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Il y a 5 ans et 64 jours

Delphine Burtin : Encouble

La photographe suisse Delphine Burtin joue avec notre perception dans sa série « Encouble ». Des natures mortes invraisemblables nous emmènent dans un univers surréaliste, traversé de rêveries et d’illusions. Delphine Burtin réalise sa série « Encouble » dans le cadre de son diplôme en photographie à l’École Supérieure d’Arts Appliqués de Vevey (Suisse) en 2013, et se fait rapidement remarquer. Le livre d’artiste Encouble, conçu à partir de la série et publié en édition limitée, est sélectionné au Prix du Livre de Paris Photo 2013, dans la catégorie « Premier Livre ». La photographe décroche également le Prix Photoforum PasquArt en 2013, puis le Prix HSBC en 2014. La série est ensuite exposée dans plusieurs capitales, notamment à Berlin, Paris et New York. Le titre renvoie à un terme helvétique« encouble », qui désigne un obstacle, une entrave, quelque chose qui importune. Dans ses natures mortes, Delphine Burtin transforme le réel et expérimente les possibilités du médium afin de perdre les spectateur·rice·s : « J’aime lorsque l’on imagine voir quelque chose et qu’en réalité c’est autre chose. J’aime lorsque notre cerveau nous joue des tours et qu’il agit comme un trompe-l’œil, nous faire voir et croire ce qui n’est pas », explique-t-elle. En associant des images photographiées en studio ou à l’extérieur avec des découpages et des photographies de tirages, l'artiste s’éloigne de la réalité pour mieux l’interpréter. Dans les clichés les plus poétiques de la série, ce qui est dissimulé se perçoit mieux. La matière semble en effet plus présente lorsqu’elle est capturée entre duplicité et dévoilement : « Cherchant à dialoguer avec ce que l’on montre et ce que l’on cache, je tends des miroirs déformants qui donneraient à voir une part de nous qui existe sans être pour autant la totale vérité. Tout cela devient une invitation à l’exploration métaphorique de nos rapports au monde et à l’autre. » À mi-chemin entre abstraction et figuration, les images de Delphine Burtin sont hypnotiques. Pour en savoir plus, visitez le site de Delphine Burtin Photographies : 1) Portrait de Delphine Burtin © Estelle Zolotoff2) Delphine Burtin, Encouble, livre d’artiste, auto-édition, édition limitée de 100 copies signées et numérotées, 2013 © Delphine Burtin3) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin4) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin5) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin6) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin7) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin8) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin9) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin10) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 64 jours

Zoom sur : Tara Donovan

Plasticienne et sculptrice contemporaine américaine, Tara Donovan détourne des objets du quotidien pour créer des installations, des sculptures et des dessins, souvent monumentaux, et toujours poétiques. Aujourd’hui représentée par la Pace Gallery à New York, elle expose ses étonnantes accumulations aux États-Unis et à l’étranger. Zoom sur une artiste qui sublime l’ordinaire. Durant ses études, Tara Donovan commence à expérimenter un langage artistique personnel en utilisant des objets industriels, vendus en magasin et définis par leur fonction, tels que des assiettes en carton, des boutons, des cure-dents, des clous, des crayons à papier, des gobelets, des épingles, des pailles, du papier ou encore du ruban adhésif. Après l’obtention de son Bachelor of Fine Arts à la Corcoran School of the Arts and Design (Washington) en 1997, puis de son Master of Fine Arts à la Virginia Commonwealth University (Virginie) en 1999, elle est rapidement exposée dans des galeries et des institutions américaines. Du 15 décembre 1999 au 17 janvier 2000, sa première exposition personnelle d’ampleur intitulée « Tara Donovan : Whorl » donne à voir ses sculptures à la Corcoran Gallery of Art, à Washington, D.C. L’année suivante, Tara Donovan participe à la prestigieuse biennale du Whitney Museum of American Art à New York, et à plusieurs expositions collectives. Dans les années 2000, elle affirme davantage son langage artistique et conçoit des installations in situ dans des galeries, notamment dans les espaces de la Ace Gallery à New York et à Los Angeles. Ses œuvres produites ainsi, comme Transplanted (2001), Nebulous (2002) et Styrofoam Cups (2003), sont devenues emblématiques de son processus créatif. Dans ses créations les plus célèbres, Tara Donovan accumule des objets prosaïques, des objets de la vie de tous les jours, qui sont voués à être jetés, pour créer des œuvres surprenantes, tantôt biomorphiques, tantôt abstraites. Chaque sculpture est réalisée à partir d’un seul et même produit manufacturé, utilisé en quantité et de manière répétitive. En développant une forme artistique si singulière, la plasticienne confronte le public à des installations visuelles, qui jouent sur les textures des matériaux utilisés et interagissent avec l’espace dans lequel elles s’insèrent. Tara Donovan aime aussi explorer les possibilités de son propre processus créatif. Depuis plusieurs années, elle s’intéresse à la notion d’écran et réalise des compositions bidimensionnelles ou en bas-relief, qui sont encadrées et accrochées au mur. Ses Drawings (Pins), composés d’épingles en acier, par exemple, altèrent la perception du spectateur avec des illusions d’optique, l’invitant à reconsidérer son rapport au réel. Au lieu de dissocier l’art de la vie, Tara Donovan explore le potentiel créatif de l’objet, et transcende le quotidien. Son usage systématique d’objets manufacturés érige au rang d’art le banal tout en conférant à son œuvre une dimension critique. À l’heure de la surconsommation et de la crise écologique, son travail questionne notre rapport au monde, à la nature et à l’artificialité. Pour en savoir plus, visitez le site de la Pace Gallery Photographies : 1) Portrait de Tara Donovan à côté de sa sculpture Untitled (Mylar) © Tara Donovan2) Tara Donovan, Colony, 2005, crayons, 10,2 cm x 345,4 cm x 288,3 cm, © Tara Donovan3) Tara Donovan, Untitled, 2015, Slinky®s, 248,9 cm x 792,5 cm x 2,5 cm © Tara Donovan4) Tara Donovan, Untitled, 2014, acrylique et adhésif, 306,1 cm x 431,8 cm x 393,1 cm) © Tara Donovan5) Tara Donovan, Drawing (Pins), 2012, tableau, peinture et épingles en acier, 91,4 cm x 91,4 cm x 6,4 cm © Tara Donovan6) Tara Donovan, Untitled (Pins), 2004, épingles, 99,1 cm x 99,1 cm x 99,1 cm © Tara Donovan7) Tara Donovan, Untitled (Styrofoam Cups), 2003/2008, gobelets en polystyrène et colle, dimensions de l'installation variables © Tara Donovan Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 83 jours

Atelier Tsuyoshi Tane Architects : Restaurant Maison

Manger au restaurant comme on dine à la maison ? Pari tenu pour les équipes de l’Atelier Tsuyoshi Tane Architects – ATTA – qui transforment un ancien entrepôt à vin du 11ème arrondissement de la capitale en une auberge conviviale où les clients se rassemblent autour d’une grande table dans un cadre champêtre et confortable. Sur rue, un bâtiment sobre à la façade en crépi blanc et à la toiture à deux pans éveille notre curiosité grâce à ses nombreuses ouvertures encadrant un restaurant aux cinquante nuances de rouge. Bienvenue à la « Maison », nouvel établissement phare du 11ème arrondissement ! Le projet de 298 mètres carrés se déploie sur deux niveaux dont le second, en mezzanine aménagée sous les combles, offre des vues sur le premier. L’ensemble est recouvert de 22 000 pièces hexagonales en terre cuite, fabriqués à la main en France et aux tonalités terracotta aussi chaleureuses que tendances. Un usage de la tomette qui confère à l’ancien atelier typiquement parisien un aspect rustique dans lequel on se sent tout de suite à l’aise, comme à l’occasion d’un diner chez mamie. Destiné à l’accueil, le rez-de-chaussée est doté d’un escalier en terre cuite majestueux menant à une table unique précédant un comptoir ouvert derrière lequel s’affaire la brigade du chef japonais Sota Atsumi, ancien du Clown Bar et baron de la cuisine fusion. Un espace atypique à l’allure de loft new-yorkais réchauffé par des parements en céramique, des poutres apparentes au plafond et une ouverture zénithale illuminant la trentaine de convives férus de gastronomie. Un lieu chaleureux situé hors des sentiers battus. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Tsuyoshi Tane Architects Photographies : Takuji Shimmura Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 94 jours

