taux de grévistes à la SNCF a été de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. En comparaison, la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites en 2019 avait été encore plus suivie: 55,6% de grévistes dont 85,7% de conducteurs.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin et le mouvement social a empêché le recours à des bus de substitution. Le trafic était revenu à la normale dans l'après-midi.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais ont fait grève, selon la CGT.ÉducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a fait état jeudi d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.Par ailleursLa fonction publique d'État (2,5 millions d'agents) comptait 28% de grévistes, selon le ministère.Les programmes des télés et radios publiques ont été largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi.A La Poste, la direction a fait état de 14,64% de grévistes.
Il y a 2 ans et 120 jours

Journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites : les principaux secteurs en grève

EnergieLes agents d'EDF étaient 44,5% à faire grève jeudi. Ils ont procédé à des baisses de production d'électricité, dans les barrages et les centrales nucléaires, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.La puissance disponible sur le parc nucléaire était de 63% de la capacité à midi, contre 72% normalement prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe.Selon un premier point de la CGT, il y avait 100% de grévistes dans les équipes du matin pour la bioraffinerie de La Mède, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, et l'usine pétrochimique de Carling (Moselle). La raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) connaissait 95% de grévistes et celle de Normandie 80%, alors que les équipes de la raffinerie de Feyzin (Rhône) étaient en grève à plus de 70%, selon la CGT."Suite à l'appel à la grève, les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour mais TotalEnergies continuera à assurer les approvisionnements de son réseau de station-service et ses clients", a confirmé la direction du groupe, indiquant qu'il n'y avait "pas de manque de carburants" dans ses stations.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP. Lundi, elles étaient 3,75% à être concernées, en raison d'achats de précaution avant la journée de grève.A Paris, Marc Bontemps, secrétaire général CGT de la production d'énergie en région parisienne, mettait en garde contre "un risque de tension" sur le chauffage parisien, compte tenu d'une grève dans les incinérateurs d'Ivry et Issy-les-Moulinaux.TransportsLa grève était très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie.Le trafic régional était quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne et une fréquence à peu près identique pour les lignes Transilien - les trains de banlieue parisienne - et certains RER.Le taux de gréviste à la SNCF était de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. Malgré ces perturbations, le trafic routier francilien restait fluide, selon le site Sytadin, exploité par la Direction des routes d'Ile-de-France. Au port de Calais, dans le nord de la France, il n'y avait aucun trafic en raison d'une grève des officiers de port prévue jusqu'à 17H00, a indiqué la communication du port.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin. Deux lignes avaient repris en début de matinée, mais pas les lignes automatiques B et D, auxquelles l'opérateur n'a pu substituer de bus relais à cause du mouvement social.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais se sont mis en grève, selon la CGT.EducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a annoncé jeudi un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation nationale se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées), bien en-deçà des chiffres des syndicats. Par ailleursLes programmes des télés et des radios publiques devaient être largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi. La parution de journaux régionaux a également été perturbé en région Rhône-Alpes, comme le Dauphiné Libéré.
Il y a 2 ans et 121 jours

ZFE du Grand Paris : le calendrier d'application inquiète les professionnels

"On va être bloqués", explique Antony Hadjipanayotou, plombier-chauffagiste à Clamart (Hauts-de-Seine). Cinq de ses six véhicules sont classés Crit'Air 3 (diesel antérieur à 2011 et essence avant 2006) et ne pourront théoriquement plus circuler à partir de juillet.Une échéance qu'il redoute, n'étant pas en mesure de renouveler son parc automobile. "On ne pourra pas emprunter pour tous les véhicules en même temps", observe-t-il. Pour son véhicule au gaz naturel, classé Crit'Air 1, il a déjà déboursé 38.000 euros.L'interdiction du Crit'Air 3 est un pas de plus vers l'objectif "100% véhicules propres" fixé par la ville et la Métropole du Grand Paris pour 2030. Délimitée par l'autoroute A86, la ZFE francilienne concerne 77 communes, soit 5,61 millions d'habitants.Au-delà du Crit'Air 3, la crainte de devoir passer à un moteur électrique ou hybride domine.Christophe Dassonville, poissonnier, parcourt quotidiennement 240 kilomètres pour relier son entreprise, installée à La Chapelle-Moutils (Seine-et-Marne) aux marchés franciliens. Un trajet qu'il estime incompatible avec l'autonomie des utilitaires électriques, d'autant qu'"il faut y ajouter le poids des batteries qui diminue la charge utile et l'eau salée susceptible de les abîmer"."Et comment on recharge nos camions ? Il y a très peu de marchés avec des bornes électriques", appuie Maria Da Silva, charcutière à Drancy (Seine-Saint-Denis) et vice-présidente de la Fédération nationale des marchés de France.Dans le secteur réservé aux poissonniers de Rungis, il y a seulement quatre prises pour environ 5.000 camions.AlternativesMêmes tensions dans le secteur du transport de voyageurs. "Une majorité d'autocars viennent de province ou de l'étranger. Ils ne peuvent pas venir en véhicules électriques, qui n'ont qu'une autonomie maximum de 250 km", explique Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).Sur les 66.000 autocars de leur parc automobile, la FNTV en compte 69 électriques et 1.200 au gaz naturel.Ce qui semble impératif, selon lui, c'est de "sauver le véhicule diesel". En France, 52,5 % des autocars sont Crit'Air 2 (tous les diesel, et les essences d'avant 2011) et ne pourront plus rentrer dans la ZFE parisienne en 2024, selon le calendrier."Il faut un calendrier réaliste et cohérent avec la disponibilité du matériel proposé par les constructeurs, et des dérogations quand c'est nécessaire", appelle le président de la FNTV."Nous ne sommes pas à deux ans d'un régime drastique concernant les automobilistes", tempère Bruno Millienne (MoDem), député des Yvelines et rapporteur de la mission flash consacrée aux mesures d'accompagnement de la ZFE. "Il faut veiller à ce que les solutions les plus logiques puissent se mettre en place territoire par territoire"."Quand j'ai commencé à entendre parler de la ZFE, j'ai préféré anticiper", explique Sylvain Dey, gérant de la poissonnerie Vents et Marées dans le XIXe arrondissement de Paris.Depuis un an et demi il a opté pour le leasing (location) de deux camions hybrides à prolongateur d'autonomie électrique. Avec des mensualités de 600 euros et des rechargements à Rungis, Paris ou à son entreprise, cela lui revient à "bien moins cher qu'un achat direct"."L'électrification à 100% est envisageable pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires. Pour les plus conséquents, il faut miser sur les carburants de synthèse", indique Bruno Millienne."Aujourd'hui, à l'exception de l'oléo100 (qui peut bénéficier de la vignette Crit'Air 1), tous les carburants alternatifs ne sont pas reconnus", explique Jean-Sébastien Barrault. "S'ils l'étaient, ce serait une solution pour nous inscrire dans la transition énergétique, sans devoir acheter de nouveaux véhicules".
Il y a 2 ans et 121 jours

Tendance : Grues à tour sur porteur : au plus près de la construction

Le montage des installations industrielles est l’une des utilisations des grues à tour sur porteur. Ici, la MK 88-4.1 signée Liebherr. [©Liebherr] Une grue mobile capable de lever une charge au plus près d’une construction avec une portée importante : voici le projet. Un défi relevé par l’Allemand Liebherr et le Néerlandais Spierings Mobile Cranes. La solution : une grue déployable automatiquement. Un équipement constituée d’un mât vertical, d’une cabine et d’une flèche de distribution horizontale en structure treillis, relevable, montée, via une tourelle rotative, sur un porteur routier multi-essieux. Concurrentes des grues mobiles télescopiques conventionnelles, les grues à tour sur porteur ne nécessitent ni le montage d’une fléchette, ni celui de contrepoids additionnels. Le transport se limite à la machine elle-même, conduite, mise en œuvre et opérée par une seule personne. « Une grue sur porteur à quatre essieux Spierings Mobile Cranes est dépliée en 7 mn », indique le constructeur néerlandais. La mise en station des Liebherr prend, elle, une demi-heure, dont 10 mn pour le déploiement… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 122 jours

