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(550 résultats)
Il y a 4 ans et 54 jours

Réalisation référente : Eclisse équipe un loft « perché » sur les toits de Paris

Paris, 18e, quartier des Abesses : un nouvel habitat est né en 2020 sur le toit d’un immeuble existant. Dans le cadre d’un chantier de réhabilitation, un loft sur-mesure et sa terrasse végétalisée sont apparus mêlant confort intérieur & extérieur. Le cabinet ACG et l’agence Mariebey ont réalisé ce nouveau cocon selon le concept Oh Perché! Rooftop. Il associe verdure et vie citadine. Le fabricant de porte d’intérieur, Eclisse, équipe cet appartement parisien avec les portes de la collection Syntesis®. Sobriété, design et sur-mesure sont au rendez-vous. Visite et explications. Plus qu’un habitat, un art de vivre La signature d’Oh Perché! Rooftop c’est de concevoir des habitats avec de grandes ouvertures et des espaces à vivre intégrant toujours un espace extérieur végétalisé. Durant 7 mois, de juin à décembre 2020, le cabinet ACG et l’agence Mariebey ont ainsi créé de toutes pièces et pensé dans les moindres détails cet appartement de 113m2 (hors terrasses). Il est composé de deux chambres avec chacune une salle d’eau attenante, d’un espace de vie ouvert sur la cuisine et d’une terrasse végétalisée. Les acquéreurs, arrivés en cours de chantier, ont apprécié l’accompagnement des architectes dans la personnalisation de leur future résidence principale. Leur qualité de vie est une priorité. Ils souhaitent un appartement connecté et moderne avec un espace extérieur. Ayant un rythme de vie plutôt soutenu, mêlant vies professionnelle et familiale, le couple ressent le besoin d’apaisement en rentrant chez lui ; d’où un espace ouvert, aéré, clair, associant espaces végétalisés et panorama exceptionnel sur la cité urbaine. Chantier Paris 18e – Plan 3D ©Agence Mariebey « Cet appartement est une vraie bulle d’oxygène dont nous avons redécouvert l’attrait avec le confinement » confient les propriétaires. Design, technologie & végétal Terrasses en bois, vue dégagée, plantes vertes, mobilier sobre et minimaliste définissent l’extérieur. Grande baie vitrée, puits de lumière, meubles (Philippe Hurel & Marine Peyre) et matériaux nobles (bois, parquet, grès de cérame finition marbre) sont les marqueurs de l’intérieur. La cuisine ouvre sur l’espace de vie, véritable ode à l’art de vivre à la française. Dans cet appartement traversant, l’ouverture du salon donne sur le couloir où se trouvent les espaces privatifs des propriétaires. « La technologie connectée est placée au cœur de ce projet.Un système domotique centralise la gestion énergétique et l’automatisation des équipements (contrôle des volets, de la lumière, de la température) » explique Coralie Palaise, architecte d’intérieur en charge du projet. Chantier Paris 18e – Vue extérieure ©Alexandre Tabaste Eclisse, solution d’architecture intérieure « Nous recherchions des portes invisibles, à fleur de cloison et modernes.
Objectif : garder l’esprit design et sobre du lieu, même dans une pièce « perdue » qu’est le couloir. Nous voulions une impression d’infini. Les portes intérieures Eclisse remplissent le contrat » commente Coralie Palaise. Six bloc-portes affleurant, modèles Syntesis® Battant d’Eclisse, habillent le couloir desservant les pièces personnelles (chambres, salles de bain, toilettes, buanderie…). Elles tiennent la promesse de créer l’illusion d’un mur sans fin. Chantier Paris 18e – Couloir ©Oh Perché ! Rooftop   Fiche d’identité du projet Lieu : Paris 18e Durée des travaux : 7 mois – 2020 Promoteur : François Gaucher Designer : Mariebey Architecte : Agence AGC Photographe : Alexandre Tabaste
Il y a 4 ans et 61 jours

Campus dans une enveloppe brute et industrielle

L’agence Taillandier Architectes Associés a imaginé un programme sobre et à l’écriture industrielle marquée pour le nouveau Campus ENOVA à Labège, à proximité de Toulouse. Sa structure béton s’élève sur trois niveaux et revêt une enveloppe largement vitrée : 650 m2 de murs-rideaux GEODE et plus de 500 m2 de châssis SOLEAL 65. Des solutions en aluminium sélectionnées pour leurs profilés fins et discrets, conjugués à des performances thermiques optimales. Recouvertes d’une vêture métallique micro-perforée et pliée, ces solutions Technal maximisent le clair de vitrage. Les étudiants bénéficient d’une lumière naturelle optimale sans être éblouis par les rayons du soleil. Grâce à leurs performances thermiques (Ucw = 1,3 W/m2.K – Ug = 1 pour GEODE, et Uw = 0,9 W/m2.K, Sw = 0,50 et TLw = 0,61 pour SOLEAL 65), les murs-rideaux participent au confort thermique des occupants été comme hiver. Seul le hall traversant est totalement vitré (110 m2), offrant une large transparence depuis la rue adjacente vers le parc boisé au cœur de la parcelle. Au rez-de-chaussée, l’aile Est du bâtiment héberge également de grandes salles de cours et un amphithéâtre, largement ouverts sur le cheminement extérieur et le cours d’eau.  Brut et naturel, l’aluminium était un choix conceptuel cohérent. Pour répondre au budget, l’architecte et l’ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL P.O ont travaillé sur la rationalisation des 34 murs-rideaux, avec des dimensions identiques (L. 3,30 x h. 4,25 x m). Depuis l’extérieur, leur couleur laquée « Aluminium Gris » (RAL 9007) contraste avec cette peau en aluminium naturel. Côté intérieur, elle semble se confondre avec le béton des murs. Le Campus ENOVA a reçu la mention ETUDIER au dernier Palmarès Architecture Aluminium Technal organisé en 2019.  Crédit Photo : Technal – Photographe Roland Halbe  Architecte : Taillandier Architectes Associés   
Il y a 4 ans et 63 jours

Les 12 travaux photographiques de Christophe Pouget

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Christophe Pouget met en lumière les métiers du BTP. [©Nicolas Reynaud] Les métiers du BTP s’exposent en grand format, à travers l’exposition de photographies “Uniques et multiples” signée de l’artiste Christophe Pouget. En effet, le BTP recrute et lance une grande campagne de promotion de ses métiers tout au long de cette année. La Fédération BTP Rhône et Métropole s’en fait le relai sur son territoire. Ceci, pour aider à informer et mobiliser les jeunes, les parents et les enseignants. Les entreprises du BTP résistent malgré la crise sanitaire, soutenues par les dispositifs de l’Etat. En préservant leur appareil productif et humain. Les emplois salariés ont même progressé de 3 % en 2020, dépassant le seuil des 52 000 sur le Rhône. 12 portraits de compagnons Pour la photo du chantier de la place Béraudier, ce sont plus de 500 images rassemblées ! Christophe Pouget a restitué ainsi l’effervescence du chantier à des moments différents de la journée. [©Christophe Pouget]Chaque portrait raconte l’identité d’un métier porté par celui ou celle qui l’exerce. [©Christophe Pouget]L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. [©Christophe Pouget]Pour les photographies de l’exposition, ce sont entre 30 et 60 morceaux d’images qui forment l’œuvre finale. [©Christophe Pouget] L’exposition réunit ainsi 12 portraits de compagnons, les 12 métiers du BTP. Conducteur d’engin, dallagiste béton, carreleur, menuisier, maçon… se dévoilent sur les palissades Bouchut, à Lyon. Donnant à voir une grande diversité de spécialités et de carrières, ouvertes aux hommes comme aux femmes. Chaque portrait raconte l’identité d’un métier porté par celui ou celle qui l’exerce. Il nous plonge dans l’univers du bâtiment et des travaux publics. Et ce, sous forme de portraits composés d’assemblages de plusieurs photos, la signature de Christophe Pouget. «  Cela va bien au-delà d’une simple exposition de photos. J’ai noué avec la Fédération et les personnes photographiées des liens à la fois artistiques et humains », précise le photographe. Pour les photographies de l’exposition, ce sont entre 30 et 60 morceaux d’images qui forment l’œuvre finale. Et pour la photo du chantier de la place Béraudier, ce sont plus de 500 images rassemblées ! Christophe Pouget a restitué ainsi l’effervescence du chantier à des moments différents de la journée. Un véritable travail d’orfèvre ! Le projet a débuté en février 2020, alors que le premier confinement avait mis un arrêt à tous les chantiers. Une expérience intime L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. [©Christophe Pouget]« Le travail de recomposition photographique de Christophe Pouget porte aussi bien sur des sites que sur des personnes. Nous avons été séduits par cette approche. » déclare Samuel Minot, président de la Fédération BTP Rhône et Métropole. [©Christophe Pouget] L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. « Chacun s’est présenté, a expliqué son métier, son parcours. Nous passions 1 h ensemble à prendre des photos et à discuter, pour que je m’imprègne de leur personnalité et de leur rôle. J’essaie toujours d’être dans la vérité des choses. Que ce soit en reportage ou dans mon travail artistique. Pour les portraits recomposés des métiers, j’arrivais chaque fois dans un nouvel univers, dans lequel il fallait que je trouve une mise en scène à réaliser. L’idée étant justement de traduire leur réalité et de valoriser leur métier. » Samuel Minot, président de la Fédération BTP Rhône et Métropole, rappelle les grandes lignes de cette collaboration : « Nous avons choisi de valoriser nos métiers par différents moyens. C’est essentiel pour nos entreprises qui ont la volonté et le besoin de recruter […]. Le travail de recomposition photographique de Christophe Pouget porte aussi bien sur des sites que sur des personnes. Nous avons été séduits par cette approche […]. Christophe a réalisé des portraits de compagnons avec un regard artistique. L’art s’invite dans la rue, dans une période où il est devenu impossible de rentrer dans une salle dédiée ou un musée. Une manière originale de montrer la réalité, la beauté et l’ardeur de nos métiers ». La passion du BTP L’exposition en plein air des photographies des métiers du bâtiments sont visibles rue Bachut, à Lyon. Les passants peuvent se rendre compte de la diversité de ces métiers. [©Christophe Pouget]Le but de l’exposition est de valoriser les différentes professions du secteur. [©Christophe Pouget]Au sujet de son oeuvre, Christophe Pouget déclare « J’ai rencontré des gens vraiment passionnés par leur métier, des gens qui étaient vraiment bien à leur place, épanouis.. » [©Christophe Pouget] Au terme de son travail, Christophe, enthousiaste, dresse un bilan en forme d’appel à rejoindre ces métiers. « Il y a beaucoup de noblesse dans les métiers du BTP. Si j’étais en face de gamins qui cherchaient du travail, je leur dirais : “foncez” ! J’ai rencontré des gens vraiment passionnés par leur métier, des gens qui étaient vraiment bien à leur place, épanouis… Et j’ai appris beaucoup de choses que j’ignorais. Dans ces métiers, toutes les aptitudes naturelles sont bienvenues. Je pense par exemple à Margaux la couvreuse de 18 ans qui a l’agilité pour se déplacer sur les toits… Ou à Sébastien, le monteur réseau aérien qui monte le long de poteaux et qui n’a pas le vertige, qui aime la nature et que j’ai rencontré en plein milieu d’un bois avec son co-équipier… ». > Rendez-vous rue Bachut, Lyon IIIe  Bouchut, sur les palissades du chantier en cours. Jusqu’à fin juillet 2021. Retrouvez plus d’infos : www.christophepouget.com et www.christophepougetphotographies.com Instagram : christophe.pouget Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 75 jours

Regard de photographe: Sabine Delcour, chasseuse d'images en Chine

L'urbanisation galopante en Chine fascine nombre de photographes et génère de spectaculaires clichés de villes-champignons, symboles d'un urbanisme incontrôlé. La cause est entendue. Et puis nous voici devant le travail photographique de Sabine Delcour, New Way of living, exposé à la vieille église Saint-Vincent de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 80 jours

Derrière les images : photographier la guerre

La Grande Guerre marque un tournant majeur dans l’usage de la photographie. En moins de quatre ans, elle s’impose comme un outil d’information de masse : des dizaines de milliers de photographies, prises par des photographes officiels ou amateurs, reflètent la mobilisation d’un pays. Au Mémorial 14-18 Notre-Dame-de-Lorette, jusqu’au 11 novembre 2021. L’exposition Derrière les […] L’article Derrière les images : photographier la guerre est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 102 jours

L’univers de l’Artiste Photographe Bruno Palisson

Art Trope Gallery met en lumière l’univers artistique du photographe Bruno Palisson en présentant ses œuvres issues de trois séries différentes : – Le Geste du Saunier ; De la Terre à la Lune ; Visions Périphériques. Jusqu’au 6 mars 2021. La structuration naturelle de « l’origine de la vie », matières, formes et couleurs premières, sont […] L’article L’univers de l’Artiste Photographe Bruno Palisson est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 102 jours

Des nouveautés en bambou

MOSO international, spécialiste des solutions en bambou pour l’intérieur comme l’extérieur, apporte des innovations majeures à sa gamme de lames de terrasse Bamboo X-treme® qui permettent de gagner du temps lors de la pose. L’entreprise ajoute à sa gamme une lame de 30 mm d’épaisseur (137 x 30 mm), spécialement adaptée pour habiller des projets architecturaux exigeants, tels que des passerelles piétonnes ou des ponts. Soucieux d’améliorer la qualité de ses produits, MOSO propose désormais une gamme de lames de terrasse finies en usine avec le saturateur Sikkens Cetol WF 771. Ce procédé offre un avantage en termes de gain de temps. D’une part, l’artisan est dispensé d’une étape de finition lors de la pose et d’autre part, la terrasse est immédiatement utilisable. En plus des lames avec une face lisse et striée standard, MOSO propose désormais une lame de terrasse avec une face striée V et une face brossée en 155 mm de large. La lame brossée et striée V est réversible :  côté strié laissant apparaître les fines stries pour un design élégant ou côté brossé pour une installation sécurisée. La lame de terrasse version brossée obtient d’excellents résultats en termes de résistance à la glissance ce pour des installations autour de piscines ou dans des zones à trafic intense. Par ailleurs, la nouvelle lame « bombée » se révèle très pratique, avec un léger bombage de 1,5 mm, l’eau s’écoule directement sur le côté, de sorte que les lames sèchent rapidement et se salissent moins. La nouvelle forme facilite également l’installation puisque cette dernière ne requière aucune pente. Les lames de terrasse bombées sont disponibles en 155 mm de large. Photo : Candlewood Lake – Photographer/Design: Rob Turner Studios  
Il y a 4 ans et 111 jours

#LESCOUVREURSALUNESCO ?

