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Résultats de recherche pour ossature bois

(680 résultats)
Il y a 4 ans et 43 jours

Opération Zéro Carbone à Chanteloup-en-Brie : une salle de bains sans seuil inédite

L’opération de logements « Zéro carbone » de Chanteloup-en-Brie défraie déjà la chronique grâce à une solution inédite de salle de bains sans seuil sur ossature bois.
Il y a 4 ans et 81 jours

Essai au feu concluant pour le béton de chanvre

Le Centre d’essai au feu du Cérib a soumis une façade en béton de chanvre à un incendie à travers le test Lepir 2. [©Cerib] Durant l’automne 2020, le Centre d’essais au feu du Cérib a conduit, le 16 octobre 2020, pour l’association “Construire en Chanvre” un test Lepir 2. Autrement dit, un essai de résistance au feu grandeur nature. Ceci, sur une paroi en béton de chanvre. Objectif : compléter les références déjà acquises pour ce matériau de construction en matière de comportement au feu. Les résultats sont désormais disponibles… Rappelons que le béton de chanvre est le mélange d’un liant minéral (chaux), d’un granulat végétal labellisé, obtenu après défibrage de la tige de chanvre, et d’eau. Une mise au point qui remonte à 1986, date à laquelle une première maison a été rénovée, en utilisant un béton de chanvre. « Ce test s’inscrit dans la continuité du programme d’essais au feu réalisés pour l’évolution des règles professionnelles. Avec le soutien financier du programme Pacte », précise Philippe Munoz, référent “Construire en Chanvre” pour ce programme. Le corps d’épreuve est une façade en béton de chanvre de 30 cm d’épaisseur, de 5,75 m de large et 6,55 m de haut (deux étages), avec une ossature bois noyée en son sein. Et une finition extérieure avec un enduit chaux-sable. Cet ensemble a été soumis à un feu très violent pendant 1 h. Une température de 1 100 °C après 36 mn d’incendie « Le but était de voir comment se comportait la façade, en termes de propagation des flammes. De vérifier que le feu ne se diffuse pas par la jonction entre la façade et le plancher entre les deux étages. Et de s’assurer que la température ne dépasse pas 180 °C. Sur la face supérieure de ce plancher », détaille, Christophe Tessier, directeur du Centre d’essais au feu du Cérib. L’analyse de l’ensemble des relevés de température issu des 125 thermocouples équipant la façade en béton de chanvre et ossature bois a permis de confirmer les appréciations qualitatives formulées lors de l’essai. L’élément soumis à essai est déclaré… « conforme à la réglementation applicable vis-à-vis de la non-propagation du feu par les façades pour une durée de 60 mn » (extrait de l’appréciation de laboratoire n° 026090). A l’instar de ce que laissait présager « la hauteur impressionnante des panaches de flammes », la sollicitation a bien été extrêmement sévère : la température dans la chambre de feu a dépassé 1 100 °C après 36 mn pour revenir à 900 °C en fin d’essai. Et les deux panaches de flammes atteignant 950 à 1 050 °C ont sollicité la maquette par l’extérieur. Le béton de chanvre, bon pour le service En réponse, l’enduit extérieur de 2 cm est resté adhérent au béton de chanvre.  Ce dernier a aussi joué son rôle d’écran de protection thermique de l’ossature bois noyée. En effet, à l’exception des linteaux et des doubles montants au niveau des ouvertures, aucun bois d’ossature n’a dépassé 100 °C pendant l’essai. Le dernier résultat attendu était le comportement de la jonction façade/plancher intermédiaire pour laquelle l’élévation de température admissible en face non exposée de plancher (face supérieure) mesurée à 50 mm en retrait de la façade est bornée à 180 °C. Résultat obtenu : 44 °C ! Soit le quart de la valeur limite. A cet instant, il y avait plus de 800 °C d’écart de température entre la face supérieure du plancher et la chambre de feu (26 cm plus bas)… La parution de l’Appréciation de laboratoire n° 026090 sera disponible sur la partie publique du site Internet de “Construire en Chanvre” (au même titre que le PV de classement EI 240). Une chose est certaine : le béton de chanvre est bon pour le service, pour une utilisation en façade.
Il y a 4 ans et 85 jours

CNDB : Le bois, révélateur d’intérieur

Le Comité National pour le Développement du Bois (CNDB) œuvre depuis plus de 30 ans pour promouvoir et accompagner l’usage du matériau bois en aménagement, construction et rénovation. Son premier thème pour l’année 2021 est l’usage du bois en aménagement d’intérieur. Mobiliers, sols, cuisines, salles de bain, panneaux décoratifs, claustras… le bois sublime chaque recoin de nos intérieurs. Personnalisable à l’infini, il confère une certaine aura à ces espaces de vie. Plénitude des sens, il est aussi agréable pour la vue que pour le toucher, mais sollicite aussi notre olfaction. Entrer dans un univers fait de bois est un appel au calme, une invitation au cocooning. Pas étonnant donc qu’il rencontre un grand succès tant auprès des particuliers que des entreprises.Matériau noble, durable, malléable, le bois fait son grand retour. Qu’il s’agisse d’une démarche éco-responsable ou d’une envie de pimper son intérieur, on ne peut plus s’en passer. Les architectes ne se lassent pas de travailler et de jouer avec ses textures. Autrefois apprécié pour sa robustesse, il est aujourd’hui un incontournable des écoconstructions et des intérieurs durables. Le bois est d’ailleurs très apprécié par les entreprises, qui envisagent leurs espaces de travail comme des lieux de vie et d’épanouissement. Par exemple, le siège Santé publique France, construit par Atelier du Pont, est entièrement habillé de bois. « Le bâtiment est intégralement conçu en bois que ce soit l’ossature, le plancher mais aussi les façades et l’aménagement intérieur. C’est un lieu de travail soucieux du bien-être des utilisateurs et très agréable à vivre. Nous avons utilisé des procédés de construction et des matériaux naturels, recyclables, sans solvant ni plastique », explique Anne-Cécile Comar, architecte et co-fondatrice d’Atelier du Pont, agence d’architectes créée en 1997.Too much, le tout bois ?Non, et bien au contraire ! Le bois peut se travailler de façon brute ou bien de façon plus délicate à travers des panneaux décoratifs, du mobilier ou encore des claustras. Les possibilités sont infinies ! « Il faut trouver une harmonie entre les différents types de bois mais on peut jouer avec les lasures, les différentes essences mais aussi du bois brut ou non. C’est ce que nous avons fait lors de la construction d’un hôtel auto-suffisant à Minorque. Le bois, travaillé par des artisans locaux, côtoie ainsi la pierre extraite in-situ ou dans des carrières Minorquines. Le bois est prédominant sans jamais être étouffant !», se réjouit d’ailleurs Anne-Cécile Comar.Pour en savoir plus, visitez le site et les réseaux sociaux du CNDB. Visuels : 1, 2 ) Siège de Santé publique France en lisière du bois de VincennesArchitecte et Architecte d’intérieur : Atelier du Pont (Anne-Cécile Comar & Philippe Croisier)Maître d’ouvrage : Santé publique France© Karel Balas, Takuji Shimmura 3) Hôtel autosuffisant et écologique à MinorqueArchitecte et Architecte d’intérieur : Atelier du Pont (Anne-Cécile Comar & Philippe Croisier)La rédaction
Il y a 4 ans et 88 jours

Sur l’Ile de Nantes, une Maison de l’innovation signée Baumschlager Eberle

La Maison de l’innovation réunira en 2022 sur l’Ile de Nantes près de 800 informaticiens et chercheurs du Groupe La Poste, actuellement répartis sur quatre sites différents de l’agglomération. Dessiné par l’agence d’architectes Baumschlager Eberle, ce futur bâtiment de 15 500 m² est conçu en ossature bois reposant sur une infrastructure béton. Un lieu d’innovation, […] L’article Sur l’Ile de Nantes, une Maison de l’innovation signée Baumschlager Eberle est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 89 jours

Comment éviter la déformation de la charpente?

Avec le temps, la toiture de notre demeure se dégrade. Elle peut se déformer, les tuiles finissent par ne plus s’aligner et des fissures apparaissent au niveau du plafond. Il s’agit là de signes apparents de la déformation de la charpente. Nombreuses sont les raisons qui expliquent ce phénomène. Mais dans une telle situation, l’intervention d’un professionnel est vivement recommandée. Grâce au diagnostic qu’il établit, il pourra déterminer la solution à adopter face à ce problème. Néanmoins, nous allons voir comment éviter la déformation de la charpente. Quelles sont les causes de la déformation de la charpente ? Les toitures des maisons disposent généralement d’une ossature en bois. Ce matériau est utilisé aussi bien pour la construction des charpentes traditionnelles que des charpentes industrielles ou fermettes. Bien que le bois soit traité au préalable, les intempéries, le temps ainsi que le poids des tuiles ont raison de lui. Outre ces éléments, il faut savoir que le bois est une matière vivante. En d’autres termes, il se gonfle et se rétracte en fonction du niveau d’humidité dans l’air. Comme les bois qui la composent sont constamment en mouvement, la charpente l’est donc également. Pourtant, la déformation de l’un de ses éléments vient déstabiliser l’ensemble de la toiture. Si vous faites face à une telle situation, nous vous préconisons de contacter rapidement un couvreur charpentier expérimenté comme https://www.couvreur-charpentier-64.fr/ . Quel type de déformation peut-on rencontrer sur les différentes sortes de charpentes ? La charpente traditionnelle se compose de gros bois dont l’assemblage ne nécessite aucun connecteur. Sa déformation est surtout due à la mauvaise qualité des bois. Elle a également lieu lorsqu’ils ne sont pas suffisamment secs au cours de leur pose. Cela peut, par conséquent, affecter la solidité de la charpente. Quant à la charpente industrielle, elle est composée de fermettes. Pour les assembler, des connecteurs sont utilisés. Cependant, il peut arriver qu’une section de bois soit trop courte. C’est ce qui entraine le flambage de la charpente. Concrètement, cette dernière va se déformer en courbe. À force, cette déformation peut engendrer sa rupture. Peu importe le type de charpente dont nous disposons, sa déformation peut être occasionnée par : L’aménagement des combles, notamment si les travaux nécessitent la modification de la charpente. Les problèmes apparaissent lorsqu’ils ne respectent pas les normes. Le défaut d’ancrage de la charpente sur le gros œuvre Le mauvais état des pièces en bois qui ébranle la stabilité de la structure. Comment prévenir et remédier à la déformation de la charpente ? Dans le cas où vous constatez que votre charpente s’est déformée, ne tardez pas à contacter un couvreur professionnel. Outre les raisons citées ci-dessus, sa déformation est due à différentes contraintes telles que le poids des tuiles, des lucarnes, de la neige ou du vent. Au cours de la mise en place de la charpente, il est donc essentiel de tenir compte de tous ces éléments. Si la déformation a été constatée alors que la garantie décennale est toujours valable, n’hésitez pas à faire appel à votre spécialiste en travaux de toiture pour qu’il constate les dégâts et pour qu’il les répare. Après avoir identifié les sources de cette déformation, il faut procéder à la consolidation et au renforcement des parties affaiblies. Pour cela, la mise en place de barres anti flambements est indispensable. Pour éviter les fléchissements, il faudra également prévoir la pose de contreventements et/ou d’entrecroises pour stabiliser l’ouvrage. En outre, la déformation de la charpente est due à une humidité excessive. De ce fait, il faudra réparer les fuites et assurer l’étanchéité de la toiture pour l’éviter. On peut également prévenir ce phénomène en utilisant des bois de bonne qualité pour la conception de la charpente, en appliquant des traitements préventifs contre l’humidité et les parasites sur celle-ci ou encore la fixant correctement aux gros œuvres.
Il y a 4 ans et 102 jours

Béton de chanvre : la construction biosourcée passe avec succès les essais au feu

Une paroi en béton de chanvre avec ossature bois a passé avec succès les essais au feu Lepir 2 (1). De quoi envisager un déploiement de ces systèmes constructifs prometteurs.
Il y a 4 ans et 118 jours

Rockwool présente des innovations pour l’isolation des combles aménagés et des murs à ossatures bois

Les performances thermiques de Deltarock et Rockcomble, dédiés à l’isolation des combles aménagés, sont augmentées. L’isolation des murs en ossature bois n’est pas en reste puisque Mb Rock est rejoint par une version premium.Mb RockQuoi ? La gamme Mb Rock fait peau neuve. L’ancien Mb Rock évolue pour répondre toujours plus au respect de la santé des résidents (étiquetage sanitaire A+). Sa version haut de gamme, Mb Rock Premium, est également disponible. Ces innovations font de la gamme Mb Rock la solution idéale pour l’isolation des murs à ossature bois.Pourquoi ? La gamme Mb Rock peut être utilisée sur tous types de bâtiments à ossature bois, qu’ils soient résidentiels ou professionnels, individuels ou collectifs. Nul besoin de découper, ses dimensions sont adaptées aux espaces courants entre montants. Confort de pose et gain de temps garantis.Quand ? En vente dès le 7 janvier 2021.Où ? En grandes surfaces de bricolage et chez les négoces.Signes Particuliers : La gamme Mb Rock assure une excellente isolation thermique pour un confort maximal en toute saison. En été, les produits Mb Rock et Mb Rock Premium gardent la chaleur à l’extérieur grâce à leurs lambda respectifs de 34 et 32. Les utilisateurs finaux gagnent en qualité de vie tout en réalisant des économies d’énergie. Les isolants sont disponibles en trois largeurs : 365 mm, 565 mm et 590 mm pour une gamme d’épaisseur allant de 95 à 200 mm. La version Premium propose une masse volumique de 65 kg/m3. Le caractère non hydrophile et semi-rigide des matériaux est certifié Acermi et conforme aux prescriptions du NF DTU 31.2.À savoir : Grâce à ses produits naturels qui bénéficient des 7 forces de la laine de roche, ROCKWOOL place la santé des résidents au cœur de ses préoccupations. Les isolants Mb Rock et Mb Rock Premium mettent également la qualité de l’air intérieur à l’honneur. Pour preuve l’obtention de l’étiquetage sanitaire A+, réservé aux produits qui émettent très peu ou pas du tout de composants organiques volatils.Rockcomble et DeltarockQuoi ? Inspirée du succès de Rockplus Premium, une version améliorée des produits Deltarock et Rockcomble voit le jour. Ces produits, dédiés à l’isolation des combles aménagés, gagnent en performance thermique et préservent la santé des résidents. Tout cela pour un rapport qualité/prix optimal.Pourquoi ? Les produits Deltarock et Rockcomble sont utilisés en première couche entre chevrons sur les charpentes traditionnelles et fermettes industrielles. Leur excellente performance thermique en lambda 33, permet de conserver la fraicheur en été et la chaleur en hiver pour des gains énergétiques tout au long de l’année.Quand ? En vente dès le 14 janvier 2021.Où ? En grandes surfaces de bricolage et chez les négoces.Signes particuliers : Plus efficaces, les nouvelles versions de Deltarock et Rockcomble sont également plus saines. Elles préservent la qualité de l’air intérieur pour des conditions de vie et de travail saines et confortables. Pour preuve leur étiquetage sanitaire A+ est le meilleur possible.Soucieux du confort des installateurs, ROCKWOOL a amélioré la facilité de pose de ses produits. Les bords flexibles de Rockcomble permettent une installation facile entre chevrons. Grâce à Deltarock, finies les chutes de laine. Son design triangulaire, spécialement conçu pour les espaces entre chevrons irréguliers, en fait un allié de taille pour les travaux de rénovation. A noter que les panneaux sont non hydrophiles, semi-rigides, certifiés ACERMI et conformes aux DTU 45.10.À savoir : Rockcomble et Deltarock sont composés de laine de roche. Ce matériau naturel a plusieurs avantages. Parmi les plus notables, il résiste à des températures au-delà de 1000°C, réduit ou absorbe les sons pour améliorer la qualité sonore et protéger des bruits indésirables. Enfin la laine de roche est réutilisable et recyclable à l’infini.
Il y a 4 ans et 120 jours

[Vidéo] Helios : résidence de 36 logements BEPOS en ossature bois à Beaucouzé (FR-49)

Hélios est une résidence à énergie positive avec une trentaine de logements locatifs à Beaucouzé en périphérie d’Angers (FR-49) construite en 2019 pour Angers Loire Habitat par Johanne Guichard-Floc’h, architecte chez JOHANNE SAN. Vidéo présentée dans la série « Laisse entrer la Nature » proposée par France Bois Forêt (diffusée actuellement sur France 3) Les 3 bâtiments […]
Il y a 4 ans et 132 jours

Nouvelles scies Biturbo Bosch : des outils sans-fil plus puissants que jamais pour travailler le bois