Exposition : Des mondes construits

L’exposition « Des mondes construits » présente une cinquantaine d’œuvres sculpturales de la collection du Centre Pompidou. Du célèbre sculpteur roumain Constantin Brancusi à la plasticienne polonaise Monika Sosnowska, l’événement explore les problématiques de la sculpture moderne et contemporaine. Aborder ce siècle de création, c’est aussi rendre hommage aux artistes qui libéré la sculpture du joug de la tradition. L’exposition « Des mondes construits, Un choix de sculptures du Centre Pompidou » s’inscrit dans un cycle d’expositions thématiques qui présente les œuvres issues de la collection du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne à l’antenne de Metz. Ce troisième volet consacré à la sculpture dans la continuité de « Phares Musiricus » et « L’Aventure de la couleur », donne un aperçu de la richesse de la collection jusqu’au 23 août 2020, sans pour autant tomber dans l’écueil de l’énumération exhaustive et du cheminement strictement chronologique. En privilégiant une réflexion sur le contexte historique et les catégories esthétiques, Bernard Blistène – actuel directeur du musée national d’art moderne – imagine un parcours thématique plutôt que chronologique, qui explore des enjeux de la sculpture moderne et contemporaine. L’accrochage célèbre en effet les sculpteurs les plus affluents des XXe et XXIe siècles, qui dissocient la sculpture de la figuration, de la statuaire et de l’académisme, et abordent, à travers leurs créations, l’abstraction, l’horizontalité, l’installation ou la forme artistique. Les sculptures de Constantin Brancusi, Alberto Giacometti, Bruce Nauman, Rasheed Araeen ou encore Rachel Whiteread, montrent comment l’avènement de la révolution artistique contemporaine a permis aux artistes d’abaisser les frontières entre les disciplines, notamment l’architecture, la sculpture et l’installation. Bien que structurée en salles thématiques, l’exposition s’apparente moins à une rétrospective qu’à une grande installation. Bernard Blistène fait le choix audacieux de donner carte blanche à la plasticienne néerlandaise Falke Pisano pour produire une installation inédite, susceptible de penser les codes esthétiques et l’histoire de la collection. Dès la première salle, l’artiste donne le ton avec son installation performative intitulée Unboxing, littéralement « déballage », un ensemble de dispositifs narratifs qui instituent des liens entre sculpture, espace d’exposition et visiteur. Placée à la fois en préambule et conclusion de l’accrochage, l’œuvre propose une relecture personnelle de l’histoire de la collection. Entre matériaux bruts peu transformés (Joseph Beys, Nasse Wäsche Jungfrau II, 1985), persistance d’un geste primordial et de formes archaïques (Ulrich Rückriem, Dolomit, 1982), recherche d’une forme libre (Max Bill, Unendliche Schleife, version IV, 1960 – 1961) et envie de déconstruction (Monika Sosnowska, Rubble, 2008), « Des mondes construits » ne se limite pas à mettre des œuvres en vitrine, mais aborde la sculpture dans une perspective aussi historique que conceptuelle, ouvrant ainsi les perspectives d’une forme en perpétuelle évolution. Léa Pagnier Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou-Metz Photographies : 1) Guillaume Leblon, Grande Chrysocale, 2006, 80 x 370 x 70 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © G. Meguerditchian et Ph. Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 2) Bruce Nauman, Smoke Rings (Model for Underground Tunnels) (Ronds de fumée (Modèle de tunnels souterrains)), 1979, plâtre vert: diam. : 340; h : 35 plâtre blanc: diam. : 330; h. 50 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 3) Antoine Pevsner, Monument symbolisant la libération de l'esprit (Monument pour le prisonnier politique inconnu), 1955 – 1956, bronze, laiton brasé et résine synthétique, 132 x 140 x 90 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 4) Max Bill, Unendliche Schleife, version IV (Ruban sans fin, version IV), [1960 - 1961], 130 x 175 x 90 cmCentre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Jacqueline Hyde - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 5) Mathias Goeritz, Pyramides mexicaines, 1959, 5 éléments en tôle clouée, partiellement peinte sur âme de bois, 279 x 324 x 138 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © droits réservés © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 6) Robert Smithson, Mirror Vortex, 1964, acier peint, miroir, 87,5 x 144,8 x 63,5 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Centre Pompidou-Metz / Photo Rémi Villaggi / 2012 7) Monika Sosnowska, Rubble, 2008, Placoplâtre, bois, peinture, 23 x 560 x 900 cm, vue de l’installation dans l’exposition 'Projects 83: Monika Sosnowska'. MoMA, NY, 30 Août 2006 – 27 Novembre 2006 © Monika Sosnowska © Photographer: Jonathan Muzikar © The Museum of Modern Art, New York. Object Number: IN1979.2. New York, Museum of Modern Art (MoMA). © 2019. Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence 8) Robert Morris, Wall Hanging (Pièce de feutre suspendu au mur, Felt Piece), 1969 – 1970, feutre découpé, 250 x 372 x 30 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 9) Rasheed Araeen, One Summer Afternoon, 1968, bois, peinture, colle, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Rasheed Araeen © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 10) André Cadere, Six barres de bois rond, 1975, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Courtesy Succession André Cadere © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP
Il y a 5 ans et 117 jours

Taillandier Architectes Associés : Villa T

Réhabiliter un logement historique typiquement toulousain en une demeure contemporaine ? Pari tenu pour les équipes de Taillandier Architectes Associés qui signent un projet de rénovation étonnant dans le quartier de Montplaisir de la Ville rose (31), où façade classique, béton et bois cohabitent en harmonie. Situé dans une zone de protection des monuments historiques, la Villa T est le fruit d’une réhabilitation d’un logement typique de la région de Toulouse : corniche, rosasses, toiture à deux pentes parallèles à la rue et façade en brique composent en effet le décor de la maison d’origine. Difficile donc de se projeter dans un logement contemporain ! Et pourtant, les architectes, qui ont pris le parti de conserver cette façade sur rue extrêmement travaillée, réussissent le tour de force de transformer cette maison de ville jusqu’alors vétuste en une résidence ancrée dans le XXIème siècle. Côté façades, deux identités communiquent. Quand celle sur rue est en partie conservée et nettoyée des éléments parasites du temps, le traitement accordé à celle donnant sur le jardin est résolument plus contemporain, où le béton fabriqué est percé de grandes baies vitrée laissant pénétrer la lumière naturelle dans les espaces de vie. La maison est pensée comme l’union de deux duplex superposés : le « duplex vie » et le « duplex nuit ». Les pièces de jour occupent en effet deux niveaux faisant le lien avec celui de la rue et celui du jardin, tandis que la partie nuit est répartie sur les deux étages supérieurs. Les espaces de vie se composent d’une cuisine ouverte sur la double hauteur surplombée d’une large pièce réunissant le salon et la salle à manger, tandis que le « duplex nuit » accueille deux chambres d'enfant au premier niveau et une suite parentale au dernier étage. Là aussi, c’est un véritable dialogue qui s’établit entre la contemporanéité du béton et la chaleur du bois. « Le contraste entre le béton lasuré et le chêne clair, met en relief la dualité de la maison, bâti historique/construction contemporaine, espace intimes/ espace muséal, espaces vie et réception/ espaces nuit et intimes. » signifient d’ailleurs les architectes. Pour ce projet, les maîtres d’œuvre se sont inspirés de grands classiques architecturaux. On retrouve ainsi une bibliothèque s’enroulant autour de l’escalier – à la trémie évidée de 15 centimètres sur la hauteur des quatre niveaux –, clin d’œil évident au savoir de l’antique Babylone ainsi qu’une rampe reliant la rue au rez-de-jardin faisant écho à celle du Guggenheim de New-York. Le rapport entre espace de vie et scénographie muséale est également une caractéristique de la réalisation. Quand le garde corps de l’escalier devient cimaise pour les peintures de Raymond Espinasse, le dépouillement des matériaux renvoie à l’univers du white cube, au sein duquel les propriétaires exposent leur mobilier de designers. Un projet qui cache son lot de surprises. Pour en savoir plus, visitez le site de Taillandier Architectes et Associés Photographies : Luc Boegly Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 130 jours

Dynamic Infrastructure veut utiliser l’IA pour inspecter les ponts

Une start-up basée à New-York et à Tel-Aviv propose une solution basée sur l’intelligence artificielle pour ausculter les ouvrages d’art et les tunnels.
Il y a 5 ans et 132 jours