Les toits de Paris, mais plus particulièrement les toits en zinc. Ils recouvrent plus de 70 % des immeubles de la capitale et donnent à Paris ces mille nuances de gris qui inspirent les peintres, les photographes, les cinéastes, les publicitaires… des savoir-faire et des métiers qui confèrent à la capitale française son identité visuelle. Cette année 2020-2021, le GCCP a souhaité relancer pour la seconde fois, une candidature au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Tous les couvreurs sont concernés, dans toute la France. Mais un éclairage particulier a été mis sur les couvreurs zingueurs parisiens et les ornemanistes car, pour prétendre concourir au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, il faut, au préalable, avoir été inscrit au Patrimoine national : « Les savoir-faire des couvreurs zingueurs » y sont entrés, le 27 Juin 2017. Cette inscription a ouvert la voie vers l’UNESCO. L’organisation internationale impose des critères spécifiques pour recevoir un dossier de candidature : défendre un « savoir-faire » lié à un lieu, à une histoire, à un matériau, à une technicité particulière et protégé par une communauté, à travers des mesures de sauvegarde. Les couvreurs-zingueurs parisiens et les ornemanistes représentent l’ensemble de la profession de couvreur. Le GCCP est l’initiateur et le coordinateur de cette candidature, mais c’est l’ensemble de la profession de couvreur qui la porte et la soutient. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot tranchera mi-mars entre les toits de zinc de Paris, la baguette de pain et une fête vinicole en Arbois, pour savoir lequel sera présenté cette année au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Il y a 4 ans et 147 jours

Les instants précieux de Bruno Palisson

Le confinement a offert à l’architecte et photographe Bruno Palisson d’explorer de nouvelles voies d’expression. Il associe ici la force du présent à une composition de formes, de couleurs et de projections de son quotidien confiné. Inspirations ? Chronique-photos. Nos moments présents, si difficiles à vivre, à ressentir, ne seraient-ils qu’un rêve, une force inconsciente qui, […] L’article Les instants précieux de Bruno Palisson est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 153 jours

Zoom sur : Superette

Suite à l’inondation de son espace du 10ème arrondissement cet automne, Superette se réinvente avec sa galerie en ligne : Superettegallery.store. Aperçu. Les productrices Armelle et Frederika ont fondé la galerie Superette en 2012. Solène les a rejointes il y a quelques années. Ensemble, elles défendent une programmation riche et transversale, ainsi qu’une approche collaborative de la production audiovisuelle et photographique. La galerie Superette a lancé la carrière de photographes émergents, notamment Julien Mignot, Dean Chalkley et Guillaume Chiron. Elle a aussi accueilli les showcases de Clara Luciani, Rodolphe Burger, Slove et Kumisolo dans son espace de la rue du Faubourg Poissonnière. Aujourd’hui, Superette se transforme en une plateforme en ligne : le Superettegallery.store. Celle-ci a pour ambition de rendre visible les artistes de la galerie avec des ventes accessibles à toutes et tous. Créé le 30 novembre 2020, le Superettegallery.store présente actuellement une sélection de photographies signées par Simon Betite, Dean Chalkley, Guillaume Chiron, Marie Genin, Sophie Ebrard, Alexandre Leglise, Catherine Louis, Guillaume Nadaud, Meska, Julien Mignot, Charles Petit, Amélie Pichon, François Prost et Kathia Saul. La galerie propose ainsi à la vente des petits tirages en édition limitée à des prix abordables. Suite logique de Superette, le Superettegallery.store défend une approche curatoriale décloisonnée, accessible en ligne. Pour en savoir plus, visitez le site de Superettegallery.store. Visuels : © Superettegallery.storeLa rédaction
Il y a 4 ans et 176 jours

Dans l’œil de Vanessa Bosio

Voilà maintenant plus d’un an que la photographe Vanessa Bosio accompagne L’Architecture d’Aujourd’hui à chacun de ...En savoir plus Cet article Dans l’œil de Vanessa Bosio est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 183 jours

Notre wishlist 2020 d’insolites en béton !

Le 1er décembre n’est pas seulement le jour pour débuter son calendrier de l’Avent. Il nous rappelle que Noël approche et que nous n’avons toujours pas finaliser notre liste de cadeaux à poser sous le sapin ! Mais n’ayez crainte. L’équipe d’ACPresse est là pour vous donner des idées. Et cette année, nous avons choisi de vous présenter une “wishlist” portée sur des insolites en béton. Des legos à la guitare, en passant par les French Vikings et les Wigwam Hotels, beaucoup de surprises et de trouvailles improbables vous attendent. Car oui, le béton est caméléon… alors n’oubliez pas de scruter l’horizon. Entre simplicité et modernité La villa troglodyte de Monaco, d’une surface de 500 m2 toute en pierre, verre et béton. [©Loïc Thebaud] Comme chacun le devine, je suis originaire de Pologne. Et dans l’imaginaire, mon pays est une terre froide et enneigée. Elle cache pourtant de magnifiques plages bercées au rythme des flots de la mer Baltique. Près de 700 km de côtes alternent dunes sauvages et villages balnéaires pittoresques. Mais on n’y trouve pas de maisons troglodytes comme sur les bords de la Méditerranée. Comme à Monaco plus précisément. Et là, avec le déconfinement, j’aimerais bien faire une fête de Noël ou de Nouvel An, digne de ce nom, avec toute ma famille et tous mes amis dans la villa de verre et de béton signée Jean-Pierre Lott. J’ai toujours adoré ce principe de maisons enfouies. A l’abri des regards, bien au chaud, dans l’antre de la terre… Digne d’un prix d’architecture, celle de la Principauté est à la fois unique et discrète. Du moins en apparence… Et de surcroît, elle possède des caractéristiques écologiques. Tout comme la température naturellement douce en hiver. L’intérieur de cette “grotte” donne lieu à des décors singuliers et à une atmosphère à la fois silencieuse et mystérieuse. Que les sonorités joyeuses de Noël raviveront… Alors juste pour rêver ! Juste pour les yeux ! Une curiosité… Un bonheur pour un dîner de réveillon exceptionnel. Mariola Gluzicki, directrice générale. Avoir les yeux qui brillent Des legos en grandeur nature. [©ACPresse] Une part d’enfance est présente en chacun de nous. Et en cette période de fêtes, de célébration et de cadeaux, elle ressurgit naturellement. Nos yeux se mettent à briller à l’évocation de nos jouets d’antan. Les souvenirs de journées passées à construire des bases spatiales, des châteaux… Je l’avoue avec délectation : j’ai adoré les Legos offerts par mes parents… Le fabricant danois de ces petites briques colorées a très bien saisi cette nostalgie enfouie. D’où l’idée sublime de proposer des Legos pour les grands. A ce niveau, la série “Architecture” est une véritable réussite, à travers des hommages à des architectes comme Franck Lloyd Wright ou Le Corbusier. Il y a aussi la reproduction en miniature de villes emblématiques : Paris, Berlin, Dubaï, Sydney, Tokyo, San Francisco ou New York. Les amoureux du BTP ne sont pas oubliés, avec la pelle hydraulique Liebherr R 9800 (et ses 4 108 pièces). Ne manque plus de la mine à ciel ouvert. Ou le tombereau articulé Volvo A60H (les connaisseurs apprécieront). Alors, quand le camion-toupie est apparu en vitrine – je dois l’admettre -, je n’ai pas résisté. L’assemblage des 1 163 pièces m’a occupé durant quelques soirées. Mais aujourd’hui, le véhicule occupe une place de choix au sein de notre collection de miniatures. Avec une revue qui s’appelle “Béton[s] le Magazine”, il était impossible de faire moins. Frédéric Gluzicki, directeur de la publication. Les mains dans le béton Les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. [©ACPresse]Les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. [©ACPresse] Le “Do it yourself” a fait son grand retour depuis plusieurs années. Tricot, fabrication de produits cosmétiques ou d’habits… Selon ses envies et surtout ses talents, nombreux sont ceux qui mettent la main à la pâte. Mon amour pour “le fait maison” me vient de mes parents. Même si, à une époque, porter les leggings aux couleurs flashy cousus par ma mère ne “m’enjaillait” pas. Bercée par le son de la machine à coudre ou par les coups de marteau et autre odeur de colle et de peinture, j’ai commencé par la force des choses à créer mes propres objets. Le travail de la matière m’a toujours intéressée. C’est pourquoi, j’ai craqué pour les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. Ludiques, pratiques et esthétiques, ces kits permettent de réaliser un ou plusieurs objets selon votre choix. Tout est fourni : le béton, les pigments, les moules, une pipette doseuse, la fiche explicative… En deux temps trois mouvements, vous pouvez créer des petits récipients, des coquetiers, ou encore une lampe ou un pot pour cactus. Le petit plus ? The French Vikings proposent des tutos sur sa chaîne YouTube pour devenir des maîtres et maîtresses ès béton et couleur ! Et pour aller plus loin, ils organisent des ateliers accessibles à tous et disposent d’un e-shop avec toutes leurs créations. Portés par Billy Chevallereau et Nadir Belghoul à bord de leur Drakkar, The French Vikings est découvrir par ici . Sivagami Casimir, journaliste. Un peu de poésie que diable ! Les oeuvres de Caroline Leïte. [©Caroline Leïte] Pour ce Noël, j’aspire à un peu de poésie dans ce monde brutal. C’est pourquoi, je vous propose comme suggestion de cadeau, les œuvres de Caroline Leïte. Photographe, peintre et sculptrice, l’artiste présente des tirages photographiques sur béton. Directement inspirés de sa recherche sur la fuite du temps. Quand la pellicule se révèle sur le béton, les paysages urbains les plus ordinaires se transforment en réalisations époustouflantes de nostalgie et de lyrisme. Désert architectural, chantier à l’arrêt, paysage de campagne, voie de chemin de fer, les photographies apparaissent comme un écho, qui nous renvoie aux profondes mutations du temps présent. Ceci, en faisant corps avec les aspérités du béton. Un moment ineffable… Découvrez ses créations sur son site et sur acpresse.fr. Nadia Zanoun, responsable des abonnements. Sur un air de musique… L’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton a réalisé des instruments de musique décoratifs en Bfup. [©Atelier Mérillon] Il y a bon nombre d’années…, je n’étais qu’une petite fille, lorsque mes parents me proposèrent d’apprendre à jouer d’un instrument de musique. Nous écoutions beaucoup de choses à la maison, c’était toujours gai. Encore plus à Noël… Mon père gratouillait sur une vieille guitare, mais ma mère préférait le piano… Et je l’ai suivie. Mais j’ai toujours gardé en mémoire les quelques morceaux que jouait mon père. C’est ainsi que lorsque j’ai découvert que l’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton réalisait des instruments de musique décoratifs en Bfup, j’ai été interpelée par la guitare de mon enfance. Une Madeleine de Proust en quelque sorte… Et pour Noël, c’est un prototype de vraie guitare en béton, qui vient de voir le jour ! Equipée de tous les éléments musicaux, elle vient d’être testée par un jeune virtuose Ivalou Page-Pessey du Conservatoire musical d’Annecy. Reste encore à peaufiner l’instrument, mais le principe est là. Une super idée de cadeau de fêtes pour tous les passionnés de musique et de… béton. Car ce dernier a une très bonne qualité sonore. Donc à vos cordes… Pour commander la guitare, c’est ici. Muriel Carbonnet, secrétaire de rédaction et journaliste. Sur les traces du rêve américain Chevrolet Impala devant un tipi du Wigwam Village n° 6, à Holbrook, sur la Route 66. [©DR] Depuis petite, je suis passionnée de voyages et fascinée par l’adversité et la richesse du Monde… Et en termes de diversité de paysages, quoi de mieux que les Etats-Unis ? Du désert du Colorado aux montagnes enneigées de l’Alaska, en passant par les plages d’Honolulu à Hawaï et par les incontournables gratte-ciels de New-York, le trésor des Etats-Unis n’est plus à prouver. Alors, cette année, « all I want for Christmas is » dream. A travers le rêve américain. Partir à l’aventure et faire un “road trip” dans toute l’Amérique du Nord. Traverser les Etats les uns après les autres, en flânant sur les routes sans fin à bord de ma Mustang. Dormir dans des lieux improbables, tels que les mystiques motels de la Route 66. Mais aussi, et surtout, passer une nuit dans l’un des tipis des fameux Wigwam Motels, qui s’inscrivent dans la légende des routes américaines ! Dans la première moitié du XXe siècle, sept ensembles de tipis blancs en béton ont été construits. Hélas, seulement trois ont survécu… Chaque “tente” possède un diamètre de 6,40 m pour une hauteur de 8,50 m. De quoi avoir tout l’espace nécessaire pour passer une bonne nuit de sommeil et rêver “haut en couleurs” d’aventures en compagnie des Indiens… Bien que nous traversions des temps sombres et que les voyages immobiles soient à privilégier, rien n’empêche d’imaginer et de prévoir ses futurs évasions… Mazarine Mazouyer, rédactrice web & community manager. Le bonheur des choses simples Le succulent “miel béton”. [©ACPresse] L’année 2020, nous nous en souviendrons tous. Alors pour ce Noël masqué, soyons sage et continuons à prendre soin de nous. Pour cela, j’ai demandé au Père Noël le “miel-béton”… Ce nectar que savent si bien produire les abeilles. D’autant mieux que leurs ruches sont installées au cœur des carrières de granulats, à proximité des centrales à béton. Ces lieux jugés de prime abord hostiles pour ces insectes butineurs, mais qui s’avèrent in fine des paradis exempts de pesticides et de dangers. L’article “Le miel, les abeilles et les industriels” le démontre en détail… J’ai donc hâte de “déjeuner en paix, déjeuner en paix !”, comme le chantait si bien Stéphane Eicher. Tartine beurre et “miel-béton”, rien de tel pour la santé et bien démarrer sa journée ! Assise au près d’un bon feu de cheminée et devant la fenêtre, face à mon beau paysage du Jura ! Partir respirer l’air des montagnes et se retrouver en petit comité pour trinquer avec un verre de Château-Chalon et un morceau de comté. La vie ! La convivialité ! Le bonheur des choses simples. A tous, je vous souhaite un joyeux différent Noël 2020. Et manger du miel 
Il y a 4 ans et 188 jours