Conçues pour offrir une puissance maximale avec les batteries ProCORE18V, ces scies Biturbo sont plus performantes que toutes les scies sans-fil Bosch actuelles.Les 4 scies Biturbo sont aussi performantes avec une seule batterie que de nombreux modèles du marché à 2 batteries ou appartenant à une catégorie de voltage supérieure. Leurs performances exceptionnelles résultent d’une adéquation parfaite entre l’électronique, la batterie et leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale.Les professionnels du bois peuvent compter sur une puissance jusqu’ici réservée aux modèles filaires de 1.600 à 1.800 W avec les nouvelles scies Biturbo Bosch Professional. Les scies circulaires sans-fil GKS 18V-68 GC / GKS 18V-68 C Professional s’adressent aux charpentiers et couvreurs souhaitant tronçonner rapidement et de façon fiable des poutres ou panneaux agglomérés grossiers d’une épaisseur maximale de 70 mm.La GKT 18V-52 GC Professional est la première scie plongeante de la gamme 18 V. Elle permet de réaliser des coupes précises jusqu’à 40 mm d’épaisseur et d’effectuer des coupes nettes dans des panneaux avec un rail de guidage. Elle s’adresse particulièrement aux menuisiers et cuisinistes. La scie à onglets radiale GCM 18V-216 Professional estégalement une nouvelle venue dans la gamme 18 V. Permettant de découper des profilés d’ossatures en bois, des lames de parquet ou des plinthes, elle est idéale pour les travaux d’aménagement intérieur et offre avec 70 mm la plus grande capacité de coupe de sa catégorie. Les 4 scies Biturbo sont aussi performantes avec une seule batterie que de nombreux modèles du marché à 2 batteries ou appartenant à une catégorie de voltage supérieure. Leurs performances exceptionnelles résultent d’une adéquation parfaite entre l’électronique, la batterie et leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale. Capables d’exploiter le plein potentiel des batteries ProCORE18V de 8,0 et 12,0 Ah, ces scies conviennent parfaitement pour un usage intensif dans le cadre d’applications exigeantes.Scies circulaires sans-fil GKS 18-68 GC/GKS 18-68 C : performance et maniabilitéLes scies circulaires sans-fil GKS 18V-68 GC Professional et GKS 18V-68 C à technologie Biturbo sont idéales pour le bois et le bois composite. La GKS 18V-68 GC Professional est 15 % plus rapide et 225 g plus légère (avec une batterie de 8,0 Ah) qu’un modèle filaire comparable de 1 800 W. Ergonomique, sa poignée avant de type étrier assure une meilleure maniabilité même en position inclinée.Sa capacité de coupe est de 68 mm et la profondeur de coupe est intuitive et très facile à régler : une simple pression sur un bouton suffit.Adaptées à une utilisation avec rail de guidage, les 2 scies disposent d’une interface utilisateur permettant de prérégler la vitesse via un smartphone, de vérifier l’état de l’outil et le niveau de charge de la batterie. Elles sont également équipées d’un frein rapide, d’un mode ECO assurant 30 % d’autonomie en plus, d’une protection contre les surcharges, d’une protection anti-redémarrage, d’un variateur de vitesse et d’un blocage de broche.Scie plongeante sans-fil GKT 18V-52 C : un design extrêmement compactLa scie plongeante sans-fil GKT 18V-52 GC Professional Bosch se distingue par son design compact qui la rend très facile à manier et à transporter. Sa technologie Biturbo et sa batterie ProCORE18V permettent de disposer deperformances de coupe équivalentes à celles de scies plongeantes filaires de 1 620 W. La GKT 18V-52 GC Professional permet de travailler près des bords, jusqu’à 10 mm d’un mur, ce qui est sans équivalent dans sa catégorie.Elle est conçue pour les coupes de format et coupes plongeantes dans le bois, le bois composite, les planches et panneaux ainsi que l’aluminium et le verre acrylique.Pour un travail sans poussières, cet outil peut être utilisé avec des sacs à poussière ou avec le système Click & Clean Bosch ainsi qu’avec les systèmes de rails de guidage. Il dispose de la fonction Constant Speed, d’un mode ECO pour atteindre jusqu’à 20 % d’autonomie en plus, d’une interface utilisateur et d’un préréglage de vitesse par application mobile sur smartphone.Scie à onglets radiale sans-fil GCM 18V-216 : Ergonomie et légèretéAvec sa capacité de coupe de 70 mm, la scie à onglets radiale sans-fil GCM 18V-216 Professional Bosch offre une multitudes d’applications que n’importe quelle autre scie à onglets radiale avec une lame de 216 mm. Elle permet un changement de lame particulièrement rapide et sans clé avec une vis de serrage et offre une grande fiabilité, qu’il s’agisse de couper des plinthes, des éléments d’ossatures en bois, des bois carrés, d’effectuer des coupes biaises dans des panneaux ou de raccourcir des lames de parquet.La scie GCM 18V-216 est conçue pour un usage mobile. Sa poignée ergonomique permet de la transporter facilement d’une seule main après avoir bloqué la tête basculante et la fonction radiale. Elle dispose également d’un laser pour la ligne de coupe, d’un éclairage LED et d’un sac à poussière pour un travail propre. Le Professional 18V System Bosch assure la compatibilité avec les anciens et nouveaux outils électroportatifs et chargeurs de la même catégorie de voltage. Bosch propose également une large gamme d’accessoires optimisée pour une utilisation sur les scies sans-fil : les lames « Expert for » et « Standard for » avec technologie carbure qui prolongent l’autonomie de la batterie et contribuent à une meilleure efficacité.
Il y a 4 ans et 132 jours

Construction du poste de sécurité de l'hôpital de Montreuil (93) : un cube de bois habillé de verre rouge

Le prolongement vers l'est de la ligne 11 de métro parisien constitue un atout pour le Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire de Montreuil (93) qui se verra desservi par une nouvelle station, juste devant l'établissement. Mais, parmi les contreparties, avant le lancement des travaux du métro mi-2016, l'hôpital a dû notamment déplacer son poste de sécurité incendie et anti-malveillance situé dans l'emprise du chantier et en construire un nouveau.Lauréate du concours d'architecture lancé au cours du premier trimestre 2014, l'agence SCP Truelle Architectes est rompue aux projets de construction et de rénovation dans le secteur médico-social dont elle a fait sa spécialité : l'essentiel de son activité porte sur le logement social, les établissements hospitaliers, les maisons de retraite…Construire en filière sèche« Pour ce petit bâtiment d'environ 150 m2 nous avons choisi la forme simple d'un cube, décrit Elisa Bellec, architecte associée de l'agence Truelle. Ce qui a guidé nos réflexions, outre de répondre du mieux possible aux attentes de l'hôpital, a été de penser un bâtiment d'accès bien visible, repérable de loin, identifiant clairement l'entrée de l'hôpital. Ce cube est prolongé par un portique qui vient se raccorder à un bâtiment existant. » La nouvelle construction se rend encore plus visible en se teintant de rouge.Dès la phase du concours, l'option de construire en filière sèche est privilégiée afin de réduire la durée d'intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix se porte sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois lamellé croisé (CLT cross laminated timber). Cette structure préfabriquée de deux niveaux sera posée sur les fondations en béton par l'entreprise Paris Charpente en seulement trois jours, à l'aide d'une grue mobile.La façade sera revêtue d'un matériau brillant, robuste et de qualité. Dès la conception, Elisa Bellec s'adresse à Sto, dont elle apprécie le système de façade StoVentec Glass. Ce bardage ventilé à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d'épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé. Les panneaux sont mis en œuvre par emboîtement de rails agrafes en aluminium sur un réseau de rails horizontaux en aluminium.Pour animer la forme simple du bâtiment, l'architecte choisit dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes sont répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto.Une première sur ossature boisLe titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en œuvre de StoVentec Glass sur un support en bois. En effet, l'Avis Technique du système n'admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché.« Pour adapter la mise en œuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb.La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l'Avis Technique du système.A partir d'un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d'abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l'humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l'aide de vis traversantes.« Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d'air de 2 cm », justifie Antoine Monnot.En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d'épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l'aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM.Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l'entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l'horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l'aide de goupilles.« Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l'ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. »Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d'aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères.Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l'entreprise Socateb.Après quatre ans, les occupants du poste de sécurité se disent très satisfaits du confort thermique de leur nouveau lieu de travail. Le couple construction bois – bardage StoVentec Glass se montre efficace.
Il y a 4 ans et 139 jours

Des maisons passives en Ytong Energie à Carquefou au sein du plus grand écoquartier de France

Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l'air et un confort thermique été comme hiver, l'opération a été confiée à l'aménageur Loire-Atlantique Développement - SELA, qui s'est associé au bureau d'études TY eco², spécialisé dans la formation et l'accompagnement en construction durable et passive.Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l'environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d'étanchéité à l'air pour atteindre les niveaux passifs.D'une surface de 100 à 110 m² au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m² de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l'aménageur et de TY eco², ont opté pour les blocs Ytong Energie 25.YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passiveMartial Chevalier, gérant de TY eco², souligne la particularité de l’écoquartier de La Fleuriaye :« Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d’intervenants, de techniques, d’architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire... Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d’un maître d’œuvre ou d’un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l’aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. »Performances thermiques et étanchéitéD’une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l’hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d’habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m2 K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques.Pour Martial Chevalier de TY eco² : « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l’avantage d’être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. »Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l’air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d’énergie. Une large gamme d’accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l’étanchéité et l’isolation du mur par l’extérieur.Clément Sikorski, propriétaire d’une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d’étanchéité effectués avec TY eco² ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d’un an. Nous n’avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d’ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu’il fait vraiment froid, par exemple. C’est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l’hiver mais on ne s’en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L’avantage d’une maison comme la nôtre, c’est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. »Un matériau propre et sainComposé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d’une performance meilleure qu’A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures.Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passiveOutre ses qualités de résistance thermique et d’isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d’habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n’avions pas envie d’une maison en bois, parce qu’on venait d’un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m’a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d’isolation et nous avons suivi l’avis du constructeur. » Bénéficiant d’une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser.Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d’années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l’ouvrage couplé avec l’isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d’un point de vue architectural puisqu’on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s’apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l’ossature bois. »Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s’est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s’appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d’années, le béton cellulaire s’y adapte très bien. »Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd’hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m²K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m² se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c’est un tarif très économique. »Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre.A savoir :Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s’agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants :Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an.Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an.Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure.Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l’obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d’étanchéité à l’air et de confort thermique.Projet La FleuriayeFiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaireLieu : Carquefou (44)Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELAConstructeur – bureau d’études : Comeca – Ty éco²Superficie : 100-160 m²/maisonSystème constructif : béton cellulaire Xella avec ITIIsolation murs : laine minérale 14 cmIsolation toiture : laine minérale 40 cmIsolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cmIsolation de l’enveloppe : U ≤ 0,15W/m²KMenuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triplevitrage Uw mise en œuvre ≤ 0,85W/m²KBesoins de chauffage PHPP : ≤ 15KWh/m².anBesoins totaux en énergie primaire PHPP : ≤ 120kWh/m².anTest d’étanchéité à l’air n50 : ≤ 0,6 h-1Ventilation : VMC double flux rendement ≥ 0,75%P≤ 0,45W/M³/hChauffage : bouches chauffantesChauffage d’appoint : poêle à granulés (option)ECS : Ballon thermodynamiqueCoût : hors panneaux solaires entre 1.800 et 2.200 euros/m² (avec panneaux solaires : entre 2.200 et 2.600)
Il y a 4 ans et 145 jours

Un cube de bois habillé de verre rouge

Le nouveau bâtiment abritant le poste de sécurité de l&rsquo;hôpital de Montreuil en Seine-Saint-Denis a été construit en bois et ses façades habillées d&rsquo;un bardage ventilé en verre émaillé StoVentec Glass rouge éclatant. L&rsquo;option de construire en filière sèche a été privilégiée afin de réduire la durée d&rsquo;intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix s&rsquo;est porté sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois en CLT. Dès la conception, Elisa Bellec, architecte associée de l&rsquo;agence Truelle qui a obtenu le chantier s&rsquo;est adressé à Sto. Le bardage ventilé StoVentec Glass à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d&rsquo;épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé a été choisi. Pour animer la forme simple du bâtiment, l&rsquo;architecte a choisi dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes ont été répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto. Le titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en oeuvre de StoVentec Glass sur un support en bois car l&rsquo;Avis Technique du système n&rsquo;admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché. « Pour adapter la mise en oeuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb. La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l&rsquo;Avis Technique du système. A partir d&rsquo;un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d&rsquo;abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l&rsquo;humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l&rsquo;aide de vis traversantes. « Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d&rsquo;air de 2 cm », justifie Antoine Monnot. En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d&rsquo;épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l&rsquo;aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM. Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l&rsquo;entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l&rsquo;horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l&rsquo;aide de goupilles. « Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l&rsquo;ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. » Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d&rsquo;aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères. Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l&rsquo;entreprise Socateb. Maître d&rsquo;ouvrage : Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire Maître d&rsquo;oeuvre : SCP Truelle Architectes Entreprise générale : Paris Charpente Entreprise façade : Socateb Date du chantier : 2016
Il y a 4 ans et 147 jours

Xella, solution maison passive : Des maisons passives en Ytong Energie au sein du plus grand écoquartier de France à Carquefou

Située en proche périphérie de Nantes, la ville de Carquefou (44) accueille l&rsquo;écoquartier de La Fleuriaye. Avec de nombreux bâtiments associant du collectif à de la maison individuelle, un Institut médico-éducatif (IME), un centre équestre et 5 000 m² de tertiaire, ce programme constitue le plus grand ensemble certifié Bâtiment passif de France et d&rsquo;Europe. Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l&rsquo;air et un confort thermique été comme hiver, l&rsquo;opération a été confiée à l&rsquo;aménageur Loire-Atlantique Développement &#8211; SELA, qui s&rsquo;est associé au bureau d&rsquo;études TY eco2, spécialisé dans la formation et l&rsquo;accompagnement en construction durable et passive. Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l&rsquo;environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air pour atteindre les niveaux passifs. D&rsquo;une surface de 100 à 110 m2 au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m2 de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l&rsquo;aménageur et de TY eco2, ont opté pour les blocs Ytong Energie 25. YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passive Martial Chevalier, gérant de TY eco2, souligne la particularité de l&rsquo;écoquartier de La Fleuriaye : « Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d&rsquo;intervenants, de techniques, d&rsquo;architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire&#8230; Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d&rsquo;un maître d&rsquo;œuvre ou d&rsquo;un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l&rsquo;aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. » Performances thermiques et étanchéité D&rsquo;une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l&rsquo;hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d&rsquo;habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m² K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques. Pour Martial Chevalier de TY eco2 « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l&rsquo;avantage d&rsquo;être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. » Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l&rsquo;air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d&rsquo;énergie. Une large gamme d&rsquo;accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l&rsquo;étanchéité et l&rsquo;isolation du mur par l&rsquo;extérieur. Clément Sikorski, propriétaire d&rsquo;une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d&rsquo;étanchéité effectués avec TY eco2 ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d&rsquo;un an. Nous n&rsquo;avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d&rsquo;ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu&rsquo;il fait vraiment froid, par exemple. C&rsquo;est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l&rsquo;hiver mais on ne s&rsquo;en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L&rsquo;avantage d&rsquo;une maison comme la nôtre, c&rsquo;est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. » Un matériau propre et sain Composé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d&rsquo;une performance meilleure qu&rsquo;A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures. Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passive Outre ses qualités de résistance thermique et d&rsquo;isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d&rsquo;habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n&rsquo;avions pas envie d&rsquo;une maison en bois, parce qu&rsquo;on venait d&rsquo;un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m&rsquo;a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d&rsquo;isolation et nous avons suivi l&rsquo;avis du constructeur. » Bénéficiant d&rsquo;une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser. Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d&rsquo;années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l&rsquo;ouvrage couplé avec l&rsquo;isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d&rsquo;un point de vue architectural puisqu&rsquo;on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s&rsquo;apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l&rsquo;ossature bois. » Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s&rsquo;est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s&rsquo;appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d&rsquo;années, le béton cellulaire s&rsquo;y adapte très bien. » Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd&rsquo;hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m2K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m2 se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c&rsquo;est un tarif très économique. » Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre. A savoir : Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s&rsquo;agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants : • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d&rsquo;énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an. • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an. • Une perméabilité à l&rsquo;air de l&rsquo;enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure. • Une fréquence de surchauffe intérieure (inférieur à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l&rsquo;année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l&rsquo;obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air et de confort thermique. PROJET LA FLEURIAYE Fiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaire Lieu : Carquefou (44) Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELA Constructeur &#8211; bureau d&rsquo;études : Comeca &#8211; Ty éco 2 Superficie : 100-160 m2/maison Système constructif : béton cellulaire Xella avec ITI Isolation murs : laine minérale 14 cm Isolation toiture : laine minérale 40 cm Isolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cm Isolation de l&rsquo;enveloppe : U  inférieur/égal 0,15W/m2K Menuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triple vitrage Uw mise en œuvre inférieur/égal 0,85W/m2K Besoins de chauffage PHPP : inférieur/égal 15KWh/m2.an Besoins totaux en énergie primaire PHPP : inférieur/égal 120kWh/m2.an Test d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air n50 :  inférieur/égal 0,6 h-1 Ventilation : VMC double flux rendement supérieur/égal 0,75%    P inférieur/égal 0,45W/M3/h Chauffage : bouches chauffantes Chauffage d&rsquo;appoint : poêle à granulés (option) ECS : Ballon thermodynamique Coût : hors panneaux solaires entre 1 800 et 2 200 euros/m2 (avec panneaux solaires : entre 2 200 et 2 600) TY eco2 ZA La Touche &#8211; 35890 Bourg des Comptes Tél : 0299521438 &#8211; contact@tyeco2.com www.tyeco2.com
Il y a 4 ans et 151 jours