Wicona présente sur l'une des tour les plus hautes du district Meatpacking de New-York

Conçu par CetraRuddy Architecture, l'immeuble du 412 West 15th Street, situé en plein Manhattan - à deux pas du célèbre Chelsea Market - se dote d'une nouvelle tour de 18 étages connectée à un édifice originel de 5 étages en briques apparentes.
Il y a 5 ans et 143 jours

Snøhetta repense un jardin new-yorkais

PROJET. Le cabinet d'architecture norvégien Snøhetta a annoncé le 10 janvier 2020 que sa proposition d'aménagement paysager et de rénovation intérieure du "550 Madison", gratte-ciel new-yorkais. Découvrez leur projet.
Il y a 5 ans et 161 jours

May Parlar : Photographie surréaliste

Sous la houlette de l’écrivain André Breton, le surréalisme libère, dans les années 1920, le cinéma, la littérature, la peinture et la photographie de la toute-puissance de la raison pour rétablir des valeurs positives au lendemain de la Grande Guerre. Alors qu’approche à grands pas le centenaire du mouvement, retour sur l’œuvre surréaliste de la photographe contemporaine May Parlar. Photographe et vidéaste d’origine turque, May Parlar a étudié l’architecture et le design au Royaume-Uni avant de se consacrer exclusivement aux arts visuels. A la manière des surréalistes qui dénonçaient les excès du rationalisme, May Parlar réalise des photographies surréalistes dans lesquelles elle explore des thématiques universelles telles que l’aliénation, la condition humaine, le temps, la mémoire et l’identité. Ses trois séries de photographies – « Nomadic realities », « Once I feel in time », « Collective solitude » –lui valurent d’être exposée et publiée en Europe et outre-Atlantique. Aujourd’hui, elle vit et travaille entre Istanbul (Turquie), Berlin (Allemagne) et New York City (New York). Dans des séries inspirées de ses rêves, May Parlar offre à notre société capitaliste une trêve. À travers des images fantasmées, l’artiste construit, à partir de différents médiums – photographie, performance, installation, Land art –, d’autres réalités. En reproduisant les mécanismes de l’inconscient, elle représente symboliquement le temps, la vie et la mort. Dans « Once I fell in time », les objets multipliés – bottes en caoutchouc, chapeaux melon, ballons colorés, vêtements blancs immaculés – flottent dans les airs ou habitent le paysage. Clin d’œil évident à la célèbre peinture Gloconde de René Magritte, la série interroge l’aliénation, l’appartenance à un groupe et l’individualité de tout un chacun. Dans « Collective solitude », les objets sont cette fois accompagnés de personnages anonymes. Toutes semblables, les figures photographiées dissimulent leur visage derrière un masque, un drap, un ballon ou encore un miroir. La figure humaine s’impose dans le paysage, mais elle est toujours déshumanisée. Chaque modèle est en effet vidé de ce qui le constitue en tant qu’individu, donc dépossédé de son identité propre. Des compositions surréalistes où l’affabulation de la photographe produit des compositions signifiantes qui servent un discours politique en prise avec son époque. Pour en savoir plus, visitez le site de May Parlar Photographies : May Parlar Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 166 jours

Événement : Dan Flavin à la galerie David Zwirner

Quelques mois après l’inauguration de sa première antenne parisienne (3ème arrondissement), la galerie new-yorkaise David Zwirner rend hommage au plasticien américain Dan Flavin. Pour sa deuxième exposition, l’espace du Marais dévoile dix installations lumineuses qui ont forgé la renommée internationale de cette figure majeure du minimalisme. Connu pour ses oeuvres sculpturales composées de luminaires tubulaires fluorescents et colorés, Dan Flavin est un plasticien contemporain affilié à l’art minimaliste américain. De 1963, année durant laquelle il réalise la célèbre Diagonal of May 25, 1963 (to Constantin Brancusi), jusqu'à sa mort en 1996, Dan Flavin développe un vocabulaire artistique singulier à partir de néons fluorescents achetés en magasin. Jouant sur la luminosité des lampes industrielles utilisées, l’artiste, à qui l’on doit notamment l’intérieur contemporain de l’église milanaise Santa Maria Annunciata (Italie), construit des « situations », lumineuses et colorées, tantôt empreintes de transcendance, tantôt référencées, qui résonnent toujours avec les architectures dans lesquelles elles sont insérées. Après une rétrospective d’ampleur au Musée d’Art Moderne (16ème arrondissement) en 2006, David Zwirner organise la deuxième exposition monographique consacrée à Dan Flavin dans la capitale française. Des lampes circulaires, des néons assemblés, des compositions lumineuses accrochées au mur, des cadres fluorescents... la galerie expose dix oeuvres maîtresses, réalisées entre 1964 et 1987, qui attestent de la richesse de son oeuvre. Bien consciente du caractère spatial des installations lumineuses de Dan Flavin, la galerie explore la logique de chaque oeuvre, son raisonnement d’ensemble et la manière dont elle peut interagir avec son environnement. Une dimension particulièrement visible dans l'accrochage de la série Untitled (for Frederika and Ian) 1–4 (1987), un ensemble de quatre œuvres quasi similaires, toutes orientées en diagonale, mais dont les teintes et les intensités varient. Jusqu’au 20 février 2020, l’exposition met ainsi l’accent sur ce qui se joue entre espace, oeuvre et spectateur dans l’oeuvre de Dan Flavin. Pour en savoir plus, visitez le site de David Zwirner Photographies : Cathy Carver, courtesy Dia Art Foundation, New York © 2019 Stephen Flavin / Artists Rights Society (ARS), New York Courtesy David Zwirner Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 180 jours

La dispersion aux enchères de la collection de l'architecte Ieoh Ming Pei est un succès

Organisée à Paris, New York, Los Angeles et Hong Kong, la dispersion aux enchères de la prestigieuse collection d'oeuvres d'art de l'architecte Ieoh Ming Pei et de sa femme Eileen Loo, a atteint près de 33 millions d'euros (avec frais), a annoncé mercredi Christie's.
Il y a 5 ans et 181 jours

Événement : Design Miami 2019

Comme chaque année, Design Miami révèle les dernières tendances du design. Pour sa quinzième édition, la foire – qui se tient jusqu’au 8 décembre en Floride – accueille plus de trente galeries venues du monde entier pour exposer des pièces d’exception. Zoom sur cinq nouveautés. Le salon Design Miami réunit annuellement collectionneurs, créateurs, galeristes, conservateurs et critiques internationaux pour célébrer le design d’hier et d’aujourd’hui, des pièces iconiques aux dernières nouveautés, en passant par des collaborations inédites. Design Miami s’impose non seulement comme un salon haut de gamme destiné aux professionnels, mais initie également des visiteurs amateurs au design contemporain. Revue des cinq créations les plus surprenantes de l’édition 2019. Daniel Arsham, Paris Chaise Lounge I, 2019La galerie new-yorkaise Friedman Benda présente une installation immersive, réalisée par Daniel Arsham, qui nous plonge dans un univers domestique imaginaire. Le plasticien américain a imaginé une collection de meubles originale inspirée par sa maison de Long Island signée Norman Jaffe. Son assise composite Paris Chaise Lounge I fait particulièrement sensation, car elle dévoile un vocabulaire artistique qu’on ne lui connaissait pas. . Harry Nuriev x Balenciaga, The Balenciaga Sofa, 2019 À l’occasion de la foire, l’architecte et designer Harry Nuriev crée pour Balenciaga un canapé écoresponsable haut en couleur intégralement réalisé à partir d’anciens vêtements et chutes de la marque. Une manière pour le tandem de promouvoir le respect de l’environnement dans l’industrie de la mode et du design. . Virgil Abloh, Aqua Alta Set, 2018Après un passage remarqué à la Biennale de Venise, Virgile Abloh expose à Design Miami sa ligne de mobilier Aqua Alta Set. Les meubles de la série – des bancs, des chaises et des luminaires – en bronze poli sont légèrement inclinés comme s’ils coulaient dans les eaux de la lagune vénitienne. Une collection poétique qui s’inscrit parfaitement dans la thématique de la foire choisie par le commissaire Aric Chen, Elements : Water. . Andrew Kudless x Louis Vuitton, Swell wave shelf, 2019Louis Vuitton présente sa collection de mobilier Objets Nomades constituée de pièces imaginées depuis 2012 par des créateurs célèbres tels que Damien Langlois-Meurinne, Patricia Urquiola ou Marcel Wanders. La dernière acquisition de la maison de mode est un meuble en bois de chêne clair et sangles de cuir rouge vif qui n’est autre que l’étagère Swell wave shelf dessinée par l’architecte et designer américain Andrew Kudless pour la marque française. . Léa Mestres, Bubble armchair, 2019Dans le cadre de sa participation à la foire, la galerie parisienne SCENE OUVERTE dévoile la dernière pièce de la jeune designer française Léa Mestres : une chaise bleue aux courbes naïves. Cette assise aux allures de gros bonbon acidulé prendra place aux côtés de la sculpture Coral Light de Willima Coggin sur le stand de la galerie. Pour en savoir plus, visitez le site du salon Design Miami Photographies : 1) courtesy Friedman Benda et Daniel Arsham / Photographie par Daniel Kukla2) courtesy Harry Nuriev and Balenciaga 3) courtesy Carpenters Workshop Gallery4) courtesy Louis Vuitton5) courtesy Galerie SCENE OUVERTE Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 207 jours