Un ouvrage sur les forts alpins du XIXe et XXe siècles

Les Alpes méridionales offrent une richesse peu comparable en ouvrages fortifiés, de par l’histoire, la géographie, les déplacements des frontières récurrents. Trois Villes et Pays d’Art et d’Histoire (VPAH) ont voulu avec la DRAC Provence-Alpes-Côte-d’Azur donner sur ces territoires une carte blanche à un auteur-photographe, Michel Eisenlohr, lequel s’est immergé dans le patrimoine fortifié des XIXe et XXe, enfoncé dans le paysage ou au contraire impressionnante silhouette vertigineuse. Au fil des saisons, de 2015 à 2020, Michel Eisenlohr a recherché une autre perception de ces lieux, celle où les histoires côtoient celles des hommes et de l’infime. Le beau texte de Bernard Collet parle de ces confins, de ces émotions, de ces paysages, de ces conditions avec toute sa sensibilité et ses perplexités. Photo : Fort alpin sous le givre hivernal – Michel Eisenlohr Auteur photographe : Michel Eisenlohr Texte : Bernard Collet Édition : Arnaud Bizalion éditeur
Il y a 4 ans et 190 jours

Le Havre utopique

Depuis le classement Unesco du centre-ville du Havre, le MuMa développe tout un projet d’invitations à des photographes et vidéastes pour accompagner et susciter le changement du regard porté sur... Cet article Le Havre utopique est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 200 jours

Usine de Gargenville : La vie rêvée d’une cimenterie

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le 26 mai dernier, une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG – que des voitures de prestige – ont ainsi “déboulé” sur le site pour être testées par Sylvain Vetaux, le journaliste de “Sport Auto”. [©@GREG] Mise en service en 1921, la cimenterie Ciments Calcia de Gargenville (78) exploite tout d’abord le gisement de craie dans la carrière de Juziers. Il y a une trentaine d’années, son augmentation de capacité s’est traduite par l’ouverture d’une carrière de calcaire à Guitrancourt. Par ailleurs, en 1942, l’usine est dotée du plus grand four à voie humide d’Europe. En 1967, elle se voit doter de 2 fours à voix sèche. Et en 1971, elle est la plus importante cimenterie en France. Ceci, avec une production annuelle de plus de 2 Mt de ciments. Elle est à nouveau modernisée en 1993 et organise la fabrication du ciment autour d’une seule ligne de cuisson. La cimenterie emploie aujourd’hui 100 personnes. Elle est actuellement l’unique d’Ile-de France. Gargenville, star d’un jour… Cette description pourrait s’arrêter là, mais c’était sans compter sur des intervenants extérieurs, qui ont choisi le site comme décor pour un shooting photos et un clip vidéo. Il faut dire que les 80 ha de l’usine ouvrent le champ à tous les possibles ! « Nous sommes ravis d’accueillir ce genre de manifestations en toute sécurité. Cela crée de l’animation pour les salariés et leurs conjoint(e)s. Nous avons réalisé des plans de prévention, car les tournages ont eu lieu pendant des phases de production. Nous avons aussi bien sensibilisé les équipes de “Sport Auto” que celle du chanteur Vianney  », souligne Régis le Chenadec, directeur de l’usine.« L’unité de Gargenville est en même temps un endroit tranquille avec un cadre architectural intéressant et à fort potentiel photographique »,résume Greg Jongerlynck, photographe de “Sport Auto”.  Le 26 mai dernier, une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG – que des voitures de prestige – ont ainsi “déboulé” sur le site pour être testées par Sylvain Vetaux, le journaliste de “Sport Auto”. Pour le plus grand plaisir des salariés présents… « Les hommes étaient fascinés par ces engins de luxe, mais pas que… Les femmes étaient ravies de monter à bord ! », reprend le directeur de l’usine. « L’environnement industriel, graphique, plutôt froid et métallique, met bien en valeur ce genre de véhicules hors normes. Ces derniers apparaissent comme de joyaux », renchérit Sylvain Vetaux. A noter que l’équipe de “Sport Auto” a bénéficié d’une moindre activité de la cimenterie, étant donné la réfection du four. Juste le fait du hasard… Des zones lui étaient dédiées, mais elle a été en plus sensibilisée aux risques inhérents à ce genre de sites. « L’environnement industriel, graphique, plutôt froid et métallique, met bien en valeur ce genre de véhicules hors normes. Ces derniers apparaissent comme de joyaux », décrit Sylvain Vetaux, journaliste-testeur de “Sport Auto”. [©@GREG] Une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG ont suscité fascination chez les salariés “masculins”, mais pas que… Les femmes étaient ravies de monter à bord ! [©@GREG] … Gargenville, star toujours ! Autre manifestation à Gargenville, cette fois-ci, le 27 juin dernier. Toute l’équipe de production du clip du chanteur Vianney a débarqué avec caméras, drones, cascadeurs, personnel… Au total, une trentaine de personnes. « Nous cherchions un chantier pour tourner le clip, mais impossible. Trop compliqué. Il me fallait un site organique et industriel. Et là, nous sommes allés à Gargenville. L’accueil chaleureux de Régis Le Chenadec m’a tout de suite séduit. Il ne fait pas cela pour des raisons pécuniaires, mais pour rendre son ses salariés heureux. Une super démarche. Son assistante, Alexandra, nous a grandement aidés dans le bon déroulement du tournage »,s’enthousiasme Valentin Vignet, réalisateur et producteur chez Feet Films. Et le directeur de l’usine de poursuivre : « Une expérience inoubliable pour les salariés et leurs familles qui étaient présents. Merci à Vianney qui a fait preuve d’une accessibilité et d’une gentillesse incroyable ». Et le chanteur de conclure :  « La poussière jusqu’au fond des chaussettes, les yeux écarquillés, j’ai mis du temps à apprivoiser les dimensions si impressionnantes de la cimenterie où l’on a tourné ! Il fallait que l’on perçoive cette immensité dans notre clip, car c’est bien elle qui fait la beauté des lieux. Elle, et l’impressionnante logistique que nécessite une telle entreprise. Tout cela est finalement très graphique ! Et en passant, l’équipe nous ayant accueillis sur place l’a fait avec beaucoup de chaleur et de générosité.. Merci à eux ! » Le samedi 27 juin dernier, toute l’équipe de production du clip du chanteur Vianney a débarqué avec caméras, drones, cascadeurs, personnel… [©Ciments Calcia] Le nouveau clip de Vianney “N’attendons pas…” est sorti ! Et le tournage a eu lieu le 27 juin sur le site de Ciments Calcia Gargenville ! [©Ciments Calcia] « Une expérience inoubliable pour les salariés et leurs familles qui étaient présents. Merci à Vianney qui a fait preuve d’une accessibilité et d’une gentillesse incroyable », s’enthousiasme Régis Le Chenadec, directeur de l’usine. Ici, le chanteur avec un membre de l’usine de Gargenville. [©Ciments Calcia] Un univers poussiéreux, organique, très graphique, industriel pour un clip au message positif. [©Ciments Calcia] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 200 jours

REI Habitat devient le premier promoteur immobilier certifié PEFC et labellisé Bois de France

REI Habitat a signé le jeudi 5 novembre 2020 le PACTE Bois Biosourcés, et obtenu en septembre la certification PEFC pour sa chaîne de contrôle, ainsi que la labellisation “Bois de France”. À cette occasion et pour accompagner les autres acteurs de la filière dans cette démarche engagée, REI Habitat lance un fonds de co-développement destiné à soutenir les entreprises de la deuxième transformation du bois dans leur démarche de certification PEFC et de labellisation Bois de France, et à financer leur approvisionnement local en cas de tension sur le marché. “ À travers l’emploi de matériaux bois et biosourcés, nous souhaitons réinventer le métier de la construction et de la promotion immobilière et ainsi structurer durablement la filière forêt-bois française. La certification PEFC est un levier pour concrétiser cette ambition nous permettant de nous assurer de la bonne gestion des massifs forestiers dont le bois utilisé est issu, et de pouvoir assurer cette garantie de préservation des forêts aux habitants et usagers de nos projets. La marque Bois de France est encore une étape supplémentaire pour nous assurer de l’origine locale de la ressource (à plus de 80%), et ainsi favoriser le maintien et la création d’emplois locaux pérennes au sein de la filière forêt-bois française” selon Paul Jarquin, Président et Fondateur de REI Habitat. Photo : Livré en 2019, l’ensemble immobilier L’Hester à Rosny-sous-Bois de de 21 logements est la première opération pour laquelle REI Habitat s’est pleinement engagé sur cette question de la traçabilité du bois utilisé pour le chantier. Photographe : Sergio Grazia  
Il y a 4 ans et 208 jours