Interview de Fatima Berral, CEO de Sogelink

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire du groupe Sogelink ?Fatima Berral : Sogelink a été créé en 2000 à Lyon. Le groupe édite des solutions logicielles, cloud et mobiles pour accompagner la digitalisation du secteur du BTP et de la construction. Nous sommes actuellement présents au Canada, en Suisse, en Hongrie, aux Pays-Bas et en Norvège. Après notre fusion avec Geodesial Group en 2021 et plusieurs acquisitions majeures en France et à l’international, Sogelink rassemble aujourd’hui 37.000 clients et 220.000 utilisateurs.Batinfo : Quelles sont vos dernières actualités majeures ?Fatima Berral : Nous avons fait deux acquisitions majeures en 2022, en Norvège et aux Pays-Bas. Ces acquisitions nous ont permis de renforcer notre présence à l'international mais aussi notre offre sur toute la chaîne de valeur des projets de construction. Grâce à notre stratégie de croissance, nous avons également franchi une nouvelle étape en accédant à la 21ᵉ place du Truffle 100 et à la 27ᵉ place du Top250 (classements des éditeurs de logiciels français).Les opportunités sont nombreuses pour continuer à accompagner la digitalisation du secteur de la construction et générer des gains de productivité pour l’ensemble des acteurs de l'écosystème. Aujourd'hui, notre challenge est de les saisir, de conserver notre niveau de croissance pour atteindre à l'horizon 2025, un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros (contre 130 millions actuellement).Batinfo : Vos clients sont-ils uniquement des professionnels ou des collectivités territoriales travaillent aussi avec vos solutions ?Fatima Berral : Les collectivités jouent un rôle central dans les opérations de construction et de gestion du domaine public. Elles ont donc besoin d’avoir une vision d’ensemble sur les travaux et évènements qui se déroulent sur leur territoire afin de mieux coordonner les activités et intervenants. Sogelink leur apporte des solutions intelligentes facilitant le pilotage du domaine public et permettant de limiter la gêne occasionnée aux usagers.Batinfo : Comment est prévue la suite de votre croissance ?Fatima Berral : Nous avons une feuille de route très précise et les acquisitions font partie de nos objectifs. Ces dernières permettent de compléter nos briques techniques et d’enrichir notre portefeuille client. 2023 va surtout servir à consolider notre position de leader européen de la construction tech et de finaliser notre feuille de route internationale pour les années à venir en faisant levier sur les solutions proposées dans nos différentes filiales. Nous adaptons nos moyens au but que l'on compte atteindre, cela fait partie de notre ADN depuis la création du groupe.Batinfo : Quels sont vos prochains projets ?Fatima Berral : Aujourd’hui, nous souhaitons aller toujours plus loin dans la simplification que nous apportons à nos clients. Cela va se traduire par l’apport de nouvelles solutions et fonctionnalités. Nous retravaillons également nos business models pour qu'ils correspondent aux réalités de nos clients et à leurs attentes.Concrètement, les nouveautés des prochains mois seront principalement liées à nos acquisitions aux Pays-Bas et en Norvège avec l’objectif de proposer l’offre la plus complète possible à nos clients.Batinfo : Selon vous, qu'est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?Fatima Berral : Sur chacune de nos solutions, nous avons des concurrents. En revanche, à l'échelle européenne, aucun acteur ne propose une offre sur toute la chaîne de valeur comme nous le faisons, allant de la conception d’un projet jusqu’à l’exploitation via son jumeau numérique.
Il y a 2 ans et 122 jours

La boîte à colis connectée boksPRO, l’indispensable des professionnels du BTP

Facile à installer, à utiliser, compatible avec tous les acteurs de la livraison et accessible 7j/7, 24h/24, la boksPRO répond à la problématique de la gestion de colis des professionnels. Cette solution clé en main assure le suivi, la gestion (à distance), la réception et l’envoi de colis en toute sécurité, et ce, sans interrompre les équipes dans l’exécution de leurs tâches. Pour accompagner la consigne qui intègre une technologie propriétaire embarquée, une application mobile ainsi qu’un espace web dédié sont disponibles afin d’accéder à l’intégralité des fonctionnalités.Garantir la sécurité des colis et la productivité des équipes La gestion de marchandises constitue une problématique majeure pour les entreprises du BTP. Entre potentielles égarement des marchandises, suivis chronophages des livraisons ou pertes de temps à récupérer les colis, l’organisation liée à la gestion des colis en entreprise est aujourd’hui loin d’être optimale La perte de temps peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 10% du temps de travail entre les interruptions pendant l’exécution de leurs tâches et les pertes de temps lié aux déplacements pour récupérer la multitude de colis livrés. Alors que les marchandises réceptionnées sont essentielles à la journée de travail, il devient aujourd’hui primordial de trouver une solution efficiente pour la gestion des livraisons. La gamme de boîtes à colis connectées, signée Boks, s’adapte aux contraintes de chacun en proposant trois dimensions : M (215 litres), L (768 litres) et XL (2778 litres pouvant accueillir une palette industrielle). Indépendamment de la taille de la consigne, le fonctionnement reste identique à toutes les boîtes à colis Boks. Les livreurs déposent les colis à l’aide d’un code à usage unique généré par le destinataire, qui récupère son colis par la suite grâce à son smartphone et un mode d’ouverture en Bluetooth. Ainsi la récupération des marchandises se gère au moment le plus opportun, sans être obligé d’interrompre une tâche, ni de multiplier les allers-retours en point-relais ou au bureau de Poste. Il en résulte donc une hausse non négligeable de la productivité. La souscription à l’abonnement Service +, adaptée aux besoins croissants des professionnels, permet d’avoir des fonctionnalités supplémentaires telles que l'ajout d’un bridge WiFi qui permet d’activer l’ouverture de la boîte à colis à distance (en 1 clic sur l’application mobile) ou encore de recevoir toutes les notifications d’ouverture en temps réels. Un vrai plus pour profiter au maximum de cette boîte à colis nouvelle génération. Frédéric Labroue, responsable d’unité d’opérations Aquitaine de l’opérateur TDF, témoigne : « Nous travaillons avec Boks depuis quelques temps un peu partout en France. Leur réactivité et leur écoute sont vraiment appréciables dans notre activité. Cela compte beaucoup ! Ils savent s’adapter à nos besoins et c’est très utile dans notre quotidien au travail. »Thierry Potier, gérant de Plier en 4, entreprise BTP basée à Cognac, témoigne : “J’ai une boksPRO depuis 2 ans maintenant et je l’utilise plusieurs fois par semaine. Cela me libère un temps considérable et m’assure de recevoir mes colis en temps et en heure, même ceux de grandes dimensions. Et tout ça en mon absence. Le système de code et l’application sont très simples d’utilisation, en quelques secondes on génère des codes d’ouverture pour les livreurs ! C’est un outil indispensable pour tous les professionnels qui reçoivent des livraisons.”
Il y a 2 ans et 126 jours