Événement : Julio Le Parc à la Galerie de Sèvres

A 91 ans, le plasticien argentin Julio Le Parc orchestre une rencontre inédite entre art cinétique et céramique. De sa dernière résidence à la Manufacture de Sèvres résultent des créations colorées inspirées de la vaste palette de la Cité de la céramique. Un retour à la couleur qui s'expose à la Galerie de Sèvres (1er arrondissement) jusqu'au 23 novembre. Maître de l'art cinétique et lauréat du grand prix international de peinture de la Biennale de Venise en 1966, Julio Le Parc est une figure majeure de l'art contemporain des années 1960 à aujourd'hui. Ses créations optiques – peintures illusionnistes, sculptures lumineuses, installations monumentales – lui valent d'être exposé sur la scène artistique internationale. Son œuvre a en effet été mis à l'honneur dans des institutions prestigieuses, notamment au Palais de Tokyo en 2013, au MET Breuer (New York) en 2018, ou encore au National Museum of Fine Art de Buenos Aires (Argentine) en 2019. Après ses biscuits de porcelaine blancs qui avaient fait sensation à la Foire Internationale de l'Art Contemporain en 2018, Julio Le Parc retourne à la couleur avec une seconde série. Un vase Pierre Charpin multicolore revisite sa série « Alchimies », tandis qu'un mobile de 121 fines plaquettes de porcelaine s'habille aux couleurs de la Manufacture, bleu de Sèvres et or 24 carats. Suite à ses deux résidences, Julio Le Parc expérimente la porcelaine de manière créative. Fruits de la rencontre entre un savoir-faire artisanal et un langage artistique illusionniste, les pièces produites révèlent les stries hypnotiques et les lignes sinueuses chères à l'artiste. De l'art à la céramique, Julio Le Parc nous surprend une fois de plus. Pour en savoir plus, visitez le site de la Manufacture de Sèvres – Cité de la céramique Photographies : Rebecca Fanuele / DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 211 jours

Présence humaine – Memories of a silent world, Brodbeck & de Barbuat

Un monde pour plusieurs planètes – Memories of a silent world Paris, New-York, Pékin, Rome. Cette exposition photographique consacrée à Brodbeck & de Barbuat est une représentation de plein air d’une vision intérieure et silencieuse. En collaboration avec la Galerie […] L’article Présence humaine – Memories of a silent world, Brodbeck & de Barbuat est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 224 jours

Studio KO : Beau regard à Saint-Germain-des-Prés

Fusion de l'iconique cinéma Art et Essai Etoile Saint-Germain et du bistrot parisien historique mitoyen le Petit Zinc, Beau Regard est le nouveau lieu culturel et gastronomique du 6ème arrondissement. Installé rue Guillaume-Apollinaire, ce complexe chic et atypique réalisé par le Studio KO réunit bar à cocktails, cinéma et restaurant. De quoi ravir les bons vivants amoureux du septième art. Formé par le binôme français Olivier Marty et Karl Fournier, le Studio KO – à qui l'on doit notamment le musée Yves Saint Laurent de Marrakech (Maroc) – diffuse un style spectaculaire sur tous les continents. Implanté à Paris et à Marrakech, ce binôme discret multiplie les projets prestigieux comme l'hôtel Chiltern Firehouse de Londres, la boutique Balmain de New York ou encore le concept Beau Regard à Paris. Mêlant inspiration Art déco et inspiration seventies, le restaurant dégage une atmosphère aussi festive que feutrée. Digne d'un décor de film, l'intérieur invite à la confidence et au divertissement. Les murs et le bar se parent de nattes de bois enveloppantes, tandis que la moquette signée Pierre Frey déploie des motifs végétaux colorés. Le mobilier Thonet allié à des assises en cuir brillant confère à la brasserie son identité purement parisienne. Le chef étoilé Mathieu Pacaud – pour qui « la cuisine est un art total » – signe une carte aussi alléchante qu'audacieuse. A l'image du lieu, le menu revisite subtilement les classiques de la cuisine française, des asperges blanches accompagnées de mousseline maltaise et orange au bar en croûte de sel à l'huile d'agrumes. Au bar, les cocktails continue d'enivrer nos papilles. Cet hiver, le lieu se dotera aussi d'un club très Rive Gauche. Côté cinéma, la programmation pointilleuse séduit les germanopratins les plus cinéphiles. Films d'auteurs et films indépendants sont projetés tous les jours. Quand la gastronomie rencontre le septième art ! Pour en savoir plus, visitez le site de Studio KO Photographies : Yann Deret
Il y a 5 ans et 225 jours

Événement : Giuseppe Penone au Palais d’Iéna

Dans le cadre de la Foire Internationale d'Art Contemporain, Giuseppe Penone magnifie le Palais d'Iéna (16ème arrondissement) avec des oeuvres d'Arte Povera aussi poétiques qu'énigmatiques. L'artiste italien emblématique y expose en effet une installation monumentale végétale, ainsi que deux sculptures inédites. Une ode à la nature qui rend hommage au chef-d'œuvre architectural d'Auguste Perret. L'installation Matrice di linfa [Matrice de sève] résulte d'un long processus de création. En effet, pour donner vie à son oeuvre, Giuseppe Penone creuse dans le bois d'un conifère centenaire des Alpes françaises jusqu'à extraire de son tronc la matière équivalente à quatre-vingt années de croissance. La faille centrale des deux entités de l'installation est remplie de résine végétale rouge agrémentée d'éléments en terre cuite. L'ensemble surélevé repose sur les branches de l'arbre et un immense tapis de cuir. L'installation, conçue à partir de matière organique et d'empreintes du corps de l'artiste, recrée alors des liens entre l'homme et la nature. Giuseppe Penone installe son œuvre au centre de l'immense salle hypostyle du Palais d'Iéna. De part et d'autre des colonnes élancées, la sculpture monumentale s'impose aux côtés de deux sculptures anthropomorphes de la série « Pensieri di foglie ». Inscrites dans ce cadre architectural classique, les créations de Penone renouent avec un certain héritage de l'histoire de l'art. Visible jusqu'au 24 octobre 2019, l'installation répond ainsi aux proportions et aux textures du bâtiment d'Auguste Perret. L'organicité des sculptures fait en effet écho à celle anthropomorphique de l'édifice. Les tonalités, ainsi que les matières utilisées, dialoguent subtilement avec les bétons de marbre rose et de porphyre vert, les moulures, les motifs végétaux, les colonnes et la logique d'une réalisation dans laquelle « le béton se suffit à lui-même » comme l'assurait Auguste Perret. Une installation in situ fascinante qui nous pousse à réfléchir sur notre rapport à l'environnement, architecturel et naturel. Pour en savoir plus, visitez le site du Palais d'Iéna, Conseil économique, social et environnemental Photographies : Rebecca Fanuele © Palais d'Iéna, architecte Auguste Perret, UFSE, SAIF /Courtesy Archivio Penone et Marian Goodman Gallery, New York, Paris, London
Il y a 5 ans et 231 jours

L'Empire State Building rouvre son observatoire avec une vue à 360°

L'Empire State Building à New York a rouvert son observatoire du 102ème étage après près de 10 mois de travaux, qui permettent d'offrir désormais une vue à 360° depuis la flèche du gratte-ciel le plus célèbre au monde.
Il y a 5 ans et 236 jours

Si à 50 ans on n'a pas construit de Rolex headquarters c'est qu'on a raté sa vie d'architecte