Dossier : 4 photographes d’architecture à connaître

Des photographes contemporains subliment l’architecture à travers des clichés publiés sur leur compte Instagram. Voici quatre profils inspirants à découvrir sur le réseau social et à suivre sans plus attendre. Daniel Rueda et Anna Devís (@drcuerda)Originaire de Valence (Espagne), le duo de photographes immortalise les paysages urbains hispaniques à travers des clichés pop. Se mettant tour à tour en scène devant les bâtiments les plus iconiques de la ville, Daniel Rueda et Anna Devís racontent leurs promenades architecturales en images et les publie sur Instagram. . Macenzo (@macenzo)Le photographe néerlandais Macenzo s'illustre à travers un style qu'il nomme lui-même « Photographic », contraction des termes anglais « photography » et « graphic » résumant parfaitement le style de ses prises de vues. Après avoir travaillé avec différents appareils photo argentiques, il enrichit désormais son « portfolio » Instagram de clichés d'architecture originaux réalisés avec son iPhone et retouchés grâce à des applications dédiées. . Camille Gharbi (@camille.gharbi)Repérée à l’édition 2019 du festival Circulation(s) à Paris grâce à sa série « Preuves d’amour », l’architecte et photographe française Camille Gharbi photographie des architectures, des personnes ou encore des objets, et les aborde toujours avec un regard critique, comme c’est le cas dans « Lieux de vie », où elle présente des habitats de fortune du camp de lande mais en les décontextualisant. À mi-chemin entre photographie documentaire et photographie plasticienne, les images de Camille Gharbi sont aussi attrayantes que dérangeantes, et ainsi nous interpellent. . Laurent Kronental (@laurentkronental)Laurent Kronental s’est fait remarqué grâce à deux séries qui subliment les grands ensembles de la région parisienne. La première, intitulée « Souvenir d'un Futur », donne à voir les bâtiments les plus avant-gardistes dispersés autour de Paris, dans la petite couronne et la grande couronne, comme les célèbres tours Aillaud à Nanterre, dans le quartier Pablo-Picasso à Nanterre (92), ou les remarquables Étoiles de Jean Renaudie et Renée Gailhoustet à Ivry-sur-Seine (94). La seconde, « Les Yeux des Tours », nous présente ces constructions emblématiques à travers leurs fenêtres. En portant un regard sensible sur ces architectures, il rappelle que ce sont aussi et surtout des espaces vécus. La Rédaction
Il y a 4 ans et 210 jours

Le Métabolisme construit : une balade dans l’avant-garde japonaise

A quoi bon s’entêter à transformer toutes les villes en musée d’architecture à ciel ouvert ? L’obsolescence programmée de l’architecture n’est pourtant pas chose nouvelle. En témoigne le métabolisme nippon. Sous la plume de Benoît Jacquet, architecte et chercheur installé au Japon depuis 1999, et les belles images du photographe Jérémie Souteyrat (résident au Japon […] L’article Le Métabolisme construit : une balade dans l’avant-garde japonaise est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 218 jours

"Marseille n'a plus le temps d'attendre" pour supprimer le logement indigne, selon sa maire

"Le temps est terminé où Marseille laissait seules et seuls ces personnes que vous voyez sur ces photos", a affirmé Mme Rubirola, qui a ravi la mairie à la droite cet été, à l'occasion d'un vernissage d'une exposition consacrée aux personnes délogées depuis deux ans et ballotées d'hôtels en logements provisoires.Des portraits du photoreporter indépendant Anthony Micallef s'affichent sur plusieurs mètres de haut sur la façade de l'Hôtel de ville de la deuxième ville de France. Un symbole fort voulu par le photographe comme par la maire: lors des manifestations contre le logement indigne après la catastrophe de la rue d'Aubagne, le 5 novembre 2018, des Marseillais en colère avaient conspué le maire d'alors, Jean-Claude Gaudin (LR), sous ces mêmes fenêtres.Sur l'une de ces photos, le regard inquiet de Baya, 70 ans, toujours à l'hôtel depuis 2018, arrête le visiteur. Assise sur un lit encombré de vêtements dans une pièce aux murs nus, des sacs de courses en guise de valises, la septuagénaire résume: "Je suis comme un oiseau qui n'a pas trouvé où se poser".Le photographe a aussi saisi des instants d'urgence, comme cette évacuation de la rue Curiol, en centre-ville, où un homme balance du premier étage un matelas et quelques affaires avant de quitter définitivement son appartement délabré.Le 5 novembre 2018, l'effondrement de deux immeubles en plein coeur du quartier populaire et métissé de Noailles, à quelques encablures du Vieux-Port, et ce malgré des alertes lancées sur la vétusté des bâtiments, avait mis en lumière la question de l'habitat indigne à Marseille.Dans la foulée, des centaines d'immeubles d'habitation ont été frappés d'arrêtés de péril et près de 5.000 personnes en ont été évacuées, selon la mairie.Deux ans plus tard, 390 de ces personnes sont toujours à l'hôtel et 1.100 sont relogées à titre provisoire.Dans son discours, Michèle Rubirola a dénoncé "25 années d'inaction" (de la précédente majorité municipale) et promis de produire 30.000 logements en six ans."Mes paroles, aujourd'hui, ne remplaceront pas celles qui n'ont pas été prononcées voilà deux ans. Mais en tant que maire de Marseille, je suis à la tête d'une institution qui a beaucoup à se faire pardonner et qui doit reconnaître sa faute", a conclu Mme Rubirola.L'exposition "Indigne toit" est gratuite et libre d'accès autour de l'Hôtel de ville jusqu'au 22 novembre.
Il y a 4 ans et 230 jours

Appel à projets : création de deux œuvres artistiques éphémères pour cacher les travaux du ministère de la Culture

Le ministère de la Culture met en œuvre le « projet Camus » de regroupement de ses services d’administration centrale sur trois sites au lieu de sept actuellement. Dans ce cadre, le ministère entreprend des travaux de modernisation et lance un marché pour la réalisation de deux créations artistiques éphémères sur les habillages extérieurs des installations de chantiers de l’hôtel de Valois et de l’immeuble des Bons-Enfants (Paris 1e). Chacune des deux œuvres sera installée sur la voie publique, le temps des travaux, de janvier à novembre 2021. Cette commande a aussi pour but de montrer la vitalité de la création visuelle contemporaine. Périmètres : Hôtel de Valois : deux palissades de chantier et habillage d’un échafaudage à partir de janvier 2021 (bâche tendue). Immeuble des Bons-Enfants : une palissade de chantier à partir de juin 2021 (installations situées à proximité, sans co-visibilité). Déroulé de la procédure : 1e phase : candidature sur dossier, sélection de 3 dossiers mi-novembre, 2e phase : rendu des offres mi-décembre, sélection du lauréat : courant décembre 2020 pour une installation en janvier 2021. Dépôts des candidatures sur www.marches-publics.gouv.fr Numéro de consultation : 2020-24-CAMUS Photo : ministère de la Culture, immeuble des Bons-Enfants, photographe : Mehrak Hans Lucas
Il y a 4 ans et 236 jours

La nouvelle Maison de la Culture de Bourges, une architecture épurée

Imaginé par l’agence d’architecture Ivars & Ballet, la nouvelle Maison de la Culture Bourges devait jouer un rôle urbain et architectural de premier plan au sein d’un environnement artistique déjà riche. Sur une surface de 6 000 m2, le programme accueille deux théâtres, un espace d’animation et de médiation, une salle de répétition, deux salles de cinémas, un restaurant et un large hall pour présenter les expositions. Sa forme rectangulaire, toute en longueur et épurée, est magnifiée par un auvent métallique débordant côté mail et au niveau du parvis. La conception et la mise en œuvre de cette marquise minutieuse ont été réalisées par l’agence SOPREMA Entreprises Bourges. Pour obtenir cette écriture minimaliste, le bureau d’études a travaillé sur l’empilage des cotes entre le gros œuvre, la charpente, les menuiseries extérieures et l’étanchéité, le tout en respectant le DTU de chacun. Une équipe de quatre bardeurs expérimentés a installé près de 1400 m2 de cassettes Alucobond® en s’assurant que les joints soient quasi-invisibles. Un véritable travail de précision car cet élément architectural avait pour particularité d’être très fin sur le bord (5 à 10 cm). Les cassettes semblent ainsi disparaître au profit d’une surface monolithique qui scintille de jour comme de nuit grâce aux éclairages artificiels. Leur couleur champagne s’harmonise à la minéralité de la pierre en soubassement. Un soin particulier a également été apporté à la cage de scène surplombant le volume. SOPREMA Entreprises l’a habillée, de septembre 2019 à octobre 2020, d’une peau texturée qui fait écho au feuillage des arbres alentour. Au total, 1 000 m2 de lames sur-mesure en acier laqué recouvrent cette strate émergente, signal de la ville. Sa teinte « gold perla » joue avec les lumières au fil de la journée et reflète la canopée voisine pour une symbiose entre le bâti et le végétal. Le travail du bureau d’études intégré a été essentiel en phase préparatoire. Il a réinterprété les dessins de l’architecte, qui a poussé le niveau de détails avec plus de 50 modules de lames « chevrons » de différentes longueurs (entre 200 et 3 500 mm – largeur identique de 400 mm). Une fois les plans d’exécution validés, il les a transmis au fabricant Arcelor Mittal. Il a par la suite été sur le chantier pour valider in-situ le prototype avant de lancer la production. L’objectif étant de retranscrire avec minutie le souhait de la maîtrise d’œuvre. Lors de la réception des modules, les équipes devaient également être attentives et suivre avec précision les plans pour placer chaque pièce à l’endroit défini tel un « puzzle géant ». Pour favoriser le confort du public et du personnel, SOPREMA Entreprises a mis en œuvre en toiture des solutions performantes qui garantissent une étanchéité et une isolation optimales et durables. De juin 2019 à février 2020, une équipe de sept étancheurs s’est relayée pour réaliser : – 3 400 m2 de toiture inaccessible sur béton avec finition autoprotégée et panneaux polyuréthane de 160 mm, – 1 000 m2 de bac acier sur laine de roche soudable de 240 mm en 2 lits, – 370 m2 de terrasses accessibles piétons sur panneaux polyuréthane de 160 mm, – 540 m2 de terrasses avec protections dures pour terrasses techniques. MAÎTRE D’OUVRAGE : Ville de Bourges ARCHITECTE : Ivars & Ballet   Photos SOPREMA Entreprises – photographe Yannick PIROT  
Il y a 4 ans et 244 jours

Aux Pays-Bas, une église transformée en un espace multiculturel monumental

L’église néo-romane De Petrus, à Vught aux Pays-Bas, a été préservée d’une démolition et transformée en un espace multiculturel monumental à l’initiative de la ville et de la fondation De Petrus. Cette mue architecturale a été entreprise par l’agence Molenaar & Bol & vanDillen Architecten. Son objectif prioritaire était d’accroître la superficie de l’édifice, sans le dénaturer, afin d’accueillir une bibliothèque, un musée, un café et une boutique. Elle a ainsi imaginé une mezzanine qui se tisse autour des piliers de la structure pour préserver la verticalité originelle de l’église*. Accrochant le regard dès le seuil franchi, ce plancher aux lignes fluides et ondulantes a pu être créé grâce au plafond monolithique ELEGANZA de Knauf Armstrong installé en sous-face. Au-delà du design, cette solution innovante a permis de résoudre des problématiques techniques liées à l’acoustique de cet espace spécifique et à l’intégration des réseaux. La finition sans joints apparents d’ELEGANZA offre une esthétique lisse, épurée et raffinée. Elle assure une continuité avec le haut de la mezzanine et les escaliers pour une harmonie d’ensemble. Ajustables, ses panneaux épousent les lignes voluptueuses de ce lieu. Photo KNAUF ARMSTRONG – photographe Eisma Media
Il y a 4 ans et 245 jours

Brouiller les frontières

Dans ses chroniques, Erieta Attali ne nous explique pas le sens de ses photos mais elle explique l’objet de sa démarche. Pour un(e) photographe, quelles sont les limites d’une telle recherche ? Chronique-photos. L’intention est de raconter l’histoire du lieu d’une manière qui accomplit deux objectifs apparemment opposés : révéler les relations entre les constituants architecturaux […] L’article Brouiller les frontières est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 261 jours

Les Usages du Monde, à La Gare Saint-Sauveur de Lille

Au travers de 60 contributions, 13 installations, 12 photographes et 35 projets offrant une solution constructive, l’exposition les usages du monde témoigne de la capacité à construire le meilleur espace habitable possible à l’ère de l’Anthropocène. Jusqu’au 8 novembre 2020. Les usages du monde explore les démarches design au service de l’habiter qui recouvre les […] L’article Les Usages du Monde, à La Gare Saint-Sauveur de Lille est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 265 jours

Public réduit à l'Élysée pour les Journées du patrimoine ce week-end

L'Élysée n'a pas indiqué si le président accueillera le public, comme il l'a fait au début de son quinquennat.Les visiteurs seront répartis par créneaux horaires (125 par demi-heure), de 8h00 à 17h30, avec masque obligatoire et distributeurs de gel hydroalcoolique en raison de l'épidémie de Covid-19. Des artisans spécialistes des métiers du patrimoine seront présents ainsi que l'orchestre de la Garde républicaine.La présidence organisera en outre une visite virtuelle, à 360°, pour permettre au plus grand nombre de découvrir ce lieu historique.Douze photographes des principales agences de presse qui suivent le président de la République exposeront leur travail autour de la thématique "Regards sur l'Élysée". La photographie la plus appréciée se verra remettre le Prix du Public.Comme chaque année depuis le début du quinquennat, une boutique éphémère vendra des produits estampillés Élysée et fabriqués en France (mugs, marinières, boules de pétanque, porte-clés, bougies parfumées...). Les bénéfices participent au financement de la rénovation du Palais, souligne l'Élysée.C'est en bavardant avec des visiteurs dans les jardins en 2018 qu'il s'était fait interpeller par un jeune horticulteur au chômage auquel il avait conseillé de "traverser la rue" pour trouver du travail.
Il y a 4 ans et 278 jours