Une nouvelle référence de construction bois pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest

La construction bois et biosourcée s’impose désormais pour de nombreux acteurs comme une solution d’avenir contribuant à un cadre de vie plus durable. Bouygues Bâtiment France Europe en a fait une priorité avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition impulsée par son pôle d’excellence bois WeWood est portée au cœur des territoires par ses filiales régionales. C’est le cas de Bouygues Bâtiment Grand Ouest qui vient illustrer et concrétiser cette démarche sur un chantier emblématique en Pays de la Loire : le siège social de Podeliha (Groupe Action Logement) situé dans le nouveau quartier d’affaires Cours Saint-Laud à Angers. Démarré en mai 2019, le projet s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération totalisant plus de 11 000 m2 de planchers et offrant une mixité d’usages avec logements, commerces et bureaux. La partie tertiaire est destinée à accueillir à l’été 2021 les 250 collaborateurs du siège social régional de Podeliha, bailleur social ligérien de référence et de deux filiales. Conçue par le cabinet Rolland & Associés, cette partie compte 3 bâtiments, un en R+5 et deux en R+3, pour une superficie totale de 6400 m2. L&rsquo;opération a obtenu le label BBCA Neuf, niveau Excellence, pour la phase conception. Pour satisfaire à ces critères environnementaux très exigeants et offrir une performance énergétique niveau RT 2012 -50%, il propose un mode constructif innovant : une solution mixte bois-béton alliant une superstructure bois constituée de planchers en CLT (bois lamellé-croisé) supportés par des poteaux et poutres bois, autour de noyaux en béton armé (façades, cages d’escalier et gaines d’ascenseurs). La fabrication des panneaux de CLT a été confiée à Piveteau Bois tandis que la pose de ces panneaux, mais aussi la fabrication et la pose de la charpente, des poteaux et poutres bois, la fourniture et la pose de murs à ossatures bois ont été assurées par l’entreprise Caillaud Bois. Maître d’ouvrage : Podeliha (Groupe Action Logement) Architecte : Cabinet Rolland & Associés Constructeur, mandataire du macro-lot clos couvert : Bouygues Bâtiment Grand Ouest Partenaires bois : Piveteau Bois et Caillaud Bois, ASCIA (bureau d’étude bois) 844 m3 de bois (lamellés collés, poteaux et poutres bois) mis en œuvre soit une réduction des émissions de CO2 d’environ 338 tonnes. &nbsp; Photo : © Willy Berré &nbsp;
Il y a 4 ans et 155 jours

Un logiciel BIM pour l'Architecture et la Construction Bois

Cette gamme comprend : Envisioneer Esquisse pour la modélisation 3DEnvisioneer Architecture pour la conception architecturale 2D/3DEnvisioneer Construction Bois pour la conception de bâtiments ossature bois, la réalisation d'extensions et de surélévations en bois ENVISIONEER ESQUISSEENVISIONEER ESQUISSE est un logiciel de modélisation 3D pour la conception architecturale de bâtiments, la réalisation d'extensions et de surélévation, les aménagements intérieurs et extérieurs, le paysagisme.Doté de fonctions d'export 2D/3D, de rendus réalistes et d'animations 3D, il est le compagnon idéal d'un logiciel de dessin 2D type AutoCAD.Points forts :Logiciel BIM- exploitation de la maquette numériqueSaisie et navigation encore plus simplesImport de documents PDFOptimisation qualité/temps de renduImport de terrains. Gestion des pointsBibliothèques de mobilier enrichies Import/ Export au format Sketchup et BIMAvec Envisioneer ESQUISSE, vous allez réduire significativement le temps nécessaire à la production de vos dessins d'avant-projets.+ d'info sur ENVISIONEER ESQUISSEENVISIONEER ARCHITECTUREENVISIONEER ARCHITECTURE ajoute à une puissance de modélisation bâtiment présente dans Envisioneer ESQUISSE, la souplesse d'un outil de dessin polyvalent.Il permet de faire un permis de construire et de calculer un quantitatif/estimatif du projet. Des fonctions de rendus réalistes et d'animations 3D complètent l'ensemble.Un logiciel complet qui allie la facilité de conception 3D au travers de fonctions architecturales élaborées et des outils 2D permettant d'enrichir vos plans de permis et d'exécution en y ajoutant du détail.POINTS FORTS :Logiciel BIM- exploitation de la maquette numériqueImport de documents PDFImport de terrain et gestion des pointsSaisie et navigation encore plus simplesOptions de cotation enrichiesExport vers l'étude thermiqueQuantitatif entièrement réviséCompatible RT2012 avec ArchiWIZARDUn logiciel CAO complet qui allie la facilité de conception 3D et des fonctions architecturales élaborées.+ d'info sur ENVISIONEER ARCHITECTUREENVISIONEER CONSTRUCTION BOISENVISIONEER CONSTRUCTION BOIS est un logiciel ossature bois pour paramétrer précisément les murs ossature bois, pour un chiffrage précis des projets et la réalisation des plans de panneaux (Pré paramétrage des bois 45x120/45x145, murs BBC, livré en standard).SIMPLE et RAPIDE de conception pour concevoir tous vos projets ossature bois, Envisioneer répond aux besoins de votre métier de constructeur bois, nécessitant l'usage d'un logiciel offrant une bonne souplesse dans le paramétrage de vos modes constructifs.Vous allez diminuer significativement l'exploitation du projet de l'esquisse vers la fabrication.Intégration du Module fabrication pour la création de plans de panneaux automatiques et de listes de débits. Avant l'arrivée de ce module, la création des plans nécessaires à la fabrication des panneaux d'ossature d'une maison individuelle pouvait durer 2 jours.Aujourd'hui grâce à ce nouveau module, cette tâche répétitive est réalisée en un seul clic! Vous obtenez ainsi, les plans de fabrication de vos panneaux d'ossature comprenant pour chacun : une vue de face et une vue de dessus du panneau accompagnées de cotations précisesainsi que la liste de débit permettant de détailler les longueurs et les quantités de chacune des pièces nécessairesPOINTS FORTS :BIM - exploitation de la maquette numériqueCréation automatique des plans de panneauxImport de documents PDFImportation de terrain et gestion des pointsNoms et Nos de panneaux automatiquesOptions de cotation enrichiesOptimisation qualité/temps de renduCompatible RT2012 avec ArchiWIZARDL'outil incontournable des professionnels du bois.+ d'info sur ENVISIONEER CONSTRUCTION BOISwww.a-doc.comDécouvrez la chaine YouTube A.DocVisionnez les tutoriaux vidéos consacrés aux logicielsd’architecture, de chiffrage et de calcul thermique...+ de 120 vidéos à voir !
Il y a 4 ans et 158 jours

Lancement des travaux du premier bâtiment de logements étudiants en bois du Campus urbain de Paris-Saclay

Première résidence étudiante en bois du Campus urbain de Paris-Saclay, elle sera conçue sur le modèle des « hacker houses » conçues par Seed Up. Après une consultation lancée en août 2018, l'EPA Paris-Saclay a retenu le groupement* mené par Demathieu Bard Immobilier (DBI) pour la réalisation d'un programme de 122 logements privés, soit 233 lits, pour étudiant de 5 509 m² Surface Plancher Construit (lot S1.2). Située au sud de la ZAC du quartier de l'Ecole polytechnique, à Palaiseau, à proximité notamment des écoles de Telecom Paris et Telecom Sud Paris, cette résidence sera livrée en septembre 2022. Après la sélection d'un groupement de maîtrise d'œuvre mené par l'agence d'architecture Atelier WOA, l'EPA Paris-Saclay et Demathieu Bard Immobilier ont signé en fin d'année 2019 une promesse synallagmatique de vente. E, L'EPA Paris-Saclay et Demathieu Bard Immobilier ont signé, en novembre 2020, un acte authentique de vente permettant le lancement du chantier.Une résidence étudiante conçue sur le modèle des « hacker houses »Cette résidence étudiante proposera un programme de gestion innovant mêlant logements étudiants « classiques » et un programme pour « hackers ». La résidence sera gérée par Global Exploitation et intègrera environ 40 lits à destination de Seed Up, gestionnaire pour la partie « Hacker house ».Les étudiants, logeant dans cette résidence, pourront ainsi formuler le souhait d'être intégré au sein d'un logement en colocation géré par Seed Up. Ces derniers réaliseront des missions commanditées par des entreprises et des grands comptes du territoire (codage informatique, recherche,…). En contrepartie, les étudiants membres de ce programme bénéficieront d'une réduction, voire d'une gratuité totale de leur loyer et pourront même percevoir une rémunération.Au sein des locaux, la résidence offrira des espaces dits « hackers » au sein desquels les étudiants de Seed Up auront accès à des équipements de pointe comme un studio de musique, un fablab, un espace reprographie ou encore un atelier mécanique.La résidence proposera à l'ensemble des étudiants y vivant une grande diversité de typologies de logements de sorte à répondre à la diversité des profils étudiants. Ainsi, 12 typologies seront proposées, allant du T1 au T7. Des espaces communs ouverts à tous les résidents seront proposés en rez-de-chaussée du bâtiment : espace de détente, cuisine commune, espace de travail, salle de sport.Un bâtiment bas-carbone et exemplaire en matière environnementaleLe projet conçu par l'Atelier WOA, conformément au cahier des charges fixé par l'EPA Paris-Saclay, respectera des ambitions environnementales élevées.Le bâtiment sera conçu en structure majoritairement en bois (seuls les noyaux et l'infrastructure du bâtiment seront en béton) avec des façades en ossature bois. Ainsi, près de 80% de la structure du bâtiment sera en bois et matériaux biosourcés.Cela va dans le sens de l'implication de l'EPA Paris-Saclay dans le Pacte Bois Biosourcés signé le 5 novembre dernier, par lequel l'EPA s'engage à réaliser 40% de Surface de Plancher de ses constructions en bois et biosourcés avec un objectif d'utilisation de 30% de bois d'origine France et 100% du bois utilisé gérées durablement (certifié FSC ou PEFC ou équivalent).Le projet, à terme, sera certifié NF Habitat HQE niveau « Excellent », obtiendra le label BBCA et Biosourcé de niveau 2 et sera labellisé E+C- au niveau E3C2. Il sera à ce titre, le premier projet du Campus urbain à être certifié E3C2 et BBCA.*Le groupement se compose de Demathieu Bard Immobilier (opérateur-mandataire), Seed Up (gestionnaire de hacker houses) et Global Exploitation (via sa filiale SuitEtudes). Le groupement est accompagné de l'Atelier WOA (Architecte et MOE d'exécution), Pouget Consultants (BET fluides et thermique) META Atelier Acoustique (BET acoustique) mais également de Sylva Conseil pour la construction bois et GERA'nium pour la dimension environnementale.
Il y a 4 ans et 158 jours

Premier bâtiment de logements étudiants en bois du Campus de Paris-Saclay

L’EPA Paris-Saclay a signé un acte de vente avec le groupement mené par Demathieu Bard Immobilier, promoteur immobilier en charge de la maîtrise d’ouvrage de la première résidence étudiante en bois du Campus urbain de Paris-Saclay. Elle sera conçue sur le modèle des « hacker houses » conçues par Seed Up. Le programme comprend 122 logements privés, soit 233 lits, pour étudiant sur 5 509 m² Surface Plancher Construit (lot S1.2). Située au sud de la ZAC du quartier de l’Ecole polytechnique, à Palaiseau, à proximité notamment des écoles de Telecom Paris et Telecom Sud Paris, cette résidence sera livrée en septembre 2022. L’agence d’architecture Atelier WOA avait préalablement été sélectionnée pour la maîtrise d’œuvre. Cette résidence étudiante proposera un programme de gestion innovant mêlant logements étudiants « classiques » et des espaces dits « hackers » au sein desquels les étudiants auront accès à des équipements de pointe comme un studio de musique, un fablab, un espace reprographie ou encore un atelier mécanique. La résidence proposera à l’ensemble des étudiants y vivant une grande diversité de typologies de logements de sorte à répondre à la diversité des profils étudiants. Ainsi, 12 typologies seront proposées, allant du T1 au T7. Des espaces communs ouverts à tous les résidents seront proposés en rez-de-chaussée du bâtiment : espace de détente, cuisine commune, espace de travail, salle de sport. Un bâtiment bas-carbone et exemplaire en matière environnementale Le projet conçu par l’Atelier WOA, conformément au cahier des charges fixé par l’EPA Paris-Saclay, respectera des ambitions environnementales élevées. Le bâtiment sera conçu en structure majoritairement en bois (seuls les noyaux et l’infrastructure du bâtiment seront en béton) avec des façades en ossature bois. Ainsi, près de 80% de la structure du bâtiment sera en bois et matériaux biosourcés. Cela va dans le sens de l’implication de l’EPA Paris-Saclay dans le Pacte Bois Biosourcés signé le 5 novembre 2020, par lequel l’EPA s’engage à réaliser 40% de Surface de Plancher de ses constructions en bois et biosourcés avec un objectif d’utilisation de 30% de bois d’origine France et 100% du bois utilisé gérées durablement (certifié FSC ou PEFC ou équivalent). Le projet, à terme, sera certifié NF Habitat HQE niveau « Excellent », obtiendra le label BBCA et Biosourcé de niveau 2 et sera labellisé E+C- au niveau E3C2. Il sera à ce titre, le premier projet du Campus urbain à être certifié E3C2 et BBCA. Aménageur : EPA Paris-Saclay Maîtrise d’ouvrage : Demathieu Bard Immobilier Maîtrise d’œuvre : Atelier WOA Surface de plancher : 5 509m² Début des travaux : novembre 2020 Livraison : septembre 2022 Visuel : Atelier WOA
Il y a 4 ans et 165 jours

Configurateur de FDES pour les produits bois construction

Développé et édité par FCBA, DE-bois est le configurateur de déclarations environnementales du CODIFAB pour les produits bois construction fabriqués en France. Permettant de personnaliser les fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) de ces produits, il devient, avec l’entrée en vigueur de la RE2020, un outil incontournable des fabricants et des acteurs de la construction. Le configurateur de FDES DE-bois s’adresse à la fois aux fabricants de produits de construction à base de bois et aux acteurs de la construction. Il permet, à partir d’une FDES collective, d’obtenir des FDES collectives spécifiques à un produit et à un ouvrage donné, ou des FDES individuelles spécifiques à un industriel. Il répond ainsi à différents besoins : obtenir une information précise sur un produit adapté à un chantier donné (en vue des labels construction durable, du label E+C-, de la RE2020, etc.), se positionner, éco-concevoir, se différencier, etc. DE-bois propose des interfaces de personnalisation de FDES pour différentes familles de produits (murs ossature bois, charpentes traditionnelles et industrielles, panneaux CLT, fenêtres et portes-fenêtres, etc.), classées en 4 catégories. https://de-bois.fr &nbsp;
Il y a 4 ans et 166 jours

LCA arbore de bois la médiathèque de la Jarrie à Olonne-sur-Mer

Livré cette année, le programme « un saut dans le temps », à l'architecture contemporaine singulière, comprenait deux volets.D'une part, la construction d'une médiathèque accueillant un auditorium de 46 places, un espace de convivialité et d'exposition ainsi qu'un espace de consultation. Et d'autre part, la restructuration du logis de la Jarrie, une bâtisse du XIe siècle, en mairie annexe d'Olonne-sur-Mer.Pour cette réalisation, l'entreprise LCA Construction Bois s'est chargée en intérieur des charpentes de la médiathèque avec l'utilisation de l'épicéa sous deux formes : en bois massif et en bois lamellé-collé. Pour les extérieurs, et avec l'objectif de limiter l'empreinte environnementale du bâtiment, les équipes de LCA ont créé et posé un bardage bois ajouré jouant le rôle de filtre solaire. Cette seconde peau de la médiathèque est ponctuée de « moucharabiehs » venant faciliter la ventilation naturelle du bâtiment. Enfin, un plafond extérieur en bois vient compléter l'ouvrage.Informations sur le chantier et les matériaux utilisés :Maître d'ouvrage : Mairie d'Olonne-sur-Mer (85)Maître d'œuvre : forma6Volige 18mm en couverture : 260 m² (soit 4,7 m3)Surface murs ossature bois : 430 m² (soit 13,2 m3)Surface bardage bois ajouré : 425 m² (soit 23,4m3)Structure ITE bois massif épicéa : 8 m3Charpente bois massif épicéa : 11,2 m3Charpente bois lamellé-collé épicéa : 4,1 m3
Il y a 4 ans et 167 jours

Comment séparer la cuisine de la pièce de vie ?