Après l’Allemagne avec la James Simon Gallerie de Berlin, c’est maintenant aux États-Unis de plébisciter David Chipperfield. Le britannique vient d’être désigné pour la réalisation du nouveau siège social de Rolex sur la 5ème avenue de New York. Une collaboration entre la compagnie suisse et l’architecte initié en 2016 lorsque celle-ci fait appel à lui pour son programme de mentorat artistique. Sir David Chipperfield succède à l’architecte japonaise Kazuyo Sejima, qui a...
Il y a 5 ans et 242 jours

Événement : PAD London 2019

Le PAD London revient en 2019 pour sa treizième édition. Après le London Design Festival et la London Design Fair en septembre, ce salon est le troisième rendez-vous design de la rentée à Londres. Au programme : une très belle sélection d'antiquités, d'objets d'exception, d'œuvres d'art, de pièces design modernes et contemporaines. Du 30 septembre au 06 octobre, le Pavillon des Arts et du Design de Londres se tiendra au Berkely Square dans le quartier chic de Mayfair. Plus de soixante-huit exposants, dont les illustres galeries de design Fumi, Kreo ou Nilufar, représenteront quatorze pays et dévoileront leurs plus belles pièces afin de captiver un public de visiteurs curieux et de collectionneurs avertis. Cette année, le PAD London rend hommage à l'authenticité, au savoir-faire et à la créativité. Le pavillon donne carte blanche studio new-yorkais Todd Merrill. Ce dernier crée pour l'occasion un décor immersif composé notamment de pièces signées Marc Fish, d'un coffret en métal texturé de Jean-Luc Le Mounier et d'une composition conçue par le jeune designer Brecht Wright Gander.Pour sa troisième participation au PAD, la galerie parisienne Mouvements Modernes propose de son côté un bureau de collectionneur aux murs tapissés du papier peint de François Mascarello. Le mobilier fantasque Rodéo du duo Garouste et Bonetti côtoie les pièces les plus remarquables de sa collection, des œuvres de l'artiste Daniela Busarello au travail sculptural de Jeremy Maxwell Wintrebert. La 88 Gallery présente quant à elle des pièces design incontournables comme un fauteuil de Joseph André Motte édité par Artifort.La jeune galerie parisienne Wa Design, qui représente des créateurs japonais et français de l'épure, réunit arts nippons, modernisme occidental et création contemporaine. Parmi les œuvres notoires figurent les productions du britannique Harry Morgan, mention spéciale 2019 du prestigieux Loewe Craft Prize, ainsi que le célèbre fauteuil en bambou d'Ubunji Kidokoro. Un événement incontournable ! Pour en savoir plus, visitez le site du PAD London Photographies : 1) Courtesy of Side Gallery2) Jean Luc Le Mounier, Courtesy of Todd Merrill3) Courtesy of Todd Merrill4) Courtesy of WA Design5) Garoute & Bonetti, Cabinet de Sèvres, 1989, Courtesy of Mouvements Modernes6) Ubunji Kidokoro Chair, Courtesy of WA Design7) Light Object, Ane Lykke, Courtesy of Maria Wettergen
Il y a 5 ans et 246 jours

SABO Project : Sacha

Faire face à un nouveau venu dans la famille sans déménager ? Un dilemme auquel bon nombre de parents sont confrontés, y compris ces habitants du 5ème arrondissement de la capitale. Installé dans un duplex de la Rive Gauche, ce couple a pu compter sur l'agence new-yorkaise et parisienne SABO Project qui transforme un appartement daté en un foyer contemporain et fonctionnel à l'arrivée de bébé. Première étape : supprimer les agencements et le mobilier existant, trop vieillot et peu adapté au quotidien de cette future famille. Il s'agissait ensuite de réorganiser les espaces afin d'exploiter au mieux les capacités de chacun d'entre eux. Ainsi, la grande pièce de vie ouverte se trouve désormais au premier niveau, dans un langage très épuré. Murs blancs et plafond en béton et plancher en bois encadrent du mobilier sur mesure en contreplaqué, intégrés au mur. Les différentes utilisations de ce matériau permettent de créer une unité dans tout l'appartement. Seules touches de couleur, les chaises vertes de la salle à manger et une suspension lumineuse rouge, bleu et jaune, égaillent l'ensemble. Petit plus, de nombreuses alcôves accueillent le chat dans toutes les pièces de la maison. Menant aux espaces de nuit, un escalier cylindrique cerné de fines lattes – toujours en contreplaqué – constitue le cœur du logement. Au sous-sol, les chambres réinterprètent les mêmes codes qu'à l'étage en intégrant notamment une cloison pour cheville en guise de tête de lit de la chambre principale. Simple, mais terriblement efficace ! Pour en savoir plus, visite le site de SABO Project Photographies : SABO Project
Il y a 5 ans et 252 jours

Travaux herculéens à New York pour résister à la montée des eaux

Murets de sable à Manhattan et Brooklyn, dunes surélevées sur les plages les plus exposées, vastes chantiers à l'étude: New York se veut un modèle d'anticipation face à la montée des eaux, mais les travaux avancent lentement et la facture s'annonce astronomique.
Il y a 5 ans et 256 jours

Le budget consacré au métro de New York plus que doublé

La régie des transports publics de New York, la MTA, a annoncé lundi qu'elle prévoyait de consacrer 37,3 milliards de dollars au métro de la ville sur cinq ans, soit plus du double du précédent budget quinquennal.
Il y a 5 ans et 258 jours

Près de 35 milliards d'euros consacrés au métro de New-York

INVESTISSEMENT. La régie des transports publics de New-York a donné, ce lundi 16 septembre 2019, une première idée de son futur budget quinquennal consacré au métro de la ville. Au total, la Metropolitan Transportation Authority (MTA) a prévu d'investir 37,3 milliards de dollars, soit 33,8 milliards d'euros.
Il y a 5 ans et 259 jours

31e Édition du praemium Imperiale: les lauréats 2019

Pour sa 31ème édition, l'agence Tod Williams Billie Tsien a reçu le prix Praemium Impériale. Cette récompense qui se veut l’équivalent du prix Nobel pour les arts, est remise chaque année par la Japan Art Association. En plus de l’architecture, le prix met en lumière le domaine de la sculpture, de la peinture, de la musique ainsi que celui du théâtre. Le couple d’architectes fonde son cabinet en 1986 à New York. C’est en 1995, avec la réalisation du Neurosciences Institute...
Il y a 5 ans et 266 jours

Face aux rats, New York tente le bain d'alcool

New York a dévoilé sa dernière arme pour lutter contre les rats qui hantent les couloirs de son métro et fouillent les amoncellements de sacs poubelles - un piège à base d'alcool.
Il y a 5 ans et 278 jours

Événement : Calder Stories

Alexander Calder est célébré dans une exposition monographique d'ampleur organisée par le Centro Botín de Santander (Espagne) en étroite collaboration avec la Fondation Calder (New York). Dans le lumineux bâtiment signé Renzo Piano se déploie une scénographie originale également imaginée par l'architecte italien, révélant la face cachée de ce génie de la peinture et de la sculpture moderne américaine. Inauguré en juin 2017, le Centro Botín est un jeune centre d'art installé dans un édifice contemporain de 8.739 mètres carrés. Le bâtiment s'articule en deux volumes reliés et posés sur des piliers et des colonnes. Ainsi surélevée, l'institution domine la baie et permet aux visiteurs d'apprécier un magnifique panorama. Baignés de lumière naturelle, les espaces d'exposition mettent en valeur les différents accrochages. L'exposition temporaire « Calder Stories », dont le commissariat a été confié au critique d'art zurichois Hans Ulrich Obrist, nous invite à découvrir jusqu'au 3 novembre les secrets de l'œuvre de Calder. A cette occasion, le musée espagnol a réuni près de 80 œuvres tirés des fonds de grandes collections internationales et de la Fondation. S'il est d'abord connu pour ses sculptures suspendues, les « mobiles », et ses installations monumentales, les « stabiles », Calder a aussi travaillé à des projets plus confidentiels, qui n'ont pas toujours été menés à terme. « Depuis 1990, je collecte des informations sur un type inhabituel d'art, les projets non réalisés. Ces voies qui n'ont pas été empruntées constituent un réservoir d'idées artistiques : des projets relégués aux oubliettes, directement ou indirectement censurés, incompris, rejetés par les autorités, perdus ou non réalisables. », explique le commissaire. Des projets inaboutis, des propositions avortées pour des commandes publiques, des créations chorégraphiques et scéniques non-réalisées, des maquettes, des croquis, sont autant d'objets inédits présentés dans cet accrochage passionnant. Avec ce parti pris original, Hans Ulrich Obrist met l'accent sur les coulisses d'une œuvre d'envergure et fait de « Calder Stories » une véritable exposition-événement. A ne pas manquer ! Photographies : 2019 Calder Foundation, New York / VEGAP, Santander Pour en savoir plus, visitez le site du Centro Botín
Il y a 5 ans et 279 jours