Jeux de pleins et de vides

Pour le Groupe scolaire et le Pôle petite enfance du nouvel écoquartier de la ZAC Cartoucherie à Toulouse, Véronique Joffre Architecture a imaginé un volume horizontal en R+1 de 6 000 m2 SHON, en contraste avec le contexte surplombé d’immeubles de grande hauteur. Premier équipement public du quartier Cartoucherie, il occupe tout l’îlot en s’alignant sur la voirie. Les menuiseries TECHNAL permettent de profiter de points de vu vers les aménagements paysagers du quartier, et les cours et jardins en cœur d’îlot. L’enjeu était de créer un lieu à la fois stimulant, calme et apaisé pour les enfants. Le choix des solutions aluminium TECHNAL, mises en œuvre par l’aluminier agréé Realco, participe à cette ambiance particulière : acoustique, thermique et luminosité renforcées pour optimiser leur confort, variations de pleins et de vides qui dynamisent le programme… L’enveloppe définit une limite sur laquelle se jouent toutes les possibilités d’ouvertures et de fermetures avec 510 m2 de murs-rideaux GEODE dans les halls du Pôle petite enfance, du Groupe scolaire et de la bibliothèque et 1094 m2 d’ensembles menuisés SOLEAL 65, à soufflet pour ventiler les salles maternelles, et en projection vers l’extérieur pour les salles élémentaires à l’étage. La vêture en bardeaux de terre cuite, expérimentation en référence à la culture de la région, alterne des teintes naturelles mates et des émaillés colorés. Les profilés aluminium TECHNAL couleur « Fossile », comme les finitions de la vêture, s’effacent discrètement au profit de la perception de l’enveloppe polychrome. L’ensemble joue avec les variations de la lumière naturelle. Crédit photos : Technal – photographe Kevin Dolmaire Architecte : Véronique Joffre Architecture
Il y a 4 ans et 278 jours

Architect@Work, la 13e édition les 24 et 25 septembre 2020

ARCHITECT AT WORK ARCHITECT MEETS INNOVATIONS PARIS EVENT CENTER –  13ème édition Jeudi 24 & vendredi 25 septembre 2020 Thème édition 2020 : ESPACES DE VIE   La 13ième édition d’ARCHITECT@WORK PARIS ouvrira ses portes les 24 & 25 septembre prochains.  Cet événement a sélectionné à nouveau plus de 700 nouveaux produits présentés par 220 industriels participants.  Afin de garantir une visite dans un environnement sain et sécurisé, cette édition sera organisée sous le strict respect des nouvelles normes sanitaires. Plus d’info sur www.architectatwork.fr Un concept unique et haut de gamme Evénement réservé exclusivement aux architectes et architectes d’intérieur, ARCHITECT@WORK dispose d’une scénographie originale qui lui confère une atmosphère feutrée et raffinée.  Cet événement s’inscrit dans une démarche hautement qualitative. C’est en effet un comité de sélection qui choisit les nouveautés des industriels qui peuvent être présentées. Cette procédure apporte, pour le visiteur, la garantie de réaliser une visite enrichissante. En outre, des boissons et en-cas sont à disposition toute la journée ; une attention fort appréciée de tous ! Exposition matériaux – MATERI’HOME, des matières à vivre – Hall A Parce que le choix d’un matériau ou d’une technique de fabrication est déterminant dans l’aménagement de nos espaces de vie, l’équipe Innovathèque vous invite à venir découvrir une sélection de matières variées pour concevoir vos intérieurs. Avec le développement du télétravail, nous passons de plus en plus de temps dans notre habitat. Il est donc primordial d’aménager des environnements à notre image qui s’adaptent à nos modes de vie et nos envies.  Matières tactiles et connectées qui ouvrent la voie à de nouveaux usages, matières alvéolaires légères et systèmes d’assemblage innovants pour plus de modularité dans l’habitat, matières recyclées alternatives à nos matériaux traditionnels, matières qui préservent l’environnement et la santé, matières qui jouent avec nos sens…Autant de solutions techniques et esthétiques qui participent à réinventer l’aménagement intérieur pour favoriser notre bien-être.  Exposition photographique : SELECTION OF PROJECTS – Hall A Le Project Wall ARCHITECT@WORK Paris 2020 présentera la diversité du travail des agences membres de World-Architects. Alors que les deux premières expositions portaient exclusivement sur le travail d’architectes, la sélection de 2020 montrera l’orientation interdisciplinaire de World-Architects.  World Architects.com – Profiles of Selected Architects est une plateforme de la scène architecturale actuelle, soigneusement élaborée et reconnue à l’échelle internationale, qui met l’accent sur l’architecture contemporaine. Elle rassemble des architectes, paysagistes, ingénieurs, designers, concepteurs d’éclairage et photographes. Exposition photographique – Lauréats DUO@WORK 2014-2019 – Hall B Dans le cadre de cette 12ème édition, le Comité de pilotage a souhaité présenter les lauréats des 6 premières éditions du concours DUO@WORK    organisé par l’UNSFA Ile-de-France-.  Ce prix distingue les projets qui associent, en étroite complémentarité, recherche architecturale et création industrielle innovante. Tout projet est éligible dès lors qu’il est le résultat d’un parcours concerté, entre un architecte et un industriel, en matière de réflexion, d’invention, de création ou d’adaptation d’un produit, ou d’un ensemble de produits. Les projets présentés sont récents, en cours d’élaboration ou de mise en œuvre.  A noter que le lancement de la 7ième édition de ce concours aura lieu à l’occasion de l’inauguration officielle d’ARCHITECT@WORK 2020. Exposition ACCESSIBILITÉ SÉCURISÉE – Hall A Que cela soit dans la rue, dans des lieux publics, dans un restaurant, un hôtel ou chez soi, l’accessibilité est au cœur des débats depuis la loi de 2015, Handicap 15. Les personnes en situation de handicap sont enfin reconnues car elles sont plus de 10 millions en France. Or 80% d’entre elles ont un handicap invisible…. Aujourd’hui, l’architecte doit intégrer tous ces paramètres dans ses projets et trouver des solutions techniques pour rendre nos vies inclusives et sécurisées au maximum. Depuis 2014, Francis van de Walle présente –à travers sa SENSES ROOM- des solutions pour répondre aux besoins et attentes de tous les handicaps ou maladies lourdes. Il élargit aujourd’hui sa réflexion à la prévention de la propagation d’une maladie virale qui voit le retour du cuivre, un métal qui neutralise tous les virus d’une façon naturelle et efficace. Interventions – Hall B En complément de ces expositions, des interventions d’architectes et de spécialistes principalement axées sur le thème ‘ESPACES DE VIE’. A noter : – une Carte Blanche Archinov dédiée à l’architecte Daniel Meszaros, agence Projectiles (musée de Lodève, musée du folklore wallon, Galerie d’histoire au Château de Versailles..)  – une table ronde ayant pour titre ‘Espaces d’après’ avec les architectes David Enon -agence TVK-, Sophie Delhay, Équerre d’Argent 2019, catégorie Habitat,, et Sarah Wertheimer-Vateau, Fondatrice chez De La Friche Au Projet. – une intervention de Jac Fol, Docteur en philosophie, architecte et chercheur à l’ENSA Paris-Malaquais. Pièces artistiques Faisant à nouveau le lien entre l’art et l’architecture, ARCHITECT@WORK Paris 2020 présentera des réalisations de la plasticienne Nathalie Camoin-Chanet. A la fois fine et puissante, révélant une subtile maitrise des lignes ondulatoires, la sculpture de Nathalie Camoin-Chanet est au croisement de deux influences qui laissent s’épanouir des œuvres aux lignes épurées vers une dynamique abstractive. La maîtrise des matériaux composites lui permet de projeter ses visions aériennes qui l’emmènent le plus souvent à exposer en extérieur. Les sculptures de Nathalie Camoin-Chanet sont paysage, le témoignage d’un flux de données contextuelles qui investit les lieux tant par les formes qu’il propose que par les histoires qu’il invente. ARCHITECT@WORK 2020 vous réserve un programme riche et animé, avec de nombreux nouveaux produits à découvrir et ce, dans un environnement sain et sécurisé.  PARIS EVENT CENTER – 24 & 25 septembre – 13ème édition Jeudi 24 septembre 2020 – 10h00 – 20h00 Vendredi 25 septembre 2020 – 10h00 – 19h00  
Il y a 4 ans et 280 jours

Abstraction extrême de l’architecture

La transparence n’a pas le même sens pour un(e) politique que pour un(e) photographe. Ce qui est vœu de clarté (chasteté ?) absolue pour le premier est au contraire pour le second la possibilité de flouter les limites. Ou, puisqu’il faut tout montrer, de l’indécence du premier jusqu’à l’abstraction du second. Chronique-Photos d’Erieta Attali. Brouiller des […] L’article Abstraction extrême de l’architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 305 jours

Zoom sur : Lou Carter

La galeriste-commissaire Lou Carter promeut la création contemporaine à travers des accrochages envisagés comme des installations immersives où il est toujours question d’espace, d’expérience esthétique et de destination de l’œuvre. À l’occasion de l’ouverture de son espace d’exposition à Paris en juin dernier, Lou Carter nous a révélé les ambitions et les axes de recherche de sa galerie. Formée à l’École nationale supérieure d'art et de design de Nancy et à l’École nationale supérieure de création industrielle–Les Ateliers, Lou Carter a été danseuse, puis chorégraphe, avant de fonder Lou Carter Gallery en 2019. Depuis la création de sa « galerie-commissaire », elle pose un regard affuté sur l'art contemporain, et organise des expositions collectives et individuelles qui sont des installations à part entière. Lou Carter a ouvert sa galerie avec un cycle d’expositions hors les murs. Conçues comme des décors vécus, les trois expositions de ce programme invitaient les spectateur·rice·s à vivre une expérience esthétique atypique dans des mises en scène de la vie quotidienne. Intitulée « The silencing dinner of : », l'exposition inaugurale rassemblait treize artistes dans une salle à manger scénographiée, où étaient visibles les traces du passage de dix hôtes imaginaires. Œuvre d’art totale, « Chamber of : » présentait des photographes de l’intime, notamment Lin Zhipeng, dans une chambre laissant deviner, subtilement, la mémoire et l’intimité de ses habitants fictifs. Le dernier accrochage proposait de découvrir des jeunes talents et des artistes confirmés dans une chambre pensée comme un espace vécu. Derrière chacune de ces mises en scène, la destination de l’œuvre se découvrait en filigrane.Au sortir du confinement, Lou Carter a choisi d’ouvrir son espace d’exposition dans le septième arrondissement, et a lancé un nouveau cycle d’expositions, mais cette fois-ci consacré à des artistes femmes émergentes qui repensent notre rapport à l’espace. La première exposition de cette programmation donnait à voir les métamorphoses de matières orchestrées par Alexia Chevrollier (née en 1989), et la deuxième proposait au public de découvrir les « micros architectures » créées par Paola Siri Renard (née en 1993). Ces deux expositions monographiques, présentées dans le black cube imaginé par Lou Carter, sont parvenues à happer le public tout en offrant une nouvelle perspective sur leur art. En septembre 2020, Lou Carter éditera les catalogues des expositions « Alexia Chevrollier : » et « Paola Siri Renard », participera à la Paris Design Week et exposera Sophie Pugnet. Pour en savoir plus, visitez le site de Lou Carter Gallery. Visuels : Courtesy Lou Carter GalleryLa Rédaction
Il y a 4 ans et 320 jours

Georgelin promeut les métiers d'art sur les palissades de Notre-Dame

Le président de l'Etablissement public présentait sur les palissades de la rue du Cloître, le long de la cathédrale, une exposition de photos, "Les bâtisseurs d'aujourd'hui : les corps de métiers au coeur du chantier de sécurisation de Notre-Dame"."La loi me demande à moi de valoriser les métiers d'art. Nous espérons le faire en montrant l'excellence, en suscitant des vocations", a-t-il argué, soulignant qu'il y a "sûrement un gisement important d'emplois". Plus de quarante entreprises interviennent sur le chantier.L'acceptation par l'Elysée d'une reconstruction à l'identique et l'abandon du geste architectural novateur qu'Emmanuel Macron avait souhaité, est le choix du "bon sens, de la fidélité, de la loyauté et de l'amour de l'art gothique", a-t-il plaidé."C'était le voeu des donateurs, de la quasi-totalité des grands architectes, et des Français dans leur immense majorité, si on avait fait un réferendum", a-t-il argué."Nous entrons dans une nouvelle phase, car nous savons maintenant que nous reverrons la flèche de Viollet-Le-Duc, nous allons rebâtir la charpente selon des modalités qui restent encore à préciser et nous reconstruirons la couverture du grand comble en plomb, quels que soient les combats qu'il faudra mener", a-t-il martelé."Entre 150 à 180 personnes travaillent sur le chantier qui connaît un dynamisme qu'il n'avait jamais connu avant, et nous allons monter en puissance. Très vite nous allons passer à 300/450 personnes d'ici la fin de l'année", a-t-il estimé.Il a défendu le plomb pour "la couverture du grand comble": "tous les toits des grands monuments de Paris et des grandes cathédrales françaises sont en plomb". Et "il y a des moyens de traiter le plomb de façon à ce qu'il ne soit pas une atteinte à la santé".Quant à la charpente en chêne, cela "représente 1.000 à 2.000 arbres, c'est à dire 0,0125 de la production française de chênes", a-t-il argumenté.L'exposition montrant les diverses phases et aspects du sauvetage de la cathédrale, réalisées par le photographe Patrick Zachmann (Magnum), met en valeur quelques-uns des corps de métiers -charpentiers, cordistes, échafaudeurs, grutiers, maîtres verriers, tailleurs de pierre et maçons.
Il y a 4 ans et 341 jours