Avant les JO, de nombreux chantiers pour Anne Hidalgo

Pour ses voeux mardi à l'Hôtel de Ville, l'ex-candidate du PS à l'Elysée a voulu montrer, avec humour, que la page de son échec à la présidentielle (1,75%) était tournée : "l'essentiel, c'est de participer", "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts", a-t-elle dit en citant Coubertin et Nietzsche.Son rebond porte un nom: les JO, à l'été 2024, sont censés donner un coup d'accélérateur à tous les chantiers parisiens. Malgré l'échéance, certains restent en souffrance.Urbanisme : nouveau plan...Le début d'année doit voir l'issue des négociations, au sein de la majorité de gauche, sur le futur PLU. Il y a divergence entre les communistes, qui veulent pouvoir continuer à construire, et les écologistes, qui souhaitent préserver des espaces non bâtis et s'opposent à la densification.Pour l'adjoint PCF au logement Ian Brossat, le PLU est une opportunité de créer du logement social par la coercition, pour les logements neufs, les nouveaux immeubles de bureaux ou ceux convertis en logements.L'opposante Maud Gatel (MoDem) craint que "l'obligation de consacrer une part du bien tel qu'il est à du logement" décourage les propriétaires et entraîne une "dévalorisation du bâti"....et blocages"Paris restera la plus belle ville du monde grâce aux projets d'urbanisme qui verront le jour", promet Anne Hidalgo.Ce ne sera pas, dans l'immédiat, grâce au projet "One" qui promettait de végétaliser et piétonniser l'axe majestueux entre Trocadéro et Tour Eiffel. Après l'abandon des constructions au pied de la Dame de Fer, face à l'émoi provoqué par l'abattage prévu d'une vingtaine d'arbres, c'est l'opposition de la préfecture à la fermeture de certaines voies qui bloque.Les chantiers n'ont donc pas débuté et "pour la mise en oeuvre avant les JO, ça paraît difficile", a reconnu l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire en décembre. "Nous continuerons à nous battre" sur ce dossier, a assuré mardi Anne Hidalgo, la Ville s'étant pourvue en cassation.Dans l'Est parisien, le chantier de la porte de Montreuil s'écrit aussi en pointillés, les écologistes refusant le projet décidé sous l'ancienne mandature.La réfection d'une autre porte, celle de La Chapelle où s'édifie l'Arena, seul nouvel équipement construit intramuros en vue des JO, doit en revanche débuter prochainement.ZTL a minima ?Dans le centre, la mise en place de la zone à trafic limité (ZTL), visant à interdire la circulation automobile de transit, avait été reportée de 2022 à 2024. La préfecture a sorti le frein à main, évoquant de "fortes réserves".Jeudi, l'adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard a affirmé à l'AFP qu'il n'y aurait "pas de nouveau report: la ZTL se fera avant les JO". Mais son périmètre "dépendra en partie de la préfecture de police", reconnaît-il. Les pistes cyclables, elles, sont plébiscitées. En 2023, 45 nouveaux kilomètres de pistes verront le jour à Paris, a indiqué Anne Hidalgo, annonçant des "olympistes" pour relier les sites des JO.Première "forêt urbaine"Lors de la campagne de 2020, Anne Hidalgo avait promis des "petites forêts urbaines" derrière l'Opéra Garnier, gare de Lyon et devant l'Hôtel de Ville. Exit les deux premières, face aux contraintes techniques et budgétaires. La troisième reste à l'étude.En revanche, celle en cours d'aménagement place de la Catalogne (XIVe) "sera inaugurée cette année", tandis que les travaux débuteront pour une autre dans le XXe arrondissement, selon Anne Hidalgo.En 2022, l'élue PS affirme avoir fait planter "18.000 arbres autour du périphérique, 12.000 dans les bois et 8.000 dans nos rues et nos jardins". Un bilan régulièrement contesté pour son aspect quantitatif mais pas qualitatif."Anne Hidalgo abat plus de 1.000 arbres par an (...). Le premier geste écologique est de préserver nos arbres, pas de les couper et d'en replanter après", a fustigé sur Twitter le groupe LR et apparentés."Il faut donner la priorité à l'entretien de l'existant", abonde Maud Gatel (MoDem), approuvant en revanche les "rues aux écoles" piétonnisées et végétalisées. En 2023, Anne Hidalgo prévoit d'en aménager 20 nouvelles, pour arriver à cent en fin de mandat.
Il y a 2 ans et 127 jours

iBAT et Finalcad signent un partenariat stratégique pour améliorer le suivi du budget et des délais sur les chantiers

Une solution de digitalisation unique adaptée aux spécificités du secteur du BTP pour gagner du temps et optimiser le suivi des chantiersEn associant leur expertise respective, les deux éditeurs SaaS proposent aux secteurs du Bâtiment, de l’Énergie et des Infrastructures, une solution unique permettant de tirer le meilleur parti des feuilles de temps saisies sur le terrain pour contribuer à l’amélioration du suivi Qualité, Sécurité et Environnement des projets de construction.Les aléas et les points bloquants sont nombreux sur les chantiers et les demandes de travaux supplémentaires sont de plus en plus fréquentes. Avec Finalcad One, les professionnels du BTP disposent, à chaque étape de leurs travaux, d'une solution simple, ergonomique et opérationnelle pour suivre l'avancement de leur chantier, depuis un PC ou un terminal mobile, et faire face le plus efficacement possible aux aléas et aux imprévus.Une autre difficulté consiste à optimiser la planification des équipes et à réaliser le pointage des compagnons pour obtenir à la fois les éléments variables de paie et le bilan main d'œuvre du projet. Grâce à IBAT TEMPS, l’application de planification, pointage et gestion des équipes travaux proposée par IBAT, les conducteurs de travaux et chefs de chantier peuvent mieux maîtriser la planification des équipes, valider simplement le pointage des heures effectuées par poste et par chantier, et obtenir en temps réel le bilan main d’œuvre à jour. L’outil leur permet ainsi d’identifier en temps réel les dérives éventuelles sur les heures effectuées par rapport aux heures budgétisées. La solution IBAT TEMPS permet également d’obtenir les éléments variables de paie et de les rendre disponibles pour le service paie, voire de les intégrer directement dans le SI PAIE du Client.L'association des solutions des deux éditeurs, construites et enrichies en tenant compte du retour des utilisateurs, permettra d’être mieux adaptées aux spécificités du secteur du BTP, d’éviter la double administration des plateformes et des nombreuses ressaisies d’information et surtout de faire un pas de plus vers la digitalisation des processus chantier dans une optique « zéro papier ».Pour Pascal Laïk, CEO de Finalcad : « Sur les chantiers de nos clients, les feuilles d’heures papier ou Excel sont encore trop fréquemment utilisées. Elles font perdre énormément de temps, sont sources d'erreurs et d'imprécisions, voire de tensions. Nous avions donc vraiment à cœur d'aider nos clients sur le sujet en leur proposant une expérience digitale similaire à celle qu'ils connaissent déjà avec les solutions de Finalcad avec comme maître-mots facilité, flexibilité et gain de temps. En nous associant avec IBAT, nous permettons à nos clients de faciliter leurs relevés d'heures et de mieux maîtriser la productivité de leurs chantiers. Nous nous réjouissons de ce nouveau partenariat et des perspectives qu'il offre à nos clients et à nos deux entreprises. »Pour Mélanie Lehoux, fondatrice et CEO de IBAT : « Lorsque j’étais conductrice de travaux, je passais énormément de temps sur excel à piloter le bon avancement de mon chantier et mon bilan main d’oeuvre, plutôt que d’être sur le chantier avec mes équipes afin d’améliorer la sécurité, la qualité des travaux et d’assurer la satisfaction de mon client. Je rêvais d’une solution de digitalisation me permettant de gagner du temps. L’alliance de FINALCAD ONE et d’IBAT TEMPS permet d’offrir aux managers du chantier des fonctionnalités simples et intuitives leur faisant non seulement gagner en temps, mais aussi en sérénité. »
Il y a 2 ans et 128 jours

L'économie française devrait continuer à résister début 2023, selon la Banque de France