Vente chez Christie's des œuvres d'art de l'architecte Ieoh Ming Pei

Christie's va organiser au cours des prochains mois la vente à New York, Los Angeles, Hong Kong et Paris de la prestigieuse collection d’œuvres d'art de l'architecte Ieoh Ming Pei et de sa femme Eileen Loo, a annoncé mardi la maison de ventes américaine.
Il y a 5 ans et 285 jours

Studio Parisien : Grand Café d’Athènes

Nouvelle adresse de Filakia, enseigne grecque située dans les 2ème et 5ème arrondissements, le Grand Café d'Athènes est une véritable invitation au voyage. Troquet aux murs olive et à la vaisselle typique dépareillée, ce nouveau temple de la gastronomie méditerranéenne est signé du Studio Parisien, à qui l'on doit également le restaurant Yoko (2ème arrondissement). Installé au milieu des enseignes turques, italiennes ou new-yorkaises de la rue du Faubourg Saint-Denis (10ème arrondissement), le Grand Café d'Athènes nous offre un peu de chaleur et d'authenticité hellénique. Dans un décor imaginé par le Studio Parisien, mezzés et autres salades grecques sont présentés aux gourmets dans une vaisselle issue de l'artisanat local. Une visite au sud de l'Europe qui prolonge encore un peu les vacances. Attiré par une terrasse melant chaises en rotin et banquette couvertes de coussins ocre, le client en manque de soleil pénètre dans un lieu aux murs patinés gris et olive partiellement recouverts de zelliges dans lequel chaque détail compte.Les étagères en bois blanc accueillent ainsi des pièces de céramiques des Pouilles (Italie) dans lesquels fleurissent des plantes séchées tandis que sur les tables en marbre blanc, entourées de chaises de bistrot en bois vintages, reçoivent des plats aussi colorés que leurs assiettes, parmi lesquelles la collection Sharing de Jars se détache. Des sofas deux places bruns aux détails en laiton élégants assurent convivialité et confort aux gourmands quand un grand comptoir vert céladon permet de patienter un Athenian Sunset à la main. Un lieu au sein duquel on entendrait presque chanter les cigales. Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Parisien Photographies : Sophia van den Hoek
Il y a 5 ans et 315 jours

L'architecte César Pelli, concepteur des Tours Petronas de Kuala Lumpur, est décédé

L'architecte argentin César Pelli, à qui l'on doit notamment les emblématiques Tours Petronas de Kuala Lumpur ou le One World Financial Center de New York, est décédé vendredi à l'âge de 92 ans.
Il y a 5 ans et 322 jours

“Sans transition” : Regards photographiques à la Maison de l’architecture de Paris

Imaginée par l’architecte Marc Sirvin, et l’historienne et médiatrice au musée d’Histoire urbaine et sociale de Suresnes Noëmie Maurin-Gaisne, l’évènement met en regard le récit historique de 5 œuvres architecturales avec un point de vue contemporain sur leur actualité. Dans sa mezzanine, la Maison de l’architecture de Paris accueille l’exposition “Sans Transition” jusqu’au 20 juillet prochain. Cette exposition propose un regard photographique sur le patrimoine architectural moderne du XXesiècle en Ile-de-France. Sont présentées 5 œuvres : l’école de plein air de Suresnes, la Maison du peuple de Clichy, la Cité-jardin de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry, les tours Nuages à Nanterre et l’Ecole d’architecture à Nanterre aussi. Autant de constructions, qui ont accueilli des habitants, des écoliers, des étudiants… qui y ont vécu et grandi. Touchés par diverses problématiques techniques, ces bâtiments font aujourd’hui l’objet de projets de rénovation, de déconstruction, de changements d’usage… En effet, ces réalisations sont remises en question, soit parce qu’elles sont trop onéreuses à rénover, soit parce qu’elles font l’objet de projets immobiliers pour plus de logements, ou soit parce qu’elles sont délaissées dans leur usage initial.  Une soirée-débat Table ronde dans la Chapelle du Couvent des Récollets avec de gauche à droite : Bernard Toulier, architecte des Bâtiments de France, membre de l’association Docomomo France. Jean-Louis Cohen, architecte et historien de l’architecture. Membre du Collège de France et professeur aux Beaux-Arts de New York. Jean-Pierre Respaut, adjoint au maire de Suresnes. Jean-Michel Daquin, architecte et ancien président de l’Ordre des architectes Ile-de-France représentant l’actuelle présidente. Francis Soler, architecte qui a notamment travaillé sur la réhabilitation du ministère de la Culture. Jacques Moulin, architecte des Monuments historiques, qui travaille avec Rudy Ricciotti sur le projet de tour sur la Maison du Peuple à Clichy-la-Grenne. On retrouve les photos d’artistes reconnus : Thierry Buignet, Jean-Louis Garnell, Julien Lanoo, Sandrine Marc, Alexandre Sirvin, Patrick Tourneboeuf, Cyrille Weiner et Cyril Zannettacci. Imaginée par l’architecte Marc Sirvin, et l’historienne et médiatrice au musée d’Histoire urbaine et sociale de Suresnes Noëmie Maurin-Gaisne, l’évènement met en regard le récit historique de 5 œuvres architecturales avec un point de vue contemporain sur leur actualité. Le design grahique et la scénographie ont été réalisés par Jean-Baptiste Berthezène et Félix Demargne. En parallèle, le jeudi 20 juin dernier, s’est tenue une soirée-débat organisée pour réfléchir collectivement aux devenirs possibles de ce patrimoine moderne. Une réflexion menée avec la participation de nombreux invités : Jean-Louis Cohen, architecte et historien de l’architecture moderne, Jean-Michel Daquin, architecte et conseiller ordinal de l’Ordre des architectes d’Ile-de-France, Jacques Moulin, architecte en chef des Monuments historiques, Jean-Pierre Respaut, adjoint au maire de Suresnes, Francis Soler, architecte ainsi que Bernard Toulier, archéologue et historien de l’architecture. Enfin, tout au long de cette exposition d’architecture, de multiples débats, intervenants, ballades et ateliers seront proposés aux visiteurs. L’article “Sans transition” : Regards photographiques à la Maison de l’architecture de Paris est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 325 jours

Comment résoudre la crise du logement dans les grandes villes ?

Les difficultés à trouver un logement abordable, qui poussent plusieurs métropoles comme Paris ou New York à prendre des mesures comme l'encadrement des loyers, viennent plutôt d'une vision trop contraignante de l'urbanisme et de transports inadaptés, estime l'urbaniste Alain Bertaud.
Il y a 5 ans et 329 jours

Des œuvres de l'architecte Frank Lloyd Wright entrent au patrimoine mondial de l'Unesco

Le musée Guggenheim à New York et sept autres édifices de l'Américain Frank Lloyd Wright, symboles de son "architecture organique", ont été inscrits dimanche au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco qui a salué leur "fort impact sur le développement de l'architecture moderne en Europe".
Il y a 5 ans et 333 jours