Rencontre avec : Ludovic Sauvage

Depuis plus de 10 ans, le plasticien français Ludovic Sauvage (né en 1985) crée des installations immersives, manipule des images produites par d’autres et puise ses inspirations dans une mémoire collective postmoderne. Alors qu’il travaillait à la préparation de sa seconde exposition personnelle à la galerie Valeria Cetraro, nous l’avons rencontré dans son atelier parisien pour parler création, installation et perception. Muuuz : Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Ludovic Sauvage : Je suis venu à la création par une pratique du dessin, ce qui m’a ensuite conduit à une filière arts appliqués au lycée. Après avoir passé plusieurs concours d’entrée aux écoles des beaux-arts, j’ai étudié à l’École régionale des beaux-arts de Valence, puis à la Villa Arson à Nice. À l’ERBA de Valence, j’ai acquis de nombreuses connaissances théoriques et conceptuelles, et j’ai commencé à travailler l’image. À la Villa Arson, j’ai poursuivi mes recherches sur la déconstruction et la mise en espace d’images déjà produites. À la suite de l’obtention de mon diplôme, je suis parti en Australie, où j’ai vécu et travaillé pendant neuf mois. En 2008, je suis revenu en France pour participer à l’exposition Trivial Abstract organisée par Pascal Pinaud à la galerie Nathalie Obadia et à la galerie Carrée de la Villa Arson, et je me suis installé à Paris. Vous manipulez des images datées : des diapos-souvenirs, des archives analogiques, des photographies tirées de magazines ou de livres. Parfois vous les imprimez sur du tissu ou des miroirs. Vous travaillez également la vidéo et la 3D, mais vous inventez surtout des installations immersives dotées de dispositifs de projection. Comment définiriez-vous votre pratique artistique ? Mon travail se concentre sur une pratique personnelle de l’installation artistique. Je cherche à déconstruire des images pour produire des sensations qui portent un discours sur ce qui se joue sous nos yeux. Les images choisies appréciables par tous, et particulièrement par des spectateurs qui ont baigné dans la culture pop de la société postmoderne, questionnent les rapports que l'on entretient avec les images. Avec mes installations, j’entends conduire le spectateur vers divers ailleurs en jouant ou rejouant ce moment où l’image sollicite son attention, sa mémoire et son imagination. Lorsque je fabrique des objets, je cherche également à retranscrire les impressions que peuvent susciter les images, mais en m’interrogeant alors sur la dimension affective des objets. Dans de la majorité de vos œuvres, vous utilisez des images que vous n'avez pas produites. Pourquoi ? Comment les sélectionnez-vous ?Très tôt durant mes études, j’ai commencé à travailler avec des images prises par d'autres opérateurs. À l’époque, la production de nouvelles images mettait en balance de nombreuses pratiques que je ne souhaitais pas explorer. Dès le début de ma carrière, je me suis donc naturellement dirigé vers une pratique relevant du sample. Limiter mon processus de création à une simple intervention sur des images déjà existantes m'a finialement permis d’entamer un dialogue plus intéressant avec le monde extérieur. Je découvre souvent des images par hasard. Je collecte des images diverses. Puis, à un moment, il y a un faisceau intéressant de visuels qui se forme, et j'ai envie de l'exploiter. Dans Plein Soleil, par exemple, je mets en espace une série de diapositives, qui ont été prises par un photographe amateur, mais qui me parlent car elles donnent à voir les paysages du sud de la France de mon enfance. Dans Archeology (Shapes) (2017), vous retouchez dix diapositives d’œuvres d'art. Avec ces images, cherchez-vous à vous inscrire dans un certain héritage de l'histoire de l'art ? Dans Archeology (Shapes), je ne m’inscris pas volontairement dans un héritage de l’histoire de l’art, mais cela ne me dérange pas que les spectateurs aient ce sentiment. Ce jeu de dix diapositives-souvenirs, qui était autrefois vendu aux visiteurs dans des musées en Grèce, rejoint mon imagerie habituelle. En modifiant ces diapositives liées à la mémoire d’une visite, j’ai cherché à produire des formes plus minimales qui font finalement écho à une culture visuelle récente. La relation picturale à l’image m’intéressait beaucoup plus que les œuvres photographiées. J’ai surtout voulu créer un jeu de cartes visuel, mais je ne peux pas nier son dialogue évident avec l’histoire de l’art. Dans vos œuvres où il est question de paysage, vous réfléchissez sur les rapports entre image, espace et temps. Qu'est-ce qui vous fascine dans la représentation du payasage ? Lorsque je manipule des images de paysages, je m’intéresse surtout à la projection, et à la dichotomie entre le paysage vécu et le paysage perçu. J’ai toujours aimé la possibilité de se projeter dans un ailleurs fantasmé. L’image d’un paysage est toujours un point de vue donné sur un endroit, et permet d’embrasser un espace sans avoir à l’expérimenter. Dans les installations Vallées (2010) et Plein Soleil (2014), vous projetez des images, et plongez le spectateur dans une expérience visuelle et immersive. Quelles réactions souhaitez-vous provoquer chez lui ? J’essaie de séduire le spectateur tout en le faisant douter. Je tente, d’une part, de le captiver, et, d’autre part, de le pousser à se questionner sur cette séduction. Ma relation avec le spectateur est donc ambivalente. Dans Vallées, deux paysages sont projetés au même endroit, mais depuis deux sources de projection distinctes. Par addition lumineuse, les paysages se mélangent parfaitement. Le résultat, c'est un paysage qui semble complètement réel. Si le spectateur passe devant l’une ou l’autre des sources de projection, il peut effacer une image et en découvrir une nouvelle. Ici, mon geste artistique a consisté à choisir les visuels, les mettre en espace et les projeter au même endroit. Pour Plein Soleil, j’ai perforé 81 diapositives analogiques. Dans chaque image, un rond blanc se substitue désormais au sujet principal. Dans ces deux dispositifs de projection, j’ai utilisé la boucle, et j'ai pensé au contexte dans lequel seraient présentées mes œuvres. De même, dans Deux Déserts, trente séquences différentes d’une minute se suivent. Comme l’explique Philippe Parreno dans Speech Bubbles, la boucle est une forme très adaptée à l’exposition. Dans mes installations, je cherche à captiver le spectateur avec des dispositifs immersifs, qui peuvent s’expérimenter selon différentes temporalités laissées au choix de tout un chacun. Du 04 au 25 juillet, vous serez exposé à la galerie Valeria Cetraro. Quels seront les enjeux de cette exposition personnelle ?Vivid Angst & Colorful Doubts est ma deuxième exposition personnelle à la galerie Valeria Cetraro. Pour la première fois, je ne vais montrer que des objets. Parmi les pièces qui seront présentées à la galerie, certaines ont été produites à l’occasion d’une précédente exposition, qui s’était tenue aux Bains-douches à Alençon en 2019. Les autres sont des nouveaux objets, qui sont liés à l’architecture d’intérieur et au design, et parfois inspirés de l’espace fictif de la salle de bains, un classique des séries B et des films d’horreur. Dans toutes les pièces, je travaille l’image et j'utilise notamment des photographies datant des années 1960 et 1970. Un des enjeux de l’exposition sera de voir comment ces objets résonneront de manière autonome avec l’espace. Pour en savoir plus, visitez le site de Ludovic Sauvage, ainsi que celui de la galerie Valeria Cetraro. Vivid Angst & Colorful Doubts, du 04 juillet au 25 juillet, à la galerie Valeria Cetraro (75003). Visuels : © Courtesy de l’artiste et de la galerie Valeria CetraroLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 350 jours

Dossier : 5 expositions à visiter à Paris

Après deux mois rythmés par des visites virtuelles d’expositions, de nombreuses galeries d’art ont rouvert leurs portes, et nous proposent depuis de parfaire notre connaissance de l’art contemporain à travers des accrochages bien réels. Focus sur cinq expositions organisées par des galeries à voir à Paris en ce moment. Chloe Sells à la galerie Miranda La galeriste franco-australienne Miranda Salt nous plonge dans l’univers onirique de la photographe américaine Chloe Sells (née en 1976). Cette exposition monographique dévoile une série récente qui rassemble des photographies des lacs de sel Makgadikgadi Salt Pans prises par Chloe Sells lors d’un séjour dans le désert du Kalahari, au Botswana. Chaque œuvre exposée à la galerie est un tirage chromogénique unique retouché par l’artiste. Après le développement, dans l’obscurité de la chambre noire, Chloe Sells a dessiné sur ses tirages à l’acrylique, à l’encre ou au feutre, travaillé différentes textures, découpé des formes accidentées. En résultent des œuvres très poétiques qui, dans une profusion de couleurs, tutoient l’abstraction. Chloe Sells : The Place of the Dry, Dry, prolongée jusqu’au 27 juin 2020, à la galerie Miranda (75010) . Olivier Masmonteil à la galerie Thomas Bernard - Cortex AthleticoThomas Bernard organise la seconde exposition personnelle de l’artiste-peintre français Olivier Masmonteil (né en 1973) à la galerie Thomas Bernard - Cortex Athletico en montrant la façon dont il conçoit le paysage et la peinture. À l’occasion de cette manifestation, Olivier Masmonteil nous révèle les secrets de sa peinture qui transforme le tableau en un support de sa mémoire. Dans certaines de ses œuvres aux allures de vieilles cartes postales se croisent alors des souvenirs diffus de ses séjours à Madagascar et des réminiscences des paysages découverts en Nouvelle-Zélande. Ainsi, l’accrochage, pensé et mûri conjointement par Thomas Bernard et Olivier Masmonteil durant la période du confinement, retrace les diverses pratiques artistiques, les réflexions et les recherches de l’artiste. Olivier Masmonteil, Le voile effacé, du 5 mai au 31 juillet 2020, à la galerie Thomas Bernard (75003) . Alexia Chevrollier à la galerie Lou CarterLa galeriste Lou Carter a choisi d’exposer exclusivement des plasticiennes dans son nouvel espace parisien, et vient de lancer un cycle d’expositions dédiées aux artistes femmes dans lequel elle propose une réflexion sur les rapports qu’elles entretiennent avec l’espace. L’exposition consacrée à la plasticienne française Alexia Chevrollier (née en 1989), qui ouvre le bal, se penche sur le processus de transformation de la matière et révèle les recherches de l’artiste autour de l’espace et du temps, ainsi que son approche du don. Les œuvres disposées ici dans un black cube, qui vient contrecarrer le « white cube », désormais trop répandu, donnent à voir la diversité de la matière. L’exposition, surprenante dans sa scénographie, invite les spectateur·rice·s à porter leur attention sur le pouvoir magnétique des œuvres d'Alexia Chevrollier.Alexia Chevrollier, du 10 au 27 juin 2020, à la galerie Lou Carter (75007) . Fabian Albertini à la galerie Molin CorvoAvec Beyond Seeing, la galerie Molin Corvo expose pour la première fois les photographies et les sculptures créées par la plasticienne italienne Fabian Albertini (née en 1965) sur le désert. L’exposition, imaginée par la galeriste Roberta Molin Corvo en collaboration avec Fabian Albertini, se concentre sur quatre photographies surpeintes et trois sculptures en fer réalisées entre 2018 et 2020, et donne à voir les thématiques abordées par l’artiste dans son art  : les rapports entre l'homme et l'environnement, la spiritualité, la perception, le mouvement. Les photographies du désert associent des éléments géométriques à un espace environnemental, tandis que les sculptures abstraites ou géométriques évoquent les souvenirs des paysages désertiques visités par l’artiste. L’événement s’achève sur Magneticsphere, un projet non-réalisé, actuellement en cherche de financements. Beyond Seeing by Fabian Albertini, du 18 juin au 09 août 2020, à la galerie Molin Corvo (75007) . Pierre Charpin à la galerie kreo Cinq ans après sa dernière exposition personnelle à la galerie kreo, le designer français Pierre Charpin (né en 1962) nous charme une nouvelle fois avec son approche de la couleur et des matériaux. Avec Similitude(s), la galerie réunit des dessins, des meubles, des objets dans une scénographie graphique conçue par Pierre Charpin lui-même. On peut, entre autres, contempler les vases Plump avec leurs courbes sensuelles, les table basses Translation graphiques et texturées, les miroirs Satellite ludiques et décoratifs, mais aussi découvrir sa pratique du dessin, moins connue, grâce à la présentation en guise d’introduction de sa série « Stain ». Similitude(s), du 20 mai au 31 juillet 2020, à la galerie kreo (75006) Léa Pagnier
Il y a 4 ans et 356 jours