Inflation soutenue qui rogne le pouvoir d'achat, prix de l'énergie qui ont flambé depuis l'invasion russe de l'Ukraine, tensions sur les approvisionnements post-Covid... Face aux aléas qui s'accumulent, l'économie plie sans rompre."La résilience se confirme et même se prolonge", a souligné le directeur général de la banque centrale française, Olivier Garnier, lors d'un point presse."Il y a un niveau d'inquiétude sur le futur qui reste élevé (...), mais malgré tout, mois après mois, l'activité continue de légèrement progresser, même si c'est bien sûr de façon moins soutenue qu'au premier semestre de l'année 2022", a ajouté l'économiste.La croissance du produit intérieur brut (PIB) atteindrait ainsi 0,1% au quatrième trimestre de 2022, en tenant compte de l'effet pénalisant des grèves de l'automne dans les raffineries et de la maintenance des centrales nucléaires, avec une "légère hausse en décembre", selon l'institution.Elle devrait ensuite devenir "quasi stable" en janvier.Pour l'ensemble de l'année 2022, la Banque de France a confirmé sa prévision d'une croissance de 2,6% (contre 2,5% pour l'Insee), avant une nette baisse de régime en 2023, à +0,3% d'après son scénario principal.Mais il y a encore "pas mal d'incertitudes qui pèsent sur le premier trimestre", a relevé M. Garnier. Une récession "limitée et temporaire" n'est pas exclue par l'institution.A moyen terme, la Banque de France table sur un cycle économique en trois "R": résilience, ralentissement et reprise à partir de 2024.Le gouvernement, qui a déployé une batterie d'aides pour soutenir les entreprises et les ménages, table lui sur une hausse de 2,7% du PIB en 2022, avant un net ralentissement à 1% cette année, un scénario jugé trop optimiste par de nombreux instituts économiques.Disparités sectoriellesDans le détail, l'activité a continué à croître en décembre dans l'industrie, les services et le bâtiment, plus fortement qu'anticipé le mois précédent, selon les résultats de la dernière enquête mensuelle réalisée auprès de 8.500 chefs d'entreprise entre le 20 décembre et le 5 janvier.M. Garnier a cité notamment un relâchement des craintes relatives aux approvisionnements énergétiques, grâce aux températures hivernales clémentes, et des carnets de commandes toujours "bien garnis" malgré un repli. C'est notamment le cas dans l'aéronautique, les produits informatiques et les équipements électriques. Mais les carnets de commande sont jugés "bas" dans la chimie et les produits caoutchouc-plastique.En janvier, l'activité progresserait un peu dans les services et l'industrie, avec toutefois de fortes disparités sectorielles: repli dans l'habillement ou le caoutchouc-plastique notamment, hausse dans la pharmacie, l'automobile ou l'aéronautique. Elle serait stable dans le bâtiment.Comme les autres grandes économies occidentales, la France affronte une envolée de l'inflation, qui devrait atteindre un pic au premier semestre 2023, mais sa banque centrale note une "légère modération de la hausse des prix dans l'industrie, même si elle reste soutenue" en décembre. Pas d'inflexion en revanche dans les services et le bâtiment.Pour janvier, "les chefs d'entreprise anticipent une forte hausse des prix", qui "serait plus importante que la hausse saisonnière traditionnellement observée en début d'année", précise la banque. Des hausses que certaines entreprises répercutent sur leurs prix de vente.En décembre, les difficultés d'approvisionnement ont reculé, la situation de trésorerie s'est stabilisée mais à un niveau "relativement bas" dans l'industrie, tandis les recrutements sont restés difficiles.Les stocks ont continué de monter, restant à un niveau "élevé" du fait d'une baisse de la demande ou de difficultés d'approvisionnement notamment, voire de craintes d'éventuelles pénuries d'énergie dans les prochains mois. Quant à l'impact de la crise énergétique sur leur activité en décembre, les entreprises n'ont pas signalé de changement significatif par rapport aux deux mois précédents.Ainsi, 23% d'entre elles disent avoir été affectées en décembre. Elles sont toutefois 32% à s'attendre à un impact sur les trois prochains mois, et encore plus nombreuses à craindre pour leurs marges (52%).
Il y a 2 ans et 129 jours

Rénovation de l’éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d’énergie qui dépassent l’objectif attendu !

Installée à Montigny le Bretonneux dans le département des Yvelines, SAIPEM en France est l’une des plus importantes sociétés d’ingénierie, d’exécution de projets et de développements technologiques offshore et onshore du Groupe SAIPEM. Dans le cadre du décret de la loi ELAN qui impose au parc tertiaire existant de réduire sa consommation énergétique de -40% en 2030 à -60% en 2050 par rapport à 2010, l’entreprise vient de remplacer son installation d’éclairage par des luminaires LED de Sylvania, associés à la solution de gestion d’éclairage intelligente SylSmart. D’une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d’un rez-de-chaussée où se trouve l’espace d’accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d’un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d’une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l’entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN. Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin – Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected. Un objectif initial de 75% d’économie d’énergie en hiverAfin d’atteindre les économies d’énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d’éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d’éclairage réalisée par le bureau d’études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer : – les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected, – les spots fluocompacts d’une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II. Pour apprécier l’efficacité de la solution d’éclairage recommandée et s’assurer qu’elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l’apport de lumière naturelle) ont d’abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l’ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022. Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d’éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 130 jours

Rockwool poursuit ses actions dans la lutte contre le logement indigne et toutes formes de discrimination

Créé en 2012 par l’Association QUALITEL dans le cadre de sa mission de promotion de qualité de l’habitat, le Fonds de dotation QUALITEL s’engage en faveur du logement des plus défavorisés en soutenant financièrement des initiatives novatrices. Pour sa 11e édition, l’appel à projets du Fonds de dotation QUALITEL a connu un véritable succès avec 177 candidatures déposées parmi 4 axes d’intervention : l’hébergement, l’accompagnement et l’éducation, la recherche et le numérique. Leur répartition est toujours très axée sur l’hébergement avec 53 % des dossiers, dont un vivier fort des besoins d’hébergement d’urgence et temporaire, l’accompagnement et la formation qui représentent 27 % des dossiers, ainsi que le numérique (13 %) et la recherche (8 %) qui prennent davantage d’ampleur chaque année. Le prix récompense 25 lauréats qui se verront répartir une dotation totale de 196 500 €, une aide financière essentielle et précieuse pour concrétiser leur projet en faveur du logement digne et de qualité pour tous.Au regard de l’actualité, un prix a également été spécialement créé lors de cette 11e édition de l’appel à projet pour soutenir une association venant en aide aux ressortissants ukrainiens.Depuis sa création, ROCKWOOL a pour vocation d’assurer les besoins fondamentaux de l’être humain. Parmi eux, celui de disposer d’un habitat sûr et commode est essentiel. C’est pourquoi, face aux enjeux du logement, ROCKWOOL a décidé de s’impliquer auprès du Fonds de dotation QUALITEL en soutenant cette année : La création de la nouvelle communauté de L’Arche à Aix-en-Provence pour accueillir 18 adultes en situation de handicap mental au sein d’un habitat partagé avec 12 assistants.Le développement de l’habitat intergénérationnel solidaire sur le territoire du Puy-de-Dôme pour pallier l’isolement des personnes âgées et remédier à la difficulté de logement des jeunes, par le service Partage 1 Toit du SIRA.La création d’une équipe mobile pluridisciplinaire d’intervention sociale pour accompagner les publics fragiles dans leurs difficultés à la bonne gestion de leur logement et prévenir les ruptures dans les parcours résidentiels sur le territoire de Montluçon (03) par l’association Viltaïs.« Le mal-logement est une cause nationale qui tient particulièrement à cœur à ROCKWOOL. Alors que le nombre de passoires thermiques en France a été réévalué cette année à 5,2 millions, ces logements abritent un grand nombre de familles en situation de grande précarité. Une précarité plus que jamais accentuée par la flambée des prix de l’énergie. Notre engagement au côté du Fonds de dotation QUALITEL est donc plus qu’une évidence. ROCKWOOL a pour vocation d’améliorer le confort de vie dans de nombreuses familles, cela passe par un soutien renforcé à des initiatives sociales innovantes qui œuvrent pour réduire les inégalités face au logement et luttent contre toutes les formes de discrimination », déclare Rafaël Rodriguez, Directeur général de ROCKWOOL France et Europe du sud.
Il y a 2 ans et 133 jours