Erwin Wurm : Architectures décalées

Plasticien autrichien à l'œuvre protéiforme, Erwin Wurm est mis à l'honneur à Marseille (13) dans une grande rétrospective organisée par le musée d'art contemporain de la ville et présentée dans trois lieux : au Musée Cantini, dans la Chapelle du Centre de la Vieille Charité et au Musée des Beaux-Arts. A l'occasion de cette exposition événement, retour sur son approche personnelle de l'architecture. Erwin Wurm (1954) est une figure majeure de la scène artistique contemporaine. Il explore diverses formes artistiques, de la performance à la sculpture en passant par la vidéo et l'architecture. Après des études d'histoire de l'art, de langues, de littérature et d'art appliqué, Erwin Wurm commence à développer un langage sculptural singulier influencé par l'art conceptuel et l'art minimal. En effet, à la fin des années 1990, il crée ses premières One Minute Sculptures, œuvres éphémères étonnantes à mi-chemin entre sculpture et performance, dans lesquelles le spectateur est invité à faire corps avec des objets prosaïques du quotidien en devenant œuvre. Ces productions marquent le point de départ d'une carrière artistique prospère. A Marseille, du 17 mai au 15 septembre 2019, l'exposition se déploie sur trois sites et expose ainsi avec brio la pluralité de l'œuvre de cet artiste inclassable. Le musée Cantini donne à voir la diversité de ces approches plastiques et de nombreuses vidéos telles que 59 Positions (1992) et Tell (2007-2008), tandis que le musée des Beaux-Arts propose aux visiteurs de faire vivre l'expérience esthétique des One Minute Sculptures. Enfin, la chapelle du Centre de la Vieille Charité est consacrée à sa célèbre Narrow House, une maison allongée inhabitable à la largeur très réduite (1,30 mètres) et à la hauteur excessive (7 mètres). L'installation est doublement surprenante. D'une part, le choix du lieu permet de faire dialoguer patrimoine et art contemporain, rapprochant l'unité stylistique de la Vieille Charité (1640) édifiée en pierre rose et blanche avec l'architecture contemporaine absurde d'Erwin Wurm. D'autre part, elle bouleverse les formes architecturales conventionnelles. En déformant ainsi la maison parentale surannée de son enfance, il enferme le spectateur dans un espace confiné angoissant, mais signifiant. Il le déroute et l'amène alors à se questionner sur le monde et les paysages urbains qui l'entourent. D'autres œuvres du créateur témoignent de son approche plurielle de l'architecture. Il pastiche par exemple les réalisations majeures du siècle dernier. En effet, dans ses maquettes architecturales dégoulinantes, Erwin Wurm détourne un certaine héritage de l'histoire de l'architecture en reproduisant des édifices mondialement connus tels que le musée Guggenheim de Frank Lloyd Wright et le Seagram Building de Mies van der Rohe, tous deux à New York. Les proportions sont déformées, les façades se liquéfient, les structures s'affaissent. Erwin Wurm rend hommage au patrimoine architectural par la dérision et le détournement afin de poser un regard critique à la fois sur l'art et la société contemporaine. Par le recours à l'humour et la convocation du quotidien, il s'adresse ainsi à tous et propose une approche réflexive de l'expérience esthétique. Photographies: Narrow House Photo Mischa Nawrata courtesie West Collection / Mies van der Rohe Melting Photo Vincent Everarts Pour en savoir plus, visitez le site d'Erwin Wurm
Il y a 5 ans et 334 jours

Livres pour l’été : La sélection de la rédaction

Cinq promenades avec Renzo Piano Marianne Bourgeois, l’auteure de “Cinq promenades avec Renzo Piano”, nous entraîne avec poésie et sensibilité à Gênes (en Italie), ville natale de Renzo Piano, dont il a réaménagé le port. Puis, à Paris, en 1974, quand le Centre Beaubourg provoqua scandale ou admiration. Et à Bâle (en Suisse), dans la si belle fondation Beyeler. Ensuite, à Osaka (au Japon) à l’aéroport posé sur la mer. Enfin, à New York, au vertigineux New York Times Building, à la Morgan Library ou au Whitney Museum. Au travers de ces promenades, Marianne Bourgeois nous livre un portrait sensible de Renzo Piano et une profonde méditation sur l’architecture. “Cinq promenades avec Renzo Piano”,Marianne Bourgeois, éditions Arléa, 8 €, www.arlea.fr Rudy Ricciotti : L’exil de la beauté Rudy Ricciotti Après “L’architecture est un sport de combat”, c’est un autre combat que mène Rudy Ricciotti contre la “beauté pasteurisée”. Fidèle à sa réputation pamphlétaire, l’architecte livre dans l’entretien “L’exil de la beauté” une dénonciation de la culture officielle de la beauté. « Doit-on comprendre que la beauté est finalement une escroquerie ? » Vous le saurez en lisant… Un dialogue où l’on croise Albert Spagiarri et Picasso, Jacques Tati et les Gilets jaunes, ou encore Michel Houellebecq et la série “Game of Throne”… “L’exil de la beauté”,Rudy Ricciotti, conversation avec David d’Equainville, éditions Textuel, 14,90 €, www.editionstextuel.com Paul Chemetov : Etre architecte Paul Chemetov Être architecte, c’est avoir le souci de construire et de transmettre. Au travers des conversations avec Frédéric Lenne dans “Paul Chemetov, être architecte”, Paul Chemetov aborde son rapport au temps et à la postérité, ses engagements, sa vision de l’évolution de la commande en architecture. Ainsi que son intérêt pour la technique, le détournement et le réemploi des matériaux, comme des bâtiments. Conçu comme une conversation à voix nue, ce livre dit en quoi et pour quoi Paul Chemetov est, avant tout, architecte. « Je suis architecte. Tout le reste est important, mais architecte l’est plus que tout, et même architecte englobe tout ce qui ne semble pas relever directement de l’architecture. »  “Paul Chemetov, être architecte”,Frédéric Lenne, éditions Arléa, 14€, www.arlea.fr Robert Moses : Le Maître caché de New York Robert Moses Dans la bande dessinée “Robert Moses – Le Maître caché de New York”, on redécouvre qu’à New York. Il est presque impossible de marcher, de rouler, de nager, de pratiquer un sport, de s’asseoir ou même de dormir, sans rencontrer une œuvre architecturale d’un certain Robert Moses. Ce dernier est le véritable équivalent new-yorkais du baron Haussmann. De 1930 à 1970, cet architecte va littéralement transformer le visage de la Grande Pomme, en construisant quelques-unes de ses structures les plus célèbres comme le pont de Verrazano. Grand urbaniste, il créera aussi de nombreuses aires de jeux, des piscines ou des écoles. Et bâtira 150 000 logements, remplaçant ainsi ceux qu’il avait fait détruire pour dégager de soi-disant taudis et faire passer ses routes… “Robert Moses – Le Maître caché de New York”,Pierre Christin et Olivier Balez, éditions Glénat, 22 €, www.glenat.com L’article Livres pour l’été : La sélection de la rédaction est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 335 jours

Livres – Promenades avec R. Piano, R. Carta et E. de Portzamparc

De Gênes à Osaka à Paris, pour Renzo Piano, de Nice à Marseille à Paris pour Roland Carta, du Brésil au Maroc à Paris pour Elizabeth de Portzamparc… Et New-York pour tous. Promenades. 5 promenades avec Renzo Piano, de Marianne […] L’article Livres – Promenades avec R. Piano, R. Carta et E. de Portzamparc est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 347 jours

Paris, New York, Barcelone... Comment les grandes métropoles combattent la flambée des loyers

Comme Berlin, qui annonce mardi des mesures visant à geler les loyers pendant cinq ans, d'autres grandes métropoles s'efforcent de contenir la flambée des loyers, phénomène généralisé dans les centres urbains. Tour d'horizon des principaux exemples par les bureaux de l'AFP.
Il y a 5 ans et 350 jours