Dans les maisons modernes, on penche pour une cuisine ouverte ou « à l’américaine » comme se plaisent à le dire les professionnels de la décoration. Mais cette tendance ne séduit pas tout le monde. Heureusement, il existe différentes solutions pour séparer de nouveau la cuisine de votre pièce de vie. En voici quelques-unes. Les cloisons sèches : une option pratique et esthétique Pour définitivement apporter un peu plus d’intimité à votre espace, il n’y a rien de tel que les cloisons sèches. Siniat propose un choix complet de systèmes de cloisons composées de plaques de plâtre, vissées sur des ossatures métalliques. L’espace entre les plaques permet de contenir les matériaux isolants (laine minérale, laine de verre&#8230;) et de dissimuler les réseaux électriques ou téléphoniques, pour une séparation cuisine / pièce à vivre alliant confort acoustique et facilité & rapidité de réalisation. Peu importe vos besoins en matière de cloison, Siniat dispose d’une très large gamme de plaques de plâtre, à vous de déterminer votre besoin :  &#8211; Résistance souhaitée en fonction des sollicitations possible dans les pièces : humidité, chocs, ect&#8230; &#8211; Résistance à la charge pour la fixation d’éléments d’ameublement &#8211; Amélioration de la qualité de l’air dans la pièce grâce aux propriétés d’absorption des COV (Composés Organiques Volatils) Dans la cuisine, l’usage d’une plaque de plâtre hydrofuge (résistante à l’humidité) n’est pas réglementairement obligatoire mais Siniat recommande également des produits hydrofugés dans toutes les pièces ayant un point d’eau (cuisine, WC&#8230;), pour vous éviter des désordres ultérieurs… Une verrière : une option facile et moderne Pour une alternative moderne et facile, envisagez la verrière. C’est une technique de séparation qui a fait ses preuves et qui s’adapte à tous les styles. Pour quelques centaines d’euros, vous pourriez facilement personnaliser votre aménagement d’intérieur. Différents modèles vous sont proposés sur les sites de vente d’accessoires de décoration en ligne. Et en fonction du style de verrière qui vous intéresse, le devis de votre aménagement peut varier. Changer la décoration des murs Le mobilier n’est pas la seule option pour séparer deux pièces dont notamment la cuisine et la salle à manger ou le salon. Un simple changement dans l’habillage des murs peut faire l’affaire. À la place d’un mur parfaitement lice et peint, vous pouvez opter pour un mur en brique. Utiliser des matériaux bruts de ce genre dans l’aménagement de votre espace est aujourd’hui très tendance. Cela cadre surtout avec une décoration de style industriel. Peaufiner l’habillage de votre sol Vous avez une cuisine ouverte et souhaitez marquer la différence entre celle-ci et la salle à manger par exemple ? Mais vous ne pouvez pas vous permettre d’occuper l’espace avec une cloison épaisse ? Pourquoi ne pas jouer simplement sur l’habillage de votre sol ? Par exemple, sur l’emplacement votre salle à manger, vous pouvez utiliser du parquet au lieu d’un carrelage ou vice versa. C’est original, esthétique et pas cher. Sans compter que cela ne vous obligera pas de surcharger votre grande pièce à vivre avec des structures imposantes. Des travaux de peinture Pour faire encore plus simple, vous pouvez aussi faire des travaux de peinture. Il ne s’agit plus seulement ici de changer la couleur des murs, mais également du plafond pour réellement différencier votre cuisine du reste de la pièce. Attention simplement à choisir des couleurs qui se marient ensemble. Un bar ou un îlot central Outre la cloison, qui, s’étendant du sol au plafond, peut assombrir la cuisine si vous n’avez pas de grande fenêtre, vous pouvez aussi vous contenter d’un bar ou d’un îlot central également réalisable facilement en plaques de plâtre, en carreaux de plâtre mais aussi Ilot en pierre, en bois, en mélamine&#8230; Cela peut donner de l’esthétisme et un peu plus de structure à votre aménagement. Sur les sites de vente en ligne dédiés, vous avez plusieurs alternatives : Tout dépend aussi de vos envies et de votre budget. Une simple table à manger Pas besoin d’énormément d’investissement pour marquer la cuisine et le différencier de la pièce de vie. Il suffit de bien choisir l’aménagement de votre espace. Votre propre mobilier peut notamment vous aider en ce sens.
Il y a 4 ans et 168 jours

La RE 2020 en trois objectifs

Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont présenté les derniers arbitrages autour de la RE 2020. «&nbsp;Il y aura un monde d’avant et un monde d’après la RE 2020.&nbsp;» C’est par cette phrase que Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a débuté la présentation de la nouvelle réglementation environnementale. Toujours prévue à l’été 2021. La ministre a rappelé que cette loi est «&nbsp;une étape décisive pour tout ce qui sortira de terre&nbsp;». Et Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, de poursuivre&nbsp;: «&nbsp;Cela représente un quart du parc français d’ici 2050&nbsp;». Durant la conférence de presse, les deux ministres ont réaffirmé la trajectoire de la RE 2020. Cette dernière se découpe ainsi en 3 objectifs. Objectif 1&nbsp;: «&nbsp;Des bâtiments qui consomment moins et utilisent des énergies moins carbonées&nbsp;» Pour atteindre cet objectif, la RE 2020 prévoit un abaissement de 30 % des ambitions du Bbio version RT 2012 pour le logement collectif et individuel. «&nbsp;C’est ambitieux, mais réaliste&nbsp;», déclare Barbara Pompili. La notion de besoin de froid rentrerait désormais dans le calcul, afin de répondre à la multiplicité des épisodes caniculaires [voir détail dans l’objectif 3]. Concernant le volet énergétique, le gouvernement compte sortir de l’énergie fossile dès 2024. «&nbsp;Il faut que l’énergie utilisée soit la plus décarbonée possible.&nbsp;» Ainsi, un seuil maximal d’émissions de gaz à effet de serre des consommations d’énergie est fixé. En maison individuelle, le seuil sera fixé à 4 kg CO2/m2/an dès l’entrée en vigueur de la RE 2020. Pour le collectif, le seuil est aménagé à 14 kg CO2/m2/an en 2021, puis 6 kg CO2/m2/an à partir de 2024. Ces seuils excluront de fait des systèmes utilisant exclusivement du gaz, «&nbsp;mais permettront le développement de solutions innovantes, y compris hybrides&nbsp;». Enfin, le gouvernement entend empêcher le retour massif à l’utilisation de radiateur électrique (convecteur à effet Joule) à travers un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. Objectif 2&nbsp;: «&nbsp;Ménager une transition progressive vers des constructions bas-carbone, qui utiliseront très largement le bois et des matériaux biosourcés&nbsp;» De la fabrication des matériaux à la conception, en passant par l’exploitation et la démolition, “l’Analyse du cycle de vie (ACV) dynamique simplifiée” imposerait des résultats, en termes d’impact carbone. « C’est une exigence climatique impérieuse, explique Emmanuelle Wargon. Les bétons bas carbone, les constructions mixtes et les matériaux biosourcés seront avantagés. » D’ailleurs, le gouvernement compte soutenir la filière bois et biosourcés. Et annoncera de nouvelles initiatives dans cette trajectoire très prochainement. La ministre parle même de « généraliser les maisons à ossature bois d’ici 2030 ». Concernant les exigences en termes d’impact carbone, l’indicateur en cycle de vie, mesuré en kg CO2/m2 de surface de logement, évolue. En corrélation avec la stratégie nationale bas carbone, la réglementation prévoit de diminuer ce seuil maximal de 30 % à 40 % par rapport au niveau de référence actuel. Et en fonction de la typologie du bâtiment. Avec un palier de – 15 % en 2024 et &#8211; 25 % en 2027. Objectif 3&nbsp;: «&nbsp;Des bâtiments plus agréables en cas de forte chaleur&nbsp;» Avec la trajectoire actuelle, le réchauffement climatique est bien installé. Les épisodes caniculaires se manifestent de plus en plus. Avec pour base une météo similaire à la canicule de 2003, l’indicateur de confort d’été sera calculé lors de la conception du bâtiment. Exprimé en degré.heure (DH), ce nouvel indice disposerait d’un seuil maximal de 1 250 DH. Une donnée qu’il sera interdit de dépasser et valable partout en France. Des ajustements seront, malgré tout possibles, pour le Sud de la France. La RE 2020 établirait aussi un seuil bas de 350 DH. Taux à partir duquel des pénalités s’appliqueront dans le calcul de la performance énergétique. Enfin, Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont annoncé la création d’un label d’Etat optionnel pour les constructions plus ambitieuses que la RE 2020. Dédié à ceux qui souhaitent aller plus vite et plus loin, il pourrait être accompagné d’aides et avantages fiscaux. Aucune information supplémentaire sur les objectifs et les ambitions de ce label n’a été donnée. La RE 2020 sera soumise à consultation dès la semaine prochaine auprès du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique (CSCEE).
Il y a 4 ans et 170 jours

Le bardage de bois : la solution rénovatrice des revêtements extérieurs

La plupart des particuliers accordent aujourd’hui un grand intérêt à l’esthétique de leur façade. Pour cette raison, il recherche toujours un revêtement pouvant allier esthétisme, durabilité et bonne isolation. Ce faisant dès que vous êtes sollicité pour des travaux de rénovation ou de construction d’une nouvelle maison, il est de bon ton que vous proposiez au client une solution qui répond la plus à ses attentes. L’une des tendances du moment qui tentent de séduire de nombreux particuliers en matière de revêtement extérieur est le bardage de bois. Ses propriétés et son côté décoratif en font aujourd’hui le revêtement le plus plébiscité. Nous vous proposons d’en savoir plus dans la suite de cet article. Le bardage de bois, qu’est-ce que c’est ? Vous le savez, le bois est un matériau qu’on ne présente plus dans l’aménagement intérieur et extérieur des maisons. Depuis toujours, ce beau matériau s’est révélé particulièrement omniprésent dans l’architecture d’une construction. Aujourd’hui encore, il s’est adapté à l’évolution du temps et est devenu la pièce maîtresse dans nombre de travaux réalisés dans une maison. Il est plus incontournable avec une nouvelle tendance : le bardage de bois. En effet, le bardage de bois est un élément de parement composé de planches de bois qui sont fixées sur une ossature secondaire solidarisée à la structure porteuse. Grâce à un chevauchement des planches, ce type de matériau habille correctement la façade extérieure d’une maison lui offrant un aspect unique. Ainsi, qu’il s’agisse d’une rénovation ou d’une nouvelle construction, ce revêtement pourra rassembler toutes les attentes de vos clients. Pourquoi ce regain d’intérêt pour le bardage de bois ? Sans s’enorgueillir, les revêtements en bardage de bois semblent être la solution idéale du moment pour faire face aux aléas du temps. Il est de plus en plus apprécié dans l’hexagone en raison de ses multiples atouts. En effet, le bardage de bois présente : Un aspect naturel et chaleureux qui lui donne la possibilité de rendre naturelle la maison qu’elle brade. Ce revêtement s’adapte à tous les types d’habitation. Une forte capacité d’élimination des ponts thermiques évitant ainsi les pertes énergétiques Une polyvalence sans nul pareil qui offre la possibilité de personnaliser le revêtement extérieur des maisons grâce à une large palette de choix, de coloris et de design une facilité de pose et d’installation permettant de gagner plus de temps comparativement aux autres types de revêtement. En outre, le bardage en bois assure une sécurité optimale pendant une dizaine d’années. Ceci permet au consommateur de créer un réel retour sur investissement. Toujours est-il qu’il faudra accorder une attention toute particulière aux différentes essences de bois qui sont utilisées, car, il en va de la réussite du chantier. Quelles sont les essences de bois utilisées comme bardage de bois ? Plusieurs essences de bois sont appropriées pour faire du bardage de bois. Cependant, il convient de tenir compte de l’apparence et de la durabilité dans son choix. Parmi la large palette de lame de bois disponible et dont vous pouvez faire usage pour réaliser vos différents chantiers de revêtement extérieur, on peut retrouver : les lames de bois composite qui sont constituées d’un mélange de fibres et de polymère. Ceux-ci sont bien résistants aux aléas climatiques ; Les lames en bois massif ; Les lames en lamellé-collé. Ces différentes lames de bois proviennent pour la plupart des bois durs tropicaux ou encore des bois thermiquement traités.
Il y a 4 ans et 172 jours

Nouveau guide dédié à la construction ossature bois

Le guide de préconisation pour maison à ossature et charpente bois de Simpson Strong-Tie fait peau neuve. Son contenu, complètement repensé, vient répondre aux interrogations des professionnels et particuliers en matière de normes, de réglementations et de bonnes pratiques. Le guide englobe toutes les étapes essentielles pour connecter les éléments en structure bois. Membres de l’Union des Industriels et Constructeurs Bois et biosourcés (UICB), les équipes de Simpson Strong-Tie prennent part aux revues régulières des Documents Techniques Unifiés en place, et comprennent la complexité à laquelle les poseurs peuvent faire face. Les normes françaises et européennes ont énormément évolué ces 5 dernières années. Avec la publication et la mise à jour de quatre DTUs sur la période, il est nécessaire d’accompagner les poseurs et prescripteurs de ce type d’ouvrages bois. Cette documentation est le premier ouvrage d’une nouvelle génération de guides portés par les équipes Simpson Strong-Tie, dont les prochaines éditions porteront sur d’autres sujets essentiels de la construction. &nbsp; Accès au guide en ligne &nbsp;
Il y a 4 ans et 175 jours

Weber élargit son offre ITE biosourcée

Le nouveau système d&rsquo;ITE webertherm XM fibre de bois, destiné aux supports maçonnés et, sous certaines conditions, aux ossatures bois, intègre des panneaux conçus à partir de chutes de bois issu de forêts françaises certifiées, broyées et agglomérées avec de la résine. Un sous-enduit à la chaux aérienne s&rsquo;y associe et un large panel de finitions (silicates, organiques, minérales minces et semi épaisses) allie technique et esthétique. Sa faible conductivité thermique de 0.039 W/(m.K) ainsi que sa forte capacité thermique massique de 2100 J/(kg.k) confèrent à webertherm XM fibre de bois des performances d&rsquo;isolation optimales stockant les calories durant la journée pour les restituer vers l’extérieur durant la nuit. Ce confort thermique vaut en hiver et en été, favorisant la conservation du frais lors de pics de chaleur. Le bois a la faculté de réguler l&rsquo;humidité, évitant la prolifération de moisissures, pour un air intérieur plus sain. Si son excellente perméabilité à la vapeur d’eau en fait l’allié de la rénovation des bâtis anciens, webertherm XM fibre de bois s&rsquo;avère également une ITE à valeur ajoutée pour toutes constructions neuves, en résidentiel (maison individuelle ou logement collectif) comme en tertiaire. Validé par un test lepir2, ce système ne requiert aucun aménagement en bandes coupe-feu, confirmant son excellent comportement en cas d’incendie (classement B-s1, d0).
Il y a 4 ans et 180 jours

Grand Prix Entreprise catégorie « Toiture – Couverture » : le savoir-faire Edilians distingué au concours du Geste d’Or 2020