100 minutes pour la vie participez a l edition 2023

Fort de son succès en 2022, le défi « 100 minutes pour la vie » de l’OPPBTP, disponible depuis deux ans sur application mobile, se renouvelle en 2023.
Il y a 2 ans et 134 jours

Holcim France acquiert un spécialiste de la chape fluide

ACQUISITION. Holcim France vient de faire l'acquisition d'une entreprise dédiée à la chape fluide dont la particularité est de disposer d'une flotte de centrales mobiles.
Il y a 2 ans et 134 jours

Holcim France acquiert Chrono Chape

Acquis par Holcim France, Chrono Chape détient 63 centrales mobiles de malaxage. [©Holcim France] Holcim France annonce l’acquisition de Chrono Chape, une des premières entreprises indépendantes du marché des chapes fluides en France. Cet industriel détient aujourd’hui 63 centrales mobiles de malaxage pour chapes (camions). Il compte aussi 2 sites de production de prémix installés en Normandie et en Bourgogne, et 8 stations logistiques de rechargement des camions. Il est ainsi en mesure de desservir plus de la moitié du territoire national pour produire les chapes fluides directement sur les chantiers. Une complémentarité avec Cantillana, Lafarge France et PRB Le dispositif industriel de Chrono Chape offre une importante complémentarité avec le réseau de centrales à béton fixes d’Holcim en France et avec la gamme Agilia Chape. De fait, Chrono Chape va pouvoir s’appuyer sur les sites opérationnels du groupe en France (Cantillana, Lafarge et PRB). Ceci, pour consolider et étendre le champ d’action de ses centrales mobiles et conforter sa dynamique de croissance. En effet, depuis sa création en 2005 à Longeault-Pluvault, près de Dijon, Chrono Chape a su saisir les opportunités offertes par un marché de la chape fluide, très dynamique. Et développer son offre pour atteindre une croissance régulière à deux chiffres… « Les synergies avec Lafarge Bétons, PRB et Cantillana vont permettre à Chrono Chape de poursuivre sa croissance et de contribuer à la décarbonation du bâtiment », confirme François Petry, président Holcim France. Lire aussi : Chapes-Info annual 2022 En même temps, Chrono Chapes bénéficiera du savoir-faire d’un grand groupe cimentier disposant du plus important centre de R&D du secteur de la construction dans le monde. Basé à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, celui-ci permettra d’accélérer l’essor des produits de la marque, en particulier pour répondre aux enjeux du marché de la rénovation et pour faire baisser leur poids carbone. Service “zéro déchet” et développement bas carbone Le savoir-faire et la technologie mobile qu’a mis en place Chrono Chapes permettent de maîtriser au plus juste les quantités de matériaux nécessaires pour chaque opération sur site. De quoi assurer un service “zéro déchet” en phase avec les attentes et demandes actuelles. Chrono Chape a su développer une forte expertise digitale. Avec cette opération, Lafarge Bétons va pouvoir renforcer la palette des services proposés à ses clients partenaires et accéder à de nouveaux marchés. « Avec Chrono Chape, nous confortons notre place de leader sur le marché très dynamique de la chape, conclut Jean-Marc Golberg, directeur général de Lafarge Bétons. Cette intégration s’inscrit dans notre volonté de développer le bas carbone au service de la construction et de la planète. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 134 jours

Holcim France se renforce dans les chapes fluides en centrales mobiles

Le cimentier a annoncé le le rachat de Chrono Chape, premier fabricant indépendant de chapes en -Industrie
Il y a 2 ans et 136 jours

Antivirus security software For Business

Investing in premium quality antivirus for business can save your business thousands of dollars in losses and data room software encryption reputation damage in case there is a malware breach. The right malware software for your business need to be easy to use, affordable, and provide a secure network environment. There are a large number of business anti virus options to choose from. Some are designed for global companies with advanced IT specialists, while others happen to be suited for small enterprises with a reduced amount of employees. You should also consider your budget. A business-grade antivirus can control more advanced threats when compared to a consumer-grade antivirus. They can discover and wedge malicious tendencies such as file-based script hits and ransomware. If your business is searching for a new anti-virus, consider these features: Endpoint coverage – Ant-virus programs will need to protect almost all devices on a company’s network from one dash. These applications are designed to prevent adware and spyware, spyware, and ransomware right from infiltrating the company’s pcs, laptops, and mobile devices. Central management — Business anti-virus programs are usually managed by using a centralized storage space. This helps to be sure uniform secureness across each and every one machines and devices. The solution should be useful and have user-friendly administrator tools. It should also provide a money-back guarantee. Small businesses conserve money by simply installing antivirus program on each LAPTOP OR COMPUTER, rather than utilizing a centralized storage space. The costs are higher to get a centralized alternative, but they are your best option in case your company has more than five PCs. An antivirus for business should be able to have a look at your email for malware and spam. This is important mainly because hackers are constantly trying to find new ways of stealing information and data.
Il y a 2 ans et 137 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 147 jours

Découvrez les nouvelles fonctionnalités de l'eshop würth.fr

Mon Top ProduitsDepuis septembre 2022, les clients Würth ont vu apparaître une nouvelle rubrique dans leur espace : mon Top Produits. Elle regroupe ses produits préférés qui correspondent aux produits les plus commandés via tous les canaux de vente ! La fréquence d’achat ainsi que la disponibilité des produits sont également indiquées. Cette fonctionnalité leur permet d’acheter à nouveau les produits en 1 clic.Le modèle de commande et le catalogue de code-barresDepuis octobre 2022, les clients Würth peuvent créer un modèle de commande : il suffit de se rendre sur le compte Eshop, rubrique « Modèle de commande » et cliquer sur « Créer un modèle de commande ». Sinon, il est possible d’en créer un à partir du panier, en y ajoutant tous les produits qui s’y trouvent. Il est possible de créer plusieurs modèles de commande par thématiques (ex : EPI, visserie, chimique…). Une fois créé, il peut être réutilisé à chaque nouvelle commande. En un simple clic le contenu du modèle de commande est transféré vers le panier mais reste modifiable.Les modèles de commandes peuvent également se transformer en catalogue de code-barres. Ces catalogues permettent de générer un code-barre pour chaque produit. Il suffira ensuite de scanner les codes-barres grâce à l’application mobile pour qu’ils soient directement rajoutés au panier !Pour en savoir plus, rendez-vous sur wurth.fr
Il y a 2 ans et 147 jours

La charpente du toit du court Suzanne-Lenglen à Roland-Garros a été posée

"La première étape significative de ces travaux d'envergure (l'aménagement du toit) vient de s'achever avec le positionnement (ripage) de la charpente métallique", précise la FFT tandis que le court central Philippe-Chatrier est lui couvert depuis 2020.Le chantier "Suzanne-Lenglen", lancé en 2021, se prolongera jusqu'en mars 2023 avec la mise en place du coffre de rangement de la couverture. La dernière phase du chantier, débutera après l'édition 2023 du tournoi, avec l'installation de la toile constituant la couverture mobile.Cette couverture s'inspirera de la jupe plissée créée par Jean Patou pour Suzanne Lenglen, "en hommage à la championne, pionnière du tennis féminin, qui incarnait si bien l'élégance à la française", selon la FFT.D'une capacité de 10.056 places, le court Suzanne-Lenglen est le deuxième plus grand stade du site de Roland-Garros, après le court Philippe-Chatrier (15.225 places).Aux JO-2024, outre le tennis, il accueillera les épreuves de boxe.
Il y a 2 ans et 148 jours