Événement : Pli Public Worshop

Nous vous l'avions annoncé il y a quelques mois, la revue Pli lance le Pli Public Workshop, un concours visant à valoriser la nouvelle génération d'architectes et de designers. Proposant un programme d'aide à la création destiné à la recherche et à la production d'un projet, le PPW s'est appuyé sur un jury d'experts pour sélectionner 11 jeunes créateurs dont les travaux seront exposés au Pavillon de l'Arsenal à l'automne prochain. And the winners are... Si les nombreuses candidatures reçues par les équipes du PPW témoignent du flux d'idées que représente la jeune génération de créateurs, onze d'entres elles ont su se démarquer par une approche unique de l'architecture et/ou du design et séduire un jury composé de Matali Crasset (designeuse), Juliette Armanet (auteure-interprète), Christopher Dessus (directeur de Pli / scénographe, Atelier PAF), Alexandre Labasse (directeur du Pavillon de l'Arsenal), Eva Maloisel (architecte, Peaks), Mathieu Bassé (designer / studio MTX), Didier Fiuza Faustino (artiste et architecte / Mésarchitecture), de Fanette Mellier (graphiste), Isabelle Moisy Cobti (co-fondatrice Bildung) et de Benjamin Lafore et Sébastien Martinez Barat (architectes / Martinez-Barat Lafore Architectes). Rencontrez les dix lauréats qui bénéficieront d'une phase de recherche et d'accompagnement, d'une de production du projet et d'une place de choix lors de l'exposition collective de restitution qui aura lieu au Pavillon de l'Arsenal à la rentrée. . Halah Al Juhaishi – ru - iinhiar Diplômée d'un Mastère de Design Global recherche et innovation, Halah Al Juhaishi est une designer d'espace basée à Paris. Entre art, architecture et design, elle travaille sur des projets intégrant une dimension spatiale de façon à immerger le spectateur et produit des installations qui agissent comme un point de rencontre entre l'espace et l'usager. . Pauline Bailay & Hugo Poitier – x, y, z Variations autour de la grille Le duo, rencontré sur les bancs de l'école, est diplômé de l'école Boulle et de l'ENSCI-Les ateliers. Pauline Bailay, designer textile et Hugo Poirier, designer produit, conjuguent leurs talents et conçoivent des projets à la croisée de leurs disciplines respectives. . Antoine Behaghel & Alexis Foiny – Tubulure Toujours étudiants, Alexis Foiny est en 4ème année à l'ENSAD en Objet et actuellement en stage dans le studio Constance Guisset tandis qu'Antoine Behagel est diplômé de Boulle et de Duperré et est actuellement en 1ère année à l'ENSAD. De très jeunes designers qui ont pourtant déjà une expérience de la formule workshop puisqu'Antoine a déjà participé à un appel à projet lancé par le festival We Love Green. . Laure Berthet, Axel Mert, & Julienne Richard (studio satël) — Léonor Fondé en 2016 par Axel Mert et Laure Berthet, le studio satël associe design produit et design graphique pour répondre à des réflexions d'ordre sociétales, spatiales ou pédagogiques. Avec une véritable volonté de rendre le design accessible, le studio s'oriente avec légèreté vers des choix esthétiques singuliers afin de s'éloigner des normes actuelles. . Rebecca Chipkin & Jack Swanson — Fixation Jeunes talents certes, mais avec un sacré palmarès ! Alors que Jack a étudié l'architecture à la RCA, il figure dans le répertoire des diplômés du Wallpaper Magazine de cette année tandis que Rebecca, artiste et conservatrice basée à New York, a cofondé la Proletarian Printing Press. . Lionel Dinis-Salazar & Jonathan Omar (Döppel Studio) — FATA MORGANA Avec le dessin comme terrain d'action, Lionel Dinis-Salazar et Jonathan Omar fondent le Döppel Studio qui confronte idées fortes et croquis dans l'aboutissement d'un projet authentique. . Maud Lévy & Antoine Vercoutère (MLAV.LAND) — La Mesure et le Tas, fiction et réalité Composé de Maud Lévy, architecte diplômée d'état, architecte d'intérieur et designer, et d'Antoine Vercoutère, architecte diplômé d'état également, le MLAV.LAND (soit Micro-Laboratoire pour l'Architecture et la Ville), un terrain d'exploration, de recherches, d'investigations et de production concernant l'architecture. . Giaime Meloni & Parasite 2.0 — Manufatto Parasite 2.0 est un studio fondé par Stefano Colombo, Eugenio Consentino et Luca Marullo au sein duquel ils étudient le statut de l'habitat humain agissant au sein d'une hybridation de l'architecture, de l'art et du design. Giaime Meloni, quant à lui, agit également pour la recherche en architecture, en parallèle de sa carrière de photographie. Un amour pour l'image donc qui prend ici la position de document neutre de la réalité, mis en discussion via une narration arbitraire. . Alexandre Nesi, Nicolas Sanae (Maison N) & Cécile Gayraud— 35452 Le trio d'architectes associe art, textile et urbanisme dans une pratique hybride à la forme artistique et esthétique. Entre agence d'architecture et maison de luxe, leurs savoir-faire multiples et complémentaires se rencontrent harmonieusement. . Bertrand Rougier & François Sabourin — Verdures Bertrand Rougier et François Sabourin, tous deux architectes, ont pour autre point commun d'être fascinés par la nature et la relation qu'entretiennent les hommes avec elles dans les travaux architecturaux. Leur projet, explicitement intitulé « Verudres » s'attarde justement sur ce point en mettant en relation la chasse et l'environnement bâti. . Erwin Souveton – SOON Erwin Souveton est un architecte diplômé d'état ayant quitté les collines d'Auvergne pour l'effervescence parisienne, réalisant des projets conceptuels et atypiques. . Pour en savoir plus, visitez le site de PPW Photographie : bonjourgarçon
Il y a 5 ans et 351 jours

New York tente d'endiguer la crise du logement

LÉGISLATIF. Pour tenter de lutter contre la crise du logement, l'Etat de New York a adopté le 14 juin 2019 une loi en ce sens, censée faire revenir de l'habitat abordable et freiner le phénomène de gentrification.
Il y a 5 ans et 356 jours

La collection de dallages et accessoires en Pierre reconstituée New York Bradstone évolue

Les terrasses, patios et pourtours de piscines ou de bassins déclinent autant de formes et de styles que les espaces qu'ils occupent. L'harmonisation du lieu avec le décor imaginé par son créateur passe par le choix d'un matériau alliant esthétique et qualités techniques.
Il y a 5 ans et 358 jours

Escalator iridescent

La Cinquième Avenue à New York est aujourd’hui en sérieuse perte de vitesse. Les loyers hors de prix et le manque d’attractivité de cet ancien eldorado ont eu raison d’un certain nombre de grandes enseignes, qui ferment les unes après les autres. (...)$##$ Pour s’offrir un coup de jeune, Saks a décidé de restructurer son rez-de-chaussée pour tripler la surface de vente des sacs. Installé depuis 1924 au 611 de l’avenue, ce temple du luxe en pleine restructuration a demandé à OMA...
Il y a 5 ans et 363 jours

James Casebere : Maquettes architecturales

« Le Saviez Vous », les plans larges du Grand Budapest Hotel de Wes Anderson (2014) présentent en réalité des miniatures de 3 mètres de haut ? Une prouesse dans l'univers de la maquette que l'architecte et artiste américain James Casebere n'a pas attendu de voir arriver pour, lui aussi, créer des univers (presque) habitables fantasques et colorés conjuguant modèles réduits et travail photographique. Basé à New York (USA), la pratique du plasticien James Casebere, aujourd'hui âgé de 66 ans, se situe au croisement de bien des disciplines, de l'architecture à la photographie en passant par la sculpture et l'histoire de l'art. Exerçant depuis déjà plus de 40 ans, l'artiste explore différents champs, créant de petits univers singuliers à chacun de ses cycles de création.Son travail figure d'ailleurs dans les plus grandes institutions internationales : le MoMA, le Guggenheim, le Whtiney Museum ou encore la Tate Gallery, toutes s'arrachent les réalisations intemporelles et étonnantes de James Casebere. Le dernier projet en date ? Une série qui rend hommage à l'architecture moderne et aux nuances éclatantes des travaux de l'architecte mexicain Luis Barrágan. Divers formats qui répondent tous au même point commun : la présence de l'eau sur laquelle les ouvrages miniatures colorés de Casebere semblent flotter, se reflétant dans l'onde avec grâce. On y retrouve également les lignes marquées et dramatiques et la géométrie si particulière qui caractérisent les ouvrages de Barrágan. « Mes premiers travaux posaient simplement un objet au centre de l'image. Mais, quelques temps après, j'ai décidé de supprimer l'objet dans l'espoir que le spectateur y prenne place, y trouve ses marques. En fin de compte, j'ai réalisé que ce qui importait était l'espace, la lumière, la couleur et la texture. » confie d'ailleurs l'artiste. C'est vrai que nous, on s'y voit bien dans ses petites maisons, entouré de la mer. Pour en savoir plus, visitez le site de James Casebere Photographies : James Casebere
Il y a 5 ans et 364 jours

New York veut donner l'exemple en réduisant la pollution de ses gratte-ciel

Comment rendre les gratte-ciel moins énergivores et moins polluants? La ville de New York, capitale historique des gratte-ciel, entend rester pionnière en les obligeant à réduire drastiquement leur consommation d'énergie.
Il y a 6 ans et 17 jours

Mort de Ieoh Ming Pei, architecte de la pyramide du Louvre, à 102 ans

L'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, concepteur de nombreux édifices marquants, de la pyramide du Louvre à la Banque de Chine à Hong Kong, est mort à 102 ans, a-t-on confirmé jeudi auprès du cabinet d'architectes new-yorkais de ses fils, Pei Partnership Architects.