La 10ème édition du concours du Geste d’Or*, association mettant à l’honneur les actions valorisant le patrimoine bâti, s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale à Paris fin Octobre. Le Jury a attribué à EDILIANS, leader en France de la tuile terre cuite et créateur de solutions durables pour la toiture, le Grand Prix Entreprise dans la catégorie « Toiture – Couverture » pour trois de ses réalisations. Chaque année, le concours du Geste d’Or, ouvert aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises, récompense les réalisations remarquables du patrimoine sur plusieurs critères tels que le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Il met en valeur non seulement « l’héritage », mais aussi son adaptation au présent, et les constructions à venir. Lors de la dernière édition, EDILIANS a reçu le Grand Prix Entreprise, dans la catégorie « Toiture – couverture » pour trois de ses réalisations : . Village Alzheimer à Dax (Landes) Le premier village Alzheimer en France s’inspire de l’architecture landaise et privilégie les matériaux typiques de la région. Pour y parvenir, l’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise, composée de Champagnat & Grégoire Architectes et Nord Architects, a recréé un véritable village landais dans lequel la tuile Aquitaine Poudenx d’EDILIANS contribue à rappeler les bastides à l’ancienne typiques de la région. Tous les bâtiments du village font en effet écho au style architectural landais tant au niveau des couleurs que des matériaux choisis. Cette volonté conjointe du Conseil Départemental et des architectes d’utiliser des produits locaux se retrouvent aussi bien dans le bardage que dans l’ossature bois des maisonnées et de la Bastide réalisés en pin des Landes. Mais elle se voit surtout dans les toitures recouvertes de tuiles Canal traditionnelles. Caractéristique de la région, le coloris Paysage a aussi été une évidence car cette teinte référence de la tuile Aquitaine Poudenx se retrouve souvent dans les constructions locales. De la Bastide aux 16 maisons en passant par les locaux techniques, 12.000 m2 de tuiles Aquitaine Poudenx ont été posées à joints droits avec rives à rabat, à raison de 11 tuiles au m2, avec une pente de toiture de 35%. Au préalable, toutes les toitures ont été protégées par un écran de sous- toiture AERO 2 HPV d’EDILIANS. . Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux (Vaucluse) Pour mieux accueillir les fidèles, les moines de l’Abbaye Sainte-Madeleine ont fait réaliser des travaux de rénovation et d’extension. La couverture de ces nouveaux bâtiments a été réalisée en tuiles Canal traditionnelles et en tuiles Canal Réabilis Domitia d’EDILIANS reproduisant les effets du temps et offrant ainsi une homogénéité avec les toitures existantes. . La Cité des Chambelles à Nantes (Loire Atlantique) En 2016, Nantes Métropole Habitat lançait un appel d’offre pour rénover la Cité des Chambelles à Nantes. Construits dans les années 30 sur le modèle de la cité jardin, les bâtiments, jugés vétustes, étaient destinés à la démolition. Le cabinet d’architecture HUCA s’est vu confier la mission de construire 57 nouveaux logements collectifs et 3 maisons individuelles avec des performances énergétiques élevées et un faible impact environnemental. Pour couvrir la toiture et le bardage des façades, c’est la tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS qui a été retenue en deux finitions, Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce. En toiture et en façade, la tuile apporte une dimension à la fois traditionnelle et audacieuse à la réalisation. Cette distinction illustre la capacité d’EDILIANS à s’inscrire, grâce à une large gamme de solutions toiture, dans la valorisation du patrimoine de tous les types de projets architecturaux en neuf comme en rénovation. * Geste d’Or est une association indépendante et transversale, intervenant pour la valorisation du Patrimoine Bâti. Présente partout en France, elle est composée de six collèges et regroupe des personnalités qualifiées, représentatives des différentes parties prenantes du secteur : architectes, ingénieurs, compagnons, entreprises de toutes tailles, élus&#8230; http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 186 jours

Le précadre qui maximise l’étanchéité des menuiseries dans les ossatures bois

LOUINEAU propose, pour les ossatures bois, un précadre qui garantit la continuité du plan d’étanchéité entre le pare-pluie et la menuiserie. PrecWood 1400 est certifié CTB Composants et Systèmes Bois par FCBA (catégorie Assemblages & Connexions &#8211; N° d’identification 211). Le centre technique industriel a réalisé des tests à la pluie battante sur un banc d’essai AEV, qui a validé une résistance à 1400 Pa. Une performance requise pour les constructions bois (COB) dont les Immeubles de Grande Hauteur (IGH) jusqu’à 60 m. L’étanchéité en façade est maximisée grâce à la conception monobloc du PrecWood 1400 et à ses soudures continues dans les angles. Gage d’une ventilation optimale, une lame d’air autour de la structure bois limite les risques de condensation. Préfabriqué et livré prêt à poser sur le chantier, le PrecWood 1400 facilite la mise en œuvre des professionnels. Environ 30 minutes suffiront, à une équipe de deux personnes, entre le déballage du précadre et la pose en applique sur façade sans retour de pare-pluie qui n’est plus nécessaire. En acier galvanisé, le précadre offre une liberté de conception aux maîtres d’œuvre tant en termes de dimensions que de thermolaquages. Il permet l’intégration de volets-roulants, brise-soleil, garde-corps ou encore seuils PMR dans le cadre d’une porte-fenêtre ou d’une baie coulissante. Il est disponible en deux finitions, avec ou sans recouvrement, et peut être, à la demande, doté d’un système anti-vibratoire. Il convient à tous les types de façades, de l’enduit à la cassette zinc, en passant par le bardage bois ou encore la brique. Visuel : Louineau
Il y a 4 ans et 187 jours

Une construction bois innovante et approvisionnée en circuit court certifiée PEFC dans la commune corse d'Evisa

Ce beau projet qui dispose d'une charpente et d'une ossature bois en pin laricio approvisionnés en circuit court par des entreprises de la région avec du bois local provenant de forêts certifiées PEFC pour leur gestion durable, est une construction innovante et engagée en faveur de l'équilibre forestier.Pour la 1ère fois, la liste des lauréats comprend un projet certifié PEFC, l'auvent de l'école d'Evisa, en Corse, récompensé dans la catégorie Aménagement Extérieur. « Microprojet de grande envergure », il est l'un des premiers ouvrages en bois certifié PEFC pour sa charpente et son ossature bois selon le guide PEFC de « certification de projet de construction ».JeanJacques Gianni, maire de la commune d'Evisa et maître d'ouvrage du projet, explique : « La forêt en Corse est un enjeu majeur pour le territoire et la certification PEFC nous permet de mettre en valeur le patrimoine exceptionnel qu'elle représente. Le projet de l'auvent d'Evisa en est la preuve : il nous a permis de lutter contre la désertification de notre village en contribuant à l'économie locale, à la promotion d'emplois locaux, à l'animation et à la cohésion de la vie locale. D'autres villes corses pensent reproduire notre démarche pour leurs propres projets de construction à venir ».L'ouvrage, qui mixe avec brio intégration paysagère et choix stylistique est un hommage à la Corse. Deux essences ont été utilisées : du châtaignier et du pin laricio. La totalité du pin laricio provient de la forêt communale d'Evisa, certifiée PEFC pour sa gestion durable. Ils ont été sciés et charpentés dans un rayon de 30 km afin de privilégier les circuits courts et de valoriser les artisans locaux. Le choix d'essences locales raconte à la fois le lien entre les Corses et leurs forêts et la valeur symbolique de cet auvent imaginé pour l'école du village. Reliant les enfants et les adultes à leur environnement et à la nature toute proche, l'auvent d'Evisa témoigne d'un savoir-faire ancien et d'une volonté de respecter, valoriser et protéger les forêts corses.« La possibilité d'utiliser du bois local certifié a été un argument déterminant pour la commune dans la réalisation de l'auvent d'Evisa. Valoriser les ressources naturelles de la commune corse, les savoir-faire et les entreprises locales, tout en respectant le juste équilibre entre toutes ces dimensions économiques, écologiques et sociétales, rendent ce projet d'autant plus innovant et inspirant. Nous espérons que la construction d'Evisa va permettre une prise de conscience pour générer chez les pouvoirs publics locaux l'envie de donner une plus grande ambition au matériau bois et à nos forêts en Corse » détaille Christophe Felder, Directeur territorial de l'ONF Corse.Pour Paul-Emmanuel Huet, Directeur Exécutif de PEFC France, « la certification de projet PEFC atteste de l'utilisation de bois certifié PEFC pour tout ou partie d'une construction ou d'une rénovation. Elle garantit que toutes les parties impliquées dans la réalisation d'un projet de construction ou de rénovation en bois ont mis en application les principes de traçabilité du bois de la chaîne de contrôle PEFC. Ainsi, la certification de projet PEFC permet de garantir que les matériaux bois mis en œuvre dans une construction sont issus de forêts gérées durablement et de sources responsables ». L'auvent d'Evisa devrait ouvrir la voie à d'autres projets certifiés PEFC dans le secteur de la construction bois.
Il y a 4 ans et 189 jours

La Maison Sénior, une éco-construction participative et le premier projet locatif C2C en France

En collaboration avec les futurs habitants, ce projet a été conçu dans une démarche circulaire de réutilisation des matériaux : le cradle to cradle*. Potentielle réponse d'hébergement pour nos aînés, ce programme d'aménagement urbain respectueux de l'environnement sera livré fin 2021. Zoom sur les 3 points forts de la Maison Sénior.Un meilleur parcours résidentiel du public séniorSituée au cœur du centre-bourg de la commune de La Chapelle-Thouarault, la future résidence Maison Sénior est née d'une volonté de la Ville d'améliorer le parcours résidentiel du public sénior. Cette résidence proposera une solution alternative à un accueil en EPHAD, en faveur d'un maintien à domicile. Les 19 logements permettront d'offrir aux résidents un cadre et une qualité de vie en adéquation avec leurs besoins. Ces populations sont en attente d'un environnement chaleureux et sécurisé, favorisant le lien social. Située à proximité des commerces de la Ville, la résidence Maison Sénior favorisera à la fois les échanges, la convivialité tout en permettant aux résidents de conserver leur indépendance et autonomie. Ce modèle de construction a pour vocation de devenir une référence dans les opérations de renouvellement urbain et de répondre aux enjeux écologiques mais aussi démographiques des prochaines années.Un projet d'habitat conçu par et pour les futurs habitantsDepuis février 2017, trois ateliers animés par Néotoa ont permis d'échanger sur les besoins des futurs habitants. En présence des élus de la commune (initiateurs du projet), des équipes Néotoa, des riverains, de l'équipe d'architectes, d'une aide-soignante et de l'institut environnemental EPEA (assistant du maître d'ouvrage), la conception participative du futur projet s'est déclinée autour de trois axes principaux : la définition du projet initial et la programmation ; la définition des objectifs architecturaux du projet ; une réflexion sur les espaces partagés et les usages. Ces échanges ont permis de créer du lien entre les parties prenantes, avant même que la résidence ne soit construite. De nouvelles rencontres sont programmées pour évoquer notamment l'animation de la salle commune.Une éco-conception Cradle to Cradle* – C2CL'éco-conception Cradle to Cradle* est une nouvelle façon de concevoir les bâtiments. Les matériaux utilisés sont non toxiques et mis en place de façon à pouvoir être démontés et récupérés après usage. Le Cradle to Cradle* traduit ainsi l'utilisation de matériaux « upcyclables** ». Par rapport au recyclage conventionnel, la démarche maintient la qualité des matières premières tout au long du cycle de vie du produit. Cela signifie que tout peut être considéré comme une ressource et que la notion de déchet disparaît. La résidence Maison Sénior bénéficie d'une isolation des murs en paille et laine de bois, d'ossatures bois et utilise des matériaux réutilisables. L'ensemble de ces atouts en font un bâtiment très innovant et performant énergétiquement éligible au modèle et à la certification Cradle to Cradle* – C2C, attribuée en fin de chantier. Il s'agit du premier projet locatif à viser ce référencement en France.La période de travaux est estimée à 18 mois : le gros œuvre est en cours, le montage de la structure bois/paille se fera à partir de début octobre, la mise hors d'eau/hors d'air à la fin du 1er trimestre 2021. La livraison est prévue fin 2021/début 2022.La résidence a été pensée par 10i2LA Architecture pour s'intégrer au cœur du bourg sans altérer le paysage urbain initial. Les façades seront aménagées de façon à donner l'illusion de plusieurs bâtiments accolés : un bardage bois succédant à de l'enduit à la chaux puis à des ardoises naturelles, etc. La qualité des espaces a été privilégiée : 47 m2 pour les deux pièces et 67 m2 pour les trois pièces. Les logements seront traversants ou orientés plein Sud et posséderont tous un balcon ou une terrasse. Deux espaces partagés permettront aux futurs usagers de se retrouver : un jardin à l'arrière du bâtiment et une salle commune au rez-de-chaussée.Financement : 30% de subventions de l'État et de Rennes Métropole, 20% de fonds propres Néotoa et 50% de prêts.*Cradle to cradle : du berceau au berceau.** Upcyclables : recyclables.
Il y a 4 ans et 195 jours

Extension-Restructuration du Lycée Nadar à Draveil

Le Lycée Nadar va quasiment doubler sa capacité d'accueil à partir de 2024 en passant de 700 à 1.300 élèves. Cet objectif nécessite divers types d'interventions sur le bâti, allant de la construction de nouvelles surfaces à l'agrandissement et la restructuration de fonctions existantes, notamment la demi-pension.À la diversité programmatique du projet : salles de sciences, laboratoires, salles de secourisme, enseignement général, salles de sport, réfectoire, administration relocalisée, l'architecture répond par une image iconique et renouvelée du lycée.L'intervention de l'agence ROPA&ASSOCIÉS Architectes va essentiellement s'attacher, au-delà d'une réponse optimale aux demandes fonctionnelles, à conférer au cœur d'îlot une identité nouvelle reposant sur l'ouverture, la lumière et l'ombre, le confort et le calme conférés par une grande simplicité formelle, la lisibilité constructive et la matérialité chaleureuse du bois.Afin de s'intégrer le plus en douceur au lycée existant et à l'environnement très boisé du site avec la proximité de la forêt de Sénart, l'extension se développe en gradins, avec les planchers dans le prolongement des niveaux existants.De larges débords horizontaux soulignent, en les protégeant efficacement de l'ensoleillement, chaque niveau accessible, libérant ainsi en les magnifiant les vues sur le paysage.Ces casquettes filantes viennent homogénéiser tout en le renouvelant le paysage architectural du cœur d'îlot, en reconfigurant au plus près des besoins de la population lycéenne la relation intérieur/extérieur. La notion de préau accompagne tout le linéaire bâti donnant sur la cour paysagère, offrant un abri continu, aux ambiances différenciées.L'intervention en site occupé sera phasée et impliquera l'adaptation des modes constructifs. Ils seront écoresponsables en mettant majoritairement en œuvre des matériaux biosourcés privilégiant la filière sèche et la préfabrication.Enfin, les toitures et casquettes seront largement végétalisées, afin de proposer aux usagers un environnement proche agréable visible depuis les espaces intérieurs.Fiche chantierMaîtrise d'ouvrage :Région Île-de-FranceIle-de-France Construction Durable - mandataireLocalisation :Lycée Professionnel Nadar - DRAVEIL (91)ROPA&ASSOCIÉS Architectes :Djamel Kara, Laurent Blondel,Bernard Ropa, Fabien BurgeatCotraitants : OTE Ingénierie (BET TCE et économiste)BEGC (Cuisiniste)OTELIO (HQE)Missions :Base Loi MOPSignalétiqueCDPGFDIAGES-QEProgramme : Extension de capacité et restructurationSHON :4 000 m² (hors restructuration)Budget travaux :13 M€ HTCalendrier :Livraison prévue en Septembre 2024Démarche environnementale :Label E3C1Bâtiment biosourcé à ossature bois
Il y a 4 ans et 196 jours

Un guide complet de préconisation Maisons à ossature bois -Charpente

Alors que la maison en ossature bois a le vent en poupe, un nouveau guide MOB Charpente r&eacute;actualise les connaissances des professionnels sur les diff&eacute;rents points d&rsquo;assemblage des structures.
Il y a 4 ans et 197 jours

Coffrage Schöck ASE, le chantier exemplaire de la Tour Ycone à Lyon

Cette solution innovante, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu'île de Lyon. Signée de l'architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L'ossature bois, la façade en béton habillée d'aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette "flottante" à Ycone. Une légèreté qui s'appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50.Un chantier facilité par une préfabrication elle-même ultra simplifiéeAlors que pour un chantier type, le coffrage traditionnel sur site s'avère une étape fastidieuse, chronophage et parfois risquée, notamment quand les ouvriers sont amenés à coffrer sur des grandes hauteurs, la solution préfabriquée POUTRÉKO® évite nombre de manutentions et apporte une sécurité optimale.L'intégration des Schöck ASE en usine permet d'obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d'être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s'avèrent plus facile à décharger et à manipuler, autant de valeurs ajoutées fort appréciées des compagnons. Quant au clavetage entre poutres, là-encore la simplicité prévaut : il suffit de découper les coffrages ASE pour couler nœuds et têtes de poteaux en une seule fois. La large gamme des ASE proposée a ainsi permis l'utilisation de 6 hauteurs d'ASE différentes (tous d'une longueur de 270 cm, mais variantes en hauteur : 18 / 20 / 25 / 30 / 35 / 40 cm) pour s'adapter aux diverses configurations rencontrées sur le chantier de la Tour Ycone ! Ces modèles ASE 0DW, dépourvus de joints d'étanchéité, ont ainsi fait la différence, leur profil chanfreiné séduisant les utilisateurs et assurant une finition irréprochable.Rappelons, par ailleurs, que les coffrages Schöck ASE se caractérisent par leur résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries.Soulignons, enfin, que cette solution ne génère aucun déchet en usine de préfabrication comme sur chantier par rapport aux systèmes traditionnels et amoindrit également la gêne occasionnée aux riverains (puisqu'elle réduit la longue et sonore étape du coffrage et coulage sur site).PrixGrand Prix régional au concours des Pyramides d'argent 2018Prix innovation Industriel 2018Pyramide bas carbone 2017Fiche chantier Tour YconeMaître d'ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈREArchitecte : ATELIERS JEAN NOUVELEntreprise de construction : FONTANEL SAEntreprise de préfabrication : PLATTARD SAS
Il y a 4 ans et 198 jours