Grue connectée : Spie batignolles et la start-up CAD.42 signent un contrat de partenariat de 3 ans

D'une durée de 3 ans, ce partenariat porte sur le co-développement de nouveaux services aux chantiers, basés sur une technologie d'Intelligence Artificielle (IA) alimentée par les données captées sur les grues des projets Spie batignolles.Pour Alexis Hermet : « Ce partenariat répond à notre quête continue de solutions d'optimisation de nos engins et de nos process pour gagner en productivité, en logistique et en planification. »Pour Jean-Philippe Panaget : « Ce partenariat est à la fois l'occasion d'enrichir massivement la banque de données exploitée par nos algorithmes d'intelligence artificielle, mais aussi de co-construire les services de demain pour les chantiers, et les méthodes/études de prix. »Un partenariat formalisé après deux années de collaboration fructueuseDans sa recherche de solutions d'optimisation du fonctionnement de ses grues, Spie batignolles a sollicité, début 2021, le savoir-faire de la start-up CAD.42, experte en matière de capteurs sur grue et engins mobiles.Dans le cadre d'un POC (Proof of Concept), un premier chantier de la branche construction de Spie batignolles a été équipé d'un boîtier connecté au cloud, conçu par CAD.42, afin de monitorer l'utilisation de la grue.Celui-ci intégrait 3 technologies :Capteur de géolocalisation pour mesurer en temps réel tous les déplacements d'une grue au cours d'une journée.Capteur dynamométrique, une technologie de mesure du poids soulevéTechnologie d'identification visuelle des charges de la grue (banche, benne à béton, poutre préfabriquée…).Le croisement de ces 3 capteurs a permis de recueillir de précieuses données sur l'exploitation de la grue et d'identifier des développements à initier, notamment le lien avec le BIM 4D (planification) ou l'élaboration de tableaux de bords.De nouvelles méthodes constructives pour gagner en productivitéDans le cadre du partenariat, une équipe projet a été mise en place, réunissant à la fois des collaborateurs de Spie batignolles et de CAD.42.Le protocole prévoit l'acquisition par Spie batignolles de boîtiers intelligents supplémentaires dans un objectif de massification des données alimentant la technologie d'IA. Ils sont notamment équipés de cellules photographiques alimentant une photothèque exhaustive, l'un des objectifs principaux étant, à terme, la reconnaissance de tous les matériaux et matériels soulevés par la grue. Ces boîtiers seront déployés sur plusieurs chantiers de construction menés par le Groupe sur l'ensemble du territoire français.L'équipe projet sera alors chargée d'analyser les données réceptionnées par chacune des grues équipées, d'exploiter les rapports journaliers de la grue, et de faire progresser conjointement cette solution. Ce travail permettra de parfaire le fonctionnement et codévelopper de nouvelles fonctionnalités.Le partenariat « gagnant-gagnant » vise à la fois un bénéfice pour Spie batignolles, à travers l'amélioration de sa productivité, et à la fois un accompagnement de la startup CAD.42 pour entraîner et améliorer sa solution.Pour Alexis Hermet : « C'est la grue qui donne le rythme d'un chantier de construction. Or nous ne nous servons pas actuellement des données instantanées de la grue pour mesurer la performance et la productivité d'un chantier. Notre collaboration avec CAD.42 vise à mieux comprendre l'exploitation de nos grues grâce à des données croisées particulièrement précises. Cela nous permettra d'en optimiser l'utilisation, comme réduire les temps de déplacements à vide, ou encore réaliser des chrono-analyses automatisées. Les tableaux de bord de productivité seront des outils précieux d'aide à la décision pour nos conducteurs de travaux et d'amélioration continue afin de définir et fiabiliser nos standards et nos bibliothèques de temps unitaires. »Au-delà de la construction, des tests avec les boîtiers connectés sont déjà en cours sur des usages complémentaires tel que la gestion des interférences de grues chez Spie batignolles fondations et Spie batignolles génie civil.
Il y a 2 ans et 148 jours

Rym Mtibaa, nouvelle directrice des projets chez EndLess

Rym Mtibaa a été nommée directrice des projets chez EndLess. [©EndLess] EndLess annonce la nomination de Rym Mtibaa comme nouvelle directrice des projets. L’entreprise confirme ainsi sa dynamique de croissance. Et son ambition de devenir le partenaire de référence des éco-organismes de la Rep PMCB. En effet, Endless propose des solutions de collecte et de valorisation de tous les déchets de chantier. Elle est issue du groupe Big Bag’n Go x SOS Bennes.  « Cette filière naissante nous amène à nous réinventer et nécessite la création de méthodes, d’outils et de nouvelles pratiques concertées avec la profession. Ce recrutement est un signal fort envoyé au secteur qu’une bascule est en train de s’opérer, déclare Thibaut d’Hau Decuypere, directeur général d’EndLess. Et de poursuivre : « Les acteurs de la gestion des déchets s’entourent de compétences en lien avec la Rep, au même titre que les acteurs de la Rep s’entourent d’experts de la gestion des déchets ». Les missions de Rym Mtibaa Ainsi, Rym Mtibaa contribuera à la transformation du groupe. Interlocutrice des éco-organismes de la filière Rep PMCB. Elle aura pour mission de trouver des solutions opérationnelles au sujet d’innovations. Telles que la logistique des flux triés sur les chantiers, la mise en œuvre de la reprise gratuite, la traçabilité des déchets… qui répondra aux standards de la filière. « La Rep vient donner un cadre à une dynamique déjà présente. C’est le résultat d’une prise de conscience du sujet qui est en œuvre depuis fort longtemps. Elle apporte aux acteurs des garanties, en termes de volumes de déchets et de reprise. Cela leur permet d’investir dans les transformations nécessaires. Une dynamique dans laquelle les gestionnaires de déchets vont jouer un rôle déterminant pour la réussite de cette filière », commente Rym Mtibaa, la nouvelle directrice des projets EndLess. Avant de compléter : « Rejoindre EndLess aujourd’hui, c’est rejoindre un acteur clef de cette transformation. Le maillon entre la chaîne amont, c’est-à-dire les entreprises du bâtiment, les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre… Et la chaîne aval, constituée des éco-organismes, des préparateurs matières, des industriels… Nous sommes l’acteur en contact direct des chantiers, de leurs besoins, de leur quotidien. Notre mission est d’apporter des solutions accessibles, qui intègrent les exigences des filières. Nous sommes les garants, auprès de ces dernières, de la qualité des flux qui leur seront transmis ». Lire aussi : Big Bag’n Go devient EndLess Le parcours de Rym Mtibaa Diplômée d’un master des Métiers des études, du conseil et de l’intervention de l’université Paris 7 Denis Diderot, Rym Mtibaa a débuté sa carrière au sein l’institut Cemagref. Là, elle était chargée d’études technico-économiques sur les installations de traitement des déchets durant 5 ans. Puis, elle a occupé un poste au conseil régional d’Ile-de-France, où elle s’occupait de la planification régionale de la prévention et de la gestion des déchets de chantier du BTP. Par la suite, elle a travaillé au sein de l’éco-organisme Ecosystem en qualité de directrice des projets, où elle a mis en place et coordonné la plate-forme collaborative Démoclès. En 2021, elle a intégré l’éco-organisme Eco-mobiler, pour l’élaboration de la demande d’agréments dans le cadre de la candidature de la Rep PMCB. Femme engagée, Rym Mtibaa s’est toujours investie dans le secteur de la gestion des déchets pour faire bouger les lignes. Un engagement profond pour l’économie circulaire en adéquation avec les valeurs d’EndLess. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 148 jours