Un rapport du Sénat propose des mesures pour soutenir les PME fragilisée par la crise sanitaire

Ce rapport de la Commission des affaires économiques du Sénat rassemble 17 mesures qui visent notamment à "éviter une vague de faillites" parmi les PME et à "relancer le commerce de proximité", selon une synthèse consultée par l'AFP.Il s'agit de "donner un certain nombre d'idées à l'exécutif pour la mise en œuvre du plan de relance" qui sera dévoilé en septembre, a précisé à l'AFP Serge Babary, sénateur (LR) d'Indre-et-Loire, copilote de la cellule à l'origine du rapport."Il reste encore des professions en grande difficulté, certaines sont connues et structurées comme l'événementiel, mais on s'inquiète aussi de tous les professionnels en amont de ces activités", a-t-il ajouté, citant par exemple les traiteurs, photographes et fleuristes qui gravitent autour de l'industrie du mariage.Pour accélérer la reprise de l'activité, les sénateurs proposent par exemple de baisser la TVA "par exemple à 5,5%" pour les secteurs les plus touchés par la crise (commerce, hôtellerie, restauration, etc.) ce qui pourrait se traduire par "une baisse des prix améliorant le pouvoir d'achat des consommateurs" et par "une hausse des marges" des entreprises concernées.Le rapport suggère aussi de renforcer et de prolonger jusqu'à la fin de l'année certains dispositifs existants. Il préconise en particulier d'assouplir les conditions d'éligibilité au fonds de solidarité permettant aux très petites entreprises de toucher une aide financière.Il recommande également de renforcer les fonds propres des TPE et des PME avec des prêts participatifs ou des obligations convertibles afin de "rétablir leur capacité d'investissement".Les commerçants et les artisans, "frappés de plein fouet" par l'interdiction d'accueillir du public, étaient déjà fragilisés par plusieurs facteurs, souligne le rapport, comme une faible trésorerie, la désertification des centres-villes ou leur manque de numérisation.Ils doivent donc "être durablement accompagnés dans la transition numérique", estiment les sénateurs, qui proposent de "soutenir la formation des dirigeants et salariés" dans ce domaine et de les inciter "à améliorer leur visibilité sur internet", à l'aide notamment d'un crédit d'impôt.Le commerce de proximité "doit être revalorisé", insiste le rapport, qui plaide pour sa promotion dans une campagne nationale.Pour dynamiser ces filières, l'aide à l'embauche d'un apprenti doit être renforcée, estime également le document.
Il y a 4 ans et 362 jours

Dossier : 5 photographes d'architecture à suivre

De nombreux photographes contemporains se servent d'Instagram pour diffuser leurs clichés créatifs, paysages urbains, bâtiments iconiques ou détails abstraits. Cette semaine, la rédaction de Muuuz vous révèle ses cinq photographes d’architecture préférés à suivre sur le réseau social. Manuel Pita (@sejkko)Découvert sur Instagram sous le pseudonyme Sejkko (@sejkko), le photographe portugais Manuel Pita immortalise les maisons isolées qu’il rencontre lors de ses pérégrinations en Europe, de son pays d’origine à la Croatie en passant par la Turquie. Tantôt rénovées, tantôt vétustes, ces petites habitations colorées évoquent à la fois la solitude de tout un chacun et le souvenir nostalgique de la Home, Sweet Home de son enfance. . Chak Kit (@_chakmkit)Plutôt que de capturer des images réalistes de Hong Kong, le jeune photographe Chak Kit immortalise l’énergie magnétique de la mégalopole chinoise dans des clichés épurés à la frontière de l’abstraction. Devenu célèbre grâce aux réseaux sociaux, il pose un regard d’esthète sur le paysage urbain hongkongais et partage ses visions colorées de la ville sur Instagram. . Morgane Renou et Simon Schnepp (@schnepp.renou) Les deux jeunes photographes, Morgane Renou et Simon Schnepp, forment depuis 2012 le tandem Schnepp Renou. Spécialisé dans la photographie d’architecture, le duo franco-allemand capture les paysages urbains du monde entier et les magnifie par une maîtrise artistique de la photographie. Zoom sur une œuvre collective hors pair. . Sebastian Weiss (@le_blanc)Décidément, Instagram est une source d'inspiration inépuisable. C'est ainsi qu'au fil de mes scroll tardifs, j'ai découvert les prises de vues puissantes de Sebastian Weiss en 2018. Depuis, le talent du photographe n'a pas faibli, bien au contraire ! La preuve avec la série « Monolicious », déclinée en trois étapes, qui, à travers des clichés hypnotiques, nous fait redécouvrir les ouvrages iconiques de l'architecture contemporaine milanaise. . Sinziana Velicescu (@casualtimetravel)Bien que Los Angeles (USA) en fasse rêver plus d'un, la vie d'un autochtone peut rapidement devenir aliénante, lui qui passe plus de temps dans le trafic automobile qu'à parcourir Venice Beach en skateboard. Et si c'est en voiture que l'on parcourt L.A, c'est également là que la photographe locale Sinziana Velicescu puise son inspiration. Ou quand les interactions humaines font place à la contemplation du paysage urbain. La Rédaction
Il y a 5 ans et 6 jours

Photographies de Jean-Christophe Ballot : l’autre visage de Paris confiné

Le photographe Jean-Christophe Ballot nous livre son récit photographique saisissant de la ville de Paris au temps du confinement, qu’il intitule « Paris. Paris silencieux, Paris déserté, Paris confiné, mais Paris éblouissant ! », en échos au discours du Général de Gaulle au lendemain de la libération de Paris en août 1944. L’exposition virtuelle est présentée par la galerie Galéa, sur le site Artsy. Les photographies de ces paysages urbains racontent l’autre visage du confinement :...
Il y a 5 ans et 12 jours

Naours : Graffitis et bas-reliefs de la Grande Guerre

Salle des anciennes carrières de Naours, rebaptisée “Salle des fêtes” par l’abbé Danicourt. [©Dominique Bossut] Le scénario : dans les Hauts-de-France, des labyrinthes de calcaire, des graffitis, des bas-reliefs, un archéologue et un photographe. Mis à jour pour la première fois en 2013 à Naours, dans la Somme, puis dans plusieurs carrières ou cavités de la région, des graffitis et des bas-reliefs réalisés par des soldats, photographiés ici par Dominique Bossut, constituent des témoignages uniques de combattants français, britanniques, australiens, allemands, canadiens ou américains. Après plusieurs années d’enquête et de recherche, l’archéologue Gilles Prilaux nous présente dans l’ouvrage “Graffitis & bas-reliefs de la Grande Guerre. Archives souterraines de combattants” ces écrits fragiles et intimes, ces brèves esquisses patriotiques, réjouissantes caricatures ou monumentales sculptures. Il nous restitue leur histoire et, à travers elle, le parcours de soldats livrés à eux-mêmes dans la solitude et le silence de la terre. Un fantastique voyage dans les souterrains de la Grande Guerre, sur les traces d’un patrimoine exceptionnel. Tout au fond de la carrière de Dreslincourt (60), un boyau de craie est le témoin d’inscriptions de soldats allemands sur le plafond du couloir.  « Sous les forêts, les champs et les maisons se cachent les témoignages d’une histoire tue, des vies secrètes volées à leur destin, de voix longtemps silencieuses, des signes qui bientôt pourraient s’effacer : des rictus de la Grande Guerre. » L’humus les protège, près de entrées les lichens tentent de les recouvrir. Plus à l’écart, seule l’ombre portée ou l’éclairage rasant permettent de déchiffrer les lettres et les signes, de lire ces messages. Des souvenirs précieux Des tonnes de matériaux de construction, de remblais, de rejets pierreux ont été retirées du substratum. On les retrouve encore aujourd’hui dans le paysage : murs d’enclos, surfaces de cheminement… Près d’un hameau, après une longue marche sous terre, là où les galeries se font tour à tour ouvertures de géants, tour à tour chatières, les parois se font signes. C’est pour eux que l’archéologue, Gilles Prilaux, est venu, suivi ou précédé du photographe, Dominique Bossut. A Naours, ici des espaces d’expression très réduits, mais qui contiennent beaucoup de données : noms, initiales, dates, villes, pays d’origine. Les mots et les chiffres sont dessinés ou gravés, les images et les bas-reliefs sont plus rares. Ils restituent une histoire, des histoires, d’hommes qui déclinent une identité, qui expriment leur foi, qui reflètent la guerre, la nostalgie ou l’attachement à une nation. « Il fallait, dans ce dédale de galeries calcaires, connues ou inaccessibles, retendre un fil, celui qui relie les générations entre elles et les histoires à l’Histoire. » Ce livre est un programme visuel, mais aussi scientifique, qui vise à préserver ces témoignages venus d’un autre temps par l’étude. Gilles Prilaux s’est longtemps interrogé sur les raisons, qui avaient poussé les soldats à vouloir laisser tant de traces écrites, dessinées ou sculptées sur les parois sombres de souterrains du Nord de la France. Il est apparu que, selon les origines géographiques et sociales de combattants, le traitement, le mode d’expression et le contenu de ces témoignages révélaient des messages bien différents. Muriel Carbonnet “Graffitis & bas-reliefs de la Grande Guerre. Archives souterraines de combattants” Co-édition : Inrap-MichalonPrix : 21 € TTC
Il y a 5 ans et 14 jours

Wall&deco : CWC

Longtemps considéré comme vieillot, le papier peint fait un retour fracassant dans nos intérieurs, notamment grâce à de nouveaux designs insufflés par les marques spécialisées. Un virage que la marque italienne Wall&deco a su prendre avec brio puisque sa collection CWC – pour Contemporary Wallpaper Collection – propose des modèles uniques, allant du revêtement vintage aux papiers peints graphiques en passant même par des panneaux adaptés à l’extérieur. Zoom sur des murs qui ont du caractère ! Fondée par le photographe de mode Christian Benini, la société de papiers peints de Wall&deco propose depuis sa création des revêtements avant-gardistes et graphiques, réalisés grâce à de nombreuses collaborations avec des artistes plastiques, des designers, illustrateurs, stylistes ou encore architectes. Des regards uniques qui permettent à l’enseigne de proposer des décors éclectiques, toujours plus innovants. « Grâce à l’apparition de nouveaux supports et techniques d’impression, notamment numériques, il devenait possible de réinventer complètement ce revêtement. » Christian Benini, fondateur de Wall&decoLancée en 2017, la collection « CWC » est agrémentée cette année de plus de 70 modèles, majoritairement en vinyle. Cette année est également celle de la présentation d’un nouveau substrat CWC-ECO, un support respirant, écologique et 100% recyclable, en plus du CWC traditionnel. Côté motifs, il y en a pour tous les goûts ! Du papier peint fleuri inspiré des salons de nos grands parents aux motifs colorés et graphiques pop en passant par des supports texturés semblables au béton, toutes les pièces et toutes les envies trouveront leur revêtement idéal. Une marque à côté de laquelle il est impossible de passer.Pour en savoir plus, visitez le site de Wall&decoPhotographies : DRZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 19 jours

Daniel Rueda et Anna Devís : Photographies

Originaire de Valence (Espagne), le duo de photographes à la ville comme à la vie immortalise le paysage urbain à travers des clichés ludiques et imaginatifs. Se mettant tour à tour en scène devant certains des bâtiments les plus iconiques de la ville, les deux artistes exposent leur créativité quotidiennement sur Instagram. Léger et graphique, leur travail constitue une escapade des plus agréables. Connue pour son impressionnante Cité des arts et des sciences, la ville de Valence se révèle être un véritable terrain de jeu pour les photographes d’architecture. C’est dans ce décor urbain qu’exerce le duo d’artiste Daniel Rueda et Anna Devis qui créé des visuels plein d’humour à l’esthétique parfaitement calibrée révélant les bijoux architecturaux de leur terre natale. Quand l’un est derrière l’objectif, l’autre pose devant l’un des nombreux édifices à l’architecture remarquable de la commune, mettant son corps au service de l’échelle monumentale de certains des bâtiments futuristes caractéristiques de la Cité. Architecte de profession, Daniel Rueda a le don de trouver des lieux d’exception pour leurs séances photo. « Si je n’avais pas eu cette formation, je doute fort que j’aurais pu trouver les architectes, les œuvres et les références qui influencent mon travail aujourd’hui. L’œil est vraiment quelque chose qui doit se travailler et heureusement, l’architecture est un domaine très stimulant visuellement. » confie-t-il d’ailleurs à propos de son parcours.L’oeil unique des deux parties du couple leur ont d’ailleurs ouvert les portes de nombreuses collaborations avec des marques prestigieuses.Alors, prêt pour un voyage photographique à Valence ? Pour en savoir plus, visitez le compte instagram de Daniel Rueda et Anna DevisPhotographies : Daniel Rueda et Anna DevisZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 24 jours