Réédition du livre « AUTOCONSTRUIRE EN BOIS »

Mis à jour et remanié à l’occasion de sa réédition, cet ouvrage propose le pas à pas détaillé de la construction d’un module de maison associant les trois grandes techniques du bois : ossature bois, chevrons porteurs, poteaux-poutres. Il décrit les techniques de réalisation des murs en OSB, fibres de bois, paille, bois cordé, laine de bois, la manière de les isoler et de les rendre étanches à l’air selon les critères de la maison basse consommation (BBC). Il montre enfin comment poser un bardage, un enduit, une toiture bac acier, et comment réaliser une toiture végétale de la manière la plus simple possible. éditions Eyrolles par Pierre-Gilles BELLIN & Antoine MAZURIER 2ème édition revue et mise à jour 176 pages 24 €
Il y a 4 ans et 200 jours

Rencontre avec : Arnaud Sarteur

Après plusieurs années passées en Amérique Latine, l’architecte et designer français Arnaud Sarteur est revenu en France et se consacre depuis à la conception d’une architecture autonome innovante : la Station C.I.E.L. Rencontre avec un créateur inspiré. À la suite de plusieurs expériences de construction de maison à ossature bois traditionnelle, Arnaud Sarteur s’est intéressé à la simplification, la flexibilité et la qualité architecturale d’un habitat à moindre coût. Avec sa Station C.I.E.L., habitat clef en main innovant, écoresponsable, modulaire et multifonctionnel, il crée un lieu de vie facile à vivre et adapté à notre mode de vie contemporain. Muuuz : Comment est née la Station C.I.E.L. ? Arnaud Sarteur : L'idée était de faire un clin d'œil à la station spatiale, et d’envisager mon projet comme « une station terrestre ». J’ai créé des modules qui peuvent se connecter et s'assembler pour améliorer, au fur et à mesure, leur fonction et leur usage, et s'adapter à un mode de vie contemporain plus mobile, plus proche de la nature. J’ai pensé un habitat accessible pour tous, une construction moins onéreuse et de qualité qui s'adapte à l'évolution de la vie de chacun. La Station C.I.E.L. résulte aussi d’une réflexion sur les modes de production. Pour cette architecture, toutes les étapes de fabrication sont réalisées en un seul et même atelier afin de mieux gérer la maîtrise d'œuvre. Le module terminé est livré sur le terrain par camion. Les matériaux secs choisis s’inscrivent dans une démarche responsable : ils réduisent la production de déchets et la consommation d'eau sur le chantier. Avec la Station C.I.E.L., j’ai voulu créer un bâtiment à échelle humaine, un cocon personnalisable et éco-conçu. D'où vient son nom ?Le choix du bardage en revêtement « effet miroir », qui réfléchit le ciel et la nature environnante, fait de la Station C.I.E.L. un « objet-maison futuriste sculptural et mystérieux ». La Station C.I.E.L. tire donc son nom du bardage, mais aussi de l’acronyme C.I.E.L. : Construction Itinérante Extensible Légère. Votre expérience en Amérique du Sud a-t-elle inspirée ce projet ? Mon expérience en Amérique du Sud a fait évoluer mon regard sur l'habitat. Là-bas, les grands espaces sont disponibles, les paysages sont immenses et sauvages, les déplacements et les distances ne sont pas comptés. Ce séjour m’a vraiment donné envie d'habiter dans des espaces naturels, avec le souci de ne pas les dégrader et de les quitter sans impact. Quelques expériences de construction Wood Framing ont été mes premières approches de cette architecture. Le prototype de la Station C.I.E.L. a donc été conçu pour être extensible et connectable à d'autres modules. La structure bois s'assemble, et elle est reliée par des poutres métalliques. Chaque module est personnalisé et l'aménagement intérieur est proposé sur option, selon les besoins de chaque client. Avec quels artisans avez-vous collaboré pour ce projet ? Aujourd'hui, le défi de tout architecte est d'intégrer « le faire », et non pas uniquement le « penser ». J’ai donc pris part personnellement et activement au projet en expérimentant, en étudiant les matériaux et en réalisant un prototype, au sein du Fab lab collaboratif Made In Marseille. J'ai travaillé en collaboration et en partenariat avec les menuisiers-charpentiers, ferronniers résidents à Ici Marseille et des artisans locaux.Pourquoi avoir choisi le métal et le bois comme matériaux principaux ? J'ai aimé créer un contraste entre le côté futuriste métallique du bardage et de la couverture en métal poli miroir à l'extérieur et l’authenticité chaleureuse du bois à l'intérieur en laissant la charpente apparente.Selon vous, que signifie habiter l'espace ? L'être humain est marqué par ses habitats successifs. « Habiter l’espace » a une dimension existentielle. Comment imaginez-vous l'architecture du futur ?Je souhaite participer à la construction d’une planète habitable pour tous. L’homme et l'architecture vont commencer à s'effacer un peu afin de redonner de la place à la nature, et de rééquilibrer le rapport entre l'homme et son environnement. La nature va pouvoir réapparaitre dans sa splendeur, plus propre, plus harmonieuse, plus respectée. La Station C.I.E.L. s’inscrit dans cette démarche. Elle renvoie la lumière et se fond dans le paysage pour minimiser l'intrusion du bâtiment dans le paysage, comme un camouflage. La crise sanitaire a également été révélatrice de l'importance de la qualité architecturale : la hauteur sous plafond, les ouvertures, la lumière, le confort thermique participent à « être bien chez soi » et en harmonie avec la nature environnante. Dans mon architecture du futur, les matériaux de construction seront donc sélectionnés pour leurs qualités écologiques, leur résistance, leur pouvoir d'isolation, leur impact environnemental, des matériaux biosourcés locaux ou en circuit court. Devenir des architectes éco-responsable, voilà notre mission. La maison de demain sera une architecture simple et adaptative, un abri confortable et résilient facilement transformable avec une certaine autonomie de fonctionnement.Pour en savoir plus, visitez le compte Instagram de la Station C.I.E.L. La Station C.I.E.L. est exposée et ouverte aux visites sur rendez-vous au Parc Foresta à Marseille (13).Visuels : DRLa Rédaction
Il y a 4 ans et 204 jours

SaMontec – Techniques de supportage fischer

Une gamme complète, fiable et modulable de supportage de réseaux pour toutes les applications Le système SaMontec fischer est une gamme complète de fixations destinée aux applications dans les domaines du sanitaire, du chauffage, de la ventilation, de la climatisation et de la réfrigération. Avec des rails et des consoles de montage, des accessoires, des colliers, elle offre des solutions optimales et de grande qualité pour le supportage de réseaux, la pose de tuyauteries, de câbles, de raccordements et d’alimentations électriques. La compatibilité des différents éléments permet une grande souplesse d’emploi, des installations sûres avec des fixations adaptées à tous les types de supports, un travail soigné et un réel gain de temps. Afin de garantir une sécurité de fonctionnement optimale, notamment pour les installations de protection incendie, plusieurs éléments de la gamme SaMontec sont validés au feu. Dans son offre de techniques de supportage, fischer propose 3 gammes de systèmes de conceptions modulaires avec des éléments d’assemblages optimisés dont certains sont préassemblés pour permettre un montage simple et rapide dans toutes les configurations : &#8211; Le système de rails légers FLS et ses éléments de construction pour les charges légères, &#8211; Les rails FUS et ses éléments de construction pour les charges moyennes, &#8211; Le nouveau système FMS et ses éléments de construction pour des charges lourdes. &nbsp; Système FLS pour charges légères Simple, résistant, flexible et sûr Le système FLS est utilisé pour de nombreuses applications légères : la fixation de systèmes de réseaux au sol, au plafond, de ventilation et tuyauterie suspendues, de structures à 2 niveaux, de consoles fixées sur rail, de tuyaux sur rail, de chemins de câbles fixés par consoles… Il se compose de 3 éléments principaux : &#8211; les rails de supportage FLS et les consoles de fixation ALK, &#8211; les éléments de construction préassemblés (sabot SF Clix 31 et équerre de montage MW Clix 90°), &#8211; les éléments de raccordement (double écrou FHS Clix, platines écrous FSM Clix M et FSM Clix P). Le système FLS offre de nombreux avantages : &#8211; Un gain de temps d’au moins de 50 % : grâce aux éléments de construction pré-assemblés qui optimisés facilitent et rendent plus rapide le montage de la structure. &#8211; Une flexibilité grâce à une large gamme de rails. &#8211; Un supportage fiable : les installations sont parfaitement sûres grâce à des éléments très résistants et à l’ajustement précis des écrous dans les rails. La rotation à 90° et le crantage spécial des éléments Clix garantissent une mise en oeuvre sans risque lors du montage. &#8211; Des assemblages entièrement démontables. &#8211; Une compatibilité : les différents éléments qui composent le système FLS sont connectables quelle que soit la hauteur du rail. Le système FLS fischer s’utilise sur différents matériaux : le béton, la maçonnerie creuse et le parpaing en fonction des chevilles, vis béton ou goujons préconisés, charpentes métalliques et ossatures bois. &nbsp; Le rail FLS Le rail FLS est l’élément de base du système de supportage. Doté d’un profil unique, le rail avec ses angles renforcés confère aux éléments de construction une tenue particulièrement stable. Le crantage intérieur du rail assure un positionnement des connecteurs plus facile et plus sûr, ainsi qu’une transmission de charges élevée. Par ailleurs, les différentes géométries des trous oblongs des rails permettent une fixation optimale sur le support et une installation flexible. Enfin, les graduations sur les rails simplifient la découpe et le positionnement précis des pièces à fixer lors du montage. D’une largeur de 31 mm, les rails sont disponibles en 3 hauteurs &#8211; 17 mm, 30 mm, 37 mm – pour permettre une multitude d’applications. &nbsp; Éléments de construction pré-assemblés Le sabot SF Clix 31 et l’équerre de montage MW Clix 90° sont préassemblés ce qui simplifie la mise en oeuvre, offrant un véritable gain de temps lors du montage des réseaux et qui réduit le nombres de pièces de connexion. Pratiques, ils s’ajustent et se fixent au rail par une simple rotation de 90° ! Le sabot SF Clix 31 garantit une connexion robuste et sûre entre le rail et le support. L’équerre de montage MW Clix 90° permet, selon la particularité de l’installation, un verrouillage de forme longitudinale et transversale au rail. &nbsp; Éléments d’assemblage optimisés Le double écrou FHS Clix permet de raccorder, par rotation à 90°, les colliers de serrage aux rails. Un mécanisme de ressort spécial intégré dans le double-écrou fournit la pression de contact nécessaire dans le rail et permet, en appuyant dessus, de faire glisser la pièce dans le rail pour un réglage précis et facile des éléments de construction. Le crantage de l’écrou permet une fixation sécurisée avec les rails. La platine écrou FSM Clix M sert à relier en toute sécurité les colliers de serrage dans les rails FLS avec une tige filetée. Elle bénéficie d’un crantage qui assure un positionnement d’une grande précision, sans risque d’erreur, lors de la rotation à 90° dans le rail. La platine écrou FSM Clix P permet avec les éléments de construction de relier rapidement les rails FLS les uns aux autres. Elle se fixe solidement grâce à ses crans et par rotation à 90° dans le rail. Par ailleurs, elle est dotée d’un bloc d’appui unique avec des languettes ergonomiques qui facilitent le montage. Une fois le FSM Clix P positionné, les languettes disparaissent dans le rail pour garantir une connexion acier contre acier, sans introduction de plastique, entre les éléments de construction et le rail. Le montage est véritablement sécurisé. Le connecteur de rail SV 31 s’utilise avec les écrous FSM Clix P et possède une forme particulière qui garantit un ajustement parfait sur le rail. Il s’utilise pour relier et aligner des rails ensemble ainsi que réaliser des raccordements perpendiculaires. Le système FLS est également compatible avec les colliers de serrage universels, les consoles ALK pour une mise en oeuvre optimisée et rapide d’éléments en porte-à-faux, les griffes de maintien, les griffes à poutrelles, les jambes de force pour une meilleure stabilité des consoles… Système FUS pour charges moyennes Rapide, facile à assembler et à démonter Rails FUS Profilés en forme de U, les 3 dimensions de rails offrent un large choix de réglages ainsi qu’une grande sécurité de montage. Ils permettent la fixation rapide de tuyauteries et de chemins de câbles, de gaines de ventilation… D’une grande résistance à la flexion, ils disposent de lèvres crantées qui améliorent le maintien des platinesécrous, et permettent un montage au mur, au plafond ou au sol, avec une facilité optimale. En acier S 250 GD, ils bénéficient d’une résistance au feu classe R120 selon DIN EN 10346. &nbsp; Connecteur rapide PFCN Innovant, il permet un assemblage rapide et facile des profilés FUS et s’utilise de façon universelle avec tous les éléments de construction « PUSH-THROUGH ». Il combine un mécanisme préassemblé &#8211; ressort, boulon, rondelle et écrou de sécurité &#8211; en un seul composant. La forme spéciale de la rondelle maintient fermement en position la fixation. Le boulon, haute résistance, ainsi que les crantages du connecteur rapide garantissent un montage sûr et une tenue parfaite même avec des charges latérales élevées. Le mécanisme de ressort intégré permet, en appuyant simplement dessus, de faire glisser le connecteur dans le rail afin de régler facilement et avec précision les éléments de la structure porteuse avant blocage. Enfin, sa pose par rotation à 90° permet l’installation dans des rails FUS déjà posés. &nbsp; Consoles FCA/FCAM Elles permettent l’installation rapide de tuyauterie, de chemins de câbles, de gaines de ventilation, d’éléments et appareils de climatisation le long d’un mur. La console FCAM est renforcée pour des charges plus élevées ou plus éloignées. Elles existent en électrozinguée pour des installations intérieures, en acier galvanisé à chaud et en acier inoxydable pour des installations extérieures et des environnements hautement corrosifs. &nbsp; Sabots PSF/SF Ces éléments permettent la fixation de la structure de supportage à son environnement. L’ajustement du sabot permet une installation simple par insertion du rail, et sa conception robuste offre une tenue sûre pour des constructions résistantes. &nbsp; Autres éléments de construction Les équerres universelles pour l’assemblage des rails FUS et les consoles équerres donnent aux structures porteuses une stabilité et une sécurité élevées. Quant aux éléments de liaison, ils garantissent la compatibilité avec le connecteur rapide PFCN et permettent un montage angulaire ou en «T». &nbsp; Système FMS pour charges lourdes Efficace, flexible et durable pour des installations exigeantes Dans le secteur du bâtiment et de l’industrie, les installations lourdes ou de constructions industrielles, telles que des supports de tuyauteries lourdes, d’équipements techniques, de plateformes… sont principalement assemblées avec des structures secondaires en acier. Ce type de structure est généralement planifié, préassemblé puis installé sur le chantier. Mais ce processus de construction, en termes de conception (calculs et analyses), assemblage (sciage et soudage des éléments) et transport sur site, est parfois long et fastidieux. Avec le nouveau système de supportage fischer FMS pour charges lourdes, la mise en oeuvre est plus flexible, rapide et efficace. Il permet de réduire de 30% les coûts et le temps d’installation par rapport à la construction métallique traditionnelle. Les éléments modulaires du système FMS avec un revêtement galvanisé à chaud permettent un assemblage de la structure de fixation directement sur le chantier sans préfabrication, et sans avoir à souder les éléments. Résultat, cela réduit considérablement le temps d’installation et le coût des matériaux. &nbsp; Rail de montage FMS Les rails de montage FMS réduisent le poids de la structure par rapport à des constructions métalliques similaires et sont plus faciles à manipuler sur le chantier. La présence de perforation sur les 4 côtés du rail FMS offre une plus grande flexibilité de montage. Les graduations sur len rail FMS (1) simplifient la découpe à la longueur souhaitée du rail et garantissent un positionnement précis des éléments de construction. &nbsp; Connecteur rapide unique à tête marteau FMHB Le connecteur rapide à tête marteau FMHB (2) s’utilise de façon universelle avec l’ensemble du système et pour toutes les applications. Lors de l’installation, le connecteur s’adapte parfaitement aux perforations des rails FMS. Grâce au mécanisme à ressort intégré (3), le connecteur se pose par une simple pression et rotation à 90 °. Il suffit de mettre en place l’élément de construction puis la griffe de maintien (4) crantée et l’écrou de sécurité (5), qui offre un maintien sûr même pour les charges dynamiques. D’une grande flexibilité, le connecteur rapide à tête marteau FMHB permet de modifier ou régler rapidement et avec précision les éléments de la structure porteuse. Le démontage, le remontage de ces éléments ou l’installation ultérieure sur des structures existantes s’effectuent en toute simplicité. Enfin, pour un montage traversant, il suffit de placer l’élément de construction et d’enfoncer le connecteur rapide FMHB à travers l’ensemble (montage « PUSH-THROUGH »). &nbsp; Le système SaMontec comprend également : &#8211; Des solutions de plafonds techniques destinés soit à l’industrie soit à des éléments architecturaux, &#8211; Des fixations pour climatiseurs, &#8211; Une large gamme d’accessoires de montage (pinces à poutrelle, supports, raccords, colliers…), &#8211; Des systèmes de points fixes et de coulisseaux. &nbsp; FIXPERIENCE : Une suite logicielle de dimensionnement et de calculs Pour apporter une assistance sûre et fiable aux installateurs, Bureau d’Etude ou Ingénieurs, lors de la conception et la réalisation des projets, fischer a développé FIXPERIENCE, une suite logicielle de dimensionnement et de calculs, avec des modules d’applications spécialisés. INSTALL-FIX : Ce module de logiciel, avec interface graphique 3D, est idéal pour l’assistance au calcul des supportages de réseaux. Il facilite les travaux des Bureaux d’Etudes et des artisans grâce à : &#8211; 10 solutions standards pré-générées, pouvant être adaptées, &#8211; Une bibliothèque complète de Tuyauteries standards, &#8211; Une détermination simplifiée des charges appliquées au système à partir d’informations définies par l’utilisateur. (Tuyauteries remplies, tuyauteries vides, tuyauteries non isolées, tuyauteries isolées avec épaisseurs&#8230;), &#8211; La possibilité de vérifier directement les fixations utilisées, &#8211; La génération d’un quantitatif pour le système. fischer propose également aux Bureaux d’Études et aux maîtres d’ouvrage un accompagnement lors d’études et de réalisations des Installations (Conseils – Formations –&#8230;). La suite logicielle FIXPERIENCE fischer est téléchargeable gratuitement : www.fischer.fr/fixperience
Il y a 4 ans et 217 jours