Bouches-du-Rhône : Lancement du village BTP&co à Marseille

La présidente de la Fédération BTP 13 Isabelle Lonchampt et Laure-Agnès Caradec, présidente du conseil d’administration d’Euroméditerranée, ont reçu le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion Olivier Dussopt, lors de l’inauguration du Village BTP&co. [©VillageBTPandco] C’est l’aboutissement d’un projet ambitieux et unique en France mené par la Fédération du BTP 13. Le Village BTP&co a été inauguré le 25 novembre 2022. Il se situe au 99 rue de Lyon, à Marseille. C’est un espace dédié à l’emploi, avec pour objectif la création d’un lieu permettant de répondre à toutes les interrogations et demandes des personnes en recherche de travail. Le Village propose un accompagnement personnalisé aux demandeurs d’emploi. Le cheminement se divise en plusieurs phases, de l’accueil du candidat à son intégration dans un parcours de formation et de recrutement. Tout au long de sa visite, l’ensemble des métiers du BTP lui sont présentés. Il peut ainsi choisir celui qui lui correspond le mieux, grâce à des films en réalité virtuelle, une application mobile, des visites de chantier et des rencontres avec des professionnels. Des objectifs bien définis Mis en place dans le cadre du plan Macron “Marseille en grand”, le Village BTP&co a des objectifs bien définis. Tout d’abord, promouvoir les métiers du BTP auprès de tous les publics, ainsi que le développement économique du secteur. Le Village doit accompagner les personnes ayant un projet développé. Il doit favoriser le lien entre l’offre et la demande d’emploi dans le BTP et permettre le développement des compétences des publics les plus éloignés de l’emploi. La finalité de tous ces objectifs est de mettre en lien les candidats et les entreprises, via la FBTP 13. Les premiers résultats du Village permettront d’établir le pouvoir de cette initiative. Sur le papier, c’est un moyen important de développement du recrutement dans le BTP en région Paca. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 150 jours

Concord Equinox : la nouvelle vision du downlight par Sylvania

Expert de l’éclairage professionnel et architectural, Concord, l’une des marques de Sylvania, place depuis toujours l’innovation au cœur de ses priorités afin de proposer des solutions qui concilient qualité d’éclairage premium et élégance. Aujourd’hui, elle va encore plus loin et présente Concord Equinox, un luminaire exceptionnel qui rompt avec les codes traditionnels et réinvente le concept du downlight qui n’avait pas connu de grandes évolutions depuis sa création. CONCORD EQUINOX RENVERSE LES CODES DU DESIGN POUR MIEUX STRUCTURER ET EMBELLIR LES LIEUX Réunissant le meilleur du design et de la technologie, Concord Equinox révolutionne l’univers de l’éclairage en proposant une nouvelle vision du downlight. Faisant passer Concord Equinox d’une simple solution d’éclairage à un luminaire aussi beau que la lumière qu’il produit, Sylvania invite les architectes et concepteurs lumière à entrer dans une nouvelle ère : « The beauty of light ». Tout en délivrant une qualité d’éclairage premium (IRC>90, UGR
Il y a 2 ans et 154 jours

Le bureau du futur : comment la pandémie a-t-elle profondément redéfini leur conception dans le monde entier ?

En s’appuyant sur les données provenant de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient, PlanRadar fournit une analyse de l’influence de la pandémie sur la conception et l’usage des bureaux. Ainsi, portés par le développement du travail à distance, les espaces de travail individuels tendent drastiquement à se réduire dans 80% des pays étudiés au profit du développement de bureaux davantage modulables et collaboratifs.92 % des pays s’attendent à ce que les environnements de travail flexibles se généralisent ;L’Espagne est le seul pays à prédire un déclin du travail à distance et hybride ;Les États-Unis est le pays qui a le plus augmenté la surface de bureau par employé après la pandémie (de 13,9 m2 à 18,2 m2 en moyenne) ;La France est le pays qui accorde la surface minimale légale de bureau par employé la plus élevée.Les 12 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni et Slovaquie.Le boom du télétravail : une dynamique généralisée…L’émergence du télétravail et du travail hybride, à savoir la possibilité pour un salarié de combiner le travail en présentiel et à distance, s’est répandu dans le monde entier depuis bientôt trois ans. L’étude de PlanRadar révèle que 22,9% de l’ensemble des salariés travaillent aujourd’hui à distance de manière occasionnelle ou permanente. Aux États-Unis, 58% des travailleurs déclarent travailler à domicile au moins un jour par semaine. L’Allemagne, la France et l’Autriche sont les pays européens où le travail à distance est le plus développé : plus de 20% des salariés y travaillent à distance de manière exclusive ou très régulière (au moins plusieurs fois par semaine) . En Europe centrale et orientale, cette tendance est moins suivie : seuls 8,3% des employés hongrois et 7% du personnel polonais travaillent exclusivement à domicile.Le travail à distance peut ainsi être considéré comme un moyen de faire baisser le ratio coût/employé : les pays qui développent le plus le travail à distance sont également ceux dont la loi impose le plus de m² par travailleur, comme la France (10m²), l’Allemagne ou l’Autiche (8m² chacun). L’Espagne (4m²) s’attend à un déclin du télétravail, et la Pologne (2m²) n’y a que peu recours.L'augmentation du nombre de travailleurs à distance a durablement transformé la manière d’occuper les espaces de travail. Le bureau est aujourd’hui devenu davantage un lieu de collaboration, modulable en fonction des besoins. Un changement de paradigme qui a également encouragé le développement du bureau flexible (sans place attitrée) et des espaces de coworking.En faveur du développement de bureaux flexibles et des espaces de co-workingCertains pays comme le Royaume-Uni et les Etats-Unis en sont particulièrement friands. Le Royaume-Uni comptait déjà en 2020 près de 6.075 espaces flexibles et de coworking, soit 9,5 millions de m². Un chiffre qui devrait quasiment doubler pour atteindre 15,5 millions de m2 d’ici 2023. Les États-Unis comptent 6.200 espaces de coworking en 2022. Dans son ensemble, l’Europe occidentale a également développé une affinité pour les espaces de coworking : l’Allemagne en recensait 1.200 en 2020, tandis qu’en 2021, la France en comptait 2.787 et l’Espagne 1.483, l’Italie et les pays de l’Est comme la Slovaquie sont en retard. D’autres pays, à l’image de la Hongrie, enregistrent même une baisse du nombre d’espaces de coworkings ces dernières années.Des bureaux davantage fonctionnels et collaboratifsMoins fréquentés, les salariés attendent de leurs bureaux d’être davantage ouverts et mieux adaptés au travail en groupe et aux activités en équipe. Cet intérêt croissant pour les espaces flexibles implique la mise en place de cloisons mobiles, de salles de réunion modulaires et de mobilier léger qui permettent d'adapter l'aménagement du lieu de travail aux fluctuations des effectifs et des besoins de l'entreprise.La conception des bureaux dans le monde prend également en compte des enjeux environnementaux : concevoir des bureaux durables est considéré comme une priorité dans la majorité des pays étudiés pour contribuer à l’atteinte des objectifs carbone.Retrouvez l’étude complète de ce deuxième volet sur ce lien.
Il y a 2 ans et 156 jours