Avec WICONA le groupe scolaire et centre de loisirs Simone Weil se refait une beauté

En première couronne parisienne, Champigny-sur-Marne (94) s’inscrit dans la dynamique du Grand Paris. À deux pas du centre-ville et d’une future gare du Grand Paris Express, le quartier des Courtilles renforce ses équipements. Parmi eux : le premier groupe scolaire/centre de loisirs ouvert depuis 1974 sur la ville, dédié à l’accueil des enfants de maternelle et de primaire. Conçu par le cabinet d’architecture Valero Gadan Architectes & Associés (Paris IIIe), le projet devait prendre en compte la montée des effectifs des prochaines. Outre les exigences d’un bâtiment HQE, le cahier des charges demandait d’optimiser la mutualisation des espaces, la robustesse de l’ouvrage, sa facilité de maintenance. Fonctionnalité et pérennité sont donc les maitres mots de ce bâtiment, qui se devait aussi d’illustrer l’école républicaine, comme le souhaitait la municipalité. « Nous avons répondu avec un bâtiment qui interprète les codes de l’école de la république comme devant être imposante mais aussi précieuse, et d’un coût tout à fait compétitif, en construction et en maintenance. La réversibilité du bâtiment est un autre point qui nous tient à cœur au sein de l’agence, surtout pour un bâtiment public : il n’était pas question de laisser aux successeurs une carcasse non manipulable ! » déclare l’architecte Bernard Valero. Groupe Scolaire et centre loisirs Simone Weil / © Olivier Rolfe Large palette de solutions en aluminium WICONA Pour répondre à ces impératifs, une multitude de matériaux résistants ont été employés, des sols aux plafonds, en passant par les murs et façades. Parmi eux : une large palette de solutions en aluminium WICONA a été retenue. En effet, trois versions du système de mur-rideau MECANO (ossature 52 mm) sont utilisées. La solution de façade lisse MECANO VEC se hisse sur plus de 450 m2 sous le ruban de brise-soleil verticaux dorés apposé sur les façades sud et ouest de l’école primaire. Particulièrement performant en termes d’étanchéité et d’isolation, MECANO serreur ponctuel éclaire les rez-de-chaussée en intégrant des portes WICSTYLE 65. La version MECANO serreur filant, qui autorise des prises de volume importantes (jusqu’à 42 mm), a permis de réaliser la verrière de 19 m2 disposée en éclairage zénithal d’un escalier intérieur. Groupe scolaire Simone Weil / © Olivier Rolfe Diversité toujours côté châssis, avec les solutions WICLINE 65 HI (haute isolation) fixes et à frappe et les coulissants WICSLIDE 65, tantôt seuls, souvent intégrant un garde-corps vitré, parfois associés dans des ensembles composés coulissant/fixe/ ouvrant pompier. Des solutions feu complètent le dispositif (portes et châssis WICSTYLE 77 FP). Groupe scolaire Simone Weil / © Olivier Rolfe   Maître d’ouvrage : Ville de Champigny-sur-Marne (94) Architecte : Valero Gadan Architectes & Associés (Paris IIIe, 75) Entreprise : STM, groupe Roger Delattre (Faches-Thumesnil, 59) Photographe : Olivier Rolfe
Il y a 5 ans et 32 jours

Rencontre avec : Eva Nielsen

Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2009, l’artiste franco-danoise Eva Nielsen crée des œuvres protéiformes énigmatiques. Avec ses toiles peintes, parfois imprimées ou sérigraphiées, elle bouscule les codes de la peinture, mixe les médiums et sollicite l’imagination du regardeur. Rencontre avec une peintre inspirée et inspirante. Muuuz : Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?Eva Nielsen : Quand j’étais jeune, je ne voulais pas être artiste. Après un DEUG de Lettres Modernes et une maîtrise d’Histoire Européennes à la Sorbonne, j’ai finalement tenté les Beaux-Arts de Paris et j’ai été acceptée. Mon entrée aux Beaux-Arts a été une étape décisive dans mon parcours. J’ai adoré mes années là-bas. J’ai rencontré mes amis, des artistes très intéressants qui m’ont appris autant que mes professeurs. Grâce à la bourse Socrate, j’ai étudié à la Central Saint Martins en 2008. Ce séjour à Londres a été très enrichissant. Ensuite, j’ai rapidement commencé à travailler avec des galeries. Plusieurs résidences artistiques en France et à l’étranger ont ponctué ma carrière. J’ai eu la chance d’aller en Norvège avec l’artiste Mireille Blanc pour travailler à LKV en 2012, puis à Los Angeles avec le peintre Raphaël Barontini pour profiter de tous les ateliers techniques de The Cabin en 2017. Les expositions collectives ont également jalonné mon parcours. J’aime que mes œuvres soient confrontées aux créations d’autres artistes. Quelle est votre approche de la peinture ?Dans ma peinture, il est d’abord question de promouvoir l’hybridité, le collage et la pluridisciplinarité. La toile permet de saisir une partie d’un tout. Je suis très intéressée par l’image photographique, et son aspect tronqué. En photographie comme en peinture, l’artiste capture une vision, qui est forcément parcellaire. Le hors-champs est tout aussi intéressant que la toile. Techniquement, ma peinture se définit par superposition. J’aime, par exemple, faire coïncider un fond diffus avec une ligne franche obtenue par sérigraphie. La technique va aussi de pair avec l’intellect. Quand j’ai en tête une image, je choisis une technique spécifique pour la poser sur la toile. La technique découle ainsi de l’idée. J’aime cette rencontre du geste avec l’esprit. Vous êtes peintre, mais aussi photographe et sérigraphe. De la peinture à la sérigraphie, quel est votre processus de création ? Mon processus de création n’est pas défini. Il y a toujours une prise de risque, qui est d’ailleurs très excitante. En ce moment, je mixe toutes les techniques. Je peins ma toile, je l’introduis dans une imprimante et je la sérigraphie. Je me perds aussi dans les étapes, du collage à la surimpression. L’expérimentation de l’atelier au quotidien apporte son lot d’aléas. C’est important de voir l’accident et de le conserver. Quand j’étais étudiante, je m’opposais à l’accident. Aujourd’hui, au contraire, je chéris les imprévus. L’art le plus complet est sans doute celui où l’artiste parvient à réguler les improvisations pour les incorporer complétement au processus de création. Ainsi, la séance à l’atelier est complexe et intéressante. Parfois, je jette mes toiles. J’aime ce geste confiant, qui révèle une mise à distance de l’acte de création. Je reste persuadée que l’égo pour l’égo est assez nuisible, car l’envie de créer doit prévaloir. Mon œuvre rassemble des références multiples. L’art est une rencontre entre différents domaines. Je suis fascinée par le Black Mountain College, une université américaine humaniste qui fut marquée par les préceptes de Josef et Anni Albers. Avec l’arrivée du couple aux États-Unis au début des années 1930, le Black Mountain College devient une école avant-gardiste, où toutes les disciplines artistiques sont enseignées. J’aime toutes les créations. Je ne pourrais pas me cantonner à un seul médium. Beaucoup de vos œuvres sont issues d’une réflexion sur l’espace urbain. D’où vous vient cette fascination pour les paysages ? Je vis et travaille en banlieue depuis dix ans. La banlieue m’inspire beaucoup. Les paysages périurbains sont toujours pluriels. Ils évoluent constamment. En banlieue, j’aime l’alternance entre des paysages très construits et des lieux abandonnés comme les carrières en friche. À Villeneuve-Saint-Georges, par exemple, toutes les étapes de l’urbanisation sont visibles. Dès que je voyage, je prends les transports en commun et je visite les banlieues, que ce soit à Berlin ou à New York. J’aime découvrir comment une ville évolue. Les banlieues sont des lieux qui sont eux-mêmes des collages, des oxymores. J’aime que l’espace ne soit jamais défini. Je peins des lieux possibles, qui ne sont jamais figés. Je ne suis pas documentaliste ni géographe. Les lieux que je peins ne sont donc pas vraiment réels.Quel rapport entretenez-vous avec l’architecture ?Mon rapport avec l’architecture est empirique. Je la vis, je la vois, je la documente, je la peins. Je suis fascinée par la maison, mais aussi par l’abris tel que Louise Bourgeois le défini. Juste après la crise des subprimes, j’ai fait un road trip à Détroit et j’ai découvert tous les logements abandonnés, toutes ces habitations qui perdent leur valeur première d’espace vécu. L’architecture est à fois fabuleuse et fragile, car elle porte en elle-même sa propre fin. Lorsque je peins des architectures, ce n’est pas le bâtiment en soi qui m’intéresse, mais le rapport que l’homme entretient avec lui. Je suis aussi passionnée par la réalisation de maquettes. Quand j’avais dix ans, je me suis cassée la jambe. Après l’incident, j’ai dû rester sans bouger pendant un an. Un jour, mon père m’a offert une maquette. J’ai alors occupé ma convalescence en fabriquant des tonnes de maquettes. Quels artistes vous inspirent ? Pourquoi ?Je suis influencée par de nombreuses personnalités. J’aime beaucoup les peintres romantiques comme Caspar David Friedrich, qui laisse une grande place au regardeur dans ses peintures. Je cherche moi-même à substituer mes yeux à ceux du regardeur. Je souhaite que le regardeur puisse laisser libre cours à son imagination. On retrouve cela chez les artistes surréalistes. Man Ray me plaît beaucoup car il incarne parfaitement la modernité. Je m’inspire également de plusieurs artistes modernes et contemporains. J’adore Paul Cézanne, Paul Klee, Ed Ruscha, Georgia O'Keeffe, Lee Lozano ou encore Helen Frankenthaler. Mais je suis aussi fascinée par la photographie et l’architecture. Je suis fan des clichés poétiques pris par Luigi Ghirri et des architectures complexes imaginées par Zaha Hadid. Sur quoi travaillez-vous en ce moment ? Actuellement, je travaille sur trois séries. Dans une série, je peins des architectures anthropomorphiques, c’est-à-dire des architectures qui prennent une morphologie humaine. C’est lors d’un séjour à Sibiu en Roumanie que j’ai découvert ces bâtiments surprenants. Je réfléchis également sur l’idée d’image troublée, qui est d’ailleurs parfaitement illustrée par la photographie Portrait de l’espace de Lee Miller. Dans une autre série, j’envisage les architectures comme des percées dans l’horizon, des orbites à travers lesquels on tente de deviner une partie du paysage. J’aime travailler sur plusieurs séries simultanément pour pouvoir aller de l’une à l’autre sans me lasser. Pour en savoir plus, visitez le site de l’artiste Eva Nielsen et le site de la Galerie Jousse Entreprise. Visuels : Portrait © Vincent Ferrane, Œuvres © Eva NielsenLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 41 jours

A quoi rêvent les photographes d’architecture confinés ?

Que peut bien faire un photographe confiné ? Chacun le sait, les photographes d’architecture, voyageurs impénitents, sont de partout et de nulle part. Si chaque photographe est maître de ses passions, voire de ses obsessions, s’il n’y prend pas garde, […] L’article A quoi rêvent les photographes d’architecture confinés ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 41 jours

La vie devant soi selon Pierre L’Excellent

Le confinement n’est jamais qu’un instant mais suffisant pour le photographe Pierre L’Excellent d’une réflexion sensible sur son métier. Tout en distance et proximité, comme le sont ses images. Chronique-photos.   Le temps qui autrefois passait semble, l’espace d’un instant, […] L’article La vie devant soi selon Pierre L’Excellent est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 41 jours

Chronique agricole d’une photographe confinée (dans les orangers)

En ces temps particuliers où ses missions photographiques architecturales sont mises en suspens, Milène Servelle se consacre à son second métier d’agricultrice. Architecture sensuelle ? Chronique-Photos dans les vergers. Ma spécialité, ce sont les oliviers avec une passion pour les […] L’article Chronique agricole d’une photographe confinée (dans les orangers) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 41 jours

L’horizon opaque et transparent de Guillaume Satre

« Un cliché n’est pas un temps « t » mais l’aboutissement autant que le point de départ d’une réalité mouvante, insaisissable, où tout est inter-relié ». Définition de l’horizon ? Guillaume Satre est un photographe d’architecture avec des exigences […] L’article L’horizon opaque et transparent de Guillaume Satre est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.