Chantiers bâtiments bois ≥R+4 : s'adapter à l'instabilité réglementaire et maîtriser le risque incendie

Après un premier BTP Morning organisé en novembre 2017 par BTP Consultants sur la construction bois, ce bureau de conseil a renouvelé l'échange de prises de paroles lors d'un webinaire qui s'est tenu ce 25 septembre. Il met en évidence les acquis des acteurs les plus engagés sur ce nouveau mode constructif.Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, a rassemblé :Samuel Poutoux, dirigeant du cabinet d'architecture Atelier WOA,Pierrick Le Manac'h, directeur de projets au sein de la structure d'assistance à maîtrise d'ouvrage VOXOA,Eric Dibling, fondateur et dirigeant d'Ingénico Technologies et membre de l'association ADIVbois,Christophe Lemaitre, directeur opérationnel du département WeWood chez Bouygues Bâtiment France Europe,et Jean-Marc Gley, directeur « Technique et Qualité » chez BTP Consultants.« Le bois est un enjeu d'avenir pour la ville dense », a souligné Samuel Poutoux, dirigeant d'Atelier WOA, en ouvrant les interventions. Ce maître d'œuvre dispose déjà de nombreuses références*. « Il faut concevoir dès l'esquisse en tenant compte des spécificités du mode constructif bois », reconnait-il en tout premier lieu. De façon rationnelle, cette démarche dicte alors les impacts sur l'architecture et permet de soigner la préfabrication des pièces, le transport, le levage… tout en intégrant les points sensibles que sont le risque incendie et le traitement de l'acoustique, deux difficultés majeures de ce type de construction, selon lui.Partager le risquePierrick le Manac'h, assistant auprès des maîtres d'ouvrage et directeur de projet chez Voxoa partage ce souci d'anticipation des difficultés dès le montage de l'opération. « Les opérations de bâtiments bois de grande hauteur sont menées dans un contexte très spécifique : ils demandent une grande technicité, nous avons peu de retour d'expérience. De plus, nous sommes dans une situation d'instabilité réglementaire, notamment au regard de la sécurité incendie. Comment assurer la maîtrise des délais, des coûts et le respect du programme tout au long de l'opération ? »Pour lui, la solution est managériale : « La conduite d'opération doit permettre aux parties prenantes de travailler en mode projet et de manière collaborative. Le maître d'ouvrage ou l'AMO adoptent un rôle de chef d'orchestre. » La mise en place de tableaux de bord partagés permettent de réagir aux dérives de délais, de coûts ou de programme avec agilité. « Il faut que tout le monde porte un risque égal. »Les solutions ? Adopter le groupement de conception-réalisation, le groupement de maîtrise d'œuvre ou tout autre montage « hybride » en marché privé ; recourir au dialogue compétitif ou à la négociation avant la signature du contrat…Expérimenter les limites des structures boisImpliquée dans des projets d'envergure depuis plus de dix ans, Ingeneco Technologies affirme maîtriser les difficultés liées à cette filière bois émergente. Pour Eric Dibling, son fondateur et dirigeant, après trois générations de Plan Bois, la construction bois peut être qualifiée de « relativement mature ». À telle enseigne qu'Ingeneco Technologies vient de participer, avec le CSTB, Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques pour les JO de 2024), et Socotec à la rédaction d'un guide d'amélioration de la conception des bâtiments en bois pour la levée des freins. Très investi, Eric Dibling souhaite d'ailleurs pousser le plus loin possible la construction bois: « Toutes les potentialités du corpus technique ne sont pas encore exploitées », reconnaît-il. En se basant sur les niveaux de qualité et de sécurité établis par les référentiels techniques et réglementaires, il propose de développer des démonstrateurs de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. En clair, faire avec le bois comme on l'a fait ces dernières décennies avec le béton ou l'acier. À ce titre, l'autorisation de dérogation aux règles de la construction prévue dans la loi Essoc de février 2019 ouvre des perspectives. Eric Dibling pose cependant des garde-fous afin de veiller à l'acceptabilité sociale des solutions tels que la prise en compte des sinistres ou une nécessaire « sévérisation » des sollicitations au regard du changement climatique.30% d'ouvrages bois supérieurs à R+4 en 2030Fort d'une expérience de quelque 120 projets bois livrés ou en cours, Christophe Lemaître, directeur opérationnel de WeWood, filiale de construction bois de Bouygues Bâtiment France Europe, cite ses préoccupations majeures :la gestion de l'humidité pour éviter la sinistralité ultérieure ;la prise en compte de tolérances de pose importante à partir de 5 à 6 niveaux ainsi que sur des points singuliers (liaisons dalle-façade, assemblage poteau-poutre) ;le passage des gaines de désenfumage ;le dimensionnement des assemblages pour la reprise des efforts au vent et la résistance incendie.L'intérêt pour ces sujets est motivé par les perspectives d'évolution de ce mode constructif :Christophe Lemaître estime qu'en 2030, 30% des chantiers de grande hauteurs adopteront le bois. Au quotidien, il utilise un corpus réglementaire et de prescriptions qui permet de réduire les incertitudes : les DTU 31.2, 31.4 sur les murs à ossature bois des bâtiments de moins de 28 m ; le DTU 41.2 sur le bardage bois sur support ; la réglementation incendie avec l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 7 août 2019 qui interdit l'usage du bois en façade des tours de 4e famille (28 à 50 m), l'instruction technique (IT) 249 relatives aux façades ainsi que les précisions apportées dans le guide FCBA-CSTB-Codifab de 2018… Le risque incendie est primordial, et, complexité supplémentaire, les services départementauxd'incendie auraient eux-mêmes des exigences très différentes d'un lieu à l'autre. Pour cadrer le sujet, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait s'emparer du problème pour fixer la doctrine.Parmi les solutions, il est prévu d'évoquer l'obligation d'installer des sprinklers dans les étages comme cela se pratique déjà dans d'autre pays européens.Pour autant, Christophe Lemaître balise les chantiers de points de vigilance :veiller à l'assurabilité des bâtiments et des partenaires du chantier en vérifiant le domaine d'emploi des matériaux et les qualifications des acteurs du projet ;anticiper l'étude des appréciations techniques expérimentales (ATEx) en intégrant un délai de 12 mois dans le planning ;préférer les contrats de conception-réalisation pour mobiliser l'ensemble des parties prenantes et gérer ainsi les interfaces tous corps d'état.Anticiper dès la phase conceptionJean-Marc Gley, directeur « Technique et qualité » chez BTP Consultants, fait le constat de progrès considérables de la filière construction bois depuis 2017, date de la précédente réunion de BTP Consultants sur ce sujet. Il retient que « l'anticipation est fondamentale sur ce type de projet, et le contrôle technique doit être présent très en amont, dès la conception. Ensuite, en phase chantier, ce sera du suivi et de la vérification. »Un problème persiste cependant : celui de l'instabilité réglementaire. Pensée sur la base de matériaux minéraux non combustibles, la réglementation incendie doit être revue pour les structures bois. Leur potentiel calorifique doit être analysé sous les angles de la propagation de l'incendie, du rayonnement thermique et de la production des gaz de pyrolyse. Ce qui change la mission du contrôleur technique. « Il doit aborder le projet en amont du chantier pour traiter avec le maître d'ouvrage la conception architecturale, les façades…, explique Jean-Marc Gely. On sort de la traditionnalité et le contrôleur technique sera ainsi amené à travailler avec l'architecte, les entreprises et les fournisseurs. » Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, constate que le progrès sur ces constructions passe par un travail plus collaboratif des acteurs.Pour consulter le webinar (environ 1h30), cliquez ici.* Parmi les projets cités, un immeuble de 53 logements R+9 pour le maître d'ouvrage Woodeum à Saint-Denis (93) ; deux immeubles d'un total de 145 logements R+16 et R+8 à Rennes construits avec Anthracite Architecture pour Groupe ARC et Keredes ; et plus récemment le siège emblématique de l'Office National des Forêts à Maisons-Alfort, un site tertiaire R+5 de 7 600 m² mis au point avec l'architecte Vincent Lavergne. D'autres chantiers marquants sont en projet, comme « La Tour Commune » dans la ZAC Massena du 13e arrondissement de Paris pour le compte du Crous de Paris, un R+15 de 221 logements étudiants dont le permis de construire est en cours d'instruction. ** Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois
Il y a 4 ans et 222 jours

Coffrages : le chantier exemplaire de la Tour Ycone

Les coffrages Schöck ASE sont destinés à la réalisation d’éléments de construction apparents comme les rives de prédalles, prémurs, balcons ou encore rives de poutres, dont l’aspect totalement lisse, sans bulles ni aspérités, et le parement impeccable constituent des atouts esthétiques. Cette solution, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu’île de Lyon. Signée de l’architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L’ossature bois, la façade en béton habillée d’aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette « flottante » à Ycone. Une légèreté qui s’appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50. L’intégration des Schöck ASE en usine permet d’obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d’être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s’avèrent plus facile à décharger et à manipuler. Ces coffrages se caractérisent par une résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries. Maître d’ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈRE Architecte : ATELIERS JEAN NOUVEL Entreprise de construction : FONTANEL SA Entreprise de préfabrication : PLATTARD SAS Photo : Guillaume Perret &nbsp;
Il y a 4 ans et 232 jours

Prochaine édition du Village Virtuel du Bâtiment : 30 septembre 2020 de 9h à 17h

Le Village Virtuel du Bâtiment s’inscrit dans le contexte actuel de relance économique et vise à valoriser l&rsquo;apprentissage et l&#8217;emploi des jeunes. Il est animé par les professionnels du CFA (développeurs de l’apprentissage, professeurs, directeurs…) qui présentent leur établissement et répondent en 15mn à toutes les questions que les jeunes (ou leurs parents !) peuvent se poser sur l’apprentissage dans le secteur du Bâtiment. Conseils et informations sur les perspectives du secteur, évolutions de carrières possibles, différents métiers : autant de sujets pour ouvrir le dialogue entre étudiants et monde professionnel. Ces rencontres virtuelles sont organisées avec 4 CFA et 2 chambres syndicales. Inscription gratuite au VVB avant le 28 septembre via ce lien : https://bit.ly/3kiDyQi Liste des CFA participants CFA du Bâtiment Saint-Lambert, métiers de l&rsquo;économie de la construction CFA Couverture-Plomberie Maximilien Perret, métiers du génie climatique et thermique, de la couverture et de la plomberie CFA GESTES Formation, métiers de la peinture, de la décoration, des revêtements sols et murs L&rsquo;EA Campus Gennevilliers, métiers de la menuiserie, de l’agencement et de l’ossature bois Liste des Chambres syndicales participantes CESAME, métiers de la serrurerie métallerie, SFECE, Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement
Il y a 4 ans et 238 jours

Pose de fenêtres PVC : comment bien les choisir ?

Le marché des fenêtres en PVC s’est considérablement développé ces dernières années grâce à des progrès techniques et technologiques conséquents dans leurs procédés de fabrications. En effet, le crédit d&rsquo;impôt pour la transition énergétique (CITE) s’applique aux changements des fenêtres lorsque le particulier change ses fenêtres pour passer du simple ou double vitrage, lorsqu’il s’agit de sa résidence principale. De nombreuses autres aides existent comme celle accordée par L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) ainsi que d’autres primes écologiques. Ce crédit d’impôt a grandement bénéficié aux fabricants et poseurs de fenêtre, notamment en PVC. Nous conseillons donc aux poseurs de bien insister sur ces aides financières pour convertir leurs devis en commande. Comment bien choisir ses fenêtres PVC ? Le PVC est le matériau le plus utilisé pour les fenêtres car il présente de nombreux avantages : facile à entretenir, excellent rapport qualité/prix, facilité d’installation…. De plus, l’isolation que les fenêtres en PVC proposent ainsi que sa résistance face aux intempéries en fait un excellent choix. Double ou triple vitrage ? Pour les zones urbaines, il est primordial de proposer à son client un double vitrage au minima. Cela garantie une bonne isolation thermique mais surtout acoustique, pour réduire les nuisances sonores très présentes en ville. Le triple vitrage sera particulièrement adapté aux régions froides, pour faire faire des économies de chauffage à votre client. Les pièces qui sont orientées au Nord verront les fenêtres PVC en triple vitrage garantir une meilleure isolation thermique. Quel type de pose ? Pour les poseurs, 4 types de posent existent concernant les fenêtres PVC. Chaque type de pose est adapté à des situations précises : La pose en rénovation : ce type de pose consiste à conserver le cadre existant de l’ancienne menuiserie afin de pouvoir poser la nouvelle fenêtre plus simplement et rapidement. En plus d’être rapide pour le poseur, aucun travaux de retouche ne sera à faire, comme la peinture ou la tapisserie du mur. La pose en applique : c’est la pose sur un bâtiment neuf ou pour les réhabilitations. C’est le type de pose à choisir lorsque l’on refait l’isolation par l’intérieur. La pose est simple et l’étanchéité et donc l’isolation sont optimales. La pose en tunnel : pour cette pose, la menuiserie de la fenêtre va être posée dans l’épaisseur du mur. Ce type de pose est utilisé pour les constructions anciennes ainsi que pour les maisons avec une ossature en bois. La pose reste simple dans le cas où la nature du mur est saine et d’équerre. L’isolation est généralement moins performante que les autres types de pose. La pose en feuillure : cette pose consiste à remplacer l’ancienne par une nouvelle sans garder le dormant. Cela permet de gagner en luminosité et améliorer l’isolation thermique grâce à un cadre neuf et plus performant. Informez vos clients des primes éligibles Pour conforter vos clients dans leur choix de changer de fenêtres, invitez-les à se renseigner sur les différentes primes écologiques dont ils peuvent bénéficier. En effet, celles-ci peuvent atteindre 80% du prix des fenêtres, ce qui devrez-vous aider à valider bon nombre de commandes !
Il y a 4 ans et 250 jours

Système d’ITE à base combustible classé coupe-feu 30 minutes

Myral est le premier industriel de la façade en France à obtenir un classement EI30 pour sa solution d’ITE à base d’isolant combustible. L’obtention de ce classement EI30 montre que, même intégrant un isolant polyuréthane, un système protégé par un parement en aluminium peut tenir 30 minutes face à un incendie dans des conditions défavorables… Et donc protéger le bâtiment et ses habitants. Ce qui correspond aux règles pour entrer dans la catégorie des écrans thermiques. Au moment, où les réglementations imposent de plus en plus de résistance thermique, proposer des produits performants, de faibles épaisseurs et économiques, est un enjeu, notamment sur les marchés de la Construction sur ossature bois (COB) et des IMH, qui sont donc tous les deux soumis à la mise en oeuvre d’un écran thermique assurant la sécurité incendie… Le revêtement de façades de Myral intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Ces revêtements peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l’analyse du cycle de vie à plus de 50 ans.
Il y a 4 ans et 260 jours

Sto présente son offre bardage qui associe diversité de matériaux et performances