Avec le visiophone connecté Hi), CDVI revient sur le marché de l'interphonie

Hi) simple comme « bonjour »Doté d’une caméra haute résolution et fonctionnant en 4G, le visiophone connecté Hi) de CDVI permet d’accueillir des visiteurs à distance à partir d’un smartphone et de surveiller l’accès à son domicile partout et à tout moment.Conçu et fabriqué en France, il se présente sous la forme d’un kit complet prêt à poser (système plug and play) qui comprend :une platine de rue extrêmement simple à câbler. Certifiée IP54, elle résiste à toutes les conditions météorologiques,deux contacts qui permettent de connecter jusqu’à deux serrures (portail, portillon...) pour déclencher leur ouverture,une carte SIM à insérer dans la platine pour bénéficier de la connexion à Internet en 4G pendant 1 an (partenariat avec SFR ou Orange avec plus-value), renouvelable à expiration (forfait Serenity ou Premium au choix). Une fois l’ensemble installé et activé, il ne reste plus qu’à l’utilisateur de télécharger gratuitement l’application mobile associée (App Store, Google Play Store) pour profiter des multiples fonctionnalités du visiophone connecté.Allier sérénité et sécuritéPolyvalent, le visiophone connecté Hi) offre la possibilité : d’accueillir avec son smartphone les visiteurs qui sonnent à son domicile, même en cas d’absence, de les voir et de dialoguer avec eux. Grâce au nombre d’utilisateurs illimités, la notification envoyée par Hi) bascule automatiquement vers les personnes habilitées. Pratique, pour ne plus rater aucune livraison !de surveiller à distance ce qui se passe devant la porte à l’aide du monitoring vidéo, accessible via l’application, et de la détection automatique de mouvement. En cas d’activité devant la platine, Hi) envoie immédiatement une alerte sur le téléphone et permet d’activer, si besoin, son alarme intégrée (92 dB). De quoi dissuader les rôdeurs mal intentionnés !d’autoriser les accès de façon temporaire ou permanente en générant des clés virtuelles sous forme de QR codes sécurisés à présenter devant la platine de rue. Exclusivité de CDVI sur une solution d’interphonie, cette fonctionnalité pratique n’en reste pas moins sûre puisque l’utilisateur peut, dans la seconde, modifier les horaires d’accès ou désactiver le QR code.Idéal aussi bien en résidentiel qu’en petit tertiaire par la richesse de ses fonctionnalités, le visiophone connecté Hi) de CDVI s’impose comme le système d’interphonie équipé d’une caméra le plus intelligent de sa génération.
Il y a 2 ans et 157 jours

A Paris le réaménagement du Trocadéro avant les JO compromis

"Nous avons désormais un blocage en contentieux administratif (...). Pour la mise en œuvre avant les JO, ça paraît difficile", a dit l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire lors d'une rencontre avec les journalistes avant le conseil municipal dédié au budget 2023.Mi-octobre, le nouveau préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait indiqué devant cette assemblée maintenir l'avis défavorable de son prédécesseur Didier Lallement au projet de la mairie de réaménagement des abords de la Tour Eiffel.Ce dernier vise notamment à la réduction de la place de la voiture de part et d'autre du pont d'Iéna, appelé à devenir "le premier pont végétalisé de Paris", avec le réaménagement de la place du Trocadéro, où la circulation doit être réorganisée en demi-lune sur le modèle de la place de la Bastille.Dans un courrier daté de mai, M. Lallement avait mis en avant ses craintes liées à des "reports de circulation importants" et "des retenues" qui pourraient gêner l'intervention des secours.Malgré des "relations excellentes" avec son successeur, M. Nuñez, "nous avons clairement un différend" avec le gouvernement qui "a changé d'avis" après avoir "dit oui à toutes les phases" d'instruction, a affirmé M. Grégoire.Fin octobre, la justice administrative avait rejeté la requête en référé de la Ville contre la décision de l'ancien préfet de s'opposer aux travaux.La Ville s'est pourvue en cassation "avec peu d'espoir de changer cette décision première", a reconnu M. Grégoire, pour qui ce blocage autour d'un nouveau projet de réduction de la circulation automobile rappelle le bras de fer finalement remporté en 2018 par Anne Hidalgo pour la piétonisation des voies sur berge de la rive droite de la Seine."Il avait fallu deux ans et demi pour sortir de la procédure", a rappelé M. Grégoire.Début octobre, la mairie avait déjà dû renoncer aux petits bâtiments prévus aux pieds de la Tour Eiffel pour les touristes et les employés, après la polémique suscitée par l'abattage d'arbres qu'impliquaient ces constructions.
Il y a 2 ans et 157 jours

Dans un lycée breton, la chasse au kilowatt est déclarée

Passé le portail et les drapeaux breton, français et de l'UE, un regard attentif dans le hall permet de remarquer que les horloges électroniques ne sont pas en fonction dans ce lycée moderne, construit en 2005."On a coupé 21 horloges qui fonctionnaient 24/24H et 365 jours par an pour une consommation de 11 watts chaque jour, soit une économie de 800 euros par an", détaille Guillaume Talon, agent de la région encadrant les personnels de maintenance.Dans les couloirs, la minuterie a été modifiée et l'éclairage s'éteint désormais au bout de trois minutes, contre cinq auparavant.Avec la hausse vertigineuse des coûts de l'énergie, chaque kWh est soupesé, avec comme principal objectif de disposer d'une température n'excédant pas 19°C dans les classes et 16°C dans les espaces communs comme les couloirs ou les toilettes.Aussi, avec l'aide d'un logiciel, chaque radiateur est équipé de têtes thermostatiques qui viennent fermer l'arrivée d'eau chaude quand la température atteint le seuil limite.Pour aider les établissements à réguler leur température et réduire la facture de gaz et d'électricité, des techniciens-conseils et des Équipes mobiles d'assistance technique (EMAT) interviennent pour prodiguer leurs précieux conseils, comme le fait Laurent Descieux.Dans la chaufferie, depuis septembre, "on a joué sur les différents circuits pour que les chaudières démarrent en décalage" alors qu'auparavant "elles démarraient d'un seul coup, faisant un appel de consommation importante", explique cet agent de la région chargé des installations thermiques dans plusieurs lycées rennais.Et chacun, dans cet établissement qui accueille quelque 1.100 personnes par jour, tente d'apporter sa pierre à l'édifice, comme l'explique Thierry Glo, responsable de la restauration."On essaye de faire des économies d'énergie à notre niveau, notamment le matin en n'allumant pas les machines trop tôt comme on faisait bêtement avant, ou ne pas laisser les lumières dans les frigos sans qu'il y ait quelqu'un dedans", dit-il, privilégiant en outre des menus consommant moins d'énergie, comme des pommes de terre au four plutôt que des frites.Écharpe en coursEntre deux sonneries pour rentrer en classe, les lycéens disent largement comprendre ces mesures."C'est mieux pour l'écologie d'avoir une température plus basse et du coup de consommer moins d'électricité et d'énergie", estime Johanna Moreau, en seconde. "Plus de gens mettent des manteaux et gardent leur veste quand ils s'assoient, moi je mets un sweat en plus".Louise Chauvel, en première, qui fait partie de la quarantaine d'éco-délégués du lycée, garde l'écharpe en cours. "Il y en a qui râlent car il fait froid mais c'est accepté par la plupart des gens car ils comprennent l'enjeu écologique et économique".Malgré cette somme de petites économies, les coûts devraient tout de même s'envoler avec des augmentations "par trois sur l'électricité et un peu moins fortes sur le gaz", rappelle Stéphane Perrin, vice-président en chargée des finances de la région Bretagne.En 2021, la facture énergétique des 115 lycées publics bretons affichait 14,5 millions d'euros, dont huit pour le chauffage. En 2022, le surcoût est estimé à... 28,5 millions (25 millions pour l'électricité et 3,5 millions pour le gaz).En fonction des lycées, la région et ses équipes se fixent comme objectif de réaliser entre 15% et 20% d'économie d'énergie.Certes, "il faut faire face à l'urgence et l'augmentation des coûts, mais il faut aussi garder la capacité à investir, la rénovation des lycées est le premier budget d'investissement de la collectivité. Ce qui compte surtout c'est le travail de fond" pour améliorer la performance thermique des établissements, assure M. Perrin.
Il y a 2 ans et 157 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).