Au fil des années, Sto a su tirer le meilleur de son expertise d'industriel ITE pour développer StoVentec, une gamme complète de solutions pour la façade ventilée en neuf et en rénovation, à destination des immeubles de logements, des bureaux, des établissements de santé ou encore des hôtels.Verre émaillé, mosaïque de verre, plaquette de terre cuite ou encore pierre naturel… sans oublier l'enduit !Sto dispose du panel de finitions le plus large du marché, offrant ainsi aux maîtres d'œuvre un choix quasi infini de solutions esthétiques pour répondre à toutes leurs attentes, y compris pour les constructions à ossature bois (COB) et en bois lamellé-croisé (CLT).Esthétiques mais aussi performantes, les solutions de bardage proposées par Sto sont toutes sous avis technique. Elles permettent d'apporter une réponse aux enjeux liés aux risques incendie et sismique.Et pour accompagner ses clients dans leur démarche et ainsi faciliter leur travail, Sto déploie une offre de services complète et unique.Les systèmes de façade ventilée, Kesako ?De la même manière qu'une ITE sous enduit, les systèmes de façade ventilée représente une autre façon d'isoler par l'extérieur. Outre les fixations mécaniques et les domaines d'emploi différents, l'autre différence vient de la présence d'une lame d'air entre l'isolant et le parement. A l'inverse des systèmes de vêture et de vêtage, les systèmes d'isolation par l'extérieur sous bardage ventilé apportent confort d'été et confort d'hiver. La lame d'air résout les problèmes de condensation : elle limite l'amplitude thermique du mur porteur et évite la persistance de l'humidité au cœur des systèmes, empêchant ainsi une dégradation prématurée. En d'autres termes, le bâtiment bénéficie d'un excellent comportement thermo-hygrométrique.Solutions pérennes et hautement esthétiques, les systèmes de façade ventilée StoVentec traitent efficacement les ponts thermiques et diminuent considérablement l'entretien. Ils allient ainsi efficacité énergétique et performance économique des façades neuves ou préexistantes.L'un des intérêts majeurs de la façade ventilée est de pouvoir dissocier le parement des fonctions techniques de la façade, permettant d'offrir davantage de possibilités esthétiques avec les panneaux.Sans fixations apparentes, les systèmes StoVentec sont constitués d'une structure porteuse acier, aluminium ou bois, d'un isolant laine minérale (laine de verre ou laine de roche), d'un panneau de bardage en bille de verre expansé avec liant époxy et d'un revêtement de finition au choix : enduit, revêtements collés, verre émaillé. Ils sont adaptés aux supports présentant des défauts de planéité ou ne pouvant recevoir d'éléments à coller – donc une solution aux problématiques traditionnelles de rénovation..Outre son emploi en ITE, les systèmes StoVentec peuvent être mis en oeuvre sans isolant à titre esthétique.Ce sont les performances esthétiques et thermiques souhaitées par les maîtres d'ouvrage qui détermineront le choix entre une ITE sous enduit ou un bardage.« Le monde du bâtiment est en perpétuelle évolution technique et réglementaire. Il est primordial pour un industriel de pouvoir suivre ce rythme. En tant qu'acteur de la façade du bâtiment, Sto améliore continuellement ses produits pour y parvenir. A travers notre offre de façade ventilée, nous avons également le souci d'y ajouter une forte dimension esthétique. En effet nous tenons à proposer aux maîtres d'ouvrage et aux maîtres d'oeuvre des solutions leur permettant de valoriser leurs bâtiments ou pouvoir s'exprimer via leurs conceptions architecturales »- Alexandre Tetard, responsable produits façade ventilée pour Sto
Il y a 4 ans et 267 jours

Réalisation d'une crèche unique en son genre dans le 20e arrondissement de Paris

Après 22 mois de travaux (dont arrêt pendant le confinement), le numéro 21 rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris a accueilli une toute nouvelle crèche multi-accueil offrant 99 berceaux et une crèche familiale de 40 places sur près de 1.200 m² de surface de plancher. La réalisation est imposante et surprend par son architecture rassurante et lumineuse. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l'ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d'économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux.Un modèle de construction durable Le manque de place en structures collectives pour la garde de jeunes enfants est criant et généralisé à toutes les communes françaises. Paris est forcément en première ligne en raison d'une forte densité de population et du peu d'espaces encore disponibles pour abriter une crèche. Devant ces problématiques reconnues, la Mairie de Paris s'est fixée pour ambition la création d'une nouvelle crèche à double vocation d'accueil dans un espace contraint qu'il convient d'optimiser pour offrir un maximum de places et de confort aux occupants. En ligne avec ses engagements environnementaux, la Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de Paris, en qualité de maître d'ouvrage, a eu à cœur de penser un projet novateur sur le plan durable. C'est dans ce cadre qu'en 2017 était lancé un appel d'offres concernant la création d'une crèche multiaccueil, implantée rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris. Ce marché imposait à toutes les entreprises désireuses d'y répondre de proposer une construction à très haute qualité environnementale dans une enveloppe budgétaire ouverte aux économies et parfaitement maîtrisée.Compte-tenu du faible espace au sol vacant à l'angle de la rue de la Justice, le cabinet d'architecture a proposé l'édification d'un bâtiment tout en hauteur en R+4 d'environ 1.200 m², peu commun pour une crèche, recouvrant une partie de l'immeuble jouxtant la future crèche et un espace vert existant. Celui-ci a été complètement réintégré à l'intérieur même de la nouvelle construction. Cette proposition pragmatique permet de réaliser une réelle économie sur le foncier. En fonction de leurs âges, les enfants accueillis au sein de la crèche, seront répartis sur les différents étages par sections, les plus âgés occupant le dernier étage. Le sous-sol a été dévolu à l'implantation des équipements techniques et au stockage de produits employés au sein de la crèche. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l'aide d'éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d'origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l'ensemble du bâti et permettent de s'affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie.Application du principe de ParetoLa réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s'est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d'économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l'origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites.Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l'ensemble. Elle a également vocation à préserver l'intimité des enfants de l'extérieur et à apporter un confort l'été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales.Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L'angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l'ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l'immeuble. C'est un combo gagnant qui a été judicieusement adopté dans cette construction : optimisation des matériaux voués à la destruction = réduction des déchets = transformation + réutilisation de ces matériaux pour préserver les ressources et générer des économies. De surcroît, les attributs environnementaux de ce bâtiment lui confèrent des perspectives d'économie avantageuse sur les futures charges d'exploitation.Fiche d'identité du projetMaître d'ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de ParisAssistant MOA : InddigoArchitecte : Jean Bocabeille - BFV Architectes Assistant MOE : Bellastock et AGI2D BET technique : Berim BET acoustique : Vivie & Associés Entreprise générale : Spie batignolles boyer
Il y a 4 ans et 280 jours

Résidence Le Onze : Un immeuble exemplaire issu de l’économie circulaire

Le Onze est une petite résidence d’habitation, qui s’inscrit dans le label E+C-, en visant un seuil E2C1. [©ACPresse] Exemplaire. Voilà comment se veut l’opération de construction de la résidence d’habitations “Le Onze”, à Chartres, dans l’Eure. Dès le départ, Pierre & Territoires Eure-et-Loir a posé un postulat simple&nbsp;: construire un bâtiment, qui anticipe les ambitions réglementaires de la RE 2020, en utilisant des techniques maîtrisées par des acteurs locaux. Le tout, sans déséquilibre du prix de sortie. En d’autres termes, réaliser un projet ayant une réelle viabilité économique et dont le coût global reste le même que pour un projet “classique”.&nbsp; Bien entendu, les logements créés se doivent de répondre aux enjeux environnementaux (énergie/carbone), tout en étant reproductibles à l’échelle du territoire. Celui de l’Eure-et-Loir, en l’occurrence. Ainsi, le programme est réalisé dans une démarche éco-responsable et s’inscrit dans le Label E+C-, en visant le seuil E2C1.&nbsp; Ainsi, Le Onze affiche une architecture contemporaine élaborée par Yannick Mouton. Une architecture, qui répond toutefois aux contraintes d’urbanisme liées à la protection du patrimoine de la cité historique de Chartres. Le projet fait la part belle à la mixité des matériaux&nbsp;: terre cuite, bois et béton. Ce dernier se distingue, car il intègre une jolie part de granulats recyclés. Ceux-cisont issus de la déconstruction d’anciens immeubles du quartier de Beaulieu et d’un bâtiment du collège Hélène Boucher. C’est-à-dire, des démolitions opérées sur le territoire de Chartres Métropole. Surtout, ces matériaux ont été valorisés par l’entreprise Granudem, sur son site pilote de Poisvilliers, petite commune située à 20 km au Nord de Chartres. C’est là que l’industriel transforme les déchets de démolition en une gamme de sables et de granulats aptes à être intégrés dans des nouveaux bétons.&nbsp; Des granulats recyclés dans les bétons Des MCI matricés habillent les façades donnant sur la rue. [©ACPresse] C’est justement ce qu’a fait Spurgin Léonhart dans son unité de préfabrication de Mignières, toujours dans l’Eure, mais à 20 km au Sud de Chartres. Le volume de granulats recyclés mis en œuvre dans le béton est de 20 %, comme l’autorise la norme NF EN 206/CN. L’ensemble des murs à coffrage intégré (MCI) matricés destinés au chantier du Onze ont été préfabriqués avec ce béton. Au total, pas moins de 80 t de granulats recyclés ont été ainsi valorisés dans les 400 m3de bétons structuraux nécessaires à la construction. Outre les MCI, le BPE, les escaliers préfabriqués et les blocs en ont bénéficié. Seules, les prédalles précontraintes n’ont pu en profiter, car les textes ne l’autorisent pas à ce jour. Ainsi, rien qu’au niveau des bétons, le projet a permis d’économiser plus de 360 t de CO2, pour atteindre cette performance de E2C1, soit un impact carbone en recul de 20 %, en comparaison à une opération classique.&nbsp; Pour la préfabrication des MCI matricés, Spurgin Léonhart a mis en œuvre un béton intégrant 20 % de granulats recyclés. [©ACPresse] Le projet du Onze ne vise donc pas une virtuosité technique. La volonté de Pierres & Territoires Eure-et-Loir est juste de démontrer de manière pragmatique qu’il est possible d’avoir une démarche éco-responsable dans le cadre du label E+C&#8211;. Ceci, dans le cadre de l’économie circulaire, en faisant appel à des entreprises locales, à des techniques courantes et en valorisant les matériaux. Et sans surcoût&#8230; Une belle mixité des matériaux La construction fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. [©ACPresse] Bâtiment de type R + 3, Le Onze est posé sur des fondations constituées de pieux, de longrines et de dalles portées. Cet ensemble est destiné à “enjamber” des vestiges du IVe&nbsp;siècle, trouvés sur place lors de fouilles archéologiques préalables&#8230; Tout en béton, le rez-de-chaussée abrite les parkings privatifs, les caves et les locaux techniques. La structure comprend les MCI matricés, côté rue, les murs extérieurs en blocs creux, les refends porteurs en blocs pleins rectifiés et une ossature poteaux-poutres pour le parking.&nbsp; Les granulats recyclés sont fabriqués sur la plate-forme Granudem à partir de bétons de démolition. [©ACPresse] En élévation, les murs de façades sont réalisés en maçonnerie de type Bio Bric, avec intégration d’un complexe d’isolation (ITI). Quant aux murs séparatifs, ils sont en blocs pleins rectifiés. Et ceux de la cage d’escalier, tout comme les acrotères, sont en blocs à bancher. L’ensemble des planchers voit la mise en œuvre de prédalles précontraintes, associées à une dalle de compression en béton prêt à l’emploi. Les ponts thermiques en rives de dalles sont traités à l’aide de planelles isolantes en béton ou en terre cuite. Enfin, le troisième et dernier étage est construit, en utilisant des panneaux préfabriqués en bois. Tout comme la toiture, qui s’articule autour d’une structure en bois, elle-aussi.&nbsp; Côté finition, les façades seront traitées en enduit clair, avec intégration de modénatures en béton de teinte blanc cassé, ainsi que des plaquettes de parement en brique sur les niveaux supérieurs. Pour sa part, le rez-de-chaussée restera “brut de béton”, bénéficiant de la finition matricée des murs à coffrage intégré.&nbsp; Frédéric Gluzicki Repère Promoteur/aménageur : Pierres & Territoires Eure-et-Loir - Provivis Eure-et-LoirMaîtrise d’œuvre : Yannick Mouton, architecteBET E+C- : AET LoriotEntreprise de gros œuvre : Ets TachauBPE : UnibétonPréfabricants : KP1 (prédalles), PBM (escaliers), Spurgin Léonhart (MCI matricés) et Rasori (blocs béton)Granulats recyclés : Granudem (28)Délai : 12 mois
Il y a 4 ans et 284 jours

Myral, le premier système d'ITE à base combustible à obtenir un classement coupe-feu 30 minutes

Ce PV, qui vient d'être certifié par le laboratoire Efectis, valide la démarche du groupe de faire reconnaître les performances coupe-feu de son système quelques mois après le durcissement de la législation en la matière. La question est désormais : pourquoi le système Myral ne serait pas reconnu comme un écran thermique exigé pour la pose sur COB ou sur IMH ?C'était le 11 août dernier, un arrêté publié au « Journal officiel » faisait évoluer les règles de protection contre l'incendie. Poursuivant leur démarche de rénovation de cette réglementation en tirant les conséquences du drame de la tour Grenfell à Londres, les pouvoirs publics précisaient les contours de la loi concernant la rénovation des façades des immeubles de moyenne hauteur (IMH) d'habitation. Le texte indiquait que figure, parmi les deux solutions constructives autorisées par l'article R. 122-33 du CCH issu du décret, « le système de façade est constitué de matériaux pratiquement incombustibles à l'exception d'un sous-ensemble protégé par un écran thermique. » Et de préciser : « un sous-ensemble du système peut ne pas être classé au moins A2-s3, d0, à condition qu'il soit protégé par un écran thermique […]. L'écran thermique a une performance de résistance au feu EI30 et l'efficacité du système de façade est démontrée par une appréciation de laboratoire. » Ces règles imposent donc aux solutions d'isolation par l'extérieur, à base d'isolants combustibles, d'être recouvertes d'un écran thermique coupe-feu 30 minutes.Une nouvelle étape dans la démarche réglementaire de Myral face au risque incendieAu regard de cette nouvelle donne, le bureau d'études du groupe Myral, qui mène depuis plusieurs années une politique de recherche et de tests sur la réaction au feu de sa solution d'ITE, a souhaité proposer une voie différente dans l'appréhension des solutions intégrant une masse combustible.« Forts de la mise en œuvre de notre produit (vêture/vêtage) qui supprime la lame d'air (potentielle responsable de l'effet cheminée lors d'un incendie), de ses multiples systèmes possibles (combinaisons avec différents types de renforts d'isolant) et de la campagne de tests que nous avons menée (classement M, puis essai SBI, puis 6 essais LEPIR), nous étions convaincus d'avoir tous les atouts pour prouver que notre le système Myral est pertinent en terme de résistance au feu. C'est pour cette raison que nous avons engagé des essais coupe-feu avec le laboratoire spécialisé Efectis. »- Julien Bagnard, responsable développementObjectif : prouver que le système Myral, composé du M32 et de l'isolant Kooltherm K15 de Kingspan, pouvait être reconnu coupe-feu pendant 30 minutes. Achevée début mars, après deux essais d'orientation puis deux essais de certification, cette campagne est un succès puisque le laboratoire Efectis vient de remettre le PV qui classe le système EI30. Une première en France pour un produit d'isolation de façade à base combustible !Quid de la participation du système Myral au rôle d'écran thermique ?L'obtention de ce classement EI30 montre que, même intégrant un isolant polyuréthane, un système protégé par un parement en aluminium peut tenir 30 minutes face à un incendie dans des conditions défavorables… Et donc protéger le bâtiment et ses habitants. Ce qui correspond aux règles pour entrer dans la catégorie des écrans thermiques. De quoi faire évoluer le texte de loi ? C'est la question qui est désormais posée aux décideurs. En effet, les impacts sur les secteurs de la rénovation et de la construction de logements neufs seraient importants. Au moment, où les réglementations imposent de plus en plus de résistance thermique, proposer des produits performants, de faibles épaisseurs et économiques, est un enjeu, notamment sur les marchés de la Construction sur ossature bois (COB) et des IMH, qui sont donc tous les deux soumis à la mise en oeuvre d'un écran thermique assurant la sécurité incendie…Revêtement de façade isolant M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans. Personnalisable (selon conditions*), le nuancier Myral offre un large choix de couleurs et différentes gammes de finitions.
Il y a 4 ans et 291 jours

Une crèche à la façade recyclée dans le 20e arrondissement de Paris

C’est sous la direction artistique de l’architecte Jean Bocabeille du cabinet BFV Architectes que les équipes de Spie batignolles boyer sont arrivées au terme d’un chantier singulier, inscrit dans les exigences du Plan Climat de la Ville de Paris. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l’ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d’économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l’aide d’éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d’origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l’ensemble du bâti et permettent de s’affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie. La réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s’est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d’économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l’origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites. Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l’ensemble. Elle a également vocation à préserver l’intimité des enfants de l’extérieur et à apporter un confort l’été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales. Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L’angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l’ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l’immeuble. Maître d’ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l’Architecture de la Ville de Paris Photo : Bocabeille